23, rue de l’Arc-en-Ciel


Rue de l’Arc-en-Ciel n° 23 (ancien n° 12) – VI 35 (Blondel), O 385 puis section 25 parcelle 61 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Jean Joseph Reynaud, garde magasin des vivres (1778) puis Charles Frédéric Fischer, propriétaire (1845) qui réunit les deux anciens n° 12 et 13

Arc-en-Ciel 23 (mars 2014)
Le n° 23 comprend les anciens n° 12 (à gauche, porte et deux fenêtres) et n° 13 (à droite, trois fenêtres). Les transformations de 1845 n’ont laissé qu’une seule porte, mis les deux étages au même niveau et ajouté un troisième étage. Le local commercial de droite, créé en 1908, est supprimé.
Porte d’entrée XIX° siècle dans un encadrement ancien (mars 2014)

La maison appartient au XVII° siècle aux horlogers Gaspard Camehl puis Georges Camehl. Les maîtres maçons qui en sont propriétaires (Marc Antoine Lœwenstein en 1720 puis Jean Pierre Pflug en 1730) y font divers changements à partir de 1723, ce qui en porte la valeur minimale de 450 livres en 1730 à 1 000 livres en 1748. La façade sur rue a un encorbellement de 20 pieds et demi jusqu’à ce que le garde magasin des vivres Jean Joseph Reynaud la reconstruise en la reculant en 1778 d’après le nouvel alignement.



Plan-relief de 1725. La maison borde la grande cour dans le coin supérieur droit de l’îlot, la rue de l’Arc-en-Ciel court sur la droite de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 78 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (îlot 78), la façade sur rue se trouve à droite du repère (u). Le rez-de-chaussée a une porte et deux fenêtres, chacun des deux étages trois fenêtres. La toiture a deux niveaux de greniers. La cour (Z) longe la propriété voisine au sud entre (1) et (2). La façade du bâtiment sur rue se trouve entre (1) et (4), suivie du bâtiment intermédiaire entre (4) et (3) qui la relie au bâtiment arrière dont on voit la façade entre (3) et (2). Légèrement plus haut que les deux autres, le bâtiment intermédiaire dont la toiture est moins élevée est le seul à avoir trois étages.

78 Cour Z
Cour Z

Charles Frédéric Fischer hérite du n° 13 puis acquiert en 1845 le n° 12. Il réunit les deux bâtiments où il fait faire des transformations en ajoutant un troisième étage.
Emile Herbster charge en 1908 l’entrepreneur Bürkmann de transformer la partie droite du rez-de-chaussée en débit de boissons sous la direction de l’architecte Charles Hunzinger. Louis Xavier Stræhli remplace en 1971 l’enseigne Au petit Chasseur par le Tropic, après avoir fait des travaux et surbâti la cour. L’enseigne devient ensuite Au Pied de Vigne.



Elévation, coupe et plan lors de l’aménagement du débit de boissons (1908)
Photographie (1972) – Ancienne et nouvelle devanture (1971)
Dossier de la Police du Bâtiment

mars 2014, mai 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1655 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Camehl, horloger, et (1616) Anne Marie Petri – luthériens
1660* h Georges Camehl, horloger, et (1646) Anne Marguerite Wilwisheim puis (1653) Marie Franck, remariée (1673) avec le messager et trompette Jacques Guillaume Kiessel
puis les héritières Elisabeth Camehl, célibataire, et Marie Madeleine Camehl femme de Jean Guillaume Walter, pasteur à Otterswang – luthériens
1720 v Marc Antoine Lœwenstein, maçon et tailleur de pierres, et (1705) Marie Madeleine Leiss puis (1721) Marie Madeleine Græff – catholiques
1730 adj Jean Pierre Pflug, maçon, et (1714) Catherine Dumont – catholiques
1761 v Jean Népomucène Fischer, secrétaire adjoint aux affaires criminelles, et (1759) Cunégonde Hélène Langhans – catholiques
1764 v Jean Joseph Reynaud, garde magasin des vivres – catholiques
1782 v André Siméon Duconte, conseiller au Conseil souverain d’Alsace, et (1771) Béatrice Grau – catholiques
1791 v Joseph Henri Coudre, procureur au Conseil souverain d’Alsace à Colmar, et (1756) Marie Rosine Dreux
1801 v François Joseph Danner, homme de loi, et (1779) Louise Elisabeth Lanfrey – catholiques
1829 v Marie Louise de Salomon veuve de Jacques Marie Léonard Cabaret, receveur des finances
1845 v Charles Frédéric Fischer, propriétaire
1852 v Georges Philippe Bing
1888* Jules Kopp et Emilie Bing
1906* h Paul Emile Kopp et copropriétaires
1908* Emile Herbster et son épouse
1927* Louis Kautz et son épouse Virginie* Parillon
1937* Paul Müller et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1730, 900 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) VI 35, Sr Renauld
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Renaud, 3 toises, 1 pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 385, Fischer, veuve rue du Jeu des Enfants – maison, sol – 1,35 are

Locations

1737, Philippe Hannibal Joham de Mundolsheim
1743, Jean Georges Langhans, conseiller
1744, Joseph Zuber, archiprêtre du chapitre rural d’Andlau
1778, Joseph Krafft, conseiller au Grand sénat, et Jean Krafft, maître tapissier
1781, Marie Béatrice Grau veuve d’André Simon Ducomte, conseiller au Conseil souverain d’Alsace (future propriétaire)
1794, Ignace Xavier Dreux, ancien abbé de Neubourg
1796, François Joseph Danner, homme de loi (futur propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1720, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Le propriétaire Marc Lœwenstein demande l’autorisation de modifier les montants de fenêtre

(f° 67) Mittwoch den 3. Julÿ 1720. Marx Löwenstein pt° bawens – Marx Löwenstein der Maurer bittet umb gnd. erlaubnus die fensterpföstlein an Seiner in der anthoniergaß habenden behaußung ändern Zu laßen. Erk. würd dem herrn Werckmeister befohlen solche Zu examiniren, und als dann deren beschaffenheit referiren.

(traduction) Mercredi 3 juillet 1720. Marc Lœwenstein, construction – Le maçon Marc Lœwenstein demande l’autorisation de modifier les montants de fenêtre à sa maison rue Saint-Antoine. Décision, le chef de chantier est chargé de se rendre sur place et de rendre compte de la situation

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Marc Lœwenstein fait des travaux sans autorisation (murs, montants de fenêtre) mais prétend y avoir été autorisé en 1720

(f° 63-v) Mittwochs den 26. Ejusd. [Julÿ 1724] Marx Anthoni Löwenstein pt° bawens – (seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden) Erstlichen An Marx Anthoni Löwensteins des Maurers Hauß in der Anthonier Gaß, welcher beklagt worden, daß Er an dem Überhang dieses Haußes Ohne vorherige Erlaubnus neüe Wänd und fenstergestell Gemacht habe. Ille entschuldiget sich daß es nicht ohne erlaubnus Geschehen, Indeme er sich bereits Vor Vier jahren beÿ denen Oberen bawherren angemeldet, und solche erhalten. Ego referire daß deme nicht Ohne daß Er den 3. Julÿ 1720. Mghh. Vorgetr(agen) daß Er die Fensterpföstlein An diesem Überhang Zu Ändern willens, es seÿe Aber jhme nicht gleich erlaubt, sondern dem Werckmeister Commission Gegeben worden die Sach Zu Examiniren und darüber beÿ Mghh. Zu referieren, Welche relation aber nicht erfolget. Erkannt bedacht.

(traduction) Mercredi 26 juillet 1724. Marc Antoine Lœwenstein, construction – (Descentes sur les lieux) Premièrement, dans la maison du maçon Marc Antoine Lœwenstein rue Saint-Antoine. On lui reproche d’avoir fait de nouveaux murs et de nouvelles croisées à son encorbellement sans autorisation préalable. Il représente qu’il n’a pas agi sans autorisation puisqu’il a fait sa demande il y a quatre ans auprès des préposés au bâtiment qui le lui ont permis. Je déclare qu’il a bien demandé aux préposés le 3 juillet 1720 la permission de modifier les montants de fenêtre dans cet encorbellement, on ne l’y a pas cependant autorisé sur le champ mais chargé le chef de chantier d’un rapport qui n’a jamais été fait. Décision ajournée.

1753, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Les préposés refusent que François Pierre Pflug transforme son encorbellement

(f° 131) Donnerstags den 6. Septembris 1753. H. Frantz Peter Pflug – Augenschein eingenommen an H. Frantz Peter Pflugen hauß An der Regenbogengaß, nächst Gegen denen Hh. Antonierern über, welcher um erlaubnus gebetten, die fenster in seinem 21 ½ schuhe lang, an einem ende 1. schuh 1 Zoll, und am andern ende 2. schuhe 3. zoll breiten Überhang des ersten Stockwercks, um etwas Herunter Zulaßen und die Zweÿ Ungleiche Pfeiler Zwischen denen fenstern in gleiche breite Zubringen. Erkannt, abgeschlagen.

(traduction) Jeudi 6 septembre 1753. Sr François Pierre Pflug – Descente sur les lieux dans la maison de François Pierre Pflug rue de l’Arc-en-Ciel, presque en face des Pères Antonins. Il a demandé l’autorisation d’abaisser légèrement les fenêtres de son encorbellement au premier étage qui a 21 pieds ½ de long et une largeur de 1 pied 1 pouce à une extrémité et 2 pieds 3 pouces à l’autre extrémité, ainsi que de poser deux piliers de dimensions différentes à intervalles égaux entre les fenêtres. Décision, refus.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le garde magasin Reynaud demande en février l’alignement à suivre. Il est indemnisé en novembre pour avoir cédé 5 pieds carrés à la Ville moyennant 35 livres la toise carrée, soit un montant de 29 livres 3 sous 4 deniers

(f° 16) Mittwoch den 4. Februarii 1778. Mr. Renaud, Garde Magasin des vivres – An Herrn Reynaud, Garde Magasin des vivres behausung gegen dem Franciscaner Kloster über gelegen pto. des allda zu Ziehenden Alignement. Erkannt, Seÿe durch Herrn Bau Inspector ein Plan über das allda zu beobachtende Alignem.t also daß obgedachte behausung auf der Seite gegen der Regenbogen Gaß, wie sich solche befindet, bleibe, und sich auf das Eck an Mr Rhée behausung abschneidet, zu verfertigen

(f° 177-v) Dienstags den 17. Novembris 1778 – H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers überbauene Allmend Plätz ausgemeßen und den angesetzten Preißen den Cantons nach ausgerechnet, was jeedes zu bezalen, als (…)
M Reynaud Garde magasin – Mr Reynaud, garde magasin de vivres, ist mit seiner behausung in der Regenbogen Gaß gegen dem franciscaner Kloster über gelegen dem Alignement nach zurück gewichen und hat gemachter Ausmeßung nach 5 Quadrat Schuh zu Allmend liegen laßen, davor Ihme à 35 lb das quadrat Klafter gerechnet als im VI. Canton liegend, aus gemeiner Stadt Cassa zu bezalen, 29 lb 3 s 4 d

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton Est – Rue de l’arc-en-ciel (p. 42)

nouveau N° / ancien N° : 23 / 12
Danner
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 139 case 4

Cabaret Jacques veuve rue de l’arc en ciel N° 12

O 385, maison, sol, R. de l’arc en ciel 12
Contenance : 1,50
Revenu total : 144 (144 et 0,78)
Folio de destination : 140
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 140 case 1

Fischer Frédéric veuve rue du jeu des enfants N° 10 – rue de l’arc en ciel 13
Bing Georges Philippe à Strasbourg (1852)

O 385, maison, sol, R. de l’arc en ciel 12 [réunie à la maison n° 13]
Contenance : 1,50
Revenu total : 144 (316,48)
Folio de provenance : 139
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie : 1848
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

O 385, maison, sol, R. de l’arc en ciel 12, 13
Contenance : 1,50
Revenu total : 400 (400 et 1,43)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1848
Année de sortie :
1848, Augmentations – Fischer Charles f° 140, O 384, 385, maison, revenu 85, Aug.tion de Construction

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 131 case 2

Bing Georges Philippe
1888. Kopp Julius, die Frau / Wittw. geb. Emilie Bing

O 385, sol
Contenance : 1,50
Revenu total : 0,78

O 384, maison, sol, Rue de l’arc en ciel 23
Contenance : 2,85
Revenu total : 400 (400 et 1,43)
Folio de provenance : (140)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 30 p. 330 case 8

Parcelle, section 25, n°61 – autrefois O 384, 385, 383.p
Canton : Regenbogengasse N° 23
Désignation : Hf, Whs. u. NG
Contenance : 2,95
Revenu : 3100 – 4000 – 4300
Remarques : 1910 Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1937), compte 687
Kopp Phil. u. Miteigenth.
1906 Kopp Paul Emil u. Miteigent.
1908 Herbster Emil u. Ehefr.
1927 Kautz Louis et son épouse Virginie* Parillon
rayé, 1937

