1, rue de l’Epine
Rue de l’Epine n° 1 – VII 301 (Blondel), P 1076 puis section 13 parcelle 52 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Jean Frédéric Stamm (1773)
Façade rue de l’Epine
Angle des rues de l’Epine et de l’Ail (avril 2014)
La maison qui fait l’angle occidental des rues de l’Epine et de l’Ail appartient à des marchands du XVII° au XIX° siècles. Elle a été réunie puis détachée à plusieurs reprises des maisons voisines, ce qui a donné lieu à de nombreux différends entre le XV° et le XVIII° siècle (voir l’état détaillé en marge de l’inventaire après décès de 1800). Depuis le début du XVII° siècle, la maison sise face aux Lièvres (actuel 19 rue de l’Ail) est grevée d’une rente communale pour deux oriels qu’on voit sur le dessin de 1707. Cette rente s’éteint en 1773 quand Jean Frédéric Stamm reconstruit entièrement la maison qu’il vient d’acquérir. Il cède alors deux toises, trois pieds et six pouces carrés de terrain à la ville pour rectifier l’alignement.
Elévation de 1707. Chaque oriel est surmonté d’un bulbe
(collection de M. Heinrich, voir l’essai Rue de l’Epine)
La maison que reconstruit Jean Frédéric Stamm sur des caves voûtées plus anciennes a un rez-de-chaussée surmonté de deux étages. La façade sur la rue de l’Epine, à droite du repère (b) est divisée en trois parties de même largeur dont celle du milieu fait légèrement saillie. Les trois parties, de même que la façade sur la rue de l’Ail à gauche du repère (b), comprennent à chaque étage trois fenêtres dont celles du premier ont des crossettes tandis que celles du deuxième sont droites. Chaque ensemble de trois travées est délimité par un chaînage à refends, celui à l’angle de la rue étant plus large que les autres. Le rez-de-chaussée est surmonté d’un large bandeau. Les trois fenêtres de la partie centrale sur la rue de l’Epine sont surmontées d’une forte moulure en corniche. Le rez-de-chaussée parementé de grès à refends comporte des arcades dont la hauteur varie avec le temps ; on constate que celles qui atteignent le sol ne sont pas les mêmes en 1830 qu’en 2012. La cour E borde en partie la propriété du n° 3, entre les repères (3) et (4). On voit entre (1) et (2) la façade arrière du bâtiment vers la rue de l’Epine, entre (1) et (2) le bâtiment latéral adossé au mur arrière du 17, rue de l’Ail et entre (2) et (3) la façade du bâtiment au fond de la cour.
Elévations pour le plan-relief de 1830, cour E, îlot 168 (© Musée des Plans-relief)
Le propriétaire fait poser une devanture rue de l’Epine en 1880. Il fait agrandir en 1932 l’atelier de menuiserie dans la cour. Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit le bâtiment arrière. La cage de l’escalier est reconstruite en 1947 et la maison d’habitation réparée en 1950. Des transformations intérieures ont lieu en 1966.
La maison a fait l’objet d’une description aux pages 14 et 15 de l’essai Rue de l’Epine, publication préparatoire de l’Inventaire général des Monuments et Richesses artistiques de la France (1968).
avril 2014
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Gérard Hecker, marchand – luthérien | ||
1662 | v | Jacques Kærcher, marchand, et (1643) Rachel Güntzer – luthériens |
h | Jean Georges Asfalck, marchand, et (1671) Catherine Kærcher – luthériens | |
1683 | v | Jean Jacques Haan, marchand, et (1682) Jeanne Salomé Spielmann, remariée à Philippe Jacques Vinther, docteur en médecine et grand bailli à Lahr en Bade – luthériens |
1705 | h | (indivision) Jean Haan, docteur en médecine, et (1720) Marie Agnès Engelhard Philippe Jacques Haan, marchand à Francfort-sur-le-Main (seul propriétaire en 1723) – luthériens puis sa fille Elisabeth Haan et (1750) Jacques Henri Rühle de Lilienstern |
1772 | v | Marie Elisabeth et Marguerite Salomé Haan – luthériennes |
1773 | v | Jean Frédéric Stamm, tonnelier et marchand de vins, et (1765) Marie Sara Werner – luthériens |
1792 | adj | Jean Nicolas Karth, marchand de draps, et (1764) Marie Elisabeth Milius puis (1777) Marie Salomé Kramp – luthériens |
1801 | v | société de commerce frères Picard (indivision, 1810) Abraham Picard, négociant, et (1778) Merlé David Hamburger ensuite nommée Joséphine Hamburger Théodore Marc Picard, négociant |
1837 | adj | Frédéric Geofroi Kampmann, homme de lettres, et (1796) Frédérique Madeleine Haug |
1839 | v | Pierre Alexis Simonis, négociant, et (1841) Reine-Elisabeth Kling |
1862* | h | Marie Reine Simonis, célibataire |
1863* | Guillaume Lipp, propriétaire | |
1873* | Frédéric Edouard Maurer, fabricant de chaises | |
1905* | Charles Heintz, la veuve | |
1908* | Jean Baptiste Heinrich et sa femme née Bilger |
avril 2014
(1765, Liste Blondel) VII 301, au Sr Haan
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stamm, 17 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1076, Picard, Théodore, négociant – maison, sol, cour – 3,6 ares
Locations
1729, Jean Schubart, marchand
1742, Jean Saum, marchand
1777, Jacques Pasquay, marchand
1781, maison de commerce Pourtales et Compagnie de Neufchâtel (pendant les foires)
1801, Jean André Silbermann, négociant
1828, (cave) Georges Farny, brasseur
1830, (cave) Philippe Chrétien Taubert
1833, Charles Ruland, menuisier
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des loyers communaux
VII 1461 (1652-1672), f° 267
Jetzt Hanß Georg Aßfalck
Jacob Kärcher Zuuor
Herr Gerhard Hecker handelßmann, Soll gemeiner Statt, Von zween Erckern oder Lucernen ahn seiner behaußung in dorns gaßen, gegen dem Haaßen, Jahrs vf liechtmeß 2 lb d
Man: f. 43
New fol. 329
1656, 1661, 1662
1663 von H. Kerchern empf.
1668-1672
(traduction) Jacques Kærcher autrefois / Le marchand Gérard Hecker doit à la Ville, pour deux oriels à sa maison sise rue de l’Epine face aux Lièvres, chaque année à la chandeleur, deux livres
maintenant Jean Georges Asfalck
Main courante f° 45
Nouveau registre f° 329
(Quittances 1656, 1661-1663, 1668-1673, dont 1662 reçu du sieur Kercher)
VII 1465 (1673-1741) f° 229-v
Hannß Georg Aßfalck, Soll von Zween Erckern oder Lucern an seiner behaußung un dornß gaßen gegen den haasen, vff Liechtmeß, 2 lb
St. Zinßb. p. 267
ietzt H. Johann Jacob Hahnen Erben
Jetzt Herr Johann Hahn. M. D.
1674-1741
Neuzb fol 566
VII 1471 (1741-1802) f° 566
L’article reporté des registres précédents est rayé en 1773 lorsque les deux oriels sont supprimés
alzb. 229-b
H. Dr. Joh: Hahn ([corrigé en] Haan) solle von 2. Erckern oder Lucernen an seiner behaußung un dorns gaßen gegen den Haasen auff Purif. Mar:, 2 lb
(Quittungen, 1741-1773)
Seind weeg gemacht worden A° 1773
Sentences arbitrales et originaux sur parchemin
Les pièces suivantes sont brièvement décrites à l’inventaire après décès de 1800
1407 (parchemin, coll. part.)
Pièce B
[suscription] Lit. B.
Brüder Sigille Von Offen A° 1407 Jahre Vber 1 lb
NB. Zu den alten von winterthur ist daß hauß oberhalb Zum dornen zu ge* word.
(Transcription et traduction en préparation)
1435 (parchemin, coll. part.)
Acte de vente
(Transcription et traduction en préparation)
1514 (parchemin, coll. part.)
[suscription] Hr Jorg Mieg der Erst brieff
die Mawr Im Hinderhauß betreffend
Lit. H. ins. H. Stamm C. H. Imling
A° 1514. prod. beÿ Kl. Rath d. 4.t. Dec. 1779
(Transcription et traduction en préparation)
1514 (parchemin, coll. part.)
Georges Mieg se plaint que son cousin et voisin Paul Mieg n’a pas respecté la précédente sentence d’après laquelle le mur de séparation devait être refait pour deux tiers par Georges Mieg et pour un tiers par Paul Mieg jusqu’à hauteur du chenal qui repose sur ce mur. Paul Mieg estime que le mur n’est pas commun à deux et un tiers mais par moitié : lorsqu’il a installé sa gouttière, il a fait des propositions à Georges Mieg qui les a rejetées. Les experts rendent une nouvelle sentence d’après laquelle Paul Mieg a droit à la moitié du mur, les frais d’entretien du chenal devant être supportés par moitié par les parties, ceux du mur d’après les stipulations de la sentence précédente.
[suscription] der zweyt brieff ([biffé] der Erste Brieff)
die Maur Im hinderhauß betreffend
Lit. J. insachen H. Stamm C. H. Imling
A° 1514. prod. beÿ Kl. Rath d. 4.t. Dec. 1779
[suscription] Deuxième sentence, concernant le mur de la maison arrière. Pièce J dans l’affaire du sieur Stamm contre le sieur Imlin, datée de 1514, produite devant le Petit Sénat le 4 décembre 1779
Wir mit Namen Hans Hamer Vnser Lieben frouwen Mynster Zu Straßburg Werckmeister, Medart von lindaw Zÿmerman, Bernhard von wormbs // murer, Bastian von elweltingen Zÿmerman vnd Hans von waßlenheim murer, Alle geschworene wercklit der Stat Straßburg, Thun Kunt meniclichen mit // dissem brieff, das vor uns obgenant., Erschienen ist, der Ersamme und wise Her Joerg mieg, furwendende, wie das vergangener Zit, zwischen Imm an einteil // und Paulo miegen seinem vetteren, andren teils, einer muren Halben, rechtlicher spruch von obgemelt. wercklut. vffgangen, das die selbe mür Inhalt der selbg. // spruchs do zu mal gegeben, Imm Zum Zweitenteil, vnd paulo muegen zum dritten teil, biß vnder den nohe, dar vff ligende, wider zu machen, geburen solten vnd // die fenster In mossen wie die vormals dar zu gestanden weren, bliben, u., dem selbigen spruch und vrteil, wie bys Here, durch Paulum mieg. nit gelopt, Sund. // noch demm vnd die mur wider gemacht vnd der Nohe dar vff gelegt, durch paulum miegen, Zu widerdrieß nachteil vnd schaden Jergen miegen ein vnnutzê* // mutwillig buw, für die mur, und fenster, vff gefiret und gemacht worden, das Inkrafft des spruchs vnbillichen beschehen, vnd Imm gantz nit zu liden were, Am // andern, so hette Paulus mieg Vber das und Imm sin teyl der gemeynen muren, freÿ, ledig, vnbekümbert, gelassen, sin dach von sinem newen buw, vnerforderet vnge- // gint vnd vnerlangts rechten Jergen miegen In sinen Nohe Ingerucket, vnangesehen, das an In gesunnen vnd durch verordente Herren des cleinen Rats, auch durch // den ammeyster selb Bitt beschehen mit sollichem sinem bw, vff witer Zukunfft Jerg. mieg. still zu sten, da durch villicht sÿ vernichtet werden wollen, Aber durch // paulum miegen furgefaren vnd den selben bw vff, wider willen volfieret, von wol vnbillichen bescheen, Batte har vff, die obgemelt. wercklüt, diß Zu besichtigen, // In Hoffnung das paulus müeg das fenster wider zu eröffen, vnd den dach drauff von dem Nohe vff sich selbs Zu leiten, durch rechtlichen spruch der wercklit // schuldig sin werde, u. Da gegen Paulus mieg Antwortet, Es war also das im spruch Zwist., Imm und jerg miegen ergang. u. wellichê buwe und an zu salen // vßtrückte, das die mur gemeyn sin solle, wurde nit anders verstanden, yedem zum halben teyl vnd nit als jerg mieg meinte das die selbig mur Imm Zum // Zweyten, vnd paulo mueg. zum dritten teyl zu gehören solte, dar vmb der Kosten der selben muren also gedecket were, Dann was von wercklit lut Ins vo- // rigen spruchs vmb dienstparkeit des nahes, des fensters vnd das Jerg mieg solliche mure mit sinem nohe vnd buw alleyn belestiget und beschediget hette be- // dacht worden, das paulus mueg, den dritt. teil zu disser gemeynen muren geben solte, vnd aber nit dester mynder die mure gemeyn sin vnd bliben, Sollichs // durch Jergen muegen widerfocht., vnd mit sinem Nohe, ein zweyteil der muren belert, vnd nit mer ein drittenteil (ist ein Halben murstein) ledig sten lassen // dann der gemeyne mur, In Irer dick. anderthalben stein, vber den bogen so Jerg. mieg. allein zu gehört, Halten ist, vf wellichem augenschinlich gesehen // würt das Jerg mueg ein vierteils steins witers dann Imm Zu stendig, mit sinem nohe begriff. Hat, dar vmb Imm Zu clagen billichen nötte were, Item so // Hette sin vatt. lange Zit willen gehebt, eins gewolbs Halben, ein bw an die mure Zu machen, do mit das selb gewelb beschirmet würde, den selben buw Er // disser Zit vff vnd zu sin eigenthum gesetzet vnd vol furet, Nyt mynders, hÿe mit ein fenster In der gemeynen muren stande verschlagen Aber das gut er // und recht gehabt dann Inn das mit dem sprüch der wercklit lut vnser Herren artikel nit verbott. gewesen, Vnd aber als er witers die Höhe sins buwes // vber den nohe erlangt vnd sin teil der muren verschlagen funden, Hat er schaden zu vermiden und witers Kost. anzuleg., sin dach drauff so wit // vnd er vber buwen gewesen auch In Jerg mieg. nohe Ingerichtet, mit erbitten den halben Nohe, waß Her vff gangen were, zu sinem Halben // teil Jergen miegen Zu bezalen vnd fur* also gemeynlichen Helfft. Halt., Ouch den trauff des nohen vff sin eigenthum wollen dülden welliches als // Jorg mueg abgeschlagen vnd nit wollen thun, sunder uns rechtlichens spruchs begeret u. Batte vns genanter paulus vff den augenschein Zu vor // Guter Hoffnung sollich sin gnugsam erbiet. an zu nemmen schuldig sin Oder aber seinen nohe hin In Zu Rücken vnd das Halbteil ledig zu machen // mit rechtlicher spruch erkant solt werden, noch Vermög. vnd Inhalt des vorig. vrteils, Begert das selbige vrteil zu verharren und Har vff zu besche- // hen was recht were, Also Nach clag und antwort Besichtigung des spans, verharung des vorig. spruchs, Haben bede teil, Ire spenn mit vff ge- // bung des Halmens, nach gewonheit vns Heimgestelt, wiß wir sy rechtlichen wisen, da by zu bleiben, nit witers zu kommen, dar vorder nit Zu thun // nach schaffen gethan werden, durch sich oder andere, Sunder das stet vnd vest Zu halt. fur sich Ire erben, oder besitzer Irer Huser gelopt vnd ver- // sprochen vngeverlichen, Demm nach Haben wir die wercklit vff unser best. verstentnys vnd by vnsern eiden Har vmb geschworen Zu Vrteil Erk. // das Paulus mieg sich des Halben deils der gemeynen muren gebruchen soll oder mag, Vnd so disse gemeyne mur, durch jerg mueg. vatters // dann vff siner Halben teyl, mit dem nohe erstlichen belert worden, deß Halb Paulus sinen trauff vf zu leiten nit stat gehabt hat, vnd seinen // dachtrauff auch In obgenant. nache Ingerichtet, doch den halben Kost. des Nohes zu bezalen vnd den gemeÿnlichen furter Helff Halt. geltlichen* // erbotten u. So soll Jerg mieg sollich arbeiten anzu nemmen schuldig sin, Also das disser Nohe mit sampt der muren dar vnder hien für gemeÿn // syen vnd Zu gemeynen Kost. gehalt werden, Der selb Nohe soll durch sinen lauff vff paulus mieg. eigenthum, wie von altem Here behalt. // vnd soll der macherlon der muren vnder dem Nohe stande, lut des vorig. spruchs allein yetzund zu zit. vergolt. vnd Galt werden, denen // selben brieff gentzlich vnabgebrochen, Vrkund Haben, wie obgenannt werckklit vnser yeder sin Ingesigel gehenckt an dissen brieff dar geben // Ist vff sondag nach Andreæ appostoli Anno funffzehn Hundresten vnd vierzehender
(traduction) Nous soussignés Jean Hammer, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg, Médard de Lindau, charpentier, Bernard de Worms, maçon, Sébastien d’Elweltingen, charpentier et Jean de Wasselonne, maçon, tous experts assermentés de la Ville de Strasbourg, faisons savoir à tous par les présentes qu’est comparu par devant nous l’honorable sieur Georges Mieg, lequel a déclaré que les susdits experts ont autrefois rendu une sentence arbitrale entre lui-même d’une part et son cousin Paul Mieg d’autre part au sujet d’un mur. Selon ladite sentence, ledit mur devait être refait pour deux tiers par lui-même et pour un tiers par Paul Mieg jusqu’à hauteur du chenal qui repose sur ce mur et les fenêtres rester telles qu’elles étaient réputées être autrefois mais Paul Mieg n’a pas respecté jusqu’à ce jour ladite sentence et arbitrage. Au contraire, après que le mur a été refait et que le chenal y a été posé, Paul Mieg a causé un tort et un préjudice considérable à Georges Mieg en faisant et en érigeant une construction délibérée et non nécessaire qui porte atteinte au mur et aux fenêtres, en contravention à la sentence, ce qu’il ne saurait aucunement tolérer. D’autre part Paul Mieg aurait avancé le toit de sa nouvelle construction dans son chenal sans avertissement ni autorisation, au-delà de sa part du mur commun dont il a l’entière jouissance, au mépris des droits de Georges Mieg. Il n’a tenu aucun compte de ce qui lui a été demandé et que les assesseurs du Petit Sénat ainsi que l’ammestre lui-même l’ont prié de faire à l’égard de sa construction, à savoir d’établir la concorde avec Georges Mieg, ce qui devait éteindre la dispute, mais Paul Mieg a anticipé et réalisé ladite construction contre tout avis et en contrevenant à toute équité. Il a alors demandé aux experts de procéder à une visite en espérant qu’ils rendraient une sentence arbitrale qui obligerait Paul Mieg à rouvrir la fenêtre et à diriger la gouttière du chenal vers sa propriété.
