Jean Charles Hisky, maître maçon, et (1734) Marie Salomé Logel – catholiques


Originaire de la paroisse Saint-Etienne de Vienne en Autriche, le tailleur de pierres Jean Charles Hisky présente son chef d’œuvre en 1734 après avoir obtenu des Quinze une dispense des années d’épreuve parce qu’il a l’intention d’épouser une veuve de maître maçon. Les examinateurs qui relèvent quelques défauts limitent pendant les premiers temps le nombre de ses aides. Jean Charles Hisky se marie la même année avec Marie Salomé Logel, veuve du maçon Jean Georges Schrœder et du plâtrier Mathias Wagner. Il devient bourgeois en mars puis tributaire en mai 1734. Il est élu prévôt du Corps des maçons en 1749.
Il achète en 1748 une maisonnette près du Pont Sainte-Catherine (plan Blondel X 303, actuel 5 rue du Fossé des orphelins). Il la remplace par une maison neuve qu’il revend l’année suivante.
Les protocoles des Directeurs fonciers établissent qu’il construit en 1737 la maison Schubart (9, rue de l’Epine), apparemment sous les ordre du chef de chantier Jean Pierre Pflug, et en 1748 la maison Ducré (4, rue de la Mésange).
Jean Charles Hisky qui meurt en 1755 est enterré par les Pères Récollets.

Maison en propriété
Fossé des Tanneurs, maison propre à l’épouse (IV 142, actuel n° 28 que Jean Charles Hisky reconstruit en pierres)
1748-1749, Fossé des orphelins

Enfant

  • Catherine Véronique, épouse en 1753 le marchand François Adam Stoll



Signatures au bas du contrat de mariage


Originaire de Vienne, Jean Charles Hisky qui a fait son apprentissage à Sainte-Marguerite demande en août 1733 l’autorisation de faire son chef d’œuvre. Le Corps des maçons refuse en citant le règlement.

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 16.a) Donnerstags den 27. Augusti 1733. Johann Carel Hißkÿ der Ledige Steinmetz vnd maurer gebürtig aus Wien, so Zu St. margarethen gelernet hat, stehet vor, vnd haltet umb Verfertigung des meisterstücks.
Warauff in gehaltener Vmbfrag Erkandt, daß derselbe den Von Vnßern gnädigen herren den Fünffzehen ertheilten articul Vom 19.ten Maÿ 1714. nachgeleben, vndt Zufordersambst sich dreÿ Jahr lang in die muth Jahr einschreiben Laßen, mithin in seinem begehren vor diesmahl völlig abgewiesen seÿn solle.

Jean Charles Hisky présente la même demande en précisant qu’il a l’intention d’épouser la veuve du maçon Jean Georges Schrœder. Le Corps des maçons refuse en s’appuyant sur le règlement et nomme les représentants qu’il enverra chez les Quinze quand le pétitionnaire sollicitera auprès d’eux une dispense

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 17.a) Donnerstags den 26. Novembris 1733. Johann Carel Hißkÿ Lediger Steinmetz vnd maurer aus Wien stehet abermahl vor vnd bittet Ihme Zu erlauben das meisterstück Zu Verfertigen, seÿe gesinnet des Verstorbenen mstr Johann Geörg Schröders hinderlaßener wittib Zu heurathen. Warauff Ihme gleichbalden Zur antworth ertheilt worden, daß man sich an den von Gnädigen herren den Fünffzehen bereits hierin gegebenen bescheid halte, mithin denselben in seinem begehren völlig abweise.
Weßhalben, wafern derselbe an gnädige herren die Fünffzehen appelliren würde, im nahmen der Meisterschafft Vorsehen sollen H. Berga, H. Zanger vnd mstr Göbel.

Charles Hisky a l’intention d’épouser une veuve. Comme il ne s’est pas inscrit aux trois années d’épreuve bien qu’il travaille à Strasbourg depuis plus de huit ans, il ne remplit pas les conditions pour s’inscrire au chef d’œuvre, ce qui motive le refus du conseil des Maçons. Une commission nommée à cet effet est du même avis. Les Quinze rendent en septembre une décision dans ce sens contre laquelle Charles Hisky fait appel. Une nouvelle commission, considérant que le nombre de maîtres n’augmentera pas et que le pétitionnaire épouse une veuve chargée de sept enfants, propose en décembre de l’admettre par dérogation au chef d’œuvre à condition qu’il règle les dépens et qu’il épouse effectivement la veuve.

