5, quai Finkmatt


Quai Finkmatt n° 5 – II 342 (Blondel), N 303 puis section 79 parcelle 11 (cadastre)

Nouveau bâtiment en 1848, maître d’ouvrage Jean Clément Meyer, puis en 1874, maître d’ouvrage Othon Back. Rez-de-chaussée modifié par Marcel et René Krœly, 1913


Façade – Porte de droite surmontée de l’inscription de bienvenue latine Salve – Sculpture de fenêtre au-dessus de la porte cochère

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la troisième à gauche du repère (k) : porte d’entrée et trois fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage, toiture à un niveau de lucarnes. La maison porte le n° 6 de la rue des Cerceaux qui devient le quai de la Finckmatt.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 6 (© Musée des Plans-relief) 1

Le cadastre porte que la maison est démolie en 1847 puis reconstruite l’année suivante. Le revenu passe de 45 à 200 francs. Au lieu de 12 fenêtres, il y a désormais deux portes cochères, 26 fenêtres ordinaires et 7 fenêtres au troisième étage. Le plan préparatoire au plan-relief signale cette reconstruction par des hachures et porte en marge un croquis du nouveau bâtiment qui comprend au rez-de-chaussée une porte cochère à l’extrémité gauche et quatre fenêtres. Chacun des trois étages a six fenêtres, la toiture comprend un niveau de mansardes. La numérotation ne change pas en 1857 puisqu’il s’agit d’un quai dont les numéros sont continus. Après le remembrement au début des années 1870, elle prend le n° 5.
L’entrepreneur en bâtiment Othon Bach achète la maison qui comprend désormais un grand terrain à l’arrière. La maison est portée au cadastre à une valeur de 735 francs, les ateliers à une valeur de 466 francs.


Façade avant et après transformation en 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)
Croquis de la nouvelle maison (1860, plan-relief)
Plan de situation (Police du Bâtiment)

Les garagistes Marcel et René Krœly (Garage central M. et R. Kroely, 17 boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) font construire en 1913 de nouveaux bâtiments pour servir de garage d’atelier de réparation sous la direction des architectes Müller et Mossler. Une devanture remplace deux fenêtres au rez-de-chaussée donnant sur le quai. Le garage s’agrandit en 1919 sur le terrain du 4, Faubourg de Pierre. Les frères Krœly font installer en 1924 une pompe à essence sur le trottoir. Ils agrandissent en 1928 leur salle d’exposition à l’arrière du bâtiment sur rue puis en 1933 leur atelier de réparation. Les pompes à essence sont démontées du trottoir en 1972. Locataire des lieux, l’administration de la police demande l’autorisation de poser une grille devant la devanture en 1979.


Elévation des ateliers et des garages (1913, Police du Bâtiment) – Aspect actuel (mai 2019)

juin 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

h Jean Clément Meyer, marchand de bois, et (1850) Julie Vogt
1873 v Othon Back, entrepreneur en bâtiment, et (1872) Marie Flinck
1913 v Marcel Joseph Krœly et Pierre Robert René Krœly, négociants

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 90 case 1

Meyer Jean Clément, Md. de Bois, faubourg de pierre N° 94 à Strasbourg

N 303, maison, sol et cour, rue des Cerceaux 6
Contenance : 0,50
Revenu total : 45,26 (45 et 0,26)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus :
1848, Diminutions – Meyer G.es f° 90, N 303, maison, revenu 45, démolie en 1847

, maison
Revenu total : 200,26 (200 et 0,26)
Année d’entrée :1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 7
1850, Augmentations – Meyer Jean Clement f° 90, N 303, Maison, revenu 200, Nouv. constr. imposable en 1850, imposée en 1850

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 347 case 1

Meyer Jean Clément, faubourg de pierre 4
1874 Back, Otto, Bauunternehmer in Straßburg Steinstraße 4

N 303, maison, sol cour, quai de la Finckmatt n° 6
Contenance : 0,50
Revenu total : 200,26 (200 et 0,26)
Folio de provenance : (90)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 7
1871, Diminutions – Maisons détruites pendant le blocus, Meyer Jean f° 347, N 303, revenu 200

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 390 case 1

Back Otto, Bau Unternehmer (Architekt) u. Ehefr. Maria geb. Flinck in Gtg.

