Plans
Plans généraux
Le Plan de Strasbourg dans son état en 1680 (Grundriß der Statt Straßburg wie solche Anno 1680 im wesen gestanden) permet d’avoir une vue d’ensemble de la ville à l’intérieur de ses remparts. Les interventions de Vauban quelques années après incluront le Bastion de la Bruche au sud-ouest et le quartier des Maisons rouges (Rothe häuser) à la Krutenau quand on construira la Citadelle. On voit nettement les fortifications et les cours d’eau qui traversent la ville – la Bruche (parfois dénommée Ill comme actuellement) au Sud et le canal dédoublé (weiter Graben, enger Graben) au Nord – et qui forment l’île centrale.
D’autres cours d’eau traversent la ville. Dans l’île centrale le fossé des Tanneurs ou des Cuirs (Gerbergraben ou Rindshäutergraben), au Sud près des remparts le fossé des Orphelins (Waisengraben) qui se jette dans le canal Saint-Jean ou canal du Rhin (Johannisgießen ou Rheingießen) navigable.
Plans parcellaires
Les plans suivants, présentés par parcelles et accompagnés d’un répertoire des propriétaires, permettent de classer les maisons.
Le premier du genre est le plan Blondel (1765 environ) qui représente le ville à l’intérieur des murs. L’image ci-dessous représente le Canton IV dans une de ses versions où on voit encore le couvent des Cordeliers à la place de l’Aubette, sur la place des Cordeliers (Baarfüsserplatz) ou place d’Armes, aujourd’hui place Kléber.
Le plan qui a servi à dresser le plan-relief de 1830 est très précis et rivalise avec les plans cadastraux qu’on lèvera quelques années plus tard.
Le troisième est le plan cadastral (1843) qui représente tout le territoire de la commune, donc aussi le bâti extra muros, contrairement au précédent.
On peut voir les différentes représentations pour le début de la Grand-rue en face de l’église Saint-Pierre-le-Vieux.
Avant la date du premier cadastre, les maisons ici traitées portent le numéro du plan Blondel. Quand elles ont été construites après la date du plan sur un terrain partagé en nombreuses parcelles (par exemple le Marché Gayot), elles portent de plus le numéro du cadastre.
Plans-relief
Il existe deux maquettes (plans-relief) de la ville dans ses remparts le premier date de 1725 et le deuxième de 1830.
Plan-relief de 1725
au premier plan l’église Sainte-Madeleine,
puis de gauche à droite le long de l’Ill le quai au Sable et les façades arrière de la rue des Veaux
(image du Service de l’Inventaire, Strasbourg)