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5833
Keller Paul & son épouse
(3071)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (198) Rue de L’arcenciel

Pro. Md. Ducomte Beatrix veuve de Mons. Ducomte vivant conseiller au Conseil Souverain D’alsace – Priviilegié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 198 de l’Arcanciel (p. 279)
(maison n°) 12

Pro. -. Ducomte Beatrix veuve du Sr Ducomte – Priviilegié

Registres de population

(1795) 7° section, Rue de l’Arc en Ciel N° 12 (registre 600 MW 7) – légende

M Anne Haxo, 57, Veuve, Colmar, Delogé
Dorothé Heberlé, 16, fille, Reichshoffen, Delogé
François Bernard, 28, Cordonnier, Besancon, 1792
Catherine Bauer, 29, Sa femme, Bischwiller, 1784
Xavier Gassner, 21, Cordonnier, Sesolsheim, 1793
François Manni, 26, ouvrier, Valenciennes, 1794
Joseph Vemp, 12, Garçn Cordon., Strasb

(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, rue de L’arc en Ciel N° 12 (registre 600 MW 19)

Thanner, f.ois Joseph, Chef du Service des Approvis., C.en actif, 46, Strasbourg
Lanfrey, Elisabeth, son epouse, 32, Strasbourg
Thanner, Antoinette, sa fille, 15, Strasbourg
Danner, François, fils, 14, Strasbourg
Danner, Auguste, fils, 8, Strasbourg
Danner, Alexandre, fils, 6, Strasbourg
Danner, Prosper, fils, 4, Strasbourg
Beck, Thereze, servante, 29, Altoff – 3 ans
Gerrard, Jeannette, id., 18, Harberg Werrery St Quirin – 6 mois
Tessier, Jean, Garde magasin des App. Extarord., 44, de Lauvergne – 3 ans
(10)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Regenbogengasse (S. 135)

(Haus Nr.) 23
Agus, Pensionär. 1
Adler, Wwe. 2
Löffler, Chorsängerin. 2
Zorn, Malermeister. H 0
Gässler, Eisb.-Schaffn. H 1
Gärtner, Schriftsetzer. H 2
Spors, Wwe. H 2
Eisenhut, Musiker. H 3
Koplin, Zuschneider. H 3
Lentge, Näherin. H 3
Weissenborn, Mechanik. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 642 W 290)

23, rue de l’Arc-en-Ciel (1883-1989)

Suite à une plainte du voisin (n° 25), le propriétaire fait rehausser en 1887 la cheminée du bâtiment arrière servant de buanderie.
Emile Herbster charge en 1908 l’entrepreneur Bürkmann de transformer le rez-de-chaussée en débit de boissons sous la direction de l’architecte Charles Hunzinger. Il fait notamment percer une porte vers la rue. Le propriétaire est autorisé la même année à aménager une salle de réunion dans le bâtiment arrière mais l’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé. La nouvelle auberge est exploitée par Alphonse Ellès puis Léon Wagner (1919), Emile Wetterwald, restaurateur Au petit Chasseur (1922), Alfred Dobler (1925), Emile Jordy (1930). Le plafond de la cave est remis en état en 1930. Les tenanciers du Petit Chasseur sont ensuite Biedeghœfer (1937), Marie Seidler née Allmendinger (1949), Serge Halleux (1969) et Lina Fischbach née Anstett (1971). Louis Xavier Stræhli fait faire des travaux en 1971, l’enseigne devient le Tropic. Le maire accorde une dérogation pour surbâtir la cour. L’enseigne Au Pied de Vigne est exploitée en 1981 par Jean-Paul Knauer puis en 1989 par Richard Hugli.

Sommaire
  • 1883 – L’agent de police Johannsen rapporte que la fosse d’aisances non voûtée est mal recouverte au 23, rue de l’Arc-en-Ciel qui appartient au vétérinaire municipal Charles Kopp, demeurant 5, rue Déserte.
    La mairie ouvre un dossier. Courrier au propriétaire pour lui demander de faire les travaux en conformité au règlement des 4 novembre 1857 et 2 octobre 1858. – Travaux terminés, octobre 1883
  • 1886 – La femme Hügele rapporte que les cheminées des n° 23 et 27, rue de l’Arc-en-Ciel sont trop basses et que des fumées incommodent le voisinage. L’enquête montre que la cheminée de la buanderie se trouve 10 mètres au-dessous de la corniche du toit du n° 25 et seulement à 1,60 mètre de distance de la même maison. Croquis qui montre que l’arrière des n° 23 et 27 se touchent en enclavant le n° 25. – Le maire écrit au propriétaire de faire les travaux nécessaires pour se conformer au règlement. Il répond que la buanderie n’a fait l’objet d’aucune réclamation depuis 36 ans qu’elle est dans le même état et que les travaux demandés exigent de reconstruire la buanderie. Le maire accorde un délai jusqu’au printemps suivant.
    1886 (décembre) – Le chauffage a été supprimé dans le bâtiment arrière du n° 27.
    1887 (mars) – L’entrepreneur en bâtiment Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) informe l’inspecteur municipal Nebelung qu’il va rehausser la cheminée. – Travaux en cours, 1887
  • 1890 – Le locataire Philippe Bour se plaint que son logement est humide. La visite des lieux montre que l’humidité provient du sol et la mauvaise odeur d’une aération insuffisante. Croquis du logement – L’humidité est moindre un mois plus tard par temps meilleur – Le maire écrit au propriétaire de faire faire les travaux nécessaires – Nouveau croquis – Le plaignant qui a demandé un dédommagement habite désormais 7, rue du Chapon
  • 1895 – Le maire enjoint la veuve Kopp née Bing (demeurant 5, rue Déserte) de faire ravaler la façade – Elle répond qu’elle fera les travaux rue de l’Arc-en-Ciel mais que sa situation financière ne lui permet pas de faire ravaler le 18, Grande rue de la Course – Travaux terminés, avril 1896
  • 1900 – D’après un rapport du commissaire de police, les poutres sous un évier du deuxième étage sont pourries. Propriétaire, docteur Freyss à la Robertsau – Le Service d’architecture écrit au propriétaire qui répond que le gérant est M. Stiegelmann (demeurant 1, rue du Bouclier) – Courrier au gérant Stiegelmann – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1901 – Le cordonnier François Bentz demande l’autorisation de poser une plaque à son nom – L’objet n’est pas soumis à autorisation
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à 5 fenêtres au rez-de-chaussée et 5 soupiraux – Rappels, 1898, 1900. Le propriétaire est le docteur Freysz, 58, rue Principale à la Robertsau. Nouveau rappel au gérant Stiegelmann, 1902
  • 1904 (septembre) – Le ferblantier H. Lœb (6, rue Salzmann) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique devant le 23, rue de l’Arc-en-Ciel. Le commissaire de police donne son accord et transmet au maire – Nouvelle demande en octobre – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1904
  • 1908 – L’entrepreneur Willmann (14, rue des Glacières) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 23, rue de l’Arc-en-Ciel appartenant à Emile Herbster – Le commissaire de police donne son accord et transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, mars 1908
  • 1907 – Le maire enjoint le Dr Freisz de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un an de délai jusqu’à ce que les canalisations soient posées – Travaux terminés, août 1908
  • 1908 (juillet) – Dossier ouvert d’après un courrier du commissaire de police. Alphonse Ellès demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons au 23, rue de l’Arc-en-Ciel. Les locaux sont conformes aux prescriptions après les travaux approuvés le 24 juillet
    1908 (août) – L’entrepreneur en construction A. Bürkmann (77, avenue de la Forêt-Noire) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le n° 23, propriété Herbster. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, septembre
    1908 (juillet) – Emile Herbster demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en débit de boissons par l’entrepreneur Bürkmann – Autorisation accordée au propriétaire et à l’entrepreneur (droits dus pour percer une porte vers la rue et faire des travaux intérieurs) – Dessins (plan, coupe) calcul statique, signés par l’entrepreneur. – L’architecte Charles Hunzinger (35, boulevard de Schirmeck) transmet les dessins – Autorisation accordée au propriétaire et à l’architecte
    Les travaux commencent, août 1908. Le gros œuvre est terminé, septembre 1908. La réception finale a lieu en octobre sans remarque particulière – Dessin (élévation,plan), calcul statique
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Alphonse Ellès a posé une lampe électrique sans autorisation – Demande – Autorisation
    1909 – Dossier suite à un courrier de la Division II et du commissaire de police. Emile Herbster demande l’autorisation d’affecter la maison à un débit de boissons. La Police du Bâtiment répond que les locaux (salle de débit, cuisine, toilettes) sont conformes aux prescriptions
  • 1908 – L’entrepreneur Bürckmann demande l’autorisation d’aménager une salle de réunion dans le bâtiment arrière – Autorisation – Dessin, calcul statique
    L’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé
  • Commission contre les logements insalubres. 1908, plainte pour logement humide, travaux à faire – 1909, plainte pour vermine
    1910, 1913, rien à signaler
    1909, convocation devant le tribunal. L’aubergiste Emile Herbser assigne Charles Ackermann, savetier demeurant 5, rue de l’Ecrevisse, en assurant que le logement n’est pas malsain
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en dix points.
    1921, Plainte d’un locataire, Le logement devra être réparé.
    La Police du Bâtiment estime que la plainte repose sur des faits exagérés. Elle ne relève rien de répréhensible lors de sa visite en septembre 1922.
  • 1924 – M. et Mme Kautz, propriétaires, se plaignent que l’aubergiste Schlotter tient mal son logement et son débit de boissons. La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée.
    1926 – Plainte déposée par les locataires Guillaume Neff
    1926 – La cave à bière d’Alfred Dobler est inondée. La ville ne procède plus aux vérifications depuis que le propriétaire ne paie plus son abonnement au service d’assainissement.
  • 1919 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Léon Wagner demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge dans la maison sise 23. rue de l’Arc-en-Ciel. La Police du Bâtiment répond que les lieux sont conformes aux prescriptions de l’arrêté municipal du 24 mars 1890.
  • 1922 – La veuve Herbster propriétaire rapporte qu’une locataire a omis de fermer le robinet de l’évier. L’eau qui recouvrait le plancher a coulé dans le logement à l’étage inférieur. La Police du Bâtiment répond qu’il s’agit d’une affaire privée entre propriétaire et locataire.
  • 1922 – Emile Wetterwald, restaurateur Au petit Chasseur (23, rue de l’Arc-en-Ciel) demande une inspection de la cheminée – La Police du Bâtiment relève que les locataires du bâtiment arrière se plaignent des fumées. Elle constate que les tuyaux des fourneaux présentent un danger d’incendie dans tous les logements – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire – Les cheminées sont nettoyées, les travaux remis à une date ultérieure.
  • 1925 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. M. Dobler demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons dans la maison sise 23. rue de l’Arc-en-Ciel. La Police du Bâtiment répond que les lieux sont conformes aux prescriptions de l’arrêté municipal du 24 mars 1890.
  • 1922 – M. et Mme Kautz-Herbster, propriétaires, se plaignent des mauvaises odeurs provenant du n° 21 appartenant à M. Aberth – La Police du Bâtiment écrit à Georges Aberth qui s’engage à tenir fermées les fenêtres qui font communiquer les deux propriétés.
  • 1927 – Louis Kautz et sa femme se plaignent que les travaux que leur voisin s’était engagé à faire ne sont toujours pas réalisés. – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Elle écrit à Georges Abert qui a entre temps vendu la maison à Valentin Lapp, demeurant 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Les fenêtres sont pourvues de grillage, décembre 1927.
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que le cafetier Au Petit Chasseur Emile Jordy a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation de poser une enseigne au-dessus de la porte d’entrée
  • 1930 – Le propriétaire Louis Kautz a loué en 1922 le débit de boissons au Petit Chasseur à la brasserie Freysz à Kœnigshoffen dont les dix tenanciers successifs ont causé des dommages. La Police du Bâtiment constate que les poutres en bois de la cave sont en partie pourries. – De nouveaux piliers sont en place, novembre 1930. L’architecte Edouard Neunreiter (17, boulevard de Nancy) déclare que les travaux au plafond de la cave sont terminés.
  • 1931 – Le locataire Ackermann se plaint que des fragments de plafond se détachent. Travaux terminés, décembre 1931
  • 1933 – La Brasserie de l’Espérance (Ph. J. Hatt S.A.) à Schiltigheim demande l’autorisation de poser deux panneaux publicitaires en émail – Autorisation
  • 1937 – Le propriétaire Paul Müller (49, avenue Jean-Jaurès) se plaint des conjoints Biedeghœfer, aubergistes au Petit Chasseur, qui aèrent mal leurs locaux. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que les papiers peints se décollent dans le logement. Le service d’hygiène fait en octobre 1937 un contrôle lors duquel il constate plusieurs manquements aux règles d’hygiène. Lors de son contrôle en novembre, la Police du Bâtiment constate que le débit de boissons est bien tenu. La porte vers le réduit à charbon a été fermée, juin 1938.
  • 1938 – La Brasserie de l’Espérance demande l’autorisation de poser une lampe électrique à l’entrée du restaurant – Autorisation
  • 1940 (novembre) – Les pompiers interviennent pour un dégagement de fumée. Marcel Scherer déclare au commissaire de police être incommodé par les fumées. Une visite des lieux montre que les cheminées de plusieurs logements ne sont pas réglementaires. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, le marchand de charbons Paul Müller, demeurant 11, route du Rhin – Le ramoneur Philippe Vogt (6, rue du Fort) certifie que les cheminées sont réglementaires.
  • 1942 – La Brasserie de l’Espérance déclare qu’elle n’est plus locataire depuis le premier avril. La lampe est cependant toujours en place, les droits sont à la charge du propriétaire
  • 1943 – La locataire Giessner se plaint de fumées
    1946 – Paul Müller demande une inspection dans un logement à cause de l’humidité qui semble provenir du voisin, imprimerie Gutenberg, rue des Pucelles. La Police du Bâtiment constate que le logement est mal entretenu et mal aéré.
  • 1949 – Marie Seidler née Allmendinger demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Petit Chasseur. Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. Les locaux conformes au règlement comprennent une salle de débit, une salle de réunion, une cuisine et des toilettes.
  • 1963 – La Brasserie de l’Espérance S.A. (à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une lanterne – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1964
  • 1966 – La propriétaire Mme Paul Muller (demeurant 49, avenue Jean-Jaurès) demande des explications après avoir reçu un décompte de droits à payer pour un puits d’aération.
  • 1969 – Serge Halleux demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Petit Chasseur (IV° catégorie). Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. Les locaux conformes au règlement comprennent une salle principale de 55 m², une salle annexe de 33 m², une cuisine et des toilettes. – Le préfet accorde l’autorisation
  • 1969 – Le maire demande au propriétaire Paul Muller de faire ravaler la façade
    Rapport technique destiné au Fonds National d’amélioration de l’habitat (date approximative de construction 1850, rez-de-chaussée et trois étages, murs crépis en moellons et briques, planchers en bois, charpente à deux versants couverte de tuiles) – devis de l’entreprise générale de peinture L. Urban (5, rue de Hangenbieten à la Montagne-Verte)
    1969 (octobre) – Paul Muller est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Le certificat d’achèvement des travaux est délivré en avril 1970
  • 1971 (avril) – Lina Fischbach née Anstett, demeurant à Illkirch, demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Petit Chasseur (IV° catégorie). Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. Les locaux conformes au règlement comprennent une salle de 55 m², une cuisine et des toilettes. – Le préfet accorde l’autorisation
  • 1971 (août) – Le gérant Louis Xavier Straehli dépose une demande pour transformer le débit de boissons le Tropic (section 25, parcelle 61, propriétaire Paul Muller, demeurant avenue Jean-Jaurès au Neudorf) sous la direction du décorateur Jean Rinks (192, route de la Wantzenau à la Robertsau) – Description des travaux. Il est prévu de remplacer deux piliers de soutènement en modifiant la façade, d’élargir le passage entre la salle et la cuisine, de supprimer des cloisons pour agrandir la salle arrière – Plan cadastral de situation, dessins
    1971 (septembre) – Le maire accorde une dérogation pour surbâtir la cour puis le permis de construire
    Suivi des travaux. Les piliers métalliques sont posés en façade (octobre 1971). Les cloisons intérieures ne correspondent pas aux plans (novembre 1971). Les travaux sont terminés, nouveaux plans à l’appui (décembre 1971)
    1971 (août) – Louis Straehli demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Petit Chasseur (IV° catégorie). Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. Après transformation, les locaux comprennent une salle de restaurant de 45 m², une salle annexe de 18 m², une cuisine et des toilettes. – Le préfet accorde en décembre 1971 l’autorisation sous la nouvelle dénomination le Tropic.
    1972 (janvier) – L’Alsacienne de Brasserie informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré l’enseigne lumineuse Ancre.
    1972 (février) – Le bar Le Tropic est autorisé à poser une enseigne en lettres détachées. Photographie
    1972 (août) – Rapport de la Commission de sécurité. Effectif maximal, 63 personnes.
    1972 (février) – Le décorateur demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. La saillie est trop importante, non conforme au règlement. Comme l’enseigne est déjà posée, elle devra être démontée, elle est cependant toujours en place en octobre 1972. L’enseigne est imposée deux fois par erreur.
  • 1975 (mai) – La Police du Bâtiment constate que le débit de vins Au Pied de Vigne a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse double et une enseigne en lettres détachées. Les rappels restent sans réponse
    1975 (septembre) – Le bar Le Tropic (V° catégorie) demande au préfet de renouveler l’autorisation d’ouverture de nuit. Rapport de la commission de sécurité sur le débit de boissons Au Pied de Vigne, anciennement Le Tropic – Le préfet accorde l’autorisation en novembre 1977, renouvelée en mai 1978, en décembre 1978, en juin 1979, en janvier 1980, en juillet 1980, en février 1981
    1981 – Rapport de la commission de sécurité
  • 1981 (mars) – Jean-Paul Knauer demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Pied de Vigne (IV° catégorie). Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. Rapport de la commission de sécurité (mars 1981). – Le préfet accorde l’autorisation. Il est autorisé à ouvrir le débit la nuit en avril 1981, janvier 1985
  • 1989 (septembre) – Richard Hugli demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Pied de Vigne (IV° catégorie). Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. Rapport de la commission de sécurité (octobre 1989)

