63, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 63 – II 98 (Blondel), N 243 puis (1871) N 129, section 77 parcelle 30 (cadastre)

Construit en 1877

Faubourg de Pierre 63-59 -juillet 2014)
Le n° 63 est la maison de droite (juillet 2014).
A chacun des trois étages, la fenêtre qui se trouve au-dessus de la porte d’entrée comporte un balcon. Au quatrième et dernier étage, le balcon court sur toute la largeur de la maison

Comme la plupart des maisons de l’alignement occidental du Faubourg de Pierre, le terrain sur lequel est bâtie la maison est particulièrement allongé. La façade sur rue fait environ 5 toises, le terrain environ 85 toises. C’est une maison de jardinier qui est reconstruite ou beaucoup transformée en 1715. Elle devient une teinturerie en 1720 et conserve cette destination jusqu’au siège de 1870. La façade sur rue comprend un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage de bois en médiocre état (Atlas des alignements, clos en 1829).

7 Elévations o-t
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 7

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième maison à gauche du repère (t)  la porte cochère est suivie d’une porte ordinaire et d’une fenêtre. Le passage à gauche de la maison est représenté en (5-6) sur le dessin de la cour (S’) où il est suivi de la maison dont on voit la façade sud (4-5) et le mur ouest (3-4). Le bâtiment latéral (2-3) se trouve à droite de la cour dont le fond est occupé par un bâtiment à simple rez-de-chaussée (1-2). Les bâtiments du voisin au sud forment le côté sud (1-6) de la cour. La propriété se prolonge par la cour (I’’) dont on voit les clôtures en lattes au nord (2-3), au sud (1-6) et à l’ouest (1-2, fond du jardin). Le dessin du bâtiment central (teinturerie d’après la légende) superpose l’ancien état (bâtiment à simple rez-de-chaussée dont on voit l’ouverture 1-2 dans la cour S’) et le nouvel état après la construction d’un bâtiment à rez-de-chaussée surmonté de deux étages. Le cadastre indique que cette reconstruction a été terminée en 1845. Le bâtiment sur rue a conservé son ancien aspect comme en témoigne le plan de la route nationale, dressé en 1851, où la maison a toujours un seul étage.

7 Cour S'
7 Cour I''
Cours (S’) et (I’’)

Les bâtiments sont détruits lors du siège de 1870. La Ville achète les terrains à l’extrémité nord de la rue et redécoupe les parcelles en perçant la nouvelle rue des Bonnes Gens. Le terrain de l’ancienne maison n° 71 correspond à peu près à l’actuel n° 63 que Victor Cartié construit en 1877.
Le rez-de-chaussée comprend une boutique de part et d’autre de la porte d’entrée. Celle de droite sert de boucherie (depuis les années 1890, encore en 1972), celle de gauche est occupée par divers services (coiffeur en 1912, café en 1919, horloger en 1923, coiffeur en 1961). Le propriétaire qui exploitait la boucherie fait construire un atelier au fond de la cour puis en 1926 une chambre réfrigérée contre le mur du n° 61.

1916, 63 Faubourg de Pierre (789 W 199)
Plan schématique de la maison en 1916 (dossier de la Police du Bâtiment

Légende (dessin de gauche, de bas en haut)
Steinstraße N° 63, Erdgeschoßgrundriss
Friseurladen – Metzgerladen
Ladenstube – Waschküche – Ladenstube
Schlupf mit Glas überdeckt
Kühlraum – Hof – (Oberlicht) – Wohnküche
Waschraum – Metzgerwerkstätte – Rauchfang
Nachbar
NB. Der Abtritt im Erdgeschoß wird von männlichen Personen der beiden Erdgeschoßgeschäfte benutzt. Die weiblichen Personen benützen die Abtritte ihrer Wohnungen in den Obergeschoßen des gleichen Hauses.
Légende traduite
Faubourg de Pierre N° 63, plan du rez-de-chaussée
Boutique du coiffeur – Boutique du boucher
Arrière-boutique – Buanderie – Arrière-boutique
Passage à toit en verre
Chambre réfrigérante – Cour – (Couverture en verre) – Cuisine
Salle d’eau – Atelier de boucherie – Cheminée
Voisin
N.B. Les toilettes du rez-de-chaussée servent aux hommes des deux boutiques du rez-de-chaussée. Les toilettes pour femmes se trouvent dans leurs appartements aux étages de la même maison.

Légende (dessin de droite, de bas en haut)
Steinstraße N° 63, I. Stockgrundriss
Vordergebäude
Feuerleiter – (ebenerdig)
Hof – (Glasdach) – Tür – Schlafraum
(ebenerdig) – Glasdach
Vorraum – Rauchfang
Légende traduite
Faubourg de Pierre N° 63, plan du premier étage
Bâtiment avant
Echelle de secours – (sol)
Cour – (Toit vitré) – Porte – Chambre à coucher
(sol) – Toit vitré
Antichambre – Cheminée

décembre 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1646 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Sébastien Rinck, jardinier, et (1638) Anne Ohl puis (1680) Anne von Bœrsch auparavant femme (1661) du voiturier Jean Haag – luthériens
1694 h Urbain von Bœrsch, jardinier, (1680) Anne Haag – luthériens
1715 h Michel Renchert, jardinier, et (1704) Anne von Bœrsch – luthériens
1720 h Jean Jacques Hoh, teinturier, et (1720) Anne von Bœrsch veuve de Michel Renchert – luthériens
1734 adj Jean Georges Marbach, teinturier, et (1738) Anne Diehl – luthériens
1770 h Jean Georges Marbach, teinturier, et (1770) Anne Marie Scheer, remariée (1774) au teinturier Philippe Louis Lang – luthériens
1800 h Jean Frédéric Marbach, teinturier, et (1800) Sophie Catherine Lang, remariée (1807) au teinturier Charles Louis Braunwald
1802 adj Nicolas Lang, teinturier à Bouxwiller, et (1778) Catherine Weisbach puis (1781) Catherine Fichter – luthériens
1834 h Jean Georges Marbach, teinturier, et (1834) Dorothée Mélanie Riehm puis (1837) Marie Madeleine Braunwald
1872* v Ville de Strasbourg
v Victor Cartié
Emile Bieselt
1893* v Bernard Wagner, boucher, et Adèle Lameger
1916* v Charles Kopf, boucher, et Christine Kirn

(1765, Liste Blondel) II 98, Jean George Marbach
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) au N° 184, H. Scheer, 6 toises, 1 pied et 5 pouces, H. Schehr (184 et 98)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 243, Braunwald, Charles Louis fils Louis – maison, sol, jardin – 18,45 ares (indication fautive, Charles Louis Braunwald étant seulement locataire et deuxième mari de l’ancienne propriétaire)

Locations

1785, Martin Kalb, nourrisseur et manant
1834, Charles Louis Braunwald, teinturier, et Sophie Catherine Lang (ancienne propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1776, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
Le maçon Michel Nagel est autorisé à modifier quelques croisées et à repeindre la maison du teinturier Louis Lang (l’article pourrait avoir trait à la maison que la femme a héritée de son père)

(f° 111) Montags den 26. Augusti 1776. Ludwig Lang, Ferber – Mr. Michael Nagel, der Maurer nôe. Ludwig Lang, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen behaußung ane der Steinstraas gelegen etliche Creutzstöck zu verändern und das Haus anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole de tribus

1728, Protocole Fribourgeois (XI 165)
Le conseil des Fribourgeois inflige une amende à Jean Jacques Hoh pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme et en réduit ensuite le montant

(7.te Gericht de 1728) Dienstags den 12.ten Octobris A° 1728
(f° 76-v) Johann Jacob Hoh der schwartz und schönfärber alhier citiret, daß er den 23. oct. Jüngst einen Nacht Zedul welcher in tergo eine schrifft hat, auch liniret mit hin ohnformblich ist, überschickt.
Citati uxor sagt sie habe die Nacht Zedul brieff Späther Nacht geschrieben seÿe Ihro leÿt, wann Sie gefehlet.
Erkandt, solle auß bewegenden Ursach 10. ß Straff erlegen, nun ins Künfftige die Nacht Zedul beÿ empfindlicher Straff nach ordnung fertigen. Illa bittet umb gnad. Erkandt und ad 9 ß moderirt

1730, Fribourgeois (XI 165)
Le conseil des Fribourgeois fait grief à Jacques Hoh, comme à d’autres propriétaires, de loger des chevaux de paysans. Il le relaxe sur le serment que les chevaux ont été logés à titre gratuit

(2.te Gericht pro 1730) Dienstags den 24.ten Aprilis 1730
Jacob Hoh, der Färber cit. daß er 3. Pferdt ein stellen Laßen, Ille sagt, es wäre ein Pferdt ihme ohnwißend in den Stall gestellet worden, in den Hoff thäten die bauren ihme zu weilen stellen, wann Königl. Frohnen Zu thun wären. Erkandt vide caâ david Karchers [Erkandt solle Handtreu ahne Eÿdestatt præstiren deß er die Pferdt umb sonst stellen laßen, so solle er absolvirt seÿn, im überigen aber beÿ der Straff des Articuls Verbotten]

1771, Fribourgeois (XI 168)
Jean Georges Marbach a transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Le conseil des Fribourgeois lui inflige une légère amende après avoit entendu ses explications

4.te Gericht. Freÿtag den 21.ten Juny 1771
(f° 421-v) Johann Georg Marbach der Färber wird Vorberuffen, wegen einem dem Regierenden Herrn Ammeister überschickten strafwürdigen Nacht Zedul, indeme derselbe nicht nur despectirlich klein sondern tag und jahrzahl darinn außgelaßen worden.
Beklagter Zugegen erkennet den Nacht Zedul sagt, der bursch wäre späth angekommen er hätte also die Jahr Zahl und den Tag aus Eilfertigkeit Zusetzen vergeßen.
Erkant, wird Citatus dermahlen nur in 6. ß Straf condemnirt.

Description de la maison

  • 1756 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles creuses, il y a aussi une cave solivée, une cour et un puits, item la teinturerie et la calandre, item une grange, un hangar et une écurie, le tout estimé à la somme de 1 800 florins
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment latéral, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, item une teinturerie à cinq chaudrons, item une cave solivée, une cour et un puits, le tout estimé à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 89 / 45
Braunwald
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

La maison porte le numéro 45 selon la première numérotation continue (1785) puis le numéro 71 selon la numéro côtés pair-impair (années 1850). Le nouvel alignement de 1871 voté après les destructions dues au siège attribue le numéro 63 à la maison reconstruite à l’emplacement approximatif de l’ancien 71.

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 71 case 3

Braunwald Charles Louis fils à Strasbourg
Marbach, Jean Georges teinturier, faubourg de Pierres N° 45 (1845)

N 243, maison, sol, faubourg de pierre 45
Contenance : 18,45
Revenu total : 222,60 (213 et 9,60)
Folio de destination : augmentation de constr.
Année de sortie : 1848
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 243, maison
Revenu total : 276,60 (267 et 9,60)
Folio de provenance : augm.
Année d’entrée : 1848
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

(1848, augmentations) Marbach Jean Georges f° 71, N 243, Maison, revenu 267, N.elle reconstruction achevée en 1845, imposable en 1848, imposée en 1848
(diminutions) Marbach Jean Georges f° 71, N 243, Maison, revenu 213

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 292 case 2

Marbach Jean Georges teinturier

N 243, maison, sol, Faubourg de Pierre 71
Contenance : 18,45
Revenu total : 276,60 (267 et 9,60)
Folio de provenance : (71)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 60
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

(Diminutions 1871) Marbach Jean Georges f° 292, N 243, revenu 267

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 343 case 2

Strassburg, Stadt
Cartié, Victor
Subst. 92/93 Bieselt Emil
1893/94 Wagner Bernhard Metzger
1903 Wagner Bernhard u. Ehefr. Adele geb. Lameger Metzgermeister in G.G.

N 129, Hofraum, Steinstrasse 63
Contenance : 4,47
Revenu total : 2,32
Folio de provenance :
Folio de destination : 281-I, 281-II, 343-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878

N 129, Hofraum, Haus, Steinstrasse 63
Contenance : 2,30
Revenu total : 432,19 (431 et 1,19)
Folio de provenance : 343-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878 (Hofraum) – 1880 Neub.
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 23 / 18

(Augmentations de 1880)
Cartié Viktor f° 343-II, N 129, Haus, Reinertrag 431, Neubau, vollendet 1877, steuerbar 1880, besteuert 1880

Cadastre allemand, registre 32 p. 710 case 4

Parcelle, section 77, n° 30 – autrefois N 129.p
Canton : Steinstraße Hs. N° 63 – Rue du Faubourg de Pierre
Désignation : Hf, Whs. u. N.G.
Contenance : 2,29
Revenu : 310 – 4600
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1916), compte 3641
Wagner Bernhard u. Ehefrau
1924 Kappes Aloyse et son épouse Marie née Muckensturm
1934 Kappes Aloyse, boucher
(2247)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1916), compte 4170
Kopf Carl Metzgermeister zu ½, Kopf Carl Metzgermeister Ehefrau Christina geb. Kern zu ½
1931 Kopf Charles, boucher, et son épouse Christine née Kirn en com. de biens
(2456)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre
(maison n°) 45

Pr. Lang Phil. Louis, teinturier – Drapiers
Lo. Meyer David, Cordier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse (Fse.) (S. 174)

(Haus Nr.) 63
Wagner, Metzgermstr. E 01
Jundt, Friseur. 0
Undeutsch. Steuraufs. 2
Loose, Landg.-Sekr.- Ass. 3
Gaesse, Hauptlehrerin. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 199), 1877-1996

Le rez de chaussée comprend une boutique de part et d’autre de la porte d’entrée. La boutique de droite sert de boucherie (Bernard Wagner, puis Charles Kopf en 1914, Aloïse Schickel en 1952 et Charles Suss en 1972). Bernard Wagner qui était aussi propriétaire de la maison a fait construire au fond de la cour un atelier où il installe en 1896 des machines. L’étage de l’atelier sert de chambre au garçon boucher. On construit en 1926 une chambre réfrigérée dans la cour contre le mur du n° 61.
La boutique de gauche est occupée par un coiffeur (André Jundt, 1912), le café au Chat Noir (Emile Keller, 1919), un horloger (Georges Dreyfuss en 1923, Bienenstock en 1954) puis un salon de coiffure (Jeanne Bischwiller, 1961).

