Jean Philippe Biber, maître maçon, et (1711) Catherine Salomé Meisenbach – luthériens


Jean Philippe Biber fait son apprentissage de cinq ans chez son père de 1703 à 1708. Il présente son chef d’œuvre en mars 1711. Les examinateurs lui demandent de refaire deux dessins et le reçoivent maître à part entière. Jean Philippe Biber devient tributaire fin mars 1711, il se marie quelques semaines plus tard avec Catherine Salomé Meisenbach, fille d’un armurier. Comme il ne s’entend pas avec sa femme, il demande la séparation de biens en 1716 et part quelques semaines. Il s’engage dans l’armée à Kehl et quitte le service quelques mois plus tard dans des circonstances qui font craindre à la tribu qu’il aurait déserté. Pour pouvoir retrouver sa place de maçon, il s’adresse aux Quinze qui décident de l’admettre jusqu’à plus ample informé. Le corps de métier lui demande cependant de régler des arriérés et les frais de procédure (avril). Son père se propose de verser la somme puis demande en novembre 1718 de le dispenser du reliquat du fait que son fils a de nouveau quitté la ville. Catherine Salomé Meisenbach meurt sans enfant en 1719. Le conseil des maçons biffe en 1725 de ses états l’arriéré dû par la succession de Jean Philippe Biber le jeune.

Maison en propriété
1712, rue de Schiltigheim (III 312, actuel n° 4)

Biber-Merckelbach (1711) SPJ 172-v
Signatures au bas de l’acte de mariage

Jean Philippe Biber commence son apprentissage de cinq ans chez son père à Pâques 1703

1703, Protocole des Maçons (XI 233)
(f° 194-v) Diengstags den 10. Junÿ 1703. Inscription eines Steinhawer Jungen – Meister Hannß Philipp Biber, der Maurer und Steinhauer allhier nimbt Zum Lehrjungen ahn gegenwärtigen seinen sohn Johann Philipp genant, auff fünff Jahr lang, so nechst Verstrichen ostern Ihren anfang genommen und sich dato 1708. wider endigen sollen, bitt einschreibung.
Erkannt, daß Ihme gegen erlag gewohnlicher gebühr Willfahrt seÿe. (dt. 13. ß d.)

Il termine son apprentissage en avril 1708

1708, Protocole des Protocole des Maçons (XI 234)
(f° 66-v) Dienstags den 17.to Aprilis 1708. Außgethaner Steinhauer Jung – Mstr. Johann Philipp Biber Stelt vor seinen sohn Joh: Philipp Biber, und berichtet, daß derselbe seine Lehrzeit außgestanden, bittet dahero denselben Loßzuschlagen.
Erk. und Willfahrth weilen Sie beederseits mit einander. Zu frid. (dt. 13. ß d.)

Le Corps des maçons inflige une amende à Jean Philippe Biber pour avoir travaillé sans son maître Samuel Zanger. Le chef du corps de métier Jean Quirin Berga déclare que le maître est revenu sur sa promesse de travail. Le conseil annule l’amende.

1711, Protocole des Maçons (XI 234)
(f° 125) Montags den 29.t. Februarÿ A° 1712. Mstr Joh: Ph. Biber der Jünger beklagt sich daß mann Ihne Jüngsthin beÿ dem handwerck Vmb 15. ß d handwercks gebühr angesehen maßen er ô mit Mr Zanger Zum Handwerck Meister gehen und die Stimpler außnehmen Wollen.
Mstr Berga, alß Handwercks Mstr. sagt seÿe darumb angesehen worden, weilen er Zanger promittiret mitzugehen folglich aber solche o. thun wollen.
Erk. solle davon absolvirt wein.

