4, place Broglie
Place Broglie n° 4 – III 265 (Blondel), N 414 puis section 68 parcelle 76 (cadastre)
Transformations au XVIII° siècle (peut-être 1757, Philippe Frédéric Hermanni, banquier)
Démolie en 1925
Gravure de Frédéric Emile Simon, vers 1850
Les numéros 2, 3 et 4 place Broglie, début XX° siècle (collection B.N.U.)
La maison dont l’arrière donne sur le poêle des Gourmets (III 258 au plan Blondel) appartient au XVII° siècle à Loup Nicolas de Zillhardt (1615) puis à Frédéric de Stein. Le receveur de Saint-Pierre-le-Jeune Jean Thiébaut Reiss l’acquiert en 1667. Elle revient ensuite au consul catholique du même nom qui renonce à son projet de garnir le premier étage d’un balcon en 1713 parce que les Quinze refusent de le dispenser d’une rente foncière. Ses héritiers vendent la maison à Jean Francès (Jean Claude Fauste Bataille, sieur de Francès), entrepreneur pour le Roi, qui cède en 1730 la partie arrière de sa propriété pour agrandir l’hôtel d’Andlau. La plus grande partie de ce terrain sera rétrocédée en 1806.
Sur le plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), la maison se trouve au milieu de l’image, à gauche de celle qui avance sur la place derrière les arbres ; elle forme une unité avec sa voisine de gauche, sans que soit figuré le pignon à redents (comparer avec la gravure de Simon). Elle appartient quelques années au commissaire des guerres François Marie Gayot qui la vend en 1739 au banquier Philippe Frédéric Hermanni. Deux conventions passées en 1754 lui permettent de faire s’écouler ses eaux par les propriétés voisines au nord. Sa fortune qui s’accroît pendant les dernières années de sa vie, vers 1757 d’après la déclaration faite chez les Quinze en 1761, est consacrée à diverses constructions dont pourraient faire partie les transformations apportées à la maison au Marché aux Chevaux ; elle serait ainsi contemporaine de celle que bâtit Jean Georges Horrer rue de l’Arc-en-Ciel. Elle revient ensuite à sa fille, femme du stettmestre Jean de Dietrich qui est anobli en 1762. C’est dans ses salons que la Marseillaise aurait été chantée pour la première fois. La maison revient par héritage au premier maire Philippe Frédéric de Dietrich, guillotiné à Paris en 1793. Sa veuve la vend aux héritiers Mennet qui rachètent la remise et l’écurie de l’ancienne prévôté en 1806, ce qui est l’occasion de réorganiser les bâtiments arrière, implantés différemment en 1830 qu’en 1765 (plan Blondel).
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 57 (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième après le repère (c) : au rez-de-chaussée une fenêtre, une porte cochère puis trois autres fenêtres dont la dernière plus petite surmonte une descente de cave, à chacun des deux étages six fenêtres. La toiture comprend un étage à la Mansard et deux niveaux de lucarnes. Dans la cour Z, (1-2) est la façade arrière du bâtiment sur rue, (2-3) le bâtiment latéral droit, (1-4) le bâtiment latéral gauche, (3-4) le bâtiment arrière qui donne aussi dans la cour A’ entre (1-2). Dans cette deuxième cour (2-3) et au-delà fait partie de la maison voisine à l’ouest, au fond de la cour (avant le repère 4) s’ouvre un bâtiment à deux étages. (4-5) est le mur de séparation de la propriété voisine à l’est, (5-6-1) une remise à rez-de-chaussée ouvert et un étage.
C’est la maison que représente la gravure de Frédéric Emile Simon (vers 1850). On constate que les ouvertures sont distribuées de la même manière que vers 1725 (plan-relief).
Cours Z et A’
Plan Blondel (1765, ADBR 2 L Plan 5) – Plan pour le plan-relief (1830)
Les nouveaux propriétaires Hægele, Wolfinger et Kaiser transforment la maison en 1872. Son revenu passe de 1080 à 1750 francs, la porte cochère disparaît, les fenêtres ordinaires passent de 39 à 114, celles au troisième et au-delà de 14 à 32. La maison est celle de droite sur la photographie prise au début du XX° siècle. La Banque de France la fait démolir en 1925 pour construire sur son terrain une partie du bâtiment actuel dans un goût néo classique.
Bâtiment actuel, à la place des six maisons n° 3 à 8
mars 2016
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1633 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
1615 | Loup Nicolas Zillhard et Jacqueline de Stein de Reichenstein, remariée à Jean Frédéric Thumb de Neuburg | |
1643 | h | Frédéric de Stein, conseiller intime du Grand chapitre de Strasbourg |
h | Charles de Stein, conseiller intime du Grand chapitre de Strasbourg | |
1667 | v | Jean Thiébaut Reis, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, et Anne Catherine Rueff puis (1683) Marie Elisabeth Oberlin, veuve Heinrich – catholiques |
1690 | h | Jean Thiébaut Reiss, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, consul, et (v. 1677) Marie Elisabeth Heinrich puis Eve Braunhuber – catholiques |
1729 | v | Jean Francès (Jean Claude Fauste Bataille, sieur de Francès), entrepreneur général des Hôpitaux du Roi et des fourrages aux troupes, et (1722) Sabine Madeleine Schœnherr – catholique et luthérienne |
1737 | v | François Marie Gayot, conseiller du Roi, commissaire ordonnateur des guerres, et (1726) Marie Anne Baron – catholiques |
1739 | v | Philippe Frédéric Hermanni, banquier, et (1729) Catherine Salomé Wolff – luthériens |
1761 | h | Jean Dietrich (Jean de Dietrich), banquier, et (1745) Anne Dorothée Hermanni – luthériens |
1795 | h | Philippe Frédéric de Dietrich, jurisconsulte, et (1772) Sybille Louise Ochs – luthériens |
1798 | v | Louis Baltasar Frédéric Prost, négociant, et (1795) Marie Agnès Mennet Michel Laquiante, officier, et (1798) Elisabeth Auguste Mennet François Mennet, négociant, et (1806) Françoise Catherine Hyacinthe Neltner |
1807 | h | Louis Baltasar Frédéric Prost, négociant, et (1795) Marie Agnès Mennet |
1823 | h | Bernard Michel Champy, propriétaire de forges, et (1816) Elisabeth Joséphine Pierrette Prost |
1849 | h | Charles Alfred Etienne Lion, officier, et (1845) Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy |
1874* | v | Jacques Hægelé, Joseph Wolfinger et Frédéric Kaiser |
1880* | v | Auscher Léon Blum, banquier |
1895* | v | Société strasbourgeoises des rentes foncières, société anonyme (Strassburger Grundrenten Gesellschaft, Aktiengesellschaft) |
Banque de France, à Paris |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 100 livres en 1682, 5 000 livres en 1729
(1765, Liste Blondel) III 265, M. de Dietrich Stettmeistre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Dieterich (noblesse), 6 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 414, Champy, Bernard Michel, – maison, sol – 8,4 ares
Locations
1690, Guillaume Frédéric de Hahn, lieutenant colonel et conseiller du comte de Hanau
1696, Moïse Raynaud, garçon de bureau au tribunal militaire
1846, Achille Breck, propriétaire
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1713, Préposés aux affaires foncières (VII 1385)
Le consul Jean Thiébaut Reiss demande l’autorisation de placer un balcon à sa maison à titre gratuit. Les préposés le renvoient chez les Quinze
(f° 217-v) Dienstags den 21. 9.bris 1713. Herr Ar. Joh: Theobald Reiß pt° eines gängleins
Herr Ammeister Johann Theobald Reiß laßt durch seinen Einspänninger Wolf Dietrich Brackwehr MGHh. ersuchen, Ihme Zuerlauben, daß Er an seiner auff dem Roß Marckt gelegenen behausung einen hangenden Gäng der Er auff Ziehen und herab laßen könte Verferttigen laßen möchte, aber ohne Zinß oder recognition, in deme Er sein hauß mit keinem onere beschwähren möchte. Erk. An Unsere Gnädige Herren die herren Fünff Zehen gewiesen.
Protocole des Quinze
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Même affaire portée devant les Quinze. Le balcon à l’étage aurait 10 pieds de long, un pied et demi de large et autant de haut et serait en fer forgé. La commission est prête à autoriser la balcon moyennant une rente foncière bien que le matériau ne lui convienne pas
(f° 314-v) Sambstags den 9. Decembris 1713. H Ammeister Reißen pt° erlaubnus einen gang vor sein hauß zu mach.
G. noîe Herrn Ammeisters Reißen prod. und.theniges gehorsames Memoriale vnd bitten handelt innhalts Erk. ahne die Obere Bawherren gewießen
(f° 340-v) Mittwochs den 3. Januarÿ 1714. Ammeister Reiß pt° eines gangs vor seinem hauß.
Obere Baw herren laßen per Herrn Frieden proponiren es habe Herr Ammeuster Johann Theobald Reiß ein so genantes Untherthäniges Memoriale übergeben undt darinn vorgetragen welcher gestalten Er, an seine behaußung auff dem Roßmack gelegen, in dem Müttleren stock eine Kleine Gallerie oder Gang von Ohngefehr 10 schuh lang, dritthalben schuh hoch und dritthalten breit, alles von eines Gemacht, welches auch damit es irgendt Hinderlich, Zuruckh gelegt werden könne, anzuhencken vndt anzubawen gesinnet seÿe deßwegen Er auch würcklich durch die Oberen Bawhh. den augenschein habe ein nehmen laßen, die Ihne an MGHherren verwißen hetten, damit Ihme nun solche obbeschriebener maßen Zu bawen erlaubt werden möchte so remonstrire Er
1° daß solche dem Publico weder schaden noch deforme bringe,
2.do daß die von fuß auff nicht die straß oder Allmend angebauwen, sondern in den Mittlern Stock der behaußung, welche nirgendt hinderlich, angebawen wirdt
(3) daß Sie nicht allein ein Wohlstandt seines Haußes, sondern einigen nutzen bringen, sonderlich daß man dadurch biß an das Judenthor werden sehen könne, alß wolte Er gehorsambst gebetten haben, in ansehung obiger motiven, obbemelte Gallerie an seine behaußung vorstehender maßen zu bawen, undt ohne entrichtung einigen Bodenzinßes anzu hencken zu erlauben.
Alß man davon geredt, habe man Vermeint, es würde wohlged. Herr Ammeister von solchem baw abstehen, es hette aber derselbe viemehr bezeügt daß Er dazu resoluirt seÿe, Es habe derselbe auch sich auff dem Pfenningthurn eingefunden undt da man damahlen schon davon geredt, habe man die sach vor bedencklich angesehen, undt Ihne abgewißen, Weilen Er sich Zu keinem bodenzinß verstehen wollen, vnd sehe man es auch vor einen übelstandt, wann die Eisen in der maur stecken bleiben, im fall man aber willfahren wolle, so vermeine man daß der bodenzinß jährl. auff 15. ß gesetzt werden könte.
Herr Prætor Regius sagte, Er supponire daß niemandt in der nachbahrschafft dabeÿ interessirt seÿe, undt halte davor daß dem herrn Imploranten gegen erlag Zehn schilling Bodenzinßes, ane statt des Rthlers, in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk Herrn Prætori Regio gefolgt.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux
nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Prost
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 110 case 4
Champy, Bernard Michel à Strasbourg
Lyon, Capitaine d’état major (1850)
N 414, maison, sol, Marché aux chevaux 4
Contenance : 8,40
Revenu total : 1084,37 (1080 et 4,37)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 89 / 71
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 672 case 2
Lion Alfred, Capitaine d’Etat major
1874, Jacob Haegelé, Wolfinger Josef und Kaiser Friedrich von Straßburg v. Freiburg
1880, Blum, Auscher Leo, Banquier
1895/96 Strassburger Grundrenten Gesellschaft, Aktiengesellschaft mit dem Sitze in Straßburg
(ancien f° 420)
N 414, maison, sol, Place du Broglie 4
Contenance : 8,40
Revenu total : 1084,37 (1080 et 4,37)
Folio de provenance : (110)
Folio de destination : 672
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 89
fenêtres du 3° et au-dessus : 14
N 414, maison
Folio de provenance : 672, Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 116
fenêtres du 3° et au-dessus : 32
1877 (Zugang) Haegele, Wolfinger u. Kaiser f° 672-I N 415, Haus, Reinertrag 1750, Vergrößerung, vollendet 1872, steuerbar 1875, besteuert 1877 f° 672-II, N 414, (Abgang) Haus, Reinertrag 1080, Vergrößerung, 1872, Zeit 1877
Cadastre allemand, registre 32 p. 549 case 4
Parcelle, section 68, n° 76 – autrefois N 414
Canton : Broglie Platz Hs. N° 4 – Place Broglie – Adolf-Hitler-Platz
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 46,95 / 46,45
Revenu : 18 000 – 23 500
Remarques : 1925 Démolit.
1929 dim. reel. 614 case 47
1942 549 F. 3
(N° 1257, 1395, 2311)
(Propriétaire), compte 1676
Banque de France à Paris
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux
(maison n°) 4
Pr. M. le B.ron de Dietrich Pere – gentilhome
M. le B.ron de Dietrich Comisr. du Roÿ – gentilhome
Madame la Baronne de Dietrich née de Glaubitz – gentilhome
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 76 Marché aux Chevaux (f° 95)
4
Pr. de Dietrich Baron Pere – Noblesse
lo. de Dietrich Baron, Commissaire du Roy – Noblesse
lo. de Dietrich Baronne née de Glaubitz – Noblesse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Broglieplatz (Seite 18)
(Haus Nr.) 4
Weyrather & Cie. Herren- u. Knabenkonfektion. 01
Dr. Jessen, E., Zahnarzt. 1
Jessen, W., Zahnarzt. 1
Sütterlin, Wwe., Rentn. 3
Bosholm, photograph. Atelier. H 1
Müller, Koch. H 2
Dossier de la Police du Bâtiment
Dossier non conservé
Relevé d’actes
Loup Nicolas Zillhard et Jacqueline de Stein de Reichenstein ont acquis la maison en 1615 (voir les titres cités en 1729). La veuve règle en 1636 un supplément d’un capital remboursé à une époque de dévaluation monétaire, d’après une obligation de 1599
1636 (ut spâ [30. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 86-v
Erschienen Fr. Jacobe vom Stein von Reichenstein [(biffé) Thumbin] weÿ: Jr. Wolff Niclauß Zillhardts see: witib Schaffner H Hanß Caspar Erhardt burger Zu St. An einem,
So dann der Samblung Zum Thurn Schaffner H Johann Friderich Seüpel, Am 2. theil, Zeigten An,
demnach die 150. lb hauptgut so Järlich vff Ulrici, v.mög eines in alhieiger Cantzleÿ den 7. Julÿ Anno 1599. vfgerichteten brieffs von, vff und abe ihr Fr. Thumbin behausung alhie vffm Roßmarckt neben dem Landspergischen hoff gelegen, mit 7. lb 10. ß v.zinßt in hohem dem Reichsthaler nach zu 6. fl. gerechnetem gelt besagter Samblung erlegt word. Als heten Sie sich nach maß alhieiger vber die Nachträg v.faßten instruction, mit einander gütlichen dahin v.glichen, daß Sie Fr. Jacobe mehrgedachter Samblung An gutem ietzig. Zeit gäng und gibigen geld 75. lb. (…) nachzutragen
Jacqueline de Stein de Reichenstein remariée à (Jean Frédéric) Thumb de Neuburg hypothèque la maison au profit de sa sœur Sabine de Stein de Reichenstein femme de Simon de Brombach
1639 (6. feb.), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 124-v
Zuwißen, daß die woledle, vilehren vnd Tugendreiche Fr. Jacobe Thumbin von Newburg gebohrne von Stein von Reichenstein vor dem in der Canzleÿ Contract stuben verordnetem Noto. persönlich erschienen ist mit beÿstand deß woledlen Gestrengen und vesten Johann Niclauß von Oberkirch
hat in gegenwärtigkeit ihrer Fr. Schwester der auch woledlen vilehren und tugendreichen Fr Sabina von Brumbach witiben gebohrner Von Stein von Reichenstein weiland deß woledlen Gestrengen und vesten hanß Simon von Brumbach d. St. St. geweßenen Stettmeisters see: nachgelaßener witiben, mit beÿstand Jrn Wolff Philippsen von Brumbach ihres Sohns, freÿwillig bekannten und offentlichen veriähen, daß sie besagter ihrer Schwester noch ferner, also über die 1100. fl. so Sie vermög der vf Joh. Bapt: A° 1630. vnder ihrer, wie aucg ihres Vtern Jrn Friderichen von Stein von Reichenstein selbsthändigen vnderschrifften (schuldig)
zu und.pfand verlegt, hauß, hoff und hoffstatt mit allen and.en ihren gebäwen & gelegen in d. St. Str. vffm Roßmarckh neben der Fr. Schuldglaubigerin selbsten & dem Landspergischen hoff, hinden vff die Weinsticher Zunfftstub stoßend gelegen, so Zuuor verhafftet vmb 210. fl. dem Mehren Spital alhie, so dan vmb 150. fl. der Samblung Zum Thurn alhie
[in margine :] Erschienen der Wohl Edel Jr Wolff Philipp von Brombach alß Sohn und Erb der Fr. Creditricis und im nahmen Jr. Jacob Friderich Böckle von Böckhlinsaw Fünffzeheners alß Vogts Jfr Mariæ Ursulæ von Brombach seines Schwester und mit Erbin (…) Act. 23. 9.br. a° 1646.