1733. Notes du secrétaire des Quinze (2 R 140), qui complètent les protocoles fragmentaires
(Comptes rendus de séances)
(p. 160) Sambst. den 5. 7.bris – R. nôe Johann Carl Hÿskÿ ledig Von Wien gebürtig Steinmetzen Ca. E. E. Msch. d. Steinmetz. und Maurer obmstr. Joh: Georg Pfandtseldt, prod. uth. appel. Klag, j. grav. et pet. und beÿl. A. b. dep. G. b. cop. und Zu prod. nöthiger Exceptionum d. o. R. laß. Zwar cop. zu. s. aber zu dep. G. Weil* der Mstrsch. sehr Viel daran geleg., alß C. Wie Vor R. pr., Erk. cop. und Obhwhs H.
(p. 166) Mittw. den 9. Septembris. – Iid. Lect. mem. u. Appel. K. j. grav. mit beÿl. A. Vom 5. hus. in s. Johann Carl Hiskÿ ledig. Steinmetz Ca. E. E. Msch. d. Steinhauer und Steinmetzen alhier. Ille gehört, hat cont: seiner appel. schrifft Widerholt nôe d. Msch. Quirin Berga, Joh: Georg Pfanseldt und Johann Niclauß Weber, Welche gebeten die grt. Zu manut: gegner abzuweißen, sonsten andere ebenmäßiges such. Wolten. Ille rep. er habe schon 8 ½ jahr gesellen weiß gearbeitet. H. Dep. appellant mit seinem begehren ab undt an die ordnung Zu Verweißen ref. exp. Erk. in plenum.
(p. 170) Sambst. den 12. 7.br – Iid. [Oberhwksherren] ref: in s. Johann Carl Hiskÿ Ca. E. E. Msch. d. Maurer. Erk. bed. bel[iebt].
(p. 179) Sambst. den 26. 7.br – G. nôe E. E. Msch. d. Maurer, b. uth. mat* gn. com. deß Ce. Joh. Carl Hiski ergang. bescheids. Erk. Willfahrt.
(p. 200) Sambst. den 28. 9.bris – M. nôe Joh: Carl Hißkÿ ledig. Maurermeisters und steinmetz. Ca. E. E. Hwkh der Maurer obstr. prod. hwks bescheidt Von Welchem pplis. appellirt, b. dep. et f. rel. den appellanten alß der eines mstrs. Wtb. heirathet, mithin die Zahl der mstr. ô Vermehrt, ex graâ. dispens. Zu den Mstkh. gel. Zu admittiren. G. b. gleich falls dep. et f. rel. auf* gn. manut: deß ergangenen Hwks bescheids. M. b. ut modo. Erk. ober Hwks H.
(p. 204) Donnerst. den 3. Xbris – Iid. H. Str. prod. und. rec. Vom 28 9.bris jüngst in s. Johann Carl Hißkÿ Ca. E. E. Hwkh der Maurer. Ille gehört hat petitum Widerhohlt, nôe deß Hwks alß Zffr. H. Rathh. Zäpffel er habe hier wider nichts Zusagen, Weilen die art. 3 muthjahr erfordern Wie gegner noch ô Verarbeitet, ob aber Mghh. ihn davon dispensiren Wollen, in consideraôn der mstrs Wtb. werde Zu denselben stehen. Dep. daß diße wittib mit 7 Kindtern beladen, er in consideraôn der Wtb. dispensando Zum Mstkh. zu admittiren geg. erlag 2 lb d. u. d. unkosten, so fern er daß burgerrecht Vertröstet sein wird. Erk. in plenum.
(p. 209) Sambst. den 5. Xbris. – Iid. [Oberhwks H] ref: in s. Johann Carl Hiskÿ Ca. E. E. Hwkh. d. Maurer. Erk. bed. bel[iebt].
(p. 213) Sambst. den 12. Xbris – M. nôe. Joh: Carl Hißkÿ b. uth. umb gn. comm. deß erhaltenen bescheids. Erk. Willfahrt.

(Cahiers de décisions, Bedacht sextern)
(p. 324) Sambstag den 12. Septembris 1733 – Iid: ref: Joh: Carl Hißkÿ lediger steinmetz Von Wien gebürtig Ca. E. E. Msch. der Steinmetzen undt Maurer allhier ein uth. appel. Kl. j. grav. und beÿl. A. prod.
ged. Mstrsch. bittete umb dep. et f. rel. den gegner mit seinem begehren abzuweisen ref. exp.
R. habe der appellant contenta seiner appel. schrifft widerholt. nôe der Mstrsch haben Quirin Berga, Johann Georg Pfanselt, und Johann Niclauß Weber geantwortet, daß Wann dißem Willfahrt Würde, andere ebenmäßiges suchen dörffen, bittet umb manut: deß art. und den gegner ab Zu Weißen.
Appellant rep. er habe schon 8 ½ jahr gesellen weiß auf dem hwkh. gearbeitet. H. Dep. daß die Erkandtnuß de aô 1714 so Wohl Von denen steinmetzen, alß auch Vor denen maureren und Steinhauern meldtung thue, dahero davon gehalten daß der appellant mit seinem begehren ab: undt an die ordnung Zu Verweißen seÿe ref. exp.

(p. 353) Sambstag den 5. Decembris 1733. – Iid: ref: Joh: Carl Hißkÿ lediger Maurer und steinmetz habe Ca. E. E. Hwkh der Maurer undt Steinhauer einen Hwks bescheidt prod. Worvon er appellirt, umb dep. gebetten et f. rel. jhm, alß der eines meisters Wittib heurathe, mithin die Zahl der meister nicht Vermehre, ex gratiâ dispensando Zu dem mstrkh. gnd. Zue admittiren. Ged. Hwkh. bittete auch umb dep. et f. rel. umb gn. manutenentz deß ergangenen hwks bescheidts.
R. habe der appellant sein petitum Widerhohlt nôe der appellaten seÿe Vorgestanden H. Rathh. Zäpffel alß Zffr., Welcher geantwortet, er habe hier wider nichts Zusagen, es Werde Zwar die Verarbeitung der 3 muthjahr Von gegnern erfordert, ob aber Mghh. ihn davon dispensiren Wollen, werde Zu denselben stehen, Wann nur gegner nachgehendts die Wittib, so mit 7 Kindtern beladen, Wann er dispensirt Werden solte, nicht sitzen laße.
H. Dep. d. in consideraôn der Mstrs. Wittib, wie appellant Ehelichen wolle, derselbe so ferner deß burgerrechts Vertröstet sein wird, Zu dem mstkh. dispensando zu laßen seÿe, jedoch mit dem anhang, daß er neben den unkosten annoch pro dispensaôe 2 lb d halb der Statt undt halb dem hwkh erlegen, und Wann nach Verfertigtem Mstrskh er dieße Wittib Wider Verhoffen nicht heurathen Würde, selbiger so anzusehen, alß hett er Kein Mstkh gemacht, mithin solchen falls jhme d. Meisterrecht nicht angedeÿen solle.

(traduction) Samedi 12 septembre 1733. Les mêmes (préposés généraux des métiers) rapportent que le tailleur de pierres célibataire Jean Charles Hisky, originaire de Vienne, a fait appel contre le corps des tailleurs de pierres et des maçons en exposant ses griefs et en produisant la pièce A.
Ledit corps de métier a demandé une commission qui a rendu son avis, elle demande d’opposer un refus à la requête du pétitionnaire, avec réfusion de dépens.
L’appelant a présenté à nouveau la requête exposée dans son mémoire d’appel. Quirin Berga, Jean Georges Pfandselt et Jean Nicolas Weber ont répondu au nom du corps de métier que si on accédait à la demande du pétitionnaire d’autres feraient la même requête, ils demandent donc de s’en tenir au règlement et d’opposer un refus au pétitionnaire.
L’appelant argue qu’il a déjà travaillé huit ans et demi pour le compte du corps de métier, la commission que la décision rendue en 1714 au sujet des tailleurs de pierres s’étend aussi aux maçons et aux équarrisseurs et qu’il y a par conséquent lieu d’opposer un refus à l’appelant et de le renvoyer au règlement, avec réfusion de dépens.

