Jacques Batteincourt, notaire en 1780 – catholique
Jacques Batteincourt naît le 9 décembre 1748, fils du marchand Jean Baptiste Batteincourt et de sa femme Marguerite Rondouin. Il s’inscrit à la faculté de droit de Strasbourg le 11 août 1768. Il apprend ensuite la pratique chez le notaire royal Laquiante pendant deux ans huit mois puis chez le bailli Anstett. Il demande le 13 novembre 1780 à passer l’examen aux fonctions de notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment notaire et rédacteur d’inventaires le 20 novembre 1780. Il décline en 1780 deux offres de remplir les fonctions de secrétaire de tribu, chez les Tanneurs et chez les Pelletiers.
Il figure dans la liste des notaires publiée dans l’almanach de 1783. On lui connaît actuellement un acte, cité dans un acte dressé ultérieurement.
Signature au bas de la supplique de 1780 (AMS cote VI 491)
Jacques Batteincourt naît le 9 décembre 1748, fils du marchand Jean Baptiste Batteincourt et de sa femme Marguerite Rondouin.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 382)
Hodie 9. Decembris Anni 1748 a me infra scripto fuit baptizatus Jacobus filius Dni Johannis Baptistæ Batteincourt Civis et Mercatoris hujus urbis et Dnæ Margaritæ Rondouin ejus uxoris legitimæ eadem die natus. Patrinus fuit Dns Jacobus Batteincourt legionis pedestris de Nassau Centurio, baptizati patruus, Et Matrina Dna Margarita Rondouin nata assenet baptizati avia, patre presente qui mesum sucbscripserunt (i 198)
Il s’inscrit à la faculté de droit de Strasbourg le 11 août 1768
Urkunden der Akten der Stadt Strassburg, 1879, K. J. Trübner
Matricul Studiorum juris (p. 445)
1768, Aug. 11 (7315) Jacobus Batteincourt, Argentinensis
Il est dit juriste à l’inventaire dressé après la mort de sa mère en 1778
1778 (16. 8.bris), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 599) n° 325
Inventarium über Weiland Fraun Margaretha Batteincourt geb. Roundouin des H. Johann Baptist Batteincourt Handelsmanns gewesenee Ehegattin Verlassenschafft (…) auf Ansuchen Herrn Jacob Battincourt, des Juristen und herrn Frantz Xaveri Batteincourrt des Handelsdieners der Verstorbenenen Söhnen
Le juriste Jacques Battincourt demande le 13 novembre 1780 à passer l’examen aux fonctions de notaire et de rédacteur d’inventaires. Après que l’avocat général Mogg a rendu compte de l’examen, les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment notaire et rédacteur d’inventaires le 20 novembre 1780
Dans sa supplique relatée au paragraphe précédent, Jacques Batteincourt expose qu’après ses études de droit il a appris la pratique chez le notaire royal Laquiante pendant deux ans et huit mois. Il est ensuite entré au service du bailli Anstett. Il demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de passer l’examen du notariat puisque le poste de Jean Charles Fické est vacant et qu’il a l’avantage d’être catholique.
1780 (sans date), VI 491, 5 (Notaires)
Freÿ: Hochwohlgebohrne, Hoch Edelgebohrne, Hoch Edelgestrenge, Veste, Fromme, Fürsichtige, Hoch Gelehrten Hoch: und Wohl: Weise, Gnädig Gebietende Herren !
Der unterthänige Implorant hat nach zurückgelegten Collegiis Juridicis, sich beÿ Herrn Laquiante dem allhier wohnhaften Königlichen Notario Zum Notariat befließen, beÿ welchem Er in der Zweÿ Jahr acht Monat gearbeitet, und nach geendigte Lehr sich des Sub N° 1 beÿliegenden attestats würdig gemacht hat.
Von solcher Zeit an hat er die Schreib Stube des Herrn Advocat und Amtmann Anstets ohnunterbrochen besucht, und sich auch allda laut seines Zeugnuß N° 2 nicht minder erzeigt, daß er fähig seÿe, Zur pratique einschlägige Ämter anzutreten und zu Versehen.
Da aber dermalen eine Notariat: Stelle, und Zunftschreibereÿ durch den neulich erfolgten Todt Herrn Notarÿ Ficke Zu ersetzen offenstehet, der Implorant auch, als ein hiesiger burgers Sohn, welcher laut beÿ Kommenden Taufscheins Sub N° 3 die erforderliche Jahr Zurückgelegt, sich im so mehr Hofnung dazu machen Kann, als er Keinen gegenstand Von gleicher religion hat.
So gelanger an Euer Gnaden des Implorants unterthäniges Bitten, Ihn ad Examen pro Notariatu und Beneficio inventandu gnädig Zu admittiren, hoc facto denselben unter die Zahl derer hiesigen Notariorum Hochgeneigt aufzunehmen, und ihne das Beneficium inventandi Gratiosé angedeÿen zu laßen.
Geneigten Erhörs getröstet beharret mit schuldigster Ehrfurcht,
Euer Gnaden, unterthänig gehorsamer Diener
Jacobus Batteincourt
Certificat établi par Jean Thomas d’Aquin Laquiante (même cote)
Je soussigné Notaire Royal Certiffie que le Sieur Jacques Batteincourt Juriste natif de Strasbourg a frequenté mon Etude depuis le 17 février 1770 que durant ce tems il y a travaillé avec toute L’assiduité et L’application Convenable et que par son Travail il a acquis des talens qui Le rendent Recommandable et Capable d’exercer toute Espèce d’Employ qui demandent Les Connoissance retative à la Pratique.
En foy de tout quoy je luy ai delivré le present Temoignage à Strasbourg ce 12 octobre 1772. (signé) Laquiante, notaire Royal
(VCG. Corp. H. lad 25. fasc. 5. N° 2.bb)
Jacques Batteincourt décline en 1780 deux offres de remplir les fonctions de secrétaire de tribu, chez les Tanneurs et chez les Pelletiers.
Jacques Batteincourt ne figure pas parmi les contribuables recensés en 1789. Il fait donc partie du foyer fiscal de son père Jean Baptiste Batteincourt, domicilié rue du Dôme.
1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295)
Miroir, Batteincourt, J. Baptiste, marchand, rue du Dôme 31
Jacques Batteincourt est employé au bureau de police de la Ville de Strasbourg en 1794.
Acte connu
Dresse le contrat de mariage passé en 1781 entre le tailleur Georges Pugens et Barbe Tisch (voir l’inventaire n° 237 dressé par Faller le 26 ventose 3, cote 7 E 57-5, 2)