Les titres cités en 1729 établissent que Frédéric de Stein achète plusieurs parts de la maison en 1643. Elle appartient ensuite à Charles de Stein, conseiller intime du Grand chapitre de Strasbourg, qui la vend 1 340 livres à Jean Thiébaut Reiss, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, assisté de son beau frère Léopold Greiner, cellerier à Saverne. En marge, quittance donnée à Anne Catherine, femme de l’acquéreur
1667 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 325
(Prot. fol. 21) Erschienen deß Wohlgebohrnen herrn herrn Carl Freÿherrn Von Stein, der hochwürdigsten Durchlauchtigsten Evangelisch. herren dom Capitulen hoher Stifft Straßburg geheimen Rhats, vermög eines heut dato Eigenhändig geschrieben, underschrieben und mit deßen beÿgetruckhten freÿherrl. Insigel verwahrten (…) Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Peter Kamehl Schaffner deß Bruderhoffs
in gegensein H. Johann Theobald Raÿßen Schaffners deß Stiffts Zum Jung. St Peter Burgers Zu Straßburg für seine eigene Person, mit beÿstand Leopoldt Greiners hoher Stifft Straßburg Ober Kellers zu Elsas Zabern seines Schwagers
hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeit alhie am Roßmarckh, einseit neben dem Brombachisch: anderseit neben dem Landspergisch. hoff hind. uff die Weinstich. Zunfftstub stoßend geleg., welche behaußung umb 500. lib Capital und 324 lib. daran hindergestandener Zinß und Marzahl H Blasio Von Müllnheim dißer Statt alten Stättmeÿstern und Fünffzehnern verhafftet – umb 516 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Annæ Catharinæ hieringemeldt H Johann Theobald Raÿßen deß Käuffers ehelich haußfrawen (quittung) Act. ult. Xbr. 1668
Jean Thiébaut Reis l’aîné meurt en 1688. Il délaisse deux enfants issus de sa première femme Anne Catherine Rueff, Jean Thiébaut Reiss, receveur actuel du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, et Anne Catherine, femme de François Thiébaut Rothfuchs, bailli du Grand chapitre à Erstein. Le défunt s’est remarié en 1683 avec Marie Elisabeth Oberlin, veuve Heinrich. La maison au Marché aux Chevaux est estimée 1 100 livres, valeur fixée par les experts en 1682 (sans doute lors de l’inventaire après décès de sa première femme). L’actif de la succession s’élève à 5 550 livres, le passif à 1 630 livres
1688 (23.3.), Me Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 10
Inventarium über Weÿland deß Wohl Ehrenvest und Hoch vorgeachten Herrn Johann Theobald Reißen deß ältern gewesenen burgers wie auch deß Collegiat Stiffts Zum Jungen St. Peter Alten Wohlverdienten Schaffners seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1688 – nach seinem Montags den 2.t Monathstag Februarÿ Jüngst aus dießem mühesamen treuern und Kummer vollen leben genommenen tödlich. hintritt hinterlaßen, Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren des wohl Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Theobald Reißen deß Jüngern ietzigen wohlbestellten Schaffners gerührten Stifft Zum Jungen St. Peter und burgers alhie vor sich selbsten vor Einem, sodann der hoch Ehr und viel tugendbegabten frawen Annæ Catharinæ Rothfuchßin gebohrner Reÿßin deß Edel Ehrenvest und hochgelehrten herrn Frantz Theobald Rothfuchßen J. U. Lict. wie auch Eines hochwürdigen dumm Capituls hoher Stifft Straßburg wohlbestellten Vogts Zu Erstein Eheliebstin beÿständlich gerührts Ihres Eheherrn, wie auch deß Edel Ehrenvest fürsichtig und wohlweißen herrn Johann Conradt Huethen handelsmanns E. E. großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths ahne Statt eines Constofflers ietzig beÿsitzers als auß deße Mittel hierzu insonderheit deputirten herrens für den andern theil deß verstorbenen herren seelig mit auch weÿland der hoch Ehr und viel tugendreichen frawen Annæ Catharinæ Reÿsin gebohrner Rueffin in Erster Ehe Ehelich erzeügten herrn Sohns und fraw dochter als ab intestato nechster Erben ersucht durch die hoch Ehr und viel tugendbegabte fraw Mariam Elisabetham Reißin gebohrne Oberlin deßen hinderbliebene fraw wüttib welche nicht verburgert sondern im Schirm gebriffen (…) geäugt und gezeÿgt – Angefangen in Straßburg Dienstags den 23.t Montags tag Martÿ newen Calenders Anno 1688.
Copia Heuraths verschreibung
Bericht und erklärung über hievorstehende heüraths verschreibung. Zuwißen demnach gegenweertigen heuraths verschreibung enthalten, daß der fraw wüttib Jährliche nutzung von Ihrem Zinß und gültten dreÿ Jahr lang benantlich 1683. 1684. et 1685. eigenthümlich gehörig sein sollen und darbeneben versehen, daß dem Verblichenen herren sel. freÿ stehen solle, nach verfließung erwehnter Zeit die Jahr Zuverlängen oder gerührten genuß für sich einzuziehen und dann daß Ihro fraw wittib Jährlich 50 gulden wortgelt bestimmet worden (…)
In hernach eingetragen in der Statt Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen behaußung befunden worden wie volht
Holtz und Schreinwerck. Im Vordern hauß, Im Hauß öhren, In selbig. Stub Cammeer, In der Cammer A, Im mittlern gewölblein, Im Mittlern hauß Öhren, In d. Wohnstuben, In d. undern Kuchen, Im Mittlern Hauß in d. ersten stuben, In der Cammer B, In der Cammer C, Im hind.n Haußöhren, Im Saal, In d. undern Cammern, In dem Stüblein darneben, Im Keller, – In der Ruprechts aw
Eÿgenthumb ane Häußern sampt darzu gehörigen güettern. Ertl. ein vorder und hinder hauß spt. einem hoff, gärtlein, bronnen und allen übreig derselben rechten und gerechtigkeiten gelegen alhie un der Statt Straßb. ane dem Roßmarckt eins. neben dem adel. brombachisch. oder vielmehr ietzt steinischen hoff, anderseit neben dem Landtspergischen hoff, hinden auff der weinsticher Zunftstub stoßendt geleg. welche behaußung freÿ ledig und eigen und in Anno 1682 durch der St. St. geschwornen Werckmeister æstimirt und angeschlagen, auch für dißmahl darbeÿ gelaßen worden umb 1100. lb. Darüber sagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit d. St. St. anhangenden Contract Insigel verwahrt datirt am 6. Junÿ Anno 1667. darbeÿ ein fernerer Pergam. Kauffbrieff d. St. St. anh. Cont. Insigeln dat. d. 15. Martÿ A° 1615. Ferner dreÿ unrerschiedllichen Perg. Kauffbrieff über Zween dritte und einen Sechsten theil solchen haußes, alles mit N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen. Darbeÿ noch ferner verschiedene Papieren Gewalt, abgelößte obligationes und schrifftlich bericht gebunden Zugefund.
Item hauß, hoffstatt, hoff, Scheür, Stall, sampt allen deren gebäwen in der Ruprechtsauer Mittelaw (…)
1° Summa Haußraths 259, 2° Summa Früchten auf dem Kasten 113, 3° Summa Weins und Faß 230, 4° Summa Pferd, Kühe, Kutschen, Schiff und geschirr wie auch blumen auf dem feld 44, 5° Summa Silbergeschirr 124, 6° Summa Guldin ring 3, 7° Summa baarschafft 281, 8° Summa Eÿgenthumbs ane häußern 2225, 9° Summa Eÿgenthümblicher Liegende güther 133, 10° Summa Pfenningzinß hauptgüter 1704, 11° Summa Weinzinß 15, 12° Summa Fruchtgülten 130, 13° Summa Schulden 284, Summa summarum 5550 lb – Schulden aus dem Erbe zubezahlend 1630 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3920 lb
Heuraths verschreibung – zwischen mir Johann Diebolt Reiß dem Ältern gewesenen schiffmann Zum Jungen St: Peter in Straßburg Undt der Edlen undt tugendsamen frawen Maria Elisabetha Heinrichin witib gebohrne Oberlin, nachfolgende Abredt und vergleichung gehandelt und beschlossen wordten (…) vnderschrieben vnd mein gewohnlich Pitschafft vffgetrucht beneben Meine Kindtern Alß Sohn und tochtermann, Solche Ebenmäßig zu vnderschreiben Ersucht, So Geschehen in Straßburg den 24.ten Hornung Anno 1683. [unterzeichnet] Johann diebolt Reiß der Elter, Johann Theobaldt Reiß der Jünger, Frantz dieboldt Rothfuchß deß Gotteshaußes Ebersheim Mr Secret.
Acte de sépulture de Jean Thiébaut Reiss en 1688 et de Marie Elisabeth Oberlin à la paroisse catholique de Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 21)
Anno 1688 Die lunæ 2. Februarÿ ipso facto Purificationis B. Mariæ Virginis inter horam quartam et quintam serotinam pie obiit Dominus Joannes Thoebaldus Reis senior quondam Oeconomus Eccliæ Collegiatæ S. Petri Junioris Argent. ætatis suæ 61 annos in ædibus suis vff dem Roßmarckt Sanctis Confessionis Eucharistiæ et extremæ unctionis Sacramentis præmunitus, Sepultus 4° februarÿ solemni funeris pompâ in Ecclîa Religiosarum ad Pœnitentes vulgo zu den rewerin requiescat in pace (i 14)
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 39)
Anno 1689.die lunæ 19. Septembris, serô inter horam 6. et septimam pié obiit Domina Maria Elisabetha Reisin nata Oberlin Vidua Dni Joannis Theobaldi Reis seniorÿ pm. quondam Oeconomi Ecclesiæ Collegiatæ S. Petri Junioris Argent. ætatis suæ anno (-) omnibis debitis Ecclæ Sacramentis præmunita in ædibus vff dem Roßmarckt. Apoplexiâ tacta per 6. circiter septimanas sanæ tamen satis mentis, decubuerunt. Sepulta in Ehrstein, requiescat in pace (i 23)
La maison au Marché aux Chevaux revient lors du partage au fils Jean Thiébaut Reiss
1690 (10.2.), Me Contz (6 E 41, 26)
Theilung – persönlich erschienen seÿen die Wohl Edle Fraw Anna Catharina Rothfuchsin, gebohrne Reißin, Mitt beÿstandt des Wohl Edel Undt Rechtsgelehrten Herren Frantz Theobaldt Rothfuchßen Eines hochwürdigen Thumb Capituls hoher Stüfft Strasbourg Wohlverordtneten Ambtmanns des Fleckhens Erstein Ihres Eheherrn Ahn Einem
Undt Anderen theils der auch Wohl Edel und Wohlgelehrte Herr Johann Theobaldt Reiß Löblicher Stifft Jungen St Peter Wohl Verordtnerer Schaffner Und Burger Zu Straßburg, Welche beede Partheÿen Mitt Mehrern Zu Erkennen gegeben waß gestalten Sie die bißhero annoch ohnvertheilt Verbliebene gemeine Undt Von dero in gott ruhenden respective Vatter Vndt Schwähr herrn Johann Theobaldr Reißen in Erbschafft weiß herrührendte gülthen, Capitalien, Häußer Vndt anderes an heut Zu Endt gemeltem dato Güthlichen Vndt Brüderlich beeder seiths abgetheÿlt, Verglichen Vndt Zu ge Eÿgnet Auff Maaß, weiß, Undt Maniere wie hernach folgt
Erstlichen diejenige Auff die Saltz Cassa undt dem Pfenningthurn Löbl. Statt Straßburg stehendte Capitalien betreffendt (…)
Zweÿtens Wegen des auff dem Roßmarckt alhier Zu Straßburg, Undt des in der Ruprechtsaw gelegene respeciué Haußes, Undt guths ist folgender gestalt abgeredt, Undt Verglichen worden, daß Erstbemelte behausung auff dem Roßmarckt alhier mitt allen Ihren Recht und gerechtigkeiten obwohlermelten Herren Johann Theobaldt Reiß Eÿgenthümlich Zu gehören Undt Verpleiben solle,
Hingegen Verpleibt in Rechtlicher aÿgenthumbs: weiß obwohlbenanter Fraw Anna Catharina Rothfuchsin ahngeregtes in der Ruprechtsaw gelegenes Guth sambt allen seinen Zu gehörden, Undt Rechten: Jedoch soll Herr Johann Theobald Reiß Zu Völliger satisfaction Ihro Fraw Anna Catharina Rothfuchsin 900 gulden Entrichten Undt bezahlen.
