4, rue des Bœufs
Rue des Bœufs n° 4 – IX 65 (Blondel), P 1508 puis section 16 parcelle 26 (cadastre)
Maison démolie en 1992 pour élargir la rue
Le n° 4 se trouvait à l’endroit de la rue à gauche de l’image
Les numéros 6 à 2 avant leur démolition (1985, dossier de la Police du Bâtiment)
Elévation et coupe en 1912 (Police du Bâtiment)
Pierre Hertenstein doit en 1587 un loyer à la Ville pour une marche en pierre de 5 pieds de long en saillie de deux pieds et demi sur le communal devant sa petite maison à un seul bâtiment sise petite rue des Bestiaux. Conrad Hertenstein la transmet à sa fille Marguerite épouse de Jacques Beiner, emballeur à la halle. Elle appartient à la fin du XVII° siècle à un autre emballeur, Jean Jacques Bœgner puis en 1733 à sa fille cadette, épouse du paveur Jean Georges Pressel qui y fait des transformations comme en témoigne le millésime 1733 relevé par Adolphe Seyboth (p. 194 de l’édition en allemand). D’après sa description en 1753, la maison comprend un petit poêle, un vestibule et une petite chambre au rez-de-chaussée, une petite cuisine et une petite chambre au premier et au deuxième, un comble aménagé en logement militaire et une toiture couverte partie en tuiles creuses partie en tuiles plates.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 249 (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade se trouve entre les repères (f-g) : porte d’entrée suivie de trois fenêtres, quatre fenêtres à chacun des deux étages et deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 4.
Plan, la ruelle des bœufs est sur la gauche de l’image (© Musée des Plans-relief) – Plan du rez-de-chaussée (1912, dossier de la Police du Bâtiment)
Mathieu Levy fait transformer la maison en 1912 sous la direction de l’architecte Joseph Utz : les trois fenêtres du rez-de-chaussée sont remplacées par une devanture, le rez-de-chaussée est aménagé en boutique de boucher. La boucherie est à nouveau réaménagée en 1922. Maurice Jauffret fait transformer en 1945 la maison en hôtel meublé sous la direction de l’architecte Emile Deuchler en supprimant une fenêtre au premier étage et une autre au deuxième. La Communauté Urbaine de Strasbourg est autorisée en 1985 à démolir les 2 et 4, rue des Bœufs pour élargir la voie publique, la démolition a lieu en 1992.
La façade avant et après transformation (1945, dossier de la Police du Bâtiment)
décembre 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier II – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Conrad Hertenstein, tonnelier, et (1606) Marguerite Vogt puis (1635) Marguerite Weber, remariée (1642) à l’armurier Gaspard Springer – luthériens | ||
1640 | v | Jacques Beiner, jardinier puis emballeur, et (1635) Marguerite Hertenstein – luthériens |
v 1690 | v | Jean Jacques Bœgner, emballeur, et (1677) Barbe Heck – luthériens |
1733 | h | Jean Georges Pressel, paveur, et (1722) Marie Marguerite Bœgner – luthériens |
1764 | v | Chrétien Ost, marchand de fruits et légumes, et (1762) Elisabeth Bolster d’abord (1745) épouse de Philippe Régnard Krieger – luthériens |
1771 | adj | Isaac Bimler, coutelier, et (1742) et Dorothée Steidel, d’abord (1737) épouse de Jean Georges Schmidt – luthériens |
1778 | h | Isaac Bimler, coutelier, et Marie Sophie Ehlendeintz puis (v. 1772) Marie Madeleine Baumgartner – luthériens |
1793 | h | Jean Louis Stiedel, coutelier, et (1778) Marie Madeleine Baumgartner veuve d’Isaac Bimler – luthériens |
1799 | h | Jean Christophe Bimler, employé à la manufacture d’armes de Mutzig, et (1812) Thérèse Nicolas |
1823 | h | Jean Louis Stüdel, armurier, et (1824) Salomé Concorde Schuler |
1850 | v | Michel Higelé, tailleur d’habits, et (1845) Barbe Pélagie Nusang |
1884* | h | Alphonse Higelé, employé aux hypothèques, et Michel Higelé, tailleur |
1892* | Pierre Weimer, forgeron | |
1901* | Aloïse Schmitt, rentier, et Louise Schaller | |
1910 | v | Matthieu Levy |
1933 | v | Frédéric Mutschler, son épouse divorcée |
1935* | Maurice Jauffret |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1733, 475 livres en 1753, 475 livres en 1763 et 500 livres en 1773
(1765, Liste Blondel) IX 65, Jean George Bresler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Binders Erben, 8 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1508, Stüdel, Jean Louis, coutelier – maison, sol – 0,7 are
Livres des communaux
1587, Livre des communaux f° 375-v
La maison qui se trouve dans la petite rue des Bestiaux appartient au tonnelier Pierre Hertenstein. Elle est louée au charretier Jean Eberlin. Le propriétaire doit à la ville un sol pour une marche en pierre de 5 pieds de long en saillie de deux pieds et demi sur le communal
In dem Allmendgäßlin neben gerüerts Bläsin Voltzen Wittwin Hauß genandt Daß Klein Vÿhe gäßlin, Ein seitten
Peter Herttenstein deß Küeffers selligen nachgelassene Wittwe hatt Inn disem Allmendt gäßlin hinden Vor Ihrem Hauß, darinn Hanß Eberlin der Fuhrman wohnt, Ein besezten Tritt v schu lang, ii= schuh herauß, Bessert für den Tritt j ß d
Description de la maison
- 1753 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, un vestibule et une petite chambre, au premier étage une petite cuisine et une petite chambre, le deuxième étage est pareil au premier, le troisième étage sous la toiture est occupé par la chambre à soldats, le comble est couvert partie en tuiles creuses partie en tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
- 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Boeufs
nouveau N° / ancien N° : 2 / 7
Stiedel
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 447 case 2
Stiedel Jean Louis, coutelier
Higelé Michel tailleur d’habits (substitution de 1851)
P 1508, maison, sol, rue des bœufs 7
Contenance : 0,70
Revenu total : 41,36 (41 et 0,36)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :
, maison,
Revenu total :
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 838 case 1
Higelé, Michel, tailleur
1884, Higelé Alfons Hypothekenamtgehülfe und Higele Michael Schneider
92/93 Weimer, Peter, Schmied
1901 Schmitt Aloys, Rentner und Ehefrau Luise geb. Schaller in Fahrnisgemeinschaft
P 1508, maison, sol, Rue des bœufs 4
Contenance : 0,70
Revenu total : 41,36 (41 et 0,36)
Folio de provenance : (447)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 30 p. 185 case 6
Parcelle, section 16, n° 26 – autrefois P 1508
Canton : Ochsengasse Hs. N° 4 – Rue des Bœufs
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,64
Revenu : 450 – 800 – 1200
Remarques : 1914, Umbau
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 1088
Schmitt Aloÿs u. Ehefr.
1911 Levy Matthias und Ehefr.
rayé 1933
(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 1702
Abel, Alfred et son épouse
1922 Mutschler Frédéric son épouse divorcée
(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 5646
Jauffret, Maurice Blaise Louis commerçant
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 312, Rue des Bœufs (p. 469)
7
Pr. Stiedel, Jean Louis – Marechaux
loc. Kappes, Phil. Daniel – Charpentiers
loc. Rost, veuve – Moresse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Ochsengasse (Seite 130)
(Haus Nr.) 4
Rauel, Gemüsehändler. 0
Thomas, Gerber. 2
Handel, Hausierer. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 376 W 69)
Rue des Bœufs n° 4 (1884-1970)
Mathieu Levy fait transformer la maison en 1912 sous la direction de l’architecte Joseph Utz. Le rez-de-chaussée est aménagé en boutique de boucher exploité par Ferdinand Achard qui y installe des machines. La boucherie est à nouveau aménagée par Emile Wursteisen en 1922. Barbe Kraft y exploite un bar café en 1932. Maurice Jauffret fait transformer en 1945 la maison en hôtel meublé (Hôtel du pont) sous la direction de l’architecte Emile Deuchler en supprimant une fenêtre au premier étage et une autre au deuxième. Un plancher en béton est posé à l’endroit de l’ancien escalier. La réception finale a lieu en février 1947. Maurice Jauffret ouvre un débit de boissons en 1948. Les citernes à mazout de l’hôtel Beau Séjour sont déclarées conformes en avril 1964.
Sommaire
- 1884 – Le maire notifie le propriétaire Alphonse Higelé (domicilié 8, rue d’Or) de faire ravaler le 4, rue des Bœufs – Le maire accorde un délai jusqu’au premier novembre 1885 – Travaux terminés, novembre 1885
- 1891 (mai) – Le maire notifie le propriétaire Alphonse Higelé (domicilié 7, rue des Moineaux, ensuite rue Gloxin) de faire ravaler le 4, rue des Bœufs – Pierre Weimer qui a acquis l’immeuble en avril 1891 demande un an de délai. Il lui est accordé en considérant que la rue n’a que 2,50 mètres de large et que le propriétaire a des moyens limités – Travaux terminés, juin 1892
- 1897 – Le maire notifie le marchand de fruits Weimer (demeurant 3, rue des Bœufs) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence trois au rez-de-chaussée et deux au sous-sol (soupiraux). – Les volets du rez-de-chaussée sont réglementaires (juin 1897), ceux des soupiraux ne le sont pas encore. Des barres en fer empêchent d’ouvrir les soupiraux (janvier 1899), le propriétaire a supprimé les ferrures aux volets des soupiraux (juin 1899)
- 1902 – Le maître maçon Adolphe Stücklé (5, rue des Bateliers) demande l’autorisation de réparer le crépi à la maison Schmitt – Autorisation – Travaux terminés, août 1902
- Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Schmitt, rentier, demeurant 7, placé Kleber. Trois remarques (le cabinet d’aisance sous l’escalier est sombre, les pièces mansardées doivent être plâtrées pour servir d’habitation) – Les pièces mansardées ont été transformées en un beau logement, 1903
Autres remarques les années suivantes. Liste en cinq points (1906). Le propriétaire est Mathieu Levy (1910). Liste en cinq points (1910)
1911. La veuve Bauer, locataire, se plaint de son logement
Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
1913. La maison est uniquement occupée par le propriétaire qui a une charcuterie et une boucherie chevaline au rez-de-chaussée.
