6, rue Adolphe Seyboth
Rue Adolphe Seyboth n° 6 – VII 200 (Blondel) P 814 puis section 1 parcelle 39 (cadastre)
Reconstruite à neuf en 1846, maître d’ouvrage Laurent Schrempp, tisserand
Détruite par bombardement aérien du 25 septembre 1944
Au fond à gauche, partie du n° 6 – A droite au premier plan, autre partie du n° 6 (vers 1942, AMS, cotes 1003 W 4, 1911 et 1915)
L’aumône Saint-Marc est propriétaire de la maison en 1587 d’après le Livre des loyers communaux. Elle vend en 1675 deux petites maisonnettes au pêcheur Jean Jacques Boos qui conserve celle au nord et vend deux ans plus tard celle au sud à la veuve du pêcheur Jean Jacques Mentel. La femme du musicien Jean Erard Geistodt rachète en 1731 les parts d’une maison estimée à une valeur minimale de 225 livres, portée à 450 livres lors de l’inventaire dressé en 1742, ce qui doit correspondre à d’importantes modifications. Le charcutier réformé Jean Jacques Streichenberger achète la maison en 1742. Le boucher Léonard Dollinger, deuxième mari de sa femme, restaure et reconstruit en partie sa maison et déclare en 1754 que c’est par pure tolérance qu’il a placé un corbeau dans le mur de sa voisine au sud.
Plan-relief de 1727. La maison borde la partie centrale supérieure de l’image
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 122 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (i) : une porte, deux fenêtres et une deuxième porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (G’) représente l’arrière (2-3) du bâtiment avant sur lequel s’adosse le bâtiment (3-4-5) dans la partie nord. Le mur (5-6) sépare la propriété de celle au nord. L’édicule (6-7-8) se trouve dans l’angle nord-est de la cour, la remise (8-1) au fond de la cour. Le bâtiment (1-2) s’ouvre au sud de la cour.
La maison porte d’abord le n° 8 (1784-1857) puis le n° 6 de la rue de la Fontaine.
Le tisserand Laurent Schrempp achète la maison en 1846, il reconstruit la même année le bâtiment sur rue et construit quelques mois plus tard un bâtiment arrière, comme l’indiquent le cadastre et la police d’assurance. La propriété est vendue en 1854 et en 1864 avec le mobilier qui garnit la salle d’auberge. Jean Herrmann fait convertir en 1864 la fenêtre du milieu en porte. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. Théodore Wagner fait construire des garages sur le terrain en 1960. L’entreprise Th. et Ed. Wagner fait construire en 1964 de nouveaux bâtiments sur le terrain des anciens numéros 2, 4 et 6.
Le numéro 6 se trouvait à gauche du garage au milieu de l’image (juillet 2015)
mars 2025
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1582 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Aumône Saint-Marc | ||
1675 | v | Jean Jacques Boos, pêcheur, et (1643) Catherine Kercher – luthériens |
1677 | v | Jean Jacques Mentel, pêcheur, et (1660) Barbe Zetzner puis (1671) Anne Marguerite Memminger – luthériens |
h | Jean Michel Mentel, pêcheur, et (1689) Marie Madeleine Kœnig – luthériens | |
1731 | h | Jean Erard Geistodt, musicien, et (1718) Anne Catherine Mentel – luthériens |
1741 | v | Jean Jacques Streichenberger, saucissier, et (1730) Marie Madeleine Galster – réformé et luthérienne |
1742 | h | Léonard Dollinger, boucher, et (1742) Marie Madeleine Galster veuve de Jean Jacques Streichenberger – luthériens (héritiers) Catherine Elisabeth Streichenberger et (1757) Laurent Münch, boulanger – luthériens Jean Jacques Streichenberger, boucher, et (1759) Marie Salomé Volck – luthériens Anne Madeleine Streichenberger et (1751) Georges Schæffer, meunier, puis (1764) Adam Trœscher, boucher – luthériens |
1786 | h | Anne Madeleine Streichenberger et (1751) Georges Schæffer, meunier, puis (1764) Adam Trœscher, boucher – luthériens |
1807 | h | Jean Ernest Rapp, boucher, et (1780) Susanne Marguerite Schæffer – luthériens |
1921 | adj | André Frédéric Gross, boucher, et (1795) Susanne Barbe Rapp puis (1804) Elisabeth Ober |
1827 | v | Louis Læmmermann, brasseur, et (1815) Louise Baldner |
1846 | v | Laurent Schrempp, tisserand, et (1836) Madeleine Heydegger |
1849 | v | Jean Michel, cultivateur puis aubergiste, et (1823) Marie Bührel |
1854 | v | (Charles) Auguste Bleyfuss, propriétaire, et (1858) (Marguerite) Louise Schneider |
1864 | v | Jean Herrmann, facteur de lettres, et (1844) Madeleine Baumann |
1867 | v | Charles Frédéric Krœner, employé au chemin de fer, et Anastasie Louat puis (1865) Caroline Schneider |
1873 | v | François Antoine Brocker, tailleur puis marchand épicier, et (1868) Marie Schmidt |
1921* | v | Jean Demmelmeyer, mécanicien, et (1902) Eugénie Emma Stroh |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1761, 450 livres en 1742, 400 livres en 1779
(1765, Liste Blondel) VII 200, Leonard Düllinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à St Marc par Dillinger, 3 toises, 2 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 814, Laemmermann, Louis, brasseur quartier des Ponts Couverts – maison, sol, cour – 1,62 are
Locations
1870, François Antoine Brocker et Marie Schmidt (futurs propriétaires)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450)
L’aumône Saint-Marc règle 1 sol pour sa maison à côté de l’Asile (Booss), à savoir une cheminée en saillie (2 pieds ½ de long, saillie de 1 pied)
Büeckergaßen
Das Allmusen Zu Sanct Marx hatt ein Hauß neben der Boeß, daran ein vßgestossen Kemmatt ii+ schu breit j schu herauß, Bessert &, j ß d.
Description de la maison
- 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, petit vestibule avec fourneau et évier, petite cave voûtée, vieille remise, le tout estimé avec aisances et dépendances à la somme de 450 florins
- 1846 Police d’assurance
- 1865 Police d’assurance
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Fontaine
nouveau N° / ancien N° : 17 / 8
Rapp
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 202 case 4
Laemmerrmann, Louis, brasseur, Quartier des ponts couverts
Schrempp, Laurent (subs. pr. 1847)
Michel Jean à Eckwersheim, Substitution 1850
1855 Bleyfuss Auguste, propriétaire, Robertsau quartier rouge 209
P 814, sol, Maison et cour, rue de la fontaine 8
Contenance : 1,62
Revenu total : 54,84 (54 et 0,84)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1849
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 814, Maison
Revenu total : 120,84 (90 et 0,84) [voir aussi le suivant]
Folio de provenance : reconst.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
Augmentations, 1849 – Schremp Laurent f° 202, P 814, maison, revenu 365, agrandissement, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849
d° f° 202, P 814, maison, revenu 30, N.lle Construction, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849</p>
P 814, Maison
Revenu total : 120,84 (30 et 0,84) [voir aussi le suivant]
Folio de provenance : n.c.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 4
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 549 case 2
Bleyfuss Auguste, propriétaire, Robertsau quartier rouge 209
1865 Herrmann Jean, facteur des postes
1868 Kroener Charles Frédéric
1875 Brocker Franz Anton
93/94 Brocker Franz Anton Wwe geb. Maria Schmitt
P 814, Maison, Maison, sol, Rue de la fontaine
Contenance : 1,62
Revenu total : 120,84 (90 et 0,84)
Folio de provenance : (308)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 7
P 814, Maison, Maison, sol, Rue de la fontaine
Revenu total : 120,84 (30 et 0,84)
Folio de provenance : (308)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 [total] 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 [total] 9
Cadastre allemand, registre 29 page 4 case 8
Parcelle, section 1, n° 39 – autrefois P 814
Canton : Büchergasse N° 6
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,55
Revenu : 1300 – 1800
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1922), compte 247
Brocker Franz Anton Wwe
1921 Glasser Eugène négociant épouse Marie Math. née Brocker et cohéritiers
gelöscht 1922
(Propriétaire à partir de l’exercice 1922), compte 3913
Demmelmeyer Johann Ehefr.
1922 Demmelmeyer Eugénie Emma née Stroh
rayé 1926
(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 2217
Gässler Josef Wwe
1920 Gaessler Maria Magdalena Johanna, Rentnerin
1920 Lauth Andreas, Bürgermeistereibeamter und Ehefrau Claira geb. Marmillod in Gg
1926 Stroh Eugenie Emma (-) Jean Demmelmeyer, 1932 Demmelmeyer Jean sa veuve Eugénie Emma née Stroh
(1157)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 222 Rue du Bourreau d° Bückergasse p. 352
8
Pr. Rapp, J. Ernest, Chaircuitier – Bouchers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Büchergasse (Seite 22)
(Haus Nr.) 6
Battezzi. Gipsfigurenmacher. 0
Brocker, Rentnerin. E 1
Mathis, Steinhauer. 2
Diebold, Tagner. 3
Röhr, Eisendreher. 3
Eckert, Stuhlflechter. H 1
Haselwander, Furhmann. H 2
Nonnenmacher, Tagner. H 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 18)
Rue Adolphe Seyboth n° 6 (1864-1960)
Le propriétaire Herrmann charge en 1864 le maître maçon Schub de convertir la fenêtre du milieu en porte. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. Théodore Wagner fait construire des garages sur le terrain en 1960. L’entreprise Th. et Ed. Wagner fait construire en 1965 de nouveaux bâtiments sur le terrain des anciens numéros 2, 4 et 6 (dossier 292 W 42).
Nephtali Spielmann, fripier (1911)
Pension de Georges Hoffmann (1931)
Sommaire
- 1864 – Le maître maçon Schub demande au nom du propriétaire Herrmann l’autorisation de réparer le crépi et de convertir la fenêtre du milieu en porte – L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et n’a pas d’avance.
- 1884 – Le maire notifie François Brocker de mettre un tuyau d’aération à sa fosse d’aisances – Travaux terminés, septembre
- 1887 – Le maire notifie François Brocker (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – La maison est repeinte, octobre 1887
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896
- 1904 – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner (14, rue des Livres, ensuite rue Adolphe Seyboth) demandent l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique pour raccorder la maison aux canalisations. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
- 1911 – Naftali Spielmann demande l’autorisation de poser une double enseigne (6 Trödlergeschäft 6 – friperie) – Autorisation – L’enseigne est posée
- Commission contre les logements insalubres. 1898 (propriétaire Brocker, demeurant sur place) Bâtiment avant, rien à signaler – Bâtiment arrière, le plâtre dans les chambres avant doit être refait
1905, Travaux à faire en 9 points
1906, Rien à signaler. Les cabinets d’aisance ne sont pas raccordés aux canalisations
1907, La maison est bien tenue
1910, Travaux à faire en 14 points
Commission des logements militaires, 1915 (propriétaire, veuve Brocker) le bâtiment avant est bien tenu. Les pièces mansardées et meublées dans le bâtiment arrière sont en mauvais état. La veuve propriétaire est à l’hospice des diaconesses. Son gendre Eugène Glasser habite 7, boulevard de Saverne – Travaux terminés ou en cours, octobre 1915 - 1921 – La veuve Demmelmeyer donne congé au locataire Münch pour occuper son logement. La commission de conciliation prolonge le bail. Le propriétaire propose un autre logement au locataire qui le refuse. L’enquête montre que le logement proposé (deux pièces et cuisine) est trop petit pour une famille de six personnes.
1924 – La famille Vogel se plaint que son logement est trop petit. La cour est encombrée d’emballages. – La police d’état répond au maire qu’elle n’a plus de logements disponibles dans d’anciennes casernes. - 1930 – Dossier. Marie Hoffmann demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons – Le local ne correspond pas aux prescriptions (hauteur des pièces 2,20 et 2,80 au lieu de 3,50, fenêtre qui ouvre vers un couloir et non vers l’extérieur)
1931 – Un locataire se plaint que le cabinet d’aisance est en mauvais état à cause des pensionnaires de Georges Hoffmann – La Police du Bâtiment constate les faits – Le maire écrit à Georges Hoffmann
1931 – Les ouvertures non autorisées dans le mur coupe-feu (bâtiment arrière) qui donne vers le n° 12 ne sont pas obturées contrairement aux promesses de la propriétaire Demmelmeyer – Travaux terminés, janvier 1932
1934 – Un locataire se plaint du cabinet d’aisance – Travaux terminés, janvier 1935 - 1943 – La veuve Demmelmeyer née Emma Stroh (née à Strasbourg le 14 juillet 1875, demeurant 14, Schirmecker Wallstrasse) loue des chambres meublées qui ne correspondent en rien aux règlements d’hygiène – Le service d’hygiène demande que les pièces soient remises en état ou déclarées inhabitables – Les grosses réparations ne sont pas autorisées
1944 – Rapport d’incendie dans une pièce au deuxième étage. L’incendie est dû à une cheminée en mauvais état. - 1945 – La Police du Bâtiment constate que la façade et le pignon de la maison menacent de s’écrouler vers le n° 4 ou vers la rue.
1945 – Emma Demmelmeyer certifie que Sophie Guth a quitté Strasbourg en deux 1941 en laissant ses affaires dans la maison qui a été détruite par les bombardements – La même que sa fille adoptive Elise Buchert née Wendling, détenue à Schirmeck, a laissé au 3, rue Adolphe Seyboth des affaires qu’elle a transportées au n° 6.
1946 – Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. Certificats de sinistré délivrés à Sophie Guth, Marguerite Lutz, Emma Demmelmeyer - 1949 – Louise Græff informe la Police du Bâtiment que les emplacements des immeubles sinistrés 6 et 17 servent de dépôt d’ordures. Le maire transmet au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.
- 1960 – Théodore Wagner (demeurant 14, rue Adolphe Seyboth) dépose une demande pour construire trois garages provisoires sur un terrain dont il est propriétaire – La Division VI émet un avis défavorable, le terrain devrait servir à construire des habitations (10 février) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme émet un avis favorable (17 février)
1960 (29 février) – Le maire délivre le permis de construire – Dessin
Fondation en béton damé, murs en briques cellulaires, charpente en bois recouverte de carton bitumé, mai 1960
Autres dossiers
Nouveau bâtiment, 2, 4 et 6 rue Adolphe Seyboth
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom de l’aumône Saint-Marc dans le Livre des communaux (1587).
Les administrateurs de l’aumône Saint-Marc vendent deux vieiiles maisonnettes adjacentes au pêcheur Jean Jacques Boos.
1675 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 269-v
(Prot. fol. 20.) Erschienen H. Johann Daniel Heß Oberschreiber deß Großen Gemeinen Almosens Zu St Marx, im nahmen herrn Georg Rhemen alß Schaffners alda
hatt in gegensein hannß Jacob Boosen deß Fischers bekannt, daß die Herren Pflegere besagten Allmosens, Ime Boosen (…) zu kauffen gegeben
Zweÿ alte Häußlein neben einander under einem dach, alhier uff der Bieckhergaß. einseit neben dem Allmosen selbsten, anderseit neben Hannß Georg Sÿfridten dem Leinenweber, hinden uff herren Johann Philipp Braunen E.E. Großen Rhats beÿsitzers Garten stoßend gelegen, für freÿ ledig und eÿgen, und were solcher Verkauff und Kauff geschehen umb 150. lb
Fils du boulanger Jean Boos, Jean Jacques Boos épouse en 1643 Catherine, fille du tanneur Laurent Kercher.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64-v)
1643. Eodem [Dnca 15. Trinit: 10. Sept:] Johann Jacob Booss der fischer Johann Booss des Becken vndt Burgers alhier hinderlaßener Sohn, Jfr. Catharina Lorentz Kercher des Rothgerbers Eheliche tochter. Zinst. 19. Sept. (im 67)
Le pêcheur Jean Jacques Boos hypothèque sa maison (l’acte recopie l’achat de 1675 sans tenir compte qu’une des maisonnettes a été vendue entre temps, voir ci-dessous) au profit de la veuve Marie Elisabeth Decker. Marguerite, fille adoptive du transporteur Jean Frick, se porte garante.
1682 (16.3), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 64-v
Hannß Jacob Booß der fischer
in gegensein Herrn Johann Rudolph Saltzmanns U.I.Ddi und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris alß curatoris frawen Mariæ Elisabethæ Deckherin Wittibin gebohrner Jundtin – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, Zweÿ häußlein neben einander, under einem dach alhier uff der Bieckhergaß, einseit neben dem Allmosen zu St Marx, anderseit neben Hannß Georg Sÿfridten dem Leinenweber hinden uff herrn Johann Philipp Braunen deß geheimen Regiments der Herrn dreÿ Zehn Garten stoßend gelegen
deßen zu noch mehrer Versicherung, so ist hiebeÿ persönlich erschienen Anna Margaretha, Johann Frickhen deß Fuhrmanns eheweib, sein deß Schuldners angewünschte dochter mit beÿstand Herrn Johann Wilhelm Reichardts und herrn Oswald Mollen beÿder also auß E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther Deputirtern die hatt sich für obige schuld verbürgt
[in margine :] (…) in gegensein Andreas Sommers des Schneiders alß possessoris hierinn hypothecirten einen, und zwar desjenigen neben dem Allmoßen zu St Marx gelegenen Häußleins (quittung), den 4. Decembr. 1692.
Jean Jacques Boos vend une des maisonnettes à Barbe, veuve du pêcheur Jean Jacques Mentel
1677 (10. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 526
Hannß Jacob Boos der Fischer
in gegensein Barbarä weÿl. hannß Jacob Mentels geweßenen fischers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, mit assistentz Isaac Mentels deß Fischers ihres Vogts
Ein häußlein, Schopff, Gärtlin mit allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier uff der Bieckergaß, einseit neben hannß Georg Sÿfrid dem Leinenweber anderseit neben dem Verkäuffern, hinden uff herrn Johann Philipp Braunen fünffzehnern stoßend gelegen – umb 75. lb
Fils du pêcheur du même nom, Jean Jacques Mentel épouse en 1660 Barbe, fille de Paul Zetzner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 125 n° 28)
1660. Dom. XXIII. Hanß Jacob Mentel fischern Johann Jacob Mentels fischers Sohn, Jungf. Barbara Pauli Zetzners Tochter (i 126)
Jean Jacques Mentel se remarie en 1671 avec Anne Marguerite Memminger. Le mariage consommé avant l’heure a lieu à Ostwald.
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150 n° 31)
1671. Hanß Jacob Mentel d. fischer vndt Anna Margaretha Memmingerin haben weg. v.übten Un Zucht auff dem Dorff Hochzeit gehabt Zu Illwickersheim. Mont. 4. Aug (i 151)
Jean Michel Mentel rachète la part que sa sœur détient de la maison
1698 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 307
Barbara weÿland Hannß Jacob Mentels, des Fischers seel. Nachgelaßene Tochter, so noch ledigen stands aber längst majorennis ist, mit beÿstand Isaac Mentels des Fischers, ihres Vettern Und Vogts
Hans Michael Mentels auch Fischers, daß Sie Barbara Ihme Hans Michael Ihrem leiblichen Bruder verkaufft
die Helffte für ohnvertheilt an einem Haüßlein, Schopff, Gärttlein und allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten allhier auff der Bieckergaß, einseit neben Maria Lauthin, geb. Lixin, anderseit neben Andres Sommer E.E. Zunfft der Schneider büttel, hind. auff H. XIII.ers Johann Philipp Braunen Gartten, stoßend gelegen – zumahlen dem Kaüffern die übrige Helffte zu Vorhien eÿgenthümlich gehörig seÿe – geschehen umb 50 pfund
Jean Michel Mentel épouse en 1689 Marie Madeleine, fille du teinturier Jean Kœnig
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 18)
Eodem [den, 7 Septembris A. 1689] seinnd auch copulirt Worden Joh: Michael Mentel lediger fischer, Hanß Jacob Mentels Burgers V. Fischers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn, Jungfr. Maria Magdalena Johann Königs burgers V. schönferbers alhie hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] h dießes hat Hochzeiter hieher gesetzt, u dießes die Jungfr. hochzeiterin (i 19)
Jean Michel Mentel meurt en 1731 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 40 livres, le passif à 104 livres.
1731 (15.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 37) n° 1136
Inventarium über Weÿl. Mstr Hannß Michael Mentel des ältern geweßenen Fischers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1731.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung liegend und fahrender nichts davon außgenommen so weÿl. Mstr. hanß Michael Mentel der ältere geweßene fischer und burger alhier nunmehr seel. nach seinem am 9.ten 9.bris jüngsthien genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren deßelben hinderlaßene und ane nechstfolgenden blatt benambßter Kinder und Erben auch dere Ehe Vogts heut dato ordnungsmäßig inventirt (…) So beschehen Straßburg d. 15.ten 9.bris Anno 1731.
