9, rue Adolphe Seyboth


Rue Adolphe Seyboth n° 9 – VII 227 (Blondel) P 820 puis section 2 parcelle 11 (cadastre)

Reconstruction en 1835, maître d’ouvrage Caroline Jost


Le n° 9 forme l’angle (mai 2014) – Façade nord (août 2024)

La maison au coin de la rue de la Tour et de celle dite Bickergass appartient en 1592 au vitrier Michel Vogelmann. Elle revient au petit-fils de sa femme, le tailleur Jean Schieler. Le pelletier Jean Daniel Franck établit en 1676 une servitude au profit de son voisin Jean Melchior Ziegler, marchand épicier propriétaire de la maison dite zum Kochlöffel (à la cuiller à pot), qui aura le droit de faire s’écouler ses eaux par un chenal en pierre. Sa fille Anne Ursule, femme du pêcheur Jean Jacques Inckel, prend à bail un nouveau logement en 1704. A sa mort en 1738, la maison dont elle est devenue propriétaire a un rez-de-chaussée, un étage et des combles où se trouvent deux chambres et des greniers non dallés. Elle appartient ensuite à son fils vitrier Jean Daniel Inckel puis (1768) au ramoneur Jean Frédéric Schlegelmilch. Sa veuve fait modifier une croisée en 1783. D’après le rapport d’experts dressé en 1829, le rez-de-chaussée comprend un vestibule, une boutique et une cuisine sur la droite une chambre sur la gauche, les deux étages ont chacun deux chambres. Le comble a deux greniers dont celui du bas contient quatre chambres. Un bâtiment en aile comprend deux écuries et une chambre à l’étage.


La maison d’angle se trouve au milieu de l’image Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 119 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade orientale se trouve à gauche du repère (c) : porte flanquée d’une fenêtre de chaque côté, deux étages à deux fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes et ouverture où doit se trouver un treuil. La façade nord (pignon) se trouve à droite de (c) : trois fenêtres sur la gauche font pendant à celles de la façade principale, les autres ouvertures sont irrégulièrement disposées. Une partie de la façade arrière donne dans la cour G (9-10). Comme le cadastre ne signale aucune modification, le bâtiment actuel a été édifié entre 1830 et 1842, ce qui correspond à la date de reconstruction (1835) que donne Adolphe Seyboth (édition en allemand). Caroline Jost en serait donc le maître d’ouvrage.
La maison porte d’abord le n° 15 (1784-1857) puis le n° 9.


Cour G

Le typographe Jean Geoffroi Stauffert acquiert en 1864 la maison que ses descendants conservent pendant un siècle. Le rez-de-chaussée est occupé par le coiffeur Eugène Abrecht (1895, 1912). La veuve Albert Michel vend le 30 avril 1964 l’immeuble à Lucien Rohfritsch, hôtelier au Hohwald.


A droite, le n° 9 (vers 1942, AMS, cote 1003 W 4, 1911)

septembre 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Vogelmann, vitrier, et (1590) Anne Meyenthau puis (1591) Barbe Dorffschmidt, d’abord (1577) femme de Nicolas Wurmlin, remariée (1604) avec l’aubergiste Daniel Mahler – luthériens
(au suivant par) Michel Schiller, passementier, et (1602) Barbe Würmlin puis (1619) Marguerite Weckart, d’abord (1580) femme du journalier Frédéric Schuler puis (1610) du barbier Jean Stadthart – luthériens
1628, 1648 h Jean Schiller, passementier, et (1642) Dorothée Graner – luthériens
1672 v Jean Daniel Franck, pelletier, et (1664) Ursule Wehrlin puis (1708) Brigitte Hirtz, d’abord femme du mousquetaire Jean Michel Fress puis (1695) de l’apprêteur de tabac André Koch – luthériens
1714 h Anne Ursule Franck et (1692) Jacques Inckel, pêcheur, puis (1707) Jean Michel Deubel, tonnelier, d’abord (1696) marié avec Anne Marie Ranspach – luthériens
1738 h Jean Daniel Inckel, vitrier, et (1724) Marie Marthe Marquard, d’abord (1703) femme du vitrier Sebastian Vierling, puis (1733) Marie Madeleine Eckel – luthériens
1768 h Jean Chrétien Adam Mehl, vitrier, et (1759) Marie Madeleine Eckel, veuve de Jean Daniel Inckel, puis (1769) Marguerite Salomé Vierling – luthériens
1768 v Jean Frédéric Schlegelmilch, ramoneur, et (1743) Marie Barbe Hügel puis (1750) Barbe Orri – luthériens
h (co-héritières) Marie Salomé Schlegelmilch et (1766) Daniel Burger, batelier – luthériens
Marie Elisabeth Schlegelmilch et (1789) André Sommer, portier – luthériens
Marie Dorothée Schlegelmilch et (1784) Jean Geoffroi Kœhler, cordonnier – luthériens
Marie Madeleine Schlegelmilch et (1781) Jean Müh, tonnelier – luthériens
1830 v Baruch Moïse Weil (Baruch Weil), boucher, et (v. 1796) Sophie Hallel (Ziphelé Nathan)
1836 v Caroline Jost, revendeuse, célibataire (1799-1868)
1846 v Thiebaut Füllenwarth, farinier, et (1828) Marie Salomé Volck, veuve du farinier Georges Frédéric Hæss
1864 v Jean Geoffroi Stauffert, typographe, et (1847) Frédérique Adèle Muller
1882 h (co-héritiers) Geoffroi Frédéric Stauffert, commis négociant, et (1874) Julie Guillaumette Duckart
Sophie Adèle Stauffert et (1882) Jean Emile Michel, commis négociant
Caroline Emilie Stauffert et (1888) Emile Albert Hæberlé, marchand de cuir
1904 h (copropriétaires) Geoffroi Frédéric Stauffert, commis négociant, et (1874) Julie Guillaumette Duckart
Sophie Adèle Stauffert et (1882) Jean Emile Michel, commis négociant

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1707, 400 livres en 1713 et en 1738, 375 livres en 1756, 350 livres en 1768, 375 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) VII 227, Jean Daniel Inckel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schlegelmilch, 10 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 820, Jost, Caroline, revendeuse – maison, sol, cour – 0,93 are

Locations

1648, Jean Jacques Boos, pêcheur
1704 (logement nouvellement établi) Anne Ursule Franck, fille du propriétaire
1862, Emile Schwind, ébéniste

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Les préposés autorisent le ramoneur Schlegelmilch à repeindre la façade

(f° 35-v) Dienstags den 16. Augusti 1768 – N. N. Schlegelmilch
N. N. Schlegel Milch dem Caminfeger wird erlaubt sein hauß in der bieckergaß anzustreichen

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Les préposés autorisent le maçon Gruber, au nom de la veuve du ramoneur Schlegelmilch, à agrandir et à déplacer une croisée

(f° 354) Dienstags den 23. Septembris 1783 – Weil. Joh: Friderich Schlegelmilchs Wb.
Mr Gruber, der Maurer, Nôe. Weiland Johann Friderich Schlegelmilch, des gewesenen Kaminfegers Wittib, bittet zu erlauben an dero Behaußung an der Bückergaß gelegen, einen Kreuzstock vergrößern und versetzen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1707 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une galerie et une petite cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave sous solives et une petite cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, chambre, cuisine, vestibule, cave sous solives, petit bûcher, à l’étage poêle, chambres, cuisine, vestibule, galerie, sous les combles deux chambres et greniers non dallés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1829, rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Fontaine

nouveau N° / ancien N° : 34 / 15
Mühe
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 204 case 2

Jost Caroline, Revendeuse
Füllenwarth Thiébaut, farinier (subst. p. 1848)

P 820, sol, maison et cour, rue de la fontaine 15
Contenance : 0,93
Revenu total : 162,48 (162 et 0,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 553 case 1

1865 Fullenwarth Thiébaut
1865 Stauffert, Jean Geoffroi

P 820, Maison, sol, Rue de la fontaine 9
Contenance : 0,93
Revenu total : 162,48 (162 et 0,48)
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 6

Cadastre allemand, registre 29 page 24 case 1

Parcelle, section 2, n° 11 – autrefois P 820
Canton : Büchergasse Hs. N° 9 / Rue Adolphe Seyboth
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,94
Revenu : 1200 – 1700
Remarques :

(Propriétaire), compte 493
Haeberle Albert, Ehefrau und Miteigenth.
1905 Stauffert Gottfried u. Johann Michael
1947 Holl Michel Marie veuve née Stauffert ½ et copropriétaires
(2057)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 222 Rue du Bourreau d°. Bückergasse

15
Pr. Schlegelmilch, Marg. Barbe, veuve – Maçons
Loc. Koehler, J. Geofroi – Cordonniers
loc. Frick, femme abandonnée – Echasses
loc. Bintz, J. Michel, brouetier – Moresse
loc. Herrmannn M. Dorothé veuve – Bouchers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Büchergasse (Seite 22)

(Haus Nr.) 9
Albrecht ; Friseurgeschäft. 0
Hengstler, Kutscher. 0
Hengstler, Spezereihdlg. 0
Schweyer, Schreinerm. 1
Rome, Gasarbeiter. 2
Strehli, Motorführer. 2
Michel, Buchhalter. 3
Michel, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 46)

Rue Adolphe Seyboth n° 9 (1884-1993)

Le coiffeur Eugène Abrecht fait poser des enseignes en 1895 et en 1912.
La veuve Albert Michel vend le 30 avril 1964 l’immeuble à Lucien Rohfritsch, hôtelier au Hohwald.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Jean Stauffert de munir la fosse d’aisances d’un tuyau d’aération conformément au règlement municipal de 1857 – Travaux terminés, août 1884
  • 1885 – Le maire notifie la veuve Stauffert de faire ravaler la façade
    L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation, bien que le bâtiment dépasse de l’alignement au nord-ouest – Travaux terminés, juillet 1885
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant sept volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, – Travaux terminés, avril 1895.
  • 1895 – Le coiffeur Eugène Abrecht demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Le coiffeur souhaite ne pas rehausser l’enseigne aux trois mètres réglementaires. Il argue que la boutique de barbier remonte à plus de cent ans, que l’enseigne ne servirait plus à grand-chose si elle était au premier étage et que la plupart des enseignes de barbier ne sont pas plus hautes que la sienne. – La Police du Bâtiment accorde à titre exceptionnel que l’enseigne soit posée à 2,20 mètres puisque le trottoir a 1,15 mètre de large.
  • 1899 – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande au nom du propriétaire Stauffert l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, août 1899
  • Commission contre les logements insalubres. 1902. Propriétaire, A. Hæbeerlé demeurant 18, Grande rue de la Grange – Une pièce cloisonnée sous les combles ne doit plus servir de chambre à coucher
    1903. Autre fiche sur le coiffeur qui ne loge aucun ouvrier
    1905. Remarques en trois points – Travaux terminés, août 1905
    1915. Commission des logements militaires, propriétaire Michel – Une remarque, Travaux terminés, mai 1915
  • 1909 – Le maire notifie Emile Michel de faire ravaler la façade – E. Stauffert (demeurant 143, Grand rue) demande un délai qui lui est accordé
    1910 – L’entrepreneur E. Meyer et Reyhle (3, ruelle Saint-Nicolas) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1910.
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Eugène Abrecht a posé une enseigne sans autorisation
    Emile Abrecht (demeurant 4, quai de la Bruche) déclare que l’enseigne a été autorisée douze ans auparavant et que son enseigne plate (Barbier – Eugène Abrecht – Coiffeur) n’est pas soumise à la taxe. – Demande pour l’enseigne plate fixée à la poutre. L’enseigne est amovible – Autorisation, mars 1912 – Les droits sont payés, septembre 1912.
  • 1926 – La veuve L. Adé (37 rue Finckwiller) est autorisée à occuper la voie publique
  • 1937 – L’entreprise Jean Onagro (17, rue du Chêne au Neudorf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade de la maison Michel – Autorisation
  • 1938 – Le maire répond à Albert Michel que la tache d’humidité qui serait due à une conduite d’eau de son voisin (n° 7) est une affaire civile dans laquelle la Police du Bâtiment ne peut intervenir.
  • 1964 – Mme Carino Michel, demeurant à Tours, retourne un avis de paiement adressé à sa mère, la veuve Albert Michel (demeurant 5, rue d’Upsal), qui a vendu le 30 avril 1964 l’immeuble à Rohfritsch (Grand Hôtel au Hohwald)
  • 1977 – Le maire délivre un certificat qui atteste que l’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé approuvé par arrêté interministériel du 17 janvier 1974.
  • 1978 – Le maire demande au propriétaire Lucien Rohfritsch (rue Witterkalhof au Hohwald) de faire ravaler la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, novembre 1978 – Le ravalement est terminé, mars 1979.
  • 1986 – Le maire délivre un certificat qui atteste que l’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé approuvé par arrêté interministériel du 17 janvier 1974.
  • 1993 – L’entrepreneur André Nonnenmacher (24, avenue de Strasbourg à Brumath) est autorisé à occuper la voie publique

Autres dossiers
Cote 1600 W 658, ravalement, escalier (2003-2004)


Relevé d’actes

La maison appartient en 1592 au vitrier Michel Vogelmann qui épouse en 1590 Anne, fille du pêcheur Gui Meyenthau

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 15-v n° 25)
1590. Michael Vogelman der glaser J. Anna Veit Meiendaws des Vischers hinderlaßene tochter, 4. Maÿ (i 18)

Michel Vogelmann se remarie l’année suivante avec Barbe, veuve de Nicolas Wurmlin le jeune
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 24, n° 60)
1591. Michael Vogelman Glaser, Barbara Niclaus Wurmlein des Jungern velasne Wittwe, 8. Novembris (i 26)

Naissance de leur fille Anne Marie en 1692
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 167)
1592. 23 Augusti. Michael Vogelman der glaser, Barbara – Anna Maria – Caspar Nessel handelsmann, Barbara Komennin, Sybilla Melchior Vogel des Maurers Haußfraw (i 89)

Nicolas Würmle épouse en 1577 Barbe, fille du maçon Jean von München. D’après la date du remariage avec Michel Vogelmann, Barbe von München et Barbe Dorffschmidt sont une seule personne (voir plus bas le codicille de Michel Vogelmann)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 241)
1577. Dominica X. Niclaus Wurmle Heirich Wurmlins sohn, vnnd Barbara Hans von Munchen des maurers nachgelaßene tochter. Eingesegnet den 19. Augusti am Montag hora 9 (i 126)

Barbe Dorffschmidt naît en avril 1561, fille du maçon Jean Dorffschmidt et de sa femme Barbe.
Baptême, cathédrale (luth. f° 152-v)
1561. Sonntag den 6. Aprilis am ostertag, P. Hanns Dorffschmid Maurer, M. Salome, J. Barbara, comp. Dieboldt peterman schaffner beyn Baefusser, Barbara, Jacob Münchs hausfraw, J Dorothea, Melcher Metzgers haußfraw (i 166)

Le vitrier Michel Vogelmann hypothèque sa maison sise rue de la Tour (Thurngass, voir plus bas l’acte de 1667 la mention in der Thurn: od. Büechergaß) à partir de l’Orphelinat où a été placée Marie, fille du tisserand Martin Müller et de Barbe Vogelmann, et petite-fille de Loup Vogelmann.

1592 (12. feb.), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 29
Außkauff Wolff Vogelmans selig. Enckels von Michel Vogelman dem glaser geschehen
Erschienen h Andres Waltner schaffner des Waisenhauß alhie, vnd
hatt in gegensein Michel Vogelmans des glasers vnd burg. alhie offentlich bekandt vnd angezeigt
Demnach Marien w. Martin Müllers des Leinenwebers töchterlin, so er mit Barbara Vogelmännin beed. selig. ehelich. erziehlt, so Jetzundt im Waisehauß erhalten würdt, ettwas Zeitlicher nahrung Zu und angefallen, das er d. schaffner mit vorwüßen vnd verwilligung d. herren Pfleger ermelts Waisenhuß sein gepürenden antheil für vnd vmb 30 pfund (…)
hat er d. Kauffer dem Verkeuffer, Zu rechten vnd.pfandt hÿpotecirt eine behausung höfflin vnd hoffstatt mit aller deren begriffen. geleg. alhie In d. Thurngaß. so ein Eckhauß, einseit vf d. Allmend, and.seit vf den Schultheiß. von Enßheim vnd hinden vf ein bauren von Waßlenh. stoßend, dauon gehnd 6 fl St w losig mit 150 fl Jhärlich vff Mariæ verkündung dem groß. Allmusen Zu St Marx sonst ledig vnd eig.

Le tuteur de l’enfant mineur de Nicolas Würmlin rapporte que son beau-père Michel Vogelmann et sa mère maltraitent ledit enfant et demande qu’il soit placé à l’Orphelinat
1593, Conseillers et XXI (1 R 72)
(f° 252) IIII Aprilis – Claus Wörmleins Kindt. contra Michel Vogelman.
wegen Claus Wörmleins Kindt erscheindt Hans Michel der württ Zum Pflug sambt seiner Mutter vbergeb. p. Zettell ein suplôn darin syn vermelden wie sein Stieffvatter Michel (Vogelman) Glasser d. Kindt gar vbel haltt, vnd die Mutter deßen betrawen syn hienfuhro auch nicht besser haltten werd, Bitten vmb Gottes willen das Kind Zur weiß. haus Zu machen, will er zu künfftig. was Im geburen möchte alle sein narung darein geben. Erkandt Man soll er Kundigen wie die sachen aller seytts beschaffen, bedencken vnd Zu willfahren, vnd wider bringen. Hr Obrecht, H. Koloffel Zeigens auch M.

Malade, Michel Vogelmann fait en 1602 un codicille en faveur de sa femme Barbe Dorffschmidt, fille du maçon Jean Dorffschmidt, avec laquelle il s’est marié douze ans auparavant. Il lègue à sa femme l’usufruit de sa maison rue dite Bickergass

1602, Prothocollum variorum instrumentorum in publica forma de Annis 1601-1604 von Jacobus Kügler (KS 338)
Codicill Michell Vogelmans Glasers. 229
1602 (…) vff Zinstag den 16. des Monats Novembris Zwüschen vier vnnd Fünff Uhren (…) erschÿnen Ist der Ehrsam Michael Vogelman der Glaser burger Zu Straßburg wiewol Kranck vnnd Schwach. leybs blödigkheÿt halben Zu Bett gelegen (…) dieweÿl Barbell sein liebe haußfrau Wÿland hanns dorffschmidts des Steinmetzen seligen dochter nit allein In gegenwertiger seiner langwierigen kranckheÿt vnnd Schwacheÿt Sonder auch hieueor beÿ gesunden Tagen Inn werendem ehestand darinn sie nun bey Inn Viertzehen Jar vngeuorlich beÿ einander gewonheÿt Ime Vÿlfeltige ehelich pflicht, Trewen, liebe vnnd gutthaten bewÿssen vnnd erzeÿgt (…) derohalben vonn Jetz Kurz erzalter vrsach wegen were er vorhabens seinen letzten willen Codicills weÿß vffzunehmen vnnd darinn vorgenante Barbell sein liebe haußfrau mit Wÿdems nutzung Zubedencken
Zum andern (…) versichert derselben Vonn Vff vnnd abe seiner unveränderter Behußung mit deren begriffen Zugehörd vnnd gerechtigkeit gelegen Inn der Statt Straßburg Inn Bieckergaß vff einer seyten ein eck ane der gassen wann man der gedeckten brucken Zu gen Will, anderseÿt Peter Burckhart leffel macher stossent hinden vff N.N. des Schultheÿssen Zu Enßheim seligen erben

Barbe, veuve de Michel Vogelmann, se remarie en 1604 avec Daniel Meller qui exploite le moulin de l’hôpital.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 91 n° 47)
1604. Daniel Mäller treiber auff der Spittal Müll, Barbara Michael Vogelman des glassers Hinderlasne Wittwe [7 August] (i 93)

Accord entre Jacques Werner, veuf sans enfant de Marie Vogelmann, et Barbe Dorffschmidt, mère et héritière de ladite Marie Vogelmann.
1628 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 261-v
Erschienen Jacob Werner burger Zu Straßb. An einem,
So dann weÿl. Mariæ Vogelmännin seiner verstorbenen, haußfr. see. nachgelaßene Mueter vnd eintzige Erbin Barbara Dorffschmidin, mit beÿstand Jacob Katzensteins deß Weißbecken ihres Vogts, am andern theill,
Anzeigend, Alß vff absterben sein Werners haußfr. obgedacht, Sie Barbara die Erbin An ihne Werner alß den wittiber 667. lb d erfordet, hingegen ihme dem Wittiber 100. lb Zu einem in der Eheberedung versprochenen wÿdemb auffgerichtet werden sollen, dahero sie beede Parten in etwaß streit vnd mißverstandt gerathen (…) mit einander güetlichen dahin v.glichen (…)
dafür Vnderpfand hauß, hoffstat, höflin vnd hinderhauß mit allen ihre andern gebäwen & alhie beim Pfenningthurn neben Jacob Rohten ein, vnd 2. seit neben Walter Clausen hind. vff herren hannß Martin Herlin XV. stoßend gelegen, Welche Zuuor v.hafft seind vmb 200. fl. dem Guthleuthauß, Item vmb 100. lb d Jrn Sebastian Müegern see. wittib vnd Erben So dann vmb 100. lb d H. D. Mathiß Müegern see. wittib vnd erben sonst ledig. eÿg.

Barbe Dorffschmidt, veuve de Daniel Mahler, aubergiste au poêle des Boulangers, prête en 1628 de l’argent qui est remboursé en 1634 à Barbe Schielé, femme de Jérôme Kornkauff, et à ses deux frères et sœurs qui ont pour tuteur Georges Straub
1628 (ut spâ. [19. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 399
Erschienen Georg Straub d. Rothgerber burger Zu Straßburg vnd Agneß Stippin sein eheliche haüßfr.
haben in gegensein Barbaræ Dorffschmÿdtin weÿland Daniel Mahler geweßenen hauptkhands vff d. Beck. stuben selig Witwe mit beÿstand & Jacob Katzenstein Weißbecks burger Zu Straßburg Ihres vogts – schuldig 150. lb
v.setzt, Zweÿ haüßer neben einand. mit Ihren hofstatt auch allen Ihr. geb. & gel. In d. St. St. vff dem Gerber grab. ein seit Daniel Golttwaldts erb. and seit hannß Heinrich Schmÿd. hind. vff den gerbergrab. stoßend, dauon gnd 4 gl. glt los. mit j C gd doctorÿ H. Hartmann Mehr seind sie verhafftet vmb 120. lb weÿland Ludwig Sohners Wittwe
[in margine :] Erschienen Hieronimus Kornkauff alß Ehevogt Barbaræ Schielin herin gemelter Barbara Dorffschmitin Enckel mit beÿstand hanß Starcken alß Ihr Barbara vbrig. 2. geschwisterd vnd seines eheleiblichen vatters hieronimi Kornkauffs des Elt der herrn gemeldts Georg Strauben seel. Kind. Vogts in gegensein diebold Rohren des Rotgerbers – Actum den 1 Aprilis 1634.

Le tailleur Jean Schieler et sa sœur Barbe Schieler, femme du pelletier Jérôme Kornkauff, passent un accord relatif aux biens qu’ils ont hérités de leur grand-mère Barbe Dorffschmidt. La maison rue dite Bickergass revient à Jean Schieler.

