1, rue des Récollets
Rue des Récollets n° 1 – V 19 (Blondel), N 1257 puis section 63 parcelle 13 (cadastre)
Maîtres d’ouvrage, Louis Denis de Gallahan (1767-1769) puis Emile Becker (1871)
Façades, portail, bâtiment arrière (2016)
La maison se trouve à côté de la poterne Saint-André face à l’église des Récollets. L’architecte du comte palatin Jean Schoch la vend en 1617 au tailleur Jean Grisel venu de Neuchâtel. Le notaire Jean Georges Redslob auquel elle est revenue par règlement judiciaire la vend en 1672 au pasteur Jean Frédéric Mürsel qui fait réparer l’encorbellement en 1677 en remplaçant les poutres et en le raccourcissant d’un demi pied. Le maître maçon Michel Erlacher qui deviendra chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame supprime une cheminée à l’extérieur de sa maison et agrandit les fenêtres. Il y fait sans doute des travaux qui en portent la valeur minimale de 1 750 livres en 1735 à 2 500 livres en 1741.
Sa petite-fille la vend en 1765 au baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade, qui la fait reconstruire entre 1767 et 1769 par le maître maçon Jean Laurent Gœtz : les préposés indiquent l’alignement à suivre puis autorisent un balcon en 1767, la distribution intérieure fait l’objet d’un rapport en 1769 (chauffage dans les différentes pièces) puis en 1772 (cuisine au-dessus du portail). Monique Tanisch, peintre, devient locataire en 1784.
Le lieutenant-colonel Charles Louis de Weitersheim et Marie Louise de Gallahan émigrent. La maison devenue bien national est acquise par l’officier de santé Edme Champy qui la vend en 1798 à Charles Schulmeister, connu pour avoir été un agent de Napoléon à l’étranger.
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) La maison est celle à droite du pont (est), à gauche du bâtiment formant poterne (ouest, en haut à droite)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 82 (© Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sud se trouve à gauche du repère (a) : portail et quatre fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages surmontés d’un étage mansardé. La façade vers le canal se trouve à droite du repère (a) : chaque niveau a huit fenêtres, les deux travées centrales en avant-corps comprennent un balcon au premier étage. La cour Z représente l’arrière ((2-3) de la façade sur rue, l’arrière (1-2) de la façade sur quai, le bâtiment (1-4) au fond de la cour et le mur (3-4) à l’ouest. D’après le plan, le jardin qui se termine en pointe vers la rue des Récollets est entouré d’une grille de fer de trois mètres de haut.
La maison porte d’abord le n° 18 de la rue Brûlée (1784-1857) puis le n° 3 de la rue des Récollets (1858-1871) avant de prendre le n° 1.
Cour Z – Escalier établi en 1894 vers le jardin (dossier de la Police du Bâtiment)
Le cadastre porte que le négociant Daniel Ehrmann reconstruit en 1869 la maison. Elle est incendiée lors du bombardement de la ville en 1870. Le conducteur des ponts et chaussées Emile Becker l’acquiert en 1871 et la reconstruit en même temps que la voisine à l’angle de la rue Brûlée après avoir cédé à la Ville un terrain de 20,76 mètres carrés à des fins d’alignement. La nouvelle construction comprend un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La disposition autour de la cour reste la même qu’en 1830 ainsi que celle des ouvertures sur la façade. Certains éléments comme le portail sont manifestement ceux du bâtiment antérieur. La Ville loue au propriétaire le jardin le long du quai devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872. L’huissier de justice Léopold Bauer qui vient d’acheter la maison fait construire en 1894 un escalier dans le jardin. Comme le sol de la rue est relevé de 62 centimètres après la démolition de l’église des Récollets, les volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la voie publique ne sont plus à la hauteur réglementaire en 1908. Des travaux au titre des dommages de guerre ont lieu en 1952. Le copropriétaire Jacques Weyl est autorisé en 1975 à aménager les combles.
Balcons vers le quai (mars 2014) – Façade sud (avril 2016), détails (novembre 2019)
novembre 2019
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Schoch, architecte au service du comte palatin | ||
1617 | v | Jacques Grisel, tailleur, et (1602) Ursule Spach, veuve de Melchior Held, puis (1637) Marguerite Ipper, veuve du farinier Georges Stiegler – luthériens |
1660* | adj | Jean Georges Redslob, notaire, et (1650) Anne Ursule von Türckheim puis (1655) Marie Salomé Gambs – luthériens |
1672 | v | Jean Frédéric Mœrsel, pasteur à Bischheim et Hœnheim, et (1668) Rosine Gertrude Gerlé – luthériens |
1692 | h | Joseph Lautenschlager, maître maçon, chef de chantier, et (1660) Catherine Barth veuve de Michel Braun puis (1667) Dorothée Mœrsel – luthériens |
1712 | h | Jean Michel Erlacher, maître maçon, chef de chantier, et (1707) Anne Marguerite Lautenschlager, (1735) Anne Catherine Borst, (1739) Marie Salomé Vierling, (1741) Marie Marguerite Ellès – luthériens |
1760 | h | Jean Samuel Geyler, sellier, et (1757) Jeanne Henriette Borsch – luthériens |
1765 | v | baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade, et Marie Josèphe de Russenstein puis Marie Anne de Lehrbach – catholiques |
1784 | h | baron Charles Louis de Weitersheim, capitaine, et (1776) Marie Louise de Gallahan – catholiques |
1795 | v | Edme Champy, chirurgien de l’armée, et (1794) Eléonore Monnier |
1798 | v | Charles (Louis) Schulmeister, fabricant de tabac, et (1792) Louise Charlotte Unger |
1803 | v | Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’état civil, et (1790) Marie Elisabeth Kolb – luthériens |
1836 | v | Louis Daniel Abraham Duprat, directeur de l’octroi, et (1795) Catherine Salomé Mannberger |
1841 | h | Henri Daniel Ehrmann, négociant, et (1819) Louise Victoire Adélaïde Duprat |
1871 | v | (Jacques) Emile Becker, conducteur des ponts et chaussées puis professeur de dessin, et (1861) Emilie Roos |
1894 | v | Léopold Bauer, huissier de justice, et Claire Levy |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 750 livres en 1735, 2 500 livres en 1741, 2 250 livres en 1760, 2 200 livres en 1764
(1765, Liste Blondel) V 19, Jean Samuel Geiler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) de Gallahan (Noblesse), 19 toises, 5 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1257, Dupra / Duprat, Daniel – maison, sol – 3,75 ares
Locations
1620, colonel de Schœnberg, gouverneur à Mannheim
1687, Christophe Frey, messager
1688, Jean Michel Bœrs, messager
1773, Jacques Ignace Flocard, secrétaire de l’Intendance d’Alsace
1773, François Charles Barth, assesseur des XXI
1779, M. de Calembourg
1784, Jean Benoit Scherer, employé du Roi au bureau des affaires étrangères
1784, Monique Tanisch, peintre
1794, Edme Champy, chirurgien de l’armée (futur propriétaire)
1809, Anne Marie Charpentier, fille de Marguerite Achard veuve de Jacques Charpentier
1823, Marguerite Salomé Fabian femme du capitaine Pierre Marie Descaves
1872, Jean Baptiste Cuny, conservateur des hypothèques
1872, Fabricius, directeur de l’octroi
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1677, Préposés aux affaires foncières (VII 1365)
Après visite des lieux, les préposés autorisent Jean Frédéric Mürsel, pasteur à Bischheim, à remplacer les poutres de son encorbellement qu’il s’engage à raccourcir d’un demi pied
(f° 75-v) Freÿtags den 13. Julÿ – H. Johann Friderich Mürsel, Überhang
H. Johann Friderich Mürsel, Pfarrer Zu Bischheim haltet an, Ihme Zuerlauben, daß Er in seinen überhang, so Er sehr bawfällig, an deßen behaußung beÿm Andreßen Thörlein gelegen, Sÿben newe balcken einlegen dörffe, were Zugleich willens mit dem überstoß vmb ein halben Schuhbreit hienein wahrts Zufahren vnd solchen vmb so viel kürtzer Zumachen, Erkannt ist beÿ eingenommenen Augenschein im begehren, gleich andern auch bescheh. willfahrt worden.
1712, Préposés aux affaires foncières (VII 1385)
Le maçon Michel Erlacher est autorisé à supprimer une cheminée à l’extérieur de sa maison à côté de la poterne Saint-André et à agrandir les fenêtres
(f° 80) Montags den 12. 7.bris 1712. – Michael Erlacher
Augenschein eingenommen an Mr. Michael Erlachers, des Maurers neben St. Andreßen Thörlein gelegenen behaußung, daran Er das außwendig daran außgeführten Camin Hinweg brechen auch die fenster Vergrößerin laßen will. Erk., Willfahrt.
1767, Préposés aux affaires foncières (VII 1412)
Le maître maçon de M. de Gallahan demande en mai 1767 l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison face à l’église des Récollets. Les préposés répondent que la rue devra avoir 18 pieds de large. Le maître maçon Jean Laurent Gœtz est autorisé en juin à établir un balcon à la maison de M. de Gallahan moyennant 6 livres.
(f° 79) Dienstags den 12.ten Maÿ 1767. – H. von Gallenhaan
der Maurermeister von H. NN. von Gallenhaan bittet umb anweißung der fluchtlinie nach welcher das hauß gegen der franciscaner Kirch zu bauen seÿe.
Erkannt, solle die flucht genommen werden, damit die gaß neben gedachter Kirch überall 18 schuh in der breite behalte.
(f° 86-v) Dienstags den 21 Junÿ 1767 – H. von Gallenhaan
H. Joh: Lorentz Götz der Maurer nôe. H. von Gallenhaan bittet umb erlaubnus an deßen hauß gegen der franciscaner Kirch einen Balcon gegen dem graben zu machen
Erkannt, willfahrt gegen einmahliger bezahlung 6 lb (dt. in instanti 6 lb. s.)
1768, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
M. de Gallahan demande l’autorisation de faire s’écouler un égout en aval de l’abreuvoir à côté de l’Intendance. Les préposés refusent en proposant soit de le diriger en avant du pont soit à l’extrémité de la voûte qu’il a déjà construite. Une lettre de M. de Gallahan à son mandataire est jointe au registre.
(f° 18-v) Dienstags den 3. Maÿ 1768 – H. von Gallenhaan
H: von Gallenhaan läßt umb erlaubnus bitten einen dohlen auß seinem hauß neben die Intendance unter der tränck durch in den weiten Graben zu leiten.
Erkannt, soll der H. baw Inspector examiniren und rapportiren.
(35-v) Donnerstags den 11. Aug. 1768. – H. von Gallenhahn
H. von Gallenhahn läßt nochmahlen umb erlaubnus bitten dem dohlen an seinem hauß neben der Intendance grad unter der tränck in den weiten graben Zu leiten.
Erkannt, abgeschlagen, solle denselben schrägs in den Stattdohlen richten welche seinen außlauff unter der bruck hatt, oder aber am ende seines schon gemachten gewölbs eine fausse decente auff das Allmend mit einer Steinern platt bedeckt machen laßen.
(Joint) Rartudlac*, 24. juillet 1768. Monsieur, a mon dernier sejour a Strasbourg L’architecte m’a montrés le Canal de ma maison et L’endroit ou il doit S’Ecouler dans la Riviere qui est a 10 ou 12 pieds au dessous du Lavoire, me disant qu’il n’y etoit pas moyen de faire le decoulement plus haut vers le pont, puisque tout la vilainie restera* dans le Canal et causeroit alors un odeur insuportable dans la maison, si la Maladie dangereuse de Madame de gallenhan n’auroit pas pressés mon retour j’aurois eu l’honneur de vous faire ma cour, pour vous suplier monsieur de permettre que mon architecte ose faire le decoulement du Canal à l’Endroit où il le trouve Convenable puisqu’il pretends que cela ne pourra donner aucun mauvais odeur aux gens qui lavent, L’Eau Emportant du bord la vilainie qui sort du canal. vous m’obligeres donc jnfiniment Monsieur si vous vouliez bien me temoigner la bonté de permettre audit architecte de mener ce canal à L’Endroit jndiqués, ayant eu déjà beaucoup de depsnses a ce sujet. j’ai l’honneur d’être avec la Consideration la plus parfaite, Monsieur, votre tres humble et tres obeissant servieur, De gallahan
Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
1769, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Gœtz expose aux préposés les travaux que M. de Gallahan fait en 1769 dans sa maison près du Chapelet : sous-sol, différentes pièces du rez-de-chaussée, premier et deuxième étages. Il fait aménager en 1772 une cuisine au-dessus du portail.
(p. 188) Freÿtags den 16.ten Junii 1769. – S. T. Hr von Gallenhan will in seiner ane dem Roßen Krantz gelegenen behaußung im souterrain gegen dem graben eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu am gäbel hinauf, von allem holtz entfernt.
Hinden daran einen Bauchkeßel das Zugloch in obbeschriebenes Camin führen, von allem holtz entfernt. In der rez de chaussée rechter hand eine Stube gegen dem graben, hinden daran eine anti chambre mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl Versehen setzen, das rohr an der haubtmaur hinauf von allem holtz entfernt. Darneben eine Cammer mit frantzösischem Camin und Gewöhl wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Wiederumb darneben eine Cammer mit frantzösischem Camin und Gewölb Wohl Versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt..
Im ersten stock einen Saal mit frantzösischem Camin und Gewölb versehen setzen, das rohr mitten durchs gebau von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock in der nebens Cammer ein frantzösisch Camin mit Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Iù Zweÿten stock lincker hand der steeg eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock einen Saalon mit einem frantzösischen Camin und gewölb Wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt, Erkannt, Willfahrt. – Hr Götz.
(p. 258) Mittwoch den 17.ten Junii 1772. – S. T. Herr von Gallehan, Will in seiner beÿ dem Roßen Crantz gelegenen behausung über dem thor im ersten stock eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt. Erkannt, Willfahrt. – Hr Götz.
Description de la maison
- 1735 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, à l’étage de même un grand poêle, chambres, vestibule, cabinet, à l’arrière une remise où se trouve l’écurie, à l’étage le fenil, deux petits bâtiments au-dessus du portail où se trouvent un petit poêle et un vestibule, le passage est couvert de dalles, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances à la somme de 3500 florins
- 1741 (billet d’estimation traduit) la maison comprend une entrée, une cour, des écuries, un puits au premier étage, au rez-de-chaussée un poêle, cuisine, autre poêle, chambre et vestibule, à l’étage trois poêles, trois chambres, cuisines et vestibule, le passage est dallé, le comble renferme des greniers dallés, les pignons sont en pierre, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins
- 1760 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances à la somme de 4500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Récollets
nouveau N° / ancien N° : 33 / 18
Grauel
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 372 case 3
Duprat Daniel à Strasbourg
N 1257, maison, sol, Rue brulée 18
Contenance : 3,75
Revenu total : 505,95 (504 et 1,95)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1268 case 2
Duprat Daniel
1863 Ehrmann Henry Daniel, veuve
1872 Becker Emil conducteur des ponts et chaussées à Strasbourg
1896/97 Bauer Leopold, Gerichtsvollzieher / Wittwe Klara geb. Levy und Miteigenthümer
(ancien folio 1016)
N 1257, maison, sol, Rue des récollets 3
Contenance : 3,75
Revenu total : 505,95 (504 et 1,95)
Folio de provenance : (372)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1871, Maisons détruites pendant le blocus – Ehrmann Daniel f° 1016, N 1257, revenu 504
N 1257, maison
Revenu total : 1051,95 (1050 et 1,95)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : 1268 Bericht.
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 1885
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1877 – Becker Emil f° 1268, N 1257, Haus, Reinertrag 1050, Neubau, vollendet 1869, steuerbar 1872, besteuert 1877
N 1257, maison, rue des récollets 1
Revenu total : 759,95 (758 et 1,95)
Folio de provenance : 1268 II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1885
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1885, Augmentations – Becker Emil f° 1259-I, N 1255, maison, Reinertrag 700, Berichtigung, 1882
d° f° 1268-I, N 1257, maison, Reinertrag 758, Berichtigung, 1882
Diminutions – Becker Emil f° 1259-I, N 1255, Haus, Reinertrag 934, Vergrößerung, 1882
d° f° 1268-I, N 1257, maison, Reinertrag 1050, Vergrößerung, 1882
Cadastre allemand, registre 32 p. 523 case 3
Parcelle, section 66, n° 13 – autrefois N 1257
Canton : Franziskanergasse N° 1 – Rue des Récollets
Désignation : Hf, Whs (u. N. G.)
Contenance : 3,84
Revenu : 6000
Remarques :
(Propriétaire), compte 1786
Bauer Leopold Wte. u. Miteigentümer
(691)
Cadastre allemand, registre 32 p. 523 case 4
Parcelle, section 66, n° 14 – autrefois N 1257.p [biffé] – aus den Wegen
Canton : Franziskanergasse N° 1 – Rue des Récollets
Désignation : Hg. [biffé] – Hf,
Contenance : 1,57
(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33))
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton V, Rue 144 Brulée p. 269
18
lo. Doyen, subdelegué de L’intendance – Privilegié
lo. Damisch, Monique & Ursule, 2 sœurs, Peintre – Echasses
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Franziskanergasse (Seite 40)
(Haus Nr.) 1
d’Oleire, Buchhändler. 0
Bauer, Wwe. E A
Masson, Vers.-Direktor. 2
Zahn, Polizeidirektor. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 857 W 109)
1, rue des Récollets (1871-1989)
Le propriétaire Becker reconstruit en 1871 la maison incendiée d’après le nouvel alignement en cédant à la Ville un terrain de 20,76 mètres carrés. La nouvelle construction comprend un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La Ville loue le jardin le long du quai devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872. Le nouveau propriétaire Léopold Bauer fait construire en 1894 un escalier dans le jardin. Le ravalement que demande la Ville en 1903 est reporté d’un an pour attendre que l’église des Récollets soit démolie. Comme le sol de la rue est relevé de 62 centimètres, les volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la voie publique ne sont plus à la hauteur réglementaire (1908). Des travaux au titre des dommages de guerre ont lieu en 1952. Le copropriétaire Jacques Weyl est autorisé en 1975 à aménager les combles, l’architecte des Bâtiments de France accorde des vasistas au lieu de lucarnes.
Sommaire
- 1871 – Rapport de l’agent voyer suite à la demande du sieur Becker de reconstruire la maison incendiée suivant coupe en marge de la pétition (non jointe) rue des Récollets (n° 1) et rue Brûlée (sans numéro). « L’alignement à suivre est indiqué au plan ci-annexé par une ligne rouge AB par suite duquel le Sr Becker aura à céder à la ville une bande de terrain d’une surface de 20 m 76 c mètres carrés compris entre les lettres BCD ». La nouvelle construction aura un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La hauteur maximale autorisée est de 13,85 mètres.
