Philippe Frédéric Heus, notaire, et (1775) Marie Madeleine Papelier – luthériens


Fils de Jean Jacques Heus, diacre au Temple Neuf et de Catherine Marguerite Frœreisen, Philippe Frédéric Heus réussit en septembre 1756 l’examen qui l’habilite aux fonctions de notaire. Il est employé à la Chancellerie en 1757. Il obtient le 2 février 1757 le poste de notaire surnuméraire auquel renonce Joseph Revoire. Il réussit en mars 1757 l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Après avoir présenté plusieurs requêtes infructueuses, il est nommé rédacteur d’inventaires le 18 juin 1764 suite à la mort du notaire René. Il prête serment le 23 juin. Il est tributaire à la Mauresse (1789).
Il épouse en 1775 Marie Madeleine Papelier, veuve du pelletier Jean Jacques Theurkauff. Il cesse ses fonctions de notaire en avril 1800. Marie Madeleine Papelier meurt à l’automne 1800 et Philippe Frédéric Heus meurt au printemps 1804.

Maison en location
1789, Fossé des Tanneurs (IV 147, actuel n° 18)
1800, rue des Dentelles n° 5 (VII 65, actuel n° 12)



Signature au bas de l’acte de mariage (1775, Temple-Neuf)


Philippe Frédéric Heus sollicite en août 1756 un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui l’admettent à l’examen bien que tous les postes soient pourvus. Il réussit en septembre 1756 l’examen qui l’habilite aux fonctions de notaire.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Philippe Frédéric Heus le 2 février 1757 le poste de notaire surnuméraire auquel renonce Joseph Revoire. Philippe Frédéric Heus prête serment le 7 février. Il réussit en mars 1757 l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Malgré l’appui de l’avocat Hold, Philippe Frédéric Heus n’est pas nommé rédacteur d’inventaires en mars 1757 ni en juin 1760. Il présente en mai 1763 aux préposés généraux de la Chancellerie une demande pour remplacer le rédacteur d’inventaires Grauel que le chapitre Saint-Thomas vient de nommer receveur. Il est nommé rédacteur d’inventaires le 18 juin 1764 suite à la mort du notaire René. Il prête serment le 23 juin.

H. Lt. Johann Philipp Heuß der Cantzleÿverwanther (Chambre des Contrats 1757, f° 110-v)

Fils de Jean Jacques Heus, diacre au Temple Neuf et de Catherine Marguerite Frœreisen, Philippe Frédéric Heus épouse en 1775 Marie Madeleine Papelier, veuve du pelletier Jean Jacques Theurkauff : contrat de mariage, célébration

1775 (6. Christmonat), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 586) n° 92
(Eheberedung) der Wohl Ehrenveste und Wohlgelehrte Herr Philipp Friderich Heuß, geschworner Notarius und Inventir: Schreiber, weiland des Wohl Ehrwürdigen und Wohl gelehrten Herrn Mag. Johann Jacob Heuß gewesenen treueÿfferigen und wohlverdienten Diaconi Senioris beÿ der evangelischen Gemeinde Zu denen Predigern und auch weiland Frauen Catharinæ Margarethæ gebohrner Fröreisenin, beeder Ehepersonen und burgern dahier ehelich nachgelaßener ediger Sohn, als bräutigam ane einem
So dann die Wohl Edle, Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Maria Magdalena gebohrne Papelierin, weiland Herrn Johann Jacob Theurkauff, des gewesenen burgers auch vormaligen Kürßners und Föchhändlers alhier hinterbliebene witwe, beÿständlich ihres Schwagers S.T. Herrn Lt. Philipp Ludwig Rang, E.E. Großen Rahts Advocati & Procuratoris ordinarii als Hochzeiterin an anden Theil – so geschehen alhier zi Straßburg im Jahr 1775, Mitwoch den 6. christmonat Vormittag [unterzeichnet] Philipp Friderich Heuß Nots. als Hochzeiter, Maria Magdalena theurkauffin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 114)
Im Jahr 1775, Montags den Eilfften Decembris vormittag umb Eilff uhr wurden (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet H. Philipp Friderich Heuß Notarius Publicus und Practicus, auch lediger burger allhier, weÿl. Hn Johann Jacob Heuß, gewesenen Diaconi Senioris beÿ allhiesiger Prediger: Kirch und burgers allhier, und weÿl. Frau Catharina Margaretha, gebohrner Fröreßin nachgelaßener ehelicher Sohn, und Frau Maria Magdalena gebohrne Pappelierin weÿl. Hn Johann Jacob Theurkauffs gewesenen Föchhändlers und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Phil. Friderich Heuß Nots. als Hochzeiter, Maria Magdalena theurkauffin als Hochzeiterin (i 166)

Philippe Frédéric Heus et Marie Madeleine Papelier modifient les termes de leur contrat de mariage en 1800

1800 (27 nivose 8), Strasbourg 10 (31), Me Zimmer n° 178
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Friedrich Heus, offentlicher Notarius allhier Zu Straßburg wohnhaft ane einem
So dann Frau Maria Magdalena geborene Papelier, deßen Ehegattin von gemeltem ihren Ehegatten hierzu insonderheit autorisirt, und weiler noch verbeÿstandet mit dem allhier wohnhaften bürger Johannes Greß, brustschneider
Bede Theile anzeigend, daß Sie Zwar vor dem Antritt ihrer Ehe beÿ weiland Notario Philipp Jacob Greis den 6 Decembris 1775 eine Eheberedung mit einander errichtet hätten, derselben Puncten aber abzuändern gesonnen seÿen (…) – So geschehen allhier Zu Straßburg (…) den 27. Nivos Vormittags im Achten Jahr der Francken republick, im Haus ihrer Eheleute Wohnung in der Spitzengaß N° 5
Enregistrement de Strasbourg, acp 71 F° 31 du 27 niv. 8

Marie Madeleine Papelier meurt en 1800 à l’âge de 76 ans de fièvre putride dans son logement au 5, rue des Dentelles

Décès, Strasbourg (n° 161)
Du 5° Jour du mois de brumaire l’an IX de la République française. Acte de décès de Marie Madeleine Papelier décédée hier 4 Brumaire à neuf heures du soir, agée de 76 ans, Epouse de Philippe Frédéric Heus, Notaire, née en cette ville demeurant rue des Dentelles N° 5, fille légitime de feu Chrétien André Papelier, négociant, et de Marie Madeleine Froereisen, domiciliés de cette ville (fièvre putride) (i 44)

Philippe Frédéric Heus meurt de vieillesse en 1804 à l’âge de 73 ans dans son logement au 5, rue des Dentelles

Décès, Strasbourg (n° 994)
Du 5° Jour du mois de Floréal l’an XII de la République française. Acte de décès de Philippe Frédéric Heus, décédé hier quatre floréal à cinq heures du soir, âgé de 73 ans, notaire, né en cette ville demeurant Ruë des Dentelles N° 5, fils légitime de feu Jean Jacques heus, Ministre du culte, et de feue Catherine Marguerite Froereissen, Veuf de Marie Madeleine Papelier (vieillesse) (i 26)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.