Der Verstorbene seel. hatt zu Erben verlaßen als folgt. 1. Frau Annam Catharinam H. Johann Erhard Geeßentod deß Statt Musicanten und burgers alhier Zu Straßburg geleibte Ehegattin, mit beÿstand deßelben, beÿde gegenwärtig, So dann 2. Mstr. Johann Jacob Mentel den Fischer und burgern allhier, Præsens, beede gebohrene Mentel, so der abgeleibte seel. mit auch weÿl. frauen Maria Magdalena Mentelin geborrner Königin seiner gewesten haußfrauen seel. ehelich erzielt und Zu gleichen antheÿlern Zu Erben Verlaßen
In einer alhier Zu Straßburg ane der Büchergaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernacher fol. (-) beschriebenen behaußung folgendermaßen befunden
Sa. haußraths 15, Sa. Garn, Schiff und geschirr zum Fischer handwerck gehörig 3, Sa. baarschafft 20
Eigenthum ane einer Behausung. Eine Behaußung, Schopff und gärtlein mit allen übrig deren gebäuen begriffen, weithen, Zugehörten rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg auff der Büchergaß, 1.seit neben hannß Georg Müegen dem Küber, 2.seit neben Daniel Wörlen dem Seÿler hinten auf Niclauß Ottmann dem Spitzenmüller stoßend, und ist dieße behaußung annoch verhafftet dem löblichen Stüfft Bladerhauß in Vier Posten ane Capital um 300 lb. sonsten freÿ leedig und eigen und ist dieße behaußung von denen geschwornen herren Werckmeistern Krafft dero überschickten und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung Vom 14. 9.bris Anno 1731. æstimirt und angeschlagen worden vor und umb 225. lb. weillen nun vorstehend onus den Anschlag der Herren Werckmeistere um 75. lb d übertrifft alß ist hiehero außzuwerdden Nihil. Dieße 75. lb werden hernacher alß ein passivum eingetragen sich befinden. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt und datirt den 23.ten Maÿ Anno 1698. mit altem lit. A. signirt und dabeÿ gelaßen
Schulden in vorstehende Verlaßenschafft Zugeltend 1 lb, Summa summarum 40 lb – Schulden 104 lb, Conferendo übertrefen die Passiv Schulden die wenige activ-Nahrung, so alhier loco der Stall Summ dienet, nemblich umb 63 lb
Abschatzung d. 14. 9.bris 1731. Auff begehren Weÿl. des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Hanns Michel Mendel gewesenen Fischers seel. hinderlaßen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf der Bücher gaß gelegen, einseits Neben Hannß Daniel Werlen Seÿler, anderseits neben Hannß Geörg Meÿ Kübler, hinden auf Herren Niclaus Ottmann Spitzmüller stoßend, welche behaußung Stuben, Cammern, Soldaten Cammer, hauß Ehrlein mit Herd und Waßerstein, gewölbtes Kellerlein höffel und altes schöpfflein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Umb Vier Hundert und Fünffzig gulden. Bezeichniß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia Codicilli – 1731. (…) auff Freÿtag den 9. Novembris Nachts zwischen sechs und Sieben Uhren, beÿ dreÿ hellbrennenden Lichtern, in einer alhier Zu Straßburg ane der büchergaß gelegenen hernach Vermelten Codicillanten eÿgenthümlich zuständigen behaußung, dero ibern Stub Cammer, die Fenster auff das gängel und gärtlein außsehend Christoph Michael Hoffmann Notarius
Inventarium über Weÿland Jungfer Barbaræ Mentelin, geweßener Burgerin alhier Zu Straßburg, nunmehro seligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1706.
Codicille du défunt
1731 (9.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 60) n° 589
Codicillus Mstr. Johann Michael Mentel des ältern fischers und burgers alhier
1731 (…) auff Freÿtag den 9. Novembris Nachts zwischen sechs und Sieben Uhren beÿ dreÿ hellbrennenden Liechtern un einer alhier zu Straßburgn ane der büchergaß gelegenen hernach vermelten Codicillanten eigenthümlich zuständigen behausung, dero Obern Stub Cammern die fenster auff das Gängel und Gärtlein aussehend (…) persönlich kommen und erschienen ist, der Ehrsam und bescheidenen Meister Hannß Michael Mentel der ältere fischer und burger alhier Kranckh und unpäßlich dannenhero auff einem bett liegend (…)
La maison revient en 1731 (voir l’acte suivant) à sa fille Anne Catherine qui épouse en 1718 le musicien Jean Erard Geistodt, fils du musicien Jean Georges Geistodt.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75)
1718. d. 7. Sept. sind Ehelich eingesegnet word. H. Johann Erhart Geißtodt der Junger lediger Musicant vndt Burger allhier H Johann Georg Geißtodt des ältern Musicanten vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn vndt Jungfr. Anna Catharina Johann Mentels des Burgers vndt Fischers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Erhardt geiß todt alß hoch Zeiter, x dießes ist der Jungfr. Hoch Zeitern Zeichen (i 77)
Jean Erard Geistodt et Anne Catherine Mentel font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 19 livres, ceux de la femme à 45 livres.
1723 (24.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 17) n° 552
Inventarium über des Ehrengeachten Hn Johann Erhart Geÿßtodt des Musicanten und frauen Annæ Catharinæ gebohrener Mentelin beede Eheleuthe und bürgere alhier einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1723. (…) in ihrer vor geraumer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestandt würcklich Zusammen gebracht – So beschehen in fernerem beÿseÿn auf seithen der Ehefrauen Hr Leonhard Hirschels .E E. Kleinen raths jetzmahligen beÿsitzers deroselben pfetters und Johann Michael Mentel des fischers ihres leibl. Vatters beeder bürgere alhier Straßburg den 24. Aprilis Anno 1723.
Haußrath M 4 F 37, Musicalisch Instrumenta M 5, Silber M 10 F 5, Goldener Ring F 3
Sa. des Ehemanns eingebrachter Nahrung 19 lb, Sa. der Ehefrauen eingebrachten Vermögens 45 lb – Haussteuren 27 lb
Jean Erard Geistodt et Anne Catherine Mentel hypothèquent au profit de la fondation Schenckbecher la maison qu’ils ont acquise en 1731 lors du partage de la succession.
1735 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 n° 274
Johann Erhard Geÿßtodt Musicus und Anna Catharina geb. Mentelin mit beÿstand ihrer Muetter schwägern Johann Philipp Stör des garde im Umbgeldt und Daniel Inckel des fischers maßen ihr bruder Johann Jacob Mentel fischer daselbst hiebeÿ interessiret ist
in gegensein H. Johann Silberrad Schaffners des Schenckbecherischen Stifftung und dreÿers hiesiger Stadt Pfenning Thurn – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung, Schopff, gärttlein und höfflein auch hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Pickergaß, einseit neben Maria Lauthin geb. Lixin der wittib anderseit neben Daniel Wöhrle seÿlers ehefrau hinten auff das würthshauß zum Springbronnen oder den Pflantzhoff Nicolaus Ottmann dem Spitzmüller gehörig – um 600 fl. oder 300 pfund ihro Geÿßtodtin theils als ein von ihrem vatter weÿl. hannß Michael Mentel gewesenen fischers ererbt theils in deßen verlassenschafft abtheilung von obged. ihrem bruder Anno 1731 käufflich übernommenes guth, lauth eines vor H. Not. Christoph Michael Hoffmann am 4. hujus ertheilt und hiebeÿ producirten attestatÿ eigenthümlich zuständig
Jean Erard Geistodt et Anne Catherine Mentel hypothèquent la maison au profit de Frédéric Sachs, pharmacien à Kehl et bourgeois de Strasbourg
1738 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 337-v
Johann Erhard Geißtodt der Musicus und Anna Catharina geb. Mäntelin mit beÿstand ihrer mutter schwagers Johann Philipp Stör des garde in hiesigem Umbgeldt und ihres gechwistrigkinds Hannß Jacob Minck des kräuttlers
in gegensein H. Friedrich Sachs ehemaligen Apotheckers zu Kaÿl und burger dahier – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Eine Behausung, gärttlein, höfflein, schopff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und rechten auff der Pickergaß, einseit neben Daniel Wöhrle dem Seÿler, anderseit neben Hannß Georg Müg dem kübler, hinten auff weÿl. H. Nicolaus Ottmann dem gewesten Spitzmüllers wittib und erben – ihr Geißtodtin als ein beÿ abtheilung ihres vatters seel weÿl. Johann Michael Mäntel des fischers verlassenschafft übernommnes guth
Anne Catherine Mentel femme de Jean Erard Geistodt vend la maison au saucissier Jean Jacques Streichenberger et à sa femme Marie Madeleine Galster
1741 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 450-v
Fr. Anna Catharina geb. Mentelin H. Erhard Geißtod des Musici ehefrau mit beÿstand ihres curatoris ad lites Johann Thomas Keßlers des schuhmachers [unterzeichnet] +
in gegensein Johann Jacob Streichenbergers des bratwurstmachers und Mariæ Magdalenæ geb. Galsterin
eine behausung, gärtlein, schopff und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf der Pickergaß, einseit neben der Wöhreischen wittib, anderseit neben Johannes Müg dem kübler, hinten auff die Ottmännische wittib – (um 325 pfund verhafftet) theils als ein elterlichen erb theils als ein von ihrem bruder und miterben cedirtes guth – um 325 pfund
Fils du cordier Jacques Streichenberger d’Aarburg dans le canton de Berne, le réformé Jean Jacques Streichenberger épouse en 1730 la luthérienne Marie Madeleine Galster, fille du boucher Balthasar Galster : contrat de mariage, célébration
1730 (23.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 196
Eheberedung – zwischen dem ehrsamen Joh: Jacob Streichenberg dem ledig. Metzgers, Jacob Streichenbergs, deß Seÿlers und burger Zu Aarbburg Berner gebiethß in der Schweitz ehelich erzeugter Sohn, alß hochzeitern ane einem
so dann Maria Magdalena Galsterin, Balthasar Galsters Metzgers v. burg. alhier ehelich erzeugt dochter als Hochzeitherin andern theilß
Actum Straßb. d. 23. febr. A° 1730. [unterzeichnet] hans Jacob Streichenberg als hochzeitter, Maria Magdalena Galsterin als hochzeitterin
Mariage, Robertsau (luth. f° 54-v n° 6)
Donnerst. den 2.ten Mertz 1730. seind auff Obrigkeit. Erlaubnuß ohne Außrufung Ehelich eingesegnet worden Jacob Streichenberg, der ledige Metzger Von Aarburg gebürtig, Berner Gebiets, der Reformirten Religion Zugethan, Jacob Streichenbergs deß Seilers und unds allda Ehelicher Sohn, vnd Maria Magdalena, Balthasar Galsters, des Hauß Metzgers und burgers Zu Straßburg, Eheliche Tochter, d. Vngeäderten Augsp. Confession Zugethan [unterzeichnet] Jacob Streichenberg als hoch Zeiter, Maria Magdalena Galsterin als hoch Zeitterin (i 52)
Le boucher manant Jean Jacques Streichenberger et Marie Madeleine Galster font dresser un état de leur fortune
1731 (12. 7.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 190 (1562)
Inventarium und Beschreibung aller derjeniger Haab Nahrung und Güthere, so Mstr. Jacob Streichenberger der metzger und Schirmer alhier wie auch Frn. Maria Magdalena gebohrere Galsterin, beede Eheleuthe alhier einander in die Ehe zugebracht so auß Ursachen sich dieselbe in ihren mit einander auffgerichteten Ehepactis ein unverändert Guth Vorbehalten haben – Actum Straßburg den 12. Sept. 1730.
In einer alhier Zu Straßburg ohnweit dem Johanniter Closter gelegenen Behaußung Hat sich befunden, wie folgt
Le réformé Jean Jacques Streichenberger sollicite auprès des Conseillers et Vingt-et-Un le droit de bourgeoisie. L’assemblée renvoie l’affaire au Grand Sénat après avoir vérifié que le pétitionnaire dispose de la fortune réglementaire.
1732, Conseillers et XXI (1 R 2
(f° 48) Montag d. 21. Januarÿ 1732. Joh: Jacob Streichenberg Ref. Relig. komt ein puncto Civilegÿ.
Lt. Mosseder Nomine Johann Jacob Streichenberg des hiesigen schirmers und Viehehändlers Reformirter Religion beÿgethan, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen sub Nis 1. 2. 3. et 1. pt° Ciuilegÿ, handelt inhalts. Ist Erkandt, Werden H. XV. Schenck und H. Rht Wetzel umb des Imploranten Vermögen Zu untersuchen abgeordnet.
Deputati ijdem umb den Bescheid anzuzeigen
(f° 52) Sambstag d. 26. Januarÿ. – Joh: Jacob Streichenberg Ref. Relig. Wird puncto Civilegÿ.an E. E. großen Rath Verwießen.
H. XV. Schenck referirte, daß Er beneben H. Rathh. Wetzel, der Ihnen durch Mghh. Jacob Streichenberg des Viehehändlers und Schirmers allhier, Welcher dictô die Puncto Remissionis an E. E. großen Rath pro obtinendo ciuilegio durch ein unterthäniges Memoriale eingekommen, Würcklich besitzendes Vermögen untersucht und befunden, daß selbiges in 780 pfund 16 schilling 8 pfenning baaren gelts bestehe, welche der Implorant, So der Reformirter Religion Zugethan, Ein Wahres und Von niemand ansprüchiges Eÿgenthumb Zu seÿn mit einem Cörperlichen eÿd erhärtet hat, dabeneben befände Er sich mit allen übrigen Zu dem burgerrecht erforderten qualitäten Zue genüegen Versehen, Welchers aber beÿ E. E. Großen Rath ferners zu examiniren seÿn werde.
H. Rht. Wetzel bezoge sich auff die abgelegte relation
Erkandt, Wird Implorant nach sattsamer Bescheinung seines habenden eÿgenthümblichen guths, an E. E. großen [Rath] pro obtinendo ciuilegio Verwießen.
Jean Jacques Streichenberger et Marie Madeleine Galster acquièrent le droit de bourgeoisie. Leurs deux enfants suivent la coutume (ils ne deviennent pas bourgeois)
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 981
Johann Jacob Streichenberg d: Metzger Von Arburg und sein ehefr. Maria Magdalena Galsterin Von Hier geb. erhalt. d. b. umb den Neuen b. so auf dem Pfenn. thurn Zu erlegen ihre 2. Kindter Nahemns Anna Magd: undt Cath: Elisabeth werden beÿ ordnung gelasen, wolllen beÿ E: E: Zunfft d. Blum dienen Jur. & prom. d. 11.ten feb: 1732
1742 (20.2.), Not. Papelier (41 Not 5) n° 38
Codicill – 1742 (…) auff Dienstag den 20 Monatstag Februarÿ abends zwischen Sieben und Acht Uhren allhier Zu Straßburg, in des Disponirenten Wohnbehaußung ane der büchergaß gelegen deren untern mit denen fenstern auff gedachte Gaß aussehenden wohnstuben vor mir (…) persönlich erschienen der Ehrengeachte herr Johann Jacob Streichenberger der Metzger und burger allhier zwar Kranck undt schwachen leibs auff seinem bettt liegend, jedoch aber von der gnade des gundgütigen Gottes annoch guten Richtiger Sinnen, Vernunfft (…)
Jean Jacques Streichenberger meurt en 1742 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 450 livres. La masse propre à la veuve est de 228 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 660 livres, le passif à 902 livres.
1742 (29.3.), Not. Papelier (41 Not 3) n° 43
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Streichenbergers geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1742.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen liegend: und fahrender haab, Nahrung und Güthere, Schulden und Gegenschulden, nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehrengeachte Herr Johann Jacob Streichenberger, der geweßene Metzger und burger allhier Zu Straßburg, nunmehro seelig nach seinem am 24.ten Februarÿ letzthin aus dießer Zeit und Welt genommenem tödlichen hienscheiden zeitlichen verlaßen. Welche Nahrungs Verlaßenschafft dato auf geziemendes Ansuchen, erfordern und begehren des Verstorbenen seelig mit Frauen Maria Magdalena gebohren Galsterin der nunmahlige hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilen hinterlaßenen Erben Vogts (…) So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 29.ten Martÿ 1749.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben Verlaßen, wie folgt 1° Annam Magdalenam gebohrne Streichenbergerin, 2.do Catharinam Elisabetham gebohrne Streichenbergerin, 3.tio Johann Jacob Streichenberger, 4.to Mariam Margaretham gebohrne Streichenbergerin, In dero Nahmen aber H. Andreas Barbenes, der Weißbeck und burger allhier deroselben geordnet und geschworenen Vogts Zu Gegen ware. Alle des Verstorbenen seelig mit Vorgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielhte und Zu gleichen oppositionen und Stammtheime, hinterl. Kinder und Erben
Copia der vor Hn Johannes Brackenhoffer Notario publico et practico allhier den 23. Februarÿ 1730. auffgerichteten heuraths Verschreibung
In einer allhier Zu Straßburg ane der büchergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen befunden
Sa. haußraths 42 (W 14, E 1, T 26), Goldene Ring W 1, baarschafft
Eigenthumb ane einer behaußung so theilbar. Eine behaußung, Gärtlein, Schoff und hoffstatt, mit allen dererselben weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier auff der Pickergaß, 1.s neben Weÿl. N. Mörlin geweßenen Seÿlers und burgers allhier hinterl. Wittib 2.s neben Johannes Müeg dem Kübler hinden auff die Ottmannische Wittib die Gastherberg Zum brünnel genandt stoßendt gelegen, so über hernach bemelter unter denen passivis befindl. Capitalien freÿ, leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög Zu mein des Notarÿ concept gelüfferter Abschatzung Vom 30.ten Martÿ 1742. æstimirt und angeschlagen worden pro 450 lb
Hierüber meldet ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahret, datirt den 11.ten 7.bris 1741. Ausweißend wie der Verstorbene seelig und deßen nunmahlige Wittib solche behaußung Von Anna Catharina Geißtodtin Gebohrner Mäntelin, Johann Ehrhardt Geißtodts des Musici und burgers allhier Ehefrauen erkaufft haben
Schulden in der Wittib ohnveränderte Nahrung zugeltend 50
Ergäntzung, Vermög über der nunmahlig hinterbliebenen Wittiben in die Ehe gebrachten durch H. Notarium Johann Brackenhoffer in anno 1730. errichteten Inventarÿ 103 lb
Der Erben zu ergäntzen 283, abzurechnen 15 ß, Detrahendo 283, Summa summarum der Wittib Guths 228 lb
Solchemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben 660 lb – Schulden 902, Detrahendo, passivé 242 lb
Copia der Eheberedung
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les deux héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 139
Blum F. N 8555 – Weÿl. Johann Jacob Streichenberg geweßenen Metzger und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Papelier.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 66-b, 221 lb 2 ß, die machen 400 fl. Verstallte hiengegen 1200 fl.
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß. 6 d.
Abhandlung – 2 ß. 6 d. (Summa) 15 ß.
Abzug. die Zwo älteste ohnverburgerte Töchter haben von 118 lb. 3 ½. fl. Vätterlichem Erb den Abzug Zu erlegen mit 11. lb 66 ß
dt. 5. Maÿ 1742.
Marie Madeleine Galster se remarie en 1742 avec le boucher Léonard Dollinger, originaire de Mühlhausen près de Nuremberg : contrat de mariage, célébration
1742 (3.9.), Not. Papelier (41 Not 5) n° 49
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten H. Lienhard Dollinger dem leedigen Metzgers Johannes Dollingers des Metzgers und burgers Zu Mühlhaußen beÿ Nürnberg ehl. erzieltem Sohn als hochzeittern ane einem
Sodann der Tugendsamen Fraun Mariæ Magdalenæ Streichenbergerin gebohrner Galsterin weÿl. Johann Jacob Streichenbergers geweßenen Metzgers und burgers allhier hinterlaßener wittib als hochzeiterin am andtern theÿl
Straßburg d. dritten Septembris 1742. [unterzeichnet] Leonhart dollinger Als hochzeitter, d Johann Bernhardt Dollingers handzeich. des hochzeiters bruders, Maria Magdalena galsterin als hochzeitterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 187 n° 28)
1742. Mittwoch den 26. Septembr. sind nach vorhergegangener Zweÿmahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Leonhard Dollinger, der Ledige Metzger und burger allhier, Joh: Dollingers Metzgers und burgers Zu Mühlhausen ehel. Sohn, und Fr. Maria Magdalena weÿl. Johann Jacob Streichenberger gewesenen Burgers und Metzgers allhi. hinterl. wittib [unterzeichnet] Leonhard dollinger Als hoch Zeither, Maria Magdalena Streichenberin als hoch Zeitherin (i 189)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Marie Madeleine Galster à se remarier avant la fin de son deuil. Elle présente un certificat de sa sage-femme.
1742 Conseillers et XXI (1 R 225)
(f° 479) Montag d. 24.ten 7.bris. Maria Magd. Galsterin erhalt Dispensation in der trauer: Zeit.
Lt Fuchs Nomine gegenwärtiger Mariæ Magdalenæ gebohrner Galsterin, Weÿland Johann Jacob Streichenbergers des gewesenen burgers und metzgers allhier hinterlaßener Wittiben producirt unterthäniges Memoriale und bitten sambt beÿlagen sub num.is 1. 2. et 3. umb gnädiger Dispensation in der Trauer: Zeit, handelnd innhalts. Ist Erkandt, Wird der Implorantin in erwegung schon d. 24.ten Februarÿ jüngst dero Ehemann verstorben folglichen sieben monath der trauer bereits verfloßen, und selbige lautt der hebammen schein Sub Nro 3 sich nicht Schwanger befinde, mithin keine Confusio Sanguinis Zu befürchten ist, sich mit Leonhard Dollinger den ledigen Metzger: knecht Von Mülhaußen ehelich Copuliren Zulaßen Obrigkeitich erlaubt, und ihro die dazu, wegen noch nicht völlig verfloßener Trauer: Zeit, nöthige Dispensation, gegen erlag ein pfund pfenning in das gemeine Allmoßen Willfahrt. Dep. H. Krieg und H. Krug.
