10, rue des Balayeurs


Rue des Balayeurs n° 10 – X 11 (Blondel), O 1138 puis section 35 parcelle 19 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jacques Klein (1880)



Façade (septembre 2017) – Détail (mars 2018 – Les numéros 14 à 10 ((septembre 2017)

La maison est construite sur un terrain que la Ville loue au XVII° siècle à deux personnes. Le jardin qui touche au rempart s’étend à l’arrière de la maison voisine au nord. Propriété des jardiniers Melchior Keller, Jean Keller le père puis le fils, elle revient à l’Auberge des Pauvres passants qui la vend en 1676 au tisserand Jean Schæffler. La veuve et son deuxième mari Jean Gænsler en font donation en 1691 à la Fondation Saint-Marc contre leur subsistance viagère. La Fondation qui ne l’entretient guère se défait en 1740 d’un bâtiment délabré à rez-de-chaussée et un étage, estimé à la seule valeur du terrain. Jean Bastasius Rieth, maréchal ferrant propriétaire de la maison voisine, l’achète et la reconstruit. A sa mort en 1767, la veuve en conserve la jouissance viagère.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 232

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois, au nom de Lattignant qui n’est plus propriétaire depuis 1810. Les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 représentent à droite du repère (l) un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages. Soit la description de l’Atlas est fausse, soit la maison a été reconstruite par le cloutier Bernard Cubertefond. La cour L représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, un bâtiment (2-3-4-5) accolé à la maison et divers bâtiments accessoires dont ceux cotés 9 à 12 occupent le fond de la cour. Le plan dressé en 1850 montre que le bâtiment accolé à la maison a été démoli pour agrandir la cour.
La maison porte d’abord le n° 41 (1784-1857) puis le n° 10.


Plans des cour K, L – Elévations de la cour L

Plan joint au partage de 1850 (ADBR, cote 7 E 57 15, 86)

Le cloutier Bernard Cubertefond achète la maison en 1811. Il en transmet en 1849 la propriété à son fils Michel Cubertefond qui sé défait l’année suivante de la maison en conservant le jardin sur lequel il fait construire une petite maison que Gabriel Horn réunit à nouveau à la maison avant en 1866. L’entrepreneur en bâtiment Jacques Klein, propriétaire, fait démolir les bâtiments et reconstruire un nouveau en 1880 après avoir acquis de la Ville un terrain de 13,40 mètres carrés entre sa propriété et l’alignement. Le maître boulanger Charles Breuling fait construire en 1884 un four au rez-de-chaussée du bâtiment arrière et poser des devantures vers la rue. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Alphonse Schultheiss fait transformer de 1992 à 1994 les bureaux du rez-de-chaussée en appartement en ouvrant trois nouvelles fenêtres identiques aux autres à la place de la devanture.



Terrain détaché de la voie publique en 1880
Plan lors de construction du four de boulanger (1884) – Rez-de-chaussée avec les devantures établies en 1884 (dossier de la Police du Bâtiment)

janvier 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Melchior Keller et (1571) Salomé Bapst, d’abord (1558) femme d’Israël Sandrock puis (1561) de Chrétien Freund – luthériens
1600* h Jean Keller, jardinier, et (1597) Marguerite Sturm – luthériens
1640* h Jean Keller, jardinier, et (1634) Anne Marie Heus puis (1639) Catherine Herrwagen remariée (1648) avec le jardinier Michel Klugshertz – luthériens
1670* v Auberge des Pauvres passants
1676 v Jean Schæffler, tisserand, et (1666) Euphrosine Schæffer – luthériens
1684 h Jean Gænssler, tisserand, et (1659) Anne Samson, veuve de François Simri, puis (1684) Euphrosine Schæffer veuve de Jean Schæffler – luthériens
1691 v Fondation Saint-Marc
1740 v Jean Bastasius Rieth, maréchal ferrant, et (1721) Chrétienne Meyer puis (1734) Marie Barbe Schweigheusser – catholiques
1804 v Jean Karcher, cordonnier, et (1804) Marguerite Stentzel remariée (1808) avec le tonnelier Jacques Fritsch
1808 v Louis Lattignant, perruquier et (1795) Marie Anne Malbeck, d’abord (1769) femme du perruquier Jean Nicolas Stoll, puis (1810) Marie Rose Hænn, remariée (1828) avec le greffier Jean Georges Kauffmann
1810 v Jean Pierre Gall, bourrelier, et Frédérique Berthold
1811 v Bernard Cubertefond, cloutier, et (1796) Geneviève Virt
1849 h Michel Cubertefond, cloutier, et (1845) Madeleine Dürrenberger
1850 v Jacques Fischer, maréchal ferrant, et Joséphine Straub
1859 h Gabriel Horn, tourneur en chaises, et (1828) Marie Salomé Muths, d’abord (1816) femme du tourneur en chaises François Ignace Hagios, puis (1859) Joséphine Straub, veuve de Jacques Fischer
1881* v Jacques Klein, menuisier, entrepreneur en bâtiment, et (1847) Anne Marie Bachmann
1885* v Charles Breuling, boulanger, et (1873) Reine Burkhardt puis (1906) Frédérique Wilhelmine Schlott, veuve du cultivateur Auguste Frühauf
1908* v Edouard Ball, employé des tramways, et Florentine Rohfritsch

Maison arrière (1850-1866)

Michel Cubertefond, ci-dessus
1857 v Georges Ruff, maître maçon, et (1850) Marguerite Ficht
1859 v Jules Pozzo, cordonnier, et (1835) Marie Anne Hertly
1866 v Gabriel Horn, ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : bâtiment à démolir, estimée à la valeur du terrain en 1739, 225 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) X 11, Jean Pastorius Rhiel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reich Wittib, 2 toises, 2 pieds et 3 pouces et 3 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1138, Couberdefond, Bernard, /Cubertefond/ rue des Balayeurs 41 – maison, sol – 1,45 are

Locations

1773, Antoine Kieffer
1777, Jean Keller, voiturier

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 199
Le jardinier Mathias Pfriem et les enfants de Jérôme Jehl (puis André Diel) règlent respectivement 10 et 15 deniers pour la place masure répertoriée à la page précédente. Le loyer dû par Ulric Hetz de la Robertsau passe à Melchior Keller puis à Jean Keller

Item xxv d geben Mathis Pfriem garttner vnnd Hieronÿmus ÿelen Kÿnder von der hoffstatt neben obgenanter hoffstatt gelegen, nemlich Mathis Pfriem x d vnnd Hieronÿmus ÿelen Kÿnder xv d, gibt Jetz An hieronÿmus Jelen statt Dÿlius Andres garttner
geben Jetz Jacob Keck gartner Vnd hetz vlrich In Ruprechtsaw 10 d
geben Jetz an hetz vlrich statt Melchior Keller vnd paulus wurtz die x d.
Jetz hanns Keller vnd Mathis Seÿfrit
(rub.) vnd Vix Balthasar 12 ß 6 d, d. 20. Martÿ 1627
Neü 430. 359.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 430-v
Le loyer dû par Michel Klugshertz alias les héritiers de Jean Keller pour une place masure rue des Balayeurs selon le folio 199 du registre D

Jetzt Hannß Kellers Erb.
Michel Klugshertz, der Jung, soll gemeiner Statt, Vermög Allmend Zinßbuchs fol. 3.b Jahrs Vf Martini Von Almendt, 2 ß (…)

Idem Von der hoffstatt hinder St. Claus in Undis in der Fechtgaßen Jahrs Vf Johannis 3 ß 6 d
Ext. 52
Alt. D. f. 199
New fol. 352
[in margine :] Statt Corpus

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 352
Même loyer dans le registre suivant. Le poste est supprimé quand il passe à l’Orphelinat

Hannß Keller, Soll von der Hoffstatt hinder St. Clauß in Undis in der Fechtgaßen vff Johannis 3 ß 6 d
St. Zinßb. p. 430

1673
diße post ist alhier außgethan und hievornen pag. 237. dem Waisenhauß zugeschrieben, so auch die Extantzen zu bezahlen biß 1676. inclus.

1673, Livre des loyers communaux (VII 1465 (1673-1741) f° 237
Compte de l’Orphelinat dans le même registre

(…) Weiters von einem Häußlein beÿ der Wurtzmühlen so hernach fol. 332. Susanna Faberin ingehabt, Jahrs vff Medardi, und fürters 1675. zuverzinß. 10 ß
[in margine :] Wayßenhauß 51. 18. 237. 258. 504. ist durch ein Decret d. HH. XV. außgehoben

1675
Mehr von einer hoffstat hinder St: Nicolai in Undis in der Fecht gaßen, so pag. 352. hannß Kollern zugestanden, Jahrs uff Johan: Bapt: 3 ß 6 d
[in margine, ut supra]

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
La veuve de Jean Protais (mis pour Bastasius) Rieth est autorisée à ravaler la façade

(f° 238) Montags en 28. Julii 1777. – Joh: Protasius Rieth Witt.
Johann Protasius Rieth Wittib bittet zu erlauben ihre an der Feeg: Gaß gelegene Behausung bestechen und anstreichen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Balayeurs

nouveau N° / ancien N° : 8 / 41
Lattignant
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 382 case 1

Cubertefond, Bernard rue des balayeurs N° 41
Fuchs Jacques Maréchal ferrant au 5° bataillon, subst p. 1851

O 1138, maison, sol, R. des balayeurs 41
Contenance : 1,45
Revenu total : 52,75 (52 et 0,75)
Folio de provenance :
Folio de destination : 382, 383
Année d’entrée :
Année de sortie : 1852
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 1138.p, maison, sol
Contenance : 1,09
Revenu total : 39,56 (39 et 0,56)
Folio de provenance : 382
Folio de destination :
Année d’entrée : 1852
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 383 case 2

Cubertefond, Bernard
1855, Ruff Georges maître maçon

O 1138.p, maison, sol, R. des balayeurs 41
Contenance : 0,36
Revenu total : 13,19 (13 et 0,19)
Folio de provenance : 382
Folio de destination :
Année d’entrée : 1852
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1243 case 2

Ruff, Georges, maître maçon
1860, Pozzo, Jules Adrien, cordonnier, 1866
1866, Horn Gabriel
1881, Klein Jakob, Bauunternehmer
1885/86, Breuling, Karl Bäcker

O 1138.p, maison, sol, Rue des balayeurs 10
Contenance : 0,36
Revenu total : 13,19 (13 et 0,19)
Folio de provenance : (383)
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880/81
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 1138.p, maison, sol, Rue des balayeurs 10
Contenance : 1,09
Revenu total : 275,75 (274 et 1,75)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1887/8 – (sol) 1883/84
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 18
1880, Horn Gabrel f° 1213, O 1138.p, maison, revenu 18, Abbruch
d°, f° 1204, O 1138.p, maison, revenu 25, Abbruch
1883 id. [Klein Jakob] f° 1243-II, O 1138, maison, revenu 294, Neubau, achevée en 1880, imposable en 1883, imposée en 1883<
/p>

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1244 case 1

Fischer Jacques, Maréchal ferrant au 5° d’artillerie
1860, Fischer Jacques, Veuve
1866, Horn Gabriel
1881, Klein Jakob, Bauunternehmer