Relevé d’actes

La maison ne fait l’objet d’aucun acte à la Chambre des Contrats pendant la deuxième moitié du XVII° siècle. On peut cependant connaître ses propriétaires par les aboutissants des maisons voisines. Elle appartient d’abord à l’horloger Gaspard Camehl, originaire de Böhmenkirch, qui épouse en 1616 une fille de notaire, Anne Marie Petri. La maison revient ensuite à leur fils Georges Camehl, lui aussi horloger, qui épouse successivement Anne Marguerite Wilwisheim et Marie Franck, et à ses deux filles.

Gaspard Camehl acquiert la bourgeoisie par achat, assisté de Pierre Camhl, receveur à la cour des Frères (Bruderhoff)
3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 778

Caspar Camehl Klein Uhrmach. Von Böhmen Kirch Khaufft d. Burgerrecht mit Beÿstandt Peter Camehl Schaffner In Brud.hoff vnd wüll Zu den Schmiden dienen Actum den 27. Junÿ A° 1615.

Gaspard Camehl épouse Anne Marie Petri. Seule la proclamation donne l’origine du marié.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 383-v, n° 1170)

1616. Eodem die [Dominica Misericordia] Casparus Kamel der Klein Uhrenmacher, Undt Jungfrau Anna Maria Herren Basilÿ Petri Notarÿ und Schaffners im Schawenburger Hoff eheliche tochter (i 396)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. p. 40) 1616. Caspar Kamel der Klein Uhrmacher, Conrad Kamel gewesenen Schultheißen Zu Böhnkirch e. sohn, Und J. Anna Maria H. Basilÿ Petri des Notarÿ tochter (eingesegnet zu S. Thomæ, montag d. 22. Aprilis) (i 25)

Georges Camehl épouse en 1646 Anne Marguerite Wilwisheim, fille de marchand
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 494)

1646. Festo Paschatis. Herr Georg Camel der Klein Vhrenmacher, H. Caspar Camelen deß Klein Uhrenmachers vndt Burgers allhier ehelicher Sohn, Vnd Jgfr. Anna Margareth, H. Johann Adolff Wülffeßheim, geweßenen Handelßmanns vndt Burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster, Mont. 6. Aprilis (i 252)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 319) 1646. Domin: Paschatis 29. Martÿ. Georg Cameel, Klein Vhrmacher, Caspar Camels Klein Uhrmacher Undt burgers alhier Ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Margaretha, Johann Adolff Wilweßheimb handelßmanns v. burgs. alhie nachgel. Tochter. Eingesegnet Montag 6. Apr : Münster. (i 325)

Veuf, Georges Camehl se remarie en 1653 avec Marie, fille du pelletier Jean Franck
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17-v)

1653. Dncâ XIII Trinitatis d. 4. Septembris. H. Georg Camel der Klein Uhrenmacher Und burger allhie, Und J. Maria, Weiland Johann Franck.en* des Kirschner v. burger allhie hinderlassene Eheliche Tochter. Weil Er d. Hochzeiter Übel Zu post worden, ist die Copulaôn Ex Censensum Dn. Consulis auff der Weinsticher stube geschehen. Copulirt Mont. den 12. Sept. (i 21)

Devenue veuve, Marie Franck épouse en secondes noces le messager et trompette Jacques Guillaume Kiessel
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 40 n° 273)

1673. Dom. 19 et 20. den 5. et 12. Octobr. Jacob Willhelm Kiesel der Einspänniger v. Trompeter, Fr. Maria weÿl. H Georg Camels gewesen. burgers v. Klein uhr.machers wittib. St. thomæ den 16. octobr. (i 22)

La maison revient aux deux filles de Georges Camel, Elisabeth, célibataire, et Marie Madeleine qui a épousé Jean Guillaume Walter, pasteur à Otterswang, et devient bourgeoise une fois veuve en 1704 en apportant ses trois enfants

1704, 4° Livre de bourgeoisie, p. 748
Fr: Maria Magdalena Camelin, weÿl. H. Joh. Wilhelm Walthers gew: Pfarrers zu Otters Wanthin, empfangt das burgerrecht gratis, mit Ihren 3. Kinderen ist es beÿ ordnung geblieben, wird beÿ E.E. Zunfft der Kürßner dienen. Promis. d. 21. Dito [Februarÿ] 1704.

Marie Madeleine Walter née Camel et Elisabeth Camel hypothèquent leur maison au profit de la fondation Saint-Marc

1712 (21.4. ut ante), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 304
fr: Maria Magd: Walterin wittib geb. Camelin, Item Jgfr: Elisabetha Camelin unbevögtigt beÿständlich Joh: Georg Enterlin schuemachers u. Joh: Friedrich Rockenbachs auch schuemachers
in gegensein S.T. H. Joh: Jacob Richshoffers XV.ners alß mitpflegers deß Stifts St Marx beneben H. Joh: Spielmann schaffnern daßelbst, daß sie zwo schwesteren dem stift schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: alhier in der anthonier gass gegen der anthonier kirch, einseit neben Frantz Guthmann anderseit neben – hinten auff -, über 3 R jährlichen bodenzinß dem Spithal

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1716 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 16-v
Fr Maria Magd: Walterin wittib geb. Camelin beÿständlich Joh: Friedrich Rockenbach schuemacher weilen unbevögtigt, Item Jgfr. Elisabetha Camelin auch unbevögtigt mit beÿstand Joh: Georg Enterlein schuemacher
in gegensein S.T. H. Daniel Andreas König XV.ers alß mitpflegers deß stifts St Marx daß sie zwo schwestern – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Anthonier gass gegen der Anthonier Kirch, einseit neben Frantz Guthmann anderseit neben – hinten -, davon gibt mann jährlich 3 R ane bodenzinß in den hospithal

Marie Madeleine Walter née Camel et Elisabeth Camel vendent leur maison 600 livres au maçon et tailleur de pierres Marc Antoine Lœwenstein

1720 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 191
Elisabetha Camelin so unbevögtigt beÿständlich Joh. Georg Enterlin Schuhmachers, Item Er so Enterlin und Joh: Peter Reinthaler auch Schuhmacher bede Namens Mariæ mag: Walterin geb. Camelin so auch unbevögtigt
in gegensein Marx Antoni Löwenstein maurer und steinmetzes
hauß hoffstatt höfflein und hinterhäußlein mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten an St Antoni gaß, einseit neben Frantz Guthmann dem kiefer anderseit neben Martin Schieler dem holzleger hinten auf – 15 ß ane bodenzinß dem Spital – um 275 capital verhafftetn geschehen und 325 pfund

Marc Antoine Lœwenstein originaire de Sonthofen (en Allgäu, voir l’inventaire après décès) près d’Augsbourg, épouse en 1705 Marie Madeleine Leiss, fille du maçon Jean Louis Leiss (voir le compte de tutelle) : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 74)

Anno Domini 1705. Die vero quinta Mensis Julÿ (…) inthronizati sunt Marcus Liebenstein, cæmentarius, Civis Argentinensis, ex una, & Anna Magdalena Leÿesin argentinensis ex altera partibus. Cujus rei testes fuerunt Jacob Staudacher Ædilis, Joannes Carolus Logel Lapicida. (signé par les témoins) (i 40)

1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 757
Marx Anthoni Löwenstein der Maurer V. Sandhoffen beÿ Augspurg Andreas Löwenstein des Maurers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht V. seiner Fr. Anna Magdalena Leisin pro 2. goldR. 16. ß. Wird beÿ E E Zunfft der Maurer dienen. Jur. d. 13. Dito [Julÿ] 1705.

