8, rue du Dôme


Rue du Dôme n° 8 – V 126 (Blondel), N 1210 puis section 33 parcelle 5 (cadastre)

Maître d’ouvrage, François Charles Joseph de Hohenlohe Waldenbourg Schillingsfürth (1786 et suiv.)

Dôme 8 (août 2007)
Façade vers la rue du Dôme (août 2007)

Maison du Grand chapitre de la Cathédrale, la cour d’Isenbourg est bordée de trois côtés par des rues, celles du Dôme à l’est, de la Hache au sud et du Sanglier à l’ouest. Les anciens bâtiments qui figurent sur le plan Blondel (1765) sont entièrement reconstruits par le chanoine François Charles Joseph de Hohenlohe Waldenbourg Schillingsfürth à partir de 1786, date à laquelle l’architecte François Pinot demande l’alignement à suivre. Les bâtiments ne sont pas entièrement terminés en 1791 quand ils sont vendus comme bien national à des associés qui les revendent aussitôt au boucher Jean Daniel Weiller. L’administration des postes les loue en l’an V. Après avoir appartenu au marchand Jean Henri Lotzbeck (1802) et au négociant Etienne de Livio (1817), l’hôtel est acquis en 1831 par le brasseur Jacques Melsheimer qui y établit l’auberge Au Roi de Brabant.

65 Plan
65 Elévations
Plan et élévations pour le plan-relief de 1830, îlot 65 (collection de plans des Invalides, Paris)

Les bâtiments qui bordent la rue de la Hache sont représentés entre les repères (a) et (b). La grille vers la rue du Dôme fait suite à droite du repère (b). La propriété reprend au repère (h), elle longe la rue du Sanglier entre les repères (j) et (a).
La cour E s’étend entre la rue du dôme et la bâtiment principal, la cour C entre l’arrière du bâtiment et la rue du Sanglier. Les cours B et A forment la limite des bâtiments voisins au nord.

65 Cour E65 Cour C
65 Cours A, B
Cours

Le cadastre signale plusieurs modifications dans la deuxième moitié du XIX° siècle (reconstruction en 1856, augmentation de construction en 1860, brasserie achevée en 1860 puis démolie en 1865, addition de construction en 1861, construction nouvelle en 1866). La Société Générale Alsacienne de Banque acquiert les bâtiments à fin du siècle.

avril 2014

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1848. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Grand Chapitre de la Cathédrale
chanoine Frédéric de Manderscheid Blanckenheim (1705)
chanoine François Charles Joseph de Hohenlohe Waldenbourg Schillingsfürth (1776)
bien national (1791)
1791 v François Antoine Wiedemann, plâtrier, Ferdinand Strohé, menuisier, Antoine Wernlé, menuisier et François Sundheim, charpentier
1791 v Jean Daniel Weiler, boucher, et (1762) Marguerite Salomé Schneegans – luthériens
1802 v Jean Henri Lotzbeck, marchand, célibataire
1817 v Etienne Ignace Livio, négociant, et (1787) Elisabeth Dominique Livio – catholiques, puis l’épouse seule
1831 v Jacques Melsheimer, brasseur, célibataire
1862* Joseph Wenger, propriétaire à la Robertsau
1892* h Jean Henri Müller, la veuve née Wenger, au Müllerhof
1899* v Société Générale Alsacienne de Banque
1934* Société Immobilière de Strasbourg, société anonyme

(1765, Liste Blondel) V 126, au Grand Chapitre
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1210, Melsheimer, Jacques, brasseur – maison, sol – 17,3 ares

Locations

1702, François Ignace Huguin, conseiller de l’évêché, bailli de Molsheim et Dachstein
1705, Pierre Duparc, sellier
1796, administration des Postes
1836, Jean Henri Œrtel, négociant

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1587 (VII 1450) f° 115

Anderseit Münstergassen gegen dem Gürttlerhoff vber, Vnden beim Scharpffen Eckh angemeßen

Das Thomb Capitul hatt einen Houe gegen dem Gürttlerhoff über Daruor ein steinen Staffel 2 ½ schu lang, vnd 1 schu herauß, Darüber ein Wettertach 6 schu lang, vnd 15 Zoll herauß, Item mehr ane gemeltem ([biffé] ortt) Hoff oben ein Vsstoß, unz ane das Eckhe Zwerchgeßlins gegen Hannß Ingoldts hauß über 43 ½ schu lang, Vnd 3 schu 4 Zoll herausser, Soll p, Bessert für das Niessen nichts, o
[in margine :] Isenburgisch hoff
[in margine :] freÿ

(traduction) L’autre côté de la rue du Dôme face du Gürtlerhof, en partant du Coin pointu
Le Chapitre de la Cathédrale a, face du Gürtlerhoff, une cour devant laquelle se trouve une marche de 2 pieds ½ de long en saillie d’un pied, il y a un auvent de 6 pieds de long en saillie de 15 pouces. Item, de l’angle de la rue traversière jusqu’à la maison de Jean Ingold, cette cour a un encorbellement de 43 pieds ½ de long en saillie de 4 pouces. Doit pour la jouissance, rien

Directeurs fonciers

1769, Directeurs fonciers (VII 1413)

(f° 66-v) Dienstags den 14. Martÿ 1769. Blanckenheimisch. Canonicat: hauß – H. Krafft der Schaffner bittet um erlaubnus an dem Graff Blanckenheimischen Canonicat hauß in der Münstergaß, das haußthor gegen dem Prediger Kirch hoff zu vergrößern. Erk: Willfahrt.

(traduction) Mardi 14 mars 1769. Maison canoniale de Blanckenheim – Le receveur Krafft demande l’autorisation d’agrandir le portail vers le parvis du Temple-neuf à la maison canoniale du comte de Blanckenheim, sise rue du Dôme. Décision, accord.

1772, Directeurs fonciers (VII 1415)

(f° 7-v) Dienstags den 28. Januarii 1772. Hr. Graf von Blanckenheim – Niclaus Göbel, der Maurer nôe. J. E. Hrn Grafen von Blanckenheim bittet Zu erlauben an dero behausung in der Münster Gaß ein neu Thor Gestell zu machen. Erkannt, Willfahrt.

(traduction) Mardi 28 janvier 1772. Comte de Blanckenheim – Le maçon Nicolas Gœbel demande au nom du comte de Blanckenheim l’autorisation de faire un nouvel encadrement de porte à sa maison sise rue du Dôme. Décision, accord .

