65, rue du Faubourg de Pierre
Rue du Faubourg de Pierre n° 65 – II 184 (Blondel) – N 244 puis (1874) N 130, section 77 parcelle 29 (cadastre)
A la Licorne (zum Einhorn, auberge) à partir de 1695
Maître d’ouvrage, Auguste Beck (1875)
Le numéro 65 est la maison de droite (juillet 2014)
La maison fait l’angle sud du cul-de-sac des Bonnes Gens (l’impasse actuelle du même nom est la partie arrière qui en subsiste depuis 1874). Le jardinier qui vend en 1671 la maison au chanvrier Jean Paulus se réserve la plus grande partie du jardin allongé à l’arrière. Le cordier Jean Martin Leichinger fait construire en 1687 à côté de l’ancienne maison qu’il vient d’acheter un petit bâtiment qui donne lieu à des différends avec le charpentier chargé des travaux. Il y établit en 1691 l’auberge à la Licorne d’Or (cinq tables en 1701) qu’il exploite en changeant de métier. Le propriétaire suivant, le tonnelier et marchand de vins Jean Jacques Fischer, fait construire en 1733 une cave surmontée d’un étage. Il revend 2 750 livres en 1747 la maison, acquise en 1715 pour 1 800 livres. Le teinturier Jean Pierre Hessé, originaire de l’électorat de Brandebourg, achète les bâtiments en 1781 et y établit sa teinturerie en faisant de nouvelles constructions. En comparant le plan Blondel (1765) et le plan cadastral (1838) ou le plan dressé pour le plan-relief (1830), on peut conclure que l’atelier de teinturerie se trouve au fond de la cour.
Plan et élévations pour le plan-relief de 1830, îlot 7
L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage mauvais en bois, comme les plans des Ponts et Chaussées de 1823 (deux pignons en bois en très médiocre état, un étage) et de 1851 (maison à un étage, en bois, construction médiocre). La vente par adjudication judiciaire en 1837 reprend un rapport d’experts qui peut servir à commenter les dessins préparatoires au plan-relief de 1830. Les deux pignons qui donnent sur le Faubourg de Pierre se trouvent à gauche du repère (t). Sur le devant cette maison a un rez de chaussée, trois petites portes, quatre croisées, deux demi et quatre quarts de croisées, au premier une porte, cinq croisées, six demi croisées et un quart de croisée. En entrant par la porte cochère qui se trouve sous le bâtiment de devant. il se trouve des appartenances à droite et à gauche de cette porte cochère parmi lesquelles une boutique donnant sur la rue et des bâtiments latéraux. Dans la cour (T’, 7-8 étant la sortie de la porte cochère) il y a une pompe, plus bas des étables (8-9-10) en face une teinturerie (6-7), plus loin il se trouve un grand bâtiment servant de remise et de séchoir (2-3-4) à droite et sous le même toit se trouve un manège pour une calandre qui y est établie, derrière ce bâtiment se trouve un petit jardin potager clos en planches et en lattes et par derrière un bâtiment. Tous les susdits bâtiments sont construits en pierres, briques, charpente et surmonté de greniers avec toitures ordinaires couvert en tuiles. Au dessous d’une partie des bâtiments il se trouve une grande cave coupée en deux. Un étroit passage qui sépare la propriété de la voisine au sud permet de voir (10-11) le mur de l’étable et celui de la maison de gauche. L’élévation de la rue des Bonnes-Gens montre la maison d’habitation et la teinturerie, le dernier bâtiment étant le séchoir 3-4 de la cour (T’).
Elévations vers la ruelle des Bonnes-Gens, cours (T’) et (H’’)
La cour (H’) montre l’arrière (7-8) du bâtiment au fond de la cour. Les bâtiments représentés au-dessus de la clôture dans la partie droite du dessin correspondent aux ajouts qui figurent en hachures sur le plan. Adolphe Magnus reconstruit en 1858 une maison d’au moins trois étages, cède une partie de son jardin à la voie publique et construit en 1860 un entrepôt qui a lui aussi au moins trois étages. Les bâtiments sont détruits lors du siège de 1871. La Ville achète les terrains et les remembre. Auguste Beck acquiert celui où se trouvait l’ancienne maison avant et y bâtit en 1875 le 65, rue du Faubourg de Pierre et en 1881 le 28, rue des Bonnes-Gens. Le numéro 65 à trois étages est réparti symétriquement de part et d’autre de la travée centrale : porte d’entrée au rez-de-chaussée, fenêtre à balcon à chaque étage. Elle est comparable à la voisine (n° 63) à la différence de l’étage mansardé. Le rez-de-chaussée comprend un local commercial de part et d’autre de l’entrée, notamment une épicerie fine à partir de 1918. Au cours des années 1960, le local de droite était occupé par une mercerie et celui de gauche par un commerce d’alimentation.
février 2015
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1643 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Loup von Börsch, jardinier, et (1645) Marguerite Füllwarth veuve du charron Martin Dannenberger – luthériens | ||
1653 | v | Jean Schell, jardinier, et (1645) Anne Huber – luthériens |
1671 | v | Jean Paulus, chanvrier, et (1668) Anne Braun – luthériens |
1687 | v | Jean Martin Leichinger, cordier, et (1675) Barbe Hammerer puis (1684) Anne Marie Grossnickel – luthériens |
1715 | v | Jean Jacques Fischer, tonnelier et marchand de vins, et (1712) Susanne Catherine Rœderer – luthériens |
1747 | v | Jean Schuler, tonnelier et brasseur, et (1734) Anne Marguerite Pick – luthériens |
1772 | adj | Susanne Catherine Rœderer veuve de Jean Jacques Fischer et ses enfants (supra) |
1773 | h | Laurent Scheer, tonnelier, et (1750) Marie Madeleine Fischer veuve du tonnelier Jean Daniel Stumpf – luthériens |
1781 | v | Jean Pierre Hessé, teinturier, et (1765) Marie Marguerite Jung – luthériens |
1804 | h | Jean Jacques Hessé, teinturier, et (1804) Marie Madeleine Braunwald remariée (1821) au teinturier Jean Dres |
1834 | h | Charles Jacques Hessé, teinturier, et (1835) Caroline Melsheimer |
1837 | adj | Philippe Frédéric Melsheimer, de Mittelhausen |
1845 | v | Caroline Melsheimer femme séparée quant aux biens de Charles Jacques Hessé |
1859* | Adolphe Magnus, boucher | |
1873* | v | Ville de Strasbourg |
1873* | v | Auguste Beck, couvreur |
1917* | Adolphe Auguste Beck et Guillaumette Burckhardt | |
1930* | Alfred Muntzer, notaire à Mutzig, et Jeanne Hartmann |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 135 livres en 1681, 1 200 livres en 1735, 500 livres en 1771
(1765, Liste Blondel) II 184, Jean Schuller
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 244, Hess, Pierre, teinturier – maison, sol, jardin – 7,6 ares
Locations
1701, Jean Conrad Oheim, aubergiste
1835, Antoine Andlauer, officier d’artillerie
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers (Bauherren)
1733, Directeurs fonciers (VII 1395)
Jean Jacques Fischer est autorisé à poser du bois sur le communal pour construire une cave surmontée d’un étage
(f° 134-v) Donnerstags den 19. Martÿ 1733. Johann Jacob Fischer – Johann Jacob Fischer der Kieffer ersucht Mghh. umb erlaubnus, auf 5 oder 6. Wochenlang, etwas bawholtz Zu einem Keller und Stöckel darüber an seinem Hauß beÿm Einhörnel in der Steinstraß auf das Allmendt Zulegen, Erkannt gegen erlag 10. ß Willfahrt.
Protocole de tribus
1687, Protocole des Charpentiers (XI 30)
Jean Martin Laichinger a demandé au charpentier André Hahn de lui construire un petit bâtiment, de poser des rigoles entre l’ancien et le nouveau bâtiment et de séparer le poêle par une cloison pour en faire deux pièces. Une fois les travaux terminés, il a demandé des changements qui donnent lieu à un différend. Le conseil des charpentiers nomme une commission qui constate que l’artisan a mal fait son travail et que le propriétaire a la réputation d’être bizarre et lunatique. L’accord consiste à régler une somme en argent et à remettre des planches au charpentier
(f° 89) Den 14. Julÿ A° 1687 ward ein Kauffgericht gehalten und folgendes Verhandelt.
Hannß Martin Laichinger Seÿler und burger alhier, Ctra. Andream Hahnen den Zimmermann, Klagt, Er habe vor ungefehr 6 Wochen gebäuel Verdingt, also daß er Ihme 2 Näche legen ein Waßerstein nach undt ein Nach Zwischen dem alten und dem Neuen hauß 2. doppelte böden, einen unterschlag im der Stub Cammer, daß die Cammer Von der Stuben unterschiden, Er habe nachgehends, alß Er den bau gesehen, habe Er die fewer Wand Verändern laßen, seÿe daher dem Zimmermann i. Rügel wändel, und veränderte fewrwand über daß Verding Zubezahlen schuldig, suche dahero mehr nicht alß deß bekl. Zimmermannn die dielen Zue dem unterschläg und neüen boden Zue die Stuben lifere, wolle Er solches durch den Schreiner machen laßen. Wolle demnach dem Schreiner bezahlen, waß Er schuldig seÿe. Ille Er habe anstatt der Schidwand, ein riegelwand Gemacht. It. Er seÿe nur die Stuben, und nicht die Cammer mit einem doppelten boden Zubeschlagen schuldig. Hierauff ist beÿden Parteÿen weilen die sach Zu vergleichen, welche sich aber nicht darzu disponiren laßen wolle, sondern eine deputation Zur abschätzung der extraordinari arbeit begehrt. Erk. und willfahrt, deßwegen darzu deputirt Herr Christian Kuhn, herr Küntzel, Christoph Hermann und Johann Blanckh.