Drittens Undt Lestlichen Erkennen Vndt bekennen Mehr Wohlbesagts beederseiths Partheÿen, daß die Übrige Völlige Von Ihrem in Gott ruhendten Vatter Undt respectiué Schwähr Herren Johann Theobalt Reißen Herrührendt Undt Ihnen Zugefallene Erschafft (…) alles nach Mehreren Innhalt des Von Herrn Notario Wincklern auffgericht, Undt Verfärtigten Inventarÿ Zu heüt Endt gemelten dato Zu beeder seitigen gäntzlichen Vergnügenheit Güthlichen abgetheilt, Verglichen Und Endtscheiden worden Seÿe
Sa femme Marie Elisabeth Heinrich, fille du prévôt de Sélestat, devient bourgeoise en 1677 en étant tributaire au Miroir
1677, 4° Livre de bourgeoisie p. 441
Fr. Maria Elisabetha, weÿl. H. Johann Georg Heinrichß gewesenen burger Meisters und Schultheißen Zue Schlettstatt eheliche dochter, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann H. Johann diebold Reißen Schaffnern Zum Jung. St. Peter p. 8. goltR. welche Zu der Cantzleÿ erlegt hatt ist ledig. standts gewesen, vnd wird zum Spigel Zünfftig sein. promis. d. 14. Junÿ 1677
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 41)
Anno 1688 Die 5. Januarÿ. Udalricus Antonius. Parentes Nobili Dnus Joannes Theobaldus Reis Junior, Oeconomus huius Ecclesiæ Collegiatæ D Junioris Petri et Dne Maria Elisabetha Heinrichin Coniuges (i 23)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 88) Anno 1689 13 Decembris batozaui Infantem masculum (.natum 10° juius quadrante horæ ante 12. nocte.) Nomine Guglielmum Antonium filium Dominum Joannis Theobaldi Reis Oeconomi huius Ecclesiæ Collegiatæ S Petri junioris Petri et Civis Argentinensis et Dominæ Mariæ Elisabethæ Heinrichin Coniugum. Patrini fuêre Dnûs Joannes Guglielmus Ginter Senator et Pharmacopola Selestadii et domina Dorothea Ginterin uxor Domini Joannis Baptistæ Klingling Aduocati Regii Argentinæ (i 47)
Jean Thiébaut Reiss loue la plus grande partie de la maison à Guillaume Frédéric de Hahn, lieutenant colonel et conseiller du comte de Hanau
1690 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 386
H. Johann Theobald Reiß, Schaffner Zum Jungen St. Peter
in gegensein H. Georg Albrecht Steinheil J.U.L. im nahmen und alß seiner anzeig nach so münd. so schrifftlichen special befehl habers tit. Herrn Wilhelm Friderichs von Hahn, Obrist Lieutenant auch hochgräffl. Hanauischen Raths & beÿ welchem derselbe in diensten
entlehnt, Eine Behaußung, sambt allen deren Gebäuen und zugehörden nichts darvon alß in dem vordersten Stock d. hind.sten Keller so dann die Oberste stub und Cammer, sambt haußöhren und gewölb, wie auch die Fruchtschütten oben darüber, außgenomm. welchen d. H. Verleiher Zu seinem gebrauch resevirt, allhier am Roßmarckt einseit neben dem Thalbergischen hoff anderseit neben Hn Baron von Stein, hind. auff die Weinsticher Zunfftstub Zum theil Und theils auff die Stöckelische behaußung stoßend gelegen, auff Zweÿ Jahr lang vom 10.t. dießes noch lauffend. Monaths und Jahres an Zurechnen, umb 55 Pfund pfenning Straßb. Jährlichen Zinß
Jean Thiébaut Reiss, assesseur des Quinze, hypothèque la maison au profit de Samuel Kopp, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune
1695 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 432-v
/:salv. tit:/ H. Johann theobald Reiß deß beständig. Regiments der Herrn XV. beÿsitzer
in gegensein /:tit:/ Herrn Samuel Koppen, Canonici zum Jungen St. Peter, schuldig seÿn, 750 pfund
unterpfand, Eine behaußung sambt dero hoffstatt und allen übrig. deren Gebäuen, recht. und Zugehördt allhier am Roßmarckt einseit neben der Adel. Brumbachischen behaußung, bewohnt anietzo /:tit:/ H. Baron* Carl von Stein anderseit neben dem freÿh. dahlbergischen hoff, hind. auff die weinsticher Zunfftstub, die Stättische und vorgem. dahlbergische behaußung stoßend gelegen
L’ancien consul Jean Thiébaut Reiss hypothèque la maison au profit de Jean Baptiste von der Burg, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune et au receveur Rémi Freyermuth
1704 (15. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 628-v
S.T. Hr. Joh: Theobald Reiß alter ammeister
in gegensein S.T. Hn Joh: Bapt: von der burg Canonici E. wohl Ehrwürdigen Capituli St. Petri jun: allhier wie auch Hn. Remigÿ Freÿermuths Schaffners daßelbst – 1000 pfund (signé) Johann Baptist Vonderburg
unterpfand, deß H. Debitoris behausung Cum appertinentiis allhier einseit neben dem vormahligen Dahlbergerischen Hoff anderseit neben Hn Baron v. Stein Vornen auf dem Roßmarckt hinten auf d. Stöckische Hauß theils auf besagten Hoff, theils auf die Weinsticher stueb stoßend gelegen
Jean Thiébaut Reiss hypothèque la maison au profit du préteur royal Jean Baptiste Klinglin
1706 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 282
S.T. Hr: Joh. Theobald Reiß dießer Statt alter Ammeister
in gegensein /:sal: tit:/ H. Johann Baptistæ Klinglins Königlichen Raths u. Prætoris Regii allhier &&, schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, deß herren debitoris wohnbehaußung mit allen gebäuen, begriffen, weithen u. zugehörden allhier ahm Rossmarckt einseit neben dem vormahligen Dahlbergischen hoff anderseit neben weÿl. & H. Baron von Steins Erben hinten auf die weinsticher zunfft stueb stoßend gelegen [non signé]
Le consul régent Jean Thiébaut Reiss hypothèque la maison au profit de Jean Spielmann, receveur de la fondation Saint-Marc
1720 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 580
H. Frantz Theobald Reiß E.E. großen Raths beÿsitzer im Nahmen S.T. H. Johann Theobald Reißen Regierenden Ammeisters und dreÿzehners
in gegensein H. Johann Spielmanns Löbl. Stifft St Marx Schaffners – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, hochged. H. Ammeisters behausung ahn dem Roßmarckt, einseit neben H. Baron von Wangen anderseit neben der Freÿfrau von Stein hinten auff die weinsticher zunftstueb
Alité pour cause de maladie, Jean Thiébaut Reis rédige son testament dans sa maison
1729 (19.1.), Me Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 28-v
Actus Requisitionis Testamenti Solennis S.T. Herrn Johann Theobald Reißen Hochw. Alten Ameisters und dreÿ Zehners
(…) in dem jahr als man nach unßers einigen erlößers (…) Zahlte 1729 (…) Mittwochs den 19. Montaths tag Januarÿ morgens Zwischen 7 undt 8 uhren in eine in der Statt Straßburg allhier ane dem Roßmarck gelegene S. T. nach benambsten herrn Testatori Eÿgenthümblich zugehörige wohnbehaußung deren obere mit den fenstern in den hoff außsehende Stube (…) Zu sich kommen, bescheiden undt beruffen laßen, der hochwohlgebornen, gestrenge, hoch Edelveste, fromb, fürsichtige, hich undt wohlweiß hoch und Wohlgelehrte, hochgebiethende herr Johann Theobald Reiß, hochverdienter alter Ammeister und des beständigen regiments der Herrn dreÿ Zehen hochansehnlicher beÿsitzer allhier, Zwar bethlägerigen und sehr Krancken Leibes, doch aber von der Ganden Gottes guter richtiger Sinnen, vernunfft undt verstandts (…)
Il meurt quelques jours plus tard et sera inhumé dans le cloître de Saint-Pierre-le-Jeune. Son inventaire dressé par Jean Marbach n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritier non bourgeois doit régler un droit spécial de succession, en l’occurrence Guillaume Antoine Reis, docteur en médecine à Zwiefalten en Souabe. La maison est décrite à l’inventaire de sa fille quelques mois plus tard, les titres de la maison font l’objet d’un état lors de sa vente
1729 (27. Febr.), VII 1176 – Livres de la Taille f° 325
(Spiegel, F. N° 4935) Weÿl. H. Johann Theobald Reÿß geweßenen Alten Ammeister und XIII.ners alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Johannes Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 149, 7717. lb. 8 ß 9 ½ d
adde die nach geschloßenem Inventario angegebene Capitalien, th. fol. 256, 296 lb 10 ß (Summa) 8013 lb 18 ß 9 ½ d
Abzug. H. Wilhelm Antonius Reÿß Med. Doctor Zu Zwifalden in Schwaben soll von 1945. lb 9. ß 3. d angefallenem Vätter: und Mütterl. Erbe mit 194. lb
dießer Abzug ist wie hie vornen fol. 270.b zu sehen bereits den 29° Martÿ hujus annj ad 90. lb d moderirt, welche auch nehmlichen tag der Statt Stall bahr erlegt werden
Eva Braunhuberin die geweßene Haußhalterin soll Von ihro anverschafften Legaten 325. lb. d außmachen, den Abzug als alhier frembd und ohnverburgert erlegen mit 32. lb
Vide deßelben außweißung hieoben fol. 319. in fine
hievorgemelter Dr. Wilhelm Antonius Reÿß hätte wegen von seiner Schwester Jungfr. Annastasia Reÿßin Erblich erhaltenen 379. lb 9. ß ane Abzug zu erlegen 37. lb
Er ist aber dießer Abzug Vermög Erkantnus der hoch Verordneten Obern Stall Herren auf guhtbefinden Herrn Prætoris Regÿ Excellenz bereits den 5° Novembris lauffenden Jahrs moderirt worden ad 18. lb. d
dt. 7. 9.br. 1729
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 164)
Anno Domini 1729 die decimo quarto februarii mortuus est nobilis ac consultissimus Dominus Joannes Theobaldus Reis Urbis argentinensis consul senior et die 16. ejusdem mensis et anni a me infra scripto plebano sepultus honorificé in Capella S Joannis in ambitu nostræ Ecclesiæ sita durante morbo sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus (i 87)
Légataire de son mari, Eve Braunhuber est dispensée de régler des droits sur l’intervention du préteur royal
1729, VII 1176 – Livres de la Taille f° 319
Donnerst. den 24. dito [Novembris] Haben ihro Excellenz H Prætor Regius mit Gnäd. anbefohlen es mut dem Abzug welcher an Evam Braunhueberin wegen Von H Ammeister Reißen erhaltener legaten, gefordert wird, biß auf derwärtige Verordnung in suspenso zu laßen.
hochgemelte Excellenz haben H XV Schencken weilen keine Kinder noch frembde Erben Vorhanden der Inventur dispensando befreÿet.
Marie Eve Braunhuber veuve du consul Jean Thiébaut Reis institue pour héritière sa nièce Marie Marguerite Braunhuber femme du contrôleur de la ferme Jean Oberhoffer
1735 (31.1.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 337
(Testament) persönlich erschienen S. T. Frau Maria Eva gebohrne Braunhuberin weÿl. S.T. H. Ammeisters Johann Theobald Reißen alhier hinterbl. Wb. schwach: und Krancken leibes, dahero Zu bett ligend, jedoch aus Verleihung Göttl. Gnad. guter richtiher Sinnen, Vernunfft und verstandts
drittens (…) so will die Frau Testatrix zu ihrer wahren ohngezweiffelten und eintzigen Erben aller ihrer Verlaßenschafft hiemit ernennent und eingesetzt haben, Frau Mariam Margaretham Oberhuberin gebohrne Braunhuberin Johann Oberhubers, Controlleur Von der Ferme in der accis stub und burgers allhier ehel. haußfraw, ihres leibl. bruders dochter alß Vor welcher sie schon Viele Jahr her alle Auffwarttung, Liebe und dienstgefälligkeit empfang. (…)
Beschehen in einer allhier zu Straßburg an der langen straß gegen St Barbarä gaß über gelegenen H Bauren dem Chirurgo zuständig. behaußung in dem Zweÿten stock und einer daselbst sich befindenden mit denen fenstern in ged. langenstraß außsehenden wohnstuben, in præsentia herrn Johann Niclaus Bauren, Chirurgi – Actum Straßburg Montags den 31. Januarÿ Anno 1735. morgens Zwischen 6. 7. und 8. Uhren.
Jean Georges Oberhoffer de Haguenau épouse en 1724 Marguerite Braunhuber de Sélestat
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 106)
Hodie 25. mensis aprillis anni 1724 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Oberhoffer Hagenoensis et margarita Braunhuberin selestadiensis ambo nunc in hac parochia degente (signé) Johannes Oberhuber hochzeiter, Margeda braunhuberin (i 56)
Anastasie Reis, fille célibataire du consul Jean Thiébaut Reis, meurt en septembre 1729 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. L’inventaire est dressé dans la maison de sa sœur Catherine Elisabeth femme du bailli Philippe Louis Challert rue du Dôme. La maison au Marché aux Chevaux est estimée au prix porté à l’inventaire de son père, à savoir 5 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 189 livres, le passif à 11.
1729 (4. 8.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 60)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. die Wohl Edle, Viel Ehren und tugendreiche Jungfrau Anastasia Reÿßin, Weÿl. des hoch Edel Gestreng Fürsichtig und Hochweißen H. Johann Theobald Reißen Löbl. Statt Straßburg geweßenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII. hinterlassene Jgfr. tochter nunmehr seel., nach ihrem den 11. Septembris jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg Dienstag den 4. Octobris Anno 1729.
Die in Gott ruhende Jungfrau hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. die wohl Edle Viel Ehren: und Hoch Tugendbegabte Frau Catharinam Elisabetham Challertin, gebohrne Reÿßin, weÿl. S. T. Herrn Philipp Ludwig Challert, gewesenen hochmeritirten Straßburgischen Amtmanns der Pflegd Barr längst seel. hinderlaßene Frau Wittib mit assistentz des Edel, Wohl Ehren Vesten und weißen Herrn Johann Frantz Reineri E. E. Großen Raths alten und dermahlen E. Löbl. Vogteÿ Gerichts wohlmeritirten Assessoris ihres Geschwornen Herrn Curatoris ad Lites Vor ein Vierten Stammtheil, 2.do den Wohl Edel, Vest, Hochgelehrte und Wohlweißen Herrn Frantz Theobald Reißen J. V. Lic.tum und E. E. Großen Raths alten beÿsitzern der Zeit aber E. Löbl. Vogteÿ Gerichts hochmeritirten Actuarium vor den andern 4. Stammtheil. 3. den Edel und Vesten auch Rechtsgelehrt, Herrn Carol Joseph Reißen, Jur: Pract: und der Zeit wohlverordneten dreÿern der Statt Stalls, vor den dritten Vierten Stamtheil und dann 4. den Wohl Edel Vest und Hochgelehrten Herrn Wilhelm Anthon Reÿßen, Med: Doctorem et Practicum und der Zeit hochmeritirten Consiliarium et Physicum Ihro hochwürdigen und Gn. des H Römischen Reichs Prælat Zu Zwivalden in Schwaben, in deßen Nahmen, weilen er abwesend und ohnverburgert, der Wohl Edel Vest und Wohlweiße H. Adam Graff, E: E: Großen Raths alter und der Zeit E. E. Kleinen Raths wohlmeritirter beÿsitzer, als aus E. E. Kleinen Raths Mittel hierzu insonderheit erforderter H Deputatus wie auch der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Jacob Hector Gombault, wohlbestellter buchhalter im Kauffhauß und burger allhiern alß Mandatarius dißer Inventur beÿgewohnt.