1776, Directeurs fonciers (VII 1417)

(f° 65-v) Dienstags den 14. Maji 1776. Fürst von Hohenloe – Hr. Rathh. Michael Müller, der Maurer nôe. Ihro Durchlaucht Fürst von Hohenloh bittet zu erlauben an deßen in der Münstergaß gelegenen Capitular behausung in dem Hinterhauß gegen der Prediger Kirch das Eck zu repariren. Erkannt, Willfahrt

(traduction) Mardi 14 mai 1776. Prince de Hohenlohe – Le conseiller et maçon Michel Müller demande au nom de monseigneur le prince de Hohenlohe l’autorisation de réparer l’angle du bâtiment arrière de sa maison capitulaire vers le Temple-Neuf. Décision, accord.

1786, Directeurs fonciers (VII 1422)

(f° 160-v) Dienstags den 3. Octobris 1786. Dhom Kapitul pt° J. D. Fürst von Hohenloë Schilings Fürst Hôtel – Sr Pinot, der Architect, nôe. Ihro Durchlaucht Fürst von Hohenloe Schilings Fürst bittet um Anzeig des Alignements dero Stift Behausung in der Münster Gaß gelegen. Erkannt, Seÿe solches durch Herrn Bau Inspector Boudhors an zu zeigen.

(traduction) Mardi 3 octobre 1786. Chapitre de la Cathédrale, concernant l’hôtel de monseigneur le prince de Hohenlohe Schillingsfürth – L’architecte Pinot demande au nom de monseigneur le prince de Hohenlohe Schillingsfürth qu’on lui indique l’alignement à suivre pour sa maison canoniale rue du Dôme. Décision, l’inspecteur foncier Boudhors est chargé de l’indiquer.

François Charles Joseph de Hohenlohe Waldenbourg Schillingsfürth – Né le 27 novembre 1745 à Waldenbourg, mort le 9 octobre 1819 à Augsbourg. Etudes chez les Jésuites (à Parme et à Strasbourg), ordonné à Cologne, chanoine à Ellwangen, au chapitre des cathédrales de Cologne, Vienne et Strasbourg. Coadjuteur (1802) puis évêque (1818) d’Augsbourg

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Dôme (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 21 / 12
de Livio
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 360 case 2

Melsheimer Jacques, à Strasbourg
Melsheimer Jacques p. 4/5 et Hessé p. 1/5

P 1210, maison, sol, R. du dôme 12
Contenance : 17,25
Revenu total : 863,97 (855 et 8,97)
Folio de provenance :
Folio de destination : Démolit.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 76 / 64
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 3

P 1210, maison
Contenance : 17,25
Revenu total : 945,97 (937 et 8,97)
Folio de provenance : Nll. C.on
Année d’entrée : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 88 / 71
fenêtres du 3° et au-dessus : 4/ 3

1856, Augmentations – Melsheimer Jacques f° 360, N 1210, Maison, revenu 397, Reconstruction, imposable en 1856, imposée en 1856
Diminutions – Melsheimer Jacques f° 360, N 1210, Maison, revenu 855, Reconstruction, en 1856

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1216 case 2

Melsheimer Jacques pour 4/5 et Hessé pour 1/5
1862 Wenger, Joseph propriétaire à la Robertsau
1892/93 Müller Johann Heinrich Wwe. geb. Wenger, Müllerhof
1899/1900 Allhemeine Elsässische Bankgesellschaft strassburg
(ancien f° 964)

P 1210, maison, sol, Rue du Dôme 8
Contenance : 17,25
Revenu total : 945,97 (937 et 8,97
Folio de provenance : (360)
Folio de destination : 964, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / – / 1
portes et fenêtres ordinaires : 88 / 97 / 78
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 4 / 3

sol
Contenance : 14,51
Folio de destination : Gb, 1207, 1216
Année de sortie : 1902

maison
Revenu total : 989,97
Folio de provenance : 964, Augm.on
Folio de destination : 964
Année d’entrée : 1862
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 106 / 85
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

1863, Augmentations – Wenger Joseph f° 964, N 1210.p , maison, revenu 763, augmentation de construction, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
id., P 1210.p, brasserie, revenu 218, augmentation de construction, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Diminutions – Wenger Joseph f° 964, N 1210, maison, revenu 937, augmentation de construction, supp. en 1863, voir les augmentations

brasserie
Revenu, 218, total : 1024,97
Folio de provenance : 964, Augm.on
Folio de destination : démol.
Année d’entrée : 1862
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus :

1866, Diminutions – Wenger Joseph f° 964, N 1210.p, brasserie, revenu 218, démolie en 1865, supp. en 1866

maison
Revenu, 798, total : 806,97
Folio de provenance : 964, Augm.on
Folio de destination : 964, Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 106 / 85
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

1864, Augmentations – Wenger Joseph f° 964, N 1210, maison, revenu 798, addition de construction terminée en 1861, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Wenger Joseph f° 964, N 1210, maison, revenu 763, addition de construction terminée en 1861, supp. 1864, voir les augmentation
s

maison, Rue du dôme 8
Revenu, 834, total : 842,97
Folio de provenance : 964, Augm.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 119 / 87
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Année 1869, Augmentations – Wenger Joseph f° 953, N 1061, maison, revenu 1080, construction nouvelle, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminutions – Wenger Joseph f° 964, N 1210, maison, revenu 798, addition de construction en 1866, supp. en 1868, voir les augmentations

Münstergasse 8
Contenance : 14,51
Folio de provenance : 1216
Année d’entrée : 1902

Cadastre allemand, registre 30 p. case

Parcelle, section, n° – autrefois P 1210
Canton :
Désignation : Hf, Whs
Contenance :
Revenu :
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 1627
Société Générale Alsacienne de Banque
clos 1934

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 3613
Vincent Adelheid
1920 Ulrich Kurt Rentner Ehefrau geb. Vincent
1922 Société Immobilière de Strasbourg société anonyme
Strassburger Immobikiengesellschaft / Société Immobilière de Strasbourg
(481)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 139 Du Dôme
(maison n°) 12

pro. Mgr. le Prince de hohenloh Schillingsfürst

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 139 Du Dome (p. 251)
(maison n°) 12

Pro. Mgr. le Prince de Hohenloh Schillingsfürst

Registres de population

(1795) 6° section, Rue du Dôme N° 12 (registre 600 MW 6) – légende

Daniel Weiler, 55, Boucher, Strasb.
Salomé Weiler, 55, Epouse, id
– Danzer, 21, Servante, Marmoutier
Catherine Schuler, 19, Servante, Barr
Philippe Poissonnier, 40, Regiss, des trav. mil: – parti
Jean Davesne, 32, Secretaire – parti
Charles Gray, 43, Inspe.r G.al des Ponts – parti
Louise Gray, 23, Epouse – parti
Thérèse Gray, 40, sa tante – parti
Jean Pierre Deleuse, 29 – parti
Pierre Marie Deleuse, 22, Cond. de la Regie – parti
Louis André Deleuse, 21 – parti
Pierre Lefebure, 42, Garçon de bureau – parti
Nicolas Royer, 30, Adj. aux Relais – parti
Barbe Schmidt, 54, cuisiniere, Neufbrisak
Mrie. Anne Conroy, 26, cuisiniere, Raon l’Etape
Louis Tourneur, 20, haulepied, Lixheim
Antoine Brand, 45, Conducteur – parti
Charles Bachotte, 21, Adjudant, St Martin
Jacques Roche Arnould, 28, Conduceur, Neufvilliers
Jean Thomas Wassner, 40, Sculpteur, Strasb.
Marg: née Blachon, 41, Epouse, id
Marg: Wassner née Heitz, 90, sa mere, id


