17, rue des Charpentiers


Rue des Charpentiers n° 17 – V 82 (Blondel), N 1283 puis section 65 parcelle 26 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Chrétien Waldner de Freundstein, maître maçon, Laurent Gœtz (1763)
Bâtiment dans la cour, 1994, architecte Albert Dubler


Façade, juillet 2023 – Façade courant XX° siècle (© Denkmallarchiv, DRAC Grand Est, cotes ICO 482 B 038-3, 482 B 038-4) – Côté gauche, côté droit (avril 2025)

La maison est inscrite au nom du gentilhomme Jean Philippe Bœcklin dans le Livre des communaux (1587). Ses cousins Philippe Thierry, Balthasar et Jean Louis Bœckel de Bœcklinsau lui cèdent en 1605 leur part de maison à condition qu’elle reste à un de ses decendants mâles, à défaut à un descendant mâle des cédants. A la mort du commandant de bataillon célibataire Jean Ernest de Bœcklin en 1717, la demeure est rachetée par le lieutenant Wolfgang Sigismond Bœcklin de Bœcklinsau qui meurt à son tour sans descandence en 1755. Son héritier testamentaire vend la maison à Chrétien Frédéric Dagobert Waldner de Freundstein, lieutenant général des armées du roi, qui charge en 1763 le maître maçon Laurent Gœtz de reconstruire le bâtiment et passe une obligation au profit du consul Jean de Dietrich pour en régler les frais.
Des chaînes d’angle concaves délimitent le bâtiment en retrait de l’alignement. Le portail à droite est symétrique à un encadrement sur la gauche. Le léger avant-corps central comprend trois fenêtres, celles du premier étage sont surmontées d’une frise de grecques entre les premier et deuxième étages (comparable à celle du n° 6 rue des Hallebardes, due au même Laurent Gœtz). Le rez-de-chaussée en grès à refends comprend deux agrafes rocaille de part et d’autre de la fenêtre centrale. (Remarque sur le prétendu dessin de Samuel Werner).
Christine de Pologne, duchesse de Saxe, abbesse de Remiremont, achète la maison et y réunit en 1779 celle qui lui est contiguë vers la rue des Juifs. Après sa mort, Joseph Antoine de Weittersheim, gentilhomme au service du prince de la Tour et Taxis, achète les deux maisons contiguës en 1783. Il revend l’année suivante celle qui donne dans la rue des Juifs en convenant de servitudes et conserve celle de la rue des Charpentiers jusqu’en 1797.


Façade vue du sud (avril 2025) – Portail (mars 2018) – Avant-corps (mai 2015, juin 2010) – Escalier (© Denkmallarchiv, DRAC Grand Est, cote ICO 482 B 38-4)

Plan-relief de 1727, la maison dont on voit l’arrière est au milieu de l’image face aux bâtiments à pignon (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 81 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (n-o) : quatre fenêtres puis le portail au rez-de-chaussée, deux étages à cinq fenêtres chacun, toiture à un étage mansardé puis un niveau de lucarnes. La cour Q qui s’étend à l’arrière du n° 15 montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment (7-8-9) à gauche de la cour, le bâtiment (10-11-12-13) au fond de la cour, jouxtant celle du 27, rue des Juifs et le bâtiment (14-1) à droite de la cour, derrière le n° 19, formant aile du bâtiment principal.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 17.


Cour Q – Plan

L’ancien préteur royal de Sélestat et commissaire général des fontes de l’artillerie Sylvestre de Dartein achète en 1807 la maison que ses descendants conservent pendant cent-cinquante ans. Félix de Dartein convient en 1844 de servitudes avec son voisin Yves Gatterdam (propriétaire de l’actuel n° 21), il renonce en 1848 à la servitude de puits au profit du propriétaire du 27, rue des Juifs. Il agrandit les bâtiments en 1864, ce qui en porte le revenu de 608 à 760 francs, le nombre de fenêtres au-dessous du troisième étage passe de 48 à 81, les fenêtres situées plus haut passent de 14 à 20.
Le propriétaire charge en 1909 l’architecte Armand Richshoffer d’établir une communication entre les numéros 17 (aile sur cour) et 19. La façade sur rue et l’escalier sont inscrits le 21 décembre 1927 à l’inventaire des monuments historiques. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison avant et détruit entièrement le bâtiment arrière. La Société Immobilière des Charpentiers fait modifier en 1988 la toiture et aménager un logement sous la direction des architectes Kronenberger, Ittel, Strohmenger et Bouyneau en restituant la toiture à la Mansard à cinq lucarnes.


Dessin de l’écurie (1896) – Premier étage des n° 17 et 19 (1909) – Façade arrière avant travaux, façades après travaux (1988) – Partage des terrains des n° 15 et 17 (1988), dossier de la Police du Bâtiment

La Société Immobilière des Charpentiers est autorisée en mars 1994 à construire un bâtiment arrière (un appartement) sous la direction de l’architecte Albert Dubler. Un avenant est accordé en juillet 1996. Les travaux sont terminés en octobre 1997.


Bâtiments sur cour détruits en 1944 (© Denkmallarchiv, DRAC Grand Est, cotes ICO 482 B 38-6 et 38-7) – Bâtiment construit en 1994 (dossier de la Police du Bâtiment) – Vue en mars 2017

avril 2025

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment 1896-1991, 1993-1998Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1582 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation. Le signe (°) indique le prénom usuel.

Jean Philippe Bœcklin et (1574) Esther Zuckmantel de Brumath puis (1603) Barbe de Rust – luthériens
1614 h (copropriétaires) Jean Philippe Bœcklin et (1630) Marie Madeleine Sturm de Sturmeck – luthériens
Jacques Frédéric Bœcklin, infra
1638 h Jacques Frédéric Bœcklin et (1633) Marie Madeleine de Kageneck – luthériens
1699 h Jean Ernest Bœcklin, commandant de bataillon, célibataire († 1717) – luthérien
1718 v Wolfgang Sigismond Bœcklin de Bœcklinsau, cornette, célibataire († 1755) – luthérien
1761 v Chrétien° Frédéric Dagobert Waldner de Freundstein, général, et (1748) Louise Françoise Heuzé de Vauloger, d’abord (1710) femme du fermier général Louis Joseph Vatboy, seigneur du Metz, marquis de Ferrières, puis (1778) Marie° Françoise Hélène Munck, veuve du lieutenant colonel Joseph Materne de Munck – luthérien
1771 v Jean Fortuné de Hartmannis, brigadier, et (1771) Adrienne Elisabeth de Hoy, veuve de Jean Fæsch – réformés
1777* v Christine de Pologne, duchesse de Saxe, abbesse de Remiremont († 1782) – catholique
1783 v Joseph Antoine de Weittersheim, propriétaire, et (1768) Sophie Frédérique Joséphine Streitt d’Immendingen – catholiques
1797 v Antoine Blanchot, payeur général, et (1776) Claudine Louise Suriray – catholiques
1807 v Charles Mathieu Silvestre° Dartein, ancien préteur royal, et (1787) Marie Françoise Rosalie de Salomon – catholiques
1827 à la veuve
1841 h François Félix° de Dartein, propriétaire, et (1834) Emilie Caroline Virginie Hamart
1867 v (1/10) Charles° Félix de Dartein, chef de bataillon, et (1861) Marie Caroline Palle
(3/10) Marie Adélaïde de Dartein et (1867) Charles Antoine de Gail, propriétaire
(3/10) Virginie° Rosalie de Dartein et (1872) Jean Jacques Alfred Zürcher, manufacturier
(3/10) Cécile Emilie Philomène de Dartein
1909 h Henri Jean de Dartein, rentier, et (1879) Jeanne Joséphine Marie Legendre
1933* h Monique Marie Joséphine de Dartein et copropriétaires

(1765, Liste Blondel) V 82, M. le Comte de Waldener
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à Son Altesse Madame Le princesse Christine, 8 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1283, Dartein, Silvestre, / veuve – maison, sol – 8,3 / 6,75 ares

Locations

1667, Bechtold de Wickersheim
1718, Robert du Bouchet
1722, Chrétien Philippe de Kirchheim
1789, Jean Antoine de Flachslanden, bailli


Extrait de l’état de la garde nationale de la 6° section, 18 octobre 1791 (AMS, cote 280 MW 35). Les occupants sont le maire Jean Frédéric de Dietrich et son fils Frédéric. Image publiée par Claude Betzinger, La Marseillaise, de Strasbourg à Paris, via Montpellier et Marseille dans Revue d’Alsace, 2022 pp. 127-158.

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 109
Le gentilhomme Jean Philippe Böcklin règle 6 sols 4 deniers pour sa demeure devant laquelle se trouve une marche dallée (8 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds ½) et une descente de cave (7 pied ½ de long, saillie de 4 pieds)

Bÿppernants Gassen, Die Einseÿtten
Gedachter Juncker [Hans Philips Böcklin] hatt vor seinem Houe einen gepflasterten Tritt Staffel 8 ½ schu lang vnd 4 ½ schu heraus, Item mehr ein hoher Keller halß 7 ½ schu lang und 4 schu heraus, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, vi ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1604, Préposés au bâtiment (VII 1319)
Jean Philippe Bœcklin est autorisé à modifier sa descente de cave verticale (saillie de quatre pieds sur le communal, huit pieds de large) face au poêle des Charpentiers pour en faire une nouvelle inclinée qui sera plus plus large.

(f° 157-v) Montag den 22. Octob. – h hanns Philips Böcklin Stettmr
Vß beuelch Stettmr wurmsers hat M Stoffel J hans Philips Böcklins Stettmrs Kellerhalß in Bimpernantz gaß. geg. d. Zimer Zunftstub vber gelegen, abgemessen, der Ist 4 schuh heruß vffs Almend, vnd vberhaupt 8 schuh In breiten vnd biß h vffrecht gewesen, demselben begere der h Stettmr abzubrechen, vnd ligend Zumach. vnd denselben nur* ane den seiten breider Zumachen vornen geg. dem Almend lig. Zu laß. das habe man Ihm Stettmr. böcklin Zugelaß. soll Jetzo abgemeß. Wans vßgemacht wid. gemessen werd.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)

(f° 347-v) Montags den 29. Novembris 1779. – Ihro Königl. Hoheit Prinzeßin Christin
Mr Sundheim der Zimmermann noe. Ihro Königlichen Hoheit Prinzeßin Christin bittet Zu erlauben vor dero hôtel sowol in der Zimmerleuth: als Juden Gaß Geländer machen zu laßen. Erkannt, Nach Herrn Bau Inspector Anweisung Willfahrt

Lundi 29 novembre 1779. Son Altesse Royale la Princesse Christine – Le menuisier Sundheim demande au nom de Son Altesse Royale la Princesse Christine l’autorisation de faire faire une clôture devant son hôtel tant rue des Charpentiers que rue des Juifs. Décision, autorisé selon des indications de l’inspecteur des bâtiments.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Gœtz expose les travaux qu’il va faire dans la maison du comte général de Waldner : au rez-de-chaussée sur la droite une cuisine, sur la gauche un office, au premier étage à gauche de l’escalier dans la deuxième antichambre un âtre (vorcamin) vers la rue, dans la grande salle et dans la chambre à coucher une cheminée à la française, au deuxième étage à gauche de l’escalier une cheminée à la française dans deux chambres à coucher, dans le cabinet et à droite de l’escalier vers la rue.

(p. 18) Freÿtag den 26.ten Augusti 1763. – H. Graff von Waldner
Herr General Graff von Waldner will in seiner behaußung in der Zimmerleuth gaß rechter hand der Einfahrt eine Kuchen machen mit heerd und Caminschoß das rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt, ferner in der rez de chaussée lincker hand in der office will in die rechauts mit einem Camin setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt. In dem ersten stock vornen gegen der gaß lincker hand der steeg im Zweÿten Vorzimmer ein Vor Camin setzen mit einem gewölb wohl versehen, das rohr mitten durchs gebäu vom allem holtz entfernt. Im nemlichen stock gegen der gaß in dem Sâle d’assemblée ein frantzösisch Camin mit einem gewöbl wohl versehen, das rohr mitten durchs gebäu vom allem holtz entfernt, in der Chambre à coucher neben dem nemlichen Zimmer gegen der gaß ein frantzösisch Camin, mit einem gewölb wohl versehen, das rohr mitten durchs gebäu vom allem holtz entfernt. Im Zweÿten stock lincker hand der steeg im flügel in dem schlaff Zimmer ein frantzösisch Camin mit einen gewölb wohl versehen, das rohr mitten durchs gebäu vom allem holtz entfernt, im nemlichen stock gegen der gaß im schlaff Zimmer ein frantzösisch Camin mit einen gewölb wohl versehen, das rohr mitten durchs gebäu vom allem holtz entfernt, das darneben befindliche Cabinet gegen der gaß will er ebenfalls ein frantzösisch Camin setzen mit gewölb wohl versehen, das rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt. auf dem nemlichen stock rechter hand der steeg gegen der Gaß ein frantzösisch Camin mit einem gewölb wohl versehen, das rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. – Mr Götz

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers

nouveau N° / ancien N° : 8 / 23
Dartin
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 381 case 1

Dartein Silvestre veuve à Strasbourg
Dartein, François Félix, rue des charpentiers 23 (1845)

N 1283, Maison, sol, rue des charpentiers 23
Contenance : 6,75
Revenu total : 606,51 (603 et 3,51)
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1244 case 2

Dartein François Félix
1869 de Dartein et de Gail
(ancien f° 992)

N 1283, Maison, sol, Rue des charpentiers 17
Contenance : 6,75
Revenu total : 606,51 (603 et 3,51)
Folio de provenance : (381)
Folio de destination : 991, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 14

N 1283, Maison
Revenu total : 763,51 (760 et 3,51)
Folio de provenance : 992 agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 81 / 65
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
1867, Augmentations – Dartein F.çois Félix f° 992 ; N 1283, maison, revenu 760, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
idem, Diminutions – Dartein F.çois Félix f° 992, N 1283, maison, revenu 603, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 page 514 case 4

Parcelle, section 65, n° 20 – autrefois N 1283
Canton : Zimmerleutgasse Hs N° 17
Désignation : Hf Whs u NG
Contenance : 7,19
Revenu : 3700 – 4800 – 5300
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 2007
de Dartein Julius und Miterben u. de Gail W.
gelöscht 1910

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 2006
de Dartein Heinrich Johann u. Ehefrau
1923 de Dartein Henri Jean rentier veuve Josephine Marie née Legendre
1933 de Dartein Monique Marie Joséphine pour ⅓ et copropriétaires
(1310)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 495

D’après un recueil de plans, l’architecte municipal Samuel Werner avait projeté l’élévation sur rue avec un fronton central. La façade telle qu’elle susbsite est plus austère, avec cette particularité d’être délimitée par des chaînes d’angle concaves épousant le retrait de l’édifice. Le rez-de-chaussée en grès à refends s’ouvre d’un grand portail à droite et d’un encadrement identique à gauche – volonté de symétrie ou deuxième portail non réalisé ? Les trois baies médianes appartiennent à un avant-corps peu prononcé souligné par quelques détails comme ce bandeau à frise de grecques entre les premier et deuxième étages. De cinq fenêtres en arc segmentaires de l’étage noble, celle du milieu est accentuée par un fronton orné de reliefs. Des grilles d’appui forment le seul ornement des petites baies carrées de l’attique. Toute cette rigueur se tempère de deux agrafes rocaille au rez-de-chaussée, d’un portail à vantaux finement ciselés, décor continué dans la cage du grand escalier à rampe en ferronnerie. Les armoiries insérées dans un cartouche sont celles des Dartein (…) qui s’installent dans l’hôtel à partir de 1810.

Strasbourg, Panorama monumental et architectural des origines à 1914 (Georges Fœssel, Jean-Pierre Klein et al., Ed. Contades, 1984), chapitre intitulé Autour de la place Broglie dû à Jean-Daniel Ludmann, reproduit à la page 133 (fig. 97) une façade de l’hôtel Waldner de Freundstein et commente à la page 149 que le dessin figure dans le recueil de Samuel Werner, architecte municipal, conservé au Cabinet des Estampes. Or le dessin ne figure pas dans ce recueil. Samuel Werner, employé de la ville, n’était d’ailleurs pas habilité à accepter des travaux de particuliers. La référence à Werner est déjà donnée par le même auteur dans l’article L’architecture à Strasbourg sous Louis XV (Cahiers alsaciens d’archéologie, d’art et d’histoire, 1981, tome XXIV, p. 139).

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Remarque, Jean Antoine de Flachslanden n’est pas propriétaire mais locataire
Canton V, Rue 146 des Charpentiers, p. 265

23
Pr. de Flachsland, Baillif Jean Antoine – Noblesse
lo. Goullet, Louis, Lté ès lois – Marechaux
lo. Piliger Joseph Marchand de Tabac – Moresse

Annuaire de 1905

La maison est en partie occupée par les Frères de la Miséricorde

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 201)

(Haus Nr.) 17
Gillet, Pförtner u. Schuhmachermeister. 0
Fink, Oktroibeamter. 1
Fink, Schneiderin. 1
Müller, Ladnerin. 1
Pulvers, Generalagent. 2
Kastner, Retnerin. 3.
Anstalt der barmherz. Brüder für Krankenpflege. H 0
Winter, Vorsteher
Bil, Krankenpfleger
Kaltenbach, Krankenpfleger
Kuhlenkamp, Krankenpfleger
Lehmann, Krankenpfleger
Osswald, Krankenpfleger
Post, Krankenpfleger
Keiser, Näherin. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 206)

17, rue des Charpentiers (1896-1991)

Le sieur de Dartein charge en 1909 l’architecte A. Richshoffer d’établir une communication entre les numéros 17 (aile sur cour) et 19. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison avant et détruit entièrement le bâtiment arrière.
La Société Immobilière des Charpentiers fait modifier en 1988 la toiture et créer un logement sous la direction des architectes Kronenberger, Ittel, Strohmenger et Bouyneau en restituant la toiture à la Mansard à cinq lucarnes. Les travaux sont terminés en avril 1991. La société civile immobilière Bristone est autorisée en février 1990 à faire de nouvelles lucarnes. Les travaux sont terminés en mars 1991.
La société civile immobilière les Dards à Villeneuve de Berg (Ardèche) fait diviser en 1988 le terrain en quatre parties (A contenant 102 m²,B 303 m², C 36 m², D 358 m², E 191 m² et F 163 m²), le terrain B étant destiné à une nouvelle construction.
La façade sur rue et l’escalier sont inscrits le 21 décembre 1927 à l’inventaire des monuments historiques de l’hôtel de Dartein.