1925. Le locataire Dickelé se plaint de son logement mansardé au troisième étage (propriétaire, Virgile Heitz, 23, avenue de la Paix, locataire principal, le boucher Schaaf). La visite conclut que le logement est insalubre au sens de la loi du 13 avril 1850. Le propriétaire se déclare disposé à faire des travaux dès que le locataire aura quitté les lieux. Le logement est occupé par le boucher locataire principal, février 1926. Le dossier est classé - 1902 – Le maire notifie le rentier Aloïse Schmitt (demeurant 7, place Kleber) de faire ravaler le 4, rue des Bœufs – Rappels ultérieurs. Le propriétaire demande en 1907 un délai qui lui est accordé en considérant que la façade n’est pas très sale – Travaux terminés, juillet 1908.
- 1912 (mars) – Dossier. L’entrepreneur Adam Bürkmann (77, avenue de la Forêt-Noire) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour transformer la maison – La demande est transmise au commissaire de police qui donne son accord – Autorisation – La voie publique n’est plus utilisée, avril 1912
1912 (mars) – Le propriétaire Mathieu Levy (demeurant 10, am Roseneck, ensuite rue de Général de Castelnau) demande l’autorisation de transformer la maison sous la direction de l’architecte Joseph Utz (rue des Charpentiers) – Autorisation – Dessin (plan de situation, élévation, coupe, plan du rez-de-chaussée occupé par une boutique de boucher) – Les travaux commenencent en février avant que l’autorisation ne soit accordée. Les nouvelles poutres de la cave sont posées (février). Le vérificateur note que les travaux ne résultent pas d’un danger d’écroulement mais d’un projet de transformation. – Le maire en réfère au procureur impérial qui inflige une amende à chacune des parties – Le vérificateur observe lors de la réception finale en avril qu’il manque des garde-corps à l’escalier et à la devanture - 1912 – Le boucher chevalin Ferdinand Achard demande l’autorisation d’installer deux machines. L’architecte Joseph Utz (4, petite rue des Bouchers) fournit une description (la boutique a 29,13 mètres carrés et une hauteur de 3,25 mètres) – L’inspecteur du travail fait une remarque sur le cabinet d’aisance. Comme le cabinet vient d’être raccordé aux canalisations, la Police du Bâtiment estime que les mesures prises suffisent d’autant qu’il n’est pas possible de le déplacer – Autorisation – L’inspecteur du travaux transmet une liste des conditions à respecter – Dessin – Le maire réfère au procureur impérial que le boucher Achard n’a pas payé les droits liés à l’autorisation. Le tribunal lui inflige une amende d’un mark.
- 1922 – L’architecte Charles Krebs (24, rue Brûlée) demande au nom du propriétaire Emile Wursteisen (49, faubourg de Pierre) l’autorisation d’aménager une charcuterie et d’y installer des machines – Description – L’inspecteur du travail émet un avis favorable – Autorisation de transformer les locaux (novembre 1922), de poser des machines (février 1923) – Les machines sont posées, décembre 1923 – Dessin – L’entrepreneur Heitz (rue de Belfort au Neudorf) fait les travaux, terminés en septembre – La réception finale donne lieu à trois observations – Les défauts sont supprimés, juin 1925
- 1927 – La locataire Berthe Dietz, malade, se plaint de son logement au deuxième étage. Une visite conclut que le logement n’est pas insalubre aux sens de la loi du 13 avril 1850. – La Police du Bâtiment demande au boucher Schaaf de veiller à fermer la porte de son atelier pour que les odeurs ne se répandent pas dans la maison
- 1932 – Barbe Kraft qui exploite un bar café demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus de la porte d’entrée – Autorisation
- 1933 – L’entrepreneur Horn et Heitz (7, rue du Soleil) est autorisé à poser des matériaux sur la voie publique
- 1938 – Maurice Jauffret demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer une cheminée – Le commissaire de police donne un avis favorable – Autorisation d’occuper la voie publique pour faire des travaux intérieurs
- 1945 – Maurice Jauffret demande l’autorisation de transformer la maison en hôtel meublé (Hôtel du pont) sous la direction de l’architecte Emile Deuchler (24, rue de Francs-Bourgeois) en supprimant une fenêtre au premier étage et une autre au deuxième (entrepreneur, Barthelmebs et Feltz) – La Police du Bâtiment formule des objections (juin 1945) – Autorisation de transformer le bâtiment sis 5 [sic] rue des Bœufs, section 16 n° 26. Les droits sont réglés pour aménager un restaurant et trois baies au rez-de-chaussée, poser un bandeau et transformer l’intérieur – Dessins des différents niveaux, élévation et coupe (ancien état, projet et projet rectifié) – Les ouvertures dans la façade arrière sont des jours de souffrance fermés par des dalles fixes. Les cabinets d’aisance au sous-sol sont autorisés à titre exceptionnel et révocable
Un plancher en béton est posé à l’endroit de l’ancien escalier. Les parois de la nouvelle cage d’escalier sont en pans de bois, contrairement à l’autorisation accordée. On pose la charpente, novembre 1945. L’architecte modifie les dimensions des lucarnes dans les mansardes côté cour en leur redonnant les anciennes dimensions. La nouvelle façade est en cours, février 1946. Le gros œuvre est terminé, mars 1946. La réception du gros œuvre a lieu en mai – L’aménagement intérieur (sanitaires, chauffage, plâtrerie) est terminé, janvier 1947. La réception finale a lieu en février 1947
1947 (juillet) – Maurice Jauffret (47, rue des Bouchers) est autorisé à poser des matériaux sur la voie publique
1947 (septembre) – L’entrepreneur Motz est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade - 1948 – Le préfet demande au maire un rapport après que Maurice Jauffret (né en 1900 dans les Hautes-Alpes) a demandé l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – Les locaux comprennent un petit salon de vin, une cuisine, douze chambres meublées et quatre cabinets d’aisance aux étages (mais aucun au rez-de-chaussée)
- 1958 – Lucien Vetter, demeurant 11, rue des Bouchers, se plaint des émanations gazeuses provenant de la cheminée du 4, rue des Bœufs – Croquis – Une visite des lieux puis un rapport du service des incendies constate que des émanations sont perceptibles selon le temps – Constat qu’aucune suite ne peut être donnée à l’affaire puisque les prescriptions sont observées
1963 – Autre plainte du même pour les mêmes raisons. Le maire prie le propriétaire Marcel Dental (demeurant 36, rue du Jeu-des-Enfants) de faire examiner la cheminée
1963 – Edouard Mach, demeurant 6, rue des Bœufs, se plaint de fumées qui s’échappent de l’hôtel Beau Séjour sis 4, rue des Bœufs – Le ramoneur Dorn établit un certificat – L’hôtel stocke 2000 livres de mazout dans deux citernes
1963 (juillet) – Rapport sur un feu de cheminée
Observations suite à un contrôle concernant la conformité de l’installation de chauffage. L’installation est déclarée conforme en avril 1964 - 1970 – M. Otter de Dambach-la-Ville renonce à transférer au 4, rue des Bœufs la licence du débit de boissons Au Lion Vert
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 376 W 70)
2-4, rue des Bœufs et 15, rue des Bouchers (1985-1992)
La Communauté Urbaine de Strasbourg est autorisée le 11 avril 1985 à démolir les 2 et 4, rue des Bœufs pour élargir la voie publique et le bâtiment du 15, rue des Bouchers pour construire un silo à voitures. Le bâtiment arrière du 15, rue des Bouchers a été démoli fin janvier 1986. Le service d’architecture propose en 1987 de remplacer la percée par un passage couvert. Le silo à voitures est terminé depuis 1987. Le 2, rue des Bœufs a été exproprié en 1985, l’indemnité versée en septembre 1991. Le service d’architecture est alors chargé de l’appel d’offre pour faire démolir le bâtiment.
Sommaire
- 1985 – La Communauté Urbaine de Strasbourg, au nom de laquelle son président Marcel Rudloff, sollicite le permis de démolir les 2 et 4, rue des Bœufs (respectivement à rez-de-chaussée et un étage, rez-de-chaussée et quatre étages) et le bâtiment arrière sis 15, rue des Bouchers (rez-de-chaussée et un étage). Le sol des deux maisons rue des Bœufs servira à élargir la voie publique, celui du bâtiment sis rue des Bouchers à construire un silo à voitures – Plan – Photographies
Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable. L’architecte des Bâtiments de France également sous réserve de retraiter le pignon du 1, rue des Bouchers et de récupérer les fenêtres Renaissance du bâtiment sis 15, rue des Bouchers. Le maire prend un arrêté portant permis de démolir le 11 avril 1985
1986 – Le bâtiment arrière du 15, rue des Bouchers a été démoli fin janvier 1986. Les autres bâtiments sont toujours en place en février 1986.
1987 – La démolition du 2, rue des Bœufs est reportée pour desservir correctement le silo à voitures. Le service d’architecture propose de remplacer la percée par un passage couvert auquel l’architecte des Bâtiments de France a donné son accord de principe. Description du projet de transformer le 2, rue des Bœufs (ou 9, rue des Bouchers) – Dessins
1992 – Le silo à voitures est terminé depuis 1987. Le 2, rue des Bœufs a été exproprié en 1985, l’indemnité versée en septembre 1991. Le service d’architecture devra lancer un appel d’offre pour faire démolir le bâtiment.