Les examinateurs donnent à Jean Philippe Biber les mesures de son chef d’œuvre en février 1711. Le candidat présente son travail un mois plus tard. Les examinateurs lui demandent de refaire deux dessins en déclarant que le candidat sera reçu maître à part entière si les dessins leur donnent satisfaction. Jean Philippe Biber remet les dessins trois jours plus tard

1711, Protocole des Maçons (XI 246, chefs d’œuvre)
(f° 9-v) Mittwochs den 25.ten Februarÿ A° 1711. ist Mstr. Johann Philipp Kachler, Hr Jacob Staudacher, Mstr. Clemens Schrepfer vnd Mstr. Frantz Remj, die pro dieses Jahr verordnet: und beaÿdigte Meisterstück schawer, zusammen gekommen undt haben folgendes Verhandelt.
Johann Philipp Biber der Ledige Maurer und Steinhawer Gesell Von Straßburg gebürtig, Erscheind, und bittet, weillen Er willens das Meisterstück Zu machen Ihme das Maas darzue mitzutheilen.
Erkandt und demselben in seinem begehren Willfahrt und darauf das Mas gegeben

Montags den 16.t° Martÿ A° 1711. ist in præsentia vorherhoch Edelgemelten Herrn obmanns Von Mstr hanß Philipp Kachlern, Herrn Jacob Staudachern, Mstr. Clemens Schrepfern vnd Mstr. Frantz Remj, alß denen vier pro dieses Jahr beaÿdigten Meisterstück schaweren Joh: Philipp Bibers, des Ledig. Maurer und Steinhawer Gesellen, Prob: und Meisterst. zum 1.ten mahl besichtigt und folgender maßen befunden worden
Der Kellergrundt
1. Ist die Kellerhöhe nur Zu dreÿ Schuen hoch gerechnet, Wie Er solche alßo gemacht, viel Zu Niedrig, zu einer solchen grossen weite deß Kellers, wie dießer ist.
2. Ist der Kellerhalß Viel Zu hoch mit dem Grodt. Verantwortt.
3. Hatt derselbe in diesem und in den übrigen Grund rißen, in dem Schnecken nur ein Liecht gemacht, da er doch mehr haben Könten.
das Große Gebäw
1. Ist in diesem großen gebäw Kein haußthür gemacht worden, welches doch sein muß.
2. Seind die Fenster in etwas ungleich aufeinander.
Klein Auftrag
In diesem Kleinen auftrag ist Er oben mit der thür zu weit hervor an das gewänd gekommen.
Nach solcher Prob: und Meisterstück besichtigung ist wegen solcher fehler Erk. daß Er 1. den Kellergrund anderster reißen und ane statt deß huefs denselben mit einem Creutz Gewölb versehen und verbeßern auch die thür ändern solle, und 2. solle derselbe den aufzug anderster machen, und in denselben eine Thür bringen.
Und wann Er solches Wie recht ist, Verbeßert haben wird, nicht nur vor ein Meister auf: und angenommen, sonderen auch Von Stund an, das Völlige Meisterrecht genüßen und deßen berechtigt sein solle.

(f° 10-v) Donnerstags den 19. Martÿ A° 1711. hatt hierüben benahmbßer Johann Philipp Biber, der Stuck Meister, denen hie Vorn gemelten Vier geschworenen Meisterst. schaweren, die Zween Riß, so Ihme nachzumachen, Zuerkand worden Vorgelegt, mit bitt, solche Zu d.gehen und darauff Zu sprechen was recht ist.
Weilen nun gedachte zween Riß nach der examination Vor Paßierlich: und guthgehalten, alß ist es dann auch beÿ der Vorhergeschriebenen Erkandnuß gelaßen worden.

(traduction) Le mercredi 25 février 1711 se sont réunis les examinateurs commis et jurés pour l’année en cours, à savoir Jean Philippe Kachler, Jacques Staudacher, Clément Schrepffer et François Remy, pour traiter l’affaire suivante.
Le compagnon maçon et tailleur de pierres célibataire Jean Philippe Biber, natif de Strasbourg, comparaît en déclarant vouloir faire son chef d’œuvre et demande qu’on lui en donne les mesures.
Décision, sa demande est accueillie favorablement, on lui donne ensuite les mesures.