(f° 91) Dienstags den 15. Julÿ A° 1687 – In sachen Hannß Martin Laichingers deß Seÿlers, Ctra. Andream Hahnen den Zimmermann referiren die herren Deputirten, daß die arbeith deß baus sehr schlecht gemacht allein es seÿe Kläger, wie die nachbarschafft daß zeignus gibt, ein Wunderlicher Mann, und all Zu angemützig, also daß der Zimmermann Wenig nutzen darvon habe. die flickh arbeith aber betrefend, hat Er der Zimmermann gleich unten an dem bau, an dem ersten boden Vermög Verdings 2. Stegen machen sollen, dahin gegen hätt Er i. alten Schneckhen dahin gestelt, und daran 6. neüe dritt Verdingt, Welche arbeith gegen einander auff Zuheben wäre.
2) Hat Er in daß alte gebeü ein durch zug eingezogen, so vor 7 ß 6 d Zu achten,
3) Ist ein Pfetten Wand gemacht, und Von dem Zimmermann daß holtz darzu gegeben worden, so vor holtz und arbeith. Vor 2. R. Zu schätzen,
4) Hat Er ein Balcken wand Verändert, und unter einen andern balcken eingezogen, daß die Stub um 5. Schue kleiner Worden, wird geachtet p. 12. ß d.
5) Vor ein 30. Schuhigen Naach, den Er Gemacht, wird geacht Vor arbeit 18. R hingegen hat der Zimmermann Zu bezahlen, wegen einer Scheidwandt 18. ß.
Item Wann der boden, so noch mit dielen zu belegen, machen solten würden noch II. dielen erfordert, dafern aber die Stub nur belegt werden solte, wären nur 7. dielen Von nöthen à 2 ß thäte 14. ßd.
Hierauff ist beclagter Vorbescheiden und gesucht worden, daß die sach möchte Verglichen werden, welcher sich dahin endlich erkläret 8. R. Zunehmen Vor alle seine anforderung und das Er nichts mehr mit dem bau Zuthun habe.
Demnach ist Kläger auch Vorbeschieden, und gesucht worden, Wie derselbe Zu einem Vergleich disponiert werden möchte, welcher aber sich gar hart erwisen, und nur 3. R. Zugeben sich erbotten.
Kläger erclärt sich endlich, wann jhme die noch restirende dielen gegeben werden, woll Er dem Immobilien bezahlen Waß Er schuldig.
Bescheidt. In sachen Hannß Martin Laichingers deß Seÿlers, und burgers alhier, Klägers an einem, Entgegen und wid. Andream Hahnen den Zimmermann beclagten anderen theils, pt° einig beÿ einem geführten Bau in der Steinstraß alhier Gemachten extraordinari arbeith, ist uff angehörte Klag und antwortt, auch der Herrn Deputirten deß eingenommenen augenscheins relation und æstimation wie auch der Parthen gethanen submission nach, erkandt, daß Klagender Laichinger dem Zimmermann Vor alle seine Ansprach beÿ des nach dem Verding Zedul, und der gefertigten extraodrinari arbeith entweder noch 12. R. liffern hingegen Von erwehntem Zimmermann 15. guete dielen Zuempfangen, od. da Er Kläger auff die dielen Verzug thun wolte, nur 8. R. Zu liffern schuldig, mithin sein Klägers versprechen nach die übrige arbeith durch Schreiner machen Zulaßen sein sollen wie wir dann Klägern, entweder die 12. R. oder 8. R. Zubezahlen, und dem Zimmermann, da Ihme die 1. R. Von Klägern gegeben word. 15. guete dielen Zulifern comdemniren, die un Kosten seind auß bewegenden ursachen compensirt.
Description de la maison
- 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une chambre, une cuisine, un vestibule, un cabinet, la chambre à soldats, au rez-de-chaussée, poêle, petite cuisine, vestibule, cave solivée. Une maison arrière dans laquelle il y a trois petits poêles, petite chambre, vestibule et cuisine, à l’arrière remise à demi-toit, très ancienne et en mauvais état, qui sert de bûcher, une chambre à vinaigre, cour, écurie pour officiers, chaudron et puits. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins.
- 1772 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates. Il y a une cave solivée, une cour et un puits. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres
nouveau N° / ancien N° : 91 / 46
Kessi
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
Les N° 93 jusqu’au 101 font partie de la rue des Bonnes Gens
(Légende)
Ponts et Chaussées
Plan de 1823 (ADBR cote 2 SP 52)
N° 46. Deux pignons en bois en très médiocre état, 1 étage
Plan de 1851 (ADBR cote 5 K 123)
N° 46. Mr Hess, Jacques, 1 E B M (Maison à 1 étage, construction en bois, médiocre)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 71 case 4
Hess Pierre, teinturier à Strasbourg
Melsheimer, Philippe Frédéric à Mittelhausen (1845)
N 244, maison, sol et jardin, faubourg de pierre 46
Contenance : 9,60
Revenu total : 170,95 (167 et 3,95)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 31
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 293 case 1
Melsheimer, Philippe Frédéric
1859, Magnus Adolphe, boucher à Strasbourg
1873 Stadt Strassburg
N 244, maison, sol, Faubourg de Pierre 73
Contenance : 9,60
Revenu total : 170,95 (167 et 3,95)
Folio de provenance : (71)
Folio de destination : zerstört – (sol) V. pub. 293
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 39
fenêtres du 3° et au-dessus :
sol, jardin
Contenance : 7,44
Revenu total : 3,87
Folio de provenance : 293
Folio de destination :
Année d’entrée : 1861
Année de sortie :
N 244, maison
Revenu total : 144 (314,87)
Folio de provenance : N. C.on
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée : 1861
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1861 Augmentations et diminutions
Magnus Adolphe f° 293, N 244, maison, revenu 144, nouvelle construction, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861
Magnus Adolphe f° 293, N 244.p, sol, jardin 0,16, revenu 0,08, terrain cédé à la voie publique, supp. en 1861
N 244, magasin
Revenu total : 40 (354,87)
Folio de provenance : N. C.on
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 2
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
1863 Augmentations et diminutions – Magnus Adolphe f° 293, N 244, magasin, revenu 40, construction nouvelle, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
1871 Maisons détruites pendant le blocus – Magnus Adolphe f° 293, N 244, revenu 351
Cadastre napoléonien, registre 24 f° 344 case 1
Beck, August, Schieferdecker
N 130, Hofraum, Steinstrasse 65
Contenance : 2,81
Revenu total : 1,46
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
N 130, Haus, Steinstrasse 65
Contenance : 2,81
Revenu total : 471,46 (470 et 1,46)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination :
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 23 / 18
1878 Augmentations – Beck August N 344-I, N 130, Haus, Reinertrag 470, Neubau, vollendet 1875, steuerbar 1878, besteuert 1878
N 130, Haus, Gutleutgasse 28
Contenance : 2,81
Revenu total : 338 (809,46)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination :
Année d’entrée : 1884
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13
1884 Augmentations – Beck August f° 344-1, N 130, Haus, Reinertrag 338, Neubau, vollendet 1881, steuerbar 1884, besteuert 1884
Cadastre allemand, registre 32 p. 710 case 3
Parcelle, section 77, n° 29 – autrefois N 130
Canton : Steinstraße Hs. N° 65 u. Gutleutgasse N° 28 – Rue du Faubourg de Pierre, rue des Bonnes Gens
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G. – deux maisons et bât. acc.
sol maison et bât. acc. 1,79 are
Contenance : 3,16 (1,79)
Revenu : 6500 – 5400
Remarques : 1391 ab p. 716 C. 5
(etl. Urk. 1248)
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 1797
Beck August
1917 Beck Adolph August u. Ehefr. Wilhelmine geb. Burckhardt
1946 Wohlhuter Martin Jules René
1947 Engel Léon Lucien et son épouse
1949 Klein René, commerçant
(2389)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 3172
Remm Joh. Michael u. Ehefr.
1921 Ispano Pietro entrepreneur à Strasbourg
1930 Muntzer Alfred notaire (à Mutzig) et son épouse née Hartmann
(3092)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (p. 54)
(maison n°) 46
Pr. Hess, Jean Pierre, Teinturier – Drapiers
lo. Goes, J. Chrétien, tonnelier – Tonneliers
lo. Bilger, David, Inspecteur du Magazin du roy – Moresse
lo. Kaempf, Jean, Marechal au hangard – Manant
lo. Pfrimmer André, Journalier – Manant
lo. Burma, Pierre, id. – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Steinstrasse (Fse.) (S. 174)
(Haus Nr.) 65
Heun, Drigist. 01
Schmitt, Kurzwarenh. 0
Schmitt, Buchbinder. 0
Durap, Kaufmann. 2
Schultz, Tagner. 3
Otterpohl, Eisb.-Stat.-Ass. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 200)
Rue du Fbg. de Pierre 65 (1871-1993)
Le dossier commence par des pièces qui ont trait à l’ancien n° 65 (actuel n° 57) : demandes qu’Auguste Gœtz, propriétaire adresse au maire en 1871, plans du nouveau bâtiment que fait construire l’entrepreneur Daubenberger en 1873. La première pièce qui concerne le bâtiment actuel date de 1875 quand le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire une prise dans la propriété Beck. On abaisse le sol de la cave en 1903 et on pose des canalisations en 1908.
