8, rue du Bain-aux-Plantes
Rue du Bain-aux-Plantes n° 8, maison Diebold (1887)
VII 245 (Blondel) P 888 puis section 3 parcelle 30 (cadastre)
Le n° 8 est la maison rose dans la moitié gauche de l’image. Au fond, la rue Adolphe-Seyboth
Façade sur les deux rues (cliché Jocelyne Boes)
La tribu de la Mauresse vend en 1672 la maison située à l’entrée de l’abreuvoir (actuelle impasse du Bain aux Plantes) pour un prix modique au chaussetier Jean Bollender qui la transmet à sa fille, épouse du maître maçon Jean Jacques Kiehl. Elle revient à leur fils le maître maçon Chrétien Kiehl qui y fait des transformations puisque la valeur minimale de la maison passe de 100 livres en 1708 à 212 livres en 1721. La maison comprend alors deux bâtiments accessoires couverts de tuiles plates, une remise et une buanderie. Elle est achetée en 1739 par le maître maçon Jean Schlehenacker qui acquiert en 1748 un terrain communal de 126 pieds carrés pour donner une forme plus régulière à sa maison. Lui et son voisin conviennent que le mur qu’il érige sur deux niveaux (bâtiment arrière) sera mitoyen. Repérée par rapport à l’auberge à la Fontaine (zum Springbrunnen) de l’autre côté de la rue du Bain aux Plantes, la maison appartient ensuite à des pêcheurs. La veuve de Georges Henri Memminger fait remplacer en 1786 les pans de bois.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale vers la rue un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois ainsi qu’un mur de clôture. Sur le plan dressé pour construire le plan-relief de 1830 (1), les différents bâtiments donnent sur la cour B. On voit entre les repères (k) et (j) la façade sur rue du bâtiment principal, à gauche de (e) la remise sans toit puis le bâtiment à deux étages qu’on retrouve dans la cour en 4-5. La cour B montre aussi la maison sur rue en 5-6-1, la remise 3-4 et le mur de clôture 1-2-3 dans lequel s’ouvre une porte.
Plan de l’îlot – Cour B
Porte agrandie en 1884 (dossier de la Police du Bâtiment)
Jean Bauer fait percer en 1869 une porte dans la façade sur rue. Après avoir cédé à la Ville par voie d’alignement une bande de terrain le long de la rue du Bain-aux-Plantes et acquis un petit terrain vers l’impasse, Georges Diebold, hôtelier place de la Gare, charge en 1887 l’entrepreneur Matter de démolir les anciens bâtiments et d’en construire un nouveau à trois étages comportant un balcon sur toute la parcelle.
Le rez-de-chaussée est occupé par la boulangerie Bapst puis (1975) par le magasin Au Cadeau rustique.
Elévations et rez-de-chaussée de la nouvelle maison, 1887
Terrain cédé à la Ville, lavé de jaune, terrain acquis lavé de rouge (dossier de la Police du Bâtiment)
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Tribu de la Mauresse | ||
1672 | v | Jean Bolender, chaussetier, et (1643) Anne Marie Esdras – luthériens |
h | Jean Jacques Kiehl, maçon, et (1672) Anne Marie Bolender – luthériens | |
1718 | h | Jean Chrétien Kiehl, maître maçon, et (1715) Auguste Catherine Kauffmann, remariée (1732) au barbier Arbogast Ræuber – luthériens |
1739 | v | Jean Schlehenacker, maître maçon, et (1738) Marguerite Salomé Brehm – luthériens |
1748 | v | Jean Sigismond Schlehenacker, brasseur, et (1738) Sara Hœlbé puis (1743) Catherine Elisabeth Stempel – luthériens |
1766 | v | Georges Henri Memminger, pêcheur, et (1738) Marie Salomé Arnold – luthériens |
1792 | h | Jean Daniel Stauffert, pêcheur, et (1770) Marie Salomé Memminger – luthériens |
1837 | h | Jonathan Hoffmann, apprêteur de tabac, et (1811) Marie Elisabeth Stauffert |
1865* | Jean Michel Goessmann, serrurier | |
1870* | Jean Baur, musicien, aubergiste, et Marie Gross | |
1901* | Georges Diebold, restaurateur, et Marie Gross | |
1907* | Benoît Bapst | |
1947* | h | Eugène Bapst, maître boulanger |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 100 livres en 1708, 212 livres en 1722, 400 livres en 1782.
(1765, Liste Blondel) VII 245, au Sr Schlenacker
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 888, Hoffmann, Jonathan – maison, sol, cour – 1,17 are
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers (Bauherren)
1748, Directeurs fonciers (VII 1403)
Au nom de son mari souffrant, la femme de Jean Schlehenacker demande aux directeurs fonciers de lui céder un terrain communal de 126 pieds carrés pour donner une forme plus régulière à sa maison. Ils acquiescent moyennant un loyer annuel de cinq sols dont ils acceptent le rachat pour 10 livres
(f° 54) Sambstags den 17. Ejusdem [Augusti 1748] seÿnd folgende augenschein eingenommen worden
Johannes Schlehenacker – An Johannes Schlehenacker des Maurers hauß beÿm Pfantzbad, gegen dem Würths Hauß Zum brünnel über, beÿ welchem er einen 126. quadrat schuhe großen Winckel Von dem Allmendt begehret, um sein gebäud dardurch in beßerer regularität zubringen. Erkant Willfahrt gegen 5. ß Zinß des Jahres, des Imploranten frau wegen deßen Umpäslichkeit Zugegen offerirt den Zinß abzukauffen. Ferner Erkandt, mag der Zinß mit 10. lb als dem doppelten Capital abgelößt werden. dt. Eodem 10. lb
1786, Directeurs fonciers (VII 1422)
La veuve de Georges Henri Memminger est autorisée à faire remplacer les pans de bois de sa maison
(f° 99) Dienstags den 20. Junii 1786. – Joh: Georg Heinrich Memmingers Fischers Wittib – Mr Leonhard Haas, der Zimmermann, nôe. Georg Heinrich Memminger, des Fischers Wittib, bittet zu erlauben an der behausung am Pflantzbaad gegen dem Springbrünnel über gelegen, N° 41. eine neue riegelwand ein ziehen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cave, une remise en lattes couverte de tuiles plates, une buanderie fermée de lattes et couverte de tuiles plates, estimée avec la cour et toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins
- 1782 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave solivée, estimée avec la petite cour et toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du bain aux Plantes
nouveau N° / ancien N° : 39 / 41
Stauffert
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois et mur de clôture
(Légende)
Cadastre
Le cadastre signale qu’à l’exercice 1888-1889 un terrain de 0,07 are passe à la voie publique. L’ancien bâtiment est détruit en 1887 et remplacé par un nouveau la même année. Le revenu du bâtiment passe alors de 49 à 170 francs, les ouvertures ordinaires de 20 à 30, les ouvertures au troisième et au-delà d’aucune à 10.