Relevé d’actes

Le Chapitre de la Cathédrale, agissant par son secrétaire Jean Jacques Wieger, passe un accord avec les héritiers Silberrad au sujet d’un capital garanti sur la maison dite cour d’Isenburg

1659 (8. febr.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 121-v
Erschienen der hochwürdig. durchleuchtigen Fürst und Herren, d. herrn Evangelisch. Dom Capitularen hoher Stifft Straßburg, Secretarius der Ehrenveste hochgelehrte H Johann Jacob Wieger V.I. Doctorandus an einem,
So dann der Ehrenvest, fürsichtig- und weÿs Herr Paul Friderich Marbach EE groß. Rhats Beÿsitzer alß Curator Fr. Magdalenæ weÿl. H Hannß Melchior Silberadts deß ältern wohlgedachten Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib wie auch H Hannß Melchior Silberadts EE Statt gerichts Beÿsitzer für sich selbst, Und der Ehrenvest- hochgelehrte H Tobias Bernegger V.I. Doctorandus alß mündlich constituirter Befelchhaber H Samuelis Silberradts Pfarrherrn Zu Heÿligenstein, am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig Erstlich, waß maß. hochermelte Herren Evangelische Dom Capitularen sich mit ihnen den Silberradisch. Wittibin und Kindern, über die ienig. 800 Guld. Capital (…) vermög einer papÿrinen sub dato Straßburg d. 3. Xbr. a° 1604 mit Hertzog Augusti Zu Braunschweig lüneburg Fürstl. dhlt. underzogener (…) Rumpitschafft (…) außgefertigten Consensscheins, so dann der, in denen von Renwald. weÿl. H Johann Georg und H Conrads der Bildhawer Gebrüd, nunmehr seel. wid. obernannten H Hannß Melchior Silberad. den ältern, am 4. 8.br a° 1627. beÿ obwohlgedachten E.E. groß. Rhats producirten (…) Cession, an den hochermelten herrn dom Capitularen und in spe. vff die alhie im Münstergaß, geg. dem Gürtler hoff hinüber gelegenen hoff, der Isenburger hoff genannt, Zu erfordern (…)

Le Grand Chapitre de la Cathédrale, agissant par son receveur Gérard Pick, loue la maison canoniale face au Gürtlerhof à François Ignace Huguin, conseiller de la Régence de l’évêché de Strasbourg, bailli de Molsheim et Dachstein

1702 (26.10.), Me Contz (6 E 41, 32)
Bail à commencer à noel prochain – Sr Gerhard Pick Receueur general du grand Chapitre de la Cathedrale de Strasbourg comme ayant commission spéciale
au Sr François Ignace Huguin Con.er de la Regence de L’Eueché de Strasbourg et Baillif du Baillage de Molsheim et Dacstein représenté par Mr Anne Daniel Ameline Sr de Quincy Con.e du Roy Receveur des finances d’Alsace pour autant de tems que chaque partie aduisera
une maison Canonicale appartenante au Grand Chapitre sise vis à vis le Gürtlerhoff Rue de la Cathedrale avec La cour et jardin en dépendant et une Caue pour y mettre environ 100 sacs de grain, Plus dans l’escuyerie de la place pour y mettre environ 4 Chevaux et quant au aurplus des Caues greniers et Escuyeries de lad. maison Comme aussi la remise du Carosse la gallerie d’enhaut entièrement avec en dessous Ou il y a le bois de charpente et la Chapelle, le susd. bailleur se réserve le tout pour l’usage et la disposition du grand Chapitre avec la libre entrée et sortie – moyennant un loyer annuel de 260 liures

Le Grand Chapitre de la Cathédrale, à savoir le chanoine comte Frédéric de Manderscheid Blanckenheim, agissant par son receveur Gérard Pick, loue la maison canoniale face au Gürtlerhof au sellier Pierre Duparc

1705 (14.7.), Me Contz (6 E 41, 34)
Bail d’un an et demi moins 21 jours a commencer de ce jourd’huit a finir a Noel de l’année prochaine 1706 – Sr Gerhard Pick Receueur General du Grand Chapitre de la Cathedrale de Strasbourg comme ayant pouvoir Et se faisant fort pour et au nom de S. Ex.ce Monseigneur le Comte Frédéric de Manderscheid Blanckenheim Chanoine Capitulaire et Escolastre de lad. Cath. de Strasbourg
au Sr Pierre Parc Maistre sellier (signé) duparc
L’Enclos de la Chapelle attenante à la maison canonicale de mond. seigneur comte Frédéric vis à vis le Gürtlerhoff, pour en jouir par led. preneur pour son metier pendant led. Temps en conséquence il sera obligé de bastir a ses Cousts et frais et sans diminution du loyer ce qu’il jugera estre a propos et nécessaire pour sa profession – moyennant un loyer annuel de 36 livres

L’hôtel dont la construction n’est pas terminée est vendu 49 500 livres tournois (équivalent de 12 235 anciennes livres strasbourgeoises) comme bien national à François Antoine Widemann. Le procès verbal d’expertise vaut pour une description précise des lieux