Le rez-de-chaussée comprend un local commercial de part et d’autre de la porte d’entrée : tailleur Læmmle (1898), cigares et tabac Georges Grupp (1903), Albert Müller (huiles et graisses en gros) puis Joseph Meyer en 1908 qui devient en 1918 l’épicerie fine Joseph Meyer, tenue ensuite (1929) par Eugène Sexauer. On trouve aussi la Nouvelle Blanchisserie Strasbourgeoise (1932) et Marie Dannecker ensuite (1939) son successeur Charles Kaussner.
Le local de gauche est occupé en 1943 par Martin Fischer (matériel électrique), en 1956 par la teinturerie Hummel, en 1963 par le magasin d’alimentation S.A.D.A.L. puis Corso (1979).
On trouve dans le local de droite la mercerie Charles Haas (1948) puis Alice Haas (1957) et Rogledi (1971).
Sommaire
- 1871 (20 juin) – Courrier d’A. Goetz, propriétaire du terrain, au maire – J’ai l’honneur de vous exposer que par suite de l’application du nouveau projet d’alignement une partie du terrain que je possède rue du faubourg de pierre N° 65 ne peut plus être surbâti. A cet effet je vous serais obligé de vouloir bien faire procéder le plus tôt possible à l’expropriation du susdit terrain et me faire donner le nouvel alignement
(13 juin) – Courrier d’A. Goetz, propriétaire du terrain, au maire – Étant intentionné de reconstruire dans le plus bref délai possible mes immeubles incendiés au faubourg de pierres N° 65, je viens vous prier instamment de vouloir bien me faire tracer sur place les alignements des rues qui coupent si malheureusement ma propriété. (…)
L’agent voyer prépare une réponse où figure en note que la demande est annulée parce que le propriétaire va être exproprié
(6 juillet) – Le propriétaire demande l’autorisation de « couvrir la partie de sa propriétés sise entre la gare du chemin de fer & la nouvelle rue projetée pour la faire servir d’atelier » – Même réponse de l’agent voyer - 1873 (12. juillet) – b.r.m. An die Kaiserliche Polizei Direction hier, mit folgenden Bemerken ergebenst zurück
Gegenwärtiges Baugesuch betrift noch einen der Eigenthümer in der Steinstraße, resp. Steinstraße n° 63, mit welchem die Stadtverwaltung die Verhandlungen bezüglich An: und Verkauf von Boden in den Jahren 1871-1872 ausnahmsweise eingeleitet und abgeschloßen hat.
Es ist demnach diesseits nichts zu erinneren wann die städtische Bauverwaltung, auch jetzt nach die Bauflucht bet. Daubenberger, nach der genehmigten Baupläne ab*ßt und die Bedingungen zu der Concession festgestellt.
Es ist jedoch dann festzuhalten daß die Concession erst durch Genehmigung des Herrn Polizei Director festgestellt und Abschrift anher mitgetheilt wird.
Straßburg den 12. Juli 1873. - 1873 (1 juillet) – L’entrepreneur Daubenberger, propriétaire, demande l’autorisation de construire 1) un bâtiment avant A à trois étages de 11,50 de façade et une profondeur de 12 mètres, 2) un bâtiment latéral B dans la cour, de 7,50 de façade sur 5,50 m, 3) un bâtiment arrière C de 6,10 m de façade et une profondeur de 10,50 m – Rapport de l’agent voyer. Le bâtiment a un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie surmontés de mansardes en pans de bois. La hauteur totale de 19 mètres est inférieure à la hauteur réglementaire. – Plan et coupe
- 1875 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs au 65, faubourg de Pierre dont M. Baeck est propriétaire
- 1892 – Dossier suite au courrier de la préfecture. Une explosion a eu lieu au 65, faubourg de Pierre dont M. Baeck est propriétaire. La Police du Bâtiment constate que le bâtiment n’a pas subi de dégâts qui compromettraient sa solidité et émet un avis sur la disposition des conduites de gaz en plomb qui devront être remplacées par les conduites en fer.
- 1898 – Dossier. Le tailleur Læmmle demande l’autorisation de poser une enseigne – Accord de la préfecture
1898 – Dossier. La demoiselle Waltz demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon – Accord de la préfecture - 1903 – Georges Grupp retire l’enseigne (cigares et tabac) qu’il a posée l’année précédente
- 1903 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner qui projette de creuser la cave du propriétaire A. Beck demande l’autorisation de déposer des matériaux sur le trottoir – Autorisation – Travaux terminés, juin 1903
- 1904 – La Police du Bâtiment constate que Joseph Heun a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation avec la permission du voisin Wagner (n° 63) parce que l’enseigne n’est pas à la distance réglementaire
- 1905 – La Police du Bâtiment constate que Léon Grupp a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation
- 1906 – Le maître ferblantier Loeb (6, rue Saltzmann) chargé d’installer des canalisations dans la maison demande à la préfecture l’autorisation de poser des matériaux sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1903
- 1908 – Dossier suite au courrier de la préfecture. Joseph Meyer demande l’autorisation de reprendre le commerce d’huile d’Albert Müller – La Police du Bâtiment se rend sur les lieux. 600 kilogrammes de pétrole sont conservés dans deux réservoirs au sous-sol. Le local vers la rue n’est pas réglementaire (sol perméable, cloisons en bois). Celui vers la cour ne soulève pas d’objection. Le local commercial au rez-de-chaussée renferme des huiles de classe II dans de petits bidons en tôle.
Albert Müller (huiles et graisses en gros, 4, rue Marbach) avertit la Police du Bâtiment qu’il a vendu son fonds sis 65, Faubourg de Pierre à Joseph Meyer en octobre 1908
(décembre) Joseph Meyer demande l’autorisation de poser une petite enseigne perpendiculaire qu’il rehausse à la demande de la Police du Bâtiment - 1918 – A. Schmitt déclare qu’il a supprimé le store depuis quatre ans
- 1918 – L’épicerie fine Joseph Meyer (anciennement huiles Joseph Meyer) demande l’autorisation de poser une double enseigne perpendiculaire – Autorisation
- 1920 – L’architecte Grunewald se plaint au nom de son client des fumées qui proviennent de la cheminée trop basse en mauvais état qui se trouve sur le terrain du n° 65. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, le couvreur Auguste Beck (9, rue de Wissembourg)
- Commission contre les logements insalubres
1912. Les cabinets d’aisance et la fosse sont en bon état mais ils devront être raccordés aux canalisations puisque la maison se trouve dans la vieille ville.
1915. Commission des logements militaires. Constat en trois rubriques - 1929 – L’épicerie fine Eugène Sexauer demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse ( Délicatesses, Poissons, Volailles, Conserves) – Autorisation
- 1931 – La Compagnie Alsacienne et Lorraine d’Appareils automatiques pose un distributeur de bonbons avec l’autorisation du propriétaire du magasin
- 1932 – La Police du Bâtiment constate que la Nouvelle Blanchisserie Strasbourgeoise (58.b route de Bischwiller à Schiltigheim) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation à une hauteur non réglementaire – L’enseigne est retirée
- 1938 – Un locataire se plaint de sa cheminée défectueuse (propriétaire M. Mentzer, notaire à Mutzig, gérant Léon Marx, premier étage) – Travaux terminés, juillet
- 1939 -Successeur de Marie Dannecker, Charles Kaussner reprend les enseignes
1940 – Charles Kaussner informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
1941 – La Police du Bâtiment demande à R. Haas de retirer son enseigne (propriétaire, Muntzer, 13, route du Polygone au Neudorf)
1943 – Martin Fischer (matériel électrique, 4, rue de l’Arsenal) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son store. - 1948 – La Police du Bâtiment constate que la mercerie Charles Haas a posé sans autorisation un store. L’intéressé déclare qu’il a remis en place le store retiré pendant la guerre.