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 267 case 3
Hoffmann, Jonathan, journalier
P 888, maison et cour, sol, rue du bain aux plantes 41
Contenance : 1,17
Revenu total : 49,61 (49 et 0,61)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 589 case 1
Hoffmann, Jonathan, journalier
1860 Hoffmann, Jonathan, les enfants 1865
1865 Goessmann, Jean Michel, Serrurier
1870 Baur Jean, Musicien
1878 Braun Johann Wirth Wwe Maria Gross
1901 Diebold Georg, Gasthausbesitzer, Ehefrau, Maria geb. Gross
P 888, maison, sol,
Contenance : 1,17
Revenu total : 49,61 (49 et 0,61)
Folio de provenance : (267)
Folio de destination : (maison) Abbruch, (sol) Zu den Wegen, 589-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1888/89
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 888, sol,
Contenance : 1,04
Revenu total : 0,54
Folio de provenance : 589-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 88/89
Année de sortie :
Jahrgang 1888/89, Abgang
Bauer Johann f° 589-I, P 888.p, sol 0,13, Reinertrag 0,07, zum Weg
Bauer Johann f° 589-I, P 888, maison, Reinertrag 49, Abbruch, vollendet 1887
P 888, maison
Revenu total : 170,54 (170 et 0,54)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 90/91
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
Jahrgang 1890/91, Zugang
Bauer Joh. Wwe f° 589, P 888, maison, Reinertrag 170, Neubau, vollendet 1887, steuerbar u. besteuert 1890/91
Cadastre allemand, registre 29 p.25 case 2
Parcelle, section 2, n° 22 – autrefois P 888
Canton : Pflantzbadgasse Hs N°8 – Im Pflantzbad – rue du Bain aux Plantes
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,99
Revenu : 1900 – 2500
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1912), compte 299
Diebold Georg Ehefrau
Gelöscht 1912
(Propriétaire à partir de l’exercice 1912), compte 831
Merle Alphons und Miteigenth.
1907 Bapst Benedikt u. Ehefr.
(655)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6214
Bapst Eugène maître boulanger et son épouse
(657)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 225 Rue du Bain de Plante (p. 364)
(maison n°) 41
loc. Volck, George Fréd. – Pêcheurs
loc. Busch, Daniel – Pêcheurs
loc. Ohl, Phil. Jacq, ouvr. en tabac – Jardinier
loc. Kurtz, Jean, garç. batel. – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Pflanzbad (Seite 133)
(Haus Nr.) 8
Bapst, Bäckermstr. 0
Ebich, Wwe. 1
Stumpf, Eisenbahnarb. 1
Müller, Näherin. 2
Weiss, Tagner. 2
Beck, Damenschneider. 3
Klein, Schuhmacherm. 3
Zeller, Eisenbahnarb. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 16)
8, rue du Bain-aux-Plantes, 1869-1996
Jean Bauer est autorisé en 1869 à percer une porte dans la façade sur rue ; la maison comprend alors un simple rez-de-chaussée en maçonnerie. Georges Diebold, hôtelier place de la Gare, fait poser une canalisation et élargir la porte donnant sur la rue en 1884. Il fait construire en 1887 par l’entrepreneur Matter un nouveau bâtiment à la place de l’ancien après avoir cédé à la Ville par voie d’alignement une bande de terrain le long de la rue du Bain-aux-Plantes. Le balcon est ajouté en cours de construction.
Benoît Bapst qui y exploite une boulangerie devient propriétaire de la maison (exercice 1906) et installe en 1910 des machines. Le fonds est repris en 1920 par Eugène Bapst puis par René Bapst (années 1960). Le ravalement que demande la Police du Bâtiment en 1961 est réalisé en 1976. Le local commercial est occupé (1975) par le magasin Au Cadeau rustique.
Sommaire
- 1869 – Jean Bauer demande l’autorisation de percer une porte dans la façade sur rue.
Rapport de l’agent voyer. La partie de façade à laquelle on demande à percer la porte se compose d’un simple rez-de-chaussée et est alignée et en maçonnerie. La largeur de la voie publique vis à vis de cette partie de propriété est fixée à plus de 10 mètres. Il n’y a pas de trottoir dans cette rue. - 1884 (septembre) – Suite à un courrier de la préfecture, la Police du Bâtiment établit que la rigole provenant de la cour du 8, rue du Bain-aux-Plantes existe depuis plus de dix ans et qu’il y a lieu d’appliquer le décret préfectoral du 26 mars 1882 concernant les canalisations souterraines (eaux de pluie et eaux usées) dans les nouveaux bâtiments et dans les anciens bâtiments dans lesquels on fait de grosses réparations, dans tous les cas avant un délai de dix ans
La Police du Bâtiment demande au propriétaire Georges Diebold (domicilié 4, place de la Gare) d’établir une canalisation souterraine
1884 (septembre) – L’entrepreneur en bâtiment Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) demande l’autorisation de poser deux conduites de la maison à la rigole communale – Plan – Autorisation – Courrier concernant un deuxième plan - 1884 (novembre) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Georges Diebold de recouvrir la fosse d’aisances d’une plaque en pierre ou en fer. Travaux terminés, décembre
- 1884 (décembre) – L’entrepreneur en bâtiment Th. Bischoff demande l’autorisation d’élargir la porte donnant sur la rue (1,60 au lieu de 0,80 mètre) en remplaçant le pilier en pierre par un montant en sapin – Autorisation – Dessins – Travaux terminés, janvier 1885
- 1884 (juin) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Georges Diebold de faire ravaler les façades – Il demande un délai sur papier à lettres (Georges Diebold, Hôtel restaurant, 4, place de la gare) – Rappel, mai 1887 – Note d’octobre 1887, un nouveau bâtiment a été construit
- 1887 (mai) – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) que le propriétaire a chargé de construire un nouveau bâtiment demande l’alignement à suivre – Plan – Autorisation de construire un bâtiment à trois étages sur le terrain qui appartient à Georges Diebold en cédant à la Ville 14,38 mètres carrés de terrain vers la rue du Bain-aux-Plantes et en acquérant 1,54 mètre carré vers l’impasse par voie d’alignement (2 juillet 1887) – Planche de dessins
Suivi des travaux. Les murs du sous-sol sont terminés, ceux du rez-de-chaussée commencés, début août. Les cloisons du deuxième étage sont terminées. Le gros œuvre est terminé, mi septembre. L’aménagement intérieur est entièrement terminé, décembre
Plan et rapport concernant le terrain à céder par voie d’alignement (Plan und Bericht über Ausführung gesetzlich festgestellter Fluchtlinien), 28 juin 1887
(Juillet) L’entrepreneur est autorisé à occuper la voie publique devant le chantier – Dessin de l’entrepreneur