Marc Antoine Lœwenstein est inscrit à la tribu des maçons
1705, Maçons (XI 234)
(f° 21-v) Dienstags den 11.ten Augusti A° 1705
New Zünfft: Cathol. Religion – Marx Anthoni Löwenstein, vorhero gedacht, Maur. v. Steinh. bittet hierbeÿ E.E. Gericht mit Vorlegung Cancelleÿ Scheins wie auch von d. Statt Stall v. Hn Rentmstr. den 13.ten Julÿ unterschrieben, Ihne alß hiemit zünfftig anzunehmen. Erk. v. gegen erl. d. gebühr willfahrt
(Pfth. 1 lb, E.E. Zunfft 5 ß, Zschrbr. et büt. 4 ß – 1 lb. 4 ß)

Compte que rend Jean Charles Logel de sa tutelle à Marie Madeleine Leiss qui a épousé Marc Antoine Lœwenstein
1705 (16.7.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 8) n° 179
Rechnung Mein Johann Carl Logels steinmetzen und Maurers burgers alhier zu Straßburg als Verordnet und noch ohnentledigten Vogts Mariæ Magdalenæ gebohrner Leÿßin Weÿl. herrn Johann Ludwig Leÿßen geweßenen Maurers und E:E: kleinen Raths beÿsitzers mit auch Weÿl. frawen Maria Magdalena gebohrner Voltzin seeligen ehelich erzeugten und hinderlaßenen tochter, welche nunmehro ahne Mstr. Marx Anthoni Löwenstein steinhauern und Maurers burgern allhier Verehelichet, Inhaltendt Was ich Vom Monat Martÿ Anno 1695. biß den 16.ten Junÿ A° 1705. gedachter meiner Curandi Wegen Eingenommen und außgegeben auch sonsten in ein und andere Weege Verrichtet und verhandelt habe – Erste und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Veuf, Marc Antoine Lœwenstein épouse en secondes noces Marie Madeleine Græff, fille de l’économe de Niedermünster près d’Obernai : contrat de mariage et célébration tels qu’ils sont transcrits à l’inventaire de 1730. La mariage est célébré à Ebersheim dont le curé est parent de l’épouse.
Copia der Zwischen beÿden Eheleuthen zuer Zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteter Eheberedung – Zwischen H. Marx Antoni Löwenstein fürnehmer burger und Steinmetz zu Straßburg mit beÿstand H Johann Baptiste Jetzhauß auch fürnehmer burger Zu Gemelten Straßb. seines H. Gevatters ahne Einem so dann der ehr und tugendreichen Jungfrawen Mariæ Magdalenæ gräffin Weÿl. S:t: herrn Jonæ Gräffen Eines hochwürdigen dohm Capituls zu Straßburg Geweßenen Nidterminsterischen schaffners und der statt Ober Ehnheim rent meister seeligen Ehelicher tochter als hochzeiterin mit ebenmäßigem beÿstand herrn Frantz Joseph Gräffen pfarrherren Zu Ebersheim herr, Joseph Ehrhardts fleckenschreibers zu ehrstein und Herrn Johann Jacob Gräffen procuratoris fisci des Ambts Bennfeldten dero respective brudtern und Schwagers ahm andtern theil – Monats tag 7.bris im Jahr 1721 – J. Ehrhardt Greffier

Copia des producirten Copulations scheins Extractus ex libro matrimoniali Ecclesiæ parochialis in Ebersheim diœcesis argentinensis. Hodie decima septima die Mensis octobris 1721. tribus proclamationibus in Ecclesiâ nostra publice factis totidem in Ecclesia Parochiali duabus proclamationibus tam argentinæ in Cathedralj Ecclesia ad stum Laurentium quam in parochialj Ecclesiæ oberenhemensis factis (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt in facie Ecclesiæ dominus Marcus Antonius löwenstein Civis Comorans in Civitate argentinensi et honesta ac pudica virgo Maria Magdalena Græffin dmni Jonæ Graff, dum viveret, œconomi in Niderminster et civitatis oberenhemensis quæstoris, nec non Catharinæ Hermanin eius uxoris filia legitima – Joseph Græff paroch. in Eberh.

Marie Madeleine Græff ne devient bourgeoise qu’en 1727
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 936

Maria Magd. Gräfin Von ober Ehnheim geb. erhalt d. b. Von ihrem ehemann Marx Antoni Löwenstein umb die tertz d. alt. b. will beÿ E.E. Zunfft d. Maurer dienen Prom/ d. 14.ten Julÿ 1727.

Marc Antoine Lœwenstein et Madeleine Græff hypothèquent leur maison au profit du courtier Jean Ehrmann pour pouvoir la construire

1723 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 433-v
Marx Anthoni Löwenstein der Steinhauermeister und Magdalena geb. gräffin beÿständlich H. Claude Capitaine und H. Johann Ulrich Kammerer beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Ehrmann geschwornen Courtier – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, Eine aus jetzigem Vorschuß außzubauen vorhabende behausung höfflein hinderhaußlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in St antoni gaß, einseit neben Frantz guthmann dem Kieffer anderseit neben Martin Schieler dem holtzleger hinten auff H. Baron Reich von Platz – davon soll man dem mehrern hospital allhier 1 lb 10 ß ane bodenzinß

Marc Antoine Lœwenstein hypothèque sa maison au profit de l’organiste adjoint de la cathédrale, François Joseph Schmidt

1724 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 413-v
Marx Anthoni Löwenstein der Steinhauer
in gegensein H. Frantz Joseph Schmidt organistæ vicarÿ in allhiesigen Münster – schuldig seÿe 100 gulden zu außbauung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine Behausung hoff hinderhauß und hoffstatt cum omnibus appertinentis ahne der antonier gaß, einseit neben den guthmännischen Erben anderseit neben Leonhard Erb dem holtzleger hinten auff H. Baron Reich von Platz – davon gibt man dem mehrern hospital allhier 15 ß

Marc Antoine Lœwenstein et Madeleine Græff hypothèquent leur maison au profit d’Elisabeth Camehl

1724 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 501
Marx Anthoni Löwenstein der Steinhauer und Maurer und Magdalena geb. gräffin beÿständlich H. Reiß und H. D. Bilger beeder beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Jfr. Elisabethæ Camelin so ohnbevögtigt beÿständlich ihres vettern hannß Georg Endterle des Schuemachers und ihres schwagers Johann Peter Reinthaler auch Schuemachers – schuldig seÿe 150 pfund
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Antonier gaß einseit neben güthmänischen erben neben Martin Schuler dem holtzleger hinten auff H. Baron Reich von Platz darzwischen ein gräbel – davon soll mann allhiesigen Mehrern Hospitahl 1 lb 10 ß ane bodenzinß

Les préposés de la Taille font grief à Marc Antoine Lœwenstein de ne pas leur avoir soumis l’inventaire après décès de sa première femme, dressé par le notaire Chrétien Winterlin qui n’est pas habilité à dresser des inventaires. Ils lui demandent de leur présenter une liquidation de la succession
1728, VII 1176 – Livres de la Taille f° 197-v
Marx Anthoni Löwenstein der Maurer alß ohngehorsam wegen producirung seiner erstern haußfrauen Verlassenschafft Inventarÿ G. herren den XV.en geschrieben gegeben worden, entschuldiget sich daß selbiges so von Not. Winterling Verfertiget und weilen Er kein Inventir schreiber auf dem Stall nicht angenommen werden wollen zu Ehest ein Vor einigen Jahren in der dorffschreibereÿ Verbrannt seÿe im übrigen soll Er außer etwa weinigen Werckzeug nicht ein Vermögen alß die Von seinem Verkaufften hauß erhaltene bittets de banque. Erkannt soll ein Summarischen Calculum produciriren alß denn ferner ergehen solle was rechtens ist.

Marc Antoine Lœwenstein meurt en 1730 sans enfant. Ses héritiers sont ses trois sœurs à Sonthofen en Allgäu. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 660 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 239 livres, le passif de 870 livres.

1730 (3.4.), Me Rith (6 E 41, 949)
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung undt güetter, wie auch schuldten undt gegen schuldten nichts davon außgenohmen, reseruirt noch Vorbehalten, so weÿl. Marcus Antonius Löwenstein der geweste burger Maurer und steinhawer allhier zu Straßburg nunmehro seeligen nach seinem vor ungefehr Sieben wochen aus dießer Weltt genommenen Tödtlichen hirntritt hier Zeitlichen Verlaßen, welches alles auf freindliches ansuchen erfordern undt begehren frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner gräffin der hinterbliebenen wittib ordtnungsmäßig ersucht Inventirt und beschrieben durch sie die hinterbliebene wittib selbsten mit beÿstand H Christoph Philippe lefebure des burgers und bildhauers hieselbst dero geordneten Curatoris – So beschehen Straßb. d. 3.ten aprilis 1730.
Benambßung der Erben, der Verstorbene seel. har ab intestato Zu erben Verlaßen als folget 1° Annam Löwensteinin, 2° Franciscam Löwensteinin, 3° Barbaram Löwensteinin alle dreÿ seine Leibliche zu sondhoffen in der Herrschafft allgeÿ wohnende Geschwistriger

in einer allhier Zu Straßburg in der regen bogen gaß gelegener undt in lehnungs weiß besitzender behaußung befundten wordten
Eigenthumb ahne Einer behaußung. Eine ohn außgebawte behaußung sambt hinten daran gelegenem höffel undt all übrigen dero Gebäwen, weithen Zugehörten, recht. undt Gerechtigkeiten allhier zu straßburg in der St antonier gaß gelegen, i.s neben Frantz guthmann Kieffer 2.s. neben Martin Schiller, do durch die Werckmeistere eigenhändig unterschrienener Abschatzung sub dato 17.ten februarÿ Jüngst. æstimirt undt ahngeschlagen pro 450. lb. Darauff stehen in Capital fraw doctor weÿl. H: N Harttschmidts S:S: theolo. doctoris seel. fraw wittib 250. lb, So dann Zinß für 2 ½ jahr à 5 pro Cento bis ad datum inventarÿ gerechnet 43. lb 15 s. Und hat sie die witib wie sie berichtet, sich hierüber mit dem Verstorbenen seel. Conjunctim und jn Solidum vermög Contract Verschreibung obligirt und Verburgert. Item Jgfr. Camillin seel. Modo dem stifft weißenhauß alß wohin sie solches legats weiß gewidmet haben soll wie die wittib berichtet ahne Capital bent. 125. lb so dann Zinß
Nota. Mann weiß nicht wie Viel, weill H schaffner Keinen bericht geben können und soll sie die wittib ingleichem sich auch derowegen Verbürgt haben.
Item dem Stifft Carthauß und Sti Nicolai in undis allhier ahne Capital 125. lb Zinß. Nota, die wittib hat derowegen Keinen bericht geben können. Hierüber hat die wittib sich gleich falls mit ihme dem Verstorbenen seel. Conjunctim et jnsolidum wie sie berichtet, obligirt undt über dießes auch hatt H peter pflug Caution und bügschafft zu leisten Versprochen.
Hierüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contractstuben gefertiget undt mit dero Insigel corroborirt sub dato Straßb. d. 20.ten Aprilis 1720.
Ferner besagen hierüber 3. alte pergamentene Kauffb: so zusammen in einer fascicul gebundten und der witib ihrer Verwahr gegeben
Forma Huius Inventarÿ, der wittib Unverändert wenige nahrung, Sa. haußrath 17, Ergäntzung 642, Summa summarum 660 lb
Nun folget die übrige unter einem titul als sogenanth theilbahr jnventirter nahrung, Sa. hausraths 34 lb, handwercks gezeig -, eigenthum ahn einer behaußung -, activorum 205, Summa summarum 239 lb – Schulden 870 lb – Theilbar passiv onus 631 lb
Stall Summa 23. lb – activa dubiosa 133. ln
Copia der Zwischen beÿden Eheleuthen zuer Zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteter Eheberedung (…)
Copia des producirten Copulations scheins Extractus ex libro matrimoniali Ecclesiæ parochialis in Ebersheim diœcesis argentinensis. Hodie decima septima die Mensis octobris 1721. (…)

L’inventaire de Marc Antoine Lœwenstein porte que Jean Pierre Pflug s’est porté caution d’un capital. C’est lui qui acquiert la maison lors de sa vente judiciaire le 10 mai 1730 (date indiquée à l’inventaire de 1748). Chef du chantier des maçons, Jean Pierre Pflug hypothèque la maison en 1737 au profit du maître des rentes Jean Kien

1737 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 56
H. Johann Peter Pflug der statt Maurer werckmeister
in gegensein H. Johannes Kiehn J.V.Lti und gemeiner statt Rentmeister – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Anthonier oder Regenbogen gaß, einseit neben Anthoni Pelican dem holtzleger anderseit neben Jacob Guthmann dem kieffer hinten auff H. Martin Irslinger – als ein Anno 1731 ahne hiesiger ganth erkaufftes guth