Sommaire
  • 1927 (21 décembre) – Monuments historiques classés. Façade sur rue, escalier de l’hôtel de Dartein
  • 1896 – Le secrétaire du maire demande une visite des écuries qui ne satisfont pas au règlement. propriétaire porté au cadastre, Dartein et de Gail. Gérant, Heimburger, demeurant 1, rue de l’Arbre Vert – Le maire demande au gérant de faire en sorte que les urines et les eaux usées de l’écurie puissent s’écouler pour empêcher les mauvaises odeurs de se répandre dans les logements à l’étage. – Le local où sont entreposés le foin et la paille est plâtré, ce qui assure suffisamment la sécurité contre l’incendie – Le locataire de l’écurie a quitté les lieux, les locaux sont vides, janvier 1897. – Croquis
  • 1898 – Le sieur Fuchs demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1898 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur de Dartein l’autorisation de faire une prise pour environ 10 becs – Autorisation – Travaux terminés, avril 1898
  • 1899 – Le maire demande aux sieurs Zürcher de Cernay et Heimburger, demeurant 1, rue de l’Arbre-Vert, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1904 – L’entrepreneur Xavier Kœhl (canalisations et installations sanitaires, demeurant 14, rue des Aveugles) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Accord, droits réglés
  • 1909 – L’architecte A. Richshoffer (9, allée de la Robertsau) transmet les plans pour établir une communication entre les numéros 17 et 19 appartenant au sieur de Dartein. Le maire note que les travaux amélioreront les cabinets d’aisance et les escaliers, la cuisine du n° 19 n’aura cependant pas davantage de jour et de lumière – Autorisation de transformer les n° 17 et 19 pour les faire communiquer, juillet 1909. – Le gros œuvre est presque terminé, septembre – Le certificat de réception finale peut être délivré bien qu’il manque la rampe à l’étage (4 octobre) – La rampe est posée, 26 octobre 1909.
  • 1909 – L’entrepreneur A. Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade (propriétaire, Dartein demeurant à Nancy) – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1909.
  • 1909 – L’humidité dans le logement nouvellement loué provient du nouveau plâtre qui n’est pas complètement sec. Le concierge déclare que personne ne s’est plaint d’humidité depuis vingt-sept ans qu’il habite la maison.
  • 1945 – Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage légèrement la maison et détruit entièrement le bâtiment arrière. Certificat de sinistré (colis) délivré à Charles Steinmann (troisième étage), à Charles Hafner (deuxième étage du bâtiment arrière entièrement détruit), Charles Werlé (fortement endommagé)
  • 1949 – Le gérant Sitter demande une visite du logement qu’occupe son beau-frère Hett. La Police du Bâtiment établit que le logement du rez-de-chaussée est légèrement humide et que la cuisine est inutilisable.
  • 1952 – Paul Moitry, expert de compagnies d’assurances, fait état d’une cheminée qui serait en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que des fumées et des gaz s’échappent d’une cheminée fissurée – Le maire écrit au gérant pour lui demander de faire faire les réparations – Travaux terminés, juin 1952.
    1956 – Le locataire Ernest Marechal se plaint d’émanations de fumée. La Police du Bâtiment constate que la cheminée est en bon état, les fumées proviennent d’un mauvais tirage. Le maire demande au gérant Sitter de faire vérifier les cheminées. – Certificat du ramoneur Emile Schleifer.
  • 1962 – L’entreprise Chanzy et Pardoux est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1972 – Le locataire Seyfried se plaint que des gaz se dégagent de la cheminée – La Police du Bâtiment établit que la cheminée doit être ramonée plus souvent.
  • 1977 – Robert Koch (demeurant 35, rue de la Kurvau au Neudorf) est autorisé à remplacer les gouttières et un chéneau après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France During – Travaux terminés, janvier 1978
  • 1988 – Le géomètre Jean Meyer (48, rue Principale à Schiltigheim) demande un certificat d’urbanisme après division du terrain en plusieurs lots, A contenant 102 m² et C 36 m² (n° 15), B 303 m², D 358 m² et E 191 m² (n° 17) et F 163 m² (n° 19). Le terrain B est destiné à une nouvelle construction. Propriétaire, société civile immobilière les Dards à Villeneuve de Berg (Ardèche), Parcelles 19, 20 et 21 de la section 65 – Plan
    L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix déclare que le terrain est constructible d’après le règlement du secteur sauvegardé. Le certificat porte que les bâtiments D et F doivent être conservés et restaurés, les terrains B, C, E et F sont constructibles s’ils sont réglementairement desservis.
  • 1988 – La société anonyme SIC, pour laquelle agit Christian Christophe, demande l’autorisation de modifier la toiture et de créer un logement sous la direction des architectes Kronenberger, Ittel, Strohmenger et Bouyneau (4-a rue de Stockholm à Strasbourg). La toiture à la Mansard sera restituée – Plan cadastral de situation, plan des bâtiments selon le classement du secteur sauvegardé – Façade sur cour – Coupe transversale de la toiture, plan du troisième, quatrième et cinquième étage
    L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable assorti de conditions (taille des lucarnes, membron du brisis) – Chantal Lavillaureix renvoie à l’avis de l’architecte en chef des monuments historiques
    1988 (octobre) – Le maire autorise les travaux – Le service des incendies fait ses observations sur le logement à établir au quatrième étage
    1988 (septembre) – Courrier de Daniel Gaymard, architecte en chef des monuments historiques, qui approuve la restitution de la toiture à la Mansard à cinq lucarnes (et non sept selon le projet). Les quatre lucarnes à fenêtres rondes au dernier étage de combles ne correspondent pas à l’état originel. – Croquis
    1988 (décembre) – Le préfet émet un avis favorable selon les remarques de Daniel Gaymard
    Suivi des travaux – 1989 (octobre), les travaux ont commencé – 1990 (septembre), les travaux intérieurs continuent – 1991 (avril), les travaux sont terminés conformément aux plans
  • 1989 – La société civile immobilière Bristone (7, rue Twinger), représentée par Christine Mathy, demande l’autorisation de faire de nouvelles lucarnes (n° 17) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable – Le préfet émet un avis favorable, janvier 1990 – Le maire autorise les travaux, février 1990. – Travaux terminés et réception finale, mars 1991.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1246 W 770)

17, rue des Charpentiers (1993-1998)

La Société Immobilière des Charpentiers est autorisée en mars 1994 à construire un bâtiment arrière (un appartement) sous la direction de l’architecte Albert. Un avenant est accordé en juillet 1996. Les travaux sont terminés en octobre 1997.

Sommaire
  • 1993 (novembre) – La Société Immobilière des Charpentiers demande l’autorisation de créer un appartement dans le bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Albert Dubler (9, rue Principale à Mittelhausbergen), section 65 parcelle 43/20
    1994 (mars) – Le maire accorde le permis de construire – Taxes à payer (4592 francs)
    1996 (janvier) – Déclaration d’ouverture de chantier
    1996 (juin) – Avenant au permis de construire – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable
    1996 (juillet) Le maire accorde l’avenant au permis de construire
    1998 (janvier) – Déclaration d’achèvement des travaux. Attestation de conformité par l’architecte Albert Dubler (20-a, rue de Liepvre au Neudorf)
    1998 (février) – Certificat de conformité
    Suivi des travaux – Pas de travaux, décembre 1995. Le gros œuvre est terminé, mai 1996. L’aménagement intérieur continue, octobre 1996. Les travaux sont terminés, octobre 1997
    Dessins, plan de situation, photographies

Autres dossiers
15-17, rue des Charpentiers (1999) cote 1246 W 825


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du gentilhomme Jean Philippe Bœcklin dans le Livre des communaux (1587).

Jean Philippe Bœcklin épouse en 1574 Esther, fille de Walraff Zuckmantel de Brumath
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 99 n° 249)
1574. Dominica Septuagesima. J. hans Philipp Bockle vnd Ester Zuckmantelin walraff Zuckmantels von Brummbt dochter. 16. Februarÿ (i 101)

Jean Philippe Bœcklin de Bœcklinsau devient bourgeois le premier avril 1578
1574, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 228
Der Edel und vest hanß philips Becklin von Becklisaw hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zum Müelstein Act. Donnerstag den erst. Apprili A° & 74

1574, Conseillers et XXI (1 R 44)
Hans Philipp Böcklin, Hochzeit mandat, Dispensatio desselben mandats. 65.

Le consul Jean Philippe Bœcklin se remarie en 1603 avec Barbe, fille de Melchior de Rust
Mariage, cathédrale (luth. p. 118)
1603. Dominica Misericordiæ den 8. Maj. der Edel vnd vest hans philips Böcklin der her stettmeister vnd die Edel und tugendsame Junckfrawen Barbara von Rust deß Edlen vnd vesten Melchior von Rust nach gelaßne dochter (i 62)

Philippe Thierry, Balthasar et Jean Louis Bœckel de Bœcklinsau cèdent le 12 novembre 1605 à leur cousin Jean Philippe Bœckel leur part de maison à condition qu’elle reste à un de ses decendants mâles, à défaut à un descendant mâle des cédants (voir plus loin l’acte de vente passé en 1718)

Le préteur Jean Philippe Bœcklin est mort le 16 mai 1614. Le consul régent annonce l’élection d’un nouvel assesseur des Treize pour le remplacer. Ceux qui voudront assister à ses obsèques se réuniront le 19 chez Henri Kopp
1614 Conseillers et XXI (1 R 95)
(f° 137-v) Mittwochs den 18. May. – Hern Hans Philip Böcklin Stettmeister gestorben.
Der regirend. herr Amr. erinnert d. weÿland der gestreng Edel vnd vest h. Philip Böcklin alter stettmr. Zeitlich Todts verfahren verschieden Montags, dem Gottse gnade da vermoeg der 13. ord* erst heuth ein ander 13.r ahn sein stadt gewaelt werd. soll, darüber beÿ 10 ß gepieten laß. So hab die Fr. witwe gepetten* od. bi*ch laßen, welch vnd mein h dem hn Stettms. seeligen das geleidt geben wolle, d. derselbig morgen vmb 12. vhren In dem hauß find. laßen solle.

1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
(f° 83-v). Mittwoch den 18. Maÿ – H. Hans Philips Böcklins Stettmeisters s. Leich.
Morgen vmb halb Zwölff vhren würd Hrn Stettmeisters Hanns Philips Böcklins seeligen leich gehalten, Wehr nuhn von mein Herren Ime will helffen das geleÿd geben, der mag sich in h. Heinrich Koppen hauß vor Zwölff vhren einstellen.

La maison revient pour moitié à Jean Philippe Bœcklin qui épouse en 1630 Marie Madeleine Sturm de Sturmeck, fille du consul Jacques Sturm.
Mariage, cathédrale (luth. p. 287)
1630. Doîca 14 Trin : 29. Aug. der wolldele vnd veste hans philips böcklin des auch wol edlen gestreng. vnd vesten Hans philips böcklin dieser des H. Reichs freyen statt Straßburg Stätmeister, vnd d. alhiesig löblich. vniuersitet Cancellarÿ n. sohn, und die woledle viel ehren und tugendreiche J. Maria Magdalena Sturmin von Sturmeck des wolledlen gestreng. v vesten Jacob Sturm Stätmeister vnd der alhiesig. vniuersitet Cancellarÿ tochter, eingesegnet [sans date] (i 148)

Jean Philippe Bœcklin hypothèque sa moitié de maison au profit de la fille du receveur André Schell. L’autre moitié appartient à son frère Jacques Frédéric Bœcklin. En marge, quittance remise en 1656 aux enfants de Jacques Frédéric, héritier de son frère Jean Philippe.

1637 (ut spâ [27. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 415-v
Erschienen Jr. hannß Philipps Böckle
hat bekannt daß Er Annæ Mariæ, weÿ: Andres Schellen gewesenen Schaffners see: nachgelaßene dochter, derowegen ihr Schwager und vogt Herr Johann Friderich Leopardt Alter grossen Rhats Verwanthen Zugegen vffrecht & schuldig seÿ 250. lb
dafür Vnderpfand sein soll der halbe theil ihme Jr. Bekenner für ungetheilt gebürendt an Eim Vord: undt hinderhauß, hoff, hoffstat und garten auch allen And. deren gebäwen & der Böcklich hoff gent. alhie in der Zimerleut gassen neben Jacob Kärcher dem handelßmann & Daniel Steiners deß Schloßers: witib und Erben hind. vff den hennenberg. hoff, stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig eÿgen, Wie & Also & vz. Daran der vberig halbe theil sein deß Bekenners Brud. Jr Jacob Friderich Böckle zustendig
[in margine :] Erschienen H Thoman Reüter der handelßmann alß Ehevogt hierinn gemelter Annæ Mariæ der Creditricis hatt in gegensein deß Wol Edel gebornen Gestreng H Wolff Philipß Von Brombachs alß Vogts weÿl. deß auch Wohl Edel gebohrnen und Gestreng. H. Jacob Friderich Böcklins dißer Statt Stättmaÿsters /:deme dieße Schuld vff ableiben hierinn gemelts Jr Debitoris seines Bruders seel. passivé vffgeerbt* seÿe:/ nunmehr seel. nachgelaßener Kind. (…) Act. d. 8.t Martÿ 1656.

Jean Philippe Bœcklin hypothèque sa moitié de maison au profit de Loup Georges de Landsperg. Son frère et héritier Jacques Frédéric se charge de la dette selon la mention marginale de 1640.

1638 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 593-v
Erschienen der Woledel Gestreng und Vest Johann Philipps Böckle
hatt in gegensein deß auch Woledlen & Wolff Georgen Von Landtsperg freÿwillig bekant daß Er Jr: Böckle ihme Jr von Landtsperg die 600. fl. a 15 bz. so desselben Vatter Jr: Sambson von Landtsperg nunmehr see. (schuldig seÿe)
deßen Zu gewißer Versicherung ist auch Persönlich erschienen der Gestreng Woledel und Vest Jacob Friderich Böckle, obehrengenannten Jr. Johann Philipp Böcklins geliebter Bruder, der hat sich für sich für obige schuld zu einem rechten Bürgen (…) dargeben
deß wegen Ver underpfändet den halben theil ihme für Ungetheilt gebürendt Ane Hoff, hauß, hoffstatt vnd allen andern deren gebäwen & der Böcklisch hoff gnt. alhie in der Zimmerleuth gaßen, einseit neben herrn Jacob Kärcher dem handelßmann, anderseit neben Daniel Steiners see: Wittiben, hinden vff den Hennenberger hoff stoßend gelegen, daran der ander halbe theil ihme Jrn. Bürgen ebenmäßig für vnuertheilt Zugehörig, Vnd ist der ietz Zu Unterpfand verlegte halbe theil Zuuor v.hafftet vmb 500 gulden Anna Maria Schellin, So dann umb 300. fl. Weÿl. Johann Brüllen gewesenen Gastgeberen Zum Geist alhie nachgelaßenen Kindern
[in margine :] Erschienen der Wohl Edel & Jr Jacob Friderich Böcklin xv.ner & bekandte in gegensein deß auch Wohl Edel & Wolff Böckhlins & in nahmen und von wegen seiner geliebten dochter weÿl. Beatricis mit Jr Wolff Georg von Landsperg deß hierneben benambst. Creditoris sel. ehelich erziehlter Kinder und Erben, demnach Er sich für diese in hiergegenstehender Verschreibung ernannte 600 fl. für denselben verbürgt, und zu meherern assecuration daß Capital so Jr Hannß Philipß von Bettendorff Ihme Zu verzinnßen pflichtig, Zum special und.pfand verlegt, Vnd aber nunmehr sein gebliebter Bruder der principal Schuldner weÿl. Jr Hannß Philipß Böcklin sel. abgetruckt, dannenhero Er d. Jr Bekenner alß desen Erb, wie in denen activ rest* alß auch in dießer passiv schuld succedirt und also selbst schuldner word. darbeneben der Bettendorffische Zum Vnd.pfand verlegte Schuld mit edelberührt. Wolff Böckhlins consens so weit sich derselbe wegen seiner lieb. Enckhel erstreckh. mag, heut dato Zum theil mit anderwertig. Anweißung, theils in solutum übergebung der Undpfand verglichen word. Alß bekandte Er Jr Jacob Friderich dieße Schuld haupt debitor Zu sein gelobte auch solche vff eine vorhergehende Vierteliehrig vffkündung Zu bezahlen inmittels gebührlich Zu verzinnßen beÿ haabhaffter Verbindung, ane statt der Bettendorffische nunmehr entschlagenen Schuld aller sein deß Fr. Bekenners haab und Gütter so viel hierzu von nöthen in genere, insonderheit aber hoff, hauß, hoffstatt mit allen andern den gebeuwen & der Böckhelische hoff genannt, alhier in d. Zimmerleuth gaß, einseit neben H. Jacob Kärch dem handelßmann, anderseit neben Daniel Steiners sel. Wittib hind. vff den hennenberg. hoff stoßend gelegen, daran d. halbe theil Zuoir versetzet, umb 500 fl. Annæ Mariæ Schellin, So dann umb 300. fl. Weÿl. Johann Brüllen gewesenen Gastgeben Zum Geist alhie nachgelaßenen Kindern, sonsten wie auch der übrige halbe theil allerdings freÿ ledig und eig. – Act. in ædibus Jr. Wolff Böckhlins d. 17. 9.br. a° 1640.

Jacques Frédéric Bœcklin, fils de Jean Philippe, épouse en 1633 Marie Madeleine, fille de Joachim de Kageneck, bailli de la Petite Pierre. Le mariage porté dans les registres de la cathédrale est célébré à la Robertsau.
Mariage, cathédrale (luth. p. 328)
1633. Dom. XXIII. Der Woledle vnd Veste Jkr. Jacob Friderich böckle, weÿland deß gestrengen Woledlen vnd Vesten Jkr. hans Philips Böcklin, dieser deß h. Reichs freÿen Statt Straßburg h. Stättmeisters vnd der löblicher Vniversitet Cancellarÿ n. sohn, Vnd Woledle vnd viel ehren und tugendreiche J. Maria Magdalena von Kageneck deß Woledlen vnd gestrengen Jkr. Joachim von Kageneck furstlichen Pfalzgräfischen Rahts vnd amptmans Zu Lutzelstein, n. tochter, eingesegnet in der Ruprechtsaw (i 169, pas dans registres de la Robertsau)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jacques Frédéric Bœcklin à célébrer son mariage à la Robertsau avec Marie Madeleine « de Berstett »
1633 Conseillers et XXI (1 R 115)
(f° 282-v) Sambstags d. 7. Decembris – Dr Knaffel. es erscheine Jr. Jacob Friderich Böckhlins Schaffner, Hanß Friderich Leopard Vnd bitte, Mh. wollen gescheh. laßen, d. nit allein gemeldter Jr. seinen Kirchgang, weg. Zugestandenen Leidts in d. Ruprechtsauw auff nächstkünfftig. montag halt., sond.n sich mit d. Edlen vnd viel tugendreich. Jr Maria Magdalena gebohrne von Berstett, durch H: Schallern, pfarrh. im Münster, copuliren laß. möge. Erk. ist willfahrt, H: Wenckher v. Jr Wolff Bernhard von Botzh.

Jacques Frédéric Bœcklin devient bourgeois en 1647.
1647, 3° Livre de bourgeoisie p. 922
Auß Erkandnus E. E. Großen Rhats Wurd der Veste Jacob Friderich Böcklin Von Böcklins: aw E. E. Kleinen Rhats beÿsitzer in d. Burgerrecht ohne erlag deß Burger schillings abgenommen Würd Zu den Constofflern dienen Jur. den 1. Martÿ 1647.

Mentions de Jacques Frédéric Bœcklin dans les registres du Magistrat. Il est élu administrateur de l’Eglise Rouge (1645), préteur (1648)
1632 XV (2 R 58) Jr. Jacob Friderich Böckell. 122. (Johann Philipp Böckells bruder pt° Kist)
1635 Conseillers et XXI (1 R 118) Jr. Jacob Friderich Böcklin et consorten (pt° Bettweins). 171.
1636 XV (2 R 61) Jr. Jacob Friderich Böckel. 84. (umb victualien außlaßen)
1637 XV (2 R 62) Jr. Jacob Friderich Böckel et hannß Philipp Böckel, gebrüder, umb ablosung). 98. 104. 175.
1639 Conseillers et XXI (1 R 122) Jacob Friderich Böckel schwert die Klein Rhats ordnung. 5.
1642 Conseillers et XXI (1 R 129) Jacob Friderich Bockel schwert auff die ordnung. 48. (pt° hausverkauffs) 109.
Jr. XV.er Jacob Friderich Böckle (pt° schadens im dorff Bischheim). 160. 164.
1642 XV (2 R 65) Jr. Jacob Friderich Böckel XV. würd Weinherr. 11. wegen Rechnungs recess. 172. 177. 197. vid. plura Einspenger Excess,
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Jr. Jacob Friderich Böcklin (pt° Forderung). 28.
1645 Conseillers et XXI (1 R 128) Jr. Jacob Friderich Böckle XV.er würdt Pfleger Zu der Rothen Kirchen. 92.
1648 Conseillers et XXI (1 R 131) Jr. Jacob Friderich Bocklin Würdt Zu einem Stettmeister erwöhlt. 174. Würdt Pfleger Zu St. Stephan. 179.
1648 XV (2 R 67) Jr. Jacob Friderich Böckel. (pt° Zinß) 39. würd Oberbawherr. 67.
1650 Bauherren (VII 1351) Juncker Jacob Friderich Böckle Stettmeister. 19.
1652 XV (2 R 70) H. Str. Jacob Friderich Böcklins Fr. Wittib. (pt° weins) 56. 174. Kinder. (Pfenningthurns capital erhandlung) 91. 106.
1653 XV (2 R 71) H. Str. Jacob Friderich Böckels Kinder. (pt° weins) 58. (Pfenningthurns capital erhandlung) 158. 169.
1658 XV (2 R 76) H. Stettmeister Jacob Friderich Böcklins Fraw. 54. (pt° Weins) 125.

Les enfants et héritiers du consul Jacques Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau passent un accord relatif à un bien rentier à Bischheim.
1660 (8.6.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 1)
Zuwißen (…) Persönlich erschienen seindt die Freÿ Reichs wohl Edelgebohrne Gestrenge Hieronÿmus Christoph Bapst von Bolsenheim, alß vormundt deß weÿland auch Freÿ Reichs wohl Edelgebohrnen Gestrengen Jacob Friderich Böckhlins von Böckhlinsaw geweßenen Stettmeisters Zu Straßburg seel. nachgelaßene Adelicher Erben, vndt Wolff Jacob Böckhell von Böckhlinsaw, alß deroselben nächster Anverwanther An einem
So dann weÿland H. Marx Grabißtaden, geweßenen handelßmanns vndt burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßene Erbens Erben (…) andern theils,
vndt haben das Zur helffte hiehero gehörige also genannte Grabißtadische Gülttgutt in bischheim vndt höhnheim banns gelegen

Partage des biens entre les huit enfants et héritiers de Marie Madeleine de Kageneck, veuve de Jacques Frédéric Bœcklin. La maison rue des Charpentiers face au Bain des Juifs qui reste indivise est louée.