(Août) – Le propriétaire souhaite ajouter un balcon en saillie de 75 centimètres - 1894 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Georges Diebold de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande un délai (papier à lettre illustré, 4, place de la Gare) – Le bâtiment a été peint à l’huile, septembre 1895
1900 – Nouvelle demande de ravalement – La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Le bâtiment a été peint à l’huile, avril 1901 - 1906 – Dossier suite à une demande de la préfecture. Le boulanger Benoît Bapst demande l’autorisation d’exploiter une boulangerie. Le local qui a 2,85 mètres de haut ne correspond pas aux prescriptions du 20 août 1906 parce que les ouvertures vers la rue sont insuffisantes. Le rapport préconise de rouvrir la deuxième fenêtre qui a été murée – Croquis – Décision de la préfecture (avril 1907, copie)
- 1907 – La Police du Bâtiment notifie à plusieurs reprises le propriétaire Georges Diebold de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande un délai (papier à lettre illustré, 4, place de la Gare) – Le bâtiment a été ravalé, mai 1909
1909 (mai) – Le peintre Ch. Dick (16, rue de Molsheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation - 1910 – Le boulanger Benoît Bapst demande l’autorisation d’installer une machine électrique dans sa boulangerie – L’Inspection du travail transmet la liste des conditions à respecter – Autorisation – Les machines sont en activité, juillet 1910
- 1912 – L’entrepreneur Joseph Heiss (15, rue d’Obernai) demande la date de construction après que Georges Diebold a vendu la maison au boulanger Kapp (sic)
1920 (août) – Le boulanger Benoît Bapst demande copie de l’autorisation délivrée en 1910
1920 (octobre) – Le boulanger Eugène Bapst demande que l’autorisation soit mise à son nom – L’Inspection du travail donne son accord – Les locaux ne correspondent pas aux prescriptions du 20 août 1906 – Le préfet autorise l’exploitation temporaire, mai 1921 – Autorisation d’exploiter une boulangerie mécanique
1924, le préfet proroge l’autorisation temporaire - Commission contre les logements insalubres – 1902. Propriétaire, Georges Diebold, place de la Gare. Rien à objecter
1903, chambre des ouvriers de la boulangerie Bapst. Rien à objecter
Idem 1906, 1910
1915, Commission des logements militaires. Rien à objecter - 1934 – La Police du Bâtiment constate que le boulanger Eugène Bapst a suspendu sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les maisons 8 et 11 rue du Bain-aux-Plantes – Autorisation
- 1935 – La Police du Bâtiment notifie Benoît Bapst de faire ravaler les façades – Travaux terminés, octobre 1936
- 1960 – René Bapst est autorisé à occuper la voie publique pour faire réparer le four de la boulangerie – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient eu lieu
- 1961 – La Police du Bâtiment notifie Eugène Bapst de faire ravaler les façades – Il demande un délai en arguant que la maison face à la sienne rue Adolphe Seyboth et une autre impasse du Bain-aux-Plantes seront démolies
1964 – René Bapst a acquis l’immeuble de son père Eugène Bapst qui en reste usufruitier – Nouvelles notifications, février 1964, avril 1968 – Devis de l’entrepreneur Sesto Gaetani, avril 1969 – Rapport de visite concernant les bâtiments à ravaler rue du Bain-aux-Plantes, juin 1971
1974 – La Police du Bâtiment notifie Jacky Strohl (rue du Général Rampony à Brumath) de faire ravaler les façades
1976, 1977 – Idem, René Bapst étant le destinataire
1977 – René Bapst est autorisé à faire ravaler les façades après accord par l’architecte des bâtiments de France – Devis de l’entrepreneur Sesto Gaetani (Ostwald), le propriétaire obtient une subvention municipale de 16 %. – L’entrepreneur est autorisé à occuper la voie publique - 1975 – La Police du Bâtiment constate que Mme Strohl (magasin Au Cadeau rustique) a fait poser sans autorisation une inscription sur sa vitrine – Demande – Accord de l’architecte des bâtiments de France – Autorisation, mars 1976
1976 – Mme Strohl demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Dessin – Extrait du plan cadastral - (Suite non analysée)
Relevé d’actes
La tribu de la Mauresse vend la maison 27 livres au chaussetier Jean Bollender
1672 (10. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f°
319
(Prot. fol. 29.b) H. Johann Niclaus Claus der Handelßmann alß ietziger und H. Johann Schmidt Schaffner Zur Roth. Kirchen alß Künfftiger Zunfft maÿster E.E. zunfft Zur Mören alß von Ober Rathherren und Schöffen besagter Zunfft hierzu insonderheit befelcht, mit beÿstand deß Ehrenvest Fürsichtig weÿs hochgelehrten H. Tobiæ Berneggers dießer Statt Ein und Zwantzigers ihres Mitschöffens
in gegensein H. Johann Bolländers des hoßenstrickhers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie beÿm Plantzbad, einseit neben H hannß Frantz König dem handelßmann, sonsten allenthalben neben dem Allmend gelegen – umb 27. lb 10. ß
Originaire de Saverne, Jean Bollender épouse Anne Marie Esdras, fille de chaussetier, en 1643 puis devient bourgeois
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 63-v)
1643. Dnca 3. Trinit. 18. Junÿ. Johannes Bolender der hosenstricker, H. Christoph Bolender burgers Vndts Rhats Verwandt. Zu Zabern Ehelicher Sohn, J. Anna Maria, Jacob Estrasen des hosenstrickers Eheliche tochter. Mont. 26. Junÿ (i 65)
1643, 4° Livre de bourgeoisie p. 217
Johann Bolender Von Zabern der Hoßenstrickher empfangt daß burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Maria Jacob Estras deß Hoßenstrickhers vndt burgers alhie Tochter vmb 8. Gold R. ist ledigen standts geweßen Vnd Würd Zu den Tuchern dienen. Jurav. den 18. Julÿ A° 1643
La maison revient ensuite à sa fille Anne Marie qui épouse en 1672 le maçon Jean Jacques Kiehl
Anne Marie Bolender meurt en 1708. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment la maison 200 florins, soit 100 livres strasbourgeoises (description)
Après la mort de Jean Jacques Kiehl, Anne Marie et Jean Philippe Kiehl cèdent leur part de maison sur le pied de 500 florins à leur frère Jean Chrétien Kiehl
1718 (27. Maÿ), Me Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 756
Verkauff und Looß Registerlein Inhaltend alles dasjenige so abe Weÿl. der Ehren v. Tugendt sahmen Fraw Annæ Mariæ Kiehlin gebohrner Bollenderin auch Weÿlandt deß Ehren u. wohl vorgeachten auch fürsichtig und weißen Herrn Johann Jacob Kiehlen geweßenen Maurer und Steinmetzen auch E: E: Kleinen Raths alten beÿsitzer burgers allhier zu Straßburg nachgelaßenen fr. Wittib – So beschehen in der königlichen freÿen statt Straßburg Mittwochs den 5. 7.bris et seqq. diebus A° 1708.