Sommaire
  • 1877 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Cartié l’autorisation que le plombier Frédéric fasse une prise pour un bec
    Autre demande quelques jours plus tard, pour trois becs
  • 1886 – Dossier à la préfecture – Le sieur Osswald demande l’autorisation de repeindre la maison au 63, Faubourg de Pierre – Travaux terminés, septembre
  • 1896 – Dossier à la préfecture – Le boucher charcutier Bernard Wagner demande l’autorisation d’installer un moteur à gaz pour ses machines professionnelles. La préfecture transmet la liste des conditions à respecter – La Police du Bâtiment délivre son autorisation – Travaux terminés, la machine est en service, mars 1897
  • 1904 – Le sieur Scholler, propriétaire de la maison 26, rue des Bonnes-Gens, se plaint des fumées et de la suie qui proviennent de la cheminée du bâtiment que le charcutier Wagner a fait construire dans la cour. La Police du Bâtiment constate que la cheminée n’a pas la hauteur réglementaire. Elle envoie un courrier au propriétaire. La cheminée a la hauteur réglementaire, décembre 1904.
  • 1906 – Le peintre Wernické est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Accord de la préfecture, autorisation de la Police du Bâtiment. Dossier classé, juillet 1906
  • 1910 – Le maire transmet à l’Inspection du travail la demande du boucher Bernard Wagner qui souhaite régulariser les machines installées dans son atelier. La pièce dans le comble ne devra plus servir de chambre à coucher parce que son accès n’est pas à l’épreuve du feu. L’Inspection du travail transmet une liste des conditions à respecter. La Police du Bâtiment délivre son autorisation dont le deuxième article traite de la chambre à coucher. Plan et coupe
    La condition concernant la chambre à coucher n’est pas remplie. La Police du Bâtiment accepte un compromis qui consiste à poser une échelle de secours et à revêtir de plâtre les cloisons en bois
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur André Jundt a posé une enseigne sans autorisation. Les droits sont payés pour l’année, il n’est pas nécessaire de délivrer une autorisation
  • 1914 – L’expert Frédéric Guillaume Kirchner demande que l’autorisation délivrée à Bernard Wagner en 1910 soit inscrite au nom de son successeur, Charles Kopf – La Police du Bâtiment délivre une nouvelle autorisation
  • 1916 – Dossier à la préfecture, concernant le déplacement de l’escalier qui mène à la chambre située à l’étage. Les travaux qui reviendraient trop cher pourront être remplacés par un revêtement plâtré. Une note de 1923 indique qu’il n’y a pas lieu de poursuivre l’affaire
  • 1919 – Emile Keller (Café au Chat Noir) demande l’autorisation de poser une vitrine publicitaire. Dossier à la préfecture. Autorisation
    Les locaux comprennent la salle de débit, une cuisine et les toilettes. Une note indique qu’il n’y a pas de toilettes distinctes pour les deux sexes et qu’elles servent aussi à la boucherie Kopf.
  • 1923 – L’horloger Georges Dreyfuss demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Autorisation
    1925 – Autre autorisation de poser une enseigne sur la façade
    1927 – Nouvelle autorisation pour une enseigne perpendiculaire
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate que Charles Kopf a fait construire sans autorisation une nouvelle chambre réfrigérée contre le mur de son voisin (61, Faubourg de Pierre) et que son moteur est bruyant, tout comme celui de l’atelier contre le 24, rue des Bonnes-Gens. La Ville demande au Procureur de la République de poursuivre le contrevenant. Le tribunal cantonal lui inflige une amende et le condamne aux frais (avril 1926). Charles Kopf répond qu’il a acquis la chambre de son prédécesseur tout en déposant une demande
    La préfet délivre en avril 1926 un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe. La société Glacia (Morlang et compagnie, 4 rue de la Finckmatt) est autorisée à installer un dispositif frigorifique chez le boucher Kopf – Accord de l’inspection du travail (mai 1926) ( La Police du Bâtiment délivre l’autorisation de construire une chambre frigorifique (juin 1926) – Plan et coupe
  • 1903 – Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Wagner, domicilié sur place. La chambre ne sert plus qu’à quatre garçons bouchers au lieu de six
    Autre rapport, concernant le coiffeur qui ne loge aucun employé
    Bernard Wagner demande un délai jusqu’à ce qu’il construise une chambre au-dessus de son atelier
    1906 – Un agent de police signale que le coiffeur Jundt loge un employé et un apprenti. Le propriétaire met en 1910 à disposition du coiffeur un local qui correspond aux prescriptions
    1910 – Liste de travaux à faire
    1912 – Rapport au conseil municipal. Les travaux imposés par la Commission des logements n’ont pas été réalisés : le personnel du boucher et du coiffeur ne doit plus dormir dans les mansardes avant qu’elles ne soient aménagées conformément au règlement – 1913, il n’y aura pas besoin d’agrandir les fenêtres si chaque pièce sert à une seule personne
    1915 – Commission des logements militaires, liste de travaux à faire (atelier de charcuterie, chambre du personnel – Autre rapport sur le coiffeur et les logements
  • 1932 – Kalman Jakubowitsch (photographies et agrandissements, domicilié 57, Faubourg de Pierre) est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire (As de Trèfle)
    1932 – Autorisation de poser un store au-dessus de la devanture
  • 1952 – Le boucher charcutier Aloïse Schickel (propriétaire du fond et locataire des locaux) demande l’autorisation de transformer la devanture du magasin – La Ville transmet avec avis favorable la demande à l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées – Plan de situation, photographie, plans – Accord de l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées – Autorisation de construire – Travaux terminés, novembre 1952
    1953 – Aloïse Schickel est autorisé à poser un store de 5 mètres de large
  • 1954 – L’entrepreneur Freyss (2, rue des Moulins) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture (double taxe pour n’avoir pas demandé d’autorisation préalable)
  • 1954 – L’horloger Bienenstock (Bijouterie moderne) demande l’autorisation de poser une lanterne lumineuse
    La Police du Bâtiment constate que la Bijouterie moderne a mis sans autorisation une inscription sur vitrine – Demande – Autorisation
  • 1956 – Rapport général d’incendie dans la chambre à fumer de la boucherie Schickel. Les conduits de fumée sont fissurés – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de réparer la cheminée puis lui envoie un rappel – Travaux terminés, avril 1957
  • 1957 – A la demande du boucher Schickel, la Police du Bâtiment constate que la façade arrière est en mauvais état (le crépi se détache et tombe dans la cour) et écrit au propriétaire. Rappel en janvier 1958. Le gérant immobilier Steiner et Martin obtient que le voisin (n° 61) contribue aux frais de crépissage du mur mitoyen. – Travaux terminés, juillet 1958
  • 1959 – Le locataire Clément Weber se plaint d’odeurs provenant d’une cheminée qui traverse son appartement. Le rapport de visite attribue les odeurs à un chauffage intermittent. Le propriétaire produit un certificat de ramoneur
    La Police du Bâtiment constate aussi que les murs extérieurs sont humides suite à l’ouragan du 11 août 1958
  • 1961 – Jeanne Bischwiller (domiciliée 42, rue Sainte-Hélène à Schiltigheim) demande l’autorisation que l’architecte Jean Brum (65, allée de la Robertsau) transforme la devanture du magasin – Dessin – La Police du Bâtiment transmet avec avis favorable la demande à l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées qui donne son accord – La Police du Bâtiment donne son autorisation
    Suivi des travaux. L’ancienne devanture a été remplacée par un cadre métallique qui repose sur un soubassement en briques. Les cloisons intérieures ont été démontées. Les travaux sont terminés et le magasin est occupé, juillet 1961
  • 1963 – Ernest Seyler (13 quai des Bateliers) prend en charge la gérance de l’immeuble
  • 1964 – Jeanne Bischwiller (salon de coiffure, Jeanne et Eliane) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Accord
    1971 – Le salon de coiffure Jeanne et Eliane est autorisé à poses deux enseignes lumineuses. Maquette
  • 1972 – Le droit de store d’Aloïse Schickel est transféré au nom de Charles Suss
  • (fin du dossier non consultée)

Relevé d’actes

Le jardinier Sébastien Rinck, déjà propriétaire de la maison en 1653 comme en témoignent les tenants et aboutissants des propriétés voisines, épouse en 1638 Anne Ohl puis en 1680 Anne von Bœrsch veuve du voiturier Jean Haag.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 249)
1638. Dom LX. 28. Jan. Bastian Rinck d. Jünger gartner, Bastian Rincken deß gartners deß Eltern Sohn, v. J. Anna Michael Olen gewesenen burgers v. gartners in der Steinstraßen Tochter (i 126)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 288)
1680. Domin. Misericord. d. 25. April: Hr. Sebastian Rinck der burger Vndt gartner, auch beÿ .E.E. kleinen rath alhier alter beÿsitzer, Vndt Anna, Weÿl. Hans Hagen geweßenen burgers Vndt fuhrmanns alhier Nachgelaßener Wittwe. Copulavi Donnerst. d. 6. Maÿ (i 302)

Anne von Bœrsch, fille du jardinier qui tient l’auberge de la tribu des Jardiniers au Faubourg de Pierre, épouse en 1661 le journalier Jean Haag, originaire de Holzhausen outre Rhin : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 116, n° 12)
1661. dominica Sexagesima. Hans Haag, den Tagnern, Weÿl. Hanß Haagen deß Bauwrsmanns Zu Holtzhaußen nachgel. ehl. Sohn, Vndt fr. Anna Weÿl. Michael Börschen deß Gartners V. Burgers allhie hinderl. ehl. Tochter. Copulavi Mont. 25. Februarÿ (i 128)

1661, 4° Livre de bourgeoisie p. 327
Hannß Haag der Taglöhner Von Holtzhausen aus der Graffschafft Hanaw, empfangt das burger recht von seiner Haußfr. Anna, weÿl. Michel von Börsch geweßenen Würths vff d. Gartner Stuben In d. Steinstras hind.lasenen tochter vmb 8. GoldR. die beÿ d. Cantzleÿ erlegt, Ist hieuor Ledig. Standts gewesen, Vnd will vff E.E. Zunfft der Gartner In Steinstras dienen. Jurav. 23. Martÿ 1661.

Sébastien Rinck meurt en 1689 en laissant pour héritiers testamentaires les deux enfants de sa veuve, Anne Haag femme du jardinier Urbain von Bœrsch et Jean Haag. La maison a été léguée au défunt par sa première femme morte sans enfant. Sébastien Rinck a légué le tiers de la maison, estimée 500 livres par les experts, à la veuve et les deux autres tiers aux enfants Haag. La fin de l’inventaire cite les héritiers d’Anne Ohl auxquels reviennent les biens dont le défunt avait l’usufruit viager. La masse propre à la veuve s’élève à 674 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 544 livres, le passif de 553 livres.

1689 (29. 9.br), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 12) [partie supérieure abîmée]
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güttere, Ligender und Vahrender, so weÿl der Ehrenvest und weise Herr Sebastian Rinckh, gewesener Garttner ane Steinstraß und E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem den 19. 7.bris dießes Zuend laufenden 1689.sten jahrs Genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren 1. der Ehren: und tugendsamen frawen Annæ von Börß gebohrner Haagin, deß Ehrenhafften Urban von Börß, Garttners aner Steinstraß Und burgers alhier Zu Straßburg Ehelicher haußfrawen, Vnd dann deß Ehrengeachten Andreæ Haagen, Seÿlers vndt burgers alhier, als Geschwornen Theil Vogts 2. Hannß Haagen, so noch ledigen standts, weÿl. des Ehrsamen hannß Haagen, geweßenen fuhrmanns und burgers alhie seelig. nachgelaßenen Ehelichen Sohns, beeden deß Jetzt Abgeleibten herrn seel. Stieff Kinder und Zu gleichen portionen und antheilen per Testamentum instituirter Erben, vorgenommen, ersucht und inventirt, durch die Ehren und tugendreiche fraw Annam Rinckin, gebohrne von Börß die hinderbliebene Wittib, mit assistentz deß Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen herrn Hannß Meÿers E. E. Großen Raths beÿsitzers, als derselben geordnet und geschworenen Curatoris (geäugt und gezeigt) – Actum dienstags den 29.ten Novembris A° 1689.

In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß Gelegener und in dieße Verlassenschafft Gehöriger behaußung befund. worden wie Volgt.
Ane Haußrath und dergleichen Vahrender Haab. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammern, Im undern haußöhren, In der Cammer C, In der Wohnstub, Im Haußöhren, Im Hinderhauß, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt, Scheür, Stall und Gartten, mit all andern deren Gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen Alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Ststr. einseith neben hannß Martin Leichinger zum theil v. Zum theil Jacob rueffen gartten, anderseith neben hannß Bernhard Müllern allen Seÿlern, hinden auff H Johann Heinrich Bischoffs E. E. Groß. Raths Alten beÿsitzers Gartt. stoßend. Davon Gehen Jahrs Auff Martini 4 ß in Gelt v. 4. Kappen in den Bruderhoff alhie sonst ledig eigen und ist dieße behaußung über solche beschwärd hiehero angeschlagen, umb 500. lb. Darüber vorhand. 4. Gleichlauthende perg: Spruch: od. hüttenbr: alle mit 5. anh. Insigeln verw. deren der j. datirt den 12. febr: ao. 1548, die andere Zween aber den 9. Junÿ ao. 1553. signirt mit altem N 21. vnd nach beschehener Verweißung für dießes Mahl widerumb dabeÿ gelaß.
Nota. Ane dießer behaußung ist Zwar der fr. wittib Innhalt fr. Annæ Ohlen, deß Verstorbenen Vorig. haußfr. sel. auffgerichteten Testamenti vnd nach disposition, wie auch Obig eingetragener Donation inter vivos allein ein Tertz, die Übrige Zween dritte theil aber ihren Kindern Erster Ehe als dißorths instituirten Testaments Erben, eÿgenthümblichen Zuständig, alldieweilen Sie aber solche Zwo tertzen lebtägig Zugenieß. befugt, so hat mann ihro solche deß Orths für Voll Zu Zuschreiben v. allein dießen Zum bericht allhier beÿsetz. wollen.
Ergäntzung der Fr. wittib ermanglend. unveränderten Gutts. Nach besag deß uber Weÿl. hannß Haagen Geweßenen Land Kutschers Vnd Burgers alhier Zu Straßburg, als der Fr. Wittib Ersten haußwüths seel. Verlassenschafft, durch H Johann Thoman Tromern den Not: den 21. Xbris. ao. 1677. Auffgerichteten Inventarÿ ist zu Ergäntz.
Norma hujus inventarii – Copia heüraths verschreibung, perge in pro: C fol: 211 et seqq.
Copia Codicilli sive donationis inter vivos, prge in prot: C fol: 213 et seqq.
Copia des abegeleibten Testamenti nuncupativi, pge. in dicto Proth: fol: 216 et seqq.
Der Fraw Wittib unverändert Vermög. Sa. haußraths 31, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Eÿgenthumbs an einer behaußung 500, Sa. Eigenthums ane einem ligenden gutt 25, Sa. beßerung ane lehen güttern 4, Sa. Ergäntzung 152, Summa summarum 715 lb – Schuldt auß der fraw wittib unverändert Vermögen Zubezahlend 41 lb, Nach deren Abzug 674 lb
Dißem nach wird auch der Erben unverändert und die theilbahre Nahrung, worauff die fraw Wittib mit consens ihres Herrn Curatoris activé et passivé verzug gethan, Sa. haußraths 67, Sa. d Frucht 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. baarschafft 50, Sa. Pferdt 8, Sa. Schiff und geschirr Zul Fuhrwerckh gehörig 4, Sa. Rüben v. Zibeln 5, Sa. blumen auf dem feld 11, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden güthern 345, Sa. beßerung ane lehengüt 22, Summa summarum 544 lb – Schulden 553 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 994 lb
[In -] seel. Verlassenschafft [-] dem dero beÿsammen erschienen Erstlich [-] el. fraw Wittib Erben auch dero Ehe v. [geschworn]er [V]ogt an einem, Andern theis aber deßelben verstorbenen, Erster haußfr. Annæ Ohlin seel. Erben, Nahmentlich 1. Andres Hohe Garttner ane Steinstraß für sich selbsten und 2. alß Ehevogt Annæ von Triembach, 3. David Hohen kind. Vogt Erstgedachter Andres hoh. 4. Hannß Hoh, Garttner v. h.kandt vff d. Garttner Zunfftstub ane Steinstraß, 5. H Hannß David von Triembach G. in Ststr. vor sich selbsten, 6. Mehr alß Vogt Mariæ von Triembach sel. mit David Raspen dem wagner erzeugter Kinder, 7. Ferner als Vogt Margarethæ von Triembach seel. mit Daniel Sattlern dem Kürßner erziehlter Kinder, in dero nahmen Weiter Zugegen vorgedachter Daniel Sattler, 8. Diebold von Triembach seel. Kind. Vogt Jacob brüling. G. U. W., 9. Beat Drennß Beaten Sohn G. U. W., 10. Andreß Drennß Beaten Sohn G. U. W., 11. Jacob Drennß G. U. W., 12. Hannß Drennß G. U. W., 13. Hannß Wunderer Lorentz. Sohn G. U. W. als Ehevogt Aureliæ Drennßin, 14. Diebold Wunderer G. U. W. als Ehevogt Salome Drennßin, Vnd haben Volgendes Verhandeltt, debattirt und verglichen (…).

