La rue des Pierres longe au nord l’enclos du monastère Saint-Etienne (bâtiments teintés en violet en bas à droite du plan). Elle se termine par un pont qui franchit les deux bras du canal du Faux-Rempart et mène au chantier des Charpentiers (Zimmerhoff). Le magasin à bois (Holtzscheur, teinte en orangé) de la Ville longe le canal sur la gauche avant les ponts.
La rue porte le nom de rue des Pierres (Steingass, Steingässel) jusqu’à la fin du XIX° siècle. Elle prend ensuite celui de rue de la Courtine, en abrégeant celui de rue de la Courtine des Juifs qui désignait la rue au-delà du canal du Faux-Rempart (actuelle rue des Pontonniers).

Partie orientale du VI° canton, plan Blondel (1765,
exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 2 L Plan 5)

Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Au premier plan, le chantier des Charpentiers, puis le canal extérieur et le canal intérieur du Faux-Rempart. Sur la gauche l’enclos Saint-Etienne, sur la droite l’extrémité du magasin à bois le long du canal. La rue des Pierres (rue de la Courtine) s’étend du pont à la place Saint-Etienne.