1791 (17.3.), Q 882 (enregistré acp 19 du 25. 7.br 1793)
Strasbourg, Adjudication définitive de Neuf maisons et deux hôtels Ci devant dépendant de St Pierre le Jeune, Grand Chapitre de St Pierre le Vieux, Abbaye d’Altorf et Couvent de Ste Marguerite à Strasbourg. L’an 1791 Jeudi le 17 Mars
N° 7. un hotel nouvellement bati avec cour et jardin situé rue du Dôme faisant le coin de celle de la hâche, de l’autre attenant à la maison du Sr Crusius orfèvre ainsi qu’il se trouve détaillé dans le Procès verbal d’expertise du Sr Arnold architecte expert à ce nommé par les administrateurs de ce Directoire suivant lad. Expertise qui est ci jointe sous le n° 7 et qui a été paraphée ne varietur, cet hôtel est estimé à la somme de 40 000 li.
P.N. Outre les objets posés dans la maison on comprend encore dans la vente les objets suivants qui se trouvent encore entre les mains de ouvriers, Savoir
La porte en menuiserie du corps de logis qui se trouve encore entre les mains du Sr Wernlé menuisier.
Les serrures des portes de l’intérieur de la maison qui ne sont point encore posées et le Chassis en fer de la porte de la maison, lesquels se trouvent encore entre les mains du Sr Seltzer, serrurier.
Lecture faite du procès verbal d’expertise on a allumé Successivement onze petites bougies, pendt. que les dix premières bruloient on a reçu les mises suivantes, Savoir
par MM. Kastner 41.000, Rumpler 42.200, Weiler 46.200, Otto 46.600, Wiedemann 47.300, Otto 47.400, Wiedemann 48.300, Otto 48.700, Wiedemann 49.500, et la onzieme bougie s’étant éteinte sans que personne n’ait offert davantage pendt. qu’elle bruloit, le susd. hôtel ainsi qu’il est détaillé dans le procès verbal d’expertise a été adjugé définitivement à Mr François Antoine Wiedemann, citoyen de cette ville, comme au plus offrant et dernier Enchetisseur pour la somme offerte de 49 500 Livres
PV n° 7 – Cejour d’hui 13° Janvier 1791. Je soussigné Jacques Paul Arnold, en Conformité d’un arrêté du Directoire du District de Strasbourg du 22. Decembre dernier par lequel je Suis nommé pour procéder à l’estimation des maisons dépendantes du grand Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg, y compris celle du Syndicat, comme ayant prêté le Serment entre les mains du Sr maire de cette ville lors de la dernière estimation faite Conjointement avec le Sr Pinot Architecte, me suis rendû à l’hôtel ancien de la ruë du Dome et de celle de la hâche au N° – et attenant d’un côté à la Maison du Sr Crusius orfèvre, où étant j’ai fait le toisé de l’étendue superficielle du terrain partagé entre l’emplacement du Corps de logis, des bâtimens latérals, la grande cour, deux basses cour et un Jardin /:contenant 439 toises quarrées:/, J’ai fait ensuite la visite du Corps de logis, j’ai trouvé une cave voutée sur toute son étendue, au rez de Chaussée quatre pièces dont trois donnant Sur le jardin et une sur la Cour, le grand Escalier, depourvû de garde corps, de deux Etages, au premier Etage dix pièces tant sur la Cour que sur le Jardin, un passage Communiquant à l’aile gauche, au Second étage onze pièces, un passage le long de ce bâtiment, et au dessus un double grénier, au rez de Chaussée du pavillon à droite en entrant deux remises, et au premier Etage deux pièces et au dessus grénier, au rez de Chaussée du bâtiment attenant au Corps de Logis à main droite, une Ecurie à Huit Chevaux et l’Escalier au premier Etage, deux pièces, un emplacement et au dessus un grenier à foin, au rez de Chaussée au pavillon du coté gauche, deux pièces, cuisine et l’escalier, et au premier etage deux pièces et au dessus le grénier, au rez de chaussée du bâtiment attenant au Corps de logis à main gauche, une Cuisine, office, gardemanger, passage, lieux sécrets et un Escalier dérobé, au premier étage trois pièces, un corridor, l’escalier et les lieux sécrets, au dessus un grénier. Cet emplacement est enceint sur la Ruë du Dôme d’un grillage de fer en forme d’hallebardes, à l’exception des deux battans de la porte Cochère, et le reste d’un mur de Cloture. Comme tout ce bâtiment et ses parties ne sont pas encore parachevées, et en considération de l’étenduë, du terrain, de la situation de l’emplacement et de la dépense qu’un parfait parachevement peut entrainer, je me suis décidé d’estimer cet hôtel à une Somme de quarante mille Livres, Cy 40.000 lt (signé) Arnold

Le plâtrier François Antoine Wiedemann déclare avoir acquis les bâtiments pour lui-même et pour le menuisier Ferdinand Strohé, le menuisier Antoine Wernlé et le charpentier François Sundheim

1791 (18.3.), Me Lacombe (6 E 41, 221) n° 31 – enregistré f° 8 du 21.3.
Déclaration de vente – Sr François Antoine Videmann cytoyen platrier, que la maison appartenante au cy devant Grand Chapitre de la Cathédrale rue du dôme avec cours et jardin faisant le coin de celle de la hache qu’il a acquis ce jourd’huy par Enchère qui a eu lieu au district de Strasbourg pour la somme de 49 500 livres l’a été en société du Sr Ferdinand Strohée, Antoine Verlé menusier et Sr François Sundheim charpentier pour un quart chacun

Ferdinand Strohé qui a acquis les parts de ses co-sociétaires cède ses droits au boucher Jean Daniel Weiler

1791 (14.5.), Me Lacombe (6 E 41, 222) n° 30 – enregistré f° 27 du 20.5.
Cession – Sr Ferdinand Strohé maître menusier
au Sr Jean Daniel Weyler marchand boucher
le bénéfice de l’adjudication de l’hotel de hohenlohe rue du dome à Strasbourg qu’il avait fait en société avec le Sr Videman, Sundheim et Wernle lesquels ont cédé leurs parts audit Strohé par acte devant le soussigné le 12 courant au moyen duquel le Sr Strohé est devenu seul propriétaire de ladite maison, 2. de laisser participer le Sr Strohé dans le benefice qui sera fait sur la vente de ladite maison dans le cas qu’elle ait lieu dans l’année a dater de ce jour, Laquelle vente n’ayant pas lieu led. Sr Strohé se contentera d’une somme de 1200 livres pour tout bénéfice
[in fine :] touché 1200 livres, le 21 septembre 1791

Jean Daniel Weiler loue diverses localités de la maison à l’administration des Postes pour laquelle son directeur, Brulbaut