Léonard Dollinger devient bourgeois trois mois après son mariage (demande, décision, expédition du jugement)
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 113
Leonhard Dollinger der Metzger Von Mühlhaußen Chur beÿerischer Jurisdiction gebürtig, erhaltet das burgerrecht Von seiner Ehefrauen weÿl. Johann Jacob Streichenberger des gewesenen burgers und Metzgers allhier hinterl. Wittib um den alten burgerschilling und will beÿ E. E. Zunfft Zur Blum dienen jur. d. 22.ten Xbris 1742.
Les Quinze admettent Léonard Dollinger au nombre des petits tributaires à la Fleur en dépassant le nombre maximal de deux admissions par an.
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(f° 105) Sambstag d. 9. Martÿ 1743. – Leonhard Dollinger C. E. E. Zunfft Zur Bluhm
Fuchß nôe Leonhard Dollinger b. und Metzgers C. C. E. E. Zfft Zur Bluhm prod. vnderth. Mem. sambt beÿlagen 1. 2. et 3. Moss bitt Deput. Fuchß bitt auch Deput. Erk. Ober Accis herren
(f° 149) Sambstag den 16. Martÿ 1743. – Leonhard Dollinger C. E. E. Zunfft Zur Bluhm
Obere Accis herren laßen per me referiren, daß Leonhard Dollinger der burger und Metzger allhier, contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister den 9. huj. ein Underth. Memoriale mit beÿlagen sub N. 1. 2. et 3. producirt, darinnen derselbe gehorsambst Vorträgt ged. E. Zunfft habe nach beÿlag N° 1 den 13. Sept. jüngst Ihme Ein Attetstat gegeben, daß er als Leibzünfftig Könne angenommen werden, darauff Er, weißt beÿlag N° 2. beÿ E. E. Großen Rath alß burger angenommen worden, sofort habe er sich beÿ gegentheiligem E. Gericht angemelt, umb Ihne als Kleinzünfftig anzunehmen, er seÿe aber mit diesem begehren, laut adjuncti Sub N° 3. ab: und an Mghh Verwiesen worden, mit demuthiger bitt Mgh. geruhen wolten Zu erkennen und außzusprechen daß ged. Zunfft Ihme alß einen Klein Zünfftigen, ohne fernerem anstand, auff und anzunehmen schuldig, und allenfalls hochged. Mgh hohe dispensation dißfalls nöthig, auch mit solcher in gnaden zu willfahren
Auff welches der Citirte Zunfft M. umb Deput. gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant beÿgesetzt Er bereiths, und Zwahr an eines Meisters Wittib Verheurathet. Nahens der Citirten Zunfft seÿe Vorgestanden H. Ducré welcher gemelt die Zunft lege dem Imploranten nichts in den weeg, und möchten Ihme gerne, Zumahlen er geheurathet seÿe, geholffen sehen, allein Krafft ordnung Könten Sie des jahrs mehr nicht alß 2. Klein Zünfftige, welche plätz aber schon besetzt, annehmen. Weilen nun der Implorant, auff erhaltenen Zunfft Schein, burger worden, auch an eine Metzgers wittib Verheurathet, anbeÿ E. E. Zunfft consentire, also Vermeine man daß dem Imploranten dispensando in seinem begehren, gegen erlag 2. lb d. pro dispensatione, halb der Statt und halb der Zunfft Zu willfahren. Die genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkand, Bedacht gefolgt.
(f° 152-v) Sambstag den 16. Martÿ 1743. – Bescheid
Fuchß nôe Leonhard Dollinger C. C. E. E. Zunfft Zur Bluhm bitt comm. Sent. Ego bericht daß dieser bescheid bereits wie folgt zu papier gebracht word.
Sambstag den 16. Martÿ 1743. In Sachen Leonhard Dollingers des burgers und Metzger allhier, Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister, Imploraten, am andern theil, Auff producirtes unterthäniges Memoriale samt beÿlagen Sub Nis. 1. 2. et 3. juncto petito wir geruhen möchten Zu erkennen und außzusprechen, daß ged. E. Zunfft Ihme, Imploranten, alß einen Klein Zünfftigen, ohne fernerem anstand, auff und anzunehmen schuldig, und allenfalls Unßere Dispensation nöthig, auch mit solcher in gnaden zu willfahren. Des Imploraten beÿ gebettener, bewilligter, und beseßener Deput. hierüber gethane Erklährung, vnd all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist, der Hh. Depp. abgelegten Relation nach, Erkand, wird dem Imploranten in seinem begehren willfahrt, jedoch daß Er, neben wieder erstattung der unkosten, 2. lb d. halb der Statt und halb der Zunfft Zu erlegen schuldig sein solle.
Stehe alßo Zu Mgh. Ob sie die Expedition und extradition dieses bescheidts erkennen wollen. Erkandt, Solle dieser bescheid in obiger form expedirt und dem petenten zugestellt werden.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 224 livres, ceux de la femme à 280 livres. Marie Madeleine Galster est propriétaire du tiers de la maison comme participant à la communauté avec son premier mari et de la part d’un de ses enfants.
1743 (26.6.), Not. Papelier (41 Not 4) n° 73
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Leonhard Dollinger des Metzgers, und der tugendsahmen Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrener Galsterin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1743. (…) welche der Ursachen alldieweilen in dererselben den 3.ten Septembris des Zurückgelegten 1742.sten Jahrs Vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung §° 4.to ausdtruckent. Versehen, daß einem Jeeden theil und seinen Erben, deßen in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ eigen ohnverändert und Vorbehaltenen Guth seÿn und bleiben (…) So beschehen Straßburg den 26.t Junÿ 1743.
Haußrath M 46, F 180, Silber und dergleichen Geschmeids M 9, F 11, Goldene Ring F 4, baarschafft M 139, F 25, Activ Schulden M 11
Summa summarum des Ehemanns Vermögens 207 lb Und wann hiezu gerechnet wird, deßen ane haussteuren gebührige helffte antrifft 17 lb, So belauffet sich des Ehemanns Völlig in die Ehe gebrachtes Vermögen auff 224 lb
Wird auch der Ehefrauen ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben
Antheil ane einer behaußung so die Frau in die Ehe gebracht. Nembl. ein ohnvertheilter dritter theil, Von und ane einer behaußung, Gärtlein, Schopff und hoffstatt, mit allen dererselben weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier auff der Pickergaß, einseith neben Weÿl. N. Mörlen geweßenen Seÿlers und burgers allhier hinterl. Wittib, anderseith neben Johannes Müeg dem Kübler hinten auff die Ottmannische Wittib die Gastherberg Zum brünnel genandt stoßendt gelegen, daran die übrige Zweÿ dritte theil der Ehefrauen mit Weÿl. Johann Jacob Streichenberger geweßenem Metzger und burger allhier ihrem erstern Ehemann seel. ehel. erzielt und hinterl. Vier Kinderen eigenthümlich zuständig, welche die Ehefrau Vermög Codicilli §° 3.tio lebenslänglich Zu genießen und ist solche behaußung in A° 1742. beÿ absterben Vorged. Joh: Jacob Streichenbergers ihres Ehemanns seel. auffgerichtetem Verl. Inventario durch die geschwohrne herren Werckmeistere Vermög des, zu dasigem Concept geliefferen schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 30. Martÿ 1742. æstimirt und angeschlagen worden pro 450. lb und dermahlen ohnpræjudicirliche dabeÿ gelaßen worden. Daran der dißortige drittetheil antrifft 150. lb
daran wegzurechnen, so löbl. Stifft St Marx Zu dießeitigem rato ane Cap. Zuerfordern hat 108. Und waß Johann Jacob von Zabern der Schneider und burger allhier ane hauptgut zu dießeitigem Antheil daroben stehet hatt 41, Machen also beede auff der behausung Zum dißortihem Antheil stehende Posten in hauptgut auf 150. lb
Die übrige Zweÿ dritte theil an dießen beÿden Cap. seÿnd auff der Ehefrauen Kinder erster Ehe Von Ihro in Wÿdembs genuß habenden Zwo tertzen der behaußung versichert.
Wie solche behaußung Sie die Ehefrau und ihr vorged. ihr erster Ehemann seelig durante matrimonio mit einander erkaufft, weißet ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahret, datirt den 11.ten 7.bris 1741. Vorstehende auff der behaußung hafftend. Capitalia gegen obigem ohnpræjudicirlich gelaßenem hauß anschlag gehalten, so eräugnet sich daß ein Summ gegen der anderen auffgehe mithin hier in auswurff Zu bringen, Nihil
Schulden in der Ehefrauen Nahrung zugeltend 52. Summa summarum der Ehefrauen Vermögens 274 lb – Schuld 11, verbleibt 262 lb – Deme beÿzufügen die helffte ane den haussteuren 17 lb, Der Ehefrauen Zubingen 280 lb
Der Kinder erster Ehe Vätterliches Guth belangend.
Léonard Dollinger qui a remis en état et reconstruit en partie sa maison déclare que c’est par pure tolérance qu’il a placé un corbeau dans le mur de sa voisine veuve du baquetier Georges Müh (maison au sud, futur n° 4)
1754 (5.12.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 31 (2° série)
Persönlich kommen und erschienen, der Ehrsam und bescheidene Johann Leonhard Dollinger, der Metzger und burger allhier, anzeigend waßgestalten Er in Renovirung und bauung seines ane der Bücher-gaß gelegenen haußes Zu dem durchzug einen Köpffer in die nebens stehende Fr. Annä Mariä Mühin gebohrener Lautin, Weÿl. Meister Georg Müh, des geweßenen Küblers und burgers allhier hinterlassener Wittib eigenthümlich Zuständige Mauer, mit deroselben genehmhaltung legen laßen, damit aber ins Künfftige seine Erben und Nachkommen durch die Einsetzung gedachten Köpffers in erwehnte Mauer einige gemeinschafft oder recht nicht formiren oder machen können, als will Er hiemit und in Krafft dießes offentlich declarirt haben, daß Er im geringsten keine Gerechtigkeit an quæstionirter Mauer habe, sondern die Einsetzung des Köpffers eine bloße Vergönstigung Von Vorerwehnter Verwittibten Frauen Mühin seÿe (…) Actum Straßburg den 5. Xbr. 1754.
Léonard Dollinger cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir vendre des cervelats et d’autres charcuteries françaises
1769, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 361) Monntag den 13.ten mensis Februarÿ 1769
Johann Leonhard Dollinger junior, der hiesige Burger und dermahlige bratwurstmacher, Erschienen dato vor Einem Ehrsahmen Gericht vndt berichtet wie daß er künfftig auch Ceruelats vnd dergleichen frantzösische würste gleich wie andere Seine Mit: Meister die Erlaubnuß dießorths auch schon Erhalten haben Zu verfertigen undt Zu verkauffen, ge* seÿen, bittet derhalben dem Ehrsamen Gericht Ime die darzu Nöthige Erlaubnuß Zu Ertheillen, vnd offerirt * langen sich dißorts Geldzünfftig Zu Machen undt die gewohnliche Receptions gebühr derhalben Zu Entrichten
Hierauff ist nach geschehener Vmbfrage Erkandt worden, daß dem Imploranten in Seinem darfür gerichtlich Zu willfahren, Mithin der auch *elben die Vorbenante Würst Zu Verfertigen undt Zu verkauffen vnd Zwar von Erlag der 2 lb 4 ß d. undt 6 ß Stubengeldt pro hoc anno Zuerlauben.
Marie Madeleine Galster meurt en 1779 en délaissant trois enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison à 400 livres. La masse propre au veuf est de 202 livres, celle propre aux héritiers de 225 livres. L’actif de la communauté s’élève à 175 livres, le passif à 227 livres
1779 (20.10.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 967) n° 322
Inventarium über Weÿland der Tugendsamen Fr. Mariä Magdalenä Dollingerin gebohrener Galsterin des Ehrenachtbaren Leonhard Dollingers des Mittleren Metzgers und Burgers allhier geweßener Ehefr: nunmehr seeliger Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1779. (…) nach ihrem den 3. Octobris dießes lauffenden 1779. Jahrs genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen seelig mit weÿland Johann Jacob Streichenberger geweßenen ebenmäßigen Metzger und Burgern allhier ihrem geweßenen erstern Ehemann längst seeligen ehelich erzeugter dreÿer Kindern und ab intestato Zurückgelaßener Erben alle gleich diesen Eingangs benahmset inventirt untersucht durch vorbemeldten dißortigen hinterbliebenen Wittibern beÿständlichen Johann Leonhard Dollingers des ältern Metzgern und Burgers allhier seines ältisten Bruders (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 20. Octobris & seqq. Anno 1779.
Die Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1.mo Frau Annam Magdalenam gebohrne Streichenbergerin Weÿl. Johann Adam Tröschers des gewesenen Metzgers und burgers allhier hinterlaßene Wittib so unter Beÿstand Johann Cornelii Riehlen des Strumpffstrickers und burgers allhier wie auch Wächter beÿ jeeweilig Regierenden H. Ammeisters dießer Inventur persönlich beÿgewohnt, 2.do Frau Catharinam Elisabetham gebohrne Streichenbergerin, des Ehrenachtbaren Lorentz München des Meelhändlers und burgers allhier Ehefr. welche unter assistentz gemeldten Ihren Ehemanns diesem Verlaßenschafft Geschäfft ebenfalls in Persohn abgewarthet, So dann 3.tio der Ehrenachtbare Johann Jacob Streichenberger den Metzger und burgern allhier welcher ebenfalls dießer Verlaßenschafft Inventur in Persohn abgewartet, Alle dreÿ aber von der Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachten ihrem verstorbenen Erstern Ehemann längst seeligen ehelich erziehlte Kinder und Zu gleichlingen Portionen und Antheilern ab intestato hinterlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Picker: Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behausung, befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer behausung. (E.) Nehmlichen die helffte von und ane einer Behausung bestehend in Forder: und hinter gebäuden, Stallung und Gärthlein mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg auff der Picker Gaß einseit neben Daniel Müller den Saltzmeßer anderseit neben Johann Müeg dem Kübler, hinten auff die Gastherberg Zum brünnel stoßend gelegen, so außer denen darauff hafftenden passiv Capitalien freÿ leedig und eigen. Und ist dieße gantze behaußung durch Löbl. Statt Straßburg geschwohrene Hh. Werckmeistere (…) Vermög deroselben eingeschickter schrifftlicher und beÿ mein Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung dedato 3. 9.br. 1779. æstimirt und angeschlagen worden, um 800 fl. oder 400 lb. Wavon die helffte antrifft, so hier außzuwerffen mit 200 lb.
Wie nun die Defuncta zu dießer Haußhelffte eigenthümlichen gelanget, so ist Zu wißen, daß die gantze behausung den 11. 7.br 1741 Zwischen ihro und Weÿl. Johann Jacob Streichenberger, ihrem ersten gewesenen Ehemann wehrender Ehe austheilbarer Nahrung erkauft worden, wavon dann derselben in A° 1742 beÿ Vor absterben gemeldten ihres Ehemanns ein dritter theil und in A° 1747 währender dießer zweÿten Ehe beÿ absterben Mariæ Margarethæ Streichenbergerin ihrem Verstorbenen jüngsten Töchterlein, wo ane Zween dritten theilen Vätterlichen Vermögens ein Vierter theil, oder ein Sechßtel Zuerfordern hatte, ein solcher theil anererbtermaßen, mithien zusammen obige haußhelffte, eigenthümlichen anerwachßen. Die übrige helffte aber ane Vorbeschriebener Behaußung ist denen dißortigen Erben als ein bereits anererbtes Vätterliches Guth gehörig, welches die Defuncta biß an ihr seel. Erne Wÿdumbsweiße genißen. Hierbeÿ ist ferner Zumelden daß die Defuncta beÿ ihrer mit dißortigem Wittibern beschehener Verheürathung, Sie Ihme, wie die Vorher copialiter inserirte Eheberedung §° 6.to maßgiebet, der ihro ane der gantzen behaußung, damahlen allein eigenthümlich zuständig geweßene eine dritte theil zu einem lebenslänglichen aber wieder rückfälligen Wÿdum anverschafft, und Zwar dergestalten, daß Er wehrend solchen Wÿdumbs Genuß, bedittenen Antheil der Behaußung in gutem baustand und Ehren erhalten und die davon abzutragen schuldige Wieder Zinnß aus dem seinigen pro rato abtragen und Zubezahlen schuldig und gehalten seÿn solle.
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe abgegangene ohnveränderte Nahrung. Vermög durch längst Weÿl. H. Johann Daniel Papelier geweßenen Notarium publicum juratum et Practicum allhier über beeder geweßener Eheleute den 26. Junÿ Anno 1743 einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrung errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. Silber 2 ß, Sa. Activ schuld 11, Sa. Ergäntzungs rest 190 lb, Summa summarum 202 lb
Dießemnach wird auch der Erben unveränderten Mütterliches Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 39, Sa. Silbers 13 ß, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 200, Sa. Schuld &, Sa. Ergäntzungs Rest 182, Summa summarum 422 lb – Schulden 196, Compensando 225 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. Hausraths 44, Sa. Leeren Faß 5, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 175, Summa summarum 227 lb – Schulden 405, Passiv onus 178 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 213 lb
Wÿdum so dißortiger Wittib von seiner Verstorbenen Ehefr. lebenslänglich Zugenißen hat
Copia der Eheberedung (…) den 3. Septembris Anno 1742, Johann Daniel Papelier, Notarius publicus practicus
Sa fille Catherine Elisabeth Streichenberger épouse en 1757 le boulanger Laurent Münch : contrat de mariage, célébration
1757 (1.2.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 18
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrengeachte herr Lorenz Münch der leedige becker von Eckbolßheim gebürtig, weÿl. des Ehrs. v. bescheidenen Caspar Münch, des geweßenen bs. v. Ackersmanns zu ged. Eckbolßh. mit auch weÿl. der tugends. Frauen Martha Münchin geb. Peterin, beede seel. ehel. erzeugt v. nachgelaßener Sohn, mit beÿstand der Ehren v. vorgeachten Hn Andreä Münch des Weißbecken seines bruders v. H. Joh. Martin Albrecht des Hausfeurers beed. bn. dahier als Hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehren v. tugendgezierte Jgfer Catharina Elisabetha Streichenbergerin, weÿl. Hn Jacob Streichenbergers des bs. Metzgers dahier seel. mit der Viel Ehren: v. tugendgezierten Fraueb Anna Magdalena geb. Galsterin ehel. erzielte Tochter, unter assistentz des Ehren v. Vorgeachten Herrn Leonhard Dollinger des Metzgers dahier ihres Stieffvatters v. Hn Joh: Jacob von Zabern des Schneidermeisters bs. v. allhiesigen Vicari Käufflers ihres geschw. Curatoris als hochzeiterin andern theils
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf dienstag den Ersten Februarii 1757. [unterzeichnet] Lorentz Münch als hochzeiter, Catharina Elisabetha Streichenbergerin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 153 n° 5)
Mitwoch d. 23. Februarÿ 1757. seind nach vorhergeschehener zweÿmahligen Außruffung Ehelich copuliret und eingesegnet worden Lorentz Münch lediger Beck und burger allhier, weÿl. Caspar Münch gewes. Ackersmann und burgers zu Eckboltzheim nachgel. Ehel. Sohn und Jgfr. Catharina Elisabetha weÿl. Joh: Jacob Streichenberger, gewes. Metzgers und burgers allhier nachgel. Ehel. tochter [unterzeichnet] Lorentz Münch als hochzeiter, Catharina Elisabetha Streichenbergerin als hochzeiterin (i 82)
Catherine Elisabeth Streichenberger meurt sans enfant. La masse propre au veuf est de 227 livres, celle propre aux héritiers de 187 livres. L’actif de la communauté s’élève à 204 livres, le passif à 540 livres. Laurent Münch le veuf aura la jouissance viagère de la part de maison propre à la défunte si l’usufruitier meurt avant le veuf.
1780 (18.1.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 81
Inventarium über Weil der Ehren: und Tugendbegabten Fraun Catharinæ Elisabethæ Münchin, gebohrner Streichenbergerin, des Ehrsamen Hn Lorenz Münch Meelhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Ehegattin Verlassenschaft aufgerichtet in anno 1780. (…) nach ihrem den 23. Xbris letztabgewichenen 1779.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern u. Begehren Erstged. H. Lorentz Münch, des hinterbliebenen Wittibers, wie auch der auf nachstehendem Blatt benamster u. von der Verstorbenen seel. ab intestato nachgelaßene Erben fleißig inventirt u. ersucht, nach deme der Herr Wittiber u. Barbara Greißin, die ledige Dienstmagd von Wangenheim gebürtig (…) So geschehen allhier zu Straßburg auf Dienstag den 18.ten Januarii Anno 1780.