- 1877 – La veuve Adolphe Weyer demande au nom du propriétaire Becker l’autorisation de convertir les devantures des magasins en croisées de logements
Rapport de l’agent voyer suite à la demande de la veuve Weyer, bâtiment sis rue des Récollets n° 1 et rue Brûlée n° 27 - 1884 – L’entrepreneur J. Osswald demande au nom du propriétaire Becker l’autorisation de ravaler et de repeindre les maisons sises 27, rue Brûlée et 1, rue des Récollets – Autorisation
- 1889 – Rapport après qu’un locataire s’est plaint de mauvaises odeurs provenant de la fosse d’aisances. Les cabinets d’aisance sont bien aérés et conformes au règlement.
- 1894 – L’entrepreneur J. et E. Klein (1, rue Fritz) demande l’autorisation de faire un escalier dans le jardin et un raccord aux canalisations dans la propriété Bauer – Dossier, demande ajournée – Autorisation qui se réfère à la location du jardin devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872 – Dessin de l’escalier – Travaux terminés, octobre 1894
1894 (avril) – Le maire notifie la veuve Becker, demeurant à Nancy, et son gérant Henri Orth de faire ravaler la façade du 1, rue des Récollets – Travaux terminés, octobre 1894
1894 – Le maître maçon A. Matter (7, rue des Aveugles) demande au nom du sieur Bauer l’autorisation de ravaler la façade au bâtiment sis 1, rue des Récollets et quai Lezay Marnesia – Autorisation - 1897 – Rapport sur un feu de cheminée
- 1903 – Le maire notifie la veuve Claire Bauer de faire ravaler la façade du 1, rue des Récollets – Elle demande d’attendre que le démolition de l’église des Récollets soit terminée. L’église est démolie, avril 1904 – Le ravalement est terminé, septembre 1904
1904 – Les frères Levy (140, Grand rue), peintres, sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique - 1908 – La Police du Bâtiment constate que plusieurs volets à moins de 2,20 mètres de hauteur s’ouvrent vers la voie publique (1,75 mètre). La fenêtre derrière certains d’entre eux est murée. Le service d’architecture indique que le trottoir a été relevé de 62,50 centimètres, le maire renonce à exiger que les volets soient transformés. L’affaire se poursuit cependant. Travaux terminés, février 1909.
- Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, veuve Becker. 1905, Remarques en trois points (dont l’un touche à la loge du portier).
Extrait du contrat de vente (1894) entre la veuve Jacques Emile Becker et Léopold Bauer concernant la loge du portier dont l’acquéreur aura la jouissance révocable.
Rapport au Conseil municipal sur les poursuites judiciaires à engager contre le propriétaire qui refuse de faire les travaux. Le Conseil municipal approuve le 22 novembre les poursuites contre la veuve Becker. L’amende est prononcée. Courrier de la veuve Bauer à l’adjoint Dominicus. Nouvelle mise en demeure
1907, 1909, 1912, rien à signaler
Commission des logements militaires, 1915, propriétaire, veuve Bauer. Remarques en 10 points
1920, rien à signaler - 1913 – La Division I demande dans quelles conditions Claire Bauer née Levy peut être autorisée à aménager un magasin dont l’accès se ferait par le quai (c’est-à-dire en passant par le terrain dont le propriétaire a la jouissance)
- 1922 – Le peintre en bâtiment Jules Arnheiter (rue Finkwiller) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Accord
- 1923 – Rapport selon lequel les architectes Gabel et Keck seront autorisés à titre révocable de construire un hangar dans la cour pour servir à l’exploitation industrielle du rez-de-chaussée – L’affaire n’a pas de suite
- 1931 – Le locataire Goettelmann (bâtiment arrière, 4° étage) se plaint que la propriétaire (demeurant sur place au premier étage) a coupé l’eau – Le locataire a de nouveau l’eau courante, janvier 1932
- 1951 – Rapport des pompiers. Fausse alerte à cause d’une cheminée qui tire mal.
Le maire écrit à Mme Lehmann-Bauer, propriétaire (16, avenue de la Paix) pour qu’elle supprime le conduit de fumée d’un chauffage central. – Le maire prend un arrêté à l’encontre du propriétaire, juillet 1952. – Travaux terminés, août 1952. - 1952 – L’entreprise Œsch (7, place d’Austerlitz) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire des travaux au titre des dommages de guerre.
- 1957 – La Police du Bâtiment constate que Renée Kœnig (bonneterie Rex) a posé sans autorisation une inscription sur la devanture 1, rue des Récollets. – Demande – Accord
- 1968 – Le maire notifie Marthe Lehmann-Bauer (12, rue des Bonnes Gens) de faire ravaler la façade – Devis (entreprise Léon Schwab 37, rue des Frères, Kampmann rue des Poules, Roger Tomat route de Colmar)
Rapport technique par Charles Adam, architecte à la Police du Bâtiment (ravalement, toiture couverte d’ardoises)
Autorisation d’occuper la voie publique – Travaux terminés, décembre 1968 – Ravalement exempté de droits de voirie – Factures A. Zissel et Compagnie, impasse des Maçons (toiture), J. Grunewald à Schiltigheim (peinture), Ernest Krieger à Willgottheim (volets), Roger Tomat (crépissage) - 1975 – Jacques Weyl (rue de Lausanne) demande l’autorisation d’aménager les combles (125 m², section 66 parcelle 13) – Photographies – Les travaux consistent à démolir les cloisons des mansardes, refaire la toiture, remplacer les mansardes côté cour par une terrasse, prolonger l’escalier principal jusqu’au quatrième étage. – Le maire transmet le dossier en observant que les nouvelles lucarnes seront identiques à celles qui existent, les baies à la limite de propriété pourront être agrandies. – Dessins – Le maire et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire le 21 octobre 1975. L’architecte des Bâtiments de France accorde des vasistas en verre gris (dessins), ce qui exige un avenant au permis de construire. Le préfet accorde le nouveau permis de construire le 25 mars 1976. Le contrôle du 28 septembre 1976 constate que les travaux en façade ne sont pas conformes aux conditions particulières, les baies à la limite des terrains appartenant à la Ville ayant été agrandies sans autorisation. Les baies ont été remises en leur état primitif, mars 1977. Travaux terminés, conformes aux plans, mai 1978
Le préfet accorde un permis de construire pour installer un ascenseur et modifier la toiture, 13 mai 1977. Travaux terminés, juin 1980. - 1980 – Le maire notifie Mme Jacqueline Levy Willars (Paris XVI°) de faire ravaler les façades. La destinataire transmet le courrier à Armand Hassan, syndic de la copropriété, qui demande un délai en 1980 puis en janvier 1982
1985 – L’entreprise Fregonese (Mundolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux (décaper les pierres de taille, remplacer des allèges) – La Ville accorde une subvention - 1989 – Jacques Weyl demande l’autorisation de remplacer trois tabatières par des vasistas lors de la réfection de la toiture sur le bâtiment au fond de la cour – Dessins – Arrêté portant prescriptions relatif à une déclaration de travaux (1990), les travaux sont autorisés mais le niveau supérieur des combles ne pourra être aménagé, sa hauteur étant insuffisante. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mai 1990.
Relevé d’actes
Architecte au service du comte palatin, Jean Schoch vend la maison près de la poterne Saint-André à Jacques Grisel
1617 (1. tag August), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 192
Erschÿnen h. Lorentz Volpert geweßenen postbott alls beuelch v gewalthaber des Ehrenvesten Johann Schoch Churfürstlicher pfaltzgräflichen Buwmeister (verkaufft)
dem Ehrenhafften Jacob Grÿßell Mit beÿstand der Ehrenhafften hannß Peter Eberle Seÿler v hans Werner Eyd vnd herr Wolffang hanen
Ihme huß hoffestatt hofflin Vnd Stallung mit allen Iren gebeud geleg. Inn der S S beÿ Sanct Andres therlin, einseit neben der Almendt ane er Statt Innern Graben, andersÿt nebent (-) stoßend hinden vff dem Murrhoff, dauon gend Zwelff guldin gelt vff Mariæ Verkhündigung abloßig mit 300 gulden S w hanns Jerg Küpssen Ehegemaheln, Mehr Zwen guld. in geld vff Johannis Baptistæ loßig m. 50. guld. S w den Armen weÿßen kindern, Weÿther dritthalb guldin gelt. vff sanct Michaels tag lößig mit 70 guldin S w dem Ehrenvesten hannß Jacob von Kippenheim Zu Oberkirch vnd dann Zweÿ pfund ewigs Ehrschetzigt Zins den Stifftherrn Zu All heilig vf den heÿligen Weÿhenacht tag Sunst ledig vnd eÿg, V. All Rcht der Khauff vber solche beschwerd. für 200 pfund
Originaire de Neuchâtel en Suisse, Jacques Grisel se marie en 1602 avec Ursule Spach, veuve de Melchior Held, fils du consul Abraham Held, qu’elle avait épousé en 1586.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41-v n° 139)
1586. Eodem die [Dominica Trinitatis] H. Melchior Held vnd Ursula Herrn Ulrich Spachen nachgelaßene dochter. eingesegnet d 14. Junÿ (i 46)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 356, n° 41) 1586. Melchior Held Hrn Abraham Helden des regirenden herrn Ammeisters sohn, vnd Jungfraw Ursula Herrn Ulrich Spachen hinterlaßen tochter. Eingesegnet zu S. Thoman (i 186)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 160, n° 62)
1602. Doîca 19 post Tr. 10. Octob. Jacob Grisel von welsch Newenburg, Fr. Ursula spachin H. Melchior Helden hind.lassene wittib. Zinst. d. 19. Octob. eingesegnet (i 85)
Jacques Grisel devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
1603, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 827)
Jacob Greißel vonn Welsch Newenburg, empfahet d. B: Vonn Vrsula Spächin weÿland Melchior Held. seligen Witwen, Will Zun schneideren dienen Vnnd sein Narung für 1000 fl. Actum 14 Julÿ 1603.
Ursule Spach veuve de Melchior Held et femme actuelle de Jacques Grisel demande d’être exemptée des charges sur une somme de 257 florins qui figurent à l’inventaire de son mari. Les préposés refusent d’accéder à la demande contraire au règlement.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 34) Donnerstag den 7. Februarÿ – Zu Fr. Ursulæ Spächin Sachen Ca. dem allhieig. Stall. H. Hannß Michael Heüß.
(f° 176) Sambstag den 22. Junÿ – Ursula Spächin, Jacob Greißels haußfraw, erscheint, Vnd Vbergibt durch Tromeren ein Underthänige flehenliche Supplication, sampt beÿligendem bericht, den man mit gelegenheit mag abhören, ist die Supplication Verleßen worden, berichtet darinnen aber mahlen wie vor dißem, das Irem Vorigen nach ableiben h. Melchior Helden seeligen Vffgerichtem Inventario vff 257. fl. abgangen, welches sie doch ein Zeÿtlang für voll verstalt, vnd pitt Iro solches Vonn Zeÿt des abgangs, Von Zuschreiben vnnd abgehen Zulaßen x Jar neben erkeüt sie sich, vff meiner Herren begehren, die Inventaria vnnd anders so Zum bericht dient, allß bald Zu vberliffern. Erkant, H. Zetzner vnd H. Geiger sollens bedenken vnd befürdern, soll nichts vbrigs da seinn vnd mögen die dreÿ des Stalls auch darüber gehört werden. B. Mr.
(f° 225) Mittwoch den 21. Augusti – Vor ehrengemelte Herren H. Zetzner, vnd H. Geiger lassen auch ableßen, waß sie vff vorbesagten 13. tag deß Monats, Wegen Ursulæ Spächin, Melchior Helden seeligen Wittwen, Jetz Jacob Kreißels haußfrawen, beder des Stalls halben vbergebenen Supplicationen bedacht, darinnen sie gebetten Iro vonn Zeÿt des abgangs etlicher Irer in den Supplicationen angebener nahrung, den Zusatz abzuschreiben vnnd nach Zulaßen, & das sie nemblichen der meinung, Weÿl Ir begehren wider das Stalls prauch vnnd ordnung. So könn man Iro nicht willfahren, sonndern seÿ sie nochmahlen für sie dreÿ des Stalls Zuweißen, vnnd Iro Zubevehlen vnnd vff Zulegen, dem jenigen Zugeleben vnd nach Zu Kommen waß die Stall ordnung diß orts außweißt vnd mit sich pringt, & weithleuffigern Inhalts im bedacht Sextern N° 43 Zubefinden. Erkant Ist der Herren bedencken gevolgt. N. Mr.
[in margine :] Spächin angezeigt den 26. Augusti 1611. Ist dem Stallschreiber auch angezeigt)
Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit d’André Dieffenbecher
1618 (24. Februarÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 44-v
(Inchoat. fol. 41.) Erschinen Herr Jacob Grÿsell Burger alhie vnd Frauw Ursula Spächin sein eheliche gemahel (Insonderheit über bemelte Ursula mit beÿstandt undt bewilligung Anthoni Spachen des Schneiders Vndt Hannß Georg Freßel Passament machers burgere alhie Irer nechsten Verwanthen So consentirt d. 21. Januarÿ Anno 1620. so Zum Angelt nach geschriebener Ver underpfandtenen Behaußung Verwend. würt)
habenn in gegensein des Ehrengeachten herrn Andres Dieffenbechers – schuldig seÿen 40 pfund
Dafür Vnderpfand sein soll Hauß hoffestatt höfflin vnd Stallung mit allen Andern Iren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ Sant Andres thörlin Einseit neben der Allmend Anderseit neben Lorentz dreÿger Puluermacher stoßend hinden vf den Murhoff dauon gendt ij lb Ewigs vnd Ehrschätzigs Zinnß vff den Heÿligen Wÿhenacht tag den Stifft herren Zu Allen heÿligen, Mehr xj gulden gelts ablösig mit 300 guldin H. Hannß Georg Kipsen Ehegemahel Item Zwen guldin gelts Wider Käuffig mit 50 guldin den Armen Weÿssen Kindern, Item dritthalben guldin gelts lösig mit 50 guldin alles St. w den Edlen vösten hannß Jacob von Kippenheim Zu Oberkirch, Vnd dann auch Verhafftet für 150 pfund pfenning (…) h. Lorentz Volparth Alß beuelch vnd gewalthaber Herrn Johann Schochen Churfürstlichen Pfaltz gräuischen Bauwmeÿster Sunst freÿ ledig eÿgen
Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit de l’ancien préteur Jean Frédéric de Botzheim. En marge, quittance délivrée aux enfants et héritiers ‘Ursule Spach, Frédéric et Jeanne Held
1619 (2. tag Nouembris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 332-v
(Inchoat. fol: 93.) Erschienen herr Jacob Grÿsell burger Alhie Vnnd frauw Ursula Spächin sein Eheliche gemahel
Haben in gegensein des Gestrengen woledlen Vnd Vösten herrn Johann Friderich Von Botzheims Alten Stettmeÿsters der Statt Straßburg – schuldig seÿen 80 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein sollen hauß hoffestatt höfflin Vnnd Stallung mit allen Andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ Sanct Andres thörlin Einseit neben der Allmend ane der Statt Innern graben, Anderseit neben Lorentz dreÿer Puluermacher stoßend hinden Vf den Murhoff dauon gend Zweÿ Pfund Ewigs vnd ehrschäftzigs Zinnß den Stifftherren Zu Allen heÿligen, Mehr 12 guldin gelts ablösig mit 300 guldin hanß Georg Kipßen Ehegemahel, Item Zween guldin gelts Widerkheuffig mit 50 guldin den Armen weÿßen Kindern, Item dritthalben guldin gelts lößig mit 50 guldin den Edlen Vesten hannß Jacob von Kippenheim seeligen Erben (…) Mehr verhafftet für 150. pfund pfenning herrn Johann Schochen Churfürstlichen Pfaltzgräflichen Bauwmeistern
[in margine :] Erschienen Jr. Hannß Hartmann von Botzheim Jr. Johann Friderich von Botzheim vermög (…) Gewalt memorials, Befelchhaber in gegensein Friderich Held. und Johannæ Heldin hierinn gemeldter Ursulæ Spächin Kind. mit beÿstand Jacob Kraußelß ihres Stieff Vatters (…) Act. den 16. Aprilis a° 1646.
Jacques Grisel loue un logement au colonel de Schœnberg, gouverneur à Mannheim
1620 (ut spâ [vj. Septembris]), Chancellerie, vol. 439 f° 445-v
(P. fol. 401.) Erschienen der Ehrenhafft vnd Wolgelehrt herr Ludwig Schlecht dißer Zeit des herrn Obristen hebenstetters Kind. præceptor so zu gegen Inn nammen vnd von wegen des herrn Obersten von Schönberg Gubernatoris Zu Manheim Ane eim
So dann herr Jacob Greisell burger Zu Straßburg Am Andern theil,
Vnd haben sich bede parten einer bestandtnus vnd Lÿhenung mit einander vereinbaret vnd verglichen wie volgt, Namblich hatt ermelter Jacob Greisell für sich vnd sein erben Ehrent gedachtem herrn Obristen von Schönberg vßgelühen vnd verlühen, Ein halb Jahr lang so vff dato Angehen solle, Inn sein Greisells behaußung Inn der Statt Straßburg beÿ Sanct Andres Thörlin gelegen Nemblich Zwo stuben, dreÿ Kammer vnd fünff bethstatt Jedes mit einem Ober vnd vnder bett sampt dem schulther Küssen (um) 20 guldin per 15 batzen
Nouveau bail entre les mêmes
1621 (xxij. Februarÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 120
(Inchoat. in Prot. fol. 70.) Erschienen der Ehrenuest g. Ludwig Schlecht als befelchhaber des herrn Obristen von Schönberg Gubernatoris Zu Mannheim Ane eim
So dann h. Jacob Greÿsell burger Zu Straßburg An And. theil, vnd haben bede parth. sich einer Leÿhung miteinand. Verglich. wie volgt,
Nemmlich so hatt vorgenannt Jacob Greÿsell für sich & ehren bemeltem H. Obrist von Schönberg vßgelüh. vnd Verlüh. Inn sein Greÿsells behaußung Inn d. St. St. beÿ Sant Andres Thörlein geleg. Nammlich Zwo Stub. dreÿ Khammer vnd fünff Bethstatt Jedes mit eim ober vnd vnd. Beth sampt dem schulther Kiß. hingegen hatt obgelgt h. Ludwig Schlecht der befelchhaber versproch. für ein halb Jahr zu geb. xx gl. p. 15. batz.
Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit d’André Dieffenbecher
1625 (xxi. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 194
(Inchoat. in Prot. fol. 214.) Erschienen Jacob Greÿsell burger Zu Straßburg vnd Vrsula Spächin sein eheliche haußfr. mit beÿstand d hannß Ulrich Spach des Buchsetzers vnd hannß Geörg Fressell pasementmachers burgern Zu Straßburg, bed. obght Vrsulæ Spächin nechst verwandter
haben in gegensein h. Andreß dieffenbechers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 50 pfundt pfenning Straßburg
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß mit allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. beÿ der Andreß Thörlein einseit d Statt Rinckmaur, and. seit Lorentz Trähers witwen hind. vff d. Statt Maurhoff stoßend, dauon gnd xij gld gld loß mit iij C gl Jacob Kipsen, Mehr seind sie verhafftet vmb 40 lb ermelt glher* zuuor, It vmb L lb J: hanß Friderich von Botzh. It. vmb 20. lb Ruprecht Reichard In schaffners weÿß, It. vmb 20. lb d Ins Weÿß hauß, Vnd dan vmb 20. lb Joachim Rudern In schaffners weÿß
Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit du marchand Jérôme Lichteisen
1630 (3. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 610-v
Erschienen Jacob Greÿsel burger Zu St.
hatt in gegensein H hieronimus Lichteisen, auch burgers vnd handelßmanns alhie – schuldig seÿ 50. lb d
zu vnderpfand verlegt Ein behausung alhie beÿm Andreß Thörlein neben Georg Schoner dem Puluermacher & neben dem Maurhoff, hinden auff der Statt Inneren graben stoßend, so zuuor noch verhafftet vmb 300. fl. denen Kipsischen Erben, Item 100. fl. dem Stifft Allenheÿligen, Item dem Waisenhauß vmb 50 fl So dann Jr. Kippenheimern von Oberkürch vmb 50. fl. sonst freÿ ledig eÿgen
im Erschienen der Debitor mit beÿstand Friderich Helden seines Stieffsohns, hatt in gegensein deß Ehrenvest herrn Jonæ Stören XV.ers alß Befelchhabers frawen Elisabethæ Stören, Liechteisischen wittiben, seiner Schwester (…) den 7. Martÿ A° 1641
Ursule Spach meurt en délaissant deux enfants de son premier mari. La masse propre au veuf est nulle d’après la déclaration jointe à l’inventaire, celle des héritiers s’élève à 1 000 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 162 livres, le passif à 1 017 livres.
1632 (7.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 46) n° 807
Inventarium vber Weÿlandt frauwen Ursulen Spächin Herrenn Jacob Kreüßels burgers alhie Zu Straßburg haußfrawen seeligen Verlaßenschafft Vffgericht 1632.
Inventarium Aller haab v Nahrung So Weÿland der Ehren v tugendreichen frauw Ursula Spächin deß wohlachtbar vnd fürnehm. H. Jacob Greiselß burgers Zu St: ehegemahlin nunmehro seelige nach Ihre tödllich. hinscheÿd. hind. Ihro verlaß. So vff erfordern v. begehren herrn Friderich helden burgers Zu St: für sch selbsten, So dan der Ehr: vnd tugendreich. Jungfr. Johannæ Heldin mit beÿstand deß Ehrenvesten v fürgeachten h. Nicolai Gerbelÿ vornehmen burgers Zu St: Ihreß v geliebten Vettern v geschwornen vogts beeder obehrengedachten Verstorbenen frawen seelig. In erster ehe mit Weÿlandt dem Ehrenvest fürgeacht. Herrn Melchior Helden burgern In vorwolbesagter St: St: auch* welche s: ehelich erzeugter Sohn und dochter vnd Also Ihrer ab intestato hinterlassenen erben (…) Actum Angefangen In Straßburg Montags den 7.ten Maÿ 1632.
N. die Eheberedung soll einverleibt werden.
Inn einer hernach specificirt in dise Erbschafft gehörig. In d. St. St. Ane sanct Andreß Thörlin gelegener behaußung befunde, worden wie volgt.
Eÿgenthumb An einer Behausung (T.) Item hauß hoffstatt v höfflin v stallung mit Allen Andern Ihren gebeüw, begriffen, weÿthen, Recht. Zugehörd. v gerechtigkeit geleg. In d. St St: beÿ sanct Andreß Thörlein, Ein seit Neb. d. Allmendt Ane d.Statt Inneren graben,:And.seit neben Ursulen Secklerin seelig. erb. hind. vf d. Maurhoff stoßendt. Davon gend Zweÿ pfund ewigß vnd Ehrschätzigs Zinses vff den heÿlig weÿhenachten fallend dem Stifft Allerheÿlig. Zu St: Mehr 12 fl. gelts Jars vf Marien Verkhündigung fallendt wid. lösig In hauptgutt mitt 300 guld. h hanß Georg Kipß. ehegemahlin seel: Erben, ferner zwen guld gelts vff Johannis Baptistæ Wid. lößig mit 50 guld. den Armen weiß. Kindern, So dan dritthalben guld. gelts vff sant Michels* tag fallend stondt In hauptgutt 50 guld. Alleß Straßburger werung. In J*h verzinsun d. hauptgutt Junck. hanß Jacob von Kippenheim Zu oberkirch, ferner noch verhafftet für 36 lb hauptgutt J: Johann Carolo von Botzheim, d. den * Pao* für 50 lb Hr Hieronimo Leicht Ißin burg. Zu St: sonst eÿg. v Ist diese behaußung vber* vorgemelter beschwrd.* æstimirt* word. benantlich 612. lb 10 ß d
Vermög Perg. Brieffs mit d . St. St. grössern Insigell v.sigelt deßen datum d. 1. Augusti A° 1617 (haben) Jacob Greÿsell deren fr Ursula Spächin beede ehegemächt vorgeschribene behausung erkhaufft Außweißendt, Dartzu j Almends Perg: j Haupt verschreibung d. Papÿren quittung Alß mit N° 1 signirt.
Abzug In dises Inventarium gehörig. Deß Witibers Unverändert gutt halben Ist d. bericht hieuornen Zusehen daß weg. Alhier nichts Zusetz.
der Erben Unveränderte Nahrung Ist 1000 lb
Theÿlbargutt, Sa. haußraths 269, Sa.weins und lehrer vaß 13, Sa. frücht 43, Sa. schiff und geschirr Zum salpeter sieden gehörig 35, Sa. silbergeschmeids 9, Sa. guldener ring 3, Sa. baarschafft 9, Sa.gült* 2, Sa. eÿgenthumbs ane heüsern 612, Sa. schuld 163, Summa summarum 1162 lb – Schulden 1017 lb, Beschluß summa 145 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1145 lb
Sa. Ungewiß zweiffelhaffte schulden 646 lb
Jacques Grisel demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un la permission de sa marier et de faire son repas de noces à Illkirch. Il y est autorisé à condition de n’avoir pas plus de vingt invités.
1637, Conseillers et XXI (1 R 120)
(f° 27) Sambstags den 25. Februarÿ – Jacob Greisel bitt p. Ep: ihme Zu gestatt., daß er bis dinstag üb. 8. tag sich Zu Illkirch mitt Georg Stiglers Wittib möge Copuliren laß. v. ein mahlzeit daselbst. halt. Erk. ist willfahrt, doch daß nicht üb. 20. p.sonen drauß. gespeißt werd. H: Zetzner vnd Gerlach.
Jacques Grisel se remarie avec Marguerite (Ipper), veuve du farinier Georges Stiegler
Mariage, cathédrale (luth. f° 393)
1637. H. Jacob Kreysel und Margreth Geörg Stiegler des meelmans e. witwe, eingesegnet zu Ilkirch montag 6 may (i 201, pas de mention à Illkirch)
La veuve de Georges Stiegler est autorisée à continuer l’activité de son mari jusqu’à Pâques pour écouler les réserves de marchandises.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
Jacob Kreißel. 35. [et Georg Stieglers des Meelmanns wittwe]
(f° 35-v) Sambst. den 25. Februar. – Jacob Kreißel, Erschienen, sagt p. m. Eggen, hette sich mit Georg Stieglers des Meelmanns wittwe verlobt vnnd were vorhabens über 8. tag die hochzeit Zu halten, bitt weilen sie das wannenrecht bißher gehabt und noch ane Meel vndt gekörn ein Zimmliche vorrath, vnd das sie biß vff Ostern nechstkünfftig das meelwerck treiben, vnnd was noch vorhanden, feÿl haben vnnd verkauffen möge. Erkannt, Weilen es vmb ein kurtze Zeit Zu thun, soll Ihro willfahrth sein.
Frédéric Held hypothèque la moitié qui lui revient de la maison au profit du marchand Isaac Claus
1640 (ut supra [5. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 359-v
Erschienen Friderich Held burger Zu Straßburg, bekante
daß Er H Isac Claußen dem Handelßman alhie deßwegen sein diener Georg Menges zugegen – Vfrecht schuldig seÿe 50 Lib. Str. Capital
in specie zu Underpfand v.legt den halben theil ihme für Unvertheilt gebührend ahne hauß, hoff hoffstatt sampt allen deroselben gebäwen, gelegen alhie beÿ St. Andreßen Thörlein neben Simon Glitzen && Vff den Stattgraben hinden vff den Maurhoff stoßend welches gantze hauß noch Verhafftet Vmb 300. fl. Str. wehrung hans Jacob Kipßen dem Goltschmid vögtlicher weiß, It. vmb 100. fl. dem Stifft Allerheilig. It. 50. fl. Wehr. dem Weißenhauß It. Vmb 50. fl. Joachim Rüdern Schaffners Weiß, It. Vmb 180 fl. hieronimo Liecht Eißen
Frédéric et Jeanne Held hypothèquent la maison au profit du fabricant de chausses Marceau Schreiber
1647 (16. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 574-v
Erschienen Friderich Held für sich selbst. und im nahmen Johannæ Heldin seiner Schwester, mit beÿstand Jacob Kräußelß ihres stieff Vatters
hatt in gegensein Martzolff Schreibers deß hosenstrickhers – schuldig seÿen 27 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie ahne St. Andreß. Thor ein: und anderseit neben Simon Glitzen & cons. hind. vff den Maurhoff stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet ist umb 300. fl. den Kipßisch. Erben, Item umb 100. fl. dem Stifft Allheilig., Item umb 50. fl. dem waÿsenhauß und dann umb 50. fl. Jr. N. von Lützelburg
L’héritière de l’orfèvre Jean Jacques Kips cède à Anne Ursule von Türckheim, femme du notaire Jean Georges Redslob, et à son frère Daniel von Türckheim les 300 florins de capital garantis sur la maison d’après un titre du 26 novembre 1549
1651 (22. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 147
Erschienen Fr. Maria Kipßin H Urban Kißelß deß Notarÿ eheliche haußfr. mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt bekannt, demnach hannß Jacob Kibß der Goltschmid ihr eheleiblich. Brud. Fr. Annæ Ursulæ von Türckheim anietzo H Johann Georg Retzlobß deß Notarÿ eheliche haußfrau und Daniel von Türckheim, beÿd. Geschwistrig. 33. lib. schuldig verbliben seÿe,
alß wolte Sie dieselbe beÿde Geschwistrige dergestalt assignirt haben, daß sie sich deroweg auß ihr Mariæ capital d. 300. fl. straßb. wehr. welche anietzo Friderich held von vff und abe seiner alhie neb. St. Andreß Thörlin gelegener Behaußung alle Jahr vff weÿhenachten mit 12. fl. ermeldter wehr. vermög eines teutsch. pergamenten am 26. 9.br a° 1549. mit etwann deß Bischoff. hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel durch Weÿl. Wolffgang Ruch alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium vßgefertigt. Zinnßbrieffs, zu verzinß. schuldig ist
La maison revient ensuite à Jean Georges Redslob qui épouse en 1650 Anne Ursule von Türckheim, fille du marchand Frédéric von Türckheim, puis en 1655 Marie Salomé Gambs, fille de Mathias Gambs
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 238-v, n°14)
1650. Auff den H. Pfingstag Herr Johann Georg Retzlob der Notarius, herrn Ulrich Retzlob gewesenen procurators bey einem Ehrs. Statt gericht allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jfr. Anna Ursula herrn Friedrich v. Turckh. gewesenen handelßm. allhier hinderlaßene eheliche tochter, Zinst. Claus (i 257)
Mariage, cathédrale (luth. f° 35-v, n° LV)
1655. mehr Zum 2. mal eod. Dom. XII. Trin. Herr Johann Görg Redslob Notarius Cæsareus Publicus allhier undt J. Maria Salome, Weilandt herrn Matthiæ Gambsen des Burgers allhie hinterlaßene Eheliche Tochter. NB. Sie Ist beÿ h. Görg Basil. Geig. [Magd in d.hauß] v. p.ced. pag. – Zinst. 11. 7.bre.Freÿb. St. Münst. freÿb. (i 37 – procl. St Nicolas n° 17, i 268)
Marie Salomé Gambs veuve du notaire Jean Georges Redslob passe un accord avec sa fille Anne Cléophée Redslob, veuve du notaire Jean Georges Zollmann, relatif aux biens provenant du receveur Jean Gaspard Erhard d’une part, d’Anne Schmidt veuve d’Elie Brackenhoffer d’autre part et du pelletier Jean Jacques Redslob de troisième part, suivant l’inventaire dressé par le notaire Frédéric Meylé après la mort du notaire Redslob.
1685 (26.2.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 11) n° 123
Abrechnung Zwischen Frawen Mariæ Salome Redslobin gebohrner Gambsin, weÿl. Hn Johann Georg Redslobs Notarÿ jurati und burgers alhier zu Straßburg nun seel. hinderlaßener Frau wittib und
Frawen Annæ Cleophe Zollmännin gebohrner Redslobin weÿl. Hn Johann Georg Leonhard Zollmanns auch gewesenen Notarÿ und burgers allhier seel. hinterbliebener Fraw wittib dero dochter Zweÿter Ehe
Wegen Ihro Frawen Zollmännin, so wohl von vorhergedachtem ihren herrn Vattern, als auch von weÿl. Hn Johann Caspar Erharden, geweßenem Schuel Schaffnern und burgern alhier deßgleichen wegen des Schmidischen von weÿl. Herrn Elia Brackenhoffern, geweßenem hochmeritirt. XIII.rn des beständig. Regiments alhier ad dies vitæ genoßenen wÿdembs ererbten, nicht weniger wegen Johann Jacob Redslobs des Kürßners seel. Falliments zugefallenen Guths gehalten
Die Fraw Mutter soll vorberührter ihrer Fraw dochter
Crafft Theil Registerlins und respectivé Endlicher Abrechn. über das jenige, so weÿl. Hn Johann Georg Redslobs Notarÿ seel. nachgelaßener Fraw Wittib und gesambt. Kindern Erst und anderer Ehe in vertheÿlung des Schmidisch. von Herrn XIII.rn Elia Brackenhoffern seel ad dies vitæ genoßenen Wÿdembs wie auch underschiedener von Redslobischer Verlaßenschafft herrührend ohnvertheilt gebliebenen Posten eigenthümlich Zukommen, durch herrn Friderich Meÿle, Notarium in A° 1683. auffgerichtet
Extractus Auß einer von Herrn Andrea Schmidt Notario auffgesetzten Zwischen weÿlandt Herrn Johann Georg Redslobs, Notarÿ seel. Fraw Wittib und Frawen Mariæ Salome gebohrner Redslobin herrn Johann Oggier Caspari des handelßmanns allhier haußfrawen dero Tochter in Anno 1685. gehalten
Le notaire Jean Georges Redslob vend la maison à Jean Frédéric Mœrsel, pasteur à Bischheim et Hœnheim, assisté de son beau frère Joseph Lautenschlager, chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame
1672 (29. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 134-v
(Prot. fol. 8) herr Johann Georg Retzlob Notarius
in gegensein herren Johann Friderich Mörschels Pfarrers zur Bischen: und höhnheim, mit beÿstand Joseph Lautenschlagers deß werckhmaÿsters uff dem Maurhoff seines Schwagers
Hauß, hoff, hoffstatt, bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie beÿ St. Andreßen thörlein, ligt einseit neben der statt Mauren, anderseit neben Jacob Brion dem ferber, hinden stoßt dieselbe uff den Maurhoff, davon gehend iährlichen 2. lb Zinnß dem Stifft aller heÿlig. – umb 175. lb
Fils de pasteur, Jean Frédéric Mœrsel épouse en 1668 Rosine Gertrude, fille de Samuel Gerlé, pasteur à Gries
Mariage, cathédrale (luth. f° 99-v, n° 14)
1668. Zum 2 mahl Hr Johann Friedrich Mürsel Pfarrer Zu Bischen u Höhenheim Weiland hr. Israel Mürschels auch gewesenen Pfarrers d* nachgelaßener ehel: Sohn, Jfr. Rosina Gertrute, Weiland Hr M. Samuel Gerlen gewesenen Pfarrers Zu Grießheim Gräffl. hanaw. herrschafft nachgelaß. ehel. T. Donnerstags den 7.ten Maji, Münster (i 102)
Notice biographique dans le répertoire de Bopp
Bopp, n° 3696 – Johann Friedrich Mürschel, Mag. ° Straßburg 24. Dec. 1609 [sic], Sohn von Israel M. Pfarrer, x II Str. 3 Mai 1668 Rosina Gertrud Gerle, Pfarersdochter aux Gries
1658-1690, Pf. in Bischheim I – † Straßburg 24 Jan. 1690, (80 J 4 W 3 T [sic])
Dominique Ring, pasteur de Berstett, et Jean Frédéric Mœrsel, pasteur de Bischheim et Hœnheim demandent à être exemptés de la taxe sur les corvées
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Dominicus Ring Pfarrer Zu Berstett und Joh: Friderich Mürsel Pfarrer zu Bischen. 312.
(p. 312) Sambst. d. 26.ten Junÿ aô 1673 – Dominicus Ring Pfarrer Zu Berstett Vndt Johann Friderich Mürsel Pfarrer zu Bischen Vnd Höhnheim üb. unterth. suppl. per Reüßner, bitten Vmb erlaßung des Frohngeldts gleich Andern pastoren Auff dem land geschehen.
Erkannt Willfahrt. H. XV. Brackenhoffer Et H. Storckh
Jean Frédéric Mœrsel rachète la rente laudémiale assise sur la maison au profit de la fondation de la Toussaint d’après à un titre de 1314
1674 (5 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 10-v
der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Johann Reinhard Von Müllenheim deß beständigen regiments der herrn Fünffzehen alß Patronus deß Stiffts Allheÿligen alhier, mit assistentz H. Johann Baldners alß Schaffners ged. Stiffts
in gegensein H. Johann Friderich Mörselß Pfarrers zu Bischoffsheim beÿ Hönheim
bekannt, daß Er H. Mörsel besagtem Stifft die Jenige 2. lb so derselbe Vermög eines Latenisch. pergamentinen Sub dato 6. Non. Julÿ Anno 1314. mit deß bischofflchen Hoffs wie auch der Priorin und deß Convents gedachten Closters Allheÿligen anhangend. Insigeln Auffgerichteten Erb lehnungs brieffs, Von Vff und abe seiner alhier beÿ St. Andreßen Thörlin neben der Statt Mauren gelegener Behaußung Jährlichen term° Joh. Baptistæ und Weÿhenachten Zu Zinß Zu reÿchen schuldig geweßen ist, mit 60. lb abgelößt
Jean Frédéric Mœrsel fait partie des candidats au poste de diacre à Saint-Pierre-le-Jeune
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
(p. 233) Sambstags d. 17. Julÿ 1675 – Nomination Zur helffer auffstellung Zum Jung. St. Peter
E. E. Conventus Pastoralis nominirt Zur auffstellung vmb die vacirende stell Zum Jungen St. Peter
1. H. M. Johann Jochen Pfarrer Zu Wangen
2. H. Johann Heupeln Pfarrer Zu Plopsheim
3. H. Friderich Mürßel, Pfarrer zu Bisch. v. hönheim
4. H. M. Johann Ulmann Pfarrer zu Oberhaußberg.
Stellt die confirmation Zu Mghh. Erk. confirmirt
Jean Frédéric Mœrsel loue une partie de sa maison (le bâtiment arrière en entier et une partie du bâtiment avant) au messager Jean Michel Bœrs tel qu’en avait joui le messager Christophe Frey. La veuve du bailleur prolonge le bail en 1691.