- 1952 – Les Piles Wonder (Saint-Ouen) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire (enseigne perpendiculaire) sur la façade Fischer – Autorisation
- 1954 – La Police du Bâtiment constate que la mercerie Charles Haas a posé un lambrequin à son store – Demande – Autorisation
- 1954 – La société S.A.D.A.L. (102, route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre sa devanture
La même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Ses vins Sadal Ses cafés) – Autorisation
Autre demande pour un store – Autorisation
Autre demande pour un lambrequin – Autorisation - 1956 – La teinturerie Hummel (181. route du Polygone au Neudorf) demande l’autorisation de poser une plaque (Dépôt de teinturerie) – Autorisation
- 1956 – Rapport des sapeurs pompiers suite à une fuite de gaz dans la mercerie et l’arrière-boutique. La cheminée est fissurée et le tuyau trop long – La Police du Bâtiment adresse un courrier au propriétaire (maître Muntzer, 8, place des Etudiants)
- 1956 – La Police du Bâtiment constate que Charles Haas (mercerie, bonneterie) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
- 1957 – Rapport des sapeurs pompiers suite à une fuite de gaz dans la mercerie Haas
1957 – La Police du Bâtiment demande des précisions sur la raison sociale, la bonneterie étant au nom d’Alice Haas - 1961 – L’entreprise Baron-Tassin (rue des Roses à Reichstett) et Mme Muntzer, propriétaire, sont autorisés à occuper la voie publique pour réparer un balcon
- 1963 – La société S.A.D.A.L. (102, route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à poser une enseigne lumineuse
- 1971 – Alice Haas informe la Police du Bâtiment que son successeur est Mlle Rogledi
- 1975 – L’entreprise Couzifer (route de Brumath à Mommenheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1972 – Octobre, la Police du Bâtiment demande à Charles Artz, propriétaire, de faire ravaler la façade. Novembre, même courrier adressé à Mme Jeanne Muntzer, place des Etudiants – Le propriétaire répond qu’il n’a pas les moyens d’entreprendre les travaux. La maire accorde un an de délai mais demande que les travaux au 2, rue de Bischwiller et au 20, boulevard du Président Poincaré soient exécutés immédiatement – Le gérant Charles Artz répond en 1974 qu’il n’a pas mandat pour engager des sommes importantes – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en 1977. Suite à la mort de Mme Muntzer, l’immeuble est devenu la propriété de M. et Mme Charles Artz – Le ravalement est terminé, septembre 1978
- 1979 – Régularisation de l’enseigne et du store Corso – Dessin – Autorisation accordée à la société Corso (15, rue de la Mothe à Nancy) – Photographie de l’ancienne enseigne SADAL et de la nouvelle enseigne Corso
- (fin non consultée)
Relevé d’actes
Loup von Börsch, propriétaire de la maison, se remarie en 1645 avec Marguerite Füllwarth, veuve du charron Martin Dannenberger, en assurant l’usufruit viager de sa maison à sa femme
1646 (5. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 523-v
(Eheberedung) Erschienen H Wolff von Börß Gartner ahne Steinstraß alß hochzeiter, mit beÿstand H Adolph Huckhen seines dochtermanns und Lorentz Westermanns seines Schwagers, beed. Gartner ahne Steinstraß an einem,
So dann Margaretha Füllwartherin weÿl. Martin Dannenbergers deß Wagners und Burgers Zue Straßburg seel. nachgelaßenee wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Hannß von Trienbach alt. groß. Rhats Verwanthens ihres Vogts wie auch Martin Dannenbergers deß Wagners ihres sohns und hannß Michael Specht. deß Wagners ihres dochtermanns, am andern theil
Tritten ist verabschiedet word. wann d. hochzeiter vor der hochzeiterin verstürbe dieselbe seine Zwen tritte theil der Behaußung ahne Steinstraß. Zwisch. Bastian Rinckhen dem iüngern und dem gut leüthgäßlin gelegen,
Vnd hiengeg. da die hochzeiterin vor dem hochzeitern ableibte, derselbe ihren tritten theil der Behaußung ahne der Steinstraßen Zwischen Leonhardt Pfählerin dem ohlmann und Georg Heisch dem Sattlern gelegen, ein Jahr lang, von Zeit deß abgestorbenen todt angerechnet
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune
(luth. f° 31) 1646. Eodem [Dominica XXV. Trinit. 15. 9.br] Wolffgang Börsch der garttner und burger alhie V. Margaretha Martin dannenbergers deß Wagners v. burgers nachgelaßene Wittib. Copulirt eadem [23. 9.br] JS Peter
Les enfants et petits enfants héritiers de Loup von Börsch vendent 325 livres la maison au jardinier Jean Schell, assisté de son père Jacques Schell
1653 (6. april.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 200-v
(Protocoll. fol. 31.) Erschienen Anna, Adolph Huckh Gartners ahne Steinstraß eheliche haußfrau mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts, Ferners Wolff Börß der Ackher Knecht mit beÿstand Paul Heÿdelß Gartners ahne Steinstraß seines noch ohnentledigten. Vogts, Mehr Barbara weÿl. Samuel Sÿfridts Gartners ahne Steinstraß nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Michael Räubelß deß Würths Zum Wilden Mann ihres Vogts, Und dann Balthasar Beÿer Gartner in Krautenaw alß Vogt Maria Salomeen und Michaelß ersternanndts Michael Räubelß mit weÿl. Otilia Börßin nunmehr seel. ehelich erziehlter Kind., mit beÿstand sein deß Vatters, alle alß weÿl. Wolffen Börß. deß ältern Gartnern in Steinstraß nunmehr seel. hinderlaßen Kind. Enckhel, echtliche und beneficirte Erben
in gegensein Hannß Schellen Gartners ahne Steinstraß mit beÿstand H Jacob Schellen E.E. Kleinen Rhats Alten Beÿsitzers seines eheleiblich. Vatters, bekannth daß Sie demselben auß noth und zu bezahlung der Erbschuld.
hoff, hauß, hoffstatt, Scheur, ställ, und Gert. mit allen deren Gebäwen alhie ahne Steinstraß, ohnfern dem Zollhauß, einseit neb. Sebastian Rinckh dem iüngern, anderseit neb. einem allmendgäßlin daß gutleuthgäßlin genannt, hind. vff H Johann Jacob Kipß. Fünffzeheners Gart. stoßend gelegen, davon gehnd iahrs 10 ß ewigß Gelts der armen sondersiechen Zur Roth. Kirch., Item 6 ß 8 d und 4. Cappen bodenzinß dem Brud.hoff für ohnverhafftet – umb 325 lib
Jean Schell épouse en 1645 Anne Huber, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25-v)
1645.Dominica Paschæ 29. Martÿ. Johannes Schell der gartner h. Jacob Schell des garttners Ehelich. Sohn und Jfr Anna hannß Adolph Hubers deß garttners nachg. Eheliche Tochter. Copulirt Mont. 6. Aprilis J. S. Peter
Jean Schell vend 225 livres la maison au chanvrier Jean Paulus, sans le jardin qu’il cède en 1675 à Jacques Ruff
1671 (6. mart.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 229
(Prot. fol. 11. fac. 2) Erschienen hannß Schell Gartner ahne Steinstraß
in gegensein hannß Pauluß deß hänffers
hauß, hoffstatt, Scheur und Ställ in Vorstatt steinstraß einseit neben H Sebastian Rinckh alten kleinen Rhatsverwanthen, anderseit neben einer nicht durchgehend. Gaß., hind. vff einen Garten /:welcher Zwar Zu solcher Behaußung gehört gehabt, Aber der Käuffer, beÿ dißem Verkauff, davon abgesondert und Ihme außtruckhlich vorbehalten habe:/ stoßend gelegen davon gehen iährlichen 6 ß 8 d und 4. Cappen term. Martini bodenzinß in den Bruderhoff – umb 225. lb
Jean Paulus épouse en 1668 Anne Braun, fille de tailleur. Tous deux sont enfants de manants. Ils deviennent bourgeois l’année suivante
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 176-v)
1668. Dominicâ I. post Epiphaniæ. Hannß Paull der Hänffer Vndt Schirms Verwandte allhie, Dietrich Paull deß Schirms Verwandten Vndt Hänffers alhie Ehelicher Sohn Undt Jfr. Anna diebold Braunen deß Schneÿders B,d Schirms Verwanthen allhie eheleibl Tochter. Copulavi Mont. 20. Januarÿ (i 190
1669, 3° Livre de bourgeoisie p. 979
Hannß Paulus, der Hänffer Von Straßburg, erkaufft deß burger Recht Vor sich und seine Haußfraw Annam Braunin Von Schiltigheim, umb 20. GoldR. so er auff dem Pfenningthurn erlegt. Jurav. den 26. Maÿ A° 1669.
Jean Paulus assisté de son père Thierry Paulus hypothèque la maison au profit du coupeur de paille Jean Aydt
1673 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 583-v
Hannß Paulus der Hänffer mit beÿstand Dietrich Pauluß deß Hanffers seines eheleiblichen Vatters
in gegensein Hannß Aÿdten deß Stroschneiders – schuldig seÿe 50 pfund pfenning
Unterpfand, Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen Und Zugehördten alhier in der Vorstatt Steinstras einseit neben Herren Sebastian Rinckhen Kleinen Rhats Verwanthen, anderseit neben einer nicht durchgehenden Gaß, hinden uff Hannß Schellen, Gartner stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 6. ß d. und 4. Kappen termino Martini bodenzinß in den bruderhoff
Thierry Paulus passe avec son fils Jean un contrat d’après lequel il sera entretenu sa vie durant
1679 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 286
(Leibgeding) Dietrich Paulus der Hänffer an einem:
So dann Hannß Paulus auch hänffer am andern: theil, Vatter und Sohn,
Zeigten an und bekannten freÿ guthwillig offentlich daß Er der Vatter in erwegung seines hohen alters, leibs unvermöglichkeit und daß der liebe Gott Ihne über den ohnlängsten in dem betrübten Wittibstand gesetzet, zu dem sohn in Kosten sich begeben habe, dergestalten daß Er der Sohn Ihne den Vatter beÿ gesunden und Kranckhen tagen im hauß, an oder Von seinem disch, so gut Er es selbsten genießet, speißen, Hingegen aber Er der Vatter, Ihme den sohn, so lang dieße beköstigung wären wird, /:wie dann Jedem theil so lang es demselben gefällt zu Continuiren freÿ stehet:/ Jede woch für Kost: und Logiement: Gelt 1. R. 5 ß in bahrem Gelt lüffern solle
Jean Paulus meurt en 1688 en délaissant sept enfants issus de sa veuve Anne Braun. L’inventaire est dressé dans la maison qui lui provient de son père Thierry Paulus. La masse propre à la veuve est de 10 livres, celle des héritiers de 42 livres. L’actif de la succession s’élève à 192 livres, le passif à 154 livres.
