David Benoist, cartier, et (1708) Agnès Louise Dammersbach – catholiques
David Benoist (Beney) naît à Bellerive dans le bailliage d’Avenche au canton de Berne (de Vaud) en Suisse, fils de David Beney et d’Honorée Susanne Deliorme. Il épouse en 1708 Agnès Louise Dammersbach, native de Verdun, fille de Vincent Dammersbach de Bruxelles en Flandre.
Les cartiers Antoine Joly, Louis la Boisse et David Benoist, tributaires au Miroir comme marchands de papier s’adressent en 1714 aux Quinze, la tribu de l’Echasse les ayant notifiés de devenir tributaires chez elle. Les cartiers feront désormais partie de la tribu de l’Echasse.
David Benoist est débouté en 1718 de sa demande d’apposer en exclusivité sur les enveloppes de cartes la marque du soleil qu’il a apportée d’Allemagne trois ans plus tôt. Il prend en apprentissage son neveu Abraham Honoré Saguenieres, natif de Kalbe en Brandebourg, en 1728.
Agnès Louise Dammersbach meurt le 28 juillet 1738. L’entrepreneur Arnaut Lagardelle est en litige en 1738 et 1739 avec David Benoist chez qui son fils est et apprentissage : bien que les cartiers de Strasbourg n’aient pas de règlement, il craint que l’apprentissage soit invalide si on se réfère au règlement de Paris.
David Benoist meurt le 17 septembre 1742. Son corps est inhumé dans le cimetière contigu à l’église Saint-Pierre-le-Jeune.
Maisons en location
1709, chez Marie Joiret veuve de Pierre Le Roy, brasseur à l’Anneau d’or devant la Tour aux Deniers
1711, chez Marguerite Goll, à l’angle de la rue des Tonneliers et de celle du Pied-de-bœuf
1711, chez le tailleur Marcus Sost, Grand rue
1712, chez le fripier Simon Rôle, place des Cordeliers
1713, chez le cafetier Christophe Meyer, rue du Poumon
Maisons en propriété
1713, rue de la Nuée Bleue (III 261, actuel n° 29)
1722, Bastion de la Bruche (VIII 241)
1723-1726, derrière la Cathédrale (VI 165, actuel n° 23, place de la Cathédrale)
1727, derrière la Cathédrale (VI 171, actuel n° 27, place de la Cathédrale)
Enfants
- Jeanne, épouse (1725) Pierre Jacquot, musicien
- Christine Agnès, épouse (1728) Pierre Guillemain, tapissier
- Marie Josephe, épouse (1735) Jean Jacque Guissing, marchand
- Jean Baptiste, cartier, épouse (1742) Marguerite Ledée
- (Louis) Noël, religieux
Signature dauid benay au contrat de mariage (1708, AMS cote 63 Not 3), Dauid Benoits (1728, ABDR cote 6 E 41, 46)
Originaire de Bellerive dans le canton de Berne (en fait canton de Vaud), David Benoist (Beney) épouse en 1708 Agnès Louise Dammersbach, fille de Vincent Dammersbach, de Bruxelles en Flandre, et de Jeanne Royer, remariée avec le cartier François Richard : contrat de mariage, célébration
1708 (27.4.), Divers (63 Not 3), contrats de mariage
Contract de mariage accordé entre Honorable David Beney garçon Cartier natif de Bellerive au Canton de Berne en Suisse, D’une part et Damoiselle Agnese Louise fille légitime de Vincent Dammersbach D’autre passé en l’année 1708
furent presens en leurs personnes l’Honorable David Beney, garçon Cartier, estant à présent en la Ville de Strasbourg, natif de Bellerive au Baillage d’Avenche Canton de Berne en Suisse, et fils naturel et légitime de feu Honorable David Beneÿ en son vivant juré en la ville et justice dud. Bellerive, et d’Honorée Susanne Deliorme sa femme légitime, assistée du Sr Christmann D’autel praticien en droit et Notaire, et du sieur Jean Vigouraux maître-tailleur pour femmes, tous deux demeurants en cette ville de Strasbourg D’une part
Et Dam.lle Agnese Louise Dammersbach, à present bourgeoise en cette ville, et fille naturelle et légitime de defunt Vincent Dammersbach, ci devant habitant dans la ville de Bruxelles en flandre, et de sa femme légitime Jeanne née Roujere, à present aussy bourgeoise en cetted. Ville de Strasbourg estante mariée auec le sieur François Richard bourgeois et Maître Cartier d’icy, assistée de sond: sieur Beau pere François Richard, et des sieurs Antoine Richard marchand Peruquier, et Jean Jean aubergiste à l. Boussard tous deux bourgeois demeurants en cetted. Ville de Strasbourg D’autre
(…) la nommée Elisabethe Dellehay, belle sœur de lad. agnese Louise Dammersbach
fait et passé aud. Strasbourg Vendredy le 27. jour d’auril de l’an de grace 1708 (signé) dauid benay, agnes Louuisse Dammersbach
Mariage de David Benay, originaire de Bellerive au canton de Berne, et d’Agnès Louise Dammersbach, originaire de Verdun.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 71)
Die 3. mensis Mai Anni 1708 honestus Dauid Benay ex Belleriues ditionis Bernensis et pudica Agnes Ludovica Amersbach virodunensis præmissis tribus denuntiationes (signé) dauid benay, agnes Louuisse ditmersbach (i 41)
David Benoit (Bayné) de Bellerive et Agnès Louise Dammersbach (Hemmerschlag) de Verdun acquièrent le droit de bourgeoisie le 4 novembre 1713 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
3° Livre de bourgeoisie, p. 1289
David Bayné der Kartenmacher Von Bellerieve, Vnd sein Fr. Agnes Louise Hemmerschlagin Von Verdun, erkauffen das burger recht p. 6. Gold fl. 16. ß. bring. 2. Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen Worden. Wird Zum Spiegel dienen. Jur. d. 4. 9.br. 1713.
Les cartiers Antoine Joly, Louis la Boisse et David Benois qui sont tributaires au Miroir comme marchands de papier s’adressent en 1714 aux Quinze après que la tribu de l’Echasse les a notifiés de devenir tributaires chez elle. Les cartiers feront désormais partie de la tribu de l’Echasse.
