8, quai de la Bruche


Quai de la Bruche n° 8 – VII 248 (Blondel), P 848 puis section 2 parcelle 16 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Michel Sarger (1746)


Maison à l’angle du quai et du canal,
vue de l’île de la Petite France (avril 2016), vue du quai (novembre 2015)

La petite maison au bord de la rivière appartient au début du XVII° siècle au sergent municipal Georges Büchel puis à différents pêcheurs (Tobie Hoffmann en 1627 puis Frédéric Burger et Jean Ehehalt). La veuve du maître maçon Michel Gack l’achète en 1709 et obtient l’autorisation d’enclore un terrain le long de la rivière et d’installer un lavoir. Il s’agit alors d’une petite maison à un étage dont la valeur minimale n’excède pas 87 livres en 1721, 62 livres en 1732 et 55 livres en 1743. Le tonnelier employé à la Grue Jean Samuel Feuchter en est propriétaire avant qu’elle revienne à nouveau à un pêcheur, André Ehehalt. Le batelier Michel Sarger fait démolir la maison et la reconstruit à neuf après avoir été autorisé le 27 juin 1746 à surbâtir une partie du terrain pour lequel il paie un loyer. Sa valeur minimale passe alors à 650 livres en 1752. La nouvelle maison à deux étages et combles mansardés comprend trois poêles. Elle revient à sa fille, femme du peintre sur porcelaine Jean Pierre Brancour dont les ayants-droit restent propriétaires jusque dans les années 1870. Bernard Brancour convertit en 1771 une fenêtre en porte.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 117 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages neufs en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers le quai se trouve entre les repères (e-f), celle sur la ruelle à gauche du repère (e) et celle vers la rivière est la deuxième à gauche du repère (c). Le dessin correspond à la maison qu’on voit aujourd’hui, sauf une porte convertie en fenêtre.
La maison porte d’abord le n° 14 (1784-1857) puis le n° 8.

118 Plan (c)
La maison forme la partie gauche du petit îlot du bas (© Musée des Plans-relief)

Le locataire principal est un loueur de chambre au début du XX° siècle. La maison figure en 1925 sur la liste des maisons de tolérance. François Strebler et Jacques Friedrich ouvrent un atelier de serrurerie en 1926. La Ville achète la maison en 1964 puis la revend quelques années plus tard.

décembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Büchel, sergent municipal, et (1617) Marguerite Birr – luthériens
1627 v Tobie Hoffmann, pêcheur, et (1619) Anne Bleicher puis (1641) Ursule von Molsheim – luthériens
1644 v Frédéric Burger, pêcheur, et (1635) Barbe Kieffer – luthériens
1693 v Jean Ehehalt, pêcheur, et (v. 1675) Anne Marie Roh puis (1708) Anne Marie Trompeter, veuve du cordeur de bois Simon Eberlin – luthériens
1709 v Michel Gack, maçon, et (1693) Anne Ursule Graff – luthériens
1711 v Jean Samuel Feuchter, tonnelier, et (1700) Catherine Gilg – luthériens
1728 v André Ehehalt, pêcheur, et (1700) Anne Catherine Hœllbeck – luthériens
1746 h Jean Pierre Brancour, infra
1746 v Michel Sarger, batelier, et (1715) Marie Anne Jacquet, (1742) Agathe Schneider, (1746) Marie Barbe Burger – catholiques
1754 h Jean Pierre Brancour, peintre sur porcelaine, et (1733) Marie Madeleine Nœppel puis (1746) Marie Félicité Sarger – catholiques
1771 h Bernard Brancour, marchand de fruits et légumes, et (1771) Marie Catherine Nadler – catholiques
1817 h Jean Daniel Eisen, cordonnier, et (1796) Catherine Barbe Brancour puis (1834) Elisabeth Kutsch
1838 h François Louis Gærth, employé à l’octroi, et (1831) Marie Madeleine Rauqué puis (1840) Elisabeth Kutsch veuve de Jean Daniel Eisen
1878* v Raphaël Weil, commerçant
1896* Edmond Schwab, tailleur
1907* Jean Tischhauser

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 87 livres en 1721, 62 livres en 1732, 55 livres en 1743, 650 livres en 1752, 600 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VII 248 au Sr Brancourt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Brancourt, 5 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 848, Eisen, Jean Daniel, cordonnier – maison, sol – 0,62 are / Gaerth François Louis

Locations

1844, Henri Guillaume Stammler, négociant

Livres des communaux

1672, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 40
Loyer inscrit suite à l’autorisation accordée par les préposés aux affaires foncières en 1709

Ursula, Michel Gacken Wittib, soll von einer Landvest vor Ihrer ohnfern dem Waßer Zoll beÿ der bedeckten brucken liegenden behaußung, welche 22. schuh. 3. Zoll lang, und 4 ½ schuh vom hauß herauß breit ist, sampt eine 4 schuh ins gevierd breiten waschpritschen, jahrs vff Michaelis und l. Prot: 1709. fol: 219-b A° 1710. I.mo, 10 ß
Jetzt Johann Samuel Feüchter
Jetzt Joh: Heinrich Eberlin
jetzt Andres Ehehalt
(Quittungen 1710-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 623-b
Même loyer reporté dans le registre suivant, auquel s’ajoute en 1746 celui inscrit suite à l’autorisation accordée par les préposés aux affaires foncières en 1746

alzb. 40
And: Ehehalten wittib, solle von einer Landtfest vor Ihrer ohnfern dem Waßer Zoll beÿ den bedeckten brucken Liegenden behaußung, welche 22. sch. 3. Zoll lang, und 4 ½ sch. vom Hauß herauß breit ist, sampt eine 4 sch. ins gevierd breiten waschpritschen, Jahrs auf Mich. (id est 29. Sept.) 10 ß
[in margine :] 8. Vendem.
(Quittungen 1741-1748)

Michael Sarger solle ferner für die erlaubnus obige Landfest an einem ende 2 ½ schuhe und Am Andern ende 3 ½. schuhe weiter Gegen dem Waßer Zuführen jedes auf Joh. Bapt: und A° 1747. I.mo L. Prot. 1746. fol: 42 (id est 24. Junii), 5 ß
(Quittungen 1749-an 10)

jetzt Michael Sarger
Peter Brancour / Bernhard Brancour
C 175

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1709, Préposés aux affaires foncières (VII 1383)
Les préposés aux affaires foncières autorisent la veuve Gack à enclore un terrain de 22 pieds 3 pouces sur 4 pouces et demi le long de la risberme et un lavoir de 4 pieds carrés devant la maison qu’elle vient d’acheter au pêcheur Jean Ehehalt, moyennant un loyer annuel de 15 sols ramenés à 10 sols.

(f° 219-v) Dienstags den 30. Julÿ 1709. – Michael Gacken Wittib pt° einer Landtfest v. pritsch
Ursula Michael Gacken, des Mawrers hinderlaßene Wittib, ersucht MGhh. demüthig Ihro gn: Zuerlauben, daß Sie vor Ihr ohnfern des Waßer: Zolls beÿ den bedeckten brucken gelegenes von Johann Ehehalten, dem fischer jüngst erkaufftes Hauß in den Gießen eine Landtfest die 22. schuhe 3 Zoll lang und 4 ½. schuhe Vom Hauß herauß breit seÿe, sampt einer 4. schuhe ins gevierte breiten pritschen machen laßen dörffe.
Erk. Gebettenermaßen Willfahrt wann Sie jährlichen 15. ß d allmendt Zinnß davon abzurichten Versprechen werde, welche auff 10. ß d moderirt worden sein, Warzu Sie sich nicht Verstanden, sondern es zu bedacht genommen.
den 10. 7.brs 1709. Verspricht sie Auff Michaelis 1710. I° 10 ß d Zu Zinßen.

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Le batelier Michel Sarger qui a l’intention de démolir la maison pour en reconstruire une plus grande est autorisé le 27 juin 1746 à surbâtir une partie du terrain pour lequel il paie un loyer moyennant un loyer annuel de 5 sols. Il est en outre autorisé le 28 juillet à poser un cabinet d’aisance sur des corbeaux vers la rivière en aménageant un chenal pour que l’eau y circule constamment

(f° 42) Montags den 27. Ejusdem [Junÿ], augenschein eingenommen – Michael Sarger
An Michael Sargers des schiffmanns Hauß Hieher dem Wasser Zoll beÿ den gedeckten brucken, welches er abbrechen und Gern etwas Größer bauen möchte, und MGHh gebetten jhme Zuerlauben mit seiner 24. schuhe Langen Landvest worvon er Laut Statt Zinßbuch fol: 623.b 10 ß Zinß Zahlt in der Breite Oben 3 ½ schuhe und Unten 2 ½ schuhe Hinauff Zufahren.
Erkannt gegen 5 ß Zinß des Jahrs Willfahrt

(f° 53) Donnerstags den 28. Ejusdem [Julÿ], augenschein eingenommen – Michael Sarger
An Michael Sargers des schiffmanns neü bauenden Hauß beÿm Wasser Zoll an den gedeckten brucken, welcher um erlaubnus gebetten, an dem Untern Eck deßelben, ein S. V. Secret gegen dem Waßer 1 ½ schuhe Von der Maur hinauß auf Kepffer Zu setzen, mit dem Versprechen, ein gräbel darunter Zumachen, damit beständig Waßer darinn seÿn Könne, Erkannt, auf besagte Condition Willfahrt, solle den augenschein Zahlen, dt. 2. lb.

1771, Préposés aux affaires foncières (VII 1414)
Le maître maçon Jean Nicolas Ketterer est autorisé au nom de Bernard Brancour à convertir une fenêtre en porte

(f° 88) Dienstags den 28. Maÿ 1771. – Bernhard Brancour
Johann Nicolaus Ketterer, der Maurer, nôe. Bernhard Brancour bittet zu erlauben an deßen behausung am Waßerzoll beÿ den gedeckten Brucken, statt eines Fensters eine Hausthür Zu machen. Erkannt auf der seit wo das haus nach dem neuen allignement stehet willfart.

1774, Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Le marchand de fruits et légumes n’est pas autorisé à vendre ses marchandises à côté de la tour pendant les basses eaux au lieu de les présenter dans l’échoppe au’il loue sur le péage.

(f° 85) Dienstags den 23. Augusti 1774. – Bernhard Brancour
Bernhard Brancourt, der burger und Fastenspeishändler allhier præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten, So lang daß Wasser abgeschlagen seÿn wird, wodurch Ihme die Nahrung in seinem beÿ dem Obern Wasserzoll befindlichen Laden genommen, zu erlauben einige Bänck an den dasigen Thurn zu stellen um seine Krempen Waar alda feil zu haben. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Bernard Brancour demande à ne pas être privé de lumière par la construction de la maison servant au péage de la Bruche

(f° 304) Montags den 20. Septembris 1779. – Bernhard Brancour Fastenspeishändler
Bernhard Brancourt, der Fastenspeishändler bittet beÿ Erbauung des Hauses Zum Obern Wasserzoll Ihme an seiner alda gelegenen Behausung das Licht nicht zu verbauen. Erkannt, Augenschein

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Bernard Brancour demande à être exempté de payer les 15 sols qu’il doit pour la risberme dont il ne peut plus jouir ainsi que de la livre et 10 sols pour l’échoppe dont il ne se sert plus. Les préposés refusent, sauf s’il démolissait l’échoppe

(f° 47-v) Dienstags den 18.ten Aprilis 1780. – Bernhard Brancour
Bernhard Brancour der allhießige Burger und kremp producirt gehorsamstes Memoriale mit bitten weilen er die landvest von seinem beÿ dem Obern waßerzoll liegenden haußes, wovon er jährlich 15 schilling ane bodenzinß gezahlt nicht mehr benutzen kan, ihn von dießem bodenzinß zu befreÿen, ihme auch ane dem bodenzinß, so er jährlich einem zwischen denen gedeckten Brucken gegen dem Verhör stübel über gelegenen gädlein mit 1 lb. 10 ß bisher erlegt, in betracht weilen er seit verschiedenen jahren solches gädlein weder selbst benutzt noch irgend daraus einen vortheil gezogen, einen gnädigen nachlaß zu gestatten, wobeÿ er mündlichen berichtet, daß da er niemalen einen Käuffer zu dießem Gädlein haben finden können, es selbig Löblicher Statt, ob es ihn gleich 75 Gulden gekostet um 50 Gulden käufflich überlaßen wolle. Da aber angemerckt worden, daß die neue landvest sein hauß nur verbeßert, es auch nur an ihm gelegen geweßen sein gädlein zu benutzen
Erkannt, Seÿe implorant mit dießen seinen begehren abzuweißen, auch solange zur Zahlung des wegen obbesagtem Gädlein schuldigen bodenzinßes anzuhalten, bis er solches werde abgebrochen und den platz leedig werde gemacht haben.