O 1138.p, maison, sol, Rue des balayeurs 10
Contenance : 1,09
Revenu total : 39,56 (39 et 0,56)
Folio de provenance : (382)
Folio de destination : Zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 1138.p, Haus
Revenu total : 25,56 (25 et 0,56)
Folio de provenance :
Folio de destination : Abbruch nach der Zerstörung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1880/81
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 18
[compte biffé, voir ensuite le précédent f° 1244)]
1871, Zugang – Horn Gabriel f° 1244, O 1138.p, Haus, revenu 25, theilweise zerstört u. mit nebenstehender Summ nach besteurt
Abgang – Horn Gabriel f° 1244, O 1138.p, Haus, revenu 39, Zerstörung, supp. 1871

Cadastre allemand, registre 30 p. 432 case 9

Parcelle, section 35, n° 19 – autrefois O 1138
Canton : Feggasse Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,75
Revenu : 1900 – 2800
Remarques :

(Propriétaire), compte 242
Breuling Kart,
1905, Breuling Karl und Ehefr.
1908, Ball Eduard Straßenbahnvorsteher u. Ehefr. Florentine geb. Rohfritsch p. ½
(645)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 375 Des Balayeurs dite Feggass p. 558

41
loc. Schweighausser, Joseph, pensionné de la ferme
loc. Hahn, Ursule – Manante

Registres de population

Registre de population 600 MW 216 Rue des Balayeurs N° 41, p. 808 (i 58 et 60)
Cubertefond, Martin, Bernard, 1771. Anlia, Dordogne, Cloutier, propriétaire, (entrée à Strasbourg) 1809, (auparavant) quartier St Nicolas 62, (entrée dans le logement) 1809, décédé 24. Jl 51, (observation) la maison est vendue
id. Michel, 1817, Strasbourg, cloutier, marié
id née Dürrenberger, Madeleine, 1818, Mertzwiller, sa femme, (entrée à Strasbourg) 8 février 1843
id. Michel. 3. Xbre 1846 Strasbourg, leur fils
id. Madeleine, 4 juillet 1848, id. fille
id. Marie Joséphine, 24 janvier 1851, id. fille

Fischer, Jacques, 17 Juill. 1799. Hottviller, Moselle, marechal ferr. en retraite, mari, à Strasbourg depuis 1. avril 53, (auparavant) Grenoble, (entrée dans le logement) 15 avril 1853
id. née Straub, Joséphine, 16 mars 1808, Lieregen, Wurtemberg, son ép.

Meyer, Charles, 1808, Plobsheim, ouv. cordier, (à Strasbourg) depuis son enfance, (auparavant) Route du Rhin 3, (entrée dans le logement) 10 avril 1855
id. née Cubertefond, Marie Louise, 1810, Strasbourg
id. Charles, 2 octobre 1831
id. Jean Louis Auguste. 1845
id. Emile 1 juillet 1851

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Feggasse (Seite 33)

(Haus Nr.) 10
Breuling, Bäckermr. E 01
Lahr, Geometer. 2
Ludwig, Steinhauerpol. 2
Schmitt, Bankbeamter. 3
Bokies, Oberpostschaffn. 3
Bokies, Wwe. 3
Pulvermüller, Gypserpolier. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 32)

10, rue des Balayeurs (1880-1994)

Le sieur Klein fait démolir et reconstruire la maison en 1880 après avoir acquis de la Ville un terrain de 13,40 mètres carrés entre sa propriété et l’alignement. Le nouveau bâtiment en maçonnerie a une hauteur totale de 15,15 mètres, inférieure à la hauteur maximale autorisée. Le maître boulanger Charles Breuling fait construire en 1884 un four au rez-de-chaussée du bâtiment arrière et poser des devantures vers la rue. Il fait poser un store en 1886. La Commission contre les logements insalubres n’a rien à objecter. La boulangerie est exploitée par Ernest Frech en 1907, Charles Breuling en 1912, Benjamin Pfrimmer en 1913, Emile Claus en 1919. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.
Le notaire Pierre Albrecht demande en 1972 un certificat d’urbanisme au nom d’Edouard Ball. Alphonse Schultheiss fait poser en 1988 une isolation extérieure. Il fait transformer de 1992 à 1994 les bureaux du rez-de-chaussée en appartement en ouvrant trois nouvelles fenêtres identiques aux autres.

Sommaire
  • 1880 – Rapport de l’agent-voyer. Le sieur Klein a demande l’autorisation de démolir la maison sise 10, rue des Balayeurs et d’en reconstruire une nouvelle suivant l’alignement. La Ville cèdera au propriétaire une surface de 13,40 mètres carrés figurée entre les lettres ABCD. Le nouveau bâtiment comprend un rez-de-chaussée et des étages en maçonnerie dont la hauteur totale de 15,15 mètres est inférieure à la hauteur maximale autorisée. – Plan de la surface cédée
  • 1884 – Un agent constate que le maître boulanger Charles Breuling fait construire sans autorisation un four et une cheminée – Charles Breuling, demeurant 14, rue de l’Abreuvoir dépose une demande – Autorisation de construire un four à pain au rez-de-chaussée du bâtiment arrière et une cheminée au 10, rue des Balayeurs
    Les entrepreneurs J. et E. Klein (Les Fils de J. Klein, architectes entrepreneurs, 9, rue Fritz) sollicitent l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée pour y aménager des devantures en joignant un plan – Autorisation
    Le vérificateur constate que le pourtour de la devanture dépasse de 45 centimètres du mur alors que la saillie maximale est de 30 centimètres. L’entrepreneur fait remarquer que la saillie est due au volet roulant et non à la devanture. L’architecte municipal Nebelung note en marge qu’il existe des précédents et que l’affaire peut être tenue pour close.
  • 1886 – Charles Breuling demande l’autorisation de poser un store de 3,50 mètres de long et 2 mètres de large à 2,30 mètres de hauteur. L’agent voyer note que le trottoir a 3 mètres de large. – Autorisation – Le volet roulant est posé, mai 1886.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Breuling l’autorisation de faire une prise pour environ trois becs – Autorisation
  • 1907 – Le préfet de Basse-Alsace autorise le boulanger Ernest Frech à déroger au règlement du 20 août 1906 qui fixe les dimensions des locaux de travail. La boulangerie n’a que 2,80 mètres de haut, il n’y a pas de vestiaire.
  • 1912 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police qui demande un rapport avant d’autoriser à continuer d’exploiter la boulangerie. Les locaux sont conformes au règlement sauf la hauteur (2,80 au lieu de 3,00 mètres). L’escalier qui mène du fournil à la chambre de l’apprenti devra être séparé du fournil par une paroi à l’épreuve du feu – Croquis
    Le préfet de Basse-Alsace autorise le boulanger Charles Breuling à déroger au règlement du 20 août 1906. Le mur qui fait face à la porte du fournil est un mur coupe-feu dans lequel il ne doit y avoir aucune ouverture. Le boulanger devra faire les aménagements énumérés dans le rapport du 24 juillet.
    1913 – L’escalier à transformer a été supprimé
  • 1913 (mai) – Le préfet de Basse-Alsace autorise le boulanger Benjamin Pfrimmer à continuer d’exploiter la boulangerie jusqu’au 15 octobre 1915.
    La boulangerie est fermée. Dossier classé, novembre 1915.
  • 1919 – L’agent note que le store est en mauvais état. Propriétaire, Ball, demeurant 76, allée de la Robertsau – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire – Le store réparé est mis au compte du maître boulanger Emile Claus, juillet 1919
    Le préfet autorise Emile Claus à continuer d’exploiter la boulangerie bien qu’elle ne satisfasse pas entièrement aux prescriptions du 20 août 1906.
  • Commission contre les logements insalubres – Propriétaire, Breuling, domicilié sur place. La chambre des compagnons est en bon état – Rien à signaler, 1906, – Idem 1913 (propriétaire, Pfrimmer, demeurant sur place)
    Commission des logements militaires. Remarque sur une cuisine au premier étage
    Note. Edouard Ball âgé de 48 ans est mort de tuberculose, 1924
  • 1945 –La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Certificats de sinistré accordés à Madeleine Barth (premier étage), Prosper Ball (3° étage), Christine Bindreiff (rez-de-chaussée)
  • 1972 – Le notaire Pierre Albrecht demande un certificat d’urbanisme au nom d’Edouard Ball – Plan de situation qui figure une nouvelle ligne de construction en arrière de l’alignement légal.
  • 1988 – Alphonse Schultheiss, demeurant à Rosenwiller, demande l’autorisation de faire une isolation extérieure (revêtement en aluminium) et une nouvelle ouverture en briques de verre – Le préfet émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation – Travaux terminés, novembre 1988 – Dessins de la Sàrl d’architecture C. Offner, J.P. Gilch, F. Lalk, P.H. Tran, 81, rue Saint-Fiacre, Strasbourg-Robertsau
  • 1992 – Alphonse Schultheiss demande l’autorisation de nettoyer et remplacer des pierres en grès et d’ouvrir trois nouvelles fenêtres. Devis des établissements Rauscher, à Adamswiller – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1993 – L’entreprise Rauscher est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1992 – Alphonse Schultheiss demande l’autorisation de transformer des bureaux en appartement. Les trois nouvelles fenêtres seront identiques aux autres. – Dessin. Plan du rez-de-chaussée avant et après transformation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté portant permis de construire, juillet 1992
    Pas de travaux, septembre 1993 – Travaux terminés, juillet 1994

Relevé d’actes

D’après le Livre des loyers communaux (voir pls haut) la maison appartient successivement à Melchior Keller puis à Jean Keller.
Melchior Keller se marie en 1571 avec Salomé Bapst qui a d’abord épousé en 1558 Israël Sandrock et en 1561 Chrétien Freund, originaire d’Uttenheim.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 70-v)
An. Do 1558. XXV. Decembris. Eh außgerufft, Israel Sandt Rock Balthasar Santrocks son, Salome Hans Bapsts des gartners in Krutenouw verlassene dochter (i 75)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 36)
1561. Ehe außgeruffen vff den Advent den 30. Nouembr. Christman Freundt von Uttenen ein gartner, hatt Sich gehalten bey Diebolt Kerthen vnder den wagnern, Salome, Israel Sandrocks vberlassene Wittfraw, die brautt wonet nitt weitt vom Newenthor neben Theelen Andres, Celebrarunt nuptias die 8. Decembr. apd. Luttman. (i 127)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 66, n° XXVI)
1571. Doîca eadem [XVI post Trinitatis die 30 Septembr.] Melchior Keller ein gartner, Salome, Christman Freundts des gartner nachgelaßene wittwe. Dise sind Zuertragen beym newen thor in der grossen viehgassen in Crauttenauw bey Samuel Orttel (i161)

La maison passe ensuite à son fils Jean Keller qui épouse en 1597 Marguerite Sturm, fille du tuilier Jacques Sturm de Willstätt

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 89, n° 13)
1597. Eodem die [Dominica Quasimodo] Hannß Keller, Melchior Keller des gartenmanns Son Vnd J. Margaretha Jacob Sturmes des Zieglers selig. zu Wilstet tochter. Confirmatione facta 12. Aprilis. (i 251)

Le jardinier Jean Keller hypothèque la maison au profit de Sara Voltz, veuve du fossoyeur Mathias Rieffel

1627 (17. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 479
Erschienen hannß Keller gartner In Crutenauw
hatt in gegensein Benedict hirten gartners Als vogt Saræ Voltzin, weÿ: Mathÿß Riefell des todten gräbers selig Witwe bekhandt, daß er derselben witwen vnd testaments erben benantlich Sant Marx, Spittel, Ellend herbg vnd Platthauß schuldig seÿen 100 pfund
von vff vnd Abe hauß, hoffstatt, höfflin vnd Gärltin, mit Allen ihren geb. & glg. In d. St. S. beÿ dem Neüwen thor, in d. Feggaß. einseit n. Clauß Schultheÿß v. and. seit neben Schmÿd. hind. vff der statt wahl stoßend