Le cartier David Benoist demande aux Quinze l’exclusivité d’apposer sur les enveloppes de cartes la marque du soleil qu’il a apportée d’Allemagne trois ans plus tôt. Les Quinze ordonnent de consulter les autres cartiers. Louis La Boise déclare qu’on lui a interdit trois ans plus tôt la marque de la Perle orientale et qu’il a ensuite choisi celle du Soleil. Les cartiers François Richard, Pierre La Chapelle, et Antoine Joly affirment que, contrairement aux armes des villes ou des notables, le Soleil est une marque dont chacun peut se servir sans autorisation spéciale. Les Quinze se réfèrent à la décision relative à la Perle orientale dans laquelle ils proposaient que les cartiers se différencient en ajoutant leur nom à leur qualité de Maistre Cartier à Strasbourg.
1718, Protocole des Quinze (2 R 22)
(p. 66) Sambstag d. 19. feb. 1718. – Moss. nôe David Benoist des Kartenmachers undt Burgers alhier, derselbe hat die Marque au Soleil mit sich auß teutschland schon vor dreÿ Jahren gebracht, bitt unterthänig umb gn. Erlaubnus sich derselben auff denen Enueloppes der Karten Zu gebrauche ohne daß ein anderer sich solcher ebenmäßig bedienen Könne. Erkandt, soll denen übrigen hiesigen Kartenmachers hierzu verkündet werd.
(p. 143) Sambstag d. 19. Martÿ 1718 – Zentgraff nôe Louis La Boise des Kartenmachers C. David Benoist auch Kartenmacher, Wil Ppal seine Marques deren er sich auff denen Enueloppes seiner Karten bedient gehabt, schon ein mahl changiren müßen und nun gegner sich auch anmaßet Ihne Zweÿt Marque Zu disputiren, alß bitt Deput. und Facta relatione Ihne gnädig dabeÿ Zu mainteniren.
Moss setzts Zur Deput. bitt aber unterthg. daß denen übrigen Kartenmachern auch darzu möchte Verkündet werd.
Erk. Wird mit gebettener Deputation willfahrt, undt solle denen übrigen Kartenmacher Meistern beÿ der Deputation Zu erscheinen Verkündet Werd.
(p. 181) Freÿtag d. 2. Aprilis 1718. – David Benoist und Louis de la Boise pt° Marque auf denen Enueloppes des Cartes.
Ober Handwercks herren laßen per Eundem [Secretarium] Referiren, daß David Benoist der burger undt Kartenmacher allhier in Recessu berichtet daß er die Marque au Soleil schon vor 3 Jahren mit sich auß Teutschland hergebracht, und gebetten habe Ihne gnädig Zu erlauben sich derselben auff denen Enueloppes mit exclusion aller anderen Cartenmacher, Louis de la Boise auch burger und Kartenmacher allhier hab sich aber hierwieder opponirt und gebetten, es dem Imploranten nicht Zu erlauben, weilen er opponirt sich der quæstionirten Marque auf denen Enueloppes seiner Carten bediene, und alß man die Parthen ferner gehört, habe Benoist der Implorant beÿgefügt, Er habe Zwahr schon vor 3 Jahren diese Marque au Soleil her gebracht, habe aber selbige erst seith 2. Monathen gebraucht
Auff welches La Boise der Opponens geantwortet, Mghh hetten Ihme Vor 3. Jahren die Perle orientale auff die Enveloppes seiner Carten Zu machen verbotten, dahero er nachgehends die Sonn erwählet, und bißhere sich deren bedient, mit bitt Ihne dabeÿ Zu laßen. Man habe aber auch die übrige Cartenmacher, alß François Richard, Pierre La Chapelle, vnd Antoine Joly hierüber Vernemmen, die berichtet das Keinem Cartenmacher beÿ Straff der Galern erlaubt seÿe großer herrn oder Stätte Wappen ohne deßwegen erhalten Special gnad und freÿheit, auff die Enveloppes der Carten Zu machen, die Sonn aber seine eine Marque vagabonde deren sich ein jeder bedienen Könte.
Beÿ den auffschlagen habe man in de Protocoll de A° 171 [sic] fol. 117. gefund. daß wegen der Perle Orientale Zwischen dem opponenten und einem nahmens Pierre La Chapelle, zu verhalthung streit und uneinigkeit, dem La Chapelle die Perle Orientale Zu, dem opponenten aber aberkant word. seÿe A° 171 seÿe Erkandt daß einem Jeden die Perle auff die Carten Zu machen mit beÿfügung seines nahmens erlaubt seÿe. Weßweg. die Hh. deputirte davon gehalten, daß sowohl dem Imploranten alß dem opponenten hierinn willfahrt werden Könte, doch mit dem anhang daß umb eine differenz Zwischen beed. Zu machen, ein jeder seinen nahmen mit diesen worten Maistre Cartier à Strasbourg. davruber Zu setzen schuldig sein solle.
Herr Prætor Regius haltet davor, daß beede ab: undt dahien anzuweißen, durch guthe arbeith undt beÿsetzung deren nahmen sich Zu distinguiren. Erk. gefolgt.
David Benoist prend en apprentissage son neveu Abraham Honoré Saguenieres, natif de Kalbe en Brandebourg
1728 (10.11.), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
(Apprentissage) – fut present Abraham Honoré Saguenieres agé de 14 ans natif de Kalbe dans Le Brandebourg fils de Benoit Saguenieres Serger audit Lieu etant de present en Cette ville Lequel pour son profit faire et apprendre à gagner sa vie a reconnu et Confessé S’estre mis en Service et apprentissage dès Le premier jour de novembre de L’année derniere 1727 Auquel jour jl est entre Chez Son Maitre Cy après nommé pour Le tems et terme de quatre ans finis et Accomplis
avec Le Sr David Benoit M° Cartier Bourgeois de Cette ville Son Oncle à Ce present et acceptant qui dès Ledit temps L’a pris et retenu pour son Serviteur et Apprentif (…)
Fait Lû et passé audit Strasbourg le dix° novembre 1728 en prsence des Sr Pierre La Chappelle M° Cartier François Isenard Compagnon Cartier, François Risch et François Maury Praticiens
(signé) Dauid Benoits, + Marque de Abraham Honoré Sageuieres, + Marque du Sr Pierre La chapelle, FI Marque de François Isenard
La tribu des Fribourgeois fait grief à David Benoist d’avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme. David Benoist déclare n’avoir logé personne.