Und also alle Vier der verstorbenen Jungfrauen seel. leibliche Geschwüsterde und ab intestato zu glichen Antheilen velaßene Erben
In einer allhier zu Straßburg in der Münster Gaß gelegener Vor Edelgedachter Frauen Amtmännin Challertin zuständiger behausung ist befubden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Item ein hauß und hoffstatt, sambt allen deßen gebäwen, begriffenn Weiten Rechten Zugehörd. und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der vorstatt Krautenaw ane dem Hechten brucken, am Gießen, eins. ist ein Eck am Waßer od. Johannesgießen, neben Philipp Heinrich Haußer, dem tabackmacher, ands. neben einem E. E. Zunfft Zum Spiegel gehörig. haüßlein, hinden auff ein gart. stoßend, so ledig vnd eigen, durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckmeister, beÿ Weÿland S. T. Herrn Amstr. Reißen seel. Verlaßenschafft Inventur, auß welch. die Jungfr. seel. obenangeregte behaußung ererbt, den 25. febr. 1729. æstimirt, darbeÿ es auch gelaßen worden, pro 225. lb. Darüber besagt 1. d. Perg ! Kauffbrieff in allhießig. Cancelleÿ Contract stuben gefertiget, de dato 11. Jun. 1729. sambt noch verschiedenen andern Documenten mehr, in hoch Edelgedachts Herrn Amstr. Reißen seel. Verlaßenschafft Inventario vom 22. Martÿ 1729. weitläuffig registrirt dafür sich Kürtz halben beziehend
Item ein fünffter theil Vor ungetheilt von und ane einem vorder: und hind.hauß, s. i. hoff, Gärtlein, bronnen vndt allen übrig. deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhie zu Straßburg ane dem roßmarckt, einseit neben dem hochadel. Steinisch. hauß, and. neben dem Freÿherr Wangisch. hoff, hind. auff die weinsticher stub stoßend, so freÿ ledig vnd eig. durch d. St. Straßburg geschworne Werckmeistere gleichfalls obgemelter maßen beÿ S. T. Herrn Amst. reißen seel. verlaßenschafft Inventation æstimirt pro 5000. lb. Daran der verstorbenen Jungfr. seel. ererbten antheil macht 1000. lb. Die übrige Vier fünffte theil seind deroselben Geschwüstrig. Vnd Erben vorhin gehörig. Die über vorstehende behausung besagende brieffliche Documenta seind in mehr hoch Edelgedachts Herrn Amstr. Reißen der Verstorbenen Jungfr. höchst geehrten herrn Vatters seel: Verlaßenschaffts Inventario fol: 172.b et 173.a weitläuffig registrirt, dahero dißorths wider weitläuffig zu beschreiben die Erbes Interessenten es vor ohn nöthig erachtet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 147, Sa. der frucht 1, Sa. des weins 10, Sa. des Silbers 154, Sa.goldenen Ring 78, Sa. pfenningzinß hauptgüter 144, Sa. Eigenthums ane häußern 1225, Sa. Gülten von liegende güthern 118, Sa. der Schulden 308, Summa summarum 2189 lb – Schulden 11, Nach solchem abzug 2177 lb
Sa. verschaffter præ und Legaten 660 lb – Conclusio finalis Inventarÿ
Copia Codicilli
Trois pièces produites lors de la vente de la maison à Jean Francès. Par la première, les héritiers Reis cèdent une rente assise sur la maison à Jean Georges Gross, conseiller intime de l’évêque de Strasbourg
1729 (cote 94 Z 47)
Obligation weÿl. S. T. Hn. Ammeister Reißen seel. Erben über 300. fl. cap: in favor H. Joh: Georg Groß, Syndici des Domb Capitulo allhier, und dießes letztern darüber ausgestellet quittung – In d. C. Contract stub prod. d. 20. X.bris 1729
Vor mir unterschriebenenem geschwornem Notario seind erschienen in Person, der Wohl Edel Vest und hochgelehrte Herr Frantz Theobald Reiß, J. V. Lic.tus und Eines Löblichen Vogteÿ gerichts der Statt Straßburg wohlverordneter Actuarius, Ferner die Hoch Edle und toch tugendbegabte Frau Catharina Elisabetha Challertin gebohrne Reißin, weÿland S. T. Herrn Philipp Ludwig Challert, gewesenen hochmeritirten Amtmanns der Straßburgischen Pflegde Barr, nachgelaßene Frau Wittib, mit assistentz des Wohl Ehren Vesten, Großachtbahren und weißen Herrn Johann Frantz Reineri, E. E. Großen Raths zu besagtem Straßburg alten wohlverdienten Assessoris, ihres verordneten Curatoris ad Lites, Mehr der Wohl Edel, Vest und hochgelehrte Herr Carol Joseph Reiß, Jurium Practici, Und dann der Wohl Edel, Vest und Hochgelehrte Herr Wilhelm Anthoni Reiß, Medicinæ Doctor undt des Hoch Ehrwürdigen Reichs Gotteshaußes Zu Zwifalten, wohlmeritirter Consiliarius et Physicus ordinarius, alle Vier weÿland des hoch Edel, Gestreng, Fürsichtig und hochweißen Hern Johann Theobald Reißen, Löblicher Statt Straßburg geweßenen hochverdientenn Alten ammeisters und XIII.ers seel. hinderlaßene Herren Söhn, Fraw dochter und ab intestato Erben (verkaufft)
dem Hoch Edel, Gestrenge, und hochgelehrten herrn Johann Georg Großen hochfürstl bischoff. Straßburgischen Geheimen rats und Eines Hochwürdigen domb Capituls alhie hochmeritirten Consiliario und Syndico, alß Ehe vogten S. T. Frawen Mariæ Helenæ Großin gebohrner Rothfuxin, der also dicto nomine (…) gekaufft hat
benantlich 7 pfund Zehen Schilling Pfenning gelts, Elsaßer Wehrung, rechten Jährlichen zinßes, alle und ein jedes Jahr besonder allwegen auff Martini und des nechstkünfftigen 1730. die erste Zunß gefallen, von uff und ane der Verkäufferen alhie Zu Straßburg auff dem roßmarckt gelegenen von mehr Hoch Edelernantem herrn Ammeister Reißen ihrem Herrn Vatter seel. ererbt und noch gemeinschaftlich habender, einseit neben der Adelischen Frauen von Böckel gebohrner von stain, anderseit neben Mons. Le Baron de Wanguen de Wilsheim gelegener, hinden auff die Weinsticher stub und vornen auf gedachten roßmarck stoßender behausung so freÿ, ledig und eigen (…) für und ulb 150 Pfund Pfenning – So beschehen und verhandet in der Königlichen Statt Straßburg, Mittwochs den Neündten Montags tag Novembris im Jahr des herrn alß man Zahlte 1729 [unterzeichnet] Jacob Christoph Pantrion
La deuxième pièce est la liste des titres remis à l’acquéreur d’après leur mention à l’inventaire non conservé du consul Reis
Designation der über das Reißischen hauß besagenden Hn Francés als Käuffer behändigten documenten – In d. C. Contract stub prod. d. 20. X.bris 1729
Verzeichnuß der Documentorum über herren ammeister Reisen Seel. hinterlaßene behaußung auf dem Roßmarckt gelegen besagent wie solche Fol. 172 und 173. in dem über gedachtes H. Ammeisters auffgerichteten Verlaßenschaffts Inventario beschrieben und sonsten sich befunden haben.
Erstlich Ein Teuscher pergamentener Kauffbrieff auf allhiesiger Cantzleÿ Contractstuben gefertiget, und mit deroselben anhangetem größeren Insigel Verwahrt, Sub dato d. 6. Junÿ 1667. ist Rubricirt Kauffbrieff H Johann Theobald Reißen schaffern Zum Jungen St Peter über eine am roßmarckt Zwischen dem brombachischen und Landspergischen hoff gelegene behausung mit alten N° 1 notiret dabeÿ Verschiedene schrifften alß folgt.
It. Zweÿ schrifftliche Einwilligungen und ratification Vom 20.ten Junÿ 1667. Von den 5 Freÿherren Von Stein alß Von Friderich Ferdinant, Friderich Von Stein, Friderich Maximilian Von Stein, Samson Von Stein, und Carl Von Stein Von allen erstgemelten Freÿherrerrn Von Stein neben dero aufgetruckten Pittschafften eigenhändig unterschrieben beneben einer Quittung Vor 500. fl. Vom 31.ten Xbris 1667. Von Carl Freÿherren Von Stein und Von demselben Eigenhändig unterschrieben.
It. Eine vollmacht Von Erstgedachten Carl Freÿherrn Von Stein, Vom 3.ten Xbris 1668. Von Ihme Eigenhändig unterschrieben.
It. Ein Pergamentent Kauffbrieff auß allhiesiger Cantzeÿ Contractstub gefertiget, und mit deroselben Insigel Verwahrt datirt d. 5.ten Martÿ 1615. auch mit altem N° 1 Signirt alß Ein Kauffverschreibung Vor Juncker Wolff Niclausen Von Zülenhard über gedachte behausung mit Insigel Verwahrt.
It. treÿ verschiedene Pergamentene Kauffbrieff über Zwen tritten theil und einen Sechsten theil solchen haußes, alle ebenmäßig mit N° 1 dadirt, der einte producirte sechste theils ist rubricirt Kauffbrieff Georg Friderich Rödererß Von diersperg und Frauen Sabinæ gebohrne Von Stein, wegen Friderich Von Stein Vom reichenstein mit Insigel Verwahrt de dato auf Johannis Paptistæ 1643.
der andere Von gleichem dadiret ist rubricirt Kauffbrieff der Wohl Edelgebohrnen Frauen Sabinæ Von Brombach Wittib gebohrne Von Stein, Von reichenstein, wegen Friderich Von Stein Von reichenstein über ein Tritten Theil obgedachter behausung auf dem roßmarckt mit 2 sigillen Verwahret.
Ferner der tritte Pergamentene Kauffbrieff Von gleichem dato alß Johannis Paptistæ 1643. mit 3 sigillen oder Kapsen bewahrt, ist rubricirt Kauffbrieff der 3. wohlaldelichen Rippurgischen geschwisterigen inwendig benannt Verkäuffern gegen dem Wohl Edelgebohrnen gestrengen Friderich Von Stein Von Reichenstein H Käuffer, über ein 3.ten theil an einer behaußung Zu Straßburg auf dem roßmarcht stehend.
Item der Vergleich der getroffen worden mit /S. T./ Ihro hochadelichen gestrengheit Junckern Von Andlau wegen auffbauung deß gäbels und durchbrechung der fenster an der gemeinschafftlichen Mauer im garten bestehet in einem Extract auß allhiesiger Mauer im garten, bestehet in einem Extract auß allhiesiger Cantzleÿ Contact stuben Vom 14.ten Junÿ 1717.
It. Ein extract auß gnädigen Hh. der XV.nern memoriali Vom tritten Januario 1714 pt° Erhaltener Erlaubnus ein gallerie oder altan Vor daß hauß zu machen gegen erlegung 10 ß Jährlichen Zinns auf den Pfenningthurn, so aber H Ammeister Reiß nicht machen laßen, weilen ihme die Erlaubnuß auf obstehende Condition nit anständig gewesen.
Je certiffie auoit receu de Messieurs les heritiers du defunt M lamestre Rais tous les titres Et document cy dessus specifiés concernant la maison que J’ay achetée d’eux fait a Strasbourg le 20 Xbre 1729, (signé) J Francés
Par la troisième pièce, le Conseil et les Vingt-et-Un consentent à ce que le manant Jean Francès acquière la maison
Erkanntnus und Abordnung Gn. Hn. Räth und XXI. den Verkauff Weÿl. S. ET. Hn Ammeister Reißen seel. behaußung an H. Jean Francés umb 6000. lb Verkaufft worden – In d. C. Contract stub prod. d. 20. X.bris 1729
Aus Gnädiger Herren Räth und XXI. der Statt Straßburg Memoriali. An Montag d. 19. Decembris 1729.
Auff Anruffen Weÿland S. T. Herrn Ammeisters Johann Theobald Reißen hinterlassener Herren und Frauen Erben in dero nahmen erschienen herr Carl Joseph Reiß dreÿer der Statt Stall, wie auch herrn Jean Francés, umb Obrigkeitliche Erlaubnuß die Reißische auff dem Roßmarck allhier gelegenen behausung umb Sechs tausent pfund pfenning resepectiué Verkauffen und kauffen zu dörffen, Verordnete Deputation auff Herrn Ein und Zwantziger Johann Philipp Leitersperger und herrn Rathherr Johann Christoph Richshoffer eingenommenen Augenschein der behausung quæstionis, und darüber abgelegte umbständliche Relation, alles Wohl erwogen ist Erkandt, Wird Allseitighen Imploranten die gebettene Erlaubnuß mit diesem außdruckentlichen anhang und beding hiemit ertheilt, daß der Kauff in hießiger Contract: Stub in gegenwart Vorbenambster herren Deputirter solle Verschriben Werden und herr Johann Francés der Käüffer, seinem oblato gemäß in sich daselbst allen in denen Ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden durch absonderliche Reuersales Zu unterwerffen schuldig und gehalten seÿe. [unterzeichnet] J. J. Carol XIII Secretarius.
Les héritiers Reis vendent 6 000 livres la maison à Jean Francès, entrepreneur général des Hôpitaux du Roi et des fourrages aux troupes
1729 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 567
Fr. Catharina Elisabetha geb. Reißin weÿl. H. Philipp Ludwig Schaller gewesten Ambtmanns der herrschafft Barr Straßburgischer jurisdiction Fr. Wittib, mit beÿstand ihres Curatoris ad lites H. Johann Frantz Reineri Exsenatoris und H. Lt. Johannes Kien allhießigen Rentmeisters, weither H. Frantz Theobald Reiß J.V. Ltus Exsenator und Löbl. Vogteÿgerichts allhier dermahliger Actuarius, Mehr obged. H. Carl Joseph Reiß so dann H. Jacob Hector Gombault Contrôleur in allhießigen Kauffhauß als befelchhaber H. Willhelm Antoni Reiß Medicinæ Doctoris Consiliarÿ und Physici Ihro hochwürdigen Gnaden des Reichs Prælaten zu Zwÿfalten in Schwaben, vorbenambste dreÿ Reißische geschwisterde und des vierten mandatarius, alle sambt als erben S.T. H. Johann Theobald Reiß gew. Ältesten Ammeisters und dreÿzehners seeligen H. Vatters und ihrer auch seel. Jfr. Schwester weÿl. Jfr. Anastasia Reißin
in gegensein H. Jean Francés Procureur de Monseigneur d’angervilliers Ministre et Secrétaire d’Estat de la guerre et de M le President de Maisons pour faire leurs affaires en Alsace Entrepreneur général des Hopitaux du Roy et des fourrages aux troupes de Sa majesté en Alsace
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gartten Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt einseit neben dem adelischen Steinischen hauß anderseit neben dem Freÿherrl. Wangischen hoff hinten auff E.E. Zunfft der weinsticher – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 5850 pfund
Jean Claude Fauste Bataille, sieur de Francès, s’est marié en 1722 avec la luthérienne Sabine Madeleine Schœnherr, fille de notaire. Il rédige son testament en 1737
1737 (22.8.), Me Humbourg (6 E 41, 58)
Codicille – fut present le Sr Jean Claude Fauste Bataille sieur de francés cons.r secret.re du Roy maison, couronne de France et de ses finances demeurant en cette ville sur le marché aux chevaux paroisse St Pierre Le Jeune, lequel étant sain d’esprit, mémoire, Jugement et entendement, meme de Corps allant et venant vaquer à ses affaires et occupations ordinaires (…)
1° Led. Sr Bataille sieur de francés a recommandé son ame a Dieu (…) laissant à dame Sabine Madeleine Schenherr sa chere épouse si elle le survit, le soin de faire enterrer et inhumer Le corps du Sr comparant (…)
2° Led. Sr Bataille de francés ayant épousé en l’année 1722. lad. dame Sabine Madeleine Schenherr son épouse lors luthérienne et elle ayant ensuite fait abjuration pour rentrer dans le giron de l’église leur mariage fut rehabilité en 1724 par autorité de feu M. l’Eveque de Fez suffragant et vicaire general de l’Eveché de Strasbourg mais n’ayant point été passé de contrat de leur mariage à cause de la résistance de la mere de ladite dame francés et de la diversité et difference de religion qu’il y auoit d’abord entre elle et led. comparant, il a declaré présentement et affirmé en son ame et conscience qu’outre les biens qu’elle luy a apporté en mariage et qui luy etoient échus par le decès du Sr Schenherr son pere, elle en a encore depuis herité de lad. defunte sa mère et en dernier lieu de feu Le Sr Jean Georges Schenherr son frere et seul cohertier dans les deux successions paternelle et maternelle, lequel est decedé dans le celibat, le tout jusqu’au montant d’une somme de 195 000 livres (…)
Jean Francès cède à Antoine d’Andlau une portion de jardin, une petite cour et un bâtiment servant d’écurie et de fenil. Les parties s’accordent sur leurs droits respectifs.