1667 (31.8.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 3) n° 96
Zuwißen vndt Kundt seÿe hiemit Jeder menniglichen, daß uff seeliges Ableÿben, weÿland der Freÿ Reichß wohledel gebohrnen hoch tugendbegabten frawen Mariæ Magdalenæ Böckelin v. Böckhlinsaw gebohrner von Kageneck, deß auch weÿland Freÿ Reichß Hochedelgebohrnen v. Gestrengen Herrn Jacob Friderich Böckhle v. Böckhlinsaw, gewesenen Stettmeÿsters Zu Straßburg seel: hinderlaßener Fraw wittibin, vff heüt Zu endt gemeltem dato, deroselben hinderlasene Adeliche Söhn v. döchter hernachbenannt der vrsachen beÿsammen erschienen, inn willens vndt vorhabens, erstedelgemelter herr verstorbenen Fraw mutter seeligen hinderlasener ihrer verstorbenenn Fraw mutter seeligen hinderlasene nahrung, vnd sich friedt: vndt freündlich Zu Separiren vndt abzutheÿlen, Wie dann solches alsobalden Zugangen vndt beschehen, v Zu aller fordriß die vorhandene mobilia durch Hannß Peter Müllern der Statt Straßburg geschwornen Käufflern, vnder die geschwüsterdt souiel immer müeglich gewesen inn gleiche theil vertheÿlt vndt abgesondert, vndt waß solchem nach den Freÿ Reichs hochedelgebornen v. gestrengen Jr Philipp Joachim /: Jr Jacob Friederich /: Jr Johann Ernsten /: Jr. Wilhelm Rheinhard /: Jr Wolff Heinrich /: Böckhlin von Böckhlinsaw /: der Frawen Reichß wohledelgebohrnen hoch tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Helenæ /: Jungfrauen Sybillæ Esther /: Jungfrauen Annæ Magdalenæ Böckhelin von Böckhlinsaw /: beÿ dißer müetterlich verlaßenschafft Abtheÿlung inn einem vndt andern durchs freÿe ohnpartheÿische Looß Zu: vnd ahngefallen (…)
Actum vndt angefangen in gegenwarth deß Freÿ Reichß Hochedelgebohrnen vndt Gestrengen Herrn Wolff Böckhlel von Böckhlinsaw E. löbl. Ritterschafft deß vnd.n Elsaßes wohlmeritirten Rath v. Außschutzes, so der verstorbenen Adelich. Frawen seel. vormund gewesen, vnd anjetzo im nahmen deß auch Freÿ Reichß Hochedelgebohrnen v. gestreng. H. Hieronÿmi Christoph Babsten von Bolsenheim alß der Adelcihen Erben verordneten Curatoris, welcher für dießes mahl verreÿßetn diesem geschäfft von Anfang biß Zu endt beÿgewohnet In deß H. reichß Freÿen Statt Straßb. vff Donnerstag den 22. Augusti Anno & 1667.
Die Adeliche Fraw seelig hat ab intestato Zu Erben Verlasen wie volgt 1. Jfr: Mariam Helenam, 2. Jr: Philipp Joachim, 3. Jfr: Sÿbillan Ester, 4. Jr: Jacob Friedrich, 5. Jr: Johann Ernst, 6. Fr: Annam Magdalenem, 7: Jr Wilhelm Rheinard, 8: Jr. Wolff Heinrich, Alle 8. mit obedelged. H: Stettmstr. Jacob Friedrich Böckel ehelich erzeügte Söhn vndt döchter vnd ab intestato gleiche Erben, Welche Alle samptich, biß vff die 3. jüngste Söhn, so inn der Frembdte begriffen, selbst persönlich dißer Abtheÿlung beÿgewohnet.
Behaußung in Straßb. It: d. Böckhlische Hoff in Straßburg sampt einem Nebens hauß v. hindern stock, gartten, auch allen and. ihren gebäuwen rechten vnd gerechtigkeiten, inn d. Zimmerleüth gaß gelegen, gegen dem Jud. bad üb. so freÿ ledig v. eÿg. dießer hoff ist beÿ diß Abtheÿlung Jr. Bechtold v. wÿckerßheim p. 36. fl. jährlich Zinnß, nach besag vffgerichten Lehnung Zeduls, vff 4. jahr lang verluh. Die üb. dieß. hoff sagende documenta seindt inn dem vätterlich Inventario à fol: 135 biß 139 specifice eingetrag. befindtlich

97. Rechnung Mein Wolff Böckel v. Böckhlinsaw, darinnen befindlich was ich in A° 1667 nach seelig absterben fr. Mariæ Magdalenæ Böckhlin v. Böckhlinsaw meiner baasen, inn nahmen vnd von wegen ihrer hinderlasenen Kind. v. Erben inn ein undt anderen weeg empfangen v. eingenommen, dahingegen wieder bezahlt undt außgeben habe

Les enfants et héritiers de Jacques Frédéric Bœcklin louent la maison au gentilhomme Bechtold de Wickersheim en s’y réservant diverses localités pour pouvoir y séjourner lors de leurs voyages.

1667 (Michaelis), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 3) n° 136
Zuwißen seÿe hiemit meniglichen, daß vff heut zu endt gemeltem dato entzwischen deß Freÿ Reichß hochedelgebornen v. gestrengen H. Jacob Friderich Böckel v. Böcklinsaw, gewesenen Stettmeisters Zu Straßburg seelig hinderlassenen Adelich. Söhnen v. döchtern
vnd dem auch Freÿ reichs Hochwohlgebornen v. gestreng Juncker Bechtoldten v. wÿckerßheim wegen des Böckhelischen hauß v. hoffs Zu Straßburg eine freündtliche bestendtnuß v. lehnung hernachgesetzte Zeit über beschehen v. fürgangen, auch darbeÿ wohlbedächtlich abgeredt verglich. v. beschloßen word. in maß vnd schiedlich hernacher folgen thut

Nemblichen v. Zum Ersten, wollen gemelte adeliche Böckhlische geschwüsterd Ihme Jr. Bechtoldten v. wÿckerßheim, gemeldten Ihren Zustendig Böckhlisch. hoff in Straßb. ane Zimmerleüth gaß. gegen dem Jud. Bad hinüber gelegen hiemit v. in krafft dießes vff vier jahr lang, so vff Michaelis Aô 1667. anfang. v. uff bestimpte Zeit A° & 1671. sich wid. end. sollen, inn bestand v. Lehnung hiemit gegeben v. eingeraumet haben, d.gestaldten, daß Er d. Juncker Entlehner Bemeltes hauß die bestimpte Zeit lang nach Lehnungs recht herkommen v gewonheit Zu beziehen Zubesitz. v. Zubewohnen mög. v. macht haben solle.
Dabeÿ aber außtrucklich verabschiedet word. daß den adelisch. Verleÿheren inn solche Zeit üb. nachfolgede gemach Zu ihrem gebrauch reservirt sein v. pleiben sollen, alß erstlich die lang Cammer neben d. garttenstub, Item die garttenstub sampt d. garttenstub Cammer, Item auff dem hinderen stock die beede Frucht Kästen od. büehnen, wie nicht wenig. auch inn dem stall platz Zu einem pferdt Zustellen, damit so ein od. and. geschwüsterdt die gesetzte 4 jahr üb. nach Straßburg Könne, es seine behörige Einkehr wißen v. haben möchte.
Zweÿtens ist abgeredt v. beschloßen, daß Er d. Junckher entlehner od. die Seinige, vmb deß willen, weilen die Adeliche v.leÿhere sich nechstuorstehend. maßen etliche gemach Zu ihrem gebrauch für behalten, vnd auß allen übrig. gemachen v. bequemlichkeiten dißes Böckhelischen Haußes jährlich. mehr nicht als Sechß v. dreÿsig gulden v. daran quartaliter 9. fl. Zu Zinß Zu entrichten schuldig sein solle (…)
Actum ipsa die Michaelis A° 1667 – (LS) Wolff Jacob Böckel v. Böcklinsaw v. gesampten orde.lich v.leÿheren erbetener beÿstand, (LS) Bechtold v. wÿckerßh.

Fils de Jacques Frédéric, Jacques Frédéric Bœcklin épouse en 1670 Jeanne Madeleine Zorn de Plobsheim.
Mariage, Bischheim (luth. p. 222)
den 18.ten April. 1670. Sein Zu Bischen in der Böckhelischen Adel: behaußung copulirt worden, Jr. Jacob Friderich Böckel von Böcklins Aw, Weiland Jr. Jacob Friderichs Böckels & seel nachgelaßener Junckh. Sohn, So dann die & Edelgeborne Jungfraw Johanna Magdalena Zornin von Plopßheim (i 112)

Le commandant de bataillon célibataire Jean Ernest de Bœcklin meurt en 1717 en délaissant deux sœurs (Marie Hélène veuve de Berenfels, Anne Madeleine, célibataire) et deux nièces, filles de son frères Loup Henri. Selon un curriculum vitæ joint à l’inventaire, le défunt est né le 11 septembre 1643, il est devenu chez le comte Jean Louis de Nassau à neuf ans page puis est entré en 1659 comme cadet au régiment d’Alsace où il a successivement été porte-drapeau, lieutenant, capitaine et enfin commandant. Il a quitté quarante-quatre ans plus tard le service en 1703 et s’est retiré à Strasbourg en 1704.
L’inventaire mentionne divers titres de la maison, l’inventaire dressé en 1629 après la mort de Barbe de Rust, la vente passée en 1605 par Philippe Thierry, Balthasar et Jean Louis Bœclkin de Bœcklinsau, quatre cessions de part au profit du défunt en 1699, 1700 et 1701 (par Loup Henri, Marie Hélène assistée de son mari Frédéric de Berenfels et Frédéric Hannibal de Schauenbourg).

1717 (29.9.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 5) n° 105
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung und Güther, liegend und fahrend, überall nichts davon außgenommen, so weÿland der Freÿ hochwolhgebohrne Herr Herr Johann Ernst Böckhel Von Böcklinsaw geweßener hochmeritirter Königl. frantzösischer Commendant über das Zweÿte Bataillon des hochlöbl. Elßaßisch. Regiments, nach seinem den 15.ten 7.br genommenen tödlichen doch seeligen Hinscheiden hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Gnädiges ansinnen und begehren der Freÿ hochwohlgebornen frauen frauen Maria Helena Von Berenfels Wittib gebohrner Böckel Von Böcklinsaw, wie auch der Freÿ Wohlgebornen Fräwlen Fräwlen Anna Magdalena Böcklin Von Böcklinsaw, beede des seel. Verstorbenen Herrn Commendantens hinterlaßene Leibliche Schwestern, jede Zu einem Stammtheil, mit beÿstand des freÿ hochwolhgebohrnen Herrn Philipp Christian Böckels Von Böcklinsaw, so dann der Freÿ hochwolhgebohrnen Fräwlin, Fräwlin Catharina Maria Böcklin Von Böcklinsaw, auch Fräwlin Charlotta Louisa Böcklin Von Böcklinsaw, beede des auch Weÿland Freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Wolff Heinrich Böckels Von Böcklinsaw Hinterlaßener beeder Fräwlin töchter, des seel. Verstorbenen herrn Commendantens Leiblichen Herrn bruders Kinder Zum dritten und letzten Stammtheil, mit beÿstand des freÿ hochwohlgebornen Herrn Siegfried Von Bernholds Königl. frantzösischen Brigadier Generals, und Obristens dero herrn Vormund, vnd auff deßen Abreiß mit assistentz deß freÿ hochwohlgebornen herrn Philipp August Böckels Von Böcklinsaw, Einer hochlöbl. Under Elßasischer Ritter hochverdienten Rath Und Außschußes – So geschehen Straßb. in dem hochadelischen hoff in der Zimmerleuthgaß den 29.ten Septembr: 1717.

Eÿgenthumb ahne behaußung in der Statt Straßburg. Ein Vorder und hinter behaußung sambt dem Nebens stock: hoff und Gartten, gelegen alhie in der Statt Straßburg in der so genanten Pimpermanns: vulgo Zimmerleüth Gaß, einseith neben Herrn Vonn Kirchheim, Zum theil Herrn Ambtmann Fougrol anderseit Zum theil neben H. von Buch Zum theil neben H Profes. Silberad und Zum theil neben hanß hügel dem Kieffer, hinten auf dem henneberger hoff und vornen auf die Gaß stoßend, ist freÿ ledig und eigen und ohne præjuditz von den Interessenten æstimirt vor 2250. lb
Darüber seind in dem Anno 1629. über Weÿland S. T. Barbara böcklin Gebohrner Von Rust Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario fol: 92. Acht Verschiedene pergamentene Kauff und Spruchbrieff sub no. 23. beneben einem Kauff brieff vom 12. 9.br. 1605. mit Jckr. Philipp Dieterich, Balthasar und hanß Ludwig Böckel Von Böcklinsaw allegirt, welche aber dißmahlen noch Zur Zeit nicht gefunden.
Ferner ein papierene Brieff von Herrn Wolff Heinrich Böckeln von Böcklinsaw de dato 11. febr: 1701. mit deßen hand Unterschr: und Pittschafft verwahret, sagt über einen 5.ten theil an diesem hauß. Item ein papierene Kauffbrieff von frauen Maria Helena Von Berenfels vnd frauwlin Anna Magdalena Böcklin von Böcklinsaw mit beÿstand Friedrich von Beerenfeld mit dero eigenhänndigen unterschrifft und Pittschafft verwahrt, de dato 6. Martÿ 1699. weiset wie 2/5.te theil an diesem Hauß Hn Commandant käufflich an sich gebracht. Item ein papierener Attestat von Hn Friderich Hannibal Von Schauenburg unterschrieben sonst sine dato alß außwendig stehet darauff den 19. Aprilis 1700. weißet wie der H Commandant den 5.ten theil an sich gekaufft. Dabeÿ ein Vertrag Zwischen den hochadel. böcklischen in Anno 1699. auffgerichtet, alle sub no. 35.
Conclusio finalis Inventarÿ. haußrath 184, Kutschen Chaisen Sattel 43, Früchten 112, Wein lähre vaß 11, Silbergeschirr 120, baarschafft 892, Eÿgenthumb an heusern 2500, Eÿgenthumb an ligenden guth 462, Pfenningzinß hauptgüther 4060, Gült früchten 75, Schulden in die Nahrung 149 (Summa) 8611 lb – Schulden aus der Nahrung so gleich aus Obige baarschafft bezahlt worden die thun lauth designation 292, Compensando restirt 8319 lb
Davon gehet Ferner ab das was der gnädige H Commandant seel. an S.T. H. Obrist lieutenambts bockels von böcklinsaw legirt hat als ahne haußrath zu Bischen 54, Eÿgenthumb der behaußung Zu Bischen 250, Eÿgenthumb ahne liegende Güthern 462: die helffte an denen Capitalien Zu Bischen 377, Summa 1143 – Compensando Rest Zu Vertheilen 7175 lb
Designatio der Jenigen Güther, welche Weÿl. der Wohlgebohrne Herr Wolff Heinrich Böckel Von Böcklinsaw in Anno 1700 und nachfolgenden Jahren Käufflichen an sich erhandelt, im Bann Hatten Alß (…)
Belangend aber die beeden behaußung. Zu Bischoffsheim am Saum, davon eine Zur Helffte von weÿl. dem wohlgebohrnen herrn herrn Wolffgang Heinrich Böckel Von Böcklinsaw, dero H. Vatter die andere helffte aber von dero Hn Oncle H. Commendant Erblich auff dieße hochadel. beede Frawlinnen Kommen seind gemeinschaftlich vnd ohnvertheilt vorbehalten vnd trifft hieran einer jeder Zur helffte nachdem im Inventario de aô 1710 gesetzten pretio 450. lb. So dann wird einer jeden der hochadel. Frawlinnen döchter ane dem gemeinschafftlichen bier: und brauhauß zu bischen am Saum sampt Zugehörden Kößel, nach dem anschlag Zugeschrieben 260 lb
Testament – 1712 (…) auff Donnerstags den 9. Monathstag Junÿ Nachmittags zwischen vier und fünff Uhren, in einer allhier in Straßburg in der Zimmerleüth Gaß, in dem hochadel. Böcklischen hoff liegenden behaußung und dero in dem Hintern stock befindlichen Nebensstuben mit denen fenstern in den Garten sehend, vor mir Johann Christoph Schöllen geschwornen Königlichen Notario und burger, alhier in Straßburg (…) persönlich kommen und erschienen der Wohlgebohrne Herr, Herr Johann Ernst Böckel Von Böcklinsaw, Ihro Königl. Maÿ. in franckreich gewester Commendant, von der Gnade Gottes gesunden gehenden und stehenden Leibs
(scheda) Der Wohlgebohrne Juncker V. Herr Johann Ernst Böckel Von Böcklins:aw ist geboren
Anno 1643. d. 11. Sept. st. v.
Anno 1652 Kam Er ahn hoff Ihro Gnaden Johann Ludwig Graffen Von Nassau v. Wurde im 9. jahr seines Alters als ein Page angenommen, allwo Er auch 7 jahr lang Verblieben.
Anno 1659. Wurde Er unter das Elsaßische Regiment auffgenommen und Zwar unter deßelben Leib: Compagnie als Cadêt darauff bekam Er die stelle eines Fendrichs, ferner eines Leutenants, Weiter eines Capitains en Pied und endlich eines Commendanten über die Zweÿte Bataillon.
Anno 1703. quittirte Er seine Kriegs: dienste, nach dem Er dieselbe 44 jahr ruhmlich versehen
Anno 1704. d. 15. Julÿ Kam er Wieder hieher nach Straßburg.
(scheda) Ao. 1668. ist derselbe Lieutenant geweß. u. bald hernach reformirter capitain word.
Ao 1673. nach der belagerung von Mastrich hat der Koning d. Elsaßische Regiment mit 9. Compagnien verrichtet von welchen Er die 2.te Compagnie von 1000 Mann bekommen welche hier im land auffgericht und Zum Regiment geführt
vnd ist etliche Jahr hernach Commandant über besagtes battalion so in garnison blieben biß Er endlich des Königs dienst quittirt vnd sich allhero nach Straßburg verfügt

Jean Ernest Bœckel meurt à l’âge de 74 ans, Son corps est inhumé à Bischheim.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1714-1780, f° 8, n° XIX)
1717. Mittw. den 15. Sept. Vormittag ein Viertel Vor II. uhr starb der Freÿ: hoch Wohl Edel geborne Herr, Herr Johann Ernst Böckel von Böcklins: Au gewesener Hochverdienter Königlich: Frantzösischer Commendant über eine Batallion von dem hochlöblichen Elsasischen Regiment, vnd Wurde Sambst. d. 18. Ejusd. in der Kirchen zu Bischen allwo ich unterschriebener Ihme auch parentieret, nach adelichen gebrauch Christlich begraben, seines Alters 74 jahr Weniger 7. Tage (i 9, pas dans registres de Bischheim)

Les héritiers de Jean Ernest Bœcklin de Bœcklinsau cèdent la maison au lieutenant Wolfgang Sigismond Bœcklin de Bœcklinsau, seul héritier mâle des cédants selon l’acte passé en 1605, ici transcrit, pour la somme alors convenue, de laquelle est défalquée la valeur de la petite maison aliénée depuis lors. La cession est faite aux même conditions qu’en 1605