Samedi 5 décembre 1733. Les mêmes (préposés généraux des métiers) rapportent que le tailleur de pierres célibataire Jean Charles Hisky a produit une décision de laquelle il fait appel contre le corps des maçons et des tailleurs de pierres. Il a demandé une commission qui est d’avis de l’admettre par dérogation à faire son chef d’œuvre puisqu’il épouse une veuve et que le nombre des maîtres n’augmentera pas. Le Corps des maçons a aussi demandé une commission qui est d’avis d’en rester à la décision rendue par le Corps des maçons.
L’appelant a alors réitéré sa requête. Le conseiller Zæpffel, maître de la tribu, a répondu au nom de l’intimée qu’il n’a rien à redire, le pétitionnaire est certes requis de faire ses trois années d’épreuve mais le magistrat peut prendre sur lui de l’en dispenser pourvu qu’il n’abandonne pas la veuve chargée de sept enfants une fois qu’il aurait obtenu dérogation.
La commission, considérant que l’appelant veut épouser une veuve de maître et qu’il aura accédé à la bourgeoisie, est d’avis d’admettre par dérogation le pétitionnaire à faire son chef d’œuvre, à la condition cependant qu’il règle non seulement les dépens mais aussi deux livres pour la dérogation, à verser pour moitié à la Ville et pour moitié au Corps des maçons. Si contre toute attente il n’épousait pas la veuve après avoir fait son chef d’œuvre, elle est en outre d’avis de considérér qu’il n’a pas fait de chef d’œuvre et que donc le droit de maîtrise ne lui soit pas accordé.

Jean Charles Hisky produit la dispense que lui ont accordée les Quinze et demande le sujet de son chef d’œuvre. Le Corps des maçons le renvoie aux examinateurs

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 18.b) den 15. Decembris 1733. Johann Carel Hißkÿ producirte bescheid von Gnädigen herren den Fünffzehen vom fünfften huius, so volgenden wörtlein Inhalts, bitt Ihme das maas Auff Zu geben. Erkannt Willfahrt, vnd ane die herren Meisterstück schauere deßhalben Verwießen.

Jean Charles Hisky passe son chef d’œuvre. Comme il comporte quelques défauts, les examinateurs limitent pendant les premiers temps le nombre de ses aides (pas plus de quatre compagnons la première année, pas d’apprenti les deux premières années)

1734, Maçons (XI 247, chefs d’œuvre)
(f° 54) Donnerstags den 7.ten Januarÿ 1734. convenerunt die Vier Vor dieses Jahr geordnete Meisterstück schauere
Johann Carl Hißkÿ, der Ledige Steinmetz Gesell Von wien gebürtig stehet Vor und bittet, weilen Ihme Von G. Hh. den XV. Vermög eines Extractum Memorialis de dato 5.ten Decembris 1733. das Meisterstück auff Zu nehmen und Zu Verfertigen Gnädigst erlaubet worden, Ihme das Maaß darzu Zugeben.
Erkannt Willfahrt Und demselben, gleichbalden das Maaß gegeben.
(f° 54-v) Sambstags den 13.t. Februarÿ 1734. Wurde sein Johann Carl Hißkÿ, des Ledigen steinmetzen Gesell verfertigtes Prob: und Meister stück, mehr hoch Edelgedachtem Herrn XV.r Daniel Richshoffern dem herrn Obmann deßgleichen Herrn Johann Quirino Berga, dem Steinhauer, Mehr Herrn Michael Erlachern, Steinmetzen und Werckmeistern des Münsters auch Herrn Johann Peter Pflugen, Steinmetzen und Werckmeistern des Maurhoffs, Von und ane statt herrn Samuel Zangers, des Steinmetzen und dann Meister Johann Niclaus Göbel, dem Steinhauern, denen vier geordneten Schauern Vorgelegt und folgender gestalt befunden.
1. Ist In denen Grundrißen des Schneckens der zweÿte und dritte stock abgesetzt, da doch der Schnecken durchgehendes nach seinem Aufftrag Senckelrecht hat sollen auffgeführt werden.
2. Ist das Creütz gewölb außer denen Wiederlagern gesetzt und der grad in die Schiedemauren gezogen, welche Maur aber auff der einen seiten wo das wiegerlager anschließt, Zu dem Gewölb sich Zu schwach befindet.
3. Ist der Obere verbürste bogen Von dem Keller halß an denen fugen nicht nach dem Winckel verschnitten, ist auch nicht im stand selbige zu tragen.
4. Seind in der Stellung Von der Frantzösischen Steeg, so in Kreÿden Verstochen, die zween bögen an dem hangenden Schlußstein umb Fünff Zoll zu weit angesetzt, auch die handhaben Von der Windung etwas zu hoch stehend und unfleißig gemacht.
5. Seind die hackenbretter zu dem Schnecken nicht gemacht.
Worauff dann Erkandt, daß er Hißkÿ entweder solche fehlen Verbeßern oder in entstehung deßen angesehen er weÿl. Meister Johann Georg Schröders geweßenen Steinhauers, Maurers und burgers allhier hinderlaßene Wittib, mit Sieben Kindern zu heurathen gesinnet ist, dermahlen vor einem Meister zwar angenommen werden, in dem ersten Jahr aber derselbe mehrers nicht als Vier Gesellen Zuhalten und Zweÿ Jahr lang keinen Jungen Zubefördern befugt seÿn, nach deren Verfließung aber Ihme das Völlige Meister Recht angedeÿen solle, mit welchem Spruch dann derselbe wohl Zufriden zu seÿn bezeuget und demselben getreulich nach zu kommen, dem hoch Verordneten Herrn Obmann angelobt hat.