Jean Francès vend 7 500 livres strasbourgeoises (soit 30 000 livres tournois) la maison à François Marie Gayot, commissaire provincial des guerres
1737 (18.6.), Me Humbourg (6 E 41, 57)
Me Jean Francés cy devant Entrepreneur General des hopitaux et fourages en alsace a présent conseiller secretaire du Roy maison et couronne de france et se ses finances demeurant en cette ville au marché aux chevaux paroisse St Pierre le jeune
à Mre François Marie Gayot aussy Conseiller du Roy Commissaire provincial des guerres ordonnateur et Subdelegué général de l’Intendance d’Alsace
la maison appartenant propriétairement au Sr vendeur Consistante en deux corps de logis l’un sur le devant et l’autre sur le derrière avec tous leurs bâtiments droits appartenances et dépendances nommément les Glaces adherentes aux cheminées tel que le tout est actuellement occupé par ledit Sr vendeur et qu’il est situé lieu susd. du marché aux chevaux en cette ville, d’un côté l’hotel des nobles de Stein d’autre celuy de M le Baron de Wangen aboutissant a présent par derrière sur la cour de l’hotel de Mess. D’Andlau dans lequel est entré le jardin qui etoit derrière led. second corps de logis qui est dans le fond de la maison présentement vendue, lequel jardin aboutissoit sur le Poële des gourmets led. Sr vendeur l’ayant cédé a feue Mad la Marechale du Bourg auparavant douairiere d’Andlau depuis l’acquisition qu’il a faite de lad. maison des enfants et héritiers du feu Sr Jean diebold Reis le plus ancien ameistre et treize de cette ville à la Chambre des contrats le 20 décembre 1729 – moyennant 30 000 liures
François Marie Gayot hypothèque la maison au profit du marchand Jean Georges Klentsch dit Hausser
1738 (26.3.), Me Humbourg (6 E 41, 59)
Obligation – Messire François Marie Gayot ecuyer cons.er du Roy commissaire provincial des guerres ordonnateur subdelegué general de l’intendance d’alsace demeurant en cette ville marché aux chevaux paroisse St Pierre le Jeune
(devoir au) Sr Jean Georges Klentsch dit hausser marchand bourgeois de cette ville y demeurant rue des veaux et dlle Catherine Morgue 9000 lit
hypothèque de la maison luy appartenante en propriété et par luy occupée présentement située marché susdit aux chevaux consistante en deux corps de logis l’un sur le devant et l’autre sur le derrière avec tous leurs bâtiments droits appartenances et dépendances, d’un côté l’hotel des nobles de Stein d’autre M Le baron de Wangen aboutissant par derrière à l’hotel de la grande preveoté de la Cathedrale auparavant Mre d’Andlau
François Marie Gayot revend deux ans plus tard au même prix la maison au banquier Philippe Frédéric Hermanni
1739 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 429-v
Messire François Marie Gayot Conseiller du Roy Commisaire Provincial des Guerres Ordonnateur et Subdélégué général de l’Intendance d’Alsace
au Sr Philippe Frédéric Hermanni, Banquier
Une maison consistant en deux corps de logis l’un sur le devant et l’autre sur le derrière, cours, écurie avec tous ses autres bâtiments, emplacements, droits, dépendances et appartenances et nommément les trumeaux et glaces adhérants aux Cheminées, ensemble tous les tonneaux vuides avec leur chantier qui se trouvent actuellement dans les caves, actuellement occupée et habité par le Sr vendeur et qui il luy a été cédé par son auteur, laquelle maison est scituée au Marché aux Chevaux ; acquis le 18 juin 1737 de Jean Francés secrétaire du Roy, d’un côté l’Hostel des Nobles de Stein appartenant maintenant à M Jean Jacques Richshoffer ancien ammeystre et du Conseil de Mess. les Treize de cette ville, d’autre l’Hostel de M. le baron de Wangen derrière la Cour de l’Hostel de Mgr le grand Prevost – moyennant 30 000 livres tournois
La tribu des Gourmets accorde à Philippe Frédéric Hermanni pour lequel agit son gendre Jean Dietrich le droit de faire couler les eaux dans le chenal qui lui appartient moyennant un loyer annuel et des clauses d’entretien
1754 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 418-v
innamen E. E. Zunfft der Weinsticher H. Johann Nicolaus Schloßer E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer und H. Johann Georg Hubmeÿer der perruckenmacher
in gegensein H. Johannes Dietrich des banquier und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers innamen seines schwähers H. Philipp Friedrich Herrmannÿ des banquier und ehrenbemelten raths würcklichen beÿsitzers
precario erlaubt all sein waßer aus seiner alhier ane dem Roßmarckt zwischen H. Baron von Wangen und S.T. H. Ammeister Richßhoffer gelegenen behausung durch denjenigen dohlen so die Zunfft in deren hindern hoff hat zu leiten und zwar unter folgenden bedingungen, daß er die sach auf seinen cösten im stand setzen und wann in dießem dohlen etwaß zu repariren seÿn wird derselbe 2/3 theil ane denen uncösten zu leÿden schuldig seÿn soll – um 6 gulden jährlichen zinß
Autre accord de même nature passé avec le maître maçon André Stahl, propriétaire d’une maison rue de l’Ecrevisse
1754 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 420
H. Andreas Stahl der maurer meister
in gegensein H. Johannes Dietrich des banquier und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers innamen seines schwähers H. Philipp Friedrich Herrmannÿ des banquier und ehrenbemelten Raths würcklichen beÿsitzers
die servitutem aquæductas oder die gerechtigkeit alles das gewäßer aus seiner alhier ane dem Roßmarckt zwischen H. baron von Wangen und S.T. H. Ammeister Richßhoffer gelegenen behausung durch die Prevoté in E. E. Zunfft der weinsticher dohlen lauffen wird durch seine alhier ane der Krebsgaß, einseit neben H. Friedrich Blümel dem organisten, anderseit neben H. Garnier gewesten maître des Eaux et Forets, hinten auff ermelter Zunfft gelegene behausung, durch die nemliche öffnung welche ged. Zunfft Waßer empfängt auch mit lauffen zu laßen und zwar dergestalten daß der H. verkäuffer dieße öffnung jederzeit in solchem stand auf seine cösten erhalten will, daß er freÿe ablauff des waßers nicht geändert wird, anbeÿ hat auch der H. verkäuffer versichert daß dieße behausung als ein ane der ganth ersteigtes guth eigenthümlich zuständig ist – um 120 pfund
La maison, décrite à l’inventaire dressé après la mort de Philippe Frédéric Hermanni, revient à sa fille et unique héritière Anne Dorothée Hermanni, femme du banquier Jean Dietrich qui obtient l’autorisation de ne pas faire dresser d’inventaire de la succession de son beau père. Le stettemstre de Berstett intervient pour justifier que le montant de l’abonnement à la Chambre de la taille n’a pas été revalorisé (l’inventaire sera tout de même dressé, voir ci-dessus)
1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
(p. 189) Sambstags d. 2. Maji. H. Amstr. Dietrich pt° dispensation Von Vorlegung des Inventarÿ auff dem Herrenstall
Obere stall Herren laßen per H. Secretarium Daudet referiren es habe S. T. Herr Ammeister Johannes Dietrich den 18.t April jüngst beÿ hochdenenselben uxor: nôe Fr. Amaliæ Annæ Dorotheæ gebohrner Herrmanyin ein Memoriale übergeben und gebetten hochdiselbe möchten den H. Imploranten uxorio nomine Von der Verfertigung und Vorlegung des Inventarÿ auff dem herren Stall über Weÿl. H Rathherr Hermanny Verlaßenschafft ex speciali gratia zu dispensiren.
Beÿ dißfalls gehaltener Deputation habe sich der H Ammeister præsens auff den Innhalt seines memorialis bezogen und die H. Deputirte Versichert, daß H. Herrmannÿ seel. erst seiter 4. Jahren, da nemlich der Krieg angefangen sein guth in etwas vermehret, Von welcher Vermehrung aber die handwercks leuthe den besten theil erhalten, in deme Vast alles in das bau wesen angewendet worden, nebst diesem Könne H Ammeister bestättigen, daß die meiste mittel Von seiten seiner Frau Eheliebsten herrühren, er auch um die Geschäfften in Ordung zubringen und den wahrhafften stand der gantzen Verlaßenschafft Klärlich zu contestiren 7-8 Jahr, wie solches in dem übergebenen Memoriali exponirt worden, von nöthen, bittet demnach ihne von einer solchen Mühe zu entledigen.
H Stättmeister Von Berstatt, welcher anestatt des abwesenden H XV. Von Neuenstein dem Geschäfft beÿ zu wohnen belieben wollen, habe vorgebracht, daß als H Hermanny seel. mit Ihme Vor ohnfefahr 18. Monath Von einem Abonnement geredet und 80 000 fl. ane statt derer biß dahin Verstallten 40 000 fl. ins Künfftige Zuverstallen sich anerbotten, H Stättmeister aber zu demselben gesagt daß wann er 60 000 fl. Zu Verstallen erbietig wäre, er Viel ehender Zu einem Abonnement gelangen Können, gedachter H Hermanny Zur antwort ertheilet er begehrte kein Abonnement auff solchen Fuß, weilen nun derselbe zu obbelmelter Zeit die biß dahin verstallte 40 000 fl. um ein Abonnement zuerhalten mit 10 000 fl. Verstärcken wollen, alß Vermeÿne Er H Stättmeister, daß nach erwegung aller in dem producirten Memoriali allegirten motiven H Ammeister Dietrich nôe qui agit ane statt der 61. lb 7 ß so Er H Hermanny seel. biß auf den 23.ten des jetzigen Maji ane Stallgelt für ein Jahr hätte bezahlen sollen 151. lb 7 ß zuerlegen anzuhalten und von Verfertigung eines Inventarÿ aus sonderbarer Consideration und ohne Consequentz zu befreÿen seÿe.
H XV. Zäpffel, auff den Von H. Stättmeister abgestatteten bericht und in erwegung derer in favor Herrn Ammeister nôe quo agit militireden Umständen liese sich vornehmen daß er gleichfalls daführ hielte, daß derselbe gegen Abrichtung gedachter Summ vom 151. lb 7 ß Von Verfertigung eines Inventarÿ auß besonderer Consideration und ohne Consequenz zu befreÿen seÿe. Die Confirmat. zu E. G. stellend. Erk. Confirm.
Jean Dietrich épouse Anne Dorothée Hermanni en 1745 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, inventaire des apports dressé en mai 1761, deux jours avant l’inventaire après décès de Philippe Frédéric Hermanni (notice biographique)
Copia der Eheberedung – zwischen dem Hoch Edel und hochachtbaren Herrn Johann Dietrich, ledigem Banquier, weÿland des hoch Edlen, hochachtbaren und weißen herrn Johann Niclauß Dietrichs geweßten vornehmen handelsmanns und Eines Ehrsamen großen Raths allhier alten wohlmeritirten assessoris längst seeligen mit der hoch Edlen und hoch tugendbegabten frauen Maria Elisabetha gebohrner Engelhardin deßen hinderlaßener Frau wittib ehelich erzeugtem Sohn alß dem herrn bräutigamb, ane einem, So dann der Hoch Edlen und hich tugendgezierten Jungfrauen Amalia Anna Dorothea Herrmanniin, des hoch Edel Vest und hochachtbaren Herrn Philipp Friderich Herrmannÿ, Vornehme Banquier und burgers allhier, auch Churfürstlichen Commercien raths, mit weÿland der hoch Edlen und hich tugendreicheen Frauen Catharina Salome gebohrner Wolffin seiner geweßten frau Eheliebstin längst seeligen ehelich erzihlter tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen und Verhandeltt seind dieße Ehe Pacta in der Königlichen statt Straßburg auf Donnerstag den 16. Septembris Anno 1745 [unterzeichnet] Johann dietrich als Hochzeiter, amalia anna Dorothe Hermanniin als hochzeiterin – in weÿland Herrn Notarii Johann Daniel Langen seel. Schreibstube also befunden habe, attestirt Straßburg den 3.ten Februarÿ 1758. Johann Michael Grauel, Notarius
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 244, n° 935)
1745. Dienst. d. 28. Sept. seind nach ordentl. proclamation auff Reg. Herrn Ammeisters erlaubnuß Zu Hauß Ehl. copul. und eingesegnet worden H Johann dieterich der led. Banquier u. b. allhier, weÿl. H Johann Niclaus dieterichs geweßenen Handelsmanns u. E. E. großen Raths alten beÿsitzers nachgelaßener Ehl. Sohn u. J. Amalia Anna Dorothea H Philipp Friedrich Hermanny Vornehmen burgers u. Banquiers allhier Ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann dietrich als Hochzeiter, Amalia Anna Dorothea Hermaniin als hochzeiterin (i 249)
Inventaire des apports dressé dans la maison au Marché aux Chevaux
1761 (13.5.), Me Zimmer (6 E 41, 1399) n° 12-b
Inventarium über des Hoch Edelgebohrnen, Gestreng, Fürsichtig und hochweisen Herrn Johannes Dietrich, Löbl. Stadt Straßburg alten hochverdienten Ammeisters, Herrn zu Richshoffen, Ober: Niederbronn und anderer Orten, wie auch der hoch Edelgebohrnen und höchst tugendreichen frauen Amaliæ Annæ Dorotheæ Dietrichin gebohrner Herrmannÿin, einander in die Ehe zugebrachtes Guth, auffgerichtet Anno 1761.
So geschehen allhier zu Straßburg, in einer ane dem Roßmarckt gelegenen behausung in beÿseÿn S. T. Herrn Friderich Daniel Fleck, E. E. großen Raths allhier jetzig. wohlansehnlichen assessoris, als von hoch Edelgedachter Frauen Ammeister Dietrichin hierzu in Specie requirirten herrn Beÿstandts, auff Mittwoch den 13.t Maÿ Anno 1761
Declaratio und respectivé Vergleich wegen Ihro Gnaden herrn Ammeister Dietrichs in die Ehe gebrachtem Guth. (…) daß nichts davon weder inventirt noch angeschlagen, sondern dafür Künfftiger Zeit eine Summa von 7000. Livres, worauff solches damalen evaluirt worden, solle ergäntzet und verguthet werden, welchen vergleich Sie hiermit und in Krafft dieses bestätiget haben wollen (…)
Bericht gegenwärtig Inventarium betreffend. Vermög Hoch Edel gedachter Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung Paragrapho quarto, hat zwar der nun seel. Herr Hermannÿ sich Verbündlich gemacht, gleich nach vollzogener Ehe seiner geliebten Frau tochter, die Legitimam Ihres Mütterlichen Guths auszulieffern, es ist aber solches nicht alßo vollzogen, sondern statt derselben Ihro der Genuß von einigen Capitalien, Häußern und Güthern gelaßen worden, womit Sie die Frau Tochter und dero Herr Ehegemahl sich auch begnüget und Keine Ersuch: noch berechnung solcher Legitimæ vorzunehmen beliebet, sondern vielmehr deroselben Völliges Mütterliches Guth, so gesucht, so ungesucht, ihme dem seeligen Herrn Hermannÿ zu nutzen und zugenießen überlaßen haben, welches Er auch, außer einiger Posten, so deßen Verlaßenschaffts Inventario einverleibt worden, bis an sein seeliges Ende genoßen (…)
Zufolg obiger Declaration und respectivé Vergleichs nun bestehet Ihro Gnaden des Herrn Ammeisters in die Ehe gebrachte Vermögen sammenthaft in 7000 Liv. oder 1750. lb. – Welchen beÿ zusetzen die helffte ane denen haussteuren 390. Beträgt alßo Ihro Gnades Herrn Ammeister Dietrichs in die Ehe gebracht Vermögen sammenthafft 2140 lb
Dießemnach werden auch der Frauen Ammeisterin in den Ehestand gebrachte Mittel beschrieben, Sa. Silbers 256, Sa. Goldts 110, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 384 lb – Und wann dießer summ beÿgesetzt wird die helffte ane denen haussteuren 390 lb, So bestehet mehr noch Edelgedachter Frauen Ammeisterin Dietrichin in den Ehestand gebrachtes unverändertes Guth sammenthafft in 774 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Donnerstag den 16. Septembris Anno 1745 [unterzeichnet] Johann dietrich als Hochzeiter, amalia anna Dorothe Hermanniin als hochzeiterin – in weÿland Herrn Notarii Johann Daniel Langen seel. Schreibstube also befunden habe, attestirt Straßburg den 3.ten Februarÿ 1758. Johann Michael Grauel, Notarius
Le fils aîné Jean Dietrich cède sa part de différents immeubles à son père Jean Dietrich, dont celle de la maison au Marché aux Chevaux
1793 (16.8.), Strasbourg 1 (7), Me Lacombe n° 39 – enregistré le 22.8.