1796 (20 vend. 5), Strasbourg 1 (12), Me Lacombe – Enregistrement de Strasbourg, acp 43 f° 35 du 22 vend. 5
Bail de 6 années consécutives commence le 10. jan. courant – Jean Daniel Weiller cit. marchand
au Cit. Brulbaut en qualité de Directeur des postes à Strasbourg pour l’administration
un logement dans la maison appartenant audit Veiller rue du Dome N° 12 à l’usage de la poste consistant, en tout le pavillon à gauche en entrant dans la cour, petit bucher a côté, le pavillon à droite en entrant, la remise et la faculté de faire la lessive dans la cuisine de ce pavillon qui sert de buanderie aux locataires, l’écurie ainsi que toutes les parties qui sont au-dessus de l’ouverture de cette écurie, avec la fosse à côté propre à y mettre le fumier, dans la cave quatre séparations de latis, une pièce au rez de chaussée à droite donnant sur la cour dans laquelle il y a un fourneau de fayance et un lustre, en suitte de cette pièce une autre donnant sur le jardin dans laquelle il y a une cheminée de marbre un fourneau de fonte avec un lustre, en suitte encore de cette pièce une autre avec porte sur le jardin et une sur le corridor, un fourneau de fonte, ensuitte de cette troisième pièce se trouve une autre donnant sur le jardin ayant trois croisées garnies de volets et un fourneau de fonte, en sortant de cette pièce se trouve un corridor qui conduit à une grande cuisine et office attenant garni de deux tables et de deux tablettes qui y resteront, le preneur jouira du jardin et de la porte qui donne sur la rue sont il aura une clef, le propriétaire en aura pareillement une, (…)
le preneur et les Sr. auront la faculté d’aller aux latrines qui sont au premier étage attendu qu’il ne s’en trouve pas au second, Au second étage a droite en entrant est une chambre avec un poele de fayance en suitte une chambre a coucher a cheminée dans laquelle il sera placé un bureau, deux cabinets à droite et à gauche, ensemble un traversant le corridor à gauche au bout est un garde meubles et un cabinet à droite, plus en avant encore un cabinet une chambre à cheminée servant de salle à recevoir, une salle à manger dans laquelle il y a un fourneau de fayance, ensemble la cuisine dans laquelle il y a un tournebroche attenant à la maison et un office, il se trouve des stors à l’office à la salle à manger et au cabinet, le tout donnant sur le jardin, au grenier deux séparations en latis à l’usage exclusif du preneur l’usage de la cour de devant pour l’exploitation de la poste, l’usage des latrines au rez de chaussée et de la pompe – moyennant un loyer annuel de 2000 livres

Marguerite Salomé Schneegans meurt en 1816 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans une maison place des Canoniers (future place d’Austerlitz)
1816 (23.8.), Strasbourg 8 (15), Me Roessel, n° 3511, vacation du 16.9. (acp 131 F° 92 du 17.9.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 67 du 30.8.
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Weiler née Schneegans décédée le 9 août dernier – à la requête de Jean Daniel Weiler ci devant boucher veuf, commun en biens d’après le contrat de mariage passé devant Me Lobstein le 9 septembre 1762, 2. Marguerite Salomé Schneegans veuve de Jean Daniel Weiler boucher, 3. Elisabeth Schneegans fille majeure, 4. Daniel Schneegans fabricant, 5. Frédérique Madeleine Keck épouse de Jean Charles Roederer négociant, 6. Françoise Sophie Keck épouse de Philibert Ducastain officier retiré, 7. Henriette Frédérique Keck fille majeure, les six derniers légataires universels par testament public souss. le 30 juillet dernier, 8. Barbe Jundt épouse abandonnée de Jacques Keck négociant auxquels la défunte a légué l’usufruit viager de la moitié des biens

dans une maison sise derrière l’auberge de la ville de Vienne n° 15
Propres, garde robe 183 fr, remploi 36 236 fr, capital 20 000 fr, total 56 419 fr
Communauté, mobilier 1975 fr, argenterie 3038 fr, vins 1228 fr, numéraire 443 fr, créances 41 427 fr, total 48 103 fr, ensemble 58 103 fr, passif 52 156 fr report propres 36 419 fr,
immeubles propres. Une maison place des Canoniers n° 15 estimée 2000 fr
deux étaux de boucher à la grande boucherie loués aux Sr Gerner et Magnus bouchers 300 fr estimés 6000 fr
24 ares de vignes à Mittelhausbergen 4000 fr, ensemble 30 000 fr
– Inventaire des apports Me Lobstein 3 décembre 1762
– Partage de la succession de Valentin Schneegans boucher père de la défunte Me Lobstein 26 octobre 1780
8. la maison sise à Strasbourg derrière l’auberge à la ville d& Vienne n° 15 entre le Kuppelhof appartenant au Sr Kammerer négociant et Sr Birckigt teinturier aboutissant sur le Sr Kammerer et l’auberge au Corbeau
23. autant (2/3) de la moitié d’un étal de boucher dans ladite Petit Boucherie, vendu
Titres et papiers, Chambre des Contrats 5 septembre 1786, Marie Elisabeth Bameyer femme abandonnée de Jean Philippe Roederer a vendu au veuf un étal de boucher situé dans la grande boucherie entre Isaac Hansmetzger et Daniel Fruth aboutissant sur la cour de la tuerie formant à droite quand on entre par la porte vis à vis la douane # grevée d’une rente foncière de 2 livres au profit de la ville de Strasbourg
autre à ladite Chambre le 19 février 1788 par lequel le veuf a acquis de Marie Barbe Schott veuve de Daniel Fruth un étal de boucher situé à côté du précédent formant le 11° grevé d’une semblable rente de 2 livres

Jean Daniel Weiler et Marguerite Salomé Schneegans vendent 69 125 francs la maison à Jean Henri Lotzbeck

1802 (30 mess. 12), Strasbourg 1 (23), Me Lacombe n° 2898 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 20-v du 8 ther. 10
Cit. Jean Daniel Weiler et Marguerite Salomé Schnéegans
au Cit. Jean Henry Lotzbeck
La maison qui appartient aux vendeurs en cette ville rue du dôme N° 12 consistant en maison principale qu’occupe maintenant la Direction de la Poste aux lettres, bâtiments collateraux, remise, écurie, grande cour sur le devant fermée d’un grillage en fer et jardin sur le derrière, aboutissant le tout d’un côté a la rue de la hâche, d’autre a la maison de la fondation de l’Eglise neuve ; devant la rue du dôme, derrière la place du temple neuf – remis les titres 1. procès verbal d’adjudication au profit du cit. Widemann par devant le Directoire du District de Strasbourg le 17 mars 1791, 2. Cession devant le notaire soussigné le 12 mai 1791 par le cit. Weiller au cit. Ferdinand Strohé, 3. Contrat de vente de la maison par le cit. Strohé au Cit. Jean Daniel Weiler devant led. notaire le 14 mai 1791 – moyennant 69 125 francs

Natif de Lahr, Jean Henri Lotzbeck qui a fait son apprentissage à Kehl chez Lotzbeck et Lamey demande que la tribu du Miroir établisse une promesse de réception. Après être devenu bourgeois (voir ci-dessous le répertoire à défaut du registre perdu), il devient tributaire en qualité de fabricant de tabac
1781, Protocole du Miroir (XI 279)
(f° 277) Mittwochs, den 19. Decembris 1781. Vertroestung – Hr Joh: Heinrich Lotzbeck von Lahr gebürtig stehet vor, producirt glaubwürdigen Lehrbrief von den Hh. Lotzbeck und Lameÿ in Kehl unter dem 6. Martii 1774. ausgestelt, und bittet um einen Vertröstung schein, daß man ihn nach gnädig erlangtem hiesigem burgerrecht diesorts leibzünftig als handelsmann aufnehmen wolle.
Nach eingesehenem producto und darüber gehaltener Umfrage Erkannt, willfahrt.
(f° 285) Dienstags, den 18. Junii 1782. E. Leibzünftiger. Hr. Joh: Heinrich Lotzbeck wurde auf vorgewiesenen Kanzlei- und Stall-schein 20. & 23. Aprilis letzthin gegen Erlag 3 lb 10 ß vor das Zunftrecht, und 25. lib. wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung leibzünftig als Hdlsm: aufgenommen. prom. spedirt und führt eine Tabackfabrik.

VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783), [p. 16]
Johann Heinrich Lozbeck

Le rentier Jean Henri Lotzbeck meurt en 1817 en délaissant ses héritiers collatéraux
1818 (2.1.), Strasbourg 11 (24), Me Thurmann n° 3857 – Enregistrement de Strasbourg, acp 137 f° 71 du 12.1.
Inventaire de la succession de Jean Henri Lotzbeck, rentier décédé le 26 décembre dernier – à la requête de 1. Charles Louis baron de Lotzbeck demeurant à Lahr, grand duché de Bade, 2 Guillaume Lotzbeck, propriétaire à Strasbourg, 3. Henriette née Lotzbeck veuve d’Auguste Sander bailli à Carlsruhe grand duché de Bade, en présence de François Lacombe notaire commis pour représenter les héritiers présomptifs absents nommés 1. Chrétien Lotzbeck demeurant à Lahr ayant son domicile à Strasbourg rue des Veaux n°3, 2. ladite De Sander, 3. les enfants descendants de Charlotte née Lotzbeck épouse de de Jean Martin Lamy, négociant à Bordeaux, lesquels sont (1) Auguste Lamy juge de paix à Munster, (2) Louis Lamy négociant à Bordeaux, (3) Mde Piquot née Lamy à Commercy, (4) Wilhelmine Lamy à Commercy, (5) les trois frères Lamy négociants à la Guadelouppe, (6) feu Charlotte née Lamy épouse de M Kleinmann pasteur à Boenigheim près Stuttgard royaume de Wurtemberg représentée par ses enfants, frères et sœurs et neveu et nièces du défunt – Liquidation partage, Elise Frédérique Lamy épouse de Claude Théophilie Piquot négociant à Commercy, les enfants Kleinmann a) Charles Guillaume, b) Adolphe, c) Albert, d) Albertine, e) Charlotte, Jacques Maurer marchand de vin à Böningheim subrogé tuteur, actif 921 722 fr, passif 23 759 fr

en une maison rue des Veaux n° 3
mobilier poele d’habitation, chambre à coucher, chambre aux mansardes, cuisine, cave 2501 fr, argenterie, ouvrages de littérature 2087 fr, voitures 2500 fr, numéraire 10 062 fr, créances 666 942 fr, passif 2983 fr, obligations de 160 000 florins ainsi qu’il appert de la correspondance

Décès, Strasbourg (n° 2103)
Déclaration de décès, le 27 décembre 1817, Jean Henri Lotzbeck agé de 60 ans né à Lahr (Grand Duché de Bade), Rentier, non marié, est mort en cette mairie le 26 du mois courant à onze heures du matin dans la maison située n° 3 Ruë des Veaux, fils de feu Chrétien Samuel Lotzbeck, rentier, et de feue Salomé Schick. Premier déclarant, Frédéric Guillaume Lotzbeck agé de 57 ans, Rentier, frère du décédé (i 69)

Jean Henri Lotzbeck vend 115 000 francs la maison à Etienne de Livio, banquier à Saint-Pétersbourg

1817 (1.3.), Strasbourg 15 (22), Me Lacombe n° 4530 – Enregistrement de Strasbourg, acp 133 F° 52-v du 3.3.
Jean Henri Lotzbeck propriétaire
à Etienne de Livio, gentilhomme bavarois banquier à St Pétersbourg demeurant actuellement à Strasbourg
l’hôtel situé en cette ville de Strasbourg rue du Dôme n° 12 consistant en maison principale, bâtiments collatéraux, remise, écurie, grande cour sur le devant fermée d’un grillage en fer et jardin sur le derrière, d’un côté la ruelle de la Hache, d’autre la rue du Dôme, derrière la place du Temple Neuf – acquis de Jean Daniel Weiler et Marguerite Salomé Schneegans par acte Me Lacombe le 30 messidor 10 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volume 8 n° 99, à Weiler par la cession de Ferdinand Strohé devant Me Lacombe le 14 mai 1791, le Sr Strohé avait seul droit à l’immeuble par suite de la déclaration de préférence que lui ont donné ses consorts les Sr Widemann, Werle et Sundheim par acte Me Lacombe le 12 mai 1791 lesquels étoient associés pour l’acquisition et l’achevement et la revente de l’hôtel dont s’agit ainsi qu’il est établi par la déclaration de François Antoine Widemann retenue en l’acte Me Lacombe en date du 18 mars 1791. Le Sr Widemann adjudicataire de cette maison en l’enchère au Directoire du District de Strasbourg le 17 mars 1791 – moyennant 115 000 francs

Le négociant Etienne Ignace Livio a épousé en 1787 sa nièce Elisabeth Dominique Livio :contrat de mariage, célébration à Geispolsheim
1787 (31.1.), Me Schumacher (6 E 41, 1394) n° 39
Contrat de mariage – Sr Etienne Ignace Livio Négociant Bourgeois de cette ville fils majeur de feu le Sr Antoine Livio négociant en cette ville et de Dame Marie Anne Donner
Demoiselle Elisabeth Dominique Livio fille mineure du Sr François Livio demeurant actuellement en cette ville et de De Louise Carpentier

Mariage, Geispolsheim (cath. f° 88-v)
Anno Domini 1787 Die 5. februarii, dispensatione super Canonico primum ad secundum in lineâ transversâ inæquali Consanguinitatis gradûs Impedimento a Ssmo Patre, Papâ nostro Pio Sexto, impetratâ, ut mihi ex ejus litteris diplomatibus sub data die vigesimæ de* mensis Januarii, Dicti anni de super Romæ Datis, ac * me remanentibus Consitit, unâ tantum proclamatione in ecclesia nostrâ parochiali publice factâ, atque unâ in Eclesia parochiali ad St Ludovicum intra Argentinam (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Stephanus Livio, Negotiator argentinæ commorans, Solutus Majorennis, filius defuncti Domini Antonii Mariæ Livio, Mercatoris, et Dnæ Annæ Mariæ Donner, Conjugum in Molentino prope Graffenstaten dum ille viveret Commorantium Et Maria Elisabetha Livio, soluta Minorennis filia dni Francisci Livio Negotiatoris et Dnæ Ludovicæ Carpentier, Conjugum nunc quoque in ædibus suis Campestribus prope Graffenstaden in districtu Parochialis Hujatis sitis Commorantium, Adfuerunt testes D Francisci Livio, Pater Sponsæ, D. J. Baptistæ Livio, D. Dominicus Livio fratres sponsi, Jacobus Philippus Scoti, Antonius Grasseli, Dnus Carolus Lartillon, Dnus Antonius Livio omnes Negotiatores argentinenses qui omnes una mecum subscripserunt (i 90 – Proclamation Saint-Louis, cath., p. 264, le 3. février 1787, i 132)