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, petite chambre, petite cave, cour clôturée en planches, elle a 24 pieds de long vers la rivière, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 175 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) le petit bâtiment à un étage comprend un petit poêle, petite chambre, petite cuisine, petite cave, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 125 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée le poêle, le vestibule où se trouve le fourneau, petite chambre à côté, le vieux comble est couvert de tuiles creuses, le grenier n’est pas dallé, le pignon est en bois, le tout en mauvais état estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 110 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un rez-de-chaussée et deux étages où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, la cave est solivée, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 650 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) la maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, l’étage mansardé est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai du Péage de la Bruche

nouveau N° / ancien N° : 7 / 14
Branckeir
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages neufs en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 119 case 1

Gaerth François Louis

P 848, maison, sol, quai de la Bruche 14
Contenance : 0,62
Revenu total : 72,32 (72 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 570 case 2

Gaerth François Louis
1878 Weil, Raphael, Handelsmann
1896/97 Schwab Edmund, Schneider

P 848, maison, sol, Quai de la bruche 8
Contenance : 0,62
Revenu total : 72,32 (72 et 0,32)
Folio de provenance : (119)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 29 p. 24 case 4

Parcelle, section 2, n° 16 – autrefois P 848
Canton : Breuschstaden Hs N° 8 – Am Wasserzoll, Quai de la Bruche
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,67
Revenu : 1900 – 5200
Remarques :

(Propriétaire), compte 1137
Schwab Edmund
1907 Tischhauser Johannes Ehefrau
1938 Tischhauser Jean sa veuve
(4053)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 223 Au Péage de la Bruche (p. 359)

14
Pr. Brancourt, Bernard, Chaircuitier – Moresse
loc. Harter, Jean, Journalier – Manant
loc. Koebler, M. Barbe, veuve
loc. Wadenhut, Anne Marie, veuve – Manante
loc. Mattler, M. Ursule, fille – Boulang.
loc. Schwartz, Marthes, fille – Manante
loc. Hügel, Jean, garde dans la ferme – Privilegié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Breuschstaden (Seite 18)

(Haus Nr.) 8
Mertz, Zimmervermieter. 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 242)

Quai de la Bruche 8 (1892-1980)

François Strebler et Jacques Friedrich ouvrent un atelier de serrurerie en 1926. LA Ville achète la maison en 1964 puis la revend quelques années plus tard.

Sommaire
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom d’Ed. Schwab de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Travaux terminés octobre 1895
  • 1895 – Le maire notifie le locataire principal Schwab de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899
    1900 – Nouvelle demande pour les soupiraux – La veuve Schwab obtient un délai – Travaux terminés, septembre 1900
  • 1899 (novembre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande de vérifier que le soubassement du 8, quai de la Bruche et celui du marchand de charbons Neff le long du canal sont solides. L’enquête n’a pas constaté que le soubassement du 8, quai de la Bruche soit affouillé par le canal de navigation. – Mêmes rapports par la suite. Le dossier est clos en février 1902.
  • 1902 – L’entrepreneur L. Greiner et F. Peter (8, boulevard de la Tour blanche) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La demande est transmise au Maire – Autorisation – L’échafaudage qui a servi à repeindre la maison est retiré, juillet 1902.
    1902 (avril) – Le maire notifie la veuve Schwab née Kurtz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1902.
  • 1913 – J. Heimburger demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage et des matériaux sur la voie publique. La demande est transmise au Maire – Autorisation – Etat des droits à payer – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner retourne l’état des droits à la charge du propriétaire qui habite en Suisse (veuve Fischhauser, à Romanshorn) en suggérant de l’envoyer au locataire principal Mertz. Les droits sont réglés en janvier 1914 par Erdmann pour le compte de l’entrepreneur Wagner
  • 1926 – François Strebler et Jacques Friedrich demandent l’autorisation d’ouvrir un atelier de serrurerie où fonctione une machine de 3 chevaux-vapeur – Rapport de visite, l’atelier a 2,60 m de hauteur – Autorisation – Les machines sont en place, novembre 1926 – Dessin de l’atelier
  • Commission des logements militaires, 1915. Une remarque sur la cuisine du rez-de-chaussée
  • 1949 – Rapport sur un feu de cheminée – Le maire notifie Louise Wahl, propriétaire, de remettre la cheminée en état – Travaux terminés, novembre 1949
  • 1961 – Le maire notifie le propriétaire Armand Hertzog, commerçant à Brumath, de faire ravaler les façades – Rapport rédigé par l’architecte Auguste Sauer, destiné au Fonds national d’amélioration de l’habitat (date approximative de construction, 1880, rez-de-chaussée et deux étage environ 102 m², fondations en moellons et briques, murs crépis en pan de bois et briques, toiture couverte de tuiles à plusieurs versants)
    Les travaux commencés en juin sont terminés en juillet 1962
  • 1964 – Le conseil municipal approuve l’acquisition de l’immeuble sis 8, quai de la Bruche
  • 1966 – Les pompiers interviennent, des tuiles sont tombées d’une lucarne – La lucarne a été réparée, juillet 1966
  • 1975 – François Schæck, domicilié sur place, demande l’autorisation de ravaler les façades. Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, avril 1975
  • 1978 – François Schæck, syndic des copropriétaires de l’immeuble, sollicite une subvention pour ravaler le bâtiment. Prescriptions techniques et devis (entreprises Sergio Caetani de Lingolsheim, Georges Gœtz de Brumath) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Demande d’autorisation spéciale, (secteur sauvegardé) Le crépissage qui remonte à 1976 ne peut être subventionné, la peinture à exécuter pourra l’être. La subvention est versée en 1980.

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 au sergent municipal (gardien de prison) Georges Büchel qui épouse en 1617 Marguerite Birr originaire de Dürrenbach

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 143-v)
1617, n° 41. 4. Augusti Zu St Thomæ Jerg Biechel der Thurnhietter, Margreth Wendling Birr von Türbach Tocht. (i 148)

Georges Büchel cède au tailleur Jacques Weiss le tiers d’une somme dont jouit Conrad Bosch en qualité d’usufruitier de feue Jacqueline Müller
1620 (ut spâ .[xviij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 439 f° 386-v
(Inchoat. in Prot. fol. 356.) Erschienen Geörg Büchell der herren Knecht burger Zu Straßburg (verkaufft)
Jacob Weiß dem schneÿder burgern Zu Straßburg
den drittentheil von xxxiiij lb d Ane der Verfangenschaft welche Cunradt Bosch ad dies vitæ so Ihme Inn wÿland Jacobea Müllerin sein haußfr. selig geordnet Wÿdembs weiß zu nutzen vnd Zu niessen hatt Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 7 pfund

Le sergent du consul Georges Büchel contracte une dette de 50 livres au profit de Sara Adloff veuve du notaire Lazare Golder
1622 (ut spâ. [3. Augusti]), Chancellerie, vol. 446 f° 274-v
(Inchoat. in Prot. fol. 214.) Erschienen h. Geörg Biechell Ammeÿster Knecht vnd Margred Bierin sein ehelich. haußfr.
haben bekhand vnd In gegensein Saræ Adolffin weÿland h. Lazarus Goltter des Notarÿ selig witwe – schuldig seÿen L. lb
[in margine :] Erschienen H. Balthasar Bischoff alß Testamentarius weÿl. Saræ Adolffin see. bekante in gegensein Georg Biechels daß ermelte Sara in ihrm letster willen dise 50 lb d ihme Biechell legirt – Act. den 3. Jan. 1626

Georges Büchel et Marguerite Birr vendent la maison 50 livres au pêcheur Tobie Hoffmann et à sa femme Anne Pleicher en se réservant la voisine

1627, (v. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 546-v
Erschienen Geörg Biechell heren Knecht burger Zu Straßburg vnd Margred Birrin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
Thobiæ Hoffmann dem fischer burger Zu Straßburg vnd Annæ Pleicherin seiner ehelich. haußwürthin So bede hingeg.
hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit Allen Ihren gebäwen & gelegen Inn d. St. St. oben beÿ den thurnen od. wasserzoll, einseit ein Eck hauß Am Wasser vnd and.seit n. d. verkäuffers vorbehalttener Behaußung, hind. vffs wasser stoßend für freÿ, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vmb L. lb

Sans doute né en 1597 de l’imprimeur Jean Frédéric Hoffmann, le pêcheur Tobie Hoffmann épouse en 1619 Anne Bleicher
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 149)
1619. 16. August. Im Münster. Tobias Hoffman der fischer, J. Anna, Hanns Bleichers Tochter (i 153)

Tobie Hoffmann se remarie avec Ursule von Molsheim, fille de vitrier : contrat de mariage, célébration
1641 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 558
(Eheberedung) Erschienen Tobias Hoffmann Fischer burger Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Christmann Menthel deß Fischers an einem,
So dann Jf. Ursula Molßheimerin Daniel von Molßheim deß Glasers eheleibliche dochter die hochzeiterin mit beÿstand hannß Georg Burgers deß Fischers am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 41)
1641. Dncâ 14. Trin. 26. Sept. Tobias Hoffman der fischer Burger alhie, J. Ursula Daniel von Moltzheim des Glasers Burgs. alhie Eheliche tochter (i 58)

Tobie Hoffmann cède la maison à Marie Biber femme du boulanger Georges Bronn en paiement des 50 livres stipulés lors de la vente de 1627

1644 (22. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 48-v
Erschienen Tobias Hoffmann der Fischer, mit beÿstand hannß Georg Vogelß deß Fischers
hatt in gegensein Mariæ Biberin, Georg Bronnen deß ältern Weißbeckhen ehelich. haußfrawen, mit beÿstand Georg Bronners deß iüngern Weißbeckhen, ihres stieff Sohns bekannt daß Sie Zu bezahlung der ienig. 50 Pfund pfenning, welche Er Ihro vermög der in d. Cancelleÿ Contractstuben, am 5. 9.br. a° 1627. gefertigter obligation Zu thun (…)
ihr hierfür verschrieb. Unterpfand benantlich. hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen ihren Gebäwen, alhie oben beÿ denen thürnen od. Waßerzoll, einseit ist ein Eckhauß am Waßer, und anderseit neben Martin (-) hind. vffs waßer stoßend gelegen, Also daß Sie solche Behaußung eigenthümlich inn Zu haben befugt

La cessionnaire revend aussitôt la maison 47 livres au pêcheur Frédéric Burger

1644 (22. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 49
(Prot. fol. 54.) Erschienen Maria Biberin, Georg Bronnen deß ältern Weißbeckhen ehelich. haußfraw, mit beÿstand Georg Bronners deß iüngern Weißbeckhen, ihres Stieffsohns verkaufft
Friderich Burgers dem Fischern, der dann Zugeg. mit beÿstand hannß Georg Vogelß deß Fischers
hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen ihren Gebäwen, alhie oben beÿ denen thürnen od. Waßerzoll, einseit ist ein Eckhauß am Waß., und anderseit neb. Martin Frölich von Bach hind. vffs waßer stoßend gelegen – umb 47 Pfund

Frédéric Burger épouse en 1635 Barbe Kieffer, fille de pêcheur
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 31)
1635. Dominca XVI post Trinit. Friedrich Burg. Fisch. Hannß Friderich Burg. deß Fischers allhie nachgelaßener Sohn, J. Barbara Michael Kieffer deß Fischers allhie nachgelaßene tochter. 21. 7.br. im Münster. (i 32 – pas d’acte à la cathédrale)

La maison revient à sa fille Barbe Burger et à Jean Philippe Burger qui la vendent en 1693 au pêcheur Jean Ehehalt et à sa femme Anne Marie Roh

1693 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 56-v
Erschienen H. Johann Jacob Hirschel, der Fischhändler und E.E. Großen Raths Beÿsitzer, alß Vogts Barbaræ weÿl. Friderich Burgers gewesenen Fischers sel. nachgelaßener tochter, So dann hans Philipß Burger, auch Fischer, für sich selbsten
Johannis Ehehalt deß Fischers und Annæ Mariæ gebohrner Rohin
Hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und Zugehördt. allhier beÿ den Thürnen und dem waßer zoll, einseit ist ein eck am waßer, anderseit neben neben Hn Balthasar Friderich Stößer, Schaffner im Spitahl, hind. auffs waßer stoßend gelegen – umb 100 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de l’avocat Jean Marbach