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 120) Dienstags den 30.ten Oct: 1731 – David Benoit der Kartenmacher citirt, daß Er den 5.t und 23.ten Julÿ 1731. Eine frau logiret, aber Lauth eingehender Nacht Zedul, weder dero Thauff: noch Zu Nahme gemeldet. Ille sagt hätte Niemandt logiret, muße alßo ein andere dießes nahmens seÿe. Erkandt Seÿe die Sach Zue Inquisition auszusetzen mithin noch zur Zeit in suspenso Zu laßen
David Benoist et Agnès Louise Dammersbach constituent en dot le prix de la maison place de la Cathédrale à leur fille Marie Josèphe qui a l’intention de devenir religieuse.
David Benoist et Agnès Louise Dammersbach font un testament par lequels ils lèguent à leurs deux fils la maison qu’ils habitent rue de la Nuée Bleue et à leurs trois filles la maison place de la Cathédrale, celle au Bastion de la Bruche et leur bien à Illwickersheim (Ostwald)
La tribu des Fribourgeois fait grief à David Benoist d’avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme. David Benoist qui finit par convenir des faits devra payer une amende de 10 sols
1736, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 18-v) Donnerstags den 15. Martji A° 1736. – David Benois der Karthenmacher citirt wegen eines: unterem 8.t Sept. 1725 überschickten straffbahren Nachtzeduls sintemahlen Er darinnen nicht gemeldet Woher: und wer die Persohnen so er dictâ die logiret.
ille præsens gestehet endlichen Jemandten Nahmens Lesquy logiret Zu haben, worauff hin Erkand Worden, daß Citatus der dermahlen 10 ß d ahne Straff Zu Erlegen und ins Künfftige die Nacht Zedul entweder nach Ordnung Zufertigen oder aber Niemandten mehr Zu logieren sub arctiori Schuldig seÿn solle
Agnès Louise Dammersbach meurt en 1738 en délaissant cinq enfants. La succession comprend trois maisons. L’actif de la succession s’élève à 3531 livres, le passif à 902 livres.
1738 (3. 7.br), Not. Fingado (Jean Christophe 10 Not 4) n° 170
Inventaire et description des Effets mobiliers et Immobiliers, ensemble des Dettes Actives et Passives possédés par feüe Delle Agnès Loüise d’Ammersbach, vivante Epouse de Sieur Dauid Benoist, Bourgeois et Marchand Cartier de cette ville conjointement avec auec ledit Sieur Benoist et délaissé après son deceds arrivé le 28° Juillet dernier – Fait à Strasbourg ce 3° Septembre 1738.
La defunte a délaissé pour heritiers Legitimes et Testamentaires 1. Delle Jeanne Benoit, Epouse de Sieur Pierre Jacquot Musicien Pensionnaire et Bourgeois de cette ville, 2. Delle Christine Agnès Benoit, Epouse du Sieur Pierre Guillemain Mre. Tapissier et Bourgeois de cette ville, 3. Delle Marie Josephe Benoit Epouse du Sieur Jean Jacque Guissing Marchand et Bourgeois de cette ville, 4. Jean Baptiste agé de 21 ans Bourgeois et Marchand Cartier de cette ville Et 5. Louis Noel Cler agé de Seize ans auquel a été donné pour curateur le Sieur Pierre Le Dez dit Piccard, Bourgeois et Marchand Gressier de cette ville, Tous Cinq ses Enfants issus d’Elle et dudit Sr Benoit, à l’Exception de Dlle Marie Joseph qui est dans les Couches presents
total des meubles 108, Vaisselle d’argent et Bijoux 17, Bijoux d’or 7, Argent comptant 216, Marchandises et ustensiles du Metier de Cartier 1870
Propriété de Maisons, premierement une Maison Scize dans la rüe de la nuée bleüe d’un coté est la maison de Mr le Baron de Durckheim de L’autre celle du Sieur d’Abin estimé par les Maitres jurés de cette ville à La somme de 6000. li. Cette maison appartient à cette succession de en vertu d’une Lettre d’achapt sur parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 24° 9.bre 1713
Plus une maison scize au Bastion de la Brusche d’un Coté est la Maison du Sr Antoine de l’autre Coté est un Coin aboutissant par deuant sur la place et par derriere sur le jardin du Sr Labelli et de laquelle on paye annuellement à la Tour aux Pefnnings 3 lb de rente foncière, estimée à 1000 livres. Cette maison appartient à cette succession en vertu d’une lettre d’achapt sur parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 13. mars 1722.
Plus une maison Scize petite cour, remise, Jardin, Puis et emplacement auec tous ses Bastiments Scituée à L’Esplanade de cette ville auprès des Maisons rouges proche le Couuent des Reverends Peres Capucins, tenant d’un Coté à Jean Lombard de l’autre au Cabaret des Trois Maures aboutissante par derriere au Sr George Friderich Zeysolff, ayant pour enseigne St Jacques, de laquelle on paye annuellement à la Tour aux Pfennings 1. li. de rente foncière, estimée à la somme de 2000 livres. Cette maison appartient à la succession en vertu d’une lettre d’achapt sur parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 14° May 1736. – Total 9000 li.