Anne von Bœrsch meurt en 1694 en délaissant deux enfants. Elle a légué son tiers de maison à son gendre Urbain von Bœrsch. L’actif de la succession s’élève à 638 livres, le passif à 413 livres.

1694 (3.6.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 19) n° 21
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Weÿl. die Ehren und tugendsame Fraw Anna Rinckin gebohrne Von Börs, auch Weÿl. deß Ehrenvest und Wohlgeachten H. Sebastian Rinckhen geweßenen Garttners ane Steinstraß und E. E. Kleinen Raths Alten beÿsitzers burgers alhier zu Straßburg nunmehr beeder seelig nachgelaßene Wittib, nach ihrem den 26. Aprilis Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche verlassenschafft auf freundliches ansuch. erfordern und begehren der Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ von Börß gebohrner Haagin, deß Ehrengeachten Urban von Börß Garttners ane Steinstraß Und burgers alhier Zu Straßburg Ehelicher haußfrawen, So dann Hannß Haagen des ledigen Garttners Welcher dießem Geschäfft in Person beÿgewohnt, deßen geordnet und geschworener Vogt Vorgedachter Vrban Von Börß, alldieweilen aber derselbe beÿ dießem Geschäfft uxor: nê: interessirt als ist sein Hagen wegen Zugegen geweßen der Ehrenhaffte Meister Andreas Hag Seÿler und burger alhier, deßelben hierzu geordnet und geschworener Theilvogt, also beÿder der Jetzt abgeleibten Frawen seel. mit Weÿl. hannß Haagen geweßenen Land Gutscher und burgern alhie seel. in Erster Ehe Erzeugter dochter Und Sohns und Zu Zweÿen Gleichen portionen und antheilern ab intestato nachgelaßenen rechtsmäßiger Erben, Vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum donnerstags den 3.ten Junÿ 1694.
Copia der abgeleibten Fr. seel. auffgerichteten Codicilli, p.ge in Prot. E. fol: 74.a et seqq.

In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß gelegener Und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. (Urban von börs per 200. lb. legirt) Item ein dritter theil für ungetheilt von vnd ane hauß, hoffstatt, Scheür, Ställ Und Gartten, sampt all andern derer gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. in der Vorstatt Steinstraß, einseith neben hannß Martin Leichinger Zum theil vnd Zum theil neben Jacob Rueffen deß Seÿlers Gartten, anderseith neben hannß Bernhard Müller, auch Seÿlern, hinden vff H Balthasar Bischoff des holtzhändlers et Consort. Gartten stoßend. Davon vnd Zween dem Völligen hauß, hoff und Gartten gehen Jahrs auff Martini 4 ß in gelt vnd 4. Cappen Zinnß in den Bruderhoff alhie, sonst ledig eigen, und ist dießer dritte theil über angeregte beschwärdt hiehero angeschl. p. 216. 13. 4. Darüber Vorhand. dreÿ Gleichlauthende perg: Spruch: od. hüttenbrieff alle mit 5. anhangend. Insigeln verwahrt, deren der eine datirt den 12. febr: A° 1548, die andere Zween aber den 9. Junÿ 1553. signirt mit altem N 21. vnd dabeÿ gelaßen. – Nota. Die übrige Zween dritte theil so und in hernach beschriebenen nunmehro Zurückgefallenen Wÿdumb gehörig.
Wÿdumb, Welchen die Verstorbene von Weÿl. H. Sebastian Rincken Ihrem Geweßenen haußwürth seel. ad dies vitæ Genoßen, Wavon das Eigenthumb Zugleich auff Eingangs Gemeldte dero beÿde Kinder v. Erben Zurück Gefallen und bestehet in Volgenden Rubricen. Eÿgenthumb an einer behaußung. Item Zween dritte theil für ungetheilt von und ane hauß, hoff, hoffstatt, Scheür, Ställ Und Gartten, Gelegen alhier in der Vorstatt Steinstraß, in maß. dieselbe Oben fol: (-) weitläuffig registrirt Und über die darauff stehende beschwerdt der Jährlichen 4 ß gelt: vnd 4. Cappen zinnß durch die Herren Schätzere æstimirt für 650. lb, thun Zwo tertzen hiehero 433. 6 .8
Eÿgenthumb ane Liegenden Gütthern, 190 lb, Beßerung ane Lehengüthern 15 lb
Wÿdembs Ergäntzung. Vermög deß über obgemelts H Sebastian Rincken seel. Verlassenschafft den 29. 9.bris A° 1689. durch mich Notarium auffgerichteten Inventarÿ ist zu ergäntzen wie volgt. 237 lb, ist widerumb abzuziehen 562 lb, In Compensatione 324 lb, Summa summarum Wÿdumbs Nahrung 638 lb – Schulden auß der Wÿdumbs Nahr. 413, Nach solchem abzug 224 lb
Beschluß summa dießes Inventarÿ, Erstlich der Haagische Wÿdumb 41, Ferner der Rest der Eigenthümlichen Verlassenschafft 397, So dann die restirende Wÿdumbs Nahrung 224 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 663 lb

La convention jointe à l’inventaire attribue la propriété aux conjoints Urbain von Bœrsch : le mari pour un tiers comme légataire de la défunte, la femme comme héritière de sa mère et les conjoints comme cessionnaires de la part revenue à Jean Haag

1694 (3.6.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 19) Joint au n° 21 du 3 juin 1694
(Inventarium über Weÿl. Anna Rinckin gebohrner Von Börs, auch Weÿl. H. Sebastian Rinckhen geweßenen Garttners ane Steinstraß und E. E. Kleinen Raths Alten beÿsitzers verlassenschafft) Abtheilung
Eÿgenthumb an einer behaußung anlangend. Die Eigenthümliche in der Vorstatt Steinstraß Vnd in dem auffgerichteten Inventario fol: 29 et 30. registrirte behaußung hoff hoffstatt, Scheür, Ställ v. Gartten, ist über die darauff stehende beschwerd der 4 ß in geld Vnd 4. Cappen
Frauen Annæ der dochter v. dero haußwürthen Urban Von Börß dergestalten Käufflich überlaßen worden, daß Sie vorderist die an solche behaußung verwandte baw Cösten der 147. R. 2. ß 4 d auff sich behalten, Ferner hannß haagen seinen haußrath biß zu deßelben Verheürathung ohne Zinnß darinn auffheben vnd Verwahren, so dann demselben vor seinen am Rinckischen Zweÿten: gehörigen halben: daß ist einen Völligen dritten theim baar heraußgeben sollen und wollen, nemblichen 225. lb
Hierzu kombt der halbe theil an dem Erstgedachtem Vrban von Börsch Von der Verstorbenen Frawen seel. per 200. lb. Legirtem dritten theil die helffte so gedachtem hannß haagen Gebührig trifft 100. lb
Summa alldeß Jenig. so Urban Von börß und deßen Haußfraw dero bruders und Schwager wegen der behaußung in allem schuldig worden 325. lb
Also abgehandelt, den 4. Junÿ Anno 1694.

Le jardinier Urbain von Bœrsch épouse en 1680 Anne Haag
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 289)
1680. Domin. Eâd. [16. Maÿ] Urban Von Börsch der gartner, Weÿl. hans Von Bösch deß burgers V. gartners alhier Nachgelaßener ehl. Sohn v. Jfr. Anna, Weÿl. Hanns Hagen deß burgers V. fuhrmanns Nachgelaßene ehl. tochter. Copulavi Donnerst. d. 27. Maÿ (i 303)

La minute de l’inventaire d’Urbain von Bœrsch n’est pas conservée. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres)

1701 (VII 1173 – Livres de la Taille), f° 113
(Steinstraß, N° 376) Weÿl: Urban von Börß deß geweßenen Gartners Verlassenschafft, Inventirt Herr Notarius Johann Heinrich Lang.
Concl: fin: Inv: ist fol: 97.a, 1410. lb, die thun 2800. R. Hiengegen Verstallte derselbe 2400 R. und alßo 400. R. Zu wenig.
Extat deß Stallgelt 1701, 4. lb 19 ß
Nachtrag Von den nicht Verstallten 400. R. theilbarem guth auff Sechß jahr, in duplo macht à 1 lb. 4 ß, 7 lb 4 ß
Item in simplo auff Fünff jahr, trifft à 12 ß, 3 lb
Item thun die Gebott 1 ß 4 d
So dann ist vor die abhandlung 3 lb 2 ß 6 s – Sa. 18 lb. 6 ß 10 s
[in fine :] den 21. Maÿ 1701. erschien die wittib sampt ihrem Vogt bathen umb einigen Nachlaß. Erkant ist derselben Ein jahr in duplo und ein jahr in simplo si Zusammen 1. lb. 16 ß, macht nachgelaßen worden. Rest noch 16. lb 10 ß. 10 ß
dt. den 21. Maÿ 1701.

Les actes ultérieurs indiquent que la maison d’Urbain von Bœrsch est revenue par partage en 1715 à sa fille Anne von Bœrsch qui épouse en 1704 Michel Renchert, jardinier aux Charrons : célébration, inventaire des apports auquel figure un neuvième de la maison au Faubourg de Pierre

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 120)
Dominica LX. et L. proclamati sunt Michael Rencher der ledige Gartner allhie, Weÿl. Jacob Rencher gewesenen Gartners und Burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn und Jfr. Anna Weÿl. Urban von Börsch gewesenen Gartners und Burgers allhier nachgelaßene ehl. Tochter Copulavi d. 5. Februarÿ [unterzeichnet] Michael Renchert alls hochzeider, Anna Von börß als hochzeiterin (i 124) Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. f° 50, n° 5 – i 51)

1705 (22.1.), Me Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 13)
Inventarium über deß Ehrsam und bescheidenen Michael Renchers Garthners Underwagneren vnd der Ehren vnd tugendsamen frauwen Annæ Borßin, beeder Eheleuth vnd burgere Zue Straßburg vor unverändert im Ehestand gebrachte ligend vnd vahrende haab und Nahrung, auffgerichtet Anno 1705. – welche durch Sie beede Eheleuth, in beÿ sein deß hanß von börßen deß Eltern Garthners ahne Steinstraß der frawen noch ohnentledigten vogts geäugt und ge Zeigt – Beschehen in Straßburg donnerstags den 22. Januarÿ Anno 1705.

Eÿgenthumb ahne häußern. (F.) Item Ein neündter theÿl vor vngetheilt von vnd ahne hauß hoff hoffstatt Scheür Ställen und hinden daran liegenden garthen eins. neben hans Bernhard müller dem Seÿler as. neben der gastherberg Zum Einhorn hinden auff herrn N. bischoff dem holtz händler und fornen auff die Steinstraß stosend. Darüber hat sich beÿ gegenwärtiger Inventation kein brieff befunden.
(F.) Item Ein fünffter theÿl ahne einem Kleinen häußlein hinder dem Steinstraßer bollwerckh eins. neben Adolph kreßen deß wagners wittib, as. neben Johann Modeÿ dem wagner Ehevögtlichen weiß, hinden auff herr Kuntzen garthner ahne Steinstraß stosend. Darüber ist kein brieflich Document befunden worden.Die übrige 4 fünffte theÿl seind der frawen geschwisterden gehörig.
Forma Hujus Inventarÿ. Deß Manns vor unverändert in Ehestand gebrachtes guth und dabeÿ Zuvorderst Haußrath 91, Früchten 116, blumen auf dem veldte 10, Vÿhe 20, Geschirr Zu dem Veld bau gehörig 17, Silber geschirr und Geschmeids 13, baarschafft 40, Eÿgenthumb an ligender Veldgüther o, Lehengüther, Summa summarum 309 lb – Schuld 30 lb, Nach deren Abzug 279 lb
Volgt auch der Frauwen vor unverändert in Ehestandt gebrachtes guth, haußrath 71, blumen auf dem veldte 4, Pferdt 25, Geschirr Zu dem Veld bau gehörig 7, Silber 1, baarschafft 12, Eÿgenthumb ane häuß. o, Summa summarum 134 lb

Endettés, Michel Renchert et Anne von Bœrsch font dresser l’inventaire de leurs biens qui n’est pas terminé. La description de la maison apprend que les conjoints Renchert ont employé une forte somme pour entretenir la maison que les experts estiment 1 950 livres, somme considérable.

1716 (29.4.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 41) n° 15
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so dem Ehrengeachten Michel Renchern, Garttner Underwagnern und der Ehrn: und Tugendtsamen Frawen Annæ Rencherin, gebohrner Von Börsch, beeden Eheleuthen v. burgern allhier zu Straßburg eigenthümlich Zuständig, Inngleichem was dieselbe ane passivis zu bezahlen schuldig – Actum Straßburg Mittwoch den 29.ten Apr. Anno 1716. [in margine :] incomplet

In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß Gelegener v. in dieße Nahrung gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt.
In der Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, In der Wohnstub, Im Haußöhren, Auff dem Stall, In der Soldaten Cammer, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Gartten. Item hauß, hoff, hoffstatt, scheür und Ställ gelegen alhier Zu Straßb. in der Vorstatt Steinstraß, 1.s n. Hn. hannß Bernhard Müller dem Seÿler u. deßen Kindern, 2.s. n. H. Johann Jacob Fischer dem Einhorn würth hind. auf H. Joh: Balthasar Bischoff Garten stoßend, Welche behausung s. dem hinden daren gelegenen Gartten annoch Verhafftet umb 1050. lb Hn hannß Bernhard Müllern Ehevögtlicher weiß und denen Börschischen Geschwüsterden, wie solches in mein Notÿ über Weÿl. Urban von Börsch geweßenen Gartners ane Steinstraß seel. Verlassenschafft, Vergriffenem Abtheilungs Concept befindlich und ist die behaußung durch der Statt Straßburg Werckleuth Vermög Abschatzung Vom 29.ten Aprilis 1716 gewürdiget p. 1950. lb.
der Gartten aber ist durch die herren Schätzer taxirt für (-) Also Zusammen (-). davon gehet ab obige beschwerd. so thut (-), Restirt also annoch so dißorths außzuwerffen (-). Nota, dieße behauß: hat Zwar die Ehefr. in Anno 1715. beÿ dero Vätterlich Erbschafft Abtheilung Vor sich Käufflich angenohmen, so derselben auch als ein unverändert Gutt Zuzuschreiben wäre, alldieweilen aber seithero ein starcke Summ darinn Verbawen worden, so Zu specificiren allhier zuschwehr fallen würde, alß hat man Vor gut angesehen, daß /:jedoch allerseiths ohne præjudiz:/ Ihro Ehefr. Ihr Vätterlicher anthil dießes haußes und Gartens ergäntzt, dahiengeg. die Völlige behaußung und Gartten für dieses mahl alß theilbar inventirt werden solle. Und sagen darüber 3. gleichlautende Pergamentene Spruch: oder hüttenbrieff alle mit 5. anh. Insigeln verwahrt, deren der eine datirt den 12. febr: A° 1548. die Zween andere aber den 9. Junÿ A° 1553. mit altem N° 21 notirt u. dabeÿ gelaßen.
Item ein fünffter theil für ungetheilt Von und ane Zweÿen häußlein
Zwischen dem Steinstraßer und Cronenburger thoren (…)

Veuve, Anne von Bœrsch hypothèque la maison au profit de Jean Denniger, jardinier au Faubourg de Pierre