1645 (15. febr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 110
Erschienen Johann Schieler der Schneid. und Burger Zu Straßburg an einem,
So dann Barbara Schielerin hieronÿmi Kornkauffs deß Kürschners und Burgers alhie eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternanndts ihres Ehevogts am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H Philipß Mangoldts deß Notarÿ
haben bekannt und offentlich veriähen, dEmnach Sie beÿde Schielerische Geschwisterdt von weÿl. Barbaræ Dorffschmidin ihrer Groß Muter seel. Erbschafft bißhero allerhand Zu: und Ansprach an einand. gehabt, under andern auch darumb daß eins da daß ander dort auß d. Erbschafft Eingenohmen, und alienirt hatt, So hetten Sie sich dahien güthlich verglich. daß waß Jed. theil eingenohmen und veräußet hatt, daßelbe auch also verbleib. und darüber wed. die Käuffer, noch auch d. verkäuffer auch sonst kein theil ahne dem andern ichtwaß dißer Erbschafft halben mehr Zu erfordern haben, (…) Jedoch Er Schieler noch 50. lb 12. ß 7 d ahne Caspar Geigern dem Schwartzferbern und hannß Adolph Starckh. den Müller beed. Schwägern wie auch Georg Reÿffen Zu Barr 26 lb dann vß dißer Erbschafft herrührend, Zu erfordern behalt. und die großmüterliche Behaußung in d. Bieckhergaß alhie, für sich behalt. sollen und wollen, maß. dann beede Part. solches alles mit dem darüber gelaisteten mund und hand verspruch becräfftiget haben

Fils du passementier Michel Schiller, Jean Schiller épouse en 1642 Dorothée, fille du pelletier Samuel Graner
Proclamation, cathédrale (luth. p. 460)
1642. Domin: 16 Trinitatis. Johannes Schiller der Schneider, Michel Schilller des gewesenen Baßmentmachers vndt Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Dorothea Samuel Kraners gewesenen Kürschners vndt Burgers alhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Zu St Thomâ Mont. 3. Octob. (i 235)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 275-v) 1642. Domin: XVI. 25. Sept. Johann Schiller der Schneider, Michel Schilllers paßmentmachers v. burgers alhie nachgel. Sohn, Jungfr. Dorothea, Samuel Craners, Kürßners vndt burgers alhie nachgel. tochter. Eingesegnet Montag 3. Oct: St. Thoman (i 281)

Le passementier Michel Schiller épouse en 1602 Barbe, fille de Nicolas Würmlin (et de Barbe Dorffschmidt)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 80, n° 29) 1602. Michael Schiller, Basmentmacher, J. Barbara, Niclaus Wurmlin Verlasne tochter, 7. Junÿ (i 82)

Michel Schiller se remarie en 1619 avec Marguerite, veuve de Jean Statter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 148-v)
1619. Michel Schiller der Bosmentmacher Margretha, Hans Statters Wittib, 2. Augusti (i 153)

Le journalier Frédéric Schuler épouse en 1580 Marguerite, fille de Vendelin Weckart, originaire d’Urach, en service chez le pêcheur Thiébaut Erhard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 230, n° 26)
1580. Fridrich schuler tagloner, J. Margareta Wendeling Weckarts von Vrach s. Tochter, Thiebold Erhard des fischers Magd, so als ein Zeug bei der anzeigung gewesen. eingesegnet 14. Julÿ (i 124)

Le barbier Jean Stadthart, originaire de Sélestat, épouse en 1610 Marguerite, veuve de Frédéric Schuler
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 122 n° 101)
1610. Eodem (3. Octob.) Hans Stadthart, Balbierer von Schletstat, Margreth, Fridrich Schuler Cantzeleÿ bott. Tochter (i 124)

Le tailleur Jean Schieler loue la maison au pêcheur Jean Jacques Boos

1648 (28. Novemb:), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 704
Erschienen Johann Schieler der Schneid. Vnd Burger zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Jacob Boßen deß Fischers alhie
verlühen hat hauß hoffstatt Vnd höfflin mit allen deren Gebäwen so ein eckh hauß ist, vnd alhie ahne der Bieckhergaßen geleg. Vff fünff Viertel Jahr lang von Michaelis nechthien angerechnet für und vmb 9. lib dergestalt daß Er Boß solche 9. lb d. Vff nechstkommend Weÿhenachten ohnfehlbahr Daniel Franckhen dem Kürschnern so hiebeÿ Zugegen alß welcher ahn deß Verleÿhers statt geg. H. Johann Philipß Schragmüllern dero recht. Doct. umb gemelte summ gutgesproch. beÿ Verlust dißer Lehnung abzurichten

Le tailleur Jean Schieler meurt en 1666 en délaissant six enfants de sa veuve Dorothée Graner. Un titre de la maison, détenu en gage par le créancier, est mentionné d’après l’inventaire des biens de la grand-mère du défunt, Barbe Dorffschmidt, dressé en 1628. La masse propre à la veuve est de 4 livres, celle propre aux héritiers de 25 livres. L’actif de la communauté s’élève à 34 livres, le passif à 34 livres.

1667 (19.7.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 2) n° 108
Inventarium vndt beschreibung der Jenigen Nahrung und verlassenschafft, so weÿlandt der Ehrsame Mr Hanß Schieler, geweßener burger vndt Schneider alhie Zu Straßburg nach seinem vff den heÿligen Ostertag, deß nächst hingelegten 1666.sten Jahrs, beschehenen tödtlichen ableiben hinterlaßen, welche vff erfordern Vndt begehren, Hanß Daniel Franckhen, Kürschners, burgers alhie, als geschwornen Vogts Mariæ Dorotheæ, hanß Daniels, Mariæ Barbaræ, Johannis, Mariæ Margarethæ, vnd Hannß Heinrichs, aller Sechß rechter geschwisterte, deß verstorbenen seel. mit hernach benannter seiner hind.laßenen Wittwen ehelich erzeugter Kinder, vnd ab intestato hind.pliebener Erben, vnd welchen aber Johannes das eine Söhnlein, nach des vatters seeligen todt ertrunckhen, vnd durch die Mutter geerbt worden, vorgenohmen vnd ersucht durch Dorotheam Granerin, die wittib, mit beÿstandt hanß Heinrich Lederlins, Schneiders, Ihres geordneten vogts, auff Zuuorher beschehene gebührende erinnerung vnd verlesung deß Eÿdts Eÿgens vnd Zeügens (…) geeÿgt vnd gezeÿgt (…) Actum vnd angefangen Freÿtags den 19. Julÿ Anno & 1667.
NB: es ist ein Eheberedung vorhanden

Inn Einer alhie in der Statt Straßburg ane der Büchergaß gelegenen, in diße Erbschafft gelegenen Behaußung befund. wie volgt
In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In d: Kuchen, Im haußöhr, Im Keller
(E.) Eÿgenthumb vndt beßerung ane einer Behaußung. Item ein behaußung sampt d. Zugehördt, rechten vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie In d. Statt Straßburg, in der thurn: od. Büechergaß, so ein seit ein Eckh, anderseit neben einer Behaußung des Schultheißen Zu Entzheim seel. Erben Zuständig, hinden vff Dauid N. den huoffschmidt alhie stoßend, dauon gohnd Jahrs vff Mariæ Verkhündung 6 fl. Straßburger wehrung gelts dem Stifft St. Marx alhie lößig in hauptgut mit 150. fl. ermelter wehrung sonsten ohnverhafftet ledig vnd eÿgen, vnd hiehero über diße beschwerd angeschlagen p. 25. lb. Darüber Ist, vermög Inventarÿ über Fr. Barbaræ Dorffschmidtin, deß verstorbenen Geweßenen Großmutter s. Verlaßenschafft in A° 1628. auffgerichtet, ein teutscher Pergamenten brieff vnderm dato 6. Maÿ A° 1588 mit N° 8. signirt, vorhanden aber Jetzmahlen der Schaffner Zu St: Marx nôe des Stiffts, loco hypothecæ in hand.
Schulden Auß dem Erbe Zubezahlend 34. lb
Summa finalis, der W. Unverändert gutt 4, d. E. Unveränderte Nahrung 25, Theÿlbare Verlaßenschafft 5 (Summa) 34 lb 18 ß 6 d – Passiv Schulden 34 lb 2 ß 6 d, Nach Abzug verpleibt 16 ß d.

Dorothée, veuve de Jean Schieler, vend la maison au pelletier Jean Daniel Franck et à sa femme Ursule moyennant 150 livres.La veuve se réserve un logement gratuit dans la maison ou à défaut quatre florins par an.

1672 (1. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 412-v
(105. lb) Dorothea, weÿl. Johann Schielers deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hannß Henrich Lederle des Schneiders ihres Vogts
in gegensein Hannß Daniel Franckhen deß Kürschners und Ursulæ beÿder Eheleuth
Hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff der Bieckher Gaß einseit ein Eckh, anderseit neben Hannß Hohe dem Hueffschmidt, hinden (-) stoßend gelegen, welche behaußung noch umb 75. lb dem Großen Gemeinen Allmoßen Zu St. Marx Verhafftet und stehen davon 11. lb 8 ß d Zinnß und Statt Gerichts Vnkosten auß (übernohmen) – umb 18. lb
Vnd wiewohlen Zwischen beÿden Parten Verglichen worden, daß die Verkäufferin zeit lebens, in der ietzt Verkaufften Behaußung in dem undern Stockh, die Stub und Cammer daran, Item die Kuch dabeÿ, und dann die Cammer gegen der Stub über ohne Zinnß und einigen Entgeld Zubewohnen befuegt, Oder wann sich beÿde Parten nicht beÿ: und mit einander Vertragen könnten, und dahero die Verkäufferin auß Ziehen und berührte Gemach raumen würde, daß solch. falls die Kauffende Eheleuth Ihre iährlichen 4. fl. ahne statt des hauß Zinnßes zu geben schuldig sein sollen

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit d’Elie Brackenhoffer, assesseur du Magistrat

1672 (1. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 414-v
Hannß Daniel Franckh der Kürschner und Ursula beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herrn Johann Christmann Merckhlins und herrn Daniel Zipperers beeder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu Deputirter
in gegensein deß Edel- from und wohlweÿsen herren Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehn – schuldig seÿen 30. Pfund pfenning, daß Sie damit nach beschriebene behaußung erkauffen und selbige biß uff 75. lb Capital dem Großen Gemeinen Allmoßen Zu St. Marx gehörig, bezahlen und liberiren können
Unterpfand, Hauß, höfflin hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier uff der Bieckher Gaßen, ist einseit ein Eckh, anderseit neben Hannß Hohen dem Hueffschmidt geleg.

Fils du pelletier Daniel Franck, Jean Daniel Franck épouse en 1664 Ursule, fille du cordonnier Georges Wehrlin.
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 54)
1664. Dn. 11. Epiphan. 17 Jan. Johann Daniel Franck der Kürschner, Weiland Daniel Francken Kürschners v. burgers alhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Ursula, weiland Geörg Wehrlin, Schuhmachers v. burgers alhie nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 25. Jan. Zum J. S. Peter (i 58)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138, n° 3)
1664. Dom. 11. Epiphaniæ 17 Januar. Hanß Daniel Franck der Kürschner, Weÿl. Daniel Francken, deß Kürschners vndt Burgers alhie nachgel. Sohn, vndt Jfr. Ursula, Weÿl. Geörg Wehrle, gewesenen Schuomachers vndt Burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Mont. 25. Janua. (i 150)

Jean Daniel Franck établit une servitude au profit de son voisin Jean Melchior Ziegler, marchand épicier, qui aura le droit de faire couler les eaux par un chenal en pierre dans la propriété Franck.

1676 (3. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 142
hannß Daniel franckh der Kürschner
in gegensein herrn hannß Melchior Ziglers deß Specereÿhändler, daß Er Franckh für sich alle seine Erben und Nachkommen alß besitzer der nachgemelgen Behaußung Ihme Ziglern für sich alle deßen Erben und Nachkommen alß Possessor. nachgedachter behaußung
die ewige Gerechtigkeit einen steineren Noch in die franckhische alhier uff der Bieckher gaßen neben ihme Ziglern stehend. behaußung zulegen, damit daß waßer Von dem waßerstein aus der Ziglerischen, durch die franckhische Behaußung undern durch abfließen und den ohngehinderten ab: und aus: lauff haben könne, in maßen dann besagter (…) Noch albereit in deß Käuffers Kosten Zugerichtet seÿe – umb 5. Rhlr

Jean Daniel Franck et Ursule Wehrlin hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Rebhahn, substitut à la chancellerie

1697 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 156-v
Johann Daniel Franck der Kirßner und Ursula geb. Wehrlinin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Jacob Francken, deß ledig. Kirßners ihres leiblich. Sohns und Johannis Graun deß Paßmentirers, ihres Schwagers
in gegensein Hn Johann Friderich Rebhans, Cancellariæ Contractuum Substituti, schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Begriff., weith., zugehördt., Recht. und Gerechtigkeiten allhier auff der Bieckergaßen, einseit ist ein eck anderseit neben diebold Rincken & Cons. von Ensißh. hind. auff H. Joh: Melchior Ziegler, den Specereÿ händler stoßend gelegen

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1703 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 159-v
Joh: Daniel Franck Kürßner
in gegensein Hn Joh: Frid: Rebhans C. Contractuum substituti, schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, deß debitoris behaußung allhier auf der bickergaßen enseith ist ein eck ander seit neben Georg Fischer et Consorten v. Ensisheim hinten auf Johann Melchior Zieglern handelsmann stoßend gelegen – Worbeÿ zuwissen, daß Er debitor sothane 75 lb immediate supra erwehntem seinem sohn u. Sohns fr: zu bezahlung der 100 lb angelds ahn der unter heutigem dato erkauffter behaußung

Jean Daniel Franck loue un logement nouvellement établi à sa fille Anne Ursule

1704 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 187-v
Joh: Daniel Franck Kürßner [unterzeichnet] bezeig Ich Johan daniel franck
in gegensein Annæ Urßulæ seiner Tochter [unterzeichnet] Anna ursula franckin
verliehen, maßen auch Sie die Conductores entlehnt zu haben bekantlich waren in seinem Hauß allhier gegen der Bickergaß einseith ist ein eck anderseit neben bauren von Ensißheim, die neue wohnung oben auf so lang Er verleiher im Leben seÿn wird – um einen jährlichen Zinß nemlich 3 pfund

Jean Daniel Franck hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Ott, maçon et tailleur d’habits manant

1708 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 46
Johann Daniel Franck der Kürschner
in gegensein Hanns Jacob Otten des Steinhauers und Maurers Schirmsverwanthen
entlehnt, in sein francken allhier an der bickengaßen gegen hrn XXI. braunen seel. Garten über gelegenes Hauß nachfolgende Gemach und Gelegenheiten, Nemblich die Underste Stueb und Küchen darbeÿ Ferer eine Cammer im Hoff So dann platz in ged. Hoff zu 2 biß 3 fuder holtz, auff 4 jahr lang anfangend auff Weÿhnachen 1707 – um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

Ursule Wehrlin meurt en 1707 en délaissant une fille et un fils. Les experts estiment la maison à 350 livres. La masse propre aux héritiers est de 25 livres. L’actif de la communauté s’élève à 540 livres, le passif à 67 livres

1707 (21. 9.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 29) n° 33
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung vnd Güettere, so Weÿland die Ehren vnd Tugendsahme Fraw Ursula Franckin Gebohrne Wöhrelin herrn Johann Daniel Francken Kürßners vnd burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr. nunmehr seel. nach Ihrem den 26.ten Augusti dießes Zuend lauffenden 1707.t Jahrs Genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und Begehren der Ehren: v. Tugendsamen Frawen Annæ Ursulæ Inckelin, gebohrener Franckin, Weÿl. Hannß Jacob Inckels geweßenen Fischers vnd burgers alhier seel. nachgelaßener Wittib, Welche weilen Sie mit dem Wittiber vnd Vatter bevögtiget Zum Beÿstand erbetten Mr Hannß Michael Däublern, Küblern und Burgern alhier Ihres Hochzeiter, Vnd dann Mr Johann Jacob Francken, Kürßners und Burgers Alhier vor sich selbsten, Beeder der Verstorbenenn Frawen seel. Sohns v. dochter vnd Zu Zweÿen gleichen portionen vnd Antheilen ab intestato nachgelaßener rechtmäsigen Erben (…) Actum Montags den 31. 9.bris A° 1707.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Biegger Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung befund. worden wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck. Auff d. Obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Im obern haußöhren, In der Mittlern Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im haußöhren
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt und höfflein mit allen dero gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Bieggergaß einseith ist i. Eck an gedachter Gaß, 2. seith neben Melchior (-) et Cons: hinden auff H. hanß Melchior Ziegler den Specerierer stoßend so gegen männiglichen freÿ ledig eigen vnd ist dieße behauß. durch der Statt Straßburg geschworne werckhleüth vermög der ad Conceptum überreichter Abschatzung vom (-) 1707 hieher æstimirt per 350. lb. Darüber vorhanden j. perg. Kbr. mit der St. St: anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verw. deß. datum den 1. et 6. August A° 1672. mit N° 1 notirt. Dabeÿ j. abgelößter perg. Zinßbr. mit deß bischofflichen hoffs Angehenckt geweßenen aber abgeschnittenen Insigel de dato 14.ten Xbris A° 1555. auch mit N° 1. signirt
Norma hujus inventarÿ. Copia der Heüraths Verschreibung
Der Erben unveränderte Nahrung, So allein in nachfolgender Rubric bestehet, Ergäntzung 25 lb
Dießemnach wird auch das Gemein verändert vnd theilbahr Gutt beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. wahren und Werckzeug Zum Kürschner handwerck gehörig 85, Sa. Frucht 3, Sa. Wein und Vaß 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. Guldenen ring 6, Sa. Eÿgenthumb abe einer behaußung, Summa summarum 540 lb – Schulden 67, Nach deren Abzug 477 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 512 lb
Eÿgenthumb an einer Behaußung so theilbahr betreffend. Die in der Statt Straßburg Ane der Biegger Gaß Gelegene Behaußung, allemaßen dieselbe in dem Außgefertigten Inventario fol: 33. beschrieben ist Zwischen dem wittiber und Erben noch Zur Zeit für unvertheilt außgesetzt worden.
Abschatzung d. 21. 9.bris aô 1707. Auff begehren herrn Johann Daniel Franck Kieffer ist eine behausung allhie in der statt Straßburg in der Bücher gaß gelegen, ein Eck gegen dem Waßer Zoll, einseits neben hannß Michel heinrich Kärchel Zieher, Welche behausung Nebens gang und höfflein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt Jetzigem preiß nach angeschlagen Wirdt Vor undt umb Sieben hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 1 000 florins
1708, Livres de la Taille (VII 1174) f° 10-v
(Kürßner, F., N° 1830) Weÿl: Frauen Ursulæ, Hannß Daniel Francken Kürßners und burgers alhier gewesener Haußfrauen Verlaßenschafft, Inventirt H. Notarius Johann Heinrich Lang sen.
Concl. fin. Inv. ist fol: 39, 512. lb, 13 ß 3 d, die machen 1000. fl. Verstallte allein 600 fl. also Zu wenig 400 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf 8. jahr in duplo macht à 1 lb 4 ß – 9 lb 12 ß
Und auf vier jahr in simplo th. à 12 ß d – 2 lb 8 ß
Extat d. Stallgelt pro 1708 mit 2 lb 5 ß
Gebott 1 ß 4 d
und dann die Abhandlung 12 ß 6 d – Summa 14. lb. 18 ß 10 d
Auff Suppliciren gehet ab eins in duplo und eins in simplo macht 1. lb. 16. ß, Restiret 13. lb, 2. ß 10. d
dt. 29° febr.1708.

Jean Daniel Franck se remarie en 1708 avec Brigitte Hirtz, veuve de l’apprêteur de tabac André Koch, en assurant à sa femme la jouissance viagère d’un logement dans sa maison

1708 (26.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 261
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen dem Ehrengeachten H. H Johann Daniel Francken, Kürschnern und Burgern Zu Straßburg alß hochzeiter, An einem
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Brigida gebohrner Hürtzin, Weÿl. Andreas Kochen Geweßenen Tabackbereiters vnd burgers Alhier seel. nachgelaßener wittib, alß der hochzeiterin Am andern theil
Zum dritten hat E hochzeiter, Zu bezeügung fernerer ehelichen affection derselben seiner geliebten Frawen hochzeiterin, falls er vor Ihro dießes Zeitliche Gesegnete, Zu einem Wÿdumbs sitz verordnet, die Obere Stub, Stub Cammer Kuchen und haußöhren, sampt dem Eingang dar Zu an seiner ane der Bieggergaß Gelegenen Behaußung, also daß Sie dieselbe die Tag Lebens in rechter Wÿdumbs weiß vnd nach der Statt Straßburg Gewohnheit Zu nutzen, Zu genüeßen vnd Zu bewohnen berechtiget sein solle. (…)
Actum und Abgehandelt in fernerer præsentz Mr Johann Jacob Francken Kürschners, deß Hochzeiters Eheleiblichen Sohns vnd Mr Hannß Michel Deüblers Küblers deßelben dochtermanns, auff sein deß Bräutigambs, So dann auff der Fr. Hochzeiterin Seithen Herrn Hannß Michel Streng deß Hoßenstrickers, Ihres geschwornen Vogts, aller burgere allhier, Sambstags den 26.ten Maÿ A° 1708. [unterzeichnet] Ich Johann Daniel franckh hochzeiter be Be Ken wie ob Steht, brida kochin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 117 n° 667)
Anno 1708 den 4. Julÿ seind nach geschehener ordentlicher Ausruffung in der Kirch Zu St. touche eingesegnet worden Johann Daniel Franck der Kirschner vnd burger alhie, vnd Fr. Brigida weÿl. Andreas Kochen des gewesenen Tuback machers alhie hinterlaßene Tochter gebohrne Hirtzin [unterzeichnet] Johan Daniel Franck alß hohzeiter, Britta Kochin hohdeir (i 119)

Fille du tisserand et ancien soldat Georges Frédéric Hirtz, Brigitte Hirtz devient bourgeoise à titre gratuit le 15 avril 1693 en s’inscrivant à la tribu des Drapiers
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1109
Brigitta Hirtzin, Georg Friderich Hirtzen des Leinenwebers Vnd geweßenen Stattsoldaten allhier hinterlaß: Ehl. tochter, empfangt das burgerrecht gratis und Wird Zu E.E. Zunfft der Tucher dienen. Promis: d 15. Aprilis 1693.

Veuve du mousquetaire Jean Michel Fress, Brigitte Hirtz épouse en 1695 l’apprêteur de tabac André Koch, fils de l’apprêteur de tabac manant Jean Koch.
1695 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 499-v
(Eheberedung) Andres Koch der Tabacbereiter und Schirms Verwanther alß hochzeiter mit beÿstand Balthasar Bößwillwald deß haußfeurers und Burg. an einem,
So dann Brigitha geb. Hirtzin, burgerin, weÿl. hans Michael Fräßen gewesenen Musquetirers und. d. Vormahlig. Stattgarnison allhier hind. laßene wittib mit beÿstand hans Michael Streng, deß hosenstrickers ihres Vogts, alß hochzeiterin am andern theil (unterzeichnet) andreas Koch, bridta freßen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 50 n° 268)
1695. Heut den 15. Sept. 1595. seind nach ordentlicher proclamation (…) eingesegnet worden Andreas Koch der ledige Tobacmacher, weÿl. Johannes Kochen gewesenen Schirmers und Tobackmachers alhie nachgelaßener Ehelicher Sohn, und fr. Brigida, weÿl. Johann Michael Freßen gewesenen Soldaten in vormaliger Statt Guarnison alhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] andreas Koch als hoch Zeiter, h Bridte freßin hochzeiderin (i 52)

Fils de l’apprêteur de tabac Jean Koch originaire de Munster au Val Saint-Grégoire (en Haute-Alsace), André Koch devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 658
Andreas Koch, der tabackmacher, Von hier, weÿl. Johann Kochen auch gewes. tabackmachers Von Münster in St. Gregorien Tham hind. sohn, empfangt das burgerrecht Von Brigitta Freßin, weÿl. Michael freßen, gewes. soldaten beo Vormahl. garnison hint. Wittib p. 2. goldfl. 16 ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Tucher dienen. Jurav: d. 22. Ejusd. [7.br.] 1695.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari dont les apports s’élèvent à 536 livres, ceux de la femme à 284 livres.