Dettes actives certaines 2370 li. Total general 14.124 livres
Total des dettes passives 3609 livres – Somme finale du présent inventaire 10.515 livres
Copie du Contrat de mariage
Copie du Testament – Notre Testament mutuem et recipoque fait à Strasbourg le 7. 8.bre 1732 – le Sieur Dauid Benoit m° Cartier bourgeois de cette ville y demeurant et Damle Agnès Louise d’amersbach son Epouse (…) ont présenté le present cahier clos de fil blanc et cacheté aux quatre extrémités (…) 6. nous voulons et ordonnons que le survivant de nous qui aura la jouissance dt l’usufruit de la maison par nous occupé et notamment de la boutique de Cartier, venant aussy à deceder, Lesd. Jean Baptiste et Louis noël Benoit nos fils ayent et retiennent en toute propriété chacun pour une moitié lad. maison par nous présentement occupée auec la boutique, les outils et ustensils du metier de cartier ainsy que le tout Se trouvera existant rüe Sus.d de la nuée bleuë, à l’excetion toutes fois de la marchandise (…), 8. Et quant à la maison et aux biens fonds nous appartenans Situés à Illwickersheim autrement appellé oswald et aux deux autres maisons nous appartenans situées en cette ville l’une sur la place de la cathedrale du côté de St Laurent joignant les veuue et heritiers du Sr aublé d’une part et le Sr Straubhart d’autre et l’autre au Bastion de la Brusche appelé la Cantine Royale faisant un coin et Le St Antoine d’autre, nous donnons et leguons le tous auxd. nos trois filles à partager entre elles par égalles portions, et si lad. Marie Josephe devenoit religieuse (…) – Fait à Strasbourg en notre maison Susd. rüe de la nuée bleuë dans un poële au premier étage y prenant jour
– Convention Après la lecture faite du Contrat de mariage et du Testament et après auoir mis en deliberation les changements arrivé au bien depuis le testament fait, par exemple la vente du bien d’Illwickersheim, celle de la maison scituée sur la place de la Cathedrale et la mariage de la fille cadette, il a ete convenu (…) En troisième lieu a été convenu que lors du deces du Pere et du Partage de la sucession, la maison dépendante de cette succession scituée rüe Nüée bleüe ensemble auec les outils et Ustensiles du metier de Cartier, ainsi que le tout se trouvera existant à L’Exception de la Marchandise sera et appartiendra aux deux fils Jean Baptiste et Loüis Noel Benoit pour et moyenant La somme de 9000 Liures, De laquelle somme, ils garderont chacun par preciput 2000 Liures pour les égaliser à Leurs Soeures (…) Fait à Strasbourg ce troisième Septembre 1738.
– Abschatzung dem: 12: Augst: 1738. Auf begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen herrn Daviet Benua dëß Kartenmachers ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der blauen wolchen Gaßen gelegen, eins eits Neben H Clott tapeng, anderseits an dem Gnad: Herrn Von turckheim, hinden auf daß Zeischiße hauß stoßënt, welche behausung unden auf dem botten die Karten machers wërckstatt ein schmales hauß Ehren Kuchen und sehr Kleines höffell bronen und gewölbter Keller, ihm Ersten stock ein stuben Camin Cammer Kuchell hauß Ehren und nebënß Cämerlin, ihm 2.ten stock wiedrum ein stuben Cammer Kuchell hauß Ehren und Klein Cämerlein, oben under den tach in der Mansardt ein stuben Cammer so Zur ein Loschirung Von dem officier sambt aller gerechtig Keidt, wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister sich in der besichtigung befunden, und Jëtzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Dreÿ Tausent Gulten
Der 2.te begriff (…) bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner und bau Meister, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Agnès Louise Dammersbach meurt le 28 juillet 1738 à l’âge allégué de 55 ans.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 230)
Anno Domini 1738 die 28.a Julÿ Mortua est Dnâ Agnes Ludovica Damersbach annorum circiter 55 uxor Relicti Dni Davidis Benoist civis argentinæ sacramentis Eucharistiæ Et Extremæ unctionis munita et die sequenti ejusdem mensis et anni a me infra scripto in Cœmeterio Ecclesiæ nostræ honorifice fuit sepulta, præsentibus testibus Marito defunctæ (…) (signé) Dauid Benoits (i 117)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 6 700 florins
1738, Livres de la Taille (VII 1178) f° 331-v
Steltz F. N 7744 – Weÿl. Fr. Agnes Louise gebohrner Ammersbachin David Benoist Kartenmacher und Burger alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Fingado
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 84., 10.915 lb 12 s 2 d, darzu gelegt umb wie viel die beede Söhne das Sterbhauß höher annehmen alß angeschlagen 3000 lb (Zusammen) 13.515. 15. 2, die machen 6700 fl. Verstallte 6500 fl. Zu wenig 200 fl
Nachtrag acht Jahr in duplo à 12 ß – 4 lb 16 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 6 ß – 1 lb 16 ß
Ext. Stallgeltt 1738 – 11 lb 2 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 4 lb 1 ß 6 d, Summa 21 lb 18 ß 6 d
Nachgelaßen 3 lb 6 ß, rest 18 lb 12 ß 6
dt. 4. 8.br 1738
1738 XV (2 R 147) David Benois Ca. Louis de la Boise – table 529 (page manquante)
L’entrepreneur Arnaut Lagardelle qui a mis son fils en apprentissage chez David Benoist demande que la deuxième moitié de l’apprentissage soit confiée à un autre maître. L’apprentissage serait en effet invalide d’après le règlement des cartiers de Paris puisque David Benoist tient trois apprentis. David Benoist répond qu’un des apprentis s’est engagé dans les troupes et qu’il apprend le métier au deuxième sans rétribution. Les Quinze autorisent le fils Lagardelle à changer de maître. Les frais de procédure sont à la charge du défendeur.
1738, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
Donnerstag den 18. Decembris Anno 1738 wurde das letzte Quartal Gericht gehalten
Sieur Arnold La Gardelle Entrepreneur und burger alhier, Kläger Contra David Benoiste den Kartenmacher alhier, daß derselbe des Klägers seinen Sohn Zu seinem Lehrjungen angenommen, solches aber nicht berechtiget geweßen seÿe, in deme derselbe bereits noch Zweÿ Lehrjungen habe, und alßo den dritten Zuhalten, Zufolg Kartenmacher Articul Von Paris ungültig, damit nun Kläger seinen sohn Künfftig in Franckreich alß Gesell Passiren Könnte, wollte Er gebetten haben nicht nur den beklagten anzuhalten, daß er die bereits empfangene erste helffte Lehrgeld, sambt denen causirenden Uncösten ihme refundiren, sondern auch sein Sohn die rückständige Lehrzeit beÿ einem andern Lehrmeister Vollenden Könne.
