Jean Georges Ellès, notaire, et (1748) Marie Anne Sophie Helmer, veuve de Georges Frédéric Brillon puis (1768) Catherine Thérèse Sengler – luthérien converti
Fils du tourneur luthérien Jean Ellès et d’Anne Marguerite Reiff, Jean Georges (Jean) Ellès apprend le métier de notaire de mars 1741 à mars 1744 chez le notaire Mathias Koch. Devenu secrétaire, il se convertit le 12 mars 1748 puis épouse à la fin de la même année Marie Anne Sophie Helmer, veuve de Georges Frédéric Brillon, pharmacien à Oberkirch en Bade. Il devient tributaire chez les Charpentiers (1749). Il est nommé notaire le 31 janvier 1750 puis rédacteur d’inventaires le 3 mai 1751. La tribu des Boulangers l’élit secrétaire le 1° juillet 1754.
Il se remarie en 1768 avec Catherine Thérèse Sengler, fille d’un assesseur au Magistrat de Sélestat. Notaire, secrétaire à la tribu des Boulangers, ancien greffier du bailliage d’Eschau et Wibolsheim, secrétaire au corps des chaudronniers d’Alsace, Jean Georges Ellès et Catherine Thérèse Sengler font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif en octobre 1772. Le mari compte demander le bénéfice de cession. Les Conseillers et les Vingt-et-Un acceptent le 28 novembre 1772 la démission de Jean Georges Ellès aux fonctions de notaire et de rédacteur d’inventaires. Les échevins des Boulangers admettent le 26 novembre 1772 sa démission au poste de secrétaire. Les préposés en chef de la Chancellerie refusent le 21 juin 1774 de le réintégrer dans ses fonctions de notaire et de rédacteur d’inventaires. Ils dispensent le 29 août 1775 la veuve de régler une amende eu égard à sa pauvreté. Thérèse Sengler meurt à l’automne 1794 en délaissant deux sœurs pour héritières.
Les conjoints Ellès vendent le fond notarial au candidat notaire Jean Daniel Lauth le 27 novembre 1772.
Maison en location
Maison de l’abbaye d’Altorff, rue des Lentilles et rue du Bain-aux-Plantes (VII 204, actuel 13, rue du Bain-aux-Plantes)
Maison en propriété
1753 et 1759, à Osthoffen
Voir aussi la maison de ses parents rue des Charpentiers (actuel n° 8)
Signature au bas d’un contrat de 1755 (ADBR, 6 E 41, 1350 n° 10)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 11 août 1749 Jean Georges Ellès à passer l’examen du notariat. Ils le nomment notaire le 31 janvier 1750 puis rédacteur d’inventaires le 3 mai 1751 après que les préposés en chef de la Chancellerie lui ont fait passer à chaque fois son examen. La tribu des Boulangers le nomme secrétaire le 1° juillet 1754 après la mort d’Abraham Kolb.
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Le tourneur Jean Elles passe avec le notaire Mathias Koch le 4 mars 1741 un contrat d’après lequel son fils unique Jean Georges Elles apprendra le métier de notaire pendant trois ans à commencer le jour du contrat, moyennant 150 florins. L’apprenti sera en pension chez le notaire pendant la deuxième moitié de l’apprentissage, à partir du 4 septembre 1742. Le premier article définit la durée et la teneur de l’apprentissage, le deuxième stipule le bon comportement de l’apprenti, le troisième la rétribution du notaire, la quatrième les modalités de résiliation et le cinquième les obligations de l’apprenti pendant la pension.
1741 (4.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 512)
1741 d. 4. Mart. Zuwißen seÿe hiemit, daß auff heut Zu End gemeltes Datum zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Johannes Elles dem dreher v. burger allhier ane Einem,
So dann Mathiä Koch dem Not° und burgern allhier am Andern Theil, nachfolgender Lehr accord wißentlich und Wohlbedächtlich abgeredet, beliebig angenommen v. beschloßen Worden wie hernach folget, Nemlichen und
Zum Ersten, so will erstgedachter Notarius Koch, als einen Incipienten in seine Schreibstub auff v. annehmen obgedachten Hn Elles einigen Sohn Nahmens Johann Georg, also daß solche Lehr Zeit d. 4.ten Martii 1741. anfangen v. auff solchen Tag 1744. mithin in dreÿen nächst nach einander folgenden Jahren sich Wider endigen solle, v. verspricht der Lehrherr dem Incipienten vom 4.ten 9.br. 1742. an nicht allein gebührende Cost v. Losament Zu geben sondern auch den selben sogleich in der Notariat: Kunst und Was dazu gehörig, getreulich vnd auffrichtig Zu unterweißen v. ihme davon wißentlich v. vorsätzlich nichts Zu verschweig. Wobeÿ dem Incipienten tägl. 2. Stunden in dem Ersten Jahr Zu beßerer Erlernung deßen, was ihme zur Notariat Kunst nöthig, erlaubt seind, welche er aber dannoch zu einer dem Lehrh. beliebigen v. bequemen Zeit nehmen solle vom 4.ten Mart. 1741. biß d. 4. 9.br: 1742. aber solle der Incipient von seinen Eltern logirt v. vercöstiget Werden, hingegen und
Zum Andern solle gedachter Incipient sich solche Zeit aber gehorsam, fleißig, getreu, verschwigen v. dergestalten auff führen, wie es seinem jungen Menschen geziemet vnd Wohl anstehet, auch die ihme Zu dem End gegebene regulen mit mehrerem außwießen.