1718 (22.2.), E 762
erschienen (…) der freÿ hochwohlgeborne Herr Sigfrid von Bernhold, Brigadier der Königl. Armées, als verordnet und bestättigter Vogt weÿl. H. Wolff Heinrich Böcklin von Böcklinsaw geweßenen obrist Lieut. seel. Andenckens beeder hinterlaßener fraülin töchter, fräulin Catharinæ Mariæ und fräulin Charlottæ Louÿsæ Böcklin von Böcklinsaw vnd neben hochwolged. H. Brigadier von Bernhold, H. Joh. Brew E. E. großen Raths beÿ löbl. Stadt Straßburg und Notarius Publicus alhier als gevollmächtigter der freÿ hochwohlgebornen Frawen Mariæ Helenæ von Berenfelß Wittib und Fraülin Annæ Magdalenæ beder Schwestern gebohrener Böcklin von Böcklinsaw, als in deren Nahmen Er sich Krafft deren vorgelegten Ihme ertheilten formlichen Gewalts und Vollmacht unterm dato Kreutzach den 26. Februarÿ nechstin (…)
in gegenwart des freÿ hochwohlgebohrnen Herrn Wolffgang Sigmundt Böcklins von Böcklinsaw Lieu: beÿ löbl. königl. teütschen Regiment Reutereÿ freÿ offentlich bekandt
demnach den 15.ten 7.bris letzthin weÿl. H. Johann Ernst Böcklin von Böcklinsaw beÿ E. löbl. Ellsaßischen Regiment geweßenen Commendant des Zweÿten Bataillon in Gott seel. verschieden, und ob hoch Edelermelte seine Fraw und Frawlin respê. Schwestern und bruders töchter zu seinen Erben ab intestato hinterlaßen, in seiner Erb und verlaßenschafft aber sich der sogenannte Böcklische hoff in der Pimpermanns oder Zimmerleuth gaß, einseit neben H. von Kirchheim, anderseit neben Mstr Hügel dem kieffer, Mstr Maulen des Silberdrehers Erben und Herrn von Buch gelegen vornen uff obbenambste Gaß und hinten auf den Hennenberger Hoff stoßend, sich befunden, welcher hof ehemalen durch einen Zwischen weÿl. H. Philipp Dietrichen, Balthasar und Hanß Ludwigen Böcklin von Böcklinsaw Gebrüdern und weÿl. H. hanß Philipps Böcklin von Böcklinsaw geweßenen Stettmeisters beÿ löbl. Statt alhier des seel. Verstorbenen H. Commendanten geweßenen Gros Herren Vatter den 12.ten 9.bris 1605 errichteten Vergleichs und darauf gestellten Reuers, Zwischen erst hoch Edelgenannten Hh. Böcklin von Böcklinsaw und ihren Mannlichen adel. Decendenten Zu einem Stammhauß auff gewiße bedingnus und artickel aufgreicht worden, wie der darüber aus gehändigte Revers von Wortt Zu Wortt nachstehender maßen lautet
Ich Hannß Philipps Böckel Stattmeister Zu Straßburg, bekenne hiermit dießer Geschrifft, demnach die Edlen, und Vesten Philipps Dietrich, Balthasar und Hanß Ludwig Böckle gebrüdere, meine liebe Vettern mit ihrem vierten theil ane den Böcklehoff, sambt den neben Haüßlin in Bibermans Gaßen beÿ der Zimmerleuths Stuben gelegen, laut darüber aufgerichten Kauffbrieffs eigenthümlich verkaufft und übergeben haben für und umb 900 Gulden, den Gulden Zu 15. batzen gerechnet, daß ich doch meinen Vettern und Unßern Stammen Zu Ehren sintemahlen dießer Böcklische Manns Stamm ermelten Hoff fast von unerdencklichen Jahren hero beseßen und ingehabt, in Crafft dießes Reuers bewilliget, Versprochen und Zugeasagt, in fall nach dem Willen Gottes des Allmächtigen ich todts verfahren, und vo meiner linie Keine Mannliche leibs Erben mehr vorhanden daß als dann obgenannte meine vettern und ihre leibs Erben mannlichen Stammens vor ged. Böcklischen Hoff sambt dem Nebenhäußel mit 3600 Gulden, den gulden zu 15 batzen wider an sich lößen und auf ihre Söhn und deren Nachkommen Manns Stammens Zu einem Stammhauß richten und verordnen mögen, damit aber meine Eigenthumbs Erben mit dießer Gönnung, so dem Böcklischen Manns Stammen Zu Ehren geschieht nicht in perpetuum beschwzhrt, so soll wann der fall mit mir, meinen Söhnen und dero Mannlichen leibs Erben oberzehlter maßen, sambt meiner lieben Haußfrawen, welche allein die Zeitliches lebens ihre Wohnung in gemeltem Hoff und Neben Haußel unverhindert haben soll, sich begeben solte, welches alles in des allmächtigen händen stehet, die in dießem Revers bewilligte Widerlöschung, jedoch dergestalt gegönt und zugelaßen seÿn, daß, da sich der fall wie vorstehet, zugetragen solte, und meine Vettern, oder deren männliche leibs Erben villeicht auß unwißenheit dieses Contracts sich der lösung nicht anmaßen würden, daß als dann meine Eigenthümliche Erben ged. meine vettern, oder dero Mannliche Erben, deßwegen Zubesprechen, darauffhien sich hinwiderumb einer Jahr und Tags frist sich der Lößung halber Zu erklären schuldig seÿn sollen, oder nach Verfließung solcher Zeit und auf beschehene Erinnerung dieselb. allerdings verstanden und meinen Eigenthums Erben, solche behausung eigenthümlich ohne einige Widerredt verbleiben und gelaßen werden, deßen alles zu Wahren Urkundt, hab ich dießen Revers, Gönnung und Bewilligung eigener Handt unterschrieben und mit meinem angebohrenen Innsiegel bekräfftiget, Beschehen den 12. 9.bris aô 1605. gezahlt.
Nunmehro aber es sich begeben, daß obhoch Edelged. H. Stettmeisters Hannß Philipp Böcklin von Böcklinsaw Linie mit offt hoch Edel besagten H. Commendanten seel. an Mannlichen Descendentz gäntzlich erloschen, solche nach sothaner böcklischer Stammhoff nach Inhalt obangeregten Vergleichs und Reverses auf die noch übrige von auch hoch Edel benambßten H. Philipps Dietrichen und Balthasar Böcklin von Böcklinsaw gebrüdern herstammende Erben und Nachkommen mannlichen Stammes dergestalten gefallen, daß Sie solchen mittelst baarer darlegung 3600 Gulden zu 15. batzen gerechnet an sich lößen und auf ihre Söhn und deren Nachkommende Manns Stammes Zu einem Stammhaus richten und verordnen mögen, dermalen aber es an dem ist, daß keiner der übrige Herren Stamms agnaten sich im Standt befindet, sothane Außlößung bürcklich zuthun, dannoch aber gern gesehen hetten daß offtberührter Böcklischer Hoff auf den Nahmen und Stammen ihres Geschlechts auf die Vormahlige Art und Weiße als ein Stammhauß Verblieben, derowegen Sie dann Eingangs hoch Edelermelten ihren respê. Neueu und Vettern vergunstiget, daß Er ohne einige ihre oder ihrer Erben und Nachkommen hindernus diese Außlößung vor sich seine Mannliche Erben und nachkommen thun möge, wie der darüber als gestellten Von allen Stamms agnaten eigenhändig unterschriebene Sicherungs Schein vor Wortt Zu Wortt hier eingeschrieben worden.
Wir Zu End dießes eigenhändig unterschriebene des Adel. Stammes und Nahmens der Böckle von Böcklinsaw urkunden und bekennen hiermtt und in Krafft dießes sambt und sonders, für Uns Unsern Erben und Nachkommen demnach unserer in Gott ruhende respê Groß und Urgroß Vatter weÿl. H. Philipp Dietrich und H. Balthasar Bockle Von Böcklinsaw seel. Andeckens den 12. 9.bris 1605. ihre Vettern auch weÿl. H Johann Philipp Böckle von Böcklinsaw Stettmeistern beÿ löbl. Statt Straßburg auch seel. Gedächtnüs ihren Viertten theil an den adel. Böcklische Hoff, sambt den Neben Hüsßlin in Bibernantsgaßen beÿ der Zimmerleuth Stiben gelegen, laut darüber auffgerichteten Kauffbrieffs umb 600 Gulden Zu 15. batzen gerechnet eigenthümlich verkaufft und übergeben haben, unter deßen reuersirten Versprechen und Zusag, falls von seiner lilie Keine Mannlcihe Leibserben mehr vorhanden seÿn werden daß als dann ob Eingangs Edelbemelte HH. Philipp Dietrich und Balthasar Böcklin von Böcklinsaw /:deren Bruder Hanß Ludwig ohne hinterlassung männlicher Erben mit todt abgangen:/ und ihre leibs Erben Männliches Stammes ged. Böcklichen Hoff samt den Nebenhäußel mit 3600 gulden innerhalb Jahres frist nach beschehener benachrichtigung wider an sich lößen und auff ihre Söhne und deren Nachkommende Manns Stammen zu einem Stammhaus richten und verordnen mögen, nach Verfließung welcher Jahres frist wann sothaner Hoff dergestalten widergelöset werden solten die Widerlößung allerdings verstanden und sein H. Stettmeisters Eigenthums Erben solche behaußung eigenthümlich ohne einige Widerrede verbleiben und gelaßen werden soll, alles mehrern Inhalts hievorgesetzten damahlen außgestettles Reverses, undt aber letzthin nach Zeitlichem Ableiben weÿl. des freÿ hoch Edelgebohrnen H. Johann Ernst Böcklin von Böcklinsaw, geweßenen Commendanten eine Bataillon beÿ löbl Ellsäßischen Regiment seel. Andenckens der hieroben bedüttene fall sich Zugetragen, so daß Wie dieße Widerlößung unter Unß gesambter Handt Zuthun berechtiget gewesen wären, ein solches aber dermahlen entweden Gesambter Handt oder durch eine unter auß bewerckstellungen nicht thunlich oder anständig geweßen, daß Wie solchemnach sothanes Widerlößungs Recht an den auch freÿ hoch Edelgebohrnen Herrn Wollfgang Sigemund Böcklin von Böcklinsaw Unßern freundlich Neffen und Vettern, wissentich und Wohlbedaächtlich cedirt und überlaßen haben, so daß Er an Unßer aller statt sothanen Böckischen hoff /:wovon das nebenshäußlein in Zwischen verkaufft worden:/ umb die ehemalen bestimte Summ nach abzugs des abgeschetzten Werths deß indeßen Veräußerten Neben haußleins ablößen und auff gleiche Weiße, wie Herr Stettmeister Johann Philipp Böckle von Böcklinsaw seel. selbiges ingehabt, die Widerlößung in Entstehung Mannlicher Descendenz vnßer aller Mannstammens vorbehalten bleiben in Vndterbleibung aber sothaner Widerlößung in Jahres frist derselbe seinen Eigenthums Erben auch immerhin Erb und eigenthümlich verbleiben solle, alles nach besag und Inhalt des Vormahligen hievorgesetzten Reverses dergleichen einen Er vns ebenmäßig außzustellen hat, getreülich und ohnne Gefehrde. Deßen allen zu wahren Urkundt und bekräfftigung haben Wir gegenwärtige Cession und übergab eigenhändug unterschrieben und unsern adeliche Pittschafft vorgetruckt. So geschehen Strassburg Rust und Bischen den 22.ten febr. 1718.
Daß allen obigen nach obeingangs hoch Edelermelter Herr Wollff Sigmundt Böcklin von Böcklinsaw heut dato sothane Außloßung des mehrgemelten Böcklischen Stammhaußes mit baarer Erlegung 3250 gulden (…)
So geschehen Straßburg den 8.ten Martÿ aô 1718.

Wolfgang Sigismond Bœcklin de Bœcklinsau loue la maison à Robert du Bouchet

1718 (30.5.), Not. Robert (6 E 41, 39)
Bail à loyer, 30 may 1718 – fut present Mre Wolffgang Sigismond Bockel de Bekelinsau demeurant a Strasbourg sur la place aux Sables lequel a reconnu & confessé auoir apr ces presentes Baillé et delaissé a titre de loyer et prix d’argent du jour et feste de Saint Jean Baptiste prochain venant et pour trois années consecutives
au Sieur Robert Du Bouchet demeurant à Strasbourg dans le Cloistre de St Pierre Le jeune
La maison audit Sr Beckel app.te Scize en Cette ville rue des charpentiers actuellement occupée en partie par le Sr Dezollern Bailly de la Vantzenau, Concistante en porte Cochere Cour escurie Jardin et Caues et trois batimens dont deux en forme de Corps de logis, l’un sur le devant de lad. rue et l’autre au fonds de la cour de lad. maison, et Un petit bâtiment et cave et un vers le milieu de lad. Cour, le tout ainsy qu’il se poursuit et Comporte Sans rien reserver ny retenir de lad. maison – sous la promesse que fait led. sieur Beckel de faire et lesd. lieux en estat d’estre habités entre cy et led. jour St Jean baptiste prochain – Ce bail fait moyennant le prix et somme de 420 liures argent d’alsace de loyer pour et par Chacune desd. trois années
(signé) Wolffgang Sigmund Boecklin de Boecklinsau, Du Bouchet

Wolf Sigismond Bœcklin de Bœcklinsau loue la maison à Chrétien Philippe de Kirchheim

1722 (10.1.), E 763
Messire Wolff Sigmund Böckel de Bocklinsau demeurant à Strasbourg sur la place aux sables, bail à commencer le jour et feste de St Jean Baptiste de l’année dernière 1721 jusques 4 ans après ensuivant
Messire Christian Philippe de Kirchheim
la maison audit Sr Böckel appartenante scize en cette ville rue des Charpentiers consistante en porte cochère, cour, escurie, jardin et cave, deux corps de logis l’un sur le devant et l’autre sur le derrière de ladite cour et un petit bâtiment et caue étant vers le milieu de ladite cour à la main droite en entrant dans ladite maison – moyennant 420 livres argent d’alsace
[in margine :] 17. avril 1725 prolongé aux même clauses de la St Jean Baptiste 1725 jusque 1729

Loup Sigismond Bœcklin de Bœcklinsau, cornette au régiment royal allemand, meurt célibataire à l’âge de soixante-huit ans le 4 juillet 1755. Son corps est inhumé à Bischheim.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 125, n° 9)
1755. Freÿtag d. 4. Jul. abends gegen 8. uhr starb der Freÿ Hoch Wolgebornene Herr Herr Wolff Siegmund Böcklin von Böcklinsau ehmalich Hochmeritirten Cornet unter den Löbl. Regiment Royal allemand, Herrn Zu Kehl, Rust Obenh. u. Bischheim. wurde begraben Montag den 7 Jul. morgens um 7 uhr auff Bischheim, Alt 68 Jahr und 15 tage
Eltern waren weÿl. der Freÿ Hoch Wolgebohrne Herr Philipp Christoph Böcklin von Böcklinsau v. die freÿ: Hochwohlgebohrne Frau Susanna Sophia von Rathsamhaußen Zu Ehenweyher (i 125, pas dans registres de Bischheim)

Philippe Régnard de Berstett, héritier testamentaire de Wolfgang Sigismond Bœcklin, vend la maison aux enchères. François Louis Waldner s’en porte acquéreur au nom de son frère le comte de Waldner.

1761 (17.9.), E 1301
Procès verbaux de Vente de la maison de M. Wolfgang Sigsimond Boeckel de Boecklinsau scize dans la rue des Charpentiers à Strasbourg
Anno 1761 Montag den 19.ten Augusti nachmittag um Zweÿ Uhr ist durch uns Frantz Antoni Steit von Immendingen Löbl. Ritter Directorÿ præsidials des Freÿohnmittelbaren Adels im Untern Elsaß Rath und Außschuß als vermög Ritter Decreti vom 9.ten letztverwichenen Monats July ernannten Commissarium auf Ansuchen und Begehren H. Lt Treitlinger als Anwald und Mandatarii des Freÿwohlgebohrnen Herrn Philipp Reinhard von Berstett, als Testament und mit fidei Commiss gravirte Erben Weil. des auch Freÿwohlgeb. Herrn Wolfgang Sigismund von Böckel Verlaßenschafft gehöriger und alhier
in der sogenannten Zimmerleuth Gaß gelegener Behausung, 1.s. neben H. von Kirchheim seel. Erben, 2.s. Mstr Hügel des Kiefers und Mstr Maulen des Silberdrehers Erben und Herrn von Buch Behausung, vornen auf erstbemelte Zimmerleuth Gaß, und hinten auf dem sogenannten Hennenbergischer hoff stoßend, auf Zuvor durch gedachten Herrn Lt. Treitlinger beÿgebrachter affiches und placat Zeduln so alhier am Ritter- und Rathhaus auch andern Orten angeschlagen (…) haben Wir Commissarius obgemelt, bemelte Behaußung unter obgedachten Conditionen und Bedingnußen für die vermög submissions acte vom 16.ten Aprilis gegenwärtigen Jahrs darauf gebottene summ der 10.300 Livres ausruffen und aufstecken laßen. Nachdeme es nun allbereit über vier Uhr und niemand sich præsentirt, der ein mehrers bieten wollen, Als haben Wir Commissarius obgemelt gegenw. Versteigerung auf Mittwoch den 2. nechstkommenden Monats Septembris nachm. um Zweÿ Uhr ausgestellt
Mittwoch den 2. Septembris 1761 (…) Nachdeme es allbereit vier Uhr und niemand sich præsentirt, der ein mehrers bieten wollen, als haben Wir Commissarius obgemelt gegenwärtige Versteigerung auf Donnerstag den 17. dieses monats nachmittag um Zweÿ Uhr ausgestellt
Donnerstag den 17. Septembris 1761 (…) als haben wir Commisarius obgemelt obgedachte beschriebene behaußung dem freÿwohl gebohrnen Herrn Frantz Ludwig baron Waldner von Freundstein für die dermahlen darauf gebottene 10.370 Livres als letzst und meistbietendem unter denen in erstern Versteigerungs procès verbal enthaltenen conditionen und bedingnußen définitivement zuerkant und adjudicirt, wobeÿ Herr Frantz Ludwig von Waldner declarirt, daß er sothane behaußung nicht für sich sondern nahmens herrn Graffen von Waldners seines herrn Bruders an sich ersteigert

Fils de Frédéric Louis Waldner de Freundstein et de Françoise Salomé Wurmser de Vendenheim Sundhouse, François Louis Waldner de Freundstein épouse en 1751 Guillaumette Auguste Eléonore Sophie de Berckheim.
Mariage, Bouxwiller (luth. p .141)
1751 den 2. Februarÿ wurden nach einmal dahier und zu Baldenheim cum dispensatione zum ersten und drittenmal zugleich vorgegangenen proclamation hieselbst in der fraw von Berckheim hochfreyherrlichen Gnaden Behausung ehlich eingesegnet der Reichs frey Hochwohlgebohrne Herr Herr Frantz Ludwig Waldner von Freundstein, Herr zu Schweighausen, Schmieheim, Berrweiler, Beroltzweyler, Olweyler und Sirentz, Ihro Konigl. Majestät von Franckreich hochbestallter Obrist zu Pferd, des weÿl. Freyreichs Hochwohlgebohrnen Herrn Friderich Ludwig Waldner von Freundstein und der Reichs frey Hochwohl gebohrnen Frauen Francisca Salome Waldner von Freundstein gebohrner Wurmser von Vendenheim zu Sundhausen hinterlaßener ältester Herr Sohn,
und die Reichs frey Hochwohlgebohrne Fräulein, Fräulein Willhelmine Augusta Eleonora Sophia von Berckheim des weÿl. auch Reichs frey Hochwohlgebohrnen Herrn, Herrn Philipp Friederich von Berckheim, Herrn Zu Innlenheim, Krautergersheim, Wittenweyer und Allmensweyer und Reichs frey Hochwohlgebohrne, Frau Frau Eleonora Henriette von Berckheim gebohrnen von Berckheim jüngste fräulein tochter [unterzeichnet] Frantz Ludwig Waldner Von Freundstein, als Bräutigam, Willhelmine Augusta Eleonora Sophia Von Berckheim als Braut, Christian Jacob Waldner Von Freundstein als Bruder, Ludwig hermann Anstadt Waldner Von Freundstein als Bruder, Christian Ludwig Vonn Berckheim als Bruder, Phillipp Reinhard Von Berstett als Schwager (i 72)

Son frère Chrétien Frédéric Dagobert Waldner de Freundstein, acquéreur de la maison (appelé usuellement Chrétien), naît à Ribeauvillé le 5 avril 1712
Baptême, Ribeauvillé (luth. reg 1611-1757)
A° 1712 Dienstags den 5.ten Aprilis ließe der Wohlgebohrne herr, herr Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, fst. Pfaltz birckenfeldischer hof und Regirungs Rath und Oberforstmeister v. die Wohlgebohrne frau fr. Francisca Salome gebohrner Wurmserin von Vendenheim Zu Sunthausen ein Söhnlein taufen, Nahmens Christian friederich dagobert (i 10)

Il épouse le 2 avril 1748 Louise Françoise Heuzé de Vauloger, qui s’est mariée en premières noces le 17 janvier 1710 avec Louis Joseph Vatboy, seigneur du Metz, marquis de Ferrières, fermier général – références (1) , (2) , (3).

Anne Louise Françoise Heuzé de Vauloger meurt au château d’Ollwiller (Wuenheim) le 21 août 1764, son corps est inhumé à Soultz (Haut-Rhin) où se trouve sa dalle funéraire.
Soultz Haut-Rhin – Dalle funéraire de Louise-Françoise de Vologer, épouse de Chrétien Frédéric Dagobert comte Waldner de Freundstein, morte en 1764, seigneur d’Ollwiller.

Sépulture, Soultz (cath.)
1764. Anna ludovica heuse de volager epouse de Messire christian frideric dagobert comte de waldner, de freündstein, lieutenant general des armées Du Roy, commandeur et grand croix de l’ordre du Merite Militaire colonel d’un Regiment suisse, seigneur d’ollweiller, Berrweiller, Berentzwiller, Schmiheim, hartmannschwiller, Rimbachzell, Biesheim, Vogelgrün et Geisswaser et precedemment veuve de Messire Louis Joseph Vatboy du Metz, chevalier, seigneur chatelaine et Marquis de ferrieres, Seigneur de la Brosse, la planchette, Baspré et autres Lieux est décédée a son chateau d’ollweiller Le 21 aoust 1764 et a été inhumée à soultz dans la chapelle fondée par la Maison de waldner Le 24. (i 32)

Chrétien Frédéric Dagobert Waldner de Freundstein se remarie en 1778 à la chapelle royale de Suède à Paris avec Marie Françoise Hélène Munck, veuve du lieutenant colonel Joseph Materne de Munck
Bulletin du C.G.A. p. 523 (1991) Marie Françoise Hélène Munck, née à Guebwiller, veuve de Joseph Materne de Munck, lieutenant colonel du régiment de hussards du colonel Linden, épouse le 13 avril 1778 en la chapelle royale de Suède à Paris le comte Christian Frédéric Dagobert Waldner de Freundstein natif de Riboviller en Alsace, lieutenant général du roi de France.