1708 (3. 7.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 31) f° 24
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung vnd Güttere, so der Ehren vorgeachte Herr Johann Daniel Franck der Kürßner, vnd die Ehrn: und Tugendsame Fraw Brigida Franckin, Gebohrne Hürtzin, beeder Eheleüth vnd burgere alhier Zu Straßburg einand. für unverändert in den Ehestand Zugebracht. Welche Nahrung der ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der in Ihrer Eheberedung verglichenen Ergäntzung wegen darnach Zu reguliren haben möchte, vorgenommen (…) Actum Montags den 3.ten 7.bris Anno & 1708.
Nota. die Zwischen beeden Eheleute verglichene Ehepacta sind vor mit Notario den 26. Maÿ A° 1708. verschriben Zubefinden

In einer alhier Zu Straßburg ane der Büggergaß gelegener vnd in deß Ehemanns unveränderte Nahrung gehöriger behausung befund. worden, wie volgt
In deß Gesellen Cammer, In der Mittlern Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, Im Stübel
Eÿgenthumb an einer Behaußung. (M.) Item Zween drittetheil für ungetheilt von und Ane Hauß, hoffstatt vnd höfflein mit Allen dero gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Bieggergaß, einseith ist ein Eckh an gedachter Gaß, anderseith neben Melchior (-) et Consorten, hinden auff H. hanß Melchior Ziegler den Specerierer stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen. Der übrige eine dritte theil ist sein deß Ehemanns Kindern Erster Ehe Zuständig. Es ist aber dieße Behausungs Antheil nicht Zu æstimiren, sondern wann derselbe stante matrimonio verkaufft werden solte, dem Kauffschilling nach Zu ergäntzen, verglichen worden. Darüber sagt j. perg. Kbr. mit der St. St: anhangendem C. C. Insigel verw. deß. datum den 1. et 6. Aug. A° 1672. mit N° 1 notirt. Dabeÿ i. abgelößter perg. Zinßbr. mit deß bischofflichen Hoffs angehenckt geweßen: aber abgeschnittenen Insigel de dato 14.ten Xbris A° 1555. auch mit N° 1. signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns unverändert Gutt, Sa. haußraths 138, Sa. der Wahren, Gemacht vnd ohn Außgemachter Arbeit, wie auch Werckzeug Zum Kürßner handwerck gehörig 405, Sa. Wein und Vaß 32, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa. Guldin Rings 1, Eÿgenthumb abe einer behaußung, (-), Sa. der Schulden 66, Summa summarum 674 lb – Schulden 138, Nach deren Abzug 536 lb
Der Frawen unverändert Vermögen, Sa. haußraths 156, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 18, Sa. baarschafft 44, Sa. Schuld 50, Summa summarum 284 lb

Jean Daniel Franck fait un codicille par lequel il confirme l’usufruit d’un logement au profit de sa femme et y ajoute l’usufruit de sa part de maison

1711 (25.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 55) n° 456
Codicill – der Ehrenvorgeacht vnd wohlachtbahre Herr Johann Daniel Franckh, Kürßner vnd burger alhier Zu Straßburg mich Notarium vnd Zeügen Zuel gemelt Zu sich in seine Ane der Biegger Gaß Gelegene Behausung erforderen vnd kommen laßen, welchen wie dann auff beschehenes erscheinen in der Mittlern mit den fenstern auff die Gaß Aussehenden Wohnstub, Zwar Krancken vnd auff den Seßel Sitzenden Leibs .
Vor das anderern Zeigte der Codicillator An, daß er Zwar seiner Geliebten Haußfrawen Brigidæ Gebohrene Hurtzin in der Zwischen Ihnen beeden auffgerichteten Eheberedung einen Gewißen Wÿdumbs Sitz in seiner ane der Bieggergaß Gelegener Behaußung verordnet, damit Sie aber nach seinem seel. Absterben vmb so daweniger turbirt und fürglichen wohnen möchte, So wolte Er derselben hiemit seine gebührige völlige Zwo Tertzen an geregter seiner Behaußung ane der Bieggergaß Zu einem Lebtägigen Wÿdumb verordnet vnd vermacht haben (…)
Zum dritten legirt der Testator seinem Enckel Johann Jacob Inckeln nunmahligem Kürßner Gesellen 200 Gulden (…)
Vor das Vierte verschaff er seinen beeden Enckeln Johann Daniel und Philipp den Inckeln auch 200 Gulden (…) was seine dochter Anna Ursula Gebohrene Franckin als der Legatariorum Mutter von Ihme Erben wird (…)
Auff Freÿtag den 28. tag deß Monats Augusti (…) 1711

Brigitte Hirtz meurt en 1713 en délaissant deux frères. Marthe Koch, fille de l’apprêteur de tabac Jean Koch (belle-fille de la défunte) déclare que la défunte avait l’intention de l’instituer pour sa légataire universelle. Les experts estiment la maison à 400 livres. La masse propre au veuf est de 745 livres, celle propre aux héritiers de 195 livres. L’actif de la communauté s’élève à 238 livres, le passif à 530 livres.

1713 (2. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 37) n° 26
Inventarium über Weÿland der Ehrn: und Tugendsahmen Frawen Brigidæ Franckin, Gebohrner Hürtzin, Herrn Johann Daniel Francken, Kürßners und burgers alhier zu Straßburg geweßenen Ehelicher Hausfrawen seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1713. Dabeÿ auch die Revision sein Johann Daniel Francken Verlaßenschafft de dicto Anno. Wie auch die Lüffer: abtheil: und Außweißung Beeder Verlaßenschafften A° 1714.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehrn: und Tugendsame Fraw Brigida Franckin gebohrne Hürtzin, H. Johann Daniel Francken, Kürßners und Burgers alhier zu Straß. geweßene Eheliche Hausfr. nunmehr seel. nach Ihrem den 21.ten Aug. Jüngsthien aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch den Ehrengeachten Mr Johann Jacob Francken Kürßner, und Burgern alhier und Fr. Annam Ursulam Deüblerin gebohren Franckin, Hanß Michel Deüblers deß Küblers und Burgers alhier Ehefraw, alß obgemeldts Mr Johann Daniel Francken deß Wittibers Ehelichen Sohn und dochter welche in nahmen deßelben weilen Er leibs Blödigkeit halben, dem Geschäfft nicht beÿwohnen Können, zugegen gewesen (…) Actum Straßb. Sambstags den 2.ten Septembris A° 1713.
Die abgleibte seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie Volgt 1° Johann Carl Hürtzen, Leinenweber und Burgern alhhier, welcher Zwar blind und dießem Geschäfft nicht beÿwohnen Können, daß er Zu seinem Mandatario Mündlich constituirt den Ehrenvest und hochachtbahren Herrn Georg Jacob Sachßen vornehmen handelsmann und burgern alhier, welcher neben Margaretha Böglerin sein Hürtzen Eheliche haußfrauwen Zugegen,
2° Emanuel Hürtzen, hohltrehern und burgers Zu Heilbronn, in deßen Nahmen weilen derselbbe nicht Zugegen und alhier nicht verburgert dem Geschäfft abgewartet der Ehrenvest und Weiße Herr Johann Bernhard Müller, Seÿler und E. E. Kleinen Raths beÿsitzer, alß auß Wohlgedachten Raths Mittel deßwegen hierzu Insonderheit deputirter Herr
Es hat sich aber auch dießer Erbschafft halben angemeldet Jungfr. Maria Martha Kochin weÿl. Johann Kochen, geweßenen Tabackbereiters und Schirms Verwanthen alhier seel. hinderlaßene Eheliche dochter und dabeÿ angezeigt, daß die Verstorbene seelig Kurtz Vor Ihrem absterben ein Testament undt letzten Willen auffzurichten vorhabens geweßen seÿe, worinnen Sie Johann Carl Hürtzen Ledigen Hohltrehern obgemeldten Johann Carl Hürtzen Eheleiblichem Sohn 50 Gulden Zu einem legat verordnet, Sie Mariam Martham Kochin aber im übrigen Zu Ihrer eintzigen Erbin einsetzen wollen (…)
Copia Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg ane der Büggergaß gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung befund. worden, wie volgt
Ane Hültzen: und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im hindern Stüblein, In der Kuchen, Im Haußöhren, In der Soldaten Cammer, Im Keller
Eÿgenthumb an einer Behaußung. (W.) Item Zween dritte theil für ungetheilt von v. ane Hauß, hoffstatt v. höfflein mit Allen dero Gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, Gelegen alhier Zu Straßburg ane der Bieggergaß, einseith ists ein Eckh an gedachter Gaß, anderseith neben Melchior Heinrichs w. et Consorten, hind. auff H. Johann Melchior Ziegler den Specierer stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig vnd eigen, vnd ist die Gantze Behaußung durch der St. St. geschworne Werckleüth vermög einer apud Conceptum befindlichen Abschatzung vom 17. 7.bris 1713. Angeschlagen worden umb 400. lb. Thun die hieher Gehörige Zween dritte theil 266. 13. 4. Der übrige eine dritte theil ist sein deß Wittibers Kindern Erster Ehe Als Mütterlich Gutt gehörig. Darüber sagt i. perg. Kbr. mit der St. St: anh. C. C. Insigel verw. deß. datum den 1. et 6. Aug. A° 1672. mit N° 1 notirt. Dabeÿ i. abgelößter perg. Zinßbr. mit deß bischofflich. Hoffs angehenckt geweßen: aber abgeschnittenen Insigel de dato 14.ten Xbris aô 1555. auch mit N° 1. signirt.
Ergäntzung der Erben ermanglender unveränderten Gutts. Vermög deß über der Geweßener Ehepersonen in die Ehe Gebrachte Nahrungen durch mich Eingangs Gemelten Notarium den 3. 7.br A° 1708. Auffgerichteten Inventarÿ ist den Erben Zuergäntzen wie volgt. (…)
Wÿdumb Welchen die Verstorbene von Weÿl. Andrea Kochen geweßenen tabackbereiter, vndt burgern Zu Straßburg ihrem Vorigen haußwürth seeligen ad dies vitæ Genoßen, darvon das Eÿgenthumbb nunmehr auff Jungfrau Mariam Martham Kochin die dienstmagd und Johann Friderich Kochen den Musicanten vnd burgern alhier beÿde Geschwüsterde Alls deßelben Bruder vnd Schwester eigenthümlich zurück gefallen. Inhalt deß über sein Andreæ Kochen seel. Verlaßenschafft durch H Johann Friderich Schatzen den Notm: in anno 1705. Gefertigten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 53, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldin Rings1, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 266, Sa. Schulden 86, Sa. Ergäntzungs Rest 320, Summa summarum 745 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Guldener Ring 11, Sa. Ergäntzungs Rest 141, Summa summarum251 lb – Schulden 56, Nach solchem abzug 195 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert vnd Theilbahr Gutt beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Wahren und Werckzeug Zum Kürßner handwerck gehörig 97, Sa. Weins 18, Sa. Silbers 2, Sa. pfenningzinß haupt Gutts 15, Sa. Schulden 15, Summa summarum 238 lb – Schulden 530, die Theilbare passiva übertreffen das Theilbare gutt umb 292 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 578 lb
Abschatzung den 17 Sebt. 1713. Auff begehren deß Ehren hafften vnd bescheiden herr hanß Daniel franckh Kürscher ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der biechert Gaßen gelegen ein Eckh an die Büecher Gasen Ein seith Neben hanß Jacob diebler, Ander seith Neben herr hanß Melcher Ziegler Stoßend welche behaußung höffel und gebälckter Keller sambt aller Ihrer recht und gerechtig Keit wie sich in der besichtigung befunden vnd Jetzigem beiß nach an geschlagen wird Vor und vmb Acht Hundert Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckh leüthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 1 100 florins. La légataire et l’héritier non bourgeois doivent en outre régler le droit de détraction.
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 55
(Kürßner, F. N° 1153) Weÿl. Frauen Brigittæ gebohrner Hürtzin, Hannß Daniel Franckhen Kürßners und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Concl. fin. Inv. ist fol. 88-b, 578. lb 15 ß 1 d, die machen 1100. fl. verstallte nur 700. fl., also Zu wenig 400 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf acht Jahr in duplo macht à 1 lb 4 ß – 9 lb 12 ß
Und auf sechs Jahr in simplo th. à 12 ß d – 3 lb 12 ß
Extat das Stallgelt pro 1714 den 6.t Febr. verfallend, 2 lb 8 ß
Gebott 1 ß 8 d
Abhandlung 13 ß 6 d – Summa 16. lb. 7 ß 2 d
Abzug. Jungfrau Maria Martha Kochin soll alß alhier frembd und ohnverburgert von dem Ihro Heimbgefallenen Wÿdemb der 18. lb. 3 ß 10 d. den Abzug erlegen mit 1. lb. 16 ß 4 ½ d.
Samuel Hürtz burger und Hohl Treher Zu Hailbronn, soll von angefallenem Erbe der 97. lb 11 ß 4 d /:falls daßelbe vermög Decreti vom 22° febr. 1668. dem Fisco Zum besten alß ohnverstallt nicht völlig solte Confiscirt werden:/ ane abzug erlegen 9. lb 15 ß 2 d.
Welches, wie auch weilen über eine Tertz der Völligen Nahrung nicht verstallet worden, ratione ulterioris mulctæ et Confiscationis an Unsere Gnädige Herren die Fünff Zehen verwiesen wird.
Zufolg G. Herren der XV.er Erkantnus de dato 10.ten Febr.1714, ist es beÿ dem angesetzten Nachtrag und auch wegen Samuel Hirtzen, beÿ der gewohnlichen Abzug gelaßen, die Straffe hiengegen denen Erben gnad. nachgelaßen worden.
dt. omnia d. 21. Febr .1714.

L’inventaire est transmis aux Quinze parce que la fraude pourrait justifier une confiscation. La commission est d’avis qu’on peut s’en tenir au paiement des arriérés. Les Quinze adoptent cet avis.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 30-v) Sambstags den 10.ten Febr. 1714. – Brigittæ Hirtzin Joh: Daniel Francken W. pt° Zu weniger Verstallung
Iidem [OberStall herren] Laßen per me proponiren, es hetten die Herrren dreÿ des Stalls gegenwärtigen unter. Stall bericht herauff gelieffert, daß daraus Zu ersehen, daß vermög auffgerichteten Inventarÿ über Weÿland Brigittæ gebohrner Hirtzin Joh: Daniel Francken gew. Kürßners Hinterlaßene Wtb. verlaßenschafft, dieselbe, sich auff 578 lb 15 ß 1 d beloffen, welche 1100 fl. außmachen, Hingegen aber ged. Franck nur 700 fl. und alßo 400 fl. nicht verstallt habe, deßwegen davon ane nachtrag, als ohnveränderten guth vor acht jahr in duplo à 1 lb 4 ß angesetzt worden – 9 lb 12 ß, vnd vor 6 jahr in simplo a 12 ß – 3 lb 12 ß, extat stallgelt pro 1714 – 2 lb, 8 ß, Gebott – 1 ß 8 d, vndt dann vor die abhandlung -13 ß 6 d.
Abzug. Jgfr. Maria Martha Kochin soll alß alhier frembdt undt ohnverburgert von dem Ihro zugefallenen Wÿdemb der 18. lb. 3 ß 10 d. den Abzug erlegen mit 1. lb. 16 ß 4 ½ d.
Samuel Hürtz burger und Hohlträher Zu Heilbronn solle von angefallenem Erb der 97. lb 11 ß 4 d /:falls daßelbe vermög Decreti vom 22° febr. 1668. dem Fisco Zum besten, alß ohnverstallt nicht völlig solte Confiscirt werden solte:/ ane abzug erlegen 9. lb 15 ß 2 d.
vndt weilen auch über eine Tertz der Völligen nahrung nicht verstallet worden, so were die Sach an MGHhn gewiesen worden.
Alß man Hierauff Anna Ursula Deublerin Johann Daniel Francken tochter, vndt Maria Salome Franckin des Sohns hinterlassene Wtb. darüber gehört, Hetten Sie beditten, daß Sie von solcher Zu wenigen verstallung nichts sagen könten, neben dem seÿe ihr respe. vatter vndt Schwehr beÿ 3. jahren Her nicht mehr bey seinem rechten verstandt gewesen. Er habe aber Herr Stallschrbr. berichtet, daß dieß Zu wenige Verstallung daher rühr, daß ged. Franckh, als Er dieße lestere fraw geheürathet vndt Sie ihme 500 fl. lauth Inventarÿ Zugebracht, Er sich nicht mehr als 100 fl. Zu schreiben laßen, welches eben dieße 400 fl. ausmache.
Was dem Abzug der 1 lb 16 ß 4 d betreffe so werd. Maria Martha Kochin solche Zu bezahlen haben. Samuel Hirtzen des burgers undt Hohlträher Zu Heilbronn Erbschafft vndt davon der Statt gebührenden Abzug betreffend wann man nach der rigor procediren wolte, derselbe nach obged. Decret confiscirt werden könte, Er wiße sich aber mehr nicht als einigs Exempels Zu *neren daß die Confiscation erkant worden were.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man davor gehalten, daß weilen ged. Franck schon beÿ 3. Jahren nicht beÿ völligem verstand geweßen es beÿ dem nachtrag, auch wegen der Hirtzen Erbschafft wieder die Confiscation solten vorgenommen worden, beÿ dem gewohl. abzug gelassen gewesen werden könte. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Par un acte du 14 avril 1714 annexé à l’inventaire ci-dessus, Anne Ursule Franck devient seule propriétaire de la maison.

Eÿgenthumb an einer Behausung und dero Cession betreffend. Die Eigenthümliche an der Bieggergaß Gelegene Behaußung, Allermaßen dieselbe in dem Verferttigten Inventario fol: 28-b et 29-a weitläuffig beschrieben, Woran deß Manns seel. Erben Wegen dero Mütterlichen Gutts eine Tertz vnd die übrige Zwo tertzen denselben von Vatter seel: gehörig, ist nach beschehener Red vnd Gegenred, auch Genommenem Abtritt Frawen Annæ Ursulæ Deüblerin gebohrener Franckin, Von Weÿl. Mr Johann Jacob Francken Wittib Auch dero und Ihen noch lebenden Kinder Vogten für freÿ ledig und eigen cedirt vnd überlaßen worden, Allermaßen dieselben mit Consens Mr hannß Michel Deüblers Ihres haußwürths vnd Johann Peter gambßen deß fischers Ihrer Kind. erster Ehe Vogten das Gantze hauß für sich und ihro Erben Käufflich übernommen für vnd Umb 1550 Guldin.
Actum Sambstags den 14.ten Aprilis A° 1714.

Anne Ursule Franck épouse en 1692 le pêcheur Jacques Inckel, fils du pêcheur du même nom : contrat de mariage, célébration

1692 (10.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) f° 118
Verglichene Heüraths-Puncten Zwischen dem Ehrbaren Hannß Jacob Inckels, deß ältern, Fischers und burgers alhier Zue Straßburg ehelichem Sohn, als hochzeiter, an einem, vnd
der Tugendsamen Jungfrawen Annæ Ursulæ, Herrn Hannß Daniel Francken Kürßners vnd Burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter, alß der hochzeiterin, Am Andern theil
Actum in beÿsein Isaac Mentels deß Fischers, auff deß hochzeiters vnd H. Hanß Daniel Franck obgedacht auff der Jfr. hochzeiterin seithen, Donnerstags den 10.ten Aprilis St: N: Anno & 1692. [unterzeichnet] hanß Jacob Inckel der Jünger alls hochzeiter, Anna Ursula Franckin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32 n° 163)
den 7. maÿ 1692. seindt (…) nach ordentl. proclamation eingesegnet word. Johann Jacob Inckel der ledige Fischer Jacob Inckels des fischers undt burgers allhier ehelich. Sohn vnd Jfr. Anna Ursula, Johann Daniel Franck des Burgers vndt Kirschners eheliche tochter [unterzeichnet] hanß Jacob Inckel hochßeiter, Anna Vrsula Franckin hochzeiteron (i 34)

Jean Jacques Inckel meurt en 1706 en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé rue de la Fontaine dans la maison qui appartient au père de la veuve. La masse propre à la veuve est de 12 livres, celle propre aux héritiers de 7 livres. L’actif de la communauté s’élève à 24 livres, le passif à 67 livres
1705 (12. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 14) n° 563
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so weÿl. der Ehrsam vnd bescheidene Meister Hannß Jacob Inckel geweßene fischer vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 18. August Decembr. 1706. Jahres aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten herren Johann Peter Gambßen Fischhändler Vnd burgers allhier Zu Straßburg alß geordnet vnd geschworenen Vogts Hanß Jacobs, Johann Daniels vnd Johann Philipßen deß abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren vnd Tugendsahme Annam Ursulam gebohrener Franckin die hinderbliebene Wittib beÿständlich deß Ehren vnd wohlgebohrnen herrn Johann Daniel Francken Kürschner vnd burgers allhier deroselben eheleibliche, Vatter vnd geschwornen Vogts auff Zuvorhin ane dieselbe beschehener gebührende annerinnen vnd vorleßung deß gewohnlichen articuls augens vnd Zeigens (…) So beschehen allhier Zu Straßburg Sambstags den 12. Xbris 1705.
In einer allhier zu Straßburg ane der Büchergaß gelegenen der Wittib H. Vatter eigenthümlicher zuständigen behaußung Volgendermaßen befunden und angegeben worden
In der Wohnstub
Der Wittib nahrung betreff. Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 1, Sa. Guldener Ring 2, Summa summarum 12 lb
Der Erben Guth, Sa. Kleÿdung vnd weißen gezeügs 7, Sa. Silbers 7 ß, Summa summarum 7 lb
Die Theilbahre Maß betreff. Sa. haußraths 20, Sa. Schiff und geschirr zum Fischer Handwerck gehörig 6, Summa summarum 24 lb

Anne Ursule Franck se remarie en 1707 avec le tonnelier Jean Michel Deubel : contrat de mariage, célébration
1707 (6.11.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung Mst. Hannß Michael Deüblers Küblers und burgers alhier und Frn. Annæ Ursulæ gebohrner Franckin, weÿl. Hanß Jacob Inckels fischers auch burgers alhier seel: hinderbliebener wittiben auffgericht. d. 6. 9.bris Anno & 1707
zwischen dem Ehrenhafften Mst. Hannß Michael Deüblern Küblern und burgern alhier, dem hochzeiter ane Einem
So dann der tugendsamen Frn. Anna Ursula gebohrner Franckin, weÿl. des Ehsamen Hannß Jacob Inckel geweßenen fischers auch burgers alhier seel: hinderbliebener wittib der hochzeiterin am andern theil
So beschehen und Verhandelt in der Königl. freÿ Statt straß. auf Sontag den 6.ten 9.bris Anno 1707. [unterzeichnet] Johann Michel deübler Als Hochzeÿter, Anna Ursula franckin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 114 n° 652)
Anno 1707 den 7. Decembr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden Johann Michael Deubler der burger und Kübler alhie, und Fr. Anna Ursula, weÿland hanß Jacob Inckels deß gewesenen fischers und burgers alhie hinterlassene wittib gebohrne Franckin [unterzeichnet] Johan Michel deübler Als hochzeiter, Anna Ursula inckel aß hochsedt (i 116)

Fils du tonnelier municipal Jean Thomas Deubler, Jean Michel Deubler présente son chef d’œuvre en juillet 1695. Il est reçu maître bien que les examinateurs relèvent quelques défauts à son travail par ailleurs soigné. Il devient tributaire le 17 avril 1696. Il est condamné en mars 1697 à régler les réparations des dégâts qu’il a causés en faisant son chef d’œuvre.
1695, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 18-v) Dienstags den 26. Julÿ Anno 1695
Hannß Michael Deubler der Kübler, Hannß Thomann Deublers, Stadt Küblers allhier und burgers allhier Seel. hinterlaßener Ehelicher Sohn hat Seine Verfertigte 4. Stuckh schawen laßen, referirten die Hh. Schaweren daß die bütt oben über ein Eckh ¼. Zoll Zulang, die gölt oben umb ¼ Zoll Zulang, das Weinständel unter über ein Eckh Zu kurtz und ¼ Zoll Zu nider, sonsten aber alle 4. Stückh sauber ausgemacht befunden, dahero Erkandt, Ist derselbe Zu einem Meister auf und angenohmen worden, Von dem H. XV.r und Obmann auch Ratificirt und confirmirt worden, jedoch dergestalten, daß Er Sich Seines Meisterstuckh nicht Zu viel Rühmen solle, Sambstags den 20.ten Aug. anno 1695.