N 207, Hofraum, Haus, Magazin u. Atelier, Finkmattstaden 5
Contenance : 13,40
Revenu total : 1207,50 (735, 466 et 6,97)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb (Hofraum 389-I, 389-II, 390-I
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 27

N 207.p, Hofraum
Contenance : 12,27
Revenu total : 6,38 (1207,38)
Folio de provenance : 390-I
Folio de destination : 389-I, 390-II
Année d’entrée : 1884
Année de sortie : 86/87

N 207.p, Hofraum
Contenance : 12,24
Revenu total : 6,36 (1207,36)
Folio de provenance : 390-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 86/87
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 33 p. 737 case 1

Parcelle, section 79, n° 11 – autrefois 207.p, 208.p
Canton : Finkmattstaden Hs. N° 5 / Quai Finkmatt
Désignation : Hf, Whs, N.G. / maison et bât acc.
Contenance : 12,40
Revenu :
Remarques : 1914 Abbruch, 1915 Neubau, 1922 Etabl. d’un II. étage

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1927), compte 1761
Back, Otti u. Ehefr.
([biffé] Brun Lucien industriel à Paris)
rayé 1932

(Propriétaire à partir de l’exercice 1927), compte 4722
Kroely Marcel Joseph négociant et Kroely Pierre Robert René négociants chacun pour moitié
(2496)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkmattstaden (Seite 34)

(Haus Nr.) 5
Back & Cie. Bauunternehmer. 0
Dr. Zenner, Rechtsanw. 1
Back, Architekt. E 2
Wihns, Kaufmann. 3
Lange, Fuhrmann. H 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 109)

L’entrepreneur de construction Othon Back et Compagnie, propriétaire des lieux, fait raccorder en 1892 aux canalisations la buanderie jusqu’à présent pourvue d’un puisard. Emilie Taubennest transfère en 1911 son atelier de tailleur pour dames du 47, rue du Vieux-Marché-aux-Vins au premier étage du 5, quai Finkmatt.
Les garagistes Marcel et René Krœly (Garage central M. et R. Kroely, 17 boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) font construire en 1913 par l’entreprise Meyer et Guri de nouveaux bâtiments arrière, précédés d’un abri vitré, pour servir de garage à huit compartiments et d’atelier de réparation automobile (architectes Müller et Mossler). La largeur de la cour passe de 6,50 mètres à 7,50 mètres. Une devanture remplace deux fenêtres au rez-de-chaussée donnant sur le quai. La société M. et R. Kroely demande au commissaire de police l’autorisation d’entreposer 3 600 litres d’essence ; seuls 100 kilogrammes sont finalement autorisés en 1914. Les garagistes font installer des machines au rez-de-chaussée. 600 kg d’essence sont autorisés en 1917 suite à une demande de l’armée. M. et R. Kroely ont l’intention d’ajouter en 1919 un étage au bâtiment servant d’atelier sous la direction des architectes Müller et Mossler mais les travaux n’ont pas lieu. Le garage s’agrandit la même année sur le terrain du 4, Faubourg de Pierre.
Le préfet accorde à titre révocable en 1922 l’autorisation d’installer un dépôt d’essence de 7 000 litres. Les frères Krœly font installer en 1924 une pompe à essence sur le trottoir puis en 1927 un distributeur d’air pour gonfler les pneus. Ils agrandissent en 1928 leur salle d’exposition à l’arrière du bâtiment sur rue puis en 1933 leur atelier de réparation. Des travaux de mise en conformité prévus en 1943 sont reportés. La s.à.r.l. Kroely et Compagnie fait transformer en 1952 le bâtiment arrière de gauche.
Les pompes à essence sont démontées du trottoir en 1972. Locataire des lieux, l’administration de la police demande l’autorisation de poser une grille devant la devanture en 1979.