Compte rendu à Chrétien Frédéric Dagobert Waldner de Freundstein
1757 (Arch. municipales, V 151 – 9)
Rechnung inhaltend Alles dasjenige was Weÿland Herr Johann Georg Wild Exsenator und Burger allhier zu Straßburg auch Wohlverordneter Ambtmann Zu Schmieheim und anderer Orthen nun seelig von dem Freÿ Hochwohlgebornen Graffen und Herrn Herrn Christian Friedrich Dagobert Waldner von Freundstein Brigadier des armées du Roy und obristen eines Schweitzer Regiments, herrn Zu Schweighaußen, Schmieheim, Ollweiler, Schweinheim, Bährenweiler, Bärollzweiler, Sÿrentz &c eingenommen und Hiengegen wieder außgegeben in Annis 1757. 1758. 1759

Chrétien Frédéric Dagobert Waldner de Freundstein hypothèque la maison au profit du consul Jean de Dietrich pour payer les ouvriers qui construisent la maison

1763 (24.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1013)
Obligation Du 24 fevrier 1763. – fut Present En personne Messyre Chretien Frederich Dagobert Comte de Waldner de Freudstein Seigneur D’olwiller Biesheim et autres lieux Commadeur et Grand Croix de l’ordre du Merite Militaire Lieutenant General des armées du Roy et Colonel d’un regiment Suisse de son Nom demeurant pour le present aud. Strasbourg, Lequel a volontairement reconnu Confessé et Declaré devoir de Bonne et Legitime Dette
a Messire Jean de Dietrich Ecuyer Stättmeistre honoraire de Cette ville secretaire Interprete de L’ordre Royal du merite militaire Seigneur de Reichshoffen Ober et niderbronn Demeurant à Strasbourg a Ce present Et acceptantp= Lut ses hoirs et ayant Cause, La somme de 15.000 Livres tournois (…)
hypotheque, l’hotel et maison que Mond. Sr Comte de Walder fait Construir et Batir tous presentement en Cette ville de Strasbourg dans La rüe des Charpentiers attendue qu’il a déclaré faire le present Emprunt pour en employer le montant au payement des personnes qui sont occupées aud. Bâtiment, voulant que pour Cet effet mond. sieur de Dietrich ayt sur icelle Le même privilege que sil en avoit auancé Le prix d’achapt

Etat des titres de Chrétien Waldner de Freundstein, conservés à Sierentz, le plus ancien étant le titre qui lui accorde en 1729 une place de lieutenant (citée par Sitzmann dans son Dictionnaire de biographie, voir aussi la notice d’Anne et Jean-Luc Eichenlaub)
1769, Not. Haering (6 E 41, 1370) n° 378
Registratura derjenigen Documenten, welche in deß Reichs freÿ hochwohlgebohrnen Herrn Christian Waldner Von Freundstein Herrn Zu Sierentz und andern Orthen auch Haubtmann deß Löblichen Schweitzer Regiments seines Nahmens, gewahrsame zu Sierentz sich befinden. Verzeichnet zu End deß Mertzen 1769.
Fach N° 1, Fasciculus I. Genealogica – II Personalia. daß Burger Recht Zu Mülhausen decirende attestata, Verhandlungen und Misiuschreiben (…)
Fasc. II. Extractus Raths Prothocolli der Statt Mülhausen vom 24 Aprilis 1754 Sprechend daß die Jährliche Recognition deß Burger Rechtens für dieße Branche auf Zehn gulden, Zu setzen gleich der ältern Branche
Fach I. Fasc. III. Personalia honorifica. Ordre du Roy, par lequel Sa Majesté a accordé au Sieur Christian Frederic de Waldner de freundstein, une Place de Lieutenant reformé à la suitte du Regiment Royale allemand de Cauallerie en date du jme janvier 1729.
fasc. IV. Commission de Capitaine d’une Compagnie de Nouvelle levée dans le Regiment de Bettens pour le sieur Christian de Waldner de Sierentz en datte dû 27 janvier 1744
fasc. V. Urkund über Immatriculirung deß freÿ Wohlgebohrnen Herrn Christian Von Waldner Von Sierentz, Herrn Zu Sierentz und andern orthen in die unter Ellsasische Ritter Matricule de anno 1768. (…)

Chrétien Frédéric Dagobert Waldner de Freundstein vend la maison au brigadier Jean Fortuné de Hartmannis

1771 (15.4.), E 776
der hochgebohrne H H Christian Friedrich Dagobert Graff Waldner von Freundstein herr zu Ollweÿler Berrweÿler Berotzweÿler Rimbach Zell Hartmansweÿler Bießheim Vogelgrün Geißwaßer und anderern orthen, lieutenant général der königlichen armeen Obrister eines schweitzer regiments commendant und groß creutz des königlichen ordres du mérite militaire
in gegensein des freÿwohlgebornen H H Johann Fortunatus von Hartmannis, brigadier der königlichen armeen major des löblichen schweizer regiment von Jenner und Chevalier de l’Ordre du mérite militaire
sein ihme dem hochwohlgebornen H. Verkäufer eÿgenthümlich zuständiges Hostel sambt allen davon abhangenden dazu gehörigen gebäud, bezirck rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg in der Zimmerleuthgaß gelegenn eins. neben H von Kirchheim, anderseit neben Mr Hügel dem Kieffer, des verstorbenen Mr Maulen des silberdrehers erben und H. von Buch vormahlig und nunmehre Warderische behausung, vornen obgenante Zimmerleuth gaß, hinten den sogenannten Hennenberger hoff – um 50.000 Livres

Originaire de Malix en Grisons, Jean Fortuné de Hartmannis épouse à Bâle en 1771 Adrienne Elisabeth de Hoy, veuve de Jean Fæsch (contrat copié à l’inventaire après décès ci-dessous)
Copia der der Heÿraths Verschreibung – Soit notoire en manifeste à tous ceux qu’il appartiendra que ce jour Contract de mariage a eté conclu et passé sous les closes et conditions cy après entre Messire Jean Fortuné de Hartmanis de Malice en Grison, Brigadier des Armées du Roy et Grand Major du Regiment suisse de Jenner au Service de france d’une part et Dame Adrienne Elisabeth de Hoy, veuve de feu Monsieur Jean Faesch, de son vivant Bourgeois de Basle et Membre du Conseil Souverain de ladite ville, d’autre part – Fait et passé à Basle le 4 Fevrier 1771, Jean Jacques Hoummel Notaire Juré public et Bourgeois de la ville de Basle

Adrienne Elisabeth de Hoy meurt en 1771 en délaissant deux enfants de son premier mariage. D’après une mention portée sur l’acte d’achat, le prix d’achat de la maison provient de ses biens propres. Le mobilier de chaque pièce est décrit. L’actif de la succession s’élève à 8 922 livres, le passif à 1 609 livres.
1771 (3.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1457) n° 66
Inventarium über Weiland der Hoch: Wohlgebohrnen Fraun frauen Andrianæ Elisabethæ von Hartmannis gebohrener von Hoy, des Hoch Wohlgebohrenen Herrn Herrn Johann Fortunati von Hartmannis, Höchstverdienten Brigadier der Königlich französischen Arméen und Höchstbestellten Gros: Major des Löbl. französischen Schweitzer: Regiments Jenner allhier zu Strasburg wohnhaft, geweßter Hoch Adelicher Frauen Ehe: Gemahlin Verlassenschaft, nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1771. (…) nach Ihrem donnertags den 21.sten nechstverfloßenen Monats Novembris beschehenen seel. Vonhinnenscheiden alhier zu Strasburg zeitlich verlaßen hat. Welche zufolg E. E. Kleinen Raths Erkandtnus vom 2.ten Decembris 1771 (…) inventirt und ersucht, durch des Hoch Adelichen H. Wittiber, wie wie auch Jungfrau Mariam Wettsteinin, die Gouvernante, Jean Lemoine den Valet de Chambre, Pierre Nicolas der Wohseel. Frauen Domestique, Michael Goÿ und Lorentz Heinrich, die beede Kutscher, so dann Barbaram Clausin, Salome Wescherin und Catharinam Wagnerin diese 3 Mägd (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in Gegenwart Herrn Johann Michael Bauer, J. V. Lti und Es En Kleinen Raths dermaligen Wohlverdienten Assessoris, als hierzu in specie abgeordneten Deputati wie auch S° T° Herrn Johann Jacob Fäsch, Es. Hoch Löbl. grosen Raths der Stadt Basel Wohlmeritirten Mit: Glieds, der diesortigen Kinder leiblichen Herrn Oncle, auf Dienstag den 3.ten Decembris et sequentibus Anno 1771.
Die Wohlseelige Frau Majorin, hat sowohl ab intestato als per Testamentum zu Erben hinterlaßen, wie folgt 1. Jungfrau Catharinam Mariam Fäschin und 2. Herrn Johannes Fäsch. Beede minorennes und der Wohlseel. Frau Majorin in erster Ehe mit Weiland S° T° H. Johannes Fäsch, E.s Hoch: Löbl. Großen Raths der Stadt Basel geweßten Wohlansehnlichen Mit: Glied erzeugte Kinder und Zu Zween gleichen Antheilern Verlassene Erben. Deren Von denen Herrn Vorgesetzten Er En Zunft zu den Reeb: Leuten in gedachter Stadt Basel geordneter und in Gelübd geommener Vogt ist Herr Johann Jacob Hummel, Kaÿserlicher: auch der Stadt Basel offenbarer geschwohrener Notarius

In einer alhier Zu Straßburg ane der Zimmer Leut: Gaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hienach beschriebenen behausung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinerwerck, Auf der bühn, Auf dem dritten Stock In der Kammer N° 1, In der Kammer N° 2, In der Kammer N° 3, In der Kammer N° 4, In der Kammer N° 5, In der Kammer N° 6, In der Kammer N° 7, In der Kammer N° 8, In der Kammer N° 9, Im Haus Ehren,
Auf dem zweÿten Stock Im Haus Ehren, Im Zimmer N° 1, Im Cabinet daneben, Im Zimmer N° 2, Im Zimmer N° 3, (f° 7) Im Zimmer N° 4, In der Kammer darneben, Im Zimmer N° 5, (f° 9 a) Im Zimmer N° 6, In den beede Cabinets darneben, Im Zimmer N° 7, (f° 13) In den Entre Sol der Kammer: Magd, (f° 14-v) Auf dem ersten Stock Im Speiß: Saal, (f° 24-b sqq) In dem Vorzimmer des Speis: Saals, In der zweÿten Antichambre, In der Compagnie Saal, Im Schlaf Zimmer, Im Cabinet neben dem Schaff Zimmer, Im Commode im Schaff Zimmer, Im Toilette Cabinet hinter dem Schaff Zimmer, In der Garde robe neben dem Toilette Cabinet
Auf dem boden In dem bedienten Zimmer auf die Gass ausehend, In der bedienten Schaf: Zimmer, In der Küchen Kammer, In der Office Kammer, Im untern Haus: Ehren, In der Bauch: Küchen, Im office neben der Küchen, In der Kuchen, Im Stall, Im Keller, Im Hof, In und beÿ der Kuchen
(f° 19-v) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behaußung, Hof, Hoffstatt, Stallung, Remise sambt allen übrigen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhuer zu Strasburg ane der Zimmer: Leut Gaß einseit neben Ihro Gnaden H. von Kirchheim, anderseit neben Weil. N. Maulen, des gewesenen Silber: drehers Erben zum theil und theils neben Wardnerischer behaußung, Vornen auf gedachte Zimmer: Leut Gaß und hinten auf den sogenandten Hennenberger: Hof stosend, so freÿ, ledig, eigen und mit derer Hh. Erbs Interessenten Genehmhaltung auf den Fuß wie solche erst kürzlich erkaufet, hier in Anschlag gebracht worden vor 12.500. lb. Wie solche von dem Hoch Adelichen H. Wittiber erkaufet worden, weiset eine in der allhiesigen Ritter: Canzleÿ passirte Kauf: Verschreibung de dato 15. Aprilis 1771. A Tergo derselben ist zu lesen eine in Wohlerwehnter Ritter: Cantzleÿ von dem Hoch: Adelischen H. Wittiber gethane Declaration sub dato 8. Novembr: 1771 kraft deren derselbe bekandt hat, wie daß die quæstionirte behaußung nicht aus sein des Hoch: Adelischen H. Wittibers: sondern aus seiner Wohlseeligen Fraun Ehe Gemahlin Mitteln wäre erkaufet worden, und daß dieselbe Ihro daher eigenthümlich gehörig seÿe, nunmehro aber einen Theil deroselben Verlaßenschaft ausmacht
(f° 34) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Curatori – Copia der von Seiten der Löbl. französischen Schweitzer Regimenter Salis, Lochmann und Jenner im Nahmen der gantzen Schweitzer: Nation, wider die von Seiten E.s E.n Kleinen Raths angelegt geweßte Sigilla und die Inventur der dißeitigen Verlaßenschaft eingeführten Protestation – Copia Heÿraths Verschreibung – Copia des von der Wohlseeligen Frau Majorin den 28.sten Octobris 1771 auffgerichteten Testamenti clausi – Copia des über vorher eingetragenes Testamentum clausum den 28.sten Octobris 1771 durch H. Lacombe Notarium Regium alhier passirten Actus Subscriptionis – Copia Actus aperturæ so durch gedachten H. Lacombe Notarium Regium den 30.sten Novembris 1771
Sa. Hausraths 13.892, Sa. Bibliothec 200, Sa. Pferds und Wagens 250, Sa. Pferdzeugs und Kutschen 703, Sa. Heu Stroh und Haberns &, Sa. Wein und leerer Faß 1113, Sa. Silber Geschmeids 1642, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 4187, Sa. der Baarschafft &, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 12.500, Sa. Schulden 1200, Summa summarum 35.690 lb – Schulden 6435, Nach deren Abzug 29.254 lb
Copia der der Heÿraths Verschreibung (…) Fait et passé à Basle le 4 Fevrier 1771, Jean Jacques Hoummel Notaire Juré public et Bourgeois de la ville de Basle
Copia Testamenti Clausi. Je soussignée Adriane Elisabeth Dehoy Veuve en premiere noce de Mre Jean Faesch membre di Conseil souverain de la ville et republique de Basle, actuellement Epouse de Jean Fortuné de Hartmannis, Brigadier des armées du Roy et Majoir du regiment suisse de Jenner demeurant à Strasbourg – je legue aud. Sieur de Hartmannis mon cher mari en cas que je decede sans Enfants de mon mariageavec lui la Jouissance, usufruit et administration libre d’une somme de 100.000 livres dans les biens que je delaisserai, lui laissant le choix de prendre ladite et jouissance et usufruit sur la maison qui m’appartient en cette ville rue des Charpentiers ou sur tels Capitaux de ma succession qu’il avisera et au cas que mon mari se decidat pour ladite Maison Je veux et ordonne que cet Objet soit et demeure evalué à 50.000 Livres, attendeu que la Maison pour l’Achapt n’a couté que cette Somme (…) Fait à Strasbourg le 28 octobre 1771
(Documenta)

Adrienne Elisabeth de Hoy meurt pendant son accouchement à l’âge de 36 ans
Sépulture (réformés, f° 27-v)
Anno 1771 Donnerstags den 21. Novembris starb allhier Morgens um acht Uhr über dem Geburtsschmerzen die Weÿland Frey hochwohlgeborne fraw Adrienne Elisabeth geborne von Hoy, des Freÿ hochwohlgebornen herrn Johann Fortuatis Von Hartmannis Von Malix Brigadier der Königlichen Armeen Obrist Lieutennt der Infanterie, würcklichen Majors des hochlöbl. Schweitzer Regiments von Jenner, jngleichem Ritters des hohen ordens von Kriegs verdienst geweste fraw Gemahlin Ihres alters 36 Jahr zwen Monath und Sechs Täg, die Entseelte Leichnam ward Sambstags den 23. Ejusdem auf St. Helenæ Gottesacker Zur beerdigung gebracht (i 30)

Actes par lesquels le sieur Hartmannis s’oppose à la pose de scellés
1771 XIII, 3 R 115
H. Hartmannis der Schweitzer Major vom Regiment Jenner wiedersetzt sich dem von hießiger Statt auf die verlaßenschaft seiner hier verstorbenen sel. Eheliebsten anzulegendem Sigill, prætendirt das solches zu thun Mhh nicht zukomme und läßt das sigill durch dreÿ von ohngefehr alhier gefundene Schweitzer officiers anlegen, weshalben ein schreiben an M. le Marquis de Monteynard abgelaßen wird. 761.
1772 XIII, 3 R 116
wegen beÿ H. Hartmannis des Major vom Schweitzer regiment Jenner verstorbenen frau Eheliebsten absterben auf dero verlaßenschafft durch einige sich hier gefundene Schweitzer officiers angelegtes sigill, berichtet Monseigneur le Marquis de Monteynard, daß ged. procedere von H. Graf Affry mißbilligt. 125.

Mobilier de la défunte
1772 (24.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 148)
Etat des meubles qui se trouvent dans la maison des enfants mineurs de feu D° de Hartmannis née de Hoy qui n’ont pas été vendus, Scavoir Dans la sale à manger, dans le vestibule qui conduit à la sale de compagnie, dans l’antichambre de la sale de compagnie, dans la la sale de compagnie, dans la chambre à côté de la sale de compagnie, dans le cabinet de toilette, dans la chambre de décharge à côté, dans les comodités, Au second étage dans la chambre à droite en montant l’escalier, dans la bibliothèque, dans la chambre à cheminée à côté, dans l’antichambre, dans la chambre grise, dans la chambre à côté, dans la chambre verte, Au troisième étage dans une chambre à droite en entrant, dans la chambre au rez de chaussée, dans la cuisine, dans la cave, dans l’écurie
[suscription d’enregistrement] comparu M. Jean Michel Danneberg avocat au Conseil souverain d’Alsace et bailly du comté de la roche demeurant cy devant a Vaufrey mandataire de M François Ferdinand Arnaud Fidel comte de Monjeoi de la roche, dans la chambre appartenant ci devant aux mineurs Faesch de Basle présentement aud. Sr cte de Monjeoi

Jean Fortuné de Hartmannis vend la maison à Christine de Pologne, duchesse de Saxe, abbesse de Remiremont ((biographie, Wikipédia) qui achète ensuite la maison adjacente rue des Juifs (actuel n° 27).
Après la mort de Christine de Pologne, duchesse de Saxe, les deux maisons (rue des Juifs et rue des Charpentiers) sont vendues à Joseph André, baron de Weittersheim. L’acte rangé dans une boîte d’inventaires n’est pas conservé.

1783 (14. 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 192) n° 20 bis
Procès verbal de vente de l’hôtel de Saxe
à Mre Joseph André Baron de Weittersheim Seigneur de Breuschwickersheim du 14. 8.br. 1783
Vide Boete aux Inventaires n° 8

Joseph Antoine baron de Weittersheim, seigneur de Breuschwickersheim, épouse en 1768 Sophie Frédérique Joséphine, baronne Streitt d’Immendingen. Le contrat est passé au château de Trugenhofen en Wurtemberg, dans le château du prince de la Tour et Taxis dont le marié est gentilhomme
1768 (10. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 132)
Contrat de mariage – Aujourd’hui Samedy 20 aout 1768 Messire Joseph André Baron De Weittersheim gentilhomme De la Cour De son altesse serenisime Monseigneur le prince de la tour et taxis demeurant au chateau de Trougenhoven, fils majeur Dans usant et jouisant de ses droits de Messire Leopold Henry Hubert Baron De Weittersheim, chevalier de l’ordre Royal et militaire de Saint Louis ancien Capitaine d’infanterie au Service de Sa majeste très chretienne Membre de la Noblesse immediate de la Basse alsace Seigneur de Breuschwickersheim et autre lieux et de dame Sophie Françoise née baronne De gail son épouse agissant Du consentement de ses père et mère d’une part
Et Mademoiselle Sophie Frederique Josephine Baronne De Streit D’ymendigen fille mineure de feu Messire Joseph Ignace Baron De Streit D’ymendigen membre de ladite noblesse immediate de la Basse alsace chambellan et vice grand Marechal de S. A. E. De Cologne et de dame polixene née comtesse de Wiser sa veuve et sous L’autorité tant de la dite Dame sa mere sa tutrice naturele que de M. François materne Louis Baron De Zorn De Boulach Membre de la Noblesse immediate de la Basse alsace et de L’ortenau, seigneur D’osthausen Guerstheim et grohl, assesseur noble à la chambre de Messieurs les XXI Du magistrat de Strasbourg, son curateur évaluation par justice d’autre part (…)
Fait Au dit château De Trougenhoven Ledit jour de Samedy 28 Aoust 1769 (signé) Joseph André de Weittersheim, josephe friderique sophie De Streit
Dépôt, 10 décembre 1768 par M. De Weytersheim pere et M. de Boulach denommés et qualifiés au contrat de mariage
(Joint, pension de vingt Louis d’or accordée par le prince de La Tour et Tassis, le 4 août 1868)
(Joint, version prépératoire du contrat de mariage et procurations)

Baptême d’un enfant à Breuschwickersheim
Baptême, Achenheim (cath.)
Hodie die 28. Julii anni 1774 (…) in castello Brischwickersheim supleta sunt consuetæ Ecclesiæ ceremoniæ laudati* infanti impositumque nomen Carolus Christianus Leopoldus, filius est prænobilis D. D. Josephi Andreæ Baronis de Weitersheim Domini conterritoroialis in nominato brischwickersheim et prænobilis Dnæ Mariæ Josephæ friedericæ De Streit conjugum in castello Brischwickersheim in dictrictu parochiæ achenheim commorantium (i 150)

Joseph André de Weitersheim revend en 1784 la maison rue des Juifs en convenant de servitudes (puits, gouttière, mur de séparation).