La maison passe ensuite à son fils Jean Keller qui épouse en 1634 Anne Marie Heus, fille du jardinier Urbain Heus : contrat de mariage, célébration

1634 (ut supra [2. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 2-v
(Protocollat. fol. 196 – Eheberedung) Erschienen Hanß Keller, gartenman, burg. alhie alß hochzeiter, mit beÿstand hanß Erhardten auch gartenmans seines Schwag. an eim,
So dann Anna Maria, Urban Heüßen deß Gartenmanns alhie eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand & ietzerb.ten ihres Vatern, vnd hanß Kochen, wurtzstössers ihres vogts am ad. theil

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 157)
1634. Sontag d. 12. Januar. Hans Keller der Gartner v. burger alhier, Hans Kellers deß Gartners Nachgelaßener Sohn, vnd Jgfr. Anna Maria, Urban Heüsen deß Gartenmans Eheliche dochter, Eingesegnet word. Zu St. Thoman Montag d. 20. Januar. (i 163, procl. Saint-Guillaume f° 49, n° 6, i 269)

Jean Keller se remarie en 1639 avec Catherine Herrwagen, fille du jardinier Adam Herrwagen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 132)
1639. Dominica Vocem Jucunditatis. Hannß Keller der Garttenman vndt burger Alhie, vndt Jungfraw Catharina weÿland Adam Herrwagen deß Garttenmanns vnd burgers alhier nachgelaßene eheliche tochter. Copulirt Zur St. Wilhelm dienstags d -,( i 311)

Devenue veuve, Catherine Herrwagen se remarie en 1648 avec le jardinier Michel Klugshertz (cité parmi les contribuables du cens assis sur le sol de la maison) : contrat de mariage, célébration.
1648 (27. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 789-v
(Eheberedung) Erschienen Michael Klugßhertz der Gartenmann, Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Michel Klugßhertzen Gartners in Krautenaw seines Vatters an einem,
So dann Catharina Hörwagin, weÿl. hannß Kellers deß Gartenmanns seel. wittib alß hochzeiterin mit beÿstand Adam Hörwagen deß Gartenmanns ihres Bruders und Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 14-v n° 1)
1649. Dominica 1 & 2 Epiphanias. Michael Klugshertz der Gartner, Michael Klugshertz des Gartners und Burgers alhie Ehelicher Sohn, und Catharina Hans Kellers des Gartenmanns hinderlaßene wittwe. Cop. Mont. d. 15.. Jan. Wilh. h. 10. (i 18)

La maison qui appartenait à Jean et Jacques Keller est échue à l’Orphelinat, l’auberge des Pauvres passants, l’Aumône Saint-Marc et la tribu de la Mauresse. La Mauresse a cédé ses droits à l’auberge des Pauvres passants dont le receveur vend la maison au tisserand Jean Schæffler et à sa femme Euphrosine.

1676 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 n° 698
herr Johann Rheinhardt Mader Vergicht schreiber, alß Schaffner der Ellenden Herberg
in gegensein Johann Schäfflers deß Leinenwebers und Euphrosinæ beÿder Eheleuth
hauß, höfflin, hoffstatt Garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau am Wahl, einseit neben Christoph Laurhoß dem Mußquetirer, anderseit neben Diebolt Schuster Gartnern, hinden uff den Wahl stoßend gelegen, welche behausung freÿ ledig und eÿgen Von Jacob und hannß Kellern beÿden gartnern ahne daß Waÿsenhauß der Ellenden Herberg, daß allmosen Zu St. Marx und die Möhrin zunft gelangt, Und Von berührtem Waÿsenhauß dem Stifft St. Marx und besagter Zunfft gemelter Herberg gegen abführung darauff gehaffteter beschwärd und heraußgebung deren angebühr per Sortem eÿgenthümblich zugefallen seÿe – geschehen umb 150. lb.

Jean Schæffler et sa femme Euphrosine hypothèquent le même jour la maison au profit de Susanne Bechtold (Susanne Goll veuve du pasteur Jean Raoul Bechtold)

1676 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 699-v
Johann Schäffler der Leinenweber und Euphrosina beÿde Eheleuth deren Nahrung Vermög hierbeÿ Vorgelegter Eheberedung nicht Ohnverändert, sondern gemein und theilbar ist
in gegensein frawen Susannæ Bechtoldin, wittibin, mit beÿstand Herrn Johann Adam Gollen U.I.D. und E.E. Großen Rhats Advocati et Procuratoris ihres eheleiblichen bruders und Curatoris – schuldig seÿen 150. lb, Ihnen Zu dem Ende bahr gelühenen Geldt, daß dieselbe damit nach beschriebene behaußung Von der Ellenden Herberg heut dato erkauffen und bahr bezahlen Können
unterpfand, hauß, hoffstatt höfflin Garten mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau ahm Wahl, einseit neben Christoph Laurhoß dem Mußquetirer, anderseit neben Diebolt Schuster dem Gartenmann, hinden uff den Wahl stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen H. Johannes Bechtold, Saltzverwalther und dreÿer deß Umbgeldts im nahmen d. hierin gemeldt. Fr. Creditricis seiner leiblich. Mutter hat in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners Zu St. Margarethæ und Agneßen, im Nahmen H. Johann Schmidts Schaffners zu St Marx angezeigt und bekandt demnach d hierin hypothecirte hauß dem Stifft Zu St Marx durch ein am 20.ten 8.bris 1691 verschriebenes Leibgeding, eÿgenthümblich überlaßen worden, solche nunmehr ged. Stifft Ihro Bechtoldischer Fr. Wittib der hierin verschriebene 150. lb abgestattet (…) darüber quittirend – Act. d. 8.ten Maÿ 1692.

Fils du remueur de grains Christophe Schæffler, Jean Schæffler épouse en 1666 Euphrosine Schæffer, originaire d’Augsbourg. Le mariage est célébré à domicile avec la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un parce que le marié est souffrant.
1666, Conseillers et XXI (1 R 149)
(f° 76) Sambstag den 21. Aprilis 1666 – Noîe Johann Schäfflers des Leinenwebers vnd burgers alhie überr. Wild Underth. Supplication, bericht daß Er sich mit Euphrosina Schifflerin von Augspurg ehelichen Versprochen, dieweilen Er aber beÿ vollziehung solchen Verspruchs einen offentlichen Kürchgang anzustellen wegen beständiger Unpäßlichkeit nicht Vermag, alß bitt Er umb obrigkeitliche Dispensation daß Er sich in seinem privat hauß copuliren laßen möge.
Erk. Willfahrt. Herr XV. Faust et H. Groß.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 68-v, n° 5)
1666. Domis Misericordias & Jubilate 28 Aprilis / 6 Maÿ. Johannes Schäffler, Leinenweber Handwercks Weiland Christoph Schäfflers gewesenen Kornwerffers & Burger alhier nachg. Ehelicher Sohn, Vndt Euphrosina Weÿl. Johann Schäffern gewesenen Silber Scheider od. Seyden Stuckers* vnd B. Zu Augspurg nachgel. Tochter, Ist deselb * Zu *, Wurde Sein Schefflers leibs blödigkeit halben p.miss. *tissimi Senatûs d. 10 Maÿ * zu haus Von mir eingesegnet (i 52)

Veuve, Euphrosine Schæffer se remarie en 1684 avec le tisserand Jean Gænssler

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 166, n° 9)
1684. Dom. Jubilate et Cantate. Johannes Gänßler, der Wittiber, Leinenweber v . B. alhier v. Euphrosina, Johannis Schäfflers, leinenwebers v. B. alhier hinterlaßene Wittib (i 103)

Fils de tisserand, Jean Gænssler épouse en premières noces en 1659 Anne (Samson), veuve de François Simri de Westhoffen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v, n° 30)
1659. Dom. XVIII. Hanß Genßler d. leinenweber Hans Genßlers leinenwebers Sohn v. Anna Frantz Simri burgers Zu Westhoffen wittib (i 125)

Anne Samson meurt en 1679 en délaissant deux enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison de Sixte Fritsch rue de la Fontaine (actuelle rue Adolphe-Seyboth). La masse propre aux héritiers est de 30 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 13 livres, le passif à 87 livres
1680 (8.5.), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 1) f° 10
Inventarium und Beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt die Tugendsahme fraw Anna Sambsonin deß Ehrsamen vndt bescheidenen Johann Gänzlers Leinenwebers vndt Burgers allhier haußwürthin Seel. welche den 27. 7.bris verwichenen 1679.sten Jahrs tödtl. verblichen hinderlaßen, so auff erfordern vndt begehren deß Ehrsamen vnd bescheidenen Heinrich Grohbergers Leinenwebers vnd burgers allhier alß verordneten vndt Geschwornen Vogten Hannß Philipp, Leinen Knappens, vndt Annæ Mariæ, beeder der in Gott ruhender frawen Seel. mit eingangs deri hinterbliebenen wittiber Ehelich erzeugter Sohns, vndt dochter, auch ab intestato hinderlaßener Erben, inventirt (…) Actum Straßburg d. 8. Maÿ A° 1680.

In einer in der Statt Straßburg in der Büchergaß gelegener, Vndt Sixten Fritschen huthmachern vnd burgern allhier eigenthümlich zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt.
In d. Obern Cammer, Vor dießer Cammer, In der Wohnstuben, Im haußöhren
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Vermög eines über der frawen Seelig in den Ehestandt Zugebrachter Nahrung, durch herrn Christoph Schübern Notarium in Anno 1660. auffgerichteten Inventarÿ hat man den Erben zu ergäntzen wie folgt.
Abzug dießes Inventarium. Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 9, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Guldener Ring. 1. Sa. Erg. (24, Abgang 15 ß, rest) 23, Summa summarum 30. lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 8, Sa. werckzeugs Schiffmanns Zum L.w. handwerck gehörig 4, Summa summarum 13 lb – Schulden 87 lb, Theilbare Schulden Zu bezalen übertreffen das Theilbar Gutt umb 74 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 24 lb

Anne femme de Jean Gænsler meurt à l’âge de 59 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 88. n° 135)
1679. d. 26. 7.bris Anna Joh: Genßlers fr. æt. 59. jahr (i 46)

Jean Gænsler et Euphrosine Schæffer cèdent leur maison à l’Aumône Saint-Marc contre leur entretien

1691 (20. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 802-v
/:tit:/ H. Josias Städel, aller Ammeister und XIII.er alß Pfleger und H. Johannes Schmid Schaffner deß Großen Allmosens zu St. Marx an einem,
So dann Johannes Gänßler, der Leinenweber, und Euphrosina geb. Scheüffelin [unterzeichnet] Johantzes gentzler, +
haben angezeigt und bekandt, d. zwischen gesambt H. Pflegern ged. Allmosens und Jhnen beeden Eheleuthen nachfolgendes Leibgeding auffgerichtet und wolbedechtlich abgeredt und verglich. worden
Nemblich und Zum Ersten So Soll Ihnen beeden Eheleuth. wochentlich und alle dienstag Fünff Schilling in geld beneben Zweÿ leiblen Brod auß deß Stiffts Schaffneÿ gereicht und gegeben werden so lang Sie beede annoch im leben sein werden Für eins.
Solte aber fürs ander eines von Ihnen beeden dießes Zeitliche gesegnen, so soll den überlebenden wochentlich Ein leiblien brod und 2 ß d. in geld gegeb. weden, Darfür und für solches leibgeding, so haben Sie beede Eheleuthe ged. Allmosen eigenthümlich cedirt und überlaßen
Erstlich hauß, höfflein, hoffstatt, gart. mit allen übrig. deren gebaüen recht. und Zugehördt. allhier in d. Vorstatt Krautenau, in der Fechtgaß, einseit neb. Abraham Schwing den gartenmann and. seit neben Nicolas Lambert den parfumeur, hind. auff die Cazernes stoßend geleg. welche behaußung umb 150. lb Capital Fr. Susannæ Gambßin geb. Gollin verhafftet

