1, quai de la Bruche


Quai de la Bruche n° 1 – VII 236 (Blondel), P 838 puis section 2 parcelle 1 (cadastre)

Reconstruite en 1612, maître d’ouvrage, Michel Zieger, débitant de vin
Projet de démolition, 1962 – Restauration, 1969


Vue vers 1930 (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 979) et en février 2025 – Façade sud (mars 2018), façade ouest (septembre 2007)

La maison qui a quatre marches dallées sur le communal est inscrite au nom du contrôleur de l’accise Jacques Goll dans le Livre des communaux (1587). Elle revient au débitant de vin Michel Zieger, second mari de sa veuve, qui est autorisé en mai 1612 à établir moyennant un cens annuel une porte de cave inclinée sur le communal, un auvent couvert de tuiles à l’étage et trois marches devant sa porte. Le boucher Blaise Heimburger remplace en 1624 les marches en pierre (5 pieds de large, saillie de 4 pieds ½) par de nouvelles. Les créanciers font vendre au début des années 1630 la maison qui n’est plus habitée par ses propriétaires jusqu’en 1684. Le boulanger catholique Edmond Memminger achète alors la maison en assez mauvais état qui a trois poêles, trois chambres, une cuisine et une cave. Il est autorisé en 1692 à enclore un terrain devant sa maison pour en faire un jardin. Les propriétaires suivants continuent d’exploiter la boulangerie, Antoine Durand puis Jean Annibal (1717-1733) et Louis Christnacht (1745-1764). Louis Christnacht supprime l’auvent en 1745, son gendre Nicolas Voltz la porte de cave en 1768. Le maître maçon Georges Frédéric Walter est autorisé au nom du boulanger Nicolas Voltz à ouvrir une croisée du côté du fossé en 1782. Marie Salomé Petsch, veuve du brasseur Jean Helck, achète en 1803 la maison à côté de celle au Bois Vert dont elle est déjà propriétaire.


Plan-relief (1727, Musée historique), la maison se trouve à l’angle, face à la Tour de l’Aumône.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 119 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie (ce qui ne correspond pas à la réalité). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade quai Turckheim s’étend de part et d’autre du repère (g) : trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux à chacun des deux étages, toiture à un niveau de lucarnes. La façade (h-i) quai de la Bruche a trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun et deux fenêtres dans le pignon.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 1.


Plan de l’îlot – Plan du rez-de-chaussée (1968, dossier de la Police du Bâtiment, cote 899 W 492)

La maison appartient de 1835 à sa mort au pêcheur Benjamin Baldner, ensuite à son neveu batelier, aussi nommé Benjamin Baldner, (1852) puis au menuisier Henri Baldner. Jean Charles Prieur la réunit en 1909 à la voisine, la brasserie du Bois Vert. Propriétaire des trois maisons adjacentes 1, 2 et 3 quai de la Bruche qui font partie du site classé par arrêté ministériel du 2 décembre 1946, la brasserie du Bois Vert a l’intention en 1961 de les démolir pour contruire un bâtiment neuf. La Police du Bâtiment qui estime que les bâtiments sont trop vétustes pour être restaurés conclut qu’il y a lieu de démolir. L’architecte des Bâtiments de France estime excessif que l’administration s’oppose à la démolition de bâtiments vétustes. La Commission du Tourisme et le maire Pierre Pflimlin sont d’avis de sauvegarder le site. Les adjoints décident en février 1963 de refuser la démolition. L’architecte Francis Schæck fait réhabiliter les bâtiments en 1969, le gros œuvre est terminé en octobre.


Façades des n° 1 à 3 quai de la Bruche – Façade ouest du n° 1 (dossier de la Police du Bâtiment, cote 899 W 492)