1688 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 222-v
H. Johann Friderich Mürschel, Pfarrh. zu Bischoffsh. und Höhnheim
in gegensein Hans Michael Börß deß einspännigers [unterzeichnet] Johann Michel bersch
entlehnt, In seiner am Andeßen thörlein gelegenen behaußung den gantzen hindern Stock, und in dem vordern Stock die kleine undere stub sambt d. Stub Cammer und noch dreÿ Cammern in maßen solche Christoph Freÿ der Einspänniger bißhero lehnungs hauß ingehabt, auff dreÿ jahr lang von Johannis Bapt. dißes Jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen zinß, Nemblich 10 pfund
[in margine :] H. Anthonÿ Flach E.E. großen Raths alter beÿsitzer alß vogt Fr. Rosinæ Gertrud, deß hierin gemeldt Hn Verlehners hind.laßene wittib, hat in gegensein deß Entlehners angezeigt und bekandt daß Sie Mörselische wittib Ihme Börßen die hierin verschriebene Lehnung noch auff dreÿ jahr lang von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzurechnen – den 7. 7.bris 1691.
Jean Frédéric Mœrsel meurt le 24 janvier 1690 à l’âge de 50 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. diacre aîné, 1688 sqq, n° 16)
den 24. Januarÿ A° 1690 ist gestorben H. Fridericus Mürschel treu: eiferiger Pfarrer der beÿden Evangelischen Gemeind zu Bischen vnd Höhnheim, seines alters 50 jahr, 4 Wochen V. 3 Tag, ist darauff den 26. Ejusd. begraben, V. die leichepredigt Zwahr durch mich M. Joh: Ludov. Engelhardt Diac. Thom. allhier Zu Straßburg Zum Jungen St Peter gehalten, der Verblichene leichnam aber, nach gehltener predigt nacher Bischen auff den Gottesacker geführet worden, Bezeugen solches [unterzeichnet] Jacob Friderich Mürschel als bruder, Johan Jacob Grieß bach als Verwander (i 5)
La veuve de Jean Frédéric Mœrsel demande à être exemptée de verser en liquide les 20 livres de détraction, en proposant soit de les régler en capitaux de la Tour aux deniers soit d’en conserver la jouissance en fournissant caution. Les Quinze acceptent la deuxième proposition.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Weÿl. H M. Johann Friderich Mörßels Pfarrh. Zu Bischheim, 253.
(f° 253-v) Mittwochs den 2. Jan. 1692. – Die Herrn Deputirte zu dem Stall Zusatz laßen per me referiren, daß weÿl. Hn M. Johann Friderich Mörßels gewesen Pfarrh. Zu Bischheim, hinterlaßene Wittib jnn einem Und.th. Memorial berichtet, Wie daß gedachten Ihren Manns seel. Frembde Erben 20. lb. d. Abzug abgefordert werde, mit bitt, Weilen sie deßen Nahrung ad dies vitæ Zu genießen, selbige aber jnn lauter geringen Pfenningth. Capit. bestehe, und Kein gewonnen Guth vorhanden, sie auch die passiv und über die 50. fl. sich beloffene schulden alles jnn baaren geld abtragen müßen, und davon Nichts mehr so viel übrig, daß sie d. Inventarium auff d. Statt Stall außlößen Kann, es Möchten Mghh. jnn ansehung angeregter Ursachen hn erlauben, daß bemeldte 20. lb entweder an dero habende pfenningth. Capit. abgeschrieben, od. sie, als die die Nahrung lebtägig Zu genießen, jnn ruhigem Genuß gelaßen werden möchte, gegen dem erbiethen, dafür genugsame burgerliche caution Zuleisten,
Von Welchem petito mann geredt, Und gefunden, daß die Abschreibung an d. Pfenningthurns Capit. Nicht wohl angehen Werde, Weilen es böße consequentz Nach sich Ziehen, Und andere ebenmäßiges suchen würden, Vielmehr dafür gehalten, daß der Implorantin, als burgerin jnn den letzten Willfahrt werden Könte, Zumahlen da viel præjudicia vorhanden, das beÿ Hannß Georg Kleÿle des Kachlers Wittib Noch gantz Neu seÿe, und gemeine Statt dabeÿ Nichts Verliere, allein Zu Mghh. die Willfahr stündte. Erk. Bedacht beleibt.
Jacques Frédéric Mœrsel, barbier à Hœnheim, cède son tiers de la succession à Anne Dorothée Mürsel, femme de Joseph Lautenschlager
1692 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 98
H. Jacob Friderich Mürschel, der Barbierer und Wundartzt zu Höhnheim
in gegensein Fr. Annæ Dorotheæ gebohrner Mürschelin, Hn Joseph Lautenschlagers, E.E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehelicher haußfrauen
Seinen Antheil in einer terz bestehend, an denjenigen Widem, welcher Ihme Verkaüffern und Ihro Kaüfferin beneben Israël Mürschel Ihrem andern Bruder auß weÿl. Hn Johann Friderich Mürschels gewesenen Pfarrherrs zu Bischoffsheim am Saum, Verlassenschafft, zugefallen, und Fr. Rosinæ Gertud Gerlingin ged. Hn Pfarrherrs sel. hind.laßener Wittib ad dies vitæ zu genüßen hat, außerhalb deß darunder begriffenen Pfenningthurn Capitalß, so under dißem außkauff nicht gemeint, Und bestehet die verkauffte portion in nachfolgenden Stücken, Nemblich eine terz am Zwo terzen einer beÿm rosencrantz einseit neben St. Andreßen thörlein, anderseit neben Schuler dem Schreiner gelegenen behaußung, hind. auff den Maurhoff stoßend, Ferner eine terz an Zwo tertzen eines Gartens im dorff Bischoffsheim (…)
Anne Dorothée Mürsel cède la maison 1 250 livres à son gendre Jean Michel Erlacher et à sa fille Anne Marguerite Lautenschlager
1712 (ut ante [15.2.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 128-v
(1250) Fr. Dorothea Lautenschlagerin wittib geb. Mörschelin beÿständlich S.T. H. Joh: Ulrich Fried deß bestädigen Regiments derer herren XV.en Secretarii ihres Curatoris
in gegensein Michel Erlach maurers und Steinmetzs und Annæ Marg: geb. Lautenschlagerin alß ihrem Tochtermann und Tochter
hauß hoff und hoffstatt sambt allen anderen dero gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier hinter der Roßencrantz zunächst dem Andreßen Thörlein, einseit neben Joh: Georg Breu dem würt zuer Armbrust anderseit neben auf dem graben hinten auff. auf gemeiner Statt maurhoff stoßend – um 1250 pfund
Michel Erlacher hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Herff
1712 (ut ante [15.2.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 132
Michel Erlach maurer und Steinmetz
in gegensein H Jacob Herff handelßmanns – 900 pfund zu erkauffung hiernach versetzten behausung
unterpfand, hauß hoff und hoffstatt sambt allen anderen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier hinter dem Roßencrantz zunächst dem andreßen Thörlein, einseit neben Breu dem würt zuer armbrust anderseit neben auf dem graben hinten auf gemeiner Statt maurhoff stoßend
Chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame, Michel Erlacher hypothèque la maison au profit de l’Œuvre Notre Dame
1715 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 546-v
Michel Erlacher werckmeister auf dem Frauenhauß
in gegensein S.T. Joh: Geörg Denner xv.ers alß Pflegers der Fabric deß Münsters beneben H. Joh: Winter oberschreibern – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, seine behausung cum appertinentÿs ahm Stein-thöre einseit neben dem würthshauß zuer armbrust anderseit ist ein eck auf d. Maurhoff
Michel Erlacher et Anne Marguerite Lautenschlager hypothèquent la maison au profit de l’Œuvre Notre Dame
1727 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 290-v
H. Michael Erlacher werckmeister der Fabric des Münsters und Anna Margaretha geb. Lautenschlagerin mit beÿstand ihres tochtermanns Johannes Gößensohn des Nagelschmidts und ihres Schwagers Philipp Fiedel Metzgers
in gegensein H. Johannes Langhannß Schaffners beÿ obged. fabric des Münsters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten beÿ St andreßen thörlein ohnfern dem Roßen Krantz, einseit neben ged. thörlein anderseit neben weÿl. Breu gastgebers hoff mit der einen seithen auff den innern Stattgraben
Fille des précédents, Marie Eve Erlacher épouse en 1727 Tobie Borsch, conseiller au service des princes de Wurtemberg : contrat de mariage, célébration
1727 (9.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 59
Eheberedung – entzwischen dem hoch Edel Gestreng und hochachtbaren Herrn Tobia Borschen, hochfürstlich Würtenbergischem hochansehnlichem Rath, auch Ober Floß und Cammer Commissario als dem herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Evæ Erlacherin, des Wohl Ehrenvest, Kunst und bau Verständigen auch Großachtbaren herrn Michael Erlachers wohlbestellten Werckmeisters des Münsters und Vorstehers der Steinmetzen haubthütten, auch burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und tugendreichen frauen Anna Margaretha gebohrner Lautenschlagerin seiner Frauenn Eheliebstin ehelich erzeugten einigen Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg in hie Vorgemelten Herrn Erlachers behaußung in fernerer Gegenwarth Sis utriusque Tis H. M. Johann Friderich Flattichs, Treueifferigen und wohlmeritirten Evangelischen garnison Predigers zu Kaÿl und herrn Jacob Friderich Borschen, hochfürstlich Würtembergischen hochverordneten Oberumbgeldters der Ober Vogteÿ Zu Göppingen, des herrn Bräutigamns herrn Bruders auff sein des herrn Hochzeiters so dann auff der Jungfrauen hochzeiterin Seithen herrn Johann Gerhard von Stökken, hochverdientenen XXI. des Geheimen beständigenen Regiments allhier (…) auff Donnerstag den 9. Januarÿ A° 1727
[unterzeichnet] Tobias Borsch alß bräutigam, maria Eva Erlacherin als Praut
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 47 n° 184)
1727. Mittw. d. 22. Jan. sind nach Zweÿmalige Proclamation, auf erhaltene erlaubnus von des Regierenden Herrn Ammeisters Herrlichkeit im hauß ehelich Copulirt v. eigesegnet word. H. Tobias Borsch, Rath v. Oberflotz Commissarius beÿ Ihro Hochfürstl. durchl. dem Regirenden Hertzog von Würtenberg, Weÿl. H. M. Tobias Borschen gewesenen Evangelischen Pfarrers Zu Häffner; Haßlach in dem Würtenbergischen Nachgel. Ehel. Sohn, v. Jgfr. Maria Eva, H. Michael Erlachers b.v. Werckmeisters beÿ dem Allhiesigen hohen Stifft Münster ehel. Tochter [unterzeichnet] Tobias Borsch alß hochzeitter, maria Eva Ehrlacherin als braut (i 50)
Les experts estiment la maison à 1 750 livres en 1735 à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marguerite Lautenschlager, à 2 500 livres en 1741 à l’inventaire de Marie Salomé Vierling et à 2 250 livres en 1760 à celui dressé après la mort de Jean Michel Erlacher.
La maison revient à leur fille Jeanne Henriette Borsch, seule héritière de Michel Erlacher, qui épouse en 1757 le sellier Jean Samuel Geyler : contrat de mariage, célébration
1757 (1.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 353
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Samuel Gaÿlern, dem ledigen Sattlern, des Wohl Ehrwürdig und hochgelehrten Herrn M. Stephan Gaÿlers, trueÿfferig wohlverordneten Diaconi beÿ der Evangelisch Lutherischen Gemeide Zum Alten St. Peter und vornehmen burgers allhier mit weÿl. der Hoch Ehren und tugendbegabten frawen Anna Magdalena gebohrnen Moscheroschin seiner gewesenen frauen Eheliebstin seel. ehelich erzeugten Sohn, als dem Hochzeitern ane einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Johannæ Hernricæ Borstin weÿl. S. T. Herrn Tobiæ Borsten geweßenen wohlverdienten Commisariat Raths an den Hochfürstl. Würtembergischen Hoff, und auch weÿl. S. T. Frawen Mariæ Evæ gebohrner Erlacherin beeder gewesener Ehepersonen seel. ehelich. erzeugter tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg aiff Freÿtag den Ersten Julÿ Anno 1757 [unterzeichnet] Johann Samuel Geÿler Als hochzeiter, Johanna henrioa borsten alß hochzeitin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 159, n° 16)
1757. Mitwoch d. 3. Augusti 1757. seind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden H Johann Samuel Geyler lediger Sattler und burger allhie S. T. H. M. Stephanus Geyler wohlmeritirten Diac. Sen. beÿ dieser Gemeinde ehel. Sohn, und Jgfr. Johanna Henrica weÿl. S. T. H. Tobias Borsten gewes. Hochfürstl. Württemb. Commissarius Rathh. nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Samuel Geÿler als Hochzeiter, Johanna henrica als hochzeiterin (i 85)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 466 livres, ceux de la femme à 266 livres.
1757 (8.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 261) n° 696-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehren achtbare herr Johann Samuel Geiler, der Sattler und die Viel Ehren und tugendsame frau Johannna Henrica gebohrne Borschin beede Eheleuthe einander in den Ehestand zugebracht und sich solche darinnen Vor unverändert Vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Michael Erlachers, des Maurers und Steinmetzen auch wol verordneten Werckmeisters des allhießigen Münsters und burgers allhier ihres Groß Vatters fleißig inventirt undt ersucht (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 8.ten Augusti Anno 1757.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Alten weinmarckt gelegener, dem Eheherrn eigenthümlichen behaußung theils und theils in einer allhier beÿm Roßencrantz gelegenen von eingangs gemeldten H. Werckmeister Erlacher bewohnenden behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (M.) Nehml. eine behaußung, höflein vnd hoffstatt, mit allen andern deroselben begriffen zugehörden und Rechten, allhier beÿm alten weinmarckt ane dem Speÿrthor (…)
Series Rubricarum. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen anlangend, Sa. haußraths 11, Sa. Wein und leeren faß 29, Sa. Silbers 9, Sa. baarschafft 53, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1125, Summa summarum 1228 lb – Schulden 900 lb, Nach deren Abzug 428 lb, Dazu gelegt die helffte ane denen Haussteuren 38, Belaufft sich also des Manns völlig in die Ehe gebracht guth auff 466 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth betreffend, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 11, Sa. goldener ring 24, Sa. baarschafft 105, Summa summarum 228 lb – Dazu kombt ferner der halbe theil ane denen Haußsteuren 38, der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen 266 lb
Jeanne Henriette Borsch hypothèque la maison au profit du receveur Jean Philippe Gottsmann
1760 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 345-v
Fr. Johanna Heinrica geb. Borstin Johann Samuel Geÿler des sattlers ehefrau
In gegensein H. Johann Philipp Gottsmann des adelischen schaffners, zu abstattung eines auff hernach unterpfändten behausung hafftenden summ – schuldig seÿe 1000 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis beÿ der Andreßenkirch, einseit ist ein Eck, anderseit neben der zur silbernen Roß genannte gastbehausung, hinten auff die Intendance
Jean Samuel Geyler et Jeanne Borsch hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Jean Jacques Fischer
1764 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 57
Johann Samuel Geÿler der sattler und Johanna geb. Borstin mit beÿstand H. Emanuel Brantz des versilbert knopffmachers und H. Johann Jacob Treuttel des handelsmanns
in gegensein H. Johann Jacob Fischer des gastgebers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis beÿ der St Andreßen kirch, einseit ist ein Eck, anderseit neben H. Hirschel dem gastgeber, hinten auff die Intendance
Jean Samuel Geyler et Jeanne Henriette Borsch meurent tous deux en octobre 1764 en délaissant trois enfants. Les experts estiment 2 200 livres la maison près de la poterne Saint-André. L’actif de la communauté s’élève à 3 320 livres, le passif à 3 357 livres.
1764 (20.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) n° 524
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Joh: Samuel Geÿlers des geweßenen Sattlers und der Ehren und tugendsahmen frauen Johannæ Henricæ Geÿlerin geb. Borstin beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764. – als dieselbe und Zwar Sie die Ehefrau Sambstags den 20.ten 8.bris Er der Ehemann aber Mittwochs den 31.ten gedachten Monaths Octobris dießes lauffenden 1764.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen seel. hintritt, hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edlen und wohlgelehrten Herrn Joh: Christoph Geÿlers Philosophiæ Magistri und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Samuels, Johann Michaels und Johannæ Henricæ der Geÿlern, aller 3. der Verstorbenen beede Eheleuthen ehelich erzeugte und Nach tod Verlaßene Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, ersucht und inventirt durch Mariam Elisabetham Schnneppin die beÿ Verstorbenen beeden Eheleuthen in diensten gestandene Magd von Buchßweiler gehörig auf Zu Vorhin ane dieselbe beschehene genugsame Erinner: und Ableßung des gewohnlichen Articuls Äugens und Zeigens (…) So beschehen Straßburg auf Dienstag en 20.ten Novembris Anno 1764.
In einer allhier Zu Straßburg auf dem alten Weinmarckt beÿ dem Speÿer Thor gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behaußung hoff und hoffestatt mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg hinter dem Roßen Krantz ane dem sogenandten Andresen thörlein, einseith neben der nunmahligen Königl. Intendance and. seith neben der Gast behaußung Zur silbernen Rooßen, so nunmehro Hn Frantz Hirschel dem Gastgebern gehörig hinden auf gedachte Intendance stoßend, so außer denen darauff haftenden hernach eingetragenen passiv Capitalien freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) angeschlagen Vor 4400 fl. oder 2200. Hierüber sagt i. teutscher pergament. Kffbrief in allh. C. C. Stub gefert. v. m. d° anh. Ins. Verwahret dd. 15. febr: 1712. mit alt. N° 1 notirt.