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la fondation Saint-Marc à vendre la maison. La commission qui la visite constate qu’elle a 18 pieds de long sur autant de large. Le rez-de-chaussée comprend un vestibule, une petite cuisine, un poêle et une chambre, la petite cave sous solives a 70 pieds carrés, le premier étage renferme seulement deux chambres délabrées dont l’une sert aux logements militaires, au-dessus deux greniers dont les chevrons sont en partie pourris et en partie brûlés. Comme il sera nécessaire de démolir le bâtiment entièrement délabré dont la plupart des poutres sont pourries, l’estimation se limite au sol de 724 pieds carrés. La cour à l’arrière a 216 pieds carrés, le jardinet 1664 pieds carrés, la clôture qui le sépare des voisins à l’arrière est pourrie. La surface totale est de 2204 pieds carrés, le propriétaire contribue pour moitié à entretenir un puits. Les chefs de chantier estiment le tout à 600 florins. Le voisin Jean Bastasius Rieth en offre 700 florins, somme à laquelle sera criée la maison. Aucun amateur ne surenchérit. L’assemblée ratifie l’adjudication

1739, Conseillers et XXI (1 R 222)
das Stifft St. Marx erhalt die bestättigung der Zu Günsten Johann Bastasius Ridt geschehenen adiudication eines besagtem stifft zugehörigen haußes
(p. 369) Mittwoch d. 4. Novembris – das Stifft St. Marx kombt ein pro decreto alienandi
Lt. Mosseder Nomine des Löbl. Stiffts St. Marx, in dessen nahmen erscheint H. Johann Thomas Frölich der Schaffner, producirt unterthäniges Memoriale undt Bitten mit beÿlag Sub Lit. A. pro Decreto alienandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Werden H. XV. Kornmann und H. Rth. Reineri abgeordnet, umb nicht allein die beschaffenheit des dem Implorirenden Stifft Zugehörigen in der Crautenau in der Feeg: gaß gelegenes haußes und Gärtleins genau Zu examiniren, sondern auch die in dem übergebenen Memoriali engezogene bewegnussen, umb solches verkauffen Zu dörffen, reifflich zu untersuchen, damit, Wann solches geschehen, und ihrerseiths eine umbständliche relation darüber wurd abgelegt Werden seÿn, puncto des gebettenen Decreti alienandi ergehen möge, was recht ist.
Deputati ijdem Zu Anzeigung des Bescheids.

(p. 383) Montag d. 9. 9.bris – St. Marx erhalt ein Decretum alienandi
H. XV. Kornmann referirte, Waß maßen, Zufolg der beÿ Mghh. am 4. huius ergangenen Erkandtnuß H. Rth. Reineri und Er in dem Stifft St. Marx Zugehörige in der Feeg: gaß nahe beÿ des Esplanade gelegener behausung ein augenschein genommen, und befunden, daß selbige einseiths neben Joh: Bastasius Rieder dem huffschmidt anderseit neben Johann Lobstein dem Biersieder Situirt seÿe, und Vornen auff den Allmend, hinen aber theils auff H. Pelletier Entrepreneur des fourrages, theils auff H. Richard, Cabritier und Portal den becken stosse, diese Behausung Wäre 18. schuh lang und eben so breit, beederseiths mit rigelwänden 175. schuh hoch versehen, in dem Eingang befinde sich ein haußehren, so Zugleich ein küchlein ist, nebst einer Stub und Cammer Worinnen der gantze untere stock bestehet, darunter ein kleines gedremter keller von 70. quadrat schuhe, auff dem ersten etage ist nichts als Zweÿ schlechte Cammern darin eine Vor die Einquartierung gewidmet, worüber Zweÿ kleine bühnen, die Sparren seind theils faul theils halber Verbrandt, auch ist das gantze gebäü sehr ruinoß, und die meisten balcken abgefaulet, dergestalten, daß nothwendig das gantze gebäu abzubrechen, und nichts als der 724 schuh austragende platz Zu estimiren, dahinter ein höfflein à 216. quadrat schuh, Zusammen iährlich 25. fl. Zinß ertragend, Woran ein gärtlein Von 1664. quadrat schuhe, So an H. Pelleier, Richard und Portal stoßet, und nur durch eine dielenwand, so gemeinschaftlich, auch Würcklichen faul ist, unterschlagen, welches mit 8. fl. Verzinßet wird, daß also das gantze hauß sambt höfflein und gärtlein 2204. quadrat schuh in sich haltend nur 33. fl. Zinß, Woraus mann noch die helffte an einem brunnen beÿzutragen hat, iährlichen abwirfft, die geschworen Werckmeister hätten solches hauß und grund Weilen es abgelegen, auff 600 fl. æstimirt, allein vorgemelter Bastasius Rieder solle sich gegen dem Stifft haben Verlauten laßen, daß er 700 fl. dafür geben Wolle, Solchem nach gehe des H. Rth. Reineri und seine unvorgreiffliche meinung dahin, daß es Viel nützlicher seÿe dem Implorirenden Stifft das gebettene Decretum alienandi Zu Willfahren, als dieses anzuhalten, sothane gantz ruinose behausung mit grosen kosten Von neuem auffbauen Zu lassen. H. Rathh. Reineri beruffe sich auff die Von den Herrn Fünfzehner abgelegte Relation.
Erkant, Wird dem Implorirende Stifft, in ansehung der augenscheinlichen utilität, das gebettene Decretum alienandi mit diesem außdrucklichen beding und anhang obrigkeitlich ertheilt, daß besagtes hauß sambt höff: und gärtlein durch eine Vornehmende offentliche Versteigerung (:beÿ welcher das erste gebott auff die von Bastasius Rieder dem hueffschmidt bereits offerirte 700 fl zu setzen:) an den letzt und meistbietenden solle Verkaufft und der daraus erlößte Kauffschilling Zu acquisition eines andern immobilis, Wo möglich, angewendet, oder Wenigstens als ein Capital sicher undt nutzlich angelegt werden.
Deputati ijdem Zu Anzeigung des bescheids.

(p. 401) Sambstag d. 28. 9.bris – das Stifft St. Marx erhalt die bestättigung der Zu Günsten Johann Bastasius Ridt geschehenen adiudication eines besagtem stifft zugehörigen haußes
Lt. Mosseder Nomine des Löbl. Stiffts St. Marx, in dessen nahmen erscheint H. Johann Thomas Frölich als Schaffner, Weilen die Versteigerung des hauß quæstionis Vorgenommen worden, alß bitt umb gnädiger Confirmation des dabeÿ geschehenen adiudication.
Nachdeme hierauff die ablesung des über die, Zufolg bescheids Vom 23.ten huius Vorgenommene Versteigerung des dem Implorirenden Stifft Zugehörigen in der so genandten Feeggaß beÿ der Esplanade gelegenen haußes sambt höff: und gärtlein auffgesetzten Procès verbal geschehen und sich daraus ergeben, Welcher gestalten sothanes hauß cum appertinentÿs unter nachfolgenden Conditionen, daß nemblichen 1. die Helffte des Kauffschillings baar bezahlt, die andere helffte aber /:iedoch mit vorbehalt einer beederseits erlaubten und obliegenden halbjährigen Auffkündung:/ als ein darauff à Vier pro Cento Verzinßliches Capital stehend gelaßen und 2. alle aufflauffende unkosten, Sie mögen nahmen haben Wie Wollen, Von dem Käüffer bezahlt und abgerichtet werden sollen, H. Johann Bastasius Ridt dem hiesigen burger und hueffschmidt umb 700 gulden, mit außdrucklicher Reservation ghh. Räth und Ein und Zwantzig. Obrigkeitlicher genehmhaltung, Von deren H. Deputation benantlich H. XV. Kornmann und H. Rathhherrn Reineri adiudicirt und Zugesprochen worden, in ansehung beÿ vorgehabter Steigerung sonst niemand erschienen, der einig gebott thun Wollen, und gemelter H. Johann Bastasius Ridt sich erklärte daß Er keinen heller mehr dafür bezahlen Wolle, auch Wegen seiner baufälligkeit beÿ Weitem nicht so viel gegeben hätte, Wann besagtes hauß höff : und gärtlein nicht neben seiner Wohnung gelegen wäre.
H. XV. Kornmann und H. Rth. Reineri beruffen sich auff den innhalt des abgelesenen Procès verbal. Erkandt, Wird die mit beobachtung der gewohnlichen formalitäten geschehener adiudication Obrigkeit bestättiget, und Zu ordnungsmäßiger Verschreibung in die Contract: Stub Verwießen.
Deputati ijdem Zu Anzeigung des Bescheids.

La fondation Saint-Marc vend la maison provenant de Jean Gænsler et d’Euphrosine Schæffer à Jean Bastasius Rieth par un acte passé à la Chambre des Contrats

1740 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 1
Löbl. Stifft St Marx Schaffner H. Johann Thomas Frölich J.V.Ltus
in gegensein H. Johann Bastasius Riedt des huffschmidts, d. 28. Novembris jüngst ertheilt obrigkeitlich confirmirten versteigerung [unterzeichnet] Johan bastaius ridt, schweigheiserin
eine behausung, höfflein, gärtlein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau beÿ der Esplanade in der Fechtgaß, einseit neben dem käuffer anderseit neben Johannes Lobstein dem Bierbrauer à la Brasserie royale, hinten theils auf H. Rathh. Peter Richard den handelsmann theils auff H. Michel Pelletier employé pour le Roy theils Frantz Charles Portail weißbecken – dem verkauffenden Stifft eigenthümlich zuständig seÿe, Maßen ihme selbige durch das am 20. Octobris 1691 mit weÿl. Johannes Gänßler dem leinenweber und Euphrosina geb. Scheiffelinin errichtete Leibgeding anerwachßen ist – um 350 pfund
käufflich und deßen ehefrau Barbara geb. Schweighäußerin
unterpfand, einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis beÿ dem so genannten gelben Eck ohnfern der Esplanade, einseit neben obgd. Lobstein anderseit neben François Delay dem gastgeber zum guldenen garb hinten auff deßelben garten zum theil theils Jean Chapuy den Lichtenmacher – am 1. Aprilis 1737 erkanntnus

Les experts estiment la maison à la somme minimale de 225 livres lors de l’inventaire dressé en 1767 après la mort de Jean Bastasius Rieth.
Veuve en secondes noces de Jean Bastasius Rieth, Marie Barbe Schweigheusser hypothèque la maison dont elle a la jouissance viagère au profit du professeur en droit Jean Régnard Kugler.