(traduction) Le jeudi 7 janvier 1734 se sont réunis les quatre examinateurs des chefs d’œuvre pour l’année en cours. Le compagnon tailleur de pierres Jean Charles Hisky, originaire de Vienne, se lève et demande qu’on lui indique les mesures pour son chef d’œuvre puisque les Quinze l’ont autorisé à être admis à le réaliser selon l’extrait de leur protocole en date du 5 décembre 1733.
Décision, la requête du pétitionnaire est reçue favorablement, on lui donne aussitôt les mesures.
Le samedi 13 février 1734 le prévot Daniel Richshoffer, l’un des Quinze, l’équarrisseur Jean Quirin Berga, le tailleur de pierres Michel Erlacher, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame, le tailleur de pierres Jean Pierre Pflug, chef du chantier des maçons en remplacement du tailleur de pierres Samuel Zanger, et l’équarrisseur Nicolas Gœbel ont inspecté le chef d’œuvre du compagnon tailleur de pierres célibataire Jean Charles Hisky et ont fait les objections suivantes.
1. Sur les plans, le deuxième et le troisième étage de l’escalier à vis sont décalés alors que le projet indiquait qu’il devait être vertical.
2. La voûte d’ogives se trouve hors des contreforts, le degré est reçu dans le mur de séparation qui n’est pas assez solide vers la voûte, du côté où donne le contrefort.
3. Dans la descente de cave, l’arc encastré n’est pas coupé aux jointures suivant l’angle, il n’est pas non plus en mesure de le supporter.
4. Dans la disposition de l’escalier à la française esquissé à la craie, les deux arcs à la clé de voûte sont cinq pouces trop loin, le haut de la rampe (?) est légèrement trop haut et réalisé sans soin.
5. Les contremarches (?) de l’escalier à vis ne sont pas faites.
Ils ont ensuite décidé que ledit Hisky soit devra corriger ces défauts soit sera reçu maître immédiatement, étant donné qu’il a l’intention d’épouser la veuve du tailleur de pierres et maçon Jean Georges Schrœder, chargée de sept enfants, sans pouvoir engager plus de quatre compagnons la première année ni avoir d’apprenti les deux premières années, mais jouira de toutes les prérogatives d’un maître passé ce délai. Il déclare accepter cette dernière proposition et la respecter fidèlement, ce qu’il a promis devant le prévôt.

Jean Charles Hisky fait dresser en décembre 1733 l’état de sa fortune pour devenir bourgeois. Il présente une somme en numéraire

1733 (17. Xbr), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Zuwißen daß auff heut dato Zu end gemelt, vor mir affenbahren geschwornem Notario persönlich Kommen und erschienen ist, der Ehrengeachte Johann Carl Hisckÿ, der ledige Maurer und Steinmetz aus der Kaÿßerlichen residentz Statt wien gebürtig, so verlobt an Frau Mariam Salomeam gebohrne Logelin weÿl. Meister Johann Georg Schröder gewesten Maurer Steinhauer und burgers alhier nachgelaßene wittib, hat mir Vorgewießen und baar Vorgezahlt folgende Sorten Gelder als, In gangbahren Silbersorten 161 lb 15 ß.

Jean Charles Hisky, originaire de la paroisse Saint-Etienne de Vienne en Autriche se marie en mars 1734 avec Marie Salomé Logel, veuve de Jean Georges Schrœder : contrat de mariage, célébration

1734 (27.2.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 126
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohlgeachten Meister Johann Carl Hißkÿ, dem leedigen Steinmetzen aus Wien gebürtig, des Ehrengeachten herrn Philipp Hißkÿ, Gastgebers und burgers daselbsten mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Susannæ Hißkÿin gebohrner (-) deßelben haußfrauen ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb an einem,
So dann der Ehren und Tugendbegabten Frau Maria Salome Schröderin gebohrner Logelin, weÿland des Ehren und wohlgeachten Meister Johann Georg Schröders, gewesenen Steinhauer und burgers allhier nachgelaßener Wittib, als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen zu Straßburg auff Sambstag den 27. Februarÿ in in mein Notarÿ wohnbehaußung ane dem alten Weinmarckt gelegen A°1734.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 291)
Hodie prima Mensis Martii anni 1734 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt Honestus adolescens Joannes Carolus Hiski lapicida ac Cæmentarius oriundus ex parochia Sancti Stephani viennis in austriâ et honesta Maria Salome Logelin vidua defuncti Joannis georgii Schröder Civis Cæmentarii et lapicidæ, Præsentibus testibus Joanne Martino pfundstein Civio cæmentario (signé) Johann Carl hißkÿ, Maria salomä geborne loglin (i 152)

Jean Charles Hisky devient bourgeois à la fin du même mois

1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1008
Johann Carl Hißkÿ d: Maurer undt Steinmetz von wien in österreich geb. erhalt. d. b. Von seiner ehefr. Maria Salome Logelin weÿl. Johann Geörg schröters gewes: b. undt Maurers allhier Hint: Wtb. umb d. alt. b: will beÿ E.E. Zunfft d: Maurer dienen Jur d: 27 d Martÿ 1734

Il est reçu en mai à la tribu des maçons

1734, Maçons (XI 236)
(f° 155-v) Mittwochs den 19.ten Maÿ 1734. C. Neu Zünfftiger – Johann Carl Hißkÿ der Steinmetz und Maurer Von Wien gebürtig, producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn: Und Stallschein vom 27.t Martÿ 1734. Vermög deßen er das burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Salome, gebohrner Logelin weÿl. Mr. Johann Georg Schrödters gewesenen Steinhauers Maurers und burgers alhie hinderlaßener wittib umb den alten burger schilling erlangt habe, Und bitt Ihne vor einen Zünfftigen anzunehmen
Erkandt, gegn Erlag der gebühr willfahrt.
dt Vor dem Pfenningthurn 1 lb
Vors Zunfft recht 1 lb 5 ß
Einschreib geld und vor den büttel 4 ß (zusammen) 2 lb 9 ß
Solle nur seÿn 5 ß weilen er eines Zünfftigen wittib geheürathet hat, dahero Ihne das 1 lb wieder Zurückgegeben worden.