Relevé d’actes
Inscrite au livre des communaux de 1587 sous le nom du tonnelier Pierre Hertenstein, la maison appartient dans les années 1620 à Conrad Hertenstein qui épouse en 1606 Marguerite Vogt, originaire de Bergbieten, puis en 1635 Marguerite Weber, fille d’un serrurier de Montbéliard
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 232-v, n° 650)
1606. Conradt Hertenstein d. Küef. Vnd Margreth Isaac Vogt. des Rebm.* zu Bergbietenheim Nachgelaß tocht.. Eingesegnet Zunstag 9. Xbri (i 238)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 184-v n° 43)
1635. iisdem diebus [Dom. 1. Adv. 29. Novembris, prima Dol. 2. Adv. 6. Decembr. secunda vice] Mont den 7. Decembris Zu S Claus. Conrad Hertenstein der Küeffer Vnd Burger alhie Und Jfr. Margaretha Weÿland Peter Weber, des Schloßers Vnd Burgers Zu Mömpelgardt hinderlaßene tochter (i 198)
Devenue veuve, Marguerite Weber se remarie avec l’armurier Gaspard Springer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 221-v n° 4)
1642. Ijsdem diebus [Dom. 4. post Epiph. 30. Jan, 1° vice, Dom. 70. 6. Februarÿ 2.a vice] Caspar Springer der Waffenschmidt Vnd Burger alhie Und Margretha Weberin, Conrad Hertenstein des Kieffers Vnd Burgers alhier hinderlaßene Wittib, Dienst. den 8. Febr. Zu S. Claus (i 237, procl. Saint-Thomas f° 273)
Le jardinier Thiébaut von Altenheim donne à son beau frère jardinier quittance d’une somme due pour une maison rue des Bouchers qui provient de son beau père Conrad Hertenstein et dont la veuve Marguerite Weber a la jouissance viagère. La cession a sans doute été rédigée par le notaire Philippe Mangold comme le contrat de tutelle, voir l’acte suivant
1640 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 569-v
(Quittung und Obligatio) Erschienen Diebolt von Altenheim burger und Gartenmann alhie
bekannten in gegensein Jacob Beiner deß Gartenmanns seines schwagers
demnach Er Beiner, Ihme diebolten am 10. 9.br nechsthien, für einen halben theil einer demselben übergebenen und von Diebolts Schwähern Conrad Hertenstein deß Küeffers sel: Erbschafft herrührend. im Metzger gießen gelegenen behaußung, über darauff stehende beschwärdten und Margareth Weberin daran habende ansprach 25. lib. schuldig worden, Alß wolte Er Ihne deßweg. q.ttiren
Marguerite Weber veuve du tonnelier Conrad Hertenstein, assistée de son mari l’armurier Gaspard Springer cède au charretier Jacques Beiner et à sa femme Marguerite les droits stipulés dans le contrat de tutelle passé en 1638
1644 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 294
Erschienen Margaretha Weberin, Weÿl. Conrad Hertensteins geweßenen Küeffers und burgers alhie see. Wittib mit beÿstand Caspar Springers deß Waffenschmidts und burgers Zu Straßburg ihres ietzig. Eheuogts
hatt in gegensein Jacob Beiners Kärchel Ziehers Vnnd Margarethæ ermeldts Hertensteins see. rechter Vnd ihr Weberin Stiefftochter, beeder Eheleuthen bekannt,
demnach Sie Margaretha Weberin Vff ernannts Herttensteins Behaußung alhie im Metzger gießen, im Kleinen Vÿhegäßlein, einseit neben Georg Brösamble dem Sattler, ands. neb. H hannß Friderich Pfeffing. dem Eltern hind. Vff Bastian Eckel, Küeffer stoßend gelegen, wegen ihres Vnuerändeten guths Ergäntzung, Vermög durch Notm. Philippum Mangolden den 7. Februarÿ 1638. Vffgerichteten Vndt Vor E.E. Vogteÿ gericht am 2. Junÿ erstbesagten 1638. Jahrs Confirmirten Vertrags, ahne 32. lb. 18. ß 8 d noch per rest auffstehen und Zuerfordern, benantlichen 22. lb Alß Wolte Sie ihme Jacob Beiner, und Margarethæ Herttensteinin seiner haußfrawen, alß ietzig. besizern solcher Behaußung besagten Rest der 22 lb Vffrecht cediren
Jacques Beiner et Marguerite Hertenstein hypothèquent le même jour la maison au profit du marchand Gérard Hecker
1644 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 294-v
Erschienen Jacob Beiner d. Kärchel Zieher burger Zu Str. Vnd beneben ihme Margaretha Herttensteinin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein H Gerhardt Heckers deß handelßmanns burgers alhie bekannt,
daß Sie demselben für pat, Zu erkauffung der 22 lb 18. ß 8 d so Margaretha Weberin, Weÿl. Conrad Hertensteins deß Küeffers see: Wittib ihr Stieff Schwig. Vnd Mutter auf hernach gemeldter behaußung weg. ihres ohnveränderten guths ergäntzung par rest Zuerford.n gehabt, gelühen gelt schuldig seÿen 15. lib. Str.
darfür Und.pfandt sein soll Ein Behaußung mit allen deren gebäwen & ut supra stoßend geleg. dauon gehen Jährlich 4 fl. Str. wehr. in hauptgut mit 100. fl. wehr. abzulösen, ihme H. Creditori selbst. alß cessionario H. Jacob Barthels handelßmanns Zue Franckhfurtt
Originaire de Langensteinbach près de Karlsruhe, le jardinier Jacques Beiner épouse en 1635 Marguerite, fille de Conrad Hertenstein
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 183-v n° 37)
1635. Jacob Beÿener Von Langen Steinbach der Gartner Weÿland Georg Beÿener des Webers Vnd Burgers daselbst hinderlaßener Sohn, Und Jfr. Margaretha Conrad Hertenstein des Kieffers Und Burgers alhie Eheliche Tochter. Montag n 9. Novembris Zu S. Claus (i 197)
Jacques Beiner devient bourgeois trois semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu des jardiniers de la Krutenau
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 154
Jacob Beigner der gartenmann von Langenstinbach empfangt d. Burgerrecht von seiner hauß frauwen Margaretha weÿl. Conrad Hertensteinß deß Küffers seelig. hinderlaßene tochter vmb Vier gold fl. würdt Zu den gartnern in der Krautenauw dienen. Jur: d. 30. 9.bris Anno 1635.
L’emballeur Jacques Beiner porte devant les Quinze l’affaire qui l’oppose à la tribu de la Mauresse concernant l’emballage du chanvre tressé
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
Jacob Beiner Ca. Möhrin Zunfft. 3. 12. 34.
(f° 3-v) Sambst. den xj. Januarÿ – Jacob Beiner der Ballen binder Ca. E. Ers: Zunfft der Morin per Wilten dt Underth. Anbringen & Zunfft Meister per Dr. Bitschen erhalt Copeÿ und Zeit. d. Ordt.
(f° 12-v) Sambst. den 25. Januarÿ – Mörin Zunfft per Dr. Bitsch Contra Jacob Beiner prod : bericht, Wils cop: vnd Zu T. O erh.
(f° 34-v) Sambst. den 22. Febr. – Möhrin Zunfft per Dr. B. Contra Jacob Beiner bitt erclärung s. W. pro Citat. erklärt sich E. E. Zunfft bescheid Zu pariren, vnd deß Schleißhanff bindens allerdings enthalten will. Dr. Bitsch acceptirts.
La maison revient, sans doute par vente judiciaire, à l’emballeur Jean Jacques Bœgner qui hypothèque la maison au profit du licencier en théologie Balthasar Frédéric Saltzmann. Barbe Heck se porte caution de son mari d’après une mention marginale.
1691 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 694
hans Jacob Bögner, der Packer
in gegensein Hn Johann Rudolph Saltzmanns, beed. Rechten Doctorandi und EE. Großen Raths Procuratoris & Advocati, im nahmen /:tit:/ Hn Balthasar Friderichs Saltzmanns S.S. Theol. Licentiati und Pflegers zu den Predigern, seines leiblichen Hn Vatters, schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebäuen recht. und zugehördt allhier an der Kleinen Viehgaß, einseit neben Philipß Kammen, den ältern Metzg. ans. seit neben Johann Brösamle den Sattler
[in margine :] (…) über die hierinn verschriebene 25 lb und vorhin auff d. Und.pfand gestandene 50 lb noch ferner schuldig word. 25 pfund alßo nunmehr in summa 100 pfund, den 26. 9.br. 1693
[in margine :] noch ferner 25 lb, und also in summa 125. lb schuldig seÿe – ist hierbeÿ persönlich erschienen Barbara gebohrne Heckin, deß Schuldners eheliche haußfr. und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Philipp Küblers und H. Johann Eberhard Zetzners beed. E.E. Kl. raths jetzmahlige beÿsitzer (…) die hat sich für obged. 25 lb kräfftig verbürgt – den 2.ten Sept. 1694
Fils d’emballeur, Jean Jacques Bœgner épouse en 1677 Barbe Heck, fille de tailleur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 299 n° 5) 1677. Eâdem Domin: [Domin: 4 Epiphan:] Johann Jacob Bögner der Ledige packer, weÿl. Jacobi Bögners deß gewesenen Packers Vnd Burgers alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, Vnd Jfr. Barbara, weÿland Antoni Hecken deß gewesenen Schneider und Burgers alhie hinderlaßene eheliche Tochter, Copul. Zu St: Nicol.
Jean Jacques Bœgner meurt en décembre 1732 en délaissant six enfants issus de Barbe Heck dont l’inventaire a été dressé en 1730 par le même notaire bien que l’acte ne figure pas dans sa collection. La maison est estimée 375 livres, somme reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 408 livres, le passif à 533 livres.
1733 (12.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 36) n° 782
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehrengeachte Meister Johann Jacob Bögner der ältere geweßener Packer und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Freÿtags den 12. Decembris des Zurückgelegten 1732.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des seelig. verstorbenen mit auch Weÿl. Frauen Anna Barbara geb. Heckin seiner haußfrauen ebenmäßig seel. ehelich erzielter röchter und Enckel (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 12.ten Januarÿ Anno 1733.
Der Abgeleibte seeliger hat zu seinen Erben sowohl per Testamentum als ab intestato Verlaßen wie Volgt. 1. Weÿland meister Johann Jacob Bögner des Jüngern, geweßenen Packers und burgers allhier seel. in Zwoen Ehen ehelich erziehle hinterlaßene 6. Kinder, als Zwo mit auch Weÿland Frauen Maria Salome geb. Büttnerin seel. ehelich erzeugte töchter, nahmentlich 1. Jungfer Mariam Salome Bögnerin, welche Majorennis und ohnbevögtigt, dahero mit assistentz Meister Johann Barbo des Schuhmachers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿsitzers dieselbe Zugegen war, 2. Jungfer Mariam Magdalenam Bögnerin deren geschworner Vogt erstgesagter Mr Johann Barbo, der Schuhmacher und burger allhier, welcher nomine seiner Curandin Persönlich hiebeÿ erschienen, So dann Vier mit Frauen Maria Dorothea geb. Ottrißin ehelich erziehlte Kinder nahemntlich 3. Johann Jacob und 4. Mariam Dorotheam, die Bögner, deren geschworner Vogt Mr Johann Georg Breßlen der Pflästerere und burger allhier welcher aber uxorio nomine selbsten interessirt, dahero in seinem Nahmen Zu einem geschwornen Theilvogten erbetten worden, Mr Johann Georg Bimler der Schneider und und allhier, welcher sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, Und dann 5. Mariam Barbaram und 6. Johann Philipp, die Bögner, welche beede in allhießigem Waÿßenhauß sich befinden, dahero in Ihrem Nahmen Herr Joh: Friderich Heupel, wohlermelten Stiffts wohlbestellter H, Schaffner præsens war, dieße Sechs zusammen in einem Sechßten Stammtheil.