Drittens, ist Verglichen, daß dem Lehr herrn, vor die Vom 4. 9.br. 1742. biß Zu End der Lehrzeit dem Incipienten gebende Cost vnd Losament, Wie auch vor die Wehrend Lehr Zeit gebende Instruction Ein hundert und fünffzig gulden hiesig Courantgeld beneben einer beliebigen Discretion vor die Lehrfraun und zwar die helffte mit Siebentzig Fünff gulden beÿ dem Eintritt in die Lehr, und die übrige helffte auch mit Siebenzig und Fünff gulden gleich nach verfloßenen ersten halben Lehrzeit bezahlt werden solle.
Zum Vierten solte der Incipient durch ungehorsam oder übles verhalten Ursach geben, daß ihn der Lehrherr fortzuschicken gemüssiget wäre, oder dererelbe ohne erhebliche Ursach davon lauffen, so verspricht deßen H. Vatter sich mit dem Lehrherrn wegen das ihme dadurch zuwachsenden Schadens Zu vergleichen v. ihme solchen Zu ersetzen.
Fünfftens solle der Incipient vom 4. 9.br 1742. an da er Zum Lehrherrn in Cost v. Losament auffgenommen wird, sein eigen bett b. was darzu gehörig, zu halten verbunden seÿn.
Welchen Lehr Accord bede Parten Wahr, stäth Vest v. unverbrüchlich Zu halten Versprochen, und zu dem End sich wißentlich v. wohlbedächtl. Verziehen v. begeben alle hierwider dienend, rechtl. Beneficien u. Exceptionen gemeinen vnd sonderbahren, wie sie mögen genandt werden. Urkundlich deßen haben sich beede Theil eigenhändig unterschrieben.
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg den Vierdten Martii Anno 1741. [unterzeichnet] Johannes Elles, Matthias Koch. Nots.
Le luthérien Jean (Jean Georges) Elles se convertit le 12 mars 1748. Il figure sous le nom de Jean Ehnes dans le répertoire des Jésuites. Le répertoire du Convent ecclésiastique mentionne ses fonctions ultérieures (notaire, secrétaire des Boulangers)
Répertoire des Jésuites (1 AST 305, p. 78)
Joannes Ehnes 1748 martii 12
Répertoire des convertis d’après les protocoles du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89)
de 4° 1748. 324) Elles, ein Scribent, Von hier, nachher Notar. publ. und Zunftschreiber beÿ E. E. Zunft der becker.
