38, quai des Bateliers
Quai des Bateliers n° 38 – IX 220 (Blondel), O 641 puis section 23 parcelle 13 (cadastre)
Le n° 38 au milieu de l’image, le n° 39 en avant-plan (février 2017)
La maison qui se trouve entre la ruelle du Glaive à l’ouest et l’auberge au Glaive (zum Schwert) à l’est comprend en 1630 un bâtiment avant, un bâtiment arrière, une petite cour, des écuries et un puits commun avec le voisin. Elle appartient de 1634 à 1642 à un batelier dont les biens sont vendus aux enchères après qu’il a quitté la ville. Elle revient ensuite aux tonneliers Jean Jacques Huck et à son fils Jean Adolphe Huck (1644-1663), au chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame Jean Georges Heckler (1663-1680) puis au batelier Jean Thiébaut Ulrich et à ses héritiers qui la vendent à la veuve luthérienne d’un aubergiste réformé, Jean Joss. Sa fille épouse le notaire Philippe Jacques Marbach qui y tient son étude. Le billet d’estimation précis de 1744 décrit le rez-de-chaussée, les deux étages et l’étage sous le toit dans le bâtiment avant, le bâtiment arrière dont le rez-de-chaussée sert de bûcher et de buanderie et l’étage de logement, le bâtiment latéral à demi-toit dont le rez-de-chaussée comprend un logement et l’étage une galerie. D’après le plan-relief de 1727, ce bâtiment se trouve à droite de la cour en formant séparation avec la cour de la maison au Glaive. La maison appartient à nouveau à des bateliers de 1780 à 1819, André von Zabern puis Georges Antoine Eckert.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 209 (plans de 1765 à gauche, de 1830 à droite) (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue entre les repères (h’) et (i’) a le même aspect que sur la maquette de 1727 : la porte d’entrée se trouve à droite, suivie de quatre fenêtres, chacun des trois étages comprend cinq fenêtres, la toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour F représente la façade arrière (2-3) du bâtiment sur le quai, le bâtiment arrière (4-1), le bâtiment (1-2) sur la droite de la cour et le bâtiment (3-4) sur la gauche. Le pignon du bâtiment arrière donne dans la ruelle du Glaive où elle a une porte et deux fenêtres, à droite du repère (4). Les murs qui donnent sur la cour de l’auberge au Glaive sont aveugles.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 38.
Le marchand épicier Jean Pierre Laurent Beranger loue une salle de café au rez-de-chaussée à partir de 1836. L’imprimeur Guillaume Eckart achète la maison en 1850 et y fait en 1854 des constructions qui en portent le revenu de 307 à 330 francs.
Le rez-de-chaussée sert de débit de boissons. Le restaurateur Charles Herter n’est pas autorisé à agrandir ses locaux en couvrant la cour d’un toit vitré en 1897. Le propriétaire acquiert un petit terrain à l’arrière de la maison après la suppression de l’impasse du Glaive (parcelle 13-b). Joseph Meistertzheim charge en 1913 l’architecte Joseph Utz de transformer les locaux dont la devanture prend son aspect actuel. La Brasserie de l’Espérance, locataire, charge Emile Widmann d’agrandir le restaurant en 1932. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage le bâtiment arrière qui sera réparé en 1955. Le balcon vers la cour au troisième étage est réparé en 1952. L’enseigne au Faucon devient en 1963 Le Pénalty.
Transformations de 1913 : façade, plan du rez-de-chaussée
Photographie de 1942, enseigne zum Falken (au Faucon)
(dossier de la Police du Bâtiment)
février 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1626 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Daniel Wormser de Vendenheim | ||
1630 | v | Mathias Lang et Catherine – luthériens |
1634 | v | Jean Jacques Gissbrecht, batelier, et (1626) Marie Müller – luthériens |
1644 | v | Jean Jacques Huck, tonnelier, et Agnès Barth puis (1639) Marguerite Kügler, veuve d’Isaïe Stædel et de Jean Jacques Grabistaden – luthériens |
1654 | h | Jean Adolphe Huck, tonnelier, et (1639) Marie Eve Notter – luthériens |
1663 | v | Jean Georges Heckler, chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame, et (1655) Marthe Georgy, puis (1675) Catherine Lobstein – luthériens |
1680 | v | Jean Thiébaut Ulrich, batelier, et (1654) Jacqueline von Zabern – luthériens |
1690 | h | indivis entre Jean Thiébaut Ulrich, batelier, et (1684) Susanne Ursule Hæss André Ulrich, batelier, et (1697) Marguerite Fischer |
1731 | v | Marie Salomé Wachenheim, femme (1710) de l’aubergiste Jean Joss – luthérienne et réformé |
1744 | h | Philippe Jacques Marbach, notaire, et (1720) Marie Salomé Ebenau – luthériens |
1780 | h | André von Zabern, batelier, et (1764) Marie Marguerite Ott puis (1797) Cunégonde Elisabeth Maské veuve du chirurgien Jacques Frédéric Stœcklin – luthériens |
1810 | v | Georges Antoine Eckert, batelier, et (1770) Marie Eve Huck – catholiques |
1817 | h | Antoine Mertz, tonnelier, et (1794) Marie Thérèse Eckert |
1827 | v | Jean Pierre Laurent Beranger, marchand épicier, et (1826) Catherine Hœltzel auparavant femme de Jean Guillaume Margraff (1816) puis du commis négociant Jean Jacques Petri (1818), puis (1840) Sophie Margraff |
1845 | h | Henri Adolphe Petri, étudiant en architecture, et (1846) Anne Marie Pellier |
1850 | h | Guillaume Eckart, imprimeur, et (1835) Louise Conrad |
1895* | v | (Marie Etienne) Henri Schott |
1898* | v | Charles Herter, aubergiste |
1901* | v | Samuel Levy, rentier, et Minette Levy |
1913* | v | Joseph Meistertzheim, aubergiste, et Joséphine Weinum |
1927* | h | Camille Meistertzheim, restaurateur puis propriétaire à Parey-Saint-Césaire |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1690, 950 livres en 1713, 1 250 livres en 1744, 750 livres en 1771.
(1765, Liste Blondel) IX 220, Jacques Philippe Marbach
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Not. Marbach, 5 toises, 5 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 641, Berenger, Jean Pierre Laurent, quai des Bateliers 6 – maison, sol – 2,6 ares
Locations
1685, Jean Jacques Meyer. garçon batelier, et Anne Rosine Barthel
1724, Henri Grübel, tisserand en laine
1824, Jean Pierre Massenet, professeur à la faculté des lettres, et Hélène Mathieu
1836, (salle de café) Henri Alexandre, cafetier
1840, (salle de café) Jacques Krebs, conducteur de diligences, et Anne Goevoere
1840, (salle de café) Jules François Bouchy, cafetier
Directeurs fonciers (Bauherren)
1787, Directeurs fonciers (VII 1422)
Le maçon Schrœder est autorisé à réparer le crépi au nom du propriétaire André von Zabern
(f° 268) Dienstags den 17. Aprilis 1787. – Andreas von Zabern Schiffmann
Idem [Mr Schrötter der Maurer] nôe Andreas von Zabern, des Schiffmanns, bittet zu erlauben an deßen behausung am Schiffleuth Staden den bestich ausbeßern Zu massen. Erkannt Willfahrt.
Description de la maison
- 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux passages latéraux, un bâtiment arrière et un puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 900 florins
- 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un poêle, une chambre et une cuisine, au premier et au deuxième étages un poêle, une chambre, une cuisine et un cabinet à cloison en lattes, sous le toit surmonté de greniers dallés quatre chambres et un vestibule, le pignon est en bois, la cave est solivée. Le petit bâtiment accessoire à demi toit comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, une chambre, un vestibule où se trouve le fourneau, l’étage est une galerie qui repose sur des piliers en bois. Le bâtiment arrière renferme au rez-de-chaussée un bûcher, un chaudron à lessive et un puits commun, à l’étage un poêle, une chambre, un vestibule où se trouve le fourneau, le vieux comble a une simple couverture de tuiles, le pignon est en bois. Le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
- 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits est commun. Le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers
Eckert
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 194 case 2
Berenger Jean Pierre quai des bateliers N° 6
Eckart Guillaume imprimeur, quai des bateliers 6 (1852)
O 641, maison, sol, quai des bateliers 6
Contenance : 2,60
Revenu total : 307,35 (306 et 1,35)
Folio de provenance :
Folio de destination : reconstr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
O 641, maison
Revenu total : 331,35 (330 et 1,35)
Folio de provenance : reconst.
Année d’entrée : 1857
1857, Augmentations – Eckard Guillaume f° 194, O 641, Maison, revenu 330, Reconstruction, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Diminutions – Eckard Guillaume f° 194, O 641, Maison, revenu 306, Reconstruction, en 1857
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 913 case 1
Eckart Guillaume imprimeur
1895-96 Schott Maria Stephan Heinrich
1898/99 Herter Karl Gastwirt
1901 Levy Samuel, Rentner und Ehefrau Minette geb. Levy in Gütergemeinschaft
O 641, maison, sol, quai des bateliers 38
Contenance : 2,60
Revenu total : 331,35 (330 et 1,35)
Folio de provenance : (194)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
Cadastre allemand, registre 30 p. 294 case 3
Parcelle, section 23, n° 13 – autrefois O 641
Canton : Schiffleutstaden Hs. Nr. 38 – Quai des Bateliers
[puis] 13.a – 325/15, b., siehe S. 303 F. 3
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 2,73
Revenu : 3100 – 3700 – 4000
Remarques : 1916 Umbau
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1927), compte 766
Levy Samuel und Ehefrau
1908 Levy Samuel S. v. Leopold u. Ehefr
1912 Levy Samuel Witwe
1913 Meistertzheim Joseph Wirt u. Ehefr. Josephine geb. Weinum
rayé 1927
(Propriétaire à partir de l’exercice 1927), compte 5018
Meistertzheim Camille restaurateur / propriétaire à Parey-Saint-Césaire
Cadastre allemand, registre 30 p. 303 case 3
Parcelle, section 23, n° 13.b – autrefois
Canton : Schwertgäßchen – Impasse du Glaive – 325/15
Désignation : Hf – sol
Contenance :
Revenu : 0,19
Remarques :
(Propriétaires, voir ci-dessus)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers (p. 497) 6
Pr. de Zabern, André – Bateliers
loc. Weber, Jean – Moresse
loc. Voegler, Daniel – Tailleurs
loc. Ludwig, Jean Geoffroi – Drapiers
Registres de population
(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 6 (registre 600 MW 11) – légende
André Zabern, 54, Batelier, Strasb.
Dor: Zabern, 29, fille, id.
Anne Mie. Zabern, 24, fille, id.
André Zabern, 23, fils, id.
Jn. Daniel Zabern, 20, fils, id.
Marg: Zabern, 13, fille, id.
Jean Weber, 46, Cordier, id.
Mie. Sal: Weber, 31, epouse, id.
Cath. Bischhoff, 20, servante, id. – Thann 1° année
Dor. Joenenmann, 55, veuve, id.
Dor. Joenenmann, 23, fille
Joseph Braun, 28, Cordonnier, id.
Anne Mie. Hinckler, 28, epouse, id.
Bastien Siegfried, 36, Maçon, id.
Therese Siegfried, 32, epouse, id.
Sara Hutt, 74, fille, id.
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Schiffleutstaden (Seite 147)
(Haus Nr.) 38
Gelb, Schankwirt. 01
Teufel, Vermieterin. 2
Jos, Tagner. 3
Paulus, Schloßer. 3
Wagner, Schneiderin, H 1
Frisch, Schuhmacherm. H 1
Fley, Kassierer. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 112)
38, quai des Bateliers (1888-1989)
Le restaurateur Charles Herter demande en 1897 l’autorisation d’agrandir ses locaux en couvrant la cour d’un toit vitré. Le projet est refusé parce que le règlement interdit de couvrir entièrement les cours. La maison est en bon état général selon les rapports de la Commission contre les logements insalubres. Joseph Meistertzheim transforme en 1913 les locaux sous la direction de l’architecte Joseph Utz, une structure en fer remplace les poutres en bois, les anciennes ouvertures des devantures sont modifiées ; les travaux sont terminés en mai 1914. Camille Meistertzheim fait agrandir en 1932 le débit de boissons sous la direction de l’architecte Widmann ; les travaux sont terminés en mai 1933. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement les bâtiments. Le balcon vers la cour au troisième étage est réparé en 1952. Camille Meistertzheim fait reconstruire au titre des dommages de guerre la façade arrière du bâtiment arrière en 1955.
Le rez-de-chaussée sert de débit de boissons et de restaurant, exploité par M. Blickensdœrfer en 1888, Jacques Steurer puis (1904) Jacques Gelb, Ernest Simon (1907), Michel Nagel (1909) puis par les propriétaires de l’immeuble, Joseph Meistertzheim (1913) puis son fils Camille Meistertzheim (1925). L’enseigne Au Faucon (Zum Falken pendant la guerre) est tenue par M. Muller (1957) puis Marguerite Muller née Stablo (1960). Henri Elkaim reprend l’établissement en le dénommant Le Pénalty (1963-1989) et obtient l’autorisation de l’ouvrit de nuit dans les années 1970. Le restaurant est mis en vente en 1989, les propriétaires de l’immeuble sont Raymond Dedieu et sa femme Françoise Meistertzheim.
Le dossier comprend les pièces relatives à la baraque provisoire servant d’atelier que le voisin (n° 39) fait construire sur le terrain qui lui appartient à l’arrière de la maison n° 38 (1946).
Sommaire
- 1888 – Le restaurateur Blickensdœrfer informe la Ville qu’il a raccordé directement son nouveau fourneau à la cheminée en supprimant un tuyau. Les services de la ville se rendent sur place et font un bref rapport illustré de deux croquis – Autorisation – Bien que la cheminée dépasse le toit de seulement 20 centimètres, il n’y a pas de danger pour le voisinage puisqu’elle est plus haute que les bâtiments voisins dans un rayon de quatre mètres.
- 1890 – Le maire notifie Guillaume Eckart, domicilié sur place, de faire ravaler les façades vers le quai et vers la ruelle du Glaive. Il accorde un an de délai – Travaux terminés, avril 1891.
1890 (août) – Le peintre Ch. Nussbaum (2, rue de la Krutenau) demande l’autorisation de repeindre la façade – Travaux terminés, septembre 1890 - 1893 – La Police du Bâtiment constate que la société Otto Back et compagnie répare sans autorisation le crépi. Otto Back répond que les travaux sont réalisés par les maîtres peintres Beck et Schmitt (1, rue des Sœurs). Demande – Autorisation de réparer le crépi à la maison Schwab, 38, quai des Bateliers – Travaux terminés, mai 1893
- 1896 – Un habitant informe par courrier la Police du Bâtiment que l’installation de chauffage et la cheminée d’un logement et des mansardes ne sont pas réglementaires (propriétaire, Henri Schott, demeurant 19, quai des Bateliers) – La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée
- 1896 – Le maire notifie Henri Schott, demeurant 19, quai des Bateliers, de faire ravaler les façades vers le quai et vers la ruelle du Glaive. – Travaux terminés, octobre 1896
- 1897 – Le restaurateur Charles Herter demande l’autorisation d’agrandir ses locaux en couvrant la cour d’un toit vitré. La Police du Bâtiment répond que le projet n’est pas réglementaire puisque la cour doit représenter au moins un huitième de la surface totale d’après l’article 28 du règlement du 30 novembre 1891 – Dessins
- 1897 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Charles Herter a fait poser deux lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation – Les lampes sont posées, le dossier classé, octobre 1897
- 1898 – Dossier suite à un courrier de la préfecture en date du 15 octobre 1898. Le restaurateur Charles Herter a demandé l’autorisation de poser une enseigne translucide devant les lampes deux fois par mois les samedi et dimanche. La Police du Bâtiment estime que l’autorisation peut être accordée bien que les objets se trouvent à 2,60 au lieu de trois mètres du sol – L’enseigne n’est pas posée
- 1895 – Le maire demande au propriétaire Schott de se conformer au nouveau règlement du 30 novembre 1891 et de supprimer trois volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée et une trappe dans la cour – Les volets ont été modifiés mais pas la trappe, mars 1897 – Nouvelle demande adressée en 1898 au restaurateur Herter qui est devenu propriétaire de l’immeuble – La trappe est protégée par un garde-corps, novembre 1899, le dossier est classé.
- 1901 – La veuve Schillinger, demeurant au troisième étage, demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, le dossier classé
- 1904 – Le restaurateur Jacques Steurer (18, rue d’Erstein au Neudorf) conteste devoir régler les droits pour deux lampes après avoir cédé à Jacques Gelb le bail qu’il tient de la brasserie Münsterbräu de Schiltigheim. La Police du Bâtiment répond qu’il est tenu de régler les droits pour l’année 1903
- 1906 – Un feu de cheminée s’est déclaré dans la maison. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, la veuve Unfried demeurant 16, rue d’Erstein au Neudorf pour qu’elle fasse réparer la cheminée. Une nouvelle porte de ramonage a été installée, août 1906
- 1907 – Le restaurateur Ernest Simon déclare qu’il a quitté les lieux pour le 6, place de l’Hôpital. Il règle ses droits de voirie
- 1907 – La Police du Bâtiment demande au chef de bureau Baumann (demeurant 8, rue de Hœnheim) de revêtir les marches d’escalier dans la propriété Unfried. L’immeuble a été vendu par adjudication forcée à Samuel Levy (domicilié 10, Am Roseneck) septembre 1907 – Travaux terminés, décembre 1907
- 1909 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Michel Nagel demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. Rapport de la Police du Bâtiment qui constate que la hauteur des locaux est de 2,95 au lieu des 3,50 mètres réglementaires. Le restaurateur devra modifier les cheminées, poser une cloison entre les toilettes pour dames et pour hommes – Les travaux demandés sont terminés, mars 1910
- 1911 – Joseph Meistertzheim demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer et repeindre la façade – La préfecture transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, novembre
- 1913 – Joseph Meistertzheim demande l’autorisation de transformer les locaux sous la direction de l’architecte Joseph Utz (6, rue d’Austerlitz) – Autorisation (six nouveaux piliers, trois ouvertures pour devanture, un revêtement sur le quai) – Calcul statique, dessins (élévation, coupe, plan du sous-sol et du rez-de-chaussée)
Suivi des travaux réalisés par l’entrepreneur Dietsch. Les poutres en bois sont remplacées par une structure en fer (février 1914). Le gros œuvre est terminé (mars 1914). La Police du Bâtiment remet le certificat de réception finale en mai 1914 - 1913 – Joseph Meistertzheim demande à la préfecture l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment constate que les locaux comprennent une salle de débit, une salle annexe, deux cabinets d’aisance qui correspondent au règlement hormis leur hauteur
- 1915 (janvier) – Rapport concernant un feu de cheminée. La cheminée a été réparée, mars 1915
- Commission contre les logements insalubres. 1899. Restaurant au rez-de-chaussée, tenu par Herter. Il y a un cabinet d’aisance au premier et au deuxième étages mais pas au troisième. Liste de travaux à faire – Logement Malz au deuxième étage (6 personnes) – Logements Herter et Malz. Bon état général – Les travaux demandés sont terminés, mars 1900
1903. Le peintre Schimberg se plaint de l’état de son logement (propriétaire, Levy). Liste en quatre points de travaux à exécuter. Travaux terminés, sauf point n° 4 (crépi extérieur) – Tous les travaux sont terminés, septembre 1903
1904 (propriétaire, Unfried, 8, rue d’Erstein) – Travaux à faire (2 points) – Travaux terminés après rapport transmis au conseil municipal,
Autres rapports (1907, propriétaire Levy – 1913, propriétaire Meistertzheim)
1915, Commission des logements militaires. Liste en trois points de travaux à exécuter.