2. Jungfer Dorotheam Bögnerin, noch Ledigen Standes, Welche Majorennis und ohnbevögtigt, dahero mit beÿhilff Mr Joh: Frid. Hubmeÿers des Schneiders und burgers allhier Ihres erbettenen Beÿsitzers dem Geschäfft in Persohn abwartete
3. Frau Catharinam Burgerin geb. Bögnerin, Mr Johann Friderich Burgers des Kieffers und burgers allhier eheliche haußfrau welche mit assistentz deßelben sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden.
4. Frau Annam Barbaram Freÿin geb. Bögnerin, Mr Johann Freÿen des Fuhrmanns und burgers allhier Ehefraun welche ebenmäßig mit beÿstand deßelben in Persohn den Geschäfft beÿgewohnt,
5. Annam Salome Kiefferin geb. Bögner, Mr Philipp Kieffers des Maurers und Steinhauers auch Burgers allhier Ehefrau welche gleicherweiß mit beÿhilffe deßelben hiebeÿ erschienen, So dann
6. Frau Mariam Margaretham Breßelin geb. Bögnerin, Mr Joh: Georg Breßle des Pflästerers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche ebenermaßen mit assistentz deßelben zugegen ware.
Alßo alle Sechs des seelig Verstorbenen, mit auch Weÿl. Frauen Anna Barbara geb. Heckin seine geweßenen haußfrauen ebenmäßig seel. ehelich erziehlte Töchter und Enckel, auch sowohl per Testamentum als ab intestato Zu Sechs gleichen Stammtheilen Verlaßene Erben, welche aber dieße Verlaßenschafft anderer gestalt nicht als cum beneficio Legis et Inventarÿ anzutretten sich hiebeÿ außtrucklichen ercläret.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Ochßengäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt.
Auf der bühn, In der Cammer A, In der obern Kuchen, Im Obern Stübel, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im Keller,
Eigenthum ane einer Behaußung. Eine Behaußung und hoffestatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg in dem Metzgergießen ane dem Kleinen Viehe: oder Ochßengäslein, einseit neben Mr Joh: Philipp Steinbach dem Metzger, anderseit neben Mr Johann Werner dem Hueffschmid, hinden auf H. Joh: Jacob Winther den Metzger stoßend, so freÿ Ledig eigen und in dem über Weÿl. Frauen Annæ Barbaræ Bögnerin geb. Heckin des Verstorbenen seel. geweßener haußfrauen auch seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1730. auffgerichteten Inventario fol. 62. fac: 1.ma durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere angeschlagen, dabeÿ es ach dißmahlen gelaßen wird, pro 375. lb. Darüber hat sich beÿ gegenwärtiger Inventation nichts schrifftliches hervorgethan.
Wÿdemb Welchen der Abgeleibte seeliger Von auch Weÿl. Frauen Anna Barbara Bögnerin geb. Heckin seiner verstorbenen Haußfrauen seel. biß an sein Tödliches Ableiben genoßen hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 375, Summa summarum 408 lb – Schulden 533 lb, Überteffen alß Vorherige Zu bezahlen habende Passiva die Völlige vorhandene Activ: Massam in allem dem Stalltax nach umb 125. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 246 lb – Stall Summ 121 lb
Extractus Aus Weÿland Meister Johann Jacob Bögners des ältern Packers und Weÿland Frauen Annæ Barbaræ Bögnerin geb. Heckin beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. den 5. Novembris Anno 1726. Vor mir Notario auffgerichteten Testamento nuncupativo gefertigt
La fille cadette Marguerite Bœgner, femme du paveur Jean Georges Pressel rachète de ses cohéritiers leurs parts de la maison
1733 (12.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 36) Joint au n° 782 du 12 janvier 1733
(Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland Meister Johann Jacob Bögner der ältere geweßener Packer und burger allhier Zu Straßburg verlaßen)
Vergleich: und Überlaßung der behaußung
Die in dem auffgerichteten Verlaßenschafft Inventario fol: (-) fac: (-) et seqq. specificirte Behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg in dem Metzgergießen ane dem Kleinen Viehe: oder Ochßengäßel, einseit neben Meister Johann Philipp Steinbach dem Metzger, anderseit neben Mr Johann Werner dem Hueffschmid, hinden auf H. Johann Jacob Winther den Metzger stoßend, ist für freÿ Ledig und eigen von gesampte Interessenten auch dero Ehe: und Vogten
frauen Mariæ Margarethæ Breßelin gebohrner Bögnerin, Meister Johann Georg Breßel, des Pflästerers und burgers allhier ehelicher haußfrauen, der jüngsten Tochter und Mit Erbin eigenthümlich Käufflichen überlaßen worden – Vor und umb Ein tausend Gulden, th. 500. lb, welche ebenermaßen mit assistentz deßelben zugegen ware. – Straßburg den 12.ten Januarÿ Anno 1733.
Dorothée Bœgner, sœur célibataire de Marguerite Bœgner, meurt en décembre 1748 après avoir institué ses deux sœurs pour héritières. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Bœufs, sans doute celle dont sa sœur est propriétaire. La succession s’élève à 158 livres
1746 (18.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 365) n° 210
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Jungfrauen Dorotheä Bögnerin, auch Weÿland des Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Bögners des ältern geweßenen Ballenbinders und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener ehelich erzeugter Tochter nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1746. – als dieselbe Sambstags den 18.ten Decembris des Zurückgelegten 1745.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch ihrem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf dienstag den 18.ten Januarÿ Anno 1746.
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben per Testamentum Verlaßen wie Volgt. 1. Frau Annam Barbaram Freÿin gebohrner Bögnerin, Herrn Johann Freÿen des Statt Fuhrmanns und burgers allhier Ehegattin, Welche mit assistentz gedachten Ihres Ehevogt in Persohn dem Geschäfft abwartete, So dann 2. Frau Margaretham Preßlein gebohrne Bögnerin, Herrn Johann Georg Preßle des Statt Pflästerers und burgers allhier Eheliebste, welche ebenmäßig mit beÿhilff deßelben persönlich zugegen ware.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen ane dem Ochßengäßlein gelegenen, in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche herr Friderich Burger der Kieffer und Weinhändler auch burger allhier Von Weÿland Frauen Anna Catharina Burgerin gebohrner Bögnerin seiner Verstorbenen dritten Ehefrauen seel. Lebtägig zu usufruiren hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Summa summarum 158 lb
Les experts estiment la maison 475 livres lors de l’inventaire dressé en 1753 après la mort de Jean Georges Pressel et à 450 livres lors de l’inventaire dressé après celle de Marie Marguerite Bœgner.
Les parts de la maison sont rachetées 1 000 livres par Marguerite Barbe Pressel, femme du serrurier Jean Jacques Lichtenfelder
1764 (30.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 403) Joint au n° 1015 du 28 novembre 1763
Cessio und überlaßung der einen behaußung ane dem Metzgergießen im ochßengäßlein gelegen
Vor mir unterschriebenem Zu Weÿland Herrn Johann Georg Preßle, des Stattpflästerers und auch Weÿland Frauen Mariä Margarethä Preßlein gebohrner Bögnerin beede geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft Inventation und Abtheilung in specie requirirtem Notario seind ane zu end gemeltem dato persönlich erschienen deroselben ab intestato nachgelaßene Erben, Nahmentlich Herr Johann Michael Weber, der Knöpffmacher und Seidenhändler auch burger allhier als geschworner Theilvogt Weÿland Frauen Catharinä Salome Von Zabern gebohrner Preßlein nunmehr seeligen hinterlaßenen mit Herrn Johann Martin von Zabern dem Gastgeber zum Wolff und burgern allhier ehelich erziehlten einigen töchterlein Mariä Magdalenä von Zabern, und Frau Maria Elisabetha von Zabern gebohrne Preßlein, Herrn Philipp Jacob von Zabern des Schiff zimmermanns und nunmahligen Schließen Meisters am Rheinzoll auch burgers allhier Ehefrau, Von besagtem Ihrem Ehemann hierzu genugsam autorisirtn dieß zeigten
in gegensein Frauen Margarethä Barbarä Lichtenfelderin gebohrner Preßlein, herrn Johann Jacob Lichtenfelders, deß Schloßers und burgers allhier Ehegattin, der Mit Erbin, in gegenwärtigem ohnvertheilten Elter und respectivé groß Elterlichen Erbe eigenthümlich Käufflichen cedirt und übergeben haben (…)
die in dieße succession gehörige behaußung, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem Metzger gießen in dem Kleinen Viehe: oder Ochßengäßlein, einseit neben N. Juncker dem Tabackbereiter, anderseit neben Weÿland Johann Werners des Hueffschmidts Wittib, hinden wieder auf dieselbe stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen, Ist demnach dieße Cession und Übernahm beschehen und Zugangen Vor und umb 1000 Pfund pfenning hießig Straßburger Current – Actum auf Montag den 30. Julÿ Anno 1764.