Joséphine de Streit meurt en 1807 en délaissant trois enfants.
1807 (10.4.), Strasbourg 13 (26), M° Bremsinger n° 3738
Inventaire de la succession de Joséphine née De Streit épouse de Joseph André de Weittersheim, propriétaire, décédée rue des Mineurs n° 17 le 15 mars 1807 – Dénomination des héritiers, les trois enfants procréés avec le veuf 1. D° Henriette née de Weittersheim épouse de M Richard De Behague, Membre du College Electoral du département de la Seine demeurant à Paris, 2. Sophie née de Weittersheim épouse actuelle de M Cajetan Baron de Gumppenberger (procuration, de Gumppenberg-Potmös chevalier de l’ordre royal de St Etienne de SM le roy de Baviere et Sophie Polixêne née Baronne de Weittersheim dema* de la Croix étoilée de SM l’Impétrarice d’Autriche demeurant ordinairement en leur hotel a Munic et présentement a Paris rue bleue n° 7, succession de Joséphine née baronne De Streit ancienne Dame d’honneur de SAS Mad. la pcesse de la tour et Taxis) Chambellan lieutenant colonel et Exempt des gardes Trabans au service de sa majesté le Roi de Baviere demeurant à Munich, 3. M. François de Weittersheim propriétaire demeurant ordinairement à Breuschwickersheim – Contrat de mariage sous seing privé du 21 août 1768 déposé chez M° Humbourg

dans la chambre a coucher, cabinet du veuf a gauche du petit escaler au 1° étage, au grenier du même corps de logis, dans un petit cabinet au 2° étage a côté du Grenier, Dans la chambre a coucher donnant sur le jardin au premier étage ou* grand escalier au salon du premier étage, au grenier du même corps de logis sous la remise, dans la cuisine donnant sur la cour, (Breuschwickersheim, dans le sallon du premier étage de l’aile droite, dans la salle a côté du sallon ci dessus, dans la chambre a coucher du veuf au rez de chaussée de l’aile gauche (…)
Immeuble appartenante à la communauté, Une maison cour hangard écurie jardin et autres bâtiments circonstances et dépendances le tout situé en cette ville de Strasbourg rue des mineurs N° (-) ayant une issue sur la petite rue dite ruelle des Ser(van)tes donnant dans le fauxbourg de Pierre, d’un côté les héritiers feu le Sr Bickelhaub tonnelier et en partie à côté de l’auberge de la charrue et en partie sur lad. ruelle, de l’autre la succession Hartschmitt et Steffan, par devant sur la rue des mineurs et en partie la maison du Sr Baehr, apr derrière le Sr Georges Henri Steinbach – acquis par le veuf de la masse abandonnée Sr Hugues Drolenvaux Inspecteur des ponts et chaussées et du Sr Hervé négociant, suivant acte passé à la Chambre des contrats le 17 mai 1788, estimée 25.525 francs [in margine :] loyer 1200 fr
dettes actives 2954 fr, total de l’actif 32.751 fr – passif 48.633 fr, déficit 15.881 fr
propres des héritiers, garde robe 203 fr, dettes actives 6203 fr
propres du veuf, immeubles à Breuschwickersheim 19.300 fr, dettes actives 37.900 fr, remploi des propres 10.000 fr, total 67.200 fr
Enregistrement, acp 102 F° 102 du 18.4.

Joseph André baron de Weittersheim meurt en 1827 en délaissant deux filles et les enfants de son fils.
1827 (3.8.), Strasbourg 13 (43), M° Bremsinger n° 4369
Inventaire de la succession de Joseph André baron de Weittersheim, décédé le 15 juillet dernier – à la requête de 1. Henriette Polixene Joséphine née baronne de Weittersheim épouse de Jean François Nicolas Joseph vicomte de Maucomble, maréchal des armées du roi, commandant de la Légion d’Honneur chevalier de l’ordre militaire de St Louis, de l’Ordre impérial de la Couronne de fer, de l’Ordre royal du mérite militaire de Würtemberg demeurant à ordinairement à St Germain en Laye rue Passy n° 85, 2. Emile Gerboin, licencié en droit, mandataire de Sophie Polixene née baronne de Weittersheim Dame de la Croix étoilée d’Autriche veuve de Gaetan baron de Gumppenberg, général major dans les gardes du roi de Bavière domicilié à Munich, 3. Sophie née baronne de Boecklin veuve de Jean Frédéric François Cénobie baron de Weittersheim fils demeurant à Breuschwickersheim canton d’Oberhausbergen mère et tutrice légale d’Alfred Joseph de Weittersheim né le 2 juin 1810, Julie Wilhelmine née le 23 mai 1814, fondée de pouvoir de Caroline Sophie Françoise de Weittersheim née le 16 septembre 1806 sa fille mineure émancipée par son mariage avec Victor Eude Du Gaillon, propriétaire demeurant à Breuschwickersheim (procuration à Pont Audemer le 28 juillet dernier)
en présence de Jean Isidore Pothier, conseiller de préfecture du département du Bas Rhin secrétaire à la faculté de droit, subrogé tuteur des mineurs, héritiers pour un quart de leur père – Testament olographe du 23 août 1825 enreg. 20 juillet 1827 f° 169 déposé au rangdes minutes de M° Bremsinger le 19 précédent
dans une rue du Parchemin n° 26 bis
dans un appartement au second étage, dans les deux pièces au second étage, dans la cuisine, bibliothèque, garde robe 1679 fr, argent 191 fr, créances
immeubles à Kleinfranckenheim
Contrat de mariage n° 4257 du 19 avril – Victor Eude Dugaillon, propriétaire à Pont Audemer fils de feu Léonor Eude Dugaillon, ancien sous préfet de l’arrondissement de Pont Audemer, et de Rose victoire de Varon, avec Caroline Sophie Françoise de Weittersheim (…)

Joseph André Weitersheim et Joséphine Streitt vendent la maison à Antoine Blanchot, payeur général, et à Claudine Louise Suriray

1797 (13 ventôse 5), Strasbourg 1 (12), M° Lacombe
C. Joseph André Weitersheim demeurant à Strasbourg et Joséphine née Streitt
au C. Antoine Blanchot Payeur général du Bas Rhin et Claudine Louise Suriray
la maison aisances appartenances et dépendances qui leur appartient rue des Charpentiers N° 23, aboutissant d’un côté à la maison Kirchheim, de l’autre (-) devant la rue, derrière le C. Wolff – pour 40.000 livres
acp 46-49 du 21 ventôse 5

Originaire de Huningue, Antoine Blanchot épouse en 1776 Claudine Louise Suriray, fille du négociant strasbourgeois Henri Suriray : contrat de mariage, célébration
1776 (26.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1060) n° 49
Contrat de mariage – Antoine Blanchot, Tresorier des troupes à Huningue fils majeur de Nicolas Blanchot, avocat au parlement de Paris demeurant à Huningue, et de feue Anne Thérèse Thiery
Dlle Claudine Louise Suriray, fille mineure de feu M Henri Suriray, negociant à Strasbourg et de D° Jeanne Françoise Hervé, femme en secondes noces de M Simon Bouchotte, Receveur du Don gratuit des villes et province d’Alsace demeurant à Strasbourg ses père et mère
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 137-v)
Hodie 27. augusti anni 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ (…) conjuncti fuerunt dnus Antonius Blanchot thesaurarius pro Rege in hüningen diœcesis Basiliensis in parochia sti andreæ civitatis et diœcesis verodunensis oriundus filius Dni Nicolai Blanchot in supremo parisiensis senatu advocati et defunctæ dnæ annæ theresiæ Thiery in vivis conjugum in dicto hüningen commorans et Dlle claudia ludovica Suriray, filia defuncti Dni henrici Suriray civis olim et mercatoris argentinensis et dnæ joannæ franciscæ hervé Superstitis ejus uxoris, in parochia stum Stephanum commorants (signé) Blanchot, Suriray (i 147)

Françoise Nicole Louise Blanchot épouse en 1800 le commissaire des guerres adjoint Pierre Théodore Paul
1800 (25 germinal 8), Strasbourg 1 (19), M° Lacombe n° 934
Contrat de mariage – Cit. Pierre Theodor Paul, Commissaire des guerres adjoint demeurant à Strasbourg, fils de feu Pierre Felix Paul, ancien ingénieur, et de Lucie Peteur, demeurant de leur vivant à Paris
Françoise Nicole Louise Blanchot, fille mineure du Cit. Antoine Blanchot, payeur général de la 5° Division militaire, et de Claudine Louise Suriray
Enregistrement, acp 73 f° 132 du 4 flor. 8

Anne Antoinette Caroline Jeanne Louise Blanchot épouse en 1801 le capitaine Jean Adam Pflieger
1801 (8 fruct. 9), Strasbourg 1 (21), M° Lacombe n° 2128
Contrat de mariage – Jean Adam Pflieger, premier capitaine au premier régiment de Dragons, fils majeur de feu Jean Adam Pflieger, administrateur des Postes de la République et de D° Marie Thérèse Heitz demeurant à Altkirch
Mademoiselle Anne Antoinette Caroline Jeanne Louise Blanchot, fille majeure du Cit. Antoine Blanchot, payeur general de la 5° division militaire demeurant à Strasbourg et de D° Claudine Louise Suriray
Enregistrement, acp 80 f° 50 du 14 fruct. 9

Le juge de paix règle en 1802 le litige qui oppose le propriétaire de la maison et Jean Philippe Nerking, propriétaire de la maison rue des Juifs qui avait aussi appartenu à Joseph André de Weitersheim

Anne Antoinette Gasparde Blanchot épouse en 1805 Marie Germain François Henry Boug d’Orschwiller
1805 (19 brum. 14), Strasbourg 1 (29), M° Lacombe n° 5252
Contrat de mariage – Marie Germain François Henry Boug d’Orschwiller, majeur propriétaire demeurant à Strasbourg, fils de François Antoine Henry Boug d’Orschwiller, ancien Conseiller au Conseil souverain d’Alsace et rentier demeurant à Strasbourg, et de feue Catherine Breck assitée de Marie Georges François Boug ancien grand viciare de l’Archeveché de Besançon son oncle
Anne Antoinette Gasparde Blanchot, fille majeure d’Antoine Blanchot, payeur de la 5° Division et de D° Louise Claudine Surriray
Enregistrement, acp 98 f° 6-v du 29 brum.

Claudine Louise Suriray meurt en 1841 en délaissant cinq enfants
1841 (27.4.), Strasbourg 15 (69), M° Lacombe n° 2892
Inventaire de la succession de Claudine Louise Suriray veuve d’Antoine Blanchot
Cejourd’hui Mardi 27 avril 1841 à huit heures du matin en la maison Numéro un quai St Nicolas à Strasbourg, à la requête 1) de Dame Françoise Nicole Louise Blanchot, épouse de M. Pierre Théodore Paul, ancien payeur de la cinquième division militaire, chevalier de la Légion d’honneur demeurant ensemble à Strasbourg, la Dame de son dit mari dûment autorisée, 2) de M. Charles Keller, notaire à la résidence de Strasbourg y demeurant, agissant au nom et en qualité de mandataire général et spécial de D° Anne Antoinette Jeanne Charlotte Louise Blanchot, épouse de M. Jean Adam Pflieger, membre de la chambre des députés, maire de la ville d’Altkirch, y demeurant (…), 3) de M. Henry Louis Simon Blanchot, percepteur de la circonscription de Molsheim, demeurant en ladite ville, se trouvant momentanément à Strasbourg, 4) de Mondit sieur Pierre Théodore Paul, susqualifié, agissant au nom et en qualité de mandataire général & spécial de A. M. Marie Germain François Henry Boug d’Orschwiller, ancien payeur de la liste civile, rentier demeurant à Paris, rue de Sèvres numéro 8, et Mme Anne Antoinette Gaspard Blanchot, son épouse de lui autorisée, B. et de M. Antoine François Simon Blanchot, payeur au ministère des finances demeurant à Paris rue Saint Honoré Numéro 48 (…)
Lesdits D° Paul née Blanchot, D° Pflieger née Blanchot, Henry Louis Simon Blanchot, D° Boug d’Orschwiller née Blanchot et M. Antoine François Simon Blanchot, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un cinquième de D° Claudine Louise Suriray, veuve de M. Antoine Blanchot, en son vivant payeur à Strasbourg, ladite Dame ayant demeuré en cette ville où elle est décédée le 3 avril courant, leur mère. Et led dites Dames Paul, Pflieger et Boug d’Orschwiller agissant encore en qualité de légataires par préciput et hors part de la portion disponible de la succession de la défunte veuve Blanchot, constituées par les testaments de cette Dame faits olographes en date à Strasbourg le 28 mars 1831, les deux testaments ayant été présentés à M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg (…) enregistrés à Strasbourg le 22 avril 1841 folio 39 v°
Relevé de tous les objets mobiliers trouvés dans le logement qu’elle occupait à Molsheim avec Mr Henry Blanchot son fils
acp 287 (3 Q 30 002) f° 7 – actif mobilier 3665, argent comptant 32, créances et titres 3660

Antoine Blanchot et Claudine Louise Suriray vendent la maison à Charles Mathieu Silvestre Dartein, ancien préteur royal de Sélestat

1807 (28.3.), Strasbourg 10 (48), M° Zimmer n° 2163, 3101
Antoine Blanchot ancien payeur de la 5 division militaire et Claudine Louise Surriray
à Charles Mathieu Silvestre Dartein ancien Preteur royal demeurant à Strasbourg
La maison avec cour communauté de la Pompe aisances appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 23, d’un côté celle de la veuve Tirrion, de l’autre celle des frères et sœurs Cappaun ci devant d’Ichtratzheim, derrière celle de M Champy – acquis de M Joseph André Weitersheim propriétaire et Joséphine née Streit d’Immedingen par cate reçu M° Lacombe le 13 ventose 5. Ledit Weitersheim est devenu propriétaire dudit immeuble par adjudication définitive reçue M° Lacombe le 14 octobre 1783 et suivant que les conditions de séparation entre ladite maison et celle de M Champy ci devant Wolff Moyse ont été reglées et stipulées par contrat de vente au profit de la ci devant abbaye de Neubourg par devant M° Lacombe le 5 juin 1784. A l’appui de la propriété se trouve 1) un procès verbal d’adjudication de 1783, 2) les conditions de séparation de 1784, 3) vente de Weitersheim à Blanchot, M° Lacombe le 13 ventôse 5, 4) Expédition d’un jugement rendu par le Juge de paix du second arrondissement de cette ville le 4 messidor 10 entre ledit Sr Blanchot demandeur et Jean Philippe Nerking ci devant agent de change defendeur par lequel le Sr Blanchot est maintenu dans la possession et jouissance du droit de tirer les Eaux du puits du ci devant hotel de Neubourg aujourd’hui Champy – moyennant 50.000 francs
Enregistrement, acp 102 f° 71 du 28.3.

Charles Mathieu Silvestre de Dartein meurt en 1814 en délaissant trois enfants de sa femme Marie Françoise Rosalie de Salomon avec laquelle il s’est marié en 1787.

1814 (12.12.), Strasbourg 11 (20), Dagobert Thurmann n° 2943
Inventaire de la succession de Charles Mathieu Silvestre de Dartein, ancien preteur royal de Selestad, chevalier de l’ordre royal du mérite civil de Bavière, président du canton d’Oberhausbergen, conseiller de préfecture de ce département – à la requête de Marie Françoise Rosalie née de Salomon, la veuve et tutrice légale de François Félix âgé de 18 ans, Armand Théodore âgé de 15 ans, à la requête de Félicité Marguerite Geneviève Adélaïde Dartein, épouse de Bertrand Pierre baron Castex, lieutenant général aux armées du Roi major des cuirassiers royaux de France commandant de la Légion d’Honneur chevalier de l’ordre militaire de St Louis, tous trois enfants issus du mariage avec son épouse – en présence de Jean Marseille Cadet directeur des contributions* subrogé tuteur – Contrat de mariage devant M° Meyer à Colmar le 25 janvier 1787

dans une maison rue des Charpentiers
meubles, salle d’entrée, au petit salon jaune, au grand salon, chambre à coucher, chambre a côté de la chambre rouge, salle à manger, Au second étage antichambre, au cabinet, chambre à bibliothèque, petit salon au second étage, salon donnant sur la rue, chambre à coucher, cabinet et chambre à coucher, Au troisième étage chambre des fils, chambre des domestiques, dans l’écurie, Au rez de chaussée cuisine, au vestibule, au bureau donant sur la rue, cave, 8281 fr
(vacation du 30 janvier 1815) dans la campagne de Kolbsheim
(vacation du 20 mars) rue des Charpentiers n° 23, numéraire 7465 fr, bibliothèque
(vacation du 6 avril) Propres de M Dartein, Terre de Thanvillé, un château évalué à 12.000 fr, une tuilerie 200 fr, moulin emphythéotique 2880 fr et terres ensemble 295 arpents, 108 641 fr – propres de Mde Dartein 44.894 fr
(vacation du 10 avril) communauté, à Kolbsheim château, terres 57 ha 75 ares 53 ou 251 173/180 arpents, Ernolsheim 26 ha 51 a 66 ou 114 5/6 arpents, à Breuschwickersheim 40 ares
Communauté, la maison avec cour, communauté de la pompe, aisances, appartenances & dépendances à sise Strasbourg rue des Charpentiers n° 23, d’un côté la veuve Thirion, de l’autre les frères et sœurs Cappaun, derrière celle de M Champy composant l’habitation ordinaire de la famille, estimée 40.000 francs. Titres de propriété, acquise d’Antoine Blanchot et Claudine Louise Surriray par acte reçu M° Zimmer le 28 mars 1807
récapitulation, actif meubles à Strasbourg 8281 fr, à Kolbsheim 7099 fr, numéraire 5000 fr, formet 2465 fr, bibliothèque 1380 fr, meubles à Thanvillé 1874 fr, déclarations actives 22.549 fr, immeubles terre de Thanvillé 87.460 fr, domaine de Kolbsheim 100.360 fr, maison en ville 40.000 fr, ensemble 227.820 fr, total général 276.471 fr, passif 9932 fr
enreg. f° 148 du 20.12. – vacation du 12.4. enreg. 178 du 20.4.

Charles Matthieu Silvestre de Dartein meurt le 24 octobre1814 dans son château à Kolbsheim
Décès, Kolbsheim (f° 3-v)
Déclaration de décès faite (…) le 24 du mois d’octobre 1814, Charles Matthieu Silvestre de Dartein, âgé de 64 ans 9 mois 24 jours, né à Toulon, Conseiller de préfecture du département du bas rhin, Chevaier de l’ordre royal du mérite civil de Bavière, ancien préteur royal de Séléstatt, domicilié à Strasbourg mais mort en cette mairie le 24 du mois d’octobre à cinq heures du soir dans son chateau à Kolbsheim, fils de Jean de Dartein, commissaire des fontes et d’Anne Geneviève de Colmont (i 4)

Lors du partage, la maison rue des Charpentiers revient à la veuve Marie Françoise Rosalie de Salomon

1827 (13.1.), Strasbourg 1 (50), Marie Guillaume François Rencker n° 4979
Partage – 1. Marie Françoise Rosalie de Salomon veuve de Charles Mathieu Silvestre de Dartein, conseiller de préfecture décédé à Strasbourg, 2. Félicité Marguerite Geneviève Adélaïde de Dartein épouse de Bertrand Pierre vicomte de Castex, membre de la Chambre des députés lieutenant général commandant la 5° division militaire, 3. François Félix de Dartein, avocat, 4. Armand Théodore de Dartein, lieutenant de cavalerie au service de France, les trois derniers héritiers de la succession de leur père – Contrat de mariage reçu M° Meyer à Colmar le 25 janvier 1787
I. lot de Mde de Dartein. 1. une maison avec cour, communauté de la pompe, aisances, appartenances & dépendances située rue des Charpentiers n° 23 composant l’habitation de la famille Dartein, d’un côté la maison de la veuve Tirrion, de l’autre celle des frères et sœurs Cappaun, derrière celle de M Champy. Acquis d’Antoine Blanchot et de Claudine Louise Surriray suivant acte reçu M° Zimmer le 28 mars 1807 – 2. et tous meubles meublants
à Mde Castex, un château à Thanviller
à Armand Théodore, une ferme à Hunschwiller commune de St Pierre Bois et maison à Chatenois
à François Félix, une forêt à Dambach)
acp 182 f° 40-v du 16.1.

Liquidation
1830 (19.6.), Marie Guillaume François Rencker
Liquidation définitive entre Marie Françoise Rosalie de Salomon veuve de Charles Mathieu Silvestre de Dartein, vivant conseiller de préfecture, demeurant à Strasbourg, Bertrand Pierre vicomte de Castex, lieutenant général commandant la 5° division militaire, demeurant à Strasbourg et Dame Félicité Marguerite Geneviève Adélaïde de Dartein son épouse, François Félix de Dartein, sous préfet à Sarrebourg y demeurant et Armand Théodore de Dartein, officier de cavalerie demeurant à Strasbourg, de la succession de Charles Mathieu Silvestre de Dartein leur père et mari
acp 199 (3 Q 29 914) f° 193 du 19.6. – de laquelle il résulte que la masse des créances et de l’argent comptant est de 175.151 francs
Les dépenses faites par la communauté ou la succession sont de 200.742 francs, partant il y a un excédent de dépense de 25.590. Les parties déclarent avoir été acquittées du produit des biens de la succession, que cette dernière a été partagée par acte passé devant le notaire Rencker.
Plus déclarent les parties que les forêts échues en partage à François Félix de Dartein par l’acte de partage ont été réellement acquises pour le compte et des deniers de la succession bien que M. François Félix de Dartein et M. le vicomte de Castex aient fait inscrire dans les quittances délivrées par le receveur des domaines la déclaration que le prix a été acquitté pour un tiers des deniers de M. François Félix de Dartein et pour deux tiers en partie des deniers personnels de M. vicomte de Castex en en partie de ceux provenant de la dot de son épouse. Que les revenus des biens de même que les produits des coupes et des divers objets mobiliers vendus ont été après le paiement du prélèvement des 25.590 francs cidessus mentionnés, partagés entre les ayant droit suivant leurs intérêts respectifs, que Madame de Castex n’aura plus aucun rapport à faire ni à la succession paternelle ni à la succession maternelle à raison de son trousseau porté à 2000 francs, attendu que MM. François Félix et Théodore de Dartein ont reçu en compensation à titre d’égalisation d’autres objets. Et les parties se quittent réciproquement de toutes prétensions.