Cit. Jean Dietrich ancien officier de cavalerie au service de france
au Cit. Jean Dietrich son pere ancien Stettmeister de Strasbourg
1. La moitié qui appartient au vendeur dans la maison qu’occupe l’acquéreur au marché aux chevaux entre le C. Rondouin et la maison appartenant ci devant aux Vangen abou. par derrière sur le cy devant prevoté du Grand Chapitre
2. La moitié de la maison rue de l’ecrevisse d’une part a une maison appartenant ci devant à la ville d’autre charle Vertermüller par derrière a —
3. la moitié de la grange à Saverne (…)
4. la moitié dans le moulin emphytéotique sis a mutzig produisant une rente annuelle et Emphytéotique de 12 sacs de froment 12 sacs de seigle et 12 sacs d’orge,
5. La moitié dans le bien rentier de Lubstein ; 6. et enfin la moitié dansl e bien rentier de Truchtershheim ; (propriété) avenue au vendeur en la succession de feue amelie anne Dorothée hermanni sa mere Inventaire Me Humbourg 12. juin 1767 – pour 154 000 livres
Registre de vente des meubles qui appartiennent à un locataire, Moïse Raynaud, garçon de bureau au tribunal militaire
1796 (29 floréal 4), Strasbourg 3 (18), Me Übersaal n° 484 – enregistré 28 floréal 4
Verkauf: und Erloes: Register über die von weiland burger Moyse Raynaud seines Alters 52 Jahr gebürtig von Etiva Gemeinde von Chateau d’Ocy [sic] Amt von Gessenay Canton bern in der Schweitz Garçon de Bureau au Tribunal militaire séant en cette commune ehelicher Sohn weÿl. Johann Peter Raynaud und der weÿl. Magdalena geb. Allamand so den 27 pluviose 3 in einer behaußung N° 4 dietrich’schen familie gehörig alhier zu Straßburg an dem Roßmarckt gelegen verstorben hinterlassenen Effecten, auf Ansuchen des bürgers Johann Martin Hosch Windenmachers als ernannten Curatoris des verstorbenen hinterlassenen Massae
Summa des Erloeses 124 li, bezahlt 72 li, Nach deren Abzug 52 li
L’inventaire après décès de Jean Dietrich, non conservé, est commencé en l’an III et terminé en l’an VI. Suit un partage des biens. La maison revient alors au fils cadet de Jean Dietrich, Philippe Frédéric
1798 (24 pluviose 3), Strasbourg 1 (15), Me Lacombe n° 22, fantôme (fini le 19 floréal 6) – Enregistrement de Strasbourg, acp 60 F° 196-v du 29 flo 6
Inventaire de la succession de Jean Dietrich ancien Stettmeistre de Strasbourg le 19 floréal 6, vide boête –
(Enreg.) Inventaire de la succession de Jean Dietrich banquier à Strasbourg décédé le 11 nivose 3 – à la requête de h Dietrich son fils, héritier pour moitié, Louise Ochs veuve de Philippe Dietrich qui était aussi fils du défunt comme tutrice de ses trois enfants, Abraham Kratz tuteur des enfants
à la requête du C. Brendlé, commissaire nommé pour recueillir au nom de la République la part dudit — Frédéric Dietrich mais cette représentation a été ensuite abandonnée d’après les nouveaux decrets rendus par le corps législatif contenant déclaration de ne vouloir agir que sous bénéfice d’inventaire
masse mobiliere 868 070 francs
contenant mention de différents immeubles
1798 (8 brumaire 7)
Strasbourg, Me Lacombe, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 22* du 17 brum. 7
Partage des biens d’Amélie Anne Dorothée Hermanni veuve de Jean Dietrich, de Jean Dietrich son fils et de la succession de Philippe Frédéric Dietrich
Philippe Frédéric de Dietrich épouse en 1772 Sybille Louise Ochs de Bâle (notice biographique)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 9-v)
Im Jahr 1772 Mittwochs den 11 Novembris sind alhier in Straßburg in der Freÿherrlichen Dietrichischen behausung Abends Zwischen Vier und Fünff Uhr ehelich eingesegnet und vorheri in der Pfarr Kirche Zu St Petri in Basel und Zu Niederbronn gewohnlich offentlich proclamirt worden der Reichs Freÿ Hochwohlgeborene Herr, Herr Philipp Friderich von Dietrich, löblicher Statt Straßburg Adelicher Rathsherr, des Reichs Freÿ Hochwohlgebornen Herrn, Herrn Johannes von Dietrich, des heil. Römischen Reichs Freÿ herren, Graffen der Graffschafft Steinthal, Herrn Zu Reichshoffern, Oberbronn, des Amts Niederbronn und anderer Orten, Ritters und Secretaire Interprête des Königlichen Frantzösischen Militar Ordens vom Verdienst, Stättmeisters honoraire gedachter Statt Straßburg und Mitglieds des Freÿen unmittelbahren Adels vom Untern Elsaß, mit der weiland Reichs Freÿ Hochwohlgebornen Frau, Frau Amalia Anna Dorothea gebohrner Hermannÿ ehelich erzeugter Herr Sohn und die hoch Edel und tugendgezierte Jungfrau Sÿbilla Ludovica Ochs, des S. T. Herrn Albrecht Ochs des hohen Grosen Raths der löblichen Republique Basel vornehmen Mitglieds mit S. T. Frau Ludovica Magdalena gebohrner His, ehelich erzeugt Jungfrau tochter [unterzeichnet] Philipp Friderich von Dietrich als bräutigam, Sybilla Louisa Ochs als braut (i 61)
Philippe Frédéric de Dietrich obtient des Quinze exemption d’impôts avec la ville de Bâle
1780, Protocole des Quinze (2 R 190) (p. 243) Sambstags den 17.ten Junii 1780.
Osterrieth nomine H. Philipp Friderich Baron von Dietrich Hiesiger Constoffler und Secretaire General des Suisses et Grisons, dieser bitt Ihme mit litteris reversalibus den Freÿzug betreffend an Löbl. Stadt Basel, zufolg derselben Raths Decret vom 3. Maÿ jüngst so hier per extractum mitgehet zu Willfahren. Erkandt willfahrt wie pagina 258.
(p 257) folgenes Attestatum des freÿzugs halben mit der Stadt Baßel ist Zufolg voreingetragener Erkantnus ausgefertigt worden.
Wir die geheime Räthe der Stadt Straßburg die XV.en genandt, urkunden hiemit wie daß der Freÿherr Philipp Friderich Baron von Dietrich, der hiesige Constoffler und Secretaire General des Suisses et Grisons, uns geziemend zu erkennen gegeben, daß falls er durch ein formliches Attestatum beweisen würde daß denen Löbl. Stadt Baßel angehörigen der abzug von denen ihn allhier angefallene Erbschafften Von Uns nicht gefordert werden, Ihme als dann die verlaßenschafft H Albrecht Ochser Ebenfalls ohne abzug verabfolget werden sollen da wir nun Immer die zu Basel angesessene personen abzugs freÿ gelaßen, solches auch in zukunfft in solange das reciprocum gegen hiesig angesessene platz greifen wird zu beobachten erbietig, als haben wir H Imploranten mit begehrtem Attestato Zu angezeigtem Ziel willfahren wollen, deßen zu wahrer urkund und mehrerer bekräfftigung haben wir gegenwärtihes attestatum durch unßern secretarium alßfertigen und nebst fürdruckung unßers secrets Insigel unterschreiben laßen. Straßburg den 17. Junÿ 1780. (LS) ad Mandatum unterschriebenen Zæpffel XV Secret.
Philippe Frédéric de Dietrich est exécuté à Paris en l’an II. L’inventaire de ses biens non conservé est dressé en l’an VII
1798 (27 frimaire 7), Strasbourg, Me Lacombe n° 20, Boête N° 15, du 17 fri. 7 (fantôme) – Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 165-v du 27 fri 7
Inventaire de la succession de feu Philippe Frédéric Dietrich décédé à Paris le 8 nivose 2, à la requête de Jean Albert Frédéric Dietrich maître de forges, Gustave Albert Dietrich officier démissionnaire, Georges Gabriel Paul Emile Dietrich enfants du défunt ce dernier encore mineur stipulant par Louise Sibile Ochs la veuve et Abraham Kratz subrogé tuteur
masse active mobilier 92 765 fr
immeubles point partagés situés à Strasbourg, Mutzig et premier lieux 194 021 livres
Cit. Kratz renonce à la succession, Gustave Albert renonce à la succession, Jean Albert Frédéric accepte sous condition
Louise Sibille Ochs meurt en 1806 dans une maison place Saint-Etienne
1806 (19.3.), Strasbourg 12 (9), Me Wengler n° 1757 – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 68 du 26.3.
Inventaire de la succession de Louise Sibille Ochs veuve de Philippe Frédéric Dietrich, Maire de la ville de Strasbourg, décédée le 5 mars 1806 – à la requête de De Louise Amélie de Berckheim veuve de M Jean Albert Frédéric de Dietrich, Inspecteur des Eaux et forets des Iles et Rives du Rhin et Membre du Conseil général du département du Bas Rhin, tutrice naturelle d’Elise Octavie Amélie née le 6 janvier 1799, Sophie Fanny Camille née le 15 janvier 1800, Maximilien Frédéric Albert né le 12 janvier 1802 et Sigismond Jacques Eugene né le 14 octobre 1803 ses quatre enfants, M. bernard Frédéric de Türckheim Banquier subrogé tuteur – déclaration par Nicolas Runtzer et Marie Elisabeth Bilger conjoints a Strasbourg domestiques dans le service de la défunte
dans la maison mortuaire place St Etienne n° 8 appartenante a la De Marion
meubles, dans la chambre des domestiques au bâtiment de derrière, au premier étage ayant vue dans la cour, dans la chambre a coucher de la défunte donnant dans la cour, dans la sale a compagnie ayant vue sur la place, dans la salle a manger, au grénier, dans le corridor au rez de chaussée, dans la cuisine, dans la cave
Bibliothèque 672 livres, argenterie, dettes actives (1400 fr), total 5419 fr, passif 7791 francs
Louise Sibile Ochs vend la maison au négociant Louis Balthasar Frédéric Prost et à ses deux beaux-frères François Mennet et Michel Laquiante
1798 (25 frimaire 7), Strasbourg 1 (16), Me Lacombe n° 30 – Enregistrement de Strasbourg, acp 64 f° 171 du 28 fri 7
la C. Louise Sibile Ochs veuve de Philippe Frédéric Dietrich en son vivant maire à Strasbourg
au C. Louis Balthazard Frédéric Prost négociant
déclare avoir fait acquisition pour le C. François Mennet et le C. Michel Laquiante son Beau frère indivisément
La maison appartenante a la venderesse sise en cette ville place du Marché aux Chevaux vis à vis la promenade de l’égalité N° 4 aboutissant d’un côté à la C. veuve Mennet d’autre au Cn. Stoeber derrière Le C. meyer lazare pardevant lad. place
plus la maison rue de l’ecrevisse N° 14 ainsi que lesd. maison se contiennent, lesquels immeubles ont été cédés à la veuve avec d’autres immeubles en reprise de ses apports et pactions matrimoniales suivant acte de liquidation de la succession de feu son mary et cession passée devant le souss. du le 17 courant – moyennant 75 000 francs
Louis Baltasar Frédéric Prost épouse Marie Agnès Mennet en 1795
1795 (24 frimaire 4), Strasbourg 1 (10), Me Lacombe n° 41 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 90 du 25 frimaire 4
(Contrat de mariage) Louis Baltasar Frédéric Prost, fils de feu Pierre Antoine Prost et de Henriette, natif de Nantua département de l’Ain
Marie Agnes Mennet fille majeure de Joseph Mennet et de Catherine Rondoin
(enregistrement, revenu industriel 1500 livres)
Michel Laquiante épouse Elisabeth Auguste Mennet en 1798
1798 (1 compl. 6), Strasbourg 1 (15), Me Lacombe n° 27 – Enregistrement de Strasbourg, acp 63 f° 75-v du 5 vend. 7
Contrat de mariage – entre le Cit. Michel Ignace Xavier Laquiante, ancien Capitaine au Cidevant Regt. d’alsace et agent politique du gouvernement en pays Etranger demeurant à Strasbourg, fils de Thomas d’Aquin Laquiante, Juge au Tribunal Civil du département du Bas Rhin et de feue Charlotte felicité pierrete Rumpler, de l’avis du Cit. Jean Nicolas Laquiante notaire son frere
Cit. Elisabeth Auguste Mennet, fille mineure de feu Joseph Mennet, negt. en cette commune, et de la C. Marie Catherine Rondoin
Louis Balthazar Frédéric Prost porte en l’an X (1802) devant le juge de paix le litige sur le bâtiment que Meyer Lazar a adossé contre le mur de séparation de l’ancienne Prévôté à l’arrière de la propriété. Meyer Lazar lui vend en 1806 un bâtiment qui jouxte sa propriété, ce qui éteint le litige (le terrain correspond en partie à celui cédé en 1730)
François Mennet épouse en 1806 Françoise Catherine Hyacinthe Neltner. Le mari déclare être propriétaire du tiers de la maison au Marché aux Chevaux
1806 (5.4.), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 355, 2725 – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 f° 93-v du 7.4.
Contrat de mariage – Me Jean François Joseph Mennet négociant fils majeur de feu M Joseph Mennet, Négociant, et de feue Marie Catherine Rondouin
Mademoiselle Françoise Catherine Hyacinthe Neltner fille majeure de feu François Joseph Neltner, Négociant, et de feue De Françoise Simon
article 3. que les apports du futur consistent savoir (…) Plus en un tiers par indivis dans la Maison ci devant Dietrich sise Place du Marché aux Chevaux N° 4 en une maison dépendant de la succession de Lad. veuve Mennet mere du futur époux et Me Stoeber Receveur général De laquelle maison le futur est devenu copropriétaire pour un tiers conjointement avec Me Louis Balthasar Frédéric Prost et Michel Laquiante ses trois beaux frères qui le sont pour les deux autres tiers en vertu du Contrat de vente et Déclaration de command Me Lacombe 25 frimaire 7 transcrit au bureau des hypothèques volume 1 n° 24
Plus un tiers par indivis dans la Campagne située a la Gantzau territoire de Strasbourg avec tous ses bâtiments jardins terres prés bois Paturages droits appartenances et Dépendances dont la De Marie Agnes Vialy veuve Rondouin et ayeule maternelle du futur a fait Legs audit futur et aux Dames ses sœurs conjointement par son testament mystique du 30 novembre 1782 déposé Me Lacombe et ouvert le 7 décembre suivant
au domicile de la dle future épouse rue du Dôme n° 18
Les trois beaux-frères se partagent les biens qu’ils possèdent en commun. La maison au Marché aux Chevaux revient à Balthasar Prost et à sa femme
1807 (16.12.), Strasbourg 10 (20), Me Zimmer n° 370, 3387 – Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 75-v du 18.12.
1. Marie Catherine Mennet épouse de Louis Balthasar Frédéric Prost négociant, 2. Jean François Joseph Mennet négociant, 3. Elisabeth Auguste Mennet épouse de Michel Laquiante propriétaire seuls et uniques héritiers de Joseph Mennet négociant et de feue Marie Catherine Rondouin demeurant à Strasbourg père et mère des comparans
Désignation des immeubles à partager. Maison a Strasbourg. Lot n° 2 – maison à Strasbourg provenant de la succession paternelle. Scavoir une Maison avec ses Bâtimens fonds et trés fonds appartenances et dépendances scise a Strasbourg sur le marché aux Porcs près la grande boucherie marquée du n° 5, d’un côté M Joseph Antoine Polti l’ainé négociant d’autre le Sr Jean Daniel Günther huilier derrière la succession de Philippe Jacques Karth, estimée 24 000 fr
Ladite maison doit avoir été acquise par Louis Marie Gallatin négociant à Strasbourg en 1727 dont feu M Mennet père est devenu propriétaire pour une moitié en qualité d’héritier pour autant institué par ledit Sr Gallatin par testament déposé Me Laquiante 27 septembre 1758 et l’autre moitié échue a M Claude Pierre Fabry au même titre cédée par ce dernier au défunt par acte passé devant Me Zimmer le 2 janvier 1769
à Mennet fils
Immeuble dépendant de la succession maternelle. Maisons à Strasbourg. Lot n° 1, Premièrement une maison avec des Bâtiments cour fond et très fonds appartenances et dépendances scise a Strasbourg Marché aux Chevaux n° 3 entre M Lobstein chirurgien et la maison ci après désignée derrière sur l’eveché ci devant hotel de la Prevoté du Grand Chapitre dit le Steffans felderhoff, estimée 40 000 fr
La propriété de ladite Maison acquise par les conjoints Rondouin ayeux maternel des parties à la Chambre des contrats le 13 février 1764 dans la succession de laquelle la moitié est échue à la veuve Mennet cohéritière pour autant Et M Jacques François Rondouin son frère s’étant rendu cessionnaire de la moitié échue à la De sa sœur par acte Me Zimmer le 5 avril 1783 pour réunir la totalité sur lui, échu à la veuve Mennet seule et unique héritière de son frère décédé sans laisser d’héritier en ligne directe
à Mad. Laquiante
Lot n° 3, Plus une Maison avec Cours Bâtiments fonds tres fonds appartenances et dépendances scise à Strasbourg marché au chevaux n° 4 entre la maison susdite et M Stoeber Receveur général derrière une nouvelle acquisition de M Prost distraite de l’hotel ci devant dit Steffansfelderhoff provenant ci devant du grand chapitre, scise à à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 14 entre le communal et le Sr Wertmüller devant ladite rue derrière Dlle Waghette estimée 60 000 francs les deux lots, acquise des fonds de la veuve Mennet Me Lacombe 25 frimaire 7, transcrit au bureau des hypothèques volume 1 n° 24
à Mad Prost
Lot n° 2, Plus deux maisons contiguës avec leurs bâtiments fond et tres fonds appartenances et dépendances ensemble un terrain ci devant communal de la contenance de 15 m 8015 cm ou 12 toises 3 pieds quarrés, acquis le 1 août 1782 situé à Strasbourg place des Moulins entre le Pont St Martin et la maison Cherrier devant ladite Place derrière la rivière, estimée 6000 fr
à Mennet fils
Lesquelles deux maisons et terrain ci devant communal acquis par Jacques François Rondouin oncle maternel des parties Chambre des Contrats le 28 février 1783 echus à la veuve Mennet
Immeubles à Wolxheim. cave ; 3 maisons, vieux corps de bâtiment (avec plan grand format des carrières de Soultz)
Marie Catherine Mennet meurt en 1814 en délaissant trois enfants
1815 (4.4.), Strasbourg 10 (23), Zimmer n° 563, 6797 – enreg. manquant f° 154 du 9.4.