1926. Les habitants de la maison se plaignent des odeurs provenant de la porcherie et du poulailler (propriétaire, Joseph Meistertzheim, restaurant au Faucon) - 1924 – Le peintre Robert Goeller (14, rue d’Or) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le préfet transmet la demande au maire. Accord
- 1925 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. M. Meistertzheim demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons auparavant tenu par son père. Les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890
- 1932 – Camille Meistertzheim (demeurant à la ferme de la Huterie à Parey-Saint-Césaire en Meurthe-et-Moselle) et la Brasserie de l’Espérance, locataire, demandent l’autorisation d’agrandir le débit de boissons sous la direction de l’architecte E. Widmann (1, rue Saint-Louis) en posant une plaque de béton translucide dans la cour – Dessins – Calcul statique. Entrepreneur, frères Maulbecker – Le gros œuvre est terminé (décembre 1932), les travaux intérieurs en cours (février 1933) – La réception finale a lieu le 9 mai 1933 sans donner lieu à objection
- 1940 – Les peintres en bâtiment Flesch et Bauswein (41, quai des Bateliers) demandent l’autorisation de réaliser l’enseigne au restaurant au Faucon (zum Falken) – Travaux terminés, mars 1941 (maquette Gasthaus)
1942 – La brasserie à l’Espérance demande que l’entrepreneur Otto Greiner (de Mannheim, bureaux à Strasbourg 21, rue de la Mésange) soit autorisé à poser une enseigne au néon (propriétaire, Meistertzheim à Parey-Saint-Césaire) – Maquettes (Restaurant, Bière de l’Espérance – Gasthaus, Hoffnung Bier) – Photographie – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1942 - 1946 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944 qui détériore les bâtiments. Frédéric Schauer, Jacques Müller
- 1952 – On signale à la Police du Bâtiment que le balcon sur cour au troisième étage est en mauvais état. Gérant, René Weinum, avocat, demeurant 20, rue du Vingt-deux-novembre – La Police du Bâtiment se rend sur place et fait un rapport illustré d’un croquis. Elle écrit au propriétaire, Camille Meistertzheim – Travaux terminés, novembre 1952
- 1955 (juillet) – Camille Meistertzheim est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique au titre de dommages de guerre
1955 (novembre) – Camille Meistertzheim dépose une demande de permis pour reconstruire la façade arrière du bâtiment arrière – Dessin, plan de situation, architecte Charles Heitz (rue de Wissembourg à Schiltigheim), entrepreneur Schell (rue Louis Apffel) – La Police du Bâtiment classe provisoirement le dossier en attendant l’avis du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme - 1957 – La Brasserie de l’Espérance (rue Saint-Charles à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un caisson lumineux à l’entrée du restaurant au Faucon exploité par M. Muller – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1960 – Marguerite Muller née Stablo demande une enquête de conformité concernant le débit de boissons Au Faucon. Les locaux qui comprennent une salle de 210 m² sont conformes aux prescriptions
1961 – La Police du Bâtiment demande à l’exploitante de refaire la peinture de sa cuisine - 1963 – Henri Elkaim demande une enquête de conformité concernant le débit de boissons Au Faucon. Le préfet autorise le requérant à exploiter le débit Au Faucon – Les travaux de réfection sont terminés, juillet 1963
1963 (mai) – Le gérant de la brasserie restaurant Le Pénalty demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Maquette sur calque – L’architecte des Bâtiments de France déclare qu’il ne lui appartient plus d’émettre un avis puisque l’objet est déjà posé – Autorisation
1963 (mai) – La Brasserie de l’Espérance, anciennement Ph. J. Hatt, demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses au restaurant Au Faucon – L’architecte des Bâtiments de France fait la même réponse que ci-dessus – Autorisation – La Brasserie déclare qu’elle vient de démonter l’enseigne (septembre 1963)
1963 (novembre) – Une locataire se plaint des fumées qui proviendraient des grillades du restaurant – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée et suppose que la cheminée serait fissurée – Travaux terminés, janvier 1964 - 1969 – Le maire notifie Raymond Dedieu (112, rue Loubon à Marseille) de faire ravaler la façade. Le gérant allégué de l’immeuble René Weinum répond que l’immeuble Dedieu est géré par le cabinet Elsæsser (57, avenue des Vosges) – Devis de l’entrepreneur Sesto Gaetani (9, rue de la Liepvrette à la Robertsau)
1969 (août) – L’entrepreneur Sesto Gaetani est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, septembre 1969 - 1971 – Le gérant du restaurant Le Pénalty demande l’autorisation de poser une enseigne (Restaurateur Le Pénalty Pizzéria). L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mai 1971
- 1972 (décembre) – Un incendie se déclare dans le restaurant Le Pénalty (cuisine et appentis à usage de débarras)
- 1972 – Henri Elkaim sollicite auprès du préfet d’ouvrir son débit au-delà des heures ordinaires
1975 – Idem – La Police du Bâtiment transmet à Henri Elkaim le rapport de la Commission de sécurité
1976 – Nouvelle demande d’ouverture la nuit. Rapport de la Commission de sécurité
1976 – Certificat d’installation de gaz
1977 – Nouvelle demande d’ouverture la nuit. Rapport de la Commission de sécurité
1978 – Rapport de la Commission de sécurité - 1979 – L’architecte André Hæntzler (6, rue du Tabac) demande au nom du propriétaire Dedieu une subvention municipale pour ravaler la façade
1979 (mai) – L’entreprise Lorenzo Luciani (45, rue du Général Libermann à Illkirch-Graffenstaden) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Raymond Dedieu (à Saint-Bonnet-les-Oules, Loire) est autorisé à faire des travaux de couverture, zinguerie, crépissage et peinture des façades – Travaux terminés en juin 1979 – La Ville subventionne les factures Schneider et Luciani
1982 – Raymond Dedieu demande la date exacte à laquelle a été créé le secteur sauvegardé. Le maire indique la date du 17 janvier 1974. - 1983 – Le restaurant Le Pénalty demande l’autorisation de poser une enseigne. Maquette (Kronenbourg – Restaurant – Pizzeria) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable
1983 (novembre) – L’enseigne non autorisée n’a pas été déposée - 1989 – L’avocat Bernard Levy (cabinet d’avocats associés 30, place Kleber) demande si l’immeuble est compris dans le secteur sauvegardé
1989 – Le notaire Pierre Schaffar (29, place Kleber) demande des renseignements d’urbanisme à l’occasion de la vente du restaurant Le Penalty, propriétaires de l’immeuble Raymond Dedieu et Françoise Meistertzheim - 1946 (mai) – Le Comptoir alsacien du Bois (rue de la Minoterie au Port-du-Rhin) transmet sur ordre du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme un dossier concernant une baraque à construire pour le compte du sinistré Jerger – Plan de situation, le bâtiment se trouve sur la parcelle 15 au fond à gauche de l’impasse du Glaive – Etat des pièces détachées – Travaux terminés, août 1946 – Le bâtiment est raccordé aux canalisations, novembre 1946
1946 (juillet) – L’architecte René Steiger (5, place du Corbeau) transmet à la Police du Bâtiment au nom de Jules Jerger (39, quai des Bateliers) un plan de situation pour construire un baraquement – L’atelier (baraque) est en service (juillet 1946)
Relevé d’actes
Jean Daniel Wormser de Vendenheim vend la maison à Mathias Lang et à sa femme Catherine. Sise sur le quai en aval du Pont Neuf entre une ruelle communale (ruelle du Glaive) et l’auberge au Glaive, elle comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière
1630 (25. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 93-v
(Protocollat. fol. 20.) Erschienen der Gestrenge Wol Edle vnd veste Johann Daniel Wormbser von Vendenheim
hatt in gegensein Matthis Langen Burgers Zu Straßburg vnd Catharinæ Langin seiner Ehelichen haußfrauen (verkaufft)
Zweÿ heüßer, ein Vorders vnd ein hinders, sambt Ihren hoffstätten höfflein Stallungen, vnd der gerechtigkeit Zum gemeinen Bronnen, auch allen andern gebäwen, begriffen, weith. rechten vnd Zugehörden, gelegen in der Statt Straßburg Nidwendig der Newenbrucken am Gestad., einseit neben der herberg Zum Schwerdt genant anderseit neben einem Allmend gäßelin hinden vff (-) vnd vornen vff die Breüsch stoßend, dauon gehen 20. lib. geldts Jahrs vff weÿhenachten alblösig. Zu deß Käuffers belieben mit 400. lib. weÿland Michel Ziegels gewesenen Schaffners Zu St: Stephan alhie seel. Erben, dauon stehen auß 2. in Annis 1628 et 1629. verfallene Zinß Jedes jahr 20. lib. thut 40. lib. Item 10. lib. geldts Jahrs vf Adolphi widerkeüffig wie vorgemelt mit 200. lb. Capital der Samblung Zum Thurn, dauon stehen ebenmäßig auß vor 5/4. Jahr Zinß nemblichen 12. lb 10 ß, Item Ein Pfund Fünff Schilling geldts stehen in haubtgueth mit 25. Pfund vf Pfingsten der Samblung Zum offenburg abzulößen, dauon stehen auß 18. ß für ¾ Jahr Marzal sonst ledig, eigen. Vnd were diser Kauff vber die beschwerden, so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 621. lib
Mathias Lang hypothèque la maison au profit de l’avocat Sébastien Leitersperger
1631 (ut spâ. [19. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 378
Erschienen Mathiß Lang, burg. Zu St.
hatt in gegensein H D. Sebastian Leiterspergers der St. St. Rhats und Advocaten bekannt – schuldig seÿe 200. lb
dafür neben allen andern seinen hab vnd güeteren in spê vnderpfand sein soll auß vnd hoffstat mit allen Andern ihren gebäwen a alhie Jenseit der Preüschen vnderhalb der Newen brucken am Staden neben der herberg zum Schwerdt && neben einem Allmend nicht durch gehenden gäßlin, hind. vff hanß Bauren stoßend gelegen
Mathias Lang vend la maison au batelier Jean Jacques Gissbrecht
1634 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 231-v
(Protocollat. fol. 78.) Erschienen H. Mathiß Lang burg. Zu St.
hatt in gegensein hanß Jacob Gißbrecht deß schiffmanns alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstat mit allen & alhie Jenseit der Breüschen vnderhalb d. Newen Brucken am Staden neben dem Würthshauß Zum Schwerdt & neben dem Schwerdgässlin, hind. vff hanß Stÿdels erben, dauon gehen Järlich vf Adolphi 10. lb d der Sambung Zum thurn, in hauptg. mit 200. lb d It. 1 lb 5 ß gelts vf Pfingsttag d. Samblung Zum Offenburg in hauptgut mit 25. lb d. abzulösen, So ist dise behausung auch noch v.haftet vmb 400. lb. d. weÿ: H Michel Ziegels gewesenen Schaffners Zu S. Steffan Erben, so bißhero vff weÿhenachten mit 20 lb d. v.zinsst word. So dann vmb 250. lb d. Jr hanß Henrich Hüffel sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwd. so der Käuffer auf sich genommen, geschehen per 325 pfund
Fils du batelier Jacques Gissbrecht, le garçon batelier Jean Jacques Gissbrecht épouse en 1626 Marie Müller, fille de musicien
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 145, n° 16)
1626. Dominica Trinitatis 1. Vice. Hans Jacob Gißbrecht der Schiffknecht, Jacob Gißbrecht deß schiffman Vnd burgers alhie eheliche tochter [sic] Undt Jungfr. Anna Maria, Lienhardt Müller des Spielmans Vnd burgers alhie hinderlaßene eheliche tochter. Dienst. post 1. Trinit. Zu S. Claus (i 158)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 214) 1626. Hans Jacob Giesbrecht der Schiffknecht, Jacob Giesbrecht des schiffmanns sohn und J. Anna Maria Lienhard Müller des Spielmans e. tochter, eingesegnet zu S. Claus Zinstag 3 Junÿ (i 112)
25 1597
Péager aux ponts du Rhin, Jean Jacques Gissbrecht hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du tonnelier Conrad Metzger
1636 (ut spâ. [5. 9.bris]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 888
Erschienen Hanß Jacob Gißbrecht, Rhein Zoller in Ruperts Aw
hatt in gegensein Conrad Metzgers deß küeffers see. Kindern und Erben vogts und tochter namens Emanuel Fischers, und hanß Jacob Hucken deß Küeffers – schuldig seÿ 200. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat alhie Jenseit der Breüschen Am stad. und. halb d. Newen brucken, neb. dem Schwerdt & Martin Andreß Hagmeister hind. vff hanß Steüdels see. Erben, So Zuuor v.hafftet umb 500. fl. Michel Ziegels see. Jüngern Kinder, It. umb 500. fl. Jr: Heinrich Hüffel, It.. umb 400. fl. d. Samblung Zum Thurn, So dan umb 50. fl. der Samblung Zum Offenburg
Après que le batelier Jean Jacques Gissbrecht a quitté la ville en délaissant ses biens, le Petit Sénat a attribué le 14 décembre 1642 la maison aux héritiers Ziegel en vertu d’une obligation passée en 1620. Les propriétaires vendent la maison à Jean Jacques Huck, assesseur au Magistrat
1644 (22. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 122-v
Erschienen Johannes Pfort der Barbierer alß Ehevogt Elisabethæ und Michael Zentgraff der Golt Arbeiter alß Ehevogt Evæ, Geschwistrig. Weÿl. H Michael Ziegelß geweßenen Schaffners zu St Stephan nunmehr seel. in letzter Ehe erziehlter und hinderlaßener döchter
haben in gegensein H hannß Jacob Huckhen E. E. Statt Gerichts Beÿsitzers bekannt,
daß Sie die beede Ehevögt, vffrecht cedirt und übergeben hetten gemeldt. H Huckhen allen ihrer haußfrawen Unterpfandts und prælation Rechte und Gerechtigkeit, in crafft vff Donnerst. d. 19. octobris 1620. in der Cancelleÿ Verfaßter Kauffverschreibung, und in hannß Jacob Gißbrecht deß außgetrettenen Schiffmanns Falliments, Mittw. d. 14. Xbr. a° 1642. durch E. E. Kl. Rhat ertheilt. Collocation Bescheÿdt umb 250. lib. Kauffschillingß Rest (…) samptlich umb 310 pfund vff besagts Gießbrechts Behaußung alhie beÿ d. newen gedeckhten Bruckhen am undern Stad. neb. der Herberg Zum Schwert gelegen Zustehend. für ohn verhafftet ledig und eig. – umb 275 Pfund
Veuf d’Agnès Barth, le tonnelier Jean Jacques Huck se remarie en 1639 avec Marguerite Kügler, successivement veuve d’Isaïe Stædel et de Jean Jacques Grabistaden : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Illkirch
Eheberedung Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften Und Achtbahren herrn hans Jacob Hucken, küeffer vnd burger Zu Straßburg als dem breütigamb ane einem, So dann der Viel Ehren vnd Tugendreichen frawen Margareth Küglerin weÿland des Ehrenvest V. wohlachtbahren H. Johann Jacob Grabistadens, burgers u. wohl ermelter Statt Straßburg seeligen hinderlaßener Fraw Wittib, als der witibin, am andern Theil – Geschehen Vnd Verhandelt In des heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 18. 7.bris In dem Jahr des herrn als man Zahlte 1639. – Vff der Fren: hochzeiterin seithen Johann Philipp Schmid ams der fr. hochzeiterin Vogt, Johann Heinrich Kügler der hochzeiterin bruder, Conrad Meÿer als heordneter Vogt der fraw Hochzeiterin Kinder
Mariage, Illkirch (luth.)
1639. d. I. 8.bris seind ein gesegnet worden Hanß Jacob Huck der Kiefer mit fraw Margretha weÿ. Hanß Jacob Gravistaden hinderlaßene Witbe, demnach sie mir einen schein vom H Friderich Heÿppel pastore samet der beÿlag Vnsern G. H. gebracht, d. sie in der Pfarr Zu S. Wilhelm 2. mahl ordentlich proclamirt v. ohne verhindernuß befunden worden (i 33)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 140) 1639. Dominica XV. Tiitatis. H. Hannß Jacob Huckh der Khieffer vndt burger Alhie, vndt Frauw Margaretha Küeglerin, weÿland H Hannß Jacob Grauisdaden deß holtzhändlers und burgers Alhier nachgelaßene eheliche wittib. Copulirt Zue Illkirch dienstag den 8.ten 8.bris (315)
Jean Jacques Huck, assesseur au Grand Sénat, meurt en 1654 en délaissant pour héritiers à parts égales son fils unique Jean Adolphe Huck et ses petit-enfants. L’inventaire est dressé dans la maison Zum Rohmgarthen près du pont Sainte-Catherine à la Krutenau. La masse propre à la veuve est de 3 266 livres, celle des héritiers de 1 167 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 013 livres, le passif à 1 528 livres.