(f° 35) Dienstags den 17. aprilis Anno 1696
Hannß Michael Deubler Kübler, Hannß Thomann Deublers Stadt Küblers Ehelicher Sohn erscheint und bittet ihme seines Vatters Zunfft und Stubenrecht beÿ dieser Ehrsamen Zunfft angedeÿhen Zu laßen, producirte auch Schein de dato 14.ten Aprilis 1696. Von den Hh. dreÿen der Statt Stall unterschrieben. Erkannt, Auff erlag der gebühren, so beÿ E.E. Zunfft 10. ß 6 d und vor die Zue den Feÿer Eÿmeren Verordnete 10 ß d. willfahrth, Versprach auch gebott und verbott gehorsam Zue seÿn.

(f° 54-v) Dienstags den 12. Martÿ Anno 1697
Friderich Cuntz der Kübler Kläger contra hannß Michael Deublern auch Küblern beklagten, berichtet Kläger daß beklagter beÿ Verfertigung Seines Meisterstücks den boden inn die bütten Verderbet, da habe Er Kläger Ihme aus dienst einen boden gegeben, solchergestalten, daß Er Ihn bezahlen solle, Wann Er anjetzo das gelt fordere, werde Er bald Zu Seinem Vatter und von demselben bald wieder Zu beklagter gewiesen, fordere 1 fl. davor Baklagter regerirte, Sein Vatter wolle den Kläger, aber nicht so viel bezahlen, doch was E. E. Gericht erkennt, wolle Er für accept halten, hierauff wurde Erkannt, Solle beklagter Klägers heute noch beÿ Sonnenschein beÿ 5. ß d Straff bezahlen.

Jean Michel Deubler épouse en 1696 Anne Marie, fille du boulanger Sébastien Ranspach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 54-v n° 294)
Heut den 21 Mertz 1696. sind nach ordentlich. außruffung Copulirt worden Johann Michael Deübler der ledige Kübler, Johann Thomæ deüblers burgers undt Stattküblers ehelicher Sohn, undt Jfr. Anna Maria H Sebastian Ranspachs burgers undt Weißbeck. alhie ehelich. Sohn [unterzeichnet] Johann Michael deübler als hoch Zeider, Anna Maria Ranspachin als hochzeiterin (i 57)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Lentilles. Ceux du mari s’élèvent à 30 livres, ceux de la femme à 147 livres.
1698 (2.4.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 1) n° 33
Inventarium und Beschreib. der Jenigen haab und Nahrung, so der bescheidene Hannß Michael Deübler Kübler und burger alhier und die tugendsame fr. Anna Maria gebohrne Ranspachin beede Eheleüthe und burgere alhier Zu Straßb. einander Zusammen in den Ehestand gebracht vnd sich vermög Ehebered. vor unverändert vorbehalten, welches auf freundliches ansuchen erfordern und begehren gedachter beeder Eheleuthen (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßb. in fernerem beÿsein frn. Susannæ Deüblerin gebohrener ohlin sein deß Manns Stiefmutter, vnd der Hn Samuel Schüblers, Sattlers auch burgers alhier, Ihr der Fr. geschwornen vnd noch ohnentledigten vogts, Mittwoch d. 2.ten Aprilis Anno 1698.
Inn einer alhie in der Statt Straßb. im linßenfelßer gäßl. beeder Eheleüth Eigenthümbl. Zuständigen behauß. ist befund. word. wie volgt
Norma hujus inventarÿ. Des Manns Nahrung, Sa. Mobilien 21, Sa. holtzes und werckzeugs 8, Sa. Silbers 17 ß, Summa summarum 30 lb
Hierauf wird auch der Fr. Zugebrachte Nahr. beschrieben, Sa. haußraths 78, Sa. Silbers 2, Sa. guldinen Ring 9, Sa. baarschafft 56, Summa summarum 147 lb
Haussteuren 18, daran gebührt dem Mann vor 2/3. theil, 12 lb, vnd dann der Fr. den übrigen einen dritten theil 6 lb

Jean Michel Deubler et Anne Ursule Franck hypothèquent leur part de maison au profit de leur belle-mère Brigitte Hirtz

1713 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 105
Johann Michael Deubler Kübler und Anna Ursula geb. franckin beÿständlich Jacob franck Küblers und Joh: Peter Gambs fischers
in gegensein Brigittæ Franckin geb. hirtzin dero maritus unpäßlich angezeigt – schuldig seÿen 75 lb
unterpfand, ihr der Correæ anteil ahn einer behaußung c. appert. ahn der Pickergass, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Jacob Deubler hinten auf Zieglern

Jean Michel Deubler et Anne Ursule Franck hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Bürckel.

1724 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 171-v
Johann Michael Deübler der Kübler und Anna Ursula geb. Franckin beÿständlich ihrer beeden Söhn erster Ehe hannß Jacob Inckel des Kürßners und Johann Daniel Jnckel des Glaßers
in gegensein H. Johannes Bürckel Med. Dris und Practici – schuldig seÿen 50 pfund
hypothecirt, sein der correæ Behausung höfflein und hoffstatt cum omibus appertinentis auff der Pickergaß, einseit neben hannß Jacob Deübler dem Maurer uxorio nôe. anderseit ist ein eck an ged. gaß, hinten auff Ziegler seniore Specirer, woran die helffte ahn zweÿten theil der debitricis dreÿ Kinder erster Ehe denen Inckelinischen brüdern umb 400 fl. verhafftet

Jean Michel Deubler demande à être reçu pensionnaire de l’hôpital. Il est éconduit parce qu’il a femme et enfant et n’a pas prouvé son manque de moyens.
1724, Conseillers et XXI (1 R 207)
(p. 320) Montag d. 6. 9.bris 1724 – Johann Michael Deübler halt an umb Auffnahm in den Mehrern Hospithal, und Wird Zur Zeit abgewießen.
Lt. Gug Nomine Johann Michael Deüblers des hiesigen burgers und Küblers, producirt unterthänig demütigstes Memoriale und Bitten sambt beÿlagen sub Num.is 1. 2. 3. et 4. umb gnädige Reception in den Mehrern Hospital handelt innhalts ist Erkandt Wird Implorant in ansehung er sich nicht gäntzlichen außer stand Zu arbeiten befindet, seine armuth auch nicht beschinnen, und über das noch Weib und Kind hat, Welche ihme auff der benöthigten fall beÿzuspringen Verpflichtet seindt, mit seinem begehren noch Zur Zeit abgewießen.
Deputati H. XV. Reichard und H. Rathh. Gebhard.

Anne Ursule Franck, veuve de Jean Michel Deubler, meurt en décembre 1737 en délaissant trois fils dont l’un établi à Gran (Esztergom) en Hongrie. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 478 livres, le passif à 855 livres
Le vitrier Jean Daniel Inckel rachète les parts de ses frères le 15 mars 1738.

Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die tugendsame Anna Ursula Deublerin gebohr. Franckin, weÿl. des Ehrsamen Mr Johann Michael Däublers, des geweßenen Küblers und burgers allhier zu Straßb. hinderbliebene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem den 21. Decembr. des abgewichenen 1737.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier in der Königl. fr. St. Str. auff Dienstag den 21. Jan: A° 1738.
Die verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. den Ehrengeachten Meister Johann Jacob Inckel dem Kürschnern und burger, allhier, so dießer Inventur persönlich beÿwohnete, 2. den Ehrenachtbaren Mr Johann Daniel Inckel den Glaßern und burgern allhier, so auch beÿ dießer Inventur præsens war, So dann 3. den Ehrengeachten Meister Johann Philipp Inckel des Hoff Küblern und Kaÿßerl. Buchßenmeisters Zu Gran, in Nieder Ungarn, welcher abweßend, (deßen geschwohr. Vogt Zwar vorgenander Mr Joh: Jacob Inckeln des ältisten Sohn ist, weilen aber derselbe hiebeÿ selbsten interessirt, zu deme berichteter maßen dießer Sohn zu gedachtem Gran v.heurathet, mithin allh. unv.burgert, als ist) dahero crafft Extr: E. E. Kl. Raths Protocolli dedato 18.ten Januarii A° 1738. in deßen Nahmen Zugegen erschienen, der Wohl Edle Veste Fürsichtig und weiße herr Johann Friderich von Gottesheim, E. E. Kl. Raths nunmahliger beÿsitzer, als auß wohlgedachten Raths mittel hierzu insonderheit deputirt, so auch von anfang biß Zu end dießer Inventur abgewartet, Welche dreÿ Söhn die Verstorbene seel. mit längst weÿl. dem Ehrengeachten Johann Jacob Inckel, dem gewes. Fischern und Br. allhier, ihrem Erstern Ehemann, seel. ehelich erzeugte und ab intestato Zu gleichlingen portionen Erben verlaßen

In einer allhier Zu Str: an der Bügger gaß gelegenen, in dieße Verl. eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. i. hauß, höffl. v. hoffstatt, m. allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zubehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier ane der Bicker gaß, ist ein s. ein Eck, 2. s. neben N. N. dem müllern Zu hangenbietenh. zugehörigen beh. hinden auff H. Joh: Melchior Zieglern, dem Specierern v. b. allh. stoßend so außer denen darauff hafftenden und hiernach inventirten passiv Cap. sonst ledig eigen, und ist diße beh. vermög j. beÿ mein Notarÿ Concept befind. schrifftl. Abschatzung de dato 16. Jan: 1738. durch der St. St. geschwornen weckmeister angeschlagen worden umb 400 lb.
Dieße behaußung welche beneben j. Scheur dagegen über gelegen so die verstorbene aber durch Joh: Jacob Inckel den ältern Sohn den nunmehro Weÿl. H. Joh: Niclaus ottman den gewes. müller auff allhies. Spitzmühl seel. in A° 1729. in währendem ihrem wittibstand v.kauffen laßen, in weÿl. H Joh: Daniel Francken, des gewes. Kürßners und weÿl. Fr. Ursulæ geb. Wöhrelin beeder gewes. Ehel. der verstorbenen Erltern seel. Verl. gehörig gewesen, hat sie abgeleibte, so viel die übrige helffte daran betroffen, allermaßen hierzu nur 2. geschwüstrige und Erben geweßen, von Johann Jacob Francken, dem gewes. Kirßnern v: b allh. dero Brudern (in unv.theilten elterl. Erbe weißt Extr. auß obgedacht Joh: Daniel Francken v: Brigitta geb. Hirtzin Verl. Lieffer v. Abtheil. Concepto d. weÿl. H notm. Joh: Heinrich Lang sen. in a° 1714. gef.) Käufflichen angenommen, und bes. über dieße beh. j. teut. perg. Kffbr. in allhies: C.C. st. gef: und mit deren anh. Ins. vw. datiert den 1. Aug. et seq. 1672. notirt m. a. N° 1. und wird dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inv. Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 9, Sa. Eigenthumbs ane j. bhe. 100, Sa. der Schulden in die Verl. zugeltend 12, Summa summarum 478 lb – Schulden 855, In Compensatione 57 lb
Abschatzung dem: 16. Januarÿ 1738. Auff begehren weilandt der bescheitenen frau Ursula Imlerin seel: hinterlaßenen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff der bucher gaßen gelegen, so ein seits ein Eck gegen der bucher gaßen ander seits an einer behausung so dem Müller Von hangen Pieten Zu gehörich hinden auff H Johann Melchior Zigler dem wurtzgremer Stoßent welche behausung unden auff dem botten ein stuben Cammer Kuchen hauß Ehren getrembter Keller und Kleine holtz Cammer, oben dar über Stuben Cammern Kichen hauß Ehren der gang, under dem tach Zweÿ Cammren und unbesetzte bienen sambt aller gerechtig Keitt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Acht hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Abhandlung der in die mütterl. verl. eigenth. gehörigen behaußung höfflein und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zubehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier ane der Bicker gaß, einseit ist ein Eck, & so freÿ ledig eigen wurde von allerseits Erbs Interessenten und herrn Deputato, meister Johann Daniel Inckel dem Glaßer, und burger, allhier dißorths Sohn und einem Mit Erben umb 800 Pfund pfenning eigenthümlichen cedirt und überlaßen (…)
Ferner hat Er Johann Daniel Inckeln der Käufer, ihne Johann Jacob Inckel seinen Bruder und überlaßern in der jenigen Cammer, welche derselbe biß dato inngehabtn annoch von dato an ein halbjahr ohne einigen heller zinß wohnen Zu laßen, sich guthmüthig erklärt – Sambstags den 15. Martÿ A° 1738.

La maison revient au vitrier Jean Daniel Inckel (fils du premier mariage d’Anne Ursule Franck) qui épouse en 1724 Marie Marthe Marquard, veuve du vitrier Sébastien Vierling

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 190 n° 1082)
Anno 1724. den 7. Junÿ seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Inckel der ledige Glaser weiland Johann Jacob Inckel des gewesenen burgers und fischers alhie hinderlaßener ehelich. Sohn, und fraw Maria Martha, weiland Sebastian Vierling deß gewesenen burgers und Glasers alhie hinderlaßene wittib gebohrne Marquardtin [unterzeichnet] Johann Daniel Inckel als hochzeiter, maria martha fierlingin als hoch zeiterin (i 195)

Le vitrier Sebastian Vierling épouse en 1703 Marie Marthe Marquardt, fille du ceinturier Michel Marquardt
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 78 n° 14)
Mittwochs den 13. Junÿ 1703. seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclauß in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Sebastian Vierling, der ledige glaßer und burger alhier, weÿl. Joh: Jacob Vierlings, gewesenen glasers vnd burgerß alhier nachgelaßener ehel: Sohn und Jfr. Maria Martha Marquartin, weÿl. Michael Marquarts, gewesenen Gürtlers vnd burgers alhie, nachgelaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Sebastian Vierling als hochzeiter, marda maria marquartin als hokzeiterin (i 82 – proclamation Saint-Thomas f° 91 n° 500)

L’inventaire dressé après la mort de Marie Marthe Marquardt n’est pas conservé.
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1260
Inventarium über weÿland Frauen Mariæ Marthæ Inckelin gebohrner Marquartin Mstr Johann Daniel Inckel des Glaßers und burgers allhier geweßenen ehel. haußfrau seelig Ehefrauen seel. Verlassenschafft

Jean Daniel Inckel se remarie avec Marie Madeleine Eckel, fille du boulanger Frédéric Eckel : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée (une copie figure à l’inventaire dressé en 1756), célébration
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 778
Eheberedung – Johann Daniel Inckel, Glaßers
und Jungfrauen Mariä Magdalena Eckelin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Daniel Inckel Glaßern und Burgern allhier als bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Mariæ Madæ Eckelin, Meister Friderich Eckels des Weißbecken und Schirmers allhier ehelichen tochter als Hochzeiterin anderen theils – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in Persönlicher Gegenwärtigkeit der Ehrengeachten auf des Hochzeithers Seithen Meister Johann Jacob Inckels des Kürschners seines leiblichen bruders auf der Jungfer Hochzeiterin Seithen aber Meister Johann Michael Eckel Ihres Vatters bruders beeder burgere allhier als hierzu insonderheit erbettenen beÿständere (…) den 16. Septembris Anno 1733

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 228 n° 1311)
Anno 1733 den 14. Octob. sind nach geschehener odentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Inckel der burger und Glaser alhie und Jungfr. Maria Magdalena Friedrich Eckels, des burgers und weißbecken alhie ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Inckel als hochzeiter, x der hochzeiterin handzeichen (i 232)

Originaire de Weiterswiller (près de Bouxwiller), Anne Madeleine Eckel devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse.
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1007
Anna Magd: Eckelin Von weitersweiler geb. erhalt d. burg. gratis verheurathet ahn Johann Daniel Inckel d. glaßer undt b: allhier will beÿ E. E. Zunfft d. Steltz dienen. Prom: 6.ten Martÿ 1734.

Marie Madeleine Eckel, fille du boulanger manant Frédéric Eckel, fait dresser un état de sa fortune pour devenir bourgeoise
1733 (19.9.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designation und Verzeichnis Alles deßjenigen, was Jungfer Maria Magdalena Eckelin, Friderich Eckel des Weißbecken und Schirmers alhier Zu Straßburg ehel. erziehlte Tochter so Verlobt an Mstr. Johann Daniel Inckel den glaßer und burger, alhier würcklich eÿgenthümblich in Vermögen wie sie solches alles nach abgelegter handtreu fleißig eräugt und gezeigt (…) So beschehen Straßburg d. 19.ten 7.bris 1733.
Haußrath 136, Silber und Goldener Ringe 34, Baarschafft 88, Summa 259 lb

Jean Daniel Inckel et Marie Madeleine Eckel hypothèquent la maison au profit du banquier Jean Nicolas Würtz

1738 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 571
Johann Daniel Inckel der Glaßer und Maria Magdalena geb. Eckelin mit beÿstand ihres vatters bruders Andreas Eckel des garde in hiesigem Umbgeldt und ihres mutters schwestermanns Christian Kausch des hohldrähers
in gegensein H. Nicolaus Harscher des handelsmanns zu Baßel als mandatarÿ H. Johann Nicolaus Würtz Banquier, schuldig seÿen 75 pfund zu bezalung 114 pfund ahne kauffschillings antheil so er mit seinem bruder Johann Jacob Jnckel dem kürßner schuldig ist
unterpfand, Eine Behausung, hindergebäuden, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten auff der Pickergaß, einseit neben ist ein eck an gedachter gaß, anderseit neben N.N. dem müller zu geispoltzheim, hinten auff hi. Johann Melchior Ziegler des Specirers zum Kochlöffel genanntes hauß – als ein von seinen geschwisterden in elterlichen verlassenschafft abtheilung erkaufftes guth

Jean Daniel Inckel meurt en 1756 en délaissant sa veuve pour unique héritière d’après les stipulations au contrat de mariage. L’inventaire est dressé rue Sainte-Madeleine. Les experts estiment la maison rue dite Bickergass à 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 776 livres, le passif à 980 livres.

1756 (9.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 209
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Daniel Inckels des geweßenen Glaßers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1756.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so Weÿland der Ehren und wohlvorgeachte Herr Johann Daniel Inckel der geweßene Glaßer und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. alß derselbe Freÿtags den 2.ten Januarÿ dießes lauffenden 1756.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen fauwen Mariæ Magdalenæ Inckelin geb. Eckelin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz des Ehren und Vorgeachten herrn Christian Kausch, hohldrähers und Burgers allhier, als welcher die sambtlich Vorhandene Nahrung Zufolg hernach eingetragener Eheberedung paragrapho septimo eigenthümlich zuständig, ersucht und inventirt durch erstgedachte die hinterbliebene Wittib (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 9.ten Junÿ A° 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Magdalenä Oder Uttengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden Wie folgt
Eigenthumb ane Häußern
Erstlichen eine Behaußung ane de Uttengaß (…)
It. eine Behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen Begriffen weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der bücher Gaß 1. seith ist die behaußung ein Eck anderseith neben der Behaußung Zum Kochlöffel genandt dermahlen denen Zieglerischen Erben gehörig, hinten auf eben dießes hauß stoßend, so außer denen unter denen passivis eingetragenen Capitalien freÿ leedig eigen und durch obgedachte der Statt Straßburg geschworne Hh. Stattlohner und Werck Meister laut Vorgemelten Abschatzungs Zeduls Vom 4.ten Januarÿ jüngst æstimirt Vor 750 fl. oder 375 lb. Hierüber sagt j. teutscher pergamentener Kb. in allh. C. C. Stub auffgerichtet und mit dero anhang. Insieg. Verwahret datirt d. 1. et 6. Augusti A° 1672.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Hierauff folgt nun die Inventation und Beschreibung Eingangs gedachter Verlaßenschafft Vor und ane sich selbsten und zwar weilen beede Eheleuthe Vermög Vorher eingetragener Eheberedung einander Ihro Verlaßende sambtliche Haab und Nahrung Zu einem wahren Eigenthum verschriebebn so wird solche unter einer Nahrung und Massa beschrieben
Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs und wahren Zum Glaßer Handwerck gehörig 39, Sa. der Frucht per se 2 Sa. weins und Läherer faß 10, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthumbs ane häußern 671, Summa summarum 776 lb – Schulden 980 lb, In Vergleichung 207 lb
Copia der Eheberedung (…) den 16. Septembris Anno 1733

Marie Madeleine Eckel se remarie avec le vitrier Jean Chrétien Adam Mehl, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1759 (18.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 157
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Hn Joh: Christian Adam Mehl dem leedigen Glaßer Von Buchßweiler, Hn Valentin Mehl, Glaßers und burgers Zu gedachtem Buchßweiler ehelich erziehltem Sohn als dem Hn Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä geb. Eckelin, weÿl. H. Joh: Daniel Inckels gewesenen Glaßers und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Fr. Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
auff Dienstag den 18.den Septembris Anno 1759. [unterzeichnet] Johann Christian Adam Mehl, als Hochzeiter, x der hochzeiterin gemachtes handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 102-v n° 646)
Anno 1760. Dienstag den 12. febr. seind mit Erlaubnuß deß Reg. hrn Ammeisters nach Außruffung Zum ersten und andern mal zugleich Zu St. Thomæ und St. Nicolai, Zu hauß copulirt und eingesegnet worden Johann Christian Adam Mehl Lediger Glaser, Valentin Mehl Glaßers und Burgers zu Buchßweiler ehel. sohn, und Fr. Maria Magdalena Eckel Weil. Johann Daniel Inckel gewesenen Glaßers und burgers alhie hinderlaßene Wittib [unterzeichnet] Christian Adam Mehl als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 105 – proclamation Saint-Nicolas f° 158-v n° 6)

Jean Chrétien Adam Mehl s’adresse aux Quinze pour être dispensé des années d’épreuve. Les représentants de la maîtrise des vitriers déclarent qu’ils ne l’auraient pas renvoyé aux Quinze si le pétitionnaire avait déclaré son intention d’épouser une veuve de vitrier. Compte rendu de procédure, expédition du jugement.
1759, Protocole des Quinze (2 R 171)
(p. 563) Sambstags d. 17. Novembris – Froereisen nôe Johann Christian Adam Mehl des ledigen Glasers Gesellen Ca. E. E. Mstschfft der Glaser Hn Obermeister prod. unterth. Implorations schrifft samt beÿl. sub N. 1. bitt Deput. Freund bitt gleichfalls Deput.. Erk. Deput.

(p. 582) Sambstags d. 1. Decembris – Froereisen nôe Johann Christian Adam Mehl Ca. die Glaser bittet um Commun: Sent: Erk. wollfahrt.