Beklager Benoiste sagt Zur Antwort weillen die alhießige Kartenmacher, wegen Haltung deren Lehrjungen Keinen Articul haben, mithin soviel annehmen Können, als sie wollen Zudeme er nicht dreÿ Jungen habe, wie Kläger Vorgiebt, anerwogen beÿ annahm des Klägers seines Sohns sein einer Lehrjung außgetretten und sich unter Königlichen Kriegsdienst begeben den Zweÿten aber Er Gratis und aus barmhertzig Keit angenommen, als bittet Er Kläger anzuhalten, dem Zwischen Ihme den 11. Junÿ Anno 1736. errichteten Accord nachzugeleben, einfolglichen zuverordnen daß deßelben Sohn, seine rückständige 2 ½ Jahr Lehzeit beÿ Ihme Zuvollenden schuldig seÿn solle.
Erkand, seÿe Kläger Zuerlauben, daß sein sohn beÿ einem andern Meister sein rückständige Lehrzeit, aushalten, hingegen beklagter die Ihme bereits behändigte erste helffte Lehrgelds Zubehalten berechtiget seÿn möge, die heutigen Uncosten aber seÿe beklagter dem Kläger zu refundiren schuldig.
La tribu de l’Echasse a autorisé le fils Lagardelle à prendre un autre maître et condamné David Benoist aux dépens. David Benoist porte l’affaire devant les Quinze. Les cartiers de Strasbourg n’ayant pas de règlement, il en conclut qu’il peut se charger de la deuxième moitié de l’apprentissage qui ne sera pas invalide. Si l’apprenti veut avoir un autre maître, il lui faudra commencer un nouvel apprentissage de quatre ans. David Benoist demande à être indemnisé de la pension de l’apprenti et des matériaux rendus inutilisables par sa maladresse. Arnaut Lagardelle produit un extrait du règlement des cartiers de Paris. Les autres cartiers (Louis Delaboise, Guillaume Affigne, Pierre Jean Labory, Jean Baptiste Benoist et Pierre La Chapelle) déclarent qu’ils suivent le règlement de Paris mais que rien ne les y oblige. La commission estime que la décision du conseil de l’Echasse est équitable et qu’il y a lieu de la confirmer. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
(f° 43) Sambstag d. 24. Januarÿ 1739 – Moss nôe David Benoist Cit. Arnold La Gardelle auff Verzeichnete App. vom 29. Xbris prod. Appl. Schrifft mit beÿlag Lit. A. Gug bitt Cop. et T.O. Obt.
(f° 68) Sambstag d. 7. Feb. 1739 – Moss nôe David Benoist Cit. Arnold La Gardelle erholt Appl. Schrifft Vom 24. Jan. jüngst. Gug bitt Cit. hat die Cop. prod. d. d. die noch nicht erhalten, und weil Ihme viel an der Sach gelegen, alß bitt T. ord. Obt.
(f° 107) Sambstag d. 21. Feb. 1739 – Moss nôe David Benoist Cit. Arnold La Gardelle Vom 7. huj. erhohlet nochmahl Appl. Schrifft vom 24. Jan. jüngst. Gug prod. Exceptiones mit beylagen 1 et 2. Moss bitt Copeÿ und Deput. Gug laßt Zu. Erk. Copeÿ und Deput. willfahrt.
(f° 151) Sambstag d. 14. Martÿ 1739. – David Benoist Ca. Arnold La Gardelle
Iidem [Obere Handwerck herren] laßen weithers per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] Referiren daß Dauid Benois der burger und Cartenmacher allhier den 29. Xbris jüngst einen beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur Steltz den 23. Ejusd. ergangenen bescheid Vorgelegt, wavon er an Mghh. appellirt und den 24. Januarÿ darauff Seine Appellations Schrifft mit beÿlag Lit. A. contra Sr Arnold La Gardelle den burger und Steinhauer allhier producirt, darinnen derselbe gehorsambst vortragt, Mgh wurden aus dem den 29. Xbris jüngst durch Ihne producirten bescheid Vernehmen, wie daß dem Appellaten erlaubt worden, daß sein Sohn beÿ einem andern Meister seine rückständige Lehrzeit aushalten möge, jedoch er, Appellant, die Ihme bezahlte erste helffte Lehrgelts Zu behalten berechtigt seÿe, anbeÿ aber er jenem die Gerichts Kösten refundiren müße. Es seÿe aber Zu Consideriren daß die Cartenmacher allhier Keine Handwercks Articul haben, an welche Sie gebunden wären, der Appellant seÿe aber mit seiner jrrigen klage, alß ob er, Appellant, nicht berechtiget gewesen wäre seinen Sohn Zu einem Lehrjungen anzunehmen, und daß Er, Appellant, noch Zweÿ Lehrjungen hätte angenommen, und erhöret worden, da doch richtig daß er noch Zweÿ Lehrjungen hätte, jndem deßen gewesener Lehrjung sich unter die trouppen engagirt, und Soldat worden, der Lehrjung aber welchen er annoch neben des Appellanten Sohn habe, gar arm seÿe, und nur aus barmherzigkeit, ohne das geringste Lehrgeld bezahlen Zu können auffgenommen worden, && Wolle er alßo demuthig gebetten haben, anerwogen Kein Articul Vorhanden der Ihme Verbiethe, des Appellanten Sohn Vollendts auszulehren, Mghh geruhen wolten den ergangenen Zunfftbescheid dahin Zu reformiren, daß Ihme erlaubt sein möge, des Appellanten Sohn auch in der andern helffte der Lehrzeit in der Lehr Zu behalten, und die Zweÿte helffte Lehrgelts einzufordern, Wann der Lehrjung nicht lieber auff sein bißherige Lehre renunciren, und auff das newe sich beÿ einem andern Meister auff 4. Jahr in die Lehr begeben, Ihme, Imploranten aber Vermittelst 100. thaler oder einer andern Mghh geliebigen Summe, wegen der beÿ Ihme empfangenen Nourriture, und andere Kösten wie auch mehrmahlen Zu anfang seiner Lehr verderbter arbeit schadloß halten wolte, daß er auch von Refusion der Gerichts kösten entladen und absoluirt seÿe, der Appellat aber in der Verursachte Kösten condemniret [p. 153] seÿn möge. Werwieder der Appellat den 21. des darauff gefolgten Monats feb. seine vnderth. Exceptiones mit beÿlagen sub N. 1 et 2 Vorgelegt, darinnen er sich auff der Cartenmacher Zu Paris getruckte Articul, welche er sub N° 1 beÿgelegt, und in specie deren 5..§. ibi
Item, chacun desd. Maistres ne pourra dorenauant auoir qu’un apprentif, Si led. Maistre ne tient au moins Cinq ou Six compagnons ordinairement, et aud. cas pourra prendre deux apprentifs, lesquels jl ne pourra prendre à moindre temps de 4. ans chacun &
bezogen, und dahin concludirt, Mghh geruhen möchten den gegner mit seinem Begehren abzuweisen, darauffhien in Rechten Zu erkennen, und auszusprechen, daß der Zunfftgerichts bescheid nebst deme, was Ihme bereiths darinnen adjudiciret worden, annoch folgendts dahien Zu reformiren, und Zu Verbeßern seÿe, daß gegner Ihme auch die, und zwahr wiederrechtlich und mala fide empfangene erste helfft des Lehrgelts Zu restituiren schuldig und verbunden sein solle, und Zwahr mit bekehrung aller auffgeloffenen unkösten.