1654 (4. 10.bris), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 22) n° 30
Inventarium und Beschreibung, aller vndt Jeder ligendt: vndt vahrender Haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrenvest, Vorgeacht und Weÿße Herr Johann Jacob Huckh, Eines Ersamen Großen Raths alhie Altter Beÿsitzer nunmehr seel. welcher am 6.ten 9.bris Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen verblichen, nach seinem aus dießer welt genommenen tödltichen hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, Welche der Viel Ehren vndt Tugendreichen frawen Margretha gebohrne Küglerin, seine hinderblieben fraw wittib mit rath hülff vndt Beÿstandt deß Edlen Vndt hochgelehrten herrn Georg Obrechten, der Rechten Doctoris vnd E. Ers. Kleinen Raths alhie Advocaten vnd Procuratoris Ihres erbettenen vnd geschwornen H. Curatoris, wie auch deß Ehren Vnd fürgeachten herrn Johann Nicolai Caroli holtzhändlers und Burgers alhue, Ihres Hn tochtermans, auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren vnd Vorgeachten herrn Johann Adolph Hucken, Küeffers vndt Burgers alhier, deß ietzt abgeleibten H. Rathherrn seel. mit weÿl. der Ehren v. viel tugendsamen frau Agnes Barthin seiner ersten hfren seel. ehelich erziehlen eintzig. Sohns, vndt per Testamentum für die eine helffte Instituirten Erbens, vndt H. Martzolph Schreibers, Hoßenstrickers vndt Burgers als Mariæ Dorotheæ, hannß Jacobs, hannß Adolphs, Annæ Mariæ, Hannß Friderichs, Einbethæ vndt hannß Daniel, aller geschwisterdt vndt ersternandts Hannß Adolph Hucken mit frn Evä Mariæ Notterin seiner hfrn ehelich erziehler Kind. als Zur andern helffte Instituirter Erben geschwornen Vogts, In auch beÿsein deß Ehren vndt vorgeachten H. Joh: Israel Fausten Biersied. Zur Carthauen v.d. Zeit E. Ehrs. Raths Beÿsitzers deß abgeleibten H. Rathherrn hrn v.ordenten Testamentarÿ – So beschehen vndt angefangen auff Montag den 4. 10.brs a° 1654.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg Vorstatt in Crauthenaw ane d. Catharinen brucken gelegener Behaußung Zum Rohmgarthen genandt, So die fr. Wittib eigenthümlichen bewohnt, ist befunden worden, wie volgt
Inn dem Großen Stockh, auff dem Obern Casten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Im obern Haußöhren
Inn dem Kleinen Stockh am thor, Auff d. obern Bühnen, Inn der Stub Kammer, Oben im Haußöhren, Inn d. Küchen, Inn der Stuben, Inn der Nebens Cammer, Im ommer heußlein, Im Keller
Inn dem hindern Stockh, Inn der Cammer A, Inn der Kuchen Im Kleinen stockh, Im Sommerheußlin, Im Grünen Stüblein, Inn d. Stuben, Inn dem Keller
Theilbahre Beßerung auff der Erben unveränderten Behaußung, Item fren Elisabetha gebohrner von Windeckh weÿ: Jr Hannß Friderich Hüffels seel. nachgelaßener wittwen vndt vberige Hüffellischen Erben hatt d. H seel. in dießer Ehe vff d. Erben unveränderten behaußung am Staden in hauptguth Zinß vndt Martzahl erkaufft 306. lb (…)
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Heÿßern (W.) Item Zweÿ heuß. Hoffstatt, Hoff, Stall vndt Garthen in d. vorstatt Straßburg Inn der Crauthenaw gegen St. Catharinen brucken, Zum Rohmgarthen genandt (…)
Eigenthums Vnd beßerung ane einer behaußung Vnd brennhütten so des Erben Vnverändert, Item Hauß, Hoff, Hoffstatt sambt i. halben bronnen in d. St. St. Vorstatt in Crauthenaw (…)
(E.) Item ein Brennhütte außerhalb der St. St. Vor dem Judenthor (…)
(E.) Item eine behaußung v. hoffstatt sampt allen and.en Ihren begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Straßb. am Staden, j. s neben d. Gastherberg Zum Schwert, 2. s neben Veltin Buhl dem Schiffknecht hind. vff hanß Jacob von Zabern den Gumpenmacher stoßendt, dauon gibt man 1 lb 5 ß d. Zinnß der Samblung Zum Offenburg Jährlich Vff den h. Pfingsttag stehen in hauptguth abzulößen mit 25. lb, Item 10. ß d Zinß gibt d. Samblung Zum Thurn Jährlich vff Adolphi seindt in hauptguth abzulößen mit 200. lb, Item 12. lb 10 ß d Zinnß, Weÿl. Michael Ziegels Erben Jährlich vff weÿhenachten seindt in hauptguth abzulößen mit 250. lb, Sonsten über dieße beschwerden für freÿ ledig b. eig. noch angeschlagen p. 25. lb. Derentwegen v.hand. j. Extract auß d. alhießig. Cancelleÿ Contract stuben, deßen dat. den 18. 10.bris A° 1643. Inhalts wie d. H. Rathh. seel. von den Adelichen Hüffellischen Erben 306. lb 5 ß Capital v. zinß erkaufft. Ferner j. Extract auß d. alhießig Cancelleÿ Contract stuben, sub dato 22. Februarÿ A° 1644. besagend, d. d. Verstorbene, als Ehevogten Elisabethæ v. Michael Zentgraffen dem Goldtarbeiter als Ehevogten Eva beed. Schwestern weÿl. H. Michael Ziegels, geweßenen Schaffners Zu St. Stephan seel. hind.laßenen beed. döchtern 310. lb 10. ß 4. d Capital Zinß v. Marzahl abkaufft, welches mit lit. B. signirt
Wÿdem, So die Fraw Wittib Von Weÿlandt H. Esaia Städeln Ihrem Ersten herrn Vndt haußwürth seel. ad dies vitæ Zugenießen hatt (…) Item H. Esaiæ Städeln d. fr. Wittwen Erster Ehe Sohn, Iten d. fr. Wittwen in Zweÿer Ehe ehelich erziehlten beed. döchtern
Wÿdems Verfangenschaft, so die fraw wittib auß Zweÿtten Ihrer Ehe ad dies vitæ Zu genießen hatt. Wie inn dem Über Weÿlandt herrn Johann Jacob Grabinstaden der frau Witwen Zweÿten Herrens vnd Haußwürths
Der Fraw Wittwen unverändert Guth betreffend, Sa. haußraths 46, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. Guldenen Rings 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2851, Sa. Eÿgenthumbl. behaußung 600, Sa. Ergäntzung 579, Summa summarum 4104 lb – Schulden 837, Nach deren Abzug 3266 lb
Der Erben unverändert Guth anlangend, Sa. Haußraths 61, Sa. holtz undt daug. 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Eÿgenthumbs vndt beßerung ane häußern 362 , Sa. Schulden 20, Sa. Ergäntzung 670, Summa summarum 1167 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 18, Sa. Weins Essig vnd Vaß 202, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. Baarschafft 654, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 189, Sa. Schulden 919, Summa summarum 2013 lb – Schulden 1528 lb ; Nach deren Abzug 485 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 5495 lib.
Le tonnelier Jean Adolphe Huck épouse en 1639 Marie Eve Notter, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. f° 421)
1639. Festo Pentecostes. Hanß Adolff Huck der Kieffer, H. Hanß Jacob Hucken deß Kieffers Vnd Burgers alhie Ehelicher sohn, Undt Jungfrauw Maria Eva Georg Notters geweßenen Schneiders Vnd Burgers alhie Nachgelaßene Eheliche tochter, Eingesegnet Dienst. Im Münster den 11. Junÿ (i 215)
L’aubergiste au Rosier Jean Adam Schwæbel demande à être exempté de la taxe sur le vin qu’il fournit à sa vieille belle mère octogénaire, veuve de Jean Adolphe Huck. L’autorisation lui est refusée pour ne pas créer de précédent fâcheux
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
Hanß Adam Schwäbel d. Würth zum Roßenstock umb ein trunck Wein jm Burger Umbgeld vor sein Schwiger hanß Adolph Hucken geweßenen Biersieders, wittib
(f° 74-v) Sambst. den 12. April. Hanß Adam Schwäbel d. tabackmacher und Würth zum Roßenstock alhier jm Thomas loch, per Saltzmann, bitt und.th. vor sein Schwiger hanß Adolph Hucken geweßenen Biersieders, wittib, so beÿ 80. jahr alt ist, und die er beÿ sich im hauß hatt, zu ihrem Nöthigen Underhalt ein gewises ane wein jnn den Burger Umbgeld ab Folgen Zu laßen gn. Zu erlauben, Und s. Erk. Vor Obere umbgeldtherren gewiesen.
(f° 82-v) Sambst. den 12. April. Iidem [Obere Umbgeldtherren] per me []secretarium Schrag], daß Hanß Adam Schwäbel d. tabackmacher und Würth zum Roßenstock jm Thomas loch, gebetten ihme Vor sein Schwiger hanß Adolph Hucken, des geweßenen Biersieders, wittib, so beÿ 80. jahr alt ist, Und die er beÿ sich im Hauß hatt, Zu ihrem Nöthigen Underhalt ein gewißes ane Wein jnn den Burger Umbgeld ab Folgen Zulaßen. Als mann ihn Ferners gehörd, habe er beditten, daß er seinen Schwäher Wegen großer dürfftig Keid schohn 18. jahr Lang beÿ sich habe, Und er ihro seithero des tags einen schoppen Wein gegeben, jetzo aber er es Auff einen halben schoppen Weilen es ihme inn ansehung des Umbgeldts, so er als Würth Zu geben Zu schwehr gefallen, gesetzt hätte, deßwegen sie sich beÿ ihrem Vogt Isaac Tennen, dem Biersieder Zum Strauß beschwerd, der es außzumachen über raum, Und Zu dem und Auch den procuratorem bestellt habe. Allein sehe wann es so an, daß es böse consequentz Nach sich Ziehen dörffte, weilen andere Würth entwed. schwähr od. schwieger beÿ sich haben, Und sie eben mäßiges prætendiren Könten, dahero mann Zu Mghh. stellen wollen Ob Sie Nicht dafür halten, daß Implorant mit seinem begehren ab: und hingegen dahin angewießen werden Könte, daß, wann jn die schwieger so arm, daß sie ein allmoßen bedarff, sie sich beÿ St. Marx anmelden solte, allein beruhe es auff Mghh. aprobation. Erl. Beliebt.
L’aubergiste Jean Adolphe Huck vend la maison composée de deux bâtiments à Jean Georges Heckler, chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame
1663 (14. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 653-v
(Prot. fol. 58.) Erschienen hannß Adolph Huckh der Biersieder
in gegensein Herrn hannß Georg Häckhlers der Fabric deß Münsters Werckhmaÿsters
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit ihren hoffstätten, höfflin, gemeinschafft deß Bronnens, und allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Jenseit der Breusch nidwendig der Newen bruckhen, am Stad. einseit neben einer behausung Zum Schwert genannt, anderseit neben Einem Allmend Gäßlein, hinden uf (-) stoßend gelegen, davon gehend iährlich 10. lb uff Adolphi lößig mit 200. lb d der Samblung Zum Thurn, Item j. 5 ß uf Pfingstag lößig mit 25. lb. der Samblung Zum Offenburg, so seÿen solche häußer auch noch umb 125. lb. H. Eliæ Brackhenhoffern deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen, So dann umb 125. lb. Johann Pforten dem Barbierern Verhafftet (übernohmen) – umb 39. lb
Fils du chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame, Jean Georges Heckler épouse en 1655 Marthe Georgy, fille du secrétaire de l’Université
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 19, n° IV) 1655 mehr Zum 2. mal, Dom. II. post Epiphan. d. 14. Jan: Johann Geörg Heckler der Werckmeÿster allhier auff der Frauen hauß Weilandt H Johann Hecklers deß Burgers auch geweßten Werckmeÿsters auff der frawenhauß hinterlaßener ehelicher nachgelaßener Sohn. und J: Martha, Herrn M. Martini Georgÿ, des allhiesigen Gymnasi Schreiber eheliche Tochter. – Mont. 22. jan. Maur Stub, Münster, Thiergarten (i 20)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 109, n° 3) 1655 Dncâ 2. post Epiphan. 14. Jan: Hannß Geörg Heckler der Werckmeister auf Vnßerer Frauen hauß H Hannß Hecklers deß auch daselbst geweßten Werckmeisters ehelicher nachgelaßener son. J: Marthan H. M. Martini Georgi Scribæ classici eheliche Tochter, im Münster 22. Ejusd. (i 110)
Veuf, Jean Georges Heckler se remarie en 1675 avec Catherine Lobstein, fille de l’aubergiste au Bouc
Mariage, cathédrale (luth. f° 8)
1675. Dom: 11 post Trinit. Zum 2. mahl Hr Johann Georg Heckler alhiesigen Frawenhaußes Werckmeister, Jgr Catharina Weiland hr Andres Lobsteins Gastgebers Zum Bockh nachgelaß: eheliche T. Dienstags den 20.ten Aug. Münster (i 9)
Catherine Lobstein, veuve de Jean Georges Heckler, se remarie en 1687 avec l’horloger Abraham Habrecht
1687 (12.8.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5972)
(Eheberedung) Zwisch. dem Ehren Vest. vorgeachten undt Kunstreich. H. Abraham Habrechten, Klein Uhrenmachern, burgern alhier Zu Straßb. weÿ: des wohm Ehrenvest Kunstreich. fürsichtig undt weiß herrn Isaac Habrechts gewes. Klein undt Groß Uhren machers auch E. E. groß. Raths alten beÿsitzers seel. nachgelaßenen ehelichen Sohn, als hochzeith. ahn einem,
So dann d. viel Ehren und tugendreich. fr. Catharina Lobsteinin des auch weÿl. wohl Ehrenvest und kunstreich. auch fürsichtich. undt weiß. herrn Johann Georg Heckhelers, gewesenen Steinmetz undt Werckmeisters beim allhießig. Münsters auch E. E. Groß. Raths Zu ged. Straßb. Assessoris beÿsitzers seel. nachgelaßene wittib d. fraw hochzeiterin am andern theil – gewesen in dieß. Statt Straßburg dinstag d. 12. Monatstag Augusti Anno 1687
auff der hochzeiterin seithen, Joh: Philipp Lobstein der fraw hochzeiterin vogt, Johann Christoph Pfeiffelmann, der fraw hochzeiterin Zweÿer töchterlein vogt, Johannes Lobstein als bruder, Isaac Unselt als Schwager, Job Best als Schwager
Jean Georges Heckler et le tuteur de ses enfants issus de Marthe Heckler vendent la maison 800 livres à Jean Thiébaut Ulrich, assesseur au Grand Sénat
1680 (30. Xbr), hambre des Contrats, vol. 549 f° 726
Herr Hannß Georg Heckhler E.E. Großen Rhats beÿsitzer für sich selbsten, und herr Jacob Simon Georgÿ Wachtschreiber und Cancelleÿ Oeconomus, alß Vogt gemelts Herren Häcklers mit weÿl. frawen Martha Heckhlerin gebohrner Georgin deßen gewesenen und abgeleibten eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder
in gegensein herren hannß dieboldt Ulrichß wohlgedachten Rhats beÿsitzers
Zweÿ häußer, ein Vorders und ein hinders, mit ihren hoffstätten, höfflin, gemeinschafft deß bronnens und allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten, alhier Jenseit der breusch nidwendig der Newenbruckhen am Staden, einseit neben einer Behaußung Zum Schwert genannt, anderseit neben dem Allmend Gäßlein, hinden uff die Kernstöckische Erben stoßend gelegen – umb 1600 fl. à. 15. batzen
Actum in ædibus so dem Frawen hauß gehörig, geleg. hinder dem Münster
Fils de batelier, le batelier Jean Thiébaut Ulrich épouse en 1654 Jacqueline von Zabern, fille de constructeur de bateaux : contrat de mariage, célébration
1654 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 334
(Eheberedung) Erschienen hannß Diebolt Ulrich der Schiffmann und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Annæ Mariæ weÿl. H Hannß Diebolt Ulrichß deß Schiffmanns seel: wittibin, seiner eheleiblich. Muter und H Daniel Bartholß deß Schiffmanns ihres Bruders und Vogts an einem,
So dann Jungfr. Jacobea Andreß von Zabern deß Schiff zimmermanns und Büttels vff der Schiffleuth Zunfftstuben, eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand erstermelts ihres eheleiblich. Vatters wie auch H. M. Philippi Feÿhelers Diaconi im münster am andern theil
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 26, n° 16)
1654. Dncis VI et VII Trinit. 2 / 9 Julÿ. Hans Thiboldt Ulrich Jünger Schiffmann Hans Thiboldt Ulrichs geweßenen Schiffmanns vndt b. alhier nachgel. Sohn, Vndt Jgfr. Jacobea Andreß Von Zabern des Schiff Zimmermanns ietzig. großen Raths Verwanther Eheliche Tochter. Conf. h. Mont. 10 Julÿ, W. (i 29)
Inventaire après décès d’un locataire, le garçon batelier Jean Jacques Meyer. Marié à Anne Rosine Barthel, il laisse pour seule héritière sa mère Esther Knoll
1685 (22. 8.br), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 7) n° 16
Inventarium und beschreibung, der Jenigen Haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrengeachte Hannß Jacob Meÿer, Schiffknecht vnd b. in Straßburg nun seel. nach seinem den 26. Augusti dieses 1685.sten Jahrs beschehenem tödlichen Ableiben Zeitlichen Verlaßen, welche erfordern und begehren der Ehren und Tugendsamen frawen Ester Meÿerin Gebohrner Knollin, des Verstorbenen seel. geliebter Mutter und ab intestato nachgelaßener Erbin beÿständlich des Ehrenvesten herrn hannß Jacob Kriecken, Schiffmanns Ihres geschwornen Vogts, inventirt und ersuchtn durch die Ehren und Tugendsame fraw Annam Rosinam Meÿerin gebohrner Bartelin, die hinderpliebene betriebte Wittib mit beÿstand des Ehrenvesten herrn Philipp Saandrocks E. E. Zunfft der Äncker hauptkandens Ihres geschwornen Vogts – Actum in der Königl. freÿ. Statt Straßburg Montags den 22. 8.bris Anno 1685.
In einer in der Statt Straßburg, Under der Newen brucken am Staden gelegenen Herrn Johann Theobald Ulrichen, vornehmen Schiffmann v. E. E. Groß. Raths beÿsitzern eigenthümlich gehörig und bewohnend. Behaußung befund. worden wie volgt
Ane haußrath, In der Wohnstub, In d. stub Cammer, In d. Kuchen
Abzug dießes Inventarium. Der Wittib unverändert Guett, Sa. haußraths 17, Sa. Silbergeschmeidts 5, Sa. Guldine ring 2, Sa. Schulden 28, Summa summarum 84 lb
Der Erbin Vermögen 35 lb – Schulden 47 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb
Jean Thiébaut Ulrich meurt en 1690 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 1870 livres, le passif à 65 livres.
1690 (28.8.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 15) n° 21
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung Undt Güttere, Liegender und Vahrender, so weÿland der wohl ehren veste, fürsichtig und weiße herr Johann Theobald Ulrich, vornehmer Schiffmann und E. E. großen Raths allhier geweßener alter beÿsitzer, und die Viel Ehren und Tugendreiche fraw Jacobe Ulrichin gebohrne Von Zabern, beede Eheleuthe und Burgere in Straßburg nunmehr seelige, Er der herr Ratherr nach seinem den 13. Februarÿ, Sie die fraw aber nach Ihrem darauf erfolgten den 30. Julÿ dießes 1690. Jahrs beschehenem tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) durch Sie die gesampten Erben und mitinteressenten selbsten, wie auch den Ehren Vesten vnd vorgeachten herrn Johann Friderich Günthern Glasern und burgern alhier, der verstorbenen Mutter gewesenen geschwornen vogten – Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßb. Montags den 10. Aprilis und Ergäntzt Montags den 28. Aug. Anno 1690.