(p. 591) Sambstags d. 1. Decembris – Mehl
Iiden [Obere Handwercks Hh] lassen per Eundem [H Secetarium Stædel] referiren, es habe beÿ MGd Hh. Johann Christian Adam Mehl der Ledige Glasers Gesell Ca. E.E Meisterschafft derer Glaser Hn Obermeister den 17. 9.bris jüngst eine unterth. Implorations schrifft samt beÿl. sub N. 1. übergeben und darinen vorgetragen, er habe sich den 22. Sept. jüngst beÿ E. E. Handwerck um reception Zum Meisterstück gebührend angemeldet, es seÿe aber nach den 6. § derer in Anno 1749 ertheilten articuln Zu Verarbeitung derer Muthjahren verwiesen worden, wan nun Mghh: die Dispensation derer Muthjahre einem frembden Glaßers Gesellen wann er eine Glaßers wittib oder Tochter heurathen würde expresse sich vorbehalten, haben als ergehe an MGdhh des Implorant. unterth. Bitten dieselbe geruhen wollten Ihme ex Speciali gratia, und in ansehung er sich mit seiner Meisters wittib zu verheurathen entschlossen, von denen Muthjahren zu dispensiren, einfolglichen Zu erkennen, daß Implorant Zu verfertigung des Meisterstücks gnädig zu admittiren seÿe.
Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auff den Innhalt seiner productorum bezogen.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden Philipp Caspar Hetz als Ober: Jacob Mollinkopff als Untermeister und Joh: Friderich Dürrbach als geschwohrner, welche des Imploranten Begehren Zu MGHhn dijudicatur gesetzt, mit dem Beÿsatz, daß wann der Implorant in ersterer Instantz declarirt hätte, daß er eines Meisters Wittib heurathe, sie ihm Keine Muthjahre zu gemuthet haben würden.
Auff seithen derer Hn Deputirten habe man in Conformitæt der von Imploratischer Meisterschafft gethanen Déclaration dafür gehalten, daß der Implorant in sofern er einer Meisters Wittib heurathet, von denen Muthjahren Zu befreÿen, und Zu dem Meisterstück Zu admittiren seÿe, die Confirmation zu MGHh stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 597) Montags d. 3. Decembris
Bescheid. Sambstags d. 1. Xbris – In Sachen Johann Christian Adam Mehl des Ledigen Glasers gesellen, Imploranten ane einem entgegen und wieder E.E Meisterschafft der Glaser Obermeister Imploraten am andern theil, Auff übergebene unterthänige Implorations schrifft samt beÿl. Sub N. 1. juncto petito wir geruheten den Imploranten ex Speciali gratia, und in ansehung er sich mit seiner Meisters wittib zu verheurathen entschlossen, von denen Muthjahren zu dispensiren, einfolglichen Zu erkennen, daß er Zu verfertigung des Meisterstücks gnädig zu admittiren seÿe. Der Imploratischer Meisterschafft Obermeisters beÿ gebettener, bewilligter und besessener Deputation gethane Déclaration daß er des Imploranten begehren Zu Unserer Bekandtnuß setze, auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und Anbringen, ist derer Hn Deputirten abgelegter Relation nach Erkandt, daß der Implorant in sofern er einer Meisters Wittib heurathet, von denen Muthjahren Zu befreÿen, und Zu dem Meisterstück Zu admittiren seÿe.

Jean Chrétien Adam Mehl est reçu tributaire à l’Echasse le 26 mars 1760 (le registre de bourgeois manque pour cette période).
1760, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 203) Mittwochs den 26. Martÿ 1760 – Evangelischer Leibzünfftiger
Joh: Christian Adam Mehl der Glaßer stehet vor prod. Cancelleÿ und Stallschein Vom 16. febr. 1760. bittet Ihme Vor einen Leib Zünfftigen auf und anzunehmen. Erkandt willfahret dt. 2. lb 9 ß. jur. eod.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 7 livres, ceux de la femme à 880 livres.

1760 (21.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 716) n° 334
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Christian Adam Mehl, Glaßers und der Ehren und Tugendsamen fraun Mariä Magdalenæ Mehlin geb. Eckelin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, aufgerichtet Anno 1760. – und sich vermög der vor mit unterschriebenem geschwohrenem Notario den 18.ten 7.bris 1759. auffgerichteten Heuraths Verschreibung Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 21.ten Martÿ A° 1760.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. (F.) Erst. eine Behaußung ane de Uttengaß (…)
It. eine Behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen Begriffen weithen Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. ane der bieckergaß 1. s. ist die behaußung ein Eck anderseith neben einer Behaußung Zum Kochlöffel denen Zieglerisch. Erben Zuständig, hinten auf eben dießes hauß stoßend, so außer denen darauf hafftenden unter denen passivis eingetrag. Capitalien freÿ leedig eigen ohnpræjudicirlich æstimirt Vor 700 lb. Hierüber sagt j. teutscher perg. Kffbr. in allh. CC Stub aufgerichtet und mit dero anh. Ins. Verwahret datirt den 1. et 6. Aug. A° 1672.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht wenig. Vermögen, so alllein bestehet, Silber 3 lb – Darzugelegt die Ihme gebührige helffte ane denen Haussteuren 4 lb – des Manns in die Ehe gebracht Vermögen 7 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 155, Sa. Werckzeugs und wahren Zur Glaßer Profession gehörig 233, Sa. Wein und Läherer faß 60, Sa. Silbers 15, Sa. Gold und dergleichen Geschmeids 12, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1300, Sa. Schulden 16, Summa summarum 1794 lb – Schulden 917 lb, Nach solchem abzug 876 lb – dazu gelegt die Ihro gebührige helffte ane denen Haussteuren 4, Der Frau in die Ehe gebrachte Nahrung 880 lb

Marie Madeleine Eckel meurt en 1768 après avoir institué pour héritier Jean Jacques Eckel, cordonnier à Augsbourg. Les experts estiment la maison rue dite Bickergass à 350 livres. La masse propre au veuf est de 255 livres, celle propre à l’héritier est déficitaire de 289 livres. L’actif de la communauté s’élève à 380 livres, le passif à 380 livres.
Par un acte joint à l’inventaire, l’héritier cède au veuf toute la succession, y compris les deux maisons.

Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä Mehlin gebohrene Eckelin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Christian Adam Mehl Glaßer und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768. – als dieselbe Sambstag den 11. Junÿ dieses lauffenden 1768.sten Jahrs dießes Zeitliche mit den Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen seeligen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen auf freundliches Ansuchen erfordern und Begehren des hinterbliebenen Wittibers Wie auch des von der Verstorbenen seel. per Testamentum eingesetzten Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 6.ten Julÿ Anno 1768.
Die Verstorbene seelig hat per Testamentum Zum Erben Verlaßen Wie folgt. Nemblichen Herrn Johann Jacob Eckel den Schuhmachern und Burgern in Augspurg, welcher in selbst eigener Persohn der Inventur Beigewohnt, Alldieweilen aber derselbe allhier unverburgert als ist Zufolg Extractus Eines Ehrsahmen Kleinen Raths Memorialis vom 4. Julÿ 1768 Her Johann Friedrich Senckeißen, Silberarbeiter und Eines Ehrsahmen Kleinen Raths jetzigen Wohlverdienter Beisitzer als hierzu insonderheit ernanter Herr Deputatus beÿ der Inventur Zugegen geweßen.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Utten oder Magdalenä Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden Wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. (E.) Erst. eine Behaußung ane de Uttengaß (…)
It. eine Behaußung mit höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen Begriffen Weithen Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Bieckergaß einseith ist die Behaußung ein Eck anderseith neben einer Zum Kochlöffel genandten Behaußung, hinten auf eben dieße behaußung stoßend, so außer hernach eingetragenen Capitalien freÿ leedig eigen und durch vorgemelte Hh. Bau Inspectorem und werck Meister angeschlagen Vor 700 fl. oder 350 lb. Hierüber sagt j. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datirt den 1. et 6. Aug. 1672.
Ergäntzung des Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßenen Eheleute einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Na&en A° 1760 durch mich unterschriebenen Notarium aufgerichtet
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung – Copia Testamenti nuncupativi
Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. Silbers 2, Sa. Schuld 250, Erg. Rest 103, Summa summarum 255 lb
Dießemnach wird nun auch des Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 148, Sa. Faß 3, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane häußern 596, Erg. Rest 89, Summa summarum 860 lb – Schulden 1150, Compensando 289
Endlichen wird nun auch das gemein Verändet und Theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeugs und wahr Zur Glaßer profession gehörig 206, Sa. der Faß 1, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 16, Sa. Schulden 32, Summa summarum 380 lb – Schulden 380 lb, Nach solchem abzug 8 ß
Mehr Schulden als Nahrung dem Stall nach 11 lb

Nachdeme nun Vorstehende Berechnung Herrn Joh: Christian Adam Mehl dem hinterbliebenen herrn Wittiber und Herrn Johann Jacob Eckel dem Schuhmacher und burger in Augspurg als dem von der Verstorbenen Frauen seel. per testamentum eingesetzten Erben, durch mich unterschriebenen geschwornen Notarium abgeleßen, explicirt und sattsam erklähret worden, so haben Sie solche nicht nur beederseits approbirt und durchaus guthgeheißen, sondern auch sich folgender maßen liebereich dahien Verglichen und Vereinbahret, als Nemblich und
Zum Ersten so will Er herr Eckel der per testamentum eingesetzte Erb alle hievor berechnete Rubricen ohne die geringste Außnahm, mithin auch die beede in der Verstorbenen Frauen seel. unveränderte Nahrung gehörige häußer, davon das eine allhier Zu Straßburg ane der Utten oder Stæ Magdalenæ Gaß, einseit neben Mr Christian Kausch dem hohldräher, anderseit neben hern Johann Jacob Beck dem Lang Meßerschmidt und hinden auf ein nicht durchgehend Allmendgäßel, wohin solche behausung auch einen Außgang hat, und über 3 ß der Statt Straßburg Pfenningth. Zu reichen habenden Jährlichen Bodenzinßes freÿ, ledig eigen
das andere aber auch alhier Zu Straßburg ane der Büchergaß so einseith ein Eck anderseith und hinten neben und auf eine Behaußung Zum Kochlöffel genand stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen um die Vorher verrechnete Preiß Ihme herrn Mehl dem hinterbliebenen Wittiber eigenthümlich überlaßen, cedirt, abgetretten und entschlagen haben (…) So beschehen auf Sambstag den 9.ten Julÿ A° 1768

Jean Chrétien Adam Mehl se remarie en 1769 avec Marguerite Salomé Vierling, fille du vitrier Jean Jacques Vierling : contrat de mariage, célébration
1769 (10.1.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 350
Eheberedung – Zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Christian Adam Mehl, Glaßer Meister, Wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg als dem Hn Bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Margarethä Salome Vierlingin, Weÿl. Hn Johann Jacob Vierlings geweßenen Glaßers und Burgers allhier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßener tochter, als der Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern theil
Sechstens, hat der Hr. Bräutigam seiner geliebten Jgfr. hochzeiterin im fall Er vor Ihro dießes Zeitliche gesegnen solte, es seÿen gleich Kinder Vorhanden oder nicht, seine eigenthümliche allhier Zu Straßburg ane der Utten oder St Magdalenä Gaß (…) gelegene Behaußung (…)
So beschehen in Straßburg (…) auf Dienstag den 10. Januarÿ A° 1769. [unterzeichnet] Johann Christian Adam Mehl, Margaretha Salome Vierlingin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 194-v, n° 892)
Im Jahr 1769, Montag den 25. Januarÿ, sind nach zweÿmahliger ordentlicher Proclamation und Ausrufung Zu St Thomæ ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Christian Adam Mehl, der Wittwer, Glaßer und burger allhier und Jungfrau Margaretha Salome Vierlingin, weiland Christian Vierling, gewesenen Glaßers und burgers allhier hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Christian Adam Mehl, als hochzeiter, Margareth Salome Vierling in Als hochzeitern (i 197)

Jean Chrétien Adam Mehl vend la maison au ramoneur Jean Frédéric Schlegelmilch et à sa femme Barbe Orri moyennant 650 livres

1768 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 642 n° 505
Johann Christian Adam Mehl der glaßer
in gegensein Johann Friedrich Schlögelmilchs des caminenfegers und Margarethæ Barbara geb. Ohrin mit beÿstand Joseph Sigel auch caminenfegers und Johann Steinsdörffer des sippmachers beede ihren nächsten
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Pickergaß, einseit ist ein eck, anderseits und hinten auf eine zum Kochlöffel genanndten behausung – vermög eines von Not. Johann Daniel Langheinrich d. 29. julÿ jüngsthin errichtet über seinen weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Eckelin Verlaßenschafft überlassenen guth – um 300 und 200 pfund beladen, geschehen um 150 pfund

Jean Frédéric Schlegelmilch fait son apprentissage de 1733 à 1736 chez le ramoneur Jean David Farrenschon
1733, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 136-v) Donnerstags den 9.ten Julÿ 1733 – Eingeschriebener Caminfegerjung dt. 15. ß
Idem Farrenschon [Johann David Farrenschon der Caminfeger] stellt vor Johann Friderich Schlegelmilch, Johann Heinrich Schlegelmilchs Schuhmachers vnd burgers allhier ehelicher Sohn, beÿständlich seines vatters, will denselben das Caminfegen Lernen auff sechs Jahr von dato. Erhalt der Lehrmeister den Jungen in nöthiger Kleÿdung, vndt weisen gezeug, Leÿdet auch allen vnkosten. Erkandt, willfahrt gegen Erlag der gebühr.

1739, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 7-v) Montags den 22.ten Junÿ 1739. (Kauffgerichts gebühr dt. 15 ß) – außgethaner Caminfegerjung
Johann David Farrenschon der Caminfeger præsentirte seinen außge*nten den 9.ten Julÿ 1733. eingeschriebenen Lehrjungen Johann Friderich Schlegelmilch, mit bitte denselben auszuthun.
Erkandt, weilen die Zeit der Sechs Jahr Vorbeÿ vnd beeder miteinander Zue frieden, der Jung auch mit beÿstandt Johann Heinrich Schlegelmilchs Schuhmachers seines Vatters Zugegen war, daß demselben in seinen begehren willfahrt seÿn solle, gegen Erlag der gebühr, so beedes Er Farenschon bezahlt mit 1. lb 10 ß (Zunfftgebüht 15 ß)

Jean Frédéric Schlegelmilch devient tributaire après avoir présenté sept certificats : son extrait de baptême le 24 février 1717, son certificat d’apprentissage chez Jean David Farrenschon, un certificat d’après lequel il a prolongé son apprentissage à Francfort pendant deux ans (1738-1740), une attestation d’après laquelle il a été reçu compagnon (1740), un autre certificat délivré à Francfort, une attestation d’après laquelle il a travaillé à Weimar pendant un an (1741-1742) et sa demande de réception parmi les remoneurs de Strasbourg.
(f° 152) Freÿtags den 19.ten Aprilis 1743. – E. Neu Zünfftiger
Johann Friederich Schlegelmilch der ledige Caminfeger Heinrich Schlegelmilchs des Schuhmachers vnd burgers allhier ehelicher Sohn, producirte
1. extractum aus den tauffbuch beÿ der Evangelischen Kirch Zu St. Niclaus von H. Pfarrer Schmutzen allda den 21. aprill 1740. außgestellt, vermög deßen Er Schlegelmilch den 24. Februarÿ 1717. allda getaufft, pater Niclaus Heinrich Schlegelmilch mater Salome Rheinthalerin.
2. pergamentenen Bekhandschafft bon Johann David Farrenschon Caminfeger diesorths Zünfftigen vnter sein eÿgenhändigen Vnterschrifft vnd fürgedrückten Pittschafft dahin außgestellt, daß derselbe vom 24. Junÿ 1733 biß den 14. Junÿ 1739. vnd also sechs Jahr Lang das Caminfeger handwerck ehrlich erlernet vnd *ner dieser Zeit wohl verhalten.
3. Ein papÿrene Lehrkundschafft vnd attestat von Johannes Stentzen Miloffskÿ Schornsteinfeger vnd burger Zu franckfurth vnder des dasigen handwercks Pitschafft vnd der Ladenmeister allda unterschrifften den 2.t Maÿ 1741. dahin ertheilt, daß Er Schlegelmilch vom 2.ten Maÿ 1738 biß 2.ten Maÿ 1740. noch Zweÿ Jahr gelernt, vnd darauff beÿ Mr Hans Wilhelm Jugst allda noch Ein Jahr lang biß 2.ten Maÿ 1741. als gesell gearbeitet vnd sich wohl verhalten.
4. Ein papÿernes attestat von der gesellschafft des Schornsteinfeger handwercks Zu gedachtem franckfurth vnter des alt vnd Jung gesellen vnterschrifften, vndt handwercks Insigel den 2.ten Maÿ 1740. ausgestelt, daß er damalen pleniter zu einem gesellen gemacht worden.
5. weiter Ein Kundschafft von der dasigen Meisterschafft vnter dero vnterschrifften vnd Pittschafften den 19.ten aprill 1741. ertheilt.
6. Ein papÿrenes attestat von dem Churfürstlichen Sachßischen hoff Statt vnd Land Feur maurer Kehrer Zu Weimar Johann Georg Rösen den 12.t Maÿ 1742. ertheilt, daß er vom 7.t Maÿ 1741. biß 12. Maÿ 1742. beÿ Ihme als Ein gesell gearbeitet.
7. Stallschein vom 17.t Aprill 1743. daß er sich daselbst angemeldet, vnd hiehero darin wolle, bitt Ihne vor ein Zünfftigen anzunehmen, ist anbeÿ mit seinem Lehrbrieff von Johann David Farrenschon dem Caminfeger allhier, den 24. Junÿ 1739. vnd mit Zweÿ attestatis von Franckfurth, auch Ein attestat von Weimar daselbst auff den Löblichen Caminfeger handwerck gearbeitet, vnd sich wohl verhalten habe, auch tauff schein von H. Pfarrer Johann Andreæ Schmutzen den 21. Aprilis 1740. ertheilt vnd also mit genugsamen attestatis versehen, dame dann in seinem begehren Willfahrt vnd Er Vor einen Zünfftigen angenommen worden, warüber er gebetten vndt verbetten noch Zugeleben, angelobet.
dt. vor der Zunfft 1 lb 8 ß, Einschreibgeld 4 sch (zusammen) 1 lb 9 ß

Jean Frédéric Schlegelmilch s’adresse aux Quinze pour être reçu ramoneur. Il présente les mêmes certificats que ci-dessus. Il a continué son apprentissage à Francfort parce que les maîtrises allemandes ne reconnaissent pas les apprentis de Strasbourg. Le représentant des ramoneurs déclare n’avoir aucune objection à faire contre le pétitionnaire, si ce n’est que les ramoneurs sont déjà plus nombreux que nécessaire.
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(f° 210) Sambstag d. 20. Aprilis 1743. – Moss. noe. Johann Friderich Schlegelmilch ledigen Burgers und Caminfegers allhier prod. Vnderthg. Memoriale mit beÿlagen Sub N. 1. biß 7 pt° Meister Rechts Erkandt, Ober Fewer herren

(p. 211) Sambstag d. 27. Aprilis 1743. – Johann Friderich Schlegelmilch Ca. Caminfeger pt° Meisterrechts
Ober Fewer herren laßen per me referiren, daß Johann Friderich Schlegelmilch der ledige burger und Caminfeger durch ein den 20. hujus producirtes Unterthänige Memoriale sambt beÿlagen Sub N.is 1 biß 7 gehorsambst Vorgetragen, wie daß er ein hiesiger Burger und laut Tauff Scheins Sub N. 1. in dem 27. Jahr seines alters stehe, vnd nach ausweis des Lehrbrieffs sub N° 2. die Lehrzeit Caminfeger handwercks von A° 1733. biß 1739. in hiesiger Statt beÿ Johann David Farrenschon dem Burger und Caminfeger allhier uberstanden, hernach auch in Franckfurth beÿ Johann Stentzel Miloffskÿ dem Burger und Schornsteinfeger allda, Weil man in dem Teutschen Reich die hießige Lehr beÿ sothanem handwerck nicht Vor Zünfftig halte, seine Lehrzeit prolongirt wie der Lehr brieff Sub N° 3 weiße, mithien seÿe Er Vor 3. Jahren allda Gesell worden, wie in dem Attestat Sub N° 4 mit mehrerem ersichtlich. Worauff Er noch derer Zeugnuß Sub N° 5 noch ein Jahr alß Gesell in Franckfurth, und Vermög den beÿlag N° 6 auch ein Jahr Zu Weimar in Sachßen gearbeitet, und nach seiner Wiederkunfft auch schon gegen Ein Jahr allein in arbeit stehe, da er dann auch beÿ E. E. Zunfft der Maurer alß Zünfftig angenommen worden, vermög beÿlag N° 7. Da er nun schon beÿ Zehen Jahr beÿ Dem Caminfegen arbeite, alß wolle er demüthigst gebetten haben, Mgh. gnädigst geruhen möchten, Ihne, Supplicanten, Zu dem Meister recht Caminfeger handwercks Obrigkeitlich anzunehmen.
MGhh hatten dießen begehren an Sie, Ober Fewerherren, Zur Examination verwießen, welche dann den Imploranten auch mündlich gehöret, welcher aber sich lediglich auff den jnhalt seines Memorials, und derer demselben annectirten 7. authentischen beÿlagen bezogen, und petitum Wiederhohlet. Man habe aber auch für nöthig gefunden Joachim Gerold den Ober Meister der allhießigen Caminfeger hierüber Zu hören, derselbe seÿe, unpäßlichkeit halben, nicht selbsten, sondern deßen Sohn Gerold auch Caminfeger, Vorgestanden, welcher nach gehörter Ableßung obigen Memorials und deßen beÿlagen gemelt, er sehe daß der Implorant alle præstanda behörig præstirt, werde also die Meisterschafft nichts wieder deßen begehren einzuwenden haben, Er für seine Persohn obschon die Meisterschafft übersetzt, Wiße dem Imploranten nichts in den Weg Zu legen.
Beÿ dießen umbständen, und dan* die angezogene 7. beÿlagen alle in forma probante, verneme man daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren, jedoch auch Ihme Zu Injungiren denen Habenden Ordnungen sich stricté zu conformiren. Es stehe also Zu MGHh. was Sie erkennen wollen.
Erkand, bedacht gefolgt und solle durch die hochverordnete Ober Fewerherren dem Imploranten die Ordnung Vorgeleßen werden und er darauff schwöhren.

