Sept-Hommes (rue des) : Sieben Manns Gass
Le nom de rue des Sept-Hommes (Sieben Manns Gass) apparaît exactement au milieu du XVIII° siècle. La rue desservait neuf maisons d’un côté et neuf de l’autre, entre le coude final de la rue Saint-Barbe et l’intersection de la rue des Chandelles. C’est une de ces dénominations tardives, comme la rue du Jeu-des-Enfants, à l’origine obscure. Avant 1750, les maisons étaient localisées par l’expression Derrière le poêle des pelletiers (hinter der Kürschnerstub, Adolphe Seyboth en relève la première mention, Under Kürsenern, en 1244). Celles qui se trouvaient à l’extrémité empruntaient souvent le nom des rues voisines, la rue Sainte-Barbe à l’ouest et la rue des Chandelles à l’est.
La moitié occidentale de la rue est tombée dans le tracé de la Grande Percée comme le montre le plan cadastral de 1910. Dans un premier temps, les maisons à l’extrémité orientale de la rue ont subsisté. Elles ont été détruites par la suite. Il ne reste aujourd’hui plus aucune des maisons de 1910.
La rue des Sept-Hommes est parallèle à l’alignement sud de la place des Cordeliers (place Kléber), dans la moitié droite du plan.
IV° canton, plan Blondel (1765, ADBR 2 L Plan 5)
Plan cadastral de 1897, mis à jour en 1910 (AMS, cote 907 W 161)