Die in Gott ruhende beede Eltern haben ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. den Ehrengeachten und bescheidenen Johann Theobald Ulrichen Schiffmann u: burgern alhier, so für sich selbsten dem Gesch. persönlich beÿgewohnt, 2.die Ehren und tugendreiche Fraw Susannam Memmingerin gebohrne Ulrichin deß Ehrengeachten Caspar Adam Memminger Fischkäuffers und burgers allhier hfraw welche mit beÿstand Ihres Ehemanns beÿ dießem Geschäfft geweßen. 3. die Wohl Ehren und tugendreiche Fraw Margaretham Garingin deß Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Tobiæ Garings Kachlers und burgers allhier Zu Straßburg Eheliche Haußfraw, welche mit beÿstand deßen auch gegenwärtig erschien. 4. den Ehrengeachten Andream Ulrichen, ledigen Schiff Knecht, 5. ferner den Ehrengeachten hanß Jacob Ulrichen Schneider welcher sich in d. Fremden auf seiner Wanderschfaat, und wie man sagt in Engelland aufhalten soll, und 6. dann die Ehren: und Tugendsame Jgf. Jacobe Ulrichin deren geschworner Vogt d. Ehrenvest und Vorgeachte H. Bernhard Ulrich welcher neben dem ältesten ledigen Sohn und Jüngsten Tochter diese Inventation abgewartet hat, Alle Sechs deß seel. v.storbenen H. Rthh: mit vorgemelt seiner hind.pliebenen Wittib Ehelich erzeugter Kind. und ab intestato hind.laßener Erben zu gleichen portionen und antheilen
In einer in d: St: St: ane dem Schiffleüthstaden nahe dem Schwert gäßlein gelegen und in dieße V.laßen. gehörigen behaußung befunden worden
In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Obern stuben, In d. St. Cammer, Im obern Haußöhrin, In d. Obern Kuchen, In d. Wohnstuben, Im Haußöhrn, In d. Magd Cammer
Eigenthumb ane Häußern. It. 2. Häußer, I. Vorders und I. hinders, mit Ihren Hoffstätten, Höfflin Gemeinschafft deß bronnens und allen deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier, jenseith der Preüsch, nidwenig der neüen bruck am Staden I. seith neben einer behaußung Zum Schwert genannt, anderseit neben dem Allmendgäßlein hinden auf Daniel Bartels Erben stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, Ledig, Eigen und dg. d: St: St: geschwornen Werckleüth angeschlagen und den 4.ten Aprilis A° 1690. geschätzt 450. lb. Darüber sagt i. perg. Kbrieff in allh. C: C: stub gefertigt und anh: Insiegel v.wahrt, dat: d: 30. 10.bris 1680. Darbeÿ noch ferner 5. alte pergam: Kauffbrieff darund. i. mit i. transfix über dieße behaußung besagend mit alten Nis 5 et 12. notirt und darbeÿ gelaßen
Eheberedungs Copia – persönlich erschienen Unßer burger Hannß Diebold Ulrich (…) mit Vnßerem anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel, so geschehen den 28. Monatstag Junÿ im Jahr des Herrn 1654.
Copia Codicilli – im Jahr 1685 (…) auf Sambstag den 8. Monatstag Septembris newen Calenders Nachmittag Zwischen dreÿ und Vier uhren in der Codicillirenden Ehegemächten Eigenthümlichen und in dem Staden liegenden behausung, in der Mittlern fordern stuben Kammer, mit den fenstern auf die gaß sehendt, Vor mir Johann Heinrich Merckeln, offenbahren geschwornem Notario (…) erschienen seind der Wohl Ehren Veste fürsichtig und Wohlweiße herr Johann Theobald Ulrich, E. E. großen Raths alter beÿsitzer, und die Viel Ehr und tugendreiche fr. Jacobe Ulrichin gebohrne Von Zabern, beede Ehegemächte und burgere allhier, Sie die Fr. auf einem bett sehr Kranck darnieder ligend
Abzug gegenwärtiges Verlaßenschaffts Inventarium gehörig, Sa. Haußraths 153, Wein und Lährer Vaß 66, Schiff und geschirr auch Werckzeugs Zum Schiff fahren gehörig 121, Silber geschirr und Geschmeids 20, Guldener Ring 4, baarschafft 988, Eigenthumb ahne häußer 450, Schulden 64, Summa summarum 1870 lb – Passiv schulden 65 – Conclusio finalis Inventarÿ 1805 lb
Les enfants Ulrich conviennent de céder leurs parts de maison à leurs frères Jean Thiébaut et André Ulrich moyennant 800 livres
1690 (15. 7.br.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 15), Joint au n° 21 du 10 avril 1690
Verkauff- und vergleichung wegen der Sterb behaußung. Mittw. d. 15. 7.br. 1690.
Erschienen die gesampte Ulrichische Herren Erben Vnd interessenten sampt Ihren respê H. Ehe: vnd vögten, Haben weg. der Ulrichische Sterb behaußung mit einander freünd- brüder: vnd Schwesterlich dahien mit einander. beredt vnd verglich. daß Sie die gesampte Ulrichische Erben ben. fr. Margaretha garingin, Fr. Susanna Memmingerin, hannß Jacob Ulrichs vogt H Bernhard Ulrich, Jfr. Jacob Ulrichin mit Consens Hed. H. Ulrichs Ihres vogts, vnd obig. bede Schwester mit Einwilligung Ihrer Ehevögt,
ane Ihre beede brüder vnd mit Erben nahmentlich hannß diebold vnd Andream Ulrichen burgere allhier, verkaufft und Zu kauffen gegeben
Ihro verstorbenen selig. Erltern verlaßene vnd noch ohnvertheÿlte Sterb behaußung alß Zweÿ häußer ein Vorders vnd ein hinders, mit Ihren hoffstätt. höfflin, Gemeinschafft des bronnens, vnd allen deren gebäwen, begriff. Weithen, Zugehörten, rechten vnd Gerechtigkeiten allhier, jenseit der Preüsch, niedwenig der Newen brucken am Schiffleüth Staden, Einseit neben einer behaußung Zum Schwert genannd, anderseit neben dem Allmend Gäßlein, hinden auf Daniel Barthels Erben stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig v. eigen – für vnd umb 1600 gulden
Le batelier Jean Thiébaut Ulrich épouse en 1684 Susanne Ursule Hæss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 166, n° 10)
1684. Iisdem Dominicis [Jubilate et Cantate] Hanß diebold Ulrich der Jung, led. Schiffmann Hn Hanß Diebold Ulrichs deß Schiffmanns b. E. E. Großen Raths Alten Beÿsitzers ehel. Sohn, Undt J. Susanna Ursula, W. Wendling Häsen geweßenen Holtz Schiffmanns Vndt B. lhier hinterl. ehel. Tochter – W. (i 126)
Le garçon batelier André Ulrich épouse en 1697 Marguerite Fischer, fille de batelier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 67, n° 5)
1697. Mittwoch de, 27.ten Febr. seind Andreas Ulrich lediger Schiffknecht Wld. Hrn hanß Thiebold Ulrichs, Schiffmanns Vnd B. auch E. Ehrs. großen Raths Alten Beÿsitzers allhier und fr. Jacobe geb. Von Zabern ehelicher Sohn, Und Jgfr. Margaretha wld. hrn Daniel Fischers E. E. Gr: Raths alten Beÿsitzers Schiffmanns und Zuletzt Zollers am Blumen Gießen und Catharinä geb. (-) nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Andreas Ulrich alß hocht Zieter, Margaretha fischerin alß hochzeiterin (i 70)
Accord de paiement passé entre Susanne Ulrich femme du pêcheur Gaspard Memminger d’une part et Jean Thiébaut et André Ulrich d’autre part
1694 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 497-v
Susanna, gebohrne Ulrichin, Caspar Memmingers deß Fischers Eheliche Haußfrau
Hans Theobalds und Andreas der Ulrich, beed. Schiffleuth, ihrer Leiblich brüder
angezeigt und bekandt, demnach Sie beede hans theobald und Andres nach Absterben Herrn Theobald Ulrich gewesenen Schiffmanns und E. E. großen Raths alten beÿsitzers Ihres leiblich. Vatters seel. beÿ deßen Verlassenschaffts abtheilung, die darunter befindliche am Schiffleuth Staden oberhalb dem hauß Zum Schwerd gelegene behaußung Von übrig. Ihren Geschwistrig. käuffich angenommen, wie in hernach gemeldt Johann Jacob Ulrichs Special Theilbuch von H. Stephan Cornelio Saltzmann Notario Publ. A° 1690. auffgerichtet, fol. 18. Zu befinden, dannenhero auch Ihre Susannæ für Ihre portion am Kauffschilling damahlen 125 pfund schuldig verblieben (…), Dieweilen aber bereits damahls H. Bernhard Ulrich der Schiffmannn alß vogt Johann Jacob Ulrichs, deß auff der Wanderschafft begriffenen ledigen Schneiders die Vorlag solcher Zahlung gethan (…)
Jean Thiébaut Ulrich hypothèque sa moitié de maison au profit des enfants mineurs du barbier Conrad Simon
1695 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 330
hans Diebold Ulrich, der Schiffmann
in gegensein H. Stephan Ambergers, deß Ohlmanns, alß Vogts weil. Hn Johann Conrad Simons, gewesenen Barbierers und wundartztes sel. nachgelaßene noch lediger fünff Kind. schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, die helffte Einer behaußung mit allen deren gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier am Schiffleuth Stad. einseit ein Eck am Schwerdgäßlein and. seit neben einer behaußung zum Schwerd genandt, weil. H. Johann drehers gewesenen handelßmanns sel. Erb. gehörig, hinten auf hanß Daniel Barthel deß Schiffmanns sel. Erben stoßend gelegen, zumahl die übrige helffte andres Ulrich auch Schiffmann deß debitoris Bruder so auch hier zugeg. war gehörig
[in margine :] Johann Caspar Simon, der barbierer anietzo zu Gertweiler wohnhafft, dem d. hierinn gemelt. Capital nunmehr eÿgenthümlich (Quittung), den 28. jan. 1701
[in margine :] Susanna geb. Häßin, obged. hans Diebold Ulrich deß debitoris haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Matthiæ Häßen, des Scribenten ihres Vettern und Caspar Adam Memmingers deß Fischhändlers Ihres Schwagers (perge infra fol. 740) – den 31. Januar. 1701
Jean Thiébaut Ulrich hypothèque sa moitié de maison au profit de la fondation Saint-Etienne
1705 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 373
Joh: diebold Ulrich schiffmann
H. Joh: Christoph Schöll Not: publ: alß Schafners beÿ St Stephan allhier hierzu Kraft hierbeÿ producirten S.T. frn. Marie Louise Foiset superiorin daselbst, 50 pfund
unterpfand, die helfte ahn einer behaußung bestehend in einem vorder u. hinterem Hauß allhier jenseith der Preusch inwendig der neuen bruck ahm staden, einseit neben einer behaußung zuem Schwerd genant, anderseit neben dem allmend gäßlein, hinten auf die Kernstockische EE. stoßend gelegen
[in margine :] quittung, hierinn bem. H. Schaffner Schöll alß von /:tit:/ Frauen Louise Françoise de Rosen nunmahlige Superiorin beÿ hierinn ged. Stifft St. Stephan, den 7. 7.br 1713
André Ulrich et Marguerite Fischer hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Thierry Schlehenacker
1712 (ut supra [1.oct.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 589
andres Ulrich Schiffmann und Marg: geb. Fischerin beÿständlich Samuel Fischers schiffmanns und hannß Martin Fischers schiffzimmermanns
in gegensein dietrich Schlehenackers bierwürts zuem Störckel – schuldig seÿen 700 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. allhier ahm Schiffleuth staden, einseit neben dem hauß zuem Schwerdt genant anderseit neben dem Schwerdtgässel hinten auff Friedrich Koch stoßend
André Ulrich meurt sans enfant en 1713. Les experts estiment la maison 950 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 255 livres, celle des héritiers à 272 livres. L’actif de la communauté s’élève à 292 livres, le passif à 485 livres.
1713 (28.7.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) n° 459
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, Veränderter und unveränderter Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrsame und Vorachtbare H. Andreas Ulrich Schiffmann und burger alhier nach seinem den 9.ten Maÿ dießes instehenden 1713. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. hintritt zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Ehren und tugendbegabte fraw Margaretham gebohrne Fischerin die dießorts Wittib beÿständlich deß Ehrenhafften vorgeachten H. Joh: Ulrich Kammerers, Seÿlers v. b. alhier Ihres geordneten Curatoris – Actum in der Königl. Statt Straßburg Freÿtag den 28.ten Julÿ Anno 1713.
Der Verstorbene seelig hat per Testamentum nuncupativum Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Theobald Ulrichs deß Schiffmanns v. b. alhier mit weÿl. fr. Susanna geb. Häßin ehelich hinderlaßene noch lebende Vier Kindere benantlichen Joh: Diebold, Susannam, Margaretham, und Daniel deren geschworner Vogt ist herr Simon Häß Schiffmann und burger alhier welcher dem geschäfft in person abgewarthet, in einem Vierdten Stammtheil, 2. Fr. Susanna Memmingerin gebohrne Ulrichin mit Hn Joh: Caspar Memmingern dem Fisch Käuffer und burgern alhier ehelich erzeugte 2. Kinder nahmentlich Joh: Georg Memmingern Ledigen fischer und burgern alhier und Susannam Memmingerin welche bevögtiget seÿen mit Joh: Jacob Inckeln fischer und E. E. Zunfft der Fischer hauptkanden, so beÿ der Inventation erschienen in dem 2.ten Vierten Stammtheil 3. der Ehren und tugendsamen fr. Margarethä gebohrner Ulrichin mit Weÿl. H. Tobia Garing dem geweßenen Statt Kachler v. b. alhier ehelich erzeugte 3. Kinder Nahmentlich Joh: Theobald Garing so Zu Plopßheim wohnhaft vnd also ohnverburgert derowegen in deßen nahmen aus E: E: Kleinen Raths Mittel Zu dießem geschäfft deputirt worden der Ehrenveste Weiße und großachtbare herr Johannes Nößmann Gartner underwagnern als E. E Kleinen Raths beÿsitzer so auch dem geschäfft abgewarthet, ferner Johannem ledigen Schuhknecht und Margaretham die Garingen denen geschwornenn Vogt ist der Ehrsame Johannes Bratfisch der tabackbereither und burger alhier so auch anwesend geweßen, So dann Catharinam Fleischmännin welche obgedachte Fr. Susanna Ulrichin mit dem Ehrsamen Isaac Fleischmann dem Metzger v. b. alhier in anderer Ehe ehelich erzeugt welche zwar weilen beede Eltern noch lebend noch nicht bevögtigt ist aber wegen dießer erbschafft und nach Innhalt deß von dem verstorbenen seel. auffgerichteter Testamenti Nuncupativi nach endigung deß Wÿdumbs so wie Wittib Zeit lebens Zu usufruiren berechtigt ist, bevögtiget werden muß, 4. Weÿl. fr. Jacobeä gebohrne Ulrichin mit Weÿl. Andreß Luxen dem geweßenen Schiffmann und burgern alhier ehelich erzeugte und hinderlaßenen Zweÿ Kinder mit nahmen Andreß und Diebold die Luxen, in deren nahmen der Ehrsame und Achtbare H Daniel Stamm beÿ dem Löbl. Allmoßen deß Policeÿ gerichts Verordneter Visitator und beÿ E. E. Zunfft der Äncker hauptkanden als geschwornene Vogt der Inventation beÿgewohnt, Alle Vier Stammtheil zu gleichen portionen
In einer in der Statt Straßb. ahne dem Schiffleuth staden gelegenen on diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden word. wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der vordern obern Stub, Im obern Hauß öhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Officier Cammer, In der Kuchen
Werckzeug Schiff und Geschirr Zum Schiff fahren gehörig
Eigenthum ahne einer behaußung. Ein vorder undein hinder hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein, gemeinschaftlich deß bronnens und allen deren gebäwen, begriffen weithen Rechten Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen alhier un d. Statt Strb. am Schiffleuthstaden 1.s. Jacob Eckert dem jungen Schiffmann 2.s neben einem Allmendgäßel hinden auff Mst Frantz Wolfffen dem huthmacher stoßend, davon gehen Jährlichen 8. lb d Zinß herrn Joh: dietrich Schlehenacker dem biersieder Zum Störckel und burgern allhier so in Capital ablößig mit 700 lb, sonsten freÿ ledig und eigen und über dieße beschwerd dh. der St. St. geschwornen Werckmeister Crafft Ihrer Zu dem Concept geliefferten Schrifftl. Abschatzung sub dato 17. Aug. 1713. annoch æstimirt Vor undt umb 250. lb. Über dieße behausung besagt i. teutsch perg. Kbr. in allh.. C. C. st. gef. m. der anh. Ins. bekr. so datirt d. 30. de: A° 1680. Darb. ferner gebund. 5. a. perg. Kbr. der i. m. i. tranfix über dieße behausung bes: m. alt. Nis 5 et 12. notirt welche sich dißmahlen nicht befund. haben welche dem gegebenen bericht nach Joh: theob. Ulrich deß schiffm: u. b. alh. deß verstorbenen seel. brud. als von welchen rers. die i. helffte solcher behaußung nach Innhalt Eines beÿ E. E. Groß. Rath ergangenen vnd den (-) datirten bescheids cessions weiß erhalten annoch in hand. haben solle.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen Unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über deß Verstorbenen vnd der hinderbliebenen wittib einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch Weÿl. S. T. Herrn Stephan Cornelium Saltzmann geweßenen Notm. publ. et Acad. in Anno 1697 gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert, Sa. haußraths 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. goldenen Ring 7, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung 192, Summa summarum 255 lb
Der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 50, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 250, Ergäntzung (190, Abgang 200, übertrifft umb 9), Summa summarum 306 lb, Schulden 34, Nach solchem abzug 272 lb
Das Gemein Verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 51, Sa. Schiff und geschirrs zum Schiff fahren gehörig 73, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. der Baarschafft 122,Sa. der Schulden 35, Summa summarum 292 lb – Schulden 485 lb, Conferendo 193 lb
der W: gantze substantz Ihres Eigenthumbs und wÿdumbs, Si doe Verstallungs Summa Inventarÿ 252 lb
Abschatzung den 1. Augusti 1713. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Andreas Ulrich Schiffmann seel: hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg an dem Schiffleuth Staadten Gelegen, Ein seith neben herrn Rathh. böhm, Anderseith neben herrn hannß Jacob Eckert dem Schiffmann hinden auff herr Frantz Waltz den huthmacher stoßendt Welche behaußung Zweÿ Neben Gäng, hinderhauß, hoff, hoffstatt und Gemeiner bronnen sambt aller recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Eintaußen und Neunhundert Gulden, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters
La veuve Marguerite Fischer loue la maison dont elle a la jouissance viagère au tisserand en laine Henri Grübel
1724 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 87-v
Fr. Margaretha geb. Fischerin weÿl. Andreas Ulrich Schiffmanns wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Ulrich Kammerer EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein Heinrich Grübel des wollenwebers
entlehnt, In ihrer wÿdumbsweiß besitzenden allhier ahm Schiffleuthstaden ahm Schwerdtgäßel, einseit ein eck ahn ged. gäßel anderseit neben Jacob Eckert dem Schiffmann hinten auff Isaac Jund dem Schloßer stoßend gelegen ihres Ehemanns seel. Erben eigenthümlich zuständigen behausung, Eine stiege hoch eine Stueb Stuebkammer eine andere Kammer Kuchen haußöhren und einen Gang, Ferner auff dem dritten Stockwerck eine Kammer vornen auff die gaß und zweÿ in den hoff sehende Kammeren weither 5 stiegen hoch einen Fruchtkasten, Item im hoff hinden hinauß den größten Keller wie auch den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchkuchen – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden
Les copropriétaires vendent la maison 1 000 livres à Marie Salomé Wachenheim, veuve de l’aubergiste Jean Joss, assistée de son gendre le notaire Philippe Jacques Marbach
1731 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 150-v
hannß Theobad Ulrich der Schiffer, Mehr Susanna geb. Ulrichin Johann Georg Milius des Informatoris privati und hießigen Schirmers Eheweib, Anna Margaretha geb. Ulrichin Georg Schied des Saathändlers Eheweib und Daniel Ulrich schiffer, Item Johann Georg Memminger der Fischhändler und Fr. Susanna geb. Memmingerin Daniel Jung des Fischhändlers Eheweib, weither Johann Theobald Garing ackersmann zu Plobsheim und Anna Catharina geb. Fleischmännin hannß Georg Huber des Meelmanns Ehefrau, Mehr hannß Theobald Lux Fischer für sich selbst und als mandatarius seines bruders Andreas Lux fischers
in gegensein Mariæ Salome geb. Wachenheimin weÿl. Johannes Juß gastgebers hinterlassenen ohnbevögtigt wittib beÿständlich ihres tochtermanns H. Philipp Jacob Marbach Not. Publ.
Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten denen Liegerlingen im Keller, ahm Schiffleuthstaden, einseit neben H. Andreas Eckert E. E. großen Raths alten beÿsitzer und Schiffer zum theil theils ist ein Eck ahm Schwerdtgäßel anderseit neben Johann Jacob Eckert dem Schiffer auff Johann dürrbach dem Schloßer, als von weÿl. Andreas Ulrich gewesten Schiffer vermittelst deßen ahm 10. sept. 1709 vor weÿl. Not. Johann Adam Oeßinger auffgerichteten Testamenti Nuncupativi §. 3.tio instituirten Erben und zwar Ulrichischen vier geschwisterden zu einem, Memmingerischen beeden geschwistrigen zum andern, ihme Garing und deßen einbändigen schwester Huberischer ehefraun zum dritten, so dann Luxischen beeden gebrüdern zum vierdten und letzten Stammtheil – um 600 pfund capitalien verhafftet, geschehen um 400 pfund
Originaire de Worb au canton de Berne, l’aubergiste réformé veuf Jean Joss épouse en 1710 la luthérienne Marie Salomé Wachenheim, fille du péager au pont du Rhin Tobie Wachenheim. Le futur époux adopte Marie Salomé Ebenau, fille (naturelle) de la future épouse lors du contrat de mariage
1710 (24.2.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 278
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsammen und bescheidenen Johann Joß dem Würth Zum Guldenen Väßel und Schirms Angehörig alhier, alß dem bräuttigamb ane Einem So dann der Ehren und tugendsamen Mariæ Salomeæ gebohrne Wachenheimin, weÿl. H. Tobiæ Wachenheimb deß geweßenen Zollers am Rhein seel. nachgelaßene eheliche Tochter alß der Hochzeitterin am andern Theil
Zum dritten, hatt sich eingangs bemelder Hochzeiter freÿwillig und Wohlerwogen dahien Würcklichen resolvirt seiner braut habenden Töchterlein Maria Salome Ebenawin ahne Kindtes statt anzunehmen (…) und will deßelbe hieführo alß seÿn eigen Kindt halten
Geschehen und verhandelt in der Königl. Statt Straßburg (…) Montags den 24. febr. Anno 1710 [unterzeichnet] u H Johann Josten handzeichen, Maria Salme Wachenheimin hochzeiterin
Mariage (Strasbourg-Wolfisheim, réformés, p. 126)
1710. d. 7. dito [Maÿ] seind eingesegnet worden Johann Jost von Werb Bernergebiets Gulden Fäßlin Würth in Straßburg Wittwer, Maria Salome Wachenheimin weÿl. H. Tobias Wachenheims Burgers und Fastenspeishändlers in Straßburg nachgel. ehel. Tochter (i 136)
Marie Salomé Wachenheim, veuve de Jean Joss hypothèque la maison au profit des enfants du professeur en théologie Elie Silberrad
1731 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 240-v
Fr. Maria Salome geb. wachenheimin weÿl. Johannes Juß gastgebers wittib so ohnbevögtigt beÿständlich ihres tochtermanns H. Philipp Jacob Marbach Not: Publ: und practici
H. Johann Samuel Silberrad Med. D. et Pract: als mandatarÿ seines H. bruders S. T. H. Elias Silberrad S.S. Theologiæ D. et prof: publ. Cap. Thom. und Conv. Eccl: Præsidis auch p.t. rectoris Magnifici allhier – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gemeinschaft des bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten ahne den Schiffleuthstaden, einseit neben H. Andreas Eckardt E. E. großen Raths alten beÿsitzer und Schiffer anderseit neben theils ist ein eck ahm Schwerdt: gäßel und theils neben Johann Jacob Eckardt dem Schiffer hinten auff Johannes dürbach den schloßer
Marie Salomé Wachenheim hypothèque la maison au profit de Jean Huber, diacre à Saint-Guillaume
1731 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 341
Maria Salome geb. Wachenheimin weÿl. Johannes Juß gastgebers ohnbevögtigt wittib beÿständlich Johann Daniel Ehrnmann Peruquenmachers
in gegensein H. M. Johannes Huber Diaconi Senioris zu St Willhelm – 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff gemeinschaft des Bronnens und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne dem Schiffleuthstaden, einseit neben H. Andreas Eckardt E. E. großen Raths alten beÿsitzer und Schiffer zum theil, theils ist ein eck am Schwerdt:gäßel anderseit neben Johann Jacob Eckart dem Schiffer hinten auff Johann Dürrbach den Schloßer
Marie Salomé Wachenheim hypothèque la maison au profit du pâtissier Jean Balthasar Hummel
1731 (3.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 494-v
Fr. Maria Salome geb. Wachenheimin weÿl. Johannes Juß gastgebers ohnbevögtigte Wittib beÿständlich Johann Daniel Ehrnmann Peruquenmachers
hatt in gegensein Johann Balthasar hummel Pastetenbecks – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß hoff gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne dem Schiffleuthstaden, einseit neben H. Andreas Eckard E. E. großen Raths alten beÿsitzer und Schiffer anderseit neben Johann Jacob Eckardt dem Schiffer theils ist ersterer seith ein eck am Schwerdtgäßel hinten auff Johannes Dürbach den Schloßer
Marie Salomé Wachenheim hypothèque la maison au profit de Marie Barbe Hummel, veuve du marchand de vins Jean Henri Demuth
1743 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 405-v
Fr. Maria Salome geb. Wachenheimin weÿl. Johann Juß des gastgebers wittib mit beÿstand Johann Jacob Dreher des ehemaligen specirers [unterzeichnet] maria salmö wahhimin
hatt in gegensein Fr. Mariæ Barbaræ geb. Hummelin weÿl. H. Johann Heinrich Demuth des weinhändlers wittib mit beÿstand ihres vettern H. Johann Balthasar Hummel des Pastetenbecks – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit neben H. Rathh. Andreas Eckart, anderseit neben Johann Jacob Eckert dem Schiffmann hinten auff Johann Dürrbach den schloßer
Marie Salomé Wachenheim veuve du manant Jean Joss meurt en 1744 en délaissant pour unique héritière sa fille Marie Salomé Joss (Ebenau), femme du notaire Philippe Jacques Marbach. Les experts estiment la maison 1 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 365 livres, le passif à 1 015 livres.
1744 (13.3.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 475) n° 251
Inventarium über Weÿl. der Ehren v. Tugendbegabten Frauen Mariä Salome Joßin geb. Wachenheiminn auch weÿl. H. Joh: Joß geweßenen Gastgebers v. Schirms Verwanthen allhier seel. nachgel. W. nunmehr auch seel. Verlt. auffgerichtet A° 1744. – nach ihrem Donnerstags d. 30. Jan: dieses angefangenen 1744.sten Jahrs beschehenen töd. Ableiben hue Zeitl. Verlaßen – So geschehen in d. Königl. Statt Straßb. auff Freÿtag d. 13. des Monaths Martii A° 1744.
Die Verstorbene frau seel. hab ab intestato Zur einzigen Erbin Verlaßen die Viel Ehren v. tugendbegabte Frau Mariam Salome Marbachin geb. Joßin S..T. Herrn Phil. Jacob Marbach Not. publ. et pract. auch br. allh. Eheliebstin, welche die Verst. seel. mit eing. ged. Ihrem längst verstorbenen Ehemann seel. erzeugt v. beÿst. S. T. Herrn Joh: Jacob Kriegers des Schuh Ms. v. E. E. Gr. raths alten: v. E. E. Kl. Raths jetzigen Wohlverdienten beÿsitzers ihres hierzu erbettenen assitenten, beÿ dem geschäfft erschienen
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staaden gelegenen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Eigenthum ane Einer behaußung. Eine behausung, bestehend in Vorder v. hinterhauß, Hoff, Gemeinschaft des bronnens v. Hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht: v.Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an dem Schiffleuth Staden, 1. s. neben H. Andreas Eckert alten Großen Raths Verwanthen v. Schiffer allhier Zum theil, theils ists ein Eck am Schwerdgäßel, 2. s. neben Joh: Jacob Eckert dem Schiffer, hinten auf Paul N. den Zündelmacher stoßend gelegen, so außer denen mit hernach unter denen Passivis befindl. darauff hafftenden Capitalien, freÿ, leedig v. eigen, und vermög der beÿ dem Concept befindl. schrifftlichen Abschatzung d. d. 12. Mart: 1744. durch (die Werckmeistere) hiehero angeschlagen worden um 2500. fl. oder 1250. lb. Darüber bes. I. teut. perg. Kbr. in allh. C. C. St. gef. mit dero anh. Ins. verw. d. d. 7. Apr. 1731. Inhaltend, welchergestalten die verstorbene fr. seel. solche behaußung von Joh: diebold Ulrich dem Schiffer et Consorten an sich erkaufft hat.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 95, Sa. Stickspecks 10, Sa. Silbers 5 , Sa. goldnenen Ring 4, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1250, Summa summarum 1365 lb – Schulden 1015 lb, Compensando verbleibt 350 lb
Abschatzung dem: 12 Martzÿ: 1744. Auff begehren weillandt der Ehr und tugendsamen frau Maria sallomeæ Josin gebohrne wackenheimin seel. hinder Laßenen Erben, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg an dem undern schiffleuth Statten ihm schwerdt gaslein gelegen ein seits Neben H. Eckerts schiffmann, ander seits an daß schwerdt geslein hinden auff Meister Paulÿ dem Zuntell macher Stoßend welche behausung unden ein gangß daß haus Ehren Neben daran eine Stuben Cammer und Kuchen getrëmbter Keller der hoff – oben dar über ihm Ersten und 2.ten Stock eine Stuben Camer Kuchen Nebenß Cammer mit diellen Zu geschlagen, under dem tach 4. Camren und daß hauß Ehren worüber ein alter tachstull mit einer besetzten bienen und holtzren gebell, ein Nebenß hausell so unden ein Stübell Cammer hauß Ehren darinnen der herdt – oben dar über der gang auff holtzren Pfosten Stehet mit einem halben tach daß hinder hauß so under daß holtz hauß Neben daran dero bauch Kessell und gemeiner bronnen, oben dar auff ein Stuben Cammer hauß Ehren mit einem herdt, alter tachstulen ein faches Ziegell tach und holtzrer gebell, sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister auch in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschagen wüedt Vor und Umb Zweÿ Tausent und Vunff hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Marie Salomé Ebenau veuve de Philippe Jacques Marbach meurt en décembre 1779 après avoir institué pour héritier le batelier André von Zabern. Le paragraphe du testament qui le nomme héritier de la maison est transcrit à la Chambre des Contrats
1780 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 49-v
auff ansuchen H. Andreas von Zabern des schiffmanns nachstehenen paragraphus in dem von weÿl. Fr. Maria Salome Marbächin geb. Ebenauin längst weÿl. H. Philipp Jacob Marbach gewesten notarii jurati ac practici wittib in ihrem d. 23. martÿ 1775 errichteten testamentum
H. Andreas von Zabern dem schiffmann meinem geliebten vetter
die in der testierin verlassenschaft gehörige behausung, bestehend in vorder und hinter gebäu, hoff, gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuthstaden, einseit neben Johann Georg Eckert dem schiffmann zum theil theils ein eck am Schwerdtgäßel, anderseit neben weÿl. H. Johann Jacob Eckert des schiffmanns E. E. Großen raths beÿsitzers erben, hinten auff N. Reith den zündelmacher
(f° 50-v) H. Johann Friedrich Öeßinger der weinhändler als wÿdums erb weÿl. Fr. Mariæ Salome Marbächin geb. Ebenauin längst weÿl. H. Philipp Jacob Marbach in gegensein H. Andreas von Zabern des schiffmanns als universal erben, diejenige 1102 pfund oder 2204 gulden (schuldig), zum unterpfand [vorermelte behausung]
Fils du batelier Jean Henri von Zabern, le batelier André von Zabern épouse en 1764 Marie Marguerite Ott, fille d’un marchand d’huile : contrat de mariage, célébration
1764 (5.4.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
(Eheberedung) persönlich zugegen geweßen der Ehrsame Andreas von Zabern, der Ledige Schiffer und burgere allhier deß Ehrengeachten Hn Johann Heinrich von Zabern deß Schiffmanns v. burgers Zu Straßburg mit Fr. Annæ Mariæ einer gebohrner Rheinin ehelichen erzeugter undt der Zeit majorennis ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstandt gedachter seiner Elteren alß Hochzeiter, ahne Einem,
So dann die Ehren vnd Tugendsame Jungfrau Maria Margaretha Ottin Hn Johann Daniel Otten deß Öhlhändlers Undt burgers hierselbsten mit Fr. Anna Salome gebohrner Veriußin Ehelichen erziehlt Tochter mit assistentz vor ermeldter dero Eltern alß der Jungfr. Hochzeiterin ahne dem Andern Theil – So geschehen und abgehandelt allhier in der Königlichen Statt Straßburg Donnerstag den 5. deß Monaths Aprilis A° Domini 1764 [unterzeichnet] Andreas von Zabern als Hochzeiter, Maria Margaretha Ottin als hochzeittrin
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 19, n° 39)
1764 Mittwoch den 6. Junii wurden nach gewöhnlichem Aufbieten ehelich getraut Andres von Zabern der ledige Schiffer u. burger allhir, H Heinrich von Zabern Schiffmanns und burgers alhier mit Fr. Anna Maria geb. Reinin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfr. Maria Margareta, H Johann Daniel Ott Ohlmanns u. burgers allhier, mit Fr. Anna Salome geb. Veriusin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Andreas Von Zabern als Hochzeiter, Maria Margaretha Ottin als hoch Zeiterin (i 21) Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 280) 1764
Jean André von Zabern devient tributaire à la tribu de l’Ancre le 3 octobre 1763
1789, Livre de la Taille (VII 1282) – Äncker
von Zabern, Johann Andr. ins. 3. Oct. 1763.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les biens du mari ont une valeur de 228 livres, ceux de la femme de 475 livres.
1765 (1.8.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 37) n° 505
Inventarium über des Ehrsahmen Andreas von Zabern deß Schiff Steuermanns wie auch der Ehr : undt tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä einer gebohrener Ottin, beeder Eheleuth undt burgere Zu Straßburg einander in den Ehestandt gebacht, und i,, auffgerichteter Heuraths: Verschreibung für ohnverändert reservirter Nahrungen auffgerichtet in Anno 1765. – in ihrer vor mir unterschriebenem Notario sub dato Donnerstags den 5. des Monaths Aprilis nun hiengelegtem 1764.ten Jahrs aufgerichteten Heuraths: Verschreibung und deren paragrapho Vierdten Vor ohnverändert (…) reservirt, vorbehalten und stipulirt haben.
So geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg In fernrem Persönlich beÿweßen fr. Annam Mariam von Zabernin gebohrner Rheÿnin des Ehemanns eheleiblichen Mutter, ferner deß Ehrengeachten Herrn Johann Daniel Otten des Ohlhändlers vnd burgers allhier, Ihr der Ehefrauen eheleiblichen Vatters, aù Donnerstag den 10. deß Monaths Augusti Anno Domini 1765 des Nachmittags Zwischen 2 v. 3. Uhr
In einer allhier Zu Straßburg ahne der Vorstatt Krauttenau ohnweit der Catharinae bruck gelegener in diese Nahrung nicht gehörigen behauß. Ist befunden worden wie folgt
Norma Hujus Inventarii. des Manns Eingebachter Nahrung, Sa. hausraths 40 lb, Sa. Silbergeschirr 30 lb, Sa. Goldene ring 12 lb, Sa. baarschafft 8 lb, Summa summarum 90 lb – Darzu Ist zu Legen die Ihme dem Ehemann (…) haussteuren helffte 138, des Ehemanns gesambtes ohnverändertes Vermögens 228 lb
Solchemnach Wirdt auch der Frauen in den Ehestandt gebrachte Guth inventirt undt verschrieben, Sa. hausraths 168 lb, Sa. silbers 34 lb, Sa. Goldener Ringen 23 lb, Sa. baarschafft 111 lb, Summa summarum 336 lb – Solcher Summ aber ist Weither beÿ zu fügen die (…) haussteuren 138 lb, der Ehefrauen gesambtes guth 475 lb
Marie Marguerite Ott meurt en 1795 en délaissant six enfants. La masse propre au veuf s’élève à 4733 livres tournois, celle des héritiers à 3086 livres tournois. L’actif de la communauté s’élève à 3073, le passif à 9552 livres tournois
1796 (6 pluviose 4), Strasbourg 3 (18), Me Übersaal n° 476
Inventarium über der weiland bürgerin Maria Margaretha geb. Ott des bürgers Johann Andreas Zabern Schiffmanns gewesener Ehegattin Vermögens Nachlassenschafft, nach ihrem den 3 nivose 4 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die Verstorbene hat mit dem Wittwer ehelich erzeuget ab intestato zu Erben hinterlassen 1. die burgerin Maria Salome geb. Zabern des burgers Johann Weber des seilers Ehefrau, 2. Jungfrau Mariam Dorotheam Zabern so majorennis, 3. Jungfrau Anna Maria Zabern auch großjährigen Alters, 4. der bürger Johann Andreas Zabern ledigen Schiffmann so 22 Jahr alt, 5. Johann Daniel Zabern auch ledigen Schiffmann so 19 Jahr alt, 6. Margaretham Elisabetham Zabern so 11 Jahr alt, der beeden leztern Curator ist der bürger Joh: Daniel Ott Oehlhändler
in einer an dem Schleuthstaden gelegenen dem Wittwer als unverändert zuständiger behaußung N° 6, den 28 nivose 4
(f° 3) Eigenthum an einer behaußungn so dem Wittwer unverändert. Nämlich eine behaußung mit N° 6 bezeichnet bestehend in Vorder: u. hinder: Gebäu einem Hof Gemeinschafft des bronnens und der hoffstatt samt allen zugehörden u. Rechten gelegen an dem Schleuthstaden einseit neben dem br. Georg Antoni Eckert Schiffmann und zum theil ist selbige ein Eck am Schwerdtgäßlein anderseit neben des b. Carl Wilhelm Zabern Schiffmanns Verlassenschafft hinten auff den br. Reith Zundermacher, hier ohne Nachtheil in auswurf gebracht wird vor 9000 livres, diese behausung hat der Wittwer von weil. Fr. Maria Salome Marbachin geb. Ebenauin auch weÿl. burger Philipp Jakob Marbach gew. öffentl. Notarii Wittib als von deroselben eingesetzter testaments u. Universal Erb ererbt zufolg ihres verschlossen aufgerichteten Testaments vom 27. Martÿ 1775 so den nämlichen tag bei weÿl. Not. Joh: Carl Ficke deponirt, in den über ihre Verlassenschafft durch Not. Ficke den 12. Jänner 1780 aufgerichteten Inventario fol. 47-b beschrieben, Sonsten ist annoch darüber Kaufbrieff C. Stub den 7. Aprilis 1731
summa behaußung 9000 li, Ergäntzung des Wittwers vor Not. Phil. Jacob Marbach den 1. aug. 1765 1592 li, summa summarum 9026 li, schulden 4292 li, Nach deren Abzug 4733 livres
der Erben unverändert Vermoegen, hausrath 131 li, silbers 58 li, Schuld 300 li, Ergäntzung 2596 li, summa summarum 3086 livres
Theilbare Massa, hausrath 795 li, Schiff und Geschirr zur Schiffahrt 684 li, Schuld 1592 li, summa summarum 3073 li – Passiv schulden 9552 li, In Vergleichung 6479 li
Copia der Eheberedung vor weÿl. Not. Philipp Jakob Marbach den 5. apr. 1764 (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 13 du 6 plu 4
Jean André Zabern se remarie en 1797 avec Cunégonde Elisabeth Maské veuve du chirurgien Jacques Frédéric Stœcklin
1797 (19 brumaire 6), Strasbourg 3 (39), Me Übersaal n° 244
(Eheberedung) erschienen der bürger Johann Andreas Zabern, ältere, Wittwer, Schiffmann dahier wohnhaft als bräutigam an einem
Und die bürgerin Kunigunda Elisabetha gebohrne Maske des weiland bürgers Jacob Friedrich Stöcklein geweßenen Wundartzts dahier hinterbliebene Wittib beiständlich des bürgers Johann Leberecht Rausch Seif: Fabrickants alhier als braut an dem andern theil
den19. Brumaire Nachmittag in dem sechsten Jahre der einen und unzertrennlichen Franken: Republick [unterzeichnet] Johann Andreas Zabern, Kunigunda Elisabeth Stöcklein
Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 93-v du 20 brum. 6
L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de son mari
1799 (5 thermidor 7), Strasbourg 3 (21), Me Übersaal n° 610
Inventarium über der bürgerin Kunigundä Elisabethä Zabern geb. Maské zu dem bürger Johann Andreas Zabern ältern Schiffmacher ihrem Ehemann für unverändert in den Ehestand gebrachtes Gut in ihrem den 19. brumaire VI vor unterschriebenen Notario aufgericheten Ehe Contract
in einer an dem Schiffleut staden gelegenen dem Ehemann zuständigen behaußung N° 6
hausrath 516 fr, silbers und Gold 107 fr, baarschafft 300 fr, summa summarum 924 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 53 du 5 ther. 7
Jean André Zabern meurt en 1810 en délaissant ses six enfants issus de son premier mariage. La veuve a la jouissance viagère d’une partie de la maison
1810 (7.4.), Strasbourg 3 (33 / 2), Me Übersaal n° 1173, 5334
Inventaire de la succession de Jean André Zabern aîné, bâtelier, décédé le 3 mars dernier – à la requête de 1. Cunégonde Elisabeth Maské la veuve, 2. Jean Daniel Ott brasseur fondé de pouvoir de Marie Salomée Zabern épouse de Jean Weber cordier demeurant à Cologne, 3. Marie Dorothée Zabern, 4. Anne Marie Zabern, 5. Jean André Zabern bâtelier, 6. Marguerite Elisabeth Zabern épouse de Nicolas Rost sellier, héritiers pour 1/5 du défunt, procréés avec Marie Madeleine Ott sa première femme – la veuve usufruitière de la moitié de la succession par contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 19 brumaire 6
dans une maison quai des bâteliers n° 6
propres de la veuve, meubles 381 fr, remploi 371 fr, total 869 fr
propres des héritiers, mobilier 632 fr, argenterie 40 fr, outils 788 fr, habits 206 fr, créances 341 fr
Propriété d’une maison. Savoir une maison avec cour, communauté de puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quai des Bateliers n° 6, d’un côté le Sr Georges André Eckert bâtelier et en partie formant le coin de la ruelle des glaives, d’autre la succession de Charles Guillaume Zabern bâtelier, derrière propriété de la veuve Baer – dont le premier étage est loué à la De veuve Teuttel pour 192 fr, le reste occupé par le défunt 308 fr, total 500 fr de revenu en capital 10 000 fr – avenue au défunt de Marie Salomé Ebenau veuve de Philippe Jacques Marbach notaire en qualité de son héritier universel institué par testament mystique du 27 mars 1775 déposé au rang des actes de Me Fické, la propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 7 avril 1731
total des propres 12 007 fr, passif 15 054 fr, reste 3047 fr
communauté, meubles 680 fr, argenterie 26 fr, outils 1835 fr, marchandises 651 fr, créances 13 016 fr, total de l’actif 16 210 fr, déduire 2086 fr, reste 14 124 fr
(Joint) Testament, Me Bossenius – la jouissance à Cunégonde Masské de la boutique du logement a côté de la cuisine & des deux chambres au rez de chaussée & dans la cour ensemble cinq pièces, plus de la chambre au troisième étage, de la moitié de la grande cave à séparer par treillage d’une place dans le bucher ensemble des autres aisances locatives, le tout dans une maison appartenante a moitié en propre quai des bateliers n° 6, le 1 décembre 1809
(Joint) Eheberedung – Inventarium über Kunigunda Elisabetha Zabern geb. Maske, 5 therm. VII Not. Übersaal – Inventarium über Maria Margaretha geb. Ott Johann Andreas Zabern des schiffmanns Ehegattin d. 28 nivose IV, Not. Übersaal
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 106-v du 9.4.
Les héritiers Zabern vendent la maison aux enchères. L’acquéreur est le batelier Georges Antoine Eckert
1810 (18.6.), Strasbourg 3 (57), Me Übersaal n° 5423, adjudication définitive – Cahier des charges n° 2631, 5374
1. Cunégonde Elisabeth Maské veuve de Jean André Zabern, bâtelier en cette ville, y décédé le 3 mars dernier, 2. Jean Daniel Ott brasseur fondé de pouvoir de Marie Salomé Zabern épouse de Jean Weber, cordier, demeurant à Cologne (procuration annexée à l’inventaire commencé le 7 avril dernier sous 5334), 3. Marie Dorothée Zabern, 4. Anne Marie Zabern les deux filles majeures, 5. Jean André Zabern bâteler, 6. Marguerite Elisabeth Zabern épouse de Nicolas Rost sellier, héritiers pour un cinquième du défunt, procréés avec Marie Madeleine Ott sa première femme, la veuve usufruitière de la moitié de la succession suivant contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 19 brumaire 6
à Louis Goucheron priseur juré – déclaration de command, au nom de Georges Antoine Eckert bâtelier
la maison appartenante a la succession de Jean André Zabern ainé avec cour, communauté de puits, tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances située en cette ville au quai des Bateliers n° 6, d’un côté Sr le Georges André Eckert bâtelier en partie et en partie elle fait un coin de la ruelle du glaive appelée Schwerdgäßlein, d’autre la succession de Charles Guillaume Zabern, bâtelier, derrière ci devant le Sr Reith fabricant d’amadou actuellement la veuve de Baer – la propriété est constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 7 avril 1731, laquelle maison le défunt a héritée de Marie Salomé Ebenau veuve de Philippe Jacques Marbach notaire en qualité de son héritier universel institué par testament mystique du 27 mars 1775 déposé au rang des actes de Me Fické – fait le 10 mai 1810
Adjudication préparatoire n° 5385 du 21 mai criée 16 300 fr – 17 500 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 1 du 19.6.
Fils du batelier Jean Georges Eckert, le batelier catholique Georges Antoine Eckert épouse en 1770 Marie Eve Huck, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1770 (5.2.), Me Fické (6 E 41, 774) n° 191
(Eheberedung) der Wohl Ehren und vorachtbare Herr Georg Anthoni Eckert, der leedige Schiffmann Weil. herr Johann Georg Eckert, gewesenen Schiffmanns und burgers alhier ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn
und die Viel Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Eva Huckin, Herrn Johann Michael Huck, des auch Schiffmanns und burgers dahier eheliche Jgfr. tochter – auf Montags den 5. Februarii anno 1770 [unterzeichnet] Georg Andoni Eckert als H., maria eua huckin hochzeiterin
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 274)
Hodie 26 Februarÿ Anni 1770 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Georgius Antonius Eckert civis et nauta argentinensis filius legitimus Joannis Georgii Eckert civis ac nautæ olim hujatis et Mariæ Theresiæ Wagin conjugum defunctorum et Maria Eva Huck etiam argentinenses filia legitima Johannis Michaelis Huck civis ac nautæ hujatis et defunctæ Margarithæ Eckert olim conjugum, ambo parochiani nostri (signé) Georg andoni Eckert, maria eua huckin (i 140)
Georges Antoine Eckert devient tributaire à l’Ancre le 29 juin 1766
1789, Livre de la Taille (VII 1282) – Äncker
Eckert, Georg Ant. ins. 29. Junii 1766
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont le mari est copropriétaire quai des Bateliers. Les biens du mari ont une valeur de 2570 livres, ceux de la femme de 408 livres.
1770 (5.4.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 431
Inventarium über des Wohl Ehren und Vorachtbaren herrn Georg Anthoni Eckert, des Schiffmanns und der Viel Ehren: und Tugendsamen Fraun Mariæ Evæ gebohrner Huckin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1770. – in ihren den 26.ten February jüngst angetrettenen Ehestand einander vor unverändert Zu und eingebracht haben – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart Herrn Michael Huck des Schiffmanns und burgers alhier, der Ehefraun leibl. Vaters und erbettenen beistandts auf Donnerstag den 5.ten Aprilis 1770.
In einer alhier Zu Straßburg an dem Schiffleuth Staaden gelegener diesorts lehnungsweißes weiß bewohnender zum theil aber anhero gehöriger behausung hat sich befunden
Eigenthum an Häusern. (M) Erstl. ein vierter theil vor ohnvertheilt von und ane Einer behausung hoff und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseit am Schiffleuth Staaden ohnfern dem golden thurn (…)
(M) Item i. vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem kleinen häußl. an der Vorstadt Krautenau in Hellgäßein (…)
Wÿdems Verfangenschaft, davon das Eigenthum der einst seither zu des Ehemanns eingebrachter haabschafft fällig wird. Es hat näml. Weiland Herr Johann Georg Eckert der gewesene Schiffmann und burger alhier des Ehemanns Vater seel. seiner 2.ten Ehefraun und nun hinterlaßener Wittib Fraun Mariæ Barbaræ geb. Burgerin im 2.ten Puncten des Ehe Contracts zu einem lebtägigen und ruckfälligen Wÿdem genuß verschrieben (…)
Ferner hat auch S. T. Herr Joseph Antoine Ducret E. E. grosen Raths mehrmal. wohlverordneter beisitzer aus seiner Fraun Ehegattin dißorts Ehemanns leibl. Mutter Schwester seel. Verl. unter andern lebtägig Zu geniesen (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns angebrachten Vermögens, Sa. haußraths 257, Sa. der gebrannten und mineral Waßern auch anders zur handwerck gehörig 377, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffereÿ gehörig 440, Sa. brennholtzes 489, Sa. Weine und der leeren Faß 353, Sa. Silbers und Geschmeids 55, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 1016, Sa. Eigenthums an häusern 512, Sa. Schulden 1256, Summa summarum 4770 lb – Schulden 1200 lb, Nach deren Abzug 2570 lb
Diesemnach so wid auch der Ehefrauen Zu und eingebrachte haabschafft in beschreibung gebracht, Sa. haußraths 122, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 23, Sa. goldenen Ring 21, Sa. baarschafft 106, Sa. Pfenningzinses hauptguths 133, Summa summarum 408 lb
Haussteuren 52 lb Woran die jedem Theil gebührige helfte antrifft 31 lb – Conclusio finalis 4040 lb
Marie Eve Huck meurt en 1816 en délaissant deux enfants. Lors de la liquidation (voir références plus bas), la maison est attribuée à Marie Thérèse Eckert, femme du marchand de vins Antoine Mertz
1816 (15.1.), Strasbourg 12 (62), Me Wengler n° 9334
Inventaire de la succession de Marie Eve Huck veuve de Georges Antoine Eckert, batelier et marchand de bois, décédée le 8 janvier 1816 – à la requête de Jean Georges Eckert marchand de bois et Marie Thérèse Eckert épouse d’Antoine Mertz marchand de vin héritiers pour moitié
dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 5
meubles 3995 fr
immeuble, le tiers par indivis d’une maison a deux étages consistant en bâtiments de devant et de derrière cour puits commun et tresfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers n° 6, d’un côté en partie propriété de la maison propre aux héritiers du chef du défunt leur père et en partie forme cette maison le coin de la ruelle du Glaive, d’autre Guillaume Zabern, devant le quai derrière la veuve Baer – acquis par le Sr Eckert par adjudication définitive dressée par Me Ubersaal le 18 juin 1806, rapporte 860 fr capital 17 200 fr, le tiers 5733 fr
Plus un tiers par indivis de la moitié ou un 6° de la totalité d’une cave sous une échoppe couverte en tuilles et dépendances sise sur le quai des Bateliers dans la rue Neuve, d’un côté le Sr Ludwig, d’autre la succession de Michel Antoine Huck coutelier, derrière le Sr Huck – acquis par acte Me Greiss le 20 messidor 5, estimée 20 fr de revenu en capital 400 fr, la part 66 fr, les deux autres tiers aux enfants du chef de leur père
résumé, actif de la succession meubles 6416 fr, immeubles 5800 fr, passif 6221 fr, reste 5994 fr
Enreg. f° 185 du 13.3.
Le tonnelier Antoine Mertz épouse Marie Thérèse Eckert en 1794
1794 (21 vend. 3), Strasbourg, Me Übersaal
Contrat de mariage entre Antoine Mertz tonnelier à Strasbourg
et Marie Thérèse Eckert fille dudit lieu
il n’y a pas de designation des apports, les futurs de donnent au survivant l’usufruit des biens du prémourant, plus le futur fait don matutinal à la future de 2400 livres
est comparu le futur qui a déclaré que son revenu n’ecxede pas 300 livres
acp 28 f° 153-v du 24 vend. 3
L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 12 000 francs dans une maison de l’Œuvre Notre Dame quai des Bateliers
1803 (11 brumaire 12), Strasbourg 12 (3), Me Wengler n° 595
Inventarium über Maria Theresia Eckert des burgers Antoni Mertz Weinhändlers Ehefrau beiständlich Georg Antoni Eckert Schiffers ihres Vaters, in ihrem am 20. vendemiaire im 3.ten Jahr /:13. oct. 1794:/ angetrettenem Ehestand gebrachten Vermögens
in einer an dem Schiffleuthtstaden gelegenen und dem Stift Frauenhaus abhängigen mit N° 19 bezeicheten und diesorts lehnungsweiße bewohnenden behausung
hausrath, silber, baarschafft (10 769 fr), summa summarum 12 075 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 89 f° 85 du 20 bru 12
Antoine Mertz et Marie Thérèse Eckert font dresser un inventaire de séparation. Les biens propres à l’épouse comprennent la moitié de deux maisons contiguës
1816 (7.8.), Strasbourg 12 (65), Me Wengler n° 9689
Inventaire de séparation d’Antoine Mertz marchand de vin et Marie Thérèse Eckert sa femme demeurant à Strasbourg
quai des bateliers n° (-) jugement du 8 juillet dernier [pièce jointe, quai des Bateliers n° 6]
Chapitre premier, désignation des biens propres à l’épouse Mertz. Immeuble 76. la moitié par indivis d’une maison a rez de chaussée et un étage consistant en un bâtiment de devant et de derrière cour pompe avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers n° 5-bis d’un côté le Sr Weidknecht payeur de la Gens d’armerie d’autre la maison ci après désignée devant le quai, derrière maison appelée cour de Baden
77. une pareille moitié par indivis d’une maison a deux étages consistant aussi en bâtiment de devant et de derrière petite cour puit commun avec ses autres appartenances droits et dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 6, d’un côté la maison précédente d’autre le Sr Guillaume Zabern devant le quai derrière la veuve Baer
78. et un quart par indivis ou la moitié de la moitié d’une cave sous une échoppe couverte en tuiles avec ses autres appartenances et dépendances sise audit Strasbourg sur le quai des bateliers dans la rue neuve, d’un côté le Sr Ludwig d’autre la succession de Michel Antoine Huck batelier derrière ladite succession
Le premier desdits immeubles appartient à la succession paternelle de l’épouse Et et les deux autre a celle de leur père et mère, suivant inventaire dressé le 30 décembre 1811
total des rétentions de la femme 40 296 fr
actif de la communauté 9909 fr, passif 52 533 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 f° 51-v du 19.8.