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 638, f° 522 du 30 juillet 1764)
Marguerite Barbe Pressel revend quelques jours plus tard la maison au marchand de fruits et légumes Chrétien Ost et à sa femme Elisabeth Bolster
1764 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 531-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Preßlein Johann Jacob Lichtenfelder des schloßers ehefrau
in gegensein Christmann Ost des fastenspeishändlers und Elisabethæ geb. Bolsterin
eine behausung, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Metzgergießen in dem kleinen viehe oder ochßengäßlein einseit neben N. Juncker dem tabackbereiter anderseit neben den Wernerischen wittib und erben, hinten auff dieselbe – als ein von ihren geschwisterden im unvertheilt erb cedirtes guth – um 466 lb verhafftet, geschehen um 533 pfund
Chrétien Ost et Elisabeth Bolster hypothèquent le même jour la maison au profit du coutelier Isaac Bimler, tant en son nom qu’en celui de la mineure Salomé Bolender
1764 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 533
Christmann Ost der fastenspeishändler und Elisabetha geb. Bolsterin beÿständlich Johann Philipp Küchel des bürstenbinders und Johann Michael Knörr des schneiders
in gegensein Isaac Bimler des meßerschmidts proprio noe. 50 pfund und als vogt Jacob Bolender des von hier abgetrettenen hoßenstrickers einiger tochter Salome Bolenderin
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Metzgergießen in dem kleinen viehe oder ochßengäßlein, einseit neben N. Juncker dem tabackbereiter, anderseit und hinten die Wernerische wittib und erben
Elisabeth Bolster épouse en premières noces Philippe Régnard Krieger, marchand de fruits et légumes originaire de Boofzheim : contrat de mariage, célébration
1745 (18.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1079
Eheberedung – entzwischen dem Ehrbaren Vnd bescheidenen Philipp Reinhard Krieger, leediger fastenspeishändler von Bofftzheim gebürtig, H. Philipp Reinhard Krieger, Jaegers vnd burger allda mit fraun Maria Veronica gebohrner Stahlin Ehelich erzeugtem Sohn alß dem Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Maria Elisabetha Bolsterin, weil. Mr Christian Bolster geweßenen tabackbereiter und burgers allhier Zu Straßb. mit auch weil. frauen Maria Elisabetha gebohrner Heÿgerin Ehelich erzeugter und nach todt velaßener dochter als der hochzeiterin andern theils
Straßburg Monntag den 18.en Januarÿ A° 1745 [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, Maria Elisabetha bolsterin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 8)
1745. Mitwoch den 30. Jan. sind nach ordentlicher zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt worden Philipp Reinhard Krieger Lediger Fastenspeishändler und burger allhier, Philipp Reinhatd Kriegers burgers und Jägers Zu Boffzheim ehel. Sohn und Jfr. Elisabetha weÿl. Christian Bolsters gewesenen burgers und Tabackbereiters allhier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] + Ist des hochzeiters Handzeichen, Maria Elisabetha bolsterin als hochzeiterin (i 8)
Philippe Régnard Krieger devient bourgeois deux semaines après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 198
Philipp Reinhard Krieger der gremp Von Poffzheim gebürtig Mariæ Elisabethæ Boltzerin ehemann erhalt des burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis, will beÿ E E Zunfft Zur Möhrin dienen. Juravit eodam [8. febr. 1745].
Philippe Régnard Krieger meurt en 1761 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Maroquin près de la cathédrale. La masse propre à la veuve s’élève à 102 livres, celle des héritiers présente un déficit de 4 livres. L’actif de la communauté est de 122 livres, le passif de 177 livres.
1761 (26.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 335) n° 827
Inventarium über Weiland H. Philipp Reinhard Krieger, des gewesenen Fastenspeishändlers u. b. alh. zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschaft, auffgerichtet A° 1761. – nach seinem Dienstag den 11. aug. dieses 1761.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen H. Joh: Jacob Kreiß, des Weis: Becken u. b. alh. als geordnet u. geschwornen Vogts Wilhelm Krieger, so 12 Jahr alt, des Defuncti mit gleich hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wb ehel. erzeugten Söhnleins u. ab intestato hinterl. einigen Erbens, inventirt u. ersucht durch Fr: Mariam Elisabetham geb. Bolsterin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand H. Andreas Wittman des Schneiders u. b. dahier – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Donnerstag d. 26. Novembris anno 1761.
In einer alh. Zu Straßburg hinter dem Münster oben an der St Urbans Gaß gelegener und iin diese Verl. gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben Zwat eingangs gemelte beede durch den zeitlichen todt nun Zertrennte Eheleuth in ihrer mit einander auffgerichtet und Vorher Copial.eingetragenen Eheberedung §° 3° ein unverändert Guth und Ergäntzung deßen was davon wehrender Ehe abgehen wird stipulirt und sich vorbehalten, weilen sie aber die Illata nicht inventiren laßen, noch ertheiltem bericht nach durante matrimonio etwas ererbt, als ist dasjenige, was von dem zugebrachten guth noch in natura Vorhanden, dem jenigen theil, so es in die Ehe gebracht, als unverändert zugeschrieben worden, wegen der manglenden Posten aber hat man Keine Ergäntzung formiren Können.
Des hinterbliebenen Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 1, Sa. activorum 81, Summa summarum 102 lb
Dießemnach wird auch des Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. Kleidung und weißgezeug 8, Sa. Silbers 7 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 25, des Erben passiv onus 16 lb
Endlichen folget auch die beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. Waaren zum Fastespeishandel gehörig 84, Sa. Activorum 8, Summa summarum 122 lb – Schulden 177, Compensando 54 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 31 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Montag d. 18. Januarÿ 1745. Johann Jacob Oelinger
Fils du laboureur Jean Ost de Meissenheim en Bade, Chrétien Ost termine en septembre 1759 son apprentissage chez le boulanger Daniel Müller
1759,Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 122) Donnerstags den 27. Septembris 1759 – Lehrjung außgethan
Christmann Ost, Von Meißenh. gebürtig weÿl. Johannes Ost des allda geweßenen br. und ackersmanns seel. ehel. erzielter hinterl. Sohn, so beÿ Mstr Daniel Müller das Becker Handwerck erlernet, bittet da seine Lehr schon den 9. Vorgi. Monaths Aug. sich geendiget sein Lehr Mstr und Er auch Wohl mit einander Zufrieden, Ihne der Lehr loos zu erkennen. Erkanndt, Willfahrt (dt. 12 ß)
Chrétien Ost originaire de Meissenheim entre en apprentissage de marchand de fruits et légumes pour un an auprès de Pierre Jacques Portmann à partir de la Saint-Michel 1761
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 184) Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1762 – Eingeschriebener Fastenspeishändlers Lehrjung
Philipp Jacob Portmann, des Fastenspeishändler und burger alhier, nimt Zum Lehrjungen an Christmann Ost, von Meisenheim gebürtig, auf ein Jahr lang, auff Michaelis 1761. anfagend, und auf diese Zeit 1762. sich endigen, und Zwar ohne Lehrgeld, der Lehrjung leidet alle Unkosten, Vermög Ober handwercks herren Scheins dedato 22.ten Decembris 1761. bittet gerichtliche Einschreibung.
Erkandt, gegen erlag d Gebühr willfahrt dedit vor die Zunft 5 ß, Vor das Handwerck der Zunftschreiber Zu beziehen hat 3 ß Protocoll Geld 2 ß,S. 10 ß, dem Findling hauß 3 ß
L’apprentissage se termine par dispense en mai 1762 parce que Chrétien Ost va épouser la veuve d’un tributaire. La tribu de la Mauresse remet le même jour à Chrétien Ost un certificat d’admission
(f° 219) Donnerstags den 13.ten Maji Anno 1762 – Außgeschriebener Fastenspeishändlers Lehrjung
Philipp Jacob Portmann, des Fastenspeishändler und burger alhier, bittet Christmann Ost, von Meisenheim, welcher auf Michaelis 1761. Vermög dißortigen Gerichts Memorialis vom 23. Februarÿ 1762. Zu Ihme in die Lehr auf ein Jahr eingeschrieben worden, gerichtiche Loossprechung.
Erkandt, ohngeachtet deßen Lehrzeit noch nicht Verfloßen, er aber eines Fastenspeishändlers Wittib heürathet und das Ehrsame Fastenspeishandel Handwerck einen solchen von dem geordneten Lehrjahr Zu dispensiren pflegt, als würde Erkant, seÿe dieße Ausschreibung Zu acordiren.
Dedit Vor die Zunft 5 ß, Vor das Handwerck oder Zunftschreiber Zubeziehen hat 3 ß, Und einschreib Geld 2 ß (zusammen) 10 ß ß – dem Findling hauß 6 ß.
(f° 219-v) Ertheilter Vertröstungs Schein zum Zunft und Fastenspeishandel Recht
Gedachter Christmann Ost, bittet ihme einen vertröstung Schein Zum Zunfft und Fastenspeishandel Recht Zuertheilen damit er beÿ allhiesiger Gnädiger Obrigkeit um das burgerrecht unterthänig ein Kommen Könne.
Erkandt, seÿe dem Imploranten ins einem begehren Zu willfahten, dedit, Protocoll Geld 2 ß
Fils du laboureur Jean Ost de Meissenheim, Chrétien (Christmann) Ost épouse Elisabeth Bolster en juin 1762 : contrat de mariage, célébration
1762 (29.5), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 421
Eheberedung – persönlich erschienen Christmann Ost, der ledige Fastenspeishänd. weil. Joh: Ost, gewesenen Ackersmanns und burgers in Meisenheim mit Fraun Salome gebohrner Fischerin ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand H. Joh: Friedrich Fichter des Brigadier derer Gardes des Umgelds und burgers alhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem
So dann Frau Maria Elisabetha Kriegerin geb. Bolsterin, weil Hn Philipp Reinhard Krieger des gewesenen Fastenspeishändlers und burgers dahier hinterlaßene Wittib beiständlich H. Andreæ Wittmann des Schneiders und burgers hieselbst als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Strasburg auf Sambstag den 29. Maÿ A° 1762. [unterzeichnet] Christmann Ost als hochzeitern Maria Emlisabetha Kriegerin geborene bolsterin
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 173 n° 22)
1762. Mittwoch d. 2. Jun. wurde nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu SS. Nicolai ehelich eingesegnet Christmann Ost der Ledige Fasten Speis Händler und burger allhier, weÿl. Johannes Ost geweßten Ackermann v. burgers in Meißenheim nachgelaßener ehelicher Sohn v. Fr. Elisabetha gebohrne Polsterin weÿl. Johann Philipp Kriegers ebenfalls geweßenen Fasten Speis Händlers und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Christmann Ost als hochzeiter, + Fr. Elisabetha geb. Polsterin als hochzeiterin hand Zeichen (i 175)
Chrétien Ost devient tributaire et marchand de fruits et légumes en septembre 1762. Le registre de bourgeoisie manque pour cette date
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 253) Samstags den 18.ten Septembris Anno 1762 – Neuer Leibzünfftiger fastenspeishändler E. R.
Christmann Ost von Meißenheim, bittet um ertheilung des Zunfft und Fastenspeishandel Rechts.
Auf Voger producirten Schein von allhiesiher Cantzleÿ und Stall, deren der erstere vom 9.ten Septembris 1762. der andere aber vom 11.te, ejusdem Mensis et anno wurde Erkandt, seÿe dem Imploranten in seinemù begehren zu willfahren.
Promisit et dedit vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfft Recht 5 ß, Vor das Grempen recht 1 lb 10 ß, vor die Feür Eÿmer 3 ß 4 d, und einschreib gebühr 2 ß
So dann sie tertz /:weilen er eines fastenspeishändlers Wittib geheürathet:/ ane der neuen in 25 lb bestehenden Gebühr mit 8 lb 6 ß 8 s Zusammen 11 lb 7 ß
dem Findling hauß 1 ß
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 272 livres, ceux de la femme à 170 livres.