Le lundi 16 mars 1711, en présence de l’honorable prévôt ci-dessus nommé, les quatre examinateurs jurés pour l’année en cours, à savoir Jean Philippe Kachler, Jacques Staudacher, Clément Schrepffer et François Remy, ont examiné pour la première fois le chef d’œuvre qu’a réalisé le compagnon maçon et tailleur de pierres célibataire Jean Philippe Biber et ont constaté ce qui suit.
Sous-sol
1. La cave a seulement trois pieds de haut, aussi bien dans le calcul que dans la réalisation, ce qui est beaucoup trop bas pour une cave de telles dimensions.
2. La descente de cave est beaucoup trop haute en comptant le gradin. S’en est justifié.
3. Sur ce dessin ainsi que sur sur les autres, l’escalier ne comporte qu’une seule fenêtre alors qu’il aurait pu y en avoir davantage.
Grand bâtiment
1. Le grand bâtiment n’a pas de porte d’entrée, il est pourtant évident qu’il doit y en avoir une.
2. Les fenêtres ne sont pas exactement réparties.
Petit projet
Dans ce petit projet, la porte du haut se trouve bien trop près des murs.
Une fois le chef d’œuvre inspecté, les examinateurs ont décidé, eu égard à ces défauts, que le candidat devra 1. redessiner le sous-sol, l’améliorer et remplacer le plafond plat par une voûte, en outre modifier la porte, 2. refaire l’escalier et y mettre une porte. Quand il aura corrigé son travail comme il se doit, le candidat sera non seulement reçu maître mais il jouira de toutes les prérogatives et les droits d’un maître.

Le jeudi 19 mars 1711 le susdit Jean Philippe Biber a présenté les deux dessins que les quatre examinateurs jurés ci-dessus nommés lui ont demandé de refaire et les priant de les inspecter et de rendre leur jugement. Comme l’inspection leur a permis de constater que lesdits deux dessins sont acceptables et recevables, les examinateurs renvoient à la décision mentionnée ci-dessus.

Jean Philippe Biber devient tributaire fin mars 1711

1711, Protocole des Maçons (XI 234)
(f° 104-v) Donnerstags den 26.t Martÿ A° 1711. Neu Zünfftiger – Mstr. Johann Philipp Biber der Jünger Maur: V. Steinhawer Meister, Johann Philipp Bibers, Sen: Maur: V. Steinhawers auch burgers alhier, Ehelicher Sohn, erscheind und producirt Stallschein Vom 25.t hujus v. bitt Ihnen alß einen mit zünfftigen auf: und anzunehmen.
Erk. und gegen erlag der gebühr Willfarth. (ser zunfft 5 ß, dem Zfftschrbr. v. büttel 4 ß, zus. 9 ß)

Il se marie quelques semaines plus tard avec Catherine Salomé Meisenbach, fille d’un armurier. Le notaire Jean Frédéric Redwitz dresse l’inventaire de leurs apports (non conservé, référence donnée à l’inventaire de 1719)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 172-v)
1711. Festo Pentecostes et Trinitatis proclamati sunt Johann Philipp Bieber der ledige Mawrer und Steinhawer, Meister Johann Philipp Bieber deß Mawrers und Steinhawers auch Burgers allhie ehl. Sohn Und Jfr Catharina Salome weÿl. Martin Johann Meÿsenbach gewesenen Statt: Borer und Zeugschmidt auch Burgers allhier nachgelaßene Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 3.t Febr. [unterzeichnet] hanß Philipp Bieber alls hochzeiter, Catharina Salome Meisenbachin als hochzeiterin (i 178)

Jean Philippe Biber demande aux Quinze de le réintégrer dans ses droits de maître maçon. – Il expose dans un mémoire qu’il ne s’entend pas avec sa femme et qu’il a demandé une séparation de biens. Il a ensuite quitté la ville pour trouver du travail ailleurs mais est revenu au bout de trois semaines en espérant que sa femme était dans de meilleures dispositions. Il a voulu recommencer à travailler mais le Corps des maçons s’est mis en travers de ses projets comme le montre la décision du 8 décembre 1716. Lors de l’audience, Jean Philippe Biber ajoute qu’il s’est engagé dans l’armée à Kehl et qu’il a été emmené avec d’autres soldats jusqu’à Innsbruck où tous ont déchiré leur engagement en estimant que leur chef ne respectait pas sa parole. Les représentants des maçons arguent qu’ils craignent que Jean Philippe Biber soit poursuivi comme déserteur. Il répond que son père a acheté son congé et que par ailleurs il n’a ni prêté serment sur le drapeau ni porté les armes. La commission estime qu’en attendant des informations plus précises, le Corps des maçons devrait provisoirement réintégrer Jean Philippe Biber dans ses droits