Die Verstorbene seelige hat ab Intestato zu ihren Erben verlaßen wie folgt 1° Frau Annam Magdalenam gebohrne Streichenbergerin weil. H. Joh. Adam Tröscher, des geweßten Metzgers u. brs allhier ihres 2.ten Ehemanns seel. hinterbliebene Wittwe so unter Verbeÿstandung Hn. Joh. Cornelii Riehl, des Strumpffstrickers und Wächter bei dem jeweiligen regierenden H. Ammeistern auch brs hieselbsten dieser Inventur Von Anfang bis Zu End abwartete und dadurch ihre Interesse besorgte und 2. Meister Joh. Jakob Streichenberger, den ebenfalls Metzger, und Burgern dahier, welche durch seine Gegenwart bei gegenwärtiger Inventur seinen eigenen Nutzen beobachtet hat. Beide der Verstorbenen Fr. Münchin seel. Leibl. Geschwisterde und Von derselben aus Mangel Ehelich erzeugt vorhandener Kinder oder Kinds, ab intestato Zu gleichlingen Portionen nachgelaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Obern langen Stras gelegenen H. Georg Eman: Endlich dem Paßm: Seidenhändler und bn. dahier eigenthümlich zuständigen und diesorts lehnungsweise bewohnenden behausung befunden worden, wie folgt
(f° 6) Ergäntzung des Wittibers währnder Ehe abgegangen unveränderten Guts. Nach Anleitung des über dessen verstorbenen Ehegattin seel. Zugebrachtes Vermögen alleinig betittelten und von Weil. Hn Not° Joh: Georg Elles den 19.ten Martii 1757. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der den 1. feb. 1757 coram H. Not° Johann Georg Elles aufgerichteten Eheberedung
Copia der vor Herrn Not° J: G: Elles den 25. jan. 1763 errichteten Codicilli Nuncupativi
Des Wittibers unveränderten Guts, Sa. Hausraths 1 lb, Sa. Erg.s Rests 225 lb, Summa summarum 227 lb
Solchemnach wird auch der Verstorbenen seel. modo dero Erben unveränderten Vermögen verzeichnet, Sa. hausraths 34, Sa. Silbers 11 ß, Sa. gold. Rings 2, Sa. Ergäntzungs restes 150 lb, Summa summarum 187 lb
Endlichen wird auch die gemein verändert u: theilbare Nachlassenschafft beschrieben, Sa. hausraths 66, Sa. Schiff und geschirrs zum Meelhandel 8, Sa. Frucht 91, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 30, Sa. schulden 4 lb, Summa summarum 204 lb – Schulden 540 lb, In Gegeneinanderhaltung 336 lb
Conclusio finalis et Stall Summa 78 lb
Wÿdum, So Meister Leonhard Dollinger, der Metzger u. b. allh. der Verstorbenen Fraun Münchin seel. Stief: Vater lebenslänglich von weil. Fr.n Anna Magdal. geb. Galsterin, seiner Ehegattin seel. zu genießen haben soll und diesortigen Erben unverändert seÿn solle. Es ist nach der Aussage des Wittibers sowol als auch der Erben zu berichten, daß Frau Anna Magdal. gebohrne Galsterin, die Leibl. u. respê Schwieger: Mutter, vor diesortiger ihrer Leibl. To: Verstorben seÿe, und nach der mit einander auffgerichteten Eheberedung hat dieselbe obged. Mr Leonhard Dollinger ihren 2.ten Ehemann einen Wÿdumbs Sitz in dero eigenthüml. für unverändert in die Ehe gebrachten, an die Pickergaß gelegenen behaußung verschreiben lassen. Worinnen aber diser Wÿdum u. überhaupt das ererbte Mütterl. Gut zu diesortigem Rato besehen möchten Kan dermalen hier nicht gezeigt werden, indeme Frau Dollingerin seel. Verlaßenschafft bis daher noch nicht völlig erörtert worden ist, sondern annoch auszumachen steht. Hierbei ist annoch zumelden, wann der ins Künfftig zu der Verstorbenen seel. Rato erörterte Wÿdem durch Absterben Mr Leonhard Dollingers annoch Zu lebzeiten Hn Lorentz Münch des disortigen Wrs aufhören sollte, daß deroselben Antheil Zum lebenslängl. Genuß auf ihne zurückfalle.
Copia der Eheberedung (…) Johann Georg Elles – Copia Codicilli nuncupativi
Laurent Münch cède ses droits sur la maison à Jean Jacques Streichenberger et à Anne Madeleine Streichenberger, veuve du boucher Jean Adam Trœscher
1780 (7.6.), Not. Lauth (6 E 41, 648) Joint au n° 81 du 18 janvier 1780
Verkauf: und Erlöß wie auch Erörterungs: Register Über Weiland der Ehren: und Tugendbegabten Fraun Catharinä Elisabethä Münchin, gebohrner Streichenbergerin, des Ehrsamen Herrn Lorenz Münch Meelhändlers und Burgers allhier Zu Strassburg geweßter Ehegattin nunmehr seeligen Verlassenschaft aufgerichtet in Anno 1780
Vor mir unterschriebenen als Zu weiland Fraun Catharinæ Elisabethæ gebohrner Streichenbergerin, Hn Lorenz Münch, des Meelhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrau seel. Verlaßenschaft Inventur und Erörterung adhibirten geschwornen Notario erschienen an zu End stehendem Dato erstgedachter Hr Lorentz Münch der hinterbliebene Wittwer an einem
so dann vorbenambste deßen verstorbenen Ehefrau seel. beÿder vollbändige Geschwister und ab intestato in Mangel ehelich Leibs Erben hinterlassene Erben nahmentlich Frau Anna Magdalena gebohrne Streichenbergerin weiland. H. Joh. Adam Tröschers, gewesenen Metzgers und burgers allhier seel. hinterbliebene Wittwe, beiständlich Hn Notarii Johann Friderich Greiß und Herr Johann Jacob Streichenberger, der ebenmäßige Metzger und Burger dahier an andern theil
die zeigten beiderseits an demnach er Hr. Lorentz Münch der hinterbliebene Wittwer seiner vorbenamßten verstorbenen Ehefrauen seel. gesamte hinterlaßende Vermögenschafft Zufolg des 2.ten Punctens coram weiland H. Notario Joh: Georg Elles den 25.ten Januarii Anno 1768. errichteten Codicilli Nuncupativi die tage seines Lebens wittumsweiß zu genießen berechtiget wäre, daß sie Comparenten demnach sich gütlich und wohlbedächtlich mit einander dahin vergleichen hätten, daß nemlich er Hr Münch, der Wittiber Ihnen denen vorgedachten beÿden Wÿdums Erben alles dasjenigen was einer verstorbenen Ehefrau aus weiland Fraun Anna Magdalena gebohrner Galsterin, H. Leonhard Dollingers, des Metzgers und burgers allhier gewesene Ehefraun als ihrer verstorbenen Mutter seel. Verlaßenschafft Zufolg des durch H. Notarium Johann Friderich Nenter in hoc anno darüber gefertigten Calculi erblichen ausgefallen ist, es besitze auch worinn es immer wolle, von dato an eigenthümlich überlaße und auf den Genuß solchen mütterlichen Erbs- rati Verzug thun (…)
Actum Straßburg auf Mittwoch den 7. Junii Anni 1780
Les Quinze admettent Jean Jacques Streichenberger au nombre des petits tributaires de la Fleur lors du litige qui oppose le pétitionnaire à la tribu
1759, Protocole des Quinze (2 R 171, rapiarium 170)
(Rapiarium) f° 10. Donnerstag d. 8.ten Februarÿ 1759. Streichenberger Ctra Blum
Lect. memor. und bitten samt beÿlag sub N° 1 in sachen Johann Jacob Streichenberger des ledigen Metzgers von hier Ctra E. E. Zunfft Zur Blum Hn Zunfftmeister
Implorant præsens, habe sich auff den jnnhalt seines memorialis und petiti gäntzlich bezogen. nôe Imploratischer Zunfft seÿe vorgestanden gedachter Johannes Rohmann als Zunfftmeister welcher des Imploranten begehren so von keiner Consequenz seÿe, mithin Imploratischer Zunfft Keinen nachtheil zufügen Könne, zu mghhn gstellet. Worauff die Hrn Deputirt ihre meinung dahin ergehen laßen, daß dem Imploranten in seinem gesuch zu Willfahren, folglich derselbe beÿ E. E. Zunfft Zur Blum gegen Erlag der gewohnlichen daselbst abzurichten habenden gebühr, als Kleinzünfftig auff und anzunehmen seÿe.
(Rapiarium D) Sambstags d. 10. Februarÿ 1759. In Sachen Johann Jacob Streichenberger des ledigen Metzgers von hier Imploranten an einem, Entgegen und wieder E. E. Zunfft Zur Blum Hn Zunfftmeister Imploraten am andern theil, auf producirtes unterthäniges memoriale mit beÿlag sub N° 1 Juncto petito, Wir geruheten dem Imploranten, die hohe huld zu erweißen, und gnädig zu erkennen daß derselbe Zum Klein Zünfftigen beÿ E. E. Zunfft Zur Blum aufzunehmen seÿe, des Imploratischen Zunfftmeisters, per recessum gethanes bitten deput. abzuordnen, gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist dero Hhn Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß der Implorant beÿ E. E. Zunfft Zur Blum gegen Erlag der gewohnlichen gebühr als Kleinzünfftig auf und anzunehmen seÿe.
Le boucher Jean Jacques Streichenberger épouse en 1759 Marie Salomé Volck, fille du pêcheur Jean Philippe Volck : contrat de mariage, célébration
1759 (18.x), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 66
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Johann Jacob Streichenberger, der Metzger und Burger allhier, weÿl. Joh: Jacob Streichenbergers, des ebenmäßig allhießig gewesenen Metzgers ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H Joh: Bernhard Dollinger jun. auch Metzgers und Burgers allhier seines respê Stieff Vatters und H Joh: Jacob von Zabern, des geschwornen Käufflers und Burgers allhier, seines Vettern, als Hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Salome Volckin, H. Joh: Philipp Volck des Fischers und Burgers allhier, mit Fr. Mariæ Salome gebohrene Schäfferin seiner ehelichen Haußfrau ehelich erzeugte Tochter, beÿständlich gedachter Ihres Vatters, als hochzeiterin Andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch d. 18. Anno 1759. [unterzeichnet] Johann Jacob Streichenberger Als Hochzeiter, Maria Salomea Volckin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 180 n° 10)
1759. Montag den 10. Maÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahligen Proclamation in den Stand heil. Ehe eingesegnet worden Joh: Jacob Streichenberger der Metzger und burger allhie weÿl. Joh: Jacob Streichenberger s gewesenen Metzgers und Burgers allhie nachgelaßener ehel. Sohn und Jgf. Maria Salome Joh: Philipp Volck deß fischers und burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Streichenberger als hochzeiter, Maria Salomea Volckin als hochzeiterin (i 96)
Inventaire des apports dressé dans une maison Grand rue qui appartient au diacre Herrmann. Ceux du mari s’élèvent à 117 livres, ceux de la femme à 94 livres.
1761 (29.10.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 963) n° 152
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Streichenbergers, des bratwürstmachers und Metzgers, und der Ehren und tugendsamen Fr. Mariä Salome gebohrener Volckin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachter Nahrung, auffgerichtet Anno 1761. (…) Vermög des Vor mir Notario den 18.t Aprilis 1759. errichteten Eheberedung §° 4.to Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 29.ten Octobris Anno 1761. in præsentia H Joh: Philipp Volck, des Fischers und burgers allhier Ihres eheleiblich. Vatters als dero beÿstand
In einer allhier ane der Langenstraß gelegenen H: Mag: N. Herrmann, dem Diacono der Prediger Kirchen allhier eigenthümlich gehörig und von beeden Eheleuthen Zum theil Lehnungsweiß bewohnenden behausung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 31, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 53, Summa summarum 90 lb – Und wann annoch dazu gerechnet wird deßen ane denen in fine beschriebene Haussteuren gebührige Helffte antreffend 26 lb, des Ehemanns Nahrung 117 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 50, Sa. Silbers 11, Sa. Goldene ringe 7 lb, Summa summarum 68 lb – Und wann gleichfalls darzu gerechnet wird die Ihro ane denen haussteuren gebührige Helffte antreffend 26 lb, der Ehefrauen Vermögen 94 lb
Jean Jacques Streichenberger cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir vendre des cervelats et d’autres chacuteries françaises
1764, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 248-v) Dienstag den 9.ten deß Monaths Octobris in Anno 1764.
Johann Jacob Streichenberger, der bratwurstmacher, auch inn der Langen Straß allhier wohnhaft steht vor und bittet Ihme gleich anderen bratwurstmacher wegen verfertig: undt Verkauffung Ceruelats dießorths als geldt Zünfftig Zu recipiren, cum oblato die gebühr derhalben ebenfalls Abzustatten.
Erkanndt worden, Seÿe demeselben gegen Erlag der 2. lb. 4 ß d pro receptione undt 6 ß d Stubengeldt pro hoc Anno inn Seinem begehren Zu willfahren vndt alßo Ihme Cervelats, Boudins vnd Endouilles auff den Kauff Zu fertigen nur alleine Zu Erlauben, vndt anbeÿ ane genaue observance der Ordnung in specie deß beÿ g. Hn denen XV.vom 2.t Maÿ 1761. Ergangenen bescheids Zu Verweißen.
Marie Salomé Volck meurt en 1783 en délaissant trois enfants. L’inventaire décrit le tiers de la maison qui appartient au veuf en mentionant en détail l’origine de la propriété. La masse propre au veuf est de 355 livres, celle propre aux héritiers de 67 livres. L’actif de la communauté s’élève à 130 livres, le passif à 301 livres.
1783 (21.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 968) n° 348.a
Inventarium über Weÿl. der Ehren und Tugendsamen Fr. Mariä Salome Streichenbergerin gebohrner Volckin, des Ehren und bescheidenen Johann Jacob Streichenbergers, des brawürstmachers und burgers allhier geweßener Ehefr: nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1783. (…) nach ihrem den 4. Junÿ dießes Zu end lauffenden 1783.ten Jahrs genommenen Tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen – So geschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag den 21. Novembris Anno 1783. In einer allhier Zu Straßburg ane der Mittlern langen Straß gelegenen und Mstr. N. Stahl dem Maurer Meister und burgern allhier eigenthümlich zuständigen und Von dem Wittibern zum Theil lehnungsweiß bewohnender behausung.
Die verstorbene seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Philipp Jacob Streichenberger, den leedigen Metzger, so 21 Jahr alt mithin ohnbevögtigt, welcher dießer Inventur selbst persönlich abgewartet, und dabeÿ seine eigene Interesse besorget. 2.do Johann Georg Streichenberger, der ebenmäßige leedige Metzger so 19. Jahr alt mithin minorennis, So dann 3.tio Jfr. Mariam Salome Streichenbergerin, so 13 Jahr alt und also ebenfalls minderjährig. Deßenwegen dann dieße beede jüngste Geschwütsrige mit engangs gedachtem Mstr Johann Philipp Volck dem Küblern bevögtiget (…) Alle dreÿ aber Von der Verstorbenen seel. mit ihrem eingangs gemelten geweßenen Ehemann und nunmahligen hinterlassenem Wittibern ehelich erzeugte dreÿ Kinder und Zu gleichlingen portionen und Antheileren ab intestato Zurückgelaßene Erben
Eigenthum ane einer behausung. (W.) Nehmlichen ein dritter Theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, bestehend in Forder und hinter Gebäuden, Stallung und Gärthlein, mit allen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg auf der Picker Gaß, einseith neben Daniel Müller dem Saltzmeßer, anderseith neben Johannes Müg dem Kübler, hinten auf die Gastherberg Zum sogenannten brünnel stoßend, gelegen, so außer denen darauff hafftenden passiv Capitalien freÿ ledig und eigen.
Und ist die gantze behausung beÿ Weÿl. Fr. Mariä Magdalenä Dollingerin gebohrner Galsterin, Johann Leonhard Dollingers des Mitlern, bratwürstmachers und burgers alhier Verstorbener Ehefr. dißortigen Wittibers eheleib. Mutter Verlaßenschafft Inventur durch (die Werckmeistere) vermög deroselben damahlen eingeschickter schrifftlichen und beÿ mein Notarÿ Concept über Vorbemeldte Verlaßenschafft Inventur in Anno 1779 errichteten Inventarÿ Concept befindlicher Abschatzung de dato 3. 9.bris 1779 æstimirt und angeschlagen vor und um 800 fl. oder 400 lb. Beÿ welcher æstimation mann dann, sonderheitlichen weilen seit der Zeit keine Haupt Gebäude in quæstioniter behausung noch sonstige meliorationen Vorgenommen worden, jedoch ohn praejudiz verbleiben und dabeÿ laßen wollen, deßentwegen vor vorherbemeldten einen dritten theil hier in Außwurff Zu bringen 133. lb. Wie nun der dießortige Wittiber dießen Vorbemeldten einen dritten theil solcher behausung erblichen erhalten und eigenthümlich erwachßen, so hat mann davon folgende bericht beÿzusetzten und zugleich zu ertheilen. Nehmlichen es ist die ganze behausung den 11. 7.br 1741 Von längst Weÿl. Johann Jacob Streichenberger, deù geweßenen bratwurstmacher und burger alhier und auch weÿl. Fr. Maria Magdalena gebohrner Galsterin beeder Eheleuten, des dermaligen Wittibers respe. Eltern wehrender Ehe miteinander erkaufft worden, beÿ des Vatters erfogten erstern Absterben dann, seinen dermalen hinterbliebenen Vier Kindern und respê hinterlaßener ab intestat Erben zween dritte theil an quæstonirter behausung erb: und eigenthümlich Zugefallen, welche aber deßen hinterlaßene Wittib Zu einem lebenslänglichen Genuß hatte, der übrige eine dritte theil aber war ihro als damahliger Wittib eigenthümlichen zuständig, dießen dritten theil aber da sie sich in Zweÿter Ehe begeben, hat Sie ihrem Zweÿten Ehemann Leonhard Dollinger noch lebend, Vermög der mit demselben den 3. 7.br 1742 errichteten Eheberedung §° 6.to Zu einem lebtägigen Wÿdum Vermacht.
Es ist aber in dießer zweÿten Ehe ein Kind von denen Vier Streichenberger Kindern und Erben in der Zweÿten Ehe Anno 1747 verstorben, welches Sie die Mutter aber ererbt, und deßentwegen an den Vätterlichen Zween dritten Theilen ein Sechßter theil erb und eigenthümlichen Ihro zugekommen, folglichen als dann derselben an quæstionirter behausung die helfte eigenthümlich gehörig war, derowegen beÿ dero Absterben, zumahlen da keine Kinder von Zweÿter Ehe vorhanden waren, dieße Haußhelfte denen Kindern Erster Ehe eigenthümlich zugefallen, woran dann participiret 1.mo Fr. Anna Maria gebohrne Streichenbergerin, Weÿl. Johann Adam Tröschers des geweßenen Würstenmachers geweßene Ehefrau und hinterlaßene Wittib ein 6. theil, Fr. Catharina Elisabetha gebohrne Streichenbergerin, H. Lorentz Münch des Melhändlers und burgers alhier Ehefrau ebenfalls Ein 6. theil und dann dem dißortigen Wittibern gleichfalls ein 6.ter Theil. Welche dann die helffte vorbesagter behaußung ererbter mütterlicher Anteilere wieder ausmachen wird. Es ist aber hierbeÿ anzuzeigen, daß Vorbenanndte Münchische Ehefrau gleich nach ihrer verstorbenen Mutter dießes Zeitliche, ohne Nachlaßung ehelich erzielter Kindern, mit den Ewigen Verwechßelt, und von Ihren beeden Hinterlaßenen Geschwüsteren als Fr. Tröscherin und dißortigem Wittiber, jedoch daß dero Ehemann von ihrer gesambten Verlaßenschafft den general Usum fructum lebenslänglichen haben soll, geerbet werden. Beÿ dießem Erbfall aber hat sich Johann Jacob Streichenberger, der eine Zur helffte an solcher Schwesterlicher Erbsportion hinterlaßene ab intestat Erb, mit dem hinterbliebenen Wittibern Hn Lorentz Münch in Ansehung deßen Lebenslänglichen Zugenießen habenden Wÿdums den 3. Junÿ 1780 in einen Vergleich und respe. Wÿdumbs Außkauffung eingelaßen und nach geschloßenem Vergleich, mit und beneben dem Abtritt des einen Sechßten Theil haußes, wovon ihme die heffte gebührig, annoch 100 Gulden bar bezahlt und außgelüffert bekommen, wie auch sich vor ein und alle mahl seines schwesterlichen Erbantheils begeben und sochen antheil Ihm Lorentz München seinem Schwager eigenthümlichen überlaßen worden.
Dießem nach ist ihme dem dißortigen Wittibern vor ohnverfangen ane vorbeschriebener behausung gehörig, Nehmlichen ane Vätterl. antheilern 1/6.tel, ferner ane ererbten Schwesterlichen Antheil von einem 6.ten Antheil 1/12.tel, So dann an dem 1/6.ten theil vor ohnverfangen Mütterlichen Erbs 1/12 macht zusammen ein dritter theil.
Nach geendigtem Wÿdum Genußes des einen Mütterlichen dritten theils, so deßen Stieffvater Leonhard Dollinger genießet, fallet dem dißortigen Wittibern aber mahlen 1/6. theil Zu, so daß als dann ihme an der gantzen behausung die helffte eigenthümlich zuständig.
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe abgeganenen ohnveränderte Nahrung. Vermög des durch mich den geschwornen Inventir schreiber über beeder geweßene Eheleute Zugebrachte Nahrung in Anno 1761 errichteten und gefertigten Inventarÿ illatorum (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 8, Sa. silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 133, Sa. guths Ergäntzung 261, Summa summarum 404 lb – Schulden 48, Nach deren abzug 355 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert Mütterliches Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 23, Sa. Silbers 2, Sa. gold. ring 2, Sa. der Ergäntzung 25, Sa. Schulden 15, Summa summarum 67 lb
Endlichen so wird auch das verändert und theilbare Gutt beschrieben, Sa. Hausraths 28, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 130 lb – Schulden 301, Compensando 171 lb – Verstallungs summa 252 lb
Wÿdumbs Antheil, So Johann Jacob Streichenberger dem dermahligen Wittibern, nach absterben Leonhard Dollingers des Mitlern und nunmahligen ältern Wurstenmachers und burgers alhier seines Stieffvatters zum halben theil eigenthümlich Zufallet
Jean Jacques Streichenberger meurt en 1786 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 817 livres, le passif à 25 livres.