Rez-de-chaussée (avril 2016) – Fenêtre à meneaux (mars 2018)

février 2025

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1583 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Goll, contrôleur de l’accise, et (1589) Madeleine Ziegler – luthériens
1600 h Michel Zieger, débitant de vin, et (1600) Madeleine Ziegler d’abord (1589) femme de Jacques Goll, puis (1604) Marie Blieger – luthériens
1622 h Blaise Heimburger, boucher, et (1622) Marie Blieger, d’abord (1604) femme de Michel Zieger – luthériens
1639* h Michel Zieger, aubergiste, et (1629) Susanne Kermann, d’abord (1625) femme du brasseur Isaac Dattler – luthériens
1635* adj Thiébaut Lamp, aubergiste, et (1611) Barbe von Fridolsheim – luthériens
1648 v Israël Dieffenbecher, assesseur des Quinze, et (1610) Anne Marie Würtz – luthériens
1661 h Daniel Harnister, orfèvre, et (1652) Susanne Dieffenbecher puis (1675) Marie Salomé Kœnig – luthériens
1670 v Jacques Wencker, consul, et (1661) Marie Eve Stemmler puis (1665) Agnès Spielmann – luthériens
1677 v Jean Henri Christ, diacre, et (1648) Dorothée Edel, d’abord (1632) femme du pasteur Frédéric Heupel, puis (1682) Anne Catherine Schneider, d’abord (1675) femme du passementier Jean Jacques Bæhr – luthériens
1684 v Edmond Memminger, boulanger, et (1680) Madeleine Iltis – catholiques
1717 v Antoine Durand, boulanger, et (1709) Marie Josèphe Letard, remariée (1728) avec le boulanger Jean Annibal – catholiques
1733 v Jean Kien, marchand, et (1706) Anne Catherine Memminger, remariée (1733) avec l’employé pour le roi Claude Bernard Biot – catholiques
Claude Bernard Biot, employé pour le roi, et (1704) Julienne Olier puis (1733) Anne Catherine Memminger veuve de Jean Kien – catholiques
1745 v Louis Christnacht, boulanger, et (1745) Thérèse Giraut, auparavant (1738) femme du boulanger Jean Darcy – catholiques
1764 h Nicolas Voltz, boulanger, et (1764) Marie Thérèse Darcy puis (1770) Marie Elisabeth Schandler – catholiques
1803 v Jean Helck, brasseur, et (1771) Marie Salomé Petsch – luthériens
1835 h Louis* Frédéric Kœhler, brasseur, et (1813) Marie Barbe Helck
1835 v Benjamin Baldner, pêcheur, et (1806) Catherine Marguerite Ehrsam
1852 h Henri Benjamin° Baldner, batelier, et (1856) Salomé Gall
1870 h Henri° Benjamin Baldner, menuisier, et (1878) Madeleine Schuller
1908 h Emile Baldner, loueur de bateaux, célibataire († 1909)
1909 v Jean Charles Prieur, commis négociant, et (1879) Emma Augustine Schott
1924* v Jacques Wiesser
1945* v Brasserie du Bois Vert anciennement. C. Prieur société anonyme à Kœnigshoffen

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1726, 450 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) VII 236, la veuve Christnacht
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Foltz, 10 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 838, Baldner, Benjamin, pêcheur – maison, sol – 0,93 are

Locations

1796, Martin Stoll

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 319-v
Jacques Goll, contrôleur des vins, règle 2 sols pour quatre marches dallées (5 pieds de long, saillie de 8 pieds ½) devant sa maison

Beim Wasserzoll
Jacob Goll der Weinknecht hatt vor seinem Hauß Vier besetzter Tritt v schu lang, viii+ schu herauß, Bessert für das Niessen ij ß d.

1612, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 190
Le débitant de vin Michel Zieger, habitant la maison du coin en amont de la Tour de l’aumône, doit 8 sols à la Saint-Jean pour une porte de cave inclinée, un auvent et trois marches, fait le 26 mars 1612 (voit plus bas les préposés au bâtiment)

Item viij ß vj d soll geben Michel Zÿger der weinschenck Im Ecke oben beim Almussenthurn von einer lehnnenden Kellerthier, einem Wetterdach vnd 3 staffelen Ime Zumachen verwilligt worden vff Johannis fallend Act. 26.t Martÿ 1612.
(rub.) Jetzt Bläß heimburger 12 ß d 21. Martÿ 1627.
New 284.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 284
Même loyer, réglé par les héritiers Thiébaut Lamp puis Israël Diefenbecher, Daniel Harnister et Jacques Wencker

Jetzt Jacob Wencker
Diebold Lampen Erben, Sollen gemeiner Statt, Von eingezeüntem Almendplatz ahn der steinern brucken beÿ den thürnen, Jahrs vf Bartholomæi 5 ß d
[in margine :] Nota. dießen posten kündet den 31.t Aug: 1683 H. diefenbechers Ist also in abgang Corporis zu bring