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(p. 71) Sambstags d. 20. Feb. 1717. Schüb. nôe Joh: Philipp Biebers Jun. Maurers undt Steinhauers Ca. E. E. Handwerck der Maurer Ober meister Samuel Zanger, prod. Vnderth.en Memoriale undt bitten sambt beÿlag N° 1. Goll bitt dep. undt T. ordinis Zur Verantwortung. Erk. Wird Copeÿ willfahrt, und die sach zur Deput. Verwießen.
(p. 118) Sambstag d. 6. Martÿ 1717. Johann Philipp Biber Ca. E. E. Meisterschafft der Maurer pt° arbeitens.
Iidem per Eundem daß Johann Philipp Biber Jun. der Maurer in einem producirten Underthenigen Memoriali berichtet daß Er Zimliche Zeit lang unglück in der Ehe gehabt, so d. er mit seiner hauß Fraw vor E. Löbl. Ehegericht gekommen endtlich auß ungedult sich Von Ihr absentirt, außwendig umb arbeit umbgeschauet, und nur 3. wochen außgebliben, nach Welcher Zeit in Hoffnung seine Fraw werde sich beßern, er wieder anhero Kommen, und seinen Kunden arbeithen, und dieselbe befordern wollen, Es seÿen Ihme aber Von E. E. Meisterschafft allerhand Hindernußen in den Weeg geleget word besag Extractus E. E. Meisterschafft der Steinmetz und Maurer allhier Memoriale vom 8. Xbris 1716. Weil er aber sein Meisterstück ordnungsmäßig Verfertiget, auch wegen so Kurtzer abweßenheit weder burger noch Zunfft recht Verlohren, alß bäthe Er umb Deputation factaque relatione Ihme wieder Zu erlauben ungehindert jedermänniglich Wie Zu vor zu arbeiten und gensind zu fördern.
Auff beschehene Remission habe man die Parthen ferner gehört, da Kläger sich auff dem Contenta seines Memorialis bezogen, mit dem beÿsatz daß er sich under die Venetraner in Kriegs-diensten begeben und sich Zu Kehl engagiret habe, wäre auch darauffhien mit denen übrigen geworbenen Von dar biß hinter Inspruck geführet worden, weil sie aber nicht gewußt wofern man Sie endtlich Schleppen werde, auch die Officier Ihnen das schrifftliche engagement Zerrißen, mit dem bedeuten daß solchen Ihnen nicht mehr nutz wäre, so hätten Sie sich resolviret den Außreiß Zu nehmen, Vermeinend daß Weil man Ihnen Keine parole hette, sie Ihres Orths auch degagirt wären.
Nomine E. E. Meisterschafft der Maurer seÿe erschienen Johann Martin Pfundstein und Abraham Kieffer die Maurer, Welche gemeldet daß Sie Ihne deßwegen nicht auff nehmen Können, Weil Zu beförchten daß Er alß ein Deserteur, an einem oder dem andern Orth in effigie angeschlagen sein möchte, Er hette sich auch schon ehedeßen Zu Kehl underhalten laßen, sein Vatter aber hätte Ihne wieder außgelößt, auff welches Kläger replicirt daß Er noch nicht und. den Fahnen geschwohren, auch die waffen noch nicht getragen, deßwegen man Ihne auff solche weiß noch nicht hätte straffen Können.
Auff seithen der Hh. Depp. habe man wohl gefund. daß Zwahr die Desertio ein Crimen, so sehr straffbar seÿe, Weil aber die Meisterschafft allein auß bemelter Forcht den Kläger Von dem Handwerck außschließen wollen, ein solches Zwahr præsumirlich, auch noch nicht erwießen seÿe, alß vermeine man daß Er noch Zur Zeit beÿ dem handwerck tolerirt und gelitten werden könte, so lang obiges nicht erwießen. Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkant, beliebt.

Jean Philippe Biber réitère en janvier 1717 sa demande d’être réintégré dans ses droits (les registres antérieurs à janvier 1717 ne sont pas conservés. Le Corps des maçons qui craint des ennuis s’il était poursuivi comme déserteur le renvoie aux Quinze.