1719 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 n° 119
Anna Renchertin wittib geb. Börschin beÿständlich Jacob Wolff G.U. ihres Curatoris
in gegensein hanß denniger G. ahn St.
verlühen, in ihrem hauß cum appert: in der Steinstraß einseit neben Jacob Fischer anderseit neben Joh. Bernh: Müller jun: hinten auff H. Bischoffs garten denjenigen theil so Er entlehner biß dato inngehabt, auff 6 jahr lang anfangend auf Weÿhn: jüngst – um einen jährlichen Zinß nemlich 19 lb

Anne von Bœrsch veuve Renchert vend 1 700 livres la maison au teinturier Jean Jacques Hoh qu’elle épouse un mois plus tard

1720 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 233
(1700) Anna Renchertin Wittib geb. von Börsch beÿständlich Jacob Wolff G. U. ihres vogts
in gegensein Joh. Jacob hoh schwartz und schönfärbers beÿständlich Joh. Melchior Klein huefschmidts seines Curatoris
was hauß hoff hoffstatt scheur Ställ und Garten daran mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Steinstraß, einseit neben H. hanß Bernhardt Müller anderseit neben Joh. Jacob Fischer dem Kiefer hinten mit dem Garten auf H. Bischoffs garten – um 750, 150 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 650 pfund

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 45, n° XI)
1720. Festo Trinitatis et Domin. Trinitatis proclamati sunt Johann Jacob Hoh, der ledige Schwartz: v. Schönferber v.burg. alhier Weÿl. Johannis geweß. Huffschmidts v. burg. alhier nachgelassener Ehl. Sohn, U. frau Anna Börschin, weÿl. Michael Rencherts geweß Gartners v. burg. allhier Nachgelaßene Wittib.. Copulati sunt Mittw. d. 5. Junÿ [unterzeichnet] Johann Jacob hoh als hochzüter,n Anna Von börsch als hochzeiterin (i 49)

Jean Jacques Hoh et Anne von Bœrsch font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison au Faubourg de Pierre. Transformée en teinturerie, elle comprend une calandre dans son bâtiment nouvellement construit, trois chaudrons de teinture, un dévidoir, des tables et neuf cylindres

1720 (6. 9.br), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 35
Inventarium über deß Ehrenhafften Johann Jacob Hohen Schwartz und Schönfärbers, Vnd der Ehren und tugendsahmen Fr: Annæ von Börß beeder Eheleuthe u. burgere allhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1720. – Welche Nahrungen der Ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der in Ihrer Eheberedung Verglichenen Ergäntzung wegen darnach Zu Reguliren haben möchte, vorgenommen – Actum Straßburg in fernerer præsenz deß Ehrengeachten Martin Renchers G U W: als der Fr: Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, Mittwochs d. 6.ten 9.bris A° 1720.
Nota. die Zwischen beeden Eheleuthen Auffgerichtete Eheberedung ist den 16. Maÿ Anno 1720. vor mir Notario berschrieben Zubefinden, so Zum bericht hiehero vermeldet wird

In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß gelegener und in dieße Nahrung gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt.
In der obern vordern Cammer (…)
(f° 9) Eÿgenthumb ane Häußern (F.) Item ein fünffter theil für ungetheilt Von und ane Zweÿen häußlein Zwischen dem Steinstraßer und Cronenburger thoren (…)
(M.) Item hauß, hoff, hoffstatt, Scheür Ställ v. Gartten mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v Gerechtigkeiten Alhier in der St. St. Vorstatt sampt i. new erbauten Manghauß v. der Mang, nicht wenig. 3. eingemaurten K. ferb. Kößlen, dem Haspel, Taffel 9. Waltz v. übrig Zugehördt, einseit neben H. hannß Bernhard Müller dem Seÿler, anderseith Johann Jacob Fischer dem Küffer Zum theil und Zum theil neben Heinrich Perß, hinden mit dem Gartt auff H Bischoffs Gartten stoßend, Welche behaußung Annoch verhafftet umb 750. lb Capital fr. Annæ Müllerin Gebohrner Haagin vorgemelts H Johann Bernhard Müllers Ehefrau Als der frawen Geliebten Mutter, welches Capital, so lang dieselbe v. Ihr haußwürth beÿleben nicht abzulößen, so dann ist dieselbe annoch umb 500.lb Kauffschillings Rest der Ehefr. verhafftet, sonst eigen. Es ist aber dieße behaußung nicht anzuschlagen, sondern wann selbige stehender dießer Ehe verkaufft würde dem Kauffschilling nach Zuergäntzen Verabschiedet word. Welcher gestalten Er der Ehemann diße behaußung von der Ehefrawen vor der Ehe an sich erkaufft, meldet ein perg: Kauffbr. auß alhiesiger Cancelleÿ Contract Stub de dato 16. Maÿ A° 1720. mit N° 1. notirt. Ferner seind darüber vorhanden 3. Gleichlauthende perg: Spruch: oder hüttenbrieff alle mit 5. anhang. Insigeln verwahrt, deren der eine datirt d. 12. febr: A° 1548. die Zween andere aber den 9. Junÿ A° 1553. mit altem N° 21 notirt, und für dießes mahl dabeÿ gelaßen.

Liquidation après que le Magistrat a prononcé la séparation de corps et de biens entre Jean Jacques Hoh et Anne von Bœrsch

1732 (4.2.), Me Schmidt (André, 6 E 41, 696) n° 33
Zuwißen, demnach Mstr. Joh: Jacob Hohe Schwartz färber und Fr. Anna gebohrne Von Börsch beede Eheleüthe und burgere alhier seith Einer geraumen Zeith hero in Einer unfridsammen Ehe beÿsammen gelebt, dahero /:weillen so balth Keine Ver Einigung zu Verhoffen war:/ Sie Erst ged. Ehefraw die Separation alß daß letste mittel beÿ E. hochlöbl. alh: Ehegericht Ergreiffen müßen, So Vermög bescheid Vom 18.ten xbris letst Verstrichenen 1731.t Jahrs nach angehörten Partheÿen Zu recht Erkhannt, daß Klägerin nunmehro Von Ihrem beclagten Ehemann quoad thorum et mensam Zu Separiren, undt biß auff anderwerthig Versöhnung Zu Schreÿdten seÿe, zu Vollziehung sothenan bescheÿdts
Summa Ergäntzung 502. lb, davon zu defalciren 7 lb, Solchem abzug verbleibt Er der Ehemann seiner frawen annoch schuldig 495

Jean Jacques Hoh hypothèque la maison au profit du marchand épicier Abraham Büchel

1733 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 124-v
Johann Jacob Hoh der Schwartz und Schönfärber
in gegensein H. Abraham Büchel des Specirers schuldig seÿe 85 pfund
unterpfand, Eine Färbereÿ behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, Scheur, Mang, stallung, gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß einseit neben Bernhard Müller dem Seÿler zum theil theils Jacob Walther garttner ahne steinstraß anderseit neben Jacob Fischer dem Kieffer theils Heinrich Perß dem Schuemacher hinten auff H. Johann balthaßar Bischoff alten dreÿers hiesigen Stadt Pfenning Thurn gartten

Anne von Bœrsch, femme abandonnée de Jean Jacques Hoh, ancien teinturier engagé dans les troupes françaises, meurt en 1740 en délaissant quatre enfants de son premier mariage avec Michel Renchert et une fille de son deuxième mariage. L’inventaire est dressé dans une maison ruelle des Bonnes-Gens. L’actif de la succession s’élève à 199 livres, le passif à 34 livres.
1740 (3.3.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 237) f° 114-a
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die tugendsame Frau Anna Hohin geb. von Börsch, Johann Jacob Hohen, des färbers v. b. allh. so dermalen unter denen Königlich Frantzösischen Trouppen sich befinden solle, geschiedene Ehefrau nunmehr seel. nach ihrem den 17.ten Hornung dießen angefangenen 1740.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitl. Verlaßen, welche Verl. nach deme solche Von seithen E E. großen Raths secretirt, und Zu gegenwärtiger Verl. Inventur nach der Siegel beschehenen recognition und deren befundenen Illæsion reserirt worden – So beschehen allhie in der Königl. fr. St. St. auff donnerstag den 3.ten Martii Anno 1740.
Die verstorbenen seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. den Ehrenachtbaren Michael Rencher, den gartenmann ane Steinstraß v. b. allh. so vor seine Person dießer Inventur abgewartet, 2. die tugendsame Fr. Annam Wildin geb. Rencherin, daß Ehrengeachten Jacob Wildten des Gartners Unterwagnern v. b. allh. haußfr welche mit v. neben ihrem Ehemann beÿ dießer Inventur prœsentes geweßene, 3. die tugendbegabte fr. Annam Mariam Walterin geb. Rencherin, deß Ehrenachtbaren Hannß Michael Walters, des gartners ane Steinstraß v. b. allh. Ehegattin, so ebenfalls mit v. neben ihrem Ehemann hiebeÿ anweßend war, 4. die tugendsame Jgfr. Salome Rencherin so ledigen standts v. Majorennis, dahero allein beÿständl. mit dem Ehrengeachten Andres Lixen G. U. W. v. b. allh. welche beede beÿ dießer Inventur Zugege, geweßen. Dieße Vier der Verstorbenen seel. mit längst weÿl. dem Ehrengeachten Michael Renchern dem gewes. G. U. W. v. b. alh. ihrem Ersten Ehemann seel. ehel. erzeugte Kindere
So dann 5. Annam Barbaram Hohin, so in die 17. Jahr alt v. abweßend, auch von welches mann nicht weiß, wo sie sich dermalen auffhalte, demnach ex officio E. E. großen Rtahs hierzu bevögtigt mit S.T. Herrn Mathis Fuchßen, J. U. Ddo v. E. E Gr. Raths allh. wohlmeritirten Advocato et Procuratore ordinario, so in Person dießer Verl. Inventue beÿgewohnt Dieße der abgeleibten mit Eingangs gemelten Joh: Jacob Hohen ihrem Letztern v. von ihme Krafft bescheids E. Löbl. Ehegerichts unterm 18.ten X.br 1731. geschiedenen Ehemann in Letzter Ehe ehel. erzeugt. Alle der Verstorbenen in j. v. 2. Ehe ehel. erzeugte KK.
Bericht in gegenwärtige Verl Inv.m gehörig. Demnach mann nun nicht weiß, ob eingangs gedachter Joh: Jacob Hoh, der geschiedene Ehemann v. nunmalige wittiber annoch beÿ leben oder nicht, so ist Zu jr. nachricht hiehero zu setzen, daß Zwar zwischen eingangs gemeldeten zertrennten Ehel., vor nun weÿl. H Notario Johann Heinrich Langen, Jun. seel. in A° 1720. einige heuraths abrede Vorgegangen seÿe, nach dem aber dieselbe auff der Ehefr. eingeführte Klag, wie hievor schon erwöget, den 18. Xbr. A° 1731. quoad thorum et mensam geschieden worden, auch sie die Ehefr. seel. darauffhin separationem bonorum gesucht, gedachte pacta dotalia erörtert, Verglichen, und dann auch den 4. febr. A° 1732. in præsentia beederseits erbettener Hh. assistenten mit zuziehung H Notarii Andreæ Schmiden, E. E. Gr. Raths alten beÿs. v. H Joh: Albers des geschwohr. Käuffers Von ihme dem Ehemann, wie auß der unterm 11.ten Martii dicti anni 1732. Von ihme Noto. Schmiden gefertigten Copia ersichtlich, völlige Außliefferung der Verstorbenen seel. unveränderten Guths gegen renunciation auff d. theilb. Vermögen, beschehen, allermaßen auch die jenige 495. lb so in Erg. verbliebe, er deroselben beÿ versteigerter seiner beh. Zu folg Erkandnus E.E. Gr. de dato (-) den (-) auß dem Kauffschilling in der Ganth guth gethan, wamit auch Zugleich in gedachtem Vergleich von seithen des Ehemanns reservirte posten in seinem Exceptioni (…) decidirt worden seÿen, alßo daß dieße Verl. ihme Ehemann, und so er noch beÿ leben wittibern imnichts mehr angehe, noch er daran einiges zu erfordern hätte.

In einer allhier Zu Str. ane der Steinstraß in dem sogenanden Gutleuth Gäßl. gelegenen nicht hiehero gehörigen beh. folgender maßen sich befunden
Schulden auß der Verl. Zubezahlend. it. solle mann fr. Susannæ Catharinæ Fischerin geb. Rödererin der Kieferin Wittib biß Ann : Mariæ 1740. Verfallenen häZß vir j. Jahr, 8 lb
Series rubricarum hujus Inv.ii, Sa. haußrathß 38, Sa. Schiff und gesch 1, Sa. der Saat 2, Sa. Frucht und Meel 10, Sa. beßerung 1, Sa. Gold. Rig 3, Sa. Eihenth. ane liegendne Güth. 140, Sa. der beßer. ane Leheng. 2, Summa summarum 199 lb – Schulden 34 lb

Comme l’indique l’acte suivant, Jean Georges Marbach acquiert la maison par adjudication judiciaire le 7 janvier 1734 moyennant 3 195 florins. Il régle la somme qui était due à Anne Haag, femme du cordier Jean Bernard Müller, sur le prix d’achat de 1714

1734 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 12
Fr. Anna geb. Hagin weÿl. H. Johann Bernhard Müller des Seÿlers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers wittib so ohnbevögtigt zu sein versicherte beÿständlich ihres tochtermanns Jacob Walter Garttners ahne Steinstraß
in gegensein Johann Georg Marbach ledigen mehrjährigen und ohnbevögtigten schwartz und schönfärbers mit assistentz seines schwagers H. Adam Friedrich Oesinger adlischen schaffners
demnach sie Hagische wittib auff einer allhier ahne der in der Vorstatt Steinstraß einseit neben Jacob Fischer des kieffers zu Einhorn genannter Behausung anderseit neben Bernhard Müller dem Seÿler zum theil theils obged. Walter hinten H. Johann Balthasar Bischoff dem holtzhändler stoßend gelegene Farbbehausung, bestehend in vorder und hinderhauß, Scheur, Stallung Marg, Schopff, hoff, gartten und hoffstatt auch allen derselben zugehörden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten – zufolg einer am 4. maÿ 1714 vor weÿl. H. Not. Johann Heinrich Lang dem ältern auffgerichtet in copiâ vidimatâ so Not. Frantz Heinrich Dautel unter heutigem dato beÿgesetzt hiebeÿ producirten kaufverschreibung 750 pfund ahne kauffschilling bißhero stehen gehabt, und aber er Marbach erwehnte behausung cum appertinentis ahne hießiger ganth am 7. hujus umb 3195 R erkaufft auch beÿ deren erkauffung gedachten kauffschilling zu zahlen über sich genommen hat

Le teinturier Jean Georges Marbach épouse en 1738 Anne Diehl, fille d’un tanneur de Barr et d’une mère remariée à Strasbourg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration, inventaire des apports. Le mari assure la jouissance viagère de sa maison et des outils de teinturerie à sa femme au cas où il mourrait avant elle.
Copia auffgerichteten Eheberedung – Zwischen dem Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Marbach, leedigem Schwartz und Schönfärbern, weÿland S.T. Herrn Johann Friderich Marbachs geweßenen Notarÿ publici und berühmbten practici auch burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿl. der Viel Ehren und Tugendgezierten Frauen anna Barbara gebohrner Rappin seiner gewesenen Hauß frauen nunmehr beede seelige ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als dem bräutigamb: ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Annæ gebohrner Diehlin, weÿl. Herrn Johann Jacob Diehlen geweßenen Gerbers und burgers des Fleckhens Barr, mit Frauen Eva gebohrner Ostermännin, seiner geweßenen Ehefrauen, so aber nunmehro ane Herrn Johann Michel Meÿküchel den dermahligen Gastgebern Zum bock und burgern allhier verheurathet, ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer Hochzeiterin, am adern theil
Endlichen und Zum Siebenden, verschafft der Herr Hochzeiter im fall derselbe gottes willen nach, vor seiner geliebten Jungfer braut mit todt abgehen sollte, derselben Zu seinem lebtägigen Wÿdembs Genuß, deßen in der Vorstatt Steinstraß allhier gelegenen und ihme eigenthümlich zuständigen behaußung daran liegenden garthen mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, recht und gerechtigkeiten, sambt allem dem jenigen Schiff und geschirr Zur Färbereÿ, wie nemblichen solches Zur Zeit des eräugnenden todfalls sich vorhanden befinden wird – So geschehen in Straßburg den 23. Junÿ 1738.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 175, n° 660)
1738. Mittw. d. 6. Aug. seind nach ordentl. außruffung Ehl. copulirt u. eingesegnet worden H. Johann Georg Marbach d. led. schwartz u. schönferber auch b. allhier weyl. H. Johann Friederich Marbachs, geweß. Not. Publ. Jurati u. b. alhier hinterlaß. Ehl. Sohn, V. J. Anna Dielin weyl. H. Johann Jacob Dielen, geweß. rothgärbers u. b. zu Barr hinterlaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Marbach Alß hoch Zeitter, Anna diehlin als hochzeitterin (i 179)

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée.