Jean Pierre Pflug loue la maison à Philippe Hannibal Joham de Mundolsheim

1737 (3.4.), Me Humbourg (6 E 41, 57)
Bail de 9 années entières et consecutives a commencer du jour et feste de St Jean Baptiste prochaine – Sr Jean Pierre Pflug architecte
à Messire Philippe Hanibal Joham Es.er Seigneur de Mundoltzheim et autres lieux et la De son epouse
une maison située en cette ville vis à vis l’Eglise ou Chapelle de St Antoine rue de l’Arc en Ciel vulgairement appelée regenbogengass joignant François Guetmann tonnelier d’une part et Jean Martin Schiel Cordeur de bois avec toutes ses appartenances et dépendances sans en rien excepter ny reserver – moyennant un loyer annuel de 100 florins ou 200 livres

Jean Pierre Pflug, chef des travaux, loue la maison au conseiller Jean Georges Langhans

1743 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 195-v
H. Johann Peter Pflug der Stadt löhner
in gegensein H. Johann Georg Langhanß J.U.L. und E.E. großen Raths alten beÿsitzers
verlühen, Eine dem H. Verlehner eigenthümlich gehörig ane der Reegenbogengaß, einseit neben den Schillerischen erben anderseit neben Daniel Guthmann dem kieffer gelegenen behausung nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff letztverwichenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Joseph Zuber, archiprêtre du chapitre rural d’Andlau, est locataire de la maison et y fait dresser son testament

1744 (10.7.), Me Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 385
Testament – in dem Jahr 1744 (…) Freÿtags den 10.t tag des monaths Julÿ (beruffen) in eine allhier zu Straßburg ane der regenbogen gaß gelegene H. Peter Pflug dem Stattlohner und mauerhoff Werckmeister auch burgern allhier eigenthümlich zuständige behaußung dero unten auff dem boden habende mit den fenstern auff gedachte gaß außsehende frantz. Camin Cammer zu sich kommen beruffen und bescheiden Laßen
der hoch und wohl Ehrwürdige Herr Joseph Zuber Ehemaliger Ertz Priester des hochlöbl. Andlauischen rural Capituls des unter Hagenauischen rural Capituls geweßter bestmeritirter definitor und Pfarrer in bettenhoffen und annexis, welchen wie auf beschehenes erscheinen Zwar Sehr Krancken und auff einem bett niedergelegten Leibes (…)

Endlichen und Zum Siebenden, weilen die Einsatzung der Erben, Zu Latein instututio hæredum genannt, eines jedwedern testaments einiges fundament und grundveste ist, also das auch ohne solche Keines in rechten beßschon mag, als will Er wißendt. und wohlbedächtlichen Zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben ernennet, instituirt und eingesetzt haben, (…) Erstm. Magdalenæ Kauffmännin, Pauli Martins des burgers Zu Gambßheim Ehl. haußfrauen sowohl anjetzo habenden als etwann ins künfftig noch erziehlende Kinder in Einen, Zweÿtens Elisabethæ Kauffmännin Ludwig Bronners des burgers und schreiners zu batzendorff Ehefr. sowohlen habende als noch erziehlende Kinder in dem andern, Georg Kauffmann d. burgern Zu Gambßheim in den dritten und dann Letzte weÿl. anthonetæ Kauffmännin, Andres Studers von gambßheim geweßenen haußfrauen hinderlaßene Kindter
Signatura des H Testatoris so schwachheit halben nicht beßer schreiben kundte

A la mort de Jean Pierre Pflug, les experts estiment la maison 1 000 livres à son inventaire après décès.

François Pierre Pflug, architecte de la Ville, hypothèque son quart des deux maisons qu’il a héritées de son père au profit de Paul Geoffroi Gambs et des enfants de Jean Bœckler

1749 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 88
H. Frantz Peter Pflug der löbl. Stadt baumeister
in gegensein ST H. XV. Paul Gottfried Gambß vor sich selbst und als vogt H. Johannes Böckler Med. Doctoris und Prof. dreÿer kinder – schuldig seÿe 250 pfund und 500 pfund
unterpfand, ein 4.t theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt ane dem Creutzgäßlein, einseit neben Friedrich Reinthaler dem kam macher, anderseit neben H. Rathh Burst, hinten auff – den Glockengießer
so dann den 4.t theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt ane der Anthonier oder Regenbogengaß, einseit neben Daniel Guthmann dem kieffer, anderseit neben den Schillerischen erben, hinten auff weÿl. H. Rathh. Irßlinger erben – als ein vätterliches Erbguth

Paul Geoffroi Gambs ci-dessus et les enfants de François Jacques Brughard, (héritiers de Jean Pierre Pflug) vendent 1 575 livres la maison au secrétaire adjoint aux affaires criminelles Jean Népomucène Fischer

1761 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 71
H. Paul Gottfried Gambß alter Ammeister und XXI und H. Gottfried Antoni Pflug des steinmetzen als vogt H. Rathh. Frantz Jacob Burgard des gastgebers kinder erster ehe Jfr. Barbara, Frantz und Peter der Burgard
in gegensein H. Lt. Johann Nepomucenus Fischer des Substituti beÿ dem Vergicht protocoll
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Regenbogengaß, einseit neben Daniel Gutmann der kieffer, anderseit neben den Schillingischen erben hinten auff weÿl. H. Rathh. Frantz Inßlinger erben – davon soll mann dem mehrern hospital 15 ß bodenzinß und 15 ß ane ehrschätzigen zinß – als ein den 15. feb. 1759 ane der ganth ersteigtes guth, der curanden als ein elterliches erbguth – um 1575 pfund

Jean Népomucène Fischer épouse en 1759 Cunégonde Hélène Langhans, fille d’un ancien ammestre : contrat de mariage, célébration
1759 (28.11.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) f° 161
Eheberedung – Zwischen S.T. Herrn Joh: Heinrich Nepomucenus Fischer J.V. Lt° und wohlmeritirtem Actuario beÿ dem Vergicht protocoll Es. hochlöblichem hießigem Magistrato, S.T. Herrn Joh: H. Fischer, Juris hocherfahrenen Consulti und hochverordneten Ober ambt Manns Zu Ettenheim ehelich erzeugtem Herrn Sohn
und S.S. Jungfrauen Kunigunda Helena Langhanßin, S.T. Ihro Gnaden Herrn Joh: Georg Langhanß J.V. hocherfahrenen Consulti und hochverdienten Alten Herrn Ammeisters ehelich erzeugten Jgfr. tochter
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 28. Novembris Anno 1759. [unterzeichnet] J :H. fischer, Marie helene Langhans

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 42)
Hodie 7 die mensis Januarÿ Anni 1760 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Nepomucenus Fischer ex Oberkirch hujus Diœcesis oriundus Civus hujus urbis ac Magistratûs hujus urbis tribunalis Capituli actuarius, Prænobilis ac Consultissimi Domini Henrici Fischer satrapiæ Ettenheimensis Episcopatûs argentinensis primarii præfecti et Nobilis Dominæ Salomea Kœppert Conjugum filius legitimus ab aliquibus Annis in parochia Sancti Stephani commorans, et virtuosa ac Nobilis domicella Maria Sophia Helena Agnes Langhans argentinensis, Nobilis ac Consultissumli domini Joannus Georgii Langhans Consulti hujus Civitatis et dominæ Helenæ Cunigundis Kien Conjugum filia legitima parochiana nostra (signé) Fischer, Helene Langhans (i 23)

Jean Henri Népomucène Fischer meurt en 1763 en délaissant un fils (une mention marginale indique qu’il est mort à Metz en 1782). Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 289 livres. L’actif des héritiers est de 167 livres, le passif de 750. L’actif de la communauté s’élève à 1 004 livres, le passif à 1 345 livres

1763 (13.12.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 721) f° 495
Inventarium über Weÿl. des Hochedel und wohlgelehrten Herrn Johann Heinrich Nepomuceni Fischers J.V. Lti und wohlverdienten Actuarÿ beÿ dem Vergicht Protocoll auch Vornehmen Burgers nunmehr allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – als derselbe dienstags den 13.ten 7.bris dießes Zu End laufenden 1763.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf Ansuchen S.T. Herrnn Johann Frantz Cajetan Ackers JV. Lti und Es. Löbl. Policeÿ Gerichts wohlverordneten Actuarÿ auch Vornehmen burgers allhier, als geordnet und geschworenen Hn Curatoris Georg Heinrich Nepomuceni Fischers, des Verstorbenen seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebeneen fr. wittib ehelich erzeugten Söhnleins und ab intestato Verlassenen universal Erben ersucht ([in margine :] gestorb. Zu Metz d. 8. febr. 1782) und inventirt durch die hochadel Viel Ehr und hoch tugendgezeirte frau Kunigundam Helenam Fischerin geb. Langhanßin die hinterbliebene fr. Wittib beÿständlich S.T. Ihro Gnaden herrn Joh: Georg Langhanß J. Ctum Alten hochverdientenn Hn Ameisters und des geheimen Collegii derer Hh XIII. hochansehnlichen beÿsitzers Ihres hoch Geehrten Hn Vatters – So beschehen in Straßb. auf Dienstag den 13. Decembris A° 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Regenbogen oder Antonier Gaß gelegener und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung (T.) Eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen Zugehörden und Gerechtigkeit geleg. alhier Zu Straßburg ane der Regenbogengaß einseit neben Hn Daniel Guthmann dem Kieffer 2.s neben Schillingischen Erben, hinten auf H, Rathh. Frantz Irßlingers Erben stoßend, davon gibt man Jährl. Löbl. hospithal 15. ß ane boden: und 15. ß ane Ehrschätzigen Zinnß, sonsten freÿ leedig eigen und ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 14.ten Xbris 1763. Æstimirt pro 900. lb. Hievon gehet ab obgemelter darauf hafftender boden und Ehrschätziger Zinnß so Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 60. lb. Nach solchem Abzug Verbleibt annoch ane dem Anschlag solcher behaußung per Rest übrig 840. lb. Hierüber sagt i. teutsch. perg. in allh. C.C. Stub gefertigt V. mit d. anh. Ins. Verwahrt. Kauffbrieff d. d. 3. Martÿ 1761.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Heuraths Verschreibung
Bericht Wegen dießer Verlassenschafft. Nach deme dieße Verlassenschafft Völlig inventirt war und man zu untersuchung beeder seitigen unveränderten Vermögens schreiten wolte, so hat die hinterbliebene fr. Wittib auf mein des Notarii gethanes befragen, woraus die Ersuchung Vorgenommen werden Könte, den Bericht ertheilt, daß Sie Zwar Ihr Zugebrachtes Vermögen nicht haben inventiren laßen, Sie will aber getreulich angeben, was sowohl Sie als Ihr Verstorbener hr. seel. in die Ehe gebracht, damit solches ordentlich Zugeschrieben werden Könne, auch seÿe Ihro die Ihro Von Ihren hochge Ehresten Eltern Versprochene baare geld Ehesteuer der 5000. lb baar gelüffert worden (…)
Der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 124, Sa. Silbers 99, Sa. Goldener Ring 65, Sa. Schuld 750, Sa. Ergäntzung 1250. Summa summarum 2289 lb
Dießem nach wird nun auch des Kindts und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 137, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 10, Summa summarum 167 lb – Schulden 750 lb, Des Erben Passiv Onus dem Stalltax nach 582. lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben. Sa. hausraths 113, Sa. Wein und lährer faß 43, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 840, Summa summarum 1004 lb – Schulden 1345 lb, Theilbares passiv onus dem Stalltax nach 320 lb – Stall Summ 1385 lb

La veuve et le tuteur de son fils vendent 1 750 livres (soit 7 000 livres tournois) la maison à Jean Joseph Reynaud, garde magasin des vivres : vente provisoire devant notaire puis acte définif à la Chambre des Contrats. Le nouveau propriétaire est fils de Joseph Reynaud, garde magasin des vivres établi à Strasbourg

1763 (14. Xbr), Me Langheinrich (6 E 41, 743) n° 192
zwischen weÿl. H Lt Joh: Heinrich fischers seel. Verlaßener fr. Wittib und des Verstorbenen seel. verstorbenen Kindts wohlverordnetem Hn Lt. Acker Vogt ane einem,
So dann H. Jean Joseph Reynaut Garde Magazin des vivres de cette ville andern theils, 1.mo so haben fischerische fr. Wittib unter assistentz S.T. Ihro Gnaden H. Ammeisters Joh: Georg Langhans Ihres gel. Hn Vatters und des Kinds herr Vogt
Eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Regenbogen gaß, 1.s neben Schillingischen erben 2.s neben hr Guthmann dem Kieffer hinten auf die hirschlingerische Erben stoßend, wovon man Jährlich Löbl. hospithal 15 ß boden: und 15 ß d ane Ehrschätzigem zinß zu zahlen – um 7000 livres