Auff geschehene Weisung seÿe nomine des Appellanten vorgestanden deßen Sohn Jean Baptiste Benois, Welcher sich in gedachtem nahmen auff den jnhalt der Vorgelegten Appellations schrifft bezogen, der Appellat aber habe Contenta Exceptionum wirderhohlet und beygesetzt, Sein Sohn habe beÿ Gegneren sein Zeit verlohren, und seÿe er nunmehro genöthiget selbigen Zu einem andern Meister auff Vier Jahr in die Lehr auffs Newe einschreiben Zu laßen damit er in Franckreich arbeithen und passiren Könne.
Auff seithen der Hh Deputirten Habe man Vor guth erachtet die sambtliche Cartenmacher zu beschicken, und von Ihnen Zu vernehmen, Ob und was für Ordnung Sie bißanhero gehalten, sowohl wegen annehmung der Lehr Jungen und Gesellen, alß auch wann einer Zum Meister gemacht worden ? und seyen erschienen Louis De la Boise, Dauid Benois, Guillaume Affigne, Pierre Jean Labory, Jean Bapt. Benois und nahmens Pierre La Chapelle so nicht hier war deßen Compagnon nahmens Leonhard Jassot, deren einige ausgesagt, daß Sie sich bißhero an dasjenige so beÿ denen Cartenmachern in Franckreich observiret werde gehalten, und daß sie bißanhero an nichts gebunden gewesen seyen, jndeme hier Keine Maistrise wäre, sie auch Keine ordnung noch besonder Articul hätten. Vor 20. Jahren seÿe Ihrer seiths beÿ Mghh. ein Articul project Vorgeleget worden, welches Sie aber wiederumb erhoben, und geändert hätten, und sobald herr P. Regius Wieder hier sei würden wolten Sie es Mgh. ad Confirmandum Verlegen.
auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man, daß weilen die hiesige Cartenmacher noch Zur Zeit Keine besondere Articul und Ordnungen Von E. Löbl. Magistrat erhalten, mithien selbige Zu nichts authorisirt und Keine Maistrise hätten, Weder der Meister noch der Jung an was gebunden seÿe, und finde man die Sententiam â quâ völlig auff der billigkeit gegründet, dahero darvor gehalten, daß selbig Zu confirmiren, und der Appellant mit seinem begehren abzuweisen seÿe, Refusis Expensis. Die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht in so weith gefolgt, daß die uncosten Zu Compensiren.
(f° 174) Sambstag d. 21. Martÿ 1739. – Iidem laßen weithers per Eundem referiren, daß auch Comm. hernach gesetzter Bescheid seÿe begehrt, willfahrt undt dieselbe bereiths wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid – Sambstag den 14. Martÿ 1739. In Sachen David Benoist des burgers und Cartenmachers allhier, Appellanten, ane einem, entgegen und wieder Arnold La Gardelle, den Entrepreneur und burger allhier Appellaten am andern theil, Auff producirten bescheid so den 29. Xbris 1738 beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur Steltz ergangen, und besag welches gedachtem Lagardelle erlaubt worden, seinen Sohn beÿ einem andern Meister seine rückständige Lehrzeit aushalten Zu laßen, hiengegen Benoist die Ihme bereits behändigte erste helffte Lehrgeld Zu behalten berechtigt sein möge, die Uncosten aber ihme Lagardelle, zu refundiren schuldig sein solle. Eingelegte Appellations Schrifft und beÿlag Lit. A. undt angehencktem Bitten den ergangenen Zunfftbescheid dahin Zu reformiren, daß dem Appellanten erlaubt sein möge des Appellaten Sohn auch in der andern Helffte der Lehrzeit in der Lehr Zu behalten, und die Zweÿte Helffte Lehrgelts einzufordern, wann der Lehrjung nicht lieber auff sein bißherige Lehr renunciren, und auff das Newe sich beÿ einem andern Meister auff 4. Jahr in die Lehr begeben, Ihme, Appellanten aber Vermittelst 100. thaler oder, einer andern Mghh geliebigen Summe, wegen der beÿ Ihme empfangenen Nourriture, und andere Kösten, wie auch mehrmahlen Zu anfang seiner Lehr verderbten arbeit schadloß halten wolte, daß er auch von Refusion der Gerichts Kösten entladen und absoluirt seÿe, der Appellat aber in der Verursachte Kösten condemniret sein möge. Exceptiones mit beÿlagen sub N. 1 et 2 juncto petito den Gegner mit seinem begehren abzuweisen, darauffhien in Rechten Zu erkennen, und auszusprechen, daß der Zunfftgerichts bescheid, nebst deme was Ihme bereiths darinnen adjudiciret worden, annoch folgendts dahien Zu reformiren, daß gegner Ihme auch die, und zwahr wiederrechtlich, und mala fide empfangene erste Helfft des Lehrgelts Zu restituiren schuldig und verbunden sein solle, und Zwahr mit bekehrung aller auffgeloffenen unkösten.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deput. und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Hh Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, daß die Sententia â quâ Zu confirmiren, der Appellant mit seinem begehren abzuweisen, undt die unkösten aus bewegenden ursachen Zu compensiren seÿen, Alß wie hiemit respectivé confirmiren, abweißen undt compensiren.