[in margine :] vid. j. f. 77
Ferner Von der Kellerthür, Wetterdach Undt dreÿ stafeln neben dem Waßerzoll beÿ den thürnen, Jahrs vf Johis. Baptistæ 12 ß d
Alt. d. f. 190
New fol. 244
(Quittungen) 1653 Von H. Israel Diefenbechern empfangen
1659, 1660
1668 von Daniel Harnisten empf.
1671

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 244
Même loyer, ensuite au nom de Jean Henri Christ, Edmond Memminger, Jean Christophe Grünwald, Antoine Durand et Claude Bernard Biot

H. Jacob Wencker, Soll von der Kellerthür Wetterdach und dreÿ ([corrigé en] vier) Stafflen /:6. schu. b. v. 4. schu herauß:/ neben dem Waßer Zoll beÿ den Thürnen, Vff Johan: Bapt. 12 ß
St. Zinßb. p. 284
ietzt H. Johann Heinrich Christ
ietzt Edmund Memminger(s Wittib)
jetzt Hanß Christoph Grüenwaldt
Anthoine Durant 1717. i.mo
[in margine :] H. Claude Bernard Biot p. Durant
(Quittungen, 1673-1695)
1678 Zalt H. Christ
Ferner von einem Allmendgärtlein in dem so genanten Schnackenloch, Jahrs vf Martini, und A° 1696. i.mo L. Prot. de 1698. fol. 66, 7 lb 5 ß ([corrigé en] 6)
Joh: Georg Hochrieth
(Quittungen, 1697-1741)
1719 sqq Durant, Hochrieth
1740 Biot
Neuzb fol 626-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 626-b
Même loyer qui passe en 1745 à Louis Christnacht. L’auvent est supprimé en 1747, la porte de cave en 1768.

alzb. 244
Claude Bernard Biot solle von der 7 ½ sch. lang und 4 ½ sch. vom hauß herauß breiten Kellerthür Wetterdach und 4 sch. lang: und 7 sch. vom hauß herauß breiten stafflen neben dem Waßerzoll beÿ den Thürnen Jahrs auf Joh: Bapt. 12 / 8 ß
(quittungen 1741-1768)
NB. weilen das Wetterdach hinweg werden in das Künfftig nur 8 ß Zu Zahlen seÿn A° 1747. 1.mo
die Kellerthür und Wetterdacht sind in A° 1768 vollends hinweg gemacht worden
Jetzt Ludwig Christnacht der beck ex Cess: L. g.tract Versch. d. d. 13. Aug: 1745.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
Les préposés ordonnent à Jacques Goll qui habite de l’autre côté du péage près des tours de réparer la risberme arrachée. Jacques Goll déclare que le chenal provenant de son voisin Wigand Bœrtel passe sur sa part de risberne, ce qui lui cause du tort. Les préposés ordonnent alors à Wigand Bœrtel de paver son chenal pour que son voisin n’ait plus lieu de se plaindre ; il répond qu’il est libre de se servir du communal, qu’il y a peu d’eau qui vient de sa maison mais qu’il en vient par le haut de la Tour de l’aumône, déclare qu’il n’est pas tenu de faire des travaux et se montre intraitable. Les préposés décident de leur fournir de vieux chenaux qui se trouvent au chantier des maçons et le cas échéant des pierres pour qu’ils puissent faire eux-mêmes le pavé.

(f° 118-v) Barthel Gump der maurer oben neben Wasserzoll beÿ den Thürnen wohnend (…)
(f° 119) Zinstag den 5.ten Junÿ 99 – Jacob Goll der weinknecht vff d. andern seiten neben dem Zoll daselbst wohnd dem Ist auch beuohlen sein Zerrissene landuest nach zulassen, der clagt es lauffe ein Naach vß seines nachburen hauß herauß vber sein theil landuest, das thue Ihme so schaden.
Daruff demselben sein Nachburen hanns Wigand Börtteln solchen nach Zu pflasteren und Zuuerbesseren beuohlen das d nachbur ohn clag & der sagt es seie* ein freÿ Almend, khome dar wenig. theil wasser vß sein hauß, sonder oben vom Almusen thurn herab, vnd er nit schuldig solchs Zumach. wills nit thun, vnd stelt sich gar trutzig.
Erkandt man soll Ihnen vom Maurhoff ein alt stuck Naach geben damit sies vber die landuest hinauß füehren, wann sie dann steÿn begeren den Naach allein Zu pflasteren, könen sie ansuchen.