1764 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 38-v
H. Frantz Cajetan Acker J.V.L. und E. löbl. policeÿ gerichts actuarius als vogt weÿl. H. Lt Johann Nepomucenus Fischer gewesten vergichtschreibers substituti sohns Georg Heinrich Nepomucenus Fischer
in gegensein H. Jean Joseph Raynault des garde magasin des vivres
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Regenbogengaß, einseit neben die Schillingischen erben anderseit neben N. Guthmann dem kieffer hinten auff die Illigerischen erben – davon gibt man dem mehrern hospital 15 ß ane bodenzinß, 15 ß ane ehrschätzigen zinß – um 1750 pfund

Joseph Reynaud loue la maison à Joseph Krafft, conseiller au Grand sénat, et à Jean Krafft, maître tapissier

1778 (8.5.), Me Lacombe (6 E 41, 170) n° 15
Bail pour 3 années consécutives à commencer à la St Jean prochaine – M Joseph Reynaud garde magazin des vivres de la place de Strasbourg
aux Sr Joseph Krafft conseiller au Grand sénat de cette ville et Jean Krafft mre tapissier
la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville rue de l’arc en ciel vis à vis la chapelle de St Antoine – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Joseph Reynaud loue la maison à Marie Béatrice Grau veuve d’André Simon Ducomte, conseiller au Conseil souverain d’Alsace

1781 (10.8.), Me Laquiante (6 E 41, 1082) n° 24
Bail de 6 années consécutives qui commencent a courir a la St Michel prochaine – M Joseph Reynaud Garde magazins de la place de Strasbourg
à Mde Marie Beatrix Grau veuve Douairiere de feu M André Simon Ducomte Conseiller du Roy au Conseil souverain d’Alsace
la maison appartenante au Sr Bailleur en cette ville Rue de l’arc en ciel vis à vis la Chapelle de St Antoine – moyennant un loyer annuel de 450 livres

Joseph Reynaud vend la maison 2 500 livres à Marie Béatrice Grau veuve d’André Simon Ducomte

1782 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 481
M. Jean Joseph Renaud garde magasin des vivres
à De Marie Beatrice Grau veuve de Mre Simon Duconte conseiller au Conseil Souverain au nom de laquelle le Sr Jean Georges Lidy licencié ez loix greffier des Ciatdelles et fortifications de la ville de Strasbourg
une maison, petite cour, fonds très fonds avec toutes ses appartenances, droits et dépendances en cette ville rue de l’ Arc en Ciel, d’un côté Jean Steinmann imprimeur d’autre la veuve Guthmann derrière partie les héritiers de feu le Sr Horrer et en partie la veuve Dorothée Lowin – à la Noël une rente foncière perpétuelle et laudémiale de 6 li à l’hopital bourgeois – pour 10 000 livres tournois

André Siméon Duconte, de Colmar, a épousé Béatrice Grau en 1771 : contrat de mariage, célébration à la Robertsau
1771 (11.5.), Me Lacombe (6 E 41, 142)
Contrat de mariage – Messyre André Simeon Duconte Ecuyer conseiller du Roy au Conseil souverain d’Alsace demeurant oridinairement à Colmar fils de feu M. Alexandre Duconte, aussi conseiller de Roy aud. Conseil, et de De Charlotte de Guillermin de Corny, veuf en premières noces de Marie Claire Baron stipulant, pour lui Mess. Bernard Alexandre Xavier Duconte, pretre chanoine de l’insigne Eglise collégiale de St Pierre le Jeune, son frère
Dlle Mademoiselle Beatrix Grau, fille mineure de M. Philippe Grau, directeur et receveur général des domaines et Gabelles du roy en Alsace, et de Madame Anne Victoire de Berquen

Mariage, Robertsau (cath. p. 75)
Hodie 26 mensis maÿ 1771 prænobilis et perillustris dominus Andreas Simon Duconte in Supremâ alsatiæ Curiâ regius consiliarius præclaræ Dominæ Mariæ Claræ Baron defunctæ relictus viduus et præclara Dominicella maria beatrix Grau, filia prænobilis ey consultissimi domini Philippi Grau dominiorum regiorum in alsatica provinciâ directoris generalis et Dominæ annæ victoriæ de Bercan conjugum argentinensium, dispensatione super impedimento consanguinitatis de secundo ad tertium gradum, quo x juncti sunt, a Reverendissimo domino nostro ordinario impetratâ, unica proclamatione cum dispensatione super duabus, in ecclesia parochiali ad Sanctum ludovicum intra argentinam, nec non in ecclesia parochiali ad sanctum Martinum colmariæ, (signé) andreas simeon duconte, Maria Beatrix grau (i 40)
Proclamation, Saint-Louis (cath. p. 308)
Anno Domini 1771 die 22 mensis maii (…) (…) propter secundum ad tertium consanguinitatis gradum dispensatione, nullo altero canonico aut civili impedimento detecto, prænobilem et perillustrem Dominum Andream Simeonem Duconte apud supremam alsatiæ Curiano regiano, regium consiliarium viduum præclaræ Dnæ Mariæ Claræ Baron modo dictæ ecclesiæ ad stum. Martinum Comariæ parochianum et præclarem Dominicellam mariam Beatricem Grau solutam filiam maiorennem prænobilis Dni Philippi Grau dominiorum regiorum pro alsaticâ provinciâ directoris et receptoris generalis et Dnæ annæ victoriæ de Bercan conjugum parochianam nostram dimmisi ad Dnimo Bernardum Alexandrum x Duconte (…) modo dict&’& parochiä de Ruprechtsau i 158)

Etat des meubles qui appartiennent aux conjoints Schwendt et qui se trouvent dans les appartements occupés par les Grau

1789 (12.1.), Me Lacombe (6 E 41, 213) n° 20
Dépôt – Etat des meubles meublants emplacés dans la maison que M et Mde Grau occupent dans la rue de l’arc en ciel lesquels appartiennent à Mr et à Mde Schwendt
Scavoir, second étage, chambre donnant sur la rue, cabinet attenant, chambre à cheminée, mansarde,
Premier étage, chambre à cheminée, grande chambre, cabinet, vestibule
Poel a Rez de chaussée, cuisine ; fait en double a l’hotel de la Noblese le 21. juin 1788
dépôt, Sr et De Grau et les autres parts M Schwendt syndic de la noblesse et De Victoire Grau son épouse et De Beatrix Grau veuve duconte assitée de Louis Dumont

Joseph Henri Coudre, procureur au Conseil souverain d’Alsace, acquiert la maison le 21 mars 1791 à la barre du tribunal

Joseph Henri Coudre (Leymen 1730 – Colmar 1805), procureur au Conseil souverain d’Alsace de 1756 à 1790, fils de Joseph Ignace Kuder et Anne Marie Bucher, marié à Lapoutroie le 4 octobre 1756 avec Marie Rosine Dreux (Ensisheim 1726 – Colmar 1808) fille d’André Dreux et Marie Jeanne Noll
Le locataire signalé ci-dessous, Ignace Xavier Dreux (Colmar 1734 – Strasbourg 1804), est le frère de Marie Rosine Dreux, docteur en théologie, abbé de Neubourg (1777-1790)
(références, Daniel Muller et Société d’Histoire du Sundgau, Annuaire 2008 p. 169 sq.)

Joseph Henri Coudre loue la maison à l’homme de loi François Joseph Danner

1796 (7 messidor 4), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 43 f° 174 du 12 frim. 5 (déposé Me Lacombe, Strasbourg 1 (12)
dépôt de bail par le C. François Joseph Danner homme de loy d’un acte s.s.p du 7 mess. dernier enregistré le 12 frimaire courant – Bail de 6 ans
je soussigné Joseph Henri Coudre citoyen de Colmar
au C. Danner homme de loi, pour 6 années à commencer à la St. Michel prochaine
une maison dans la rue de l’Arc en Ciel n° 12 comme ladite maison habitée cidevant par le C. Abbé Dreux a été louée après la déportation de la part de la Nation au C. Klein qui l’a sous loué à d’autres qui l’habitent encore actuellement, le premier se charge d’en faire sortir les locataires – moyennant un loyer annuel de 200 livres

Joseph Henri Coudre vend 7 300 francs la maison à l’homme de loi François Joseph Danner

1801 (29 floreal 9), Strasbourg 1 (21), Me Lacombe n° 1910 – Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 93 du 6 prair. 9
Louis Henry Kuder ancien procureur au cidevant Conseil souverain d’Alsace etant a Colmar
au Cit. François Joseph Danner ancien avocat au même Conseil
La maison qui lui appartient en cette ville rue de l’Arc en Ciel N° 12, d’un côté Schaeffer menusier d’autre – aussi menusier derrière — , acquis sur lemercier du conte suivant procès verbal d’enchere – moyennant 7300 francs
Joint cession de créance par Joseph Henri Coudre et Rosine Dreux

François Joseph Danner épouse en 1779 Louise Elisabeth Lanfrey : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1779 (14. 7.bris), Me Lacombe (6 E 41, 175) n° 32
Contrat de mariage, partageable par moitié – M François Joseph Danner, avocat au Conseil souverain d’Alsace, fils majeur de Jean Antoine Danner, secrétaire en la chancellerie du directeur de la noblesse immédiate de la basse alsace, et de feu De Salomé née Berga, assité de Jean Guillaume Berga premier secrétaire de la chancellerie de la ville de Strasbourg son oncle
De Louise Elisabeth née Lanfrey, fille mineure de François Lanfrey, intéressé dans les affaires du roi, et de De Marguerite Salomé Gilson
trousseau 1276 livres

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 183-v)
Anno Domini 1779 vigesimâ Septembris unicâ duntaxat proclamatione (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Franciscus Josephus Danner Curiæ nobilitatis inferioris Alsatiæ advocatus filius legitimus D. Joannuis Antonÿ Danner Cancellariæ dictæ nobilitatis Secretarii et defunctæ Mariæ Salomé Berga dum illa viveret conjugum, Et Dominicella Ludovica Elisabeth Lanfrey Dni Francisci Lanfrey et Margarithæ Chilson conjugum in hâc parochiâ commorantium soluta filia ambo parochiani nostri (signé) Danner, Louise Lanfrey (i 193)

1805 (23 frimaire 14), Strasbourg 14 (28), Me Lex n° 5328 – Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 58 du 3 nivose
Inventaire des apports de Louise Elisabeth Lanfrey épouse de François Joseph Danner Greffier de la Justice de Paix – Contrat de mariage devant Me Lacombe le 14 septembre 1779
total 5460 fr

François Joseph Danner, greffier de la justice de paix, hypothèque la maison au profit de Marie Elisabeth de Kageneck née d’Andlau

1805 (26 brumaire 14), Strasbourg 7 (44), Me Stoeber n° 1920 (6788)
Obligation – M François Joseph Danner Greffier de la justice de paix du premier arrondissement
devoir à De. Marie Elisabethe née Andlau veuve Kageneck, la somme de 600 francs
sous l’hypothèque speciale de la Maison appartenante au debiteur, sise en cette ville rue de l’arc en Ciel N° 12, d’un côté Simon Schaffer Menuisier, de l’autre Steinemann Menuisier pardevant lad. rue et par derrière les héritiers de la veuve Löw, laquelle Maison outre 400 francs dus aus héritiers Dreux et 1500 francs due anterieurement à lad. De Creanciere est franche et quitte de toutes autres hypothèques

Louise Elisabeth Lanfrey meurt en 1843. Le veuf et ses deux fils se partagent la succession

1843 (5.8.), Strasbourg 4 (97), Me Lauth n° 661
Partage et liquidation – Ont comparu 1. M. François Joseph Danner père, ancien avocat au Conseil souverain d’Alsace & ancien greffier de justice da paix, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la communauté de iens qui a existé entre lui & Dame Louise Elisabeth Lanfrey, son épouse défunte aux termes d’un contrat de mariage passé devant Me Lacombe, alors notaire à Strasbourg, le 14. septembre 1779,
2. M. François Joseph Danner, fils vérificateur des douanes à St Louis (Haut-Rhin), où il demeure & est domicilié, 3. Et M. François Alexandre Danner, filsn chef du service des enfants trouvés du Bas-Rhin demeurant et domicilié à Strasbourg, Messieurs Danner fils en leurs qualités de seuls et uniques héritiers de feu Mad. Danner née Lanfrey leur mère décédée le 30. juillet dernier, chacun pour moitié
Au préalable M Danner père, d’une part, & Messieurs Danner fils d’autre part, que pour éviter toute contestation & désirant maintenir pure & instante la bonne harmonie qui a toujours existé entre eux, ont déclaré renoncer par ces présentes aux reprises, remploi & avantages matrimoniaux qu’ils seraient en droit d’exiger aux termes du contrat de mariage susénoncé (…)
Total de la communauté 16 643 francs
Total de l’actif de la succession 14 425 francs

François Joseph Danner vend la maison 7 000 francs à Marie Louise de Salomon veuve de Jacques Marie Léonard Cabaret, receveur des finances. Le vendeur a remboursé la rente foncière et laudémiale perpétuelle de 6 livres 5,93 fr au profit des hospices civils de Strasbourg