David Benoist meurt en 1742 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Nuée Bleue. La succession comprend deux autres maisons, l’une au bastion de la Bruche l’autre aux Maisons rouges près de l’Esplanade. L’actif de la succession s’élève à 4 271 livres, le passif à 432 livres (l’acte exprime les sommes en livres tournois).
1742 (26.7.br), Not. Papelier (41 Not 4) n° 71
Inventaire de la succession de feu Sr David Benoist en son vivant Marchand Cartier et bourgeois à Strasbourg, de L’année 1742. – après sa mort arrivée le 17 septembre dernier, Lequel Inventaire a eté fait à la Requête des Enfans delaissés et héritiers de l’article concernant la manifestation et declaration fidèle de tous les effets appartenants à ladite Succession – à Strasbourg le 26° septembre 1742.
Dénomination des héritiers. Le défunt a delaissé pour ses heritiers legitimes ab intestat 1° Demoiselle Jeanne Benois Epouse du Sr Pierre Jacquot Musicien Pensionnaire et bourgeois de cette ville, tous les deux presens, 2° Demoiselle Christine agnès Benois Epouse de Sieur Pierre Guillemain maitre tapissier et Bourgeois en cette ville, aussy tous les deux presens, 3° Demoiselle Marie Josephe Benois Epouse du Sieur Jacques Guissing marchand et bourgeois de cette ville, assistée de Sr Christian Louis Boeckler, Licentié ez droits son Curateur ad Lites, presente sous l’authorité d’iceluy, 4° Le Sr Jean Baptiste Benois majeur d’age bourgeois et marchand Cartier en cette ville present, 5° Le Sr Louis Noël Benois, Praticien agé de 20 ans, auquel a été donné pour Curateur le Sr Pierre Ledés dit Picard bourgeois et marchand graissier en cette ville, aussy presens. Tous Cinq ses Enfants jssus du defunt et de feüe Damoiselle agnes Louyse d’ammersbach, heritiers delaissés à Cinq portions egales
Avertissement. Il est a scavoir que feue Dlle agnes Louise Benois née d’ammersbach estant decedé en 1738 et Inventaire en sa succession ayant été fait par M° Jean Christophe Fingado en son vivant No.re juré de la Ville de Strasbourg et le Contrat de mariage de même que le Testament mutuel ayant été lu et publié en presence des enfants et heritiers, il fut convenu entre lesd. Enfants (…) que le défunt pour lors veuf seroit en droit de garder toute la succession de defunte sa femme (…) En troisième Lieu, a été convenu que lors du decès du Pere et du partage de sa succession, la maison dépendante de cette succession, située rüe nüée bleue ensemble avec les outils et ustensiles du metier de Cartier ainsy que le tout se trouvera existant à l’exception de la marchandise sera et appartiendra aux deux fils Jean Baptiste et Louis Noël Benois pour et moyennant la somme de 9000 livres – Fait à Strasbourg le troisième du mois de septembre 1738. Fingado Notaire juré
Total des meubles 394, Tonneaux et Cuves 19, Argenterie 12, Argent comptant 175, Outils et Ustensiles du metier de cartier 48
Propriété de Maisons. Premierement une maison avec tous ses droits, dependances et appartenances Scituée dans la rüe de la nuée bleüe de cette ville tenant d’un coté au Sieur Funck Licentié ez loix, de lautre au Sr D’abin maitre Sellier bourgeois de cette ville, aboutissant par derrière au Sr Kreittler Batissier et bourgeois de cette ville, en consequence de l’estimation faite par les maistres jurés de la ville de Strasbourg approuvée par Messieurs les deputez de la Chambre de Tailles ou Stall inserée dans l’jnventaire fait de la succession de feüe dlle agnes louyse Benois née d’ammersbach par M° Jean Christophe Fingado notaire juré de lad° ville en l’année 1738. la maison fut estimée à 6000 livres. Cette maison appartient à cette succession en vertu d’une lettre d’achapt sur parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 24° 9.bre 1713.