1717, Protocole du corps des maçons (XI 241, 1717-1731
Biber, Joh: Philipp, Jun: fol. 1.b, 3.b, 4.a, 17.b, 27.a, 29.a, 30.b, 35.a, 103.b, 128.a
(f° 1.b) Anno 1717. Montags den 25.t. Januarÿ. Johann Philipp Biber, Jun: Maurer undt Steinhauer repetirt sein, unterm 8.ten Xbris nechst verwichenen Jahrs, gethanes petitum, daß man Ihne doch wiederumb Zu einem Mitmeister auf und annehmen möchte, wolte gerne der Meisterschafft deßhalben etwas beÿtragen.
Erkand, Weilen man dißorts nicht versichert, ob Er nicht irgendwo als ein Deserteur angeschlagen stehet und sich solchenfals E. E. Meisterschafft großen præjudiz über den halß Ziehen Könte, alß wiße man Ihne so schlechter dingen nicht anzunehmen, sondern laße es beÿ dem vorigen bescheid bewenden und muste Er solches beÿ Gnädig. Herren den XV. suchen, mit deren als Obrigkeit. bescheid Sie sich so dann auff alle fälle legitimiren Könten.

Avant de suivre la décision des Quinze, le Corps des maçons demande à Jean Philippe Biber de régler ses arriérés.

1717, Protocole du corps des maçons (XI 241, 1717-1731
(f° 3.b) Dienstags den 9.ten Martÿ. Mr Martin Pfundstein, der handwercks meister Zeigte an, daß vor einigen tagen, wegen Johann Philipp Bibers, des Jüngern, beÿ Gn. Herren den XV. der bescheid dahin ergangen, daß die Meisterschafft Ihne wiederumb vor einen Meister erkennen und annehmen solle, bis und dann sichere nachricht seinetwegen einlaufft, daß Er irgendwo angeschlagen stunde, deme dann beditten worden, daß man wieder den Herren XV. bescheid nicht thun könte, sondern es dabeÿ bewenden laßen müßte, allein solle Er Biber vorhin seine alte Extanzen und auffgegangene unkosten bezahlen, ehe man Ihne wieder annehme.

Le Corps des maçons obtempère à la décision des Quinze, Jean Philippe Biber doit d’abord payer 10 thaler, il sera tenu de quitter la tribu si des nouvelles attestent qu’il est poursuivi. Après avor sollicité la clémence, les dix thaler sont réduits à dix florins que son père s’engage à payer. Jean Philippe Biber ne devra pas occuper son acien siège mais prendre la place du dernier maître

1717, Protocole du corps des maçons (XI 241, 1717-1731
(f° 4.a) Dienstags den 6. Aprilis 1717. Johann Philipp Biber, der Jüngere stunde Vor und bathe, nach Erkandnus der Heren XV. Ihne wiederumb in das handwerck auff: und anzunehmen, Weilen nun bereits beÿ jüngst gehaltenem handwerck der bericht dahin ertheilt worden, daß hocherwehnte unßere Gnädige Herren die XV. demselben in seinem dißfals gethanen Gesuch Gnädig gratificirt, und, umb willen noch Zue Zeit Kein gewißer Grund oder beweißthumb, daß Er irgendwo als ein Deserteur angeschlagen stehet, vorhanden, Ihne widerumb Vor einen Meister anzunehmen befohlen haben, mit der fernern Gnädigen Erläuterung, daß, so bald deßen sichere nachricht einlauffen, man sich beÿ denen selben wieder anmelden und Er Biber so dann aller Ehren entsetzt sein solle. Alß hat er dabeÿ sein ohngeändertes Verbleiben, Jedoch solle Er Biber Zuvorderist so wohl Vor die in das handwerck schuldige Extanzen, wie auch bißhero Verursachte Zusammen Künfften und beÿ Gnädigen Herren den XV. seinetwegen auffgegangene unkosten, alß auch die Zu Kaÿl Verübte ungebühr, Em. En. Handwerck sammenthafft 10. thaler erlegen und wofern über Kurtz oder lang einige gewiße nachricht seines unehrlichen nahmens und diffamen proclamation einlauffen würde, Er sich gleichbalden Von Ihnen und Ihrem handwerck Zu absentiren, Sie auch denselben weiter nicht dabeÿ Zudulden schuldig noch Verbunden sein sollen noch wollen.
Ille bate wegen der Ihme angesetzten 10 thaler umb Gnad, welche dann nachdeme Zuvorderist Mr Johann Philipp Biber der ältere, deßen Vatter, mit gegebener hand davor Zu repondiren Versprochen, auff 10. R. innherhalb 2 Monaten ohnfehlbar und ohnnachläßig Zubezahlen moderirt, anbeÿ demselben seinen Vorigen platz nicht wider einzunehmen, sondern ein Jahr lang, umb zu sehen, wie er sicht mittler weile anlaßen werde, unden neben den letsten Meister zusitzen, beditten worden.
(Mr Joh: Philipp Biber jun. pro receptione handwercks gebühren, alte Extanzen und causirte unkösten 10. R.)