1829 (5.11.), Strasbourg 10 (81), Me Zimmer n° 674 – Enregistrement de Strasbourg, acp 196 f° 192-v du 6.11.
François Joseph Danner, greffier de la justice de Paix du canton Ouest de la ville de Strasbourg, Alexandre Danner, préposé en chef de l’hospice des enfants trouvés, mandataire de Louise Elisabeth Lanfrey sa mère épouse de François Joseph Danner (procuration à Montbéliard)
à Marie Louise de Salomon veuve de Jacques Marie Léonard Cabaret, receveur des finances
une maison sise à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 12, d’un côté la maison du Sr Schaeffer menuisier, d’autre celle appartenant au Sr Steinmann menuisier, derrière la maison des héritiers Horer, partie celle de Löwen – Etablissement de la propriété, acquise sur Joseph Henri Coudre, ancien procureur au ci devant Conseil Souverain d’Alsace demeurant à Colmar, par acte Me Lacombe le 19 mai 1801 (29 floréal 9), transcrite au bureau des hypothèques volume 10 n° 47. Cette maison était grevée d’une rente foncière et laudémiale perpétuelle de 6 livres ou 5,93 fr au profit des hospices civils de Strasbourg, mais le vendeur a racheté la rente ainsi que le droit de laudème le 2 octobre 1816 – à Coudre par adjudication au Tribunal le 21 mars 1791 – louée par bail verbal qui expirera 25 décembre prochain – moyennant 7000 francs

Jacques Marie Leonard Cabaret, originaire de Courville en Eure et Loir, épouse en l’an VIII Marguerite Sophie Barbenes. Veuf, il se remarie, sans doute à Landau, avec Marie Louise de Salomon
1800 (28 messidor 8), Strasbourg 1 (19), Me Lacombe n° 1170 – Enregistrement de Strasbourg, acp 74 f° 146 du 1 therm. 8

Contrat de mariage – Cit. Jacques Marie Leonard Cabaret, payeur de la Guerre à Landau, fils de Jacques Claude Cabaret et de Barbe Lenoble domiciliés à Courville Département de l’Eure et Loir
Marguerite Sophie Barbenes fille majeure du Cit. Jean Barbenes, Negociant, et d’Anne Marguerite Karth

Marie Louise de Salomon vend 13 000 francs la maison à Charles Frédéric Fischer, propriétaire de la maison voisine qui porte alors le numéro 13

1845 (18.6.), Strasbourg 6 (74), Me Striffler n° 2653
Dame Marie Louise de Salomon veuve de Mr Jacques Marie Léonard Cabaret, en son vivant receveur des finances à Strasbourg, demeurant en ladite ville
à Mr. Charles Frédéric Fischer, propriétaire demeurant à Strasbourg
une maison d’habitation composée d’un rez de chaussée, de deux étages, mansardes, échoppe, buanderie, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue de l’arc en ciel N° 12, tenant d’un côté à la maison du Sr Schaeffer menuisier, de l’autre au Sr Fischer lui-même, donnant par derrière en partie sur la maison des héritiers Horer et en partie sur celle de la veuve Loewen – Etablissement de la propriété. Mad. Cabaret a acquis cette maison de Mr. François Joseph Danner greffier de la justice de paix du canton Ouest de la ville de Strasbourg et de De Louise Elisabeth Lanfrey son épouse aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Zimmer le 5 novembre 1829 enregistré le 6 et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 8 décembre suivant Volume 229 n° 87 moyennant le prix de 7000 francs. Mr Danner avait acquis cette maison durant son mariage avec ladite Dame son épouse, de Mr Joseph Henri Coudre, ancien procureur au ci-devant Conseil souverain d’Alsace, demeurant à Colmar, par contrat passé devant Me Lacombe le 9 floreal an neuf, enregistré le 6 prairial suivant, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 pluviose an Onze Volume 10 N° 47, (…) suivant quittance (…) à Mr Jean Ignace Xavier Dreux domicilié à Strasbourg en qualité de cessionnaire dudit Sieur Coudre et de Rosine Dreux son épouse aux termes d’une cession sous seing privé datée de Colmar le 18 vendemiaire l’an dix (…). Cette maison étarit grevée d’une rente fonciere et laudemiale perpétuelle de cinq francs 93 centimes au profit des hospices civils de Strasbourg, mais Mr. Danner a racheté ladite rente ainsi que le droit de laudème le 2 octobre 1813. Mr Coudre était devenu propriétaire de ladite maison pour lui avoir été adjugée par le tribunal du district de Strasbourg suivant procès verbal du 21 mars 1791. – moyennant 13 000 francs

Charles Frédéric Fischer hypothèque les deux maisons au profit du négociant Henri David Broistedt

1845 (31.7.), Strasbourg 7 (102), Me Reiss n° 30
Obligation – Mr. Charles Frédéric Fischer, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg
devoir a Mr Henri David Broistedt, ancien Négociant domicilié et demeurant à Strasbourg, la somme principale de 15 000 francs
hypothèque spécialement 1° une maison d’habitation composée d’un rez de chaussée, de deux étages, mansardes, échoppe, buanderie, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue de l’arc en ciel N° 12, tenant d’un côté à la maison du Sr Schaeffer, Menuisier, de l’autre au Sr Fischer lui-même, donnant par derrière en partie sur la maison des héritiers Horer et en partie sur celle de la veuve Loewen
2° Une autre Maison d’habitation avec droits aisances appartenances et dépendances située à Strasbourg à côté de celle cidessus marquée du N° 13 tenant d’un côté au Sieur Besson, de l’autre à la maison objet du N° 12, par devant la rue de l’arc en ciel et par derrière la propriété de Mr Knoderer. Titres de propriété. Mr Fischer est devenu propriétaire de la première de ces deux maisons pour l’avoir acquise de De. Marie Louise de Salomon veuve de Mr Jacques Marie Léonard Cabaret, vivant Receveur des finances à Strasbourg, elle domiciliée et demeurant en ladite ville, Suivant contrat de vente reçu par Me Striffler le 18 juin 1845 Pour le prix de 13 000 francs (…), Mme. Cabaret a acquis cette maison de Mr. François Joseph Danner, greffier de la justice de paix du canton Ouest de la ville de Strasbourg, et de De Louise Elisabeth Lanfrey son épouse, aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Zimmer le 5 novembre 1829 enregistré le 6 et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 8 décembre suivant Vol. 229 n° 87 moyennant le prix de 7000 francs. Mr Danner avait acquis cette maison durant son mariage avec ladite Dame son épouse, de Mr Joseph Henri Coudre, ancien procureur au ci-devant Conseil souverain d’Alsace, demeurant à Colmar, par contrat passé devant Me Lacombe le 9 floréal an neuf, enregistré le 6 prairial suivant, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 pluviose an onze Volume 10 N° 47, (…) suivant quittance (…) à Mr Jean Ignace Xavier Dreux domicilié à Strasbourg en qualité de cessionnaire dudit Sieur Coudre et de Rosine Dreux son épouse aux termes d’une cession sous seing privé datée de Colmar le 18 vendemiaire l’an dix (…). Cette maison étarit grevée d’une rente fonciere et laudemiale perpétuelle de cinq francs 93 centimes au profit des hospices civils de Strasbourg, mais Mr. Danner a racheté ladite rente ainsi que le droit de laudème le 2 octobre 1813. Mr Coudre était devenu propriétaire de ladite maison pour lui avoir été adjugée à la barre du tribunal du district de Strasbourg suivant procès verbal du 21 mars 1791.
Mondit Sr Fischer est devenu propriétaire de la seconde des deux maisons pour l’avoir recueillie dans la succession de son père Mr Jean Frédéric Fischer, vivant brasseur à Strasbourg, y décédé le 4 décembre 1837 dont il était le seul et unique héritier ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé sur cette dite succession par Me Frédéric Grimmer le 18 décembre de la même année. Monsieur Fischer père avait lui-même recueilli cette maison dans la succession testamentaire de son oncle le Sr Jean Geyer, vivant Menuisier à Strasbourg dont il était le légataire universel suivant testament reçu par Me Grimmer père le 2 floréal an treize et inventaire dressé par le même Notaire Grimmer père le 2 janvier 1811. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre ledit Sr Geyer et sa femme De. Christine Madeleine Kleiber et appartenait pour les deux tiers au mari et pour un tiers à la femme ainsi que le voulait les anciens statuts locaux de la ville de Strasbourg à défaut de conventions particulières qui dérogeassent au régime légal, mais la femme Geyer a institué son mari légataire universel en vertu d’un testament reçu par le même Notaire Grimmer père le 13 Ventôse an Treize de la République française enregistré le 22 Mars 1809. Le Sr Geyer avit lui-même acheté cette dite maison par acte passé devant la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 2 octobre 1788 – Remise de titres

Charles Frédéric Fischer hypothèque la maison qui porte les numéros 12 et 13 au profit d’Antoine Baron, colonel en retraite, et de Marguerite Rosalie Jacob

1846 (17. 8.br), Strasbourg 6 (76), Me Striffler n° 3193
Obligation – Monsieur Charles Frédéric Fischer, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg
devoir a Monsieur Antoine Baron, colonel d’Etat major en retraite, officier de la légion d’honneur et à Dame Marguerite Rosalie Jacob son épouse, la somme principale de 3000 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 12 et 13, consistant en un corps de bâtiment à rez de chaussée, trois étages, greniers, cour, cave, buanderie, pompe et avec tous autres droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la maison du Sieur Schaeffer, menuisier, de l’autre au Sr Besson, donnant par derrière en partie sur la maison des héritiers Horer, en partie sur celle de la veuve Lewen et en partie sur celle du Sr Knoderer et par devant sur la rue.
Mr Fischer déclare être devenu propriétaire d’une partie de ladite maison pour l’avoir acquis de Dame Marie Louise de Salomon, veuve de Mr Jacques Marie Léonard Cabaret, en son vivant receveur des finances à Strasbourg, suivant contrat de vente reçu par Me Striffler notaire soussigné le 18 juin 1845 enregistré et qu’il doit encore à madite dame Cabaret sur le prix de la vente la somme de 11.000 francs. Quant à l’autre partie de la maison ci-dessus hypothéquée, elle est revenue à mondit Sr Fischer dans la succession de son père Mr Jean Frédéric Fischer, vivant brasseur à Strasbourg, dont il était le seul et unique héritier ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par Me Frédéric Grimmer le 18 décembre 1837. Monsieur Fischer père avait lui-même recueilli cette maison dans la succession testamentaire de son oncle le Sr Jean Geyer, vivant menuisier à Strasbourg dont il était le légataire universel suivant testament reçu par Me Grimmer père le 2 floréal an treize et inventaire dressé par le même Notaire Grimmer père le 2 janvier 1811.

Charles Frédéric Fischer hypothèque la même maison au profit de Michel Hügel, propriétaire à Griesheim

1846 (18.8.), Strasbourg 6 (75), Me Striffler n° 3116
Obligation – Monsieur Charles Frédéric Fischer, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg
devoir a Monsieur Michel Hügel, propriétaire demeurant à Griesheim, la somme principale de 6000 francs
hypothèque spécialement 1) une maison sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 12 et 13, consistant en un corps de bâtiment à rez de chaussée, trois étages, greniers, cour, cave, buanderie, pompe, et avec tous autres droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la maison du Sieur Schaeffer, menuisier, de l’autre au Sr Besson, donnant par derrière en partie sur la maison des héritiers Horer, en partie sur celle de la veuve Lewen et en partie sur celle du Sr Knoderer et par devant sur la rue.
2) Environ 24 ares de terres arables au canton Guthleuthaus, banlieue de Ribeauvillé (…)
Mr Fischer déclare être devenu propriétaire d’une partie de ladite maison pour l’avoir acquis de Dame Marie Louise de Salomon, veuve de Mr Jacques Marie Léonard Cabaret, en son vivant receveur des finances à Strasbourg, suivant contrat de vente reçu par Me Striffler le 18 juin 1845 enregistré et qu’il doit encore à madite dame Cabaret sur le prix de la vente la somme de 11.000 francs. Quant à l’autre partie de la maison ci-dessus hypothéquée elle est avenue à mondit Sr Fischer dans la succession de son père Mr Jean Frédéric Fischer, vivant brasseur à Strasbourg, dont il était le seul et unique héritier ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par Me Frédéric Grimmer le 18 décembre 1837. Monsieur Fischer père avait lui-même recueilli cette maison dans la succession testamentaire de son oncle le Sr Jean Geyer, vivant menuisier à Strasbourg dont il était le légataire universel suivant testament reçu par Me Grimmer père le 2 floréal an treize et inventaire dressé par le même Notaire Grimmer père le 2 janvier 1811.