Fils du cordonnier Jean Henri Schlegelmilch, Jean Frédéric Schlegelmilch épouse en 1743 Marie Barbe Hügel, fille du batelier Thiébaut Hügel : contrat de mariage, célébration
1743 (29.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1036
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmen vnd bescheidenen Johann Friderich Schlegelmilch leedigem Caminfeger Mstr. Joh: Heinrich Schlegelmilch mit weÿland frauen Catharina Salome gebohrene Reinthalerin Ehelich erzeugtem und nach tod Verlaßenem Sohn, alß hochzeiter, ane einem
So dann der Ehren vnd tugendsahmen Jgfrn Mariæ Barbaræ Hügelin, weÿl. H. Theobald Hügel geweßenen Schiffmanns vnd burgers allhier Zu Straßburg mit der Ehren vnd tugendbegabten frauen Mariæ Barbaræ gebohrener Helckin Ehelich erzielter vnd hinterbliebene dochter alß der hochzeiterin andern theils
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg In fernerem gegenwarth H Joh: Heinrich Schlögelmilch des Hochzeiters vatters obged. auf seithen deßelben So dann auf der Jgfr. hochzeiterin seithen H Johannes Helcken holtzleger Ihres vogten aller Burgere allhier Sambstags den 29.° Junÿ 1743
Johann Friderich schlögelmilch Als hochzeiter, Maria Barbara Hügelin Als hochziterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 120 n° 14)
aô 1743. den 17. Julÿ Seind nach Zweÿmahliger ausruffung nemlich D. IV. et V. Trinitatis in der Kirch Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Meister Johann Friedrich Schlegelmilch der Ledige Caminfeger und burger allhier Meister Johann Heinrich Schlegelmilchs Schuhmachers und burgers allhier und weÿl. Maria Salome Rheinthalerin ehl. Sohn und Jungfr. Maria Barbara Weÿl. Johann Theobald Hügels geweßenen Schiffmanns und burgers allhier und Maria Barbara Helckin nachgelaßene ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Friderich schlögel Milch Alß hochzeiter, Maria Barbara Hügelin Als Hochzeiterin (i 123)

Jean Frédéric Schlegelmilch se remarie en 1750 avec Marguerite Barbe Orry, fille du tisserand et marchand de futaine Jacques Orry : contrat de mariage, célébration
1750 (5.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1218
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind Hr Johann Friderich Schlegelmilch, Caminfeger Wittiber vnd burger allhier als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren vnd tugendsahme Jungfrau Margaretha Barbara Orÿn Hn Jacob Ori leinenweber und Barchethändlers, mit frauwen Anna Barbara gebohrener Veriußin Ehelich erzielte dochter, als hochzeiterin andern theils von Ihren Vatter hierzugegen genugsahm authorosirt
Actum in der Königlichen Statt Straßburg den 5.ten Martÿ 1750. [unterzeichnet] Johann Friderich schlögelmilch alls hoch Zeiter, Margaretha Barbara ohrien als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 197 n° 9)
1750. Mittw. d. 29. Aprilis sind nach 2. mahl. ordentl. Proclamation ehelich copulirt worden Joh: Friederich Schlegelmilch verwittibter burger u. Caminfeger h. l. u. Jgfr. Margaretha Barbara, Jacob Orrÿ leinenwebers u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Friderich schlögelmilch als hochzeiter, Margaretha Barbara ohrien als hoch Zeiterin (i 201 )

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Bain-aux-Plantes. Ceux du mari s’élèvent à 42 livres, ceux de la femme à 90 livres. Le décompte de la succession de Marie Barbe Hügel est joint à l’acte.
1755 (22.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 383) n° 625
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Friderich Schlögelmilch, des Caminfegers und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Margarethä Barbarä Schlögelmilchin gebohrener Oriin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1755. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleute mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung hiebeÿ angezeigter maßen expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 22.ten Augusti Anno 1755.
In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem Pflantzbad gelegen in dise Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 31, Sa. Silbers 11, Summa summarum 42 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschreibung, Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 6, Sa.Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 4, Sa. Schulden 25, Summa summarum 90 lb
Haussteuren 7 lb
Summarischer Calculus über Weÿland Frauebn Mariä Barbarä Schlögelmilchin gebohrener Hügelin, herrn Johann Friderich Schlögelmilch, des Caminfegers und burgers alhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seeligen verlaßenschafft nach anleitung des darüber durch herrn Notarium Johann Jacob Oelinger in Anno 1750. errichteten Inventarÿ

1775, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Mstr Schlegelmilch der Caminfeger, 357, 360

Leur fille Marie Madeleine épouse en 1781 le tonnelier Jean Müh : contrat de mariage, célébration
1781 (15.6.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 48
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johannes Müh, leediger Kübler, Weiland Hn Johannes Müh geweßenen Küblers und burgers allhier seel. hinterlassener ehelicher Sohn, beÿständlich Hn Johann Philipp Hetzels des hiesigen burgers und Kamm Machers seines Schwagers als Bräutigam an einem
sodann die Ehren: und Tugendgezierte Jungfrau Maria Magdalena Schlögelmilchin, Hn Johann Friderich Schlögelmilchin, des Caminfegers und burgers allhier ehelich erzeugte tochter, unter authorisation dießes ihres Vatters, als Braut an dem andern theil
Actum allhier Zu Straßburg in der Jungfr. Braut Eltern behaußung an der Bückergaß gelegen, Freÿtags den 15. Junÿ Anno 1781 [unterzeichnet] Johannes Müh als Brautigam, Maria Magdalena Schlögelmilchin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 62 n° 48)
In Jahr Christi 1781, Sonntags den 30. Septembris geg. Mittag nach vollendetem Jubel: Gottendienst sind nach vorher Dominicâ 14 & 15. post Trinitatis, in der Alten und Jungen S. Peters: Kirch geschehenen gewohnlichen Proclamationen, in allhiesige Prediger: kich, offentlich copuliert und ehelich eingesegnet worden, Johannes Müh, lediger Kübler: meister und burger allhie weÿl. Johannes Müh, gewesenen Küblers und burgers allhier, und auch weÿl. Frau Eva Maria gebohrner Wolffin, nachgelaßner ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Magdalena Schlegelmilchin, Johann Friderich Schlegelmilchs, Camin: Fegers und burgers allhier mit Frau Maria Margaretha gebohrner Orrÿin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johannes Müh als Hochzeiter, Maria Magdalena Schlögelmilchin als hochzeitterin (i 156 – procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 151-v)

Marie Madeleine Schlegelmilch reçoit l’une des bourses attribuées à une jeune mariée lors des fêtes du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Chaque tribu désigne une lauréate qui reçoit 300 livres tournois puis cent livres à la naissance de son premier enfant.
1781, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 584) Donnerstags den 30.ten Augusti 1781 – Wahl einer Zünftigen Tochter Zur Aussteurung beÿ dem Jubileo
Hiebeÿ wurde durch S. T. Herrn Fünffzehner Johann Heinrich Gangolf, dieser Ehrsamen Zunft Hochgebietenden Herrn Oberherrn vorgetragen, daß Ein Hochlöblicher Magistrat alhier auf das bevorstehende Jubiläum wegen der hundertjährigen Zeit, während welche diese Stadt unter Ihro Majestät des Königs von Franckreich Allergnädisgtem Schutz stehet, beschloßen haben Zwanzig Ehepaar auszusteuren, und deshalben auf einer jeden Zunft einer Tochter von einem Zünfftigen, welche die Herren Schöffen erwählen werden, die Summ von 300 Livres, wie auch für die erste Kindbett 100 Livres Zukommen Zu laßen. Da nun das Loos für diese Ehrsame Zunfft auf eine von Evangelischer Religion gefallen und sich mit einand. anders dieser wegen weither gemeldet habe, als Jgfr. Maria Magdalena Schlegelmilchin, Mstr. Johann Friderich Schlegelmilch des Burgers und Caminfegers alhie eheliche Tochter so mit Johannes Mühe dem ledigen Kübler, weiland Mstr: Johannes Müh, gewesenen burgers und Küblers alhier hinterlassenem ehelichem Sohn verlobet ist, und dann Johann Georg Moritz, der ledige Maurergesell von Buchsweiler gebürtig, verlobet mit Margaretha Brunnerin, Peter Schwartz gewesenen Schirmers und Maurergesellen alhier hinterlaßene Wittib, alle Evangelischer Relogion, so wollen Hochdieselben diese beede Ehepaar Zur Wahl vorgeschlagen haben.
Woraufhin unanimiter vorgedachte Jungfrau Maria Magdalena Schlegelmilchin Zu erwehnter Aussteurung erwählet worden.

Jean Frédéric Schlegelmilch meurt en 1783 en délaissant une fille de son premier mariage et trois filles du deuxième. Les experts estiment la maison à 375 livres. La masse propre à la veuve est de 207 livres, celle propre aux héritiers de 6 sols. L’actif de la communauté s’élève à 447 livres, le passif à 763 livres.

1783 (7.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 883) n° 193
Inventarium über Weiland Herrn Johann Friedrich Schlögelmilch geweßenen Caminfegers und Burgers dahier Zu Straßburg Verlaßenschaft, errichtet Anno 1783 – nach seinem den 29. Junii dieses lauffenden 1783. Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat, welche Verlaßenschaft auf Ansuchen Frauen Margarethä Barbarä, gebohrene Orÿin der hinterbliebenen Wittib, beiständlich Johann Michael Orÿ des Sandführers und burgers allhier ihres bruders (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirter an der Pickergaß gelegenen behausung, Donnerstags den 7. Augusti Anno 1783.
Des verstorbenen seelig ab intestato verlaßenen Erben sind 1° Frau Maria Salome gebohrene Schlögelmilchin, Daniel Burgers des Schiffknechts und burgers allhier Ehefrau, Welche unter Verbeiständung erstgedachten ihres Ehemanns diese Inventation beigewohnet und ihr interesse besorgt hat in den Ersten Vierten Stammtheil, diese ist des Verstorbenen seelig in erster Ehe mit weiland Fraun Maria Barbara gebohrener Hügelin ehelich erzeugte Tochter
2. Jungfer Maria Elisabetha Schlögelmilchin, in den Zweiten Vierten Stammtheil, 3. Jungfer Maria Dorothea Schlögelmilchin in den dritten Vierten Stammtheil, diese zwo leedige Töchter sind majorennes und haben beiständlich Herrn Johann Philipp Hetzel, des Kammachers und burgers alhier dießem Verlaßenschaft Geschäfft abgewartet und ihren Nutzen besorgt, So dann 4. Frau Maria Magdalena gebohrne Schlögelmilchin, Herrn Johannes Müh des Küblers und burgers alhier Ehefrau, welche unter Authorisation dieses ihres Mariti bei dieser Inventur Zugegen gewesen und ihr interesse beobachtet hat, in dem Vierten und letzten Stammtheil, diese drei letztere sind des Verstorbenen seeligen in Zwoter Ehe mit Eingangs gedachter der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Kinder. Alle vier aber sind des Defuncti ab intestato Zu gleichlingen portionen und Antheilern verlaßene Erben

Eigenthum an einer behaußung. (T.) Nemlich eine behaußung, Höflein und Hofstatt mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Pickergaß ([in margine :] N° 15) einseit ist ein Eck, anderseit und hinten auf eine Zum Kochlöffel genannte behaußung stoßend, so außer deren darauf haftenden hernach inventirten Passiv Capitalen sonsten gegen männiglich freÿ leedig und eigen, und durch hießiger Löblichen statt geschwohrne Werckmeister Zufolg ihrer Zu der Minutte dieses Inventarii gelüferten schriftlichen Abschatzung Vom 5.t Sept. 1783. gewürdiget Vor 375. Über diese behaußung meldet ein teutscher pergamentiner in hießiger C.C. Stub gefertigten Kaufbrieff Vom 9.ten Augusti 1768. mit dem größen Cantzlei Contract Insiegel Versehen.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des (…) in die Ehe gebachte Nahrungen durch weiland Herrn Notarium Johann Rudolph Dinckel im Jahr 1755 errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung – Copia des Defuncti vor mirr unterschriebenenen Notario d. 16.ten Januarii 1781 errichteten Codicilli
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. der Schulden 25, Sa. des Ergäntzungs rests 182, Summa summarum 207 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. der Manns kleidung 16, Sa. des Ergäntzungs rests 8, Summa summarum 25 lb – Schulden 25 lb, Nach solchem Abzug 6 ß
Endlich folgt auch die beschreibung der gemeinschaftlichen und theilbahren Massæ, Sa. Hausrath 66, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Ring 1, Sa. des Eigenthumbs an einer Behaußung 375, Summa summarum 447 lb – Schulden 763, Compensando 315, Passiv recess loco der Stall summ 107 lb
Copia der Eheberedung (…) den 5. Martii 1750, Joh: Jacob Oelinger Not.
Copia vor unterschriebenen den 16. jan. 1781 errichteten Codilli (…)
– Abschatzung vom 5.ten Septembre 1783, Auf begehren Weÿland Herr johann friderich schlägelmülch dem geweßenen Kaminfeger Meister ist Eine behausung alhir in der statt straßburg auf der bickergaß gelegen, Einseÿts neben dem allmend anderer seÿts neben Herr stahl dem Metzger und Hinten auf Eine behausung Zum Kochlöffel genannt stoßend gelegen, solche behausung bestehet in dreÿ stuben, dreÿ Küchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller gleiner Hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwohrenen Werckmeister und baujnspector ein Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Sieben Hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Götz Wmstr. Kaltner WMstr

Marie Dorothée Schlegelmilch épouse en 1784 le cordonnier Jean Geoffroi Kœhler : contrat de mariage, célébration
1784 (25.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 93
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Gottfried Köhler, lediger Schuhmacher, Johann Heinrich Köhlers, Schuhmachers und Burgers alhier ehelicher Sohn, unter Authorisation dieses seines Vaters, als Bräutigam an einem
So dann Jungfer Maria Dorothea Schlegelmilchin, weiland H Johann Friedrich Schlegelmilch gewesenen Kaminfegers und burgers allhier ehelich erzeugte Tochter, so majorennis und ohnbevögtigt, beiständlich Johann Michael Orrÿ, Sandführers und burgers alhier, als Braut
Mittwoch den 25. Februarÿ Anno 1784 [unterzeichnet] Johann Gottfried Köhler Als hochzeiter, Maria Dorothea Schlögelmilchin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 168-v n° 4)
1784. Montags den 8. Martÿ nach Mittags um 2 Uhr nach Zweÿmaliger Proclamation beÿ uns und in der Prediger Kirchen ehelich eingesegnet worden Johann Gottfried Köhler, lediger Schuhmacher, Johann Heinrich Köhler, burgers und Schuhmachers alhier mit Fr. Maria Salome geb. Dürrin ehevogt erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Dorothea Schlegelmilchin, weÿl. Johann Friederich Schlegelmilchins, gewesenen burgers und Caminfeger meisters allhier mit Maria Barbara geborener Ohrÿin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Köhler Als hochzeiter, Maria Dorothea Schlögelmilchin als hochzeiterin (i 172 – proclamation Temple-Neuf f° 139-v)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue dite Bickergass. Ceux du mari s’élèvent à 47 livres, ceux de la femme à 246 livres.
1785 (30.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 287
Inventarium über Johann Gottfried Köhler des Schuhmachers und Fraun Mariæ Dorotheæ gebohrener Schlegelmilchin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachten Nahrungen aufgerichtet Anno 1785 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 25. Februarii 1784 mit einander errichteten Ehe Contract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeeden von ihnen sein in die Ehe bringende Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…)
So geschehen alhier Zu Straßburg in eine an der Bückergaß gelegenen hiehero nicht gehörigen Behausung in fernerem beÿseÿn Johannes Müh, des Küblers und Burgers alhier der Ehefrauen Schwagers und ad hoc angesprochenen Beÿstands dienstags den 30. August Anno 1785.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 14 lb, Sa. der Schuld aus des Ehemanns Nahrung zu bezahlend 10 lb, Nach solchem Abzug 4 lb – Wird dazu gelegt die demselben gehührige Helfte ane denen Haussteuren 43 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 47 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben Sa. hausraths 136, Sa. Silbers 11, Sa. goldenen Rings 6, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 203 lb – Haussteuren 43 lb, Der Ehefraun in die ehe gebracht Gut 246 lb

Jean Geoffroi Kœhler et Marie Dorothée Schlegelmilch font dresser un état de leur fortune pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. La masse propre à la femme est de 233 livres. L’actif du mari s’élève à 25 livres, le passif 441 livres.
1790 (22.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 892) n° 475
Inventarium über Johann Gottfried Köhler des Schuhmachers und Frauen Mariæ Dorotheæ geborner Schlegelmilchin beider Eheleute und Burgers alhier zu Straßburg dermalen Activ und Passiv massam, errichtet Anno 1790. – angesehen des Ehemanns Massa durch verschiedene Unglücksfälle mit ziemlichen Passiva behaftet, dahero die Ehefrau zu Salvirung ihres unveränderten eigenthümlichen Guts um das Beneficium Cessionis und der Ehemann um das Beneficium flebile Cessionis bey E. E. Rath alhier in Unterthänigkeit eingekommen (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Bickergas gelegenen hiehero nicht gehörigen Behausung, in fernerem beisein Johannes Müh, des Küblers und burgers allhier, der Ehefraun Schwagers und ad hoc angesprochenen beistands, Freÿtags den 22. Januarii Anno 1790
Ergäntzung der Ehefraun wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guths, Zufolg der über beeder disortiger Eheleute einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenem Notarium d. 30. August 1785. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii, Der Ehefraun ohnverändert Vermögen Sa. haußraths 54, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Schulden 25, Sa. des Ergäntzungs Rests 152 lb – Summa summarum 233 lb
Des Ehemanns unverändert und Theilbar Gut und allein active bestehet in den billigen Werth nach 25. lb – Schulden 441 lb, Compensando 415 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Elisabeth Schlegelmilch épouse en 1789 André Sommer, portier à l’hôpital, originaire de Kehl : contrat de mariage
1789 (9.6.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 128
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen, Andreas Sommer, Portner in allhiesigem mehreren Hospithal, weiland Andreas Sommer, gewesenen Burgers im dorf Kehl, mit auch weiland Fraun Anna Maria gebohrene Arbogastin ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, so großjährig und seine rechten genießend, als Bräutigam ane Einem,
So dann die Viel Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Maria Elisabetha Schlögelmilchin, weiland H Johann Friedrich Schlögelmilch gewesenen Kaminfegers und burgers allhier mit Fraun Margaretha Barbara gebohrener Orÿin ehelich erzeugte majorenne Tochter, als Braut, beiständlichen Mr Johannes Müh des Küblers und auch burgers dahier am andern theil
auf Dienstag den 9. Junÿ im Jahr 1789 [unterzeichnet] Andreas Sommer Als hoch Zeiter, Maria Elisabetha Schlögelmilchin Als braut

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 606 florins, ceux de la femme à 1 445 florins.
1790 (25.6.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 642) n° 336
Inventarium über Andreas Sommer, Portners in alhiesigem burger Hospital und Fraun Maria Elisabetha gebohrner Schlegelmilch beeder Eheleuthe und Burgere Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Vermögenschaften, aufgerichtet im Jahr 1790. – angesehen die Ehegatten in der vor mir Notario unterm 9.ten Junÿ besagten 1789.ten Jahres errichteten Heuraths Abrede §° 4.to die Versehung gethan, daß solche ein unverändert und vorbehalten Guth seÿe (…) So geschehen Zu Straßburg in dem burger Hospital mit Zuziehung H. Joh: Jacob Steinhilber des Becken der Ehefraun hierzu erbettenen Beistands, den 15. Junÿ 1790.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 32, Sa. baarschafft 380, Sa. Schulden 98, Summa summarum 533 fl. – Wann nun dazugelegt wird seine hälfte an den Haussteuren, 72 fl, So ist ersichtlich daß des Manns völliges in die Ehe gebrachtes vor ohnverändert reservirtes Vermögen bestehe in 606 fl.
Dießemnach wird auch der Fraun in die ehe gebrachte Haabseligkeit verzeichnet, Sa. haußraths 270, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 25, Sa. goldener Ringe 24, Sa. der baarschafft 25, Sa. Schulden 1028, Summa summarum 1373 fl – Dazu kommet dann noch die übrige Hälfte an denen haussteuren 72 fl, Der Fraun Vermögen 1445 fl.

Marie Salomé Schlegelmilch (issue du premier mariage de Jean Frédéric Schlegelmilch), femme du batelier Daniel Burger meurt en 1795 en délaissant ses sœurs pour héritières. La défunte était propriétaire d’un dix-huitième de la maison rue dite Bickergass.

1796 (9 pluviôse 4), Strasbourg 4 (6), Not. Greis n° 894 altes 610 (abîmé par l’humidité)
Inventarium über bürgerin Maria Salome geb. Schlögelmilch burgers Daniel Burger des Schiffers am 25. germinal im 3. Jahr verschiedener Ehefraun Verlassenschafft – auf Ansuchen gedachten Wittibers wie auch der verstorbenen Halbgeschwüsterde benandlich 1. Maria Elisabetha geb. Schlögelmilch bs. Andreas Sommer des Portners in allhiesig. Gemeinden Hospital Ehefraun, 2. Maria Dorote geb. Schlögelmilch weiland bs. Joh: Gottfried Kohler gew. Schumachers Wittib unter assistentz brs Joh: Heinrich Dachert und 3. Maria Magdalena geb. Schlögelmilch brs. Johann Müh, Küblers Ehefrau, aller dreÿ der disorts verstorbenen burger’scher E[hefraun] am 29. junÿ 1783 entseelten Vaters weÿl. brs Joh: Friedrich Schlögelmilch in zwoter Ehe mit der b.in Margaretha Barbara geb. Orÿ ehelich erzeugt hinterlassener töchtere am 4. floreal gedachten 3. jahrs inventiren zwar angefangen
(f° 8 v) Abschrift der Eheberedung de dato 30. apr. 1766 entzwischen dem Ehren und vorachtbahrn Daniel Burger dem ledigen Schiffer von Freistätt hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischer Herrschafft gebürtig weÿl. Friedrich Burgers burgers zu Freistätt mit weÿl. Fr Susanna geb. Meÿer (sohn) So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jgfr. Maria Salome Schlögelmilch des Ehren und Wohlvorgeachten H. Joh: Friedrich Schlögelmilch hiesiger Stadt Caminfegers mit weÿl. der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Maria Barbara geb. Hügel seiner erstern Ehegattin, Joh: Rudolph Dinckel Not.

in der in diese Verlassenschafft gehörige dahier am Fischerstaden gelegenen mit N° 65 bezeichneten hernach beschriebenen Sterbbehausung
(f° 2) Eigenthum ane häußern. E. Neml. Eine behaußung bestehend in Vorder: Nebens: und Hinter Gebäud Hoff hoffstatt und der Gemeinschafft eines bronnens mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen ane dem Fischerstaden mit N° 65 bezeichnet 1.s neben Martin Oberle dem Schiffmann zum theil und zum theil neben N. Moser dem Wascher anderseit neben der Gastbehausung zum goldenen Schiff genannt hinten auf die Neugaß alda einen Ausgang habend mit N° 11 bezeichnet sei hieher ohnnachteilig angeschlagen wie die verstorbene solche in ohnvertheiltem großmütterlichen Erb mütterlicher Seite angenommen vor 2800 fl. oder 5600 livres, darüber redet eine Erbscession vor unterschriebenen Not. Joh: Friedrich Greiß gefertigt ded. 23. Decembris 1789, vermög welcher die verstorbene ged. behaußung woran ihro die eine helffte und denen erben weil. b. Joh: Theobald Hügel gewes. Brigadier des armées Françaises insgesammt zur übrigen helfte für unvertheilt aus weÿl. der b.in Maria Barbara geb. Helck auch weÿl. brs Joh: Diebold Hugel gew. Schiffmanns allhier Wittib der diesorts gew. Großmutter mütterlichen Seit verl. erblich gehörig war um vorher ausgeworfenen Preis cedirt erhalten hat, Über 1/3 daran erstbesagter Grosvater während der Ehe erkauft, soll besagen eine in der C.C. stub allhier Verschrbg. ded. 1732 so aber nicht vorhanden, Und über die übrige 2/3 welche vorgedacte Groß Mutter in ihrem Wittwenstand acquirirt redet Kaufbrieff in Contr. Stb ded 16. martii 1741
1/18 theil für unverfangen und für unvertheilt von und ane einer behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Pickergaß mit N° 15 bezeichnet 1.s ist ein Eck 2.s und hinten auf eine zum Kochlöffel genannte behaußung, unnachteilig in Auswurf gebracht um den Preiß wie solche völlige behaußung bei der verstorbenen vätterlichen Verlaßenschafft erörterung am 31. Januarii 1784 allen um Ersuchung der Legitimæ willen und mit ausdrucklichen Vorbehalt des Eigentums in berechnung gebracht worden für 650, thut aut gedn unverfangenene 18. theil 144 livres. An dieser behaußung participiren fernerer für unverändert 1. brin Margaretha Barbara geb. Orÿ Schlegelmilch Wittib die diesortige Stiefmutter eigenthümlich 1/3, 2. die disorts verstorbene eigenthümlich 1/5 aber nur 1/3 wie vorgesagt unverfangen und der übrige an solchem 1/6 theil hat vorbesagte Stiefmutter wie hernach zu sehen zeit lebens Wittumsweis zu geniesen, hier also zusammen vätterlich 1/6, 3. brin Maria Elisabetha Sommer geb. Schlegelmilch ebenfalls wie gemelt vor vätterlich Gut 1/6, 4. brin Maria dorote Köhler geb. Schlegelmilch ebenfalls wie gemelt vor vätterlich Gut 1/6, 5. brin Maria Magdalena Müh geb. Schlegelmilch auch als unverfangen und verfangen vätterlich gut 1/6, Über solche behaußung ist vorhanden Kfbrf. C.C. Stub ded. 9. aug. 1768
Bericht, von weÿl. Maria Barbara geb. Hügel ihrer Mutter ererbten mütterlichen Gut laut des darüber durch Joh. Rudolph Dinckel am 20. Novembris 1766 summarischen Calculi
Series rubricarum hujus Inventarÿ (f° 18) des Wittibers als unverändert angespochenen Guts, hausrath 10 li, Ergäntzungs rest 1571 li, summa 1581 livres
der Erben unverändert vermögen, kleidung 431 li, häusern 5744 li, ergäntzungs rest 305 li, summa summarum 6481 livres – schulden 4150 li, Nach solchem Abzug 2231 livres
die gemein verändert und theilbare Nahrung, hausrath 16[-], Activorum 71 li, summa summarum 1733 livres – schulden 2451 li, theilbar passiv onus 717 livres
Enregistrement, acp 39 F° 56 du 19 pluv. 4

Marie Elisabeth Schlegelmilch, femme du portier André Burger, meurt en 1801 en délaissant pour héritières ses deux sœurs. La défunte était propriétaire du tiers de la maison.