Marie Thérèse Eckert expose la maison aux enchères. Elle retire l’immeuble de la vente après une mise de 100 francs
1821 (9.2.), Strasbourg 3 (66), Me Schreider n° 638
Cahier des charges – Marie Thérèse Eckert épouse séparée quant aux biens d’Antoine Mertz ci devant marchand de vins demeurant quai des Bateliers n° 6, suivant jugement du tribunal civil en date du 17 janvier 1821
une maison avec cour, communauté de puits, tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances située en cette ville au quai des Bateliers n° 6, d’un côté le Sr Eckert en partie elle fait le coin de la ruelle du Glaive, d’autre Guillaume Zabern, derrière la veuve Baur – Eablissement de la propriété, échue dans la succession de ses père et mère Georges Antoine Eckert, marchand de bois, et Marie Eve Huck, suivant liquidation partage dressé par Me Wengler le 27 juin 1817, acquis de 1. Cunégonce Elisabeth Maské veuve de Jean André Zabern ainé batelier, 2. Marie Salomé Zabern épouse de Jean Weber cordier à Cologne, 3. Marie Dorothée Zabern majeure, 4. Anne Marie Zabern majeur, 5. Jean André Zabern, batelier, 6. Marguerite Elisabeth Zabern épouse de Nicolas Rost en qualité d’héritiers pour 1/5 de Jean André Zabern, procréés avec Marie Marguerite Ott première femme, la veuve Zabern née Maské en qualité d’usufruitière, suivant adjudication définitive dressée par Me Ubersaal le 18 juin 1810, sera criée 12 000 fr
Procès verbal d’enchère n° 648 du 13 février – Retrait n° 659 du 20 février après enchère de 12 100 fr par Jean Moritz batelier à Mayence
Inventaire après décès d’un locataire, le professeur à la faculté des lettres Jean Pierre Massenet
1824 (20.11.), Strasbourg 6 (48), Me Triponé n° 883
Inventaire de la succession de Jean Pierre Massenet, professeur à la faculté des lettres de l’académie, décédé le 28 octobre dernier – à la requête d’Alexis Pierre Michel Nicolas Massenet, fabricant à Toulouse, seul et unique héritier de son père représenté par François Marie Gaëtan Ganzinotti, licencié en droit son mandataire, en présence de Louis Banoit Mathieu, propriétaire, représentant Hélène Mathieu la veuve
dans le logement qu’occupait le défunt dans la maison appartenant à Mde Mertz quai des Bateliers n° 6
mobilier 1607 fr, numéraire 170 fr, créances 712 fr, ensemble 882 fr, passif 900 fr
addition, 3 décembre 1824, mobilier 73 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 163-v du 30.11.
Marie Thérèse Eckert veuve d’Antoine Mertz et ses cinq enfants vendent la maison au marchand épicier Jean Pierre Laurent Beranger et à sa femme Catherine Hœltzel
1827 (20.8.), Strasbourg 8 (44), Me G. Grimmer, n° 1785
Marie Thérèse Eckert veuve d’Antoine Mertz, marchand de bois, Marie Louise Mertz & Françoise Catherine Joséphine les Mertz majeures sans état, Jean Georges Mertz, garçon batelier majeur non marié, en son nom et se portant fort de Marie Thérèse Mertz leur fille et sœur épouse de Jean Moritz surveillant des ponts à Mayence
à Jean Pierre Laurent Beranger, marchand épicier, et Catherine Hoeltzel
une maison d’habitation composée d’un bâtiment principal à rez de chaussée surmonté de trois étages, de bâtiment latéral et de derrière à un étage & rez de chaussée & d’une cour avec communauté de puits et tous autres droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers n° 6, d’un côté la veuve Guillaume Zabern, d’autre Georges Eckert, devant ledit quai, derrière la veuve Behr – sont compris deux fourneaux l’un en fayence et l’autre en fer de fonte, une chaudière à lessive en cuivre – ledit immeuble appartient à la veuve suivant acte de partage et liquidation de Marie Eve Huck sa mère veuve de Georges Antoine Eckert, batelier et marchand de bois, dressé par Me Wengler le 27 juin 1817, le Sr Eckert l’a acquis des veuve et héritiers Jean Daniel Zabern l’ainé, batelier, par adjudication définitive dressée par Me Ubersaal le 18 juin 1810. Propriété constatée par acte passé à la Chambre des contrats le 7 avril 1731 et que Sr Zabern l’a héritée de Marie Salomé Ebenau veuve de Philippe Jacques Marbach, notaire par testament mystique en date du 27 mars 1775 déposé au rang des actes de Me Fické – moyennant 9500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 47 du 22.8.
Successivement veuve de l’officier retiré Jean Guillaume Margraff qu’elle a épousé en 1816 et du commis négociant Jean Jacques Petri qu’elle a épousé en 1818, Catherine Hœltzel épouse en 1826 l’ancien militaire Pierre Laurent Berenger originaire de Toulon
1816 (29.6.), Strasbourg 8 (15), Me Roessel n° 3364
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Jean Guillaume Margraff, officier retiré, fils majeur de feu Jean Bernard Margraff, calfat, et d’Elisabeth Fichter
Catherine Barbe Hoeltzel, fille mineure de Henri Hoeltzel, journalier, et de Catherine Gerlinger
enreg. F° 164 du 1.7.
1818 (21.8.), Strasbourg 8 (24), Me Roessel n° 5748
Contrat de mariage, communauté d’acquets avec réserve d’apports – Jean Jacques Petri, majeur commis négociant à Strasbourg fils de feu Adam Petri, cordonnier, et d’Anne Marguerite Müller
Catherine Barbe Hoelzel veuve de Jean Guillaume Margraff officier retiré
Enregistrement de Strasbourg. acp 140 F° 22 du 24.8.
1826 (14.6.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1190
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Pierre Laurent Berenger, ancien militaire fils de Laurent Berenger, ancien commis de marine demeurant à Toulon, et de Jeanne Bélot
Catherine Barbe Hoeltzel veuve de Jean Jacques Petri, marchand épicier
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 F° 52-v du 22.6.
Le marchand épicier Jean Pierre Laurent Beranger loue une salle de café et diverses autres localités au cafetier Henri Alexandre
1836 (1.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 66 F° 78-v, ssp du 4.1.
Bail pour 3 années de la St Jean prochain – Jean Pierre Laurent Beranger, épicier, rue de la Krutenau n° 50 propriétaire de la maison quai des Bateliers n° 6
à Henri Alexandre, cafetier au casino à Landau et y ayant sa demeure
les logements ci après désignés savoir une salle de café au rez de chaussée donnant sur le devant du quai de trois chambre donnant dans la cour, une chambre de linge sale, une cuisine un bucher pour le bois et une cave – première année 650 francs, les deux autres 600 francs
Catherine Hœltzel meurt en 1840 en délaissant pour seul héritier Jean Jacques Petri issu de son deuxième mariage. La succession comprend la part de maison qu’elle a héritée de ses parents au pont Saint-Guillaume, la maison où est dressé l’inventaire quai des Bateliers et une campagne à la Robertsau
1840 (7.5.), Strasbourg 8 (62), Me Zeyssolff n° 330, 331, 332, 356, 357
Inventaire à la requête de Jean Pierre Laurent Berenger, ancien militaire cafetier, commun en biens avec Catherine Barbe Hoeltzel, décédée le 1 mai 1840, veuve en premières noces de Jean Guillaume Margraff, officier retiré, en secondes noces de Jean Jacques Petri, marchand épicer, légataire en usufruit par Testament reçu Me Zeyssolff le 30 avril dernier, enregistré le 2 mai suivant, et tuteur naturel de Henri Adolphe Petri, 17 ans, issu de Jean Jacques Petri – en présence de Jean Hagenstein, propriétaire, subrogé tuteur – contrat de mariage devant Me G. Grimmer le 14 juin 1826
dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 6
communauté. 5. une maison d’habitation composée d’un bâtiment principal à rez de chaussée surmonté de trois étages, de bâtiment latéral et de derrière à un étage et rez de chaussée et d’une cour avec communauté de puits et tous autres droits, appartenances, dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers n° 6, d’un côté la veuve Guillaume Zabern, d’autre Georges Eckert, devant ledit quai, derrière la veuve Behr, acquis par acte reçu Me G. Grimmer le 20 août 1827 transcrit au bureau des hypothèques volume 204 n° 3
II. une campagne sise à la Robertsau canton dit auf dem Plon n° 201, d’un côté la propriété Oberlé et Biesenbach, d’autre par cette dernière propriété et celle de Martzloff Walter et Stempfer formant aboutissant par derrière sur un fossé, acquis suivant acte reçu Me L’Ange le 11 janvier 1834
Renseignements sur la maison au Pont St Guillaume n° 50, Jean Bernard Margraff, maçon, avait acquis cet immeuble de Jean Jacques Marx, négociant, par acte reçu Me Ubersaal le 21 vendémiaire 6. Les cinq enfants Jean Jacques, militaire, Guillaume marchand épicier, Charles, Caroline et Sophie les Margraff ont recueilli cet immeuble par acte reçu Me Lex le 1 juin 1813. Par le décès de Caroline et Charles, héritiers leurs frères et sœurs, suivant inventaire dressé par Me Roessel le 26 juillet 1817, Guillaume Margraff marié avec Catherine Hoeltzel décédé sans postérité, par testament olographe du 21 septembre 1817 déposé au rang des actes de Me Roessel le 6 novembre suivant, inventaire dressé le 24 janvier1818, Jean Jacques Margraff absent depuis de longues années présumé mort à l’armée de Russie. Acte Me Roessel le 22 mars 1821 Sophie Margraff sœur de l’absent et De Hoeltzel la veuve héritières universelles de Guillaume Margraff épouse en secondes noces Jean Jacques Petri, partage de la succession de Jean Jacques Margraff et de son frère Guillaume, propriétaires chacune de la moitié de la maison. Sophie Margraff est décédée le 3 juillet 1821, suivant testament reçu Me Roessel le 22 mars 1821 elle a légué à Jean Jacques Petri, marchand épicier, la moitié de sa fortune en laissant l’autre moitié à sa fille Sophie Margraff. L’immeuble appartient à Mde Berenger pour moteur, à Sophie Margeraff pour un quart et à Henri Adolphe Petri pour un quart
Enregistrement de Strasbourg, acp 278 F° 4-v du 11.5.
Jean Pierre Laurent Berenger se remarie avec Sophie Margraff, propriétaire d’une autre part de la maison au pont Saint-Guillaume
1840 (16.6.), Strasbourg 8 (62), Me Zeyssolff n° 376
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jean Pierre Laurent Berenger, ancien militaire veuf en premières noces sans enfants de Catherine Barbe Hoeltzel, fils de Laurent Berenger, ancien commis de marine à Toulon, et de Jeanne Bilot
Sophie Margraff, mineure émancipée de Sophie Margraff, assistée de Frédéric Emile Wack, commissaire priseur, son curateur
apports de l’épouse. 1. un quart indivis d’une maison sise à Strasbourg Place du Pont St Guillaume n° 50, d’un côté la veuve Zeigel, d’autre M Doldé, derrière M Schollé
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 34-v du 18.6.
Jean Pierre Laurent Berenger loue la salle de café au conducteur de diligences Jacques Krebs
1840 (20.6.), Strasbourg 8 (62), Me Zeyssolff n° 383
Bail de 3 ans à partir du 24 courant – Jean Pierre Laurent Berenger, ancien militaire, propriétaire
à Jacques Krebs, conducteur de diligences, et Anne Goevoere
les parties ci après désignées de la maison sise en cette ville quai des Bateliers n° 6, savoir I. une salle de café au rez de chaussée et cuisine à côté, une petite salle et un logement au rez de chaussée du bâtiment de derrière, autre logement au dessus, petite chambre pour la domestiqe au second étage, un bucher et cave au dessous du bâtiment de devant
II. les meubles et objets mobiliers dont le détail suit, deux billards (…) un poele rond en fayence (…) – moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 31 du 22.6.
Jacques Krebs cède son bail au cafetier Jules François Bouchy
1840 (1.10.), Strasbourg 8 (62), Me Zeyssolff n° 488
Cession – Jacques Krebs, conducteur de diligences, et Anne Goevoere
à Jules François Bouchy, cafetier, du consentement de Jean Pierre Laurent Berenger
pour 2 ans 8 mois 84 jours qui restent à courir à partir du premier courant de leur droit au bail d’une salle de café et différentes localités dans une maison quai des Bateliers n° 6 et divers meubles et objets mobiliers servant à l’exploitation du café estimés à 2692 francs, consenti par Jean Pierre Laurent Berenger, militaire, par acte passé devant Me Zeyssolff le 20 juin 1840. Les localités cédées à M. Bouchy et qu’il tiendra dorénavant à bail ne comprendront que la salle de café au rez de chaussée, cuisine à côté, une petite salle et un logement au rez de chaussée, du bâtiment de derrière, une petite chambre pour le domestique au second étage, un bucher & une cave au dessous du bâtiment de devant, plus le mobilier détaillé estimé au bail allégue hormis deux petites tables (…), quant au logement à l’étage du bâtiment de derrière qui avait fait partie du bail cédé à M. Berenger de convention et de consentement des parties en a disposé à son profit. Ce logement évalué à un loyer de 200 fr – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 96 du 2.10.
Lors de la liquidation, la maison quai des Bateliers est attribuée à l’étudiant en architecture Henri Adolphe Petri
1844 (15.6.), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2264
Liquidation et partage – Catherine Barbe Hoeltzel femme de Jean Pierre Laurent Bérenger
Ont comparu M. Jean Pierre Laurent Berenger, commissaire de police spécial du Chemin de fer de Strasbourg à Bâle,demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue D. Catherine Barbe Hoeltzel, son épouse en premières noces, laquelle était mariée en premières noces à M. Jean Guillaume Margraff, vivant officier retiré à Strasbourg, en secondes noces à M. Jean Jacques Petri, vivant marchand épicer en ladite ville & en troisièmes noces à M. Beringer & en raison des droits et avantages de survie que Mdme Bérenger a assuré à son mari en vertu de son testament ci après allégué
M. Henri Adolphe Petri, élève architecte demeurant et domicilié en ladite ville, habile à se dire et porter seul et unique héritier de Mdme Bérenger sa mère ainsi que cette qualité est relatée par l’intitulé de l’inventaire de la succession de Mdme Bérenger dressé par le soussigné Notaire rédacteur le 7 mai 1840
Lesquels comparans ont requis le Notaire soussigné de procéder à la liquidation & au partage à l’amiable de la communauté de biens qui a existé entre les époux Béranger & de la succession de Mde Béranger
Observation préliminaires. Le testament de Mde Bérenger fait reçu par le soussigné Notaire Zeyssolff le 30 avril 1840 dont les dispositions sont transcrites ici littéralement
Je donne & lègue 1° à mon mari Mr Bérenger la jouissance viagère & gratuite de la somme qui se trouve excéder celle de 30 000 francs dont se composera ma future succession de sorte que mon fils Adolphe Petri aura après mon décès une somme de 30 000 francs nette & mon mari la jouissance viagère du surplus (…)
Mde Bérenger est décédée à Strasbourg le 1 mai 1840. L’inventaire de sa succession fut dressé par Me Zeyssolff soussigné en date au commencement du 7 dy même mois (…)
Communauté. Elle se compose activement, I. De meubles (…)
II. Une maison d’habitation composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, de bâtiment latéral & de derrière à un étage & rez de chaussée & d’une cour avec communauté de puits, & tous autres droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la propriété de la Dame veuve de Guillaume Zabern, de l’autre à celle de George Eckert, donnant par devant sur ledit quai & par derrière sur la veuve Behr, évalué par les parties à 28 000 francs. Cette maison a été acquise de 1° De Marie Thérèse Eckert veuve du Sr Antoine Mertz, marchand de vins, 2° De Marie Louise Mertz, 3°Dlle Françoise Catherine Joséphine Mertz, 4° Sr Jean Georges Mertz, garçon batelier, tous demeurant à Strasbourg 5° De Marie Thérèse Mertz femme du Sr Jean Moritz surveillant des Ponts à Mayence en conformité d’un Contrat passé devant Me Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg le 20 avril 1827 transcrit au bureau des hypothèques le 22 du même mois volume 204 N° 3
III. d’une Campagne sise à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, canton dit auff dem Plon n° 201 délimitée d’un côté & pardevant par le chemin dit Plon & par les propriétés Oberlé & Baisenbach, de l’autre côté par cette dernière propriété & par celles Martzloff, Malter & Stempfer (…)
Succession. Elle se compose (…)
IV. Et de la moitié d’une maison dépendances sises à Strasbourg près le Pont St Guillaume Numéro 50 (…)
Henri Adolphe Petri contracte plusieurs emprunts qu’il garantit sur la maison quai des Bateliers
1844 (16.6.), Strasbourg 15 (75), Me Lacombe n° 4431
A comparu M. Henri Adolphe Petri, élève architecte, demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
à Mr Edouard Guillaume Eugène Reuss, professeur au séminaire protestant à la faculté de théologie de Strasbourg où il demeure et est domicilié, la somme principale de 3000 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée, surmonté de trois étages, de bâtiment latéral & de derrière à un étage et rez de chausséen d’une cour avec communauté de puits & tous autres droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la veuve de Guillaume Zabern, de l’autre à George Eckert, donnant par devant sur le dit quai & par derrière sur la veuve Behr. Mr Petri déclare qu’il en est propriétaire en vertu d’un acte de liquidation et partage reçu par Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844 ainsi qu’il est plus amplement expliqué en l’acte du 9 janvier dernier préallégué
1845 (9.1.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 520
Ouverture de crédit – ont comparu M. Henri Guillaume Reinhardt négociant demeurant et domicilié à Strasbourg d’une part
Et M. Henri Adolphe Petri, élève architecte demeurant à Strasbourg, non patenté, d’autre part
1. M. Reinhardt ouvre par les présentes à M. Petri qui l’accepte un crédit à découvert pour une somme de 2000 francs que M. Reinhardt tiendra à la disposition de M. Petri jusqu’à épuisement, (…)
hypothèque, Une maison d’habitation composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée, surmonté de trois étages, de bâtiment latéral et de derrière à un étage et rez de chaussée et d’une cour avec communauté de puits et tous autres droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la veuve Zabern, de l’autre George Eckert, par devant le dit quai & par derrière la veuve Behr.