1786 (6.10.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 887) n° 333
Inventarium über Weiland Johann Jacob Streichenbergers, gewesenen Bratwurstmachers und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, errichtet Anno 1786. (…) nach seinem d. 13. Septembris jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat, Welche Verl. auf Ansuchen des Defuncti mit weiland Fr. Maria Salome gebohrner Volckin, seiner verstorbenen Ehefraun ehelich erzeugter majorennen Sohns und der minorennen tochter geordnet und geschworenen Vogts, als deselben ab intestato Zu gleichlingen Antheilern hinterlassener Erben – Actul alhier Zu Straßburg in einer an der mittlern langen Stras gelegenen hiehero nicht gehörigen Behausung Freÿtags den 6. Octobris Anno 1786.
Des verstorbenen ab intestato verlaßene Erben sind 1. Philipp Jacob Streichenberger, leediger bratwurstmacher und Burger alhier, so majorennis und ohnbevögtigt, daheri in selbst eigener Person diesem Verlaßenschaffts Geschäfft beÿwohnete und seine Interesse besorgyen in den Ersten Zweÿten Stamtheil, So dann 2. Jungfer Maria Salome Streichenbergerin, so 17. Jahr zurückgelegt, in den letzten Zweÿten Stammtheil dieser tochter dermaliger vogt ist herr Johann Breßler der Seidenhändler und burger dahier (…) Beyde sind des defuncti mit eingangs gedachter seiner auch verstorbenen Ehefraun ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu glechlingen Antheilern verlaßene Erben.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Hausraths 64 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. goldenen Ring 1 lb, Sa. der Baarschafft 746 lb, Summa summarum 817 lb – Schulden 25 lb, Detrahendo verbleibt 792 lb – Zweiffelhaffte schulden 3 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) sur un total de 1 500 florins. Le redressement est annulé parce que la somme non déclarée provient d’une maison vendue l’année même.
1786, Livres de la Taille (VII 1181) f° 37
Blum N° 888 – Weÿland Johann Jacob Streichenberger des gewesenen Bratwürstmachers und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Greiß.
Concl: fin: Inv: ist fol: 35-v – 792 lb 1 ß 3 ¾ ß d die machen 1500 fl. verstallt 500 fl. also Zuwenig 1000 fl,
Wovon Nachtrag dreÿ Jahr in duplo seit 1783. als dem Absterben seiner Ehefr. à 3. lb d – 9 lb
und Zweÿ Jahr in simplo à 1 lb 10 ß – 3 lb
Ext. kein Stallgelt
Gebott 2 ß 6 d
Abhandlung 1 lb 6 ß 6 d – Summa 13. lb 9 ß
Weilen die Zuwenig verstallte Summ von einer in dießem Jahr verkauften Behausung herrühret, so ist der samtiche Nachtrag nachgelaßen worden mit 12. lb
dt: 15 Nov. 1786.
Anne Marguerite Streichenberger, veuve du boucher Jean Adam Trœscher, rachète de son frère la part de maison lors d’une adjudication et devient seule propriétaire de la maison : adjudication devant notaire et vente définitive à la Chambre des Contrats
1786 (8.6.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 619) n° 128
8. Junii 1786. Hausversteigerung – Donnerstag den 8. Junius Abends um fünf Uhr im Jahr 1786 auf Ansuchen Fraun Anna Margaretha geborner Streichenbergerin, des weiland Johann Adam Troescher, gewesenen hiesigen burgers und Metzgers Wittwe beiständlich ihres Tochtermanns Johann Ernst Rapp, auch Metzgers und burgers hieselbst, ingleichem H. Johannes Breßler, des Seidenknopfmachers und burgers alhier, als (…) bevollmächtiget von Johann Jacob Streichenberger, dem ebenmäßig Metzger und burger alhier
ist ihre elterliche, in hiesiger Stadt an der Pickergaß ein Seit neben Daniel Müller, dem Saltzmeßer, ander Seit neben Johannes Müeg dem Kübler gelegene, hinten auf weil. H. Joh. Carl Strintz Wittwe und Erben zum Springbrunnlein geschildete Gastherberg stosende Behausung, Hofstatt, Höflein, Garten, Schopf, Stallung und bronn, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, vor frei und eigen nach gewohnlicher durch den Stadt-Ausrufer verrichteten Verkündung unter folgenden Bedingungen versteigert und dem Meistbietenden käuflich überlassen worden
(…) V. Soll der Käufer obige Rappische Eheleut Lehnungweise in solchem versteigerenden Haus bis nächstkommend Michaelis um den bisherigen Zins jährlichen derer 75 Gulden ungestört lassen, bis wohin die Zinse sich die Verkäufer vorbehalten
ausgerufen um 1500 fl. (…) 2520 fl.
Bei welchem Gebot das dritte Lichtlein erloschen, mithin das oftberührte Haus samt zugehörden dem Joh. Georg Heinemann, hies. b. u. Schumachermeister, um die meistgebotene 2520 Gulden. Welcher aber sogleich anzeigte, daß de solches Gebot nicht für sich selbst, sondern vor Eingangs gedachte Frau Troscherin getan [unterzeichnet] Anna Magdalena Trescherin
Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 660 f° 234-v
1786 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 234-v
Johann Jacob Streichenberger der metzger
seiner leiblichen schwester Annæ Margarethæ geb. Streichenbergerin weÿl. Johann Adam Tröscher des metzgers wittib beÿständlich Johann Ernst Rapp ihres tochtermanns, als letzt und meistbietenden
die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung, hoffstatt, höfflein, gärtlein, schopff, stallungen und bronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Pickergaß, einseit neben Daniel Müller dem saltzmeßer, anderseit neben Johannes Müeg dem kübler, hinten auff die Strintzische wittib und erben – um 1260 gulden meistegbotten
Anne Madeleine Streichenberger épouse en premières noces le meunier Georges Schæffer en 1751 : contrat de mariage, célébration
1751 (29.3.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 12
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsahme und bescheidene Georg Schäffer, der leedige Wurtzmüller, Weÿl. Johann Andreas Schäffers, des geweßenen Wurtzmüllers und burgers allhier ehelich hinterlaßener Sohn, als hochzeiter ene einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfr. Maria Magdalena Streichenbergerin, Weÿl. Meister Jacob Streichenbergers, des geweßenen Metzgers und burgers allhier nachgelaßene ehelig erziehlte tochter, als Jungfrau hochzeiterin, am andern theil (…) mit assistentz des Ersam: und bescheidenen Mstr Joh: Jacob von Zabern, Schneiders und burgers allhier als dero geordnet und geschworenen Vogts, wie auch Ersam: und bescheidenen Mstr Leonhard Dollingers des Metzgers und burgers allhier dero Stieffvatters
So beschehen Straßburg, auf Montag den 29. Martÿ Anno 1751. [unterzeichnet] Johann Georg schäfer als hochzeiter, Anna Magdalena Streichenbergerin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 74 n° 9)
Mittwoch d. 16. Junÿ 1751. sind nach vorhergeschehener Zweymahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Schäffer lediger Wurtzmüller weÿl. Andreas Schäffer gewes. Wurtzmüllers und burgers allhie nachgel. Ehel. Sohn, und Jungfrau Anna Magdalena, weÿl. Johann Jacob Streichenberger gewes. Metzgers und burgers allhie nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg schäfer als hochzeiter, Anna Magdalena Streichenbergerin als hoch Zeiterin (i 41)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Picker. Ceux du mari s’élèvent à 86 livres, ceux de la femme à 219 livres.
1751 (12.7.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 959) n° 25
Inventarium über des Ehrsammen und bescheidenen Georg Schäffers, des Würtzmüllers, und Frauen Maria Magdalena gebohrener Streichenbergerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1751. – vermög der vor mir Notario errichteten Eheberedung §.pho 4.to vor unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 12.ten Julÿ 1781. in præsenria des Ehrsammen und bescheidenen Mstr. Johann Jacob von Zabern der Ehefr. annoch ohnentledigten Vogts.
In einer allhier zu Straßburg ane der Pickergaß gelegenen, von beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. Kleÿdung und Weißengezeugs 46 lb, Sa. Silbers 11 lb, Summa summarum 58 lb – Und wann hierzu gerechnet wird, die in Fine beschriebenen Haussteuren gehörige helfte antreffend 26 lb, So belaufft sich des Ehemanns völliges in die Ehe gebrachtes unveränderten Vermögen dem wahren werth nach auff 84 lb
Nota, Hierbeÿ ist berichts weiß anzudeuten, daß der Ehemann nach maßgab des über sein verstorbenen Vatters seel. Andreä Schäffers des geweßenen Würtzstößers und burgers allhier durch H. Johann Daniel Stöber Not. publ. et pract. allhier errichteten Inventarÿ ane der annoch vorhandenen behausung, hoffstatt und höflein mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßb. in dem sogenannten Bastion de la Bruche (…)
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 114 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. gold. ring 7 lb, Sa. baarschafft 54 lb, Summa summarum 183 lb – Darzugefügt die Ihrei ane gleich hernach beschriebenen Haussteuren gebührihe helffte mit 26 lb, Solchemnach thut der Ehefrauen völlige in den Ehestand gebrachte Nahrung 219 lb
Anne Marie (Anne Marguerite) Streichenberger devient bourgeoise par son mari à titre gratuit pour bon comportement
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 458
anna maria gebohrne Streichenbergerin von hier gebürthig erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann georg Schäffer wohl verhaltens gratis dem wurtzmüller will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern. prom. eodem [3. Julÿ]
Georges Schæffer meurt en 1756 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison rue Picker. La masse propre à la veuve est de 136 livres. L’actif de l’héritière et de la communauté s’élève à 109 livres et le passif à 27 livres.
1756 (30.3.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 961) n° 80
Inventarium über Weÿl. des Ehrsam: und bescheidenen Georg Schäffers des gewesenen Würtzmüllers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1756. – nach seinem den 12.ten dießes Monats Martÿ des gegenwärtigen 1756. Jahrs genommenen tödlichen hientrits, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrenachtbaren H. Joh. Cornelÿ Riehlen, des Strumpfstrickers und burgers allhier, als geordnet und geschwohrnen Vogts des Verstorbenen seel. mit hernach gemeldter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten Kindts und ab intestato Verlaßenen eintzigen Erbens Namentlich Susannä Margarethä so ein Jahr alt, inventirt durch die Ehren und tugendsame Fr. Maria Magdalena gebohrene Streichenbergerin, die hinterlaßene Wittib, mit beÿstand des Ehrenachtbaren H. Joh. Jacob von Zabern, des Schneiders und burgers allhier deroselben geordnet und geschwohrnen Vogts (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 30.ten Martÿ Anno 1756.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Pickergaß gelegen, von der hinterbliebenen Wittib Lehnungsweiß bewohnenden behaußung, befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Wittib wehreder Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög beeder gewesener Eheleute in Anno 1751. durch mich Notarium errichteten Inventarium illatorum
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia auffgerichteter Eheberedung
Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 27 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. gold. ring 1 lb, Sa. Activ Schuld 25 lb, Sa. Ergäntzung 80 lb, Summa summarum 136 lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnverändert und theilbares Vermögen, zumahlen die dißortige Wittib auf die theilbare Nahrung tam active quam passive renunciret sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 20 lb, Sa. Silbers 1 lb, Summa summarum 21 lb – Schulden 131 lb, Compensado 109 lb – Verstallungs summa 27 lb
Copia auffgerichteter Eheberedung (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 29. Martii Anno 1751, Georg Friedrich Nenter Notarius publicus juratus
Anne Madeleine Streichenberger se remarie avec le boucher Adam Trœscher (Drescher), fils du boucher Mathias Trœscher : contrat de mariage, célébration
1764 (21.2.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 113
Eheberedung – Persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Adam Drescher, der leedige Metzger, Weÿl. Matthis Dreschers, des geweßenen Metzgers und burgers allhier, mit Fr Annæ Mariæ gebohrner Klughertzin seiner hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H. Matthæus Schletz des Metzgers und burgers allhier seines annoch ohnentledigten geschwornen Vogts als Hochzeither ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Anna Magdalena Schäfferin gebohrne Streichenbergerin, Weÿl. Johann Georg Schäffers, des geweßenen Wurtzmüllers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, beÿständlich H Johann Leonhard Dollinger jun. des Metzgers und burgers allhier ihres respê Stieff Vatters und H. Johann Cornelius Riehl des Strumpfstrickers und burgers allhier, als Hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg den 21. Februarÿ, Anno 1784. [unterzeichnet] Johann Adam Trescher als hochzeiter, Anna Magdalena schäfferin als hochzeitherin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 281 n° 13)
Im Jahr 1764. sind Dominica Quadragesima & Dom. Rem: proclamirt und folgenden 21. Mertz copulirt worden Johann Adam Tröscher lediger Metzger und burger allhier weiland Matthiß Tröschers gewesenen Metzgers und burgers allhier mit Anna Maria gebohrner Klughertzin ehelich erzeugter Sohn und Frau Anna Magdalena Streichenbergerin weiland Johann Georg Schäffers geweßenen Wurtzmüllers und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Joan Adam trescher als hochzeider, Anna Magdalena schäfferin als hochzeiderin (i 148)
Anne Madeleine Streichenberger fait dresser l’inventaire de ses apports (113 livres) dans une maison au Faubourg Blanc, face au poêle de la tribu des Jardiniers.
1764 (4.4.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 964) n° 183
Inventarium über der Ehren: und tugendsamen Fr. Annæ Magdalenæ Dröscherin, gebohrener Streichenbergerin, des Ehrsam: und bescheidenen Joh. Adam Dröschers des bratwurstmachers und burgers allhier Ehefraun in den Ehestand zu erwehntem Ihrem Ehemann Zu gebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1764. (…) vermög der vor mir Notario d. 21. Februarÿ hujus Anni errichteten Eheberedung § 4.to vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch d. 4.ten Aprilis Anno 1764. in præsentia Joh. Leonhard Dollingers jun: des Metzgers und Burgers allhier der Ehefrauen Stieffvatters und hierzu insonderheit erbettenen assistenten
In einer ane der Weisenthurnstraß gegen der Gartner zunft Stub hienüber gelegene und von beeden eingangs gedachten Eheleuthen lehnungsweiß bewohnenden behausung
Susanna Margaretha Schäfferin des Kindts Erster Ehe Pfetter Göttel und Geschenckt Geld
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Hausraths 82 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. Goldener Ring 4 lb, Summa summarum 94 lb – Und wann annoch darzu gelegt wird die Ihro der Ehefrauen an denen Haussteuren gebührige Helffte anlangend 19 lb, So belauffet sich die dißorts gesampte vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung auf 113 lb
Anne Madeleine Streichenberger meurt en 1807 en délaissant pour héritière Susanne Marguerite, sa fille en premières noces
1807 (17.6.), Strasbourg 12 (14), M° Wengler n° 2562
Inventaire de la succession d’Anne Madeleine Streichenberger veuve secondes noces de Jean Adam Trescher boucher décédée le 14 mai dernier – dressé à la requête de Susanne Marguerite Schaeffer femme de Jean Erneste Rapp, boucher, seuls et uniques héritiers de leur mère
Immeuble. Une maison a rez de chaussée et un Etage, petite cour, fontaine écurie et petit jardin sis à Strasbourg rue de la Fontaine n° 8, d’un côté les héritiers de Daniel Müller, de l’autre la veuve et héritiers Jean Mühl, devant lad. rue, derrière le Sr Steinhilbert aubergiste, avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances dont une moitié est échu à la défunte de la succession de ses père et mère, l’autre moitié acquise de Jean Jacques Streichenberger son frère par ate passé à la Chambre des Contrats le 12 juin 1786. Rapporte annuellement 94 fr de revenu en capital 1680 fr
total de l’actif 1790 fr, passif 1514 fr
Enregistrement, acp 102 f° 196 du 17.6.
Originaire de Durlach, le boucher Jean Ernest Rapp épouse en 1780 Susanne Marguerite Schæffer : contrat de mariage, célébration
1780 (24.1.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 199
Eheberedung – Persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Johann Ernst Rapp, der leedige Metzger Von Durlach, Johann Friderich Rapp, des Metzgers und burgers Zu gemeltem Durlach ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H Johannes Butz, des Metzgers und burgers allhier, und als hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und Tugendsame Susanna Margaretha Schäfferin, Weÿland Johann Georg Schäffers, des geweßenen Wurtz Müllers, und burgers allhier ehelich erzielte Tochter, mit beÿstand H Johann Cornelius Riehl des Hoßenstrickers wie auch Wächters beÿ Ihro Gnaden dem Regirenden Hh: Ammeister Ihres geordnet und geschworenen Vogts, als Hochzeiterin ane dem Andern Theil
Actum Straßburg den 24.ten Jan. 1780. [unterzeichnet] Johann Ernst Rapp Als Hochzeiter, Susanna Margaretha schäfferin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 118 n° 9)
1780 seind am Oster sonntag und den Ersten nach Otsern proclamirt und den dritten Aprilis copulirt worden Johann Ernst Rapp lediger Metzger Johann Friedrich Rapp Metzgers in Durlach und Fr. Julianæ gebohrner Rauberin ehelicher Sohn und Susanna Margaretha weil Johann Georg Schäfers gewesenen metzgers und burgers dahier und Fr. Annä Magdalenä gebohrener Streichenbergerin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Ernst Rapp alls hochzeiter, Susanna Margaretha schäfferin als hochzeiterin (i 122)
L’inventaire de leurs apports est dressé dans la maison en 1806.
1806 (7.5.), Strasbourg 12 (10), M° Wengler n° 1856
Inventaire des apports de Susanne Marguerite Scheeffer femme de Jean Ernest Rapp Charcutier demeurant rue de la fontaine n° 8, mariés en 1780, Contrat de mariage reçu Nenter notaire à Strasbourg le 24 janvier 1780
total des apports 1229 fr
Contrat de mariage joint, Nenter collationirt Vix 9 pluviose 8
Enregistrement, acp 99 f° 153 du 10.5.
La créancière de Jean Ernest Rapp et de sa femme fait vendre la maison par adjudication judiciaire. L’acquéreur est André Frédéric Gross (gendre des anciens propriétaires).
1821 (15.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 140, n° 57
Par devant le Tribunal Civil vente et adjudication. Cahier des charges de la vente par expropriation forcée d’une maison, petit jardin avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 8. M Schwingdenhammer avoué de Marie Marguerite Ester Knoderer veuve de Jean Frédéric Chrétien Schwartz négt. en qualité d’héritiere de sa mère Eve Marguerite Gambs veuve de Jean Knoderer sellier, déclare que ladite veuve Schwartz est créancière de Jean Ernest Rapp boucher et de Suzanne Marguerite Schaeffer d’une somme principale de 2000 fr par obligation notariée du 30 juillet 1807
à M° Ackermann, déclaration de command le 26 avril pour André Frédéric Gross, saucisier
Désignation de la maison saisie. Une maison d’habitation, petit jardin, appartenances et dépendances sise en la ville de Strasbourg rue de la Fontaine n° 8 d’un côté la maison d’Ignace Schumpff, de l’autre celle de la veuve Jean Mühe devant la devant rue
Elle se compose d’un rez de chaussée, un étage et un grenier. Le rez de chaussée prend jour par trois croisées donnant dans la rue de la Fontaine lesquelles ont des volets a côté d’icelle il y a la porte d’entrée marquée du n° 8 l’étage prend également jour par trois croisées ayant des jalousies, la maison est batie en pierres et briques elle est couverte de tuiles plates elle est occupée par ledit Rapp, elle se trouve sur une superficie d’environ 1 are, mise à prix 50 francs. Fait le 14 décembre 1820
adjudication préparatoire 22 février, Adjudication définitive 26 avril, moyennant 2700 francs
André Frédéric Gross vend la maison au brasseur Louis Læmmermann moyennant 7000 francs
1827 (26.7.), Strasbourg, Frédéric Grimmer (minutes en déficit)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 203, n° 21 du 12.7.
André Frédéric Grosz, saucissier, Elisabeth Ober
à Louis Laemmermann, brasseur au Cygne
une maison avec petit jardin sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 8. Cette maison est composée d’un rez de chaussée, un étage, un grenier avec volets et jalousies et deux fourneaux en fer de fonte, d’un côté le Sr Müller mesureur de grains autrefois Ignace Schumpf, de l’autre la veuve Jean Mühe, devant ladite rue, derrière le jardin de l’auberge de la Fontaine d’Or – acquis à la barre du tribunal civil de première instance le 26 avril 1821 et déclaration de command même jour – moyennant 7000 francs
Enregistrement, acp 184 F° 110-v du 2.7.