Heut dato zu endt gemeldt erschiene beÿm Concept Anna Maria Steitzin gebohrne Kiehlin Christian Steitzen des Maurer und burgers allhier Eheliebste, beÿständlich gedachts Ihres Ehemanns, ferner Johann Jacob Kiehl Zimmermann undt auch burgers allhier, It. Johann Philipp Kiehl der annoch leedige Schloßer, alle dreÿ Geschwistrige bekanden
in gegenwarth Johann Christian Kiehlen, Maurer und gleichfalls burgers allhier Ihres brudern, daß Sie dreÿ besagtem Ihrem brudern, sambtlich und ein jedes insonderheit
deßen antheil ane einer behaußung allhier in der Pflantzbadgaß, einseith neben Johann Klingen dem hoßenstricker, anderseith neben der Statt Allmendt, hinden auff die Preusch stoßend gelegen, vor freÿ, leedig und eigen cedirt und vbergeben haben pro 500 Gulden das gantz hauß gerechnet – Sig. Straßburg d. 27. Maÿ 1718.
Jean Chrétien Kiehl et Auguste Catherine Kauffmann hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Georges Klein
1718 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 n° 288
Johann Christian Kühl Maurer und steinhauer und Augusta Cat: geb. Kauffmännin beÿständlich H. Joh: Breßlers und Ernst Friedrich Kauffmann Paßmentirers deß bruders
in gegensein H. M. Joh. Georg Klein diaconi in der Prediger Kirch alß administratoris deß fisci der armen Prediger – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr antheil haußes c. appert: allhier ahm Pflanzbad, einseit neben Johann Klingen dem hoßenstricker anderseit neben der Statt allmend hinten auf die Preusch
Jean Chrétien Kiehl meurt sans enfant en 1721. Les experts estiment la maison 212 livres lors de son inventaire après décès. Ses héritiers cèdent leurs droits à la veuve qui réunit ainsi la propriété de la maison à l’usufruit
1733 (6.8.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 11), Joint au n° 429 du 24 mai 1721
Erschienen Fraw Anna Maria Steitzin gebohrne Kiehlin, nun Weÿl. Mr. Christian Steitzen, geweßenen Maurers und Steinhauers auch burgers alhier Zu Straßb. längst seel. hinderbliebene wittib, mit beÿstand Mr. Friderich Jäcklins Gipßers und burgers alhier, ihres dochtermanns, maßen dieselbe alhie, ihres dochtermanns maßen dieselbe ihrer außsaag nach nicht bevögtigt, Weiter Mr. Joh: Philipp Kiehl der Schloßer u. burgern alhier, sowohlen Vor sich, als auch als geordnet: und geschworner Vogt Weÿl. Mr Johann Jacob Kiehlen, geweßenen Zimmermanns und alhießigen burgers seel. hinderlaßenen einigen Söhnleins an einem
andern theils aber Fraw Augusta Catharina geb. Kauffmännin, Weÿl. Mr. Christian Kiehlen, geweßenen Maurers u. Steinhauers auch burgers alhier seel. hinderblieben, dißorts Wittib, beÿständlich Hn Ernst Friderich Kauffmanns, Paßmentirers u. burgers alhier ihres geschwornen Curatoris
anzeigende, Welcher gestalten Sie sich wegen dem jenigen Wÿdumb, so Vorhergedachte Fr. Augusta Catharina geb. Kauffmännin von hienächst bemelde Mr. Christian Kiehlen ihrem haußwürth seel. biß anhero genoßen und biß an ihr seel. ende noch ferner zugenüeßen hätte, Volgender maßen Verglichen und in Spe. einen Wÿdumbs Außkauff getroffen haben, (…)
die sembtliche inventirte Verlaßenschafft, gesucht und ohngesucht, so viel Sie die Erben an solch Verlaßenschafft nach dero absterben Zu erfordern gehabt hätten, worunder in spec. dero antheil an der in der so genanden Pflantzbadergaß gegen dem Würthshauß Zum Springbrünnlein ligender behausung begriffen und Verstanden sein soll (…) umb 140 Gulden – So geschehen in Straßburg den 6. Augusti A° 1733 – Christoph Michael Hoffmann
Après s’être remariée en 1732 à Arbogast Reuber, barbier puis marchand de vins, Auguste Catherine Kauffmann vend la maison 325 livres au maître maçon Jean Schlehenacker et à sa femme Marguerite Salomé Brehm
1739 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 484-v
Fr. Augusta Catharina geb. Kauffmannin H. Arbogast Reuber weinhändlers eheweib
in gegensein Johannes Schlehenacker Maurers steinhauers und Margarethæ Salome geb. Brehmin
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane der Pflantzbadergaß, einseit ist ein Eck ahne der Tränck, anderseit neben H. Johann Mathias Metz Informatore Privato, hinten auff die Tränck – maßen sie deren eine helffte zufolg §° 2. ihrer mit weÿl. Christian Kiehl gewesten Maurer ihrem ersten Ehemann seel. vor H. Not. Christoph Michael Hoffmann am 26. Julÿ 1716 errichteten Ehepacten und den andern halben theil krafft bei demselben am 6. Junÿ 1733 passirter Cession und wÿdums aus kauffs erhalten – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 325 pfund
Jean Schlehenacker et Marguerite Salomé Brehm projettent d’hypothéquer la maison au profit du tisserand Jean Chrétien Tschiederich, l’acte n’est pas ratifié pour vice de procédure
1740 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 510
Johannes Schlehenacker der Maurer und Steinhauer und Margaretha Salome geb. Brehmin mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Brehm des perruquenmachers und ihrer Mutter bruders H. Daniel Bitterlin des gastgebers dum guldenen Apffel
in gegensein Johann Christian Tschiederich des leinenwebers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbadergaß, einseit ist ein eck ahne der Tränck, anderseit neben Johann Mathias Metz Informatore privato, hinten auff die Tränck – als ein am 29. Octobris 1739 erkaufftes guth
dieße verschreibung hat ihren fortgang nicht gehabt weilen die Correa debendi einen Vogt gehabt und nicht erschienen ist
Jean Schlehenacker et Marguerite Salomé Brehm hypothèquent la maison au profit de leur oncle l’’aubergiste Jean Pierre Zittelin
1741 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 528-v
Johannes Schlehenacker der Maurer und Steinhauer und Margarethæ Salome geb. Brehmin mit beÿstand ihres annoch ohnentledigten vogts Johann Georg Reubels des sattlers unter fernerer assistentz Jacob Brehm des Perruckenmachers ihres bruders und Johann Peter Zitterlin des gastgebers ihres oncle
in gegensein Johann Michael Hügels des küblers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Pflantzbadergaß, einseit ane der tränck, anderseit neben Johann Mathias Metz Informatore, hinten auff die Tränck – als ein am 29. 8.bris 1739 erkaufftes guth
Jean Schlehenacker hypothèque la maison au profit de son frère brasseur Jean Sigismond Schlehenacker
1744 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 175
Johann Schlehenacker der steinhauer und maurermeister
in gegensein seines bruders Johann Sigmund Schlehenacker des biersieders – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Pflantzbadergaß, einseit neben N. Metz dem Informatore, anderseit neben dem Allmend, hinten wieder auf das Allmend – als ein erkaufftes guth