1801 (6 frimaire 10), Strasbourg 9 (anc. cote 13), Not. Bossenius n° 145, 875
Inventarium über weÿl. Fr. Maria Elisabetha Schlögelmilch des burgers Andreas Sommer Portners in dem hospital Ehefrau Verlassenschafft, den 30 thermidor 9 mit todt angegangen – auf ansuchen des wittwers einerseits und Fr. Maria Dorothea Schlögelmilch weÿl. Joh: Gottfried Köhler Schuemachers Wittwe wie auch Fr. Maria Magdalena Schlögelmilch des burgers Johannes Müh Küblers Ehefrau, als Erben ihrer schwester anderseits

der erbinnen, hausrath, silber, goldene ringe (23 fr), baarschafft (17 fr), activ schulden (420 fr), summa 1163 fr
Eigenthümlicher Anteil an häußern, Nämlich ein dritter teil für unvertheilt von und ane einer behausung höfflein und hoffstatt samt allen deren übrigen begriffen, zugehörden und Rechten an der Pickengaß N° 15, einseit ist ein Eck anderseit wie auch hinten auf eine zum Kochlöffel genannter behausung – die wohnung auf dem boden so burger Gruben inne hat 50 fr, die beeden Wohnungen auf den ersten Stock so respe. von burger binz und Fr. Gut bewohnt werden 72 fr Und die Wohnung auf dem zweÿten Stock welche burger helling occupirt 50 fr, thut zusammen 172 fr in capital 3440 fr und zu hieher gehöriger tertz 1146 fr – an deser tertz hat die erblaßerin einen 6.t teil und weÿl. Johann Friedrich Schlögelmilch dem Kaminfeger alhier ihrem Vater, einen 9.t theil und auch weÿl. Margaretha Barbara Ori ihrer Mutter und einen 18.t theil von weÿl. Fr. Maria Salome Schlögelmilch auch weÿl. Daniel Burger Schiffers Ehefrau ihrer Schwester ererbt, die übrigen zwo tertzen [biffé] eigenthümlich zuständig, über welche behausung besagt ein in der C.C.Stube verfertigter Kaufbrieff vom 9. August 1768
Und ein dritter teil für ohnvertheilt von und ahne behausung bestehend in vorder: Nebens: und hintergebäude hoff hoffstatt und Gemeinschaft eines bronnens mit allen derselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten an dem fischerstaden gelegen mit N° 65 bezeichnet einseit zum theil neben Martin Oberle dem Schiffer und zum theil neben dem burger Moser Wascher, anderseit neben der Gastbehausung zum goldenen Schiff und hinten auf die Neugaß woselbst diese behausung einen Ausgang hat der mit N° 11 marquirt – die 4 wohnungen des vorderhauses dermalen* respe. von denen bürgern Schott, Deckert, Schertel und Salber occupirt sind zusammen 140 fr, die 4. Wohnungen im Nebens gebäud so die bürger Frech, Diemert, Z/Littler und Streibig inne haben überhaupt 130 fr und die zween wohnungen im hinderhaus so von den bürgern Müller und Rösler bewohnt werden 70 fr zusammen 340 fr, in Capital 6800 fr. und zu der hieher gehörigen terz beträgt 2266 fr. Sotanen dritten teil hat die disortige Defuncta ebenfalls von ihrer verstorbenen Schwester obgenannter burgerischen Ehefrau ererbt so wie die übrigen zween dritte teil denen disortigen beeden Erbinnen auf gleiche weise angefallen und zugehören, Über die völlige behausung besagen zweÿ Kauffverschreibungen in der C.C.Stb verfertigt, eine einte vom Jahr 1732 und die andere vom 16. mart. 1741 wie auch eine vor weÿl. Notario Johann Friedrich Greiß den 23. Decembris 1789 passirte Erbs Cession
summa häusern 3413 fr, summa 4576 fr, passiva 1645 fr, Detrahendo verbleibt 2930 fr
Teilbare Masse, hausrath baarschafft 240 fr, activ schulden, summa summarum 2159 fr, passiva 2335 fr, Schulden last 175 lb
Enregistrement, acp 82 F° 91 du 11 fri 10

Marie Madeleine Schlegelmilch meurt en 1815 en délaissant six enfants. Elle est propriétaire de la moitié de la maison héritée de sa mère au 15, rue de la Fontaine.

1815 (8.11.), Strasbourg 12 (62), M° Wengler n° 9231
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Schloegelmilch, veuve de Jean Müh l’ainé baquetier, décédée le 20 septembre 1815 – dressé à la requête de Marie Madeleine Müh femme de Théophile Guillaume Schartz luthier, Marie Barbe Müh épouse de François Frédéric Kohler boucher, Daniel Müh tonnelier, Marie Caroline Müh, Marie Sophie Müh, Jean Müh baquetier, Jean Keller facteur d’instruments en qualité de tuteur, de Jean Jacques Bechtolf chapelier comme subrogé tuteur de Jonathan Müh et de Susanne Elisabeth Müh, ces deux derniers mineurs héritiers pour un 6° de leur mère

dans la maison mortuaire rue de la Fontaine n° 9
immeuble, le quart par indivis d’une petite maison, cour, fond et tresfond avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 9, d’un côté l’auberge a la Fontaine, de l’autre le Sr Erneste Rapp chaircuitier, devant la rue, derrière ladite auberge, dont les trois autres quarts appartiennent aux héritiers du chef de leur père, suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le 5 floréal 13, en revenu 100 fr, en capital 2000 fr, faisant le quart 500 fr
Plus la moitié par indivis d’une petite maison cour et tresfond avec ses appartenances et dépendances sise rue de la Fontaine n° 15, d’un côté faisant le coin sur le communal, de l’autre la propriété Jean Jacques Bechtold chapelier, derrière la propriété du Sr Schneiter médecin – recueilli dans la succession de Marguerite Barbe née Ory veuve Schloegelmilch sa mère de Marie Salomé Schloegelmilch femme d’André Sommer portier à l’hôpital aussi sa sœur et dont l’autre moitié appartient a pareil titre à Marie Dorothée Schloegelmilch veuve de Jean Geofroi Kohler cordonnier sœur de la défunte, estimée 180 fr, en capital 3600 fr, la moitié 1800 francs
enfin une pareille moitié par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puit commun et très fond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise en ladite ville sur le quai des Pêcheurs n° 65, d’un côté en partie le Sr Murr épicier en partie (-), de l’autre l’ auberge au bateau d’or, devant le quai, derrière la rue neuve ou il y a une porte d’issue et où cette maison est marquée du n° 11 – de la succession de Marie Salomé Schloegelmilch femme de Daniel Burger batelier sœur de la défunte, suivant inventaire dressé par M° Greiss le 9 pluviose 4, l’autre moitié appartient a pareil titre à la veuve Kohler sœur de la défunte estimée 3000 fr
total de l’actif 5863 fr, passif 5140 fr
acp 129 (3 Q 29 844) f° 21 du 16.11. – Les meubles sont évalués à 563
Immeubles à Strasbourg, le quart par indivis d’une petite Maison et dépendances rue de la fontaine n° 9, 500 francs
La moitié d’une Maison et dépendances rue de la fontaine n° 15, 1800
La moitié d’une Maison et dépendances quai des pêcheurs N° 65, 3000, total 5863

Marie Dorothée Schlegelmilch, veuve de Jean Geoffroi Kœhler, meurt en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces Müh.

1829 (23.6.), Strasbourg 12 (112), M° Noetinger n° 1373
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Schloegelmilch veuve de Jean Geoffroi Kohler, décédée le 26 mai dernier – dressé à la requête des neveux et nièces de la défunte 1. Marie Madeleine Muh épouse de Théophile Guillaume Schwartz, facteur d’instruments, 2. Marie Barbe Muh épouse de François Frédéric Kohler, boucher, 3. Anne Marie Haag veuve de Daniel Müh, tonnelier, mère et tutrice légale de 1. Susanne Elisabeth, 2. Anne Madeleine, 3. Daniel, 4. Marie Caroline, Müh, majeure, 5. Marie Sophie Müh, majeure, 6. Jean Müh, baquetier, 7. Jonathan Müh, charcutier, 8. Susanne Elisabeth Müh, héritiers pour 1/8 – trouvés dans la maison mortuaire rue de la Fontaine n° 9
immeubles, ville de Strasbourg. La moitié par indivis d’une petite maison sise rue de la Fontaine n° 15 d’un côté faisant le coin sur le communal, de l’autre Jean Jacques Bechdolf ou ses héritiers, devant le rue, derrière Schneider – de la succession de Marguerite Barbe Ory veuve Schlegelmilch sa mère, Marie Salomé Schlegelmilch femme de Daniel Burger, batelier sa sœur et feu Marie Elisabeth Schlegelmilch femme d’André Sommer, portier à l’hôpital civil aussi sa sœur, totalité louée verbalement à Jonathan Müh l’un des requérants, estimée à un revenu annuel de 180 francs
2. plus une pareille moitié par indivise d’une maison consistant en un bâtiment de devant et de derrière, cour, puits commun, appartenances et dépendances située quai des Pêcheurs n° 65 , d’un côté en partie le Sr Mour en partie un inconnu, de l’autre l’auberge au Bateau d’Or, devant le quai, derrière la rue Neuve où cette maison a une issue – de la succession de Marie Salomé Schlegelmilch femme de Daniel Burger, batelier, sa sœur, suivant inventaire dressé par M° Greiss le 9 pluviôse 4, la totalité louée pour 300 fr, l’autre moitié appartient aux requérants suivant inventaire de la succession de Marie Madeleine Schlegelmilch femme de Jean Müh, dressé par M° Wengler le 8 novembre 1815
mobilier 306 fr – passif 2259 fr
acp 195 (3 Q 29 910) f° 66-v du 29.6. – la masse active de compose d’un mobilier estimé 306
La moitié indivise d’une maison N° 15 rue de la fontaine en cette ville
plus la moitié indivise d’une maison N° 65 quai des pêcheurs en cette ville
Passif 2259 francs

Les héritiers Müh mettent en vente leurs immeubles après que les experts ont rendu leur rapport qui les décrit en détail.

1830 (3.2.), Strasbourg 12 (113), M° Noetinger n° 1803
Cahier des Charges du 1 décembre n° 1670 – Adjudication définitive – 1. Marie Madeleine Müh épouse de de Théophile Guillaume Schwartz, facteur d’instruments, 2. Marie Barbe Müh épouse de de François Frédéric Kohler, boucher, 3. Marie Anne Haug veuve de Jean Daniel Müh, tonnelier, mère et tutrice légale de ses trois enfants 1) Susanne Elisabeth, 2) Anne Madeleine, 3) Daniel, 4. Marie Caroline Müh, majeure, 5. Marie Sophie Müh, majeure, 6. Jean Müh, bacquetier, en son nom et en qualité de subrogé tuteur des trois mineurs, 7. Jonathan Müh, 8. et Susanne Elisabeth Müh, en qualité d’héritiers de Jean Müh l’ainé, baquetier, et Madeleine Schlegelmilch leur père et aïeul, et de Marie Dorothée Schlegelmilch veuve de Jean Geofroi Köhler, cordonnier, décédée ab instestat le 26 mai dernier leur tante – jugement du 27 août, rapport d’experts du 30 septembre entérine par jugement du 9 novembre
Art. 1. à Susanne Elisabeth Müh majeure l’une des parties colicitantes pour 4175 fr
Art. 3 à Abraham Wandhammer, maître maçon, pour Philippe Jacques Hatt, brasseur, pour 8400 fr
Art. 2 [enreg.] reste une maison rue de la Fontaine n° 15 qui n’a pas été adjugée [acte :] à Jacques Digel, maçon, pour 2800 fr
Désignation des immeubles à vendre. 1. une maison à rez de chaussée et un étage, petite cour, cave, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Fontaine n° 9, d’un côté l’auberge à la Fontaine d’Or, de l’autre la propriété de M Rapp, derrière la même auberge, estimée 1800 francs
2. une maison à rez de chaussée et deux étages avec petite cour, cave, puits mitoyen, droits et dépendances sise rue de la Fontaine n° 15, d’un côté faisant le coin de ladite rue, de l’autre la propriété du Sr Bechthold, derrière le Sr Schneider, estimée 1600 francs
3. une maison à rez de chaussée et deux étages consistant en quatre corps de bâtiment avec cour, cave, voutée, puits mitoyen avec le Sr Murr, appartenances et dépendances, située à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 65, d’un côté le Sr Murr, de l’autre l’auberge du bateau d’or, derrière la rue Neuve traversière ou elle porte le n° 11, estimée 3500 francs
Origine de la propriété – La maison rue de la Fontaine n° 9 appartient à tous les licitants qui l’ont recueillie dans la succession de Jean Müh l’ainé, baquetier décédé le 15 frimaire 13 et de Marie Madeleine Schlegelmilch décédée le 20 septembre 1815, père et mère grand père et grand mère des vendeurs, suivant inventaires dressés par M° Wengler les 15 frimaire 13 et 8 novembre 1815. Elle appartenait au défunt Jean Müh l’ainé comme héritier d’une moitié de Jean Müh, baquetier, et Eve Marie Wolff ses père et mère, et comme ayant acquis l’autre moitié de Marie Madeleine Müh sa sœur femme de Philippe Hetzel, par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 juillet 1784
la maison rue de la Fontaine n° 15 appartient à tous les licitants pour l’avoir héritée d’abord la moitié de Marie Madeleine Schlegelmilch veuve de Jean Müh, suivant inventaire dressé par M° Wengler le 8 novembre 1815 ensuite l’autre moitié de Marie Dorothée Schlegelmilch leur tante et grand tante décédée le 26 mai 1829 suivant inventaire dressé par M° Noetinger le 23 juin 1829, le veuve Müh et la veuve Köhler l’ont recueillie chacune pour moitié dans la succession de 1. Marguerite Barbe née Ory veuve Schlegelmilch leur mère, 2. Marie Salomé Schlegelmilch femme de Jean Daniel Burger, batelier, leur sœur, 3. Marie Elisabeth Schlegelmilch femme de Jean André Sommer porteur à l’hôpital civil
enfin la maison qual des Bâteliers appartient pour 48/56 ou 6/7 indivis à 1. la D° Schwartz née Müh, 2. la D° Köhler née Müh, 3. Marie Caroline Müh, 4. Marie Sophie Müh, 5. Jean Müh, 6. les trois mineurs par représentation de Jean Daniel comme s’en étant rendu adjudicataires suivant adjudication définitive dressée par M° Wengler le 19 mai 1818, plus les mêmes héritiers de la veuve Köhler née Schlegelmilch, 6/8 du 7° de ladite maison dont ladite veuve Köhler s’était rendu adjucataire ensemble 54/56 et 2/56 restant appartenant à Jonathan et Susanne Elisabeth Müh, héritiers de la veuve Köhler leur tante. Cette maison appartenait précédemment pour moitié à la veuve Köhler qui l’a recueillie dans la succession de Marie Salomé Schlegelmilch sa sœur femme de Daniel Burger dont elle était héritière pour moitié suivant inventaire dressé par M° Greiss le 9 pluviôse 4, l’autre moitié de la maison aux parties licitantes actuelles héritières de leur mère veuve de Jean Müh née Schlegelmilch suivant inventaire dressé par M° Wengler le 8 novembre 1815
Mise à prix, la maison rue de la Fontaine n° 9 à 1800 fr, la maison rue de la Fontaine n° 15 à 1600 fr, celle quai des Bateliers à 3500 fr – adjudication prépratoire n° 1783 du 19 janvier
Rapport d’experts du 30 septembre, Gédéon Emmanuel Stuber, Jean Chrétien Arnold et Philippe Jacques Hennenberg les trois architectes (…) la maison rue de la Fontaine n° 9, Le rez de chaussée contient un atelier, une échoppe d’entrée au fond une fosse d’aisance et lieux et un second escalier à gauche une chambre et une cuisine vers la rue les escalier et vestibule vers la cour, dessous une cave sous poutres sous cette partie seulement. Premier étage, deux chambres et une cuisine vers la rue et un second pareil logement vers la cour le tout surmonté d’un comble à deux greniers dont l’inférieur contient trois chambres, la couverture est en tuiles une partie double et une partie simple, il n’y a point de puits de pompe dans la petite cour, estimée 1800 francs
nous nous rendimes dans la seconde maison sise dans la même rue presque vis à vis n° 15. Le rez de chaussée consiste en un corridor d’entrée à droite une chambre servant de boutique et une cuisine à gauche une chambre, un bucher derrière et l’escalier, sous la dernière partie seulement une cave sous solives, derrière une petite cour vers la rue à droite la fosse et lieux d’aisances et étable à porcs couverts en dalles formant balcon, à gauche un puits mitoyen avec un corps de pompe chacun et deux étables. Premier étage, deux chambres vers la rue une autre au dessus des deux étables formant aile et deux cuisines, cage d’escalier, bucher et galerie vers la cour. Second étage, deux chambres dont une avec alcove vers la rue, une autre dans ladite aile, une seule cuisine et cage d’escalier, au dessus comble à deux greniers dont l’inférieur contient quatre chambres dont une en saillie et un petit grenier sur l’aile, estimée 1600 francs
Enfin nous nous rendimes dans la troisième maison quai des Bateliers n° 65 qui renferme quatre corps de bâtiment, le principal sur ledit quai renferme au rez de chaussée un corridor d’entrée à gauche une chambre vers le quai et une vers la cour, cuisine dessous cave voutée mais sous la première chembre seulement. Premier étage, l’escalier pour y monter est dans l’aile adjacente, deux chambres dont une à alcove vers le quai et une derrière avec un vestibule et cuisine réunis vers la cour. Second étage, deux chambres vers le quai, deux derrière vers la cour et deux cuisines au dessus comble à trois greniers couvert en tuiles creuses. Aile, Le rez de chaussée contient deux cages d’escalier, cinq chambres et deux cuisines. Premier étage, quatre chambres et deux cuisines ayant dessus comble en appentis couvert en tuiles simples. Bâtiment au fond de la cour donnant dans la rue Neuve Traversière n° 11. Le rez de chaussée contient un corridor, passage, à droite une chambre à gauche un cellier et la cage d’escalier. Premier étage, quatre chambres et deux cuisines au dessus comble à deux greniers couvert en tuiles simples. Aile droite, une cuisine dépendant du dusdit logement du rez de chaussée ensuite une fosse à fumier et lieux d’aisances, une chambre avec une cuisine, petit grenier couvert en tuiles doubles. Dans la cour, puits et un seul corps de pompe mitoyen avec le Sr Murr, estimée 3500 francs, total 6900 francs
acp 198 (3 Q 29 913) f° 42-v Déclaration de command, Philippe Jacques Hatt (quai des pêcheurs)
acp 198 (3 Q 29 913) f° 63 du 13.2.
acp 198 (3 Q 29 913) f° 72-v (rue de la Fontaine, licitation)

Jonathan Müh se rend adjudicataire de la maison

1830 (9.2.), Strasbourg 12 (115), M° Noetinger
N° 1826 Adjudication définitive – 1. Jonathan Müh, 2. Madeleine Müh femme de Théophile Guillaume Schwartz, facteur d’instruments, 3. Marie Barbe Müh femme de François Frédéric Kohler, boucher, 4. Marie Anne Haeger veuve de Jean Daniel Müh, mère et tutrice légale de ses trois enfants Marie Caroline, Jean et Marie Sophie et Elisabeth, tous en qualité d’héritiers de Jean Müh l’ainé, baquetier, et de Madeleine Schlegelmilch leur père et aïeul, et de Marie Dorothée Schlegelmilch veuve de Kohler leur tante
Jonathan Müh colicitant
[n° 1814] voulant user de la faculté accordée par l’article 710 du Code de procédure civile et 965 du même Code déclare faire surmise du quart de la somme de 2800 fr offerte de Frédéric Klinck, maître maçon, Adjudication définitive sur licitation du 3 courant
une maison à rez de chaussée et deux étages, petite cour avec puits mitoyen, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 15, d’un côté le coin de ladite rue, de l’autre la propriété du Sr Berthold – pour 3500 francs
acp 198 (3 Q 29 913) f° 42-v Déclaration de command, Frederic Kling
acp 198 f° 72-v du 17.2.

Le charcutier Jonathan Müh et sa femme Amélie Senger revendent la maison un mois plus tard au boucher Baruch Weil

1830 (30.3.), Strasbourg 12 (115), M° Noetinger n° 1927
Jonathan Müh, charcutier, et Amélie Senger
à Baruch Weil, boucher
une maison à rez de chaussée et deux étages avec petite cour, cave, puits mitoyen, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 15
coin de ladite rue, d’un côté la propriété du Sr Berthold, de l’autre celle du Sr Schneider – acquis des héritiers Jean Müh l’ainé, baquetier, et Marie Dorothée Schloegelmilch veuve de Jean Geofroi Köhler, suivant adjudication définitive reçue M° Noetinger le 13 février 1830 – les vendeurs l’avaient recueillie dans la succession 1. de Marguerite Barbe née Ory veuve de Schloegelmilch, 2. de Marie Salomé Schloegelmilch femme de Jean Daniel Burger leur sœur, 3. Marie Elisabeth Schloegelmilch femme de Jean André Sommer, portier à l’hôpital civil – moyennant 2800 francs
acp 199 (3 Q 29 914) f° 1-v du 3.4.

Originaire de Westhoffen, Baruch Weill habite en 1798 rue Sainte Hélène avec sa femme Sophie Nathan Isaac, native de Nidernai. Leur fils naît dans cette maison en l’an V.
Registre de population (600 MW 17) Arrondissement second, section V rue Helène N° 3 f° 246 (i 131 – Année 1798)
Baruch Weil, Boucher, Westhoffen, 31, (à Str. depuis) 3 ans
Nathan Isac Sophie, s. épouse, Niedernäh. 39, (à Str. depuis) 3 ans
Nathan Isac Hanna s. fille / sœur, 21, (à Str. depuis) 3 ans
Moses Blümel s. mère, 60, (à Str. depuis) 3 ans

Lors de la déclaration des noms par les Juifs, Baruch Moyse Weil prend le nom de Baruch Moyse Weil, sa femme Ziphelé Nathan celui de Sophie Hallel. Le père déclare en outre ses deux enfants
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 71-v) N° 420. Weil Baruch Moyse – (…) s’est présenté Baruch Moyse Weil, Boucher, domicilié en cette ville Ruë des petites Boucheries N° 106, lequel nous a déclaré conserver le nom de Weil pour nom de famille et ceux de Baruch Moyse pour prénoms (signé) baruch moses weil
(f° 72) 421. Hallel Sophie f° Weil – (…) s’est présentée Ziphelé Nathan, Epouse de Baruch Moyse Weil, Boucher, domicilié en cette ville Ruë des petites Boucheries N° 106, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Hallel pour nom de famille et celui de Sophie pour prénom , et a déclaré ne savoir signer
423. Weil Moyse Baruch – (…) s’est présenté Baruch Moyse Weil, Boucher, domicilié en cette ville Ruë des petites Boucheries N° 106, lequel nous a déclaré conserver à Moyse, son fils Mineur né en cette ville le 2 pluviôse cinq le nom de Weil pour nom de famille et lui donner ceux de Moyse Baruch pour prénoms
424. Weil Moyse Baruch – (…) s’est présenté Baruch Moyse Weil, Boucher, domicilié en cette ville Ruë des petites Boucheries N° 106, lequel nous a déclaré conserver à Hindel sa fille Mineure née en cette ville le 6 germinal an huit le nom de Weil pour nom de famille et lui donner celui de Henriette pour prénom

Registre de population (600 MW 34) Les petites boucheries N° 106 f° 279 (i 106), d’abord enregistrés sous leur ancien nom, puis sous leur nouveau nom
Baruch Weil, 34, Boucher, le nouveau nom est Weil Baruch Moise
id. née Nathan, Sophie 38
id. Moïse 10, enfant
id. Hindel 7, enfant
id Samuel Löb 3, enfant, décédé
id. Samuel 2, enfant, décédé
Weil, Mathias né le 8 mars 1808
Weil, Baruch Moyse, 36, Boucher
id. née Hallel, Sophie, 39
is. Meyer Baruch 10, fils
id. Henriette 8

Baruch Weil meurt en 1838 en délaissant deux filles. La veuve déclare s’être mariée en 1796. Le mariage ne se trouve pas à Strasbourg, ni à Westhoffen ni à Nidernai, que ce soit sous le nom de Weil ou de Moyse
1838 (12.9.), Strasbourg 12 (147), M° Noetinger n° 10.671
du 12. 7.bre 1838. Inventaire et Description de la succession de feu le Sr Baruch Weil, vivant boucher demeurant à Strasbourg décédé le 2 août 1838 et de la communauté qui a existé entre entre lui et Sophie Hallel sa femme
à la requête de 1° Sophie Hallel, veuve du Sr Baruch Weil, agissant comme ayant été commune en biens avec son mari et en outre comme usufruitière de la moitié de la succession aux termes du testament ci après relaté
2. Florette Weil, épouse du Sr Moyse Weil, boucher demeurant à Strasbourg, 3. le Sr Moyse Weyl susqualifié, agissant tant à cause de l’autorisation qu’il donne à son épouse que comme tuteur des enfants de feu Nathan Salomon procréés avec Henriette Weil, nommé (…), 4. et le Sr Isaac Hallel, boucher demeurant à Strasbourg, comme tuteur nommé à Henriette Weil veuve de Nathan Salomon, vivant boucher à Strasbourg (…), lesdites Dames Florette et Henriette Weil comme seules et uniques héritières du défunt Baruch Weil leur père, procréées en son union avec sa veuve Sophie Hallel
Et à l’instant la veuve Weil a déclate qu’elle avait contracté mariage avec le défunt en 1796 sans avoit fait dresser acte de leurs conventions matrimoniales, que par conséquent leur union était régie par la coutume en vigueur à Strasbourg, laquelle attribuait un tiers de la communauté à la femme et deux tiers au mari
De plus elle a produit une expédition en due forme du testament de son mari passé devant M° Weigel notaire à Strasbourg le 5 mai 1835 par lequel il lègue à son épouse la jouissance viagère et gratuite de sa succession avec dispense de fournir caution. Et comme il existe des enfants issus de cette union, ladite jouissance est réduite à moitié.
Le tout ainsi déclaré et exhibé en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue Thomann N° 18
meubles, garde robe – créances actives 5000, total 5806 francs – Passif 3000, reste 2806
Enregistrement, acp 262 f° 59-v du 22.9.