Fils du brasseur Jean Læmmermann, Louis Læmmermann épouse en 1815 Louise Baldner, fille du brasseur Georges Daniel Baldner
1815 (15.2.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 689, 6822
Contrat de mariage – Sr Jean Louis Laemmermann, brasseur de profession, fils de feu Sr Jean Laemmermann, brasseur, avec Marie Madeleine Stoltz
Dlle Louise Baldner fille mineure du Sr Georges Daniel Baldner, brasseur demeurant hors la porte des bouchers, avec D° Marguerite Elisabeth Keck
article 6, D° Marie Madeleine Stoltz veuve de Jean Laemmermann pere dudit futur époux fait donation entre vifs au futur époux
1. une maison à l’enseigne du cygne d’or avec cour puits jardin tous bâtiments droits appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier des cidevant ponts couverts N° 7 d’un côté la maison du Sr Glock sacristainn de l’autre la maison ci après mentionnée, derrière le communal
2. une petite maison avec tous droits appartenances et dépendances située au même quartier sous le N° 8 d’un côté la brasserie précitée N° 7, de l’autre le Sr Trohn derrière sur le communal
La propriété de ces deux maisons est constatée par contrat d’acquisition reçu M° Bossenius le 14 messidor 9 (9 juillet 1801) et par l’Inventaire de la succession du Sr Jean Laemmermann le 15 novembre 1813 dressé par Stoeber l’ainé
à l’exception des outils et ustensiles servant à la brasserie, pour 36.000 francs
Ladite De donatrice se réserve encore dans la susdite maison et brassserie le droit d’habitation viager dans les deux chambres qui donnent sur le jardin dans la maison neuve a côté de la chambre avec une chambre pour y mettre le linge sale et la participation à la cuisine, ce droit évalué à 200 francs
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1815 (7.12.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1360, 6920
Inventaire des apports de Jean Louis Laemmermann, brasseur, et de Louise Baldner demeurant en cette ville au quartier des ci devant ponts couverts n° 7 – Contrat de mariage reçu M° Uebersaal le 15 février 1815, mariés le 18 mars 1815
le mari mobilier 826 fr
Propriété de deux maisons sises à Strasbourg. 1. une maison à l’enseigne du Cygne d’or avec cour, puits, jardin, tous bâtiment, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier des ci devant ponts couverts n° 7, d’un côté la maison du Sr Glock sacristain, de l’autre la maison ci après mentionnée, derrière le communal
2. une petite maison avec droits, appartenances et dépendances à Strasbourg au même quartier n° 8, d’un côté la brasserie précitée n° 7, de l’autre le Sr Strohl, derrière le communal – propriété constatée par l’article 6 du contrat de mariage ci dessus allégué, cédé par sa mère Marie Madeleine Stoltz veuve de Jean Laemmermann brasseur, pour 36.000 francs
la femme, meubles, bijoux, numéraire (1200 fr) total 3188 fr
acp 129 (3 Q 29 844) f° 44 du 8.12.
Jean Louis Læmmermann meurt en 1864 en délaissant quatre enfants
1864 (1.8.), Frédéric Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Louis Laemmermann, brasseur et Louise Baldner, sa femme, et de la succession du Sr Laemmermann, décédé le 4 février 1864.
à la requête 1) de la veuve, comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Uebersaal le 15 février 1815, 2) Louis Auguste Laemmermann, brasseur à Strasbourg, 3) Julie Laemmermann épouse de Gustave Schlumberger, négociant à Strasbourg, 4) Louise Laemmermann épouse de Georges Eckardt, négociant à Strasbourg, 5) Marie Mathilde Laemmermann, épouse d’Auguste Théodore Petit, limonadier à Paris
acp 535 (3 Q 30 250) f° 6-v du 3.8. (succession déclarée le 3 août 1684) Communauté. Mobilier et marchandises 40.951
Une maison à Strasbourg rue du Cygne N°6
argent 950, créances 6676 – Dettes de la communauté 20.359
Succession, Garde robe 87
Une maison brasserie à Strasbourg au Cygne d’or rue du Cugne N° – Passif 1584
Indemnité due à la communauté 23.575, Reprises de la veuve 13.036, Rapport des enfants 18.650
Jean Louis Læmmermann et Louise Baldner vendent la maison au tisserand Laurent Schrempp et à sa femme Madeleine Heydegger pour 6 000 francs
1846 (23.4.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18.422
23 avril 1846. Ont comparu M. Jean Louis Laemmermann, brasseur, et Dame Louise Baldner, son épouse, qu’il autorise, tous deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont, par les présentes, vendu (…)
à M. Laurent Schrempp, tisserand, et à D° Madeleine Heydegger, son épouse ls deux demeurant à Strasbourg acquéreurs, ci présens et acceptant, chacun pour moitié, la femme Schrempp agissant sous l’autorisation de son mari
Une maison avec cour, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la fontaine N° 8, d’un côté M. Borhauer, de l’autre M. Lienhart tourneur, par devant la dite rue, par derrière le jardin de l’auberge à la fontaine d’or, ainsi que immeuble se comporte en ce moment (…)
Etablissement de propriété. Les vendeurs ont acquis cette maison de M. André Frédéric Grosz, saucissier, et de D° Elisabeth Ober, conjoints demeurant à Strasbourg suivant vente quittancée passée devant M° Frédéric Grimmer, Notaire à Strasbourg le 26 juin 1827, transcrite le 12 juillet suivant volume 203 Numéro 21.
Le sieur Grosz en avait fait l’acquisition à la barre du tribunal civil de Strasbourg, dans l’expropriation forcée poursuivie contre Jean Ernest Rapp, boucher & Susanne Marguerite Schæffer, conjoints domiciliés à Strasbourg suivant jugement d’adjudication en date du 26 avril 1821 & déclaration de command du même jour, le tout transcrit le 15 mai 1821 volume 140, Numéro 57. Le prix d’adjudication a été distribué suivant ordre ouvert du greffe dudit tribunal le 13 août de la même année (…). Quant à l’établissement ultérieur de propriété les vendeurs déclarent ne pouvoir l’indiquer & les parties en dispensent les soussignés notaires.
Charges, clauses et conditions (…) En outre cette vente a été conclue pour le prix de 6000 francs que les vendeurs reconnaissent avoir touché comptant. Mais attendu qu’aux instances des acquéreurs Mad° Marguerite Salomé Lemp, veuve de M. Jacques Frédéric Brackenhoffer, vivant propriétaire et officier de la légion d’honneur, elle demeurant à Strasbourg (…) vient de faire à l’instant en bonne espèce d’argent à la vue des Notaires soussignés, l’avance de la somme de 6000 francs (…)
acp 347 (3 Q 30 062) f° 67-v
Originaire de Prinzbach en Bade, Laurent Schrempp épouse Marie Madeleine Heydegger en 1836
1836 (4.10.), Strasbourg 10 (91), M° Zimmer n° 2334
Contrat de mariage – Laurent Schremp, tisserand à Strasbourg né à Printzpach (Grand Duché de Bade) le 8 juillet 1805
et Marie Madeleine Heydegger, née le 9 juillet 1809 du consentemnt de sa mère Marie Barbe Karcher veuve en premières noces de Jacques Frédéric Heydegger en secondes d’André Frey les deux tisserands
acp 244 (3 Q 29 959) f° 27-v du 5.10. – régime de la communauté réduite aux acquets
Les apports du futur époux consistent dans une somme de 500 francs en argent comptant
et ceux de la future épouse détaillés dans un état estimatif enregistré cejourd’hui se montant à une valeur de 1113 francs
les futur époux se font donation au survivant de l’usufruit viager de tous les biens que délaissera le prémourant
Laurent Schrempp et Madeleine Heydegger hypothèquent la maison au profit de Marie Joseph Leclerc, maréchal de camp
1846 (27.10.), Strasbourg 12 (169), M° Noetinger n° 18.786
Obligation, 27. 8.bre 1846 – ont comparu M. Laurent Schrempp, tisserand, et Dme Madeleine Heydegger son épouse de lui autorisée tous deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement à
M. Marie-Joseph Leclerc, maréchal de camp, commandant de l’ordre royal de la légion d’honneur demeurant à Strasbourg, créancier ici présent et acceptant, la somme principale de 7000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent, Une maison à trois étages avec cour, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la fontaine N° 8, d’un côté M. Borhauer, de l’autre M. Lienhardt tourneur, par devant la dite rue, par derrière le jardin de l’auberge à la fontaine d’or.
Les conjoints Schrempp ont acquis cette maison de M. Jean Louis Laemmermann, brasseur demeurant à Strasbourg suivant un contrat de vente passé devant le dit M° Noetinger le 23 avril 1846, enregistré. Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat que cet immeuble est leur propriété pleine et entiète et qu’il est franc et libre de tous hypothèques et privilèges quelconques à l’exception d’une somme principale de 6000 francs due à D° Françoise Salomé Lemp, veuve de M. Jacques Frédéric Brackenhoffer, vivant propriétaire et officier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg suivant subrogation contenue dans le contrat de vente précité
Laurent Schrempp meurt en 1865 en délaissant deux enfants
1865 (16.8.), Strasbourg 10 (154), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.199
Inventaire de la succession du Sr Laurent Schrempp, en son vivant tisserand domicilié à Strasbourg où il est décédé le 22 mars 1865.
L’an 1865 le 16 août à une heure de relevée. A la requête 1) de Mad. Marie Madeleine Heydegger, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve du Sr Laurent Schrempp, en son vivant tisserand en la même ville, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre entre elle et feu le Sr Laurent Schrempp son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer, soussigné le 4 octobre 1836. 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur la communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage et des reprises en nature des biens pour encore existants 3) et comme usufruitière de la moitié de la succession de feu son mari, aux termes du même contrat
2) de M. Laurent Charles Schrempp, tisserand, majeur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre nom et comme mandataire de sa sœur D° Marie Joséphine Schrempp, épouse de M. Pierre Donzé, facteur de la poste aux lettres à Mulhouse demeurant et domiciliés ensemble en cette ville (…) lesdits Laurent Charles Schrempp et Marie Joséphine Schrempp habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour moitié dudit Laurent Schrempp leur père décédé à Strasbourg le 22 mars 1865.
en la maison mortuaire rue du fort n° 24
acp 545 (3 Q 30 260) f° 47 du 18.8. (succession déclarée le 18 août 1865) Communauté, mobilier 219,Passif 1183
Succession, garde robe 49
Laurent Schrempp et Madeleine Heydegger vendent la maison à Jean Michel, cultivateur à Eckwersheim, et à sa femme Marie Bührel
1849 (31.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 493 (2719) n° 62, Philippe Eugène Roudolphi (Schiltigheim)
Ont comparu Sieur Laurent Schrempp, tisserand et Dame Madeleine Heydegger son épouse de lui dûment autorisée à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg étant ce jour à Schiltigheim, lesquels ont par les présentes vendu (…)
au Sieur Jean Michel, fils cultivateur, et à Dame Marie Bührel son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Eckwersheim canton de Brumath à ce présent et acceptant
Une maison de devant à rez de chaussée et trois étages, maison de derrière, petite cour, puits, aisances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue de la Fontaine n° 8, tenant d’un côté à la propriété de Mr Borhauer, de l’autre à celle de Monsieur Lienhard tourneur par devant à ladite rue et par derrière un jardin de l’auberge à la fontaine d’or, ainsi que cet immeuble s’étend et se comporte en ce moment (…) ensemble les volets et jalousies, plus treize fourneaux en fonte avec tuyeaux, huit tables et sept bancs d’auberge, une armoise vitrée et le comptoir dans la salle d’auberge, deux pots économiques en fonte avec leur lunette, deux réchauds et une chaudière à lessive avec rechaud.
Etablissement de la propriété. L’immeuble vendu, reconstruit à neuf par les vendeurs leur appartient au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Monsieur Jean Louis Laemmermann, brasseur et de Dame Louise Baldner son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 23 avril 1846 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 mai 1846 volume 449 numéro 99 et inscrit d’office le même jour vol. 447 N° 175. Le prix d’acquisition dudit immeuble s’élevant à 6000 francs transporté à Madame Marguerite Salomé Lemp veuve de Monsieur Jacques Frédéric Brackenhoffer, vivant propriétaire et officier de la légion d’honneur à Strasbourg où elle demeure (…). Les conjoints Laemmermann avaient acquis cette maison de Monsieur André Frédéric Gross, saucissier, et de Dame Elisabeth Ober, conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 26 juin 1827, dûment enregistrée et transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juillet suivant volume 203 Numéro 21, ledit contrat contenant quittance du prix. Le sieur Gross avait fait l’acquisition dudit bien à la barre du tribunal civil de Strasbourg dans l’expropriation forcée poursuivie contre Jean Ernest Rapp, boucher et Susanne Marguerite Schæffer, conjoints domiciliés à Strasbourg suivant jugement d’adjudication en date du 26 avril 1821 et déclaration de command du même jour, le tout transcrit le 15 mai 1821 volume 140, Numéro 57. Le prix d’adjudication a été distribué suivant ordre ouvert du greffe dudit tribunal le 13 août de la même année – moyennant le prix et somme de 18.000 francs à compte de laquelle les acquéreurs ont payé aux vendeurs qui le reconnaissent celle de 12.000 francs (…) Etat civil des vendeurs. Les vendeurs déclarent qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces
Dont acte fait et passé à Schiltigheim en l’étude l’an 1849 le 26. mai
Jean Michel, natif d’Eckwersheim, épouse en 1823 Marie Bührel, originaire de Mundolsheim
Mariage, Eckwersheim
Acte de mariage, célébré à la Maison commune d’Eckversheim à cinq heures du soir le 17 juin 1823. Jean Michel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 avril 1792 à Eckversheim, Laboureur, fils de Jean Michel laboureur & Adjoint du Maire, domicilié à Eckversheim, ci présent et consentant, et Marie née Urban, domiciliée chez Jean Michel son mari ci consentante
Marie Bürel, mineure d’ans, née en légitime mariage le troisième jour complémentaire de l’an onze de la République à Mundolsheim domiciliée à Mundolsheim, fille de Jean bürel, laboureur à Mundolsheim ci présent et consentant et d’anne née Moebs, domiciliée à Mundolsheim chez son mari consentante (signé) Johannes Michel,Maria Bürel (i 2)
Jean Michel et Marie Bührel hypothèquent la maison au profit du boulanger Louis Fritsch
1850 (30. Xbr), Strasbourg 12 (180), Charles Noetinger n° 22.712
Obligation du 30 décembre 1850. – ont comparu le S. Jean Michel, fils, cultivateur, et Dame Marie Bührel son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, tous deux demeurant à Strasbourg. Lesquels ont par ces présentes reconnu [devoir] bien et légitimement
à M. Louis Fritsch, boulanger demeurant à Strasbourg, ici présent et acceptant, la somme principale de 2400 francs pour prêt que M. Fritsch leur a fait de pareille somme (…)
hypothèquent spécialement un corps de batimens composé d’une maison de devant à rez de chaussée et trois étages, maison de derrière, petite cour, puits, aisances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue de la Fontaine sous le n° 8 tenant d’un côté à la propriété de Mr Borhauer de l’autre à celle de M. Lienhardt, tourneur, par devant à ladite rue et par derrière un jardin de l’auberge à la fontaine d’or.
Les conjoints Michel déclarent avoir acquis l’immeuble qui vient d’être affecté du sieur Laurent Schrempp, tisserand et de Dme. Madeleine Heydegger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un acte passé devant M° Roudolphi notaire à Schiltigheim le 26 mai 1845 pour un prix de 18.000 francs (…)
Jean Michel et Marie Bührel hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Georges Parzizeck
1854 (6.2.), Strasbourg 9 (105), Geoffroi Becker n° 6239
Obligation, 6 février 1861. – furent présents le S. Jean Michel, aubergiste et propriétaire, et D° Marie Bührel son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg. Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mr Georges Parzizeck, ancien marchand épicier demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant, sous l’autorisation de Melle. Caroline Julie Parzizeck, fille majeure demeurante à Strasbourg, sa fille à ce présente, la somme de 1500 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent une propriété consistant en maison de devant à rez de chaussée et trois étages, maison de derrière, petite cour, puits, aisances et dépendances, située à Strasbourg rue de la Fontaine n° 8 tenant d’un côté à la propriété de Mr Borhauer, de l’autre à celle de M. Lienhardt, tourneur, par devant à ladite rue et par derrière au jardin de l’auberge à la fontaine d’or.
Etablissement de Propriété. Les débiteurs déclarent, Qu’ils ont acquis l’immeuble ci-dessus hypothéqué du Sr Laurent Schrempp, tisserand et de D° Madeleine Heydegger sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Roudolphi notaire à Schiltigheim le 26 mai 1845 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 31 du même mois volume 193 N° 62, avec inscription d’office du même jour volume 511 N° 75. Que cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 18.000 francs (…)
Que les conjoints Laemmermann avaient acquis led. immeuble de M. André Frédéric Gross, tamissier, et de D° Elisabeth Ober, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Grimmer, notaire à Strasbourg le 26 juin 1827, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 12 juillet suivant volume 203 Numéro 21, moyennant un prix qui a été quittancé aud. contrat.
Que le Sr Gross avait fait l’acquisition dud. immeuble à la barre du tribunal civil de Strasbourg lors de l’expropriation forcée poursuivie contre le Sr Jean Ernest Rapp, boucher et Susanne Marguerite Schæffer, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant jugement d’adjudication en date du 26 avril 1821 et déclaration de command du même jour, le tout transcrit aud. bureau des hypothèques le 15 mai 1821 volume 140, Numéro 57. Et que le prix d’adjudication a été distribué aux créanciers suivant ordre ouvert du greffe dudit tribunal le 13 août 1821 (…) Etat civil des débiteurs et situation hypothécaire. Les débiteurs déclarent sous les peines de la loi qu’ils ont dit bien connaître 1° qu’ils sont mariés en premières noces et qu’avant leur union ils n’avaient contracté aucun autre mariage (…)
Police d’assurance – Compagnie d’assurances générales. N° 22.113. Date de la police 28 juin 1864. Effet 29 juin 1846. Expiration 29 juin 1856. Monsieur Schrempp Laurent tisserand, pour son propre compte comme propriétaire
18.000 francs sur une maison d’habitation nouvellement construite en pierres & couverte en tuiles sise audit Strasbourg rue de la fontaine N° 8 laquelle est élevée sur cave de rez de chaussée trois étages & greniers
Avenant. Monsieur Schrempp Laurent tisserand demeurant à Strasbourg a déclaré ce jour à l’agent soussigné qu’il a fait construite derrière sa maison assurée par la police susmentionnée un bâtiment construit en pierres & pans de bois couvert en tuiles située derrière ladite maison élevée sur cave de rez de chaussée trois étages & greniers d’une valeur de 10.000 francs qu’il demande à avoir assurée (…) moyennant la prime de 30. p. o/oo par an fr. 3. – le 19 août 1846
Avenant. Monsieur Michel Jean cabaretier & logeur demeurant à Strasbourg a déclaré ce jour à l’agent soussigné qu’il est devenu propriétaire des bâtiments assurés par la police susmentionnée ce dont il s’oblige de justifier au besoin en déclarant en outre qu’il n’a introduit dans leddits bâtiments ni marchandises hasardeuses ni profession dangereuse si ce n’est celle de cabaretier logeur & qu’il s’oblige de payer les billets de prime à échoir souscrits pat le sieur Schrempp ancien propriétaire. En outre il demande un supplément d’assurance de 7000 francs répartis comme suit
1° 4500 francs sur son mobilier personnel consistant en meubles meublans, ustensiles de ménage & de cuisine, glaces, pendules, gravures encadrées, lits, linges, effets d’habillement, bois de chauffage ainsi que sur verrerie, porcelaine et fayence, le tout existant dans ladite maison
2° 2500 francs sur vins, tonneaux, cuves, eau de vie au-dessous de 25 degrés le tout en cave
Jean Michel et Marie Bührel et Auguste Bleyfuss échangent la maison contre des terres à Rossfeld. La maison est vendue avec le mobilier qui garnit la salle d’auberge
1854 (9.3.), Strasbourg 6 (83), Henri Eugène Roessel le jeune n° 1642
Echange du 9 mars 1854 – Ont comparu M Auguste Bleyfus, propriétaire demeurant et domicilié à la Robertsau, banlieue de Strasbourg d’une part
Et M Jean Michel, propriétaire précédemment aubergiste, et D° Marie Bührel, sa femme de lui assistée et autorisée à l’effet des présentes demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg rue de la Fontaine n° 8 d’autre part
Lesquels comparans ont fait entr’eux l’échange qui suit, savoir M. Bleyfus cède et abandonne à titre d’échange (…) aux époux Michel qui acceptent, les immeubles suivants situés au ban de Rosfeld (…)
En contre échange les époux Michel cèdent et abandonnent à M. Bleyfus qui accepte Une maison d’habitation composée d’une maison de devant à rez de chaussée et trois étages, maison de derrière, petite cour, puits, aisances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la Fontaine N° 8 d’un côté la propriété de M. Busch, de l’autre celle de M. Lienhardt, derrière à celle de M. Gast et devant la dite rue. Sont compris dans cet échange comme faisant partie de la dite maison treize fourneaux, huit tables avec bancs et les buffets vitrés servant à l’état d’aubergiste, desquels effets M. Bleyfus déclare avoir parfaite connaissance et s’en contenter. Telle que cette maison avec dépendances se trouve et poursuit en ce moment (…)
Propriété. Déclare M. Bleyfus que les immeubles par lui donnés en échange lui appartiennent en propriété incommutable savoir (…)
Déclarent les époux Michel que la maison avec dépendances sus désignée leur appartient pour en avoir fait l’acquisition du Sr Laurent Schrempp, tisserand et Madeleine Heydegger, conjoints demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Roudolphi, notaire à Schiltigheim le 26 mai 1849 enregistré et transcrit au dit bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois Vol. 493 N° 62, à charge d’une inscription d’office du même jour Vol. 511 Numéro 75. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 18.000 francs (…). Dans ledit contrat reçu par M° Roudolphi il est dit ce qui suit :
L’immeuble vendu, ou la maison susdésignée, reconstruite à neuf par les époux Schrempp leur appartient au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Jean Louis Laemmermann, brasseur et de D° Louise Baldner son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Noetinger, notaire à Strasbourg le 23 avril 1846, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 mai suivant vol. 449 N° 175 et inscrit d’office le même jour vol. 447 N° 175. Le prix d’acquisition dudit immeuble s’élevant à 6000 francs a été transporté à Mad. Françoise Salomé Lemp veuve de M. Jacques Frédéric Brackenhoffer, vivant propriétaire et officier de la légion d’honneur à Strasbourg où elle demeure (…). Les conjoints Laemmermann avaient acquis cette maison de M. André Frédéric Gross, tamisier, et Elisabeth Ober, conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 26 juin 1827, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juillet suivant vol. 203 N° 21, ce contrat contenant quittance du prix. Le Sr Gross avait fait l’acquisition dudit bien à la barre du tribunal civil de Strasbourg dans l’expropriation forcée poursuivie contre Jean Ernest Rapp, boucher et Suzanne Marguerite Schæffer, conjoints domiciliés à Strasbourg suivant jugement d’adjudication en date du 26 avril 1821 et déclaration de command du même jour, le tout transcrit le 15 mai suivant vol. 140, N° 57. Le prix d’adjudication a été distribué aux créanciers suivant ordre ouvert du greffe dudit tribunal le 13 août de ladite année (…) Conditions de la vente (…) Soulte. En outre le présent échange a été fait et consenti moyennant une soulte de la part de M. Bleyfus de 12.500 francs
acp 428 (3 Q 30 143) f° 34-v du 17 mars 1854
Le propriétaire (Charles) Auguste Bleyfuss épouse en 1858 (Marguerite) Louise Schneider en légitimant cinq enfants
Mariage, Strasbourg (n° 335)
Du 21 jour du mois de juillet 1858 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Auguste Bleyfus, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 février 1810 à Strasbourg, domicilié à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, propriétaire, fils de feu Jean Bleyfus, tonnelier décédé à Strasbourg le 22 janvier 1824 et de feu Salomé Aeckerlé décédée à Schiltigheim (Bas Rhin) le 11 juillet 1843
et de Marguerite Louise Schneider, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 janvier 1811 à Strasbourg, domiciliée à la Robertsau, sans état, fille de feu Conrad Schneider, potier de terre décédé à Strasbourg le 23 janvier 1826 et de feu Marguerite Diehl décédée à Strasbourg le 22 mai 1855 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage. Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaîte et légitimer les enfants ci après dénommés nés d’eux savoir 1° Christophe Emile Schneider né à Strasbourg le 29 novembre 1838, 2° Léonie Schneider née à Illkirch-Graffenstaden le 15 juin 1843, 2° Auguste Schneider né à Strasbourg le 24 mai 1844, 3° Jules Alfred Schneider né à Strasbourg le premier décembre 1846 et 5° Louise Augustine Schneider née à Strasbourg le 12 janvier 1850 (i 24)
Charles Auguste Bleyfus et Louise Schneider vendent la maison à Jean Herrmann, facteur de la poste aux lettres, et à Madeleine Baumann. La maison est vendue avec le mobilier, décrit en détail, qui garnit la salle d’auberge.