1688 (24.6.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6051) n° 198
Inventarium undt beschreibung aller undt jeder Liegendter undt Vahrendt.,verändert: u. unveränderter Haab undt Nahrung, so weÿl. d. Ehrsame Hanß Paulus, gewes. Hänffer burg. alhier zu Straßb. nach seinem d. 27. febr. Jüngsthien tödlich. genommenen hienscheid. hind. Ihme v.laß., welche verlaß.schafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehrengeachten herrn Johann Martin Wedles, tabac händlers burgers Zu gerührten Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Johannis, Dietrichen, Barbaræ, Annæ, Michels, Margarethæ und Daniel, des verstorbenen seeligen mit hernachgemelter seiner hind.bliebenen wittib ehelich erzeügter Kinder undt ab intestato nachgelaß.er Erben, durch die Ehren und tugendsahme Annam Braunin die hind.laß.e wittib, mit Assistentz des Ehrenhafften hanß Georg Bertschen, Seÿlers, burgers allda, Ihres geschwornen, Vogts, auf Zuvorher nach gewohnlich. bescheh.er errinnerung wegen Augens undt Zeigens, auch vorleßung des darüber habend Articuls, erstattetet. handtrew geäugt undt gezeigt – beschehen inn Straßburg do(nnerstags) den 24. Junÿ a° 1688.
Inn einer inn d. Statt Straßburg inn Steinstraß. geleg.en inn dieße Verlaß.schafft gehörigen, hiernacher beschriebenen behaußung hatt sich befund. wie volgt.
Auff der obern büehnen, In d. Cammer A, In der Kammer B, In d. Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Hauß Ehren, In der Kuchen, Indten im hauß
Eigenth: ahne einer behauß. so theilbahr. Item eine behaußung sampt höfflein undt Gemeinen bronnen auch nebens schopff u. sonst. d.o begriff. recht. und gerechtigkeit. dabeÿ ein eingang inn Bernhardt Müllers des Seÿlers behaußung, eins. neb. erstged. Meister hans Bernhard Müllern, hind. auf Hn Sebast. Rinckh. d. gartner stoßendt geleg. so auß.halb eines Capital weilches hernacher passivé eingetrag. Undt daß die Erb. wie hiervor beÿ d.oselb. ohnverändertt. nahrung Zu seh. ein schuldt darauff steh. hab. so thut 42 lb 7 ß 3 d, freÿ ledig u eÿg. u. hieh. crafft d. Hh. werckmeistere beÿ mein Not.i Concept befindlich. Abschatzung æstimirt 135. abgezog. nächstvorsehendte schuldt restirt annoch hieh. 92. lb 12. ß 9 d. darüb. vorhand. ein Extractus theil registerleins üb. dietrich Pauluß. v.laß.sch. hiervoern. fol: 16. fac: (-) mit mehrerm allegirt. Darüber vorhand. i. teutsch. p.gam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg Canc. Contractstub. anhang. Ins. v.wahrt d.dato 16. Junÿ 1662. mit N° 1
Copia deß von dem Verstorbenen seelig. u. f. hind.laßenen wittibern mit einand. auffgerichteten Codicilli Reciproci – (…) inn dem Jahr 1681 (…) auff Sontag den 30. Monats taf Januarii (…) der Ehrenhaffte Meister Hans Paulus der hänffer und beneben Ihme die viel Ehren und tugendsahme Fraw Anna Braunin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, weÿland herrn Johann Georg Leonhardt Zollmann, geweßenen offenbahren geschwornen Kaÿßerlichen Notarium auch burgern alhier nunmehr seeligen, (…) zu sich in ihre alhier zu Straßburg an der Stein Straßen ohnfern dem Zoll liegende behaußung, deroselben untere wohnstub, mit d. fenstern auff gemelte Straß undt in den hoff sehend kommen und erfordern laß. – So beschehen in der Königlich. (freÿen) Statt Straßburg d. 18. 7.bris (Anno) Eintaußendt Sechst hundert Achtzig und (acht), Johann Reinhard Lang
Volgt nun hierauf die Inventation undt beschreibung d. Verlassenschafft und ahne sich selbsten, undt Zu vord.st, der wittib ohnverändert eÿgenthümblich Vermögen, haußrath 10, Silber (-), Summa summarum 10. lb
Auff solches volgt d. Erb. ohnveränderte Nahrung. Schulden in die verlaß.chafft Zu geltend, Vermög Extractus Theilregisters, weÿl. Dietrich Pauluß geweßenen Hänffers u. Schirms verwanth. alhier Verlaß.schafft betreffendt, in der Kleinen Rathss Schreibereÿ verfertiget mit ged. Kleinen Raths auffgetruckhten Insigel verwahrt d. dato 30. Junÿ 1680. hatt d. verstorb. seelig von ged. dietrich Pauluß seines Vatters seel. Verlaß.schafft Zu einen 4. theil auf d. hernach beÿ d. theilbahren Verlaß.schafft eingetragenen behausung ererbt 42. lb
Endtlichen wirdt nun auch d. Gemein und theilbar guth beschrieben, Sa. haußrathß 41, Sa. Werckzeugs u. wahren 58, Sa. Eyg.thumbs ane einer behaußung 92, Summa summarum 192. lb – Schulden 154. lb, Nach deren Abzug 38 lb
Jean Paulus vend la maison 275 livres au cordier Jean Martin Leichinger
1687 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 26
Hannß Paulus der hänffer
in gegensein Hannß Martin Leichinger deß Seÿlers [unterzeichnet] hanß mardten leichinger
Hauß, Hoff, Scheür und Ställ & allhier in der Steinstraß einseit neben H. Sebastian Rincken alten Kl. Raths verwanthen anderseit neben einem Gäßlein so nicht durch gehet das Guttleuth gäßlein genannt: hinden auff Jacob Rueffen den Seÿler stoßend gelegen, darvon gehet Jährlich zu bodenzinß Vier Cappen und Sechs Schilling Acht pfenning in Geltt term. Martini in den bruderhoff, so seÿe zwar dieße behaußung annoch umb 150. R der Samlung zur Thurn biß dato verhafftet geweßen, es hat aber der Verkäufer solche dem Schaffner bereits auff nächst künfftige Annunc: Mariæ zu bezahlen uffgekündet – umb 275 pfund
Jean Martin Leichinger hypothèque aussitôt la maison au profit de Jean Georges Wetzel, secrétaire à la Tour aux Deniers
1687 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 27
Hannß Martin Leichinger der Seÿlers
in gegensein H. Johann Georg Wetzels Secretarÿ uff dem Pfenningthurn – schuldig seÿe 100 Gulden für sein eÿgen und 100 gulden alß vogts, weÿl. H. Johann Ludwig Zeÿßolff deß Verbers nachgelaßener zweÿer Söhne
unterpfand, die in vorhergehender heüt dato aufgerichteter verschreibung beschriebene behaußung
Le cordier Jean Martin Leichinger épouse en 1675 Barbe Hammerer, fille d’arquebusier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 6), 1675 – Eodem [Jubil.] Domin: Hanß Martin Laichinger d. Ledig. seÿler, weÿland Hanß Michaelis deß gewesenen weißbecken v. burger. allhier hinderlaßenen ehelich. Sohn, Und Barbara, weÿl. Nicolai Hammerer deß gewesenen Büchsenmacher und burger alhier hinderlaßene ehelich. Tochter. Copulirt zu St. N*. (i 313)
Veuf, Jean Martin Leichinger se remarie en 1684 avec Anne Marie Grossnickel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 170), 1684 – Dom. I. et II. Adventus. Hanß Martin Leichinger, d. Wittiber Seÿler Vnd Burg. alhie B. J. Anna Maria Wld. Hanß Niclaus Großnickels, Krämers und B. alhier hinterlassene ehel. Tochter – W. Montag d. 11. Dec. (i 105)
Jean Martin Leichinger sollicite auprès des Quinze l’autorisation de tenir auberge à l’enseigne de la Licorne. Cordier de son état, sa mauvaise vue et les déclarations d’un vivandier qui logeait chez lui l’incitent à changer de métier. Comme les Fribourgeois sont disposés à l’accepter à la tribu, les Quinze accèdent à la demande de Jean Martin Leichinger
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 110-v) Sambst. den 30. Junÿ. pt° Weinschancks – Hannß Martin Leichinger d. Burger und Seiler alhier, per Künast bitt und.th. Umb den Weinschanck, mit erbiethen, die gebühr Von dem schild quartaliter jm Umbgeld abzurichten, und wann es ihme Zuschlagen Wird, sein handwerck Zu quittiren, Und beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger sich leibzünfftig Zumachen, Erk. vor Obern Umbgeldts Hn gewießen.
(f° 118) Sambst. den 7. Julÿ. pt° Weinschancks – Hannß Martin Leichinger des Seilers, so umb den Weinschanck angehalten, laßen die Obern Umbgeldts Hn per Hn Schragen referiren, daß da mann ihn Noch dummes* gehört, er beditten habe, daß er Vor dießem einen Marquetänd. beÿ sich gehabt, der so großen Nutzen sich geschafft, daß er dafür halte, daß es ihme auch wohl reussiren werde, sonsten er blöde Augen habe, Und weilen d. staub vom hanff ihme schaden er dem handwerck Nicht wohl abwarthen könne, den schild zum einhorn nennen wollen Und nur Zu 13. pferd stallung habe, darbeneben sich dahie erbietig gemacht, daß wann die Würtschafft ihme Zuschlagen würde, er sich leibzünfftig beÿ E. E. Zunfft d. Freiburger machen, und jm übrigen jnn allen præstanda præstiren wollte. Warauff erst gedacht der Zunfft zunfftmeister Vermeldt, daß wan mghh. es mit ihme, Wie mit anderen, hielte mann ihres orts es Nicht schwehr machte, Weilen nun bekandt, daß die Andere die helffte d. Zunfftgebühr erlegt, so stünde dahie, ob Mghh. dem Imploranten solcher gestalten jnn seinem begehren Willfahren wollten, jedoch daß er Vor den schild quartaliter ½ thaler geben sollte. Erk. bedacht geliebt.