1699 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 255-v
Erschienen Johann Ehehalt der Fischer und Anna Maria geb. Rohin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Georg Brösamle deß Sattlers und Christoph Jansch deß Schuhmachers ihrer Vettern
in gegensein H. Johannis Marbachs E:E: kleinen Raths Procuratoris & Advocati, schuldig seÿen 12 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, Und höfflein, mit allen deren gebaüen Recht. und Zugehördt. allhier beÿ den. thürnen und. des waßerzoll, einseit ist ein Eck am waßer anderseit neb. Elia (-) dem Schreiner, hind. auffs waßer stoßend

Anne Marie Roh, ici Resch, meurt à l’âge de 65 ans le 21 novembre 1707
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1698-1713 f° 105)
1707. d. 21. Nov. ist nachmittag zwischen 12 vnd 1 Vhr Anna Maria Reschin Johannes Ehehalts burgers vnd fischers Eheliche haußfraw ihres alters 65 Jahr 3 Monat vnd ist folgender 23. nachmittags Vmb 2 Vhr Zu S. Gallen Christlich begraben worden [unterzeichnet] HE dieses Zeichen hat der Wittiber hiehergesetzt (i 106)

Jean Ehehalt se remarie avec Anne Marie Trompeter, veuve du cordeur de bois Simon Eberlin : contrat de mariage, célébration
1708 (4.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 471
Eheberedung zwischen Johann Ehehaldt dem fischer und burgern allhier als hochzeitern beÿständlich Balthasar Ehehalt Sen. auch fischer und burgers allhier seines bruders, ane einem,
So dann Frawen Annæ Mariæ Eberlinin gebohrne Trompeterin, weÿland Simon Eberlin geweßenen holtzleger und burgers allhier seel. Wittib als Fr. Hochzeiterin, mit assistentz herrn Balthasar Rafflauff burger und holß außtheilers in der herren Scheur allhier Ihres geschwornen Vogts andern theils
Actum Straßburg Mittwochs den 4. Aprilis A° 1708, H. des hochzeiters handzeichen, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 9)
1708. d. 19. Aprilis seind Ehelich eingesegnet word. Johannes Ehehalt Burger vnd fischer allhier und Anna Maria Weiland Simon Eberlins Burgers vnd gewesenen holtzlegers in der holtzschewr nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] E. des hochzeiters handzeichen, + der hochzeiterin Zeichen (i 11)

Fille du journalier Laurent Trompeter d’Oberhausbergen, Anne Marie Trompeter épouse Simon Eberlin en août 1703 et devient bourgeoise en septembre
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 101)
1703. Mittwoch den 8. Augusti seind nach ordentlicher proclamation copulirt worden Simon Eberlin der holtzleger in der statt holtzscheür, Wittwer und burger, Und Jgfr. Anna Maria, Lorentz Trompeters deß Taglöhners und Schirms Verwanthen Und seiner Ehefrauen Margareth geborner Meyerin Eheliche Tochter [unterzeichnet] Simon Eberlin alß hochzeiter, x diß Zeichen machte die hochzeiterin (i 105)

1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 745
Anna Maria Von Oberhaußbergen Lorentz Trompeters des Tagners daselbst Tochter, empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann Simon Eberlin burg. Vnd Holtzleger alhier p.2. gold. fl. V. 16. ß so beÿ d. Cantzleÿ erlegt word. V. Wird beÿ E.E. Zunfft der becken, dienen, der Fewr Eÿmer ist ihr nachgelaßenen worden. Promis. d. 28. 7.br. 1703.

Jean Ehehalt hypothèque la maison au profit de Salomé Hammerer née Greuhm

1708 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 236-v
Joh: Ehehalt fischer
in gegensein H. Joh: Greuhmen Dreÿers der Statt Stalls nahmens frn. Salome Hammererin wittib geb. Greumin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, seine behaußung c: appert. alhier ahm wasserzoll beÿ denen Thürnen gelegen

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison au péage de la Bruche.

1708 (12.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 19) n° 736
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab v. Nahrung so der bescheidene Meister Johannes Ehehalt fischer vndt die tugendsahme fraw Anna Maria gebohrne Trompeterin beede Eheleuth v. burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht vnd vermöh auffgerichter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in ferenerm gegensein des Ehrenvestn H. Balthasar Rafflauff holtz außtheiler der Guarnison v. der Fr. annoch ohnentledigten Vogts, So dann des Ehren v. wohlvorgeachten H. Aurelÿ Gering Weißbecken v. der Ehefrauen Kindts geschwornenn Curatoris Sambstagd den 12.t Maÿ 1708.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Waßerzoll gelegenen vnd dem Ehemann eÿgenthümlich zuständigen behaußung hat sich volgender massen befunden worden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff dem Bühnel, In der Wohnstub,
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (M.) It. hauß, hoffstatt und höfflin mit allen andern deren gebewen begriffen, rechten v. zugehörden, gelegen allhier in der Statt straßb. beÿ denen Thürnen ohnfern des waßerzolls, einseit ist ein Eck am waßer, anderseit neben weÿland H. Balthasar Friderich Stößer geweßenen Schaffners des Mehren Hospitals seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch auffs waßer stoßend, so freÿ, leedig v. eÿgen, vnd würd dieße behaußung allhier beliebter maßen ohne anschlag gelaßen. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der St. St. C. stub anhangendem Insigel verwahrt, vnd datirt den 24.t Januarÿ Anno 1694. mit Lit. A. signirt.
Haussteuren 6 lb

La fille de Jean Ehehalt demande que son père malade et pauvre soit admis à l’hôpital en produisant un certificat médical. Le préteur royal expose que la maladie et la pauvreté sont en faveur de Jean Ehehalt mais qu’il faudra s’assurer que sa fille n’a pas les moyens de l’entretenir. L’affaire est renvoyée aux administrateurs de l’hôpital
1717, Conseillers et XXI (1 R 200)
Johann Ehehalt der burger vnd fischer allhier vmb auffnahm in den Spittahl. 103.
(p. 103) Montags den 15. Novembris 1717. – G. Ersch. Anna Ursula Johann Rienen burgers und Hoßenstrickers haußfraw noîe Johann Ehehelts ihres Vatters burgers Vnd Fischers allhier prod. deßelb. confessions schein vnd Attestatum Medicum mit bericht deß der Vatter in eußerster armuth seÿe, vndt keine mittel vorhanden were denselben zu Verpflegen, deßweg. gebetten hetten wolten denselben in dem Spittahl auff: und anzunehmen.
Herr Prætor Regius sagt, es werden in dem jenigen waß abgeleßen worden einige Vmbstäne enthalten welche dem Imploranten pro receptione in den Spittahl favorables weren die große armuth und auch die unpäßlichkeit welche durch das Attestatum Medicum beschienen, wie auch daß Er sich seither wohl verhalt vnd ein guthen wandel geführt habe, allein es were auch ein vmbstand vorhanden, welcher meritirt vndersucht Zu werden, nemlich daß Er eine tochter habe, vnd gleich wie die Eltern schuldig sein die Kinder, also auch die Kinder die Eltern, wann Sie keine mittel haben, Zuerachten deßweg. dann Er die vorhielte, daß die exmination vnd vndersuchung deßen, ob die tochter beÿ mittlen vnd im stand seÿe, den Vatter zu Verpflegen, deren Herren Pflegern deß Spittahls zu recommandiren sein werde vnd nach befindung der Sach der Implorant biß Zu seiner widergeneßung in den Spittahl auffgenommen werd könte. Erk. hrn Prætori Regio gefolgt,
H. Rhathherr Habrecht vnd H. Rathherr Klingelfuß deputirt.

Jean Ehehalt et Anne Marie Trompeter vendent la maison à Ursule Graff, veuve de Michel Gack

1709 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 316
(175) Joh: Ehehald fischer und Anna Maria geb. Trompeterin
in gegensein Ursulæ Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh: Georg Hammers schneiders ihres vogts
hauß hoff hoffstatt u. höfflein mit allen deren begriffen, rechten und zugehörden beÿ dennen Thürnen onfern deß wasserzolls, einseit ist ein eck ahm wasser, anderseit neben frn Rennerin wittib hinten aufs wasser stoßend – um 100 und 12 pg&& vhg&&, geschehen um 62 pfund

Ursule Graff hypothèque la maison au profit du marchand Jean Daniel Walter (elle a été autorisée l’année précédente à enclore un terrain le long de la risberme par les préposés aux affaires foncières)

1710 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 695
Ursula Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh: Georg Hammer schneiders ihres Curatoris
in gegensein H. Joh: Daniel Walter handelsmanns – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. allhier ahm Wasserzoll, neben Joh: Bernhard Strauß

Ursule Graff revend la maison 215 livres au tonnelier Jean Samuel Feuchter et à sa femme Marie Catherine Gilg

1711 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 487-v
(215) Ursula Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh: Georg Hammers schneiders ihres vogts
in gegensein Joh: Samuel Feuchter Kiefer und Mariæ Cath: geb. Gilgin
hauß hoff hoffstatt und höfflein mit allen deren begriffen, rechten und zugehörden beÿ denen Thürnen ohnfern deß wasserzolls, einseit ist ein eck ahm wasser anderseit neben neben Rommerin wittib hinten aufs waser und gibt man von der landvest jährlichen 10 ß auf den Pfthrn – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 115 pfund

Jean Samuel Feuchter épouse en juillet 1700 Catherine Gilg, fille d’un soldat de la garnison
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 74)
1700. Eodem [21. Jul.] H. Samuel Feuchter lediger Kieffer Hugo Quirini Feuchters geweßenen burgers vnd Kieffers allhier hinterl. ehelicher sohn, Fr. Catharina, Sebastian Gilgen, Gewesenen hießigen Statt soldaten hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Samuel feuchter alß hochz. + der hochzeiterin Zeichen (i 75)

Jean Samuel Feuchter devient tributaire chez les tonneliers à la place de son père en août 1700 sans avoir fait de chef d’œuvre.
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 194) Dienstags den 17. Augusti Anno 1700 – Johann Samuel Feuchter, der Kieffer, so aber das Meisterstück nicht gemacht, producirt burger Schein Von der Statt Stll sub dato 31. Julÿ dießes Jahrs und bathe, Ihme seines Vatters seel. Zunfft und Stuben recht umb die gebühr gedeÿhen Zu laßen.
Erkandt, Undt Willfahrt, und Zahlt darfür 10 ß 6 d und für die Zu den feüer Eÿmer geordnete 10 ß 6 d et pro Inscriptione 2 ß 6 d.

La tribu des Tonneliers élit Jean Samuel Feuchter tonnelier à la Grue pour remplacer le catholique Jean Jacques Schmitz. Les Quinze examinent si la nomination a été faite selon les règles. Ils revoient le règlement de la Grue puis confirment la nomination
1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
33 Joh: Samuel Feuchter pt° Gran Kieffer stelle, 34 Gran Ordnung, 122 (der Numerus der Gran Kieffer wird bei 12 gelaß.), 126 Hannß Christoph Muth, Hannß Georg Wittmann, Daniel Haaß, 129 Sebastian Ebinger, Daniel Moritzhäußer, Joh: Samuel Feuchter schwören auff die Ordnung, 161 Hans Jacob Holtzinger
(f° 33) Freÿtags den 10. Febr. 1702. Joh: Samuel Feuchter pt° Gran Kieffer stelle
Obere Ungelts Herren, per Herren Friden, es habe vor einigen tagen Johann Samuel Feuchter burger und Kieffer alhie, sich, mit einem schein von E. E. Zunfft der Kieffer, beÿ ihnen angemeldet, daraus Zu ersehen war, welcher gestalten Er von ged. Zunfft anestatt eines verstorbenen gran Kieffers dazu erwöhlt word. seÿe, anbeÿ gebetten, Ihne gnd. Zu Confirmiren. Alß man Hierauff von der Sach geredt, habe man vor nöthig erachtet nach zu schlagen, wer der letztere Gran Kieffer gewesen, vndt in dem Prot. de aô 1697. gefunden daß Johann Jacob Schmitz der Cathol. Religion zugethan, der letztere erwöhlt worden, vndt die alternativ anietzo einem von der Augspurg. Confession erfordere. Es habe auch d. Protocollum de aô 1690. so man gleichfalls auffgeschlagen, bericht, daß alß damahlen von bestellung der gran Kieffer, geredt worden, es den 1. Sept. die meinung gehabt habe, daß H. XV. Storck seel. als Oberherr beÿ E E Zunfft der Kieffer ersucht werd solte, mit Zu Ziehung der herren Schöffen, einige subjecta dazu Zu denominiren und wider vor Mghh. Zu bringen, So auch geschehen, und von ged. Zunfft Vierzehen Subjecta vorgeschlagen, davon Achte pro ordinarÿs vnd vier pro Vicarÿs von Mghherren erwöhlt worden seÿen. Welchem nach die frag entstanden, Ob E E Zunfft der Kieffer einen gran Kieffer Zu erwöhlen, wie Sie dißmahl gethan den Recht habe? oder ob solche wahl nicht viel mehr Mghherren Zukomme und gebühre?. deßwegen man Zu MGHheeren stelle, ob Sie dießen Feüchter, so lang bis ermelte Zunfft ihr Recht beschienen haben werden suspendiren oder Confirmiren wollen. Erkandt, Soll ged. Feüchtern bis E E Zunfft der Kieffer ihr Jus und die es bißhero damit gehalten worden, docirt haben wird Zur gedult gewießen werden.