Mais Paul Mieg a répliqué que la sentence rendue dans le différend entre lui et Georges Mieg au sujet de la construction en question stipule que le mur doit être commun, ce qui ne peut signifier autre chose qu’il appartient pour moitié à chacun et non pas, comme le prétend Georges Mieg, qu’il lui appartiendrait pour deux tiers et pour un tiers à Paul Mieg, les frais étant partagés à proportion.
La sentence précédente qu’ont rendue les experts au sujet de la servitude du chenal et de la fenêtre, d’après laquelle c’est le seul Georges Mieg qui porte préjudice audit mur par son chenal et sa construction, stipulait que Paul Mieg devra contribuer pour un tiers à ce mur commun, le mur n’en restant pas moins commun et devant le rester. C’est ce que conteste Georges Mieg, à savoir que son chenal doit laisser libre deux tiers du mur et non plus un tiers (c’est-à-dire la moitié d’une pierre de taille), puisque le mur commun d’une pierre et demi d’épaisseur doit passer sur l’arcade qui appartient au seul Georges Mieg. On a d’ailleurs pu constater que Georges Mieg a un quart de pierre de plus que ce qui lui appartient de ce mur y compris son chenal, de sorte qu’il est en droit de se plaindre. Item son père qui avait un caveau avait eu il y a longtemps l’intention d’appuyer un bâtiment contre le mur, ce qui aurait protégé son caveau, il a alors posé et érigé ladite construction sur sa propriété non sans pratiquer une fenêtre dans le mur commun. Il avait en effet le droit de le faire puisque, conformément aux règlements, la sentence des experts ne le lui avait pas interdit. Mais quand sa construction a dépassé la hauteur du chenal et qu’il a constaté que sa part de mur était occupée, il a installé sa gouttière sur toute la largeur et la hauteur de la construction et même dans le chenal de Georges Mieg afin d’éviter les dommages et les frais supplémentaires, en lui demandant de payer la moitié du chenal à proportion des sommes engagées, de partager par moitié les frais d’entretien et de tolérer la gouttière du chenal sur sa propriété. Georges Mieg a rejeté et refusé cette proposition, il nous a par contre demandé de rendre une sentence arbitrale. Ledit Paul nous a prié de procéder à une visite en espérant bien que la sentence suffirait soit à lui faire admettre son tort soit l’obligerait à reculer son chenal en libérant sa moitié, d’après les termes et la teneur de la sentence précédente qu’il demande de confirmer et en faisant exécuter ce que de droit.
Après avoir entendu le plaignant ainsi que la défense, examiné le différend et considéré la sentence précédente, les deux parties, renonçant à tout autre droit comme il est de coutume, s’en sont remises à nous et à notre jugement. Elles ont formellement assuré et promis de s’en tenir à la sentence, de ne pas s’élever contre elle ni la mettre en cause, ni par elles-mêmes ni par des tiers, mais de la tenir pour ferme et définitive aussi bien pour elles-mêmes, leurs héritiers que les futurs propriétaires des maisons.
Nous, experts, après avoir prêté serment, avons ensuite en toute âme et conscience rendu la sentence suivante.
Paul Mieg doit ou peut disposer de la moitié du mur commun ; comme le père de Georges Mieg a établi pour la première fois le chenal sur sa moitié dudit mur commun, que Paul n’était pas autorisé de faire passer sa gouttière mais qu’il l’a conduite dans ledit chenal en demandant de se charger de la moitié des frais du chenal et de partager par moitié les frais d’entretien ultérieurs, Georges Mieg est tenu d’accepter cette disposition, de sorte que ce chenal ainsi que les murs qui le supportent seront communs et entretenus à frais communs. Ledit chenal devra prendre son écoulement sur la propriété de Paul Mieg comme par le passé. Par ailleurs les frais liés au mur sur lequel repose le chenal seront uniquement régis, maintenant et à l’avenir, par les stipulations de la sentence précédente qui garde son entière validité.
En foi de quoi les experts ci-dessus mentionnés ont apposé leur sceau au présent acte le dimanche suivant la fête de l’apôtre André en l’année quinze cent quatorze.
1515 (parchemin, coll. part.)
Georges Mieg se plaint que son voisin et cousin Paul Mieg a construit un mur qui prend le jour à une fenêtre qu’il a ouverte récemment dans son mur. Paul Mieg répond qu’il a voulu établir un chenal pour conduire les eaux vers la rue, qu’il n’est pas tenu de respecter une fenêtre récemment ouverte et qu’il a posé le mur près du bâtiment de son voisin pour éviter que des immondices ne s’y accumulent. La sentence que rendent les experts oblige Paul Mieg à laisser la jour parvenir aux deux fenêtres de son voisin en lui permettant de terminer sa construction.
[suscription] der dritt brieff
die fenster im Hinderhauß betreffend
Lit. K. ins. H. Stamm C. H. Imling
A° 1515. prod. beÿ Kl. Rath d. 4.t. Dec. 1779
[suscription] Troisième sentence, concernant les fenêtres de la maison arrière. Pièce K dans l’affaire du sieur Stamm contre le sieur Imlin, datée de 1515, produite devant le Petit Sénat le 4 décembre 1779
Wir mit Namen Hans Hamer Werckmeister vnser lieben frouwen mynster Zu Straßburg, Medart von landaw Zymerman Bernhard von wormbs // murer Bastian von elweltingen zimerman vnd Hans von wasslnheim mürer Alle geschworne werklit der stat Straßburg Thun kunt menicklichen // mit diessem brieff das vor vns obgenant. vff Hit dato Erschienen ist der ersamm vnd fürneme Her Jerg miege vnd Clagte vor vns vor das zwischen // Imm vnd seinem vettern Herrn paulo miegen vergangener Zit, zwen Rechtliche sprüche, vor den werklit. vfgang. weren, unt* der vrteil brieff dar vber // sagende Nun hette Her paulus mieg, wider solliche brieff vnd sprüche, ein mutwillig. vnnottürfftig. buwe In abwesen* Herr Jerg. mieg. zu mach. // furgenommen, vnd da mit ein fenster vnd licht, In Jerg mieg. eigenthum verbuwen, vnd gentzlichen entweret, Vnangesehen das sollich fen- // ster Imm vnschedlichen, sunder zu grosser notturfft tags vnd lufftes halben gebüwen gewesen, es dar zu durch Herr Jerg. mieg. eigenthum // allein, mit erkantniß der wercklit gebrochen worden, Ouch nit allem das fenster verbuwen, Sunder dem selben mutwillig. furnemmen noch // die muren haret an seinen eigenen gebel vffgefuret, vnd gar khein wite oder winckel gelossen, da mit doch, dem fenster ein wenig stechens lichts // gegeben möchte werden Als nach ordnung der stat Straßburg billichen bescheen sin solte, da mit auch sich des trauffs recht. so der vf gestossent. // stein In demm gebel an Zeigt. vnderzog. Imm vnlidlichen, were gutte Hoffnung das paulus mieg den mutwillig. vnnutzen bw, wider // abzubrechen das fenster vff Zuthun, vnd ein winckel dreier schu wit Zu lossen, so vil stechens lichts als not sin werde zu geben pflichtig vnd // schuldig zu sin Bate vns obgenand. wercklüt vff den aug.schin zu gen, vnd des halben ein rechtlichen spruch zu geben sich wissende Zu hab. // Da gegen, Her Paulus miege durch sinen fürsprechen antwortet Er hette einen bw angefangen vnd den vff sinen eigenthum gesetzet mercklichen // schaden durch den nahe vormals beschehen wollen furkommen, Als das In vorgender Handlung gesehen ist. Des Halben den nahe mit einê muren // zu entschohen vnd das wasser an die gassen Zu leit. durch sin paulus mieg. eigenthum vnderstand., So aber mit disser muren fürgefar. ist dar durch // ein fenster In Jerg mieg. gebel stande vermacht vnd zu gethan word. welliches vormals an dem ort nie gestand. Sünder zu kurtzem durch Jerg // mieg. Har Zu gebrochen, Des Halben er sollich fenster Zu duld. nit schuldig Ob schon sollich. bw nit furgenommen were verhofft auch sollicher zu // vermur. vnd zu verschlahen vff sinem eigenthum, An In*de meniclichs gut macht zu habend. Er hette auch solliche mur dar vff der nahe // komen solt, haret an Her Jerg. gebel gesetzt, doch vff sinem eigenthum, vnd kein winckel gelassen Dar vmb schaden vnd nachteil so durch // das fenster ersten möchte fursehen des glichen vil gestancks vnd vnlustes zu fürkommen, so durch allerley vnsuberkeit In dem winckell // Zwisch. den mur. versamlet wurde, vnd niemans zu leide zu nid oder Haß In kheinen weg. dissen bw angefang. verhoffte Har Vmb // den bw abzubrechen, das fenster vff zu thun vnd ein winckel vff sinem eigenthum zu lassen mit erkantnus der wercklit nit pflichtig zu werd. // Also nach. clag vnd antwort besichtigung des spans haben beide p.ten Ine spenn von handen mit vff gab des Halmens noch gewonheit vns // heim gestellet vnd vbergeben, wes wir sy rechtlich wisen, da by zu bliben nit witers Zu komen, dar vorder nit zu thun noch schaff. gethan // werde durch sich oder andere Sunder das stet vnd fest zu halt. für sich Ire erben vnd nachkommen gelopt vnd v.sproch. vngeforlichen den // nach haben wir obgenant wercklit vff vnsere best. verstentnissen vnd by vnsern eiden vmb alle der glichen sachen geschworen Zu vrt. Erk. // Sovil* vnd sich Her Paulus mieg eins vnnottürfftig. buwes vndernommen hat, der auch durch die wercklit also befunden worden ist So soll // Her Paulus mieg denen vnderst. verbuwenen fenster In Herr. Jerg. mieg. gebel stande ein stechen licht Zelossen nach notturfft pflichtig // vnd schuldig sin Sunst mag Her paulus mieg sollichen sinen bw vff sinem eigenthum volfuren vnd der nahe Har vff vnschohenes // doch denen stechenden licht zu den oberen zweyen fenstern mit sampt den vor gegebenen zweyen vrteil brieff. vnabbruchlichen u. Vrkund // so haben wir obgenannt. wercklit vnser yeder sin Ingesigel gehenckt an dissen brieff, Dat. vff sond. Oculi Anno xv.r vnd funffzehenden
(traduction) Nous soussignés Jean Hammer, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg, Médard de Lindau, charpentier, Bernard de Worms, maçon, Sébastien d’Elweltingen, charpentier et Jean de Wasselonne, maçon, tous experts assermentés de la Ville de Strasbourg, faisons savoir à tous par les présentes qu’aujourd’hui est comparu devant nous l’honorable sieur Georges Mieg, lequel s’est plaint, déclarant que les experts ont autrefois rendu deux sentences entre lui et son cousin le sieur Paul Mieg et établi l’acte correspondant, mais que, malgré cet acte et ces sentences, le sieur Paul Mieg a commencé établir délibérément et sans nécessité une construction en l’absence de Georges Mieg et fait écran à une fenêtre et à la lumière dans la propriété de Georges Mieg en causant grand préjudice, sans considérer que cette fenêtre ne lui est pas inutile mais qu’elle a été établie pour procurer le jour et l’air qui lui sont nécessaires et qu’elle a été ouverte sur la seule propriété du sieur Georges Mieg du consentement des experts. Il n’a pas seulement fait écran à la fenêtre mais aussi délibérément édifié les murs à côté de son propre pignon sans laisser entre eux le moindre intervalle ou recoin qui puisse procurer à la fenêtre un puits de lumière comme l’imposent équitablement les règlements de la ville de Strasbourg. Il a de même contrevenu de manière inacceptable aux droits de gouttière car la pierre qui ravance touche au pignon. Il espère bien que Paul Mieg sera tenu et obligé de démolir la construction établie délibérément et sans nécessité, de rouvrir la fenêtre et de laisser un intervalle de trois pieds pour donner le puits de lumière qui lui est nécessaire. Il nous a prié, nous les experts susnommés de visiter les lieux pour rendre en toute âme et conscience une sentence arbitrale.
Le sieur Paul Mieg a répondu par son mandataire qu’il a commencé une construction qui repose sur son terrain et voulu prévenir tout préjudice que le chenal a autrefois causé comme les précédentes transactions l’ont constaté. Il a par conséquent fait un mur pour soutenir le chenal et diriger l’eau vers la rue en passant sur son terrain à lui Paul Mieg. Il a ainsi été amené à avancer ce mur, ce qui a obstrué et fermé une fenêtre qui se trouve dans le pignon de Georges Mieg. Comme il n’y avait jamais eu de fenêtre à cet endroit mais qu’elle a été récemment ouverte par Georges Mieg, il n’est pas tenu de la tolérer. Il espère bien qu’il aurait été en droit de la murer et de la condamner sur son terrain même si cette construction n’avait pas été établie. C’est sur son terrain qu’il a posé, tout près du pignon du sieur Georges et sans laisser d’intervalle, ce mur sur lequel devrait reposer le chenal pour prévenir les préjudices et les nuisances qui proviendraient de la fenêtre ainsi que les mauvaises odeurs et les désagréments dus à toutes sortes d’immondices qui s’accumuleraient dans l’intervalle entre les murs. Il n’aurait jamais entrepris cette construction pour nuire à quiconque, que ce soit par jalousie ou par haine. Il espère donc que la décision des experts ne l’obligera pas à démolir la construction, à rouvrir la fenêtre ni à laisser un intervalle sur son terrain.
Après audition de la plainte ainsi que de la défense et après examen du différend, les deux parties se sont serré la main en renonçant à tout autre droit comme il est de coutume, elles s’en sont remises à nous et à notre jugement. Elles ont formellement assuré et promis de s’en tenir à la sentence, de ne pas s’élever contre elle ni la mettre en cause, que ce soit par elles-mêmes ou par des tiers, mais de la tenir pour ferme et définitive aussi bien pour elles-mêmes, leurs héritiers que les futurs propriétaires des maisons. Nous, experts susdits, après avoir prêté serment, avons ensuite en toute âme et conscience rendu la sentence suivante.
Relativement à la construction que le sieur Paul Mieg a fait établir sans nécessité, ce qui est aussi l’avis des experts, le sieur Paul Mieg sera obligé et tenu de pratiquer un puits de lumière autant qu’il sera nécessaire aux fenêtres qui se trouvent au bas dans le pignon du sieur Georges Mieg. Par ailleurs le sieur Paul Mieg pourra terminer sa construction sur son terrain et y poser le chenal mais en respectant les puits de lumière pour les deux fenêtres du haut ainsi que les stipulations des deux précédentes sentences arbitrales.
En foi de quoi chacun de nous, experts ci-dessus mentionnés, a apposé son sceau au présent acte. Fait le dimanche d’oculi en l’année quinze cent quinze.
1776 (parchemin, coll. part.)
Jugement rendu au Conseil souverain d’Alsace en confirmation de la sentence rendue le premier octobre 1774 au Petit Sénat de Strasbourg, dans le procès qui oppose Jean Jacques Kips (propriétaire de l’actuel 17, rue de l’Ail) et Jean Frédéric Stamm (1, rue de l’Epine) après que celui-ci a été autorisé d’établir des lieux d’aisance au premier étage de sa maison
5 Juillet 1776
Louis par la Grace de Dieu Roy de France et de Navarre au premier de Notre huissier ou sergent sur ce requis, Sçavoir faisons Que comme Ce jourd’hui Vû par Notre Conseil souverain d’Alsace, L’instance d’entre Jean Jacques Kips Licentié Ez lois de la Ville de Strasbourg appellant par acte du premier octobre mil sept cent soixante et quatorze de la sentençe rendüe au petit Senat de laditte Ville de Vingt huitieme septembre précedent, et anticipé Comparant
par Schirmer l’ainé son procureur d’une part, et frideric Stamm bourgeois Marchand de vin de ladite ville intimé et Anticipant Suivant et aux fins de l’arrêt par lui obtenû le quatorze decembre mit sept cent soixante et quatorze et Exploit d’assignation donné En conséquence le dix neuvieme du même mois Comparant par Guyot son procureur d’autre part,
laditte sentençe par laquelle l’intimé pour lors demandeur a été autorisé de faire faire à ses frais dans son premier Etage un siege de lieu privé et de le diriger dans Les laterinnes Commmunes, Sauf cependant à l’appellant pour lors deffendeur ses autes droits depens Compensés ledit acte d’appel signifié à la requête de l’appellant le premier octobre mil sept cent soixante et quatorze l’arrêt d’anticipation obtenû par ledit jntimé les quatre decembre suivant et Exploit d’assignation donné Enconséquence le dix neuf° du même mois, les Cedules des présentations levée par les parties le dix sept et trentieme Janvier Mil sept Cent soixante et quinze, la Cause s’etant trouvée la Vingt deuxieme au Rolle de la premiere chambre pour les mois de may, Juin, Juillet et aout de l’année mil sept cent soixante et quinze sans avoit pû Etre plaidée, à Son tour le Conseil par son Arret du trente unieme Aoust dela même années pour faire droit sur l’appel avoit apointé les parties à Notre dit Conseil, à donner Causes et moyens d’appel reponses à Iceux à Ecrire, produire, fournir Contre dits Et Saluations dans le tems de l’ordonnance, Causes et moyens d’appel de la part de l’appellant avec ses Conclusions prises En Cause d’appel tendantes à Ce qu’il plaise à Notre dit Conseil prononçeant Sur l’appel mettre l’appellation Et Ce dont Est appel au néant, Entendant decharger l’appellant des Condamnations contre lui prononcées, Ce faisant deboutter l’Intimé de la
demande par lui formée En premiere Justice, et le Condamner aux Depens tant de la Cause principale que d’appel, reponses aux dits Causes et moyens D’appel de la part de l’intimé avec ses Conclusions tendantes a ce qu’il plaise à Notre dit Conseil, faisant droit sur l’instance, mettre l’appellation au néant ordonner, que Ce dont est appel Sortira Son plein et Entier Effêt, Condamner l’appellant En l’amande ordinaire de Douze liures et aux Depens de l’instance Ecritures et production des parties suivant et au Contenû de leurs Inventaires et productions respectivement signifiés les dix huitieme Novembre mil sept cent soixante et quinze et vingt sixieme janvier de la présente année, production nouvelle de la part de l’intimé suivant et au Contenû de Sa requête, Employée pour reponses et Contredits decretée le trentieme may dernier et signifiée à Schirmer L’ainé procureur de l’appellant le ledemain
trente unieme, requete d’Employ de la part dudit appellant decretée dans retardation du Jugement de l’instance et signifiée le premier du présent mois de Juillet à Guyot procureur de l’intimé a tout ce qui a été Ecrit et produit En ladite Instance par les parties, Ouy le Rapport de Notre ami et féal Mr Louis François François Conseiller et tout consideré, Notre dit Conseil faisant droit sur l’instance a mis et met l’appellation au néant, a ordonné que Ce dont Est appel sortira son plein et entier Effet et a condamné l’appellant En l’amende ordinaire de Douze liures, aux Depens tant de Cause principale que d’appel, S’y te mandons de faire pour l’Execution du présent arrêt toutes Exploits et autres Actes de Justice requis et nécessaires à ce faire te Donons pouvoir. Donné à Colmar En la premiere Chambre de notre dit Conseil souverain d’Alsace le Cinquieme Jour du mois de Juillet L’an de Grace, Mil Sept cent soixante et seize et de Notre Regne le troisième
Collationné, Callot
Par le Conseil
Signiffié et Donné copie à Me Schirmer L’ainé proc. adj. le 17 Juillet 1776
Kips 302, Stamm 301
Préposés au bâtiment
1659, Préposés au bâtiment (VII 1356)
Gérard Hecker est autorisé à ouvrir une communication entre les cours de ses deux maisons (actuelles n° 1 et 3). Sa demande d’avancer le mur de clôture vers la rue est ajournée.