Inventaire de la succession de Marie Catherine Mennet décédée le 12 octobre 1814 – à la requête de 1. Louis Balthasar Frédéric Prost, propriétaire demeurant Place du Broglie n° 4, le veuf légataire universel de la portion disponible par testament olographe déposé Me Zimmer le 16 février 1815, comme tuteur naturel de ses enfants 2. Jean François Joseph Mennet frère germain de la défunte négociant subrogé tuteur. Ledite défunt est décédée en délaissant a) Elisabeth Joséphine Pierrette née le 27 ventose 6 ou 17 mars 1798, b) Louis Antoine Joseph né le 11 prairial 8 ou 31 mai 1800, c) Charles François né le 5 nivose 10 ou 26 décembre 1801
Contrat de mariage, Me Lacombe le 24 frimaire 4, moitié des apports 56 000 livres ou 55 308 francs
garde robe legs à la fille estimé 15 000 fr, meubles pour mémoire, argenterie, tonneaux dans la cave place du Broglie n° 4 1760 fr, dans la cave à Wolxheim 5400 fr
Immeubles propres. Premièrement une maison avec deux cours, écurie, remise, bâtiment, fonds très fonds, appartenances et dépendances situés à Strasbourg Place du Broglie ou marché aux chevaux n° 4 entre maison de Mde Laquiante née Mennet et celle de M Humann donnant derrière sur l’hôtel de l’Eveché ci devant Stephansfelderhoff
Plus une maison et dépendances à Strasbourg rue de l’Ecrevise n° 14 entre le communal et le Sr Werthmüller devant ladite rue derrière maison de Dlle Waghette, échus dans le partage des immeubles de la succession Mennet et Rondouin passé devant Me Zimmer le 16 décembre 1807 estimées 60 000 fr, augmentées du prix de la deuxième cour distraite de l’hôtel de l’eveché 6400 fr ensemble 66 400 francs. La propriété des deux immeubles est constatée 1. par acte Me Lacombe le 25 frimaire 7 transcrit au bureau des hypothèques volume 1 n° 24, 2. partage susallégué du 16 décembre 1807, 3. vente de la partie de derrière de la maison rue de la Nuée Bleue n° 23 ci devant dite Stephansfelderhoff ensuite hotel de la prevoté et aujourd’hui hotel de l’Eveché devant Me Lacombe le 6 juin 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 29 n° 75
Immeubles à Wolxheim 16 000 fr, prés, terres vignes à Wolxheim, Avolsheim, Molsheim, Dachstein, Westhausen canton de Marmoutier total des immeubles des héritiers 155 805 fr
immeubles indivis propres aux héritiers à Wernersberg arrondissement de Deux Ponts ci devant département du Mont tonnerre, à Bourweiler même département ; créances hypothécaires indivises la part des héritiers 17 181 fr
remploi propres 398 743 fr, après déduction 374 910 fr, total général 547 897 fr
propres de M. Prost. Domaine de l’Abergement arrondissement de Nantua dép. de l’Ain 15 000 fr, remploi 122 800 fr, après déduction 82 182 fr, total de la masse 107 182 fr
communauté maison à Strasbourg 4895 fr, à Wolxheim 2024 fr, argenterie 4960 fr, vins 10 000 fr, numéraire 500 fr, créances hypothécaires 64 100 fr, créances chirographaires 359 768 fr
Immeubles à Weshausen Marmoutier 9000 fr, Willgottheim 2400 fr, Maillot arr. de Besançon 280 000 fr, ferme dite Calèche à Maillot 24 000 fr, commune de Rengey 865 fr, total 762 514 fr, passif 409 290 fr, reste 272 223 fr
Les héritiers Prost louent leur tiers à leur beau frère Bernard Michel Champy, propriétaire des forges de Framont, et à Elisabeth Joséphine Pierrette Prost
1817 (30.9.), Strasbourg 10 (63), Me Zimmer n° 4765, 7831, Bail de 6 années à commencer le 1.1. dernier – Enregistrement de Strasbourg, acp 135 f° 192 du 1.10.
1. Jean François Joseph Mennet, négociant tuteur ordinaire de Louis Antoine Joseph et Charles François Prost enfants mineurs de Louis Balthasar Frédéric Prost propriétaire, assités de Michel Thomassin propriétaire subrogé tuteur, 2. Bernard Michel Champy, propriétaire à Framont, et Elisabeth Joséphine Pierrette Prost son épouse émancipée par le mariage, ladite De Champy et les mineurs délaissés par Louis Balthasar Frédéric Prost et feu Marie Catherine Mennet dont ils sont seuls et uniques héritiers, suivant inventaire de la mère dressé par Me Zimmer le 4 avril 1815 et du père Me Zimmer le 3 septembre suivant, sur la nécessité de convertir la valeur des immeubles échus aux mineurs en revenu annuel et certain, la valeur locative déterminée par experts assermentés procès verbal du 29 août
à Bernard Michel Champy, propriétaire à Framont, et Elisabeth Joséphine Pierrette Prost
deux tiers indivis appartenant aux mineurs dans la maison et dépendances sise à Strasbourg place du Broglie n° 4 entre les maisons Laquiante et Humann donnant derrière sur l’hôtel de l’Eveché, à l’exception des parties louées par le défunt M. Prost déjà à M Joseph Bazyle Duclos receveur général du département du Bas Rhin ne font pas partie du présent bail mais bien toutes les autres parties qu’occupoit M. Prost le jour de son décès dans ledit immeuble consistant 1. dans la deuxième cour dudit immeuble ayant écurie, remise, grenier à foin et autres aisances, 2. dans la grande cave au dessous du bâtiment principal donnant sur la rue avec les tonneaux et chantiers dont elle est garnie dont la désignation suit (…), 3. dans le second étage en entier tant sur le devant que dans les bâtiments latéraux et sur le derrière ayant vue dans la deuxième cour sans aucune exception ni réserve, 4. dans toutes les mansardes se trouvant dans le corps de logis de devant ayant vue sur la rue et dans la première cour ainsi que dans les greniers au dessus, 5. dans les mansardes sur le corps de logis qui sépare les deux cours ayant vue dans la deuxième cour /:celles sur le même corps prenant jour de la première cour faisant partie de la location de M le receveur Général:/ – moyennant un loyer annuel de 1333 francs
Rapport d’experts du 8 avril 1817. Jean Baptiste Adam propriétaire et Jean Philippe Wittmann commis négociant en qualité d’experts nommés par les requérants (…) nous nous sommes transportés d’abord dans la maison Prost sise à Strasbourg place du Broglie ou marché aux Chevaux n° 4 entre les maisons Humann et Laquiante [ut supra] loyer de 2000 francs. De la nous nous sommes transportés dans une autre maison dépendant de ladite succession Prost sise en cette ville rue de l’Ecrevisse n° 14 (…)
Bernard Michel Champy épouse Elisabeth Joséphine Pierrette Prost en 1816
1816 (21.2.), Strasbourg 10 (33), Me Zimmer n° 556, 7141 – enreg. manquant f° 153 du 22.2.
Contrat de mariage – Bernard Michel Champy fils, propriétaire demeurant ordinairement à Framont département des Vosges, né à Strasbourg le 4 mai 1791 de Louis Champy, propriétaire des forges de Framont et de Rothau, et d’Eleonore Chouard
Elisabeth Joséphine Pierrette Prost, née le 17 mars 1798 de Louis Balthasar François Prost, membre du Conseil général et de la Chambre de commerce établie en cette ville, et de feue Marie Catherine Mennet
dans la maison de la future épouse place du Broglée ou marché aux Chevaux n° 4
Les deux enfants Prost survivants se partagent les immeubles. La maison au Marché aux Chevaux revient à Elisabeth Josephine Pierrette Prost femme de Bernard Michel Champy
1823 (24.12.), Strasbourg 10 (27), Me Zimmer n° 730, 9736 – Enregistrement de Strasbourg, acp 166 f° 20-v du 27.12.
Partage – 1. Elisabeth Josephine Pierrette Prost épouse de Bernard Michel Champy, propriétaire, 2. Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire, 3. François Charles Prost, propriétaire né le 5 nivose 10 (26 décembre 1801), seuls enfants de Marie Catherine Mennet décédée le 12 octobre 1814 et de Louis Balthasar Frédéric Prost décédé le 3 juin 1816, inventaires dressés par Me Zimmer les 4 avril 1815 et 3 septembre 1816, experts assermentée par le juge de paix du canton nord le 7 mai dernier, rapport d’experts du 3 juin (des biens ruraux)
2. Elisabeth Josephe Pierrette femme Champy la maison Marché aux Chevaux n° 4 estimée 60 000 fr
3. François Charles Prost la maison rue de l’Ecrevisse n° 14 estimée 6000 fr
2° lot, la maison batie en pierre et ses dépendances sise à Strasbourg Marché aux Chevaux n° 4 entre propriété de M Humann et de Mde veuve Laquiante, derrière hôtel de l’Eveché ci devant Stephansfelderhoff rue de la Nuée Bleue n° 23
3° lot, Premièrement la maison et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 14 entre une ruelle et la veuve Müller derrière veuve Lerf
Elisabeth Joséphine Pierrette Prost loue une partie de sa maison à Achille Breck
1846 (16.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 95 (31 594) f° 14, ssp du 16.1.1846
Bail – Je soussignée Dame Elisabeth Joséphine Pierrette Prost demeurant à Strasbourg, épouse séparée quant aux biens de M Bernard Michel Champy, propriétaire à Framont, cède par les présentes à titre de bal à loyer pour sept années et demie consécutives qui ont commencé le 24 décembre 1845 pour finir au 24 juin de l’année 1853
A M. Achille Breck, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
Les localités ci après désignées dans la maison de Mad. Champy place du Broglie N° 4 à Strasbourg, Savoir
Tout le premier étage des bâtiments de devant et de derrière, Cuisine, Une cave, Un bucher, chambre de domestique au rez de chaussée et deux chambres aux mansardes, écurie, remise et grenier à foin, La jouissance commune de la buanderie avec faculté d’en tirer la clef lors des lessives, jouissance commune des greniers lors des lessives – moyennant un loyer annuel de 2000 francs
Elisabeth Joséphine Pierrette Prost expose la maison aux enchères 88 000 francs. Le négociant Edouard Gloxin en offre 100 000 francs. La venderesse ne ratifie pas l’acte
1847 (23. 8.br), Strasbourg 10 (109), Me Zimmer n° 6830
Adjudication – a comparu Mme Elisabeth Joséphine Perrette Prost, rentière, épouse séparée quant aux biens de mais dûment assistée et autorisée de Mr Bernard Michel Champy, ancien maître de forges demeurant et domicilié à Strasbourg. Laquelle expose, que voulant parvenir à la vente par enchère d’une maison sise à Strasbourg (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances, entre les propriétés de MM Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres & la propriété de M Chabert. Mise à prix 88 000 francs.
Origine de l’immeuble. Cet immeuble a été recueilli pr Mme Champy dans la succession de ses père & mère feus Mr Louis Balthazard Prost & Dame Marie Catherine Mennet en leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de partage reçu par Me Georges Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 18 août 1825. (…) Mme Marie Catherine Mennet avait recueilli ce même immeuble sauf la deuxième cour dont il sera parlé ci après dans les successions Mennet et Rondouin suivant partage passé devant Me Zimmer père, notaire déjà nommé, le 13 décembre 1807. La deuxième cour a été acquise par M Louis Balthazard Prost pendant la communauté de biens qui a existé entre lui et la Dame son épouse susnommée et a été distraite du bâtiment appelé autrefois Hotel de l’évéché et aujourd’hui Hôtel de la poste aux lettres ainsi qu’il résulte d’un acte de vente passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 6 juin 1806. Cette cour ayant été réunie au reste de la propriété, les héritiers de Mme Prost devaient une indemnité à ladite communauté, indemnité qui a été immédiatement décomptée en l’inventaire de la succession de Mme Prost dressé par ledit Me Georges Frédéric Zimmer le 4 avril 1815. Cette propriété est en outre constatée par un acte de vente passé devant ledit Me Lacombe le 25 frimaire de l’an VII.
Situation hypothécaire. Mme Champy déclare que cet immeuble n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques. Conditions de la vente (…)
porté à la somme de 100 000 francs par Mr Edouard Gloxin négociant demeurant et domicilié à Strasbourg
A l’instant Mme Champy a declaré retirer l’immeuble à elle et par conséquent ne pas ratifier l’adjudication qui précède
Elisabeth Joséphine Pierrette Prost hypothèque la maison au profit de Marie Louise Caroline Emilie Danel veuve de l’officier Gustave Daniel Braun pour donner égalité entre les différents créanciers de son mari
1848 (1.5.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7098
Obligation – a comparu Madame Elisabeth Joséphine Perrette Prost, rentière, veuve de Mr Bernard Michel Champy, vivant maître de forges, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg
(devoir) à Mad. Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel en retraite en cette ville, de la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 et composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours avec les aisances, appartenances et dépendances entre les propriétés de M M Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’ancien hôtel de la poste aux lettres & la propriété de Mr Chabert. Cet immeuble a été recueilli pat Mme veuve Champy dans la succession de ses père et mère feus Mr Louis Balthazard Prost et dame Marie Catherine Mennet, en leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de partage reçu par Me Georges Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 18 août 1825.
Autre obligation entre les mêmes
1848 (21.6.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7156
Obligation – a comparu Mme Elisabeth Joséphine Perrette Prost, rentière, veuve de Mr Bernard Michel Champy, vivant maître de forges, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg
(devoir) à Mad. Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel en retraite en cette ville, de la somme principale de 6000 francs (…). La présente obligation fait partie de l’emprunt de 20 000 francs que Mme veuve Champy s’est proposé d’emprunter suivant un acte d’obligation passé devant Me Zimmer soussigné le premier Mai dernier pour donner à tous les créanciers qui concourront à cet emprunt égalité de rang entre eux (…)
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 et composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours avec les aisances, appartenances et dépendances entre les propriétés de M M Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’ancien hôtel de la poste aux lettres et la propriété de Mr Chabert. L’origine de la propriété de cet immeuble est établie l’acte d’obligation du premier Mai dernier ci avant mentionné. Mme Champy certifie sous les peines de droit que l’immeuble cidessus hypothéqué lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception d’une somme de 6000 francs (…)
Bernard Michel Champy meurt en février 1848
1848 (13. 7.br), Strasbourg 10 (112), Me Zimmer n° 7243
Inventaire de la succession de M. Bernard Michel Champy en son vivant ancien maître de forges décédé à Strasbourg le 18 février dernier
L’an 1848 le Jeudi 13 septembre à la requête de Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy, épouse dûment assistée et autorisée de Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps d’Etat major à Strasbourg, demeurant et domiciliée en cette ville, Mme Lion agissant comme habile à se dire la seule et unique héritière de M Champy son père susnomme par suite de la renonciation à la succession de ce dernier par Mr Louis Frédéric Eugène Champy, frère de la Dame requérante, sans état, demeurant à Strasbourg, aux termes d’un acte dressé au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 14 août dernier
Mobilier (le 12 octobre) 1054 francs, créances 21 457
Immeubles 1. La forêt de Schirgoute commune de Belmont et Bellefosse
Passif 518 258 francs
Elisabeth Joséphine Pierrette Prost meurt quelques mois plus tard
1848 (16. 7.br), Strasbourg 10 (112), Me Zimmer n° 7244
Inventaire de la succession de Dame Elisabeth Joséphine Pierrette Prost vivante veuve de M. Bernard Michel Champy, rentière décédée à Strasbourg le premier août dernier.