Les contrôleurs reprochent à Jean Samuel Feuchter d’avoir un employé alors qu’il n’est pas maître. Il est condamné à une amende
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 332) Dienstags den 26. Augusti Anno 1704 – Samuel Feüchter erscheint, deme wurde Vorgehalten warumb Er Ganthner fördere welches doch wider Articul in dem Er das Meisterstück nicht gemacht. Ille respondirt habe ein eintzigmahl ½ tag Mathiß Bähren Knecht gehabt, und wiße sonst Von Keinem Ganthner welchen Er gefördert. Erkandt solle der sach weither nachgefragt und auf das Zukünfftige Gericht Verspahret werden.

(f° 339) Montags den 1.ten Decembris Anno 1704 – Samuel Feüchter dem Kieffer wurde vorgehalten daß Er wider Articul weilen Er kein Meisterstück gemacht Ganthner gefordert habr, Vndt weilen Er in seiner Verantworthung nicht Läugnen Können sondern gestanden, daß Er ½ tag deß Bähren Knecht Zu verlegung etlicher stückleinn gebraucht, alß ist Erkandt, daß Er 5 ß d straff beßern solle, die Er gleich erlegte.

Jean Samuel Feuchter hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Martin Bahn assisté de son tuteur

1718 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 104-v
Joh: Samuel Feuchter kiefer [unterzeichnet] füchter
in gegensein Joh: Martin Bahn Kiefers beÿständlich Joh: Jacob Bleÿfueß sen: seÿlers seines vogts
sein hauß allhier ahm wasserzoll, einseit neben Joh. Georg vogt anderseit neben einem garten – auf 1 jahr lang anfangend auf A. Mariæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Le brasseur Jean Samuel Feuchter et Marie Catherine Gilg hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Feuchter, aubergiste à la Couchette

1718 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 220
Joh: Samuel Feuchter biersieder und Maria Cath: geb. Gilgin beÿständlich Joh. Diertz schneiders und Joh. Jacob Dubler Maurer und Steinhauers [unterzeichnet] dietz
in gegensein Joh: Georg Feuchter gastgebers beÿm Spanbett – schuldig seÿe 330 pfund zur erbauung deß breuhauß
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahm Wasserzoll, einseit neben Bernhardt Strauß anderseit gegen dem Zoll, darvon gibt mann jährlich 10 ß ane bodenzinß

Jean Samuel Feuchter meurt en 1719 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 87 livres. L’actif de la succession s’élève à 231 livres, le passif à 493 livres.

1719 (28. 8.bris), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 6) n° 169
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so Weÿl. der Ehrengeachte Johann Samuel Feüchter geweßener Biersieder vnd Burger alhier nunmehr seel. nach seinem den 4.ten 8.bris dießes fortlaufenden 1719. Jahrs, genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Erenvesten vnd vorachtbahren herrn Johann Georg Feüchters, Gastgebers Zum Spanbeth vnd burgers alhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Samuel Feüchters des Verstorbenen seel. mit hernach gemelt seiner hinderbliebenen Wittib hinderlaßenen Eheleiblichen Sohns, auch ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erben Vorgenommenen ersucht vnd inventirt, durch die tugendsame fraw Mariam Catharinam Feüchterin gebohrne Gilgin die hinterpliebene Wittib beÿständlich herrn Johann Dietzen Schneiders vnd burgers alhier Ihres geschwornenn Vogts – Actum Sambstags den 28. 8.bris 1719.
Bericht anstatt der Eheberedung. Demnach Ich der Notarius den Eingang deß Inventarÿ beschrieben gehabt, Vnd die Wittib gefragt, ob nicht Zur Zeit deri Verheurathung eine Eheberedung auffgerichtet worden hat dieselbe geantworttet Sie hätten Zwar Keine Eheberedung Aber Ihr der Wittib zugebrachte Nahrung auffgericht, weilen nun Keine Eheberedung vorhanden, als hat mann der Wittib Ihro noch vorhandene natural posten wider für unverändert übriges alles aber als ein theilbar gut beschrieben.
Hierauff Volgt nun die Inventaion und Beschreibung der Verlaßenschafft ane Vnd Vor sich selbsten. Vnd Erstlichen der Wittib unveränderte Nahrung 4 lb
Dießemnach würd auch deß Sohns und Erben unverändert Vermögen und zugleich das theilbar gutt beschrieben

In einer allhier Zu Straßburg auff der Lesplanade gelegener bier behaußung und in dieße Nahrung nicht gehörig befunden worden, wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In dem obern Stübel
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item hauß, hoff, hoffstatt vnd höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten und zugehördten gelegen alhier Zu Straßburg beÿ den thürnen ohnfern dem Waßerzoll, einseith Ists ein Eck geg. Johann Bernhard Strauß anderseith neben der Preüsch, hinden auch auff das Waßer stoßend, Vnd gibt mann Jährlich vn der Land Vest 10 ß d vff der Statt Pfenningthurn, Item ferner gibt mann Jahrs 5 lb d Zinns H. Walter dem Weiß Leinwath händler, ablößig in Cap: mit 100. lb weiters Verhafftet umb 115. lb. d. Cap. H. Johann Georg Feüchter dem Würth Zum Spanbeth, sonsten ist dieße behaußung freÿ Ledig vnd eigen vnd durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere Vermög einer beÿ mein Notarÿ Concept uberreichter schrifftlicher Abschatzung vom 26. 8.br 1719. angeschlagen worden per 87. lb 10 ß Weilen nun die darauff stehende Capitalia den anschlag übertreffen ist davor außzuwerffen o. Darüber Vorhanden i. teutscher perg. Kbr. mit der Statt Straßburg ang. C. Contract Ins. Verw. datirt den 3. 7.bris 1711. mit Lit. A. notirt. Ferner i perg. Kbr. mit der Statt straßb. anh. C. Contr. Ins Verw. datirt den 17. Maÿ aô 1709. mit Lit. B. signirt
Schulden auß dem Erb Zubezahlend. (…) Item demselben [H. Johann Georg Feüchtern Gastgebern zum Spanbeth] soll mann ferner so Er seinem bruder seel. als Er das bierhauß Crafft getroffener Lehnung angetretten, frawen Annæ Mariæ Lambertin der possessorin zu erbawung Ihres brauhaußes baar vorgelühen 330.lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ des Sohns und Erben unverändert undt Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 19, Sa. Bier, Vaß, Raiff, undt Band, auch Werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 38, Sa. Silbers 1, Sa. der baarschafft 3, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung o, Sa. Schulden in das Erb Zugeltend 168, Summa summarum 231 lb – Schulden 493 lb, In Compensatione 261 lb
Abschatzung d. 26. octobris, anô 1719. Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheÿten: H: Johannes Fritterich Käiffer: Seel. hinder laßenen, Frau, Witib, Vnd Erben ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Strassburg am Obern Wasser Zoll gelegen, Ein seith Neben Johann Bernhart Strauß, Ist Ein Eckh hauß, Ander seÿth Neben An die Brisch stoßendt, Welche behaußung hoff statt Stub, Kämmerlein, Ein Klein Källerlein, Mit bälcklein höffell, Sampt tühlen wandt, ist An dem wasser 24: schuh Lang, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen in der besichtigung befundten Vnd dem Jetzigen preiß Nach, An Geschlagen Wirt, Vor, undt umb Ein Hundert Sübenzüg Vnd fünff Gulten Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworen Werckleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les créanciers de Jean Samuel Feuchter cèdent la maison au frère du défunt, Jean Georges Feuchter, aubergiste au Soleil

1728 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 275-v
ahne statt weÿl. Samuel Feuchter gewesten Biersieders seel. mit deßen nahrung des zum auffstand der creditorum gerathen H. Gottfried Glocke EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Georg Feuchter gastgebers zur Sonnen als creditorum bemeldten seines bruders wegen der ahn ihn zu erfordern habender capitalien und zinnß auff hiernach beschriebener behausung angewießen auff abschlag seiner zu recht liquidirten Forderung gerichtlich durch E. E. Kleinen Rath bescheid vom 10. Februarÿ 1720 und 2.to. hujus (…) ihme Feuchter
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahm waßerzoll beÿ denen gedeckten brucken, einseit ist ein eck ahm waßer anderseit neben Strauß dem Schneider hinten auff das waßer – davon man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von der Landvest 10 ß ahne zinnß zu geben pflichtig

Jean Georges Feuchter la revend la même jour au pêcheur André Ehehalt et à sa femme Anne Catherine Hœllbeck

1728 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 276
Johann Georg Feuchter gastgeber zur Sonnen
in gegensein Andreas Ehehaldt des Fischers und Annæ Catharinæ geb. Höllbeckin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahm waßerzoll beÿ denen Thürnen und gedeckten brucken, einseit ist ein eck ahm waßer anderseit neben Strauß dem Schneider hinten auff das waßer – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn von der Landvest 10 ß ahne zinnß – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 150 pfund

Fils du pêcheur Christophe Ehehalt, André Ehehalt épouse en 1700 Anne Catherine Hœllbeck, fille de pelletier
1700 (12. 8.bris), Not. Weber (Christophe Philippe, 6 E 41, 227) n° 3
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Andreas Ehhaldten, dem noch ledigen fischer und burgern allhier weÿl. Christoph Ehhaldts auch geweßenen Fischers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehel. Sohn, alß hochzeiter an einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfr. Annæ Catharinæ Hölbeckin, deß auch Weÿl. H: Christoph Helbecks gewesenen Kürschners vnd burgers allhier Zu ged. Straßburg seel. ehel. dochter, alß der Jfr. Hochzeiterin andern theils
So geschehen und verhandelt in d. Königl. freÿen Statt Straßburg vff dinstags den 12. 8.bris St. N. A° 1700 [unterzeichnet] h w signum des Hochzeiters, O Signum d. Jfr. Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75)
1700. Heut dato den 13. 8.bris seindt Ehelichen Copulirt worden Andreas Ehehaldt der ledige Fischer Weÿl. Christoph Ehehaldt des burgers v. fischers allhier nachgelaßener Ehel. Sohn, v. Jungfr. Anna Catharina Weÿland Christoph Höllbecks des burgers Vndt Kirschners allhie Nachgelaßene Ehel. Tochter [unterzeichnet] O, + (i 76)

André Ehehalt et Anne Catherine Hœllbeck se lèguent réciproquement leurs biens alors que le mari est souffrant. L’acte est passé rue des Meuniers dans une maison qui appartient à la femme du tourneur Jean Michel Frœreissen.
1706 (13.4.), Not. Weber (Christophe Philippe, 6 E 41, 227) n° 12
Codicillus reciprocus – persönlich kommen und erschienen de Ehrengeachte Andreas Ehhaldt, der fischer und mit und neben Ihme die Ehren und tugendsahme fraw Anna Catharina gebohrne Hölbeckin beede Ehegemächte vnd burger allhier Zu Straßburg beede von dem gnaden gottes gesundten Leibs, doch aber der Mann in etwas mit gliederschmertzen behafftet aber anbeÿ guter richtigen Vernunfft sinnen vnd Verstandts
Beschehen vnd Verhandelt seind diese ding in d. Königl. freÿen Statt Straßburg in einer in dem Müller Gäßlein gelegenen H. hannß Michael Fröreißen dem hohltreher vnd burger alhier Ehevögtlicher weiß Zuständig und zum theil von beeden Codicillirenden Eheleuthn bewohnender behaußung, dero untern wohnstuben mit den fenstern in ermeltes Gäßlein außsehendt auff Dienstags en 13. Aprilis Anno 1706. abendts Zwisch. 3. et 4. Vhren

André Ehehalt meurt en 1732 en délaissant pour héritière sa femme. Les experts estiment la maison 67 livres. L’actif de la succession s’élève à 171 livres, le passif à 68 livres.