1762 (11.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 336) n° 858
Inventarium über Christmann Ost der Fastenspeishändler und Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrne Bolsterin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – der ursachen willens weilen sie beede Eheleuth in ihrer den 20. Maji dieses Jahrs Vor mir Not° miteinander auffgerichteten Eheberedung und §° 3.tio derselben beeserseits ein ohnverändert Guth sich reservirt und vorbehalten – So geschehen in der Königl. Stadt Strasburg in fernerer Gegenwarth H. Joh: Jacob Kreßen des Weißbecken u. b. alh. der Ehefr. Söhn erster Ehe geschwornen Vogt, den 11. 9.bris A° 1762.
In einer alhier Zu Straßburg beÿ dem Münster oben an der St. Urbans gaß gelegenen u. dißorts zum theil lehnungs weis bewohnenden behaußung ist befinden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 41, Sa. liegende güther 55, Sa. Schulden 91, Summa summarum 221 lb – Dazu gerechnet due helffte ane denen haussteuren ertragend 20 ln, des Ehemanns völliges in die Ehe gebrachtes Vermögen 242 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 104, Sa. Silbers 19, Sa. goldener Rings 20, Sa. Waaren Zum Fastenhandel gehörig 54, Sa. Schuld 3, Sa. baarschafft 9, Summa summarum 210 lb – Schulden 61, Nach deren Abzug 149 lb, Wann nun darzugelegt wird deroselben zuständige helffte von denen haussteuren antreffend 20, So belauft sich der Ehefrauen samtl. in die ehe gebrachte Nahrung dem billigen werth nach auf 170 lb
Chrétien Ost et Marguerite Bolster font dresser l’inventaire de leurs biens pour cause de dettes. La maison est estimée à son prix d’achat, soit mille livres. Les biens propres à la femme s’élèvent à 159 livres, l’actif du mari et de la communauté à 1 017 livres, le passif à 1 449 livres
1770 (6.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 341) n° 1014
Inventarium über Christmann Ost des Fastenspeishändlers und Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Bolsterin beeder Eheleute und burgere allhier zu Strasburg dermalen besitzende Activ: Nahrung und dagegen zu bezahlen habende Passiv: Schulden, auffgerichtet Anno 1770. – Welche der Ursachen, alldieweilen sein des Ehemanns Nahrung mit vielen Passiv: Schulden beladen, und dahero die Ehefrau ihr ohnverändert Guth zu salviren trachtet, auf ihr der Ehefrauen freundlichen Ansuchen inventirt, durch sie beede Eheleute selbsten und Zwar de Ehefrau unter assistentz S. T. Herrn Jacob Christoph Schwing J. V. Lti. und burgers allhier, ihres ane Vogtstsatt erbettenen beÿstands – So beschehen alhier Zu Straßburg auf Dienstag den 6. Novembris Anno 1770.
In einer alhier zu Strasburg ane dem Ochsen Gäßlein Gelegenen in des disortigen Ehemanns unverändert und theilbare Nahrung gehöriger und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung (T.) Neml. eine Behausung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier zu Strasburg ane dem Ochßen: Gäßlein, einseit neben H. Joh: Heinrich Juncker dem Taback fabricanten, anderseit neben Fr. Wernerin, der Hueffschmidtin Wb, u. hinten auf eben dieselbe stosend, gelegen, so auser denen darauf haftenden und hieunten passive eingetragenen 2.en Capitalien freÿ ledig u. eigen und hier dem Ankauf nach ohnpræjudicirlich æstimirt wird pro 1000 lb. Vorherige behausung haben beede disortige Eheleute währender Ehe von N. Lichtenfelder dem Schloßer und burger alh. um Vorher ausgeworfenen Preis ane sich erkauft und solle dieser Haus: Kauf zwar auch in alhies C. C. Stub ordnungs mäßig verschrieben aber noch Zur Zeit kein extractus davon ausgefertiget worden seÿn.
Ergäntzung der Ehefraun währender ehe abgegangenen unveränderten Guths. Ausweislich des über beeder Ehe: ersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich vor und nachbenandten Notariium den 11. Novembris A° 1762. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
der Ehefrauen ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, Sa. der Ergäntzung (200, Abgang 31, Rest) 168, Summa summarum 188 lb – Schulden 28, Nach deren Abzug 159 lb
Diesemnach wird auch die übrige Nahrung unter einer Massa, als des Ehemanns ohnverändert und theilbar beschrieben, Sa. haußraths 14, Sa. Obs: Waaren 15 ß, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1000, Summa summarum 1017 lb – Schulden 1449 lb, Passiv onus 431 lb
Copia der Eheberedung (…) Sambstag den 29. Maji Anno 1762. Johann Friderich Lichtenberger
La maison est vendue en 1771 par enchère judiciaire à Isaac Bimler (voir la référence à l’inventaire dressé en 1778) et à sa femme Dorothée Steidel, veuve de Jean Georges Schmid
Fils d’un blanchisseur de Colmar, le charpentier Jean Georges Schmid épouse en 1737 Dorothée Steidel, fille de farniner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 165-v, n° 13)
1737. Mitwoch den 19. Junÿ sind nach gewohnlicher zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Georg Schmid der Ledige Zimmermann weÿl. Joseph Schmidts gewesenen burgers und Bleichers Zu Collmar hinterlaßener ehel. Sohn und Jfr. Maria Dorothea weÿl. Johann Friderich Stidels gewesenen burgers und Melmanns allhier hinterlassene ehel. tochter [unterzeichnet] + Ist des Hochzeiters handzeichen, Maria dorothea Stüdlerin als hochzeiterin (i 168)
Jean Georges Schmid et Dorothée Steidel sont admis deux mois plus tard à la manance
1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Johann Georg Schmidt et uxor bitten umb Auffnahm in den Schirm. 334.
(p. 334) Sambstag d. 3.ten Augusti 1737. – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Johann Georg Schmidts des Verheuratheten Zimmer gesellen allhier und dessen Ehefrauen Mariæ Dorotheæ Stidelin producirt unterthäniges Memoriale und bitten, mit beÿlagen Sub Num. 1. bis 4. umb gnädige Auffnahm in hiesiger Statt Schirm, handelt innhalts.
Ist Erkandt Wird dieses Geschäfft in die H. Schirm: Richter Verwießen, umb die Contenta sothanen Memorialis reifflich zu examiniren, und den darüber abgefaßten umbständlichen bedacht beÿ dieser Gerichts Stelle Wider Zu referiren, damit, Wann solches geschehen, ferners ergehen möge Was recht ist.
Deputati H. Rht. Fischer und H. Rht. Grau.
Veuve, Marie Dorothée Steidel devient bourgeoise en avril 1742 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 86
Maria Dorothea gebohrne Steudelin, weÿl. Johann Georg Schmidts gewesenen Zimmermanns und Schirmers hinterl. Wittib, sambt ihrem Söhnlein Joh: Georg erhalten das burgerrecht um den Neuen burger schilling, Will beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen. juravit d. 18.ten April. 1742.
Elle devient tributaire une semaine plus tard
1742, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 555) Mittwochs den 25.t Aprilis Anno 1742 – Neue Leibzünfftige E. R.
Maria Dorothe gebohrne Steidelin weÿland Johann Georg Schmids, geweßenen Zimmermanns und Schirmers allhier hinderlaßene wittib, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurns: und Stall: Schein, davon die Zween erstere den 18.ten Aprilis, der Letztere aber den 20.ten dito datirt, bittet Ihro das Zunfft Recht Zu Kommen Zu laßen.
Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfahrt. Zahlte vor das Zunfftrecht 5 ß, Und einschreibgebühr 2 ß (Zusammen) 7 ß.
Fils de serrurier, le coutelier Isaac Bimler épouse en mai 1742 Marie Dorothée Steidel veuve du charpentier Jean Georges Schmidt : contrat de mariage, célébration
1742 (7.5.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 114
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Vorgeachten Meister Isaac Bimler dem ledigen Kurtz Meßerschmidt weÿl. des Ehren und vorgeachten Meister Abraham Bimlers, gewesenen Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg mit weÿl. der Ehren und tugendsamen Frauen Susanna gebohrner Hammererin deßen geweßener Ehewürthin ehelich erzeugtem Sohn als dem Bräutigamn ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Dorothea Schmidin gebohrener Steidelin, weÿl. Johann Georg Schmidts geweßenen Zimmermanns und Schirmers allhier seel. hinterbliebener Wittib, dermahlen auch burgerin allhiern als der Hochzeiterin ane dem andern Theil
[unterzeichnet] Isaac bimler alß hochzeiter, Maria Dorothea Schmittin alß hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 184-v, n° 15)
1742. Mitwoch den 23. May sind nach gewohnlicher zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Isaac Bimmler der Ledige Messerschmidt burger allhier weÿl. Abraham Bimmlers gewesenen burgers und Schloßers allhier hinterl. eel. Sohn und Fr. Dorothea weÿl. Joh: Georg Schmidts gewesenen Zimmermanns und Schirmers allhie nachgel. Wittib [unterzeichnet] Isaac bimler als hoch zetier, Maria Dorothea schmittin als hochzeiterin (i 196)
Isaac Bimler meurt en 1773 en délaissant un fils coutelier établi à Karlsruhe, Isaac Bimler. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 483 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 760 livres, le passif à 1 368 livres.