1769 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 68-v
Maria Barbara Schweigheußerin weÿl. Johann Bastasius Riedt wittib, Franz Antoni Schweigheußer der schreiner
in gegensein H. Johann Friedrich Greiß des scribenten innahmen H. Johann Reinhard Kugler Prof. juris, – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Vorstadt Krautenau beÿ der Esplanade in der Vechgaß, einseit neben ged. Riedt erben, anderseit neben Johann Lobstein des biersieders erben, hinten auff Modelmeyer dem beck

Marie Barbe Schweigheusser loue la maison à Antoine Kieffer

1773 (30.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 152)
Bail – Marie Barbe Schweighauser veuve de Jean Bastasius Riedt bourgeois maréchal ferrant assitée de Jean Ladscha malcar – bail pour 6 années consécutives qui commencent à courir à Notre Dame de Mars prochaine
à Antoine Kieffer
la maison a elle appartenante scise dans la rue dite Foechsgasse prés des grands Capucins sans en rien excepter ny reserver à l’exception seulement d’une remise attenant à la grange – moyennant un loyer annuel de 96 florins

Marie Barbe Schweigheusser hypothèque la maison au profit de son frère secrétaire François Antoine Schweigheusser

1776 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 114-v
Fr. Maria Barbara Riethin geb. Schweighäußerin weÿl. H. Johann Bastasius Rieth des huffschmidts wittib beÿständlich H. Franz Rieth des sattlers
in gegensein H. Franz Anton Schweighäußer des schreibers ihres leiblichen bruders – schuldig seÿe 400 gulden
unterpfand, eine behausung mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Feggaß, einseit neben N. Reisch dem gimpelkäuffler, anderseit neben N. Schützenberger dem biersieder, hinten auff N. Modelmeÿer den frantz. becken – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 2 s ane allmend zinß

Marie Barbe Schweigheusser loue la maison au voiturier Jean Keller

1777 (13.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 165) n° 21
Bail – Marie Barbe Schweigheusser veuve de Jean Bastasius Riedt maréchal ferrant assitée du Sr Marie Joseph Baudrié mre d’écriture et arithmétique en cette ville, bail de 12 années entières et consécutives qui commencent à courir du jour de la Notre Dame de mars prochain
à Jean Keller voiturier
scavoir la maison a elle appartenante en cette ville dans le rue dite Faechgass près des grands capucins sans en rien excepter ny réserver si ce n’est la remise attenante à la grange, moyennant un loyer annuel de 192 livres tournois

La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1800 après la mort de Marie Barbe Schweigheusser.
Les héritiers la vendent au cordonnier célibataire Jean Karcher

1804 (7 germinal 12), Strasbourg 13 (18), Not. Bremsinger n° 1625
1. Frantz Antoni Rieth der Sattler, 2. Fr. Maria Barbara geb. Rieth burgers Joseph Tramberger des schloßermeisters hausfrau, 3. Fr. Eleonore geb. Striffling burgers Michael Richert des Schuemachers alhier Ehegattin, Maria Barbara Strifflin Johannes berenmann des abweseneden burgers Ehefrau unter verbeÿstandung ged. burgers Richert, und Frantz Joseph Striffling tagner zu hagenau wohnhafft, die zweÿ erstere Riett für zweÿ drittel und die zweÿ letztere für ein drittel und Stammtheil
an Johann Karcher den ledigen und großjährigen Schuemacher
Eine behausung höfflein gärtlein Schopf weithen begriffen und zubehörden in der feggaß, einseit neben Frantz Linck, anderseit neben. Friedrich (-), fornen die ermelte gas hinten auff. burger hübner den Zoller, für ledig eigen auser 4 c. bodenzinß – um 2250 francken
Enregistrement, acp 91 F° 1-v du 10 germinal 12

Fils de Michel Karcher, Jean Karcher épouse en 1804 Marguerite Stentzel, fille de jardinier
1804 (19 prairial 12), Strasbourg 13 (19), Not. Bremsinger n° 1769
Eheberedung – Johannes Karcher der Schuemacher, weÿl. Michael Karcher mit auch weÿl. Barbara Maÿländer Sohn
Marguerite Stenzel, Michael Stenzel des gardners mit weÿl. Maria Salome Goli tochter [unterzeichnet] Margaretha Magdalena Stenzlein
Enregistrement, acp 92 F° 58 du 27 prairial 12

Marguerite Stentzel se remarie en 1808 avec le tonnelier Jacques Fritsch, originaire de Hangenbiethen.
1808 (17.5.), Strasbourg 14 (57), Not. Lex n° 2539
Contrat de mariage – Jacques Fritsch, garçon tonnelier natif de Hangenbiethenheim canton d’Oberhausbergen, fils majeur de Jacques Fritsch, cultivateur, et de Salomée May
Marguerite Madeleine Stentzel native de Strasbourg veuve de Jean Karcher cordonnier, fille de Michel Stentzel voiturier et feue Salomé Gorich
Enregistrement, acp 106 F° 37 du 20.5.

Catherine Marguerite Stentzel meurt en 1827 en délaissant trois filles
1830 (1.12.), Strasbourg 4 (72), Me Hatt n° 5739
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Stentzel femme de Jacques Fritsch, tonnelier, décédée le 10 janvier 1827 – à la requête du veuf, commun en bien suivant contrat de mariage reçu Lex le 17 mai 1808, en son nom et en qualité de père et tuteur légal de 1. Marie Salomé, 2. Marguerite Dorothée, 3. Louise – en présence de Michel Karcher, tonnelier, subrogé tuteur
dans une maison rue des Bestiaux n° 39
acp 201 (3 Q 29 916) f° 196-v La masse active de compose savoir, le mobilier de la communauté estimé à 53 francs
propres de la défunte, garde robe 24
62 ares 50 ca terres ban de Strasbourg 1075, total 1152 francs
Le passif de la communauté est de 1198 francs
Enregistrement, acp 201 F° 197-v du 10.12.

Marguerite Stentzel veuve de Jean Karcher et femme de Jacques Fritsch vend la maison au perruquier Louis Lattignant moyennant 4 725 francs

1808 (9.9.), Strasbourg 14 (38), Not. Lex n° 2802
Première adjudication le 20 août n° 2743 – Adjudication définitive n° 2802 (2837 du 21 septembre quittance) Marguerite Madeleine Stentzel veuve en premières noces de Jean Karcher, cordonnier, femme actuelle de Jacques Fritsch tonnelier
à Louis Lattignant perruquier
une maison masure petit jardin Remise droits et dépendances appartenante à la requérante scise en cette ville rue des Ballayeurs n° 41, d’un côté François Ling, d’autre Frédéric (-), devant ladite rue, derrière le nommé hüttner Peager – chargée d’une redevance annuelle envers la commune de Strasbourg de 40 c – acquis de François Antoine Rieth, sellier, et de Marie Barbe Rieth épouse de Joseph Trauschberger serrurier, Eléonore Striffling épouse de Michel Rieth cordonnier, Marie Barbe Striffling épouse de Jean Bärenmann absent et François Joseph Striffling journalier à Hageunau suivant contrat de vente reçu Bremsinger le 7 germinal 12 – criée 2000 francs – n° 2748 du 30 août, 4725 francs
Enregistrement, acp 108 F° 35 du 30.9.

Originaire d’Eu en Normandie, Louis Lattignant épouse en 1795 Marie Anne Malbeck, originaire de Neuf-Brisach et veuve du perruquier Jean Nicolas Stoll
1795 (3 nivôse 4), Strasbourg 1 (10), Not. Lacombe n° 3
Contrat de mariage – Louis Lattignant Cit. Perruquier natif de Eu département de la Seine Inférieure, fils majeur de feu Antoine Lattignant et feu Madeleine Lescarbotte
Marie Anne Malbeck veuve de Jean Nicolas Stoll demeurant à Strasbourg
Enregistrement, acp 38 F° 126 du 7 nivôse 4 – revenu industriel 1500 livres

Mariage, Strasbourg (n° 207)
Cejourd’hui 25° Nivose de l’an quatre de la République française une et indivisible (…) d’une part Louis Lattaignant, âgé de 36 ans, perruquier, domicilié en cette commune depuis 15 ans, natif d’Eu, Département de la Seine inférieure, fils de feu Antoine Lattaignant tonnelier audit lieu, et de feuë Marie Anne Ecarbotte, de l’autre part Marie Anne Malbeck, agée de 54 ans, domiciliée en cette commune depuis 30 ans, native de Neuf Brisach, Département du Haut Rhin, fille de feu Jacques Malbec, cordonnier audit lieu et de feüe Marie Roignon, Veuve de Jean Nicolas Stoll, perruquier (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 2 mars 1759 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 22 mars 1741 (signé) Louis Lattignant, marian mlbec (i 110)

Originaire d’Aremberg près de Cologne, le perruquier Jean Nicolas Stoll épouse en 1769 Anne Marie Malbec, fille d’un cordonnier de Neuf-Brisach : contrat de mariage, célébration
1769 (5.1.) Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 47
Eheberedung – der Ehrsame Johann NIclaus Stoll, leediger Perruckenmacher und burger alhier, Weil. H. Antoni Stoll, des geweßenen hertzoglich Arenbergischen Land: Rent meisters, mit auch Weil. Fraun Anna Friderica gebohrner Rößger ehel. erzeugt nach Todt verlaßener Sohn, so majorennis und siner Rechten selbst genieset, als hochzeiterer ane einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Marie Anne Malbec, Weil Jacob Malbec, des gewesenen Schuemachers und Burgers Zu Neu: Brisach, mit Fraun Marie Anne gebohrner Roignon hel. erzeugt hinterlaßene tochter, beÿständl. S.T . H. Herrmann Rauch, Ex Senatoris und burgers alhier als die Jungfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Donnerstag den 5.ten Januarÿ Anno 1769. [unterzeichnet] Johann Nicola Stoll als hochzeiter, marian malbec als hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 248)
Hodie 9. Januarÿ Anni 1769 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Nicolaus Stoll crinium Concinnator ex Arce Aremberg prope Coloniam oriundus, filius legitimus et Majorennis Francisci Antoniu Stoll, Archi: Prætoris et Receptoris generalis Ducis Arembergensis, et annæ Fridericæ Roesgnen conjugum defunctorum â decem Annis in hac urbe et parochiâ Sanct Petri Junioris comoratus, à tribus ultimis mensibus vero parochianus noster, et Anna Maria Meelbec ex Neo: Brisaco Diœcesis Basiliensis oriunda, filia legitima et majorennis Jacobi Meelbec sutoris dicti loci et Mariæ Roignon conjugum ab octo Annis parochiana nostra (signé) Johann Nicola Stoll, Marianna malbec (i 127)

Louis Lattignant se remarie en 1810 avec Marie Rose Hænn, fille d’un charron de Soultz en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration
1810 (28.5.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1446
Contrat de mariage – Louis Lattignant propriétaire et perruquier veuf de Marie Anne Malbeck
Marie Rose Hoenn, domiciliée en cette ville, fille de feu Jean Hoenn, charron à Sultz (Haut Rhin) et feue Marie Anne Guildwiller (signé) haenn
Enregistrement, acp 114 F° 175-v du 2.6.

Mariage, Strasbourg
L’an 1810, le 20° jour du mois de juin (…) sont comparus Louis Lattignant, âgé de 51 ans, perruquier, domicilié en cette ville depuis 32 ans, né à Eu, Département de la Seine inférieure le 2 mars 1759, fils de feu Antoine Lattignant tonnelier audit lieu, et de feuë Marie Anne Ecarbotte, veuf de Marie Anne Malbée, décédée en cette ville le 19 avril dernier, et Marie Rose Haenn, âgée de 31 ans, domiciliée en cette ville depuis quatre ans,& née à Soultz, Département du hat-Rhin, le 6 mars 1779, fille de feu Jean Haenn, charron audit lieu et de feu Marie Anne Giltwiller, y décédés le premier le 23 floréal an IX et le seconde el 9 Prairial an XIII (signé) Louis Lattignant, Mari Rose hann (i 43)

Marie Rose Hænn se remarie en 1828 avec le greffier Jean Georges Kauffmann
1828 (14.8.), Strasbourg 3 (78), Me Schreider n° 3782
Contrat de mariage – Jean Georges Kauffmann, greffier au Tribunal d’instruction, fils majeur de Joseph Louis Kauffmann, propriétaire à Matzenheim, membre de l’assemblée constituante du conseil des anciens décédé à Paris, et d’Elisabeth Kieffer
Marie Rose Haenn, veuve sans enfant de Louis Latignant, propriétaire, fille de Jean Haenn, propriétaire, et de feu Marie Anne Giltwiller à Soultz (Haut Rhin)
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 190 F° 181 du 19.8.