1732 (6.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) n° 1150
Inventarium über Weÿland des Ehrsam und bescheidenen Meister Andreas Ehehald geweßenen fischers und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1732. – nach seinem am 28. Januarÿ jüngsthien genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Wie Solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren frauen Annæ Catharinæ Ehehaltin gebohrner Höllbeckin der hinterbliebenen Wittib im Nahmen ihrer Künfftigen Erben, alß welche der Verstorbene seel. Vermög hernach inserirten Testamenti nuncupativi reciproci Zu seinen Erben instituirt, durch Vorhergemelte frau Ehehaltin die hinterbliebene Wittib mit hülff und beÿstand Hn Johann Lentzen des Schwartzbecken und burgers alhier ihres geordneten Curatoris – So beschehen Straßburg den 6. Martÿ Anno 1732.
Copia Testamenti nuncupativi reciproci, vor mir Notario auffgerichtet

In einer allhier Zu Straßburg ane dem waßerzoll beÿ den thürnen und gedeckten brücken gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörige und deßwegen hernacher fol: (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Eine Kleine behaußung Höfflein und hoffestatt mit aller derselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördden Recht. und gerechtigkeiten allhier am Waßer Zoll beÿ denen thürnen und gedeckten brücken 1. s. ist ein Eckh am waßer, 2. s. neben Strauß dem Schneider, hinden auff das waßer stoßend, gelegen davon gibt mann Jährl. wegen einer Landvest auff den Pfenningthurn 10. ß d bodenzinß macht Zur doppeltem Capital 20. lb, So dann ist dießelbe ferner Verhafftet Hrn Daniel Walter Weißleinwanhändler ane Capital umb 100 lb Sa. Oner. 120. lb, Sonsten so freÿ leedig und eigen Zumahlen Von denen geschwornenn Hn Werckmeistere Krafft dero Abschatzung Vom 29.ten Februarÿ A° 1732. æstimirt und angsch. worden für und umb 62. lb 10 ß. Weillen nun Vorstehende onera den anschlag der Hn Werckmeistere umb 57. lb übertreffen als ist hiehero außzuwerffen Nihil. Dieße 57. lb werden hernach alß eine Passiv Schuld eingetragen sich befinden. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhang. Cantz. Contract Insigel verwahrt datirt den 14.ten Junÿ A° 1728. mit Lit. A bezeichnet
Sa. haußraths 35, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Schulden in die Verlaßenschafft zugelten 34, Summa summarum 171 lb – Schulden 68 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 103
Abschatzung d. 29. february 1732. Auff begehren Weÿl. des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Andres Ehalt gewesenen fischers seel: hinter laßenen frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ den gedeckten brucken am Waßer Zoll Gelegen, ein seits Neben gemeiner statt allmend, anderseits Neben N. N. Struß schneider hinden auf das Waßer stosend, welches gebäwlein bestehet in einem stock hoch, Mit einem Kleinen stübel, Cämmerlein, Küchel und höffell, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckmeistere sich in die besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Hundert Zwantzig undt Fünff gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Anne Catherine Hellbeck meurt en 1743 après avoir institué par testament cinq héritiers. Les experts estiment la maison 55 livres. L’actif de la succession s’élève à 116 livres, le passif à 23 livres.

1743 (7.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1794
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Ehehaltin gebohrner Helbeckin, auch weÿland Meister Andreæ Ehehald geweßenen fischers und burgers alhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib, nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1743. – nach ihrem Sambstags den 20. Februarÿ dießes Jahrs genommenen tödlichen hientritt hier Zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg den 7.ten Februarÿ Anno 1743.
Die abgeleibte Frau seelige hat per Testamentum Zu erben verlaßen wie folgt. 1. Frauen Annæ Mariæ Brandcour gebohrne Ehehaldin Wittiben dreÿ Kinder, nahmentlich Johann Matthiß Brandcour den fischer und Schirms Verwanthen alhier, Johann Peter Brandcour Porcelin Mahler und hießigen burger, und Jungfer Annam Catharinam Brandcour so auch in allhießigem Schirm beÿständlich Johann Christian Kühn garde und burgern allhier in den ersten Fünfften Stammtheÿl
2. Meister Johann Georg Ehehald den fischer u. burger alhier und Michael Ehehald den ledigen Schloßer so sich anietzo in der frembde befindet, deßen geschworner Vogt ist Meister Martin Baldner der Fischer und burger alhie beede Gebrüdere, in den Zweÿten fünfften Stammtheÿl, interim war beÿstand Daniel Röderer Schuhmacher und burger
3. Frau Annam Mariam Gilljin geb. Kraußin, Johann Gillj des Kornwerffers und burgers allhier Ehefrau mit beÿstand deßelben und Frau Mariam Barbaram Kuhnin gebohrne Kraußin Johann Georg Kuhn des weißbecken und Schirmers alhier Ehegattin beede leibliche Schwester mit assistentz gemelten dero Ehevogts, gegenwarttig, in den dritten fünfften Stammtheÿl,
4. Frau Christinam Lentzin gebohrne Michelin, H. Johannis Lentzen des weißbecken und burgers allhier Ehefrau beede præsens in den Vierdten fünfften Stammtheÿl,
5. Sodann in den Fünfften und Letzten Stammtheÿl, Frau Annam Mariam Stuberin gebohrner Michelin, Ursus Stuber des Kutschers und burgers allhier Ehegattin mit assistentz deßelben
Alle Fünff der verstorbenen seeligen per Testamentum zu gleichen Theÿlen instituirte Erben, und weÿlen unter vorstehenden instituirten Erben dreÿ seind, als nemblich Johann Matthis Brandcour der fischer, Jungfer Anna Catharina Brandcour und Frau Maria Barbara Kühnin gebohrne Kraußin ohnverburgert, alß ist in dero Nahmen beÿ Einem Ehrsamen Kleinen Rath unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden der wohl Ehrenvest, fürsichtig und weiße H. Johannes Schott Gartner Unter wagner wohlgedachten E E Kleinen Raths wohlansehnlicher beÿsitzer, so dem Geschäfft in Persohn abgewarttet

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Waßer Zoll beÿ den Thürnen und Gedeckten brücken gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deswegen Fol. (-) beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt.
Eÿgenthum ane einer behaußung. Ein Kleine behaußung höfflein und hoffstatt, mit allen derselben gebäuwen, begriffen, zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg am Waßer Zoll beÿ denen gedeckten brucken, 1. seith ist ein Eck am Waßer, 2. seith neben hannß Georg hochrieth dem Silberbotten, hinten auff das waßer stoßend gelegen davon gibt man Jährlichen wegen einer land Vest auff den Pfenningthurn 10 ß bod. Zinnß macht zu doppeltem Capital 20. lb. sonsten freÿ Ledig und Eigen. Und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) Crafft dero überschickten Schrifftlichen Abschatzungs Zedul æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb 55. lb, wovon aber abzuziehen obgemelter bod. Zinß so zu doppeltem Capital Gerechnet antrifft 20. lb, restirtt also annoch ane obigen auszuwerffen 35. lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahrt, datirt den 14. Junÿ Anno 1728. mit Lit A. Sign.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter Haubtguths 50, Sa. Schulden 3, Summa summarum 116 lb – Schulden 23 lb, Nach deren Abzug 92 lb – Sa. verordneten Præ: und Legaten 26 lb, Nach solchem abzug 65 lb – Stall Summa 83 lb
Abschatzung dem: 12. febr: 1743. Auff Begehren Weillandt der Ehr und Tugendsamen frau Catharina Ehehaltin gebohrne hellbëckin seel. hinderlaßenen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg am waßer Zoll gelegen, ein seitß an die Frau Straußin vornen gegen dem Waßer Zoll hinden auff die Preüsch Stoßend welche behausung, unden ein gangß die Stuben daß hauß Ehren warinn der herdt, Neben ein Cleine Cammer deß hoffell war auff gleich daß tach mit einen alten schlëgten tach Stull daß tach mit hollziglein belegt, ein unbesetzte benen Zweÿ holtzere gëbell alleß alt und baufellig sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb, Ein hundert und Zehen Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1743, Livres de la Taille (VII 1179) f° 197
Fischer F., N. 8780 – Weÿl. Annæ Mariæ gebohrner Hellbeckin auch Weÿl. Andreas Ehehalt gewesenen Fischer und burgers allhier Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 42.b, 83 lb 1 ß, Verstallte hiengegen 500. fl
Extat das stallgeltt pro 1743 mit 15 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 5 ß 6 s, Summa 1 lb 2 ß 6 d
Abzug. Die dreÿ ohnverburgerte Erben samtlich in alhießigem Schirm haben Von 15 lb 7 ß 8 d angefallenem Erbe den Abzug Zu erlegen mit 1 lb 10 ß 9 d
dt. 2. Martÿ 1743.

Les légataires cèdent leurs parts de maison à leur cohéritier, le peintre sur porcelaine Jean Pierre Brancour

1746 (10.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) Joint au n° 1794 du 7 févr. 1743
(Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Ehehaltin gebohrner Helbeckin, auch weÿland Meister Andreæ Ehehald geweßenen fischers und burgers alhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib)
Vergleich und Überlaßung der in dieße succession gehörigen behaußung
Ane zu Ende stehendem dato Erschienen beÿ dießem Concept vor mir unterschriebenem Notario Johann Matthiß Brandcour, der fischer und Schirmer alhier, ferner Jungfer Anna Catharina Brandcour mit assistentz Michael Sargers, Schiffmanns und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, Mehr Meister Johann Georg Ehehald der fischer und burger alhier, Weiter Michael Ehehald, der Ledige Schloßer, so 28 Jahr alt dahero Majorennis, Item Frau Christina Lentzin gebohrne Michelin, Weÿl. Johann Lentzen geweßenen Weißbecken und burgers allhier nachgelaßene Wittib mit assistentz Ihres Schwagers und erbettenen beÿstands, Ursus Stubers des Kutschers und burgers allhier, Vor sich und als Cessionaria Frauen Annä Mariä Killÿn und Frauen Mariä Barbarä Kuhnin, beeder gebohrner Kraußin, So dann Frau Anna Maria Stuberin gebohrner Michelin, Ursus Stubers Kutschers und burgers allhier Ehefrau mit beÿhilff deßelben
in gegensein Johann Peter Brandcour, des Porcelin mahlers und burgers allhier Ihres Mit Erben hiebeÿ an, Wie daß Sie demselben in ohnvertheiltem Erb (…) käufflichen cedirt und überlaßen
Vierzehn Fünffzehen theilen bestehende ane der in dieße Ehehaltin succession gehörigen Kleinen behaußung höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Waßer Zoll beÿ denen gedeckten brucken, so einseit ein Eck am Waßer, anderseit neben hannß Georg hochritt dem Silberbotten, hinten auf das waßer stoßend, davon man Jährlichen gemeiner Statt Pfenningthurn 10 schilling bodenzinß Zu reichn hat, sonsten gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen, Woran der übrige eine 15. theil Ihme Cessionario selbst eigenthümlich gebührig – die gantze behaußung zu 500 gulden gerechnet, umb 466 Gulden – So beschehen in Straßburg den 10. Junÿ Anno 1746 [unterzeichnet] Johann beter brancur, Johann Rudolph Dinckel, Notarius publicus

Fils de Jean Pierre Brancour venu du Luxembourg et d’Anne Marie Ehehalt, Jean Pierre Brancour épouse en 1733 Marie Madeleine Nœppel, fille de boulanger : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 765
Eheberedung – Johann Peter Brancour, ledigen Porcelinmachers
und Jungfrauen Mariä Margarethä Nepelin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 275)
Hodie 25 Mensis Maii anni 1733 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt Joannes petrus brancour filius defunti Joannis petri brancour tutelaris ac cæmentarii et Maria Margaretha neplerin filia Joannis georgii nepel civis ac pistori et margarita hauptin Coniugum (signé) Joh Petter brancur, signum sponsæ x (i 144)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 159)
Die 2.do Novembris 1704 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti Joannes Petrus Brancour de Luxembourg solutus ac ætatis suæ 34. annorum et Anna Maria Ehaldin soluta ac Argentinensis Et ætatis suæ 21. annorum – signum sponsi x, signum sponsæ x (i 101)

Le peintre en porcelaine Jean Pierre Brancour fait dresser un état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie
1733 (4.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Designation und Verzeichnüs Was Johann Peter Brancourt der ledige Porcellinmahler Von hier gebürtig, weÿland hanß Peter Brauncour, geweßenen Maurers und Schirmers alhier, nachgelaßener ehelicher Sohn, so Verlobt an Jungfer Mariam Margaretham Meister Georg Neppel des haußfeüwrers und burgers elhier, eheliche Tochter, würcklich eigenthümlich in Vermögen (…)
Silber 96, baarschafft 165 Summa summarum 261 lb
Straßburg den 4.ten Maÿ Anno 1733

Jean Pierre Brancour est reçu bourgeois par sa femme le 15 juin 1733
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 999
Johann Peter Brancourt d. Porcelinmacher Von hier geb. erhalt d. br. Von sein ehefr. Maria Marg. Johann Peter Nepels tochter umb d. alten bs: will beÿ E E Zunft d: Maurer dienen, d. 15.t Junÿ 1733.