Anne Marie Grossnickel veuve de Jean Martin Leichinger loue l’auberge à la Licorne d’or à l’aubergiste Jean Conrad Oheim en se réservant l’habitation dans certaines localités
1701 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 122-v
Anna Maria geb. Großnickelin weÿl. hans Martin Leichingers geweßenen Gastgebers Zum guldenen Eichorn sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Lorentz Karchers deß Weißbecken Ihres Vogts
in gegensein Johann Conrad Oheims deß würths [unterzeichnet] Johann Conrad Oheimb
entlehnt, In der an Steinstraß gelegen Ihro gehörige Gastherberg Zum guldenen Einhorn, Erstlich die Gaststub, sambt Fünff tischen und dreÿ doppelten lang. Stuhlen, mit lehnen, wie auch dreÿ andern lehen Stühlen, Mehr die Küchen, den Keller /:doch daß die Verleiherin ihr Faß darff darin liegen laßen:/ die Stallung sambt der Häubühnen, über den Stall wie auch den Gartten /:doch d. Verleiherin ohnverwehrt mannches mahl etwas daraus zu hohl.:/ Ferner Fünff Cammern sambt der vordern Bühnen /:dran den Bühnen behalt die Verleiherin vor sich:/ mit dem beding, daß wan Sie solche auch verlehnen wolte der Entlehner den halben Zinß darvon haben soll, Mehr d. nebens gebäu alß das Mehlgädlein d. Stüblein, d. Cammerlein sambt der bauch Keßel /: doch behält die Verleiherin die Erlaubnuß auch darin zu bauch. so offt Sie will:/, alles übrige behalt sich die Verleiherin bevor für sich zu gebrauchen, Und ist dieße Lehnung geschehen auff zweÿ Jahr lang, von weÿhnacht. 1700 anzurechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 42 pfund
Melchior Henri Heintz, au service de Suède, et Marie Marguerite Leichinger vendent leur part de maison à l’aubergiste Jean Bilger
1714 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 567-v
(116) Johann Christoph Lorentz schneider von Berg Zabern nahmens H. Melchior Heinrich Heintz Königl. Schwedischen Kellers und Maria Marg: geb. Leichingerin
in gegensein Johann Bilgers gastgebers
ihre annoch habenden theil oder anforderung ahn der Leichingerischen behaußung mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten zum Einhorn genant in der Steinstraß, einseit ist ein eck ahn einem gässel anderseit neben Michel Renchert hinten auf Jacob Bleÿfueß – umb 116 pfund
Marie Elisabeth Leichinger et Jean Bilger vendent 1 800 livres la maison au tonnelier Jean Jacques Fischer
1715 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 164
(1800) Maria Elisabetha geb. Leichingerin beÿständlich und mit Consens Joh: Bilger würts zuem guldenen Einhorn ihres mariti
in gegensein Joh: Jacob Fischer Kiefers
hauß hoff Stall und garten daran mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß einseit neben einem Gässlein so nicht durchgehet d: Guthleuth gäßlein genant anderseit neben Michel Rencher G. in St. hinten auff Jacob Bleÿfueß seÿlers garten, daran gehen jährlich zu bodenzinß 4 cappen und 6 ß 8 d in geldt termino Martini in den bruderhoff – um 200 verhafftet, geschehen um 1600 pfund
Jean Jacques Fischer et Susanne Catherine Rœderer hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Philippe Brandhofffer
1728 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 459
Johann Jacob Fischer der Kieffer und Susanna Catharina geb. Rödererin mit beÿstand H. Johann Jacob Röderer Med: D. et pract: und Johann Christoph Röderer Metzgers ihrer beeden brüder
in gegensein H. Johann Philipp Brandhoffer des Biersieders – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff stallung gartten und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß einseit neben dem nicht durchgehenden guthleuthgäßlein ist ein eckhauß anderseit neben Jacob hoh dem Schwartzfärber auf Ansuchen Heinrich Perß des Schuemachers Gartten gelegen, zum Einhorn genannt – davon soll mann jährlich ehedeßen auff Martini 4 Capaunen und 6 ß 8 d in geldt ane bodenzinß in dem Bruderhoff
Lors de l’inventaire après décès dressé après la mort de Jean Jacques Fischer en 1735, les experts estiment la maison 1 200 livres.
Sa veuve et ses trois filles vendent la maison 2 750 livres à l’ancien brasseur Jean Schuler et à sa femme Anne Marguerite Pick
1747 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 648-v
weÿl. Johann Jacob Fischer des kieffers und weinhändlers wittib und erben Fr. Susanna Catharina geb. Rödererin mit beÿstand ihres bruders und vogts Johann Carl Röderer des biersieders, mehr Fr. Maria Magdalena geb. Fischerin Johann Daniel Stumpff des kieffers Ehefrau, mehr Maria Barbara geb. Fischerin Johann Philipp Redslob des jüngern schuhmachers Eheweib, so dann Susanna Catharina geb. Fischerin Stephan Starck des kieffers Ehegattin, diese dreÿ mit beÿstand ihrer ehevögten und ihres annoch ohnentledigten vogts Johann Wilhelm Fischer des gastgebers zum Fischer
in gegensein Johannes Schuler vormaligen biersieders und Annæ Margarethæ geb. Pickin
eine behausung, hinder gebäu, garten, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Vorstatt Steinstraß zum Einhorn genannt, einseit ist ein Eck am Gutleut gäßlein, anderseit neben Johann Georg Marbach dem färber, hinten auff H. M. Johann Gerrmann Pfarer zu Barr ehevögtl. weiß – als ein währender ihrem ehestand erkaufft denen dreÿen töchtern aber jeder zu 2/9 theilen als ein vätterlichen erbguth – umb 2750 pfund
Comme Jean Schuler fait faillite sans en avoir réglé le prix, la maison est attribuée aux précédents propriétaires par décision du Grand Sénat en avril 1772 ainsi que l’indique l’inventaire dressé la même année après le dècès de Susanne Catherine Rœderer. Les héritiers cèdent leurs parts à leur cohéritière Marie Madeleine Fischer, femme du tonnelier et marchand de vins Laurent Scheer. Le cession est enregistrée en janvier 1781 à la Chambre des Contrats
1773 (14. Jan.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 416) Joint au n° 1255 du 10 juin 1772
Vor mir unterschriebenem zu Weÿland Frauen Susannä Catharinä Fischerin gebohrner Rödererin, auch Weÿland herrn Johann Jacob Fischers, des geweßenen Kiefers und Weinhändlers auch burgers allhier zu Straßburg längst seeligen hinterlassener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlassenschafft Inventation und Abtheilung in specie requirirtem Notario seind ane zu end gemeltem dato persönlich erschienen deroselben ab intestato nachgelaßene dreÿ Stamm Erben Nahmentlich 1.mo Frau Maria Magdalena Schehrin gebohrne Fischerin herrn Lorentz Schehr, des Kieffers und Weinhändlers auch burgers alhier Ehegattin welche mit assistentz gedachten Ihres Ehevogt und von demselben hierzu genugsam autorisirt. 2.do Weÿland Frauen Mariä Barbarä Redslobin gebohrner Fischerin, mit auch Weÿland herrn Johann Philipp Redslob, dem geweßenen Schuhmacher und burgern alhier beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte dreÿ respectivé herren Söhn und Frau Tochter mit Nahmen Herr Philipp Friderich Redslob, Seminarii Ecclesiastici allhier Membrum und Abend Prediger beÿ der Evangelischen Kirch Zum Jungen St. Peter alhier, Frau Maria Barbara Artopoein gebohrne Redslobin herrn Johann Christian Artopoe des Chirurgi in Ittenheim Ehegattin burgerin allhier Herr Mag. Johann Jacob Redslob S. Stæ. Theologiæ Studiosus, So dann 3.tio Im Nahmen Weÿland Frauen Susannä Catharinä Starckin gebohrner Fischerin mit auch Weÿland Herrn Stephan Starck, dem gewesenen Kieffer und burger allhier, beeder seeligen ehelich erzielhter Fünff Kinder Nahmentlich Frauen Susannä Catharinä Röhmin gebohrner Starckin, Johann Philipp Röhm, des Kammachers in Freÿstätt hoch Fürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischer herrschafft Ehefrauen, Jungfrau Margarethä Barbarä, Stephan, Johann Jacobs und Johann Georgs der Starcken deroselben constituirter Mandatarius und geschworner Vogt herr Johann Philipp Röderer, der Schwartz: und Schönfärber auch Burger allhier (…)
Ihrer Frauen Tante und Mit Erbin Mariä Magdalenä Schehrin gebohrner Fischerin eigenthümlich Käufflichen cedirt und überlaßen
die denen Cedenten erblich Zugekommene Zween drittetheil für ohnvertheilt von und ane der in die Groß Mütterliche succession gehörigen Behaußung sampt hinder gebäu, gärthlein, Hoff, Bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß Zum Einhorn genandt einseit ist ein Eck ane dem guthleuth gäßlein, anderseit neben Johann Georg Marbach, dem Färber, hinden auf David von Triembach den Garthner ane Steinstraß stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig eigen – umb 1000 Gulden – So beschehen abgeleßen und unterschrieben Straßburg den 14. Januarÿ Anno 1773
1781 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 413-v, Not. Joh. Rudolph Dinckel, 22 janvier 1773
Laurent Scheer et Marie Madeleine Fischer vendent 1 500 livres la maison au teinturier Jean Pierre Hessé : vente provisoire devant notaire puis vente définitive à la Chambre des Contrats
1781 (22. Herbstm:), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 392
persönlich erschienen Herr Lorenz Schär der Kiefermeister und burger alhier ane einem
So dann Herr Johann Peter Hesse, der Schwartz und Schönfärber auch burger dahier, am andern Theil