Louis Lattignant vend la maison au bourrelier Jean Pierre Gall et à sa femme Frédérique Berthold moyennant 5 000 francs

1810 (21.5.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1430
Louis Lattignant perruquier
à Jean Pierre Gall bourrelier et Frédérique Berthold
une maison sise en cette ville rue des balayeurs n° 41 d’un côté François Ling, d’autre Frédéric propriétaire, devant la rue, derrière Hüttner Hager, contenant ladite maison une petite cour, masure, petit jardin avec ses droits et dépendances – chargée envers la commune de Strasbourg de 40 c – acquise de Jacques Fritsch, tonnelier, et de Madeleine Stenzel suivant adjudication dressée par Me Lex le 9 septembre 1808 – acquise de François Antoine Rith sellier et Marie Barbe Rith épouse de Joseph Transchberger serrurier, Eléonore Striffling épouse de Michel Rickert cordonnier, Marie Barbe Striffling épouse de Jean Beaummann, François Joseph Striffling journalier à Haguenau suivant acte reçu Bremsinger le 7 germinal 12 – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 114 F° 171-v du 30.5.

Jean Pierre Gall et Frédérique Berthold revendent moins d’un an plus tard la maison au cloutier Bernard Cubertefond moyennant 8 000 francs

1811 (11.2.), Strasbourg 15 (13), Not. Lacombe n° 1851
Jean Pierre Gall, bourlier, et Frédérique Berthold
à Bernard Couvert Tefond cloutier
une maison sise en cette ville rue des balayeurs n° 41, d’un côté François Ling, d’autre Frédéric propriétaire, devant la rue, derrière Hüttner Proger, contenant cette maison une petite cour, masure, petit jardin avec ses appartenances et dépendances – acquise de Louis Lattignant de cette ville, chargée d’une redevance de 40 c envers la ville de Strasbourg, acquis par acte dressé par le soussigné notaire le 21 mai 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 53 n° 68 – remis le procès verbal l’enchère dressé par Me Lex le 20 août 1808 – Prix, 8000 francs
Enregistrement, acp 116 F° 121-v du 20.2.

Originaire d’Anlhiac en Périgord, Bernard Cubertefond épouse en 1796 Geneviève Virt, native de Bitche en Moselle
Mariage, Strasbourg (n° 454)
Cejourd’hui 15° Prairial l’an quatre de la République française une et indivisible (…) d’une part Bernard Cubertefond, âgé de 24 ans, cloutier, domicilié en cette commune depuis 18 mois, natif d’Anlhiac, département de la Dordogne, fils de feu Guillaume Cubertefond, laboureur audit lieu, et de feuë Marie Laguegnie, de l’autre part Geneviève Virt, âgée de 19 ans, blanchisseuse, domiciliée en cette commune depuis deux ans, native de Bitsch, département de la Moselle, fille mineure de feu Martin Virt, ancien militaire, et de Philippine Murée (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né à Anlhiac le 6 février 1772 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née à Bitsch le 5 août 1776 (…) les époux ont déclaré ne savoir signer (i 33)

Geneviève Virt meurt en 1828 en délaissant trois enfants

1828 (16.4.), Strasbourg 15 (43), Me Lacombe n° 8160
Inventaire de la succession de Geneviève Werth, femme de Bernard Cubertefont dit Couvertefont, cloutier, décédée le 17 février dernier – à la requête de I. le veuf en qualité de père et tuteur légal de a) Marie Louise b) Michel, II. Marie Madeleine Cubertefont femme de Jean Carme, préposé des Douanes à Erstein, seuls et uniques héritiers de la défunte décédée rue des des Balayeurs n° 41 – III. Georges Frédéric Schützenberger, rentier subrogé tuteur
immeubles, une maison avec petite cour, masure et petit jardin, appartenances et dépendances situé à rue des Balayeurs n° 41, d’un côté François Ling, d’autre Frédéric propriétaire, derrière le Sr Hüttner – acquis de Jean Pierre Gall et sa femme née Berthold par vente passé devant Me Lacombe le 11 janvier 1811, estimée 3000 francs
mobilier 570 fr, total 3570 fr – passif 5328 fr
la De Carme renonce à la succession
Enregistrement, acp 189 F° 27-v du 19.4.

Bernard Cubertefond, sa fille et son petit-fils cèdent la maison à leur cohéritier le cloutier Michel Cubertefond

1849 (30.6.), Strasbourg 15 (85), Not. Lacombe n° 6704
Vente par licitation – Ont comparu 1. Monsieur Bernard Cubertefond, cloutier demeurant et domicilié à Strasbourg d’une part
2. M. Michel Cubertefond, cloutier demeurant et domicilié à Strasbourg, 3. Mad. Marie Louise Cubertefond, épouse de Charles Meyer, Cordeur demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, 4. M. Jean Henri Cubertefond, Cloutier, Militaire au 2° bataillon d’Afrique en congé de convalescence à Strasbourg où il est domicilié de droit, Ensemble de l’autre part
lesquels pour l’intelligence du contrat de vente qui fait l’objet des présentes ont préliminairement exposé ce qui suit. Le sieur Bernard Cubertefond s’est marié sans avoir frait dresser de contrat nuptial à la Mairie de Strasbourg le 15 prairial an IV avec Geneviève Virt dite Werth. Ce mariage s’est ainsi trouvé soumis aux conditions civiles établies en Alsace par la coutume de Ferrette, c’est-à-dire du tiers aux deux tiers pour la portion de la communauté. Ladite femme Cubertefond née Virt est décédéé à Strasbourg rue des Balayeurs Numéro 41 le 17 février 1828. Inventaire de la succession et de la communauté des biens légale qui a existé entre elle et le sieur Cubertefond son mari survivant a été dressé par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 16 avril 1828, enregistré (…). Monsieur Jean Henri Cubertefond dit qu’il a pris connaissance de l’inventaire sus énoncé et il déclare réitérer par les présentes la renonciation de la femme Carme, sa mère naturelle a faite à la clôture dudit Inventaire (…) Par a suite de la renonciation par la femme Carme, née Cubertefond, décédée, à la succession de feue sa mère, renonciation qui vient d’être réinétée par le Sr Jean Henri Cubertefond, la maison des autres parts décrite sise à Strasbourg Rue des Balayerus N° 41 est la propriété indivise du Sieur Cubertefond père dans la proportion de deux tiers soit 4/6, et Marie Louise Cubertefond épouse du sieru Meyer dans la proportion de 1/6 Et de Michel Cubertefond dans la proportion de 1/6. Cet exposé fait, Le Sieur Bernard Cubertefond père et Madame Meyer née Marie Louise Cubertefond sous l’autorisation de son mari ont déclaré vendre et abandonner par les présentes en toute propriété et par forme de licitation amiable sous les garanties de droit, savoir le Sieur Cubertefond père les quatre 6° indivis et la dame Meyer le 6° indivis qui leit appartiennent ainsi que’il a été dit cidessus
dans une Maison sise à Strasbourg Rue des Balayeurs n° 41, tenant d’un côté à la propriété du Sieur Schützenberger de l’autre à celle de la dame Rossi, par derrière au Sieur Müller pardevant sur la rue, duquel immeuble le Sieur Michel Cubertefond était déjà propriétaire de son chef dans la proportion d’un sixième. Par suite de cette licitation l’indivision cesse et ce dernier devient seul et unique propriétaire de la maison sus désignée.
Sont compris dans cette vente les meubles meublans outils de cloutier et autres meubles qui se trouvent dans ladite maison et sont déjà en la possession du Sr Michel Cubertefond fils, ces meubles sont évalués sans préjudice pour l’évaluation des droits d’enregistrement à 150 francs (…) à la charge de payer 2500 et 550 francs
Monsieur Michel Cubertefond promet et s’oblige en outre de loger, nourrir, chaufffer, éclairer, blanchir, vêtir et soigner le Sieur Bernard Cubertefond son père, tant en santé qu’en maladie pendant toute sa vie et jusqu’au jour du décès de ce dernier (…) Le Sieur Cubertefond fils s’oblige encore à servir à son dit pète une pension journalière de 60 entimes
acp 385 (3 Q 30 100) f° 17

Michel Cubertefond épouse en 1845 Madeleine Dürrenberger, originaire de Mertzwiller
Mariage, Strasbourg (n° )
Du 17° jour du mois de novembre l’an 1845. Acte de mariage de Michel Cubertefond, majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 août 1817 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cloutier, fils de Bernard Cubertefond, cloutier domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Geneviève Werth, décédée en cette ville ele 17 février 1828, et de Madeleine Dürrenberger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 février 1819 à Mertzwiller (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Louis Dürrenberger, Journalier décédé à Mertzwiller le 27 avril 1839 et de feu Salomé Ildis décédée au même leu le 20 novembre 1841 (signé) Michel Cubertefond, l’épouse a dit ne savoir signer (i 10)

Michel Cubertefond et Madeleine Dürrenberger vendent au maréchal ferrant servant à l’armée Jacques Fischer et à sa femme Joséphine Straub la maison et une partie de la cour. Les vendeurs conservent la partie arrière du terrain et se réservent le droit de passage dans le corridor de la maison vendue.