Jean Philippe Biber père a déjà payé six des dix florins. Comme son fils a quitté la ville, il demande qu’on le dispense de régler le reliquat. Le conseil exige un florin supplémentaire et dispense du reste.

1718, Protocole du corps des maçons (XI 241, 1717-1731)
(f° 35.a) Freÿtag den 4.ten Novembris 1718. Mr. Joh: Philipp Biber, Sen: bathe, weilen derselbe ane denen Vor seinen sohn guthgesprochenen 10. R. /:wavon hiebevor fol: 4.b meldung geschehen:/ bereits 6. R. bezahlet, derselbe aber nunmehro fortgeloffen und in Krieg gegangen, Ihme einen nachlaß angedeÿen Zulaßen.
Erk. solle derselbe annoch einen thaler erlegen und der überrest Ihme hiemit nachgelaßen seÿn.

Catherine Salomé Meisenbach meurt sans enfant en délaissant pour héritière sa mère. En l’absence d’une nouvelle estimation que l’héritière juge superflue, le notaire inscrit la maison au prix établi par les experts en 1714. La masse de l’héritière s’élève à 65 livres. L’actif de la communauté s’élève à 283 livres, le passif à 330 livres

1719 (3.6.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 7) n° 307
Inventarium über Weÿland Frauen Catharinæ Salomeæ gebohrner Meißenbachin, Meister Johann Philipp Biber des Steinhauers und Maurers auch burgers alhier zu Straßburg gewester ehel. haußfrauen nunmehro seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1719 – nach ihrem am 18. Maÿ Jüngsthien, genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren frauen Annæ Catharinæ gebohrner Baurin, der Abgeleibten seel. leiblichen Mutter und ab intestato nachgelaßener Erbin, mit hülff und beÿstand Hn Friderich Thomer des Meßerschmids und E. E. Zunfft der Schmiden bestelten haupt Kandens auch burgers alhier ihres geschwornen Curatoris, welche aber sich per expressum præstandi erclärt, daß Sie dieße Verlaßenschafft anderer gestalt nicht alß cum beneficio legis et Inventarÿ wolte cedirt und angetretten haben – So beschehen in fererer beÿseÿn eincaheuer* in Ewigs diensten befindenden Wittwe H. Sebastian Eckels des burgers alhie Straßburg den 3.ten Junÿ Anno 1719.