Fils du tourneur Jean Ellès et d’Anne Marguerite Reiff, le secrétaire Jean Georges Ellès épouse en 1748 Marie Anne Sophie Helmer, veuve de Georges Frédéric Brillon, pharmacien à Oberkirch en Bade : contrat de mariage, célébration
1748, Me Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – zwischen Hn Johann Georg Elles, dem leedigen Scribenten, Weÿl. Hn Johannes Elles, gewesenen burgers und drehers alhier Zu Straßburg mit Frauen Anna Margaretha gebohrner Reiffin seiner gewesener Ehegattin ehel. erziehltem Sohn, als hochzeitter ane Einem,
So dann Frauen Maria Anna Sophia gebohrne Hellmerin, Weÿl. H. Georg Friedrich Brillon des gewesenen Apotheckers Zu Oberkirch seel. hinterlaßener Frau Wittib, als Hochzeitterin andern theils
So beschehen Straßburg (…) den 28. Octobris Anno 1748
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 14)
Hodie die 25 mensis novembris anni 1748 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt sponsus Joannes georgius elles neo Conversus Argentinensis filius defuncti Joannis elles et annæ margaritæ Reiffin Coniugis superstitis et sponsa Maria Anna Sophia helmerin vidua defuncti georgii friderii brillon in vivis aplthecam xenodochii regii Argentinensis (signé) Johannes Georgius Elles, Sponsus, Maria Anna sophia hellmerin (i 11)
Marie Anne Sophie Helmer fait dresser un état de sa fortune
1748 (4.11.), Me Griesbach (6 E 41, 1313) n° 3
Designatio Inhaltendt Alles daßjenigen waß Frau Maria Anna Sophia gebohrne Hellmerin Weÿl. H. Georg Friderich Brillon, des geweßenen Apotheckers zu Oberkirch seel. hinterlaßene Frau Wittib /:welche sich ane H. Johann Georg Elles, den leedig. Scribenten, Weÿl. H. Johannes Elles des geweßenen drehers und burgers allhier ehel. Sohn, ehelich Verlobt und Versprochen:/ (…) würcklichen in Vermögen zu haben vorgewiesen – So beschehen auf Montag den 4.ten Novembris 1748
Ane Haußrath 168 lb
Ane Silbergeschirr und dergleichen Geschmeid 88
Ane Goldenen Ringen, 25 – Summa summarum 281 lb
Originaire de la région de Cologne, Marie Anne Sophie Helmer devient bourgeoise à l’ancien tarif par son mari le secrétaire Jean Ellès
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 370
Fr. Anna Maria Sophia Helmerin Von Tick beÿ Cöln gebürthig erhalt das burgerrecht Von H. Johann Elles dem Scribenten umb den alten burgerschilling, will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen promisit d. 29. Januarÿ 1749.
Jean Georges Ellès fils du tourneur du même nom devient tributaire chez les Charpentiers en mai 1749. Il résiliera son inscription en 1754 pour passer à la tribu des Boulangers sont il a été nommé secrétaire.
1749, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 105-v) Dienstag den 11. Maÿ 1749 – Cathol. Neu: Zfft.
H. Joh: Georg Elles leediger Scribent, weÿl. Hn Joh: Georg Elles gewesenen hohltrehers allhier ehelicher Sohn, prod. Stallschein Vom 1.ten febr. 1749., bitt ihne als einen Zünfftigen Zu recipiren.
Erk. Willf. dt. 1. lb 10. ß
Devenu veuf, Jean Georges Ellès se remarie en 1768 avec Catherine Thérèse Sengler, fille d’un assesseur au Magistrat de Sélestat : contrat de mariage, célébration
1768 (10.3.), Me Fické (6 E 41, 774) n° 154
Eheberedung – zwischen H. Johann Georg Elles, Notario jur. Publico, burgern Zu Straßburg und Nieder Elsaßisch Rittersch. Not° und Ambtschreiber ane einem,
So dann der Edlen, Viel Ehr und Tugendgezierten Jungfrauen Catharina Theresia Sengler, weÿl. des Wohl Edel und Großachtbaren herrn Mathiä Sengler, im Leben geweßten E. E. Magistrats der Statt Schlettstatt wohlmeritirten beÿsitzers und Zunfftmeisters allda nun seel. mit der Edlen, Viel Ehren und Tugendbegabten fraun Maria Barbara geb. Keßin ehelich Erzeugten tochter, am andern Theil – So geschehen Schlettstatt auf Sambstag den 23 Januarii 1788 [unterzeichnet] J. Elles Nots. Caterine dheres Sengler
(…) gegenwärtigen in Acht Puncten sub signatura privata errichteten Ehe Contract (deponirt) den 10. Martÿ 1768
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 286)
Hodie 26. januarii anni 1768 (…) Sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus joannes georgius Elles notarius juratus hujus urbis protocriba in Eschau otrott et aliis Locis vidus defunctæ Mariæ Annæ Sophiæ de hellmer commorans in hac parochia et Dlla Catharina theresia Sengler filia Legitimla defuncti Dni mathiæ Sengler magistratus Scelestadiensis olim Senatoris et Mariæ Barbaræ Kess in vita conjugum ommorans in urbe dicta Scelestadiensi (signé) Elles, Sengler (i 148)
Catherine Thérèse Sengler devient bourgeoise à l’ancien tarif
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 148
Cath. Theresia Senglerin von Schlettstatt geb. erhalt deb burgerrecht à marito H. Joh: Georg Elles Not. v. burgern allh. vmb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE. Zunfft beÿ den beckern, jurav. eod. [27. aug. 1768]
Elle fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 363 livres. L’acte est dressé dans la maison qui appartient à l’abbaye d’Altorff à l’angle de la rue des Lentilles et de celle du Bain-aux-Plantes
1770 (29.8.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 427
Inventarium über der Edel, viel Ehr, Tugendgezierten Fraun Catharinæ Theresiæ Ellesin gebohrner Senglerin, H. Johann Georg Elles Notarii publici et Practici dahier, auch Nieder Elsas: Ritterschafftlichen Amtschreibers und burgers allhier Eheliebstin erstgedacht ihrem Eheherrn zu: und in den Ehestand gebrachte und sich als unverändert vorbehaltene Nahrung aufgerichtet Anno 1769. – So geschehen in der königl. Statt Straßburg auf Dienstag den 29. Augusti 1769.