(f° 79) Montags den 7. dito [9.bris] H Hecker, durchbruch – Collegial Augenschein eingenommen in der Brewningischen behaußung in der Dorlisgaß Vf begehren H. Gerhardt Heckhers, an Welcher er bereits 5/9 eigenthümlichen an sich erkauft, Vnd willens ist die Übrige theil auch an sich Zu bringen, alß dann künfftig iedoch Vf g. erlaubnus mit der Jenig. Mauren so ietzundt beede Heüßer Von einander scheidet beßer hinauß an das Breüning. Hauß, fornen Zwar gegen der gaßen etwas schrägs, damit er ein einfahrt haben Könne, Zu rucken, Hind. aber solches, Vf etlich schu weit Von ged. Hauß mit einer Zwerchmaur Zu schließen, Undt Zur absonderlichen Wohnung Zu laßen. der Übrigen fordern Vnd hindern platz aber Zu seinem ietzigen Wohnhaus Zu Ziehen. Pittet in Zwischen Ihme ein durchbruch Unden in seinem Hof g. Zuerlauben, Erkandt Würdt der durchbruch erlaubt Und Übrigens begerer Zu bedacht genommen.
(traduction) Lundi 7 novembre – Sr Hecker, communication – Visite collégiale à la requête de Gérard Hecker dans la maison Breuning rue de l’Epine dont il a déjà acquis 5/9 et a l’intention d’acheter la partie restante. Il envisage, après y avoir été autorisé, d’avancer vers la rue le mur qui sépare actuellement les deux maisons pour aménager une entrée, à savoir celui de la maison Breuning légèrement de biais, et de le fermer à l’arrière en érigeant un mur transversal de quelques pieds à partir de ladite maison et en conservant deux habitations séparées, il réunirait à sa maison actuelle l’emplacement à l’avant et à l’arrière. Il demande à être autorisé d’ouvrir jusqu’à ce moment une communication en bas de sa cour. Décision, la communication est accordée, les autres requêtes demandent réflexion.
1767, Préposés au bâtiment (VII 1412
Jean Haan est autorisé à modifier plusieurs croisées selon l’ancien alignement
(f° 86-v) Dienstags den 21. Julÿ 1767. H. Dr. Johannes haan – H. Dr. Johannes Haan läßt durch seinen maurermr. umb erlaubnus bitten in seinem hauß in der dornengaß etliche Creutzstöck Zu verändern. Erkannt Willfahrt, Kan auff sein alt fundament bawen.
(traduction) Mardi 21 juillet 1767. Docteur Jean Haan – Le docteur Jean Haan, pour lequel agit son maître maçon, demande l’autorisation de modifier plusieurs croisées à sa maison rue de l’Epine. Décision, accord, il est autorisé à construire d’après les anciennes fondations.
1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître d’œuvre est autorisé à construire un bâtiment neuf d’après l’ancien alignement. Le charpentier est autorisé à entreposer et à travailler le bois place Saint-Thomas ainsi que de décharger quai Saint-Thomas le sable apporté par bateau.
(f° 190-v) Dienstags den 27. Aprilis 1773. Herr Stamm Weinhändler – Herr Michael hazung, der Maurer nôe. Hen. Stamm, des Weinhändlers, bittet ihme zu erlauben seine ane der Dorns Gaß gelegene ehemals Hahnische behausung auf das alte fundament neu auf zu bauen. Erkannt, bedacht.
(f° 195) Dienstags den 4. Maji 1773. Hr. Stamm Weinhändler – Idem [Mr. Johann Friderich Osterried, der zimmermann] nôe. Hrn. Stamm, des Weinhändlers bittet zu erlauben deßen behausung in der dornsgaß zu sprießen. Erkannt, Willfahrt, doch daß der Fahrweeg nicht gesperret werde.
(f° 205) Dienstags den 18. Maji 1773. H. Stamm Weinhändler – Mr Osterried, der Zimmermann nôe. Hrn. Stamm, des Weinhändlers, bittet Ihme zu erlauben das von deßen abbrechender alten Behausung erhaltende alte Zimmerholtz und das dazu benöthigte neue bauholtz auf den Thomæ Plan Zu legen und allda Zimmern Zu lassen. Erkannt, Willfahrt.
Idem nôe Ejusdem bittet zu erlauben den Sand gegen der Kiefer Zunft Stub auswerfen und dahero ein Stück von der dasigen Brust Maur abbrechen Zu laßen sub oblato die maur wieder in guten Stand stellen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
(f° 210) Dienstags den 25. Maji 1773. H. Stamm Weinhändler – Herrn Stamm, dem Weinhändler, wird erlaubt den Zu seinem neu aufbauenden Hauß benöthigten Sand mit Zweÿ Schiffen auf dem Canal holen und jeeder Zeit damit durch die Schliesen passiren Zu laßen doch solle Hr. Bau Inspector jeeder Zeit einen Schein ausstellen
(traduction) Mardi 27 avril 1773. Sieur Stamm, marchand de vins – Le maçon Michel Hatzung demande au nom du marchand de vins Stamm l’autorisation de construire à neuf d’après les anciennes fondation sa maison qui a appartenu aux Haan. Décision, réflexion.
Mardi 4 mai 1773. Sieur Stamm, marchand de vins – Le charpentier Jean Frédéric Osterried demande au nom du marchand de vins Stamm l’autorisation d’étayer sa maison rue de l’Epine. Décision, accord, à condition de ne pas obstruer la chaussée.
Mardi 18 mai 1773. Sieur Stamm, marchand de vins – Le charpentier Osterried demande au nom du marchand de vins Stamm l’autorisation d’entreposer et de travailler sur la place Saint-Thomas le bois de charpente qui provient de l’ancienne maison en cour de démolition et le nouveau bois de construction. Décision, accord.
Le même demande au nom du même l’autorisation de décharger le sable devant le poêle des Tonneliers et d’enlever une partie du parapet en s’engageant à le remettre en état. Décision, accord.
Mardi 25 mai 1773. Sieur Stamm, marchand de vins – Le marchand de vins Stamm est autorisé à faire passer sur le canal, en franchissant les écluses, deux bateaux qui transportent le sable nécessaire à la maison qu’il est en train de construire. L’inspecteur foncier devra établir les lasser-passer à cet effet.
1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Jean Frédéric Stamm cède une portion de terrain à la ville pour satisfaire aux nouveaux alignements
(f° 169-v) Dienstags den 21. Martii 1775. Hr Joh. Friderich Stamm Weinhändler – Hr. Striedbeck referirt, Er habe in der dorn Gaß an Herrn Joh. Friderich Stamm, des Weinhändlers behausung denjenigen Platz so dem Allignement nach das Haus zurück gesetzt worden ausgemeßen und befunden daß solcher zweÿ Quadrat Klafter dreÿ schuh Sechs Zoll ausmacht, so dem Anshclag nach als im VII. Canton liegend à 35. livres antrift 90 lb 8 s 4 d. Erkannt bezalung.
(f° 171) Dienstags den 21. Martii 1775. Hr. Joh. Friderich Stamm Weinhändler – Hr. Johann Friderich Stamm, der Weinhändler ist mit seiner ane der Dorn Gaß gelegenen behausung dem Allignement nach zurück gefahren und hat nach der von Herrn Striedbeck gemachten Außmeßung Zweÿ Quadrat: Klafter dreÿ Schuh Sechs Zoll Zum Allmend liegen laßen, welches als im VII. Canton liegend à 35. lb antrift, 90 lb 8 ß 4 d. Erkannt, Seÿe solches Herrn Stamm zu bezalen.
(traduction) Mardi 21 mars 1775. Jean Frédéric Stamm, marchand de vins – Le sieur Striedbeck rapporte qu’il mesuré le terrain que le marchand de vins Jean Frédéric Stamm doit céder de sa maison rue de l’Epine d’après le nouvel alignement et constaté qu’il avait deux toises, trois pieds et six pouces carrés. Le terrain qui se trouve dans le VII° canton est estimé, à raison de 35 livres, à 90 livres 5 sous 4 deniers. Décision, paiement.
Description de la maison
- 1781 Description des localités louées pour plusieurs foires consécutives
- 1831 Rapport d’experts dressé avant une vente par adjudication
Atlas des alignements
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Epine
nouveau N° / ancien N° : 14 / 11
Picard
Rez de chaussée et 2 étages bons en pierre de taille
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 394 case 4
Picard Théodore, négociant
Simonis Alexis, Rue des Juifs 32 (subst. pr. 1845)
P 1076, maison, sol, Rue de l’ail 26
Contenance : 3,60
Revenu total : 406,87 (405 et 1,87)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 373 case 1
Simonis Alexis, Rue des Juifs 28
1862 Simonis Marie Reine, célibataire
1863 Lipp Guillaume, propriétaire
(1873) Maurer Friderich Eduard, Stuhlfabrikant
P 1076, maison, sol, Rue de l’épine 1
Contenance : 3,60
Revenu total : 406,87 (405 et 1,87)
Folio de provenance : (394)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
Cadastre allemand, registre 29 p. 151 case 8
Parcelle, section 13, n° 52 – autrefois P 1076
Canton : Dornengasse Hs. N° 1
Désignation : Hf, Whs e. n. a. T. (Skizze 10 / 15)
Contenance : 3,88 / 3,84
Revenu : 3400 / 4000
Remarques : 1948 dém. – à c. 7
Pr. verb. 2578
Compte 816
Maurer Fried. Eduard
1905 Heintz Karl Witwe
1908 Heinrich Johann u. Ehefrau / Jean Baptiste sa veuve née Bilger
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 243 Rue de l’Epine (p. 395)
(maison n°) 11
Pr. Stamm J. Fred., March. de vin – Tonneliers
loc. Pasquay, Joseph, Négt. – Miroir
loc. Wernert, veuve – Maçons
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Dornengasse. III. Rev. – H. 8. 9. (S. 26)
(Haus Nr.) 1
Hess, Schuhmachermstr. 0
Frommer, Hebamme. 0
Frommer, Steueraufseh. 0
Braun, Möbelgeschäft. 1
Ziegler, Geschäftsagent. 1
Roth, Zahntechniker. 2
Arbogast, Buchbinderin. 3
Klein, Handlungsgehülfe. 3
Selig, Buchbinderm. 3
Wolff, Bäcker. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote782 W 68, 1880-1977)
On installe en 1880 une devanture rue de l’Epine. Le dossier signale diverses professions (cordonnier Hess en 1903, sage-femme en 1886 et 1904, bureau de placement de 1887 à 1917). Albert Heinrich fait agrandir en 1932 l’atelier de menuiserie dans la cour et y place des machines électriques. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage en partie les bâtiments sur rue détruit celui dans la cour. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde un permis pour reconstruire la cage de l’escalier en 1947 puis pour réparer le maison d’habitation en 1950. René Kasper acquiert la maison en 1966 et y fait faire des transformations. Une pizzéria s’installe l’année suivante dans les locaux du rez-de-chaussée.
Sommaire
- 1880 – Les entrepreneurs Voltz et Wittmer demandent au nom du sieur Hahn, locataire, l’autorisation de faire une prise pour environ 6 becs au 1, rue de l’Epine
- 1880 – L’entrepreneur de constructions Th. Bischoff demande au nom des propriétaires Maurer et Sessel l’autorisation d’installer une devanture au rez-de-chaussée vers la rue de l’Epine
- 1886 – La Police du Bâtiment constate que la sage-femme Zech a fait poser une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation accordée à Albert Zech
- 1887 – Le bureau de placement Thomas demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
- 1895 – La Police du Bâtiment notifie Edouard Maurer (domicilié 10-12 rue de l’Ecurie) de faire ravaler les façades rue de l’Epine et rue de l’Ail – Edouard Maurer (28 rue de l’Ail) demande d’ajourner le ravalement après les travaux qu’il a l’intention de faire l’année suivante – La maison a été peinte, juillet 1896
- 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Zech l’autorisation de faire faire une prise pour plusieurs becs – Autorisation
- 1891 – La Police du Bâtiment demande au sieur Maurer, propriétaire, de se conformer au nouveau règlement et de faire en sorte que les volets du rez-de-chaussée et trois soupiraux ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Rappel, juillet 1898 – Travaux terminés, mai 1895
- 1903 – Rapport des pompiers après un feu de cheminée dû à un mauvais ramonage
- 1904 – La sage-femme Salomé Frommer demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 28, quai des bateliers au 1, rue de l’Epine – Autorisation
- 1903 – Le sieur Hess (12, rue de l’Epine) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et un miroir au 1, rue de l’Epine – Autorisation – Seule l’enseigne est posée
- 1905 – Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, dame Heintz à Paris, représentée par le cafetier Heintz au Marché Neuf. Liste, en six points, des travaux à faire
1915 – Commission des logements militaires. Propriétaire, Heinrich (28 rue de l’Ail) . Liste, en onze points, des travaux à faire – Les travaux qui ne sont pas exécutés en juillet 1917 sont reportés après la fin de la guerre
1923 – Cas de tuberculose - 1908 – Le bureau de placement La Patrie (Stellenvermittlungsbureau der Heimat), représenté par Sophie Mertz, demande que l’enseigne qu’a peinte le peintre Lugmeyer (rue des Echasses) soit autorisée. – Autorisation
- 1910 – Rapport des pompiers après un feu dans une salle de bains (propriétaire, Heinrich)
- 1911 – Sophie Mertz informe la Police du Bâtiment qu’elle vient d’ouvrir un bureau de renseignements (Auskunftsbureau) au premier étage et de poser une enseigne – Autorisation de poser une enseigne plate
- 1912 – Le peintre Louis Meyer (6, rue des Tripiers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation, pour peindre la façade
- 1917 – Le bureau de renseignements de Sophie Mertz a cessé son activité
- 1933 – Albert Heinrich (propriétaire, domicilié rue de l’Ail) demande l’autorisation d’installer entre le magasin sis 28 rue de l’Ail et l’atelier de menuiserie sis dans la cour du 1, rue de l’Epine une sonnerie dont le fil traverse la rue et passe à l’extérieur du bâtiment – Plan joint – Aval de l’inspection du travail, l’établissement ,e relève pas de la loi du 19 novembre 1917 sur les établissements dangereux, insalubres ou incommodes – Courrier de l’entrepreneur Paul Kleiber (32 avenue Léon Dacheux au Neudorf) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de fournir les plans des machines électriques qu’il a installées
Juin, Autorisation d’installer des machines électriques dans l’atelier de menuiserie – Plan intitulé Projet pour l’installation d’un atelier de menuiserie dans la propriété de Monsieur Jean Baptiste Heinrich, coin rue de l’Ail – rue de l’Epine à Strasbourg – Les machines sont installées, août 1933
Novembre 1932, Autorisation de transformer et d’agrandir l’atelier de menuiserie dans la cour du 1, rue de l’Epine. L’autorisation de surbâtir la cour au-delà des limites réglementaires est accordée à titre précaire – Plans – Calculs statiques de Paul Kleiber, assortis d’un plan – Les travaux sont exécutés par l’entreprise Urban et compagnie à la Meinau – Le permis d’occupation est délivré en mai 1933 - 1934 – Mme Tissler, locataire au deuxième étage, se plaint des fumées qui s’échappent de la cheminée de la menuiserie – Le propriétaire fait faire des travaux
1935 – Paul Kleiber informe la Police du Bâtiment qu’il va reconstruire la cheminée qui part de la fabrique de chaises – La cheminée est terminée, mai 1935 - 1936 – Jean Frezza (24 rue de Metzeral au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1938 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Fix a posé sans autorisation une enseigne au 1, rue de l’Epine – L’enseigne a été retirée
- 1945 – Certificats de sinistré, après le bombardement aérien du 11 août 1944 – Louise Diesler (complètement détruit), Paul Becker (logement fortement endommagé), Elisabeth Heinrich (presque complètement détruit), Albert Heinrich (locaux commerciaux fortement endommagés, inutilisables), Eugène Gruber (complètement détruit)
Marcel Bloch (II° étage, inhabitable), bombardement aérien du 25 septembre 1944 - 1947 – Note sur le reconstruction de la cage d’escalier (dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme n° 7166, propriétaire, veuve Jean Baptiste Heinrich, architectes Risch et Herveh, 32, rue du Vingt-deux novembre). La reconstruction du bâtiment sur cour aura lieu ultérieurement
Permis de construire accordé à la veuve Heinrich (Cette décision ne concerne que la reconstruction de la cage de l’escalier et l’immeuble détruit à 50 %. Une nouvelle demande sera à présenter pour le reconstruction en bâtiment habitation totalement sinistré)