Etienne de Livio et Elisabeth Livio séparent leurs biens. La maison rue du Dôme revient à l’épouse

1826 (8.5.), Strasbourg 1 (48), Me Rencker n° 4478
Inventaire de séparation – Etienne Livio, propriétaire, et Elisabeth Livio, par ordonnance du Président du Tribunal Civil du 3 avril dernier
Communauté. Meubles, dans l’hôtel de la Monnaie, dans la maison rue du Dôme, dans la campagne d’Illkirch, total 20 198 francs
Communauté ou propre de M Livio, immeuble 1. l’hôtel situé rue du Dôme n° 12 consistant en maison, principaux bâtiments latéraux, remises, écurie, grande cour sur le devant fermée d’un grillage en fer, le jardin sur le derrière, d’un côté la ruelle de la Hache, d’autre la maison de la Fondation de l’Eglise Neuve, devant la rue du Dôme, derrière la place du Temple Neuf – acquis de Jean Henri Lotzbeck, Me Lacombe le 1 mars 1817
immeubles à Illkirch Graffenstaden. Communauté, immeubles à Illkirch Graffenstaden
masse passive, succession de François Livio père de Mde Livio, succession de Jean Baptiste Livio oncle de Mde Livio, succession de Marie Madeleine Livio dite Marieth, succession de la veuve François Livio mère de Mde Livio, succession de Joseph Livio oncle, succession d’Antoine Livio, oncle, total des prétentions formées par Mde Livio, 344 784 fr, passif 172 993 francs
n° 4517, Enchère du 22 mai. Etienne de Livio, propriétaire – Désignation de l’immeuble à vendre, [ut infra, transcrit volume 91 n° 61] M. Lotzbeck acquis de Jean Daniel Weber par acte Me Lacombe le 30 messidor (10 août 1797), Weber acquis de Ferdinand Strohé par acte Me Lacombe le 14 mai 1791, Strohé par la déclaration faite par devant le même notaire le 12 mai 1791 par ses cointéressées les Sr Wiedemann, Werlé & Sundheim lesquels s’étaient associés pour l’acquisition de l’immeuble dont s’agit, contrat Me Lacombe le 18 mars 1791, au Sr Wiedemann par adjudication au Directoire du District de Strasbourg le 17 mars 1791, mise à prix 62 000 francs

1826 (23.8.), Strasbourg 1 (49), Me Rencker n° 4672 – Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 22 du 25.8.
Etienne de Livio, propriétaire
à Elisabeth Livio son épouse séparée quant aux biens
1. l’hôtel situé à Strasbourg rue du Dôme n° 12 consistant en une maison principale, bâtiments latéraux, remises, écuries, grande cour sur le devant fermée d’un grillage en fer et jardin sur le derrière, d’un côté la ruelle de la Hache, d’autre la maison de la Fondation de l’Eglise Neuve, devant la rue du Dôme, derrière la place du Temple Neuf – acquis sur Jean Henry Lotzbeck, propriétaire, par acte Me Lacombe le 1 mars 1817 transcrit
2. et 2 ha. 59 de terre à Illkirch (…), moyennant 62 000 francs l’immeuble à Strasbourg

Dominique Elisabeth Livio vend la maison 82 000 francs à Jacques Melsheimer, brasseur au Dauphin

1831 (21.4.), Strasbourg 10 (84), Me Zimmer n° 991 – Enregistrement de Strasbourg, acp 203 f° 155-v du 23.4.
Dominique Elisabeth Livio veuve d’Etienne de Livio, propriétaire
à Jacques Melsheimer, brasseur au Dauphin
l’hôtel situé à Strasbourg rue du Dôme n° 12 consistant en maison principale, bâtiments latéraux, remises, écuries, grande cour sur le devant femée d’un grillage en fer & jardin sur la derrière & toutes autres appartenances, aisances, jouissances, droits & dépendances, d’un côté la ruelle de la Hache, d’autre en partie la maison dépendant de l’église du Temple Neuf & en partie celle de la veuve Stromwald, devant la rue du Dome, derrière la place du Temple neuf – sont compris les meubles désignés dans un état détaillé – provenait originaiement du Grand Chapitre de Strasbourg, acquis par François Antoine Wiedenmann, platreur, par procès verbal d’adjudication définitive le 17 mars 1791, tant pour lui que pour Sr Ferdinand Strohé, Antoine Verlé menuisier & François Sundheim, charpentier pour un quart pour chacun, par acte de déclaration devant Me Lacombe le 18 mars 1791, lendemain de l’adjudication, le 21 ensuivant les Sr Wiedemann, Sundheim & Verlé ont cédé leurs portions au Sr Strohé par devant le même notaire le 12 mai 1791, même notaire 14 mai et 21 septembre Sr Strohé a transmis la propriété à Jean Daniel Weyler, marchand boucher, ce dernier conjointement avec Marguerite Salomé Schneeganz ont abandonné le tout à Jean Henri Lotzbeck par acte Me Lacombe le 19 juillet 1802 (30 messidor 10), enfin le 1 février 1817 ledit Lotzbeck l’a vendu audit Sr de Livio lequel le posséda jusqu’en 1826. Suivant Inventaire de séparation devant Me Rencker le 8 mai 1826, la De venderesse actuelle ayant poursuivi la séparation de biens contre son mari, par jugement du tribunal civil du 8 mai 1826 son mari a fait cession en sa faveur entr’autres de l’immeuble faisant l’objet de la présente vente devant Me Rencker le 23 août 1826 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volume 193 n° 48 – moyennant 82 000 francs
Etat des objets mobiliers, rez de chaussée, Salle à droite en entrant donnant sur la cour, 1. un grand fourneau carré en fayence avec dessus de marbre pierre et tuyaux, estimé 100 fr. Nota ce fourneau a été déplacé et se trouve présentement sur la gauche du rez de chaussée près des latrines,
salle à manger donnant sur le jardin, 2. la cheminée en marbre qui s’y trouve surmontée d’un grand trumeau à deux glaces en cadre peint en gris estimée 50 fr, plus deux trumeaux (…), plus deux consoles (…). Nota des trois trumeaux ainsi que les deux consoles se trouvent présentement au premier étage dans le salon à côté de la salle à manger donnant sur le jardin ainsi que dans un petit cabinet qui se trouve à côté de ce salon
Antichambre donnant sur le jardin, 3. un fourneau rond en fayence avec dessus de marbre tuyaux et pierre 60 fr,
salle à manger donnant sur le jardin, 4. un grand fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyau et pierre 80 fr, Nota ce fourneau se trouve présentement au grenier
Cuisine, Antichambre donnant sur la petite cour, 5. un fourneau carré en fayence avec tuyaux et pierre, 20 fr
Première cuisine donnant sur le jardin, 6. un grand poulailler en sapin recouvert d’un rayon tenant au mur 10 fr, un évier et un fourneau en fayence pour y placer deux marmites 20 fr
Deuxième cuisine donnant également sur le jardin, 7. une planche à rayons (…)
Office, 8. un bas buffet (…)
Jardin, un banc de jardin peint en gris 10 fr
Premier étage, Antichambre donnant sur la cour, un grand fourneau carré en fayence avec dessus de marbre pierre et tuyaux 50 fr
Premier salon donnant sur la cour
Cabinet à côté du salon donnant sur la cour, 12. un petit fourneau carré en fayence avec dessus de marbre pierre et tuyaux 20 fr
Cabinet donnant sur le jardin
Chambre à côté donnant également sur le jardin, 14. un fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyau et pierre
Salle à manger donnant sur le jardin, 15. un grand fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyaux et pierre 40 fr
Salon à côté de la salle à manger donnant sur le jardin, 16. un fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyaux et pierre 60 fr. Nota dans ce salon le cabinet à côté se trouvent les deux glaces et les deux consoles qui étaient placés au rez de chaussée dans le salon à droite donnant sur le jardin
Petite chambre dans l’aile droite d’un bâtiment sur la petit cour de devant, 17. un fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyaux et pierre 40 fr
Chambre dans l’aile donnant sur le jardin, 18. un fourneau brun carré avec dessus de marbre tuyaux et pierre 30 fr
Deuxième étage /:Appartement occupé par M Guibert:/ 19. un fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyaux et pierre 80 fr
Dans le salon, 20. un fourneau à 2 glaces avec dessus de marbre tuyaux et pierre 80 fr
Cabinet à côté du salon, 21. un fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyaux et pierre 40 fr
Salle àmager donnant sur le jardin, 22. un fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyaux et pierre
Chambre à coucher donnant sur le jardin
Cabinet donnant sur le jardin, 24. un fourneau carré en fayence avec dessus de marbre tuyaux et pierre 50 fr
au grenier, 25. un un petit fourneau en fonte 20 fr – total 2000 francs