In einer allhier Zu Straßburg ane den Linßenfelßer Gäßel und Pflantzbader Gaß gelegenen Erbbehaußung der Altdorfer Hoff genannt, befunden worden wie folgt.
Sa. haußraths 129, Sa. Silber und Geschmeids 36, Sa. Goldene Ring 78, Sa. der Baarschafft, von ihrer Zu Schlettstatt in prælegats weiß gehabten und verkauften behausung herrührend, 2118 lb, Summa summarum 2363 lb
Benebst deme participirt Sie annoch ein dritten theil vor unvertheilt von und ane Sechs großen Acker Matten (…)
Jean Georges Ellès et Catherine Thérèse Sengler vendent le 27 novembre 1772 le fonds notarial au candidat notaire Jean Daniel Lauth moyennant 336 florins
1772 (27.11.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 573) N° 84
Vertrag und resp Kauf-Verschreibung zwischen Herrn Not° Johann Georg Elles und seiner fr. Eheliebste ane einem, So dann Herrn Notariatus Candidatus Joh: Daniel Lauth ane andern theil den 27. Nov 1772.
sind persönlich erschienen Herr Johann Georg Elles, Notarius publicus und burger allhier Zu Straßburg und deßen Frau Eheliebste Frau Catharina Theresia geb. Senglerin mit beÿstand Hn Rathh. Frantz Antoni Lamprecht Schaffners zu St. Stephan und Hn Frantz Ignatius Bootz des Königlichen Huissier beeder ihrer hierzu erbettener naher anverwanthen ane einem,
Und Herr Joh: Daniel Lauth, Notariatus Candidatus und burger allhier am andern Thel
es verspricht Er Herr Notarius Elles Zum Favor sein Herrn Lauthen sowohl auf sein Notariat und Inventir schreiber Amt als auch auf die Zunftschreibereÿ zu resigniren und nebst seiner Frauen Eheliebstin alles ihnen mögliche anzuwenden und die Hierzu nothige Protection zuerlangen. Ingleichem wollen sie ihme auch alle und jede Notariats Acten samt denen sich vorhandenen befindlichen Expeditionen und ausständigen Notariats Schulden, ohne einige ausnahm hiemit eigenthümlich überlaßen, verkauft und abgetretten haben – um 336 Gulden, wie auch die vor vingtième d’industrie eingenommene 337 Gulden
Les Conseillers et les Vingt-et-Un acceptent le 28 novembre 1772 la démission de Jean Georges Ellès aux fonctions de notaire et de rédacteur d’inventaires. Le syndic royal appuie la demande en déclarant qu’on pourrait citer d’autres motifs que ceux du pétitionnaire pour justifier la démission
1772, Protocole des Conseillers et des XXI (1 R 255)
H. Joh: Georg Elles wird mit gebettener resignation auf sein Notariat und Inventir schreiber ambt willfahrt. 385.
(p 385) Sambstag den 28.sten Novembris 1772. Storr pro Faust nôe H. Joh: Georg Elles Notarii jurati und burgers allhier prod. unterth. memoriale und bitten p° erlaßung seines Notariat und Inventir schreiber amts.
Nach geschehener ablesung des Imploranten memorialis meldete H. Syndicus Regius er Könnte noch andere motiva als in dem Memoriali enthalten, welche den Imploranten bewogen auf sein Notariat Amt Zu renunciren, dem seÿe aber wie ihm wolle, so werde demselben Zweifels ohne Zu wilfahren seÿn.
Woraufhin vermittelst gehaltener Umbfrag die von seithen des Imploranten gethane renunciation auf sein bißheriges Notariat und Inventir schreiber amt obrigkeitlich verzeichnet worden.