Sommaire
  • (1863-1871) ancien n° 5, actuellement n° 4
  • 1892 – L’entrepreneur de construction Othon Back et Compagnie demande l’autorisation de raccorder aux canalisations la buanderie jusqu’à présent pourvue d’un puisard. – Autorisation. Dessin (la buanderie se trouve à l’extrémité orientale, jouxtant le n° 6 et le 4, Fossé des Treize)
  • 1900 – Rapport des pompiers suite à un feu de cheminée
  • 1904 – Rapport. La fosse à fumier n’est pas couverte, ce qui contrevient au règlement de voirie en date du premier septembre 1904. Othon Back répond que la fosse fermée par une porte à deux battants n’est certes pas couverte mais qu’elle se trouve entre deux écuries, à distance de 25 mètres des bâtiments d’habitation (croquis) – Le maire réitère sa demande – La fosse est couverte, mars 1905.
  • 1911 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – Emilie Taubennest demande l’autorisation de transférer son atelier de tailleur pour dames du 47, rue du Vieux-Marché-aux-Vins au premier étage du 5, quai Finkmatt (rue Finkmatt sur la première pièce). – L’inspecteur du travail donne son accord – Autorisation (8 janvier 1912) – Plan de l’appartement – Travaux terminés, janvier 1912.
  • 1913 – Les entrepreneurs Guri et Meyer demandent l’autorisation de poser des matériaux sur la voie publique – Accord – Dossier classé, novembre 1913
  • 1913 – M. et R. Krœly demandent l’autorisation d’installer un garage et des ateliers au 5, quai Finkmatt. Ils confient les travaux à l’entreprise Meyer et Guri (rue Fritz) qui réalise les fondations (septembre). La toiture est terminée (octobre), la réception du gros œuvre a lieu sans objection, le crépi est en cours (novembre), le bâtiment est terminé, la réception finale a eu lieu (mars 1914)
    1914 (mars) – M. et R. Kroely demandent l’autorisation de poser une enseigne (Garage central M. R. Kroely) sur le pignon – Dossier suite au courrier du commissaire de police. Le Police du Bâtiment n’a pas d’objection d’ordre esthétique à faire (l’enseigne est déjà terminée) – Demande de poser une inscription vers le Fossé des Treize – Autorisation.
    1914 (juin) – Autre demande pour deux enseignes sur verre fixées au balcon (2,40 sur 0,75 m, 1,83 sur 0,75 m). Croquis – Autorisation – Les enseignes sont en place, janvier 1915
    1914 (juin) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un store à leur devanture (saillie de 2,10 mètres à 2,55 mètres de haut) – Autorisation
  • 1913 (juillet) – M. et R. Kroely (garage automobile, 17 boulevard de Saverne) demandent l’autorisation de construire un garage automobile et des ateliers au 5, quai Finkmatt sous la direction des architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges). Le bâtiment à construire comprend huit compartiments où garer des voitures automobiles et un atelier de réparation comportant une forge. Un abri vitré se trouve devant le garage pour les voitures qui arrivent après la fermeture. L’escalier qui monte à l’étage (bureau du gérant) se trouve entre les deux bâtiments, des greniers à sécher à l’étage, à disposition des habitants du bâtiment avant. L’architecte fait observer que la situation est meilleure qu’auparavant : la cour aura 7,50 mètres de large au lieu de 6,50 mètres, le bâtiment à deux étages remplace un ancien mais à une distance de 13 mètres du bâtiment avant. – L’architecte municipal se rend sur place. Il n’a pas d’objection de principe mais fait trois propositions. – Autorisation de construire un garage à automobiles et des ateliers de réparation, 20 août 1913 (un article recommande d’utiliser le procédé Martini et Hünecke) – Dessin (sous-sol, rez-de-chaussée, étage), plan de situation, élévation du bâtiment sur rue (deux fenêtres au rez-de-chaussée entre les portes sont remplacées par une devanture), élévation du garage – Calcul statique par Wolf Netter et Jacobi, complément au calcul statique
    Le propriétaire demande la réception du gros œuvre (octobre). Les piliers à droite de la porte d’entrée du garage sont différents de ceux prévus, leur résistance devra être confirmée – Calcul statique des supports de grue – L’aménagement intérieur se poursuit (décembre). La réception finale en mars 1914 donne lieu à quatre remarques – Certificat du ramoneur Jacques Lasch (23, rue de la Fontaine), du service municipal des eaux usées – Dessin de la partie centrale du nouveau bâtiment
    1914 (janvier) – Brochure La manutention de l’essence et de l’huile par le système Bowser. La société M. et R. Kroely demande au commissaire de police l’autorisation d’entreposer 3600 litres d’essence selon le système Hofmann. La Police du Bâtiment rédige son rapport en février 1914. L’essence sera entreposée dans le bâtiment latéral gauche, le bâtiment d’habitation le plus proche est le 4, quai Finkmatt à dix mètres. Le système recommandé est celui de la société Martini-Hünecker. Copie du rapport de Herrmann Hoffmann, de Karlsruhe, au ministre de l’intérieur sur son système d’entreposage de l’essence, 1912. Nouveau rapport de Nebelung (juin 1914) pour utiliser le système Hoffmann. Le pétitionnaire envisage le cas échéant de réduire la quantité d’essence à 1500 litres. Le commissaire de police déclare en septembre 1914 qu’aucune mesure particulière n’est nécessaire si la quantité d’essence ne dépasse pas 100 kg. Nouveau rapport en supposant 100 kg (octobre 1914). Le commissaire de police donne son accord pour 100 kg assorti de conditions (octobre). La Police du Bâtiment fait son rapport (novembre)