Permis de construire accordé par la mairie – Travaux terminés, avril 1948 - 1950 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde à la veuve Heinrich un permis de construire pour réparer le maison d’habitation
- 1956 – Rapport de feu de cheminée – Les deux portes de ramonage ont été réparées, février 1957
- 1966 – René Kasper, propriétaire de l’immeuble, autorise la maison Geyer et fils à faire une copie des plans qui figurent au dossier de la Police du Bâtiment
1967 – Le propriétaire est autorisé à occuper la voie publique devant le 1, rue de l’Epine pour crépir la façade - 1967 – La société l’Asti demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Pizzéria) et trois lanternes – Autorisation par l’architecte des bâtiments de France – Autorisation par la Police du Bâtiment – Les objets sont posés, septembre 1967
1966 – La Police du Bâtiment constate que des travaux non autorisés ont lieu dans les bâtiments que René Kasper vient l’acquérir après le décès de la veuve Albert Heinrich. Le propriétaire a chargé l’architecte André Hæntzler (6 rue du Tabac au Neudorf) des travaux – Demande de permis de construire – Estimation des dépenses – Extrait du plan cadastral - (fin non consultée)
Relevé d’actes
Les créanciers de feu le marchand Gérard Hecker vendent 2 100 livres la maison au marchand Jacques Kærcher, assesseur au Petit Sénat
1662 (8. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 162-v
(Prot. fol. 10. – 2100 lib.) Erschienen die Edel- Fürsichtig- hochweÿse H Christoph Städel d. älter, Andreas Brackhenhoffer und H Johann Reichßhoffer, alle treÿ dießer Statt alter Ammaÿster und Treÿ Zehener für sich selbsten, Mehr der Ehrenvest- Fromm und wohlweÿß H Johann Philipß Mülb dißer Statt Fünffzehener für sich selbst., Weiters H Johann Goll EE groß. Rhats Beÿsitzer alß Curator Fr. Salomeen weÿl. H Jacob Spielmanns deß handelßmanns seel. Wittibin, Ferners H Johann Kummerell wohlgedacht. Rhats alter Beÿsitzer, alß H Johann Froeneau* deß handelsmanns Zu Franckhfort am Maÿn, vermög eines Sub dato Franckfort den 30. 8.bris a° 1660 mit seiner underzogenen eigenen hand und beÿgestellten pittschafft gefertigt. (…) Gewaltscheins, gevollmächtigter (…) Befelchhaber, H Johann Wenckher Treÿer derStatt Pfenningthurns für sich selbst. H Peter de Barrÿ der handelßmann für sich selbst. H. Peter Bex der handelßmann alß Vogt Fr. Salomeen Girothin seiner eheleiblich. Schwester, H Johann Philippß Zeißolff EE groß. Rhats Beÿsitzer alß Curator Fr. Margarethæ Helenæ Wetzelin von Marsilien, Wittibin, gebohrner Sturmin von Stumeckh, wie auch alß Fr Mariæ Salomeen Kanofftzkÿn von Langendorff, wittibin gebohrner Wetzelin von Marsilien, vermög eines Sub dato Straßburg den 8.ten febr. a° 1661. (…) ertheilten Gewaltscheins, Jfr Ursula Sophia von Helmstatt, nach Innhalt eines sub dato j. Febr: a° 1661. mit ihrer eigenhändigen Subscription gegebenen befelchscheins, H. Georgen Von Snoilskÿ der Königl. Maÿst. Zu Schwed. ordinari Residenten Zu Franckfurt, nach anlaÿtung einer sub dato Franckfort den 9. febr: (…) gegebenen Chartæ blancæ, H Estienne Brunckert und Jean Renaulx nach besag Zweÿer Zu Straßb. resp. 20. Jan: und 12. Junÿ a° 1661. ihrer eigenhändig. subscription und beÿgestellten Pitschafft ertheilter resp. Gewalt: und quietanz schein, H. Marci Pistorÿ Stattschreibers Zu Gengenbach, sub dato wien den 16. 8.br a° 1660. abgelaßer Missiv (…) gevollmächtigter Mandatarius, so dann alß H. Dr. Johann Ludwig Müeg JCti. und Chur Pfältz. Vice Cantzlers, seiner Anzeig nach wie nich wenig. H Johann Caspar Berneggers Registratoris Archivs, vermög seines eigenhändig. sub dato 6. Martÿ a° 1661. ertheilt.Cessionscheins, alß gleich. alß H. Augusti Friderich Mockhels Rhats Verwanthens Zu Haÿlbronn und H Christoph Jacob Mockhels Zeugwarths Zu Straßburg in Krafft eines sub dato Straßburg den 13. Jan: Jüngsthien mit dero eigenhändig. subscriptionen und beÿgestellten Pitschafften außgefertigt. Cessionsscheins (…) Cessionarius, H. Abraham Herff d. handelßmann alß Gewalthaber H Johann Gogels handelßmanns Zu Franckfort, Vnd H Johann Philipß Henrici der handelsmann alß Mathiæ Urbani deß handelßmanns von Düßeldorff, vermög deß durch H Johann Büsche Kaÿs. Not. sub dato Düßeldorff d. 19. 9.br. a° 1660. gefertigt. Instrumenti constitutionis gevollmächtigter Befelchhaber, So dann im Nahmen hannß Peter Braunen Materialisten zu Franckfort Und weÿl. H. Daniel Dorville deß handelßmanns Zu franckfort seel: wittibin, derentweg. Er de ratihabitione cavirte, So dann obehrengedachter H. Amaÿster Brackhenhoffer und H. Dietrich Lerse der Weißleinwad händler beede alß Vögt Mariæ Helenæ, hannß Georg. und Catharinæ der Häckherisch. Geschwisters. alle alß /:beneben H. Jacob de Famars Vatter und Sohn Gewerbß gemeinerern zu Franckfort:/ Creditores weÿl. Gerhard Häckhers deß Handelßmanns seelig,
in gegensein H Jacob Kärchers deß handelßmanns und Kleinen Rhats Verwanthens
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit dero hoffstätten, höfflin, Bronnen und allen übrig Gebäwen, Begriffen, Zugehördten alhie ist ein Eckh unden an der Dornsgaßen, einseit neben einer Behaußung auch in die häckherische Verlassenschafft gehörig, anderseit neben Jean Bournier dem handelßmann, hind. theils auch vff die andere Heckherische Behaußung, zum theil vff Ihne Bournier stoßend gelegen, davon gehen iahrs weg. der Erckher 2. lib. Allmendgelts gemeiner statt, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 225 lib. weÿl. H. Johann Gaspard Voglers V.I.D. seel. wittibin und Erben verhafftet (übernohmen) – umb 1875 Pfund
Le marchand Jacques Kærcher le jeune épouse Rachel Güntzer en 1643 à Illkirch. La maison revient ensuite à sa fille Catherine qui épouse en 1671 le marchand Jean Georges Asfalck
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 142, n° 32)
1671, Dom: III post Trinit: Zum 2 mahl hr Johann Georg Aßfalck handelßmann Weiland Georg Aßfalcken geweßenen handelßmanns u. Burgers alhie verlaßener ehel: Sohn, Jfr. Catharina Weiland Hr Jacob Kärchers gewesenen Handelßmanns und Burgers alhier nachgelaßene ehel: T. Donnerstags den 20.ten Julÿ. Münster (i 144)
Jean Georges Asfalck vend 2 750 livres pour lui et ses enfants issus de Catherine Kærcher la maison au marchand Jean Jacques Hahn
1683 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 51-v
Herr Johann Philipp Marolff E.E. Stattgerichts Procurator alß Vogt Herrn Johann Georg Aßfalckhs des handelßmanns mit weÿl. frawen Catharinæ Karcherin deßen geweßenen und abgleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlter undt nachgelaßener Kinder mit beÿstand erstged. Ihr der Kinder eheleiblichen Vatters
in gegensein Herrn Johann Jacob Hahnen des handelsmanns mit beÿstandt Herrn Johann Jacob Spielmanns XIII. seines Schwähr Vatters
Zweÿ Häußer ein vorders undt ein hinders, mit dero hoffstätten, höfflein, bronnen auch allen übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten ist ein Eckh alhier ahne der dorngaßen einseit neben Johann Bournier anderseit neben Herrn Niclaus Herpffen dem handelßmann, hinden Zum theil uff erstged. Herpffen undt theÿls uff ersterwehnen Bournier stoßend gelegen – davon gehen Jahrs Wegen der Erckher 2. lb Allmend geldt gemeiner Statt – umb 5500 R in Courrant
Jean Jacques Haan, fils de marchand, épouse en 1682 Jeanne Salomé Spielmann : contrat de mariage tel qu’il est transcrit à l’inventaire après décès de 1695, célébration
Copia Heuraths Verschreibung – entzwischen dem Wohl Ehren, und Großachtbahren herrn Johann Jacob Haanen, Vornehmen Handelsmann undt burgern in der königlichen Freÿen Statt Straßburg, Weÿland deß Wohl Ehrenvesten, undt Großachtbahrem Herrn Michael Haahnen, ebenmäßig geweßenen Vornehmen handelsmanns, undt burgers in wohlermeldter Statt Straßburg, mit auch Weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Maria Barbara Haanin gebohrner Kärcherin, beden nunmehr seeligen, ehelich erzeugten hinterlaßenem Herrn sohn, alß dem Herrn Bräutigamb, ane einem, So dann der Edlen, viel Ehren, undt Tugendreicheen Jungfrauen Johana Salome Spielmännin, deß Wohl Edlen, Vest, Fromb, Fürsichtig, und Hochweißen Herrn Jacob Spielmanns, deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen, inn mehr wohlangezogener Statt Straßburg Hochansehnlichen Assessoris, mit weÿland der Edlen, Viel Ehren:; und tugendreichen Frawen Margaretha Spielmännin, gebohrner Bexin, nun seeligen, in Erster Ehe erziehlter Jungfrawen Tochtern alß der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil – Beschehen undt verhandelt seindt dieße ding, in llhießiger Königlichen. Freÿen Statt Straßburg auff Sontag den Ersten des Monats Martÿ, Stÿli Novi im Jahr alß man nach Christi, Unßers Einig. Erlößers undt Seelig machers geburt, Zahlten 1682 – Johann Reinhardt Lang, des hierzu in specie requirirter Notarius.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 18, n° 5)
1682. Festo Paschalis et Dom. Quasimodo Genil. Hr. Johann Jacob Hahn der Burger und Handelsmann alhier Weÿland Hr. Michaelis Hahnen, deß Burgers und Handelsmanns alhie nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Catharina Salome deß Wohl Edlen Wohlweißen fromb und fürsichtigen H Jacob Spielmannns deß beständigen Regiments der Hr. XV. hochansehnlichen Beÿsitzers eheliche Tochter. Copul. Zu St. Niclaus, Donnerst. 9* April, St. Nov. (i 19)
Transaction que passe Jean Salomé Spielmann femme de de Jean Jacques Hahn avec son père Jacques Spielmann, marchand et l’un des Quinze, au sujet de la succession de sa mère Marguerite Bex
1682, Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 4) n° 41
Summarischer Calculus Über Frawen Johanna Salome Haanin gebohrne Spielmännin, Herrn Johann Jacob Haanen vornehmer Handelsmann und burgers alhier Eheliebsten, ane Herrn Jacob Spielmann, jetzmahligen wohlmeritirten Fünff Zehnern des beständigen Regiments alhier Zu Straßburg ihrem hochwerth geehrten herrn Vattern, Zu erfordern habende Legitimam dero Mütterlichen Guths gefertiget
Extractus Auß dem über Weÿland Frawen Margarethæ Spielmännin gebohrner Bexin, Herrn Jacob Spielmanns, jetzmahligen wohlmeritirten Fünff Zehners des beständigen Regiments alhier Zu Straßburg gewesener Eheliebsten nunmehr seel. Verlassenschafft, durch Weÿl. Herrn Johann Georg Redsloben Notarium nun auch seel. in A° 1666. auffgerichteten Inventario und deme in fine einverleibten den 15.ten Aprilis 1667. beÿ E: Löbl. Vogteÿ Gericht auffgerichtet. Vertrag gefertiget (…) 4990 lb, daran dem herrn Sohn und Frauen dochter pro Legitima
Jean Jacques Haan, alors banquier, meurt en 1695 en délaissant quatre enfants. La succession comprend plusieurs maisons, notamment à la Krutenau, outre celle qu’habite le défunt à l’angle de la rue de l’Epine que les experts estiment 1 700 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 9 676 livres, ceux des héritiers à 16 660 livres. L’actif de la communauté s’élève à 39 464 livres, le passif à 29 110 livres
1695 (16.5.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 38 et 38) n° 366
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland der Edel, Wohl Ehren Vest und hochachtbare Herr Johann Jacob Haan, gewesener vornehmer Bancquier und handelsmann, auch burger allhier Zu Straßburg, nach seinem den 10.ten Junÿ des verwichenen 1694.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edel, Wohl Ehrenvest, Fürsichtig und Wohlweißen herrn Johann Michael Haanen auch vornehme handelsmanns und E: E: hochweißen Großen Raths allhier Zu Straßburg alten wohlverdienten Assessoris als geschwornen Vogts, Jungfrauen Margarethæ Salomen, Johannis, Philippi Jacobi und Mariæ Barbaræ der Haanen, des Abgeleibten herrn seeligen mit hernach benahmster seiner hinderbliebenen Fraw wittib ehelich erzielter Vier Kinder und ab intestato verlaßener Erben inventirt, durch die Edle, Viel Ehren: und Tugendreiche Fr. Johannam Salome Haanin gebohrne Spielmännin des in Gott ruhenden herrn seel. hinderlaßene höchst betrübte Fraw Wittib mit assistentz des Edel, Wohl Ehrenvest und hochachtbahren Herrn Daniel Andreæ Königs, vornehmen Handelsmanns und allhießiger Statt Straßburg Pf. thurns jetzmahligen wohlverordneten dreÿers, deroselben geordneten Herrn Curatoris, wie auch herrn Johann Mosedern, von Straßburg gebürtig, des herrn seeligen buchhalter (geäugt und gezeigt) – Angefangen den 16.ten Maÿ A° 1695.
Inn einer in der Statt Straßburg ane der Dorngaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörige behaußung ist befunden word. wie Volgt.
Erstlichen Ane haußrath. Ane hültzen und Schreinwerckh. In d. Obern Vordern Ercker Stub, In d. Mägd Cammer, In des Dieners Cammer, In d. Obern Ercker Cammer, Vor dießen gemachen, In der obern Küchen, Auf dem obern Gang, Auf der hindern bühn, Vor H. Spielmanns Stub, In d. hindern Stuben, In dißer Stub Cammer, Im hindern Haußöhren, In der Wohnstub, In d. Wohnstubkammer, Im Saal, Vor d. Wohnstub, In der Kuchen, In der Schreibstub, Im Hoff, Im Keller
In dem Garthen beÿ hechtenbruckh hat sich befunden – Auff dem Newen hoff – Auff dem Murhoff – In Fr. XIII. Spielmännin behaußung
Eigenthumb ane Häußern und Garthen. (W.) i. 8.ter theil Vor ohnvertheilt von V. ane j. 6.ten theil d. ist j. 48.ten theil ane hauß, hoff, hoffstatt, bronnen, in d. St. Straßb. beÿ dem grünen Äwel im Königsgäßl. geleg. (…)
(E.) j. behausung V. garth. s. j. garth. häußl. in d. Kraut.aw beÿ d. hechtenbruck od. Spießengäßl. hind. der herberg Zum Gaul (…)
(E.) j. hauß, hoffstatt höffl. Scheur V. Stallung in d. Vorstatt Kraut.aw in d. Mühlgaß. jetzt die Renngaß genand (…)
(E.) j. hauß hoffstatt höffl. Gart. Stallungen m. allen d. gebäwen begriff. weit. Zugehörd. Rechten v. gerechtigkeit, Allhier in d. Vorstatt Kraut.aw im Gaul gäßl. 1. s. neb. dem Gaul, 2. s. neb. j. behauß: dem Weÿß.hauß allhier gehörig geleg. hind. uf herrn Johann Reinboldt Fridericy XV.ern des beständigen. Regiments stos: so freÿ Ledig V. eigen u: durch mehrbedeutete Hn. Werckmeister geachtet pro 125. lb. Darüb. meldet j. teutsch. perg: Kauffbt. in d. Statt strb: Cancelleÿ Contract Insigel verwahret dedato 16.t Aprilis A° 1680. Und dann j. teutsch.Perg: Kauffbr; mit vorberührtem Innsigel bekräfftiget datirt d. 5.ten Julÿ A° 1655. beede m. alten Nis. 1. et 10. V. jetzigem N° 7. signirt.
(E.) j. hauß hoffstatt höffl. holtzhauß, in d. Vorstatt Kraut.aw im Rosengäßl. (…)
(E.) j. hauß hoffstatt höffl. in besagt. Kraut.aw ohnfern nechst vorbeschriebener behauß. in j. gaß. gegen d. hecht.bruckh hinüber so nicht durchgehet (…)
(T.) ij. häuß. j. Vorders V. j. hinders m. d. hoffstätt. höff. bronnen auch allen übrig. d. gebäuen, begriff. weit. Zugehörd. Rechten V. gerechtigkeit. j.s ist ein Eckh allhier ane d. Dorngaß. geleg. Zu beed. seiten neb. herrn Niclaus herff. dem handelsmann, hind. auf erstgedacht. herrn herff stos. davon gehen Jahrs wegen d. Ercker 2. lb d Allmendgelts gemeiner Statt strb. sonst. freÿ Ledig v. eigen, V. üb. diße beschwerd durch offterwehnt. Herrn Werckmeist. angeschlagen per 1700. lb. Darüber meldet j. teutsch. Perg. Kauffbr. m. d. Statt strb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahret, datirt d. 6. Februarÿ A° 1683.. Mehr j. teutsch. Pergam: Kauffbrieff m. d. Statt strb. Cancelleÿ Contract Insigel bekräfftiget deß. datum d. 8.te Martÿ Anno 1662. m. altem N° 4. notirt. Ferner i. teutsch. Pergamentener Kauffbrieff m. mehrermeltem Contract Insigel Verwahrt dedato 10.ten febr. 1637. m. altem N° 7. et 4. bemerckt. Mehr 4. Und.schied. Pergamentene Spruchbrieff, die Maur an dem hind.hauß betreff.d, Weit. 4. Und.schied. Pergam. die Propheÿ berührend, Und dann 6. Und.schied. alte Pergament. Kauff. v. abgelößte Zinßbrieff. Alle mit altem N.is 7 d. 4. V. jetzigen N° 9 notirt.