1739, Me Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 518
Inventarium über H. Johann Georg Marbach und Fr. Annæ Dielin zugebrachte Nahrung

Jean Georges Marbach meurt en 1756 en laissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 714 livres, celle des héritiers à 899 livres. L’actif de la communauté est de 893 livres, le passif de 985 livres.

1756 (24.11.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 260) n° 660
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, So Weÿland der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Georg Marbach der geweßene Schwartz und Schönfärber und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 2. Octobris dießes Zu end laufenden 1756.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Daniel Marbach, des Seidenhändlers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annä Evä in die 17. Jahr, Johann Georg in die 15. Jahr, Margarethæ Barbaræ in die 12. Jahr So dann Johann Christian in die 3. Jahr alt, derer Marbach, des Verstorbenen seel. mit der Viel Ehren und tugendbegabten frauen Anna gebohrner Diehlin seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kindere und ab intestato nach tod verlaßener Erben fleißig inventirt und ersch, durch vorgemeldte hinterbliebene Wittib, beÿständlich S. T. Herrn H. Friderich Marbach des wolbestellten Zollers am Rhein u. b. allh. ihres H Schwagers (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier in der königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 24.t Novembris Anno 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden als
Eigenthumb ane einer behausung (E.) Nehm. eine beh. hoff, hoffstatt, farbhauß, Scheur, Stallung, Mang samt daran gelegenen Garthen, mit einer diehlenwand umbgeben, allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß eins. neben Jacob fischers, des Kiefers, Erben theils und theils neben Heinrich börsch des Schumachers Erben, anders. theils neben Bernhard Müller dem Seÿler und theils neben Jacob Walters des gartners Erben, hinden auf H. Balthasar Bischof des Handelsmanns Garten stoßend gelegen, so außer denen darauf hafftenden passiv Capitalien leedig eigen und ist die beh. durch der Stadt Straßburg geschwornen Hh. Werckmeister auf der mir Notario Zum concept eingeschickten schrifftl. Abschatzung vom 10. xbris 1756. angeschlagen worden vor 900. lb. Der garthen aber durch H Jacob Hoh E. E. großen raths alten beÿsitzer und von gnd. Herrn den XV. geordneten Schätzern laut Abschatzungs Zeduls æstimirt worden für 47, Welches beedes in Außwurf beträgt 947. lb. Hierüber meldet ein teut. pergament. Ganth Kaufbr. durch Weÿl. S.T. H. Joh: Peter Von Carben gew. actuar. E. E. Kleinen Raths gef. und mit obged. raths Ins. verwahrt datirt 7. Januarii 1734.
(E.) It. der Achte theil Vor unvertheilt von und ane einem Hoff, verschiedenen häußern, Kleinen Nebens gebäuden und Garthen auch allen übrigen deren Gebäwen begriffen, Weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten der Marbachische hoff, Zum Jungen bronnen genand (…)
– Abschatzung Vom 10 Xbris 1756. Auff begehren weill. H Johann Georg Marbach, deß Geweßenen schwartz und schön ferbers seel. hinterlaßener frau wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Steinstraß gelegen, einseits neben H schuler, anderseits neben Joh: Georg ruff und hinten auf H bischoff stoßendt, Solche behaußung bestehet in 2 stuben und 2 küchen, auch etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breit und hohl Zieglen belegt hat auch einen getremten keller hoff und bronnen, ferner befindet sich das farb hauß sampt der Mang, Item eine scheur schopff undt stallung, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrnen Werckmeistern nach vorher beschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem ietzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und umb Ein tausent Acht Hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Guths, Vermög (…) in A° 1739. durch nun weÿl. H Notarium Johannes Brackenhoffers seel. gebertigten Invii.
Abzug dießes Inventarii. Der Wittib Vermögen, Sa. hausraths 16, Sa. Silbers 6, Sa. goldener ring 12, Sa. activ Schulden 75, Sa. Ergäntzungs rests 602, Summa summarum 714 lb
Der Erben Vermögen, Sa. haußraths 57, Sa. Farb Kößel wie auch Schif u. geschirr Zur Färbereÿ gehörig 58, Sa. leerer Faß 12, Sa. Silber 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1357, Sa. Erg. Rests 382, Summa summarum 1974 lb – Schulden 1075 lb, Nach deren Abzug 899 lb
Die theilbare Verlassenschafft, Sa. haußraths 59, Sa. Schiff und geschirr Zur Färbereÿ gehörig 32, Sa. Frucht 9, Sa. Weins und leerer Faß 25, Sa. Pferd und Schaaf 6, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 150, Sa. Schulden 604, Summa summarum 893 lb – Schulden 985 lb, In Compensatione, Theilbar passiv onus 92. lb – Stall Summa 1521 lb
Gülth von liegenden güthern jährlich fallend so der Erben unverändert 17 ß
Zweiffelhaffte Schuld in die Verl. zugeltend 2
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die Verl. zugeltend 144 lb
Copia auffgerichteten Eheberedung – (…) So geschehen in Straßburg den 23. Junÿ 1738.

Anne Diehl meurt en 1773, elle délaisse quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 013 livres, le passif à 119 livres.

1773 (12.5.), Me Haering (6 E 41, 1374) n° 483
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendbelobten Frau Annä Marbachin gebohrner Dielin weiland des Ehrenachtbaren Herrn Johann Georg Marbach geweßenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers alhier zu Straßburg längst seeligen hinterbliebener Wittib nun auch seeliger Verlassenschafft – nach ihrem Kürzlich Zurückgelegten 6.ten dießes Monaths Maÿ lauffenden 1773.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Vonhinnen Scheiden hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in der Sterb behaußung alhie Zu Straßburg an der Steinstraß gelegen auf Mittwoch den 12.ten Maÿ A° 1773.
Die Verstorbene seelig hat per Testamentum zu Erben Verlaßen, Ihre mit Eingangs gedachtem seeligen Ehemann erzeugte noch lebende Kinder und Von deren Verstorbenen Sohn erzeugte Kinder, welche ohnehin ab intestato ihre Erben geweßen wären benandlich, I.mo Frau Annam Eva Zwickerin geb. Marbachin herrn Johann Adam Zwicker Weißbecken und burgers alhier Ehegattin, II.do weiland herrn Johann Georg Marbach geweßenen Schwartz und Schönfärber Meisters auch burgers alhier zu Straßburg seeligen mit frau Anna Maria gebohrner Scheerin seiner hinterbl. Wittib ehelich erzeugtes Sieben Viertel Jahr altes Söhnlein Johann Georg Marbach und das Kind welche dieselbe noch unter dem hertzen trägt, welche beede mit obgemeldten herrn Zwicker bevögtigt sind, in deme aber derselbe hiebeÿ selbst ehevögtl. Weiße zu thädigen hat, so ist denenselben Ihr Großvater Johann Michael Scheer Gartner ane Steinstraß und burger alhier (…) zum theilvogt geordnet worden, III.tio Frau Margaretha Barbara Hornin geb. Marbachin beÿständlich ihres Ehemanns herrn Johann Friedrich Horn Kieffer Ms. und bs. alhie, So dann IV.to Johann Christian Marbach Kieffer Knecht welcher 21 Jahr alt und mithien als sein eigener Vogt dießer Inventur beÿgewohnt hat

Wÿdembs Verfangenschaft Ingefolg des mit Herrn Johann Michael Meÿküchel dem Wittiber burger und ehemaligen Gastgeber Zum Bock den 15.ten Januarÿ 1761. Vor herrn Notario Marbach gepflogenen Vergleichs, hat derselbe den Von wegen seiner Ehefrau, weiland frau Eva Maÿküchelin geb. Ostermännin seel. Zu genießen habenden Vor Wÿdem derer 500. lib seinen Vier Stieff Kindern, deren defuncta die älteste tochter ist, in handen gelaßen
Eigenthum an einer behaußung (defunctæ Wÿdem). Nemlich eine behaußung, Hoff Hoffstatt Farbhauß Scheur Stallung Mang samt deren gelegenen Garthen mit einer dielen wand umgeben alhier zu Straßburg an der Steinstraß ein Seith neben herrn Johann Friedrich Horn dießortigem tochtermann zum theil und zum theil neben Heinrich Börsch des Schuhmachers Erben, ander Seith neben Lorentz Scheer GaStStr. hinten auf den Clementzischen Garthen ziehend gelegen, so ledig eigen und durch (die Werckmeistere) Zufolg deren zu mein Notarÿ Concept schrifftlich übergebener Abschatzung Vom 13.den Maÿ 1773 angeschlagen worden Vor 750 lb der Garthen aber durch E. E. Zunft der Garthner ane Steinstraß geschwornen Schätzer vor 47, Macht beedes 797. Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff Vom 7. Jenner 1734.
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Copia der Verstorbenen, seeligen Vor mir Notario den 9.ten Martÿ 1773 mündlich außgesprochenen testaments – Zuwißen und Kund seÿe hiermit daß die Ehren und Tugendbelobte Frau Anna Marbachin gebohrner Dielin weiland des Ehrenachtbaren Herrn Johann Georg Marbach, geweßenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers alhier zu Straßburg seeligen hinterbliebene Wittib, aufrechten gesunden, gehend. und stehenden Leibs (…)
Folgt nun hierauf die beschreibung gegenwärtiger Verlassenschafft an und Vor sich selbst, Sa. hausraths 50 lb, Sa. Silb. u. Geschmeids 11 lb, Sa. goldener ring 4 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1660 lb, Sa. schulden (431, davon werden geachtet Vor gut und giebig) 286 lb (und als Verl. u. Zw. 145), Summa summarum 2013 lb – Schulden 119 lb, Nach deren Abzug 1893 lb – Beschluß Summa 2580 lb, Stall summa 2170 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune légèrement sous-évaluée de 200 florins (100 livres)

1773, VII 1180 – Livres de la Taille f° 160
Tucher N° 3250 – Weÿl. Fr. Annæ gebohrner Dielin auch Weÿl. Johann Georg Marbach gew. Schwartz und Schönfärbers auch burgers allhier hinterbliebener Wittib Verlassenschafft jnventirt Not. Häring.
Concl. final. jnventarÿ Ist fol. 67. 2880. lb 14 ß 2 d, Davon gehet aber wieder ab wegen fideicommiss guth so verzinnßet worden 410. lb 11 ß 6 d Verbleibt 2170 lb 2 ß 8 d Verstallte 4100. R. Zu wenig 200. R.
Wovon nachtrag 6 Jahr in duplo à 12. ß, 3 lb 12 ß
und 4 Jahr in Simplo 1 lb 4 ß
Ext. Kein Stallgeldt
Geb. 2 ßé 6 d
Abhandlung 4 lb 1 ß 6 s (zusammen) 9 lb
dt. 21. julÿ 1773.

Les héritiers Marbach cèdent leurs part de maison à leur frère teinturier Jean Georges Marbach, la mère s’y réservant l’habitation viagère comme le stipule son contrat de mariage

1770 (24. Hornung), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 588) n° 179
erschienen persönlich weiland H. Johann Georg Marbach, des gewesenen Schwartz- und Schönfärbers auch burgers alhier seel. mit Frauen Anna gebohrner Diehlin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder benantlich 1° Frau Anna Eva Zwickerin gebohrene Marbachin, beÿständlich ihres Ehemanns H. Johann Adam Zwicker des burgers und Weißbecken dahier, 2° Jungfrau Margaretha Barbara Marbachin, so majorennis, unter assistentz H. Elias Heinrich, des hiesigen burgers und Schreiners, so dann 3. Johann Christian Marbach, des ledigen und annoch minderjährige, geordnet und geschworener Vogt Herr Johann Daniel Marbach, der Seidenhändler und burger hieselbst, nahmens erstgedachten seines Curandi, diese haben allerseits in fernerer Gegenwart
ihres und des Vogts sohns ältern leiblichen bruders H. Johann Georg Marbach, des Schwartz- und Schönfärbers auch burgers alhier
ihr der Cedenten eigenthümlich participirende dreÿ vierdte Theil für unvertheilt von und ane die in ihr der Parthen obbenamßten verstorbenen Vatters seel. unveränderte Nahrung gehörig gewesener: und in deßen am 24. Novembris 1756. durch H. Notarium Frantz Heinrich Dautel aufgerichteten Verlassenschaft inventario Folio 67. et sequenti also beschreibener behausung, Hof, Hofstatt, Farbhauß, Scheur, Stallung, Mang, samt daran gelegenen Garten mit einer Diehlen wand umgeben, alhier Zu Straßburg ane der Steinstraß, einseit neben weiland Jacob Fischer, des gewesenen Kieffers Erben Zum theil, und theils neben Heinrich Börsch des Schuhmachers Erben, anderseit theils neben Bernhard Müller des Seilers Erben, und zum theil neben Jacob Walter des Gartners Erben, hinten auf H. Balthasar Bischoff des handelsmanns Garten stoßend, so außer 1000 Pfund Pfenning, welche die obbenamste Marbachische Wittib und dißortige leibliche Mutter aus ihrem unveränderten Mittlen genommen – über Abzug erstberührter 1000 Pfund, beschehen vor und umb 1000 Pfund die gantze Behaußung und Garten berechnet, welche aber, so lang obbenamßte Fr. Anna Marbachin gebohrne Diehlin Wittib die Mutter /:welche mit beÿstand H Johann Fischer, des hiesigen burgers und Gastgebers Zum wilden Mann auch hiebeÿ Zugegen, und in obige Cession, jedoch ohnnachtheilig und mit außtrucklichem Vorbehalt des Von ihrem verstorbenen Marito seel. in der am 23. Junÿ 1738. aufgerichteten und ebenfalls in mehr angeführten Verlassenschaffts Inventario inserirter Eheberedung paragrapho Septimo deroselben Verschaften Natural Genußes, gleichermaßen einwilliget:/ leben werden ohnaufgekündet stehen verbleiben, auch ehender nicht als bis nach ihr der Mutter und Usufructuariæ Tod, vermittelst einer als dann jeedem Theil Zu thun erlaubter vierteljähriger Aufkündigung abbezalt (…) So geschehen und zugegangen alhier Zu Straßburg im Jahr 1770, auf Sambstag den 24. Hornung Vormittags

Enregistrement du contrat précédent, ratifié par le Grand Sénal, à la Chambre des Contrats

1771 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 373, Not. Jacob Greis, 24. Febr. 1770
auf ansuchen Johann Georg Marbach des schwartz- und schönfärbers, nachstehende Erbs Cession (…)
durch E.E. Großen Rath confirmirt, den 11. Martÿ 1770

Jean Georges Marbach épouse quelques semaines plus tard Anne Marie Scheer, fille de jardinier. Le mari assure par contrat de mariage la jouissance viagère de la maison et des outils de teintuirer à la future épouse, il s’engage en outre à laisser sa mère jouir d’un certain nombre de localités.