Jean Schlehenacker vend 550 livres la maison à son frère brasseur Jean Sigismond Schlehenacker
1748 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 591-v
Johann Jacob Rinck der kieffer als gewalthaber Johannes Schlenacker des maurers und steinhauers
in gegensein seines principalen bruders Johann Sigmund Schlenacker des biersieders
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Pflantzbadergaß einseit neben Johann Mathias Metz dem Informatore, anderseit neben dem Allmend, hinten auch auff das Allmend – verhafftet um 250 pfund und 30 zinß, 100 pfund und 17 zinß – als ein am 29. Octobris 1739 erkaufftes guth – um 200 pfund
Jean Sigismond Schlehenacker épouse en 1738 Sara Hœlbé, fille d’aubergiste : contrat de mariage célébration
1738 (24.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 387
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Sigmund Schlehenacker, dem Ledigen biersieder, weÿland des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Ludwig Schlehenackers des auch geweßenen biersieders Und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr ehelichen hinterlaßenem ehelich erziehltem Sohn, alß dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann Sara Hölbein, weÿland des Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Hölbe, des gewesenen Gastgebers und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener ehelich erzeugter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auf Sambstag den 24. tag des Monaths Maÿ im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte, 1738.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 80-v, n° 19)
Ao. 1738. den 18. Junÿ. Seind (…) ehl. copulirt und eingesegnet worden H. Johann Sigmund Schleenacker der Ledige Kieffer Bierbrauer und burger allhier, Weÿl. Hn Johann Ludwig Schleenackers auch geweßenen Bierbrauers und burgers allhier und Fr. Barbara Hecklerin ehl. Sohn, Jungfr. Maria Sara weÿl. H. Johann Friderich Hölbe gewesenen Gastgebers am waßerzoll und burgers allhier und Fr. Mariæ Saræ Teutschin ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Sigmund Schlenacker Alß hchzeiter, Maria Sara holben als hotzeirin (i 38)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent à la Petite place (Plönel, actuelle rue des Moulins)
1738 (18.7.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 49) n° 1123
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehren und wohl Vorgeachte Herr Johann Sigmund Schleenacker, der biersieder und die Viel Ehren und tugendsahme Frau Maria Sara Schleenackerin gebohrne Hölbein, beede Eheleuthe und burgers allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung expressé enthalten daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn Hn Johann Jacob Soders, des biersieders Zum Mohren Kopff und burgers alhier des Eheherrn erbettenen beÿstand und Hn Georg Friderich Zeÿßolffs Vornehmen Handelßmann und auch burgers allhier zu Straßburg der Frauen noch ohnentledigten Hn Vogts, auf Freÿtag den 18.ten Julÿ et seq. Anno 1738.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Plöhnel gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden Worden, Wie volgt.
Antheil ane einer behausung. (H.) Zehen Eilffte Theil für ohnabgetheilt ane einer zur Sonnen genanndten bierbehausung, brauhauß, hoff, bronnen, Stall v. hoffstatt, auch allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weith. Zugehörden, Recht: und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Großen Stadelgaß (…)
Antheil ane einer behaußung, Garten und dabeÿ befindlichen güethern in der Ruprechtsau in d. Oberau im Bruchwörth (…)
Antheil ane einer behaußung daon aber Keine Nutzung gezogen word. (Zw. F.) Sieben Achtzehende theil für unvertheilt Von und ane einer behaußung, witibeurn Ställen, bachhäußlein, auf dem Obern Auenheimer wörth gelegen, deßen grund und boden der gemeind Auenheim gehörig (…)
Abzug In dießer Inventarium zugebrachter Nahrung gehörig. Des herren in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 159, Sa. Werckzeugs auch holtz reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 112, Sa. biers und leerer Vaß 492, Sa. Maltz, Gerst auch hopffs 34, Sa. Pferds 25, Sa. Silbergeschmeids 40, Sa. goldenen rings 4, Sa. baarschafft 61, Sa. Antheils ane einer behaußung 3000, Summa summarum 3930 lb – Schulden 3589, Nach deren Abzug 340 lb, dazu d. halbe theil ane denen haussteuren 80, des Herrn Völlig in die Ehe gebracht guth 421 lb
Der Frauen in due Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 578, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 177, Sa. gold. Ring 53, Sa. baarschafft 93, Sa. Pfenningzinß hauptguths 37, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 140, Sa. Antheils ane einer behausung 311, Sa. Schulden 1111, Summa summarum 2504 lb, hierzu ist beÿzusezten die helffte ane denen haussteuren 80 lb, der Frauen Völlig in die Ehe gebracht guth 2585 lb
Après la mort de sa femme trois ans plus tard, Jean Sigismond Schlehenacker obtient des préposés de la Taille dispense de faire dresser un inventaire de succession
1741 (16. 8.br), VII 1179 – Livres de la Taille f° 95
Johann Sigmund Schleenacker der biersieder producirt sein Inventarium Zugebrachter Nahrung de anno 1738. mit bitt, ihne fernerer Inventur wegen kürtz gedaurte ehe dispensando zu befreÿen. H. Rathh. Lauth alß der Verstorbenen Frauen hinderlaßener Mutter und Erbin Vogt consentirt darein, warauff Erkannt Willfahrt
Jean Sigismond Schlehenacker se remarie en 1743 avec Catherine Elisabeth Stempel, aussi fille d’aubergiste
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 123, n° 850)
1743 – Mittwoch d. 20 Nov. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Sigmund Schleenacker kieffer u. bierbrauer, wie auch b. u. wittwer allhier u. J. Catharina Elißabetha, weÿl. H. Johann Carl Stempels geweß. Gastgebers u. b. allhier nachgelaßene Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Sigmund Schlenacker Alß hohzeiter – Catharina Elisabetha Stempelin als hoh Zaiterin, Philipp Jacob Lauth alß Schwager Hn hochzeiters (i 228)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison brasserie au Soleil d’or qui appartient au mari Grande rue de la Grange
1744 (16.10.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 241) n° 224
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenveste und wohl vorgeachte herr Johann Sigmund Schleenacker, der biersieder zur goldenen Sonnen und die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina Elisabetha gebohrne Stempelin, beede Eheleuthe einander in den Ehestand zugebracht, auch sich in Crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° Vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 16.ten Octobris Anno 1744.