Eÿgenthumb ane höff und ligendter Güttern. (T.) Erstl. j. hoff hieherwerts d. ganßaw gelegen d. Newe hoff genant (…)
(T. W.) It. d. halbe theil ane dem auß. halb d. Statt strb: hohenwarth an d. Ill gelegenen alßo genannten Murhoff (…)
Copia Heuraths Verschreibung – (…) auff Sontag den Ersten des Monats Martÿ, Stÿli Novi im Jahr 1682 – Johann Reinhardt Lang
Copia weg. ihrer unveränderten Nahrung getroffenen Vergleichs – persönlich erschienen /:Salvis ubique titulis:/ Herr Johann Jacob Haan, vornehmer Bancquier undt Handelsmann, auch burger alhier zu Straßburg, mit beÿstand Herrn Johann Michael Haanen, auch vornehmen Handelsmanns und E.E. Hochweißen großen Raths allhier alten wohlmeritirten Assessoris, seines Eheleiblichen Herrn Bruders, ane Einem, So dann Fraw Johanna Salome Haanin, gebohrne Spielmännin, vor Ehrengedachten Herrn Johann Jacob Hahnen Fraw Eheliebstin, mit assistentz Herrn Friderich Spielmanns, gleich falls vornehmen handelsmanns undt vor wohl Edel angezogenen Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers ihres Herrn Vatters seelig eheleiblichen Herrn Bruders, ahne dem andern Theil
Copiaa Codicilli – Im Jahr 1694 (…) auff Mittwoch den Zweÿten tag deß Monaths junÿ, Styli Novi, Mittags Zwischen Eilff und Zwölff Uhren, in der königlichen freÿen Statt Straßburg, in einer ane der dorns gaßen gelegenen undt dem Herrn disponenten Zuständigen behaußung, deren hindern undern Stuben mit den fenstern ind en hoff sehendt, Vor mir Johann Reinhardt Langen, offenbahren geschwornen und hierzu in specie requirirtem Notario (…)
Ergäntzung der Erben unverändert Guths. Inhalt special Theil Registers über des Abgeleibten herrn seel: von weÿl. herrn Michael Haanen geweßenen vornehmen handelßmann und b. allhier seinem herrn Vattern sel. ererbt. Nahrung durch mich Johann Reinhard Lang. Notarium in A° 1681. gefertigt
Ergäntzung der Fraw wittib unveränderten Guths, Nach besag eines über der Fraw Wittib Mütterlichen Guths Legitimam /:welche Herr Jacob Spielmann gewesener vornehmer Bancquier und handelsmann auch hochverdienter letztmahlig. Xiii.r des geheimen beständigen regiments allhier Zu Straßburg dero hochwerth. geehrter herr Vatter seelig. deroselben Zur Zeit ihrer Verheürathung Zulieffern gehabt:/ durch mich Notarium Johann Reinhard Lang. den 29.ten Julÿ A° 1682. gefertigt. summariß. Calculi
Abzug in dieses Inventarium gehörig. Der Fr. Wb. unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 132, Sa. Pomerantzen bäume 2, Sa. gutsch waagens 22, Sa. Gewerbs wahren 131, Sa. Wein und leeren Vaß 24, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 213, Sa. guldenen Ketten, ring, Peerlen und dergelichen geschmeids 623, Sa. baarschafft 429, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 145, Sa. Gülth von liegenden güthern 6, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 25, Sa. Ergäntzung (8075, abzuziehen 4, restiret) 8073 Summa summarum 9830 lb. – Schulden 154 lb, Nach deren Abzug 9676 lb
Der Erben unverändert nahrung, Sa. haußraths 278, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. guldenen Ring und Peerlein 193, Sa. Eigenthums ane häußern 1000, Sa. Ergäntzung (15 134, abzuziehen 25, restirt) 15 131, Summa summarum 16 660 lb
Das Theilbare Guth, Sa. haußraths 357, Sa. der Gutsch, Raihln* und dergleichen auch deß. Zur handlung gehörig Schiff und geschirr 64, Sa. gewerbs Wahren 1877, Sa. Früchten 190, Sa. Pfed 150, Sa. Wein und leerer Vaß 960, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 551, Sa. Guldener Ring und geschmeids 42, Sa. baarschafft 2058, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 15 322, Sa. Eigenthumbs ane liegende güther 204, Sa. Eigenthumbs ane höffen und liegende güthern 2310, Sa. häusern 1700, Sa. Schulden 13 674, Summa summarum 39 464 lb – Sa. Schulden 29 110, Verbleibt 10 354 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 36 691 lb – Stall Summ 35 922 lb
Wÿdemb Welchen Fraw Regina Margaretha Spielmännin gebohrne Müegin, d. Fr. Wittib Fraw Steiffmutter von Weÿl. Herrn Jacob Spielmann gewesenen hochverdienten dreÿ Zeheners allhier zu Straßburg dero hertzgeliebten Eheherrn als der Fr. Wittib herrn Vattern, seeligen Verlassenschafft Zeit lebens Zugenieß. Inhalt der Fraw wittib v. special Theilbuchs fol. 39. fac. j.ma et 2.da hat wohl obedelgedachte Fr. XIII. Spielmännin (…) ad dies vitæ Zu usufruiren
Zweiffelhafft undt verlohrene Wahren so der Fraw Wittib unverändert, Nulla
Ungewiß und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so der Fraw Wittib unverändert 137 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schuldenen in das Erbe Zugeltend 1513 – Zweiffelhaffte und verlohrene Wahren so Theilbar 1723 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 2840 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Gülth von liegenden güthern so der Wittib unverändert 11 ß
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 365 lb
Ergäntzung Weÿland Herrn Johann Jacob Haanen geweßenen Vornehmen Bancquiers und handelsmann auch burgers allhier zu Straßburg seeligen herren Erben als Vinterischer Wÿdembs Erben zu erfordern habenden vätterlichen Guths. Vermög Inventarÿ über oberwehnten Herrn Haanen seel. Verlassenschafft durch mich Johann Reinhard Langen Notariul in A° 1695. auffgerichtet (…)
(Theilregister. f° 15) (F.) Zweÿ häußer, ein Vorders und ein hinders mit dero hoffstätten, höffen und bronnen, auch allen übrig. deren gebäwen, begriffen weithen, Zugehörd. Recht. und gerechtigkeiten so einseit ein Eck allhier ane der Dorngaß. geleg. Zu beed. seithen neben hrn Jacob Herffen dem handelsmann, hind. auff erstgedacht. herrn herffen stosend. Davon gehen jahrs weg. d. Ercker 2. lb d Allmendgelt Gemeiner Statt Straßb. sonst. freÿ ledig und eig., und über dieße beschwerden hiehero angeschlag., wie Sie denen Herren Haanisch. ane außweißung ihres ohnverändert. Guths assignirt pro 2000. lb. Die über solche häußer besagende brieffliche Documenta seind in dreÿ. Fr. Johannæ Salome Vintherin gebohrner Spielmännin seeligen in die Zweÿte Ehe Zugebrachtem Nahrungs Inventario fol: 172. fac. 2.da biß seit 174. fac. I.ma mit mehrerm beschrieben zubefind. (welche hievorn wohlehrenerwehnter Her Rathherr Haan in Gemeoner Verahrung)
Comme le mentionne la liquidation de 1737, une fois veuve Jeanne Salomé Spielmann a épousé Philippe Jacques Vinther, docteur en médecine et grand bailli à Lahr en Bade, avant de mourir en 1705 à Francfort où se sont établis deux de ses enfants, Philippe Jacques et Marie Barbe femme de Jean Guillaume Grimmeissen. Les trois comptes de tutelle successifs sont conservés.
1708 (4.2.), Me Goldtbach (6 E 41, 228) n° 30
Rechnung Mein Johann Michael Haanen handelsmanns und E. E. großen Raths alten beÿsitzers burgers alhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johannis, Philipp Jacobs und Jgfr. Mariæ Barbaræ, Weÿland deß Wohl Ehrenvest und großachtbahren herrn Johann Jacob Haanen, vornehmen Banquiers, Vnd auch Weÿl. der hochehren und hoch tugendbegabten Frawen Johanna Salome Haanin gebohrner Spielmännin, beeder Eheleuthe undt burgere Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassener zween Söhn und einen dochter, Inhaltend alles das jenige, was ich Vom 4.to 7.bris A° 1704. biß den 21.to februarÿ A° 1708. in ein und andere wege Ihrenthalben Vögtlicher Weiße Eingenommen und Außgegeben auch sonsten Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen seÿe hiermit demnach dem Lieben Gott gefallen Wollen, S.T. Herrn Johann Jacob Hanen, Vornehmen Bancquier und b. alhier zu Straßburg, meiner dreÿ Curanden Leiblichen Vatter alß meinen geliebten bruder in Anno 1694. auß diesem Müheseeligen Weltwesen abzufordern, so bin ich darauf Von der Vogts Persohnen Fraw Mutter Zu einem Vogt erwählet (…)
1714 (oct.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 101) n° 922
Rechnung Mein Johann Michael Haanen des Handelßmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers inhaltend was ich als geordnet und geschworener Curator Herrn Johannis Haanen, Medicinæ Doctoris, Herrn Philipp Jacob Haanen leedigen handelßmanns und Jungfrauen Mariæ Barbaræ Haanin ([biffé] Maria Barbara Grimmeißin gebohrner Haanin H. Joh: Willhelm Grimmeißen des Handelßmanns und burgers in Löbl. des heÿl. Reichts Statt Franckfort am Maÿn Frauen Eheliebstin) aller dreÿ Weÿl. H.Joh: Jacob Haanen gewesenen handelsmanns und burgers allhier meines ehe leiblich. bruders und auch weÿl. Frawen Johannæ Salome Haanin gebohrner Spielmännin beeder gewesener Eheleuthe und burgere allhier seel. hinterlassene 2. Söhne und Inngl. Tochter vom 21.ten Febr: 1708 da meine vorige Rech. sich geendet biß an den Octobrem Anno 1714 eingenommen und hingegen wider außgegeben auch sonsten in ein und andere Weege verhandelt habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ
1718 (31. 8.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 113) n° 1025
Rechnung Mein Johann Michael Haanen des handelsmanns und E.E. großen Raths alten Assessoris, darinnen dasjenige was ich als geschwornener und noch ohnentledigter Vogt Herrn Johann Haanen Medicinæ Doctoris, Herrn Philipp Jacob Haanen ledigen handelsmanns und Frauen Mariæ Barbaræ Grimmeißin geb. Haanin herrn Johann Wilhelm Grimmeißen des handelsmanns und burgers in löbl. des H. Reichs Stadt Franckfort am Maÿn, Frawn Eheliebstin, aller dreÿer weÿland herrn Johann Jacob Haanen gewesenen handelsmanns und burgers allhier meines eheleiblichen bruders und auch weilandt Frawen Johannæ Salome Haanen geb. Spielmännin beeder gewesenen Eheleuthe und burgere allhier seeligen nach tod verlaßener zweÿen herren Söhn und Frawen Tochter von dem Octobris Anno 1714 als da ich meine 2.te dießer vogteÿ halben abgelegte rechnung geendet an biß den 31. Octobris Anno 1718 eingenommen und hinwieder außgegeben auch sonsten auff verschiedene weege verhandelt habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ
Le fils Jean Haan, docteur en médecine qui habitera la maison, épouse en 1720 Marie Agnès Engelhard : contrat de mariage tel qu’il est transcrit à l’inventaire après décès. Il ne semble pas que le mariage ait eu lieu à Strasbourg ou dans les environs. Jean Haan entre à tribu des maçons en 1722.
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Hoch Edlen und hochgelehrten Herrn Johann Hahnen, Medicinæ berühmten Doctori et Practici weÿl. des Edel wohl Ehren vest und hochachtbahren Herrn Johann Jacob Hahnen, geweßenen Banquier und vornehmen burgers allhier, mit Weÿland der Edel, Viel Ehren und tugendreichen frauen Johanna Salome gebohrner Spielmännin, beeden nun seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn bräutigam ane einem, Sodann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Agnethä Engelhardin des wohl Ehrenvest und hochachtbahren en Herrn Christian Engelhardts, vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, mit weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha gebohrner Breßlerin, deßelben geweßener ersterer Frauen Eheliebstin seelig ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin, ane dem andern theil – Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auf Dienstags den 19. Novembris Anno 1720. – Johann Daniel Lang, Notarius publicus
Maçons (XI 235) f° 64-v
Freÿtags den 11.ten Decembris 1722
(f° 64-v) E. Neu Zünfftiger – Hr Johannes Haan Medicinæ Doctor, weÿlland H Johann Jacob Haanen geweßenen Vornehme Banquier Vnd burgers allhier ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 10.ten Novembris 1722. undt bittet Ihm Vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt.
dt. Vor seines Vatters Zunfftrecht 5 ß, Vnd vor Zunfftschrb. und büttel 4 ß
Jean Haan, docteur en médecine à Strasbourg, et son frère Philippe Jacques Haan, marchand à Francfort-sur-le-Main, se partagent les biens indivis dont ils ont hérité. La maison rue de l’Epine revient à Philippe Jacques, le bien de campagne du Murrhoff à Jean
1723 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 n° 451
H. Johann Haan Medicinæ Doctor und Practicus ahn einem
und Herr Philipp Jacob Haan handelsmann zu Franckfurth ahm andern theil,
demnach daß Sie beede gebrüder nach dem tödlichen hintritt ihrer seeligen Eltern die in dero Verlassenschafft gehörigen (güther) viele jahr über in gemeinschaftlichen besitz und genuß gehabt, jedoch endlich in betrachtung gezogen es möchte dieße communion in der länge einige unordunung verursachen (…)
Erstlich, Hn. Dr. Johann Haanen, das ohnwiederrufliche eÿgenthumb der gantzen allhier in der dornsgaßen einseit neben H. herffen dem Banquier anderseit ist ein Eck ahne der goldenen Ring oder Knoblauch gaß, hinden auff H. Jodocum Kick stoßend gelegenen behausung cum appertinentÿs, wie solche in dem Mütterlichen Inventario illatorum fol. 172.a beschrieben und in einem zwischen gedachter ihrer seeligen Mutter und dero auch seel. zweÿten Ehemann Hn D. Vinther den 21. Augusti 1698 getroffenen Vergleich denen Haanischen Kindern umb 2000 lb überlaßen worden, umb gleichen preiß und zwar außer darauff hafftendem hiesiger Stadt Pfenning Thurn jährlich wegen zweÿer Ercker ahne Allmend geld giebigen 2 lb, für freÿ v: ledig zugehören,
2. wurde erstgedachtem H. Dr. Haanen die zwischen beeden brüdern für ohnvertheilt gemeinschaftlich geweste helffte des so genannten Murr hoffs, so allhier vor dem Weißenthurn gelegen, davon mann jährlich dem mehrern hospitahl 2 lb 7 ß 6 ahne zehend: beschwährde zu entrichten pflichtig ist, mit allen dazu gehörigen gebäud. Feld güthern Matten gärtten waßern und übrige gerechtigkeiten wie selbiger in vorerwehntem Inventario fol. 155.b et seq. specificirt befindlich umb eben den preiß umb welchen solche zufolg obenangezogenen Vergleichs denen Haanischen kindern überlaßen worden nemlich umb 1150 lb cedirt
Jean Haan loue une partie de la maison au marchand Jean Schubart
1729 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 263-v
H. Johannes Haan Med: D. et pract:
in gegensein H. Johannes Schubard des handelsmanns
In seiner ahne der dornengaß einseit ist ein Eck ahn der Knoblauchgaß gegen der Stallgaß anderseit neben H. Abraham Herff dem handelsmann hinten auff H. Kickh auch handelsmanns stoßend gelegenen behausung Unten auff dem boden lincker hand des eingangs zweÿ nebeneinander liegende gewölb und ein Comtoir und eines solcher gewölb und zwar in das Vordere der H. Verlehner auff seinen cösten gegen H. Rathh. Leonhard Kuhffen hauß über einen Bogen sprengen und machen zu laßen wie auch dem entlehner zu erlauben verspricht daß er sich des platzes unten im hauß beÿ der hauß thür zum ein: und auspacken bedienen möge – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. Baptistæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
Les héritiers de Jean Jacques Haan et de Jeanne Salomé Spielmann liquident la succession
1737 (23.3.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 358-1) n° 8
Abrechnung zwischen Weÿland S: T: Herrn Johann Jacob Haanen, geweßenen vornehmen Bancquiers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. mit auch Weÿland S. T. Frauen Johanna Salome gebohrner Spielmännin ebenmäßig seel. ehelich erzeugten dermahlen noch Lebenden beeden herren Söhnen und einer Frau Tochter, gepflogen Anno 1737.
Zuwißen seÿe hiemit demnach in Sachen, sowohl Weÿland S.T. Herrn Johann Jacob Haanen, das in Anno 1694. den 10.ten Junÿ allhier in Straßburg Verstorbenen geweßenen vornehmen Bancquiers und burgers allhier seel. als auch desselben hinterlassener, nachgehendts ane nun ebenmäßig Weÿland S.T. Herrn Philipp Jacob Vinther, geweßenen V.V. et Med: hochberümbten Doctorem auch hochfürstl. Marggräfflich Baaden Durlachischen hochmeritirten Rath und Oberambtmann Zu Lahr seel. verheuratheter Frau Wittib Weÿl. S.T. Frauen Johannä Salome, gebohrner Spielmännin gleichfalls seel. welche den 9.ten Februarÿ Anno 1705 in Franckhforth dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, Verlassenschafften betreffend, biß dato unter deroselben hinterlaßenen dermahlen annoch Lebenden beeden Herren Söhnen und einer Frau Tochter noch keine formbliche und Richtige Abrechnung über die aus der Vintherischen Succession erhabene Ergäntzungen und einige an dere Posten beschehen Sie aber gleichwohlen sich auß einander zusetzen Geneigt und intentionirt seÿnd, Als seind ane Zu End stehenden dato 1.mo S.T. Herr Johannes Haan, Medicinæ hochberühmbter Doctor und Practicus auch vornehmer burger allhier zu Straßburg, 2.do S.T. Herr Philipp Jacob Haan, Vornehmer handelsmann Zu Franckforth am Maÿn, dieße beede Herren Söhne mit assistentz S.T. Herrn Lazari Christiani Sahlers, J.V. Lti und E. hochlöbl. Ritter Directorÿ des Untern Elsaßes wohlverdienten Advocati et Procuratoris ordinarÿ Ihres hierzu erbettenen Herrn beÿsatnds, So dann 3.tio Im Nahmen S.T. Frauen Mariä Barbarä Grimmeißin gebohrner Haanin, Weÿl. S.T. Herrn Johann Wilhelm Grimmeißen, geweßenen Vornehmen handelsmanns Zu besagtem Franckfort am Maÿn nunmehr seel. hinterlassener Frau Wittib (…)
Jean Haan loue une partie de la maison au marchand Jean Saum
1742 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 616 n° 403-v
H. Johann Hahn Med. D. und Practicus [unterzeichnet] haan
in gegensein H. Johannes Saum des handelsmanns mit beÿstand seines vatters H. Christoph Saum des seÿlers in fernern gegenwart H. Jacob Friedrich Hetzels des lederhändlers
entlehnt, In seiner dem H. verlehner eigenthümlich gehörigen ane der dornengaß gelegenen behausung, den Laden samt Comtoir, nebens Zimmer und gewölb im hoff – auff 6 nacheinander folgenden Jahr, anfangend auff nächst künfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 90 gulden
[in margine :] entlehender H. Hetzel in gegenwart H. Saum, all sein aus vorstehende verschreibung habende recht cedirt, d. 26. jan. 1743
Agnès Engelhard meurt en 1761 dans la maison rue de l’Epine qui appartient toujours au frère de son mari. Elle délaisse cinq enfants. La masse propre aux héritiers s’élève à 8465 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 8 118 livres, le passif de 13 980 .