1770 (29.3.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 110
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Herr Johann Georg Marbach lediger Schwartz und Schönfärber, weiland Herrn Johann Georg Marbach gewesenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers alhier seelig mit Fraun Anna gebohrner Dielin seiner hinterbliebenen Fraun Wittib ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter ane einem, So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Anna Maria Scheerin der Ehren und Vorachtbahren herrn Johann Michael Scheer Gartners ane Steinstraß und solcher Ehrsamen Zunfft abermalen wolverdienten Ober Zunffteisters und burgers alhier, mit Weÿland Fraun Anna gebohrner Wurtzin seiner Ehefraun seelig erzeugte Jungfer Tochter als hochzeiterin

Ane dem Siebenden, hat der Herr hochzeiter seiner geliebten Jungfer brauth wohlmeinend Zugestanden und Verwilliget, wann derselbe dem Rathschluß Gottes nach vor Ihro deßes Zeiltliche geseegnete, daß Sie sodann seine vätterliche ane der Steinstraß gelegene behaußung Hoff, Hoffstatt, Farbhauß, Scheuer, Stallung, Mang, samt daran gelegenen Garthen nebst den zur Färbereÿ gehörigen Keßeln, und übrige Geschirr wie er solches alles zum vierten Theil ererbet und Zu den übrigen dreÿ Vierten theilen von seinen Geschwüsterden Zufolg einer vor Herrn Notario Greÿß den 24.ten Hornung jüngst passirten, und wegen des Jüngern minorennen bruders beÿ E. E. großen Rath den 14.t hujus confirmirten Erbs Cession auf den fuß von 2000 lt angenommen, zu besitzen, zu bewohnen, zu nutzen und zu genießen berechtiget seÿn könne und möge ohne wiederred männiglichs, wogegen Sie aber schuldig seÿn solle selbiges in gutem bau, Stand und Ehren zu erhalten, (…) Es will aber Sie die Frau Mutter die hierbeÿ gegenwärtig unter Assistentz dero tochtermanns Herrn Johann Adam Zwicker Weißbecken und burgers alhier beeden angehenden Eheleuthen in obiger behaußung dero Gewerb und Färbereÿ zu treiben hiermit einraumen und abtretten, die vordere behaußung, Stallung, Hotzhauß, Manghauß, Färbhäußer und bühnen darüber die Häng im Garten den vordern und hintern Keller, und die helffte des Garthens, als für welche behaußung übrige Begriffen und Garthen helffte beede angehende Eheleute oder sofern eines derselben vor der Fraun Mutter mit tod abginge, das letztlebende Ihro der Fraun Mutter als Wÿdems Nießerin vor Hauß und Garthen Zinß jährlich Ein hundert Gulden (…) zu bezalen – unterschrieben Straßburg Donnerstag den 29. Martÿ Anno 1770. [unterzeichnet] Johann Georg Marbach Als Hochzeiter, Anna Maria Scheerin als Hochzeiterin, Johann Daniel Stöber Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 150-v, n° 18)
Im Jahr 1770 sind (…) Mittwoch d. 31. Octobr: morgens um 9. uhren gleich nach der bettstund in unßerer Kirche Zur ehe eingesegnet word. H. Joh: Georg Marbach der ledige burger schwartz: und schön: færber alhier H Joh: Georg Marbachs geweß. burgers schwartz und schönfærbers alhier hinterlaßener ehel. Sohn mit Jungfr: Anna Maria Scheerin H Joh: Michael Scheeren burgers und gartners auch schöffen beÿ E: E: Zunfft der gartner an Steinstraß ehl. dochter [unterzeichnet] Johann Georg Marbach Als Hochzeiter, Anna Maria Scheerin Als Hochzeiterin (i 155)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports

1770 (22. 9.br), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1212) n° 1694
Inventarium über des Ehrenachtbahren Herrn Johann Georg Marbach, Schwartz und Schönfärbers u. der Ehren und tugendsahmen Frn. Annä Mariä Marbachin geb. Scheerin beeder Eheleuthe u. burgeren allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet in Anno 1770. – in ihren Mittwoch den 31.ten Octobris dieses Zu endeilenden 1770.st. Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in ihrer den 29. Martÿ jüngst vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung §° 4.to unter anderem wohlbedächtlich abgeordnet u. verglichen daß einem jedem und seinen Erben in die Ehe bringenden Vermögen Vor ohnverändert und reservirt verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿseÿn Fr. Anna geb. Dielin weil. H. Joh: Georg Marbach gew. Schwartz u. Schönfärbers auch brs dahier selig hinterbliebene Fr. Wb. des Ehemanns eheleibl. Fr. Mutter wie auch H Joh: Michael Scheer GaStSt u. solcher E. Zunfft abermahlen wohlverdienten ober Zunftmeister der Ehefrn. geliebten Vaters Straßburg donnerstags den 22.ten 9.bris 1770.

Bericht und Vergleich wegen beederseitiger Kleidung und weißen Gezeugs
In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen des Ehemanns Vätterlichen behaußung befunden worden wie folgt
Der Ehefrauen mutter und Großmütterlich Gut betreffend. Vermög des zwischen dero Herrn Vater und nunmehr weiland Georg Roth gew. GaStSt. u. brn. dahier als Vogt Ihr der Ehefrauen und ihres nach der Mutter verstorbenen brüderleins Johann Michael Scheer selig den 13.ten Maÿ A. 1751. beÿ E. löblichen Vogteÿ gericht aufgerichteten in der Canzleÿ Contract Stub in der Vertrag buch einverleibten Vertrags (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 80, Sa. Farb holtz und dergl. Zur Färbereÿ gehörig 77, Sa. Silbergeschmeids 33, Sa. goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 91, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 325, Sa. Activorum 373, Summa summarum 988 lb, Und wann dazu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren anlangende 42. lb, So begreifft des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen mit außnahm der Kleidung und Weisen Gezeugs eigentl. in sich 1030. lb
Diesem nach wird auch der Ehefr. in den Ehestand gebracht guth consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 102, Sa. Frucht 11, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. goldene Ring und Geschmeids 40, Sa. baarschafft 4, Sa. bluhmen und beßerung auf dem feld 4, Eigenthum ane liegenden güthern o, Beßerung ane lehengüthern o, Activ Schuld 282, Summa summarum 456 lb, Wann nun die übrige helffte der haußsteuren beÿgerechnet wird 42. lb, So langet der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Guth an 499 lb

Jean Georges Marbach meurt trois ans plus tard en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 506 livres, celle des héritiers à 294 livres. L’actif de la communauté est de 287 livres, le passif de 656 livres.

1773 (5.7.), Me Haering (6 E 41, 1374) n° 487
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten herrn Johann Georg Marbach geweßenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers alh. Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1773 – nach seinem donnerstags den 25.ten Februarÿ laufenden 1773.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. von hinnen Scheiden hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschaft auf gebührendes Ansuchen nicht nur allein der Ehren u. Tugendsahmen Frau Annä Mariä Marbachin geb. Scheerin, dißorts hinterbliebener Wb. beÿständl. Ihres Vaters des Ehren Vesten H. Joh: Michael Scheer GaStSt u. solcher E. E. Zunft Mitschöffen, sondern auch des Ehrenachtbarhren H Joh: Adam Zwicker, Weißbecken u. b. alh. des Verstorbenen seel. eheleibl. Schwagers und seiner mit ebenged. seiner hinterbl. Wb. ehelich erzeugter beeder Kinder Nahmens Johann Georg welcher den 11.t aug. 1771 getaufft worden u. Joh: Friedrichs, den 18.d Maÿ jüngst mithin nach seines seel. Vaters tod auf die Welt gekommen beder derer Marbach als Defuncti ab intestato Erben, inventirt und ersucht – So beschehen, Strassburg Montags den 5.ten Julÿ 1773.

In einer alhier zu Straßburg an dero Vorstatt Steinstraß gelegen denen Kinderen und Erben eigenthümlich Zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 8) Eÿgenthum ane einer behausung. (E.) Nemlich eine behaußung Hoff, Hoffstatt Farbhauß Scheur Stallung Mang samt daran gelegenen Garthen mit einer dielenwand umgeben gelegen alhier Zu Straßburg an der Vorstatt Steinstraß ein Seith neben Herrn Johann Friedrich Horn Kieffer und Weinhändler dißortigem Schwager zum theil, und zum theil neben Heinrich Börsch des Schuhemachers Erben ander Seith neben Lorentz Scheer GaStSt hinten auf herrn Balthaßar Bischoff des handelßmanns Garthen stoßend, so außer hernachgemeldten passiv-Capitalien freÿ, leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg dere, Zu mein Notarÿ Concept schrifftlich geliefferter Abschatzung Vom 13. Maÿ 1773. angeschlagen worden Vor 750 lb, der Garthen aber durch H Johann Diebold Schott Eines Ehrs. großen Raths alten beÿsitzer als E. E. Zunft der guw. geordnet und geschworenen Schätzer ohngefehr eines halben Acker groß geschätzt vor 50, macht beedes 800. Wie defunctus dieße behaußung Von seinen Geschwüsterden an sich gebracht, meldet vor H. Notario Philipp Jacob Greiß am 24.ten Hornung A° 1770 Vollzogene den 14. Martÿ 1770 Vor E: E: grosen Rath confirmirte und dem Contractum Protocollo de 1771. fol: 373.a einverleibte Erbs Cession. Dabeÿ liegt ein deutscher perg. Ganthkaufbrieff Vom 7.ten Jenner 1734
Ergäntzung der Wittib eigen vorbehaltenen Guths, Nach Anleÿtung des (…) durch Herrn Notarium Johann Daniel Stöber am 22.ten 9.bris 1770 aufgerichteten Invÿ.
– Abschatzung Vom 13 Maÿ 1773. Auff begehren Weil. Fr. anna Marbachin geborne Dillis hiender Lasener Erben ist eine behaußung allhir in der Statt Strasburg in der Steinstras Gelegen Ein seits Neben Friderich hornn dem Kieffer ander seits Lorentz Scherr und hienden auff Den Clementzischen Gardten Stosent Gelegen, solche behausung besteht in Ferder und Nebens gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber Die Dach Stihl mit breitziglein belegt hat auch ein Farb hauß mit Fünff farb Keßell wie auch ein Getrembten Keller hoff und brunen. Vor aus Unterschribenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach Vorhero Geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen waren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Ein Thausent Finff hundert gulden, [unterzeichnet] Werner Huber
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Copia der Eheberedung – (…) unterschrieben Straßburg Donnerstag den 29. Martÿ Anno 1770. Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Codicilli. Zuwißen seÿ hiermit daß der Ehrengeachte Herr Johann Georg Marbach, Schwartz und Schönfärber auch burger alhier Zu Straßburg (…) So beschehen auf Montag den 1. Julÿ im Jahr der Gnaden 1771, Johann Richard Häring Notarius
(f° 20-v) Folgt nun die beschreibung gegenwärtiger verlassenschafft an und Vor sich selbst und Erstlich der Wittib ohnverändert und eigen vorbehaltenen Guths, Sa. hausrath 32 lb, Sa. Silbers und Geschmeids 3 lb, Sa. goldenen Ring und geschmeids 14 lb, Sa. Eigenthums an liegenden Güthern (5 stück) 36 lb, Sa. beßerung ane lehengüthern (9 stück) 9 ß, Sa. Schulden 357 lb, Erg. 62 lb, Summa summarum 506 lb
Dießemnach wird auch der beeden Söhnlein und Erben unverändert und eigen vorbehalten Guth beschreibung, Sa. hausrath 72 lb, Sa. Schiff und Geschirr zur Färbereÿ gehörig 74 lb, Sa. Silbers und Geschmeids 11 lb, Sa. Eigenthums an I.r Farb behaußung und Gartens 800 lb, Sa. angezeigter Pfenningzinß hauptgüter 187 lb, Sa. schulden 150 lb, Erg. 573 lb, Summa summarum 1869 lb – Schulden 1575 lb, In Vergleichung 294 lb
Endlich folgt das gemeinlich und theilbare Guth, Sa. hausraths 31 lb, Sa. Schiff und Geschirrs auch farbholtz und fertiger Waar zur Färbereÿ gehörig 101 lb, Sa. brennholtzes 17 lb, Sa. Pferd samt deße, geschirrs auch Fuhr u. Handgsschirrs 9 lb, Sa. blumen auf dem Feld 5 lb, Sa. beßerung auf dem Feld 4 lb, Sa. tabacs 3 lb, Sa. Silb. und Geschmeids 7 lb, Sa. baarschafft 26 lb, Sa. schulden 80 lb, Summa summarum 287 lb – Schulden 656 lb, In Vergl. passiv onus 369 lb – Stall summa 431 lb

La veuve se remarie avec le teinturier Philippe Louis Lang, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports

1774 (3.5.), Me Haering (6 E 41, 1378) n° 673
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenachtbaren Jüngling Philipp Ludwig Lang Schwartz und Schönfärber, Meister Philipp Wilhelm Lang Schwartz und Schönfärbers in Buchßweiler mit weiland frau Anna Sophia geb. Ehringin seel. ehelich erzeugtem Sohn, als Hochzeiter an einem,
So dann der Ehren und tugendsamen frau Annä Mariä Marbachin geb. Scheerin weiland Herrn Johann Georg Marbach geweßenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers allhier hinterbl. Wittib, als Hochzeiterin an dem andern theil
So beschehen Straßburg dienstags den dritten Maÿ im Jahr der Gnaden 1774. mit Zuziehung (…) auf der frau Hochzeiterin Seithen Ihres Vaters H Johann Michael Scheer GaStStr. u. daßiger Zunfft Mit Schöffen [unterzeichnet] Philipp Ludwig Lang als hochzeiter, Anna Maria Marbachin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 70)
Im Jahr Christi 1774 dienstag den 16. Augustus morgens um Zehen Uhr sich (…) ehelich eingesegnet worden Philipp Ludwig Lang lediger Schwartz und Schönfärber Von Buchsweiler gebürtig, Philipp Wilhelm Lang Schwartz und Schönfärbers auch burgers daselbst mit Weÿland Anna Sophia geb. Ehringin ehelich erzeugter Sohn, Und Frau Anna Maria gebohrne Scheerin, Weÿland Johann Georg Marbach geweßenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers allhie hinterlaßene Witwe [unterzeichnet] Philipp Ludwig Lang als Hochzeiter, Anna Maria Marbachin als hochzeiterin (i 122)

Inscription au registre de bourgeoisie, page correspondante du registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 112
Philipp Ludwig Lang, schwartz und schönfärber von buchsweiler gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Anna Maria geb. Scheerin weÿl. Johann Georg Marbachs gewesenen schwartz und schönfärbers hinterl. wittib umb den alten burgerschilling, will dienen beÿ E.E. Zunfft der tucher. Jur. den 27. augusti 1774.