1850 (13.4.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 7108
Vente – Ont comparu Mr. Michel Cubertefond, Cloutier demeurant et domicilié à Strasbourg et Mme Madeleine Dürrenberger, son épouse demeurant avec lui en cette ville, de son mari autorisée (vendent)
à Mr Jacques Fischer, Maréchal ferrant, à la 14° batterie du 5° régiment d’artillerie, en garnison à Strasbourg, domicilié de droit à Hottewiller (Moselle) et à Mde Joséphine Straub son épouse de lui autorisé demeurant à Strasbourg
A. 1. Une Maison sise à Strasbourg rue des balayeurs n° 41 tenant d’un côté à la propriété du Sieur Schützenberger, brasseur, de l’autre à celle de la dame Rossée, donnant par devant sur la rue des balayeurs, par derrière sur le cour ci après décrite
B. 2. Un terrain formant cour de 3 mètres 45 centimètres de largeur sur 4 mètres de longueur tenant par devant à la maison sus décrite présentement vendue, par derrière à la cour de la propriété des conjoints vendeurs, d’un côté à la propriété de la veuve Rossé, de l’autre au terrain formant passage et appartenant aux conjoints vendeurs.
Ces deux immeubles sont vendus dans l’état où ils se trouvent aujourd’hui et tels qu’ils sont délimités sur un plan que les parties ont fait dresser dans leur intérêt commun à la date de ce jour, ce plan a été produit par les comparants et est demeuré joint et annexé aux présentes (…) la maison et le terrain ci-dessus décrits y sont indiqués sous les lettres A et B marquées à l’encre rouge, la propriété des conjoints Cubertefond y figure sous les lettres A.B.C.D.E.F. marquées à l’encre bleue.
Etablissement de la propriété. Les conjoints Cubertefond, vendeurs, affirment sous les peines de la loi qu’ils sont légitimes propriétaires et trenquilles possesseurs de la maison et de la petite cour ci-dessus vendus pour le Sr Michel Cubertefond en être devenu abandonnataire par suite d’une vente par licitation faitre entre lui, Marie Louise Cubertefond épouse de Charles Meyer cordier demeurant à Strasbourg, Jean Henri Cubertefond, cloutier, militaire au 12° bataillon d’Afrique en congé de convalescence à Strasbourg et le Sr Bernard Cubertefond, leur père, ancien cloutier demeurant à Strasbourg aux termes d’un acte passé devant M° Charles Lacombe l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collègie le 30 juin 1849, enregistré. Ces immeubles dépendaient de la communauté de biens légale qui avait existé entre le Sr Bernard Cubertefond et Genevieve Wirt dite Werth son épouse défunte qui a délaissé pour seuls et uniques héritiers des trois enfants sus dénommés ainsi qu’il est établi en l’inventaire après le décès de la dame Cubertefond par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 16 avril 1828, enregistré. – Prix de venye, 5000 francs
Charges, clauses et conditions. 1° Les conjoints Cubertefond vendeurs se réservent pour eux, leurs héritiers et ayant droit et à perpétuité pour leurs successeurs le droit de passage gratuit pour eux et leurs gens par le corridor du rez-de-chaussée de la Maison sus déécrite, ce corridor indiqué sur plan ci annexé sous la lettre F, marquée à l’encre bleue. 2° les conjoints Fischer auront le droit de passage pour eux, leur héritiers, ayant droit et à perpétuité pour leurs successeurs sur le terrain qui forme la prolongation du corridor, et se trouve entre la cour ci dessus vendue et la propriété du Sr Schützenberger, ce terrain servant de passage indiqué sur ledit plan sous la lettre F marquée à l’encre bleue est d’une superficie en longueur de 3 mètres 83 centimètres et en largeur de 1 mètre 40 centimètres, 3° Il est expressément interdit tant aux vendeurs qu’aux acquéreurs et à leurs héritiers et successeurs, et ce dans leur intérêt commun, de faire d’autre clôture de séparation de la cour présentement vendue et de la cour des conjoints Cubertefond, qu’en bois et en clairvoie, l’élévation de cette séparation ne pourra dépasser deux mètres. (…)
Aux présentes est intervenu et à ce faire fut présent Mr Bernard Cubertefond, père, ancien cloutier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a déclaré donner mainlevée pure et simple avec désistement de privilège et d’hypothèque et de toutes actions résolutions et consentir à la radiation définitive de l’inscription qui a été prise à son profit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 juillet 1849 volume 513 N° 164 contre Michel Cubertefond son fils (…) mais ilse réserve expressément l’entier effet de la dite inscription et l’intégralité de ses droits en tant que cette inscription frappe la portion des Immeubles appartenant aux conjoints Cubertefond fils et non compris dans la présente vente, ces immeubles non vendus consistent en un atelier de Maréchal et cloutier, cour, bâtiment et dépendances ainsi qu’une maison d’habitation dont la construction est projetée par les conjoints Cubertefond fils, le tout indiqué au plan ci joint sous les lettres A.B.C.D.E.F. marquées à l’encre bleue. Le Sr Cubertefond père déclare se réserver l’exercice de tous les droits qui lui résultent du contrat de vente devant M° Lacombe sur cette dernière propriété
acp 390 (3 Q 30 105) f° 160-v

Natif de Hotteviller près de Bitche en Moselle, Jacques Fischer meurt en 1857. Sa veuve et légataire testamentaire (voir l’inventaire ci-dessous de 1872) se remarie en 1859 avec Gabriel Horn
Décès, Strasbourg (n° 1920)
Acte de décès. Le 17 octobre 1857 (…) que Jacques Fischer, âgé de 58 ans, né à Hotteviller (Moselle), Pensionnaire de l’Etat, Epoux de Josèphe Straub, domicilié à Strasbourg, fils naturel de feu Madeleine Fischer, est décédé le 16 octobre 1857 à six heures du soir en la maison rue des Balayeurs 41 [in margine :] hydropisie (i 67)

Natif de Wuenheim en Haute-Alsace, le tourneur en chaises Gabriel Horn épouse en 1828 Marie Salomé Muths, veuve du tourneur en chaises François Ignace Hagios
Mariage, Strasbourg (n° 275)
Acte de mariage célébré le 11 août 1828, Gabriel Horn, mineur d’ans et quant au mariage, né en légitime mariage le 25 mars 1806 à Wuenheim (haut Rhin), domicilié à Strasbourg, Tourneur en chaises, fils de feu Antoine Horn, Tourneur décédé à Wuenheim le 18 octobre 1706 et de Joséphine Seib domiciliée à Soultz (Haut-Rhin), et Marie Salomé Muths, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 mars 1792 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de François Ignace Hagios, tourneur en chaises décédé en cette ville le 4 septembre 1827, fille de Jean Georges Muths, charpentier, et de Marie Salomé Lix conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (signé) Gabriel Horn, Salome hagios muths (i 25)

François Ignace Hagios épouse Marie Salomé Muths en 1816
Mariage, Strasbourg (n° 234)
Acte de mariage célébré le 3 juin 1816. François Ignace Hagios, mineur d’ans, né en légitime mariage le 15 février 1792 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Tourneur en chaises, fils de François Pierre Hagios, tourneur en cette ville et de Catherine Cremler ci présente et consentante, et Marie Salomé Muths, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 mars 1792 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Muths, charpentier en cette ville et de Marie Salomé Lix ci présente et consentante (signé) Ignati Hagios, Muths (i 22)

Marie Salomé Muths meurt en 1855 à l’âge de 63 ans d’un cancer du foie
Décès, Strasbourg (n° 1921)
Acte de décès. Le 28 août 1855, Ont comparu Gabriel Horn, âgé de 49 ans, marchand de meubles, époux de la défunte, domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Marie Salomé Muths, âgée de 63 ans, née à Strasbourg veuve en premières noces de François Ignace Hagios, tourneur en chaises et épouse en secondes noces Gabriel Horn, Marchand de meubles, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Georges Muths charpentier et de feu Marie Salomé Lix, est décédée le 27 août 1855 à 11 heures du soir en la maison vieux marché aux vins 41 [in margine :] cancer du foie (i 111)

Gabriel Horn épouse en 1859 Joséphine Straub, originaire de Bieringen en Wurtemberg, veuve de Jacques Fischer
Mariage, Strasbourg (n° 569)
Du 3° jour du mois de décembre 1859. Acte de mariage de Gabriel Horn, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 mars 1806 à Wuenheim (Haut-Rhin), domicilié à Strasbourg, Marchand de meubles, veuf de Marie Salomé Muths, décédée à Strasbourg le 27 août 1855, fils de feu Antoine Horn, tourneur décédé à Wuenheim le 17 octobre 1706 et de feu Joséphine Seib décédée à Soultz (Haut-Rhin) dans la nuit du 15 au 16 octobre 1835, et de Joséphine Straub, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 mars 1808 à Bieringen (Wurtemberg) domiciliée à Strasbourg, sans profession, veuve de Jacques Fischer, pensionnaire de l’Etat décédé à Strasbourg le 13 octobre 1857, fille de feu Geoffroi Straub, menuisier décédé à Bieringen le 17 avril 1851 et de feu Françoise Albus décédée à Bieringen le 8 juin 1836 (…) il n’a pas été dressé de contrat de mariage (signé) Horn Strab (i 33)

Registre de population 600 MW 182 f° 34, Rue du Vieux marché aux Vins N° 41
Horn, Gabriel, 1806, Wünheim, h. Rhin, tourneur en bois, ‘à Strasbourg depuis) 16 mai 1827, admis le 2 mai 1835, (auparavant) même rue 94, (entré) 6 mai 43
id. née Muths, Salomée, 1792, Strasbourg,, décédée 27 août 1855

Registre de population 600 MW 301 (i 299)
Horn, Gabriel, Wuenheim (h. R.) 06, veuf / h.m., Md de meubles, cath. français, (à Strasbourg depuis) 16 mai 1827, marié en 2° noce le 3 Xbre 1859
id. née Straub, Joséphine, Bieringen, 1808, f. m., sa femme, cath. Würtemberg, (à Strasbourg depuis) 1853, anct. femme fischer
Vieux-Marché-aux-Vins 41 / 42, délogé le 25 mars 1862
rue des Balayeurs 10

Joséphine Straub meurt en 1872. Elle a apporté en mariage la maison avant et a acquis avec son mari la maison arrière, en reconstituant ainsi la propriété initiale de Bernard Cubertefond.

1872 (25.6.), Strasbourg 15 (126), Not. Momy (Hippolyte)
(Inventar der Gemeinschaft Gabriel Horn, Eigenthümer, und Josephine Straub seine Ehefrau in Straßburg und von dem Nachlass dieser letztern den 23 Aprol 1872 gestorben)
L’an 1872 le samedi 25 mai à trois heures de l’après midi, en la maison sise à Strasbourg rue des balayeurs N° 10 où est décédée le 23 avril 1872 Madame Joséphine Straub Veuve en premières noces de Joseph Fischer, pensionnaire de l’Etat, épouse en secondes noces de M. Gabriel Horn, propriétaire domiciliée à Strasbourg
A la requête de I. M. Gabriel Horn, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant 1° à raison de la communautés de biens qui a existé entre lui & son épouse défunte, avec laquelle il déclare d’être marié sans avoir fait de contrat de mariage, 2° en qualité d’usufruitier à vie avec dispense de fournir caution, de tous les biens mobiliers & immobiliers, sans aucune exception composant la succession de la défunte aux termes de la donation à lui faite par acte du ministère de M° Grimmer lors notaire en cette ville le 4 janvier 1860 enregistré à Strasbourg le 24 avril dernier folio 51 (…)
II. M Charles Keller, notaire à la résidence de Strasbourg, agissant comme ayant été commis par ordonnance de M. le Président du tribunal régional séant à Strasbourg en date du 14 mai courant à l’effet de représenter les héritiers présomptifs de la Dame Horn, non présents, au nombre desquels se trouvent notamment 1° Marguerite Straub veuve de Jean Streck, 2° Barbe Straub mariée à Antoine Straub, les deux sœurs de la défunte, demeurant à Bieningen (Wurtemberg), plus d’autres héritiers présumés habiter en Saxe mais dont le veuf est hors d’état d’indiquer le nom & les domiciles