Plus une maison scituée au Bastion de la brusche tenant d’un costé au sieur Antoine de l’autre Coté faisant façe aux Cazernes aboutissant par derriere sur le Jardin dud. Sieur Antoine avec tous ses droits appartenances et dependances, de laquelle on paye annuellement à la Tour aux Pefnnings 3 lb de rente foncière, suivant la susd. estimation taxée à 1000 livres, Cette maison appartient à cette succession en conformité d’une lettre d’achapt sur parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 13. mars 1722
Plus une maison petite cour, remise, Jardin, Puits et emplacement avec Tous ses Bastiments Scituée à l’Esplanade de cette ville auprès des Maisons rouges proche le Couvent des Reverends Peres Capucins tenant d’un coté à Jean Lombard, Pere temporel desd. Capucins de l’autre au cabaret des trois maures appartenant au Sr Michel Pelletier Magazinier des fourages aboutissant par derriere au Sr George Frederic Zeysolff marchand Bourgeois de cette ville, dont on paye annuellement à la Tour aux Pfenning de cette ville 30 sols derente foncière, estimée à la somme de 2000 livres. Cette maison appartient à la succession en vertu d’une lettre d’achapt sur parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 14 May 1736
Total de l’estimation de la propriété des maisons 9000 livres, Total des Papiers et marchandises 6944 livres, Dettes actives 502 livres, Totalité générale de la susd. succession 17.084 livres, Dettes passives 1727 livres, Partant la masse active se monte à 15.356 livres
Dont il est a deduire 4072 livres, reste encore 11 236 livres, ajouté (…) 1000 livres,, Plmus la maison scituée rüe de la nuée bleüe ayant estée estimée à 6000 lt. et jcelle cedée par le paragraphe 2. de la Susd. Convention auxdits deux freres pour la somme de 9000 livres, le surplus à ajouter à la masse 3000, Somme totale 15 326 livres – Somme finale 19 356 livres, Conclusion finale et somme de Stall 12.042 livres
– Pardevant Moy notaire juré de la ville de Strasbourg soussigné fut Present le Sieur Dauid Benoist marchand Cartier et bourgeois de cette ville, d’une part, et Sieur Jean Baptiste Benoit son fils aussi Cartier et garçon majeur d’autre part, Lesquelles Parties sont convenues de ce qui suit. C’est à Sçavoir que ledit Sieur David Benoist le Pere a par ces presentes abandonné audit sieur Jean Baptiste Benoit son fils sa boutique et toutes les marchandisees et papiers des différentes sortes sui se trouvent dans sa maison ou jl demeure (…) estimés à la somme de 7841 Livres
En outre ledit. Sr David Benoist le Pere à fait bail a loyer et prix d’argent du premier jour du mois de Juin de la prresente année, une maison sise en cette ville rue de la Nue bleue appartenant au Sieur Bailleur de laquelle maison et dépendances le preneur se contente, Ce présent Bail moyennant la somme de 200 Liures pour chaque année – Fait et passé à Strasbourg le 5° Jour du mois de may 1742.
[in fine :] Aujourd’hui le 25. Jour du mois de may 1742 (…) que le dusd. acte de convention doit être revoqué cassé et annullé
David Benoist meurt le 17 septembre 1742 à l’âge allégué de soixante-dix ans. Son corps est inhumé à côté de celui de sa femme dans le cimetière contigu à l’église Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 349)
Anno Dni 1742 die 17. Septembris Mortuus est Dnus David Benoist annorum circiter 70 maritus defunctæ Dnæ Agnetis Ludovicæ Damersbach, sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus et die sequenti ejusdem mensis et anni a me infra scripto in Cœmeterio Ecclesiæ nostræ Contiguo prope uxorem fuit sepultus (i 176)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) sur un total de 9 600 florins
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 177-v
Steltz F: N. 8722 – Weÿl. David Benoist Kartenmacher und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Papelier.
Concl. Fin. Inv: ist Fol. 37.b – 19.356 lb 19 s 5 d. die machen 9600. fl. Verstallte 8600 fl. Zu wenig 1000 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo & 3 lb – – 18 lb
Und Vier Jahr in simplo à 1 lb 10 ß – 6 lb
Extat das Stallgeltt pro 1742 – 14 lb 5 ß
Gebott – 2 ß 4 d
Abhandlung – 5 lb 2 ß 5 s – Summa 43 lb 2 ß 10 ß
Auff bitten haben die herren dreÿ nachgelaßen 6 lb, restirt 37 lb 9 ß 10 s
dt. 3. Decembris 1742.
Enfants
Jeanne Benoist épouse en 1725 le musicien Pierre Jacquot fils de Jean Jacquot de Nancy
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 118)
Hodie 26° Novembris Anni 1725 (…) sacro matrimonii Vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Honestus adolescens Petrus Jacquot, Musicus, filius Joannis Jacquot Globulorum opificis et Barbaræ Colin Conjugum Nancei Commorantium et honesta virgo Joanna Benois, Davidis Benois Cartularum Lusoriarum Opificis et Agnetis Lud.æ Damarisbach Conjugum in hac parochia Commorantium (signé) Pierre Jacquot , jeanne benoit (i 62)
Marie Josèphe Benoist épouse en 1735 le marchand Jean Jacques Gissing
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 65)
Hodie 9. Jan. Anni 1735 tribus in Ecclesia nostrâ et totidem in Ecclesiâ Parochiali as stum Stephanum publice factis proclamationibus (…) sacro Matrimonÿ Vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honesti adolescentes Joannes Jacobus gissing Joannis gissing, et Annæ Mariæ Schmittin Conjugum defunctorum filius et Maria Josepha Benois, Davidis Benois Civis et Agnetis Ludovicæ D’amersbach Conjugum filia parochiana nostra adfuerunt tetes nobilis ac consultissimus Joannes Georgius Guissing hujus civitatis consul, (signé) Jean Jacque Guissing, Marie Joseph benoist (i 35)
Accord passé entre les héritiers après la mort de Noël Benoit, religieux au couvent des Pères minimes de Nancy
1754 (14.12.), Not. Revoire (6 E 41, 705) N° 12
Transaction du 14° X.bre 1754. – furent presents Les Sieurs Jean Baptiste Benoit Bourgeois maitre cartier de cette ville, dame Jeanne Benoit femme du Sieur Pierre Jacquot Bourgeois et musicien de cette villece dernier cy present et autorisant a L’Effet des presentes Lad. dame son Epouse, dame Christine Benoit, Epouse du Sr Pierre guillemain maitre tapissier de cette d° ville ce dernier aussy cy present et autorisant Lad. dale Guillemin son Epouse a L’Effet des presentes, et encore dame Marie Joseph Benoit Epouse du Sr Jean Jacques Guisin femme separée de son mary, assistée a L’Effet des presentes de Mr Chrétien Louis Böcler assesseur au grand senat de cette ville son curateur aussi cy present
Lesquelles parties ont declarté avoir Liquidé, traité, composé et transigé ainsi qu’il s’ensuit des parts et portions Leur avenantes réciproquement dans la succession de defunt Noël Benoit en son vivant religieux au Couvent des reverends pêres minimes de Nancy,
Sçavoir qu’en Exécution des testament et codicille faits par Led. défunt Noël Benoit les 8 et 9 octobre1846, que toutes dettes et Legs prelevés, Le restant des Biens apartenant aud. défunt noel Benoit ne se montoient qu’à la somme de 175 livres un sols dont 87 livres 10 sols reviennent aux enfants seuls de Lad° dame guissin en exécution de l’article cinq dud. testament