Jean Pierre Brancour devient tributaire chez les Maçons le 9 juillet 1733
1733, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 136-v) Donnerstags den 9.ten Julÿ 1733 – C. Neu Zünfftiger
Johann Peter Brancourt der Porcellanmahler Von hier producirt Cantzleÿ: daß er von seiner Ehefrau Maria Margaretha weÿl. Johann Peter Nöppels gewesenen bürgers Vndt haußfeurers allhier tochter das burgerrecht umb den alten burger schilling erhalten habe, und Pfenningthurn schein vom 15.ten Januarÿ 1733. Und Stallschein vom 17.ten dito bittet Ihne Vor einen Neu Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt gegen Erlag gebühr willfahrt. dt. vor den Pfenningthurn 1 lb, Zunftrecht 1 lb 5 ß, Einschreibgeld 4 ß, zusammen 2 lb 9 ß

Marie Marguerite Nœppel obtient 10 livres de dot attribuées par la fondation Hell
1733, Conseillers et XXI (1 R 216)
Maria Marg. Nöplerin erhalt das Hellische Legatum Dotis. 285.
(p. 285) Sambstag d. 8.ten Augusti. Römer Nomine Mariæ Margarethæ Nöplerin Catholischer Religion Zugethan, Hannß Peter Brancour des Porcellan: mahlers Ehelicher haußfrauen, producirt das des Regierenden Herren Ammeisters Herrlichkeit, als Verordneten administratoris des Hellischen Legati Dotis præsentirte gehorsambste Memoriale und Bitten sambt beÿlagen Sub Num. 1 bis 8, nebst dessen Nomination dazu, bitt hierauff des XIII. Secretarÿ Relation, und der geschehenen Benennung gnädige Confirmation. Factâ Relatione, aus Welcher erhellete, daß diese Implorantin alle durch die Fundation erforderte Qualitäten habe, auch deroselben die alternative günstig seÿe, Ist Erkandt, Soll der Implorantin das pro anno 1670. Verfallene Hellische Legatum Dotis Von denen Hh. Dreÿern des Pfenningthurns mit 10. lb. abgerichtet werden.
Dep. H. Rth. Dierich, und H. Rth. Klein

Marie Marguerite Nœppel meurt en 1745 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants. La masse propre au veuf présente un déficit de 36 livres, celle des héritiers s’élève à 69 livres. L’actif de la communauté s’élève à 15 livres, le passif à 9 livres
1745 (24. 9.br), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 2) n° 45
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen frauen Mariä Margarethä Brancourt geb. Nöplerin des Ehrengeachten H. Joh: Peter Brancourt des Porcellin Mahlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1745. – als disellbe Mittwochs den 20.ten Octobris dießes Zu end lauffenden 1745.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren und Vorgeachten Mr Frantz Anthonÿ Fischers des Glaßers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Margarethæ und Mariæ Rosinæ der Brancour der Verstorbenen seel. mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter und ab intestato Verlaßene Erben, inventirt und ersucht durch Vorgedachten den hinterbliebenen Wittiber Wie auch frau Mariam Margaretham Nöplerin geb. Haubtin der Verstorbenen seel. eheleibliche Mutter – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 24.ten Novembris Anno 1745.

In einer allhier Zu Straßburg ane d. Kinderspiehlgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden Worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Summa des Silbers So des Wittibers unverändert 13 ß – Passiv Schuld 37 lb, Nach deren Abzug, des Wittiber unverändert passiv onus 36. lb
Hierauff Volget nun auch die beschreibung der Erben unveränderten Guths, Sa. haußraths 31, Sa. Goldenen rings 18 ß, Sa. activa 37, Summa summarum 69 lb
Endlichen folget auch die beschreibung der theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 1, Summa summarum 15 lb – Schulden 9 lb, Nach deren Abzug 3 lb
Stall Summa 37 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und Kunstreichen herrn Johann Peter Brancour Ledigen Porcelleinmahler und Burgern allhier, als bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Mariæ Margarethæ Neppelin des Ehrengeachten Meister Geörg Neppel Haußfeurers und burgers allhier ehelichen tochter, als hochzeiterin am andern theÿl – In der Königlichen Statt Straßburg den 16. Maÿ Anno 1733, Christoph Michael Hoffmann, Notarius juratus

Jean Pierre Brancour se remarie avec Marie Félicité Sarger, fille du batelier Michel Sarger : contrat de mariage, célébration
1746 (9.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 109
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Vorachtbahren herrn Johann Peter Brancur, dem Porcelin Mahler, Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Maria Felicitate Sargerin, des Ehren: und Vorachtbahren herrn Michael Sargers des Schiffmanns und burgers allhier mit Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Maria Anna gebohrner Jacquen seiner geweßenen Erstern Ehefrauen seeligen ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein und durch unterhandlung herrn Frantz Anthoni Fischers des Glaßers des Hochzeiters Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts auf sein des bräutigams, so dan auf Ihro der Jungfrauen hochzeiterin Seithen Eingangs gedachten Herrn Michael Sargers, Schiffmanns, Ihres eheleiblichen Vatters beeder burgere allhier, auf Sambstag den 9. Julÿ Anno 1746. [unterzeichnet] Johann peter brancur hochzeiter, Maria frelicitas sargerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 242)
Hodie die prima mensis augusti anni 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes petrus brancour civis viduus defunctæ Margaritæ neplerin et felicitas sargerin Argentinensis filia Michaelis sarger Civis et nautæ et defunctæ Maria Anna Kremerin Conjugum (signé) Johann peter brancur, felicitas sargerin (i 125)

Jean Pierre Brancour vend la maison 250 livres à son futur beau père Michel Sarger

1746 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 443
Johann Peter Brancour der Porcellan Mahler [unterzeichnet] johann peter brancur
in gegensein Michael Sarger des schiffmanns [unterzeichnet] M S
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen und rechten am Waßerzoll beÿ denen gedeckten brucken einseit ist ein Eck am Waßer, anderseit neben Johann Georg Hochritt dem silberbotten, hinten auf das waßer – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß – als ein von seiner baaß weÿl. Anna Catharina Ehehaltin geb. Holbeckin ererbt theils von seinen miterben ihme cedirtes guth – um 250 pfund

Jean Pierre Brancour et Marie Félicité Sarger font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison face au péage de la Bruche (sans doute propriété de Michel Sarger). Les apports du mari s’élèvent à 146 livres, ceux de la femme à 295 livres.
1747 (15.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) n° 262
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Peter Brancur, des Porcelin Mahlers und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Felicitatis Brancur, gebohrnen Sargerin, beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsin des Ehren: und Vorachtbahren herrn Valentin Vintzens des Schneiders und burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts auf Donnerstag den 15. Junÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ denen gedeckten brucken gegen dem Waßer Zoll hinüber gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in de Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 160, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. baarschafft 61, Summa summarum 232 lb – Schulden 95, Detrahendo verbleibt 136 lb, Darzu Kombt die Ihme gebührige helffte ane denen haussteuren 9 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth 146 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 180, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 77, Summa summarum 285 lb, Dazu Zurechnen die helffte ane denen Verhrten Haussteuren 9 lb, der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 295 lb
Wÿdembs Verfangenschaft Welche herr Michael Sarger der Schiffmann und burger allhier der Ehefrauen eheleiblicher Vatter von Weÿland Frauen Maria Anna Sargerin gebohrner Jacquein seiner geweßenen Erstern Ehefrauen nunmehr seel. Lebtägig Zugenießen hat 759 lb

Marie Félicité Sarger rachète de ses héritiers la maison selon un acte non conservé.
Jean Pierre Brancour meurt en 1769 en délaissant deux filles issues de sa première femme et un fils de la veuve. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 957 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 168 livres, le passif à 477 livres.

1769 (29.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 411) n° 1176
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Peter Brancur, des geweßenen Porcelinmahlers burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1769. – nachdeme derselbe Montags den 8. dießen Monats Maji dießen lauffenden 1769. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Felicitatis Brancurin gebohrner Sargerin, der hinterbliebenen Wittib, mit assistentz des Wohl Edlen und Wohlachtbahren herrn Johann Michael Sargers wohlbestellten Stadtschreibers Zu Wangen und burgers allhier Ihres geliebten herrn bruders und hierzu erbettenen beÿstands – So beschehen in Straßburg auf Montag den 29. Maji Anno 1769.
Der Abgeliebte seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen als folgt. 1. Frau Annam Margaretham Friderichin gebohrne Brancurin, Georg Friderich des Mahlers und Schirms Verwanthen allhier Ehefrau, welche in deme sie allhier ohnverburgert mit Beÿhülff Hn Johann Gottfried Riehl J. V. Lt und E. E. Kleinen Raths jetzigen Beÿsitzers als aus Ehren gedachten kleinen Raths Mittel krafft Extractus Memorialis vom heutigen dati hierzu in specie abgeordneten Hn Deputati Persönlich Zugegen ware. 2. Jungfer Mariam Rosinam Brancurin so Majorennis und ohnbevögtiget dahero sie mit assistentz herrn Johann Sontag, Jurium Practici Ihres hierzu erbettenen herrn beÿstandts in Persohn dem Geschäfft abwartete, Dieße beede des seelig Verstorbenen mit Weÿl. Frauen Maria Margaretha Brancurin gebohrner Nöplerin, seiner geweßenen erstern Ehegattin seeligen ehelich erziehlte Töchtere
So dann 3. Bernhard Brancur, den ledigen Schneider, Welcher in künfftigem Monath Augusti dießes Jahres das 22.sten Jahr seines Alters erreichen wird dahero derselbe nach hießigen Stadtrechten Majorennis und ohnbevögtigt, mithien in selbst eigener Persohn beÿ dießem Geschäfft erschienen, dießen in Zweÿter Ehe mit Eingangs gedachter Frauen Maria Felicitatis Brancurin gebohrner Sargerin der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlten sohn, Alle dreÿ ab intestato Zu dreÿen gleichen Portionen und Stammtheilen Verlaßener rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem Waßerzol ohnfern denen gedeckten Brucken gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Nembl. I. behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll beÿ denen Thurnen und gedeckten Brucken 1.s. ist ein Eck ane der Preusch 2.s neben dem Allmend gegen hannß Georg Hochreith dem Faßzieher hinden auff H M. Strauß Membrum Seminarÿ Ecclesiastici stoßend davon reicht man Jahrl. auff Joh. Bapt: et Michaelis der St. Str. Pfth. 15. ß d Bodenzinß sonsten ist dießelbe gegen männiglichen freÿ ledig eigen und über vorstehendes Onus dh. (die Werckmeistere) vermög überschicktes schrifftliches Abschatzung de dato 2.ten Junÿ 1769. angeschlagen vor 570. lb. Darüber ist vorhanden I. teutscher pergam. Kffbr. in allhieß C.C. Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 18. Junÿ A° 1746. Dabeÿ 1. alter auch allda gefertigter Kffbrff de dato 14. Junÿ 1728.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1747. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 570, Sa. Schulden 84, Summa summarum 957 lb
Dießem nach wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbar Nahrung und Zwar Weilen Keine Errungenschaft außfällt unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Silber Geschmeids 8, Sa. Schuld 25, Summa summarum 168 lb – Schulden 477, In Vergleichung 376 lb – Stall Summ 546 lb
Abschatzung Vom 2.ten Junÿ 1769. Auff gebehren Weil. Joh: Pfedter brangut des geweßener portzlan Mallers hiender Lasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg an dem obern waser Zohl gelegen Ein seits auff die breisch stosent ander seits Neben einem allment und hienden auff Magister Strauß stosend Gelegen Solche behausung besteht un dreÿ Stuben dreÿ Kichen und Etliche Kamern Dar jber ist eine Masart mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Käller. Von uns Vnderschriebenen der Statt Straßburg Geschwohrene Werckmeister nach vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Zwelff hundert guldin [unterzeichnet] Werner, Huber

Marie Félicité Sarger hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Jacques Decker

1769 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 899-v
Fr. Maria Felicitas geb. Sargerin weÿl. Johann Peter Brancur des porcelanmachers wittib beÿständlich Jacob Decker des bedienten
in gegensein H. Franz Wurm dem tabacfabricanten – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am obern Waßerzoll beÿ denen gedeckten brucken, einseit ist ein Eck, anderseit neben dem Allmend, hinten auff Philipp von Zabern den schifmann

Marie Félicité Sarger meurt en 1771 en délaissant son fils Bernard Brancour qui hérite de la maison, estimée au prix porté dans l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 587 livres, le passif à 297 livres.