1773 (10.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 816) n° 658
Inventarium über Weiland Mr Isaac Bimmlers, des geweßenen Kurtzmeßerschmids und burgers dahier Zu Straßburg Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1773. – nach seinem Dienstags deen 15.ten Junÿ dießes lauffenden 1773.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Frauen Mariä Dorotheä gebohrner Steidelin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Johannes Koch des Fastenspeishändlers und burgers dahier, wie auch Mr Isaac Bimmlers, des Kurtz Meßerschmidts und burgers in Carlsruhe, des Verstorbenen mit erstgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlten sohns und ab intestato Verlaßenen Universal Erben – So geschehen allhier Zu Straßburg, in fernerem beÿseÿn Herrn Johann Melchior Zieglers E. E. Großen Raths alten und E. E. kleinen Raths jetzigen beÿsitzers als Zufolg Extractus aus Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters Hauß Memoriali vom 7.ten Hujus Mensis & Anni, im Nahmen des fremden Erben, abgeordneten Herren, auf Sambstag den 10.ten Julÿ 1773.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen in dem so genannten Kleinen Viehe oder Ochßenäßlein gelegenen und in des Beneficil Erben ohnveränderte und Theilbar Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung (ET) Neml. eine behaußung, hofstadt und bronnen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen in dem sogenannten Kleinen Vieh: oder Ochßengäßlein, eineseith neben weil. H. Johann Werners, des geweßenen Hufschmidts u. b. alh. seel. nachgelaßener Wittib anderseith neben H. Heinrich Juncker dem tabac fabricanten, hinten wieder Zum theil auf Frau Wernerin und Zum theil auf Hn Juncker stoßend, so außer dem hernach inventirten darauff hafftenden Passiv Capital sonsten gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) vermög Abschatzung Zeduls v. 29.ten. Julÿ 1773. æstimirt ad 500. lb. Dieße Behaußung ist in A° 1771. aus Christmann Ost, des Krempen u. b. alh. Credit Massa auf allhiesiger Stadt Ganth ersteigert, hievon aber biß dato noch Kein Kaufbrief gelüffert worden.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrend dießer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Zufolg Designationis dh. H. Johann Friedrich Liechtenberger in a° 1743. gefertiget, Inhaltend dasjenige was der hinterbliebenen Wittib beÿ Abtheilung weil. Fr. Annä Mariä Steidelin geb. Andreßin auch weil. Joh: Friderich Steidels geweßenen Meelhändlers v. b. allhier Zu Straßb. längst seel. hinterbliebener Wittib als Ihrer Mutter seel. Verlaßenschafft einen Zweÿte Stammtheil erblichen zu und angefallen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia beider Zetrenntet Eheleuthe d. 7. Maÿ 1742. vor H. Not° Johann Friedrich Liechtenberger mit einander errichteten Heuraths Verschreibung
Bericht in dießes Verlaßenschafft Inventarium gebürtig. Es weißet voreingetragene Eheberedung §pho 4.to daß bede nun zertrennte Ehepersohnen ohnverändert Guth und wegen dem wehrender Ehe abgehenden die Ergäntzung stipulirt haben, dießem Zufolg hätten beederseiths Illata ordnungsmäßig in die Ehe inventirt werden sollen, so aber beede nun zertrennete Eheleuth unterlaßen haben (…)
Der hinterbliebenen Fr. Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa Schuld 15, Sa. der Ergäntzung 498, Summa summarum 523 lb – Schulden 40, Nach solchem abzug 483 lb
Dießenmach wird nur auch des Beneficial Erben ohnverändert und theilbahr Guth uinter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 26,Sa. Werckzeugs und gemachter waar Zum Kurtz Meßerschmidt handwerck gehörig 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 14, Sa. behaußung 500, Sa. Gülth von liegenden güthern 25, Sa. Schuld 40, Summa summarum 760 lb – Schulden 1368 lb, In gegenienander haltung 607 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem vero pretio 123 lb
Copia der Eheberedung (…)
Marie Dorothée Steidel meurt en 1778 en délaissant deux petits-enfants issus de son fils Isaac Bimler, coutelier établi à Karlsruhe. La maison est estimée au prix porté à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 859 livres, le passif à 689 livres.
1778 (4.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 824) n° 820
Inventarium über Weiland Frn Mariæ Dorotheä Bimmlerin geb. Steidelin auch weil. Mr Isaac Bimlers des geweßenen Kurtz Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1778. – nach Ihrem Sonntag den 5.ten Aprilis dießes lauffenden 1778.ten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen seel. beeder Enckel als deroselben ab intestato Verlaßener Erben Vögte gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benahmbßet, ersucht durch eben dießelbe, auf zuvorhin ane Sie, wie auch an Fr. Mariam Magdalenam geb. Baumgarthnerin des Enckels Zweÿter Ehe eheleibliche Mutter beschehene genugsahme Erinn: und Ableßung des gewohnlichen artculs (…) – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 4. Junÿ Anno 1778.
Der Verstorbenen Fr. seel. ab intestato Verlaßene Erben seind, Weil. Mr. Isaac Bimmler des geweßenen ehemahligen Kurtz Meßerschmidts und burgers in Carlsruhe, so aber nachgehends bede sich anhero begeben, nachgelaßene beede Kinder Erst: und anderer Ehe, dißorths Enckel als
1.mo Sophia Dorothea Bimmlerin, deren geordnet und geschworenen Vogts ist H. Andreas Bimmler der Hohldreher und b. allhier welcher Nahmens deßelben bei dißer Verlaßenschafft Inventur erschienen und dero Interesse besorgte, Inn den Ersten Zweÿten Stammtheil, dieße dochter ist in Erster Ehe mit weil. Fr. Maria Sophia geb. Ehlendeintzin erzeugt worden
2.do Johann Christoph Bimmlern deßen geordnet und geschworner Vogts ist Johann Koch der Fastenspeishändler und burger allhier welcher bei gegenwärtigem Verlaßenschafft Geschäfft seines Vogts: Söhnleins Interesse besorgte, In den Zweÿen und letzten Stammtheil, dießes Söhnlein ist inn Zweÿter Ehe mit Fr. Maria Magdalena geb. Baumgartnerin so sich schon einige Jahr allhier zu Straßburg aufhält, erzeigt
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Ochßenäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden als folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. I. behaußung, Hofstadt und bronnen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an dem Metzgergießen in dem sogenandten Kleinen Vieh oder Ochßen Gäßlein, I. s. neben weil. H. Joh. Werners, des gewes. Hfschmds u. b. alh. seel. nachgelaßener Wtb, 2. s. neb. H. Heinr. Juncker, dem taback fabricanten, hinten wieder Z. th. a. Fr. Wernerin u. Z. th. a. Hn Juncker stoßend, so außer dem hernach inventirt. darauff hafftenden Passiv Capital, sonsten gegen männigl. freÿ, leedig, eigen und in Weil. Mr Isaac Bimmlers d. geweß. Kurtz Meßerschmidts u. b. dah. der Defunctæ verstorbenen Ehemanns Verlaßenschafft Inv: dh. mich unterschriebenen Notum in A° 1773 erreichtet, fol. 69. fac. I.ma dh. hießiger löblicher Stadt damalige geschwornen H, Werckmeistere angeschlagen, wobeÿ es auch dermalen auf ertheilte Erlaubnuß derer Hn 3. löbl. Stadt Stalls wieder gelaßen worden pro 500. Dieße Behaußung ist in A° 1771. aus Christmann Ost, des Krempen und burgers alh. Credit Mass auf allh. Stadt Ganth ersteigert, hievon aber bis dato noch Kein Kaufbrief geliefert worden.
Werckzeug und gemachte Waar Zum Kurtz Meßerschmidt handwerck gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 60, Sa Werckzeugs und gamachter Waar Zum Kurtz Meßerschmidt handwerck gehörig 31, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 91, Sa. Pfenningzinß hauptgths 198, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Gülth von liegenden güthern 25, Summa summarum 859 lb – Schulden 689. Nach solchem abzug 170 lb
Abrechnung. Einnahm (…) Item Zahlte N. Wagner der Spanner für ein viertel Jahr hß Zs. bis Joh. Bapt: dießes Jahrs gerechnet 3 lb 17 ß
La maison revient aux deux filles d’Isaac Bimler fils, marié en premières noces avec Marie Sophie Ehlendeintz et en secondes avec Marie Madeleine Baumgartner qui se remarie avec le coutelier Jean Louis Stiedel.
Jean Louis Stiedel apprend le métier de coutelier auprès de son tuteur Isaac Bimler de juillet 1765 à juillet 1769
1765, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
Johann Ludwig Stiedel, Kurtz Meßerschmidt
(f° 154) Dienstags den 2. Julii 1765 – Eingeschriebener Lehrjung
Mr Isaac Bimmler der Kurtz Meßerschmidt und burger allhier stehet vor und producirt Schein von denen beeden hoch: und wohlverdienten herren Oberen handwercks herren de dato 1.ten July 1765 vermög deßen Er Zum Lehrjungen auf vier Jahr lang angenommen seinen Vogts Sohn Johann Ludwig Stiedel, weiland Martin Stiedels des gewesenen burgers ahie nachgelaßener ehelicher Sohn, die Lehrzeit nimt ihren Anfang den 1.ten Julii 1765. und endiget sich auf gemelte Zeit 1769. der Lehrjung gibt kein lehrgeld, leidet aber alle uncösten, bittet um Gerichtliche Einschreibung.
Erkannd, willfahrt dt 12 ß 6 d
(f° 216) Donnerstags den 14.ten Decembris 1769 – Außgethaner Lehrjung
Mr Isaac Bimmler der Kurtz meßerschmid und burger allhier stehet vor und bittet man wolle seinen geweßenen Lehrjungen Johann Ludwig Stiedel, weiland Martin Stiedels des gewesenen burgers ahie nachgelaßenen ehelichen Sohn, von Ihm aus der Lehr austhun, die Lehrzeit hat sich endiget den 1.ten Julii hujus anni, sind beede Theilen mit einander Zufrieden siehe die Einschreibung vom 2.ten Julii 1765.