Jean Charles Hisky règle son écot

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 19.a) Anno 1734. Dienstags den 6. Aprilis. Postea Erlegte Mstr Hißkÿ seinen meister sitz mit 1. lb 10. ß

Le maître maçon Samuel Zanger rapporte que Jean Charles Hisky a passé un accord avec un compagnon de Landau pour le préparer au chef d’œuvre, ce qui est contraire au règlement. Jean Charles Hisky nie les faits. Comme le maître maçon Gœbel a vu l’accord, le corps de métier décide de porter l’affaire devant le conseil de la tribu.

(f° 19.b) Dienstags den 4. Maÿ 1734. Samuel Zangern proponirt, Was maßen er in erfahrung gebracht, wie daß mstr. Carl Hißkÿ mit einem gesell von Landau accordirt Ihm das meisterstück Lehren Zu machen, auch schon würcklichen angefangen, diese Sach Zu practiciren, so wieder ordnung, Er H. Zanger auch die Jenige handschrifft, so obgedachter Landauer gesell einer Frauen wegen beÿ Ihro Zu bezahlung mstr Hißkÿ Lehrgeldts von Sechs vnd dreÿsig Gulden des meisterstücks halben geluhenen geldts, außgestellt hat, geleßen hätte.
Ille, ists im geringsten nicht geständig. Waruff in gehaltener Vmbgrag Erkandt, daß weilen mstr Göbel solche handschrifft auch geleßen man die Sach Vor E. E. Gericht gelangen soll Laßen.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que la femme possède en propre

1734 (12.6.) Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 41) n° 1315
Inventarium über diejenige Haab u. Nahrung so Mr Johann Carl Hüski der Maurer und Steinhauer u. fr. Maria Salome geb. Logelin beede Eheleuth u. burgere alhier zu Straßb. einander für unverändert in die Ehe zugebracht, auffgerichtet in Anno 1734. – in ihren d. 1.ten Martÿ dießes jahrs angetrettenen Ehestandt für unverändert Zugebracht – So geschehen in Straßb. Sambstag d. 1.t Junÿ 1734.

In einer alh: Zu Straßburg ane dem Gerbergraben gelegen der Ehefr. gehöriges hernach beschriebener behaußung befunden worden wie Volgt.
Eigenthum ane einer behaußung. (F.) Eine behauß. höfflein u. bronnen, mit all. dero gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörd. u. Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Strb. ane dem Mittleren Gerber graben ohnfern dem brücklein, i. s. neben Hn. Daniel Grießbach dem rothgerbern, 2. s neben Niclaus Melßheim, auch Rothgerbern, hind. auff H. David Böringer, ebenmäßig Rothgerbers stoßend, so über die hernach beschriebene passiv Cap: ledig eig. dißorts aber nicht Zu æstimirt sondern wann solche Verkaufft Werd. solten dem davon erlößten werth nach Zuerg. Verglichen Worden, Hierüber sagt untersch. perg. brieff, davon der eine aus alh. C. Cstb. und datirt d. 15. Junÿ A° 1729 Sub n° 1, der andere beÿ E. E. Kleinen Rath gefertigt de dato 23.t Maÿ A° 1725 mit N° 2 sig. wie solche beede brieff in der Ehefr. letztern Manns seel. Verl. Inv. fol: 69 et 70 mit mehrern beschrieben sich dahien beziehend.
Deß Ehemann in die Ehe Gebrachtes Vermögen. Sa. Kleÿder, Weißgezeugs 11, Sa. Werckzeuges 3, Sa. Silbers 5, Summa summarum 20 lb – darzu ist Zu legen die demselben gehörigen helffte ane fer haussteuren 9, Des Ehemanns Vermögens 29 lb
Solchemnach wird auch der Frawen in die Ehe gebrachte unv. Nahr. beschrieben. Sa. haußraths 139, Sa. Werckzeugs 20, Sa. Silbers 12, Sa. Gold. Ring 4, Sa. baarschafft 5, Eÿgenth. an j. behauß o, Summa summarum 181 lb – Adde die ane den haussteuren gehörige helffte 9, So belaufft sich der Ehefrawen in die Ehe gebrachte Nahrung in allem auff 190. lb – Schulden 393, In berechnung beeder summen ergibt sich d. der Ehefrauen außgerorffene unv. Nahrung zu anzahlung dero passivorum nicht Zulänglich umb 203. lb
Wÿdemb Welchen die Ehefrau Von ihrem Erstern Mariti Lebtägig Zu genießen hat. Vermög Inventarÿ über weÿland Mr Matthiæ Wagners, geweßenen Gibßers und burgers allhier, ihr der Ehegr. ersten Ehemanns seel. Verlassenschafft durch weÿl. H. Notm. Johann Adam Ösingern seel. in A° 1724 auffgerichtet und das demselben in fine annectirten Kinder vertrags, Vom 9. sept. 1724 (…)

Jean Charles Hisky est nommé représentant aux séances d’engagement des compagnons en remplacement du maçon Seemann

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 38.b) Anno 1736. Donnerstags den 26. Januarÿ. Mstr Seemann batte, weilen Er seith Pfingsten 1734. beÿ dem gesell gebott als beÿsitzmeister geseßen, an deßen Statt einen andern Zuerkiesen.
Erkandt, soll mstr. Hißkÿ darzu ernennet seÿn.

Zacharie Meyé rapporte que Jean Charles Hisky, chargé d’une construction pour le compte du marchand Schubart, est sous les ordres du chef de chantier Pflug qui en tire nécessairement profit, ce qui est contraire au partage équitable du travail. Zacharie Meyé demande aux autres maçons s’ils seraient en mesure d’étayer une plainte à présenter au Conseil. Jean André Stahl confirme qu’il a entendu dire que celui qui se chargerait de travailler pour le marchand Schubart serait sous les ordres du chef de chantier Pflug. Philippe Jacques Zeller témoigne de même que celui qui se chargerait de travailler pour Baur, aubergiste au Palais Royal, serait sous les ordres du chef de chantier Pflug. Le maçon Kœderer témoigne de même concernant la construction du greffier bailliager Falck.