It. eine behaußung höfflein V. hoffstatt, mit allen andern deroselben Gebäuen, auf dem Alten weinmarck ane dem Speÿerthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 203, Sa. Werckzeugs und Wahr Zur Sattler profession gehörig 94, Sa. Silbers 33, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthumbs ane häußern 2948, Sa. Schulden 11, Summa summarum 3320. lb – Schulden 3357 lb, In Vergleichung 36 lb
Le tuteur des héritiers vend la maison 2 310 livres au baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade
1765 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 366-v
H. Johann Christoph Geÿler als vogt H. Johann Samuel Geÿler des sattlers dreÿ kinder Johann Samuel, Johann Michael und Johanna Henricæ der Geÿler
in gegensein H. Rathh. Jeremias Eberhard Silberrad des dreÿers hiesigen Pfenning thurns nahmens der freÿwohlgebornen H. Ludwig Dionisÿ von Gallenhan hochfürstl. Margraff Baaden baadischen geheimen Raths und Oberjäger meister
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten hinter dem Roßen crantz nächst dem Andreßen thörlein, einseit neben Frantz Hirschel dem gastgeber, anderseit ist ein eck auf dem graben, hinten auff die Intendance – 1000 lb capitalien, 1310 pfund
Le secrétaire de l’Intendance d’Alsace Jacques Ignace Flocard cède une partie de son bail à François Charles Barth, assesseur des XXI
1773 (22.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 149)
Bail – M Jacques Ignace Flocard, secrétaire de l’Intendance d’Alsace pour 6 années consécutives qui commencent à courir à la Notre Dame prochaine
à M. François Charles Barth vingt et un de la ville de Strasbourg
le rez de chaussée et le premier étage entiers de la maison du Sr bailleur sise en cette ville prés des Recollets fais face à l’église des pères d’autre au Faux Remparts, scavoir le premier étage en entier de la maison de M le baron de Galahan sise en cette ville près des peres Recollets sans en rien excepter ny réserver, Plus deux parties de cave de ladite maison telles que M. Praz les a eu jusqu’ici tout quoi faisant partie du bail que led Sr de Gallahan a passé aud. Sr Flocart devant led not. le 9. février 1773
Le Sr Braun aura le droit d’user des greniers de ladite maison et de la buanderie pour les lescives seulement. Il en sera de même à l’égard de la cour dont le Sr preneur aura droit de jouissance ainsy que le Sr Flocart la lui même en vertu de son bail – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois
Louis Denis de Gallahan loue un appartement à M. de Calembourg
1779 (18.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1070) n° 23
Bail de 4 années consécutives qui commencent à courir le 25. mars prochain – M Louis Dionise Baron de Gallahan Conseiller Intime et Grand veneur de Son Altesse sérénissime Mgr le Prince de Baaden Baaden
à Mr de Calembourg demeurant à Strasbourg
un appartement dans la maison de mond. Sr de Gallahan situé en lad. ville vis à vis les peres Recollets ayant vue sur les faux remparts lequel appartement est et sera composé de la façon cy après mentionnée, Savoir et d’abord Le premier étage en entier avec toutes ses dépendances, une cave proportionnée audit appartement, plus une place pour le Bois – moyennant un loyer annuel de 550 livres
Immatriculation au Directoire de la Noblesse immediate de la Basse Alsace et lettre de naturalité octroyée en 1755 par le Roi à Marie Anne Josèphe Jeanne Louise de Gallahan, née à Rastatt le 8 aout 1739 du premier mariage de Louis Denis de Gallahan
1780, E 910 (Gallahan)
Déclaration pour la Matricule du Corps de la Noblesse immediate de la Basse Alsace
conformément au Mandement du 10 avril 1780
Matricule personnelle. M. le Baron Louis Denis de Gallahan, Conseiller intime et Grand Veneur de la Sérénissime Maison de Baaden, demeurant en cette ville
Epouse, Première Dame Marie Joseph née Baronne de Russenstein, Seconde Dame Marie Anne née Baronne de Lehrbach
Fille du premier lit. Marie Anne, Epouse de Mr le Baron Jules de Hornstein Weilerdingen, Chambellan de S. A. S. Msgr & Margrave de Baaden &
Fille du second lit, Marie Louise Epouse de Mr le Baron Charles de Weitersheim, Chevalier de l’ordre royal et militaire de S. Louis et Major au Regiment de la Marck
Tutele des Enfants Nobles immatriculés. Le Sieur Déclarans est tuteur de quatre Enfants Mineurs delaissés par feu Mr Maximilien de Guentzer, le Maréchal de Champ.
Matricule réelle. Le Sr declarant ne possede en Alsace aucuns Biens Féodaux & Les Allodiaux qui lui appaeriennent consistent en plusieurs Biens rentiers situés et contenants en terres labourables et prairies ainsi qu’il suit (…)
Strasbourg le (-) 1783, (signé) Louis Denis De gallahan
Naturalité a Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahan
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre à tous presens et a venir Salut Notre bien Amée Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahann née à Rastad en Allemagne le 8 aoust 1739 fille de Louis de Gallahann et de deffunte Marie Joseph de Russenstein ses pere et mere faisant profession de la Religion Catholique Apostolique et Romaine Nous a fait remontrer qu’elle a Eté Elevée dans la Ville de Strasbourg où elle Reside depuis près de quatre années et que desirant y finir ses Jours ou Dans tel autre lieu de notre Royaume où ses affaires pourroient l’appeler, et participer aux avantages dont Jouissent nos Sujets elle se trouve sortie l’obligation de Recourrir à nos lettres de Naturalité Sur ce necessaires, qu’elle nous a tres humblement fait supplier de luy accorder. À ces Causes voulant favorablement traitter L’Exposante nous avons de notre grace speciale, pleine puissance et autorité royale Reconnu, Censé tenu et reputé, Reconnaissons, Censons Tenons et Reputons par ces présentes Signées de notre main lad. Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahan pour notre vraye et Naturelle sujette et Regnicole voulons et nous plait que comme telle elle puisse et quil luy soit loisible de s’Etablir et de demeurer en tels villes et lieux de notre Royaume, Pays, Terres et Seigneurie de notre Obeissance que bon luy semblera, qu’elle Jouisse de Privileges franchies et libertés dont Jouissent nos vrays et Originaires Sujets et Regnicoles (…)
Donné à Versailles au mois d’Avril 1755 et de notre regne le 40°
Louis Denis de Gallahan meurt septuagénaire en délaissant deux filles, l’une de sa première femme Marie Josèphe de Russenstein, l’autre de Marie Anne de Lehrbach. La succession, estimée à 34 900 livres, comprend la maison à Strasbourg et un domaine à Aubach en Bade
1784 (11.3.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) n° 125
Inventarium über Weiland des Reichs freÿhochwohlgebohrnen Herrn Ludwig Dionysius Freÿherrn von Gallahan im Leben gewesenen hochfürstlich Markgrävlich: Baden Badischen Geheimen Raths und Oberjägermeisters, hochseeligen Andenckens, Verlassenschaft, gefertiget 1784. (…) nach seinem am 1. jüngst verfloßenen Monats Februarii, in Hochdesselben Behausung alhie Zu Straßburg genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen zurückgelaßen, Welche Verlaßenschafs, auf Requisition der Reichs hochwohlgebornen Frauen Mariä Annä Freÿfrau von Hornstein, gebohrner Freÿin von Gallahan, des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Julii Fridolini, Freÿh. von Hornstein, ehemaligen hauptmanns unter dem Löbl. Pfaltz: Zweibrückischen Ober Rheinischen Kreiß: Infanterie: Regiment Zu Zell am Boden: See wohnhaft, Frauen Ehegemahlin, als des Herrn Defuncti in erster Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Josepha geborner Freÿin von Rusenstein erzeugter tochter, so dann der freÿhochwolhgeb. Frauen Mariä Luisä Freÿfrauen von Weittersheim geborner Freÿin von Gallahan, des freÿhochwolhgeb. Herrn Carl Ludwigs Freÿherrn von Weittersheim, Ritters des Königlichen Kriegs: Ordens St. Ludwig und jetzigen Obristwachtmeisters beÿ dem Königlichen Infanterie Regiment La Marck, dahier zu Straßburg residirend, Frauen Ehegemahlin, als des herrn Defuncti in Zweÿter und letzter Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgeb. Frauen Maria Anna geb. Freÿin von Lehrbach erzeugtter Frauen tochter, beder als natürlicher: und auch durch hernach einverleibtes testament vom 9.ten Novembris 1781 eingesetztter Erbinnen, unter auctoritæt und Beistand vor hoch Edelbenamßter Ihrer Herren Ehegemahlen agirend, ferner auf Requisition Herrn Jeremias Eberhard Silberads, E. E. Großen Raths dieser Stadt Straßburg ehemaligen Beÿsitzers und verschiedener hochadelichen Familien Schafners, auch Bürgers hieselbst, als durch des H. Defuncti errichtete und auch hernach einverleibte Nach disposition vom 24.ten Novembris 1783. ernannten Executoris des vorher durch hochdenselben errichteten Testaments, So dann auch auf Requisition Herrn Johann Ludwig Rame des Ritterschaftl. Ambtmanns und Advocaten beÿ Einem hochlöbl. Directoris des Freÿohnmittelbaren Adels im Untern Elsaß, als durch Ritterschaftliches Decret vo 9.ten dieses Monaths Martii ernante und beeÿdigten Curatoris der durch des H. Defuncti Testament verordneten Fideisommissarischen substitution (…) auch die in des H. Defuncti diensten gestandene Domestiques namentlich Frantz Ludwig Sebastian der Kammerdiener, von hier gebürtig, Barbara Huckin von Ottenhoffen und Franciska Niedermännin von Rastatt gebürtig, die beede Mägde
So geschehen alhie zu Straßburg in der hernach in diesem Inventario bschrebenen und in diese Verlaßenschaft gehörigen Sterb Behausung, ohnweit der Franciscaner Kirch hinter dem Rooesencranz gelegen (…) Auf Donnerstag den 11. März im Jahr 1784.
Hausrath. Im Hintern Kabinet auf dem zweÿten Stockwerck, Im rothen zimmer darneben, Im gelben zimmer, Im blauen Zimmer, Im kleinen Saal, Im großen Saal, Im grünen Kamin-Zimmer, In der Bedienten Stub, In der Bedienten Schlaf Kammer, In der Mägden Schlaf Kammer, In der Kleider: Kammer, In der Kuche, Auf der bühne, Im Kemmer, Auf dem ersten Stockwerck, Im ersten zimmer auf dem Boden in den Hof sehend
(f° 10) Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine behausung, Hof und Hofstatt mit allen gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten Allhier zu Straßburg hinter dem Rooßen Crantz nächst dem Andreas: thörlein, einseit neben weiland herrn Frantz Hirschels, des Gastgebers Zur silbernen Rooß hinterlaßener Wittib, anderseit ist ein Eck auf den Graben hinten auff die Intendance stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden Königlichen Vingtieme und den Ordinari: beschwerden, freÿ, leedig und eigen. Welche behausung von denen Hochadelichen Erbs: Interessenten, als welche die selbige mit ehestem Zu verkaufen willens sind, eins weilen ohnpræjudicirlich angeschlagen worden, vor und um die Summe der 12.000 fl. Darüber ist vorhanden und hiebei für gewiesen worden eine in allhiesiger C. C. Stub errichtete und auf Pergament ausgefertigte Kauf: Verschreibung mit der Stadt Innsiegel versehen de dato 15.ten May 1765. Zufolg welcher der Verstorbene Freiherr von Gallahan seelig diese behausung von weiland Samuel Geÿlers des gewesenen Sattlers dahier hinterlassenen dreÿen Kindern durch eine beÿ E.m E.n großen Rath dieser Stadt beschehene Gerichtliche Versteigerung käuflichen ane sich gebracht hat. Dabeÿ in Extractus Es. En. grosen Raths Memorialis vom 8.ten Maÿ 1765. nach innhalt deßen solche Versteigerung gerichtich confirmirt worden. So dann ist noch vorhanden eine ältere daselbst errichtete Kauf: Verschreibung sub dato 15.ten Februarÿ 1712.
(f° 11) Eigenthum ane einem Landgut samt Zugehörden Zu Aubach jenseit des Rheins gelegen
(f° 23) Summa summarum dieser gesamten Activ: Verlaßenschafft belaufet such der jetzigen Abwürdigung nach auf 76.063 fl: Nemlichen Hausräthlichen Effecten samt Kleÿdung 1950, Gewehr 37, Kutsch 156, Silber 1604,Golden: Geschmeid 763, Baarschafft 2277, Pfenningzinß hauptgüter 11.072, Gülth von eigenthümlich liegenden güthern gefallend 32.158, Matten 1500, Eigenthum ane einer Behausung 12.000, Eigenthum ane einem Landguth zu Aubach 9900, Activ-Schulden 2649 – Schulden 2263 fl, Nach solchem abzug 73.800 fl.
Legaten (…) Item Fräul. Mariæ Freÿin von Gallahan des Hn Def. Niece, Item des Hn Defi beeden Neveux Herren Frantz und Wilhelm Freÿherren von Gallahan Gebrüderen, Item Demle Marie Anne Ste Croix von Metz gehörig der ehmaligen Gouvernantin des Hn Def. beeder Töchteren, Item Martin Kuntz des H. Defi ehmaligem Kutscher und jetzigen Verwalter auf dem Guth Aubach
Copia Testamenti – Nachdem ich unterschriebener Ludwig Dionisius Freÿherr von Gallahan (…) den 9. Novembris 1781. Subscriptions Ackt, 14. 9.bris 1781. Eröffnungs: Ackt 19. febr. 1784.
Erste Nachdisposition 14. febr. 1782 – Zweÿte Nachdisposition 24. 9.bris 1783
Nomination de M° Rame pour Curateur à la Substitution. Extrait des Registres du Directoire du Corps de la Noblesse immediate de la basse Alsace du 9. Mars 1784.
[Joint] Versteigerung der in Weiland des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Ludwig Dionysius Freÿherrn von Gallahan, im Leben geweßenen Hochfürstlich Markgrävlich: Baden-Badischen Geheimen Raths und Ober Jägermeisters, hochseeligen Andenckens, Verlassenschaft, gehöriger Behaußung allhier Zu Straßburg gelegen
Im Jahr 1784, Montags den 15. Märtz (…) durch herrn Frantz Joseph Bernhard den geschwornen, Inventir: Käufler anfänglich ausgebotten vor14.000 fl.
Niemand sich præsentirt, der einiges gebott auf diede behausung nach dem angesetzten Preiß thun wolte – den 24. Martii 1784
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 355)
Anno domini 1784 die prima februarii mortuus est praenob. ac perillustris D. Ludovicus Dyonisius Liber Baro de gallahan, Consiliarius intimus et venationum Præfectus Ser.mæ Domûs Baadensis, viduus prænob. D.næ Mariæ Annæ Baronissæ de gallahan natæ de Lehrbach quondam ejus uxoris legitimæ, annos 78 circiter natus, Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, Die 3. ejusdem mensis et anni a me honorifice sepultus est in Cœmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo (i 182)
Acte de sépulture d’une deuxième fille en secondes noces, Léopoldine Walburge, à 22 ans, inhumée dans le cimetière du couvent Sainte-Marguerite
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 273)
Anno domini 1781 die 20. Augusti mortua est prænobilis Della Leopolda Walburga de gallahan filia prænobilis ac perillustris Dni. Ludovici Dyonisii Liberi Baronis de gallahan, venationum Præfecti et Consiliarii intimi Ser.mæ Domûs Baadensis, et defunctæ prænobilis Dnæ Mariæ Annæ Baronissæ de gallahan natæ de Lehrbach quondam ejus uxoris legitima annos 22 circiriter nata Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, cujus corpus die sequenti ejusdem mensis et anni prius soluto exequiarum ritu ad Ecclesiam Parochialem delatum (…) ad Ecclesiam Monialium ad Stam Margaritam ordinis Sti Dominici in cujus Cœmeterio (…) sepulta fuit (i 140)
Marie Anne de Gallahan, épouse de Jules Fridolin, baron de Hornstein, cède sa part de maison à sa sœur Marie Louise, épouse de Charles Louis, baron de Weitersheim
1784 (25.5.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) joint au n° 125 du 11 mars 1784
(f° 17) Cessio Über die behausung allhier zu Straßburg.
Erschienen ane das Zu end gemelt vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg ofentlichen geschwornenn beÿ En hochlöbl. unter Elsaßischen Ritter Directorio immatriculirten Notario und zu Weiland des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Ludwig Dionysii Freÿherrn von Gallahan, im Leben gewesenen hochfürstlich: Markgrävlich-Baden-Badischen geheimden Raths und Oberjäger-Meisters, hochseeligen Andenckens Verlassenschaft-Inventation und Abtheilung adhibirten Inventir: Schreiber die Freÿ hochwohlgebornen Frau Maria Anna Freÿfrau von Hornstein, gebohrne Freÿin von Gallahan, des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Julii Fridolini, Freÿherrn von Hornstein, ehemaligen Haupt Manns unter dem Löbl. Pfaltz zweÿbrückischen Ober Rheinischen Creiß: Infanterie: Regiment Zu Zell am Bodensee wohnhaft, Frauen Ehegemahlin, als vor hochedel gemelten Freÿherrn von Gallahan seel. in erster Ehe mit weil. der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Josepha geborner Freÿin von Russenstein erzeugter tochter, und zu einer helfte nachgelaßene Erbin, unter authoritæt und Beistandt ihres auch hiebe&& Gegenwärtigen herrn Eheemahls agirend, hochdieselbige
hat in gegenwart der Freÿhochwolhgebohrnen Frauen Mariä Luisä Freÿfrauen von Weittersheim geborner Freÿin von Gallahan, des freÿhochwolhgebohrnen Herrn Carl Ludwigs, Freÿherrn von Weittersheim, Ritters des Königlichen Kriegs: Ordens St. Ludwig und jetzigen Obristwachtmeisters beÿ dem Königlichen Infanterie Regiment Lamarque dahier zu Straßburg residirend, Frauen Ehegemahlin, als des herrn Defuncti in Zweÿter und letzter Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Anna gebohrner Freÿin von Lehrbach erzeugtter Frauen tochter, als ihrer Fraun Schwester und Zur andern hälfte Mit Erbin (…)
in ohnvertheiltem Erbe eigenthüml. cedirt und überlassen hab, ihre ohnvertheilte Hälfte von und ane der in solche ihre Väterliche gemeinschaftliche Erbschaft gehörigen behausung, Hof und Hofstatt, mit allen Gebäuden, Begrifen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten Allhier zu Straßburg hinter dem Rosen Creutz nächst dem Andreas: Thörlein, einseit neben weild. herrn Frantz Hirschels, des Gastgebers Zur silbernen Rooß hinterlaßener Wittib, anderseit ist ein Eck auf den Graben hinten auff die Intendance stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden Königlichen Vingtieme und den Ordinari: beschwerden, freÿ, leedig und eigen – vor u& um die Sullal von 12.750 Gulden hiesig. frantzösischer Währung, die gantze behausung gerechnet – Auf Dienstag den 25. Tag des Monats Maÿ Vormittag im Jahr 1784.