Erkannt Willfahrt, dt. 12 ß Lehrbrieff dt 12 ß
Fils de cordonnier, Jean Louis Stiedel épouse en 1778 Marie Madeleine Baumgarthner veuve d’Isaac Bimler : contrat de mariage, célébration
1778 (3.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 447
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Mr Johann Ludwig Stüdel, der leedige Kurtz Meßerschmidt und burger alhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem,
und der Ehren und tugendsahme Fr. Maria Magdalena geb. Baumgarthnerin weil. Mr Isaac Bimmlers des geweßenen ehemaligen Kurtzmeßerschmidts und b. in Carlsruh, so aber nachgehend sich wider alhier nacher Straßburg begeben nachgelaßene Wittib beiständlich Mr Andreä Bimmlers des hohldrähers und burgers allhier Zu Straßburg Ihres Vettern als hochzeiterin ane dem andern theil
den 3. Augusti 1778 [unterzeichnet] Johann Ludwig Stüdel, Maria Magdalena bümlerin
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 3-v n° 28)
1778 Montag den 24. Augstmonath sind nach ordentlich geschehenen Ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Ludwig Stüdel, der ledige Kurtz Meßerschmidt und burger alhier, weÿland Martin Stüdel gewesten Schuhmachers und burgers alhier mit weÿland deßen gewester Ehefrau Anna Maria, gebohrner Bimlerin, hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, und Frau Maria Magdalena geborne Baumgartnerin weÿland Isaac Bimler, geweßenen Kurtz Meßerschmidt und burgers in Carlsruh, hinterlassene Wittib, ihr Eltern waren weÿland Johann Heinrich Baumgartner gewuester schuhmacher und burger in Carlsruh, ihr Muter war weÿland deßen gewester Ehefrau Maria Elisabetha geborne Röelerin* wie solches bezeigen [unterzeichnet] ludwig Stüdel als hochzeiter, Maria Magdalena bümlerin als hochzeiterin (i 6)
Les Quinze traitent dans une partie disparue de leur registre de 1778 une affaire entre Jean Louis Stiedel et le corps des couteliers
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
(Table Ku) EE Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Ca. Ludwig Stiedel, 211 [page en déficit]
Sophie Dorothée Bimler épouse du cuvetier Jean David Grimmeisen cède sa moitié de maison à son beau père Jean Louis Stiedel
1793 (3 ventose 5), Strasbourg 4 (27), Not. Roessel n° 326
erschien persönlich die Bürgerin Sophia Dorothea geborne Bimmler, Burger Joh: David Grimmeisen, des Küblers alhier Ehefrau, unter assistentz und verbeiständung dieses Ihres Ehevogt
die hat in gegensein ihres Stiefvaters bs. Johann Ludwig Stüdel, des Messerschmids und hiesigen Innwohners (verkaufft)
benantlichen ihre hälfte für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoffstatt und Bronnen, mit all dero übrige begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten gelegen alhie Zu Straßburg am Metzger Gießen im sogenannten kleinen Vieh- oder ochßen Gäßel mit N° 7 bezeichnet, einseit neben B. Fischer, dem Kiefer, ander Seit B. Heinrich Juncker den Taback fabricanten und hinten wieder zum theil auf gedachten b. Fischer und Zum theil auff B. Juncker stoßend -vor 600 Livres
Geschehen alhier Zu Straßburg den dritten Ventose im 5. Jahr der in Einheit und untzertennlihkeit betehender francken Republick oder 21. febr. 1797. (a. St.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 45 F° 87 du 4 vent. 5
Jean Louis Stiedel et Marie Madeleine Baumgartner cèdent la moitié de la maison à leur beau-fils et fils respectif le marchand Jean Christophe Bimler qui devient ainsi seul propriétaire de la maison
1799 (27 germ. 7), Strasbourg 4 (29), Not. Roessel n° 58
b. Johann Ludwig Stüdel der kurzmeßer Schmid und Maria Magdalena Baumgartner
ihres leiblichen und respe. Stief Sohns burgers Johann Christoph Bimmler des ledigen majorennen ebenmäßigen handelsmanns
die hälfte für ohnvertheilt von und ane einem hauß sammt hoffstatt und bronnen auch übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten am Mezger gießen im sogenannten Kleinen Vieh- oder ochßen gäßel mit N° 7 bezeichnet, einseit neben b. Fischer kiefer anderseit neben b. Heinrich Juncker tabackfabricant und hinten wieder zum theil auf gedachten Fischer und Juncker, br. Stüdel – laut Kauf Contract vor mir Notario am 3. ventose an V. passirt von seiner Stieftochter b. Sophia Dorothea bimmler Joh: david Grimmeisen Küblers Ehefrau kauf und cessions weis an sich gebracht hat – um 800 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 9 du 29 germ. 7
Employé dans les bureaux de la manufacture d’armes de Mutzig, Jean Christophe Bimler épouse à Mutzig Thérèse Nicolas, fille d’employé à la même manufacture
1812 (2.3.), Strasbourg, Not. Lacombe
Consentement – Marie Madeleine Baumgarten veuve Bimler femme actuelle de Louis Studel au mariage de Jean Christophe Bimler
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 37 du 2.3.
Mariage, Mutzig (n° 13)
Acte de mariage célébré le 7 avril 1812. Le Sr Ignace Christophe Bimler, Majeur d’ans, né le 20 avril 1774 à Carlsruhe, domicilié à Mutzig, Emploié dans les bureaux de la Manufacture Impériale d’Armes à feu établie aud. Mutzig, fils de feu Isaac Bimler, avant son décès Coutelier demeurant à Strasbourg et de Marie Madeleine Baum Garten femme en secondes noces du Sr Louis Stüdel, coutelier demeurant à Strasbourg, Dlle Therese Nicolas, Mineure d’ans, née le 21 Nivose an III à Hayange, département de la Moselle, domiciliée à Mutzig, fille du Sr François Ignace Nicolas Emploié supérieur de ladite Manufacture, demeurant à Mutzig, ci présent et consentant au présent mariage, et de Catherine Chariot son épouse également présente et consentante au présent mariage (signé) Chr. Bimler, Thérèse Nicolas (i 8)
Jean Christophe Bimler et Thérèse Nicolas vendent la maison à Jean Louis Stüdel, frère utérin du vendeur
1823 (7.9.), Strasbourg 4 (56), Me Hatt n° 1214
Jean Christophe Bimmler, employé à la manufacture d’armes à Mutzig y demeurant en son nom et pour Thérèse née Nicolas sa femme
à Jean Louis Stüdel, armurier au corps royal d’artillerie des pontonniers au service de France en garnison en cette ville
la moitié indivise d’une maison avec puits, aisances, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Bœufs n° 7 (rue des Bouchers), d’un côté Clément Profoss, d’autre le Sr Leiter (sa veuve), derrière le Sr Fischer marchand de vin – dont l’autre moitié appartient déjà à l’acquéreur, avenue pour trois 8° de l’entier du chef de son père Jean Louis Studel dont il était seul et unique héritier, pour un 8° par abandon que lui a fait ledit Bimmler son frère utérin suivant inventaire de la succession dressé par le soussigné notaire hier. Ladite moitié de maison au vendeur dans la succession de Marie Dorothée Stüdel veuve d’Isaac Bimler coutelier sa grand mère par représentation d’Isaac Bimler, coutelier, son père dont il était héritier pour moitié – moyennant 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 140-v du 13.9.
Jean Louis Stüdel épouse en 1824 Salomé Concorde Schuler, fille de fariner
1824 (2.11.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 2031
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Louis Stüdel, armurier du corps des pontonniers en garnison à Strasbourg, fils majeur de feux Jean Louis Stüdel, coutelier, et de Marie Madeleine Baumgartener
Salomé Concorde Schuler fille majeure de Jean Jacques Schuler, marchand de farine, et de feu Marguerite Louise Kalbfell
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 96 du 5.11.
Les trois filles de Jean Louis Stüdel vendent la maison 4 200 francs au tailleur d’habits Michel Higelé et à sa femme Barbe Pélagie Nusang
1850 (29.7.), Strasbourg 14 (132), Not. Ritleng n° 2620
Ont comparu d’une part Louise Sophie Stüdel & Julie Pauline Stüdel majeures d’ans, domiciliées & demeurant à Strasbourg & De Salomé Concorde Schuler veuve de M. Jean Louis Stüdel en son vivant pensionnaire de l’Etat, ancien maître armurier au Règiment des pontonniers, domiciliée et demeurant en la même ville, agissant au nom et comme se portant fort de Delle Philippine Louise Stüdel sa fille mineure procréée de son mariage avec le défunt (vendent)
au S. Michel Higelé, tailleur d’habits & De Barbe Pélagie Nusang sa femme de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Strasbourg
une maison avec puits aisances,appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des bœufs n° 7 d’un côté le Sr Profos de l’autre le Se Schmutz serrurier
Titres de propriété. Les Dlles Stüdel Comparantes déclarent qu’elles & la mineure Stüdel sont légitimes propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de mondit Sr Jean Louis Stüdel leur père duquel elles sont les seules et uniques héritières. Ledit Jean Louis Stüdel en était lui-même propriétaire déjà avant son mariage pour en avoir acquis la moitié indivise du Sr Jean Christophe Bimmler employé à la manufacture d’armes à Mutzig (par contrat) passé devant M Hatt ci devant notaire à Strasbourg le 7 septembre 1823 enregistré & pour avoir recueilli trois 8° de la même maison dans la succession de son père Jean Louis Südel en son vivant coutelier à Strasbourg dont il était seul héritier & avoir reçu le dernier 8° dudit Se Jean Christophe Bimler son frère untérin aux termes de Liquidation et partage dressé par ledit notaire Hatt le 6 septembre 1823. La propriété antérieure se trouve constatée par ledit acte du 7 septembre 1823 enregistré – moyennant la somme de 4200 francs
acp 393 (3 Q 30 108) f° 37-v
Originaire d’Eckbolsheim, Michel Higelé épouse en 1845 Barbe Pélagie Nusang, fille d’un instituteur de Pfettisheim
Mariage, Strasbourg (n° 482)
Du 25° jour du mois de novembre 1845, Acte de mariage de Michel Higelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 octobre 181* à Eckboltzheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de feu Dominique Higelé, Journalier décédé à Strasbourg le 6 juillet 1843 et de feu Anne Voelcker décédée à Strasbourg le 3 août 1845, et de Barbe Pélagie Nusang, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 décembre 1817 à Singrist (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille d’André Nusang, ancien instituteur ci présent et consentant et de Dorothée Spelter conjoints domiciliés à Pfettisheim (Bas Rhin (signé) M. Higelé, L P Nusang (i 14)
Michel Higelé meurt en juin 1858 en délaissant trois enfants après avoir institué sa femme usufruitière de la succession
1858 (13.8.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Higelé vivant tailleur à Strasbourg et Barbe Pélagie Nussang sa femme et de la succession du Sr Higelé décédé le 7 juin 1858
dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de feu son mari suivant acte reçu Noetinger Notaire le 22 mai 1858, comme mère et tutrice de ses trois enfants nommés André Auguste, Louis Alphonse et Marie Louise Higelé
Communauté, un mobilier estimé à 193 ff
Une maison sise à Strasbourg rue des Bœufs N° 4 estimée à 4000 francs
Passif de la communauté 1460
Succession, garde robe 25 francs
acp 471 (3 Q 30 186) f° 64-v du 17.8. (succession déclarée le 17 août 1858)
1858 (29.5.), Me Noetinger
Donation par Michel Higelé tailleur d’habits à Strasbourg
à Barbe Pélagie Nusang sa femme de l’usufruit de toute sa succession
acp 470 (3 Q 30 185) f° 83-v du 14.7.
Barbe Pélagie Nussang meurt en 1868 en délaissant deux enfants
1868 (30.5.), Me Holtzapffel subst. Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Barbe Pélagie Nussong veuve Michel Higelé vivant tailleur d’habits à Strasbourg, décédée le 12 janvier 1868
dressé à la requête de Louis Michel, contre-maître à Strasbourg en qualité de tuteur de Louis Alphonse et Marie Louise Higelé
Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 72 francs
13/24 d’une maison sise à Strasbourg rue des Boeufs n° 4
passif 1072 francs
acp 573 (3 Q 30 288) f° 77-v du 9.6. (succession déclarée le 9 janvier 1868)