Marie Françoise Rosalie de Salomon meurt en 1841

1842 (25.1.), Strasbourg 1 (89), Marie Guillaume François Rencker n° 16.228
Inventaire de la succession de Marie Françoise Rosalie de Salomon Veuve de Charles Mathieu Silvestre de Dartein
25 janvier 1842. Inventaire à la requête et en présence 1° de Dame Félicité Marguerite Geneviève Adélaïde de Dartein, Epouse assistée & autorisée de M. Bertrand Pierre Vicomte de Castex, lieutenant général, 2. de M. François Felix de Dartein, avocat, 3° & de M Armand Théodore de Dartein, propriétaire, tous domiciliés à Strasbourg, il va être procédé à l’Inventaire de la succession délaissée par Dame Marie Françoise Rosalie de Salomon Veuve de Mr Charles Mathieu Silvestre de Dartein, en son vivant conseiller de préfecture, domiciliée à Strasbourg où ladite Dame Veuve de Dartein, mère des requérans qui sont ses seuls héritiers chacun pour un tiers est décédée le 8 octobre dernier
Meubles. Chambre à coucher au second étage, Au premier salon, Chambre près de la cuisine, Salle à manger, Cabinet, Deuxième salon jaune, Pièce à côté de la précédente, Cabinet derrière la salle à manger, Seconde Chambre à coucher, Première chambre au troisième étage, Deuxième chambre, Troisième chambre, Quatrième chambre, Cuisine, Chambre à côté de la cuisine
Immeuble de la succession. Une maison avec cour, communauté de pompe, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Charpentiers N° 23, tenant d’une part à celle de la Veuve Thirion, de l’autre à côté des héritiers Cappaun, par derrière propriété de M. Champy.
Titres. Il s’est trouvé 1° La Grosse d’un Contrat passé devant M° Zimmer, lors notaire à Strasbourg le 28 mars 1807 aux termes duquel feu M. Charles Mathieu Silvestre de Dartein avait acquis la maison sus désignée de Mr Antoine Blanchot, ancien payeur de la cinquième division militaire & de Dame Claudine Louise Surriray, son épouse de Strasbourg moyennant la somme de 50.000 francs payée comptant & quittancée au Contrat
acp 294 (3 Q 30 009) f° 63 – Meubles estimés 3000, créances 6174
Les immeubles de la succession se composent d’une maison située à Strasbourg rue des Charpentiers n° 23 estimée dans l’inventaire pour une somme de 25.000 francs

Marie Françoise Rosalie de Salomon meurt à l’âge de quatre-vingts ans dans sa maison rue des Charpentiers
Décès, Strasbourg (n° 2493) Déclaration faite (…) le 9 octobre 1841 du décès de Marie Françoise Rosalie de Salomon âgée de 80 ans 7 mois 7 jours, née à Colmar (haut Rhin) veuve de Charles Matthieu Silvestre de Dartein, ancien Prêteur royal à Sélestadt, ancien Commissaire général des fontes de l’artillerie, Conseiller de Préfecture du Bas Rhin, domiciliée à Strasbourg morte en cette mairie le 8 du mius courant à deux heures de relevée dans la maison située N° 23, rue des charpentiers, fille de feu Béat Dagobert de Salomon, Receveur général des Domaines en Alsace et de feu Benoite Anne Marguerite Gautier. Premier déclarant, François Félix de Dartein, agé de 45 ans, propriétaire fils de la défunte (i 62)

Ses enfants et héritiers font dresser un cahier des charges pour vendre les maisons n° 23 et 24 rue des Charpentiers. L’acte n’a pas de suite.

1841 (30.12.), Strasbourg 1 (89), Marie Guillaume François Rencker n° 16.179
30 décembre 1841. Cahier des charges, ont comparu 1. M. Felix de Dartein, propriétaire et Dame Emilie Caroline Virginie Hamart, son épouse, de lui autorisée, 2° M. Théodore de Dartein, propriétaire et Dame Cécile Laurent, son épouse, de lui autorisée, 3° Et Dame Félicité Marguerite Geneviève Adélaïde de Dartein, épouse assistée & autorisée de M. Bertrand Pierre Vicomte de Castex, lieutenant général, tous domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré qu’étant intentionnés de vendre par adjudication publique les immeubles ci-après désignée qui leur appartiennent indivisément, ils requièrent lesdits notaires de dresser le cahier des charges sous lesquelles cette Vente aura lieu & que Messieurs Dame comparans ont arrétés ainsi qu’il suit. Charges, clauses et conditions (…)
Désignation des Immeubles à Vendre. Une Maison, cour, écuries, remises, communauté de pompe, appartenances & dépendances, située à Strasbourg Rue des Charpentiers n° 23, d’un côté la maison ci-après désignée, de l’autre la famille Sommervogel, pardevant la rue, parderrière Monsieur Champy.
Une autre Maison à Rez-de-chaussée & trois étages, bâtimens du fond, cour, pompe, appartenances & dépendances située à Strasbourg, Rue des Charpentiers n° 24, aujourd’hui réunie à la maison numéro 23, d’un côté communal & la propriété de la famille Dartein, de l’autre le Sr Quatredame, par derrière les héritiers Dartein.
Titres de propriété. La Maison numéro 23 & des dépendances a été recueillie par les vendeurs dans la succession de Dame Marie Françoise Rosalie de Salomon, veuve de Monsieur Charles Mathieu Silvestre de Dartein en son vivant conseiller de préfecture à Strasbourg. Elle était échue à Madame de Dartein par le partage de la communauté qui a existé entre entre elle & feu son mari, dressé par M° Rencker, notaire soussigné le 13 janvier 1837. Feu Monsieur Dartein avait acquis ladite Maison de Monsieur Antoine Blanchot, ancien payeur à Strasbourg & de son épouse suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire en ladite ville le 28 mars 1807, enregistré.
La maison Numéro 24 a été acquise par le vendeurs des héritiers de Jean Baptiste Philippe Thirion, en son vivant perruquier à Strasbourg, en vertu d’adjudication définitive qui a eu lieu devant M° Noetinger, notaire en ladite Ville à ce commis par justice le 8 novembre 1834 & déclaration de command du lendemain enregistrée
acp 294 (3 Q 30 009) f° 7

Les héritiers Dartein se partagent les biens de la succession. La maison revient à Félix de Dartein

1844 (1.3.), Strasbourg 1 (94), Marie Guillaume François Rencker n° 17.557
1° Mars 1841. 30 décembre 1841. ont comparu Madame Félicité Marguerite Geneviève Adélaïde de Dartein, Veuve de M. Bertrand Pierre Vicomte de Castex, lieutenant général, Mons. François Felix de Dartein, avocat Et Monsieur Armand Théodore de Dartein, propriétaire, Membre du Conseil général du Bas Rhin, tous domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré qu’ils sont propriétaire par indivis chacun pour un tiers, des Immeubles, objets mobiliers & valeurs ci après indiqués, que voulant sortir de l’indivision, ils requièrent lesdits notaires de dresser l’acte de partage de ces objets. En conséquence Messieurs et Dame comparans ont établi la Masse partageable ainsi qu’il suit

Immeubles. 1° Une Maison, cour, écuries, remises, pompe, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg Rue des Charpentiers n° 23, tenant d’un côté à la maison Numéro 24 appartenant aux partageans, de l’autre la maison Sommervogel N° 22, tenant parderrière à la propriété de MM Champy & Schwilgué.
Cet immeuble provient de la succession de Dame Marie Françoise Rosalie de Salomon veuve de Mr Charles Mathieu Silvestre de Dartein, en son vivant conseiller de préfecture décédé à Strasbourg, de laquelle les comparans sont héritiers chacun pour un tiers. Il a été atttibué à ladite Dame par le partage & liquidation de la communauté qui avait existé entre entre elle & feu son mari en vertu d’acte passé devant M° Rencker, l’un des soussignés notaires et son collègue le 13 janvier 1837 enregistré. Feu Monsieur Dartein l’avait acquis pendant son mariage des époux Monsieur Antoine Blanchot & Dame Claudine Louise Surriray de Strasbourg en vertu de contrat passé devant M° Zimmer, Notaire en cette ville le 28 mars 1807, enregistré. Les anciens titres de propriété situént relatés dans ce contrat. Lesdites maison & dépendances, glaces & portes compris, sont évalués à 50.000 francs
2° Une autre maison avec petite cour, pompe & dépendances située à Strasbourg, Rue des Charpentiers n° 24, tenant d’un côté & par derrière à la maison ci-dessus désignée N° 23, de l’autre au Sr Quatredame maçon. Cette Maison y compris les poeles & les glaces ainsi que les objets mobiliers qui s’y trouvent est évaluée à 15.000 francs. Les partageans ont acquis cet Immeuble chacun pour un tiers des héritiers de Jean Baptiste Philippe Thirion, en son vivant perruquier à Strasbourg, en vertu d’adjudication définitive qui a eu lieu devant M° Noetinger, notaire en cette Ville à ce commis par justice le 9 novembre 1836
Meubles & créances (…)
acp 320 (3 Q 30 035) f° 48 – 3. Une somme de 3000 francs montant de l’estimation des meubles de la succession de M de Dartein, 4. de créances de ladite succession 11.830. Total de la masse partageable 26.610
Abandonnements. I° Monsieur Félix de Dartein reçoit la maison rue des Charpentiers N° 23
III° Monsieur Théodore de Dartein. La Maison & dépendances Rue des Charpentiers Numéro 24 (…)

François Félix de Dartein épouse en 1834 Emilie Caroline Virginie Hamart
1835 (30.8.), Strasbourg 1 (73), Marie Guillaume François Rencker n° 11.496
Contrat de mariage – François Felix de Dartein, avocat assisté de Marie Françoise Rosalie de Salomon sa mère veuve de Charles Mathieu Silvestre de Dartein vivant conseiller de Préfecture
Emilie Caroline Virginie Hamart, fille de Charles Nicolas Félix Hamart, colonel d’artillerie en garnison à Metz, et Virginie Eléonore Gauthier Dagoty sa femme
acp 234 (3 Q 29 949) f° 2 du 3.9. – communauté réduite aux acquets partageable par moitié
Apport du futur époux, 214 ha de forêt au ban de Dambach, ceux de la future épouse consistent en numéraire 2600
Donation à la future épouse par ses auteurs, d’un corps de ferme situé sur territoire de Vitel et bans voisins, arrondissement de Mirecourt, consistant en terres labourables, prés et chenevières exploité par Jean Bergeret cultivateur à Vittel moyennant un fermage annuel de 11 hectolitres six décalitres huit litres de blé et 14 hectolitres 6 décalitres et un litre d’avoine ainsi qu’il résulte d’un contrat devant Madlin* à Darney du 21 août 1835
Le receveur a liquidé d’après les mercuriales du département au canon ci-dessus à défaut d’autres renseignements, 314, capital au denier vingt 6288
Donation par le même à la même d’une somme de 40.000 francs
Donation par les futurs époux au survivant de tous les effets mobiliers
Le survivant des futurs époux restera propriétaire sans aucune indemnité de tous les effets mobiliers qui existeront au décès du prémourant à l’exception de l’argent comptant des créances et bijoux
Ameublissement par le futur de la forêt connue sous le nom de Bernstein et Schulwald ci dessus désignée sous réserve par le futur époux de prévever sur la communauté une somme de 180.000 francs
Donation par les futurs époux au survivant pour le cas d’inexistence d’enfant de l’usufruit viager d’un capital de 40.000 francs et par le futur à la future survivante d’une somme de 20.000 francs en propriété, en cas d’existence d’enfant le survivant des époux conservera l’usufruit viager des biens de la communauté
Donation par les futurs au survivant de l’usufruit viager de la succession du prémourant sans préjudice de l’usufruit légal de l’autre moitié

1835 (10.8.), Strasbourg, Marie Guillaume François Rencker
Consentement par Marie Françoise Rosalie Salomon veuve de Silvestre de Dartein, demeurant à Strasbourg, au mariage de Félix de Dartein son fils avec Dlle Virginie Hamart de Metz
acp 233 (3 Q 29 948) f° 47-v du 10.8.

Félix de Dartein, propriétaire du n° 23 (actuel 17), Théodore de Dartein, propriétaire du n° 24 (actuel 19) conviennent de servitudes relatives à la fosse d’aisances avec le maçon Yves Gaterdam, propriétaire du n° 25 (actuel 21).

1844 (10.4.), Strasbourg 1 (94), Marie Guillaume François Rencker n° 17.627
Etablissement de servitude – Sont comparus Mr Félix de Dartein propriétaire domicilié à Strasbourg agissant tant en son nom personnel qu’au nom &comme se portant fort de Mr Théodore de Dartein son frère, propriétaire domicilié en la même ville D’une part
et Mr Yves Quatre-Dame Maçon domicilié à Strasbourg D’autre part
Lesquels ont fait entre eux le Contrat suivant. M.M. Théodore & Felix de Dartein étant propriétaires le premier d’une Maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers N° 24 & le second d’une Maison contigue portant le n° 23 sont convenus avec le Sr Quatre-Dame propriétaire de la Maison sise dans la même ville & dans la même rue, marquées du Numéro 25 qu’il continuerait à recevoir toutes les immondices des lieux d’aisances existant au rez de chaussée de la Maison Numéro 23 au-dessus d’une fosse commune aux Maisons Numéro 24 & 25 ainsi que les immondices provenant des lieux d’aisances à établir aux étages supérieurs dans la maison N° 23
Que la vidange de la fosse commune en question se fera toujours par la Maison Numéro 25 & que le produit de ces vidanges profitera au Sr Quatre-Dame propriétaire de la dite Maison à charge par lui de faire pratiquer la vidange chaque fois qu’il y aura nécessité
Que les frais d’entretien de la fosse commune dont il vient d’être fait mention resteront pour moitié à la charge des propriétaires des maisons Numéro 24 & 25 sans que le propriétaire de la maison Numéro 23 soit tenu d’y contribuer & que le propriétaire de la Maison Numéro 24 devra laisser subsister l’ouverture ayant une grille en fer servant de ventilation qui existe au rez de chaussée de la Maison Numéro 23 aux lieux d’aisance adossés à la Cave de la Maison Numéro 24 à deux mètres du sol & ayant 33 Centimètres de hauteur (signé) Gatterdam, Dartein

François Félix de Dartein renonce à la servitude de prise d’eau au profit de Julie Esther de Latour de Foissac, propriétaire du 27, rue des Juifs

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 101 (3 Q 31 600) f° 84 du 29.1.
Cession de servitude – L’an 1848 (sans date) Entre Dlle Julie Esther de Latour de Foissac, majeure, prop. demt. au château d’Acqueville près Poissy assistée de Mr le Baron de Latour de Foissac son père d’une part
Et François Félix de Dartein, proe. demt. à Strasbourg d’autre part
il a été convenu ce qui suit. L’hotel dont Mr de Dartein est propriétaire, situé dans la ville de Strasbourg, rue des charpentiers N° 23 a droit a une servitude de prise d’eau pour le service d’une pompe dans l’hôtel situé rue des Juifs N° 14, hotel dont Mlle de Latour de Foissac est propriétaire.
Pour éviter les inconvénients qui se rattachent d’un côté à l’exercice, de l’autre au service d’une pareille servitude, Mr de Dartein fera creuser un puits dans sa propriété dans la distance légale du mur mitoyen séparant les deux propriétés et hors de la direction parallèle du puits de l’hotel de Mlle de Foissac.
Mr de Dartein renonce en conséquence et à toujours pour lui ses héritiers et ayant cause à la servitude de prendre de l’eau dans le puits appartenant à Mlle de Latour de Foissac. Par contre Mlle de Foissac a payé à Mr de Dartein à titre d’indemnité la somme de 150 francs que Mr de Dartein reconnaît avoir reçue et dont il donne quittance par les présentes.
Mr de Dartein s’engage à laisser les corps qui sont sous etrre, correspondant de sa propriété avec le puits qui se trouve dans la propriété de Mlle de Latour de Foissac et se plongent dans le dit puits jusqu’à la fin du printemps prochain et au premier retour à Strasbourg d e Mr de Foissac, époque à laquelle Mlle de Foissac pourra devenir propriétaire des dits corps en en payant la valeur à Mr de Dartein, valeur qui sera déterminée alors entre les parties, le dit corps restant plongé dans le puits comme il existe aujourd’hui
En tout cas en retirant ces corps on ne détachera pas les crampons qui servent à les fixer qui pourraient en les détachant arriver aux parois du dit puits. De son côté Mlle de Foissac déclare renoncer pour elle ses héritiers et ayant cause dans le cas où Mr de Dartein viendrait à changer le bâtiment des écuries qui se trouve au fond de sa cour, à la servitude qui lui compete de déverser sur la propriété de Mr de Dartein les eaux de l’un des côtés du toit des écuries appartenant à Mlle de Foissac et se trouvant au fond de la cour de son hotel rue des Juifs 14. Dans ce cas il sera construit des cheneaux et conduits qui serviront à déverser les eaux de ce toit sur la propriété de Mlle de Foissac sans passer sur celle de Mr de Dartein. Ce changement devra se faire de la manière la moins incommode pour la propriété de Mlle de Foissac et d’après ses indications pour arriver aux décharges possibles. Mr de Dartein s’engage de son côté à supporter tous les frais que de changement de direction des eaux pourra couter.
En foi de quoi les présentes ont été rédigées en triple dont chaque partie a reçu un exemplaire, le troisième a été déposé en l’étude de M° Theiss avoué à Strasbourg rue de la nuée bleue 17

François Félix de Dartein meurt à Kreuznach en 1866 en délaissant sept enfants dont Gustave Emile qui renonce à la succession

1866 (20.11.), Strasbourg 1 (180), Alfred Ritleng (fils) n° 4919
20. novembre 1866. Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Félix de Dartein et Emilie Caroline Virginie Hamart
A la requête et en présence 1° de Madame Emilie Caroline Virginie Hamart, Veuve de Monsieur François Félix de Dartein, propriétaire, ancien sous Préfet décédé à Creuznach (Prusse) le 8 octobre 1866, Elle domiciliée & demeurant à Strasbourg, Agissant à raison 1° de la Communauté de biens qui avait existé entr’elle & son mari aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Rencker ci devant notaire à Strasbourg le 30 août 1835 enregistré, 2° & des droits & reprises qu’elle peut avoir à exercer sur cette Communauté & sur la succession de son mari pour apports é hértiages inexistants
3° de Monsieur Charles Félix de Dartein, lieutenant au 52° régiment d’infanterie de Ligne en garnison à Montpellier, demeurant en ladite ville, 3° de Monsieur Jules Edouard de Dartein, Ingénieur des arts & manufactures, domicilié & demeurant à Strasbourg, 4° de Mademoiselle Marie Adélaïde de Dartein, 5° de Mademoiselle Virginie Rosalie de Dartein, les deux majeures célibataires, demeurant à Strasbourg, 6° de Monsieur Henri Jean de Dartein, 7° de Mademoiselle Cécile Emilie Philomène de Dartein, les deux encore mineurs mais émancipés, ainsi qu’il résulte d’un extrait des minutes de la justice de paix du canton Nord de la Ville de Strasbourg (…).Messieurs Charles Félix de Dartein, Jules Edouard de Dartein, Mad.lle Marie Adélaïde de Dartein, Mad.lle Virginie Rosalie de Dartein, Monsieur Henri Jean de Dartein & Mlle Cécile Emilie Philomène de Dartein agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un 6° de Monsieur François Félix de Dartein leur père, par suite de la renonciation à cette succession faite par M. Gustave Emile de Dartein leur frère, élève au grand séminaire de Strasbourg demeurant en cette ville au greffe du tribunal de ladite ville le 30 octobre dernier (…) Et en présence de Monsieur Armand Théodore de Dartein, propriétaire, chevalier de la légion d’honneur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de curateur des deux mineurs émancipés

Immeuble propre de Monsieur de Dartein défunt. Une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des Charpentiers N° 17 nouveau et N° 23 ancien
Origine de la propriété. Cet immeuble est échu à Monsieur Félix de Dartein dans la succession de Madame Marie Françoise Rosalie de Salomon sa mère, veuve de Monsieur Charles Mathieu Silvestre de Dartein en son vivant conseiller de préfecture à Strasbourg aux termes d’un acte de partage dressé par M° Rencker notaire à Strasbourg le premier mars 1841 enregistré. Madame de Dartein née de Salomon avait elle-même reçu cet immeuble aux termes du partage & de la liquidation des Biens qui avait existé entre elle & feu son mari en vertu d’acte dressé par ledit notaire Rencker le 13 janvier 1837. & Monsieur de Dartein avait acquis ce même Immeuble pendant son mariage de Monsieur Antoine Blanchot & de Dame Claudine Louise Surriroy son épouse de Strasbourg en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire en ladite ville le 28 mars 1820, enregistré. La partage du premier mars 1841 sus relaté qui attribuait cet Immeuble à feu Monsieur Félix de Dartein au prix d’estimation de 50.000 francs stipulant qu’il aurait à payer à ses cohéritiers une soulte de 23.900 francs qui a été payée pendant la communauté & dont la succession doit aujourd’hui récompense à ladite Communauté.
Les Requérants déclarent en outre que durant la communauté il a été élevé sur le terrain de cette même propriété de nouvelles constructions dont le prix s’est élevé à 31.639 francs, dont la succession doit également récompense à la Communauté. La succession doit en conséquence pour cet objet tenir compte à la masse de la communauté d’une somme totale de 55.029 francs. Les requérants déclarent enfin que durant cette même communauté il a été fait dans le dit immeuble une dépense de 23.970 francs pour grosses réparations dont il est dû récompense à la communauté ce qui élève le montant des récompense dues par la succession à la somme de 78.999 francs
acp 559 (3 Q 30 274) f° 24-v du 22.11. (décès f° 32-33, succession déclarée le le 6 août 1867)
acp 562 (3 Q 30 277) f° 23-v du 6.4. (vacation du 3 avril) Communauté, argent 6000, douze obligations Nord ouest d’Espagne, douze actions chemin de fer Nord d’Espagne, quatorze actions du canal de Suez, 804 piastres rente d’Espagne, 500
Immeubles, Ban de Plobsheim 27 ha 08 61 forêt, 16 ha 51 40 forêt, 23 ares 20 terres, 51 40 terres, 45 50 terres, 9 15 terres, le tiers de 56 94 terres, de 19 – terres, de 36 60 terres, de 18 98 terres, de 18 30 terres, de 9 15 terres, de 6 ha 63 11 terres, de 51 80 terres, de 60 – terres, de 4 ha 70 60 terres, de 1 ha 56 – terres de 4 ha – 3 terres, de 4 46 lit de rivière
Une maison rue des Charpentiers n° 17 à Strasbourg
Reprises de la veuve 96.516, reprises du défunt 204.275

1867 (30.3.), Ritleng fils
Renonciation par Emilie Caroline Virginie Hamart veuve de François Félix de Dartein, propriétaire à Strasbourg, à l’usufruit lui résultant de son contrat de mariage article 7 reçu Rencker notaire le 30 août 1835
acp 558 (3 Q 30 273) f° 131-v du 1.4.