  • 1914 (février) – L’architecte transmet les plans des machines à installer au rez-de-chaussée du garage (tour, polisseuse, perceuse, pompe à air) et moteur dans l’atelier de réparation – Autorisation – L’inspecteur du travail transmet les conditions à respecter – Dessin – L’entreprise entrepose en moyenne 10 litres d’essence chaque jour
    1914 (juillet) – Le peintre en bâtiment E. Bieth (19, quai des Pêcheur) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour laver la façade. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation
  • 1916 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
    1918 – Anne Nehemias se plaint que le fourneau de son logement ne marche plus. Les réparations ont eu lieu au moment de la visite.
  • 1917 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Le commandant d’armée comte Albert demande l’autorisation d’entreposer un petit réservoir de carburant (600 kg d’essence) dans le bâtiment arrière. La Police du Bâtiment fait son rapport (4 décembre). Le commissaire de police énonce les conditions dans lesquelles l’entreposage est autorisé (19 décembre). Deux des onze conditions ne sont pas encore remplies, août 1917. Dossier classé, juillet 1919.
  • 1918 – Le dentiste Arthur Bode demande l’autorisation d’apposer une enseigne perpendiculaire (90 sur 25 centimètres). Gustave Wurtz autorise le pétitionnaire à poser l’enseigne près de la maison (6, quai Finkmatt) – Autorisation
  • 1919 (janvier) – M. et R. Kroely sont autorisés à ajouter un étage au bâtiment servant d’atelier sous la direction des architectes Müller et Mossler – Calcul statique – Dessin (le bâtiment se trouve à l’extrémité est, derrière les maisons du Fossé des Treize). Le délai de validité est écoulé sans que les travaux aient commencé
  • 1919 – L’architecte déclare que l’agrandissement a lieu sur le terrain du 4, Faubourg de Pierre que M. et R. Kroely ont acheté peu après avoir acquis en 1913 d’Othon Back le 5, quai Finkmatt. – Dessin
    à faire
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate que les portes qui donnent accès à la cage d’ascenseur ne se ferment pas automatiquement – Le maître ramoneur Auguste Knayer (40, rue Geiler) établit un certificat
  • 1921 – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. Les frères Kroely demandent l’autorisation d’installer un dépôt d’essence de 7000 litres muni d’un dispositif de pompage Bowser. La Police du Bâtiment constate que le dépôt est à moins de 60 mètres des plus proches habitations (ordonnance du 6 juin 1893). Conditions à remplir pour accorder une éventuelle dérogation si le système est approuvé par les experts. – Le préfet accorde l’autorisation à titre révocable le 11 mai 1922. – Récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe, 6 octobre 1923
  • 1922 – M. et R. Kroely (Grand Garage Central) demandent l’autorisation de poser un écriteau en fer-blanc portant l’inscription Location de voitures automobiles de luxe et de grand tourisme, Cars à 10 places – Autorisation de poser une enseigne
  • 1923 – Marie Pirmann demande l’autorisation de poser une petite enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, juillet
  • 1924 – Les frères Kroely demandent l’autorisation de poser une pompe à essence système Bowser sur le trottoir sous la direction de l’architecte Auguste Roth (48, Faubourg de Pierres) – Autorisation (août 1923), la redevance de 25 francs est portée à 50 francs en janvier 1924 – Plan de situation – Echange de courriers sur le montant de la redevance.
    1925 (décembre) – Récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe,
  • 1926 – René Kroely est autorisé à poser une enseigne au premier étage du 5, quai Finkmatt
    1927 – M. Krœly est autorisé à suspendre une antenne de T.S.F. entre le 5, quai Finkmatt et le 4, quai Schuepflin – Croquis
    1927 – M. Krœly demande l’autorisation de poser un distributeur d’air pour gonfler les pneus à côté du distributeur d’essence – Dessin – Fiche publicitaire – Arrêté du préfet – Autorisation
  • 1928 – Les frères Krœly demandent l’autorisation d’agrandir leur salle d’exposition – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée du 5, quai Finckmatt
    Les plâtriers travaillent, février. Les travaux sont terminés, mars. L’architecte de la Police du Bâtiment demande s’il a fallu désaffecter des logements mais seuls deux bureaux ont été supprimés – Dessin (la partie transformée se trouve à droite à l’arrière du passage qui mène à la cour)
  • 1927 (dans le dossier 5, rue Finkmatt, 801 W 115) – M. et R. Krœly sont autorisés à remplacer le panonceau déclaré une semaine auparavant par une enseigne lumineuse
    5, quai Finkmatt (1892-1979) cote 801 W 109