1761 (23.9.), Me Zimmer (6 E 41, 1400) n° 21
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hoch tugendgezierten Frauen Mariä Agnes Haanin, gebohrner Engelhardin, des Hoch Edelvest, Hochachtbaren und hochgelehrten Herrn Johannes Haan, Hocherfahrnen Medicinæ Doctoris und berühmten practici auch hochverdienten Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde zu St Nicolai und vornehmen burgers allhier gewesener Ehegattin, nunmehr seel. Verlassenschafft – nach ihrem d. 13. Martii dieses 1761. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, des gleichnach diesem Eingang benahmsten H. Söhn, Fr. und Jgfr. töchter, inventirt, durch ebendieselbe, wie auch ob Hoch Edelgedachten hinterbliebener H. Wittiber, nicht weniger dh. Mariam Salome N. und Mariam Dorotheam Hirschmännin Von Zweÿbrücken gebürtig beede dienstmägd daselbst (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 23.t Septembris Anno 1761. in Præsentia H. Christian Ludwig Böckler J.U Lti wie auch E: E: kleinen Raths alhier dermaligen wohlverdienten beÿsitzers als aus gedachtes Ehrsamen Raths Mittel, in Ansehung der dißortigen ohnverburgerten Erben, hierzu abgeordnteten Herrn Deputati.
Die Verstorbene Fr. doctorin seel. hat ab intestato Zu rechtsmäßigen Erben hinterlassen wie folgt, 1° Fr. Mariam Agnes Röemichin gebohrne Haanin, S.T. H. Friderich Magnuß Roemichen, Handelsmanns und burgers in Rotterdam Ehegattin, welche diesem Geschäfft in Persohn abgewartet und Zwar vermög einer von gemeltem ihrem Eheherrn d. 3. hujus vor H. Thierry Daniel de Marolles Not: publ. Zu Amsterdam ausgestellten Procuration hierzu insonderheit authorisirt, 2.do Jfr. Mariam Elisabetham Haanin, 3.tio Margaretham Salome Haanin, Welche beede Jfr. töchtere majorennis seind und unter assistentz Sis T.is H. Joh. Niclaus Dietrich des beständigen Regiments derer Hh. Räth und XXI. hochmeritirten Mitglied diesem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, 4.to S.T. H Joh. Jacob Haan, den Handelsmann und burgern Zu Franckfurt am Maÿn, so majorennis, und 5.to H. Philipp Jacob Haan, den leedigen Handelsmann welcher ebenfalls majorennis und sowohl vor sich als auch im Nahmen vorgedachten seines H. bruders nach maßgab einer vor H. Not Joh: Georg Eÿbinger ausgestellten Vollmacht d. d. 7. Septemb. h. a. persönlich zugegen gewesen, Alle Fünff der Verstorbenen Fr. Doct. seel. mit schon gemeltem H Wittiber ehel. erzeugte Hh. Söhne Fr. u. Jgfr. Töchtere und ab intestato Zu gleichen portionen hinterlassene Erben.
In einer allhier Zu Straßburg Am Eck ane der Dorns: und Knoblochs Gaß ausmachend, gelegenen des dißortigen H. Wittibers H. Brudern S.T. H. Philipp Jacob Haan, vornehmen Handelsmann Zu Franckfurt am Maÿn eigenthümlich Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 12-v) Eigenthum ane einer behaußung (E.) Nehml. eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhie Zu Straßburg außerhalb dem Pfenningthurn, Einseit ist ein Eck am kleinen Kirchgäßlein, anderseit neben (…)
(W.T.) Nemblichen eine behaußung und hoffstatt ane der leimengäßlein (…)
Eigenthum ane einem Landguth gelegen außerhalb dieser Statt Straßburg vor dem Weißenthurn thor, Murrhoff genannt. Solches ist abgetheilt und gehöret davon die eine Helffte H. Not° Johann Jacob Grießbach allhier (…)
Ergäntzung derer Erben abgegangenen unveränderten Guths. Vermög einer durch weÿl. H. Notm. Philipp Jacob Mader seel. in a° 1722. errichteten Designation inhaltend was der seel. Fr. Drin Haanin beÿ weÿl. H. Christian Engelhard gewesenen Handelsmanns und bs. allhier, ihres H. Vatters seel. Verlassenschafft abtheilung ane haußräth. Mobilien und Silber geschirr ergäntzen
(f° 26-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ – Vergleich Wegen der Frn. Drin seelig in die Ehe gebrachten und während derselben ererbten auch sechsten als unverändert Zuständigen Guths (…)
Derer Erben ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 41, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 200, Sa. Schuld 262, Sa. der Erben Ergäntzung (688, Abgang 293, restirt) 6661, Summa summarum 8965 lb – Schulden 500, Nach deren Abzug 8465 lb
Diesemnach wird auch des H. Wittibers unverändert und die theilbare Nahrung sub una Massa beschrieben, Sa. haußraths 142, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbau gehörig 6, Sa. Weins und leerer Faß 46, Sa. Viehs 29, Sa. Früchten 91, Sa. tabacks 16, Sa. Tung und beßerung, Sa. Silbers 157, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 48, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Landguth 2742, Sa. Schulden 4257, Summa summarum 8 118 lb – Schulden 13 980 lb, In Gegeneinanderhaltung beeder Summen, erhellet daß des H Wittibrs unverändert und theilbar Activ Massa von Obiger Summa der Passiv Schulden dem Stalltax nach übertreffen wird um 5862. lb – Stall summa 2602. lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Pfenningzinß hauptgüter 13 570 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 6357 lb
Copia der Eheberedung – (…) Straßburg auf Dienstags den 19. Novembris Anno 1720. – Johann Daniel Lang, Notarius publicus
Copia Codicilli reciproci, den 21. Januarii Anno 1729.
Jean Haan meurt en 1771. L’actif de la succession s’élève à 4 813 livres, le passif à 10 323 livres.
1771 (20.6.), Me Zimmer (6 E 41, 1416) n° 263
Inventarium über Weiland des Hoch: Edelvest, Hochachtbar- und Hochgelehrten Herrn Johannes Haan, Medicinæ gewesenen Hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, auch Hochverdienten Kirchen Pflegers der Evangelischen Gemeinde zu St Nicolai auch vornehmen burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschaft – nach seinem Sambstags den 27. Aprilis dieses laufenden 1771.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitl. Verlaßen – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 20.t Junÿ Anno 1771.
Der angeleibte Herr Doctor seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßn wie folgt, 1.mo Frau Mariam Agnes Römichin gebohrne Haanin, Weil. H. Friderich Magnus Roemich, des gewesenen Handelsmanns und burgers in Rotterdam hinterlaßene Wittib, welche Unter Assistentz Sis. Tis. H. Joh: Niclaus Dietrich, des beständigen, Regiments derer Herren XV.rn alhier Hochansehnlichen Mitglieds diesem Geschäft persönlich beÿgewohnt, 2.do Jungfrau Mariam Elisabetham Haanin, 3.tio Jungfrau Margaretham Salome Haanin, Welche beede Jfrn. Töchtere majorennis seind und Verbeÿständung H. Joh: Daniel Engelhard vornehmen handelsmanns und burgers hieselbst dieser Inventur in persohn abgewartet, 4° H Johann Jacob Haan, den dermaligen Handelsmann und burgern Zu Franckfurt am Maÿn, so abwesend, In deßen Nahmen Herr Christian Mühlberger J. V. Ltus und Procurator Vicarius als zufolg E.E. Grosen Raths Erkantnus ernandter Curator hiebeÿ persönlich zugegen gewesen, Und weilen erstgedachter H Sohn und benand Frau Tochter alhier unverburgert, so ist Herr Joh: Michael Hirschel, der Fischhändler u. E.E. Kl. Raths dermaliger Wohlverdienter beÿsitzer als von Edelbesagter Gerichtsstelle hiehero in specie abgeordneter Deputatus beÿ diseem Inventations Geschäft persönlich erschienen, und dann 5° H. Philipp Jacob Haan, den beamten im Kaufhaus u. b. dahier, welcher diesem Geschäft in persohn beÿgewohnt, Alle dreÿ des Verstorbenen H. Doctoris seel. mit auch Weil. S.T. Fr. Maria Agnes gebohrner Engelhardin seiner gewes. Eheliebstin ehel. erzeugten hinterl. Hh. Söhne, Frau und Junfrn Töchtere u. zu gleichen Antheilen ab intestato verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Dorns: Gaß gelegener in die Verlassenschafft nicht gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einem Landguth gelegen außerhalb dieser Statt Straßburg vor dem Weißenthurn thor, Murrhoff genannt. Solches ist abgetheilt und gehöret davon die eine Helffte H. Not° Johann Jacob Grießbach allhier (…)
(f° 12) Eigenthum ane Häußern (Mütterl.) Nehml. eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhie Zu Straßburg außerhalb der Kleinen Metzig einseit ist ein Eck am kleinen Kirchgäßlein, anderseit neben (…)
Nemblichen eine behaußung und hoffstatt ane der leimengäßlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Sa. haußraths 354, Sa. Bibliothec 50, Sa. Weins und leerer Faß 18, Sa. Kutsch 37, Sa. Silbers 384, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 76, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Landguth 3242, Sa. pfenningzinß hauptgüter 200, Summa summarum 4813 lb – Schulden 10 323 lb, In Compensatione, Passiv onus loco der Stall summ 5510 lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Pfenningzinß hauptgüter 13 420 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 12 942 lb
Copia Codicilli clausi den 13. Aprilis Anno 1771 verschloßen aufgerichteten Codicilli
Cessio und Übernahm der in diese Verlassenschafft gehörigen behausung alhier Zu Straßburg ane dem Leimen Gäßlein gelegen, des auserhalb der Stadt vor dem Weisenthurn Thor befindlichen Land-Guts Murr hof genandt, so dann der zweÿ Capitalien
Elisabeth Haan femme de Jacques Henri Rühle de Lilienstern, fille et héritière de Philippe Jacques Haan, marchand à Francfort, vend 3 500 livres la maison à ses cousines Marie Elisabeth et Marguerite Salomé Haan
1772 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 12
nahmens der edlen Fr. Elisabetha Rühle von Lilienstern geb. Haanin des Freÿ edlen Jacob Heinrich Rühle von Lilienstern, des edlen Raths der Stadt Franckfurth Mitglied gemahlin, S.T. H. freÿ edlen H. Johann von Dietrich des edlen Regiments hiesiger Stadt Straßburg Stättmeister honorarius
in gegensein Mesdemoiselles Mariæ Elisabethæ und Margarethæ Salome Haanin beÿständlich ST. H. Johann Nicolaus von Dietrich des Collegii der H. Fünffzehner mitglieds
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit ist ein Eck ane der Dornens gaß, anderseit neben H. Rathh. Kipß zum theil zum theil H. Herpff dem handelsmann, hinten auff erstgedachten Herpff – davon soll man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn wegen zweÿen an dieser behausung befindlichen Ercken alljährlich 2 pfund allmend zinß – als ein von ihrem vatter seel. S.T. weÿl. H. Philipp Jacob Haan gewesten handelsmanns zu Franckfurth ererbtes haus – um 3500 pfund
Les deux sœurs revendent l’année suivante la maison 4 900 livres au marchand Jean Frédéric Stamm
1773 (2.3.) Chambre des Contrats, vol. 647 n° 74-v
Mademoiselle Maria Elisabetha und Margaretha Salome Haanin beede schwester und beÿständlich S.T.H. XV Johann Nicolaus von Dietrich
in gegensein H. Johann Friedrich Stamm des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten, einseit ist ein Eck ane der Dornengaß, anderseit neben H. Exsen. Lt. Johann Jacob Kipß zum theil theils H. Herff dem handelsmann, hinten auff ebendißelben – davon soll man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn wegen zweÿen an dieser behausung befindlichen erckern 2 pfund – von der edlen Fr. Maria Elisabetha Rühle von Lilienstern geb. Haanin d. 11. Januarÿ 1772 erkaufftes haus – um 4900 pfund
Jean Frédéric Stamm épouse en 1765 Marie Sara Werner, fille de l’inspecteur des bâtiments Samuel Werner : contrat de mariage, célébration
1765 (12.6), Me Schweighaeuser (6 E 41, 566) n° 101
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿe der Ehren und vorachtbahre herr Johann Friedrich Stamm, leediger Kieffer und weinhändler, herrn Johann Daniel Stamm des Kieffers, weinhändlers und E.E. großen Raths allhier alten wohlverdienten assessoris ehelicher Sohn, alß bräutigam ane einem,
so dann die Viel: Ehren: und tugendbegabte Jungfr. Maria Sara Wernerin Herrn Samuel Werners hiesiger Stadt wohlbestellten bau-Inspectoris, wie auch Werck-Meisters des Mauer- hoffs und angesehenen burgers allhier eheliche Tochter als der Braut – So beschehen in præsentia beÿderseits hochgeehrten Eltern, Straßburg auf Mittwoch den 12. Junÿ anno 1765. [unterzeichnet] Johann Friderich Stamm als Bräutigam, Maria Sara Wernerin als braut
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 19-v, n° 28)
Im Jahr 1765 Mittwochs den 31. Julii sind (…) offentlich eingesegnet worden, Herr Johann Friederich Stamm leediger Kiefer und Weinhändler allhier Hn Johann Daniel Stamm Kiefers und Weinhändlers Eines Ehrsamen Grosen Raths alten beÿsitzers allhier und weiland Fr: Maria Magdalena gebohrner Jungin ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Sara Wernerin, H. Samuel Werners bau Inspectoris beÿ hiesiger Stadt und burgers alhier und Frau Margareths gebohrner Fischerin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Stamm als bräutigam, Maria Sara Wernerin als hochzeiderin (i 24)
Inventaire des apports non conservé, connu par le répertoire du notaire
1765, Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, Répertoire 449.3) n° 153
153, Inventarium illatorum H. Johann Friedrich Stamm Weinhändlers und Fr. Maria Sara geb. Wernerin
Jean Frédéric Stamm loue un logement au marchand Jacques Pasquay
1777 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 81
H. Johann Friedrich Stamm der weinhändler
in gegensein H. Joseph Pasquay des handelsmanns
verlühen, eine vollständige wohnung in des H. verlehners eigenthümlicher behausung ane der Dornens theils Knoblauchs gaß wovon diese ein eck außmachet, bestehend in dem gantzen ersten stock des vorderen haußes, ferner dreÿ cammern in die mansarde, einen unterschlagen beschlüßigen keller, platz holtz zu legen, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküche, des bronnens und der bühn in waschzeiten – auff 9 nacheinander folgenden jahren, auff Johannis Baptistæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 510 lit
Le marchand de vins Jean Frédéric Stamm loue pour la durée des foires un logement à la maison de commerce Pourtales et Compagnie de Neuchâtel
1781 (12.1.), Me Lacombe (6 E 41, 181) n° 46
Bail 9 pour années consécutives ou 18 foires a commencer à celle de St Jean Baptiste 1782 – Jean Frédéric Stamm marchand de vin
à Mrs Pourtales et Compagnie négociant de Neufchatel en Suisse se trouvant présentement en foire à Strasbourg
un logement dans la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville faisant le coin de la rue de l’Aile d’une part et de celle de l’Epine de l’autre, consistant ledit logement en un grand magasin sur le devant que le Sr Stamm fera arranger a ses frais avec des Tablars ou rayons de planche de la manière que luy indiqueront les Sr preneurs, pour agrandir ledit magasin il y joindra le petit cabinet a côté y attenant et pour le rendre quarré il prendra autant de l’allée en otant les buffets qui s’y trouvent, Plus le comptoir tel qu’il se trouve avec une table et Chaises nécessaires, toute l’allée en entant par la porte cochère jusqu’au fond sous l’escalier sans cependant gener le passage pour parvenir au petit comptoir au Sr bailleur qu’il veut établir dans la cour et pour parvenir au grand escalier, Plus l’allée a côté de l’entrée de la cave, Plus la cave de vinaigre la petite chambre ou on fait le vinaigre et la chambre a manger, ces trois pièces du côté droit de la grande allée desquelles il fera arranger a ses frais un seul magasin aux preneurs qui se chargeront de la garnir de tables rayons &c de la manière qu’ils en auront besoin sans cependant causer aucun dommage au bâtiment, Plus la cour et la magasin vouté au fond de la cour lequel restera a l’usage des preneurs d’une foire à l’autre pour y conserver leurs coffres tables et autres ustensiles a moins que le Sr bailleur ne veuille leur donner en place pour cet effet un des autres magasins, Plus la cuisine a côté dudit magasin pour y placer pendant les foires leurs emballages paille &c, plus le premier rayon du bas du couvert que le Sr Stamm a fait faire depuis peu dans la cour pour y placer des balles, une petite place séparée dans la cave pour de la part des preneurs en cas de convenance pouvoir y placer 2 ou 3 mesures de vin pour leur usage pendant les foires, Plus deux chambres l’une a côté de l’autre au second et une autre chambre au troisième étage garnie chacune de deux bons lits de maitre a une place, tables, chaises commodes Miroirs et autres effets pour garnir honnetement lesdittes trois chambres et les draps de lits a changer en été deux fois en hyver une fois, Plus un coucher dans un bois de lit appartenant aux Sr preneurs pour deux domestiques lequel sera composé d’une paillasse Matelat couverture Draps et oreillers, S’engagent en outre le Sr Stamm a leur fournir pendant les foires tous les matins l’eau chaude pour le thée et deux fois par semaine les essuie main et serviettes néessaires dans trois chambres et autres choses pour la propreté et autres choses pour leur propreté, bien entendu que le tout sera toujours pret de façon que les preneurs puissent en jouir et l’occuper aux foires de St Jean du 15 juin au 20 juillet et aux foires de Noel du 15 décembre au 20 janvier – moyennant un loyer de 896 livres
Jean Frédéric Stamm meurt en 1809 dans une maison de location rue de la Douane en délaissant quatre enfants
1810 (12.1.), Strasbourg 5 (31), Me F. Grimmer n° 6025 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 4 du 18.1.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Stamm ci devant négociant – à la requête de Caroline Stamm fille majeure, 2. Me Klauhold avocat près les tribunaux de cette ville mandataire de Frideric Cotta huissier à Wissembourg en qualité de père et tuteur naturel de ses deux enfants du mariage avec Sarre née Stamm, 3. Frédéric Stamm, 4. François Auguste Stamm, les deux derniers absents représentés par Me Meyer notaire, enfants et petits enfants (ont) déclaré que comme feu leur mère et grand mère respective épouse du défunt Marie Sarre Werner est décédée il y a quelques années sans que le défunt a fait dresser d’inventaire
Arrangement avec les créanciers du 12 février 1791
Procuration du 20 décembre 1809, François Auguste Stamm fourier de la 6° compagnie (Armée d’Espagne, 2 division de Dragons) à Valladolid
dans une chambre au second étage donnant dans une ruelle près la Douane n° 20 appartenant au Sr Meyer perruquier où le défunt est décédé le 15 septembre dernier
Série des rubriques, masse maternelle meubles 150 fr
masse du défunt, meubles 85 fr, argenterie 532 fr, papiers, total 1382 fr, passif 1201 fr
meubles vendus, total de la masse 1627 fr, payé 1606 fr
Jean Frédéric Stamm fait vendre sa maison par enchère volontaire. C’est le marchand Jean Nicolas Karth qui s’en porte acquéreur acte provisoire devant notaire et acte définitif à la Chambre des Contrats
1792, Strasbourg 15 (4), Me Lung n° 100
auf Ansuchen Herrn Gustav Adolph Hohlenfeld, des Handelsmanns und burgers alhier als Mandatarius H. Johann Friderich Stamm, des Weinhändlers und burgers dahier (…) wurde eine freÿwillige öffentliche Versteigerung
der Ihme H Stamm eigenthümlich zuständigen behaußung, in Vorder: und Hintergebäu bestehend, samt Hof, hoffstatt, bronnen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der dornengaß, einseit neben H. Lt. Joh: Jacob Kips ein Eck an der Knoblauch gaß ausmachend, anderseit neben H. Dominique Dangelo dem handelsmann und hinten auf weiland H Johann Daniel Imlin gewesenen Handelsmanns Fr. Wittib und Erben stoßend (…) unter folgendnen bedingungen als (…) Zweÿtens, um etwaigem Mißverständnis vorzubeugen, wird erklärt, daß beÿ der behaußung verbleiben und als dazu gehörig angesehen werden sollen au Rez de chaussée der steinerne Cassa kasten mit einsernen thüren und einem Bücherkästlein, das in der Mauer stehende tannene Buffet, die im vordern Magasin befindliche Schäft, die vorhandene Schellen, die au Rez de chaussée und auf dem Zweÿten Stock befindliche Fenster umhangstangen und papirene Tapeten, In dem kauf aber ist nicht begriffen, die ohneingemaurte Oefen, bauchkeßen, Trumeaux, Faßlager, die Schäft im Eckladen und andere Mobiliern, insonderheit aber die verschiedene den Hh. Pourtales gehörig Effecten. Hingegen hat der Käufer zu übernehmenn die im Comptoir befindliche Zween eichene Schreibtisch sampt dem Gegitter, Schäften und Wandkensterlein, ein aus einander gelegt Packhaus, ein großer kammer Wandkasten mit zwölf Thüren, Sechs supporten die Zum Kunstöfflein gehörige zween eiserne Häfen und Zehen eiserne Aerm vor den Fenstern im Hof, welches Zusammen mit 210 Livres besonders zu bezahlen
ausgerufen vor und um 55 000 livres. Da aber von den anwesenden Personen niemand einiges Gebott hienauf hat thun wollen, so hat der H Requirent sich vorbehalten die fernere Versteigerung auf eine anderwärtig bequeme Zeit Vorzunehmen.