(VI 286 bis) p. 110 – Tucher, N° 15, d. augst 1714. Philipp Ludwig Lang der ledige Färbermeister geb. Von buchsweiller weÿl. Philipp Wilhelm lang gew. b. daselbst ehel. Sohn.
Verlobt mit Fr. Anna Maria geb. Scheerin weyl. Joh. Georg Marbach gew. b. u. Färbers alhier nachgelaßene wittib.
durch Vorgelegte schein berichtet er die ehel. geburt aug. conf. die gehörige stadt stall caution geleistet wie auch daß sponsæ stall gebühr in richtigkeit.
Laut extract des H Bernard stattschreibers allda bescheiniget er seine Vermögenschafft so in ligend. und ohnverpfänd. güttern obgedachten orts stehen die summa nach Estimation dem wahren werth nach 400 R. 4 ß außmacht u. ane baarschafft 100. R. 5 ß so er Zugleich beÿm C. Prot. deponirt, daß wahren und ohnverpfändt. Eigenthumb mit Eÿd bekräfftiget.
Impl. bittet G. unterthennig ihn a sponsa inn d. a. b. ß des b. rechts gnädigts Zuvertrösten.
A sponsa um d. a.b. ß

Inventaire des apports dressé dans la maison qui appartient aux deux enfants issus du premier mariage de la femme
1774 (30.8.), Me Haering (6 E 41, 1374) n° 511
Inventarium über herrn Philipp Ludwig Lang, Schwartz und Schönfärbers und fraun Annæ Mariæ geb. Scheerin, beeder Eheleuthe und burger alhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1774
– und sich vermög deren Vor Mir Not° den 3.ten Maÿ errichteten Eheberedung 4.ten Punctens, Vor freÿ und eigen Vorbehalten haben, Welche Nahrungen auf Ansuchen Ihr beeder Eheleuthe, die die Ehefrau beiständl. H. Johann Adam Zwickers des Jüngern Weißbecken und hießigen unds, als der Ehefraun mit Ihrem erstern Ehemann, weil. H Joh: Georg Marbach, geweß. Schwartz u. Schönfärber auch hieß. br. seel. ehel. erzeugter beeder Kinder benandl. Joh: Georg u. Joh: Friedrich derer Marbach geordnet und geschworenen Vogts – So beschehen Straßburg den 30.ten Augustj 1774.

In einer alhier Zu Straßburg, an dero Vorstatt Steinstraß gelegenen, denen 2. Kindern erster Ehe eigenthümlich zuständigen behaußung, befunden worden, wie folgt
(f° 5 v) Liegende güther zwischen der Ehefrau und Ihrem H. Vater gemeinschafftlich (5 stück), Beßerung ane lehengüthern (9 stück)
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Guths, Sa. Waar zur Färber Profession gehörig 19 lb, Sa. Silbers 28 lb, Sa. baarschafft 100 lb, Sa. Pfenningzinß Hauptguths 150 lb, Summa summarum 297 lb – Deme beÿzurechnen die Ihme an denen Haußsteuren gehörige Hälfte 17 lb, Solchemnach kommt Sein des Ehemanns in die Ehe gebrachte Guth und Haussteuren Hälfte 314 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 366 lb, Sa. Schiff und Geschirrs zur Färber Profession gehörig wie auch Farbholtz und verfertigte Waar 371 lb, Sa. Pferd und Handgeschirrs 4 lb, Sa. beßerung 6 lb, Sa. tabacks 24 lb, Sa. Silbers 33 lb, Sa. goldener Ring 22 lb, Sa. baarschafft 210 lb, Eigenthumn ane liegenden Güthern &, Beßerung ane lehengüthern &, Sa. Schulden 177 lb, Summa summarum 1215 lb – Wann nun hierzu gerechnet die Ihro gehörige Hälfte ane der Haußsteuren 17 lb, So ergibt sich dß der Ehefrauen ind ie Ehe gebrachte Nahrung und Haußsteuren Antheil sich erstrecke auf 1233 lb

Déclaration de la succession de Jean Chrétien Marbach, frère du défunt, mort au service de Hollande
1785 (22.1.), Me Lung (6 E 41, 1525) n° 97
Declaratio loco Inventarii über weÿl. Johann Christian Marbach des gewesten ledigen Kieferknechts, auch weÿl. H. Johann Georg Marbach des schwartz und schönfärbers seel. nachgelassener ehelicher Sohn, erschienen 1. Fr. Anna Eva Zwickerin geb. Marbachin H. Johann Adam Zwicker des weißbecken Ehegattin, 2. Johann Michael Scheer der Gartner ane Steinstraß als theilvogt weÿl. H. Johann Georg Marbach gewesten Schwartz und Schönfärbers mit Fr. Anna Maria geb. Scheerin nachmals H. Philipp Lang ebenmäßigen Schwartz und Schönfärbers Ehegattin in erster ehe erzeugt und hinterlassenen noch lebenden kinds Johann Friedrich Marbach so dann 3. Fr. Margaretha Barbara Hornin geb. Marbachin H. Johann Friedrich Horn des kieffermeisters Ehefrau, anzeigend daß ihr bruder und respe. oncle Johann Christian Marbach längst weÿl. H. Johann Georg Marbach Schwartz und Schönfärbers hinterlassenen sohn zufolg erhaltenen todesscheins den 26. Decembris 1783 auf der See in holländischen diensten dieses zeitliche mit dem ewigen verwechselt und ab intestato als rechtsmäßigen erben hinterlassen
Activ mass 68 R, passiva 215 R, passiv onus 147 R

Le teinturier Philippe Louis Lang loue un logement au nourrisseur et manant Martin Kalb

1785 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 241
Philipp Ludwig Lang der schwartz und schönfärber
in gegensein Martin Kalb des melckers und schirmers
verlehnt, in der ihme verlehner zuständigen in der vorstatt Steinstraß gelegenen behausung eine vollständige wohnung bestehend aus einer stub cammer, kuch, stallung, scheur, samtliche bühnen, keller das gebrauch des hoffs – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Johannis Baptistæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Anne Marie Scheer veuve de Philippe Louis Lang et ses deux filles font vendre des effets mobiliers devant leur maison sise au 45, faubourg de Pierre
1798 (4 brum. 7), Strasbourg 15 (2), Me Lung n° 231
auf Ansuchen der brgin Anna Maria geb. Scheer weÿl. bgr Philipp Ludwig Lang gew. Schwartz und schönfärbers hinterbliebenen Wittib beiständlich ihres Vaters bgr Joh: Michael Scheer Gartners wie auch sein des verstorbenen bgr Lang hinterlassener beede töchter und erbinnen der burgerinnen Anna Maria und Margaretha Magdalena Lang, beiständlich des bgrs Philipp Jacob Kreutler Employé beÿ der hiesigen Municipal Verwaltung, seind verschiedene in gemelten Defunctæ Verlassenschafft gehörige hausrätliche Mobilien und Effecten
in der ane der Steinstraß allhier gelegenen behausung N° 45
erlöß 769 fr, cösten 10 fr, nach deren abzug 182 fr, die übrige hausrätliche Mobilien aber treffen an 182 fr, summa 759 fr

Autre vente de meubles
1800 (16 pluv. 8), Strasbourg 15 (2), Me Lung n° 255
Vente de meubles – auf Ansuchen der bgrin Anna Maria geb. Scheer weÿl. bgrs Philipp Ludwig Lang gewesenen schwartz und schönfärbers hinterbliebenen Wittib wie auch der bgrin Maria Anna Lang bgrs Joh. Daniel Lung sohn hießigen Kaufmanns Ehegattin und bgrin Margaretha Magdalena Lang beiständlich erstgemelten bgr Lung ihres Schwagers, beede erbinnen gedachten ihres Vaters
in einer ane der Steinstraß alhier N° 45 gelegenen behausung
erloß 766 fr, Uncösten 59 fr, Nach deren abzug 706 fr, Im aufzählen aber hat sich baar gefunden 708 fr

Inventaire après décès de Philippe Louis Lang, mort en floréal VI (1798) en délaissant deux filles

1801 (13 mess. 9), Strasbourg 15 (3), Me Lung n° 290, 543 – Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 193 du 14 mess. 9
Inventarium über weÿl. burgers Philipp Ludwig Lang gewesten Schwartz und schönfärbers Verlassenschafft, nach seinem den 12. floreal im 6. Jahr beschehenen Absterben – auf Ansuchen der wittib bgrin Anna Maria Lang geb. Scheer wie auch der brgin Anna Maria geb. Lang bg Joh. Daniel Lung junioris handelsmanns Ehegattin und der bgrin Margaretha Magdalena Lang der ledigen, beiständlich brs Lung ihres schwagers, beede töchter und Erbinnen
vor weÿl. Notario häring den 3. maÿ 1774 errichteten Eheberedung – durch Not. häring den 30. aug. 1784 Inventario
Ergäntzung der Wittib 3148 fr, abgang 2342 fr, Nach solchem Abzug 806 fr
der Erben ohnverändert, silber 29 fr, ergäntzung 1163 fr, unkosten 6 fr, detrahendo 1157 fr, summa summarum 1187 fr, schulden 100 fr, abgezogen 1087 fr
die theilbare nahrung, hausrath 238 fr, liegende güther, beßerung ane lehengüthern zu Straßburg, schulden 400 fr, Summa summarum 638 fr – Schulden 1964 fr, Passiv onus 1325 fr

Marie Anne Scheer meurt en 1819 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. L’inventaire fait état des titres de la maison héritée de son père et de la maison de son premier mari.
1819 (11.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Me Hickel n° 212 – vacation du 7.4. (acp 142 F° 146 du 13.4.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 87-v du 18.3.
Inventaire de la succession de Marie Anne Scheer veuve en premières noces de Jean Georges Marbach, teinturier, et en secondes noces de Philippe Louis Lang teinturier, décédée le 31 janvier dernier – à la requête de 1. Sophie Catherine Lang épouse en premières noces de Jean Frédéric Marbach, teinturier, épouse en secondes noces de Charles Louis Braunwald, teinturier, mère et tutrice légale de Jean Daniel et Jean Georges Marbach, le Sr Braunwald cotuteur, 2. Anne Marie Lang, épouse de Jean Daniel Lung, marchand de soieries, 3. Geoffroi Dietz, potier d’étain, mandataire de Marguerite Madeleine Lang sa femme, tous trois enfants et légataires particulier par testament passé devant Me Bossenius le 19 avril 1808 – en présence de Daniel Scheer, jardinier cultivateur subrogé tuteur, Catherine Barbe Walther épouse de Jean Léonard Burger cabaretier habitant ladite maison
Contrat de mariage avec le Sr Marbach devant Me Stoeber le 29 mars 1770, avec le Sr Lang devant Me Haering le 3 mai 1774

meubles 870 fr, numéraire 149 fr, créances actives 13 274 fr, ensemble 14 294 francs
(f° 10) terres à Schiltigheim 25 ares emphythéose de 20 ares, passif 8787 fr
Selon acte d’abandon passé devant Me Stoeber le 26 juillet 1783 enregistré à la Chambre des contrats le 1 août de la même année, Jean Michel Scheer jardinier cultivateur père de la défunte a cédé à cette dernière 1. une maison, appartenances et dépendances Faubourg de Pierre n° 62, figurant à l’inventaire de la mère de la défunte, Anne Wurtz femme de Jean Michel Scheer, Me Stoeber le 19 mars 1751
Par cession passée devant Me Greis le 24 février 1770, Anne Eve Marbach femme de Jean Adam Zwicker, boulanger, et Marguerite Barbe Marbach majeure, Jean Chrétien Marbach sans état, ont abadonné à Jean Georges Marbach leur frère les trois quarts qui leur appartenaient par indivis dans une maison, cour, grange, écurie teinturerie et autres appartenances et dépendances située au Faubourg de Pierre moyennant 8000 livres tournois
Adjudication par expropriation forcée d’une maison Faubourg de Pierre n° 45 au profit de Nicolas Lang, teinturier à Bouxwiller au Tribunal civil de Strasbourg en date du 8 ventose 10
Par contrat de vente passé devant Jean Daniel Stoeber, le défunt a vendu à Jean Georges Jülich boulanger et Elisabeth Fichter la moitié divise d’une maison avec appartenances sise à Strasbourg Faubourg de Pierre n° 62 pour 3158 francs

Le teinturier Jean Frédéric Marbach épouse en 1800 Sophie Catherine Lang, native de Bouxwiller. Anne Marie Scheer, cède à son fils le futur époux les droits qui lui reviennent sur la maison, à savoir la jouissance viagère que lui a assuré son premier mari et la part qui lui est avenue de son deuxième fils Jean Georges

1800 (9 pluv. 8), Strasbourg 15 (4), Me Lung n° 162 (224) – Enregistrement de Strasbourg, acp 71 F° 59 du 11 pluv. 8
(Eheberedung) persönlich erschienen der bgr. Johann Friderich Marbach Schwartz und Schönfärber alhier, weiland bgr. Joh: Georg Marbach, gewesenen Schwartz und Schönfärbers dahier mit der bgrin Anna Maria gebohrner Scheer nunmehr auch weil. bgr. Philipp Ludwig Lang, ebenfalls gewesenen Schwartz und Schönfärbers dahier hinterbliebenen Wittib, in erster Ehe erzeugter großjähriger Sohn, ane einem,
Und die bgrin Sophia Catharina Lang, des bgrs. Joh: Niclaus Lang, ebenmäßigen Schwartz und Schönfärber zu Buchsweiler, mit der bgrin. Catharina gebohrner Fichter ehelich erzeugte annoch minderjährige Tochter, unter der Ermächtigung und beistand erstgedachten ihres Vaters agirend ane dem andern theil.

Fünftens, damit Er der Ehemann das Gewerb Zu seinem eigenen Nutzen führen könne, und um Ihnen beeden Eheleuten dadurch ein beßeres Auskommen zu verschaffen, so will hiemit deßen Mutter, Eingangs gedachte bgrin. Anna Maria Lang gebohrne Scheer, beiständlich ihres Vaters, bgr. Johann Michael Scheer, hiebeÿ zugegen, solch ihrem Sohn auf hernachgemelte Art und Weiße und Zwar auf den Zwölften Pluviose nächstkommend ausliefern, abtretten und übergeben, die von deßen Vater als ihrem erstern Ehemann, vermög ihrer Eheberedung in lebtägigem Genuß habende, Ihme dem Sohn theils für Vätterlich und theils von seinem Anno 1781. verstorbenen Bruder Johann Georg Marbach, ererbt Guth eigenthümlich zuständige behaußung, Hof, Hofstatt, Scheur, Stallung, Mang und Garten, somit einer dielenwand umgeben, samt übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier ane der Vorstadt Steinstraß N° 45. gelegen, auch den Zur Färbereÿ gehörigen Keßlen nebst Schiff und Geschirr, wie solches in dem durch weiland Notarium Häring A° 1774. angefangenen, durch mich Notarium aber den 6. Julii 1785. geschloßenen Inventario ihr der Mutter in die Ehe gebrachte Nahrung und dem Vätterlichen Verlassenschaft Inventario de Anno 1773 beschrieben ist.
Nämlich Sie die Mutter behält sich Zu einem lebtägigen Wohnsitz vor für sich und ihre unverheurathete Tochter solang die Mutter lebet, in dem Vorderhaus auf dem ersten Stockwerk, die Stube mit einem Alcove und Kämmerlein auf die Straße aus sehend, das Haußöhren, worin der Sohn auf seine Kösten eine Küche für Sie einrichten Zu laßen sich verpflichtet, die darüber befindliche bühne, den hintern kleinen Keller des vorder haußes, einen Platz Zum Holtz über dem Blaufarbhaus neben dem Aschkasten, gemeinschafftlichen Gebrauch des bronnens und Privets, freÿe Aus: und Einfahrt in den Hof und Scheur, welche Sie sich nebst den nöthigen Platz zum Taback aufhängen, nur solang Zugenießen Vorbehält, als Sie ihre Acker haben und solches dazu benöthiget seÿn wird, sodann Zu jeder Wasche, so Sie das Jahr hindurch Zu machen hat, während Zweÿen Tagen den benöthigen Platz in dem Farbhaus, welche Wohnung Sie nur mit den kleinen locatif Reparationen im wirklichen stand Zu erhalten hat, (…), solchergstalten nun renuncirt Sie also auf ihren Natural Genuß der übrigen völligen behaußung samt Garten und anderen Zugehörden, damit der Sohn als Vollkommener Eigenthümer nach seinem belieben darüber disponiren und solchesn benutzen könne.
Dagegen übernimmt Er aber nicht nur alle künftige bau: Reparationen und Unterhaltungs kösten, wie nicht weniger die Auflagen und beschwerden davon auf sich allein Zu leiden, sondern Verspricht auch und hat sich verbindlich gemacht Ihro der Mutter für den hierdurch vorsteheder maßen Ihme abgetrettenen Genuß der behaußung samt dazu gehörigen Schiff und Geschirr jährlich vom 12. Pluiviose deises Achten jahrs angerechnet 100 Francs und zwar alle dreÿ Monath Zur Quart (…) zu bezahlen.
Sechstens, weilen nun auf vorbesagter behaußung Zur Zeit als das Eigenthum derselben Ihme dem Sohn von deßen Vater seelig und demnacher verstorbenen bruder Johann Georg Marbach erblich zugefallen ist 6000 Francs cession Schillings Capital gestanden, woran die Mutter in ihrem ersten Wittwenstand 2000 Francs und ihr zweÿter Ehemann währender Ehe 4000 Francs abbezahlet haben, mithin Er der Sohn gegen Bezahlung der behaußung solch Cession- Schilling Capital Zu verguten schuldig, woran die Mutter 2000 francs für unverändert und ebensoviel für ihren antheil an theilbaren Nahrung participirt, die übrigen 2000 francs aber den beeden töchter für vätterlich Guth gebührig und Er der Sohn solch seinen halbbändigen Schwestern ausgeliefert hat, so verpflichtet sich derselbe erwehnter seiner Mutter die Ihre schuldige 4000 Francs nach eine jedem theil zu thun erlaubt (…)
So geschehen (…) Zu Straßburg den Neunten Pluviose im Acthen Jahr der Fränkischen ein: und untheilbaren Republick. [unterzeichnet] Johann Friedrich Marbach, Sophina Catharin Marbach