    1929 – Les mêmes sont autorisés à suspendre une enseigne sur toile (La révélation du salon 1929, Peugeot lance la 201 (…)
    1930 – Les mêmes sont autorisés à poser une horloge électrique qui porte l’inscription Une auto s’achète chez Kroely, Station Dunlop
  • 1930 – M. et R. Krœly demandent l’autorisation d’installer au bord du trottoir deux distributeurs d’essence reliés au réservoir existant pour remplacer l’ancien. Les frères Kroely ont pour l’instant sur le trottoir une pompe à essence, une pompe à air et une lampe. – Autorisation – Dessin publicitaire – Les appareils sont en place, août 1930.
  • 1931 – Les frères Krœly demandent l’autorisation de tendre au 9, place Broglie à l’occasion du Tour de France une banderole publicitaire pour la voiture Delage – La banderole est enlevée, mai
  • 1933 – M. et R. Krœly demandent l’autorisation de transformer leur atelier sous la direction de Chrétien Hœffel (rue de Lauterbourg à Schiltigheim) – Autorisation d’agrandir l’atelier de réparation – Dessins
    Le gros œuvre est terminé, janvier 1934. La réception finale a lieu sans objection, février
    1937 – La redevance pour les distributeurs est portée à 300 francs pièce.
  • 1937 – Le peintre en bâtiment P. Gruckert (1, rue du Parchemin) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade
    1938 – M. et R. Krœly (Grand Garage Central) informe la Police du Bâtiment des enseignes qui restent après démontage de plusieurs autres (une enseigne lumineuse Grand Garage Central, une enseigne horloge, un store, deux enseignes Peugeot et une enseigne perpendiculaire Chevrolet)
    1939 – L’enseigne Chevrolet est remplacée par une enseigne Delahaye
  • 1940 (dans le dossier 5, rue Finkmatt, 801 W 115) – M. et R. Krœly déclarent avoir retiré toutes les enseignes, sauf l’enseigne lumineuse d’environ un mètre carré libellée Peugeot
  • 1943 – Un inspecteur du service des incendies constate que le chauffage n’est pas réglementaire dans le garage. Les garagistes font observer que la solution proposée est inadaptée mais se déclarent prêts à installer un chauffage à vapeur. L’inspecteur fait remarquer que l’installation de peinture n’est pas non plus réglementaire. Le garagiste déclare lors de la visite qu’il a dû transformer des locaux afin de pouvoir faire des travaux pour l’armée sans qu’il soit possible de respecter les prescriptions. Le garagiste fait trois propositions. La Police du Bâtiment dresse la liste des travaux à faire.
    Le garagiste fait une requête pour être exempté de l’interdiction de travaux. La demande n’aboutit pas. Le dossier est classé en février 1945
  • 1946 – Le préfet autorise les entrepreneurs Guri et Meyer à occuper la voie publique pour des travaux relevant des dommages de guerre
    1946 – La ville communique les nouveaux tarif des pompes sur la voie publique
    La société Kroely et Compagnie fait observer que le store a été détruit sans avoir été remplacé
    1948 – La société Kroely et Compagnie demande l’autorisation de poser une colonne d’air et d’eau entre les deux pompes
  • 1952 – La s.à.r.l. Kroely et Compagnie, représentée par son gérant Pierre Krœly, demande l’autorisation de transformer le bâtiment arrière sur la gauche – Plan de situation – Autorisation d’aménager des bureaux dans le bâtiment arrière, entrepreneur Barthelmebs frères
    Les cloisons au premier étage sont déposées. Le gros œuvre est terminé, octobre 1952. Les travaux sont presque terminés, décembre 1952.
  • 1964 – Le propriétaire autorise l’expert immobilier Albert Schott à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    1964 (juillet) – La Société immobilière des établissements R. Jaep est autorisée en qualité de propriétaire à occuper la voie publique
    1965 – La société Kroely et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne Esso (3,60 mètres de haut sur 60 centimètres de large) – Autorisation
    1967 – La Police du Bâtiment constate que le Garage Krœly (15-23 rue du Fossé des Treize) a posé quatre enseignes lumineuses sans autorisation. – Demande – Autorisation
    1968 – La société Kroely et Compagnie demande l’autorisation de poser une nouvelle enseigne (Jaguar) – Autorisation
  • 1969 – Le maire demande à Mme Pierre Krœly de faire ravaler la façade. L’agence Bintz demande au nom des copropriétaires Pierre et Marcel Krœly un délai en arguant des dépenses récentes.
    1969 – La Police du Bâtiment constate que le Grand Garage Kroely et Compagnie a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse double Esso. La société Esso dépose une demande – Autorisation
    1970 – L’entreprise Robert Bravin (rue Jean-Jaurès au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1972 – Les deux pompes à essence sont démontées – Certificat – Etat des enseignes
  • 1979 – Le préfet demande au nom de l’administration de la police (secrétariat général à Metz) qui a pris à bail des locaux au 5, quai Finkmatt l’autorisation de poser un châssis grillagé pour protéger la devanture—Accord sous réserve que la grille n’empiète pas sur l’espace public et que le propriétaire donne son autorisation