1864 (26.3.), Strasbourg 6 (93), Henri Eugène Roessel (Roessel Jeune) n° 4527
Vente du 26 Marx 1864. – ont comparu M. Charles Auguste Bleyfus, propriétaire & D° Louise Schneider son épouse qu’il autorise pour tout ce qui suit demeurant & domiciliés ensemble à la Robertsau, banlieue de Strasbourg. Lesquels ont par ces présentes vendu cédé et abandonné (…)
au Sr Jean Herrmann, facteur de la poste aux lettres, & à D° Madeleine Baumann sa femme qu’il autorise pour tout ce qui suit, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, ci présents & acceptant à titre d’acquéreurs solidaires
Une maison d’habitation, composée d’une maison de devant, d’une maison de derrière et d’un bâtiment latéral, à rez de chaussée & trois étages, petite cour, puits, aisances appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg, rue de la Fontaine N° 6 autrefois N° 8 tenant d’un côté la propriété de M. Lublo autrefois M. Busch, de l’autre à celle de M. Lienhardt, par derrière à celle de M. Seyboth & par devant à la dite rue. Ensemble tout ce qui dans ladite maison tient à cloux (…). Sont en outre compris dans la présente vente tous les poêles se trouvant dans ladite maison & appartenant aux vendeurs avec leurs tuyaux & pierres, ainsi que les volets & jalousies. Sont encore compris dans la vente les objets mobiliers suivants, servant à l’exploitation de l’auberge établie au rez de chaussée de la maison vendue & comprenant I) dans la salle d’auberge quatre tables, deux bancs doubles, un banc simple, trois bancs fixés aux murs, un comptoir, quatre rayons, un petit coffre derrière le comptoir, un vitrage à trois rayons, deux rayons au-dessus, un trumeau & cinq crochets plantés dans les murs
II) Dans la Chambre de derrière, deux tables, deux bancs doubles & deux bancs fixes.
III) Dans la cuisine, deux petits rayons, un banc, un égoutoir, trois pots économiques en fonte & deux rayons derrière la porte.
IV) Un appareil à gaz avec compteur, une lanterne à l’intérieur, deux becs à gaz dans la salle d’auberge, un autre dans la Chambre à côté & un autre dans la cuisine.
V) Enfin la chaudière à lessive & les Chantiers dans la cave & autres
Déclarent les vendeurs que la maison cidessus désignée est leur propriété pour avoir été acquise par M. Bleyfus avant son mariage de M. Jean Michel ancien aubergiste et de D° Marie Bührel sa femme, demeurant à Strasbourg, à titre d’échange fait avec les époux Michel, suivant acte passé devant M° Flach, notaire à Strasbourg, substituant le dit M° Roessel, le 9 mars 1854, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg, pour ce qui concerne la dite maison, le 21 du même mois Vol. 583 N° 75, avec inscription d’office Vol. 609 N° 15. Cet échange a été conclu moyennant une soulte de 12.500 francs à la charge de Monsieur Bleyfuss (…). Les époux Michel étaient propriétaires de la dite maison pour en avoir fait l’acquisition du Sr Laurent Schrempp, tisserand & Madeleine Heydegger, conjoints demeurant à Strasbourg, suivant Contrat passé devant M° Roudolphi, alors notaire à Schiltigheim, le 26 mai 1849 enregistré et transcrit au dit bureau des hypothèques le 31 du même mois Vol. 493 N° 62, à charge d’une inscription d’office du même jour, Vol. 511 N° 75. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 18.000 francs (…). Dans ledit contrat reçu par M° Roudolphi il est dit ce qui suit :
La maison présentement vendue, reconstruite à neuf par les époux Schrempp, leur appartenait au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Jean Louis Laemmermann, brasseur et de Dame Louise Baldner son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Noetinger alors notaire à Strasbourg, le 23 avril 1846, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 mai suivant vol. 447 n° 175 & inscrit d’office le même jour vol. 447 N° 175. Le prix d’acquisition dudit immeuble s’élevant à 6000 francs a été transporté à une dite Dame Brackenhoffer, & a fait l’objet des délégations faites successivement au profit de cette Dame & payée enfin par M. Bleyfus comme on l’a vu plus haut. Les conjoints Laemmermann avaient acquis cette maison de M. André Frédéric Gross, tamisier & Elisabeth Ober, conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg, le 26 juin 1827, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juillet suivant vol. 203 N° 21, ce contrat contenant quittance du prix. Le sieur Gross avait fait l’acquisition dudit bien à la barre du tribunal civil de Strasbourg, dans l’expropriation forcée poursuivie contre Jean Ernest Rapp, boucher & Suzanne Marguerite Schæffer, conjoints domiciliés à Strasbourg suivant jugement d’adjudication en date du 26 avril 1821 & déclaration de command du même jour, le tout transcrit le 15 mai suivant vol. 140, N° 57. Le prix d’adjudication a été distribué aux créanciers suivant ordre ouvert du greffe dudit tribunal le 13 août de la même année (…) La présente vente est faite & consentie en particulier pour le prix & la somme de 18.000 francs (…)
Les vendeurs déclarent 1) qu’ils sont mariés l’un & l’autre en premières noces depuis le 21 juillet 1858 sans avoir fait de Contrat de mariage (…)
acp 531 (3 Q 30 246) f° 39-v du 29.3.
Originaire de Kilstett, Jean Herrmann épouse en 1844 Madeleine Baumann, native de Hatten
Mariage, Strasbourg (n° 463)
Du 17° jour du mois d’octobre l’an 1844 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Herrmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 mai 1810 à Kilstett (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, Garçon de Bureau, fils de feu André Herrmann, Cultivateur décédé à Kilstett le 3 janvier 1824 et de feu Madeleine Merckel, décédée au même lieu le13 juin 1839
et de Madeleine Baumann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 août 1818 à Hatten (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Frédéric Baumann, Cultivateur, absent sans nouvelles étant parti pour l’Amérique et de Barbe Bostetter domiciliée à Hatten, ci présente et consentante (…) aldite épouse produit un acte de notoriété dressé par Auguste Kaufmann Juge de paix du canton de Soultz sous forets (Bas Rhin) le 7 octobre courant constatant l’absence de son père (i 41)
Registre de population 600 MW 329 (1850 sqq) i 57
Herrmann, Jean, 10, h.m., facteur de lettres, catholique, français, (à Strasbourg depuis) 1838
id. née Baumann, Madeleine, 18, f.m, luthérienne, française, (à Strasbourg depuis) 1834
Baumann née Hosstetter, Barbe, 83, f.v., sa belle-mère, luthérienne, française, (à Strasbourg depuis) 1853
rue du bain aux plantes 20 / 38, délogé 25 mars 1865
rue fontaine
Jean Herrmann fait donation de ses biens à sa femme
1871, Alfred Ritleng fils
19. August 1867 – Schenkung zwischen Ehegatten, Johann Herrmann, Eigenthümer zu Straßburg schenkt seiner Ehefrau Magdalena Baumann alles was er bei seinem Ableben hinterläßt (Schenkgeber gestorben 18. Juli 1871)
acp 599 (3 Q 30 314) f° 59-v du 18.7.
Jean Herrmann meurt à Hatten en 1871 en délaissant sa femme pour héritière.
1872 (8.1.), Strasbourg 1 (189), Alfred Ritleng aîné n° 7451
Inventar der Gemeinschaft die zwischen Johann Herrmann, Eigenthümer und Magdalena Baumann, seiner Ehefrauen in Hatten existirt hat und vom Nachlass des Hn Herrmann in Hatten den 18. Juli 1870 gestorben
8 janvier 1872. Déclaration d’inventaire – Dame Madeleine Baumann, veuve de Monsieur Jean Herrmann, propriétaire domiciliée & demeurant à Hatten, laquelle, agissant en qualité de donataire en toute propriété de tout ce qu’a délaissé son dit mari, en vertu de donation passée devant le soussigné notaire Ritleng & en présence de témoins le 19 août 1867 enregistré à Strasbourg le 18 juillet 1871. Voulant établir l’importance de la succession de son dit mari a requis le soussigné notaire de dresser acte sur ses déclarations.
Madame la comparante déclare que son dit mari est décédé à Hatten le18 juillet 1871, que la communauté qui a existé entre entre eux à défaut de contrat de mariage se compose (…)
acp 602 (3 Q 30 317) f° 55-v n° 174 du 13.1. – Gütergemeinschaft, Mobilien 657, Schuldscheine 20.000
Nachlass, Kleider 65
Madeleine Baumann fait donation de ses biens aux enfants de François Brocker et de Marie Schmitt (propriétaires de la maison)
1895, Alfred Ritleng aîné
N° 13.545. 27. Juni 1888 – Testament der zu Straßburg am 11. September 1895 verlebten Magdalena Baumann Wittwe Johann Hermann gewesenen Eigenthümer
Ich vermache mein ganzes Vermögen in Eigenthum den 4 Kindern der Eheleute Frantz Brucker, Spezereihändler und Marie Schmitt zu Straßburg Büchergasse N° 6 mit Vorbehalt jedoch des lebenslänglichen Nutznießung meines ganzen Vermögens zu Gunsten der obgenannten Eheleute Brucker-Schmitt und des überlebenden Theils von ihnen
Meine obgenannten Universallegatar Erben sofort nach meinem Tode eine Summ von M. 800 für mein Begräbnis und den Erwerb einer immerwährenden Concession auf dem Kirchhof für einen Grab zu erwerben
acp 902 (3 Q 30 617) f° 67-v n° 2401 du 13.9. (St. F. Bd. 81 Bl. 20 N° 293 – E. vom 2.3.96 Bd. 23 N° 604)
Autre testament par lequel elle fait des legs particuliers
1895, Alfred Ritleng aîné
28. August 1895. Testament eigenhändig der Magdalena Baumann, Wittwe Johann Herrmann, hier gestorben am 11. September 1895. Sie vermacht der Rosalie Becker alle vierteljahr 25 Mark, dem Eugen Claser 25 Mark, dem Carl Culmann 25 Mark
acp 905 (3 Q 30 620) f° 35 n° 3493 du 25.11. (St. F. Bd. 81 Bl. 20 N° 293 – E. vom 2.3.96 Bd. 23 N° 604
f° 35 n° 3494. 30. August 1895. Testament eigenhändig derselben. Sie vermacht dem Eugen Claser Sohn 25 Mark vierteljährig bis zum 18. Jahre
Inventaire dressé après la mort de Madeleine Baumann en 1895
1896 (26.2.), M° Ritleng n° 17.887
Inventar über den Nachlass der zu Straßburg am 11. September 1895 verlebten Magdalena Baumann Wittwe Johann Herrmann
auf Anstehen von 1. Maria Schmitt, Wittwe Frantz Anton Brocker hiern handelnd einegenen Namens und als Vormünderin ihrer Tochter Anna Maria Brocker geb. 16. August 1876, 2. Maria Mathilde Brocker, Ehefrau Eugen Glasser, Reisender hier, 3. Emilie Julie Brocker, Ehefrau Carl Culmann, Gehülfe hier, 4. Rosalie Emilie Brocker, ledig, ohne Gewerbe hier, handelnd als einzige Erben der Verstorbenen nach Testament Ritleng vom 27. Junÿ 1888.
acp 909 (3 Q 30 624) f° 53-v n° 5670 du 27.2. (E.E. 2.3.96 Bd. 223, 604) die Verstorbene hat ferner durch eigenhändiges Testament hinterlegt bei Ritleng vom 16.11.1895 eine weitere letztwillige Verfüngung getroffen.
Mobilien geschätzt 163 M, eine Forderung Wittwe Brocker mit 18.425 nach Theilung Ritleng vom 11. März 1892 – Schulden 9498
Jean Herrmann et Madeleine Baumann vendent la maison à Charles Frédéric Krœner, employé au chemin de fer, et à Caroline Schneider
1867 (22.5.), Strasbourg 1 (181), Alfred Ritleng (fils) n° 5217
Vente pour 25,000 fs. 22 mai 1867 – Ont comparu Monsieur Jean Herrmann, propriétaire et Dame Madeleine Baumann, son épouse de lui autorisée domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels on déclaré vendre avec la garantie solidaire de droit
à Monsieur Charles Frédéric Kroener, Employé au chemin de fer de l’Est et à Madame Caroline Schneider son épouse de lui autorisée domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg acquéreurs solidaires ici présents et acceptant
Une maison située à Strasbourg rue de la Fontaine N° 6 composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière & d’un bâtiment latéral à rez de chaussée et trois étages, avec petite cour, puits, aisances appartenances et dépendances tenant d’un côté à la propriété de M. Lubleau autrefois Mons. Busch de l’autre à celle de Mr. Imbs, par derrière à celle de M. Seyboth et par devant à la rue de la Fontaine. Sont compris dans la vente outre les objets réputés immeubles par destination, tous les poêles qui se trouvent dans la Maison et qui appartiennent aux vendeurs, tous leurs tuyaux et pierres, les volets et jalousies, les objets mobiliers garnissant le magasin et de débit de vin, l’appareil à gaz avec compteur, lanterne, becs et accessoires, la chaudière à lessive et les chantiers dans la cave. Desquels objets les parties sont convenus de dresser contradictoirement un relevé exact en double exemplaire.
Etablissement de la propriété. Les vendeurs ont acquis cet immeuble de Monsieur Charles Auguste Bleifuss, propriétaire et de Dame Louise Schneider son épouse demeurant à la Robertsau (banlieue de Strasbourg) aux termes d’un contrat passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 26 mars 1864, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois Volume 976 N° 58 ey inscrit d’office volume 866 Numéro 66.
Les époux Bleyfuss ont délaré dans leur contrat de vente qui vient d’être relaté que la Maison ci-dessus désignée était leur propriété pour avoir été acquise par M. Bleyfuss avant son mariage de M. Jean Michel ancien aubergiste et de Dame Marie Bührel sa femme demeurant à Strasbourg à titre d’échange fait avec les époux Michel, suivant acte passé devant M° Flach notaire à Strasbourg, substituant le dit M° Roessel le 9 mars 1854, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg, pour ce qui concerne la dite maison le 21 du même mois Volume 583 N° 75 avec inscription d’office Volume 609 Numéro 15. Cet échange a été conclu moyennant une soulte de 12.500 francs à la charge de Monsieur Bleyfuss (…). Les époux Michel étaient propriétaires de la dite maison pour en avoir fait l’acquisition du sieur Laurent Schrempp, tisserand et Madeleine Heydegger, conjoints demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Roudolphi, alors notaire à Schiltigheim le 26 mai 1849 enregistré et transcrit au dit bureau des hypothèques le 31 du même mois Volume 493 Numéro 62, à charge d’une inscription d’office du même jour Volume 511 Numéro 75. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 18.000 francs (…). Dans ledit contrat reçu par M° Roudolphi il est dit ce qui suit :
La maison présentement vendue, reconstruite à neuf par les époux Schrempp leur appartenait au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Monsieur Jean Louis Laemmermann, brasseur et de Dame Louise Baldner son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Noetinger alors notaire à Strasbourg le 23 avril 1846, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 mai suivant volume 447 numéro 175 et inscrit d’office le même jour vol. 447 N° 175. Le prix d’acquisition dudit immeuble s’élevant à 6000 francs a été transporté à une dite Dame Brackenhoffer et a fait l’objet des délégations faites successivement au profit de cette Dame et payée enfin par M. Bleyfus comme on l’a vu plus haut. Les conjoints Laemmermann avaient acquis cette maison de Monsieur André Frédéric Gross, tamisier, et Elisabeth Ober, conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 26 juin 1827, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juillet suivant volume 203 Numéro 21, et contenant quittance du prix. Le sieur Gross avait fait l’acquisition dudit bien à la barre du Tribunal civil de Strasbourg dans l’expropriation forcée poursuivie contre Jean Ernest Rapp, boucher et Suzanne Marguerite Schæffer, conjoints domiciliés à Strasbourg suivant jugement d’adjudication en date du 26 avril 1821 et déclaration de command du même jour, le tout transcrit le 15 mai suivant volume 140, Numéro 57. Le prix d’adjudication a été distribué aux créanciers suivant ordre ouvert du greffe dudit tribunal le 13 août de la même année (…) Conditions de la vente (…) La vente est en outre consentie moyennant le prix de 25.000 francs (…) Assurance contre l’incendie (…)
Police d’assurance. Compagnie d’assurances générales contre l’incendie. N° 42.289, renouvellement de la pol. N° 38.508. Date 4 juillet 1865. Effet 5 juillet 1865, Expiration 5 juillet 1875. – M. Herrmann Jean Employé de la poste demeurant à Strasbourg, agissant pour son propre compte comme propriétaire
1° 30.000 francs sur une maison d’habitation sise au dit Strasbourg rue de la fontaine N° 6 élevée sur cave de rez de chaussée trois étages et greniers, compris la maison de derrière ainsi que la pompe
2° 20.000 francs sur recours des voisins, s’appliquant à l’ensemble de la susdite propriété
3° 6000 francs sur mobilier personnel consistant en meubles meublans, ustensiles de ménage et de cuisine, provisions, glaces, pendules, gravures encadrées, ornemens, tapis, lits, linge et effets d’habillement des deux sexes, ainsi que sur bois de chauffage, le tout pouvant se trouver dans la susdite maison
4° 6000 francs sur toutes les marchandises de son commerce, consistant en épicerie et comestibles de toute nature, mercerie et poterie, vins en cercles ainsi que sur l’ameublement du magasin et du débit de vins, le tout pouvant se trouver dans la susdite maison. Parmi les marchandises ci-dessus il ne s’y trouve pas pour plus de 10% de hasardeuses
acp 563 (3 Q 30 278) f° 27 du 23.5.
Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du capitaine Donat Marcel Deleviéleuse et au clerc de notaire Jean Baptiste Vetter
1867 (22.5.), Strasbourg 1 (181), Alfred Ritleng (fils) n° 5219
22 mai 1867. Obligation de 5000. – Ont comparu Monsieur Charles Frédéric Kroener, Employé au chemin de fer de l’Est et à dame Caroline Schneider son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir solidairement l’un pour l’autre et l’un deux seul pour les deux
1° à Monsieur Donat Marcel Deleviéleuse, capitaine du 7° Bataillon de chasseurs à pied, Chevalier de la Légion d’Honneur en garnison à Toulouse où il demeure, pour lequel Monsieur Eugène Klein, praticien domicilié à Strasbourg ici présent, stipule et accepte la somme principale de 4000 francs
2° Et à Monsieur Jean Baptiste Vetter, clerc de notaire domicilié et demeurant à Strasbourg ici présent et acceptant, celle de 1000 francs, En total 5000 francs acquéreurs solidaires ici présents et acceptant (…)
Hypothèque. Ban de Strasbourg 1° (biffé). 2° section A Numéro 2298, 11 ares 10 ca de terres canton dit neuweg gegen den Strengeweeg (…)
3° section B Numéro 807, 37 ares 90 ca de terres au canton dit Hengstweg (…)
4° section L Numéro 559, 12 ares 80 ca de terres au canton Münchhag (…)
4° Une maison d’habitation composée d’un bâtiment de devant, d’une maison de derrière et d’un bâtiment latéral à rez de chaussée et trois Etages, avec petite cour, puits, aisances appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la Fontaine N° 6 autrefois Numéro 8 tenant d’un côté à la propriété de M. Lubler autrefois Monsieur Busch, de l’autre à celle de Monsieur Lienhardt, par derrière à celle de Monsieur Seyboth et par devant à la dite rue.