Charles Louis, baron de Weitersheim épouse Marie Louise de Gallahan en 1776 : contrat de mariage, célébration
1776 (20.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 30
Eheberedung – der Freÿ hochwohlgeborne H. Carl Ludwig Freÿherr von Weitersheim mitglied des Freÿ ohnmittelbarhren ritterschafftlichen Directorÿ im untern Elsaß und hauptmann des hochlöbl. infanterie Regiment Royal Bavierre weÿl. H. Leopold Heinrich Hubert von Weitersheim, herrschaft zu Breuschwickersheim und anderer Orthen auch hauptmann ged. Regiment Royal Bavierre mit der Freÿ hochwohlgebornen Sophia von Weitersheim geb. Freÿin von Gail
die freÿ hochwohlgeborne Fräulein Fräul. Maria Louisa von Gallahan des Freÿ wohlgebornen H. Ludovici Dionisÿ von Gallahan Freÿherr von Gallahan Geheimden Raths und Oberjäger meisters des durchlauchigsten haußen Baden Baaden minorenne tochter
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 130-v)
Hodie 10 februarii 1786 (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dnus franciscus carolus liber Baro de weittersheim argentinensis, centurio major secundarius in legione pedestri Royal Baviere nuncupatâ, filius Minoennus defuncti prænobilis dne henrici huberti Leopoldi L. B. de weittersheim domini dum viveret in Brüschwickersheim equitis ordinis militaris et Regii Sti Ludovici ac membri Nobiliatis immediatæ inferioris alsatiæ, et prænobilis Dnæ Mariæ Sophiæ Baronissæ de gail Superstitis ejus uxoris legitimæ in hac parochiâ commorans, et prænobilis domicella Maria Josepha Ludovica Baronissa de gallahan Rastadiensis diœceseos Spirenis, filia minorennis prænobilis dni ludocivi Dyonisii de gallahan Serenissimæ domûs Baadeno: Baadesis consiliarii intimi, Supremi venationum præfecti nec non membri Nobilitatis inferioris alsatiæ, et defunctæ prænobilis dnæ Mariæ Annæ Baronissæ de Lehbach in vivis conjugum in parochia ad Stum petrum juniorem commorans (signé) Le Baron De Weittersheim Capitaine de Roÿal Bavierre, de Gallahan (i 140)
Weitersheim (François-Charles, Baron de) 44. G. 1787. Ancien Lieutenant-Colonel, retiré, du Régiment d’Infanterie Allemands de la March
(État Nominatif Des Pensions, Traitemens Conservés, Dons, Gratifications)
Charles Louis, baron de Weitersheim loue le deuxième étage à Jean Benoit Scherer, employé du Roi au bureau des affaires étrangères
1784 (5.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 16
Bail de 3 années qui commencent à la St Michel prochaine – Mre François Charles Bon. de Weitersheim major au re.ment de Lamarck en garnison à la Citadelle de Strasbourg
à Jean Benoit Scherer pensionnaire du roy employé au bureau des affaires étrangeres
Le second étage en entier de la maison du Sr Bailleur vis à vis les recolets donnant sur le fossé du faux Rempart avenu à la De son épouse par la succession de feu M de Galahan son père, plus une chambre de decharge au grenier, plus une place dans la cave séparée et fermée pour le vin et une autre place pareille pour le bois, plus l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lescive (et meubles) – moyennant 400 livres la première année, 500 livres les deux autres
Charles Louis, baron de Weitersheim loue le rez-de-chaussée à Monique Tanisch (peintre qui figure avec sa sœur parmi les habitants répertoriés à l’état de 1789)
1784 (28.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1094) n° 38
Bail de 3 années qui commencent à la St Michel prochaine – M François Charles baron de Weittersheim chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis et Major du Régiment de Lamarck en garnison à la Citadelle
à Dlle Monique Tanisch fille majeure à Strasbourg
tout le rez de chaussée de la maison a luy appartenante en cette ville scise vis à vis de l’église des Recolets aboutissant d’un côté a l’auberge portant pour enseigne La Rose d’autre au faux Rempart, plus la remise de ladite maison plus de la place dans la cave et au grenier (et meubles) – moyennant un loyer annuel de 450 livres
Jean Benoit Scherer fait vendre des effets mobiliers dans la maison Weitersheim, à côté de l’auberge à la Rose d’argent
1789, Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 270
Verkauf und Erlöß: Register über diejenige Mobilien welche S. T. Herr Johann Benedikt Scherer, Pensionaire du Roi, Employé au Bureau des Affaires étrangères und Es. En. Grosen Raths alhier alter beisitzer (…) in einer neben dem Gasthaus Zur silbernen Rose gelegenen, Hn Baron von Weitersheim zuständigen behaußung offentlich und freiwillig versteigern (…) laßen. Actum und angefangen Straßburg den 17.ten Novembris 1789.
Inventaire des biens de l’émigré Charles Louis de Weitersheim, à la demande de sa femme
1793 (10 Aout), Not. Lacombe
Inventaire de ce qui appartient à Charles Louis Weitersheim, ancien Colonel au service de France Emigré, à la requête de Marie Louise Gallahan sa femme
contenant Renonciation par cette derniiere a la Communauté entre elle et son Mary
La prisée des meubles montant à 3025 livres et les dettes actives à 2280 livres
dépend des immeubles a Geitertheim et autres lieux estimés 22.953
acp 17 f° 163 du 17.8.1793
Inventaire des biens de l’émigrée Marie Louise de Gallahan
1794 (19 frimaire 2), Ensfelder commissaire – acp 22 f° 10 du 7 ger 2
Inventaire de ce qui appartient à l’Emigrée Weitersheim née Galahan femme de de l’Emigré Weitersheim
La prisée des meubles montant à 1666 livres
Depend deux Maisons à Strasbourg
Procès verbal à la suite dudit inventaire, contenant décharge par le C. Ostertag medecin d’effet a lui apartenans et se trouvant chez ledit Emigré – Lung, commissaire, 4 nivôse
Autre procès verbal à la suite dud. inventaire portant Recollemennt et transport des effets en depôt general – 8 nivôse
Autre procès verbal a la suite dudit inventaire Contenant description et Estimation et transport au depot general de quelques Effets non compris inventaire et trouvés dans la Seconde Maison de ladite Emigrée, montant à 372 livres – 17 nivôse
Vente desdits meubles, Montant le 1° Germinal à 3029 livres
le 2 à 1648 livres
le 3 à 1053 livres
le 6 à 396 livres – Lung et Widt secrétaire
Le receveur des domaines loue un logement de la maison Weitersheim à Edme Champy, chirurgien de l’armée
1794 (8 prairial 2)
ssp – acp 23 f° 161-v du 16 prai 2
f° 161-v, ssp du 8 prai. 2
Bail pour trois ans par le Cit. Sontag Receveur des Domaines natx. de Strasbourg
à Edmond Champy Chirurgien de l’Armée
d’un Logement de Six pièces dans la Maison venant de l’Emigrée femme Weitersheim située à Strasbourg Rue Brulée moyt. 550 livres par an
Le Directoire du district de Strasbourg vend la maison Weitersheim à Edme Champy
1795 (26 fruct. 3), Biens nationaux, Q 1187
Strasbourg, première enchère de biens nationaux situés dans la commune de Strasbourg provenant de l’émigré Weitersheim. L’an 3° de la République français, une et indivisible le 11 fructidor en vertu de l’arrêté pris par nous les Administrateurs du Directoire du District de Strasbourg portant affiche des biens soumissionnés par N. Champy, Citoyen de Strasbourg
Maison, Cour, aisances et Dépendances, située Rue Brulée n° 18 dont La porte d’Entrée est à côté de l’Auberge à la Rose blanche, faisant face au rempart & de l’autre Coin de la cidvt. Eglise des Récollets, dont le denier 75 quintuple de la contribution foncière de 1792 se monte à la somme de 52 945 livres six sols trois denier, cette maison n’ayant été louée qu’en partie en 1790
Sur lesquels Biens personne n’a fait de mise à cette première Enchère
Adjudication définitive. Et le 26 du mois de fructidor l’an trois de la République française (…) il a été offert par le Citoyen Champy 200.000, Pelat 250.000
pendant le second feu par le Citoyen Kastner 400.000, Maechling 410.000
pendant le 3° feu par le C.en Kastner 415.000
pendant le 4° feu, Maechling 416.000, Fabian 471.000, Champy 418.000 & il a été allumé un cinquième feun lequel s’étant éteint sans qu’il ait été fait aucune Enchère le Directoire a adjugé au Citoyen Edme Champy officier da santé de première classe en cette commune ma maison pour la somme de 418.000 livres
– Extrait de la Matrice de Role de la Contribution foncière de la Commune de Strasbourg de 1792. Art. 175, Sect. FF
Le Citoyen Weitersheim,Officier retiré demeurant à Strasbourg Rue Brulée est porté dans la Matrice de Role de la Contribution foncière de 1792
FF 246. une Maison avec Cour, sise Rue brulée N° 18, estimée à 600 livres – Revenu net 450 livres
dont le denier 75. quintuple d’après la loi du 27. Prairial fait 6 li 3 d
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 f° 18 du 26 fru. 3
Originaire de Vitteaux en Bourgogne, Edme Champy épouse en 1794 Eléonore Monnier, fille de Joseph Monnier, secrétaire au Commandement (voir l’inventaire après décès)
1794 (12 mess. 2), Not. Laquiante
Contrat de mariage – Edme Champy officier de Santé à Strasbourg
Eleonore Monnier fille mineure dudit lieu
il n’y a pas de désignation d’apports de la part de la future
Le Cit. Pierre Champy négociant a Viteaux et Huguette Siengue* père et mère du futur lui donnent 20.000 livres
Les futurs de donnent au survivant l’usufruit de tous les biens du prémourant s’il n’y a pas d’enfant et de moitié seulement s’il y a des enfants
Est comparu le futur époux qui a déclaré que son traitement est de 1800 livres par an
acp 24 f° 147 du 22 messidor 2
Les époux se séparent
1802 (3 frimaire 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 283, 1406
Cit. Edme Champy officier de santé de première classe et Eleonore Mounier son épouse
ont déclaré que différentes circonstances et notamment une manière de voir opposée les avait déjà déterminé à se séparer de corps et d’habitation (dissous la communauté) établie par contrat de mariage reçu Laquiante le 12 Messidor 2
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 f° 29 du 25 bru. 11
Eléonore Monnier meurt en 1808 en délaissant une fille.
1808 (23.3.), Strasbourg 14 (36), Not. Lex n° 2313
Inventaire de la succession d’Eléonore Monnier épouse d’Edme Champy, officier de santé absent, décédée le 17 de ce mois – à la requête de M Michel Stumpff Greffier de la Justice de Paix du 3 arrondissement de cette ville tuteur provisoire de Joséphine Viginie Champy, âgée de 13 ans, fille et unique héritière ab intestat de la défunte – en présence de Thérèse Iltisse servante et Salomé Kirchete veuve Pierre Lionet garde malade
Contrat de mariage reçu Me Laquiante le 12 messidor 2 (entre le Cit. Edme Champy officier de santé demeurant à Strasbourg fils de Pierre Champy demeurant à Viteau département de la Cote d’or et de Huguette Siruque et la Cit. Eleonore Monnier fille mineure de feu Joseph Monnier, secrétaire au ci devant Commandement de feue Eleonore Kuhn, révoqué par acte passé devant Me Zimmer le 3 frimaire 11)
dans la maison appartenante a la fondation de Notre Dame place du Marché aux herbes
meubles 1950 fr, numéraire 537 fr, dettes actives 34.212 fr, total 36.699 fr, mobilier appartenant à la De Geraudon née Kuhn 189 fr, passif 421 fr
le 30 mars – au logement cy devant occupé par elle chez le Sr Jean Baptiste Sarcelle marché aux herbes n° 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 F° 47-v du 1.4.
Edme Champy vend la maison 15 000 livres tournois à Charles Schulmeister (connu pour avoir été un agent de Napoléon à l’étranger)
1798 (14 pluviose 6), Strasbourg 2 (10), Not. Knobloch n° 83
Cit. Edme Champy demeurant en cette commune
au C.en Charles Schulmeister
une Maison située en Cette ville rue brulée consistante en un Rez de chaussée premier et second étage grenier Cave ecurie une cour puit et toutes les tapisseries et autres commodités, quatre fourneaux dont trois de fayence et deux de fonte, comme le vendeur l’a acquis de la République en vertu de son contrat d’adjudication du 26 fructidor an 3, tenant ladite maison d’une part à un bâtiment appartenant au dept. d’autre sur la rue brulée vis à vis de l’eglise des cidevant Recolets la face sur le devant au rempart parderrière sur l’auberge de la rose d’argent – moyennant 15 000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 39-v du 18 plu. 6
Le fabricant de tabac Charles Schulmeister hypothèque la maison au profit du juriste Joseph Frédéric Bouvier dit Grammont
1802 (1 ventose 10), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1022, 2983
Obligation – est comparu en personne le Citoyen Charles Schulmeister fabriquant de tabac demeurant en cette ville, lequel a déclaré devoir
au C. Joseph Frédéric Bouvier dit Grammont Homme de lettres natif de Montbeliard la somme de 29.629 fr. 62 ctimes ou 30.000 livres
hypothèque, une Maison avec appartenances & dépendances située dans cette ville rue brulée N° 18, le fossé du faux rempart d’une part, l’auberge à la rose de l’autre aboutissant sur la préfecture et donnant sur la rue vis à vis une maison nationale, franche et quitte de toutes dettes et hypothèque à l’Exception de 4800 f dus à Philippe Jacques Kress et Marguerite Elisabeth Bapst* les deux de Strasbourg
Louise Charlotte Unger fait dresser l’inventaire de ses biens propres
1805 (7 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4879
Inventaire des biens de Louise Charlotte Unger épouse de Charles Schulmeister négociant assitée de Me Sahler avoué près le Tribunal Civil de l’arrondissement, suivant jugement du 4 floréal dernier
meubles appartenants à Jean Charles Unger son père homme de lettres demeurant en cette ville
en la demeure du Sr Schulmeistre Maison du Sr Grauel vis à vis l’eglise des ci devant Recollets N° 18
communauté, dettes actives 2375 fr
Immeuble, un terrain en Nature de jardin situé entre les deux portes de la communication de celle des Juifs à celle des Pescheurs vis à vis la ci devant maison et Moulin de Cossa que la De requérante a acquise de M Charles Henri Kern avoué près le Tribunal de Première Instance par acte reçu Me Wengler le 8 germinal dernier, moyennant 4000 fr
total 6375 fr, passif 7400 fr, déficit 1024 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 99-v du 9 flo. 13
Natif de Freistett en Bade, Charles Louis Schulmeister épouse en 1792 à Sainte-Marie-aux-Mines Louise Charlotte Unger, fille de directeur des mines, qui meurt en 1844 en délaissant trois enfants ou leurs représentants
1844 (7.Xbre), Strasbourg 11 (38), Me Keller n° 2838
Inventaire de la succession de Dame Louise Charlotte née Unger femme de Charles Louis Schulmeister
A la requête 1° de M. Charles Louis Schulmeister, propriétaire rentier demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feu dame Louise Charlotte née Unger son épouse, 2) comme légataire en usufruit de la totalité de la succession de ladite Dame, aux termes du testament de cette dernière en forme olographe, daté de Strasbourg le 24 novembre 1814 (…) déposé en l’Etude de Me Keller le 14 novembre 1844 en conformité de l’ordonnance retenue au procès verbal de présentation (…)
2° de Madame Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Louis Joseph Héancre, rentière demeurant à Strasbourg, 3° de Mr Joseph Philippe Eugène d’Eggs, docteur en médecine demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Mme Joséphine Schulmeister épouse de Mr Charles Garat, directeur du comptoir de la banque de France établi à Grenoble, demeurant en cette ville (…), 4° M. Vincent Antoine Giess, principal clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de special 1° de Madlle Marie Louise Schulmeister, majeure sans profession, 2° de M. Charles Schulmeister, employé au ministère des finances, tous deux demeurant à Paris, rue blanche N° 3, enfants délaissés par M. Charles Louis Isidore Schulmeister décédé banquier à Paris (…)
étant Madame Héancre, Madame Garat, les deux enfants de Mr Charles Louis Isidore Schulmeister par représentation de ce dernier, habiles à se porter seuls héritiers (chacun) pour un tiers de feu Madame Louise Charlotte née Unger leur mère et aïeule (…)
ainsi que le tout a été trouvé en la maison mortuaire (…) place du Broglie N° 2
Chambre à coucher de la défunte, Salon à côté de la chambre à coucher, Dans le couloir à côté de la susdite pièce, Dans un cabinet à côté du couloir, Dans la chambre de la cuisinière, Dans le cabinet de la femme de chambre, Dans l’antichambre, Dans la salle à manger, Dans une pièce à côté de la chambre à coucher de M. Schulmeister, Dans la chambre à coucher de M. Schulmeister, Cave, Dans la cuisine, Au grenier
Titres et papiers. M. Schulmeister a déclaré qu’il s’est marié sans contrat en la commune de Ste Marie aux mines en l’année 1792, qu’en conséquence son association conjugale avec De Charlotte Louise Unger était régie par l’ancienne coutume du pays qui établissait une communauté universelle de biens partageable par moitié entre les époux (…)
B. Expédition du testament olographe de Mme Schulmeister, (…) 1° Je veux qu’après mon décès mon époux survivant délivre à chaun des enfants issus de notre mariage à l’époque de la majorité ou de leur établissement antérieur une somme de 100.000 francs qui leur tiendra lieu de légitime. – au sujet de cette disposition M. Schulmeister veuf survivant fait observer qu’au contenu de leurs contrat de mariage ses enfants ont reçu en espèces à titre de constitution de dot chacun de la somme de 100.000 francs (…) C’est ce qui résulte 1° du contrat de mariage de feu M. Isidore Schulmeister fils passé devant notaire à Passy et plus amplemet énoncé en l’inventaire dressé après son décès par Me Pluchart notaire à Paris le 21 mars 1844 & jours suivants, 2° du contrat de mariage d’entre M & Mme Garat passé devant Me Schreider notaire à Strasbourg le 24 septembre 1827, 3° de celui passé entre M & Mme Héancre devant Me Roger Deschenes notaire à Paris le 21 janvier 1821
acp 330 (3 Q 30 045) f° 116-v – Il dépend de ladite succession un maison et argenterie évalués 8068 francs
acp 330 (3 Q 30 045) f° 197-v du 4.1.1845 – (vacation du 30. décembre 1844) Description des Titres et papiers, créancess 76.918 – Dettes passives 1556
Décès, Strasbourg (n° 1948)
Déclaration. le 4 novembre 1844 du décès de Louise Charlotte Unger âgée de 71 ans, née à Ste Marie aux mines (haut Rhin) épouse de Charles Louis Schulmeister, propriétaire, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 3 du mois courant à l’heure de midi dans la maison située N° 3, Place du Broglie, fille de feu Jean Charles Unger, directeur des mines, et de feu Louise Charlotte Schreiber (i 8)
1845 (28.2.), Me Keller
Renonciation – Charles Louis Schulmeister, propriétaire à Strasbourg
au legs à lui fait par Louise Charlotte Unger, sa femme par son testament du 24 novembre 1814 déposé en l’étude de Me Keller le 14 novembre 1844
acp 333 (3 Q 30 048) f° 42 du 6.3.