Cet immeuble dépendait des biens de la qui a existé entre M. Jean Pierre Laurent Bérenger, commissaire de policen et De Catherine Barbe Höltzel, conjoints demeurant à Strasbourg suivant acte contenant liquidation et partage de cette même communauté et de la succession de la De Bérenger dressé par Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin dernier, ladite maison fut attribuée zu St Petri comparant qui était habile à se dire seul héritier de ladite De Bérenger sa mère. Ce partage eut lieu sans soulte. Quant à l’établissement de la propriété antérieure il se trouve consigné dans l’acte qui vient d’être relaté
1845 (26.7.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 687
Ouverture de crédit – ont comparu M. Henri Guillaume Reinhardt négociant demeurant et domicilié à Strasbourg d’une part
Et M. Henri Adolphe Petri, Elève architecte demeurant à Strasbourg, non patenté, d’autre part
1. M. Reinhardt ouvre par les présentes à M. Petri qui l’accepte un crédit à découvert pour une somme de 1000 francs que M. Reinhardt tiendra à la disposition de M. Petri jusqu’à épuisement indépendamment du crédit déjà ouvert précédemment à ce dernier par M. Reinhardt jusqu’à concurrence d’une some de 2000 francs suivant acte reçu par ledit Me Roessel le 9 janvier dernier, (…) 3° Ce crédit cessera le 9 janvier 1850
garantie, Une maison d’habitation composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée, surmonté de trois étages, de bâtiment latéral & de derrière à un étage et rez de chaussée et d’une cour avec communauté de puits et tous autres droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la veuve Zabern, de l’autre George Eckert, par devant le dit quai & par derrière la veuve Behr.
Déclare le Sr Petri qu’il est devenu propriétaire de cet immeuble par suite d’un acte de liquidation et partage dressé par Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844 ainsi qu’il est plus amplement expliqué en l’acte du 9 janvier dernier préallégué
Henri Adolphe Petri épouse en 1846 Anne Marie Pellier, fille de teinturier
1846 (15.1.), Strasbourg 1 (98), Me Rencker n° 18 759
Contrat de mariage – Henri Adolphe Petri, propriétaire domicilié à Strasbourg, fils de feu Catherine Barbe Hoeltzel épouse en premières noces du Sr Jean Guillaume Margraff, officier retraité, en secondes noces du St Jean Jacques Petri, marchand Epicier & en troisièmes noces de Mr Jean Pierre Laurent Berenger, commissaire de police spécial du Chemin de fer de Strasbourg à Bâle, d’une part
Et Demoiselle Anne Marie Pellier fille majeure de Mr Jean Jacques Pellier teinturier & De Lucile Jacquin son Epouse tous domiciliés à Strasbourg
Article quatre. Le futur époux déclare apporter en mariage
1° Une maison & dépendances sises à Strasbourg Quai des bateliers Numéro 6 tenant d’un côté à la veuve de Guillaume Zabern de l’autre à Georges Eckert,
2° les trois quarts indivis avec les enfants mineurs issus du mariage de De Sophie Margraff avec Mr Jean Pierre Laurent Bérenger, propriétaire du dernier quart, d’une maison dépendances sises à Strasbourg près le Pont St Guillaume Numéro 50. Moitié de ces trois quarts indivis de maison sont grevés de l’usufruit viager au profit de M Berenger beau père du futur époux
3° 4778 millièmes d’une Campagne sise à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, Canton dit Auff dem Plon n° 201 délimitée d’un côté & pardevant par le chemin dit Plon & par les propriétés Oberlé & Baisenbach, de l’autre côté par cette dernière propriété & par celles Martzloff, Malter & Stempfer. La part indivise appartenant au futur époux dans le bien de Campagne ci-dessus désignée est également grevée de jouissance viagère au profit de Me Berenger.
Ces apports sont justifiés par le partage & la liquidation de la succession de feu Mad. Berenger mère du futur fressé par Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844.
Suite des hypothèques dont la maison sert de garantie
1846 (15.6.), Strasbourg 11 (40), Me Keller n° 3406
ont comparu M. Henri Adolphe Petri, élève architecte, employé aux bureaux de la Ville de Strasbourg, et De Anne Marie née Pellier sa femme de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, quai des bateliers N° 6 (devoir)
à M. Charles Wollenweber, confiseur demeurant à Strasbourg, une somme de 10 000 francs (…)
hypothèquent, Une maison composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, de bâtimens latéraux & de derrière à un étage & rez de chaussée et d’une cour avec communauté de puits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la propriété de la Dame veuve de Guillaume Zabern, de l’autre à celle de George Eckert, donnant par devant sur ledit quai & par derrière sur la veuve Behr. Cet immeuble appartient aux empunteurs du chef de Mr Petri comme étant échu par le partage de la succession de De Catherine Barbe Hoeltzel sa mère vivante femme M. Jean Jacques Petri, marchand épicier en cette ville, le dit partage fait entre l’emprunteur comme seul enfant et unique héritier de sa mère et M. Jean Pierre Laurent Béranger, commissaire de police spécial du Chemin de fer de Strasbourg à Bâle, second mari de ladite défunte suivant acte passé devant Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844. Ce partage fait sans soulte ni retour. Le même immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre les époux Béranger au moyen de l’acquisition qui en avoit été faite durant leur mariage de 1° De Marie Thérèse Eckert veuve du Sieur Antoine Mertz, marchand de bois, 2° Dlle Marie Louise Mertz, 3° Dlle Françoise Catherine Joséphine Mertz, 4° Sieur Jean Georges Mertz, garçon batelier, tous demeurant à Strasbourg 5° De Marie Thérèse Mertz femme du Sr Jean Moritz surveillant des Ponts à Mayence suivant contrat de vente passé devant Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1827 transcrit au bureau des hypothèques le 22 du même mois volume 204 N° 3 (…)
M. et Mme Petri ont déclaré (…) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté
1846 (20. 9.br), Strasbourg 11 (41), Me Keller n° 3566
ont comparu M. Henri Adolphe Petri, élève architecte, employé aux bureaux de la Ville de Strasbourg, et De Anne Marie née Pellier sa femme de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, quai des bateliers N° 6 (devoir)
à M. Charles Abel Douay, Chef de bataillon au 9° régiment de ligne en garnison à Marseille, domicilié à Strasbourg, pour lequel stipule et accepte Mad. Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Heancre, rentière sa belle mère demeurant à Strasbourg, une somme de 2000 francs (…)
hypothèque. Une maison composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, de bâtimens latéraux et de derrière à un étage et rez de chaussée et d’une cour avec communauté de puits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la propriété de la Dame veuve de Guillaume Zabern, de l’autre à celle de George Eckert, donnant par devant sur ledit quai & par derrière sur la veuve Behr. Cet immeuble appartient aux empunteurs du chef de Mr Petri comme étant échu par le partage de la succession de Dame Catherine Barbe Hoeltzel sa mère vivante femme M. Jean Jacques Petri, marchand épicier en cette ville, le dit partage fait entre l’emprunteur comme seul enfant et unique héritier de sa mère et M. Jean Pierre Laurent Béranger, commissaire de police spécial du Chemin de fer de Strasbourg à Bâle, second mari de ladite défunte suivant acte passé devant Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844. Ce partage fait sans soulte ni retour. Le même immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre les époux Béranger au moyen de l’acquisition qui en avoit été faite durant leur mariage de 1° De Marie Thérèse Eckert veuve du Sieur Antoine Mertz, marchand de bois, 2° Dlle Marie Louise Mertz, 3° Dlle Françoise Catherine Joséphine Mertz, 4° Sieur Jean Georges Mertz, garçon batelier, tous demeurant à Strasbourg 5° De Marie Thérèse Mertz femme du Sr Jean Moritz surveillant des Ponts à Mayence suivant contrat de vente passé devant Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1827 transcrit au bureau des hypothèques le 22 du même mois volume 204 N° 3 (…)
M. et Mme Petri ont déclaré (…) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté
1847 (22.3.), Strasbourg 11 (41), Me Keller n° 3728
ont comparu M. Henri Adolphe Petri, élève architecte, employé aux bureaux de la Ville de Strasbourg, et De Anne Marie née Pellier sa femme de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, quai des bateliers N° 6 (devoir)
à M. Philippe Jacques Burand dessinateur demeurant à Strasbourg, la somme principale de 2200 francs (…)
hypothèquent, Une maison composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, de bâtimens latéraux et de derrière à un étage et rez de chaussée et d’une cour avec communauté de puits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la propriété de la Dame veuve de Guillaume Zabern, de l’autre à celle de George Eckert, donnant par devant sur ledit quai et par derrière sur la veuve Behr. Cet immeuble appartient aux empunteurs du chef de Mr Petri comme étant échu par le partage de la succession de De Catherine Barbe Hoeltzel sa mère vivante femme M. Jean Jacques Petri, marchand épicier en cette ville, le dit partage fait entre l’emprunteur comme seul enfant et unique héritier de sa mère et Mr Jean Pierre Laurent Béranger, commissaire de police spécial du Chemin de fer de Strasbourg à Bâle, second mari de ladite défunte suivant acte passé devant Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844. Ce partage fait sans soulte ni retour. Le même immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre les époux Béranger au moyen de l’acquisition qui en avoit été faite durant leur mariage de 1° De Marie Thérèse Eckert veuve du Sieur Antoine Mertz, marchand de bois, 2° Dlle Marie Louise Mertz, 3° Dlle Françoise Catherine Joséphine Mertz, 4° Sieur Jean Georges Mertz, garçon batelier, tous demeurant à Strasbourg 5° De Marie Thérèse Mertz femme du Sr Jean Moritz surveillant des Ponts à Mayence suivant contrat de vente passé devant Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1827 transcrit au bureau des hypothèques le 22 du même mois volume 204 N° 3 (…)
M. et Mme Petri ont déclaré (…) qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté d’acquets aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Rencker le 15 janvier 1846
1847 (5.8.), Strasbourg 11 (42), Me Keller n° 3888
ont comparu M. Henri Adolphe Petri, élève architecte, employé aux bureaux de la Ville de Strasbourg, et De Anne Marie née Pellier sa femme de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, quai des bateliers N° 6 (devoir)
à Melle Marie Catherine Bürckner, Marie Caroline Bürckner & Jeanne Françoise Bürckner, les trois sœurs célibataires vivant de leurs revenus demeurant ensemble à Strasbourg, créancières solidaires, par lesquelles stipule & accepte Dlle Marie Catherine Bürckner l’une d’elles, une somme de 4000 francs (…)
hypothèquent 1° Une Maison composée d’un bâtiment principal sur le devant, à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, de bâtimens latéraux et de derrière à un étage et rez de chaussée et d’une cour avec communauté de puits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la propriété de la Dame veuve de Guillaume Zabern, de l’autre à celle de George Eckert, donnant par devant sur ledit quai et par derrière sur la veuve Behr
2° Une autre maison et dépendances sise à Strasbourg près du Pont St Guillaume N° 50 d’un côté le quai, de l’autre la De veuve de Guillaume Ziegel
Ces immeubles appartiennent aux empunteurs du chef de Mr Petri savoir la maison quai des bateliers n° 6 en pleine propriété et jouissance et celle près le Pont St Guillaume N° 50 pour trois quarts seulement par indivis, dont les six seizièmes sont frappés d’usufruit au profit de Me Bérenger ci après nommé, comme étant lesdits immeubles échus à mon dit Sieur Petri par le partage de la succession de Dame Catherine Barbe Hoeltzel sa mère vivante femme M. Jean Jacques Petri marchand épicier en cette ville, le dit partage fait entre l’emprunteur comme seul enfant et unique héritier de sa mère et Mr Jean Pierre Laurent Béranger, commissaire de police spécial du Chemin de fer de Strasbourg à Bâle, second mari de ladite défunte suivant acte passé devant Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844. Ce partage fait sans soulte ni retour. La maison sise quai des bateliers N° 6 dépendait de la communauté qui a existé entre les époux Béranger au moyen de l’acquisition qui en avoit été faite durant leur mariage de 1° Dame Marie Thérèse Eckert veuve du Sr Antoine Mertz, marchand de bois, 2° Dlle Marie Louise Mertz, 3° Dlle Françoise Catherine Joséphine Mertz, 4° Jean Georges Mertz, garçon batelier, tous demeurant à Strasbourg 5° De Marie Thérèse Mertz femme du Sr Jean Moritz surveillant des Ponts à Mayence suivant contrat de vente passé devant Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1827 transcrit au bureau des hypothèques le 22 du même mois volume 204 N° 3 (…)
Quant à la maison sise près du Pont St Guillaume N° 50 (…)
M. et Mme Petri ont déclaré (…) qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté d’acquets aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Rencker le 15 janvier 1846
1847 (16. 9.br), Strasbourg 1 (102), Me Rencker n° 19 727
sont comparus M. Henri Adolphe Petri, Elève architecte, employé au bureau de l’architecte de la Ville de Strasbourg, & De Anne Marie née Pellier son épouse de lui dûment autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Gustave Comte de Durckheim Montmartin, propriétaire domicilié à Francfort sur le Main, pour lequel M Eugène Schwartz, gradué en droit, domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs (…)
hypothèque. 1. Une maison d’habitation composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, de bâtimens latéraux & de fond à rez de chaussée & un étage, avec communauté de puits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à la veuve de Guillaume Zabern, de l’autre à celle de George Eckert, par devant le dit quai & par derrière la veuve Behr
2. Les trois quarts indivis d’une Maison & dépendances sise à Strasbourg près du Pont Saint Guillaume N° 50 tenant d’un côté le quai & de l’autre la veuve de Guillaume Ziegel (…)
1848 (20. 8.br), Strasbourg 4 (103), Me Lauth n° 3225
Furent présents M. Henri Adolphe Petri, employé, et De Anne Marie née Pellier son épouse de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Jean Jacques Vogt, architecte demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 1000 francs (…)
hypothèque. Une maison d’habitation composée d’un bâtiment principal à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, de bâtiment latéral et de derrière à un étage & rez de chaussée & d’une cour avec communauté de puits, & tous autres droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 6, attenant d’un côté à M. Zabern, de l’autre à M. Wernert
(…) que cet immeuble appartient au codébiteur pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Catherine Barbe Hoeltzel décédée épouse de M. Jean Pierre Laurent Béranger, propriétaire à Strasbourg aux termes d’un acte de liquidation & partage dressé par Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844. (…)
Et qu’il est grevé de plusieurs hypothèques montant en son nom à 20 000 francs mais que sa valeur est plus que suffisants pour couvrir le capital de M. Vogt
Employé au service d’architecture de la Ville, Henri Adolphe Petri et sa femme Anne Marie Pellier vendent la maison à l’imprimeur Guillaume Eckart et à Louise Conrad
1850 (18. 9.br), Strasbourg 11 (46), Me Keller n° 4812
ont comparu M. Henri Adolphe Petri, propriétaire, employé aux bureaux des architectes de la Ville de Strasbourg, et De Anne Marie née Pellier sa femme de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
à M. Guillaume Eckart, imprimeur, et à De Louise Conrad son épouse demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison composée d’un bâtiment principal sur le devant, à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, de bâtimens latéraux & de derrière, d’une cour avec pompe dont le puits est mitoyen, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 6, d’un côté la propriété de De veuve de Guillaume Zabern, de l’autre la De veuve Gomelle comme étant aux droits de Georges Eckert, donnant par devant sur ledit quai & par derrière sur la propriété du Sr Diringer successeur de la veuve Behr
Sont compris dans la présente vente 1° onze fourneaux de fayence & trois en fonte placés dans les différents logemens qui composent ledit immeuble, 2° une chaudière à lessive, 3° les âtres placés dans les cuisines avec les lunettes en fonte destiné à recevoir les pots économiques mais lesquels pots sont réservés par les vendeurs, 4° dix huit doubles fenêtres & deux doubles portes, 5° Les chantiers en bois & cloisons existant dans la cave, 6° Différentes vieilles croisées & autres débris de matériaux de construction tels que briques & tuiles placés sur les greniers
Etablissement de la propriété. Les conjoints Petri déclarent qu’ils sont propriétaires dudit immeuble du chef de M. Petri comme l’ayant recueilli dans la succession de De Catherine Barbe Heoltzel sa mère, femme en premières noces du Sr Jean Jacques Petri marchand épicier en cette ville & en secondes noces du Sr Jean Pierre Laurent Beranger commissaire de police spécial du Chemin de fer de Strasbourg à Bâle, ainsi que le tout résulte d’un partage fait entre ce dernier & mondit Sr Petri comme seul enfant et unique héritier de sa mère, devant Me Zeyssolff notaire à Strasbourg le 15 juin 1844. Ce partage fait sans soulte ni retour. Le même immeuble faisait partie de la communauté qui a existé entre M. Beranger & son épouse susnommée au moyen de l’acquisition qui en avoit été faire durant leur mariage de 1° De Marie Thérèse Eckert veuve du Sr Antoine Mertz, marchand de bois, 2° De Marie Louise Mertz, 3° Dlle Françoise Catherine Joséphine Mertz, 4° Sr Jean Georges Mertz, garçon batelier, tous demeurant à Strasbourg 5° De Marie Thérèse Mertz femme du Sr Jean Moritz surveillant des Ponts à Mayence aux termes d’un Contrat passé devant Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1827 transcrit au bureau des hypothèques le 22 du même mois volume 204 N° 3 (…) Quant aux veuve et héritiers Mertz ils en étoient propriétaires au moyen de l’abandon qui en a été fait à ladite veuve au contenu de l’acte de liquidation & partage de la succession de sa mère De Marie Eve Huck décédée veuve du Sr Georges Antoine Eckart vivant batelier à Strasbourg suivant acte reçu par Me Wengmer alors notaire en cette ville le 27 juin 1817. Feu le Sr Georges Antoine Eckert l’a acquise des veuve et héritiers de Jean André Zabern l’ainé décédé batelier à Strasbourg, ainsi qu’il appert d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Übersaal alors notaire en cette ville le 18 juin 1810. Enfin le procès verbal relaté dans son cahier des charges un titre de propriété plus reculé remontant au 7 avril 1731. – Prix & charges – moyennant une somme de 25 500 francs
Fils de menuisier, Guillaume Eckart épouse en 1835 Marie Louise Conrad
1835 (21.6.), Strasbourg 8 (63), Me G. Grimmer, n° 5285
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Guillaume Eckart imprimeur employé à l’imprimerie de M. Levrault fils de feu Joseph Eckart, menuisier, et de Marie Madeleine Pabst
Marie Louise Conrad fille de feu Ignace Conrad, boucher, et de Marie Salomé Biedür
Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 45-v du 26.6.