Mobilier de la communauté. 436. Garde robe de le défunte 62
Immeuble de la communauté. Il consiste dans une maison à rez-de-chaussée & deux étages, grenier, cave, cour de 3 mètres 45 centimètres de largeur sur 4 mètres de longueur, droits & dépendances, sise à Strasbourg rue des balayeurs N° 10 tenant d’un côté à M. Schutzenberger, brasseur, de l’autre M. Rossée, derrière la cour de l’immeuble ci après décrit propre à la défunte, derrière un jardin. Cet immeuble est seul grevé hypothécairement (…). Il est la propriété des époux Horn pour avoir été acquis par (eux) sur Mr Auguste Jules Adrien Pozzo, cordonnier & De Marie Hertlé, conjoints demeurant à Strasbourg aux termes du contrat de vente précité reçu M° Noetinger le 14 juillet 1862. Les époux Pozzo l’avaient acquis suivant contrat reçu par le même notaire le 21 avril 1859 sur George Ruff maçon & De Marguerite Ficht conjoints demeurant à Strasbourg qui en avaient eux-mêmes fait l’acquisition sur Michel Cubertefond cloutier & sa femme née Durrenberger demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Lauth lors notaire à Strasbourg le 12 mars 1857. L’acquisition par les époux Horn a eu lieu moyennant le prix de 2200 francs (…)
Immeuble propre à la défunte. Il consiste dans une maison à rez-de-chaussée deux étages, Cave, cour de 3 mètres 45 centimètres de largeur sur 4 mètres de longueur droits et dépendances sise à Strasbourg rue des balayeurs N° 10 tenant d’un côté à M. Schutzenberger, de l’autre à M. Rossée, devant la rue des balayeurs, derrière la cour de l’immeuble de communauté sus décrit. Cette maison et ses dépendancess sont seules grevées hypothécairement (…). Elle dépendait de la Communauté de biens qui existait entre feu Mad. Horn et Mr Jacques Fischer son époux en premières noces vivant maréchal ferrant au 5° régiment d’artillerie ayant demeuré à Strasbourg pour avoir été acquis par eux du Sr Michel Cubertefond cloutier & De Madeleine Durrenberger son épouse domiciliés à Strasbourg suivant acte reçu M° Lacombe lors notaire à Strasbourg le 13 avril 1850 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 18 du même mois vol. 502 N° 63. M. Fischer est décédé sans laisser d’ascendants ni descendants, Mad. Horn est devenue propriétaire de l’immeuble dont s’agit pour l’effet de la donation universellle a elle faite par M Fischer suivant acte reçu par ledit M° Lacombe en présence de témoins le 17 janvier 1850.
acp 605 (3 Q 30 320) f° 65-v, n° 2079 du 4.6. (Nachlass erklärt den 31. October1872) – Gemeinschaft, Mobilien 436 – Nachlass, Kleidung 62
acp 609 (3 Q 30 323) f° 14 du 26.9. n° 3678 (vacation du 16 septembre) – Gemeinschaft, Geld 210, Ein Haus in Straßburg Fegergas N° 10
Beschreibung des Passifs

Testament par lequel Joséphine Straub lègue à son mari la jouissance viagère de ses biens
1872, M° Grimmer
Testament, 20 septembre 1870 – Josephine Straub Ehefrau von Gabriel Horn in Straßburg, durch welches Sie ihrem Ehegatten idie Nutzniessung ihres Vermögens vermacht – gestorben den 23. April 1872.
acp 604 (3 Q 30 319) f° 71 du 24.4. n° 1480

Le propriétaire suivant, Jacques Klein, fils du menuisier François Joseph Klein de Molsheim, épouse en 1847 Anne Marie Bachmann, fille d’un journalier d’Uttwiller près de Bouxwiller

Mariage, Strasbourg (n° 414)
Du 28° jour du mois d’octobre l’an 1847. Acte de mariage de Jacques Klein, mineur d’ans né en légitime mariage le 19 décembre 1816 à Molsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Menuisier, fils de feu François Joseph Klein, charpentier décédé à Molsheim le 11 décembre 1827 et de Françoise Masse domiciliée à Molsheim ci présente et consentante, et de Anne Marie Bachmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 février 1826 à Uttwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Bachmann, Journalier décédé à Uttwiller le 27 juillet 1821 et de feu Françoise Schaeffer décédée à Bouxwiller (Bas Rhin) le 24 janvier 1840 (signé) Jakob Klein, Bachmann Maria (i 45)

Propriétaire inscrit au cadastre en 1885, le boulanger Charles Breuling, originaire d’Ergenzingen près de Rottenburg sur le Neckar, épouse en 1873 Reine Burkhardt, native de Baiersbronn près de Freudenstadt

Mariage, Strasbourg (n° 700)
Den 7. October 1873. Heiraths-Urkunde von Carl Breuling, geboren zu Ergenzingen (Württemberg) den 7. Mai 1849, Bäcker, wohnhaft zu Straßburg volljähriger ehelicher Sohn von Bernhard Breuling, Ackerer und von Elisabeth Grammer, Eheleute zu Ergenzingen wohnhaft, und von Regina Burkhardt geboren du Baiersbronn (Württemberg) den 4. Februar 1846, ohne Gewerb wohnhaft zu Straßburg, volljährige eheliche Tochter von weiland Johannes Burkhardt, Ackerer gestorben zu Baiersbrunn den 3. Mai 1857 und von weiland Anna Maria Gaiser daselbst gestorben den 4. April 1870 (…) dass kein Ehevertrag bestehe [unterzeichnet] Breuling, Burkhardt (i 47)

Charles Breuling se remarie en 1906 avec Frédérique Wilhelmine Schlott, veuve du cultivateur Auguste Frühauf
Mariage, Strasbourg (n° 321)
Strassburg am 5. April 1906. Der Eigenthümer Karl Breuling, Witwer von Regina Burkhardt, katholischer Religion, geboren am 7. Mai des Jahres 1849 zu Ergenzingen /:Württemberg:/, wohnhaft zu Straßburg Feggasse 10, Sohn des verstorbenen Landwirts Bernhard Breuling zuletzt wohnhaft in Ergenzingen und seiner verstorbenen Ehefrau Elisabeth gebornen Grammer zuletzt wohnhaft in Strassburg, Friederike Wilhelmine Schlott, ohne Beruf, Witwe des Landwirt August Frühauf, evangelischer Religion, geboren am 25. Oktober des Jahren 1850 zu Hirschbach /:Preussen:/ wohnhaft in Straßburg Feggasse 16, Tochter des verstorbenen Mühlenbesitzers Johann Friderich Schlott und seiner verstorbenen Ehefrau Johanna Maria gebornen Seifert, beide zuletzt wohnhaft in Hirschbach (i 73)


Michel Cubertefond et Madeleine Dürrenberger hypothèquent la maison qu’ils viennent de construire

1852 (22.4.), Strasbourg 4 (108), Not. Lauth n° 5235
Obligation – Ont comparu M. Michel Cubertefond, cloutier et dame Madeleine Dürrenberger son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir
à M. Jacques Gustave Albert Gaeckler, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, la somme principale de 1000 francs
hypothèquent Une maisonnette avec petite cour, pompe & autres petits bâtiments, droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Balayeurs tenant d’un côté à M. Schutzenberger de l’autre côté à Madame Rossé donnant par devant sur la maison portant le N° 41 et par laquelle on a le droit de passage pour arriver dans la rue et par derrière sur le sieur Müller
Déclarent les débiteurs qu’ils ont fait construire les bâtiments ci-dessus hypothéqués sur l’emplacement d’une cour qui avait fait partie d’une plus grande propriété comprenant la maison cidessus désignée sous le N° 41 qu’ils ont vendu avec la partie de devant de la cour au sieur Jacques Fischer, maréchal ferrant au 5° régiment d’artillerie suivant contrat reçu par M° Lacombe notaire à Strasbourg le 13 avril 1850, que la propriété entière avait dépendu de la communauté de biens qui avait existé entre les père et mère du débiteur le sieur Bernard Cubertefond, cloutier & Geneviève Verth & que le débiteur s’en était rendu propriétaire aux termes d’une vente par licitation reçue par ledit M° Lacombe le 30 juin 1849, enfin qie le prix d’acquisition est intégralement payé et que la rente de 60 centimes par jour qu’il avait eu à servir au père est éteinte par le décès de ce dernier

Michel Cubertefond et Madeleine Dürrenberger vendent leur maison au maître maçon Georges Ruff et à sa femme Marguerite Ficht moyennant 2 500 francs

1857 (12.3.), Strasbourg 4 (115), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n°
8075
Vente – Ont comparu M. Michel Cubertefont, cloutier et dame Madeleine Dürrenberger son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, (vendent)
à M. Georges Ruff, maître maçon et dame Marguerite Ficht son épouse demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg
Une maisonnette avec petite cour, pompe et autres petits bâtiments, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Balayeurs tenant d’un côté à M. Schutzenberger, de l’autre côté à Madame Rossé donnant par devant sur la maison portant le N° 41 et par laquelle on a le droit de passage pour arriver dans la rue et par derrière sur le sieur Müller.
Déclarent les vendeurs que cet immeuble leur appartient en toute propriété pour l’avoir fait construire sur l’emplacement d’une cour qui avait fait partie d’une plus grande propriété, comprenant la maison cidessus désignée sous le N° 41 qu’ils ont vendu avec la partie de devant de la cour au sieur Jacques Fischer, maréchal ferrant au 5° régiment d’artillerie suivant contrat reçu par M° Lacombe notaire à Strasbourg le 13 avril 1850, que la propriété entière avait dépendu de la communauté de biens qui avait existé entre les père et mère du vendeur le sieur Bernard Cubertefond, cloutier et dame Geneviève Virth et que le vendeur s’en était rendu propriétaire aux termes d’une vente par licitation reçue par ledit M° Lacombe le 30 juin 1849, enfin qie le prix d’acquisition est intégralement payé et que la rente de 60 centimes par jour qu’il avait eu à servir au père est éteinte par le décès de ce dernier – pour le prix de 2500 francs
acp 458 (3 Q 30 173) f° 32-v du 13.3. – transcrit au bureau des hypothèques volume 680 n° 232

Fils d’un journalier de Kirrwiller, Georges Ruff épouse en 1850 Marguerite Ficht, fille d’un tailleur de Quatzenheim
Mariage, Strasbourg (n° 345)
Du 21° jour du mois de septembre 1850. Acte de mariage de Georges Ruf, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 octobre 1823 à Kirrwiller (Bas-Rhin) domicilié de droit à Kirrwiller, soldat au 2° bataillon de chasseurs à pied renvoyé par anticipation dans ses foyers, fils de feu Michel Ruf, journalier décédé à Kirrwiller le 8 novembre 1849 et de feu Marguerite Anstett, décédée au même lieu le 20 juin 1847, et de Marguerite Ficht, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 mai 1828 à Quatzenheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Ficht, tailleur décédé à Furchhausen (Bas Rhin) le 28 février 1837 et de Marie Schmitt domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Georges Ficht né d’eux en cette ville le 20 janvier 1848, inscrit le lendamein sur les registres de l’Etat civil de cette ville (signé) Ruff Georges, Margaretha ficht (i 11)

Georges Ruff et Marguerite Ficht vendent la maison au cordonnier Jules Pozzo et à sa femme Marie Anne Hertlé

1859 (21.4.), M° Noetinger
Vente – Georges Ruff, maçon, et Marguerite Ficht sa femme à Strasbourg
à Jules Adrien Pozzo, cordonnier, et Marie Hertlé, sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Balayeurs N° 10, moyennant 2800 francs dont 100 francs payés, quant aux 1700 francs restants, l’acquéreur est délégué de les payer entre les mains de Bernard Troste, serrurier à Strasbourg, créancier suivant acte reçu Lauth Nre le 12 mars 1857. Jouissance, impôts et intérets date de l’acte.
acp 478 (3 Q 30 193) f° 19 du 23.4.

Jules Pozzo et Marie Anne Hertlé vendent la maison à Gabriel Horn qui est déjà propriétaire par sa femme de la maison avant

1862 (4.7.), M° Noetinger
Auguste Jules Adrien Bozzo, cordonnier, et Marie Hertlé sa femme à Strasbourg
à Gabriel Horn, propriétaire à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue des balayeurs N° 10, moyennant 2200 francs, payés. Jouissance et impôts date de l’acte
acp 512 (3 Q 30 227) f° 39 du 9.7.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.