Deppi. H. Rathh. Guerin, H. Rathh. Hentschel
Catherine Thérèse Sengler fait dresser en septembre 1772 l’inventaire des effets qu’elle emporte chez Anne Marie Sengler veuve de Joseph Schweighæusser avant que ne soit prononcée la séparation de biens
1772 (12. Herbstmonat), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 583) n°
246
Designatio Dererjenigen Kleÿder, weiß gezeug und Effecten so herr Johann Georg Elles Notarii jurati alhier Ehegattin Catharina Theresia gebohrner Senglerin in Gefolg Ihro Gnaden des Regirenden Herrn Ammeisters Erkantnus de hoc dato aus ihres Mariti Wohnung weg: und on ihres Schwagers Herrn Joseph Schweighäußers Wittib frauen Anna Maria gebohrner Senglerin behausung, alwo sie bis Zu Außtrag der Sache Separatim à Marito sich aufhalten und logiren Zu können, die obrigkeitliche Erkantnus erhalten, Sub Conditione de repræsentendo auf erstem obrigkeitlichem befehl transportiren laßen
[unterzeichnet] Theres Ellesin geborene Senglerin
Jean Georges Ellès, notaire et ancien greffier du bailliage d’Eschau et Wibolsheim, et Catherine Thérèse Sengler font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif. L’épouse est intentionnée de demander la séparation de biens, le mari le bénéfice de cession. Les biens de la femme s’élèvent à 2 648 livres. L’actif du mari et de la communauté qui comprend une campagne à Osthoffen s’élève à 1 479 livres, le passif à 5 961 livres.
Les actes de l’étude comprennent (1) les inventaires, contrats de mariage, testaments et actes divers dressés tant par Christophe Bilger que Jean Georges Elles lui-même ; le consul régent ordonne au notaire Philippe Jacques Greiss de dresser un répertoire des actes déjà numérotés, (2) des actes concernant des manants que le greffier du Petit Sénat a demandé à Jean Georges Elles de dresser, ces actes ne seront pas répertoriés, (3) des actes classés parmi ceux des manants mais que Jean Georges Elles déclare lui appartenir en propre et dont la liste sera annexée au répertoire, (4) des actes dressés pour le corps des chaudronniers d’Alsace qui ne seront pas non plus répertoriés mais remis à Daniel Ensfelder, receveur des Rathsamhausen, et à Jean Georges Holdermann, prévôt du corps des chaudronniers, (5) des actes relevant de la tribu des Boulangers et de la confrérié des garçons boulangers, remis à la tribu contre quittance, (6) des protocoles et autres documents sur les villages d’Eschau et de Wibolsheim relevant de la Noblesse immédiate de Basse-Alsace, lesquels seront remis au nouveau greffier Jean Philippe Rith contre quittance.
1772 (26.10.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 583) n° 249
Inventarium über Hn Johann Georg Elles, Notarii jurati und Fraun Catharinæ Theresiæ gebohrner Senglerin beeder Ehegatten und burgeren alhier Zu Straßburg, dermalen besizende Activ: und Passiv Nahrungen, auffgerichtet Anno 1772. – so H. Johann Georg Ellesn Nots. auch bißher geweßener Amtschreiber derer Nieder Elsäsisch. Ritterschafftlichen dörfern Eschau und Wiebolsheim (…), nach dem die aus Ihro gnaden des Regierenden H. Ammeisters Erkantnußen de datis 5.ten und 8.ten hujus von Seiten E. E. Kleinen Raths Protocolli angelegte Obrigkeitliche Sigilla besag anderwärtiger hochgedachten Regierenden H. Ammeisters Erkandtnuß vom 23.ten ejusdem recognoscirt und unverletzt befunden auch ad effectum confectionis hujus Inventarii reserirt worden, auf geschehene Requisition gedachter beeder Ehepersonen, angesehen sie die Ehefr. welche as hoc mit H. Lt. Joh: Niclaus Wilhelm, E. E. grosen Raths Advocato et Procurator ordinario dahier verbeiständet Zu Salvirung ihres unveränderten Vermögens sich genöthiget findet, coram Judice competente puncto Beneficii cessionis et Separationis Bonorum Ansuchung zu thun, ingleichem auch der Maritus des vorhabens ist, gehöriger Orten puncto flebilis Beneficii Cessionis geziemend einzukommen, fleisig inventirt und ersucht, durch Sie beede Eheleute auf Zuvorhin ane Sie ingleichem Catharinam Flammin aus em zweÿbrückischen gebürtig, die dißortige dienstmagd (…) geäugt und gezeigt (…)