Charles Louis Schulmeister meurt en 1853
1853 (18.5.), Me Keller
Inventaire bénéficiaire de la succession de Charles Louis Schulmeister décédé rentier à Strasbourg le 8 mai 1853
acp 419 (3 Q 30 134) f° 85 du 28.5. (succession déclarée le 14 juillet 1853) dressé à la requête de 1° Charles Garat, directeur de la succursale de la banque de France à Strasbourg, au nom et comme exerçant les droits de Joséphine Adèle Schulmeister son épouse, 2° Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Héancre [Louis Joseph Heancre], rentière à Strasbourg, 3° Charles Schulmeister négociant à Strasbourg comme mandataire de Charles Louis Léon Schulmeister, payeur du Département du Cantal à Aurillac et de Marie Louise Schulmeister rentière à Paris
Il dépend de ladite succession diverses valeurs montant ensemble à 3405 francs
(vacation du 12 juillet) acp 421 (3 Q 30 136) f° 22-v du 14.7. – Description des titres et papiers, passif 2110 francs
Décès, Strasbourg (n° 912)
Acte de décès. Le 8 mai 1853 (…) ont comparu Charles Garat âgé de 50 ans, directeur de la succursale de la Banque de France de Strasbourg, gendre du défunt (…) lesquels nous ont déclaré que Charles Louis Schulmeister, âgé de 83 ans, né à Freystätt (grand duché de Bade) rentier, veuf de Louis Charlotte Unger, domicilié à Strasbourg, fils de feu Jean Geofroi Schulmeister, pasteur, et de feu Jeannette Elisabeth Ritzhaub, est décédé le 8 mai 1853 à quatre heures du matin en la maison place du Broglie N° 3 – anévrisme du cœur (i 15)
1853 (5.8.), Me Keller
Partage des successions de Charles Louis Schulmeister, décédé rentier à Strasbourg le 8 mai 1853 et de Louise Charlotte Ungerer décédée le 3 novembre 1844
entre 1° Joséphine Adèle Schulmeister épouse de Charles Garat, directeur de la succursale de la banque de France à Strasbourg, 2° Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Héancre [Louis Joseph Heancre], rentière à Strasbourg, 3° Charles Schulmeister négociant à Strasbourg en qualité de mandataire de a) Charles Louis Léon Schulmeister, payeur du Département du Cantal domicilié à Aurillac, b) de Marie Louise Schulmeister, célibataire à Paris, des deux derniers par représentation de leur père Charles Louis Isidore Schulmeister, banquier à Paris, de la succession de leur père et aïeul et de leur mère et aïeule
acp 421 (3 Q 30 136) f° 89-v du 11.8. – Suivant deux testaments olographes en date du 15 avril 1851 il a légué a disposition disponible au Sr et De Garat et l’autre en date du 17 août 1849 il a légué à son gendre le Sr Garat une statuette en marbre. Par acte du greffe en date du 12 juillet 1853 les Sr et De Garat ont renoncé au legs à eux fait par le testament du 15 avril 1851.
Masse active, argent comptant 2943, objets enchéris par De Héancre 206, objets enchéris par le Sr et De Garat 1227, argent comptant 109, total 4486
Passif 2349, reste 2117
Abandonnements
1853 (28.5.), Me Keller
Dépôt des testaments olographes de Charles Schulmeister, propriétaire à Strasbourg en date du 17 avril 1849 et 15 avril 1851 et de l’expédition ordonnant le dépôt des Testaments en l’étude Keller
acp 419 (3 Q 30 134) f° 85 du 28.5.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 114 (3 Q 31 613) f° 71 du 28.5. ssp du 15 avril 1851 – En 1842 ma femme et moi nous avons légué par testament à notre fille Joséphine et à notre gendre Charles Garat, directeur de la banque de France à Strasbourg des billets montant à 30.000 ff. La faillite Dupont et Aubert ayant rendu depuis nuls et sans valeur ces dits billets, il ne me reste d’autre moyen de récompnser Me et Mde Garat que de leur assigner ma future succession une part d’enfant par préciput et hors part ainsi que la loi m’y autorise. Je veux aussi qu’avant tout partage les sommes que M. Garat et mon neveu Charles Schulmeister m’ont prêtées en compte courant leur soient remboursées
Le notaire a qui il a été demandé une déclaration par la reconnaissance de dette a prétendu qu’il n’était rien dû et qu’au surplus ceci est constaté par l’inventaire
Testament – Charles Schulmeister
idem 71-v du 28.3. ssp du 17 avril 1849. Testament, Je lègue à mo gendre M. Charles Garat le Vénus assoupie en marvbre comme souvenir
Charles Schulmeister et Louise Charlotte Unger vendent la maison à Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’état civil, et à Marie Elisabeth Kolb
1803 (17 prairial 11), Strasbourg 7 (37), Not. Stoeber n° 2179 A, 4512
burger Carl Schulmeister handelsmann und Louise Charlotte Unger
burgers Jacob Michael Grauel Chef de bureau de l’état civil und Maria Elisabetha geb. Kolb
Eine behausung an der brandgaß numéro 18 gegen dem vormaligen franciscaner Kloster über, einseit neben der Gastbehausung zur silbernen Roß anderseit neben dem innern Stadtgraben hinten auf den Prefectur gebäuden ziehend sambt denen darinn befindlichen 10 teils eingamaurten teils nicht eingemaurten Öffen davon 7 von fayence und 3 von gegoßen Eißen sind, ferner die Umhangstangen im Rhez de Chaussée und ersten Stock, alle Liegerlin im Keller (…) vor Notario Knobloch den 14 pluviose 6 passirten Kauffverschreibung
wobeÿ bedungern daß die Verkäufer sich annoch 6 jahr lang in Lehnung und genus vorbehalten den Rhez de Chaussée zween Keller so Verkäuffern dato besizzen, Plaz für holz in der bauchkuchen und eine Kammer auf der bühn, um einen jährlichen Zinß nemlich 400 francken – um 32 592 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 24-v du 19 pr 11
Fils du notaire Jean Michel Grauel, Jacques Michel Grauel épouse en 1790 Marie Elisabeth Kolb, fille de tourneur : contrat de mariage, célébration
1790 (23.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 229
Eheberedung – persönlich erschienen S. T. Herr Jacob Michael Grauel, J. V. Ltus und Cancellariæ adjunctus, weiland S. T. Herrn Johann Michael Grauel, gewesenen Notarii jurati und löblichen Collegiat Stifts St Thomæ Schafners, auch burgers alhier, selig hinterlaßener ehelich erzeugter lediger Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, disorts aber mit S. T. Herrn Thomas Lauth, Medicinæ Doctoris, anatomiæ & Chirurgiæ Professori publico ordinario und burgern alhier seinem Herrn Schwager verbeistandet ware, als Bräutigam an einem,
So dann Jungfrau Maria Elisabetha Kolbin, weiland Herrn Johann Georg Kolb gewesenen Kunst und Hohldreher auch burgers alhier selig nachgelaßene eheliche Tochter so gleichfalls majorennis und ohnbevögtigt, unter assistentz S. T. Herr Johann Heinrich Fried J. V. Lt und burgers alhier als braut an dem andern theil
Dienstag de, 23. Februarii Annno 1790 [unterzeichnet] Jacob Michael Grauel Bräutigam, Maria Elisabetha Kolbin, Braut
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 69-v, n° 14)
Im Jahr 1790 wurden Dominica Oculi mit Obrigkeitlichen Erlaubnuß ein für alle mal ausgerufen und den 9. März ehelich eingesegnet Herr Jacob Michael Grauel, Juris licentiatus und burger allhier, des Weÿl. H. Johann Michael Grauel, Schaffners des Collegiat: Stifts zu St Thomæ und burgers allhier mit Frau Maria Magdalena Grauelin gebohrnen Falckenhauerin ehelich erzeugter Sohn, 29 Jahr alt und Jungfrau Maria Elisabetha Kolbin des Weÿl. H. Johann Georg Kolb, Kunstdrehers und burgers allhier mit Frai Maria Elisabetha Kolbin gebohrner Blanckin ehelich erzeugte tochter 26 Jahr alt [unterzeichnet] Jacob Michael Grauel, Licentiat, als Bräutigam, Maria Elisabetha Kolbin als Braut (i 59)
Inventaire d’une locataire, Anne Marie Charpentier
1809 (29.4.), Strasbourg 14 (40), Not. Lex n° 3463
Inventaire de la succession d’Anne Marie Charpentier – à la requête de Dagobert Thurmann notaire impéial curateur nommé pour représenter Marguerite Achard veuve de Jacques Charpentier défunt en son vivant domicilié à Grenoble et la succession de feu Anne Marie Charpentier sa fille décédée à Strasbourg le 23 courant, sauf les droits de Marie Albertine sa fille naturelle légalement reconnue par sa mère à l’acte de naissance du 13 avril courant – en présence d’Albert Marie Delariauderie inspecteur des postes tuteur
dans le logement qu’elle occupoit au second étage de la maison du Sr Grauel rue Brullée n° 18
mobilier 241 fr, passif 1065 fr, déficit 824 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 F° 81-v du 6.5.
Anne Marie Elisabeth Kolb meurt en 1810 en délaissant trois filles
1811 (21.2.), Strasbourg 14 (46), Not. Lex n° 4979
Inventaire de la succession d’Anne Marie Elisabeth Kolb épouse de Jacques Michel Grauel, Chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de Strasbourg, décédée le 11 septembre dernier – à la requête du veuf, tuteur naturel d’Amélie née le 13 février 1792, de Constance née le 26 février 1793 et d’Emile né le 9 messidor 11 (27 juin 1795) – en présence de Frédéric Guillaume Edel instituteur primaire subrogé tuteur
dans la maison rue brulée n° 18 vis à vis l’église des ci devant récollets
Contrat de mariage passé devant Greiss le 23 février 1790
communauté, immeubles à Hochfelden 444 fr
Jardin, un jardin situé hors la porte des Juifs près la promenade nommée Les grands tilleuls ci devant la place des arquebusiers avec la petite maisonnette y attenant, matériaux, arbres, vignes et broussailles, d’un côté le communal, d’autre un chemin, derrière la rivière – acquis de Marie Madeleine Falckenhauer veuve de Jean Michel Grauel son père suivant adjudication reçue Stoeber le 14 nivôse 11 pour 4475 francs
Maison. Une maison, cour, écurie, Bâtiments et dépendances situé en cette ville n° 18 vis à vis la ci devant église des récollets aboutissant à l’auberge à la rose, d’autre au faux rempart ou fossé de la ville, devant ladite église, derrière la prefecture – acquis conjointement de Charles Schulmeister et Louise Charlotte Unger pour 32.592 francs ou 33.000 livres tournois par acte reçu Stoeber le 17 prairial 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 14 n° 62
meubles, garde robe, argenterie, numéraire 3153, passif 1980 fr, actif 43.664 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 127-v du 25.2.
Inventaire après décès d’une locataire, Marguerite Salomé Fabian femme du capitaine Pierre Marie Descaves
1823 (1.10.), Strasbourg 15 (34), Me Lacombe n° 6541
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Fabian femme de Pierre Marie Descaves, capitaine en retraite Chevalier de la légion d’honneur, décédée le 9 juillet dernier – à la requête du veuf, commun en biens d’après le contrat de mariage apssé devant Lacombe le 24 décembre 1811 et les enfants 1. Charles Auguste Laurent, 2. Laure Charlotte 3. Louis Alexandre Maximilien 4. Pauline Mathilde – en présence d’André Nicolas Flamant, lieutenant de gendarmerie en retraite, subrogé tuteur des mineurs
dans le logement au rez de chaussée faisant partie de la maison rue Brulée n° 18
mobilier, chambre à coucher du veuf, salon, chambre des enfants, cabinet décharge, chambre de la servante, cuisine, cave, 4215 fr, garde robe 272 fr, créances 60 835 fr, numéraire 500 fr, ensemble 65.823 fr, passif 250 fr
resumé de l’inventaire enreg. F° 5 10.10. dernier (du 12.11., acp 165 F° 113-v du 18.11.
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 4-v du 10.10.
Amélie et Constance Grauel exposent la maison aux enchères. François Léon Le Febvre en propose 33 000 francs
1836 (5.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel
Cahier des Charges n° 5228, adjudication provisoire du 27 février n° 5231, Surmise du 3 mars n° 5239, Retrait n° 5241 – Amélie Grauel, majeure, et Constance Grauel aussi majeure
Désignation, une maison avec cour, puits, écurie & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg vis à vis du ci devant couvent des Récollets rue Brulée n° 18, d’un côté le Sr Bohrer, d’autre formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kleber, derrière l’Hôtel de la Préfecture
sont compris un trumeau, trois poêles en fayence & un fourneau en fer de fonte avec tuyaux & pierres pour trois poeles, le tout se trouvant au rez de chaussée. Quatre trumeaux, trois poeles en fayence avec tuyaux et pierres & deux fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres se trouvant au premier étage, les chantiers se trouvant dans la cave – Enonciation des baux, la maison est occupée par elle même et louée par baux verbaux – Etablissement de la propriété, de la communauté de Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de la ville de Strasbourg, et de Marie Elisabeth Kolb leurs père et mère. Par le décès de la De Grauel lesdites Dlles et Emile Grauel en son vivant employé à la mairie de la ville (sont devenus) propriétaires de la moitié de l’immeuble, en qualité d’héritiers pour un tiers suivant inventaire dressé par Me Lex le 21 février 1811, l’autre moitié appartient à M Grauel père. Ledit Grauel père est décédé en laissant pour seuls héritiers ses trois enfants. Emile Grauel étant décédé, il a laissé pour seuls héritiers les Dlles Grauel. Les Sr et De Grauel père et mère ont acquis ledit immeuble de Charles Schulmeister, négociant, et Louise Charlotte Unger, par acte reçu Me J. D. Stoeber le 17 prairial 11. Le Sr Schumeister l’a acquis d’Edme Champy, officier de santé, par acte reçu Me Knobloch le 14 pluviose 10. Le Sr Champy par procès verbal d’adjudication définitive par les Adminstrateurs du ci devant district de Strasbourg le 11 fructidor 8. – mise à prix 30.000 francs
François Léon Le Febvre, chef de bureau à la mairie de Strasbourg pour 33.000 francs, le 3 mars pour 33.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 96-v du 8.3.
Amélie et Constance Grauel vendent la maison à l’ancien directeur de l’octroi Louis Daniel Abraham Duprat et à sa femme Catherine Salomé Mannberger en s’y réservant l’habitation
1836 (10.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), Me Hickel n° 5330
Amélie Grauel et Constance Grauel
à Louis Daniel Abraham Duprat, ancien directeur de l’octroi de la ville de Strasbourg, et Catherine Salomé Mannberger
Désignation, une maison avec puits, écurie & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue Brulée n° 18 vis à vis du ci devant couvent des Récollets, d’un côté le Sr Borres, d’autre formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kleber, derrière l’Hôtel de la Préfecture
sont compris un trumeau, trois poêles en fayence & un fourneau en fer de fonte avec tuyaux & pierres pour trois poeles, le tout se trouvant au rez de chaussée. Quatre trumeaux, trois poeles en fayence avec tuyaux et pierres & deux fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres se trouvant au premier étage, les chantiers se trouvant dans la cave – Enonciation des baux, la maison est occupée par elle même et louée par baux verbaux – Etablissement de la propriété, de la communauté de Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de la ville de Strasbourg, et de Marie Elisabeth Kolb leurs père et mère. Par le décès de la De Grauel lesdites Dlles et Emile Grauel en son vivant employé à la mairie de la ville (sont devenus) propriétaires de la moitié de l’immeuble, en qualité d’héritiers pour un tiers suivant inventaire dressé par Me Lex le 21 février 1811, l’autre moitié appartient à M Grauel père. Ledit Grauel père est décédé en laissant pour seuls héritiers ses trois enfants. Emile Grauel étant décédé, il a laissé pour seuls héritiers les Dlles Grauel. Les Sr et De Grauel père et mère ont acquis ledit immeuble de Charles Schulmeister, négociant, et Louise Charlotte Unger, par acte reçu Me J. D. Stoeber le 17 prairial 11. Le Sr Schumeister l’a acquis d’Edme Champy, officier de santé, par acte reçu Me Knobloch le 14 pluviose 10. Le Sr Champy par procès verbal d’adjudication définitive par les Adminstrateurs du ci devant district de Strasbourg le 11 fructidor 8.
Bail de 3 années à commencer le 24 du présent par M. & Mde Duprat auxdites Dlles Granel, Le logement ci après désigné se trouvant au second étage de la maison ci dessus vendue composé Des des deux dernières pièces de la façade donnant vers la Préfecture ayant l’une deux croisées & l’autre une croisée, un cabinet donnant dans la cour & se trouvant derrière la première pièce dans lequel il sera fait une séparation en lattis semblable à celle qui se trouve au premier étage, deux pièces donnant dans la cour vis à vis de la porte cochère dont la première devra être convertie en cuisine dans le délai d’un mois à compter d’aujourd’hui aux frais des bailleurs. En outre les Dlles Grauel auront la jouissance commune avec les autres locataires & les propriétaires, de la buanderie & des greniers pour faire leur lessive elles auront de plus la jouissance entière d’une cave, pour 200 fr – 2000 francs de revenu, 20.000 francs de capital
Enregistrement de Strasbourg, acp 241 F° 57 du 13.6.