in einer allhier Zu Straßburg, ane der großen Stadelgaß gelegenen dem Eheherrn Zum theil Zugehörigen bierbehausung, Zur goldenen Sonnen folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer bierbehausung. (H.) Nehmlichen eine bierbehausung, brauhauß, hoff, bronnen, Stall und hoffstatt, auch allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, recht, und Gerechtigkeiten, sambt Schiff und geschirr Zum bierbrauen gehörig, gelegen alhier Zu Straßb. ane der Großen Stadelgaß (…)
Wÿdumb, Welchen der Eheherr von weÿl. frauen Maria Sara Schleenackerin geb. Hölbein seiner Erstern Ehefr. seel. zeit lebens geneußt. Nehml. vermög eines durch H Johann Lobstein, Notm. publ. jut. et Practicum allh. aus weÿl. frn. Mariæ Saræ geb. Höllbein eingangs gemeldeten Eheh. gewesener ersterer Ehefr. seel gefertigten außlieffer: und Wÿdumbs Register de Anno 1741. gezogenen Extractus hat dißorts Eheherr von erstged. seiner verstorbenen Ehefr. seel. Verl. lebenslängl. Zu genießen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des eheherrn Vermögen, Sa. haußraths 375, Sa. Werckzeugs, wie auch holtz reiff v. band Zum Kieffer handwerck gehörig 132, Sa. Chaise 12, Sa. heu v. strohes 25, Sa. brennholtzes 140, Sa. Maltz, Gerst, hopffen und Früchten 553, Sa. Meels 21, Sa. biers, Weins v. leerer Faß 525, Sa. Pferds und and. Viehes 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 65, Sa. goldenen rings 4, Sa. baarschafft 37, Sa. Eigenthums ane jr. bierbehaußung 3000, Sa. Schuld 70, Summa summarum 5021 lb – Schulden 4500, Nach deren Abzug 521 lb, dazu gelegt demselben ane denen haussteuren gebührige helffte 32, des Eheh. g. 553 lb
Der Ehefr. Guth, Sa. haußraths 76, Sa. silber geschirr und Geschmeids 52, Sa. gold. Ring 53, Sa. baarschafft 1060, Sa. Pfzß hptgt. 681, Summa summarum 1923 lb, hierzu Kombt die ane denen haussteuren deroselben helffte 32 lb, der Ehefrau. Vermögen 1956 lb
Jean Sigismond Schlenacker meurt en 1791
1792 (17. 8.br), Me Grimmer – acp 12 f° 106 du 23. 8.bre 1792
Inventaire de la succession de feu Jean Sigmond Schlenacker Brasseur à Strasbourg, décédé le 24 novembre 1791
a la Requête de Catherine Elisabeth Stempelin sa veuve, et des enfants du Deffunt qui sont Sigmond Schlenacker Brasseur, Catherine Elisabeth Schlenacker Veuve de Georges Ulrich Schneider vivant -tier à Colmar, Marie Madeleine Schlenacker épouse de Charles Etienne Menoth, negociant à Strasbourg et Suzanne Marie Schlenacker épouse de f.ois Benjamin Menoth aussi negociant & Strasbourg
La partie du Mobilier appartenant aux enfants qu’ils cedent a leur mere monte à 2415 livres
les autres objets mobiliers argent comptant et dettes activesqui ne sont qu’inventoriées montent à 45 262 livres
échu aux enfants 2 tiers d’une petite grange à Strasbourg estimée à 200
Juste avant de vendre la maison à son frère et de mourir un mois plus tard, Jean Schlehenacker avait obtenu des directeurs fonciers en août 1748 la cession d’un terrain communal pour que sa maison ait une forme plus régulière. Schlehenacker a aussitôt fait faire des travaux qui font l’objet d’une déclaration cinq ans plus tard quand la maison voisine passe à un nouveau propriétaire. Chargés de faire les travaux, le maçon Jean Michel Gruber, les charpentiers Jean Klein et Jean Adam Dottenfelder ainsi que le compagnon maçon Pierre Merck déclarent qu’ils ont trouvé une pierre de fondation qu’ils ont estimée commune entre le maître d’ouvrage et son voisin. Ils ont construit un mur mitoyen de deux étages en y aménageant des niches. Schlehenacker souhaitait ajouter un étage mais son voisin qui aurait dû refaire son mur en pan de bois s’y est opposé en arguant des frais qu’il devrait supporter. Schlehenacker a alors remis son projet jusqu’au moment où il trouverait un accord avec son voisin
1755 (2. 7.br), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 97
erschienen seÿen herr Johann Michael Gruber der Maurer und Steinhauer und herr Johannes Klein der Zimmermann beede burgere allhier, und weiter herr Johann Adam Dodenfelder auch Zimmermann und burger allhier, so dann Peter Merg, der maurergesell und Schirmer allhier, dieße sambtlichen declariren nach sattsamer Erinnerung die Wahrheit
was sich mit Leg und Auff führung der damaligen zwischen herrn Johann Sigmund Schlenackern, dem biersiedern und burger allhier und Weÿl. herrn M. Matthis Metzen geweßenen Informatoris allhier behaußung oben ane der Pflantzbadergaßen gegen der Pickergaßen gelegen auffgeführte Maur zugetragen gewißenhafft außzusagen, und darüber abgelegter handtreu folgendes, Nehmlichen daß Zur Zeit als in A° 1748. nach deme obgemeldeter herr Schlenacker ein Kleines Gebäud in seiner Vorangeregten behaußung in die dreÿ Stock hoch auff führen laßen, sie Herr Gruber undt Kleinen auff seithen sein Herren Metzen als handwercks leuthe, und sie herr Dodenfelder und Merck, welcher damalen beÿ weÿl. Meister Johannes Schlenackers geweßenen maurers und Steinhauers auch burgers allhie seel. hinderbliebener Wittib in Arbeit gestanden auff seithen sein herrn Schlenackers, alßo alle Vier sambtlich Zugegen geweßen und in dem fundament zwischen beeden Häußern einen liegenden Stein gefunden, welchen sie nicht anders ansehen können, als seÿe derselbe zwischen beeden theilen gemeinschaftlich, und dabeneben einen pfeiler angetroffen, welcher aber in sein metzen Gerechtigkeit gehöre. Auff dießen gemeinschaftlichen Grundstück hätten sie dann mit beederseitiger bewilligung und consens, obwolen solcher nicht schrifftlichen Verfaßet worden, abgeredeter maßen /:und zwar besonders, weilen sein herrn metzen riegelwand auff dem boden gleich hinüber auff herrn Schlenackers seithe gehangen, und alßo er herr Schlenacker auff seiner seithen die auffzuführen gesinnt geweßene maur nicht aufführen können:/ eine gemeinschaftliche Maur in die Zweÿstöck hoch auffgeführet, und Zu einem wahren merckzeichen gleichlinger maur gerechtigkeit, die maur zu beeden seiten mit erforderlichen und unwiedertreiblichen Blindlöcher Versehen. Warauffhin herr Schlenacker seinerseits noch einen Stock Mauer höher setzen, undt damit Zusicherheit seines haußes biß zu end damaligenzeit die auff seithen sein metzen gehabte riegelwand sich hinüber in sein herren Schlenackers Gerechtigkeit gelencket und dieße dardurch nothwendigerweiß abgebrochen werden solte, habe er herr Metz ihne H. Schlenackern inständig ersucht, mit auff führung seiner höheren maur inzuhalten, indeme er sonst genöthiget wäre, seine gantze Obere bewohnung und biehnen nebst denen stiegen Zu Verändern, welches ihne so vieles Kosten würde, daß er nicht im stand wäre, solches zu præstiren, sondern genöthiget seÿn müßte, seine behaußung zu Verkauffen. Auff welchen Zuspruch auff seithen Herrn Schlenackers die Außführung seines intents unterblieben, und biß den tag des rechts streits Zwischen ihme herrn Schlenackern und herrn Johann Josten, dem Thurn hüthern, allhier welcher in zwischen und zwar in A° 1753 dieße Metzische behaußung in der situation, als sie schon in solchen umbständen gestanden und mit der gemeinschaftlichen Maur erbauen geweßen, in der Ganth an sich ersteigt hat, angestanden, Wamit sie alle Vier dieße ihre Außsag geendet und solche nach beschehener nochmaliger ablesung und darüber bezeugter wol Verständnus noch malen affirmirt – Geschehen allhier zu Straßburg auff Dienstag den 2.ten Septembris Anno 1753. [unterzeichnet] Johann Michael Grubern Johanes Klein Johann Adam dottenfeldt, Peter Merck