So geschehen und angefangen alhie in der Königl. Stadt Straßburg und einer daselbst ane der sogenannten Linsefelßer Gäßlein gelegenen dem Löbl. Gottes hauß Altdorf eigenthümlich zuständigen und dißorts Lehnungs weiß inhabenden behausung auf Montag den 26. Octobris Anno 1772. in præsentia H. Joh: Wilhelm Berga, Cancelariæ Secretarii und E. E. Kleinen Raths ermaliger wohlverdienten beisitzers als des Zur dißortigen Secretation nominirt einen Deputati
(f° 10) Folgende Posten seind Zu Osthoffen in der disseitigen behausung befindlich
(f° 13-v) Ergäntzung der Ehefrauen abgegangen unveränderten Guths. Nach außweiß des beÿ gegenwärtigem Geschäft vorgelegteb am 29. aug. 1769. Abraham H Notarium Johann Carl Ficke auffgerichteten Inventario
(f° 18) Eigenthum an einer behaußung und liegenden Güthern. Erstl. I. behausung in Zweÿen Separaten, jedoch vermittelst eines Gangs Zusammen hangende Gebäuden bestahend, nebst Trott, brennhüttlein, und darinnen befindl. Kupfernen brenn Kößel, samt Hofplätzlein, einen angelegenen Kuchengärtlein und halbscheid des bronnens, gelegen Zu Osthoffen unten im dorff, beÿ der Wäsch (…) angeschlagen vor 225 lb (…) Hierüber und über zween erkaufte läre Hofplätz besagen zween teutsche pergam. Kaubfr. m. der Ambtschreibereÿ Osthoffen gef. u. mit del herrschafftl. Insigel muniert de datis 17. febr. 1753 und 29. Nov: 1759
Item I baum und Graßgarten (…)
(f° 20) Deposita. Esrtl. betreffend die in Einangs benamßten H. Notarii Johann Georg Elles Schreibstub, welche aus Erkantnus Ihro Gnaden des regirenden Herrn Ammeisters de dato 5. Octobris 1772 ad Requisitionem H. Procuratoris Fisci von seithen E. E Kl. Raths Protocolli mit obrigkeitlichem Insigel belegt wurde, vorgefundene Notariats: Acten, welche theils von dem ehemaligem hiesigem Notario Christoph Bilger und Zum theil durch ihn H. Notarium Elles unter seinem eigenen Nahmen selber auffgerichtet worden, so ist darüber in Ermanglung eines ordentlichen Repertoire, Zufolg anderwärtiger hochgedachtem Regirenden Herrn Ammeisters Erkantnus vom 27. ejusdem durch mich unterschriebenen hierzu committirten geschwornen Notarium in gesagten H Elles Gegenwart ein ordentliches Register nach denen auf den Minutes gestandenen Numeris auffgerichtet, und von ihm nebst dem zu diesem Geschäft aus E. E. Kleinen Raths Mittel abgeordnetem Deputato H. Berga unterschrieben, auch in dieses letztern Gegenwart jedes mal Vor: und nach mittags nach vollendeter Arbeit das Sigill durch den Rathsbotten Rethaber wieder an die Schreibstubthür apponirt und zuletzt der Schlüssel darau au greffe löbl. Ammeister Haus: Audientz hiterlegt worden.
Zweÿtens befinden sich in gedachter Secretirter Schreibstub unterschiedliche Minutes von verlaßenschafts Geschäfften unverburgerter Personen, welche H Notarius Elles im Nahmen und ex commissione des Hn Actuarii E. E. Kleinen Raths verrichtet, worüber ebenfalls Kein register vorhanden, und welche man beÿ gegenwärtiger Inventur ohne weitere durchsuchung oder vornehmende Registratur, alß in statu quo beÿsammen liegen laßen.
Drittens, unter erstgedachten Geschäfften von unverburgerter Personen Verlaßenschafften, sollen auch noch verschiedene Minutes von mancherleÿ Notariat acten befinden, so des H. Notarii Elles Angeben nach nicht zu solchen frembden Geschäfften sondern zu seiner eigenen Schreibstub gehören, welche annoch von jenen abzusondern, und zu numeriren, sofort obigen durch mich Notarium jetzmahls gefertigtem Register Zu annectiren und einzuverleiben wären.
Viertens liegen in gedachte Schreibstub unter dem Obrig Keitlichen Insigel beÿsammen unterschiedliche pieces E. E. Handwerck derer Kupferschmitten in der Provintz Elsaß angehend, so weiter nicht durchsucht noch registrirt, sondern in statu quo gelaßen worden, derentwegen allenfalls Hr Notarius H. Daniel Enßfelder als hochadelich von Rathsamhaußischer Schaffner und H Johann Georg Holdermann der hiesige burger und Kupferschmitt als Handwercks Schultheiß derer Kupfferschmitten dieser Provintz zu Vernehmen wären.