Originaire de Bordeaux, Louis Daniel Abraham Duprat épouse en 1795 Catherine Salomé Mannberger, fille de négociant
1795 (28 mess. 3), Strasbourg 15 (4), Not. Lung n° 113
Contrat de mariage – sont comparus en personne le Citoyen Louis Daniel Abraham Duprat, Négociant, Fils majeur d’ans de feu Citoyen Daniel Duprat, vivant négociant à Bordeaux, et de la Citoyenne Sophie née Boyer sa veuve, futur époux d’une part
Et la Citoyenne Catherine Salomé Mannberger, fille majeure d’ans du Citoyen Jean Daniel Mannberger Négociant à Strasbourg et de la Citoyenne Catherine Salomé née Ehrmann, son Epouse, ladite future épouse agissant sous l’autorité et assistance dudit son Pere, d’autre part
à Strasbourg le 28° Messidor l’an Trois de la République Française une et indivisible (signé) Dan.l Duprat, Salomé Mannberger
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 18 du 29 mess 3 (revenu industriel 1500)
Inventaire des apports
1797 (6 floréal 5), Strasbourg 15 (1), Not. Lung n° 203
Inventaire des apports du Cit. Louis Daniel Abraham Duprat Négociant a Strasbourg et de son Epouse Citoyenne Catherine Salomé née Mannbgerguer, assistée du Cit. Jean Frédéric Ehrmann son Grand pere – en leur mariage célébré et confirmé le 6 fructidor de l’an 3
Fait et passé dans la maison du Cit. Jean Daniel Mannberguer Fabricant de tabac Pere de ladite Citoy. Duprat
Description des Biens apportés en mariage, Apports du Citoyen Duprat, Total des Effets 274 lb, Total de l’argenterie et or 324 lb, Total général 598 lb, présents de noces 331 lb, (Total) des apports 929 lb,
Apports de la Citoy. Duprat, Total des meubles 2205 lb, Total de l’argenterie Or et Bijoux 338 lb, Total de l’argent comptant 5122 lb, Total général 7665 lb, Présents de noces 331 lb, Tous les biens 7996 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 50 F° 104 du 12 flo. 5
Louis Daniel Abraham Duprat et Catherine Salomé Mannberger cédent la maison à leur fille Adèle Duprat, épouse du négociant Henri Daniel Ehrmann
1841 (19.5.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 3930
Partage anticipé – Ont comparu M. Louis Daniel Abraham Duprat, propriétaire & ancien agent principal de la compagnie d’assurances le Soleil et Mad. Catherine Salomé Mannberger, son épouse, qu’il autorisé spécialement à l’effet des présentes, tous deux demeurant à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes fait donation entre vifs à titre de partage anticipé conformément aux articles 1075 et 1076 du code civil
1° à Mde. Adèle Duprat, épouse de M. Henri Daniel Ehrmann, négociant avec lequelle elle demeure à Bischwiller, au nom de laquelle dame Ehrmann est ici présent, stipule & accepte M. Philibert Verner, légiste demeurant à Strasbourg, son mandataire (…)
2° Et à Mad. Julie Sophie Duprat, demeurante à Strasbourg, veuve de M. Louis Auguste Windisch, en son nom négociant à Strasbourg, à ce présente & acceptant, lesdites dames Ehrmann & Windisch seuls enfans et uniques héritiers présomptifs desdits époux Duprat, leur père & mère
D’une maison avec cour, puits, écurie & autres appartenances & dépendances située à Strasbourg rue brulée N° 18, vis à vis du cidevant couvent des recolets, tenant d’un côté à la veuve Borrer formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kléber & donnant par derrière à l’hôtel de la préfecture. Mais attendu l’impartageabilité de ladite maison lesdits épouse Duprat l’attribuent en totalité à la dite De Ehrmann leur fille au nom de laquelle accepte ledit Sr Verner. M. & Mad. Duprat sont devenus propriétaires de cet immeuble pour l’avoir acquis de Dlles Amélie & Constance Grauel, toutes deux demeurantes à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1836. Cette acquisition a eu lieu moyennant une rente annuelle & viagère de 2000 francs à servir auxdites Dlles Grauel & à la survivante d’elles de trois en trois mois & chaque fois d’avance. Quant à l’établissement de la propriété antérieure de cet immeuble, les parties se réfèrent au contrat de vente ci-dessus relaté où elle se trouve mentionnée.
Clauses et conditions. 1° M.. et Mad. Duprat font réserve au profit d’eux deux et du survivant d’eux de l’usufruit viager de ladite maison (…) 5° Pour la part de Mad. Windisch dans ledit immeuble M. Verner oblige Mad. Ehrmann de lui payer une somme de 20.000 francs lors du décès du dernier vivant des époux Duprat
acp 287 (3 Q 30 002) f° 54-v
Catherine Salomé Mannberger meurt en 1848 en délaissant deux filles
1848 (19. 8.br), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7286
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Mannberger femme de Louis Daniel Abraham Duprat
L’an 1848, le 19 octobre à Strasbourg, ont comparu 1° Mr Louis Daniel Abraham Duprat, ancien négociant demeurant à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Catherine Salomé Mannberger, son épouse décédée à Strasbourg le 22 juillet dernier, & des droits & avantages matrimoniaux résultant d’un contrat de mariage passé devant Me Lung notaire à Strasbourg le 28 Messidor de l’an III, 2° Mme Sophie Julie Duprat, veuve de M. Louis Auguste Windisch, en son vivant négociant, la dite Dame demeurant & domiciliée à Strasbourg, et 3. Mme Louise Victoire Adélaïde Duprat, veuve de M. Henri Daniel Ehrmann, rentière, demeurant & domiciliée à Bischwiller, Mme Windisch & Mme Ehrmann habiles à se dire les seules & uniques héritières pour moitié chacune de ladite De Catherine Salomé Mannberguer leur mère (…) le jour et an que dessus à Strasbourg rue brulée N° 18
acp 376 (3 Q 30 091) f° 14 (Décl. de succession du 27. Dbre 1848) Il dépend de la Communauté un Mobilier évalué à 5878 francs.
Renonciation par les De Windisch et Ehrmann aux reprises de la défunte ce qui concerne le surplus de l’estimation mobiliere
Garde robe estimée 770
immeubles propres, 2 ha 48 ares ban d’Oberhoffen, huit lots de biens communaux ban de Bischwiller
acp 378 (3 Q 30 093) f° 9-v du 23 Xbre 1848 – Zimmer, 20. Xbre 1848 – Renonciation par Louis Daniel Abraham Duprat ancien négociant à Strasbourg à la donation d’usufruit faite à son profit par Catherine Salomé Mannberguer son épouse défunte en vertu de son contrat de mariage reçu Lung Nre à Strasbourg le 28 Messidor an III.
Louis Daniel Abraham Duprat meurt en 1850
1850 (19. 9.br), Strasbourg 10 (117), Not. Zimmer n° 8706
Inventaire de la succession de M. Louis Daniel Abraham Duprat, vivant ancien négociant à Strasbourg décédé à Bischwiller le 7 septembre 1850, veuf de Dame Catherine Salomé Mannberger
L’an 1850, le Mardi 19 novembre à une heure de relevée, à la requête de I. Mme Sophie Julie Duprat, veuve de M. Louis Auguste Windisch en son vivant négociant, la dite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, II. Mme Louise Victoire Adélaïe Duprat veuve de M. Henri Daniel Ehrmann, rentier demeurant et domiciliée à Bischwiller, lesdites dames Windisch & Ehrmann habiles à se dire & porter seules et uniques héritières pour moitié dudit M. Duprat leur père (…) le jour et an que dessus à Strasbourg rue brulée N° 18
Arrérages de pension. Une somme de 458 francs montant des arrérages échus au décès de la pension de retraite dont jouissait le défunt en sa qualité de préposé en chef de l’octroi
acp 396 (3 Q 30 111) f° 57-v – Il dépend de ladite succession, 1) la garde robe estimée à 143 francs, 2) argent comptant 30, 3) arrérages de nesion 458
Henri Daniel Ehrmann épouse Louise Victoire Adélaïde Duprat en 1819
1819 (11.11.), Strasbourg 12 (78), Not. Wengler n° 11.628
Contrat de mariage, communauté légale – Henri Daniel Ehrmann, négociant fils de feu Louis Frédéric Ehrmann, aussi négociant, et de Marie Madeleine Strohl
Louise Victoire Adélaïde Duprat fille mineure de Louis Daniel Abraham Duprat, négociant, et de Catherine Salomé Mannberger – en la demeure des époux Duprat
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 52 du 15.11.
Liquidation de la succession
1858 (5.5.), Me Zimmer
Liquidation et partage 1) de la communauté de biens qui a existé entre Henri Daniel Ehrmann, négociant, et Louise Victoire Adélaïde Duprat son épouse à Bischwiller, 2) de la succession dudit Sr Ehrmann décédé le 24 avril 1848
Entre I. La veuve agissant comme commune en Biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler le 11 novembre 1819 & comme donataire en vertu du dit acte, II. Louis Daniel Edmond Ehrmann, négociant, III. Adèle Mathilde Ehrmann épouse de Félix Berger docteur en Médecine, IV. Louise Valérie Ehrmann, épouse de Félix Jollrois négociant, tous à Bischwiller, V. Jules Ernest Ehrmann, Négociant à Elbeuf
acp 469 (3 Q 30 184) f° 22 du 6.5. – Communauté. Masse active. 1) Mobilier 18.808, 2) Fonds social 335.287, 3) Immeubles 198.830.
4) Rapport de Mde Berger suivant son contrat de mariage reçu Kauffeisen Nre à Bischwiller le 6 mai 1842, 41.873
5) Rapport de De Jollrois suivant son contrat de mariage reçu Zimmer le 6 7.bre 1846, 41.500
6) Rapport de Louis Daniel Edmond Ehrmann suivant son contrat de mariage reçu Zimmer le 16 février 1848, 20.000, Total de la masse 656.300 francs
Masse passive, Elle s’élève y compris les Reprises à 114.130., Reste à la communauté 542.170 francs
Succession, masse active Reprises du défunt 94.109, bénéfice de la communauté 271.085, total 365.194 – Masse passive, don matutinal 6000, usufruit de la veuve 30.000. total 36.000, Reste 329.194
Droits des parties et abandonnements (…)
Adèle Duprat vend la maison incendiée lors du bombardement 60 000 francs à Jacques Emile Becker, conducteur des ponts et chaussées, et à Emilie Roos
1871 (8.8.), Me Becker
Verkauf – Adele Duprat Wittwe von Heinrich Daniel Ehrmann, lebend Kaufmann in Bischweiler
an Jakob Emilius Becker, Eigenthümer, und Emilie Roos seiner Ehefrau in Straßburg
von einem Bauplatz durch daß Bombardement verbrannte Haus von einer Fläche von 391 Quadrat Meter, Franciscaner Strasse n° 3 in Straßburg für 23.460 Franken
Credit Eröffnung von obiger Witwe Ehrmann zu Gunsten der Eheleute Becker von einer Summ von 60.000 Francken
acp 600 (3 Q 30 315) f° 4-v du 14.8.
Professeur de dessin, ancien conducteur des ponts et chaussées, Jacques Emile Becker et Emilie Roos hypothèquent la maison et sa voisine qu’ils viennent de reconstruire au profit de six créanciers pour garantir une somme de 70 000 francs
1872 (29.8.), Strasbourg 10 (169), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2824
Obligation – Ont comparu Mr Jacques Emile Becker, Professeur de dessin, ancien conducteur des ponts et chaussées, et dame Emilie Roos son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
1) à Madame Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant à Paris, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel de cavalerie en retraite, la somme principale de 10.000 francs, 2) à Mr Georges Frédéric Arnold, élève architecte demeurant à Parie et à Mlle Julie Elise Emma Arnold, cette derniète encore mineure se trouvant sous la tutelle légale de Mme Julie Lehmann sa mère veuve de M. Jean Frédéric Arnold avec laquelle elle demeure à Strasbourg, ensemble la somme principale de 12.000 francs, pour lesquelles dame Braun, Mr et Mlle Arnold mineurz est ici présent, stipule et accepte Mr Charles Edouard Sommerau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, 3) à M. Philippe Vogt, marchand d’huiles demeurant à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant la somme principale de 12.000 francs, 4) à M. Charles Frédéric Weber marchand de parchemins demeurant à Strasbourg, créanicer ci présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs, 5) à M. Daniel Boersch, jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs 6) à Mr Georges Gustave Borst, sans état demeurant à Strasbourg, en état d’interdiction pour lequel est ici présent, stipule et accepte Mr Jean Charles Edouard Steiner commis négociant son tuteur demeurant en ladite ville, la somme principale de 16.000 francs, Ensemble la somme principale de 70.000 francs
Gage hypothécaire. (…) les immeubles ci après désignés. Ville de Strasbourg. 1) une maison avec appartenances et dépendances, sise rue des recollets N° 1, ci-devant N° 3, entre la maison ci après désignée et un terrain communal entouré d’une grille en fer qui clôt ledit terrain et appartient aux débiteurs par derrière l’hôtel de la Préfecture
2) une maison avec appartenances et dépendances sise rue brûlée N° 27 et faisant le coin de la rue des récollets, d’un côté dans la rue brulée propriété de M. Antoni, de l’autre dans la rue de recollets la maison susdésignée N° 1
3) une maison avec appartenances et dépendances sise rue des frères N° 3, d’un côté M Schwartz, de l’autre Mr Berger, par derrière propriété de la famille Schneegans
Etablissement de la propriété. Les deux maisons désignées ci-dessus sous les N° 1 et 2 ont été construites par les débiteurs sur les terrains des trois maisons incendiées par le bombardement de Strasbourg, la première sur celui de l’ancienne maison et la seconde sur les terrains de l’ancienne maison rue des recollets N° 1 ayant appartenu à Mr Ehrmann ci après nommé et de la maison rue brûlée n°27 propre à Mme Becker codébitrice.
Le terrain de la maison désignée sous le N° 1 a été acquis par les débiteurs de Mme Adèle Duprat demeurant à Bischwiller veuve de M Henri Daniel Ehrmann vivant négociant au dit lieu suivant contrat reçu par M° Becker, notaire à Strasbourg le 9 août 1871.
Une partie du terrain de la maison désignée sous le N° 2 contenant 275 mètres carrés a été acquise par les débiteurs de M. Louis Daniel Edmond Ehrmann négociant et de De Valérie Lauth conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant le dit notaire Becker le 25 juillet 1871. Le restant du terrain de cette même maison et l’immeuble désigné ci dessus sous le N° 3 appartiennent en propre à Mme Becker pour lui être échus dans les successions de ses père et mère Sr Philippe Jacques Roos relieur et De Elisabeth Marguerite Klein conjoints décédés à Strasbourg aux termes d’un acte de partage du 19 août 1861 et d’un acte de notoriété du 30 septembre 1867, les deux actes reçus par M. Becker. La propriété des trois immeubles hypothéqués se trouve d’ailleurs plus amplement établie dans les deux contrats de vente précités du 25 juillet & 9 août 1871.
Etat civil et hypothécaire. Les débiteurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Becker le 19 août 1861 (…)
Emile Becker loue une partie de la maison au conservateur des hypothèques Jean Baptiste Cuny
1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 48 du 17.2.
255. ssp du 17 Februar. Pacht wie folgt – zwischen Hn Emilius Becker, Eigenthümer in Straßburg einer seits
und Johann Baptist Cuny, Hypotheken verwahrer ist folgender Mieth vertrag abgeschlossen worden.
Hr Becker vermiethet an H, Cuny auf die Dauer von 3, 6 oder 9 Jahre vom 25. Märtz 1872 an, das ganze Erdgeschos seines Hauses quai Lezay Marnesia und Rue des Récollets in Straßburg mit zwei ge*ger Mansarden für einen jährlichen Miethzins von 1800 Francken, viertel jährig zahlbar mit 450. Die Wohnung besteht aus sechs Zimmern, Kuche und Zwei Zimmer nach dem Hof gegen die Prefektur zu.
Emile Becker loue une partie de la maison au directeur de l’octroi Fabricius
1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 58 du 7.9.
1725. ssp du 4 september – (Pacht) Emilius Becker, Eigenthümer in Straßburg verpachtet
an den Kaiserlichen Direktor der Zölle Hn Fabricius in Straßburg um den jährlichen Mieth Zins von 3000.
die este Etage seines Sub N° 1 in der Franziskaner Gasse gelegenen Wohnhauses auf die Dauer von 3 Jahren
La Ville cède à titre de bail pour neuf ans un terrain entre l’angle de la rue des Récollets et le jardin de la préfecture
1872 (1.11), Maire
4381. Verpachtung von einer Parcelle auf den Lezay Marnesia Staden zwischen dem Ecke der Franziskanergasse und dem Gitter des Präfekturgartens an dem Eigenthum des Pachters gelegenen Communalbodens Seitens der Stadt Straßburg
an Herrn Becker in Straßburg auf 9 Jahren gegen einen Pachtpreis von 120 Franken jährlich, 1 Fr. per Qm
acp 610 (3 Q 30 325) f° 10 du 12.11. – Mairie
Délibération correspondante du Conseil municipal. Le maire expose le 24 juillet 1872 que la dame Ehrmann a été autorisée en 1860 à enclore un terrain communal à titre gratuit et précaire entre la rue des Récollets et le jardin de la préfecture. Le nouveau propriétaire demande l’autorisation d’établir une porte et des marches. Le maire déclare qu’il n’y voit aucun inconvénient à condition que le pétitionnaire paie un loyer annuel pour éviter toute ambiguïté.
Conseil municipal, 24 juillet 1872 (1 MW 207) p. 35
XX. Vermiethung eines Platzes am Lezai-Marnésia Staden
Hr Maire hat folgenden Vertrag gehalten
Ein unter dem datum des 10.ten Februars 1860 erlassener Beschluß des Maires, dem ein Beschluß des Präfekten, vom 18.ten August 1859.voranging, ertheilte der Frau Ehrmann, Eigenthümerin des Hauses, Franziskanerstraße N° 3 die Erlaubniß zur Abschließung des Gemeinde Platzes « gelegen auf dem Lezai-Marnésia Staden, von dem Eigenthum der Bittstellerin, zwischen dem Eck der Franziskanerstraße und dem Gitterwerck des Präfekturgartens, Platz welcher auf dem, an den Beschluß des Hr. Präfekten gehefteten Plan, durch Rosafarbe bezeichnet ist. »
Den nämlichen Beschluß besagt § 3 : « die Erlaubnuß zur Abgrenzung sei wesentlich widerruflich, sie ertheile an Frau Ehrmann weder Eigenthums noch Servituden Recht auf den Gemeinde Boden, der Schlüssel des Gitterwerks soll dem Maire eingehändigt werden und auf dem Stadthaus im Verwahr bleiben. »
Ferner besagt deer Beschluß, « Frau Ehrmann könne im abbegräntzten Raum einige Verschönerungen z. B. Zierpflantzungen anbringen.
Frau Ehrmann hat, vor einiger Zeit, ihr Eigenthum veräußert, der neue Eigenthümer stellt das Gesuch um die Erlaubnuß eine Thüre und einige Stufen herstellen zu dörfen, damit er einen Eingang zu dem Garthen erhalte, welches Frau Ehrmann pflanzen ließ ; er verpflichtet Thüre und Stufen auf ersten Befehl der städischen Verwaltung wegzunehmen.
Dem Gesucg des Bittstellers kann ohne Nachtheil entsprechen werden, die Stadt soll jedoch den aus Vergünstigung herrührenden und wesentlich widerrufflichen Charakter der Erlaubniß beibehalten. Es wurde demnach der Vorschlag gemacht, dem Hrn Becker den platz welcher er umsonst besitzt, zu vermiethen, weil der in der Rechnungen das Gemeindeschaffner einzutragene Mietzins immer auf die ursprüngliche Concession zurückführt und besonders jede unrechtmäßige Besitznahme verhindert.
Hr Becker hat unsere Bedingungen angenommen. Wir stellen deßhalb den Antrag an Hrn Becker den Gemeinde Platz, den er in diesem Augenblick genießt, zu vermiethen, und ihm zu gestatten durch Thüre und Stufen einen directen Eingang herzustellen. Der Mietzins wird zu 1 fr. per Quadrat Meter berechnet, beim Abmessen des Platzes wurde eine Bodenfläche von 120 q. m. befunden, demnach hat der Miether 120 frs jährlich zu entrichten.
Emile Becker cède à titre d’alignement un terrain de 24 mètres carrés à la Ville
1873 (15.12.), Maire
5792. Abtretung durch Emil Becker Eigenthümer zu Straßburg
an die Stadt Straßburg
von einer Boden Fläche von 24 Q Meter Brandgasse und Franziskanergasse zu dem Alignement der Straßen dienend für 2500 Franken
acp 623 (3 Q 30 338) f° 48-v du 19.12. – Bürgermeister