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. La maison vendue par expropriation forcée y figure pour mémoire

1802 (7 floreal 10), Strasbourg 15 (3), Me Lung n° 318, 762 – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 74-v du 11 flor. 10
Inventarium über und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung so der bgr Johann Friedrich Marbach Schwartz: und Schönfärber und bgrin Sophia Catharina geb. Lang einander in ihrem im Monat Thermidor 7.t Jahr angefangenen Ehestand zugebracht und in der daraufhin vor mir Notario den 9. pluviose 8.t Jahr errichteten Eheberedung für unverändert sich vorbehalten haben – die Ehefrau beiständlich ihres Vatters bgr. Joh. Niclaus Lang, auch Schwartz und Schönfärbers

Eigenthum ane einer behausung so der Ehemann in de Ehe gebracht. Nämlich eine behausung hof hoffstatt Scheur Stallung Manghaus und Garten so mit einer dielenwand umgeben samt übrigen zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstadt Steinstraß N° 45 einseit neben bgr. horn Kiefer anderseit neben bgr. Peter heße Färber und hinten auf bgr brantz stoßend, so seithero durch Expropriations Urthel vom 8. ventose jüngst verkauft und durch der Ehefraun Vater eingangsgedacht ersteigt worden für 18 000 fr, diese behausung hatte der Ehemann theils von seinem Vater und theils von seinem nachher verstorbenen bruder Johann Georg Marbach ererbt, deßen Mutter aber vermög ihrer Eheberedung lebtägig zu genießen, welchen Genuß Sie Ihme dem Sohn in seinem Ehe: Contract abgetetten außer einer Wohnung und anderm so Sie sich in natura vorbehalten
Summa summarum 18 515 fr, schulden 9046 fr, Nach deren abzug 9469 fr
der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 814 fr, baarschafft 2400 fr, summa summarum 3214 fr, Wittums Verfangenschafft durch der Ehemann in die ehe gebracht 5296 fr

Le créancier de Jean Frédéric Marbach fait vendre la maison par enchère judiciaire. L’acquéreur est Nicolas Lang, teinturier à Bouxwiller (beau père du défendeur, voir acte suivant)

1802 (28 ventose 10), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 6, n° 172
Audience du 8 ventose 10, Entre Cerf Aron Colporteur a Strasbourg Demandeur en Expropriation comparant par le C. Kern avoué d’une part
Jean Frédéric Marbach teinturier Defendeur en Expropriation defaillant d’autre part
à Nicolas Lang teinturier à Bouxwiller, 18 000 francs
Une Maison cour remises et Jardin y attenant aisances appartenances et Dépendances située au faubourg de pierres N° 45 a Strasbourg d’un côté le C. Horn tonnelier d’autre Pierre hessé teinturier par devant la rue par derrière le Cit. Brantz, évalué en produit net a 262 fr, mise à prix par la partie poursuivante, Première enchere, Lang 6000 fr

Jean Nicolas Lang, teinturier à Bouxwiller, épouse en 1778 Anne Catherine Weissbach, fille d’un cordonnier du Jægerthal, puis en 1781 Catherine Fichter, fille du meunier de Niffern (Uhrwiller).
Mariage, Uttwiller (luth. p. 116 n° 2)

1778 Dominica Septuagesimæ und Sexagesimæ sind in Buchsweiller, Langensulzbach und Uttweiler dreÿmahl proclamirt und den 24. febr. allhier in Uttweiler offentlich copulirt und eingesegnet worden, Mstr Johann Nicolaus Lang, der burger und Schönfärber in Buchsweiller, Mstr. Philipp Wilhelm Langen des burgers und Schönfärbers in Buchsw. ehel. Sohn, und Anna Katharina, weÿl. Georg Samuel Weisbachs, des gewesenen burgers und Schuhmachers im Jägerthal nachgelaßene ehel. ledige tochter [unterzeichnet] Johann Nicolaus Lang ams hochzeiter, Susanna Catharina Weißbachin als hochzeiterin
Proclamation, Bouxwiller (luth. p. 112 n° 7) 1778. Domin. Septuag: et Sexag: wurden alhier und Zu Langen Sulzbach dreÿmahl offentlich proclamirt und den 24. februarii darauf Zu Uttweiler ehelich copulirt und eingesegnet Meister Johann Nicola Lang der ledige burger und Schönfärber alhier, Mstr. Philipp Wilhelm Langen des burgers und Schönfärbers dahier ehelicher lediger Sohn und Anna Catharina, weÿl. Georg Samuel Weisbachs des gewesenen burgers und Schumachers im Jägerthal nachgelaßene eheliche ledige tochter. (i 61)

Mariage, Uhrwiller (luth. p. 38 n° 3)
Anno 1781 Dienstags den 8. Maÿ sind nach vorhergegangener dreÿmahliger Proclamation in offentlicher Versammlung dahier copulirt und eingesegnet worden, Johann Nicolaus Lang der verwittibte Schwartz und Schön Färber zu Buchßweÿler und Catharina Fichterin, weÿland Heinrich Fichters, des geweßenen Müllers auf der Nÿfern hinterlaßene eheliche ledige Tochter [unterzeichnet] Johann Nicola Lang als hochzeiter, Catharina fichterin als hochzeiterin (i 22)
Proclamation, Bouxwiller (luth. p. 144 n° 15) 1781. Domin: Misericord: Dni et Jubilate wurden alhier und Zu Uhrweiler dreÿmahl offentlich proclamirt und den achten Maji darauf Zu Uhrweiler ehelich copulirt und eingesegnet Mstr Johann Nicolaus Lang der verwittibte burger, Schwartz und Schönfärber dahier und Catharina, weÿl. Heinrich Fichters des gewesenen Müllers auf der Nÿfer hinterbliebene eheliche ledige Tochter (i 77)

La maison est exposée aux enchères par les héritiers de Nicolas Lang, à savoir sa veuve en deuxièmes noces et ses deux filles. L’enchère n’est pas ratifiée

1804 (23 ventose 13), Strasbourg 9 (anc. cote 30), Me Bossenius n° 1807, 2267
Cahier des charges. De Catherine née Fichter veuve en secondes noces du Cit. Nicolas Lang, teinturier a Bouxwiller, agissant tant en son propre nom qu’en celui de fondé de pouvoir de De Marguerite Salomé née Lang femme du Cit. Frédéric Einslé boulanger à Bouxwiller, fille du premier lit dud. Cit. Lang défunt et de Catherine Weisbach et De Sophie Catherine née Lang femme du Cit. Jean Frédéric Marbach teinturier a Strasbourg fille du second lit dud. défunt, seules et uniques héritières dudit Lang, ladite veuve Lang assistée du Sr Jean Geofroi Schuler Juris consulte et Avoué au Tribunal de Première Instance
art. 3, aux mêmes charges comme le Cit. Lang l’a acquis du Cit. Marbach par jugement d’adjudication au Tribunal Civil le 8 ventose 10 transcrit au bureau des hypothèques le 28 suivant – Mise à prix 12 000 francs
une maison et teinturerie sises au fauxbourg de pierre N° 45 en cette ville avec jardin y attenant cour grange écurie remise appartenances et dépendances, d’un côté le Cit. horn tonnelier d’autre la succession du Sr Hesslé teinturier devant la rue derrière le jardin du Cit. Brantz rentier
n° 2270 du 24 ventose personne ne s’est présenté
n° 2286 du 14 germinal, Daniel Geyer Aubergiste au fauxbourg de Saverne N° 25, 12 500 fr [Pièces annexées, quittances]

L’ancien propriétaire, Jean Frédéric Marbach, meurt en 1807 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à sa belle-mère
1807 (9.6.), Strasbourg 6 (35), Me Laquiante n° 4590 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 187 du 11.6.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Marbach teinturier décédé le 4 février dernier – à la requête de Sophie Catherine Lang la veuve tutrice naturelle de Jean Daniel, Jean Georges, en présence de Daniel Scherr cultivateur subrogé tuteur
Contrat de mariage, Me Lung le 9 pluviose 8
dans la maison mortuaire faubourg de pierre n° 45
dans une salle au rez de chaussée donnant sur la rue, dans la cuisine, dans le local servant a la teinturerie, 712 fr, passif 3112 fr

Sophie Catherine Lang se remarie avec le teinturier Charles Louis Braunwald
1807 (9.7.), Strasbourg 6 (35), Me Laquiante n° 4616 – Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 30-v du 10.7.
Contrat de mariage – Charles Louis Braunwald teinturier fils majeur de 24 ans de Charles Louis Braunwald et de Marie Madeleine Borst
Sophie Catherine Lang veuve de Jean Frédéric Marbach, teinturier, fille de feu Nicolas Lang, teinturier à Bouxwiller, et de Sophie Catherine Fichter

Le teinturier Jean Georges Marbach épouse Dorothée Mélanie Riehm en 1834. Sa grand-mère maternelle lui fait donation de la maison qui avait appartenu au père du futur époux

1834 (2.9.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer n° 4933 – Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 199-v du 6.9.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Georges Marbach, teinturier fils de feu Jean Frédéric Marbach, teinturier, et de Sophie Catherine Lang épouse actuelle de Charles Louis Braunwald
Dorothée Mélanie Riehm, fille majeure de feu Georges Riehm, brasseur, et de Dorothée Heber à Bouxwiller

art. 3, en considération de ce mariage Catherine Fichter veuve de Jean Nicolas Lang, teinturier à Bouxwiller, sa grand mère maternelle fait donation entre vifs au futur époux d’une maison avec cour, remises, pompe & jardin y attenant, ensemble les bâtiments en dépendant & tous autres droits & appartenances situé à Strasbourg Fauxbourg de Pierres n° 45, devant la rue, derrière le Sr Hovel jardinier pépiniériste, d’un côté Michel Fuchs boulanger et Michel Trimbach, de l’autre Jacques Hessé & la veuve Trimbach – sont compris dans ladite donation les chaudières, calandres et généralement tous les outils et ustensiles servant à l’exploitation de la teinturerie établie dans la maison – acquis par expropriation forcée de Jean Frédéric Marbach, teinturier, par procès verbal d’adjudication au Tribunal civil de première Instance du 8 ventose 10, possédé en entier par la donatrice suite à la renonciation à la succession et à la communauté, inventaire dressé par Me Müller à Bouxwiller le 23 messidor 13, à charge payer à la donatrice 12 000 francs

Jean Georges Marbach loue une partie de la maison à son beau père Charles Louis Braunwald et à sa mère Sophie Catherine Lang

1834 (12.9.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer n° 4950 – Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 64-v du 22.9.
Bail à loyer pour 20 ans à partir du 1 janvier prochain – Jean Georges Marbach, teinturier
à Charles Louis Braunwald, teinturier, et Sophie Catherine Lang
les lieux ci après désignés dépendant d’une maison & appartenances située à Strasbourg Fauxbourg de Pierre n° 45, d’un côté Michel Fuchs boulanger et Michel Trienbach, de l’autre Jacques Hessé & le veuve Triembach, savoir au premier étage tout le logement donnant sur la rue & une chambre au fond donnant sur la cour du Sr Hessé, aux mansardes au dessus du logement précédent avec chambre ayant vue sur la rue
Dans la cave place suffisante pour loger les vins & dans le hangard du fond de la cour, place pour le bois de chauffage
Droit de prendre de l’eau à la pompe étant dans la cour, droit dans la buanderie pour faire la lessive & sur les greniers pour sécher le linge, ensemble toutes les autres aisances locatives, Enfin tout le jardin attenant à la maison susdite, moyennant un loyer annuel de 150 francs

Dorothée Madeleine Riehm meurt et 1836 en délaissant un fils

1836 (1.8.), Strasbourg 8 (64, nv. cote 56), Me G. Grimmer n° 5711 – Enregistrement de Strasbourg, acp 242 F° 100-v du 9.8.
Inventaire de la succession de Dorothée Madeleine Riehm décédée le 23 mai 1836 femme de Jean Georges Marbach, teinturier, commun en biens selon le contrat de mariage passé devant Me Grimmer le 2 septembre 1834 – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Jean Georges Marbach 1 an, de Charles Frühinsholtz, tonnelier subrogé tuteur
en une maison en cette ville au Faubourg de Pierre n° 45

Jean Georges Marbach se remarie avec Marie Madeleine Braunwald
1837 (20.2.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimme n° 5937r – Enregistrement de Strasbourg, acp 248 F° 26 du 1.3.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Georges Marbach, teinturier, fils de Jean Frédéric Marbach, teinturier, et de Sophie Catherine Lang épouse actuelle de Charles Louis Braunwald, veuf avec un enfant de Dorothée Madeleine Riehm
Marie Madeleine Braunwald fille de Philippe Jacques Braunwald, fabricant d’huiles, et de Marie Madeleine Vix

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison

1837 (18.5.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 6070 – Enregistrement de Strasbourg, acp 250 F° 20du 19.5.
Etat des apports en mariage – Jean Georges Marbach, teinturier, et Marie Madeleine Braunwald, demeurant à rue du Faubourg de Pierre n° 45, célébration le 29 avril dernier, contrat de mariage passé devant Me G. Grimmer le 20 février dernier

le futur époux. Immeuble, une maison avec cour, remises, pompe & jardin y attenant ensemble les bâtiments en dépendant & autres dépendances situé à Strasbourg Fauxbourg de Pierre n° 45, devant la rue, derrière le Sr Hodel jardinier pépiniériste, d’un côté Michel Fuchs boulanger, d’autre Michel Trienbach & la femme Hessé – ensemble la chaudière, calandre et généralement tous les outils et ustensiles servant à l’exploitation de la teinturerie établie dans la maison susdite – avait appartenu à Catherine Fischer veuve de Jean Nicolas Lang, teinturier à Bouxwiller sa grand mère matrenelle, qui lui en a fait donation entre vifs à l’article. 3 du contrat de mariage passé avec Dorothée Madeleine Riehm sa femme en premières noces devant Me Grimmer soussigné le 2 septembre 1834


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.