La veuve et les six enfants héritiers hypothèquent la maison au profit du négociant Louis Bauby

1867 (24.10.), Strasbourg 1 (181), Alfred Ritleng (fils) n° 5484
24. 8.bre 1867. Obligation de 10.000 francs – Ont comparu 1. Madame Emilie Caroline Virginie Hamart veuve de M. François Félix de Dartein, propriétaire, ancien sous préfet domiciliée et demeurant à Strasbourg, 2° de Monsieur Charles Félix de Dartein, capitaine au 52° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Montpellier, demeurant en ladite ville, 3° Monsieur Jules Edouard de Dartein, ingénieur des arts et manufactures, domicilié et demeurant à Strasbourg, 4° Mademoiselle Marie Adélaïde de Dartein, 5° Mademoiselle Virginie Rosalie de Dartein, 6° Monsieur Henri Jean de Dartein, les trois majeurs célibataires demeurant à Strasbourg, 7° Mademoiselle Cécile Emilie Philomène de Dartein, mineure demeurant à Strasbourg mais émancipés, ainsi qu’il résulte d’un extrait des minutes de la justce de paix du canton Nord de la Ville de Strasbourg (…) lesquels ont par ces présentes reconnu devoir solidairement entre eux et solidairement avec leur sœur encore mineure
à Mr Louis Bauby, négociant domicilié et demeurant à Strasbourg ci présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque l’immeuble ci après désigné dont ils sont propriétaires indivis pour leur être échu dans la succession de M. Félix de Dartein leur père décédé à Creuznach (Prusse) le 8 octobre 1866 ainsi qu’il résulte de l’inventaire sus relaté.
Une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des Charpentiers N° 17 nouveau et N° 23 ancien
Police d’assurance. Compagnie français du Phénix, n° 46.659 du 15 janvier 1863, durée Sept ans, Mme Veuve Félix de Dartein demeurant à Strasbourg agissant tant pour son compte que pour celui des héritiers Charles Félix, Jules Edouard, Marie Adélaïde de Dartein, Virginie Rosalie, Henri Jean et Cécile Emilie Philomène de Dartein tous copropriétaires la somme de 140.000 francs répartie comme suit sur une maison d’habitation et ses dépendances sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 17 savoir
1° 100.000 francs sur le bâtiment principal face à la rue avec une aile en retour sur la cour, aboutissant à la propriété de M. Bach, élevé sur cave voûtée, de rez de chaussée, deux étages, mansardes et grenier, compris le mur mitoyen à droite qui sépare la propriété de celle de M. Bach, compris en outre les poêles dans les localités, mes tonneaux et la pompe
2° 40.000 francs sur deux bâtiments le premier au fond de la 1° cour de sa propriété sise à Strasbourg rue des charpentiers 17, élevé de rez de chaussée, entre sol, deux étages et greniers servant d’habitation, le deuxième dans la 2° cour contigu au précédent et de même élévation que celui-ci renfermant habitation, écurie et remise

Lors de la liquidation, la maison rue des Charpentiers revient pour un dixième à Charles Félix, pour trois dixièmes à Marie Adélaïde de Dartein, pour autant à Virginie Rosalie et à Cécile Emilie Philomène.

1867 (8.11.), Strasbourg 1 (182), Alfred Ritleng (fils) n° 5512
8 novembre 1867. Liquidation et partage tant de la communauté de biens qui a existé entre entre Monsieur François Félix de Dartein, en son vivant propriétaire ancien sous-préfet décédé à Creutznach (Prusse) le 8 octobre 1866 et Madame Emilie Caroline Virginie Hamart sa veuve survivante domiciliée et demeurant à Strasbourg que de la succession de mon dit sieur François Félix de Dartein
Dressés à la requête et en présence de 1° Madame Veuve de Dartein née Hamart susnommée et qualifiée, 2° de Monsieur Charles Félix de Dartein, capitaine du 52° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Montpellier, demeurant en ladite ville, 3° Monsieur Jules Edouard de Dartein ingénieur des arts et manufactures, domicilié et demeurant à Strasbourg, 4° Mad.lle Marie Adélaïde de Dartein, 5° Mad.lle Virginie Rosalie de Dartein, 6° Monsieur Henri Jean de Dartein, les trois célibataires, majeurs domiciliés et demeurant à Strasbourg, 7° Mad.lle Cécile Emilie Philomène de Dartein encore mineure mais émancipée, Ainsi que cela résulte d’un extrait des minutes de la justce de paix du canton Nord de la Ville de Strasbourg (…)
Et en présence de Monsieur Armand Théodore de Dartein, propriétaire, chevalier de la légion d’honneur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de curateur de ladite mineure émancipée

Observations préliminaires. Première observation. Contrat de mariage des époux de Dartein. Le contrat de mariage de M. et Mad° de Dartein a été dressé par M° Rencker ci devant notaire à Strasbourg le 30 août 1835 (…)
Deuxième observation. Décès de Mr de Dartein. Monsieur François Félix de Dartein est décédé à Creutznach (Prusse) le 8 octobre 1866 en laissant pour seuls et uniques héritiers sept enfants nés de son mariage avec Mad° de Dartein née Hamart la veuve survivante dont six déjà nommés (…) et dont le 7° est Mr Gustave Emile de Dartein, élève du grand séminaire du Diocèse de Strasbourg.
Troisième observation. Renonciation de Mr Gustave Emile de Dartein. M Gustave Emile de Dartein a renoncé à la succession de son père aux termes d’une déclaration faite par lui au greffe du tribunal de Strasbourg le 30 octobre 1866 (…)
Quatrième observation. Inventaire. L’Inventaire de la succession de de feu Mr de Dartein et de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Mad° de Dartein née Hamart sa veuve a été dressé âr M° Ritleng fils, notaire soussigné sous la date au commencenment du 20 novembre 1866. (…)
Cinquième observation. Renonciation de Mad° de Dartein née Hamart. En vertu d’un acte passé devant M° Ritleng fils notaire soussigné le 30 mars denier, enregistré Mad° de Dartein a renoncé tant au douaire qu’à l’usufruit dont donation lui avait été faite aux termes de l’article neuf de son contrat de mariage
Sixième observation. Constitution de dot par M. et Mad. de Dartein à Charles Félix de Dartein. Suivant contrat passé par devant M° Dubois notaire à Epernay le 10 novembre 1861 enregistré, M. et Mad° de Dartein ont constitué en dot à M. Charles Félix de Dartein leur fils un capital de 20.000 francs que ce dernier aura à rapporter dans la masse (…)
Masse active partageable (…) 6° Une maison avec cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers N° 17 nouveau et N° 23 ancien
Origine de la propriété. Cet immeuble est échu à M. Félix de Dartein dans la succession de Mad° Marie Françoise Rosalie de Salomon sa mère, veuve de Mr Charles Mathieu Silvestre de Dartein en son vivant conseiller de préfecture à Strasbourg aux termes d’un acte de partage dressé par M° Rencker lors notaire à Strasbourg le premier mars 1841 enregistré. Mad° de Dartein née de Salomon avait elle-même reçu cet immeuble aux termes du partage et de la liquidation des biens qui avait existé entre elle et feu son mari en vertu d’acte dressé par ledit notaire Rencker le 13 janvier 1837. Monsieur de Dartein avait acquis ce même immeuble pendant son mariage de Monsieur Antoine Blanchot et de Dame Claudine Louise Surreroy son épouse de Strasbourg en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire en ladite ville le 28 mars 1820, enregistré. Evaluée à un capital de 110.000 francs
acp 567 (3 Q 30 282) f° 66-v du 11.11. (succession déclarée le 6 avril 1867) Communauté. argent 6500, créances & autres valeurs 59.494, Immeubles ban de Plobsheim 95.564, Indemnités dues par la succession à la communauté 78.777, Total 240.516
à déduire Reprises de la veuve 96.516, Reprises du défunt 204.275, Total 300.791, supérieure à la masse de la communauté
Masse active partageable, argent 6500, douze actions au porteur chemin de fer du Nord d’Espagne 1244, 14 actions du canal maritime de Suez 5092, rentes des états pontificaux 655, rentes 3% d’Espagne consolidées 524,
Une maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers N° 17 estimée 110.000
10 ha 18 ares 70 terres ban de Plobsheim 30.562
un corps de biens ban de Plobsheim 42.500
11 ha 99 ares 47 ban de Plobsheim 22.500
Rapport de Félix de Dartein 20.000, total 291.516
à déduire les reprisesde la veuve 96.516, Reste 195.000
Attributions II. Charles Félix de Dartein, 1/10 de la maison rue des Charpentiers
III. Marie Adélaïde de Dartein, 3/10 de la maison rue des Charpentiers
IV. Virginie Rosalie de Dartein, 3/10 de la maison rue des Charpentiers
V. Cécile Emilie Philomène de Dartein, 3/10 de la maison rue des Charpentiers

1869 (5.4.), M° Ritleng aîné
Notoriété constatant que François Félix de Dartein propriétaire est décédé à Creutznach (Prusse) le 8 octobre 1866
acp 578 (3 Q 30 293) f° 140-v du 5.4.

François Félix de Dartein épouse en 1861 Marie Caroline Palle, fille du maire de Damery (Marne) Auguste Louis Nicolas Palle
1861 (9.11.), Charles Keller
Consentement par Emélie Caroline Virginie Hamart épouse de François Félix de Dartein, propriétaire à Strasbourg, au mariage de leur fils Charles Félix de Dartein lieutenant au 5° de ligne avec Marie Caroline Palle
acp 503 (3 Q 30 218) f° 94 du 9.11.

Mariage, Damery (Marne)
L’an 1861 le lundi 11 novembre à dix heures du matin (…) ont comparu le sieur Charles Felix de Dartein, Lieutenant au 52° régiment de ligne, domicilié à Mézières (Ardennes), âge de 25 ans trois mois révolus, né à Strasbourg (Bas Rhin) fils majeur et légitime de François Félix de Dartein, propriétaire et de Emilie Caroline Virginie Hamart sa femme, domiciliés ensemble à Strasbourg, procédant 1° avec l’assistance de son père ci présent et expressément consentant, 2° avec le consentement de ladite dame de Dartein sa mère ainsi qu’il résulte d’un acte reçu par M° Charles Keller et son collègue notaires à Strasbourg le 9 novembre courant enregistré, 3° Encore avec la permission du maréchal de France, Ministre de la Guerre donnée sous la date du 31 octobre dernier, Et la demoiselle Marie Caroline Palle, sans profession, née et domiciliée à Damery, âgée de 20 ans, deux mois, fille mineure et légitime de Auguste Louis Nicolas Palle, propriétaire et maire, et de Louise Elisabeth Maitrejan, domiciliés ensemble à Damery, procédant avec l’assistance de ses père et mère isi présents et expressément consentants (…) 1° l’acte de naissance du futur à la date du 5 août 1836 (…) 4° l’acte de naissance de la future à la date du 12 septembre 1841 (i 197)

Marie Adélaïde de Dartein épouse en 1867 Charles Antoine, baron de Gail
1867 (10.11.), Strasbourg 1 (182), Alfred Ritleng (fils) n° 5516
10 novembre 1867. Mariage – Ont comparu Monsieur Charles Antoine Baron de Gail, propriétaire domicilié et demeurant à Mulhausen, fils majeur de feu Mr Bernard Louis Auguste baron de Gail et de feu Madame Marie Antoinette Feyler son épouse en leur vivant propriétaires demeurant à Mulhausen d’une part
Et Mademoiselle Marie Adélaïde de Dartein, fille majeure de feu Mr François Felix de Dartein, en son vivant propriétaire ancien sous-préfet et de Madame Emilie Caroline Virginie Hamart sa veuve survivante avec laquelle elle demeure à Strasbourg, Mademoiselle de Dartein agissant sous l’assistance et avec le consentement de Madame sa mère
acp 567 (3 Q 30 282) f° 67-v du 11.11. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) un domaine situé à Mulhausen, Bischholtz et Uhrwiller le tout d’une contenance de 68 hectares, 2) 98 ha de forêt finage de Rosteig, 3) 1 ha 40 prés dit ban, 4) 36 ares de châtaigneraie ban de Neuwiller, 7 ares de vigne dit ban, 7 ares de terres dit ban, 5) un droit usage dans la forêt domaniale de Wingen, 6) une rente perpétuelle affectée sur des biens à Wingen, 7) un mobilier estimé 4000 francsn 8) train d’agriculture et approvisionnement le tout estimé à 40.000 livres
Les apports de la future épouse consistent 1) trois 10° d’une maison rue des Charpentiers N° 17, 2) une action chemin de fer Nord d’Espagne, 3) deux actions du canal de Suez, 4) 108 piastres rente espagnoles
Donation réciproque par les futur au survivant d’eux d’une rente annuelle et viagère de 10.000 francs nulle en cas de convol et secondes noces

Virginie de Dartein épouse en 1872 le manufacturier Jean Jacques Alfred Zürcher
1872 (20.4.), Strasbourg 1 (190), Alfred Ritleng aîné n° 7653
20 avril 1872. Mariage – Ont comparu Monsieur Jean Jacques Alfred Zürcher, Manufacturier demeurant à Cernay, Fils majeur de Monsieur Jean Jacques Charles Zürcher et de Madame Marie Anne Elisabeth Amélie Zürcher née Baudry son épouse demeurant à Cernay, agissant sous l’assistance et du consentement de ses père et mère d’une part
Et Mademoiselle Virginie de Dartein, fille majeure de feu Mr François Félix de Dartein en son vivant propriétaire, ancien sous préfet et de Madame Emilie Caroline Virginie Hamart, sa veuve survivante avec laquelle elle demeure à Strasbourg, Madmoiselle de Dartein agissant sous l’assistance et du consentement de Madame sa mère d’autre part
acp 604 (3 Q 30 319) f° 69 n° 1466 du 23.4. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten undererbtes
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth vom 152.000
Die Braut bringt in die Ehe 3/10. eines Hauses Zimmerleutstraße N° 17, ein action Nord Bahn Spaniens, 2 actionen des Suez canals 1 action Nord West Eisenbahn Spaniens, 108 * Spanischen Renten
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden vom der Nutznießung des ganzen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wann Kinder vorhanden sind.

Caroline Virginie Hamart de Parpigné meurt en 1882 en délaissant sept enfants
1882 (11.9.), M° Ritleng (aîné)
Offenkunde woraus erhellt, daß die zu Straßburg am 26. März 1882. verlebte Emilie Caroline Virginie Hamart de Parpigné, Wittwe des Frantz Felix de Dartein, als Erben hinterließ ihre Kinder
1. Carl de Dartein, Bataillons chef im 1. Grenadier Regiment, welcher auf den Nachlass verzichtete laut Erklärung bei der Gerichtsschreiberei des hiesigen Landgerichts am 28. Aprilis 1882, 2. Gustav Emil de Dartein, Professor zu Nancy, 3. Julius Eduard de Dartein, Eigenthümer in Plobsheim, 4. Heinrich Johann de Dartein, Gutsbesitzer in Longwy, 5. Marie Adelaide de Dartein, Ehefrau von Carl Antoine Baron de Gail, Gutsbesitzer in Mülhausen, 6. Virginie Rosalie de Dartein, Ehefrau von Johann Jacob Alfred Zürcher, Manufakturbesitzer in Cernay, 7. Emilie Philomene de Dartein ledig in Straßburg
acp 729 (3 Q 30 444) f° 19 n° 2052 du 12.9.

Dépôt de pièces, dont le partage de la succession délaissée par Emilie Caroline Virginie Hamart de Parpigné
1884 (26.11.), Strasbourg 1 (227), Alfred Ritleng aîné n° 12.491
Hinterlegung – Theilung Nachlasses Emilie Caroline Virginie Hamart de Parpigné Wittwe Frantz Felix de Dartein (bilingue en deux colonnes)
a comparu Monsieur Jules Edouard de Dartein, Ingénieur des artes et manufactures demeurant à Strasbourg, lequel a déposé au rang des minutes du soussigné notaire Ritleng les actes sous seing privé ci- après énumérés savoir
1° Un acte de partage de la succession de Madame Emilie Caroline Virginie Hamart de Parpigné, en son vivant veuve de Monsieur François Felix de Dartein, décédée à Strasbourg le 26 mars 1882
2° Une vente en date du 2 septembre dernier parles époux Jules Edouard de Dartein au époux Jean Jacques Alfred Zürcher
3° Un échange en date du 3 septembre dernier entre les susdits époux Zürcher et les époux Jules Edouard de Dartein
4° Un échange en date du 10 septembre dernier entre les Monsieur l’abbé Gustave Emile de Dartein d’une part et les époux Jules Edouard de Dartein d’autre part
5° et un échange en date du 10 septembre dernier entre les Melle Cécile Emilie Philomène de Dartein et les époux Jules Edouard de Dartein d’autre part
acp 757 (3 Q 30 472) f° 9 du 27.11.

Les copropriétaires cèdent leurs parts à leur frère et oncle respectif Henri Jean de Dartein, rentier à Nancy, et à sa femme Jeanne Joséphine Marie Legendre

1909 (17.5.), Emile Ritleng n° 38.858
1) Julius Eduard de Dartein, als Bevollmächtigter Cäcilia Emilia Philomene de Dartein, Rentnerin in Nancy, 18/60, 2) Marie Adelaide de Dartein Wittwe Baron Carl Antoine de Gail, Eigenthümerin in Mülhausen, 18/60, 3) Frantz Joseph Etienne Zürcher, Ingenieur in Paris, 9/60, 4. Anna Maria Zürcher Ehefrau Leon Gendre, Industrieller in Aubenas, 9/60, 5) Felix de Dartein, Infanterie Leutnant in Paris, 2/60, 6) Elisabeth de Dartein, ledig in Rom, 2/60, 7) Ludwig de Dartein, Priester in Rom 2/30
an Heinrich Johann de Dartein, Rentner in Nancy, und Johanna Josephine Marie Legendre in Gütergemeinschaft
Gemeinde Straßburg, N 1283 6,75 ar Hof, 2 Whs. Zimmerleutgasse N° 17
Titel, Teilung Ritleng senior vom 8. November 1867 a) für 3/10 der Baronne de Gail ad 2 genannt, b) für 3/10 an Frl. de Dartein ad 1 genannt, c) für 3/10 der Virginie Rosalie de Dartein Ehefrau des Gutsbesitzers Johann Alfred Jakob Zürcher in Sennheim, d) für 1/10 an Carl Felix de Dartein, Hauptmann in Montpellier. Frau Zürcher starb am 13. Juni 1905, beerbt von ihren Kindern ad 3 & 4 genannt, Carl Felix de Dartein starb in Marseille am 22. Juli 1882 beerbt von seinen Kindern ad 5-7 genannt – Preis M. 88.000
acp 1088 (3 Q 30 803. II) f° 68 n° 437 du 1.6.

Henri Jean de Dartein épouse en 1879 Jeanne Joséphine Marie Legendre, de Longwy
Mariage, Longwy (Meurthe-et-Moselle, n° 175)
L’an 1879 le 14 octobre à quatre heures du soir (…) ont comparu Henri-Jean de Dartein, âgé de 33 ans, ancien conseiller de Préfecture, domicilié à Belfort, né à Strasbourg le 27 juillet 1846, fils majeur de défunt François Felix de Dartein, propriétaire, domicilié à Strasbourg, décédé à Creuznach (Prusse Rhénane) le 8 octobre 1866, et de Emilie Caroline Virginie Hamart, âgée de 65 ans, rentière domiciliée à Strasbourg et ici présente et consentante d’une part,
Et Jeanne Joséphine Marie Legendre, âgée de 23 ans, sans profession, domiciliée à Longwy, née à Lasauvage (Grand Duché de Luxembourg) le 9 avril 1856, fille majeure de défunt Jules Joseph Legendre, maître de forges domicilié à Lasauvage où il est décédé le 16 décembre 1870, et de Marie Marguerite Mathilde Géraud, âgée de 45 ans, rentière, domiciliée à Longwy, et ci présente et consentante d’autre part (…) un contrat de mariage a été dressé par maître Labriet notaire à Longwy le 14 octobre courant (…) en présence de Jules de Dartein, âgé de 40 ans, Ingénieur des arts et manufactures domicilié à Saint-Dié (Vosges), frère de l’époux, de Fernand de Dartein, âgé de 41 ans, Ingénieur en chef des Ponts et chaussées, professeur à l’école Polytechnique, domicilié à Paris, cousin germain de l’époux – (signé) Marie Legendre, Henri de Dartein (i 330)


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