Baruch Moyse Weil meurt à l’âge de 66 ans le 2 août 1838
Décès, Strasbourg (n° 1459)
Déclaration faite le 2 août 1838, Décès de Baruch Moyse Weil agé de 66 ans né à Westhoffen, Boucher, Epoux de Sophie Hallel domicilié à Strasbourg mort le 2 du mois courant dans la maison située 18 rue Thoman fils de feu Moyse Weil, boucher, et de feu NN

Sophie Hallel à l’âge de 74 ans le 15 novembre 1841
Décès, Strasbourg (n° 2686)
Déclaration faite le 15 novembre 1841 du décès de Sophie Hallel agée de 74 ans, née à Niedernai Veuve de Baruch Moyse Weil, boucher, domiciliée à Strasbourg morte le 15 du mois courant à sept heures du matin dans la maison située 18 rue St Thomas, fille de feu N.N. et de feue N.N. (i 16)

Baruch Weil et Sophie Hallel vendent la maison en 1835 à Caroline Jost

1835 (22.9.), Strasbourg 7 (89), M° Stoeber n° 16 .325
Baruch Weil, boucher, et Sophie Halel
à Caroline Jost, majeure
une maison à rez de chaussée et deux étages avec petite cour, cave, puits mitoyen, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue de la Fontaine n° 15, d’un côté faisant le coin de ladite rue, de l’autre la propriété de la succession Schneider, derrière la propriété de la veuve Bertholt – acquis de Jonathan Müh, charcutier, et Amélie Singer par acte reçu M° Noetinger le 30 mars 1830 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg vol. 234 numéro 99, les conjoints Müh l’avaient acquis par adjudication des héritiers de Marie Madeleine Schloegelmilch veuve de Jean Müh l’ainé, reçue M° Noetinger le 13 février 1830 – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 234 F° 59-v du 2.10.

Inventaire dresé après la mort de la locataire Louise Joséphine Dellfosse, femme du débitant de tabac David Ami Cassagne

1838 (27.9.), Strasbourg 9 (74), M° Becker n° 18
Inventaire de la succession de Louise Joséphine Dellfosse, épouse de David Ami Cassagne, débitant de tabac, décédée le 3 août dernier – dressé à la requête de David Ami Cassaigne, le veuf, père et tuteur légal de Marie Charlotte Mélanie et Marie Joséphine Eugénie ses deux enfants mineurs procréés avec la défunte – en présence de Georges Adolphe Ostertag, docteur en médecine, subrogé tuteur
dans le logement que les époux Cassagne ont occupé à Strasbourg rue de la Fontaine n° 15 où la D° Cassagne est décédée
Enregistrement, acp 262 F° 80-v du 4.10.

Testament de Caroline Jost
1868 (20.5.), M° Koerttgé
20 mai 1868. Testament de Caroline Jost, célibataire à Strasbourg, par lequel elle a légué à Julie Desruelles épouse d’Auguste Müh, fondeur en caractères à Strasbourg, toute sa succession en propriété,
2) à Théodore Jost, cocher à Strasbourg, la somme de 1500 francs,
à Frédérique Adèle Muller épouse de Jean Geoffroi Stauffert, imprimeur à Strasbourg, divers objets
acp 573 (3 Q 30 288) f° 95-v du 15.6. (succession déclarée le le 14 Xbre 1868, décès du 16 juin 68)

Fille du charpentier Georges Jost et de Marie Catherine Volck, Caroline Jost meurt à l’âge de 68 ans dans la maison qu’elle a vendue quelques années auparavant.
Décès, Strasbourg (n° 1430)
Acte de décès. Le 15 juin 1868 (…) ont comparu Théodore Jost, âgé de 33 ans, cocher, neveu de la défunt, domicilié à Strasbourg et Michel Jung, âgé de 38 ans, cocher, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Caroline Jost, âgée de 68 ans, née à Strasbourg, sans état, non mariée, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Georges Jost, charpentier, et de feu Marie Catherine Volk, est décédée le 14 juin 1868 à huit heures du soir en la maison rue de la fontaine 9 (i 91)

Registre de population (600 MW 236) Rue de la fontaine N° 15, p. 399 (i 212)
Jost, Caroline, 1799, Strasbourg, regrattière
Jost, Salomé Madeleine, 1829, Strasbourg, ouvrière, (auparavant) gd. rue de la course 28, (entrée) 15 mai 51

Caroline Jost vend la maison au marchand de farine Thiebaut Füllenwarth

1846 (10.8.), Strasbourg 4 (100), M° Lauth n° 2214
Du 10 août 1846. Vente – a comparu Dlle Caroline Jost, célibataire majeure, en jouissance de ses droits, sans état, demeurant et domicilié à Strasbourg, laquelle a par ces présentes, déclaré vendre et abandonner en toute propriété (…)
A M. Thiébaut Füllenwarth, marchand de farine, & à dame Salomé Volck, son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg, à ce présents & acceptant, la femme du mari autorisée
Une maison à rez de chaussée & trois étages avec petite cour, caves, puits mitoyen, droits, aisances, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue de la Fontaine N° 15, formant le coin de la rue, tenant d’un côté au Sr Hoffet, de l’autre au Sr Jost. Ensemble les jalousies, les volets, la chaudière à lessive, trois poêle en fayence & quatre poêles en fonte avec tuyaux et pierres. (…)
La venderesse est propriétaire de cet immeuble par suite de l’acquisition qu’elle en avait faite du Sr Baruch Weill, boucher, et de dame Sophie Hallel, conjoints à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Théophile Stoeber, alors notaire à Strasbourg, le 22 septembre 1835, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 9 octobre suivant Volume 298 N° 36, Dlle Jost a payé le prix de cette acquisition (…) Les époux Weill en avaient été propriétés au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du Sr Jonathan Müh, charcutier, et de dame Amélie Senger, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 30 mai 1830, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 24 avril suivant Volume 234 N° 99. Et le prix de cette acquisition a été soldé (…). Le Sr Müh est lui-même devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de l’adjudication qui lui en a été faite par les héritiers de Dame Marie Madeleine Schloegelmilch, veuve du Sr Jean Müh l’aîné, vivant baquetier à Strasbourg, & de Dame Marie Dorothée Schloegelmilch, veuve du Sr Jean Geoffroi Koehler, vivant cordonnier en la même ville, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par ledit M° Noetinger le 13 février 1830, enregistrée. Les Dames veuves Müh et Koehler avaient recueilli le dit immeuble dans les successions 1° de Dame Marguerite Barbe Ory, veuve Schloegelmilch, de Strasbourg, leur mère, 2° de Dame Marie Salomé Schloegelmilch veuve du Sr Jean Daniel Burger, vivant batelier à Strasbourg, leur sœur, 3° et de Dame Marie Elisabeth Schloegelmilch, femme de M. Jean André Sommer, cidevant portier à l’hôpital civil de Strasbourg aussi leur sœur. (…) cette vente est faite moyennant le prix & la somme de 24.000 francs, à compte de laquelle somme la venderesse reconnait avoir reçu des acquéreurs celle de 14.000 francs
acp 351 (3 Q 30 066) f° 28-v

Thiébaut Füllenwarth loue une partie de la maison à l’ébéniste Emile Schwind

1862 (1.9.), Strasbourg 4 (121), M° Lauth n°
10.346
Du 1. septembre 1862. Bail – a comparu M. Thiébaut Füllenwarth, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel déclare par ces présentes louer et céder à titre de bail à loyer pour trois, six ou neuf années entières et consécutives, qui commenceront à courir le 29 septembre courant pour finir à pareil jour des années 1865, 1868 ou 1871
à M. Emile Schwind, ébéniste, demeurant et domicilié en la même ville, à ce présent et acceptant
Un logement dans une maison sise à Strasbourg rue de la Fontaine N° 9 consistant en un magasin, une chambre, le tout au rez-de-chaussée, une chambre au genier, une place dans la cave, une autre place fermée pour le bois au fond de la cour et communauté du puits. Lequel logement le preneur a déclaré bien connaître pour l’avoir visité dans l’intention d’en devenir locataire. Le bail est consenti et accepté moyennant un loyer annuel de de 400 francs
acp 513 (3 Q 30 228) f° 86 du 3.9.

Thiébaut Füllenwarth vend la maison au typographe Jean Geoffroi Stauffert et à sa femme Frédérique Adèle Muller

1864 (23.6.), Strasbourg 4 (122), M° Lauth n° 11.180
Du 23 Juin 1864. Vente – a comparu M. Thiébaut Füllenwarth, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par ces présentes, vendu (…)
à M. Jean Geoffroi Stauffert, ouvrier typographe, et Dame Frédérique Adèle Muller, son épouse, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Une maison à rez de chaussée et trois étages avec petite cour, caves, puits mitoyen, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de la Fontaine N° 9 autrefois N° 15, formant le coin de la rue, inscrite au cadastre section P numéro 820 avec une superficie de 93 centiares, tenant d’un côté au Sr Hoffet, de l’autre au Sr Jost. Sont compris dans cette vente les volets et jalousies, tous les fourneaux et poêles qui se trouvent dans la dite maison avec leurs cors et dalles. (…)
M. Füllenwarth déclare qu’il a acquis la dite maison conjointement avec D° Salomé Volck son épouse défunte, de Dlle Caroline Jost, célibataire, majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Lauth, l’un des notaires soussignés, le 10 avril 1846, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 dudit mois d’août Vol. 453 numéro 48 et inscrit d’office le même jour Vol. 451. N° 296 pour sûreté du solde du prix de vente (…) eu qu’il a eu la propriété de la part de son épouse audit immeuble au moyen du legs universel que celle-ci lui a fait par son testament public reçu par M° Grimmer notaire à Strasbourg en présence de témoins le 11 juillet 1855, enregistré le 24 avril 1858 & que ce testament a pu recevoir son entière exécution par suite du décès, arrivé le 22 du dit mois d’avril, de la D° Füllenwarth qui n’a point délaissé d’héritiers à réserve, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par ledit M° Grimmer le 24 juillet 1858.
La Dlle Jost avait été propriétaire du dit immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en avait faite du Sr Baruch Weill, boucher, et de D° Sophie Hallel conjoints à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Théophile Stoeber alors notaire à Strasbourg le 22 septembre 1835, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 9 octobre suivant Volume 298 N° 38 et Mlle Jost a payé son prix d’acquisition (…) Les époux Weill en avaient été propriétés au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du Sr Jonathan Müh, charcutier, et de Dame Amélie Senger, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 30 mai 1830, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 24 avril suivant Volume 234 N° 99 et le prix de cette acquisition a été soldé (…). Le Sr Müh est lui-même devenu propriétaire du dit immeuble au moyen de l’adjudication qui lui en a été faite par les héritiers de Dame Marie Madeleine Schloegelmilch veuve du Sr Jean Müh l’aîné, vivant baquetier à Strasbourg, et de Dame Marie Dorothée Schloegelmilch, veuve du Sr Jean Geoffroi Koehler, vivant cordonnier en la même ville, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par ledit M° Noetinger le 13 février 1830. Les Dames veuves Müh et Koehler avaient recueilli le dit immeuble dans les successions 1° de Dame Marguerite Barbe Ory, veuve Schloegelmilch, de Strasbourg, leur mère, 2° de Dame Marie Salomé Schloegelmilch veuve du Sr Jean Daniel Burger, vivant batelier à Strasbourg, leur sœur, 3° et de Dame Marie Elisabeth Schloegelmilch, épouse de M. Jean André Sommer, ancien portier à l’hôpital civil de Strasbourg aussi leur sœur. (…) La présente vente a été conclue pour le prix de 24.000 francs, à compte duquel les vendeurs reconnaissent avoir reçu des acquéreurs la somme de 12.000 francs
acp 533 (3 Q 30 248) f° 100 du 25.6.

Fils du pêcheur du même nom, Jean Geoffroi Stauffert épouse en 1847 la coiffeuse Frédérique Adèle Muller, fille du boulanger Jean David Müller
1847 (18.2.), Strasbourg 10 (108), M° Zimmer n° 6452
18 février 1847. Contrat de mariage – ont comparu I. Monsieur Jean Geofroi Stauffert, Imprimeur né à Strasbourg le 24 avril 1807 du légitime mariage de M. Jean Geoffroi Stauffert, pêcheur et de feu Marguerite Barbe Ehinger, conjoints, futur époux demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
II. Mademoiselle Frédérique Adèle Müller, Coiffeuse née à Strasbourg le 15 février 1821 du légitime mariage de M. Jean David Müller, ancien boulanger et de feu Catherine Madeleine Dietrich conjoints, future épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg d’autre part
acp 358 (3 Q 30 073) f° 10 – régime de la communauté réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en meubles et créancess montant à 1730 francs
ceux de la future consistent en meubles, argent comptant et créances évaluées à 7458
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible en cas d’enfant
Si en cas de prédécès de la future épouse sans enfant son père existant encore le futur époux n’aura l’usufruit que de la moitié

Jean Geoffroi Stauffert meurt en juillet 1882 en délaissant trois enfants
1883 (3.1.), Strasbourg 10 (201), M° Frédéric Pierron n° 5337
Notorietät, 3 Januar 1883 – (…) daß sie Herrn Johann Gottfried Stauffert im Leben gewesenen ehemaligen Schriftsetzer und Gatte von Friederike Adèle Müller gekennet haben, daß genannte Ehegatten Stauffert unter dem Rechtsverhältnis der Gütergemeinschaft verheurathet waren, welche auf Errungenschaft beschränkt war auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Zimmer in Straßburg den 18. Februar 1847 errichtet, daß genannter Herr Stauffert in Straßburg ohne Testament den 6. Juli 1882 gestorben ist, daß nach dessen Ableben kein Inventarium ist errichtet worden, und daß derselbe als einzige Erben hinterlassen hat seine drei Kinder aus seinem Ehe mit seiner obengenannten Wittwe entsprossen Jedes für einen dritten theil, nämlich
1) Herr Gottfried Friedrich Emil Stauffert, Handelsgehülf
2) Frau Sophie Adèle Stauffert, Ehegattin herrn Johann Emil Michel, Handelsgehülf
3) und Fräulein Caroline Emilie Stauffert, volljährig, ohne Stand, alle in Straßburg wohnhaft
acp 732 (3 Q 30 447) f° 47 du 3.1.1883

Registre de population (600 MW 236) Rue de la fontaine N° 15, p. 399 (i 212)
Stauffert, Jean Geoffroi, 1807
id. née Muller, Frédérique Adele, 1821, Strasbourg, ouv. en imprimerie, M, (auparavant) q. la bruche 5, (entré) 18 fev. 47
id. Geoffroid Frédéric Emile, 1849, Strasbourg, Ep
id. Charles Eugène, 1851, Strasbourg, fils, (sorti) 6 fev. 52, décédé
id. Théodore Edouard 1853, Strasbourg, fils
(ajout) id. Sophie Adèle, 13. 7.br 1855, Strasbourg

Geoffroi Frédéric Stauffert épouse en 1874 Julie Guillaumette Duckart, fille du menuisier Frédéric Jean Auguste Duckart
1874 (24.8.), Strasbourg 10 (174), Jean Théodore Kœrttgé n° 4310
Contrat de mariage, 24 août 1874 – sind erschienen H. Gottfried Friedrich Emil Stauffert, Handels-Gehülfe in Straßburg wohnhaft, Geboren in dieser Stadt den 11. November 1849 in der Ehe von H. Johann Gottfried Stauffert, Schriftsetzer, und Frau Friederike Adele Müller, beede in Straßburg wohnhaft, Handelnd als zukünftiger Ehegatte, Einerseits
Und Fräulein Julia Wilhelmine Duckart, ohne Gewerb, in Straßburg wohnhaft, Geboren in dieser Stadt den 28. Januar 1849 in der Ehe von H. Friedrich Johann August Duckart, Schreiner, und Frau Julie Wurtz, Ehegatten, beide in Straßburg wohnhaft, Handelnd als zukünftige Ehegattin, Anderseits
acp 631 (3 Q 30 346) f° 6-v n° 3474 du 25.8. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem CC. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 7203
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 6348
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutznießung des gantzen Nachlasses sowie von der Nutznießung der Gemeinschafft

Sophie Adèle Stauffert épouse en 1882 le commis négociant Jean Emile Michel, fils du cordonnier Jean Michel
1882 (28.7.), Strasbourg 10 (199), Frédéric Pierron n° 5017
Ehevertrag – Sind erschienen Herr Johann-Emil Michel, Handlungs-Angestellter zu Straßburg wohnhaft, Volljähriger Sohn der zu Strassburg wohnenden Eheleute Herrn Johann Michel, Schuster, & Frau Friederike Amalia Wurtz, Handelnd als Bräutigam In gegenwart seines Vaters einerseits
und Fräulein Sophie Adele Stauffert, ohne Gewerben ebenfalls zu Straßburg wohnend, volljährige tochter der in letzterer Stadt verstorbenen Herrn Johann Gottfried Stauffert, bei Lebzeigen tÿpograph, und dessen daselbst wohnender Wittwe Frau Friederike Adèle Müller, Handelnd als Braut In gegenwart & mit der Zustimmung ihrer Mutter, anderseits
acp 728 (3 Q 30 443) f° 32-v n° 1539 du 29.7. – 1) Annahm des Sÿstems der Errungenschaft Gesellschaft
2) der Bräutigam bringt zur Ehe in baarem Geld 320
3) die Braut bringt zur Ehe a) Mobilien geschätzt zu M. 2439, b) 3 Landes obligationen von Elsass-Lothringen, c) Bd* 2473, 2474, 2475 in Werth von 1500, d) Sparkaseneingale 98, e) baares Geld 400 (zusammen) 4437, f) ihr unvertheilten vätterlichen Erbtheil
4) das Überlebende soll die lebenslängliche Nutznießung an der Gütergemeinschaft antheil des Erststerbenden haben
5) Auf Todesfall schencken sich die Brautleute die lebenslängliche Nutznießung an dem *tigen Sondervermögen

Caroline Emilie Stauffert épouse en 1888 le marchand de cuir Emile Albert Hæberlé, fils du parcheminier Eugène Jérôme Hæberlé
1888 (28.6.), Strasbourg 8 (144). Gustave Edouard Loew n° 20.126
Ehe-Vertrag – Sind erschienen 1. Herr Emile Albert Haeberle, Lederhändler, wohnend in Straßburg, großjähriger Sohn der verlebten Ehegatten herrn Eugène Jérôme Haeberle, Pergamentmacher in Straßburg, und frau Caroline Füllhardt, handelnd eigenen Namens als künftiger Ehegatte, einerseits, und
2. Fräulein Caroline Emilie Stauffert, ohne Stand wohnend daselbst, großjährige Tochter der verlebten Ehegatten Herrn Jean Geoffroi Stauffert, Buchdrucker in Straßburg und Frau Sophie Adèle Müller, handelnd eigenen Namens als als künftige Ehegattin, anderseits
acp 804 (3 Q 30 519) f° 55 n° 1471 du 7.7. – die Brautleute nehmen die Errungenschaft Gesellschaft nach Art. 498 und 1499 des bürgerlichen Gesetzbuches an. Von der Gemeinschaft sind die *der, die B* und die Schenksachen ausgeschlossen
der Bräutigam bringt in die Ehe ein 1) einen Warenbestand geschätzt zu M. 7200, 2) Geschäfts ausstände 2080, 3) an barem Gelde 500, 4) Ein sechstel eines Hauses mit Zubehör zu Straßburg, Große Stadelgaße N° 18 geerbt im Nachlasse des am 9. Septembris 1887 verstorbenen Vaters. Das Eheeinbringen ist mit einer Passivmasse von 560 belastet
Die Braut bringt in die Ehe ein 1) Fahrnisgegenstände angeschlagen zu 3193, 2) die nachbezeichneten Werthpapiere (…) zusammen 2720, 3) und ein drittel eines Hauses mit Zubehör zu Straßburg Büchergasse N° 9 geerbt im Nachlasse ihrer Eltern
Das überlebende Ehegatte soll die lebenslängliche Nutznießung der Antheile des Zuerststerbenden an der Gemeinschaft haben. Die Brautleute schenken sich gegenseitig zu Gunsten des längstlebeden von ihnen die lebenslängliche Nutznießung des eigentlichen Nachlasses des Zuerststerbenden.

Caroline Emilie Stauffert, femme du cordonnier Emile Albert Hæberlé, cède sa part de maison à son frère Geoffroi Frédéric Stauffert et à sa sœur Sophie Adèle Stauffert, femme du comptable Jean Emile Michel

1904 (1.7.) Charles Lauterbach N° 28.249
Hauszuteilung – die Nachgenannten ererbten je zu ein Drittel der nachbezeichete Wohnhaus von ihren Eltern Johann Gottfried Stauffert, Typograph gestorben in Straßburg am 6. Juli 1882, und seiner Ehefrau Friederika Adele Müller, gestorben hier am 30. August 1882.
und zwar 1. Gottfried Friedrich Emil Stauffert, Buchhaltern Ehemann von Julie Wilhelmine Duckart
2. Sophie Adele Stauffert, Ehefrau des Buchhalters Johann Emil Michel in Straßburg
3. Karoline Emilie Stauffert, Ehefrau des Schuhmachers Emil Albert Haeberle hier
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, kleinem Hof, Keller, Brunnen in der Büchergasse N° 9, eingetragen wie folgt Flur 2 N° 11, 0,94 Wohnhaus in Straßburg Büchergasse N° 9
Ehefrau Haeberle überträgt nun im Wege der Zuteilung ihren beiden Geschwistern das Eigenthum eines Drittels oder alle ihrer Anteile an das nachbezeichnete Grundstück und zwar für ihr eingebrachtes Gut. Das Anwesen wird auf 20.250 Mark geschätzt
acp 1030 (3 Q 30 745. II) f° 54 n° 1445 du 5.7.


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