1771 (6.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 341) n° 1028
Inventarium über Weiland Frauen Mariæ Felicitas Brancurin geborner Sargerin, auch weiland Joh: Peter Brancur des geweßenen Porcellaners und burgers allhier Zu Straßburg hinterbliebenen Wittib, nunmehr auch sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1771. – nach ihrem den 8.ten Christmonat im Jahr 1770. aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf ansuchen der Erblasserin hinterlaßenen einigen Sohns und Erben Nahmens Bernhard Brancur des fastenspeißhändlers und burgers alhier – So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst beÿ dem Wasserzoll ohnfern den gedeckten Brucken gelegenen in dieße Verlaßenschaft gehörigen und hieunden beschriebenen Behaußung, auf Donnerstag den 6.ten Junÿ Anno 1771.

Eigenthumb ane einer behaußung. Nemlich eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, geleg. allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll beÿ denen Thurnen und gedeckten Brucken 1.s. ist ein Eck ane der Preusch, 2.s neben dem Allmend gegen hannß Georg Hochreith dem Faßzieher, hinten auf H M. Strauß Membrum Seminarÿ Ecclesiastici stoßend, davon reicht man jährl. auff Joh. Bapt: et Mich: der Stadt Strasb. Pfth. 15. ß d. bodenzins, sonsten ist dießelbe, ausser dem darauff haftenden passiv-Capital frei ledig eigen. Welche behaußung durch die Hh. Inspector und Werckmeister,Lraft des über weil. Joh: Peter Brancur des disoers geweßenen Ehemanns Verl. durch H. No. Dinckel den 29. Maj 1769. errichteten Inventarÿ angeschlagen worden pro 570. lb. Abgezogen obiger Bodenzinß der 15. ß welcher zu doppelten Capital à 5. p. C° gerechnet anlangt 30. lb. Deducendi verbleibt an obig. anschlag annoch übrig 570. lb. Darüber ist vorhanden I. teutscher pergam. Kffbr. in allh. C.C. stb aufgerichtet und mit dero anh. Ins. corrob. d. d. 18. Junÿ 1746. dabeÿ 1. alter auch allda gefertigter Kfbr. d. d. 14. Junÿ 1728.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1747. auffgerichtet
Summarischer Calculus, Sa. haußraths 17, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 570, Summa summarum 587 lb – Passiva 297 lb – Stall Summ 289 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (300 livres) sur un total de 1 100 florins
1771, Livres de la Taille (VII 1180) f° 125
Maurer N° 2409 – Weÿl. Johann Peter Brancourt geweßenen Procellanmahlers und burgers allhier Verlaßenschafft jnent. H. Not. Dinckel.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 82. 546. lb 6 ß die machen 1100 fl. Verstallte 500. fl. Zu wenig 600. fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo à 1 lb 6 ß thur, 14 lb 8 ß
und 6 Jahr in simplo, 5 lb 8 ß
Ext stallgeldt 1769, 2 lb 3 ß
Geb, 2 ß
Abhandlung, 1 lb 2 ß 6 d zusammen 23 lb 3 ß 6 d
der Nachtrag auff 12 lb 4 ß moderirt, restirt 15 lb 11 ß 6d
dt. 3. junÿ 1771.

Bernard Brancour entre en 1762 en apprentissage chez le tailleur Jean Thiébaut Roth
1762, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 153) Donnerstags d. 16. Sept. 1762 – Mstr Johann Diebold Roth &c. [nimbt in die Lehr an ] Bernhard Brancour, Johann Peter Brancour burgers und porcellan machers allhier ehel. Sohn auf 3. Jahr, anfagend Vom 12. Julÿ 1762 und sich auf ermelte Zeit 1765. sich endigend, gibt 60. fl. Lehrgeld, die helffte gleich und die andere helffte mittler lehrzeit der Jung leidet alle Uncosten, Jedoch mit Voriger Condition daß er hernach dreÿ Jahr stillsteh. muß ehe er wieder einen andern Lehrjungen annehmen darf.

Le marchand de fruits et légumes Bernard Brancour épouse en 1771 Marie Catherine Nadler, fille de marchand de fruits et légumes : contrat de mariage, célébration
1771 (8.2), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 544
Eheberedung – persönlich erschienen H. Bernhard Brancourt der ledige Fastenspeis: händler, Weiland Johann Peter Brancourt, des gewesenen Porcellaners und burgers alhier Zu Straßburg mit auch Weiland Frauen Maria Felicitas gebohrner Sargerin ehelich erzeugt und hinterlaßener Sohn, beÿständlich H. Mathias Brancourt des Schiffmanns seins Oncle, und H. François Mourgeins des Fastenspeis: händlers beeder burgere dahier als hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Catharina Nadlerin, längst Weiland Leonhard Nadlers des gewesenen Fastenspeis: händlers und burgers hieselbst mit auch Weiland Frauen Magdalena gebohrner Fuhrerin ehelich erziehl und nachgelaßene Tochter mit beÿstand H. Michel Gagné des Bildhauers ihres geschwornen Vogts und H. Johann Niclaus Ketterers des Maurer: Meisters ihres leiblichen Schwagers beeder burgere alhier als hochzeiterin, ane dem andern Theil
So beschehen alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 8. Februarÿ Anno 1771 [unterzeichnet] Bernhard Brancour als hochzeiter, Maria Catharina Nadlerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 27)
Hodie 23. Aprilis 1771 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Bernardus Brancour, civis hujas, filius legitimus Joannis Petri Brancour civis dum viveret hujatis, et felicitatis Serger defunctorum conjugum parochianus noster, et Anna Catharina Nadler filia legitilma Leonardi Nadler civis dum viveret hujatis et Catharinæ fuhrer defunctorum conjugum in parochia ad St Stephanum huiusque commorata (i 17)

Bernard Brancour sollicite auprès des Quinze une dispense afin de devenir marchand de fruits et légumes avant la fin de l’apprentissage réglementaire pour pouvoir reprendre les affaires de sa mère morte depuis peu. La dispense lui est accordée contre paiement d’une somme de 12 florins au profit du corps de métier. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision
1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
Bernhard Brancourt, Fastenspeishandel
(p. 130) Sambstags den 2.ten Martii 1771. Faust nôe Bernhard Brancourt des burgers und bisherigen Lehrjungen des fastenspeis handels Ca. Eundem prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. N° 1 umb gndr. Dispensation von übriger Lehrzeit und aufnahm Zum Recht des fastenspeis handels. Osterrieth bitt Copiam et T. O. Obt. (idem Rapiarium f° 97)

(p. 173) Sambstags den 16. Martii 1771. Faust nôe Bernhard Brancourt, des burgers und fastenspeishändlers jungen Ca. E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler obrmr. erholt unterth. Memoriale von 2. hujus und bitt Deputationem. Osterrieth prod. uth. Exceptiones juncto petito und bitt Deput. Erk. Deputatio.

(p. 191) Sambstags den 23. Martii 1771. Iidem [Obere Handwercks Hh] laßen durch eundem [Secretarium Stædel] referiren, es habe Bernhard Brancourt der burger und bisherige Lehrjung des Fastenspeis handels Ca. E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler Obermr den 2. hujus ein unth. Memoriale samt beÿl N° 1 übergeben juncto petito, ihn Vor der noch manglenden lehr Zeit gnädig Zu dispensiren, quo facto Zu verordnen, daß er unterm dem oblato 12. fl in die Lade zu geben beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur Mörin Zum Recht des Fastenspeis handels zu admittiren seÿe.
Diesem entgegen habe Imploratische Meisterschafft in Exceptionibus vom 16.t hujus gebetten, den Imploranten mit seinem wieder ordnung lauffenden begehren refusis expensis abzuweisen. Auf geschehene Weißung habe der Implorant beÿst. Johannes Ketterer des Maurer Meisters contenta Memorialis et petiti wiederhohlt, beÿseitzend, daß da seine Mutter erst Kürtzlich Verstorben er nunmehro gezwungen wäre, die von ihro bißhero geführte haußhaltung entweden fortzuführen, oder mit Verlust haußrath Zu machen, da nun ihme nur 6. monat an vollbrachter lehrzeit fehlen, alß verhoffe er Mghh. würden ihn mit gnädigen augen ansehen und ihm in seinem petito willfahren.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿn erschienen Johann Daniel Reith, als obmr, und Johannes Matthis als untermr. welche sich auf ihre Exceptiones bezogen.
Die Herren Depp: hätten in ansehung des Imploranten besondere umbstände und der noch Kurtzen manglende lehrzeit dafür gehalten, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag 12. fl. in die Meisterschafft Lad seinem oblato gemäß von der noch übrigen lehrzeit zu dispensiren, und in die Meisterschafft der Fastenspeishändler zu recipiren seÿe. Erk. bedacht confirmirt.

(p. 202) Sambstags de, 30. Martii 1771. Faust nôe Bernhard Brancourt in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler ober meister bitt communicationem Sententiæ. Erkannt Willfahrt.

(p. 269) Sambstags den 20. Aprilis 1771
Bescheid. Sambstags den 23. Martii 1771. In Sachen Bernhard Brancourt des burgers und bisherigen Lehrjungen des Fastenspeis handels, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler Obermr Imploratin am andern theil, Auf producires unterth. Memoriale mit beÿl. Sub N° 1 juncto petito Wir geruheten den Imploranten von der noch manglenden lehrzeit Zu dispensiren, quo facto Zu verordnen, daß er unterm dem oblato 12. fl in die Lad zu geben, beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur Mörin Zum Recht des Fastenspeis handels zu admittiren seÿe. Übergebene Exceptiones samy beÿfegügrtem Bitten, den Implorante, mit seinem wider Ordnung lauffenden begehren ref. exp. abzuweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch alle übrig der Parthen angehörtes Vor und anbrigen ist der Herren Depp: angelegten relation nach Erkandt daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag Zwölff Gulden in die Meisterschafft Lad, seinem oblato gemäß, von der noch übrigen lehrzeit zu dispensiren, und in die Meisterschafft der Fastenspeishändler zu recipiren seÿe.

Bernard Brancour hypothèque la maison au profit de Marguerite Dorothée Metz femme du pêcheur Jean Philippe Baldner et de son frère le tailleur Philippe Chrétien Metz

1771 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 295
Bernhard Brancur der fastenspeishändler
in gegensein Fr. Margarethæ Dorotheæ geb. Metzin Johann Philipp Baldner des fischers ehefrau, 150 gulden und nahmens Philipp Christian Metz des ledigen großjährigen schneider geselen ihres leiblichen bruders, 50 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane dem Waßer zoll nächßt den gedeckten brucken, einseit neben einem schlupff, anderseit neben dem Preuschfluß – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß – als ein von seiner mutter seel. Fr. Felicitatis Brancurin geb. Sargerin ererbtes guth

Bernard Brancour hypothèque la maison au profit de l’ancien aubergiste Jean Louis Piton

1772 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 285-v
Bernhart Brancur der Fastenspeishändler
in gegensein H. Johann Ludwig Pitton gewesten aubergiste – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem waßerzoll nächst denen gedeckten brucken einseit neben einem schlupff, anderseit neben dem Preusch fluß – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß – als ein von seiner mutter seel. Fr. Felicitas Brancurin geb. Sargerin ererbtes guth

Le blanchisseur Bernard Brancour meurt en 1814 en délaissant trois enfants dont l’un est présumé mort

1814 (4.6.), Strasbourg 12 (54), Not. Wengler n° 8175
Inventaire de la succession de Bernard Brancour l’ainé blanchisseur décédé le 28 avril dernier – à la requête de Barbe Brancour femme de Daniel Eissen cordonnier, Bernard Brancour cadet ramoneur domicilié à Seltz près Lauterbourg, Daniel Ehrenfried Stoeber notaire commissaire nommé par représentation de Louis Brancour, menuisier, voltigeur au 86° régiment d’infanterie de ligne absent présumé mort, héritiers de leur père
dans la maison mortuaire sur le quai du péage de la Bruche n° 14
immeuble, une maison a rez de chaussée trois étages et mansardes avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai du péage de la Bruche près les prisons, d’un côté le bras de la bruche, d’autre le communal devant ledit quai, derrière propriété du Sr Stuber charpentier – rapporte en loyer 200 francs de revenu, en capital 4000 fr, le défunt tient de feu Marguerite Félicité Sarger veuve de Jean Pierre Brancour peintre en porcelaine sa mère dont il était le seul fils unique héritier, suivant inventaire de son père dressé par Me Jean Rodolphe Dinckel père le 29 mai 1769, acquis suivant contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 18 juin1746 d’après lesquels titres il résulte que cette maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 3 francs par an
meubles 372 fr, total de la masse active 4372 fr, passif 1735 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 147-v du 8.6.