Jean Sigismond Schlehenacker vend la maison au pêcheur Georges Henri Memminger et à sa femme Marie Salomé Arnold
1766 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 736-v
Johann Sigmund Schlehenacker der biersieder
in gegensein Georg Heinrich Memminger des fischers und Mariæ Salome geb. Arnoldin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Pflantzbad gegen dem Spingbrönnel über, einseit neben N. Jost dem thurnhüter anderseits und hinten auf das Allmend – um 650 pfund
Fils de pêcheur, Georges Henri Memminger, épouse en 1738 Marie Salomé Arnold, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1738, Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Eheberedung zwischen Mr Georg Heinrich Memminger, Leedigem fischer und burgern allhier, Mr Joh: Georg Memmingers auch fischers u. b: zu Straßb. ehelich erzeugtem Sohn, alß Hochzeiter, ahne Einem
So dann Jungfr Maria Salome Arnoldtin, H Joh: Arnoldt des Schneid. auch burgers hierselbsten ehelich erzeugter tochter, alß d. hochzeiterin am andern theil – So geschehen Straßburg Montags den 23. des Monats Jan. A° Dni. 1738
[unterzeichnet] x Georg Heinrich Memmingers handzeich. Maria Salome Arnoldtin alß hoch Zeitterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170, n° 19)
1738. Mitwoch den 16. Julÿ sind nach vorhergegangener Zweÿlahliger Außruffung ehelich eingesegnet worden, Georg Henrich Memminger der Ledige Fischer und burgers allhier ehel. Sohn und Jgf. Maria Salome Johann Arnoldts burgers und Schneiders alhie ehel. Tochter. [unterzeichnet] + des hochzeiters handzeichen, Maei Salame Arnoldin alß hoch Zeiterin (i 172)
Georges Henri Memminger meurt en 1782 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison qu’il occupe au titre de sa fonction auprès de l’Hospices des vérolés. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve est de 61 livres, celle des héritiers présente un déficit de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 584 livres, le passif à 329 livres.
1782 (28.11.), Me Schweighæuser (6 E 41, 559) n° 364
Inventarium über weÿl. Mstr. Georg Heinrich Memminger Senioris gewesten Fischers Verlassenschafft – nach seinem den 23. Endstehenden Monats und Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen Fraun Maria Salome Memmingerin geb. Arnoldin der hinterbliebenen Wittib beiständlich Mstr Johann Georg Inckel auch Fischers wie auch des Defuncti mit solcher seiner Wittib erzeugter dreÿer Kinder
Denominatio haeredum. Der Defunctus hat ab intestato zu Erben verlaßen 1. Frau Margaretham Barbaram Volckin geb. Memmingerin, Mstr Georg Friedrich Volck des Fischers Ehefrau, 2. Frau Mariam Salome Stauffertin geb. Memmingerin Mstr Joh: Daniel Stauffert auch Fischers Ehefrau, 3. Mstr Georg Heinrich Memminger ebenfalls Fischer, alle dreÿ mit der Wittib ehelich erzeugte Kinder
In dem allhießigen blatter haus welches de Defunctus als beamter bewohnt hatte
Eigenthum ane häußern. (T.) Erstl. Eine Behausung höflein und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem pflantzbad gegen dem Spring brünnem über Einseit neben N Jost dem ehemaligen thurnhuter anderseit und hinten auf das Allmend, (laut) Abschatzung-Scheins vom 4. Dec: 1782 aestimirt worden vor 400 lb. Hierüber besagt eine in de C. C. St den 15. Xbris 1766 errichtete Kauffverschreibung
(T.) Item Eine Behausung höflein und hoffstatt samt Gärtlein mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zwischen denen gedeckten brucken in dem sogenannten kleinen franckreich beÿ dem blatterhauß gelegen, Es. neben einem löbl: Stift St Marx gehörigen haus anderseit neben dem hetzelinischen Garten vornen auf die Ill hinten auf ersterwähnten Garten, außer der schuldigen Mit erhaltung der Land Veste, welche von dem hinunter gang an der gedeckten Bruck bis an den weg zu dem Curhauß sich erstrecket, und zwar zu einem 8.ten theil wie auch dem beitrag des 4.ten theils ane denen bronn Cösten, (laut) abschatzung Scheins æstimirt pro 150 lb. Darüber besagt eine in C.C.Stb Kauffverschreibung sub dato 20. jan. 1777, Wobeÿ eine ältere dergleichen Verschreibung in C.C. Stb vom 31. mart. 1770
– Abschatzung vom 4. Decembre 1782, Auff begeren Weÿland herr Georg Heinrich Meminger dem geweßenen fischer ist Eine behausung allhir in der statt straßburg im kleinen franckreich gelegen Ein seÿts neben dem Cuhrhauß anderer seÿts neben und hinten auf Ein garten Herr Hetzel gehörig stoßend gelegen, solche behausung bestehet zweÿ stuben, zweÿ Küchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitzigel belegt, hat auch Ein glein höfflein (…) vor und umb 300 Gulden
Der zweÿte begriff ist auch in der statt straßburg in der pflantzbadter gaß gelegen Ein seÿts neben Meister jost dem geweßenen thurnhüter anderer seÿts und hinten auf das Allmend stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Etlichen stuben, Küchen und Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitzigel belegt, hat auch Ein getremtes Kellerlein und gleiner hoff (…) vor und umb 800 gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr., Kaltner W:Mst
Ergäntzung, Nach Ausweisung Inventarium illatorum de Anno 1740 durch Hrn Not.m Ph. Jacob Marbach
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Guth, hausrath 4 ß, schulden 25 lb, Ergäntzung 36 lb, Summa summarum 61 lb
der Erben unverändertes Guth, kleider 4 lb, ergäntzung 14 lb, Summa summarum 19 lb – Schulden 25 lb, Passiv onus 5 lb
Das gemein verändert und theilbahr Guth, hausrath 22 lb, Silber 3 lb, häußern 550 lb, schulden 7 lb, Summa summarum 584 lb – Schulden 329 lb, Deducendo 254 lb, Stamm summ 310 lb
Eheberedung (…), den 23. junÿ 1738, Ph. Jacob Marbach
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres)
1782, Livres de la Taille (VII 1180) f° 321
Fischer N° 5514 – Weÿl. Georg Heinrich Memming Sen. geweßenen Fischers und burgers allhier Verlaßenschafft Jnventirt H Not. Schweighäußer.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 57.b, 310 lb 3 ß 4 ½ die machen 600. R. Verstallte 100. R. zu wenig 500. R
Wovon nachtrag 6 Jahr in duplo, 9 lb
und 4 Jahr in simplo 3 lb
Ext. Stallgeld 1782. 1 lb 10 ß
geb. 2 ß
Abhandlung 12 ß (summa) 14 lb 4 ß 6 d
auß erheblichen ursachen ist der Nachtrag auff die helffte moderirt worden, restiret 8 b 4 ß 6 d
dt. 28. decembris 1782.