Relevé d’actes

Julie Vogt, veuve de Jean Clément Meyer, et ses enfants vendent à Othon Back une partie de la propriété comprenant le 6, quai Finkmatt et le 4, Faubourg de Pierre

1873 (24.1.) Me Becker
1) Julie Vogt Wittwe von Johann Clementz Meyer lebend Eigenthümer in Straßburg jetzt wohnhaft in Schiltigheim, 2) der Bevollmächtigte von Friedrich Karl Meyer, Soldat im 73. Lignien in Lille und von Johann Clementz Meyer, Militär in Preusischen diensten in Straßburg, 3) Karl Albert Zwilling, Capitain im 60° Lignien in Lyon und Julie Clementine Meyer seine Ehefrau
an Otto Back, Bau meister in Straßburg
von einem Antheil eines Eigenthums Finckmatt staden N° 6 und Neue Straße N° 4 – für 64.000 Franken
acp 612 (3 Q 30 327) f° 66-v du 28.1.

L’entrepreneur en bâtiment Othon Back épouse en 1872 à Meersburg Marie Flinck. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en décembre de la même année

1872 (2.12.), Me Becker
Inventar des Vermögens welches Otto Back, Bauherr und Maria Flinck seine Ehefrau in Straßburg in die Ehe gebracht haben, nach Ehevertrag vor Notar Kleit Zu Meersburg vom 11. Aprilis 1872
das in die Ehe eingebrachte Vermögen des Hn Back besteht in einem werth von 85.725, und die seiner Ehefrau in 8115.
acp 610 (3 Q 30 325) f° 55 du 5.12.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.