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 50.a) Dienstags de, 19. Martÿ 1737. Mstr Zacharias Meÿe der Vndter handwercks meister poponirte, daß weilen H. Werckmeister Pflug Ihm mstr meÿen wegen außsagung, daß Er Hn Werckmeister Pflug mit vnd vnter der arbeit, welche mstr Johann Carel Hißkÿ beÿ H. Schubahrt dem handelsmann habe, versire, vnd er H. Werckmeister so Zu reden der bauherr darüber seÿe, mithin auch nothwendiger das Interesse davon habe, vnd dadurch einem andern ehrlichen meister sein stücklein brod mit ziehe, vor gericht nehmen will alß thut er mstr meÿe gesambte Meisterschafft fragen, ob niemand seÿe, welcher seine Partheÿ nehmen, vnd das Jenige was er gehört, wan er vor gericht gestellt wird, außsagen wolle.
Warauff mstr. Johann Andreas Stahl vor gesambter Ehrsamen Meisterschafft außgesagt, daß er Schubart Zu Ihme außdrucklichen gesagt habe, daß der Jenige meister welcher dißen bau führen will, vnter der auffsicht vnd anführung des H. Werckmeister Pflugen stehen müße.
Mstr Philipp Jacob Zeller saget, daß waß der bau beÿ H. Bauen würth Zum Königlichen Pallast betrifft, er H. Baur ihne mstr Zeller beditten habe, daß H. Werckmeister Pflug sein mann Zum bau seÿe.
Mstr Johannes Köderer sagt, daß als er beÿ Hn Ambtschreiber Falcken einige arbeit gemacht hatte, vnder mit ihme herrn Falcken wegen außweisung einiger Zimmer gesprochen haben er H. Falck außgesagt, daß Ihme solch H. Werckmeister Pflugen Leuth außgeweißt haben.

Le chef du Corps des maçons rapporte que des compagnons ont déposé une plainte auprès de la Chambre de police contre Jean Charles Hisky qui aurait déclaré lors d’un conseil que les compagnons sont des coquins et des voleurs. Il demande aux maîtres ce qu’ils peuvent témoigner par écrit, après quoi chacun prend la parole. Plusieurs d’entre eux rapportent que Jean Charles Hisky aurait dit qu’il préfère engager un compagnon célibataire que trois compagnons mariés dont on ne peut jamais être sûr de rien. Les maçons décident de signer leur témoignage. Le secrétaire de la tribu donne lecture du certificat le lendemain.

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 133.a) Mittwochs den 17. Octobris 1742. Der Handwerck meister Seemann proponirte daß Mstr Hißkÿ wegen seines mit denen gesellen beÿ dem Policeÿ gericht habenden processus Ein Kauff Handwerck begehrt habe.
Mstr Hißkÿ erlegte 15. ß mit Vermelden, daß einige gesellen beÿ Policeÿ Vorgegeben, hr. Hißkÿ habe beÿm Letztern handwerck sie schelmen vnd dieb geheißen, dahero er bitte die Meisterschafft darüber Zu Vernehmen vnd Ihm schrifftliche Zeugnis darüber Zu ertheillen.
H. Erlacher, seÿe Ihme nichts bewust.
H. Pfundstein habe gesagt wolle Lieber ein Lediger alß dreÿ gesellen Indeme vor einigen nichts sicher beÿ Ihnen seÿe.
Mstr Johann Georg Wöhrlen Confirmire sich mit H. Pfundstein.
Mstr Zell, wise nicht waß geredet worden wans Ihnen das Leben Kostete.
Mstr Meÿe wise sich desen nicht zu errinern, Konte aber attestiren daß die meiste Verheurathete gesellen nichts nutz seÿen, der meisten weiber Gimpel Leuthe seÿndt.
Mstr Stahl seÿe Ihme von Keinen scheltworthen bewust, habe mancher Verheurathete gesell mehr geschirr im hauß als ein meister
Mstr Philipp Schneider wiße von keinen scheltworthen.
Mstr Köderer habe gesagt die Ledige waren ihme lieber als die Verheurathete Vnd Vor einige seÿe nichts sicher.
Mstr Blüttner wise nichts davon.
Mstr Geörg Michael Müller habe nichts davon gehört.
Mstr Schröder seÿe Ihme wohl wisendt daß es wegen der gesell dispute gewesen Von schelmen habe er nichts gehöret, von dieben aber seÿe geredet, möge wohl beÿde daß man Ihne Ein attestat gebe, werde er Vors Policeÿ gericht Citirt müße er die wahrheit reden, habe Ihnen denen gesellen nichts davon gesagt.
Mstr Göbel, hae nicht gehört sie gescholten Zu haben.
Mstr Wallhobter, wars aus geredet worden wäre, hätte mans doch vom handwerck nicht außplaudern sollen.
Mstr Hatzung habe gehört daß mstr Hißkÿ gesagt, seÿe vor den Verheuratheten nichts sicher, habe aber nicht alle gemeinet.
Mstr Steitz, Einer Von Ledigen seÿe Ihme Lieben alß Zweÿ oder dreÿ Verheurathete.
Mstr Reinbold, habe nichts davon gehört solle Ihme Ein attestat gegeben werden.
Mstr Kaltner habe nicht recht observirt wie die reden gefallen, man soll ihme Ein Attestat geben.
Mster Ludwig Müller wäre nicht beÿm handwerck gewesen, vnd also auch nichts davon gehört, Könne Ihme Ein Attestat gegeben werden.
Mstr Guth man solle Ihm Ein Attestat geben.
Mstre Seemann, Ein Attestat geben.
Also Erkandt, Ihme Mstr Hißkÿ Ein Attestat zu gebe, daß Er die gesellen nicht schelmen und dieb geheißen, sondern gesagt habe.