Fünfftens, finden sich in der mit obrig Keitlichem Insigel belegten Elleßischen Schreibstub unterschiedliche Protocolla, Rechnungen und andere Scripturen, so E. E. Zunft der Becker und E. E. bruderschafft derer becken Knechte gehören, über welche Schifften aber dermalen Keine Weitere Untersuchung vorgenommen, noch eine verzeichnus davon gemacht worden, und betreffend das in diesseitigen Mariti Schreibstub gelegene Zunfft Insigel, ist solches beÿ gegenwärtiger Inventur H Johann Niclaus Ottmann E. E. grosen Raths dermaligen beÿsitzer durch H Berga, den Deputatum in H Notario Elles gegenwart gegen von ihme allerseits unterschriebene Quittung de dato 20. 8.bris 1772. so der Minute dieses Inventarii jungirt ist, extradirt und auf gedachte Ehrs. Zunfft der Becker gelüffert worden.
So dann Sechstens haben sich auch in der Elleßischen Schreibstub vorgefunden die Zur Amtschreibereÿ derer Nieder Elsaßisch Ritterschafftl. dörffer Eschau und Wiebolßheim gehörige Protocolla und andere Scripturen, welche aber nach außweiß Ihro Gnaden des Regierenden Hn Ammeisters Erlaubnus vom 24. 8.bris 1772. in præsentia des zu diesem Inventations: Geschäfft abgeordneten Deputati H. Berga und H. Notarii Elles, an H. Johann Philipp Rith welcher an sein H. Elles Platz und Stelle Zum Amtschreiber gedachter beÿder dörffer angenommen und bestellet worden, gegen deßen ausgestellter: von ihme allerseits unterschriebener und der Minute gegenwärtigen Inventarii beÿligender Quittung den 2.t Nov. ejusdem Anno (…) ausgelüffert worden.
(f° 25) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefraun nach Auweiß der Eheberedung und Invÿ. Illat. eigenthümlich Zuständigen unveränderten Guts, Sa. Mobilien 220, Sa. Schuld 300, Sa. Ergäntzung 2128, Summa summarum 2648 lb
Solchemnach wird auch des Mariti und theilbare Nahrung unter einem Titul beschrieben. Sa. Mobilien 569, Sa. Gartengewächse 57, Sa. Eigenthums ane einer behausung und liegenden güthern 800, Sa. Schulden 52, Summa summarum 1479 lb – Schulden 5961 lb, Passiv Recess 4482 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die Nahrung zugeltend 1090 lb
Conculsio finalis, mahr Schulden als Guth 1833 lb
Copia der Eheberedung (…)
Les préposés en chef de la Chancellerie refusent le 21 juin 1774 de réintégrer Jean Georges Elles dans ses fonctions de notaire et de rédacteur d’inventaires
, Préposés en chef de la Chancellerie, 1769-1776 (4 R 38-b)
(p. 104) Dienstag den 21. Junii 1774. H. Joh: Georg Elles der Notarius resignatus wurde auf übergebenes unterth. Memoriale umb gnädige wieder aufnahm Zum Notariat und Inventir schreiber Amt abgewießen.
Ils dispensent le 29 août 1775 la veuve de régler une amende de 41 florins eu égard à sa pauvreté
(p. 128) Sambstag den 29. Aug. 1775.
Wurden fr. Cathar. theresia Ellesin geb. Senglerin, Welche Zufolg E. E. großen Raths bescheid vom 16. Junii 1774. condemnirt worden einen ad 41. R 6 d taxirten Conto an H. Lt. Osterrieth Zu bezahlen, weilen sie ihres verstorbenen mariti H. Notarii Elles massam übenommen, worunter 17. R 5 ß für eine Zeugen Verhör begriffen, da sie nun höchst bedürftig, als wurde ihr in sothaner betrachtung solch Stattgebühren ex gratia Vermittelst gehaltener Umbfrag nachgelaßen.