Sa. Haußraths 58 (E 38, T. 20), Sa. Werckzeugs Zum Maurer Handwerck gehörig 2 (T), Sa. Silbers 9 (E), Sa. Goldener Ring 16 ß (E)
Ergäntzung. Nach Ausweis Inventarÿ so weÿ. H. Joh: Fried. Redwitz gew. Nots. publ. et Practicus auch burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. über der abgeleibten seel. in den Ehestand gebrachte Nahrung underm 20. Junÿ Anno 1711. auffgerichtet 191 lb, Schuld 265 (E), Summa summarum der Mutter und Erben Vermögen 265 lb – Schulden 200, Conferendo verbleibt 65 lb
(f° 10) Eÿgenthum ane einer behaußung so Theÿlbahr. Hauß Hoffstatt und hoff mit allen begriffen weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Schiltzgaß, ane dem roßmarckh, 1.s ist ein gäßel anderseit neben einem Garten, hinten auff Aßfalckh stoßend, so annoch Verhafftet H Johann Adam Osingern So dann weÿ: Philipp Reichard Bascour geweßten Wollenwebers und burgers alhier seel. nachgelaßene Erben umb 300. lb, Summa Vorstehender beschwerden 650 lb, sonsten sofern freÿ ledig und eigen, weillen nun die Mutter und Erben über alles ermahnen dieße behaußung, Zu erspahrung der Uncosten ordnungsmäßig nicht hat wollen anschlagen laßen, alß bin ich der Nots. gemüßiget gestanden, nach der Hh Werckmeistern æstimation de 19. 8.br. Anno 1714. dießelbe wieder anzusetzen pro 700. lb. Obrig.onera davon abgezogen, Verbleibt in residuo auß zu werffen 50.
Darüber besagt ein teutscher pergamentenen Kauffbrieff m. der Statt Straßb. anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel Verwahrt und datirt den 29. Julÿ Anno 1712. signirt mit Lit. A.
Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung (T) 50
Schulden In die sogenannte Theÿlbahre Verlaßenschafft Zugeltend. Erstl. Andreas Stolp der Mahler und Schirmer alhier Von Weÿhenachten 1718. biß nechst instehend. Joh. Bapt: Vor 6 Monath hauß zins, 6 lb 10 ß
Item Johannes Wiff der taglöhner und Schirmer alhier Vor ¼.tal hauß Zinß biß Joh. Bapt: instehend 1. 18
Item Matthis tax der leinenweber und burger alhier in gleichem auff solche weis 3. 2. 3
Schulden in die Theÿlbahre Verlaßenschafft zugeltend 211, Theÿlbahre Activ Mass 283 lb – Passiv Schulden, Conferendo befindet sich daß die Theÿlbahre Passiv Schulden die sogenannte Theÿlbahre Activ Massam übersteigen umb 47 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 17 lb

Le pasteur note que Jean Philippe Biber a volontairement quitté sa femme

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. du pasteur, f° 18)
1719. Donnerst. d. 18. Maÿ als auff den heil. Auffartstag nachmittag um 3. uhr starb alhier fr. Catharina Salome geb. Meißenbachin, Johann Philipp Bibers deß Steinhauers v. Maurers alhier (NB. der sie, muthwilliger Weiß Verlaßen) gewesene Ehefrau V. wurde Sambst. d. 20. Ejusd. auff dem Gottes Acker st. Helenä daselbst ich unterschriebener Pfarrer ihr auch parentirt) christlichen gebrauch nach begraben ihres alters 35. jahr 2. monath v. 6. tag. [unterzeichnet] Johannes Meÿsenbach als Bruder, Johan Philib biber alß schweer (i 21)

Le conseil consate que l’arriéré d’un florin six deniers que doit la succession de Jean Philippe Biber le jeune ne sera jamais réglé. Il décide de biffer la somme des dettes à recouvrer

(f° 103.b) Dienstags den 24. Julÿ 1725. So wurde auch fernerer durchgehung der Extanzen erkandt (…) auff Meister Johann Philipp Bibers des Jüngern Verlaßenschafft 1. lb 6 ß als Vom welchen allen nicht das geringste Zuhoffen, Völlig außgethan und in Keiner rechnung mehr nachgeführet werden sollen.

A la demande de certains membres, le conseil décide de réclamer d’anciennes dettes, dont celles de Jean Philippe Biber (article inscrit à la table au nom de Jean Philippe Biber le jeune)

(f° 128.a) Donnerstags den 29. Januarÿ 1728. Weiter Wurdte durch einige Meister Vorgetragen, warumb man doch die alte Extanzen deren Viel Vnd Von Langen Jahren her nicht eintriebe. Nach der darüber gehaltenen Umbfrag weilen sich Zmiblichen nachläßigkeit sonderlich beÿ denen handwercks meistern in dießer sach hervor gethan, ist Erkandt, soll Ihme Mr Bibern als dermahligen handwercks Meistern hiemit auff das schärffeste vnd beÿ absetzung seines Ehrenambts auch beÿ 3. lb straff aufferlegt seÿn, auff das schleunigste, Vnd zwar innerhalb vier wochen von dato an gerechnet die Extanzen einzutreiben, Vnd so es nöthig auch mit der schärffe und Execution mit Ihme Zu Verfahren.


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