Charles Frédéric Fischer expose la maison aux enchères puis l’en retire, estimant qu’elle n’a pas été portée à sa juste valeur

1846 (22. 8.br), Strasbourg 6 (76), Me Striffler n° 3200
Monsieur Charles Frédéric Fischer, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
Lequel a dit qu’il est dans l’intention de vendre une maison située à Strasbourg rue de l’arc en ciel Numéros 12 et 13
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 12 et 13, consistant en un corps de bâtimens à rez de chaussée, trois étages, greniers, cour, cave, buanderie, pompe, et avec tous autres droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la maison du Sieur Schaeffer, menuisier, de l’autre au Sr Besson, donnant par derrière en partie sur la maison des héritiers Horer, en partie sur celle de la veuve Lewen et en partie sur celle du Sr Knoderer et par devant sur la rue.
De cette vente sont exceptés 1) tous les poëles en fayence qui se trouvent dans cette maison, 2) toutes les glaces, 3) un foyer en fonte placé au troisième étage (logement du devant), 4) une des chaudières à lessive qui se trouve dans la buanderie, 5) Une armoire en bois noir à panneaux en fonte située au troisième étage (logement de derrière), 6) quatre armoires qui se trouvent dans le cabinet rose du logement de derrière du troisième étage, 7) et les chantiers et rayons qui se trouvent dans la cave.
Etablissement de la propriété. Mr Fischer être propriétaire de la maison ci-dessus qui formait dans le tems deux maisons séparées qu’il a réunies en une seule par suite de nouvelles constructions qu’il y a faites, savoir
de la maison qui portait le Numéro 12 pour l’avoir acquis de Dame Marie Louise de Salomon, veuve de Mr Jacques Marie Léonard Cabaret, en son vivant receveur des finances à Strasbourg, suivant contrat de vente reçu par Me Striffler, notaire soussigné, le 18 juin 1845 enregistré le 20 et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 juillet suivant Volume 435 Numéro 51. Madame Cabaret avait acquis cette maison de Mr. François Joseph Danner, greffier de la justice de paix du canton Ouest de la ville de Strasbourg et de De Louise Elisabeth Lanfrey, son épouse, aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Zimmer le 5 novembre 1829, enregistré le 6 et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 8 décembre suivant Volume 229 n° 87 moyennant le prix de 7000 francs. Mr Danner avait acquis cette maison durant son mariage avec ladite Dame son épouse, de Mr Joseph Henri Coudre, ancien procureur au ci-devant Conseil souverain d’Alsace, demeurant à Colmar, par contrat passé devant Me Lacombe le 29 floreal an neuf, enregistré le 6 prairial suivant, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 pluviose an onze Volume 10 N° 47, (…) moyennant 7000 francs (…) suivant quittance (…) à Mr Jean Ignace Xavier Dreux domicilié à Strasbourg en qualité de cessionnaire dudit Sieur Coudre et de Rosine Dreux son épouse aux termes d’une cession sous seing privé datée de Colmar le 18 vendemiaire l’an dix (…). Cette maison était grevée d’une rente fonciere et laudemiale perpétuelle de cinq francs 93 centimes au profit des hospices civils de Strasbourg, mais Mr. Danner a racheté ladite rente ainsi que le droit de laudème le 2 octobre 1813. Mr Coudre était devenu propriétaire de ladite maison pour lui avoir été adjugée par le tribunal du district de Strasbourg suivant procès verbal du 21 mars 1791.
Et de la maison qui portait le N° 13 pour lui être avenue dans la succession de son père Mr Jean Frédéric Fischer, vivant brasseur à Strasbourg, dont il était le seul et unique héritier ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par Me Frédéric Grimmer le 18 décembre 1837. Mr. Fischer père avait lui-même recueilli cette maison dans la succession testamentaire de son oncle le Sr Jean Geyer, vivant menuisier à Strasbourg dont il était le légataire universel suivant testament reçu par Me Grimmer père le 2 floréal an treize et inventaire dressé par le même Notaire Grimmer père le 2 janvier 1811.
(…) déclare les enchères ouvertes sur la mise à prix de 45 000 francs – Mr Bernard Levy, commerçant demeurant à Strasbourg, 49 000 francs
Du 2 9.br 1846, N° 3219 – Que personne n’ayant fait de surmise & Mr Fischer trouvant insuffisant l’offre faite par M. Bernard Levy, commerçant demeurant à Strasbourg, a déclaré retirer des enchères la maison & dépendances

Charles Frédéric Fischer hypothèque la maison au profit des entrepreneurs qui y ont exécuté des travaux

1846 (4. Xbr), Strasbourg 6 (76), Me Striffler n° 3283
Obligation – Mr. Charles Frédéric Fischer, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
devoir a Messieurs Eugène Petiti et Henri Klotz, les deux entrepreneurs de bâtimens et à Monsieur Frédéric Christophe Goerner maître charpentier, savoir à Messieur Petiti et Klorz la somme de 6000 francs et à Monsieur Goerner celle de 3840 francs, ensemble celle de 9840 francs, Le tout pour travaux en maçonnerie et ouvrages en charpente faits par eux pour le compte de Mr Fischer pendant les années 1844, 1845 et 1846
hypothèque spécialement 1) une maison sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 12 et 13, consistant en un corps de bâtiment à rez de chaussée, trois étages, greniers, cour, cave, buanderie, pompe, et avec tous autres droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la maison du Sieur Schaeffer, menuisier, de l’autre au Sr Besson, donnant par derrière en partie sur la maison des héritiers Horer, en partie sur celle de la veuve Lewen et en partie sur celle du Sr Knoderer et par devant sur la rue.
2) Environ 24 ares de terres arables au canton Guthleuthaus, banlieue de Ribeauvillé (…)
Mr Fischer déclare que les immeubles cidessus décrits sont sa propriété irrésoluble et irrévocable et qu’ils sont grevés de différentes hypothèques provilégiées et conventionnelles dont MMrs Petiti, Goerner et Klotz déclarent avoir parfaite connaissance.

Charles Frédéric Fischer cède ses biens à ses créanciers

1848 (15, 20 et 31 X.bre), Strasbourg 6 (77), Me Striffler n° 3744
Cession de biens volontaire – Mr. Charles Frédéric Fischer, propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
Mr Henri Guillaume Reinhardt, négociant demeurant en la même ville, en qualité de coobligé ou endosseur du Sr Fischer, d’autre part
MM. Michel Hügel, propriétaire demeurant à Griesheim,
Joseph Alexandre Willemin, docteur en médecine demeurant à Strasbourg,
Louis Cappaun propriétaire demeurant en la même ville,
Joachim Fischer fils propriétaire demeurant à Barr,
Abraham Redslob, propriétaire demeurant à Strasbourg,
Louis Dürr, marchand de poissons, demeurant en la même ville,
Jean Conrad Sengenwald, négociant en la même ville,
Auguste Petiti & Henri Klotz, entrepreneurs de bâtiments demeurant en la même ville,
Frédéric Christophe Goerner, charpentier demeurant en la même ville,
Jean Henri Müller, négociant demeurant en ma même ville,
Madame Salomé Lauth, veuve de M. Jean Georges Geck, propriétaire demeurant en la même ville,
Dame Françoise Catherine Neltner veuve de Joseph Mennet, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure,
Madame Joséphine Louise Cabaret veuve de feu Mr Adrien Grandmougin, vivant employé à la mairie de Strasbourg où elle demeure, Madlle. Marie Louise Félicité Cabaret, fille majeure, célibataire, domiciliée en la même ville, ces deux dernières en leur qualité de seules et uniques héritieres de Mad. Marie Louise de Salomon veuve de Jacques Marie Léonard Cabaret, vivant Receveur des finances audit Strasbourg,
Dame Sophie Amélie Granier veuve Me Jean Frédéric Fischer vivant brasseur en la même ville où elle demeure,
Antoine Baron, colonet d’état major en retraite, officier de la Légion d’honneur, & De Marguerithe Rosalie Jacob son épouse,
Théophile Roth, ancien négociant demeurant en la même ville, Tous créanciers hypothécaires du Sr Fischer
Félix Müller, ferblanter demeurant audit Strasbourg, ce dernier créancier chirographaire du même encore d’autre part
Pour parvenir à la Cession qui fait l’objet des présentes, Mr Fischer comparant d’une part a exposé à ses créanciers qu’il a acquis en l’année 1844 divers biens ruraux situés aux bans de Guemar, Ribeauvillé & Zellenberg (Haut Rhin) en vertu de contrats reçus Pfohl & autres notaires en ladite année moyennant la somme de 42 000 francs. Qu’en faisant cette acquisition il croyait lesdits biens d’une bien plus grande valeur qu’ils n’avaient réellement. Que par suite de son inexpérience en affaires & par des circonstances malheureuses, indépendantes de sa volonté, il s’est vu obligé de revendre lesdits biens avec une perte de 22 000 francs, Qu’il a fait faire de grandes bâtises, réparations & améliorations à la maison qu’il va abandonner ci après qui lui ont occasionnées beaucoup plus de frais & de dépenses qu’il n’avait d’abord espéré, Qu’il a encore éprouvé d’autres pertes considérables par suite de la mauvaise foi & de l’insolvabilité de divers de ses débiteurs, Qu’en conséquence de ces malheurs il se trouve dans l’impossibilité de faire honneur aux engagements qu’il a contractés envers ses créanciers susnommées, Que pour sortir de la position critique où il se trouve il a proposé à ces derniers de leur faire le cession et l’abandon de toute sa fortune qui consiste en une créance de 19 500 francs pour prix des biens vendus du Haut Rhin, d’une maison à Strasbourg, pour être appliquée au paiement de leurs créances en principal, intérêts & frais selon leurs droit, rang privilégié & hypothécaire.
Abandonnements. Article premier. M Fischer cède et abandonne à tous ses créanciers (…)
III. Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 12 & 13, consistant en un corps de bâtimens à rez de chaussée, trois étages, greniers, cour, cave, buanderie, pompe, & avec tous autres droits, aisances, appartenances & dépendances, le tout tenant d’un côté à la propriété du Sr Schaeffer, menuisier, de l’autre au Sr Besson, donnant par devant sur la rue, par derrière en partie sur la maison des héritiers Horer, en partie sur celle de la veuve Lewen et en partie sur celle du Sr Knoderer.
Origine de la propriété. Mr Fischer être propriétaire de la maison ci-dessus qui formait autrefois deux maisons séparées qu’il a réunies en une seule, par suite de nouvelles constructions qu’il y a fait faire, de la manière suivante, savoir
De celle qui portait le N° 12 pour l’avoir acquise de Madame veuve Cabaret, une des créancières, ci avant nommés, suivant contrat de vente reçu par Me Striffler, notaire soussigné, le 18 juin 1845 enregistré le 20 et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 juillet suivant, volume 435 N° 51 (…). Madame Cabaret avait acquis cette maison de Mr. François Joseph Danner, Greffier de la justice de paix du canton Ouest de Strasbourg & de De Louise Elisabeth Lanfrey son épouse, en vertu d’un contrat reçu Me Zimmer le 5 novembre 1829, enregistré le 6 & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 décembre suivant, volume 229 n° 87, moyennant le prix de 7000 francs quittancés au contrat. Mr & Made Danner avaient acquis ladite maison durant leur mariage, de Mr Joseph Henri Coudre, ancien procureur au ci-devant conseil souverain d’Alsace, demeurant à Colmar, par contrat reçu Lacombe le 29 floreal an neuf, enregistré le 6 prairial suivant, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 pluviose an onze volume 24 N° 366, moyennant 7000 francs (…) suivant quittance (…) à Mr Jean Ignace Xavier Dreux domicilié à Strasbourg en qualité de cessionnaire dudit Sieur Coudre et de Rosine Dreux son épouse aux termes d’une cession sous seing privé datée de Colmar le 18 vendemiaire l’an dix (…). Cette maison était grevée d’une rente fonciere & laudemiale perpétuelle de cinq francs 93 centimes au profit des hospices civils de Strasbourg, que Mr. Danner a racheté ainsi que le droit de laudème le 2 octobre 1813. Mr Coudre était devenu propriétaire de ladite maison pour lui avoir été adjugée par le tribunal du district de Strasbourg suivant procès verbal du 21 mars 1791.
Et de la maison qui portait le N° 13 pour lui être avenue dans la succession de son père, Mr Jean Frédéric Fischer, vivant brasseur à Strasbourg, dont il était le seul & unique héritier ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après ce décès par Me Frédéric Grimmer le 18 décembre 1837. Mr. Fischer père avait lui-même recueilli cette maison dans la succession de son oncle le Sr Jean Geyer, vivant menuisier à Strasbourg dont il était le légataire universel, suivant testament reçu Me Grimmer père le 2 floréal an treize & inventaire dressé par le même Notaire Grimmer père le 2 janvier 1811.
IV. Partie de cette même maison se trouve louée par baux verbaux & diverses autres localités ont été louée par Mr Fischer à Mde sa mère ci-dessus dénommée pour six ou neuf ans qui ont commencés à courir le 29 octobre dernier pour finir soit à Noël 1853 soit à pareil jour de 1856 pour un louage annuel de 250 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.