Origine de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils ont acquis ledit immeuble de Monsieur Jean Hermann propriétaire et dame Madeleine Baumann son épouse domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé aujourd’hui devant M° Ritleng fils notaire à Strasbourg soussigné, lequel sera enregistré avant ou en même temps que les présentes – Assurance (…)
Soldat en garnison à Thionville puis à Saint-Florentin (Yonne) dans les inventaires dressés après la mort de ses parents, Charles Frédéric Krœner épouse en premières noces Anastasie Louat, native de Villiers-Vineux (Yonne), qui meurt à Nancy en 1864 (le mariage n’est célébré ni à Saint-Florentin, ni à Villiers-Vineux, ni à Nancy).
Décès, Nancy (n° 648)
L’an 1864 le 14 mai à neuf heures du matin (…) ont comparu Charles Frédéric Krœner âgé de 40 ans, Chef de train du Chemin de fer de l’Est domicilié à Nancy et M Alexandre Monjardet âgé de 34 ans Employé au Chemin de fer domicilié à Nancy, neveu de la défunte, lesquels nous ont déclaré que Anastasie Louat âgée de 49 ans, née à Villiers-Vineux (Yonne) sans profession, Epouse du dit Charles Frédéric Krœner domiciliée à Nancy fille des défunts Jean Baptiste Louat et de Marguerite Loriferne son épouse est décédée le 13 Mai 1869 à neuf heures du soir en la maison rue Nôtre Dame N° 7 (i 186)
Charles Frédéric Krœner se remarie en 1865 avec Caroline Schneider, fille de l’aubergiste Jean Adam Schneider
Mariage, Strasbourg (n° 232)
Du 10° jour du mois de Juin l’an 1865 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Frédéric Kroener, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 mars 1824 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, précédemment à Nancy (Meurthe), Employé au Chemin de fer de l’Est, veuf d’Anastasie Louat décédée à Nancy le 13 mai 1864, fils de feu André Kroener, charcutier décédé à Strasbourg le 21 mai 1848 et de feu Marguerite Salomé Ruhlmann décédée à Strasbourg le 21 janvier 1861
et Caroline Schneider, majeure d’ans née en légitime mariage le premier novembre 1831 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Jean Adam Schneider, aubergiste domicilié à Strasbourg ci présente et consentante et de feu Marthe Joerger décédée à Strasbourg le 18 juillet 1858 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 72)
Charles Frédéric Krœner a eu une fille de sa première femme à Paris en 1853
Registre de population 600 MW 329 (1850 sqq) i 65
Krener, Charles Frédéric, Strasbourg 1824, veuf / h.m., chef de train au Ch. de fer, Luth. français, (à Strasbourg depuis) 15 9.br 1864, venant de Nancy, Marié en 1865
id. Anastasie Françoise, Paris 8 mars 1853, sa fille, française, (à Strasbourg depuis) idem
id. née Schneider, Caroline, Strasbourg 1831, f.m., sa femme, Cath. (à Strasbourg depuis) s.n.
Etat-civil reconstitué de Paris, 3 mars 1853
Extrait du Registre des Actes de Naissance du 5° arrondissement. L’an 1853 le 3 mars, Actede naissance Anastasie Françoise du sexe féminin née ce jour dix heures chez ses Père et mère rue de Bondy n° 19 fille de Charles Frédéric Kroener agé de 29 ans et de Anastasie Louat agée de 38 ans marchand de vins (…)
Annexé à un acte de notoriété dressé par M° Gustave Goury et l’un de des collègues notaires à la résidence de Nancy, soussigné, cejourd’hui 9 mars 1876. (5 Mi 1, 768, i 21)
Caroline Schneider meurt en 1869 en délaissant pour héritiers ses deux frères
1869 (10.5.), Strasbourg 1 (185), Alfred Ritleng aîné
10 Mai 1869. Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Frédéric Kroener et Caroline Schneider
à la requête et en présence 1° de Monsieur Charles Frédéric Kroener, employé au chemin de fer de l’Est domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant à cause de la Communauté légale de biens qui a existé entre entre lui et dame Caroline Schneider son épouse défunte, avec laquelle il déclare d’être marié à Strasbourg le 10 juin 1865, sans avoir fait précéder leur union d’un contrat de mariage, et pour raison des repsries qu’il peut avoir à exercer contre ladite communauté
2° de Monsieur Jean Adam Schneider, employé de commerce demeurant à Strasbourg 3° et de Monsieur Charles Schneider, loueur de voitures demeurant à Strasbourg, les deux derniers habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers héritiers chacun pour moitié de feu ladite dame Kroener née Schneider leur sœur germaine décédée à Strasbourg le 13 novembre 1868. et ayat accepté ladite succession sous bénéfice d’inventaire
Communauté mobilière. Meubles meublants. Marchandises en magasin (environ cent kilogrammes de mélasse, trente kilogrammes de moka et café)
Communauté immobilière. Elle se compose D’une maison située à Strasbourg rue de la Fontaine n° 6, avec appartenances et dépendances d’un côté M. Lablo de l’autre M. Imbs, par devant la rue de la Fontaine et par derrière M. Seyboth. Origine de la propriété. Cette propriété a été acquise par les époux Kroener de M. Jean Herrmann, propriétaire et de dame Madeleine Baumann son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Ritleng notaire soussigné le 22 mai 1867 enregistré
acp 582 (3 Q 30 297) f° 84-v du 12.5. (décès f° 1156, succession déclarée le le 12 mai 1867) Communauté, mobilier et marchandises 650
une maison rue de la fontainesN° 6
Masse passive 31.744 – Passif de la succession 135
Liquidation de la succession
1869 (27.7.), Alfred Ritleng aîné
Etat des comptes, liquidations et partage des biens dépendant 1) de la communauté qui a existé entre entre Charles Frédéric Kroener, employé au chemin de fer de l’Est à Strasbourg et Caroline Schneider sa femme 2) de la succession de cette dernière décédée le 13 novembre 1858
entre 1) le veuf comme commun en biens à défaut de contrat de mariage, 2) Jean Adam Schneider, employé de commerce à Strasbourg, 3) Charles Schneider, loueur de voitures à Strasbourg
acp 585 (3 Q 30 300) f° 68 du 29.7. – Communauté, Masse active, Marchandises 650
Une maison rue de la Fontaine n° 6, estimée 32.000
Passif 41.205, excédent de passif 7555
Succession, garde robe 121, masse passive 1654, excédent de passif 1523
annexé à un compte d’approbation reçu Ritleng le 27 juillet 1869
Charles Frédéric Krœner, épicier et débitant de vins, loue une partie de la maison dont le magasin d’épicerie au tailleur d’habits François Antoine Brocker et à sa femme Marie Schmidt
1870 (22.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 153 (3 Q 31 652) f° 79 du 22.3.
du 8 février 1870. Bail – Mr Charles Frédéric Kroener épicier et débitant de vins rue de la fontaine n° 6 à Strasbourg
donne à titre de bail à loyer au Sr François Antoine Brocker, tailleur d’habits & D° Marie Schmidt sa femme
pour six ou neuf années à partir du 25 Mars 1870 pour finir à pareil époque des années 1876 ou 1879 dans sa maison qu’il possède rue de la fontaine 6 à Strasbourg le rez de chaussée servant de magasin d’épicerie, chambre pour débiter du vin et cuisine au premier étage, maison derrière un logement à deux chambres, au 2° étage une chambre de la maison de derrière une chambre au grenier pour le linge sale, un bucher et deux caves le tout pour une somme annuelle de 600 francs payables trimestriellement d’avance avec 150 francs
sont compris dans le bail le fond d’épicerie avec tous les ustensiles, deux fourneaux en fonte montés avec leurs tuyaux (…)
Charles Frédéric Krœner, employé au chemin de fer à Cirey, vend la maison au marchand épicier François Antoine Brocker et à sa femme Marie Schmitt
1873 (29.8.), Strasbourg 14 (180), Emile Ritleng jeune n° 19.911
Vente pour 28.000 frs. & délégation, 19 août 1873 – a comparu M. Théodore Kroener, ferblantier domicilié & demeurant à Strasbourg, faubourg de pierres Numéro 25, agissant en qualité de mandataire de de Mr Charles Frédéric Kroener, Employé au chemin de fer de l’Est demeurant à Cirey (…) lequel en qualité qu’il agit a déclaré vendre avec la garantie de droit
à M. François Antoine Brocker, marchand épicier & à Dame Marie Schmitt son Epouse de lui autorisée domiciliés & demeurant à Strasbourg, acquéreurs solidaires ci présents & acceptant
Une maison située à Strasbourg rue de la Fontaine N° 6 composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière & d’un bâtiment latéral à rez de chaussée & trois étages, avec petite cour, puits, aisances, appartenances & dépendances, tenant d’un côté à la propriété de M. Lubleau, autrefois Monsieur Busch, de l’autre à celle de Monsieur Imbs, par derrière à celle de Monsieur Seyboth & par devant à la dite rue de le Fontaine.
Sont compris dans la vente outre les objets réputés immeubles par destination, tous les poêles qui se trouvent dans la maison & qui appartiennent au vendeur, tous les tuyaux de poêle & pieres, les volets & jalousies, les objets mobiliers garnissant le magasin & de débit de vin, l’appareil à gaz avec compteur, lanterne, becs & accessoires, la chaudière à lessive & les chantiers dans la cave.
Origine de la propriété. Cet Immeuble a été acquis par le sieur Charles Frédéric Kroener vendeur avec Dame Caroline Schneider son Epouse de Mr Jean Herrmann propriétaire & Madeleine Baumann son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Alfreed Ritleng fils & son Collègue notaire à Strasbourg le 22 mai 1867 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 mai même année Volume 1110 N° 4 & inscrit d’office le même jour volume 855 N° 109. Le mandataire déclare que Madame Krœner née Schneider est depuis décédée à Strasbourg & que la moitié qui lui appartienait dans ledit immeuble est échu à son dit mari, les acquéreurs déclarent d’ailleurs parfeitement connaître le vendeur & ne pas demander d’autres justifications au sujet de l’établissement de la propriété de l’immeuble par eux présentement acquis. Quant à l’origine antérieure de la propriété dont s’agit, elle se trouve établie au contrat de vente ci-dessus relaté – La présente vente est faite moyennant la somme de 28.000 francs
acp 619 (3 Q 30 334) f° 99 du 1.9. (in der Springbrunnen Gassen)
Originaire de Hüttendorf, le tailleur François Antoine Brocker épouse en 1868 Marie Madeleine Schmitt
Mariage, Strasbourg (n° 61)
Du quatrième jour du mois de février l’an 1868 à dix heures du matin. Acte de mariage de François Antoine Brocker, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 octobre 1838 à Hüttendorf (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, précédemment à Hüttendorf, tailleur, fils d’Antoine Brocker, tailleur, et de Marie Anne Frintz, conjoints domiciliés à Hüttendorf, ci présents et consentants
et de Marie Madeleine Schmitt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 avril 1849 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de feu Paul Schmitt, cordonnier décédé à Strasbourg le 16 janvier 1854 et de Catherine Erbs, épouse actuelle en secondes noces de Marcel Herm, tailleur, avec lequel elle est domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante (i 32)
François Antoine Brocker meurt en 1889 en délaissant quatre enfants.
1889 (24.6.), Strasbourg 1 (243). Alfred Ritleng aîné n° 13.971
24. Juni 1889. Inventar über den Nachlass des Spezereihändlers Frantz Anton Brocker
Auf Ansuchen und in Gegenwart 1. der Frau Maria Schmitt, Wittwe des zu Strassburg am 26. April letzthin verstorbenen Spezereihändlers herrn Frantz Anton Brocker, wohnhaft in besagter Stadt, handelns a) wegen der zwischen ihr und ihrem genannten Gatten in Ermanglung eines Ehevertrags bestandenen gesetzlichen Gütergemeinschaft, b) als Schenknehmerin eines Viertels in Eigenthum & eines Viertels in Nutznießung von dem gesammten beweglichen & unbeweglichen Vermögen ihres genannten Gatten, auf Grund einer vor dem unterzeichneten Notar Ritleng am 24. August 1874 errichteten am 3. Mai letzthin registrirten Schenkung, c) als gesetzliche Vormünderin ihren nachgenannten noch minderjährigen aus der Ehe mit ihrem obengenannten verstorbenen Gatten erzeugten Kinder Emilie Julie Brocker geboren den 5. Mai 1872, Rosalie Eugenie Brocker geboren den 27. September 1874, und Anna Maria Brocker geboren den 16 August 1876
2. der Frau Maria Mathilde Brocker, ermächtigte und verbeistandete Ehegattin des herrn Eugen Glaser, Angestellter wohnhaft in Straßburg
Frau Glaser geborene Brocker und die drei Minderjährigen Brocker erbberechtigt je für ein Viertel am Nachlass des verstorbenen herrn Frantz Anton Brocker, ihrem obengenannten Vater. In gegenwart des Herrn Lorentz Brocker, Wirth & Spezereihändler wohnhaft in Hüttendorf, handelnd in seiner Eigenschaft als Nebenvormund der obengenannten Minderjährigen Brocker
(Abschrift der Schenkung)
IV. Haus in der Stadt Strassburg. Ein zu Strassburg in der Büchergasse Nummer 6 gelegenes Wohnhaus mit Zubehörungen & Dependenzien. Dieses Haus erklärt die Wittwe Brocker durch ihren Ehemann gemeinschaftlich mit ihr erworben worden zu sein von Charles Friedrich Kroener, Eisenbahnangestellter in Cirey, zufolge Kaufvertrag errichtet vor Notar Ritleng des Jüngeren zu Strassburg am 29. August 1873, registrirt und im Hypothekenamte von Strassburg überschrieben am 16. September nechsthin Band 1442 N° 69 mit amtlicher Eintragung Band 1152 N° 68
acp 817 (3 Q 30 532) f° 69-v n° 1230 du 3.7. Stbf. Erkl. v. 16. X 88 Bd 159 N° 489) I. Waaren zusammen geschätzt auf M. 937, II. Mobiliargegenstände 887, III. Forderungen 707, IV. Ein Haus Büchergasse N° 6, V. Hypothekenschulden 18.400 Zinsen 100, 8200, Summa Passiv 21.700
VI. Chirographische Schulden 2963, VII. Schulden des Nachlasses 849, VIII. Kleider des Verstorbenen 21, IX Baargeld 685, X der Wittwe Brocker 2
XI. Liegenschaften. Bann Hüttendorf, 30 Ar Feld, 12 a 44 Feld. Hierzu gehört eine Parzelle von ungefähr 10 Ar
François Antoine Brocker lègue à sa femme le quart de sa succession en propriété et le quart en usufruit
1889, Alfred Ritleng aîné
27. August 1874 – Schenkung auf Todesfall durch Frantz Anton Brocker, Spezereihändler in Strassburg gest. am 26. April 1889 an seiner bei ihme wohnenden Ehefrau Maria Schmitt, eines Viertels in Eigenthum und eines Viertels in Nutznießung seines gesamten Nachlasses
acp 815 (3 Q 30 530) f° 26 n° 468 du 3.5.1889 (Sterbefall vom 15. X. 89 Bd. 15- N° 289)
Partage de la succession
1892 (11.7.), Strasbourg 1 (255) Alfred Ritleng aîné
Theilung des Nachlasses des dahier am 26. April 1889 verstorbenen Spezereihändlers Frantz Anton Brocker Ehemann von Maria Schmitt. Erben sind die Kinder
1. Maria Mathilde Brocker, Ehefrau von Eugen Glasser, Versicherungsbeamter hier, 2. Emilie Julie Brocker, Ehefrau von Karl Culmann, Anwaltsgehülfe hier, 3. Rosalie Eugenie Brocker 4. Anna Maria Brocker, diese beiden Letzterer minderjährig unter Vormundschaft der Wittwen.
in Ermanglung eines Ehevertrags bestand gesetzliche Gütergemeinschaft
als Schenknehmerin eines Viertels in Eigenthum & eines Viertels in Nutznießung von dem gesammten beweglichen & unbeweglichen Vermögen ihres genannten Gatten, auf Grund Schenkung unter Ehegattin vor dem amt. vom 24. August 1874 bestand Errungenschaft gemeinschafft Gütergemeinschaft
acp 860 (3 Q 30 575) f° 52 n° 1793 du 11.7. 1) Waaren 937, 2) Mobilien 887, 3) Baares geld 685, 5. Ein Wohnhaus dahier Büchergasse N° 6 mit Rechten und Zugehörden 24.619,
6. Bann Hüttendorf, 30 Ar Feld, 13 a 24 Garten
Passiv Masse, Forderungs 1) 18.400 und Zinsen 176, 2) 3200 und Zinsen 13, 3) Chirographische Schulden 2963, 4. Kosten des Inventars 87, 5 Kosten der Theilung 234, Summa 25.035 – bleiben 4000, ½ 2000
Nachlass. Activ Masse ½ Gemeinschaft 2000, Feld Hüttendorf 400, Kleider 20, Summa 2421
Passiv Masse Beerdigungs Kosten & Erbschaftssteuren 679, Rest 1745
Zutheilungen (…)
f° 53 n° 1794 du 11.7. – Berichtigung
Marie Schmitt, veuve de François Antoine Brocker, hypothèque la maison au profit de la rentière Salomé Lydie Rhein, veuve de Frédéric Edmond Redslob
1896 (31.12.), M° Ritleng n° 29.557
Schuldbrief durch Maria Schmitt Wittwe des Spezereihändlers Frantz Anton Brocker in Strassburg
zugunsten von Salomea Lydia Rhein Rentnerin hier, Wittwe Friedrich Edmund Redslob, über 3200 Mark
Pfand, Haus Bücherstrasse N° 6
acp 920 (3 Q 30 635) f° 63 n° 4572 du 4.1.
La maison est inscrite au cadastre au nom de Jean Demmelmeyer et de sa femme Eugénie Emma Stroh à partir de 1922
Le mécanicien Jean Demmelmeyer, originaire d’Erlangen en Bavière, épouse en 1902 Eugénie Emma Stroh, native de Strasbourg. Les conjoints Demmelmeyer passent un contrat de mariage en 1905 (le mariage a sans doute eu lieu aux États-Unis, un acte de 1905 à Strasbourg mentionne que le mari se trouve à New York)
1905 (4.3.), Strasbourg 24 (138) Joseph Allonas n° 22.798
Ehevertrag – Johann Demmelmeyer, Mechaniker
Eugenie Emma Stroh, Eheleute hier, Leimengasse 24
Ehevertrag – 1. Johann Demmelmeyer, Mechaniker, wohnhaft in Strassburg Leimengasse N° 24
2. dessen bei ihme wohnhafte Ehefrau Eugenie Emma Stroh, die Erschienenene beantragen die Berukundung von nachstehendem Ehevertrag
acp 1038 (3 Q 30 753. III) f° 47-v n° 3273 du 11.3.
Verheiratung 1902 ohne Ehevertrag. Annahme der Allgemeinen Gütergemeinschaft nach §§ 1437 ff. Bgb
Erbvertrag. Die Eheleute setzen sich gegenseitig als Erben ihres ganzen Vermögens ein, jedoch nur falls Abkommlinge aus ihrer Ehe nicht vorhanden sind, sonst bleibt es bei der gesetzlichen Erbfolg
Le dossier de la Police du Bâtiment donne la date de naissance d’Emma Eugénie Stroh en 1875, elle meurt à Strasbourg en 1948.
Naissance, Strasbourg (n° 2021)
Den 15. Juli 1875. Geburts-Urkunde von Emma Eugenie geboren Thomannsgäßchen 18 den 14. Juli 1875 um sieben Uhr abends Kind von Jakob Stroh alt 34 Jahren Eigenthümer wohnhaft zu Straßburg und dessen Ehefrau Karoline Reeb alt 28 Jahre. Das Kind, welches mir angezeigt, wurde von Geschlechts befunden als weiblich.
[in margine:] Décédée à Strasbourg le 3 mai 1948.
Jean Demmelmeyer meurt à Strasbourg en 1924.
Décès, Strasbourg (n° 392)
Strasbourg le 14 février 1924. Le Directeur de l’Hôpital Civil a communiqué que Monsieur Jean Demmelmeyer, serrurier époux d’Emma Eugénie Demmelmeyer, née Stroh, âgé de 54 ans, 11 mois, de religion protestante, demeurant à Strasbourg, 6 Rue Adolphe Seyboth né à Erlangen (Wurtemberg) fils de Paul Demmelmeyer, ouvrier de fabrique demeurant à Erlangen et de feu Weitz (prénoms inconnus) demeurant en dernier lieu à Erlangen, est décédé à Strasbourg à l’Hôpital Civil le 13 février de l’année 1924 à vingt heures (i 154)