Nemlich es verkaufft er Herr Schär, Nahmens seines Ehegattin Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Fischerin, (…) die ihre der Schärischen Ehefrauen für unverändert eigenthümlich zugehörige behausung, Hof, Hoffstatt, Stallung, bronnen und Gärtlein samt allen darzu gehörigen übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß, einseit ist ein Eck an dem sogenanten Guthleuthgäßlin, anderseit neben Herrn Lang dem Schwartz und Schönfärber hinten auf ein Garten welcher Grienbacg und Scheer beeden Gartnern alhue ohnvertheilt gemeinschaftlich Zuständig ist, stossend – zugegangen und beschehen für und um die Summ von 3500 Gulden – dan nun sein Herrn Schär hiebeÿ gethane Declaration gemäß seine Ehegattin obberührtes Immobile vermittelst nun vor weiland Herrn Notario Johann Rudolph Dinckel passirter Erbs: Cession welche er Her Schär beÿ der Verschreibung in hiesiger löbl. Cantzleÿ Contract Stub zu produciren verspricht, dergestalten Käuflich angenommen (…) – Straßburg im Jahr 1781, Sambstags den 22. Herbstmonat
1781 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 405
Fr. Maria Magdalena geb. Fischerin Lorentz Schär des kieffer meisters Ehegattin
in gegensein H. Johann Peter Heße des schwartz und schönfärbers
ihre für unverändert eigenthümlich zuständige behausung, hoff, hoffstatt, stallung, bronnen und gärtlein mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, die zweÿ ohneingemaurte runde gegoßen eißernen öffelein samt rohren und steinen ane der vorstatt Steinstraß, einseit neben H. Lang dem Schwartz und Schönfärber, anderseit ist ein eck ane dem sogenannten Guthleuth gäßlein, hinten auff den Trienbach: und Scheerischen gemeinen garten – als ein durch erbscession vor weÿl. H. Not. Dinckel errichtet worden erhaltenes hauß – um 3500 gulden
Jean Pierre Hesse hypothèque la maison au profit de Salomé Jessler veuve du cordonnier Jacques Walter pour en régler les frais de construction
1781 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 476-v
H. Johann Peter Heße der schwartz und schönfärber und Maria Margaretha geb. Jungin unter assistentz Carl Ludwig König des buchbinders und Johann Philipp Schleiff des schuhmachers
in gegensein Fr. Salome geb. Jeßlerin weÿl. Jacob Walter des schuhmachers wittib – zum bauen hiernach beschriebenen behausung schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß, einseit neben dem sogenannten Guthleuthgäßlein, anderseit neben H. Lang dem schwartz und schönfärber, hinten auff den Trienbach: und Scheerischen gemeinschafftlichen garten
Jean Pierre Hessé meurt en 1802 en délaissant un fils. Son inventaire après décès est dressé peu après
Marié en 1804 avec Marie Madeleine Braunwald, le teinturier Jean Jacques Hessé meurt en 1816 en délaissant trois enfants. Il est propriétaire de la moitié de la maison échue dans la succession de son père
1816 (25.6.), Strasbourg 8 (15), Me Roessel n° 3352 – enreg. manquant F° 165 du 1.7.
Inventaire de la succession de Jean Jacques Hessé teinturier décédé 24 janvier courant – à la requête de Marie Madeleine Braunwald la veuve mère et tutrice légale de Jean Jacques près de 10 ans, Madeleine 6 ans, Charles Geofroi 4 ans ; en présence de Charles Louis Koenig relieur subrogé tuteur
Immeuble échu au défunt de la succession de son père Jean Pierre Hessé, teinturier, suivant inventaire dressé par Me Grimmer le 3 frimaire 11. La moitié indivise de la maison avec cour, jardin et dépendances sise en cette ville fauxbourg de Pierres n° 46, d’un côté le coin de la ruelle des bonnes gens, d’autre la maison de Frédéric Marbach, derrière celle de David Trimbach dont l’autre moitié appartient à Marie Marguerite Jung veuve du défunt qui a acquis cette maison de Marie Madeleine Fischer femme de Laurent Scheer, tonnelier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 8 octobre 1781 – occupée par la veuve 3600 fr
total des propres meubles 31 fr, garde robe 118 fr, métier 279, moitié de maison 3600 fr, total 4028 fr, déduit 3600 fr, reste 428 fr
communauté meubles 209 fr, objets de métier 139 fr, main d’œuvre 173 fr, numéraire 200 fr, total 722 fr, déduit 500 fr, reste 222 fr
Contrat de mariage, Me Grimmer le 7 messidor 12
Contrat de mariage
1804 (7 messidor 12), Strasbourg 5 (19), Me F. Grimmer n° 2915 – Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 97-v du 15 mess. 12
Contrat de mariage – Jean Jacques Hessé, teinturier, fils majeur de feu Jean Pierre hessé, teinturier, et de Marie Marguerite Jung
Marie Madeleine Braunwald fille du Sr Charles Louis Braunwald, teinturier, et de Marie Madeleine Borst
Marie Madeleine Braunwald se remarie en 1821 avec Jean Drès
Mariage, Strasbourg (n° 333) Acte de mariage célébré le 25 octobre 1821. Jean Drès, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 septembre 1789 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, teinturier, fils de Jean Drès, jardinier cultivateur et cette ville ci présent et consentant, et de feu Catherine Hummel, décédée en cette ville le 5 juin 1806
Marie Madeleine Braunwald, majeure d’ans, née en légitime mariage le 11 avril 1785 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg veuve de Jean Jacques Hessé, teinturier, décédé en cette ville le 25 janvier 1816, fille de Charles Louis Braunwald, ci devant teinturier en cette ville, et de feu Marie Madeleine Borst (signé) Johannes Drees, Maria Magdalena Braunwald (i 33)
Marie Madeleine Braunwald meurt en 1833 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un de son deuxième. L’inventaire fait état d’un acte sous seing privé sans date par lequel la mère de son premier mari a cédé la maison à son fils Jean Jacques Hessé et à sa femme avant leur mariage (c’est-à-dire en 1804)
1833 (13.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4404 – Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 152-v du 21.5.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Braunwald décédée le 31 mars 1833 veuve en premières noces de Jean Jacques Hessé, teinturier – à la requête de 1. Jean Dres, teinturier, père et tuteur légal de Geoffroi Drès 11 ans, légataire par testament reçu par le soussigné le 30 mars dernier, 2. Charles Jacques Hessé, teinturier, 3. Marie Madeleine épouse de Philippe Stigelmann, boucher issus premier mariage – en présence de Philippe Braunwald, huilier, subrogé tuteur
dans une maison Faubourg de Pierre n° 46 où la défunte est décédée
Titres et papiers. Vente par Marie Madeleine Jung veuve de Jean Pierre Hessé à Jean Jacques Hessé, non marié, majeur teinturier et à Mde Marie Madeleine Braunwald la fiancée (acte ssp sans date transcrit), 5/16 indivis dans une maison, bâtiment en dépendant, cour, jardin & autres droits, appartenances sise à Strasbourg au Faubourg de Pierre n° 46, d’un côté Louis Braunwald d’autre le Sr Kapp, boulanger – ces 5/16 sont avenus 1. un quart ou 4/16 par une vente sous seing privé et 2. un 16 héritier pour un quart de son fils Daniel Geofroi
Dettes actives 9105 fr communauté meubles 1351 fr et 882
garde robe 284 fr, argent 2313 fr, marchandises 1109 fr et 591 fr déclarations actives
Enregistrement de l’acte de cession ci-dessus, sans date
1833 (31.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 63 F° 106-v, ssp sans date – le – an de la République
Marie Marguerite Jung veuve de Jean Pierre Hesse, ancien teinturier en noir, assisté de Jean Geoffroi Grotz, baquetier, et Jean Michel Braunwald
à Jean Jacques Hesz, célibataire majeur, teinturier, et Dlle Marie Madeleine Braunwald fille du citoyen Charles Brunwald en cette ville fiancée dudit Hesz assistée de son père
la moitié indivise d’une maison, cour, écurie, puits & petit jardin avec tous droits, appartenances et dépendances y compris tous les autres bâtiments qui en font partie situé à Strasbourg au Fauxbourg de Pierre n [blanc] d’un côté la petite rue des Bonnes Gens, d’autre Frédéric Marbach, derrière David Trimbach – avenu à la venderesse dans le partage de la succession de son époux et dont l’autre moitié est échue par droit d’hérédité au fils co acquéreur. Dans cette vente sont compris la moitié indivise des outils & ustensiles appartenant à la propriété de teinturerie ainsi que ladite moitié se trouve décrite dans l’Inventaire de succession de Pierre Hess le 3 frimaire 11, passé devant Me Grimmer, dont la moitié appartient déjà au fils coacquéreur – à l’égard du logement assuré sans rétribution à la venderesse pour sa vie durante il devra consister en un poele, cuisine & chambre au rez de chaussée du côté du voisin Marbach et 72 francs par an – moyennant 3600 francs
Complément à l’inventaire de Marie Madeleine Braunwald
1834 (7.7.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer n° 4886 – Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 40 du 17.7.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Braunwald veuve en premières noces de Jean Jacques Hessé, teinturier, femme en secondes noces de Jean Dress, teinturier – à la requête de Charles Jacques Hessé – sont aussi comparus 1. Marie Madeleine Hessé épouse de Philippe Stiegelmann, boucher, 2. Jean Dress, teinturier, en son nom et père et tuteur légal de Geofroi issu de la défunte, 3. Philippe Braunwald, huilier, tuteur subrogé
en la maison mortuaire de la De Dress née Braunwald, Faubourg de Pierre n° 43
Inventaire de la teinturerie 3384 fr
Madeleine Braunwald assure par testament à son deuxième mari Jean Dres l’usufruit viager d’une boutique dans sa maison
1833 (30.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4337 – Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 95-v du 7.5.