Deinstags den 11. Septembris Anno 1792. Hr Johann Reinhard Pfauth der Steinmetz und Maurer declarirte, daß Er hiemit eine Summ von 47 000 Livres gebotten haben wolle
Anno 1792, Dienstags den 2. Octobris – Hr Johann Niclaus Karth, Handelsmann 47 200 L.
1792 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 667, n° 651 enreg. 12.11. F°
H. Gustav Adolph Hohlenfeld der handelsmann als mandatarius H. Johann Friedrich Stamm des weinhändlers
in gegensein H. Johann Nicolaus Karth des handelsmanns – nach zweÿmaligen versteigerung
eine besagtem H. Stamm zugehörige behausung in vorder und hinter gebäude bestehend samt hoff, hoffstatt bronnen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Dornengaß, einseit neben D. Dominic Dangelo, anderseit neben H. Lt. Johann Jacob Kips ein eck der Knoblauchgas ausmacht, hinten auff weil. H. Johann Daniel Imlin des handelsmanns wb. und erben – um 47 200 livres
Le marchand de draps Jean Nicolas Karth conserve la maison jusqu’à sa mort en 1800. Son inventaire après décès décrit la maison avec ses titres comme aux inventaires antérieurs. Une mention marginale détaille cependant la teneur des anciens titres, dont ceux de la collection particulière présentés plus haut.
Acte de notoriété concernant un locataire, le négociant Jean André Silbermann
1801 (12 prairial IX), Strasbourg 10 (41), Me Zimmer n° 923, 823
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu le cit. Jean André Silbermann vivant Negociant a Strasbourg, qu’il a été trouvé mort le 8 germinal 2 laissant sa veuve Anne Elisabeth Karth et quatre enfants procréés avec Elle, savoir 1. Jean Henry, 2. Jean André, 3. Charles Daniel & 4. Theodore Frédéric Silbermann, qu’apres son déces il n’a pas été fait d’inventaire, qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses quatre enfants qui demeurent avec leur mere rue de l’Epine N° 11
Les héritiers Karth vendent par enchère devant le juge de paix 57 000 francs la maison à la société de commerce freres Picard
1801 (2 germ. IX), Strasbourg 10 (41), Me Zimmer n° 891, 745
1. la Cit. Marie Salomé Kramp veuve de feu le Cit. Jean Nicolas Karth pere Neg.t, 2. le Cit. Jean Nicolas Karth fils Nég.t, 3. la Cit. Anne Elisabeth Karth veuve de feu le Cit. Jean André Silbermann Nég.t assistée de son frere, 4. la Cit. Sophie Dorothée Karth épouse du Cit. Jean Philippe Fries Instituteur, 5. la Cit. Catherine Madeleine Karth fille majeure assistée du Cit. Jean Tobie Karth Nég.t, 6. led. Cit. Jean Tobie Karth Nég.t en qualité de tuteur à Chistianne Salomé, Charlotte Salomé, Marie, Sara et Auguste Frédéric les cinq enfants mineurs
et le Cit. Theodore Picard fils de Matz Marchand de Mousseline au detail stipulant tant pour lui qu’au nom de ses consors savoir Theodore Picard fils de Salomon demeurant aud. lieu, Matz, Joseph et Raphael Picard tous trois demeurant a Niederhagenthal Département du Haut Rhin, Abraham et Raphael Picard ces deux demeurant à Colmar Département du Haut Rhin, Tous faisant commerce sous la raison de freres Picard
Lesquelles deux parties ont dit et déclaré que la maison consistante en Bâtiments de devant et de derrière avec Cour Puits appartenances et dépendances scise rue de l’Epine N° 11 tenant d’une part a celle du Cit. Dominique Dangelo d’autre faisant coin de la rue de l’Ail donnant par derrière sur le Cit. Jean Jacques Krips et en partie les veuve et héritiers de feu le Cit. Jean Daniel Imlin nég.t dependant de la succession dudit défunt Cit. Karth pere auroit été exposé en vente par encheres et adjudication publiques devant le Juge de Paix du deuxième arrondissement de cette commune, que dans l’enchere définitive qui en a eu lieu le 6 vent. dernier homologué par Jugement du susdit Tribunal le 16. vent. dernier lad. Société sous la raison de freres Picard se seroient rendus adjudicataires de ladite Maison et dépendances par l’entremise du Cit. François Schertel pour le prix de 57 000 francs
Deux des sociétairens vendert 28 500 francs leur moitié de la maison aux négociants Abraham Picard et Théodore Marc Picard
1810 (1.3.), Strasbourg 10 (51), Me Zimmer n° 2855, 4329 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 59 du 3.3.
Théodore Salomon Picard négociant tant pour lui qu’au nom de Joseph Picard négociant demeurant à Basle
à Abraham Picard et Théodore Marx Picard négociants en cette ville
la moitié par indivis que ledit Théodore Salomon Picard déclare lui appartenir ainsi que Joseph Picard dans une maison consistant en Bâtiments de devant et de derrière avec cour puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Epine n° 11, d’un côté la maison de M Dangelo négociant, d’autre faisant coin dans la rue de l’Ail, derrière maison de M Eissen négociant – moyennant 28 500 francs
L’un des sociétaires, Abraham Théodore Picard, meurt à 70 ans. Juif natif de Hagenthal-le-Haut dans le Sundgau, il a conservé son nom de Picard lors de la déclaration de 1808
1811 (18.7.), Strasbourg 10 (21), Me Zimmer n° 464, 5081 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 141 du 24.7.
Inventaire de la succession d’Abraham Theodore Piccard négociant à Strasbourg décédé le 10 avril 1810 – à la requête de 1. Josephine née Hamburger la veuve, 2. Théodore Marx Piccard négociant à Strasbourg père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs Eugénie & Jacques issus d’Esther née Piccard, 3. Judith Piccard épouse d’Elias Piccard marchand à la suite de l’Etat major général de l’armée d’Espagne, 4. Sara Piccard épouse de Mathieu Goschler commerçant domicilié à Strasbourg, 5. Théodore Abraham Piccard négociant, 6. David Piccard fils mineur négociant, 7. Julie Piccard fille mineure, ces deux derniers émancipés par le juge de paix du canton sud le 5 juin 1810, leur époux, père et ayeul, Contrat de mariage hébraïque relaté et confirmé par acte postérieur devant Me Simonnaire à Mutzig le 30 mars 1778 – Convention préliminaire, une seule masse
(Procuration) Armée du Portugal, Elias (Picard) natif d’Oberhagental département du Haut Rhin marchand de comestibles patenté pour suivre l’Etat major général de l’armée
propres de la veuve, reprises 7200 fr
succession : garde robe 369 fr, meubles 2333 fr, argenterie 3440 fr, fonds de commerce 158 568 fr, créances pour mémoire
la moitié indivise dans une maison, cour, puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue de l’Epine n° 11 entre maison Dangelo et la rue de l’Ail dont elle fait coin derrière maison Eissen, ladite moitié estimée 28 500 fr. Propriété de la moitié par acte soussigné le 2 germinal an IX et 1 mars 1810
total 190 509 fr, passif 27 127 francs
Décès, Strasbourg (n° 643)
L’an 1810, le 16° jour du mois d’avril, sont comparus Théodore Marc Picard agé de 40 ans neveu du défunt et Jacques Kosmann agé de 45 ans, cousin du défunt, tous deux négociant et domiciliés en cette ville, lesquels nous ont déclaré que Abraham Picard agé de 70 ans, négociant, natif de Niederhagenthal (haut Rhin) fils de feu Théodore Picard, négociant, et de feue Esthe N., époux de Joséphine Hamburger, est décédé hier 15 avril à huit heures du soir en la maison située rue de l’épine N° 11 (i 73)
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
n° 60. (…) s’est présenté Abraham Picard, négociant, domicilié en cette ville, Ruë de l’Epine N° 11 lequel nous a dit conserver le nom de Picard pour nom de famille et celui d’Abraham pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 19 septembre 1808, (signé) Abraham picard
n° 61. (…) s’est présentée Merlé David Hamburger Epouse d’Abraham Picard, négociant, domiciliée en cette ville Ruë de l’Epine N° 11 laquelle nous a dit conserver le nom de Hamburger pour nom de famille et pendre celui de Joséphine pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 19 septembre 1808, (signé) mirle David hamburger (apresent) Josephine hamburger
n° 62. (…) s’est présenté Abraham Picard, négociant, domicilié en cette ville, Ruë de l’Epine N° 11 lequel nous a dit conserver à David son fils mineur, né à Niederhagenthal, Département du haut Rhin, En janvier 90 le nom de Picard pour nom de famille et celui de David pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 19 septembre 1808, (signé) Abraham picard
n° 63. (…) s’est présenté Abraham Picard, négociant, domicilié en cette ville, Ruë de l’Epine N° 11 lequel nous a dit conserver à Julie sa fille mineure, née à Niederhagenthal, Département du haut Rhin, En Juillet 1792 le nom de Picard pour nom de famille et celui de Julie pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 19 septembre 1808, (signé) Abraham picard
Judith Picard, fille du précédent, vend son douzième indivis de de maison au copropriétaire Théodore Marc Picard
1811 (21.8.), Strasbourg 10 (53), Me Zimmer n° 3231, 5091 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 177 du 22.8.
Judithe Picard épouse d’Elias Picard marchand à la suite de l’Etat major général de l’Armée en Espagne
à Théodore Marx Picard négociant
un 12° par indivis dans une maison consistant en Bâtiments de devant et de derrière avec cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 11, d’un côté la maison de M Dangelo négociant d’autre faisant le coin de la rue de l’Ail, par derrière la maison de M Eissen négociant – à la venderesse en qualité d’héritière pour un 6° d’Abraham Picard son père négociant – acquis conjointement la totalité par contrat ledit notaire le 1 mars 1810, ledit acquéreur étant déjà copropriétaire dudit immeuble – moyennant 4750 francs
Sara Picard, sœur de la précédente, vend son douzième indivis de de maison au copropriétaire Théodore Marc Picard
1813 (23.8.) Strasbourg 10 (57), Me Zimmer n° 3782, 6089 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 63 du 24.8.
Sara Picard épouse de Mathieu Goschler commerçant
à Théodore Marx Picard négociant
1/12 par indivis d’une maison consistant en bâtiments de devant et de derrière avec cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 11, d’un côté une maison de M Dangelo négociant, d’autre coin de la rue de l’Ail, derrière maison de M. Eissen négociant – échu comme héritière pour 1/6 d’Abraham Picard son père négociant lequel ainsi que l’acquéreur a acquis conjointement avec la totalité de ladite maison par acte Me Zimmer 1 mars 1810 – moyennant 4750 francs
Le négociant Théodore Abraham Picard, propriétaire d’un autre douzième de la maison, meurt en 1815 après avoir épousé en 1812 Fanny Ladenburg, fille d’un banquier de Mannheim
1816 (7.3.), Strasbourg 10 (23), Zimmer n° 591, 7165 – vacation du 10.9. (acp 131 F° 80-v du 10.9.) – enreg. manquant f° 175 du 11.2.
Inventaire de la succession de Théodore Abraham Picard négociant décédé le 16 octobre 1815 – à la requête de Wolff Heium Ladenburg, banquier demeurant à Mannheim, au nom de Fanny Ladenburg sa fille veuve du défunt mère et tutrice légale de Delphine née à Strasbourg le 24 avril 1814 – en présence de Mathieu Goschler ci devant négociant subrogé tuteur – Contrat de mariage devant Me Zimmer le 10 septembre 1812
dans la demeure du défunt rue de l’Epine n° 11
propres de la veuve, remploi 26 348 fr, créances 11 000 fr, total 37 348 fr
propres du défunt, garde robe 737 fr, meubles 2946 fr, bibliothèque 174 volumes 200 fr, argenterie 3086 fr
portion indivise dans une maison, savoir un 12° par indivis dans une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, pompe, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue de l’Epine n° 11, d’un côté la maison ci devant Dangelo présentement M Hirn négociant, d’autre le coin de la rue de l’Ail, derrière maison de M Silvestre ci devant Eissen négociant, estimée 4000 fr – hérité pour 1/6 de la succession d’Abraham Théodore Picard son père, négociant, d’après l’inventaire dressé par Me Zimmer le 18 juillet 1811 après qu’Abraham Théodore Picard et Théodore Marx Picard négociant avaient acquis conjointement la totalité dudit immeuble par deux contrats passés devant Me Zimmer le 2 germinal 9
vacation du 10 septembre 1816, n° 591 : commerce sous la raison frères Picard 27 236 fr, total 38 205 fr, passif 92 739 fr
1812 (10.9.), Strasbourg 10 (33), Me Zimmer n° 489, 5612 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 113 du 10.9.
Contrat de mariage – Théodore Picard, négociant, fils de feu Abraham Picard et de Joséphine Hamburger ci devant Merlé David, né à Niederhagenthal arrondissement d’Altkirch le 1 janvier 1785
Fanny Ladenburg fille majeure de Mannheim, Grand Duché de Bade, née le 12 mars 1790 de Wolff Hayum Ladenburg, banquier, et de Minna née Lorch
Théodore Marc Picard acquiert le douzième qui appartenait au défunt
1816 (10.9.), Strasbourg 10 (62), Me Zimmer n° 4496, 7383 – Enregistrement de Strasbourg, acp 131 f° 82-v du 11.9.