(f° 135.b) Donnerstags den 18. Octobris 1742. Eodem thatte der Zunfftschreiber den Extractum Vom gestrigen Handwerck Mstr Hißkÿ betreffend verbotenus ablesen, vnd wurde gesamte Meisterschafft umbfragt, ob Sie etwas darwieder einzuwenden habe, welche dann alle damit Zufrieden waren, vnd nichts darwieder einzuwenden Zu haben affirmirten, dahero Sie auch H. Pfundstein und die bedye handwercks meistere mit vnterschrieben.

Jean Charles Hisky est absent d’une des séances du Conseil pour cause de maladie

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 170.a) Donnerstags den 20. Januarÿ 1746. Absentes, Mstr Johann Carol , kranck

Jean Charles Hisky est élu prévôt du Corps des maçons

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 217.b) Donnerstags den 16. Octobris 1749. Warauff Mstr Johann Carel Hißkÿ Zum Obermeister

Le prévôt du Corps des maçons qui devra désormais être présent aux séances d’engagement des compagnons sera assisté d’un adjoint. Le prévôt pour 1750 sera Jean Charles Hisky, son adjoint Jean Philippe Wœhrlé

Protocole du corps des maçons (XI 242, 1731-1749)
(f° 223.b) Mittwoch den 3.ten Decembris 1749. Dato Wurdte unanimiter Erkandt, daß von nun an und in das Künfftige der Jeweilige Obermeister wegen wissenschafft oder Kundschafften, vnd anderer ordnungen willen beÿ den gesellen gebott sitzen, vnd denselben noch Ein anderer meister beÿgegeben werden solle.
Dahero vor das Künfftige 1750.te Jahr Mstr Johann Carel Hißkÿ unanimiter und
Mstr Johann Philipp Wöhrle per Majora denominirt worden.

La fille de Jean Charles Hisky, Catherine Véronique, se marie en 1753 avec le marchand François Adam Stoll

1753 (15.2.), Me Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 5) n° 33
(Eheberedung) entzwischen dem Vorachtbarn Herrn Frantz Adam Stoll, ledigem handelsmann und burgern allhier, weÿland des Ehrengeachten Johann Michael Stollen geweßten Gastgebers Zue silbernen Roßen und burgers alhie mit auch weÿland Anna Maria Stollin gebohrner Ruchin seiner geweßten ehel. haußfrauen ehelich erziehlten Sohn als dem bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehr und tugendgezierten Jungfrauen Catharina Veronica Hiskÿin, des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Carl Hißkÿ, Steinmetzen und burgers allhier mit der Ehren und tugendbegabten frauen Maria Salome gebohrner loglerin seiner Ehefrauen ehelich erziehlten Jungfrauen tochter als der Hochzeiterin ane dem andern theil (…) mit gutem Consens des hochzeiters eheleibl. bruders Johann Michael Stollen, Aubergisten wie auch S.T. H. Johann Adam Claußen Notarii publici und practici – so beschehen zu Straßburg in der hochzeiterin Vatters behaußung ane dem Rindtshäuter Graben gelegen, den 15.ten februarÿ 1753 [unterzeichnet] Frantz Adam Stoll als hochzeiter, cadrina fronica hiskin als hochzeiterin

Jean Charles Hisky meurt en juin 1755 en délaissant une fille. La masse propre à la veuve est de 670 livres, celle des héritiers de 115 livres. L’actif de la communauté est de 531 livres, le passif de 724 livres. Les experts estiment 1 000 livres la maison que le défunt a recontruite pendant la communauté en remplaçant une maison à pans de bois par une maison en pierre. La veuve et sa fille n’arrivent pas à s’entendre sur la somme qui revient à la veuve et à la succession.

1755 (24.7.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1277) n° 258
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Carol Hüscki geweßenen Maurers und Steinhauers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1755. – nach seinem am 2.ten Junÿ jüngsthien genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren der Tugendsamen Catharinæ Veronicæ Ihres alters achtzehen jahr, Herrn Frantz Adam Stoll, handelßmanns und burgers allhier eheliche Haußfraw, und mit Zu Ziehung herrn Johann Michel Stoll Gastgebers Zum Holländischen Schiff und burgers dahier Ihres geschwornen Curatoris ad lites, so Zugegen des Verstorbenen seeligen mit hernach gemelter Wittib ehelich erziehlt undt ab intestato hinterlaßener Eintziger tochter und Erbin, heut dato ordnungs mässig inventirt und ersucht durch Fraw Mariam Salomeam gebohrne Logelin die hinterlaßene Wittib mit Zu Ziehung des Ehren und wolvorgeachts herrn Johann Heinrich Thenn Notarÿ publici und practici allhier ihres erbettenen beÿstandts – So beschehen in dießer königlichen Statt Straßburg den 24.sten Julÿ Anno 1755.
Copia Auffgerichteter Eheberedung – daß das über meines Ehemanns Johann Carl Hiski und meiner zugebrachter Nahrungen auffgerichteter und von H. Not° Hoffmann seel. verfertigtes Inventarium de 1734. mir unterschriebenener den Hn Notario Johann Jacob Heß heut dato außgelüffert worden bescheine hiemit Straßburg den 15. Octobris 1755