L’an 1848 le Jeudi 13 septembre à la requête de 1° Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy, épouse dûment assistée et autorisée de Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps d’Etat major à Strasbourg, demeurant et domiciliés en cette ville, 2. Mr Louis Frédéric Eugène Champy, fils, sans état demeurant et domicilié en cette ville, ce dernier assisté de Mr Prosper Eschbach avocat demeurant à Strasbourg son conseil. Mme Lion et M Champy habiles à se dire les seuls et uniques héritiers de Dame veuve Champy susnommée leur mère, pour moitié chacun, mais attendu que la défunte a fait à Mme Lion un legs de tout ce que la loi lui permet de donner ce qui équivaut à un tiers, ainsi qu’il résulte d’un testament olographe de Mme Champy déposé au rang de minutes de Me Zimmer soussigné par acte reçu de lui le 17 août dernier, les droits des requérants sont de deux tiers pour Mme Lion, d’un tiers pour M Champy
Chambres au second, Antichambre, Couloir
(le 14 septembre) Chambre à armoire, Chambre d’Eugène, Chambre sur le devant au troisième, Chambre au troisième sur la cour, Au corridor au troisième, Grenier, Antichambre au second, Cuisine & office, Chambre de domestique, Autre grenier, Chambre à linge sâle, Chambre des domestiques, Logement de Mme Breck, Cave Bucher, Buanderie, Au rez-de-chaussée, Remise, total 16 247
(le 9 janvier 1849) Créances 364 417, créances douteuses 27 289, rapport à la succession 129 107
Immeubles. Commune de Strasbourg. 1. Une maison sise place du Broglie N° 4 & composée D’une maison de devant, D’un bâtiment entre les deux cours, D’un bâtiment de derrière, De bâtiments latéraux, De deux cours, Avec les aisances, appartenances et dépendances, entre les propriétés de MM Humann et Merlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres et la propriété de M Chabert. Cet immeuble a été recueilli pat Mme Champy dans la succession de ses père et mère feus Mr Louis Balthazard Prost et dame Marie Catherine Mennet, en leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de partage reçu par Me Georges Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 18 août 1825.
Arrondissement de St Dié. Ban de Grand Fontaine (…)
Territoire de Labroque & Schirmeck. 4. une maison avec aisances et appartenances avec jardin en dépendant situé au lieu dit Haymonrupt (…)
Finage de Vacquenoux, Territoire de Labroque (…)
Passif 15 245 francs
Les deux héritiers passent une nouvelle obligatoire au profit de Marie Louise Caroline Emilie Danel
1848 (20. 9.br), Strasbourg 10 (112), Me Zimmer n° 7322
Obligation – ont comparu 1. Mad. Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy épouse dûment assistée de et autorisée de Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps d’état major à Strasbourg, 2. Mr Louis Frédéric Eugène Champy, sans état, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Mme Lion & Mr Champy agissant en qualité se seuls et uniques héritiers de De Elisabeth Joséphine Pierrette Prost, vivante veuve de Mr Bernard Michel Champy ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Zimmer soussigné le 13 septembre 1848
(devoir) à Mad. Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel en retraite en cette ville, de la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances entre les propriétés de M M Humann & Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’ancien hôtel de la poste aux lettres & la propriété de Mr Chabert. Cet immeuble appartient aux débiteurs pour leur être échu dans la succession de leur mère Mme veuve Champy ainsi qu’il résulté de l’inventaire préallégué de la succession de cette Dame, l’origine de la propriété antérieure dudit immeuble se trouve établi dans l’acte d’obligation du premier Mai dernier ci avant mentionné. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que l’immeuble cidessus hypothéqué appartient encore en toute propriété à Mme Lion & qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception des deux sommes de 6000 francs (…)
Louis Frédéric Eugène Champy hypothèque sa part de maison au profit de l’épicier Charles Frédéric Dangler
1849 (3.1.), Strasbourg 10 (112), Me Zimmer n° 7434
Obligation – a comparu Monsieur Louis Frédéric Eugène Champy, majeur sans état, demeurant et domicilié à Strasbourg
(devoir) à Frédéric Burghardt, mineur sans état demeurant à Strasbourg pourlequel est ci présent stipule & accepte Mr Charles Frédéric Dangler, marchand épicier demeurant en la même ville, la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Le tiers indivis qui appartenant dans une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours avec les aisances, appartenances & dépendances, entre les propriétés de MM Humann er Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres et la propriété de Mr Chabert. Le quart d’immeuble ci-dessus hypothéqué appartient a Mr Champy pour lui être échu dans la succession de sa mère Mme Elisabeth Joséphine Pierrette Prost vivant veuve de M Bernard Michel Champy, rentier à Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé après le décès de la dite Dame par Me Zimmer soussigné le 13 septembre 1848. Les deux autres tiers du même immeuble sont échus dans la même succession à dame Marie Joséphine Elénonore Elisabeth Champy épouse de Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine d’Etat major à Strasbourg suivant le même inventaire. Mr Champy certifie sous les peines de droit que cette part d’immeuble cidessus hypothéqué lui appartient encore en toute propriété & qu’elle n’est grevée d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exceptiond’une somme de 18 000 francs
Les deux enfants Champy exposent la maison aux enchères. L’acquéreuse est la fille, Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy femme de l’officier Charles Alfred Etienne Lion
1849 (16.4.), Strasbourg 10 (113), Me Zimmer n° 7787
Cahier des charges – ont comparu 1. Mme Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy, épouse dûment assistée et autorisée de M Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps d’Etat major à Strasbourg, 2. M Louis Frédéric Eugène Champy, sans état & Dame Sophie Salomé Château son épouse qu’il autorise, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, Mme Lion & Mr Champy agissant ès présentes en qualité savoir Mme Lion à la fois et légataire et héritière des deux tiers de la succession de Dame Elisabeth Joséphine Pierrette Prost sa mère décédée à Strasbourg veuve de Mr Bernard Michel Champy ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par Me Zimmer soussigné le 13 septembre dernier et du testament olographe de ladite dame veuve Champy, lequel testament a été déposé au rang des Minutes de Me Zimmer soussigné par acte reçu par lui le 17 août dernier, & Mr Champy d’héritier pour l’autre tiers de ladite Veuve Champy sa mère ainsi qu’il appert du dit inventaire. Lesquels comparans voulant parvenir à la vente par enchère d’une maison sise à Strasbourg (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances, entre les propriétés de MM Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres et la propriété de M Chabert. Mise à prix 80 000 francs.
Origine de l’immeuble. Cet immeuble dépend de la succession de ladite Dame Veuve Champy et appartient pour deux tiers à Mme Lion & pour le dernier tiers à M Champy ainsi qu’il résulte de l’inventaire et du testament préallégué. Mme veuve Champy avait recueilli ce même immeuble dans la succession de ses père et mère feus M Louis Balthazard Prost & Dame Marie Catherine Mennet en leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de partage reçu par Me Georges Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 18 août 1825. (…) Mme Marie Catherine Mennet avait recueilli ce même immeuble sauf la deuxième cour dont il sera parlé ci après dans les successions Mennet et Rondouin suivant partage dressé par ledit Me Zimmer père le 13 décembre 1807. La deuxième cour a été acquise par M Louis Balthazard Prost pendant la communauté de biens qui a existé entre lui & la Dame son épouse susnommée et a été distraite du bâtiment appelé autrefois Hotel de l’évéché et aujourd’hui Hôtel de la poste aux lettres ainsi qu’il résulte d’un acte de vente passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 6 juin 1806. Cette cour ayant été réunie au reste de la propriété, les héritiers de Mme Prost devaient une indemnité à ladite communauté, indemnité qui a été immédiatement décomptée en l’inventaire de la succession de Mme Prost dressé par ledit Me Georges Frédéric Zimmer le 4 avril 1815. A l’appui de cet établissement de la propriété il existe encore un acte de vente passé devant ledit Me Lacombe le 25 frimaire de l’an VII.
Situation hypothécaire (…)
Et aujourd’hui Mardi 24 avril 1849 – porté à la somme de 100 000 francs par Me Jean Baptiste Schmidt, principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg lequel agit et stipule comme mandataire de spécial de M Eugène de Wangen, propriétaire
Et aujourd’hui 24 avril 1819 Me Eugène de Wangen, propriétaire, lequel usant de la faculté d’élire command (…) a déclaré avoir enchéri pour le compte de Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy épouse de M Charles Alfred Etienne Lion, capitaine d’état major demeurant et domicilié ensemble à Strasbourg
Charles Alfred Etienne Lion épouse Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy en 1845
1845 (19.5.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5694
Contrat de mariage – Monsieur Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps royal d’état major a Strasbourg ou il demeure, né le 16 janvier 1814 du légitime mariage de feu M Jean Dieudonné comte Lion, lieutenant général, grand croix de la légion d’honneur et Mme Marie Sophie Cléophé de Kleinenberg, futur époux d’une part
Medemoiselle Marie Joséphine Eleonore Elisabeth Champy, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg née le 14 mai 1824 du légitime mariage de M Bernard Michel Champy, ancien maître de forges demeurant à Rothau avec Mad. Elisabeth Joséphine Pierrette Prost son épouse avec laquelle il est séparé de biens, demeurant à Strasbourg, future épouse d’autre part
Les nouveaux propriétaires hypothèquent la maison au profit du parcheminier Jean Jacques Hæberlé
1849 (23.11.), Strasbourg 10 (115), Me Zimmer n° 8118
Obligation – Ont comparu Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine à l’état major et Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg
(devoir) à Mr Jean Jacques Haeberlé parcheminier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 12 000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances entre les propriétés de Mr Mr Humann & Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’ancien hôtel de la poste aux lettres & la propriété de Mr Chabert. La Dame Lion est devenue propriétaire de la totalité de cet immeuble par suite d’une adjudication passée devant Me Zimmer, soussigné, le 24 avril dernier. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que l’immeuble cidessus hypothéqué appartient encore en toute propriété à Mme Lion & qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception 1. d’une somme de 18 000 francs (…), 2. d’une somme de 6000 francs, 3. de la soulté que Mme Lion pourra devoir à son frère (…)
Autre hypothèque au profit de Sophie Berstecher
1850 (26.1.), Strasbourg 10 (115), Me Zimmer n° 8223
Obligation – Ont comparu Monsieur Charles Alfred Etienne Lion, Capitaine à l’état major & Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy
(devoir) à Demoiselle Sophie Berstecher, rentière demeurant & domiciliée à Strasbourg, la somme principale de 18 000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances, entre les propriétés de MM Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres et la propriété de M Chabert. La Dame Lion est devenue propriétaire de la totalité de cet immeuble par suite d’une adjudication passée devant Me Zimmer, soussigné, le 24 avril dernier. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que l’immeuble cidessus hypothéqué appartient encore en toute propriété à Mme Lion & qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception 1. d’une somme de 18 000 francs (…), 2. d’une somme de 6000 francs, 3. d’une somme de 12 000 francs (…)
Notices biographiques
D’après Hélène Georger-Vogt et Jean-Pierre Kientz, notices originales publiées dans De Dietrich, le tricentenaire (Saisons-d’Alsace-La Nuée Bleue, 1986) et dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne.
Jean de Dietrich (1719-1795) et (1745) Amélie Anne Dorothée Hermanni (1729-1766)
Jean Dietrich reçoit un enseignement pratique de commerce et de langues (français et italien). Il entre en 1735 dans la banque Hermanny qui a été chargée par Paris de Montmartel, garde du trésor royal et banquier de la Cour, de payer les armées pendant la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748). Associé après son mariage à son beau père sous la raison Hermanny et Dietrich, il assure seul à partir de 1759 les services financiers des armées pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763). Jean Dietrich finance diverses constructions aux forges de Jægerthal (factorie en 1752, marteau en 1755) et instaure une nouvelle comptabilité. Il est échevin à la tribu des Drapiers, puis coopté par les Quinze en 1756 et devient consul en 1759. Paris de Montmartel demande à Louis XV de lui accorder des lettres de noblesse et de créer pour lui la charge de secrétaire interprète de l’Ordre du Mérite militaire. L’empereur François I lui confère le titre de baron du Saint-Empire en octobre 1762. Choiseul intervient auprès du Magistrat pour lui faire accorder le titre de stettmestre honoraire. Il abandonne ses fonctions de banquier pour satisfaire à la promesse qu’il a faite en entrant à la Noblesse de Basse-Alsace en 1762. Il acquiert des Linange-Dabo les seigneuries d’Oberbronn et de Niederbronn, en 1671 de l’empereur François I celle de Reichshoffen et en 1771 du marquis d’Argenson celle du Ban-de-la-Roche avec la forge de Rothau. Louis XV lui attribue en 1763 le fief d’Angeot près de Belfort. Il reçoit en 1777 le fief de Ramstein qui relève du comté de Ribeaupierre. Il devient le plus grand maître de forge de la province et fournit l’arsenal de Strasbourg. Il rachète des cisterciens de Sturzelbronn la forge de Grafenweiher qu’il transfère en 1769 à Reichshoffen (fabrication de fontes brunes), crée l’usine de Rauschenwasser entre Reichshoffen et Jægerthal (fabrication de tôles laminées). Il acquiert les forges de Mouterhouse en 1777. Louis XVI lui accorde en 1778 l’exclusivité de la marque consistant en un D entouré d’un cor de chasse. Il acquiert à Bischheim le Château d’Angleterre qu’il transforme avant de le renvendre en 1771. Salins de Montfort construit pour lui en 1783 le château de Reichshoffen. Jean de Dietrich devient comte du Ban de la Roche en 1783. Il siège parmi les nobles à l’Assemblée provinciale (1787-1789). Il est emprisonné en 1793 pour être père d’un émigré. Le Directoire du Bas-Rhin afferme ses biens placés sous séquestre, sauf la forge de Rothau.
Philippe Frédéric de Dietrich (1748-1793) et (1772) Sybille Louis Ochs (1755-1806)
Il est inscit comme Goethe en 1770 à la faculté de droit, fréquente les milieux des Lumières et de l’Aufklärung dont certains membres se retrouvent à la loge La Candeur. Sous le pseudonyme d’Omarius, il devient membre de la société secrète politique des Illuminés (Illuminaten Orden). Il traduit des ouvrages de minéralogie et de lithologie. Il est nommé en 1784 commissaire du Roi à la visite des mines, forêts et bouches à feu du Royaume. Il entre à l’Académie des Sciences en 1786 et en devient correspondant. Il est nommé en juin 1789 commissaire royal pour assister le préteur royal Gérard dont la santé déclinait. Philippe Frédéric de Dietrich est élu chancelier de l’Université protestante, maire en février 1790 de préférence à l’ancien consul Poirot, catholique et conservateur. Il met en place les institutions de la monarchie constitutionnelle. Alors que les clivages politiques s’affirment l’hiver 1791-1792, ses partisans sont mis en minorité à la Société des Amis de la Révolution par les Jacobins. Suite à la journée des Tuileries (10 août 1792), l’Assemblée décrète son arrestation. Il se réfugie à Bâle chez son beau frère puis à Winterthur. Il est déclaré émigré le 6 septembre, revient en France le 2 novembre. Il est acquitté le 7 mars 1793 des accusations portées contre lui mais à nouveau emprisonné pour figurer sur la liste des émigrés. Condamné à mort pour complot avec les ennemis de la République, il est exécuté à Paris le 29 décembre 1793.