Fanny Ladenburg veuve de Théodore Abraham Picard négociant décédé le 16 octobre 1815 ladite Dame demeurant ordinairement à Manheim, grand duché de Baden, agissant au nom de sa fille Delphine Picard unique héritière et en qualité de première créancière de son mari, assistée de Wolff Heim Ladenburg son père banquier à Manheim et Heium Gottschalck Maier négociant audit lieu, en présence de Mathieu Goschler ci devant négociant subrogé tuteur
à Théodor Marx Picad négociant
un 12° par indivis dépendant de la succession dudit défunt Théodore Abraham Picard dans une maison et dépendances située à Strasbourg rue de l’Epine n° 11, d’un côté la maison Hirn ci devant Dangelo, d’autre la rue de l’Ail dont elle fait coin, derrière maison de M Silvestre négociant – en vertu de titres plus amplement relatés dans l’inventaire – moyennant 5000 francs
Théodore Marc Picard loue une cave au brasseur Georges Farny
1828 (29.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 81 – ssp du 20.9.1827
Bail de 6 années à commencer à la St Michel prochaine – Théodore Marx Picard, négociant
à Georges Farny père, brasseur
la grande cave voutée qui se trouve dans la maison rue de l’Epine n° 11 & un petit local y attenant – moyennant un loyer annuel de 175 francs
Théodore Marc Picard loue une cave à Philippe Chrétien Taubert
1830 (5.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 60 F° 2 – ssp du 31.3. dernier
Bail de 3 années à commencer le 29 septembre 1830 – Théodore Marx Picard, propriétaire
à Philippe Chrétien Taubert
une partie de la cave qui est séparée par des lattes et l’entrée libre de sa maison sise rue de l’Epine n° 11 en cette ville – moyennant un loyer annuel de 70 francs
Les créanciers de Théodore Marc Picard, propriétaire de 9/12 de la maison, font exposer la maison aux enchères
1831 (1.7.), Strasbourg 10 (84), Me Zimmer n° 1031
Cahier des Charges – Jean Louis Eugène Lederlin, avoué, poursuivant les droits de Gaspard Precheur, tanneur domicilié à Obernai en qualité de créancier hypothécaire de Théodore Marx Picard, ancien négociant, d’une somme de 400 francs de principal en vertu d’un jugement du Tribunal de Commerce du 8 octobre 1830 confirmé par autre jugement rendu sur opposition le 12 novembre, le Sr Picard concurremment avec David Jacques, Julie & Eugénie Picard formèrent opposition aux poursuites immobilières, sur ces faits le Tribunal Civil le 6 janvier dernier a autorisé la vente par licitation de la maison saisie pour le cas où elle ne serait pas commodément partageable – rapport d’experts du 7 février dernier, estimée à 25 000 francs, et jugement du 7 mars
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison d’habitation consistant en bâtiment principal, latéral et de derrière à rez de chaussée & deux étages surmonté de mansardes & greniers couverts en tuiles doubles avec caves voutées au dessous du bâtiment principal, magasin avec comptoir à droite de l’entrée à porte cochère, un autre magasin avec comptoir à gauche vers la rue de l’Ail, logement de portier, cour, puits à pompe couvert d’un appentis avec couverture en ardoises. Le bâtiment de derrière renfermant un magasin vouté, buanderie & bucher avec tous autres droits, aisances, jouissance, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue de l’Epine n° 11 formant le coin de cette rue & de la rue de l’Ail n° 21 tenant d’un côté (dans la rue de l’Epine) à celle François Antoine Hirn, de lautre (dans la rue de l’Ail) à celle de Nicolas Michel Sylvestre, donnant par devant sur lesdites rues & par derrière sur le Sr Magnus boucher, estimée à 25 000 francs
Etablissement de la propriété, la moitié indivise ou 6/12 appartient à Théodore Marx Picard, par acte Me Zimmer le 1 mars 1810 et 9 avril même mois, l’autre moitié appartenait aux termes dudit contrat au Sr Abraham Théodore Picard, négociant, après le décès duquel à ses enfants au nombre de six, inventaire Me Zimmer en date du 18 juillet 1811. Suivant trois contrats devant Me Zimmer les 21 août 1811, 23 août 1813, 10 septembre 1816 Théodore Marx Picard a acquis de Judith Picard épouse d’Elias Picard, négociant, de Sara Picard épouse de Mathieu Goschler, commerçant, et Fanny Ladenburg veuve d’Abraham Théodore Picard fils pour et au nom Delphine sa fille sous la garantie de Wolff Heium Ladenburg et Heium Gottschalck Mayer, négociant, les trois à Mannheim, héritières chacune pour 1/6 leurs parts et portions 3/12., au moyen de ces acquisitions Théodore Marx Picard est devenu propriétaire de 9/12, les trois autres 12 appartiennent indivisément à David Picard, commis négociant, Julie Picard, majeure, héritiers pour 1/6 de leur père, et Eugénie Picard sans profession, et Jacques Picard commis négociant par représentation d’Esther née Picard femme de Théodore Henry Picard
Supplément au Cahier des Charges du 16 mars n° 1220 – Louis Auguste Eissen jurisconsulte avoué près le tribunal civil comme avoué constitué par Frédéric Haug, commis négociant demeurant à Münich (Bavière) et par Charles Frédéric Lindauer, négociant à Bischoffsheim (Grand Duché de Bade) agissant comme tuteur légal de Frédérique Sophie Lindauer, Charles François Lindauer et Emma Lindauer ses enfants de Frédérique Haug avec Frédéric Haug héritiers bénéficiaires de Frédéric Louis Haug receveur de la fabrique dudit Bischoffsheim somme principale de 4379 francs
Rapport d’experts du 11 février, Gédéon Emmanuel Stuber, Jean Jacques Stotz fils et Philippe Jacques Hennenberg tous trois architectes – nous avons reconnu qu’elle consiste en trois bâtiments dont la distribution et la construction ne permettent aucun partage. Nous avons donc pris le détail en commençant par le rez de chaussée du bâtiment principal qui est sur caves voutées en partie et le reste sous solives, à droite de l’entrée cochère un magasin avec comptoir, à gauche un comptoir et un magasin vers la rue de l’Ail. La cage d’escalier se trouve dans l’aile gauche avec une loge de portier, premier étage vestibule et corridor d’entrée à gauche la cuisine avec un garde manger, sept appartemens vers les deux rues dont un avec cheminée en marbre et lieux d’aisances entrant dans la maison Sylvestre. Le deuxième étage est semblable au susmentionné, dessus comble à la mansarde renfermant neuf chambres surmontées de deux greniers. L’aile gauche renfermant la cage d’escalier, le corridor et une chambre à chaque étage couvert d’un demi toit à un grenier. Au fond de la cour le puits avec pompe couverte d’un appentis avec couverture en ardoises, derrière un bâtiment renfermant un rez de chaussée, un magasin vouté, une buanderie et un bucher, au premier étage un vestibule, deux chambres, une cuisine et lieux d’aisances, au second étage de même dessus comble à deux greniers. Toutes les couvertures sont en tuiles doubles, la construction presqu’entièrement en maçonnerie et pierre de taille, estimée à 25 000 francs
Inventaire après décès d’un locataire, le menuisier Charles Ruland
1833 (1.7.), Strasbourg 3 (84), Me Kratz n° 158 – Enregistrement de Strasbourg, acp 218 F° 135 du 3.7.
Inventaire de la succession de Charles Ruland, menuisier, décédé le 24 mai 1833 – à la requête de Catherine Klicker la veuve comme légataire, mère et tutrice légale de ses trois enfants mineurs 1. Charles né le 4 février 1825, 2. Louis né le 4 novembre 1828, 3. Emile né le 4 septembre 1831, en présence de Chrétien Ruland, baquetier subrogé tuteur des enfants mineurs
dans les logements, magasins et boutique qu’il a occupé dans une maison sise rue de l’Epine n° 11
garde robe 65 fr, communauté meubles 368 fr, argent 74 fr, créances rentrées 683 fr, créances actives 435 fr, total général 1560 fr, passif 2685 fr
Théodore Marc Picard et ses copropriétaires exposent à nouveau la maison aux enchères
1835 (1.10.), Strasbourg, Me Zimmer n° 2083
1. Théodore Marx Picard, ancien négociant, 2. Julie Picard, 3. Rachel Eugénie Picard, ces deux sans profession, 4. David Picard commis négociant, que dans une contestation élevée d’une part entre Barbe Charlotte Gauvain Cressent épouse de Jean Baptiste Pierre Destrais, capitaine d’infanterie en retraite demeurant à Strasbourg et d’autre part Frédéric Haug, commis négociant demeurant à Munic et Charles Frédéric Lindauer fils, négociant demeurant à Bischoffsheim (Grand Duché de Bade) ce dernier au nom et tuteur légal de Frédérique Sophie Linadauer, Charles Frédéric Lindauer et Emma Lindauer ses enfants procréés avec Frédérique Haug, conjointement avec ledit Frédéric Haug, héritiers bénéficiaires de Frédéric Louis Haug, receveur de la fabrique de Bischoffsheim, en radiation d’une saisie immobilière pratiquée contre ces derniers, les comparants ont demandé que les poursuites dirigées contre eux fussent converties en vente volontaire, par jugement du 25 août dernier cette demande fut accueilie par le tribunal civil
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison d’habitation consistant en bâtiment principal, latéral et de derrière à rez de chaussée et deux étages surmonté de mansardes et greniers couvert en tuiles doubles avec cave voutée au dessous du bâtiment principal, magasin avec comptoir à droite de l’entrée à porte cochère, un autre magasin avec comptoir à gauche vers la rue de l’Ail logement de portier, cour, puits à pompe couvert d’un appentis avec couverture en ardoises, le bâtiment de derrière renfermant un magasin vouté, buanderie et bucher avec tous les autres droits, aisances, appartenances, dépendances le tout situé à Strasbourg rue de l’Epine n° 11 formant le coin de cette rue et de la rue de l’Ail où elle porte le n° 21, tenant dans la rue de l’Epine à la propriété de François Hirn, dans la rue de l’Ail à celle de Nicolas Michel Silvestre, négociant, devant lesdites rues, derrière le Sr Magnus boucher. Mise à prix 36 000 fr – Etablissement de la propriété. La moitié indivise ou 48/96 appartiennent à Théodore Marx Picard par acte Me Zimmer le 1 mars 1810 l’autre moitié indivise au terme dudit acte à Abraham Théodore Picard, négociant, après son décès la moitié aux enfants, inventaire Me Zimmer le 18 juillet 1811. Suivant trois contrats devant le même notaire en date des 21 août 1811, 23 août 1813, 10 septembre 1816 Théodore Marx Picard acquis de Judith Picard épouse d’Elias Picard, négociant, de Sara Picard épouse de Mathieu Goschler, commerçant, et Fanny Ladenburg veuve d’Abraham Théodore Picard fils négociant pour et au nom de Delphine sa fills sous la garantie de Wolff Heinen Ladenburg et Hium Gottschalk Mayer demeurant à Mannheim héritiers pour 1/6 d’Abraham Théodore Picard – échut à Théodore Marx Picard en qualité d’héritier pour un quart de Jacques Picard, commis négociant son fils pour 1/24 de sorte qu’il est propriétaire pour 73/96 et 8/96 à David Picard, 8/96 à Julie Picard et les 7/96 restant appartiennent à Eugénie seuls enfants survivants de Théodore Marx Picard avec feu Esther Picart
La maison est vendue 43 000 francs à la barre du tribunal civil au receveur municipal Frédéric Geofroi Kampmann
1837 (22.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 323, n° 66 — Tribunal Civil de Strasbourg, Adjudication définitive du 30 juin
par devant le tribunal civil a été prononcé l’djudication définitive suivane – Cahier des Charges de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Théodore Marx Picard, ancien négociant, Dlles Julie Picard et Rachel Eugénie Picard, majeures, et David Picard commis négociant, M Eissen, licencié en droit avoué près Tribunal Civil constitué par Frédéric Haug, commis négociant demeurant à Münich (Bavière) et par Charles Frédéric Lindauer, négociant à Bischoffsheim (Grand Duché de Bade), agissant comme tuteur légal de Frédérique Sophie Lindauer et Charles François Lindauer et Emma Lindauer ses enfants de Frédérique Haug avec Frédéric Haug héritiers bénéficiaires de Frédéric Louis Haug, receveur de la fabrique dudit Bischoffsheim, d’une somme principale de 8700 francs par acte Me Bremsinger le 1 août 1821
à Me Eissen avoué, 43 000 francs – Déclaration de command le 3 juillet pour Frédéric Geoffroi Kampmann
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg rue de l’Epine où elle porte le n° 11 et rue de l’Ail n° 21, tenant dans le première rue à la propriété de François Antoine Hirn, dans la seconde rue à Nicolas Michel Sylvestre. Cette maison consiste en rez de chaussée surmonté de deux étages, mansardes, combles, greniers avec cave au dessous, elle est construite en pierres et maçonnerie et a sa principale entrée dans la rue de l’Epine par une porte cochère, elle a six autres portes ordinaires indiquant l’entrée dans les magasins et boutiques au rez de chaussée dont quatre par la rue de l’Epine et deux autres par celle de l’Ail, autant de croisées à grille de fer dans la première et une cinquième dans la seconde rue, elle est éclairée par douze croisées au premier étage donnant dans la rue de l’Epine et par trois dans celle de l’Ail, le second étage l’est par le même nombre. Ladite maison est située dans la ville de Strasbourg, elle est occupée par les parties susdénommées et par des locataires, le 16 avril 1836
Adjudication préparatoire le 21 avril
Frédéric Geoffroi Kampmann vend la maison 32 000 francs au négociant à Alexis Simonis
1839 (24.10), Strasbourg 10 (96), Me Zimmer n° 3337 – Enregistrement de Strasbourg, acp 272 f° 35-v du 25.10.
Frédéric Geoffroi Kampmann, receveur municipal
à Alexis Simonis, négociant
une maison avec différens corps de bâtiment, caves voutées, divers magasins, cour, puits, buanderie, bucher & tous accessoires & dépendances située à Strasbourg rue de l’Epine n° 11 formant le coin de cette rue et de la et rue de l’Ail où elle porte n° 21, tenant du côté de la rue de l’Epine à la propriété de François Hirn, dans la rue de l’Ail à Nicolas Michel Silvestre négociant, devant lesdites rues, derrière la maison de M Magnus – acquis par adjudication par M. Kampmann, expropriation forcée poursuivie sur Théodore Marx Picard, ancien négociant, Julie Picard & Rachel Eugénie Picard, David Picard, commis négociant, adjudication définitiveà la barre du tribunal civil le 30 juin 1837 et déclaration de commmand du 3 juillet, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volume 323 n° 66. Une moitié à Théodore Marx Picard qui l’avait acquis par acte Me Zimmer père le 1 mars 1810 et 9 avril transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volume 48 n° 96, l’autre moitié indivise à M. Abraham Théodore Picard, négociant en cette ville, après son décès à ses six enfants et héritiers, inventaire Me Zimmer père le 18 juillet 1811, suivant trois contrats devant le même notaire en date des 26 août 1811, 23 août 1813, 17 septembre 1816, Théodore Marx Picard a acquis de Judith Picard épouse d’Elias Picard, négociant, Sara Picard épouse de Mathias Goschler, commerçant et Fanny Ladenburg veuve de Théodore Abraham Picard au nom de Delphine Picard sa fille à Mannheim par représentation de leur père chacun pour 1/6 parts et portions 24/96, enfin Théodore Marx Picard héritier pour un quart de Jacques son fils commis négociant décédé sans postérité 1/96, est propriétaire de 73/96 – moyennant 32 000 francs
Pierre Alexis Simonis épouse en 1841 Reine-Elisabeth Kling en apportant entre autres biens la maison rue de l’Epine et une collection de tableaux
1841 (6.4.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1368
Contrat de mariage – Pierre Alexis Simonis, négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de défunts M. François Joseph Simonis, vivant aussi négociant en cette ville & de De Marie Catherine née Fabry
Et Mlle Reine-Elisabeth Kling fille majeure de M. François Joseph Kling, propriétaire rentier & de De Reine née Barbin, conjoints, tous trois demeurant ensemble à Strasbourg
Les apports de la future épouse consistent en
A° Un domaine formant campagne composé d’une maison de maître, maison de fermier, bâtiments d’exploitation, jardins, vivier, terres labourables & prairies, d’une contenance environ de Neuf hectares 51 ares 50 centiares, situé au ban de Strasbourg lieu dit la petite plaine des bouchers, et dont il a été fait donation à la future épouse par ses père & mère, au Contenu d’un acte reçu par Me Keller le 19 janvier 1841
M. Pierre Alexis Simon declare se marier avec ses biens consistant en 1° Une maison avec appartenances & dépendances lui servant de demeure & sise à Strasbourg rue de l’épine n° 11, acquise du Sr Kampmann suivant contrat passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 octobre 1839.
2° Le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue des poumons N° 4, d’une autre sise rue de l’arbre vert N° 3 & d’un bâtiment formant magasin situé rue de l’homme de pierre, Lesquels trois immeubles sont indivis et procedent des successions des père et mère du futur époux ainsi que cela résulte d’un acte de liquidation dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 15 Mai 1833
A° Un domaine avec moulin de la contenance de 8 hectares, clos de murs, connu sous le nom de Hartmühl, situé dans les communes de Molsheim & Dorlisheim, aquis âr M. Simonis des héritiers Stuber par contrat passé devant Me Fuchs notaire à Molsheim le 21. septembre 1831,
6° Un moulin à farine à trois tournans, deux brois à chanvre, bâtiments d’exploitation, jardins, prés & verger y attenant d’une contennce d’environ 20 ares situé au Cronthal commune de Marlenheim, Lequel immeuble a été acquis sur Jacques Müller père le 11 novembre 1825 à la barre du tribunal civil de Strasbourg. (…)
16° enfin une galerie de tableaux & objets d’art dont les principales pièces sont 1° un tableau du Corrège représentant l’amour désarmé par sa mère, duquel tableau M Simonis est propriétaire par indivis pour 11/15, 2° un Portrait de l’amiral Bugingham par Vandick, 3° un tableau représentant une bataille par Philippe Wouvermans, 4° un paysage d’Obbema, 5° un paysage de Paul Rembrandt, 6° un tableau représentant un effet d’hyver par Molnaert, 7° un trompette de Palamides, 8° une vue d’Anvers par Vandenmaulen, 9° un paysage de Berlin, 10° deux scènes d’enfants par Chaperon, 11° deux intérieurs par Van Ostoden 12° un petit paysage par David Teniers, 1° un idem de Rolend Savery, 14° un paysage de Poussin représentant Moyse sauvé des eaux, 15° un idem de même représentant les Israélites ramassant la manne, 16° deux grands paysages de Boucher, 17° un trophée de Chasse, 18° Cupidon dans un bouquet de fleurs par Maria del Fiori, 19° un effet de lumière par Scolcken, 20° un paysage avec animaux par Karl Dujardin, 21° Un garçon renversant une hotte de bois (…)