Testament – Madeleine Braunwald veuve en premières noces de Jean Jacques Hesse, teinturier, épouse actuelle en secondes noces de Jean Dress, teinturier, Faubourg de Pierre n° 46, décédée le 31 mars dernier
à son mari
l’usufruit viager d’une boutique au rez de chaussée de la maison où je demeure avec le logement au dessus, de ladite boutique, de la moitié de la cave et des localités qu’occupe en ce moment le Sr Borst
Les héritiers de Jean Jacques Hessé et Marie Madeleine Braunwald cèdent leurs parts de maison à leur frère Charles Jacques Hessé
1834 (30.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 53), Me G. Grimmer n° 4856 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 65-v du 3.6.
Cahier des Charges, 31 décembre n° 4691, Adjudication définitive n° 4847 du 22 mai – 1. Charles Jacques Hessé, teinturier, 2. Marie Madeleine Hessé épouse de Philippe Stiegelmann, boucher, le Sr Hessé et De Stiegelmann assités de Valentin Schneegans, licencié en droit avoué près le Tribunal Civil, 3. Louis Auguste Eissen, licencié en droit avoué près le Tribunal Civil mandataire de Jean Dres, teinturier en son nom et père et tuteur légal de Geoffroi issu de son mariage avec Marie Madeleine Braunwald veuve en premières noces de Jean Jacques Hessé, teinturier, ledit mineur héritier pour 1/3 de sa mère suivant inventaire dressé le 13 mai de la présente année, 4. Philippe Braunwald, huilier, subrogé tuteur du mineur Dres – Jugement du 14 août dernier, rapport d’expert du 17 octobre et jugement du 25 novembre
Charles Jacques Hessé, teinturier, colicitant dans une proportion contestée qui suivant son dire est de 35/72 en supposant que ladite maison appartient en totalité à son père et de 43/96 dans le cas où l’art. 1408 du Code Civil ne serait point applicable et que Marie Madeleine Braunwald femme Hessé en eut possédé un quart
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison avec tous les bâtiments en dépendant, cour, jardin & autres droits & appartenances sise à Strasbourg Faubourg de Pierre n° 46, d’un côté le Sr Louis Braunwald, d’autre le Sr Kapp boulanger, devant la rue, derrière la propriété du Sr Trienbach jardinier – Origine de la propriété, de la communauté Jean Pierre Hessé, ci devant teinturier, et Marie Marguerite Jung, qui l’ont acquis de Marie Madeleine Fischer veuve de Laurent Scheer, tonnelier, par acte passé à la Chambre des contrats le 8 octobre 1781. Par le décès de Jean Pierre Hessé la moitié indivise est avenue à son fils et seul héritier Jean Jacques Hessé, suivant inventaire dressé par Me Grimmer le 3 frimaire 11, acquis par acte sous seing privé enreg. le 31 octobre 1833 f° 106 – Jean Jacques Hessé est décédé, la propriété est avenue à ses trois enfants selon l’inventaire dressé par Me Roessel le 25 juin 1816, par suite du décès de son enfant Daniel Geoffroi un quart est avenu à sa mère et ¾ aux deux comparantes Sr Hessé et De Stiegelmann. L’autre moitié indivise appartient aux deux comparants et au mineur Dres, contestation dans l’Inventaire de succession de la femme Dres née Braunwald Me Grimmer souss. le 16 septembre dernier mise à prix 11 000 fr – adjudication préparatoire n° 4780 du 24 mars – Rapport d’expert annexé [manque]
22 mai à Joseph Antoine Exel, ancien négociant, déclaration de command Charles Jacques Hessé, teinturier 24 000 fr
Charles Jacques Hessé épouse en 1835 Caroline Melsheimer de Mittelhausen. Il apporte la maison en mariage
1835 (13.1.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer n° 5102 – Enregistrement de Strasbourg, acp 229 F° 160 du 21.1.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Charles Jacques Hessé, teinturier fils de feu Jean Jacques Hessé, teinturier, et de Marie Madeleine Braunwald
Caroline Melsheimer, fille majeure de feu Philippe Melsheimer, propriétaire, et Marguerite Flach à Mittelhausen
apports du futur époux. Immeuble, une maison avec tous les bâtiments en dépendant, cour, jardin & autres appartenances situés à Strasbourg Fauxbourg de Pierre n° 46, acquis par adjudication sur licitation devant Me Grimmer souss. le 30 mai 1834 moyennant 24 000 fr
Jean Dres se remarie avec Marie Anne Elisabeth Maurer
1835 (22.6.), Strasbourg 8 (63), Me G. Grimmer n° 5288 – Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 46 du 27.6.
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jean Dres, teinturier, veuf avec un enfant de Marie Madeleine Braunwald
Marie Anne Elisabeth Maurer, fille majeure de Jean Maurer, boulanger, et de feue Eléonore May
art. 4, apports du futur époux, 1 une maison & dépendances située à Strasbourg Faubourg de Saverne n° 42 ayant une issue sur le Marais Verd où il y a le 39
Inventaire de la succession d’un locataire l’officier d’artillerie Antoine Andlauer
1835 (12.2.), Strasbourg 12 (135), Me Noetinger n° 7046 – Enregistrement de Strasbourg, acp 230 f° 51 du 16.2.
Inventaire de la succession d’Antoine Andlauer, vivant officier d’artillerie en retraite décédé le 6 février 1835 – à la requête de Joseph Bauer, tailleur d’habits, tuteur datif d’Adèle Andlauer 18 ans seule héritière sous bénéfice d’Inventaire, en présence d’André Resberger, frippier, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire Faubourg de Pierre n° 46
Valeurs soumises au droit de mutation, mobilier propriété mobiliaire 280 fr
La maison de Charles Jacques Hessé est vendue par adjudication judiciaire à Philippe Frédéric Melsheimer, de Mittelhausen
1837 (12.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 320, n° 68 – Tribunal Civil, Cahier des Charges du 21.11.1836
Tribunal Civil de de Première Instance. Cahier des Charges, Jean Paul Detroyes, licencié en droit, avoué près le Tribunal Civil séant à Strasbourg demeurant rue Brûlée n° 27 constitué pour François Charles Sauvage, domicilié en la même ville, que son commettant est créancier de Charles Jacques Hessé, teinturier, par jugement du Tribunal de Commerce du 5 août 1836 d’une somme principale de 1374 francs
Jugement d’adjudication sur surenchère, Philippe Frédéric Melsheimer, propriétaire à Mittelhausen, pour 17 750 francs
Désignation des immeubles saisis, une maison avec un étage sise à Strasbourg rue du Faubourg de Pierre n° 46 avec cour, jardin, d’un côté la ruelle dite des Bonnes Gens, d’autre Charles Louis Braunwald, derrière sur un jardin
Sur le devant cette maison a un rez de chaussée, trois petites portes, quatre croisées, deux demi et quatre quarts de croisées, au premier une porte, cinq croisées, six demi croisées et un quart de croisée. En entrant par la porte cochère qui se trouve sous le bâtiment de devant il se trouve des appartenances à droite et à gauche de cette porte cochère parmi lesquelles une boutique donnant sur la rue et des bâtiments latéraux, dans la cour il y a une pompe plus bas des étables en face une teinturerie, plus loin il se trouve un grand bâtiment servant de remise et de séchoir à droite et sous le même toit se trouve un manège pour un calandre qui y est établi derrière ce bâtiment se trouve un petit jardin potager clos en planches et en lattes et par derrière batiment. Tous les susdits bâtiments sont construits en pierres, briques, charpente et surmonté de greniers avec toitures ordinaires couvert en tuiles. Au dessous d’une partie des bâtiments il se trouve une grande cave coupée en deux, revenu net 212,30 fr, contribution foncière 73,68 fr, grevée d’une rente viagère de 200 fr au profit de Jean Dress, teinturier, mise à prix 100 fr – Cahier des Charges 21 novembre 1836
Adjudication préparatoire, 13 janvier 1837 – Adjudication définitive 17 mars Me Stoeber, avoué pour 14 200 fr – Déclaration de command le 18 mars au nom de Daniel Braunwald, teinturier – Déclaration de surenchère le 22 mars par Philippe Frédéric Melsheimer, propriétaire à Mittelhausen assisté d’Eugène Momy, avoué surenchéri d’un quart
Philippe Frédéric Melsheimer cède la maison à sa sœur Caroline Melsheimer sa sœur femme de Charles Jacques Hessé
1845 (4.1.), Strasbourg 1 (96), Me Rencker n° 18 123
A comparu Monsieur Philippe Melsheimer, propriétaire, non marié, demeurant et domicilié à Mittelhaussen
à Madame Caroline Melsheimer sa sœur femme séparée quant aux biens du Sr Charles Jacques Hessé cidevant teinturier à Strasbourg présentement absent, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg dûment autorisée à l’acquisition qu’elle va faire par le présent contrat suivant Jugement du Tribunal civil de première instance en date du 16 juillet dernier
une Maison à un étage, avec petite cour & jardinet sise à Strasbourg, au faubourg de Pierre N° 46, d’un côté la ruelle dite des bonnes gens, de l’autre le Sr Charles Louis Braunwald donnant par derrière sur un jardin – (M. le vendeur est) devenu propriétaire du dit immeuble par suite de l’adjudication sur surenchère prononcée à son profit par le Tribunal civil de première instance de cette ville le 31 mars 1837 – moyennant le prix de 10 000 francs