Jacques Melsheimer loue diverses localités de la maison au négociant Jean Henri Œrtel

1836 (18.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 67 F° 81 – ssp du 23.2.1833, Bail pour 3, 6 ou 9 ans
Jacques Melsheimer, brasseur à Strasbourg
à Jean Henri Oertel, négociant en la même ville
le premier étage complet de la maison lui appartenant sise à Strasbourg rue du Dôme n° 12, les appartements de cet étage sont garnis de 6 glaces (…), il depend de cet étage une petite cave et une chambre à linge sale sur le grenier, une chambre au premier à changer aux frais du propriétaire en cuisine, une chambre au rez de chaussée immédiatement au dessous un petit bâtiment latéral format l’ancienne loge du portier, rez de chaussée à changer en magasin en partiquant une porte sur la rue do Dome d’après le dessin soumis fait par l’architecte Kolb aux frais du locataire, enfin l’usage de la buanderie et du grenier deux fois par an pour les lessives – moyennant un loyer annuel de 1250 francs

Les héritiers collatéraux de Jacques Melsheimer hypothèquent la maison au profit de Jean Conrad Sengenwald

1846 (22.6.), Strasbourg 11 (40), Me Keller n° 3417
Obligation – Ont comparu 1° M. Philippe Melsheimer, propriétaire cultivateur, non marié, demeurant à Mittelhausen, canton de Hochfelden, étant ce jour à Strasbourg, 2° M. Charles Melsheimer, brasseur, non marié, demeurant à Strasbourg rue du Dôme N° 12, 3° De Charlotte Melsheimer épouse assistée & autorisée du Sr Georges Groskost, rentier, les deux demeurant ensemble à Strasbourg, rue des Serruriers N° 21, 4° Et De Caroline née Melsheimer épouse séparée de corps & de biens du Sr Jean Jacques Hessé, Teinturier, elle sans état, demeurant à Strasbourg,
Tous agissant dans une commune intent. en qualité d’héritiers du Sr Jacques Melsheimer leur frère décédé brasseur à Strasbourg, à laquelle qualité M. Philippe Melsheimer participe pour deux cinquièmes tant de son chef que du chef de M. Louis Melsheimer son frère dont il se dit légataire universel suivant Testament déposé en l’étude de Me Rencker notaire à Strasbourg le 21 juillet 1843, Lesquels comparans ont reconnu par les présentes devoir légitimement et conjointement entr’eux à titre de prêt
à M. Jean Conrad Sengenwald Chevalier de la Légion d’Honneur, ancien négociant, rentier demeurant à Strasbourg, Une somme de 35 000 francs
Hypothèque, Une maison Brasserie portant l’enseigne Au Roi de Brabant sise à Strasbourg rue du Dôme N° 12, consistant en une maison principale, bâtimens latéraux, remises, ecuries, cour, jardins, appartenances & dépendances, le tout tenant d’un côté à la rue de la hache, de l’autre en partie à une maison appartenant à la fabrique eu Temple neuf et en partie à celle de la Veuve Stromwald, donnant par devant à la rue du Dome & par derrière sur la place du Temple neuf
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient aux emprunteurs en leur prédite qualité d’héritiers de M. Jacques Melsheimer leur frère vivant brasseur à Strasbourg au moyen de l’acquisition que ce dernier en a fait de Madame Dominique Elisabeth Livio Veuve de M. Etienne de Livio Vivant propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Zimmer le 21 avril 1831 transcrit aux hypothèques le 4 mai même année Vol. 245 N° 1. (…) Subrogation aux droits de Mme de Livio. A ce faire etoit présent Le Sr Philippe Vallon homme de confiance demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire général & spécial de Madame Dominique Elisabeth Livio veuve de M. Etienne de Livio en son vivant propriétaire à Strasbourg, elle rentière domiciliée en la même ville mais étant présentement à Alger (…)

Décès, Strasbourg (n° 1699)
Déclaration faite le 10 septembre 1838 du décès de Jacques Melsheimer, agé de 47 ans, né à Mittelhausen (Bas Rhin), Brasseur, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 8 du mois courant à onze heures du soir dans la maison située N° 12, rue du Dôme, fils de feu Jean Philippe Melsheimer, Propriétaire, et de feu Marguerite Flach. Premier déclarant, Philippe Melsheimer, agé de 41 ans, Propriétaire domicilié à Mittelhausen, frère du défunt, Deuxième déclarant, Georges Groskost, agé de 54 ans, Meunier, beau frère du défunt (i 16)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.