Marais Kageneck : Kageneckerbruch
(Seyboth p. 272) Kageneckerbruch – Rue du Marais Kageneck
Kageneckerbruch 1327, so man auch das neue Bruch nennet 1587, Quartier de la Fraternité 1794
Die n° 1-39 gehören heute (nach völliger Zerstörung, 1870) zu der Kageneckergasse.
Gärtnerhöfe von n° 1 bis 59, 16. Jahrh. bis 1870.
Die zahlreichen Gartnerfamilien die die Bevölkerung dieses ganzen Reviers bis zur Neuzeit bildeten und bis 1870 sogar noch einige Aecker intra muros besassen, stammen vornehmlich aus dem 14., 15. und 16. Jahrh. Diese Familien haben sich fast alle, während fünf Jahrhunderte, mit einander durch Heirathen vermischt. Es wird genügen, hier die zum öftern vorkommenden Namen anzugeben wie z. B. die : Schott, Wolff, Wunderer, Voltz, Gœtz, die von Friedolsheim, von Börsch, die Heid, Heidel, Hoh, Lix, Moll, Nortz, Riebel, Renckert, Riehl, Rinck, Roth, Rulmann, Trensz, Vix, die Federlin, Flach, Nessmann, Odino, Siefert u.s.w.
(Traduction) Kageneckerbruch (marais Kageneck) 1327, aussi appelé le marais neuf 1587, Quartier de la Fraternité 1794
Les n° 1-39 font aujourd’hui partie de la rue Kageneck (après leur destruction totale, 1870).
Maisons de jardiniers, du n° 1 au 59, du XVI° siècle à 1870.
Les nombreuses familles de jardiniers qui remontaient pour la plupart aux XIV°, XV° et XVI° siècles peuplaient tout le quartier jusqu’à ce siècle et possédaient même des champs intra muros jusqu’en 1870. Ces familles se sont presque toutes alliées par mariages pendant cinq siècles. On se bornera ici à citer les noms qui reviennent le plus souvent comme les Schott, Wolff, Wunderer, Voltz, Gœtz, les von Friedolsheim, von Boersch, les Heid, Heidel, Hoh, Lix, Moll, Nortz, Riebel, Renckert, Riehl, Rinck, Roth, Rulmann, Trensz, Vix, les Federlin, Flach, Nessmann, Odino, Siefert, etc.
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Les jardiniers de Strasbourg font partie d’une tribu (corporation) qui dispose de trois poêles (lieux de réunion) : l’un au quartier des Charrons (Unterwagnern), celui où se trouve le marais Kageneck, un deuxième au faubourg de Pierre (Steinstrass) et le dernier à la Krutenau. Les jardiniers sont donc respectivement appelés Gartner Unterwagnern (en abrégé G.U.W., soit jardinier aux Charrons), Gartner ane Steinstrass (G.a. StStr., jardinier au faubourg de Pierre) ou Gartner ane Krautenau (G.a.K., jardinier à la Krutenau).
A partir de la Révolution, quand les actes seront d’après la loi dressés exclusivement en français, Gartner est rendu par jardinier-cultivateur, ce qui le distingue du Gärtner qui désigne le jardinier au service d’un propriétaire. Le jardinier cultivateur qui réside à l’extérieur de la ville est quant à lui appelé Gartenmann.