La maison mise en vente devant le tribunal civil revient à la cohéritière Catherine Barbe Brancour femme du cordonnier Jean Daniel Eissen

1817 (1.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 92, n° 151
Tribunal Civil de de Première Instance ; Adjudication définitive 17.4.
par devant M. Timothée Dominique Friaut Dalincourt, juge au Tribunal Civil de de Première Instance, vente par licitation dont la teneur suit, Cahier des Charges
à Me Klauhold pour 3625 francs – Déclaration de command du 17 avril, acquis pour Catherine Barbe Brancour épouse de Jean Daniel Eissen, cordonnier dont ladite Catherine Brancour est déjà propriétaire d’un tiers
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg quai de la Bruche n° 14 d’un côté la rivière, d’autre une ruelle, composée d’un rez de chaussée et de deux étages, elle appartient à 1. Barbe Brancour épouse de Daniel Eissen, cordonnier, 2. aux enfants mineurs de Michel Brancour, ramoneur de cheminées à Seltz, savoir François Joseph, Françoise et Ignace ayant pour tutrice leur mère Barbe Schultz la veuve et pour subrogé tuteur Pierre Meyer, musicien à Seltz, 3. Louis Brancour, militaire absent, représenté par Me Stoeber, notaire, elle leur est avenue de la succession dudit Michel Brancour, suivant inventaire dressé par Me Wengler
Mise à prix fixée à 600 fr suivant le procès verbal d’experts du 25 janvier 1817 entériné par jugement du 4 février – par Me Klauhold rue de l’Ail n° 12 chargé par le réquérant, 11 février

Originaire de Lahr en Brisgau, Jean Daniel Eisen épouse en 1796 Catherine Barbe Brancour
Mariage, Strasbourg (n° 48)
Cejourd’hui 21° Vendemiaire, l’an V de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Daniel Eisen, agé de 25 ans, cordonnier domicilié en cette commune depuis quatre ans, natif de Lahr en Brisgau, fils de feû Zephanie Eisen, cordonnier audit lieu et de Marie Madeleine Morstatt, de l’autre part Catherine Barbe Brancour, agée de 24 ans, blanchisseuse, née et domiciliée en cette commune, fille de Bernard Brancour, blanchisseur, et de feüe Catherine Nadler (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 16 décembre 1770 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 février 1772 (signé) Daniel Eisen, catarina barbara brangur (i 27)

Jean Daniel Eissen se remarie en 1834 avec Elisabeth Kutsch, native de Westhoffen
1834 (25.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage, communauté universelle partageable par moitié – Jean Daniel Eissen, cordonnier veuf de Catherine Barbe Brangur
Elisabeth Kutsch, fille de feu Daniel Kutsch, vigneron à Westhoffen, et de feu Eve Wundling
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 98-v du 29.9.

Jean Daniel Eissen meurt en 1838 en délaissant pour seul héritier son fils Jean Daniel Eissen issu de la veuve et héritier de la maison

1838 (3.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Jean Daniel Eissen, cordonnier décédé le 12 février dernier, à la requête d’Elisabeth Kutsch, mère et tutrice légale de Jean Daniel Eissen
Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 83-v du 10.3.

Elisabeth Kutsch se remarie avec l’employé à l’octroi François Louis Gærth

1840 (26.2.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – François Louis Gaerth, employé à l’octroi, veuf sans enfants de Marie Madeleine Ranqué
Elisabeth Kutsch veuve de Jean Daniel Eisen, cordonnier
futur époux apporte 2. une maison à Strasbourg rue des Drapiers n° 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 276 F° 20 v du 27.2.

François Louis Gærth a épousé en premières noces Marie Madeleine Rauqué originaire de Franckental
1831 (24.1.), Strasbourg 12 (118), Me Noetinger n° 2521
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Louis Gaerth, cordonnier, et Jean Georges Gaerth, cordonnier, et de Marguerite Schmitt
Marie Madeleine Rauqué fille de François Georges Rauqué, professeur de musique à Franckenthal, et d’Agathe Catherine Anstett
Enregistrement de Strasbourg, acp 202 f° 142-v du 31.1.

François Louis Gærth et Elisabeth Kutsch louent la maison au négociant Henri Guillaume Stammler

1844 (9.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 88 (1877) f° 91-v, ssp du 23 avril 1844
Bail – Entre les soussignés François Louis Gaerth, propriétaire, et Elisabeth Kutsch, conjoints à Strasbourg d’une part
Et Henri Guillaume Stammler, négociant à Strasbourg d’autre part
a été arrêté ce qui suit. Les conjoints Gaerth donnent à titre de bail à loyer pour neuf années consécutives à partir du 22 avril 1844 au Sr Stammler toute leur Maison située en cette ville quai de la bruche 14. Le présent bail étant fait et accepté pour et moyennant un loyer annuel de 560 francs

François Louis Gærth et Elisabeth Kutsch hypothèquent la maison au profit de Henri Nicolas Edouard Kragé. Elisabeth Kutsch est devenue seule propriétaire de la maison par la mort de son fils.

1860 (2.3.), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth n° 9312
Obligation – Ont comparu M. François Louis Gaerth, ancien employé de l’octroi, et dame Anne Elisabeth Kutsch son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
a M. Henri Nicolas Edouard Kragé, propriétaire demeurant et domicilié dans la banlieue de Strasbourg hors la porte nationale près du canal de la Bruche, la comme principale de 5000 francs pour prêt de pareille somme
(hypothèque) Une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai de la Bruche N° 8 (ancien N° 14) tenant d’un côté à la rivière l’Ill, de l’autre côté à l’impasse de la mauve et tirant par derrière sur la propriété Stuber. Cet immeuble inscrit au cadastre section P numéro 848. (…) Que ledit immeuble avait appartenu en toute propriété à M. Jean Daniel Eissen, cordonnier en son vivant à Strasbourg, premier mari de la débitrice, qu’il avait fait partie de la communauté de biens universelle qui avait existé entre ledit Sr Eissen et la débitrice aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 25 septembre 1834 et qu’au décès de M. Eissen la moitié ou quatre 8° du dit immeuble sont échus à la débitrice en sa qualité de commune en biens avec son dit mari aux termes du susdit contrat de mariage et un autre 8° lui est échu en vertu d’une donation retenue dans ledit contrat de mariage et que les trois autres 8° sont échus à Daniel Eissen mineur issu du mariage dudit M. Eissen avec la débitrice, ainsi que le tout se trouve constaté par un inventaire dressé après le décès de M. Eissen père par M° Grimmer déjà cidessus nommé le 3 mars 1838, et qu’après le décès du mineur Eissen arrivé dans le courant de l’année 1838 ses trois 8° au dit immeuble sont échus, à défaut de parents du côté de la ligne paternelle, à la débitrice sa mère ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par Me Lauth l’un des notaires soussignés cejourd’hui, et que la propriété antérieure du dit immeuble se trouve amplement établie dans l’inventaire dressé par Me Grimmer et déjà ci-dessus relaté (…) IV. Que la débitrice n’a jamais contracté d’autre mariage que celui avec le Sr Eissen et la mariage actuel et qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Grimmer le 26 janvier 1840.

François Louis Gærth et Elisabeth Kutsch hypothèquent la maison au profit du boucher Auguste Grœtzinger

1861 (2.7.), Strasbourg 4 (119), Not. Lauth, subst. par Me Roessel aîné n° 9829
Obligation – Ont comparu M. François Louis Gaerth, ancien employé de l’octroi, et Dame Anne Elisabeth Kutsch son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Auguste Groetzinger, boucher demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
(hypothèque) Une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai de la Bruche N° 8 (ancien N° 14) tenant d’un côté à la rivière l’Ill, de l’autre côté à l’impasse de la Mauve et tirant par derrière sur la propriété Stuber. (…) Que ledit immeuble avait appartenu en toute propriété à M. Jean Daniel Eissen, cordonnier en son vivant à Strasbourg, premier mari de la débitrice, qu’il avait fait partie de la communauté de biens universelle qui avait existé entre ledit Sr Eissen et la débitrice aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 25 septembre 1834 et qu’au décès de M. Eissen la moitié ou quatre 8° du dit immeuble sont échus à la débitrice en sa qualité de commune en biens avec son dit mari aux termes du susdit contrat de mariage et un autre 8° lui est échu en vertu d’une donation retenue dans ledit contrat de mariage et que les trois autres 8° sont échus à Daniel Eissen mineur issu du mariage dudit M. Eissen avec la débitrice, ainsi que le tout se trouve constaté par un inventaire dressé après le décès de M. Eissen père par M° Grimmer déjà cidessus nommé le 3 mars 1838, et qu’après le décès du mineur Eissen arrivé dans le courant de l’année 1838 ses trois 8° au dit immeuble sont échus, à défaut de parents du côté de la ligne paternelle, à la débitrice sa mère ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par Me Lauth notaire substitué le 2 mars 1860 enregistré, et que la propriété antérieure du dit immeuble se trouve amplement établie dans l’inventaire dressé par Me Grimmer et déjà ci-dessus relaté (…) IV. Que la débitrice n’a jamais contracté d’autre mariage que celui avec le Sr Eissen et la mariage actuel et qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Grimmer le 26 janvier 1840.

François Louis Gærth et Elisabeth Kutsch hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Joseph Alexandre Willemin

1865 (28. Xbre), Strasbourg 14 (167), Not. Antoine Ritleng (père) n° 15.832
Obligation – Ont comparu M. François Louis Gaerth, ancien employé de l’octroi, & Dame Anne Elisabeth Kutsch son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Joseph Alexandre Willemin docteur en médecine domicilié et demeurant à Strasbourg, la somme de 7500 francs
(hypothèque) Section P n° 848 une maison avec droits & appartenances sise à Strasbourg quai de la Bruche N° 8 (ancien N° 14) troisième la rivière l’Ill et l’impasse de la Mauve, derrière la propriété de Mr Stuber. – Etablissement de la propriété. L’immeuble ci-dessus désigné avait appartenu en toute propriété à M. Jean Daniel Eissen, en son vivant cordonnier à Strasbourg, premier mari de la co-débitrice femme Gaerth, et avait fait partie de la communauté de biens universelle qui avait existé entre eux aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 25 septembre 1834 & au décès de M. Eissen la moitié ou quatre 8° de cet immeuble sont échus à la codébitrice en sa qualité de commune en biens avec son dit mari aux termes du dit contrat de mariage & un autre 8° lui est échu en vertu d’une donation retenue dans ledit contrat de mariage & les trois autres 8° sont échus à Daniel Eissen mineur issu du mariage dudit S. Eissen avec la codébitrice, ainsi que le tout se trouve constaté par un inventaire dressé après le décès du Sr. Eissen père par ledit notaire le 3 mars 1838, & après le décès du mineur Eissen qui a eu lieu à Strasbourg le 23 décembre 1838 ses trois 8° au dit immeuble sont avenus à la codébitrice sa mère à défaut de parents du côté de la ligne paternelle ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par Me Lauth notaire à Strasbourg le 2 mars 1860 enregistré. Quant à la propriété antérieure du dit immeuble elle se trouve amplement établie dans l’inventaire dressé par Me Grimmer déjà ci-dessus relaté (…) IV. Que la débitrice n’a jamais contracté d’autre mariage que celui avec le Sr Eissen et la mariage actuel et qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Grimmer le 26 janvier 1840.
(…) à l’instant mondit Sr Auguste Groetzinger (a reçu) des époux Gaerth comparans I. un emprunt de 5100 francs (…) devant Me Uebersaal le 29 avril 1817, 2. d’un acte de liquidation & partage dressé par Me Bremsinger le 21 mars 1826, 3 d’un testament fait olographe à Strasbourg le 16 novembre 1823 déposé pour minute à Me Grimmer notaire à Strasbourg le 26 février 1834, 4° d’une cession reçue par ledit notaire Grimmer le premier mars 1836, 5° d’un inventaire dressé par le même notaire le 3 mars 1838, 6° d’une obligation passé devant ledit notaire Grimmer le 14 mai 1852, 7° d’un acte de notoriété dressé par Me Lauth notaire à Strasbourg le 2 mars 1860, 9° d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant ledit notaire Lauth le 2 mars 1860 & 9° d’un acte contenant quittance subrogatoire (…) passé devant Louis Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg le 7 mai 1863
II. d’un capital de 2000 francs (…) obligation passée devant Me Roessel aîné substituant Me Lauth le 2 juillet 1861 (…) ensemble une somme de 7100 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.