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Gerber graben gelegener der Wittib eigenthümlich gehöriger behaußung folgendermaßen befunden worden.
(f° 10) Eÿgenthumb einer behaußung so der Wittib unverändert gehörig. (W.) Eine behaußung, höfflein, hinterhauß und bronnen mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörten, recht und gerechtigkeiten, allhier un der Statt Straßburg ane dem mittleren Gerber graben ohnweit dem brücklein, ein Seith neben Herrn Rathherr Melßheim, anderseith neben Philipp Röderer dem Amlungmacher undt hinten auf Hn. Lederle den tradt Zieher stoßendt gelegen, so über hernach beschriebene darauff hafftente capitalien freÿ, leedig und eÿgen. So ist dieße behaußung Vermög der dreÿen herren Werckmeisteren überreichter unterschriebener schrifftlicher Abschatzung unterem 18. Augusti 1755. æstimirt und angeschlagen worden Vor 2000 gulden, so thut 1000 lb. Und sagen hierüber Zweÿ unterschiedliche pergamentene bericht, davon der eine auff allhießiger Cancleÿ Contract datirt den 15.ten Junÿ A° 1729. Sub N° 1, der andere beÿ Em En kleinen Rath gefertiget de dato 23.ten Maÿ 1725. mit N° 2. signirt.
obbeschriebene behaußung ist währende dießer letzten Ehe umb ein Zimmliches und Zwahr in Hauptbaw meliorirt worden, daß alßo die melioration der theÿlbaren massa Zu conferiren oder weilen aber solches wegen weitläuffigen umbständen dermahlen nicht Hatt sein können, hatt mann die sach biß auff nähs folgende abtheÿl: und außweißung verzogen, mithien hiehero allein bericht weiß einzuführen.
Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ der beeden geweßenen Eheleuthen Zugebrachten Vermögens den 12.ten Junÿ Anno 1734. auffgerichtet und durch weÿl. Hn Christoph Michael Hoffmann geweßenen Notarium publicum verfertiget, ist der wittib ane abgeganenem Vermögen Zu ergäntzen.
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußrath 26, Sa. Silber 1, Sa. goldener Ring 8 ß, Eigenthümliche behaußung 1000, Activ Schuldt 12, Ergäntzungs Rest 62, Summa summarum 1103 lb – Schulden 432 lb, Nach deren Abzug 670 lb
Würd auch der Erbin unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿder und weisgezeug 15 ß, Sa. Activ Schulden 100, Sa. Ergäntzung 26, Summa summarum 127 lb – Schulden 12 lb, Nach deren Abzug 115 lb
Würd auch die übrige Verlaßenschafft unter einem titul als theÿlbahr Consignirt und beschrieben, Sa. hausrath 46, Sa. werckzeug und Steinwerck 68, Sa. Vaß und wein 58, Sa. Silber 27, Sa. goldener ring 5, Sa. activ Schulden 326, Summa summarum 531 lb – Schulden 724 lb, So übertreffen die gemelte passiv schulden die theÿlbahre activ nahrung umb benantlichen 193 lb
Conclusio finalis 593 lb – Zweiffelhaffte Schulden in diese Verlaßenschafft zu bezahlend 200 lb
Abschatzung Vom 18 Augst 1755. Auf Begehren weÿl. H: Carl Hiski des gewesenen Steinmetzen und Maurer Meisters seel: Hinterlaßener Frau Wittib und Erben ist eine Behausung allhier in der Stadt Straßburg auf dem Gerber Graben gelegen welche ein Seitts auf den Rath: Herr Meltzheim ander Seits auf Philipp Röderer den Amlung Macher und Hinten an H: Mederer den draht zieher stoßet. Solche behausung bestehet aus 4 Stuben, 3 Küchen und etlichen Kammern, darüber ist der dachstuhl mit berit Zieglen belegt, hat auch einen gewölbten Keller, Hoff und brunnen, Von uns den unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorherig beschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtig Keit dem jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Zweÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) auff Sambstag den 27. Februarÿ in dem Jahr als mann nach unsers einigen Erlößers heÿland und Seeligmachers Jesu Christ gnadenreicher Geburth und Menschwerdung Zahlt 1734. Johann Daniel Lang, Notarius publicus juratus
– Behausung belangent. die auff schon Vorhien gemelten der wittib eigenthümlich gehörigen haußplatz erbaute behaußung so theÿlbahr ist noch zur zeit weilen beeder seits Parthen wegen dem anschlag deßen nicht einig seÿnt und in contestation begriffen, ohnerörtert auffgesetzt, maßen keine baarschafft Vorhanden, sonst der Wittib Zu erfordern habender Ergäntzungs Rest mit 62. lb wie auch der Erben Ihr mit 26. lb davon außzuweißen biß Zur endlichen Vergeichung außgestellt deßwegen außzuwerffen, o.
Die allhier in der Statt Straßburg und in dem inventions concept Fol: 10.a beschriebene sterb behaußung and dem mittleren gerber Graben ohnweit dem brücklein, 1. seith neben H. Rathh. Melßheim dem Gerber, 2. seith Philipp Röderer dem Amlungmacher und hinten auf Herrn Lederle den trad Zieher stoßent gelegen, so über denen darauff hafftenden capitalien freÿ, leedig und eÿgen ist was der grund und boden betrifft d. wittib unverändert gehörig, weilen Sie solches mit dem alten höltzern gebäu, so darauff gestanden, in die Ehe zugebracht, welches gebäu aber der Verstorbenen seel. währent seiner Ehe abgebrochen und mit seinen Leüthen ein newes steineres darauff gebawen, darzu Er wider die alte stein und etwas Holtzwerck, was noch brauchbahr, emploirt, maßen die wittib undt Erbin wegen ergäntzung des alten abgebrochenen Zugebrachten gebäus und schätzung des dermahligen auffgebawenen newen haußes noch Zur Zeit nicht können einig werden, als ist die sach biß Zur gäntzlichen Vergleichung ohnerörtert außgesetzt undt deßwegen hier Vor die Erbin außzuwerffen o.

Le corps de Jean Charles Hisky est transporté à l’église des Pères Récollets

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 463)
Anno domini 1755 die Secunda julii mortuus est joannes carolus hisky civis et cæmentarius hic, maritus mariæ Salomeæ Loglerin ætatis suæ 52 annorum Sanctissimi sacramentis pœnitentiæ Et Extremæ unctionis rite munitus cuius corpus die sequenti ejusdem mensis et anni Sacro Exequiarum ritu ad Ecclesiam parochialem delatum persolutis ibi precibus et suffragiis consuetis me infra scripto parocho funus deducente ulterius delatum fuit nempe ad Ecclesiam Sti andreæ patrum recolletorum in qua a R. patre guardiani dicto conventus sepultus fuit (i 238)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.