Thérèse Sengler meurt à l’automne 1794. Ses deux sœurs et héritières font vendre le mobilier qu’elle a délaissé devant la maison mortuaire n° 38 près de l’hosoice des pauvres passants
1795 (13 floreal 3), Strasbourg 3 (1), Me Schweighaeuser n° 545
(Mobilien Verkauff Theresia geb. Sengler, d Johann Georg Elles geweßenen Notarii Wittib)
Anno 1795. im dritten Jahr der ein: und untheilbaren fränkischen Republick den 13. floreal, auf Ansuchen der burgerin und Einwohnerin Allhier Zu Straßburg Mariæ Annæ Schweighäuserin gebohrner Sengler weÿland des gewesenen burgers und hiesigen Einwohners Joseph Schweighäusers hinterbliebenen Wittib, sowohl proprio als mandatario nomine ihrer Schwester der burgerin Mariæ Barbaræ Herrmann gebohrner Sengler, weÿland des burgers Carl Antoni Herrmann gewesener Einwohner in Hagenau nachgelaßener Wittib (…) beÿder Schwesteren und ab intestato hinterlaßener Erben weÿland der bürgerin und hiesiger Einwohnerin Theresia geb. Sengler, des auch weÿland bürgers Johann Georg Elles geweßenen Notarii publicii Allhier Zu Straßburg nachgelaßenen den 29.ten frimaire jüngst Verstorbenenen Wittib, sind die in ihr der bürgerin Ellesin Verlaßenschafft gehörige haußräthliche Effecten (…) vor dem Sterbhauß N° 83. Ohnfern der Armen Sünder hauß gelegen offentlich Versteigert
Summa samtlicher looßung 3399 livres (abzuziehen) 88, Detrahendo restirt baar in assignaten 3311 livres
(Enreg. 18 floréal)
Le notaire Jean Daniel Lauth auquel les actes de l’étude Ellès ont été remis dresse un répertoire alphabétique à partir du répertoire chronologique
Le notaire Chrétien Geoffroi Bossenius rédige en 1816 un reçu après que Jean Daniel Schœttel [héritier de Jean Daniel Lauth] lui a remis les actes passés devant Jean Georges Elles
Me Elles (répertoire, 6 E 41, 1312-2)
(Première page du répertoire alphabétique)
Weiland Herrn Johann Georg Elles, gewesenen Notarii publici jurati und burgers allhier zu Straßburg nachgelaßene Schreibstub und der darinn befindlichen Inventarien und Abtheilungen, Eheberedungen und Letzter Willen besagend, so von demselben in Anno 1751. angefangen und bei nahe bis zu End 1772. als dessen Mass annoch bei deßen Lebzeiten Zu einem Concours Kam, fortgesetzt wurde, die in pappendeckel Laden befindliche und hernachbenamste Inventaria und Abtheilungen, Ehelichen und Letzte Willen aber seind mir notario Johann Daniel Lauth in Anno 1772. den 11.ten Xbris durch Herrn Philipp Jacob Greis, den Zu Ellesischen Falliment adhibirten Inventir: Notarium ausgehändigt worden, Nachdeme ich nun vorherige Notariat Acten ohne Repertorium in Besitz hatte, so ware ich, um Zu Wißen, worinn selbige bestehen, genöthiget, darüber gegenwärtiges Register denen Jahrgängen nach aufzunehmen Zu Verzeichnen, in Alphabetische ordnung zubringen und als dann auszufertigen. T. Lauth, Notarius.
[feuillet joint] Je soussigné Notaire Royal à la résidence de Strasbourg certifie que le Sieur Jean Daniel Schoettel, Propriétaire domicilié en cette ville, m’a délivré ce jourd’hui & donné en dépôt les Minutes & actes de Notaire passés devant Mr Jean Georges Elles à Strasbourg, pendant d’exercice de ses fonctions, ensemble le Répertoire alphabétique sur lequel ils sont inscrits, lesdits actes ayant été en dépôt de M° Jean Daniel Lauth vivant notaire en cette ville. Observant cependant que vérification faite les minutes ci-après se sont trouvées manquans savoir Le N° 201. des Contrats de mariage, Plus les N° 28. 391. 154 & 488 des Inventaires.
Enfin manquent les N° suivans concernant de personnes non bourgeoises, alors dits manans /:ohnverburgerter Personen Geschäffte:/ dont les noms ne se trouvent point portés sur ledit registre alphabétique, attendû que les greffiers du petit Sénat de la Ville de Strasbourg étaient alors chargés de ces sortes d’affaires & ont signé non seulement les minutes desdits actes restées entre lurs mains mais aussi les expéditions savoir N° 61. 129. 246. 247. 248. 249. 250. 253. 254. 257. 259. 261. 263. 269. 290. 292. 308. 309. 310. 311. 313. 314. 318. 320 & 321.
Fait à Strasbourg le premier Décembre 1816. (signé) Bossenius Not.