Les héritiers de Georges Henri Memminger et de Marie Salomé Arnold vendent leurs parts de maison à leur cohéritièree Marie Salomé femme du pêcheur Jean Daniel Stauffert
1792 (9.5.), Strasbourg 7 (31), Me Stoeber n° 150, enregistré le 9 mai
erschienen 1° Frau Barbara gebohrne Memminger, H. Georg Friderich Volck Fischers und activ burgers allhier Ehefrau unter deßen autorisation und 2.do H. Georg Heinrich Memminger der hiesige burger und Fischer
in Gegenseÿn ihrer Schwester Frau Maria Salome geb. Memminger H. Johann Daniel Staufert des Fischers und burgers allhier Ehefraun (verkaufft)
zween dritte theil für unvertheilt einer behausung, höflein und Hoffstadt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten alhier Zu Straßburg an dem Pflanzbad, gegen dem Springbrunnen über, einseit neben Spreng Schumacher, anderseit und hinten auf das allmend ziehend, davon man den Wittwen der Geistlichen 200. Gulden Capital Zu verzinsen und zu bezahlen schuldig – Als welche behausung samt Zugehörden die Verkäufer und der Käuferin als Erben ihrer den 3.t februarÿ 1792 verstorbenen Mutter weiland Fraun Mariä Salome gebohrner Arnoldin auch weiland H Georg Heinrich Memminger des gewesenen Fischers und burgers allhier wb. erblich zu dreÿ gleichen theilen zugefallen – um 1000 Gulden oder die völlige behausung zu 1500 Gulden berechnet
Jean Daniel Stauffert épouse Marie Salomé Memminger en 1770 : contrat de mariage, célébration
1770 (15.2), Me Schweighaeuser (6 E 41, 566)
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrsahm: und bescheidene Johann Daniel Stauffer, leediger Fischer, Meister Leonhard Stauffer des Fischers und burgers allhier zu Straßburg ehelicher Sohn, beÿständlich seines Vaters, als Hochzeiter, ane einem,
So dann die Ehren: und tugendsahme Jungfrau Maria Salome Memmingerin, Mstr. Georg Heinrich Memminger des Fischers und auch burgers allhier eheliche tochter, alß hochzeiterin, mit beÿstand erstbenannten Ihres Vaters, ane andern theil – So geschehen allhier Zu Straßburg auf donnerstag den 15. februarÿ Im Jahr der gnaden 1770 [unterzeichnet] Johann Daniel Staufert, als hochzeit, Maria Salome Memmingerin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 96-v)
Im Jahr 1770 seind (…) den 25. Julii copulirt worden Johann Daniel Stauffert lediher Fischer Johann Leonhardt Staufferts Fischers und burgers dahier und Fr. Mariä Barbarä gebohrner Zieglerin ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Salome, Georg Heinrich Memmingers Fischers und burgers dahier und Fr. Mariä Salome gebohrner Arnoldin Ehevogte tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Staufert als hochzeiter, Jungfer Maria Salome Memmingerin alß hochzeitterin (i 100)
Jean Daniel Stauffert et Marie Salomé Memminger hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Barbus
1792 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 666, n° 367 enreg. 25.5. F°
H. Johann Daniel Staufert der fischer und Maria Salome geb. Memingerin unter assistentz Friedrich Volck des fischers und Johann Michael Klughertz
in gegensein Dlle Elisabetha Barbus – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Pflantzbad gegen dem Springbrünel über, einseit neben Mr Edel dem schuhmacher, anderseit und hinten auf das allmend
Autre hypothèque au profit de Jean Balthasar Reisser
1801 (21 messidor 9), Strasbourg 7 (42), Me Stoeber n° 898
erschienen br. Johann Daniel Stauffert fischers und deßen Ehefrau Maria Salome geb. Memminger von ihme hierzu autorisirt
welche in Gegenseÿn br. Johann Balthasar Reisser, Schreiners allhier – schuldig worden die Summ von 600 francs
Unterpfand, ihre an dem Pflantzbad gegen dem Springbronnen über N° 41 gelegene behaußung samt aller Zugehörde, so außer 100. lb darauff haftenden den br. Antz gehörigen Capital ledig eigen
Marie Elisabeth Stauffert femme de l’apprêteur de tabac Jonathan Hoffmann acquiert de ses cohéritiers leurs parts de la maison
1837 (27.3.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 5989 – Enregistrement de Strasbourg, acp 249 F° 4 du 3.4.
1. Marguerite Stauffert veuve de Jacques Ettel, cordonnier, 2. Jean Geoffroi Stauffert, pêcheur, 3. Jean Léonhard Stauffert, journalier, 4. Marie Salomé Stauffert veuve de Frédéric Krauskopf, paveur
à Jonathan Hoffmann, apprêteur de tabac, et Marie Elisabeth Stauffert
les quatre cinquièmes indivis dont le cinquième restant appartient déjà à le femme co acquéreuse dans une maison, petite cour & tous autres droits, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 41, d’un côté et derrière Jacques Spreng, la maison formant un coin, devant la rue – acquise de Jean Henri Memminger, pêcheur, et Marie Salomé Arnold, par acte passé à la Chambre des Contrats le 15 décembre 1766, après le décès du Sr Memminger la maison est revenue à ses trois enfants qui ont cédé les &deux tiers à leur cohéritière Marie Salomé Memminger femme de Jean Daniel Stauffert, pêcheur – suite au décès de la défunte Stauffert cette maison dépendant de la succession échue à ses cinq enfants les vendeurs et l’acquéreuse qui sont ses seuls héritiers – moyennant 3360 francs
Fils d’apprêteur de tabac, Jonathan Hoffmann épouse Marie Elisabeth Stauffert en 1811
Mariage, Strasbourg (n° 371)
Acte de mariage. Le 5 novembre 1811, Jonathan Hoffmann, mineur d’ans né le 15 décembre 1790 à Strasbourg y domicilié, apprêteur de tabac, fils de Jean Frédéric Hoffmann, apprêteur de tabac et de Susanna Marie Notter, ci présents et consentants, et Marie Elisabeth Stauffert, mineure d’ans née le 22 novembre 1790 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de Jean Daniel Stauffert, pêcheur, et de Marie Salomé Memminger, ci présent et consentants (signé) Jonathan Hoffmann, Maria Elisabeth Stauffert (i 1)