1612, Préposés au bâtiment (VII 1327)
Le débitant de vin Michel Zieger qui habite en amont de la Tour de l’aumône la maison d’angle qu’il a achetée et construite demande l’autorisation d’établiir une porte de cave inclinée sur le communal (6 pieds de large, saillie de 4 pieds), un auvent couvert de tuiles à l’étage (26 pieds de long, saillie de 4 pieds) et trois marches pour accéder à sa porte. Les préposés acceptent moyennant un loyer annuel de 3 sols pour la porte de cave, 4 sols pour l’auvent et 3 blafards pour les marches.

(f° 100-v) Zinstag 26.t Maÿ 1612 – Michel Zÿger der weinschenck oben beim Almuß. thurn so dieselb eck behausung erkaufft vnd erbawen, bittet Ihme ein lehnende Kellerthier vff das Almend In braite vi sch im Liechte vnd iiij schuh herauß Zumachen Zuuergönnen Item aber vff In der höhe Im andern gaden ein wetterdach 26 sch lang vnd 4 schuh herauß mit den Trauff Ziegel, Item er begert auch 3 staffelen vff die Almend Zu legen Zu seiner haußthieren hinein.
Erkandt, Ist Ihm sein begehren Zugelaßen In all darinn Puncten, doch soll er von der Kellerthüren Jährlichen vff Urbani 3 ß d von dem Wetterdach 4 ß d. vnd von den 3 staffeln 3 Plapertt all Jar Zinnß. hats verwilligt.

1624, Préposés au bâtiment (VII 1339)
Le boucher Blaise Heimburger demande l’autorisation de remplacer les marches en pierre brute (5 pieds de large, saillie de 4 pieds ½) par de nouvelles en pierres tombales en les avançant d’un pied supplémentaire.

(f° 179) Donnerstag den 22 Julÿ 1624. – Bles Heimburger dem Metzger Ist vff sein vleißig pitten, Vonn den dreÿern bewilligt, die Wacken steinen stafflen vor seinem Hauß neben dem Wasserzoll an bedeckten brucken gelegen, so 5 schu vornen breit vnd 4 ½ schu herauß vff der Allmend, weg zu thun vnnd Grabsteinen stafflen an deren statt doch ein schuh baß hienein Zurucken Zumachen.

1692, Préposés au bâtiment (VII 1375)
Edmond Memminger demande l’autorisation d’enclore six pieds de communal pour en faire un jardin. Les préposés qui se rendent sur place constatent qu’il veut non seulement enclore seize pieds devant sa maison mais aussi six pieds dont jouit son fils Benôit Memminger qui a acheté la maison voisine. Edmond Memminger. est autorisé à enclore le terrain demandé en libérant celui que son fils Benoît a été autorisé à enclore pour que les bateliers puissent décharger facilement le bois.

(f° 39-v) Dienstags den 3. ejusdem [Junÿ] – H. Edmundt Memminger
H. Edmundt Memminger, Rathherr, haltet an, daß ihme möchte erlaubt werden, vor seinem hauß beÿ den gedeckten brucken, 6. schuh von dem allmend ein zu zäunen und ein gärtlein dahin Zumachen. Erkandt, soll ein augenschein daselbst eingenommen werden.

(f° 42) Donnerstags den 5. ejusdem [Junÿ] – H. Edmundt Memminger
Augenschein eingenommen auff begehren H Edmundt Memmingers, welcher verlanget, daß man ihme nicht allein 16 schuh von dem Allmendtplatz vor seinem hauß ein zu zäunen erlauben, sondern auch diejenige 6. schuh so seinem Sohn Benedict Memmingern, welcher daß hauß neben ihme erkaufft hat, mit seinem belieben, vor sein deß Vatters hauß gegeben worden, anietzo ihme widerumb Zukommen laßen will. Erkandt, bedacht.

(f° 45) Dienstags den 17. dito [Junÿ] – H. Edmundt Memminger
H. Edmundt Memminger, ist in seinem den 6. hujus gethanem begehren s. p. 42. sofern willfahrt worden, daß diejenige 6 schuh so er hiebevor seinem Sohn Benedict Memmingern Vor seinem Hauß einzuzäunen erlaubet hat, anietzo widerumb eröffnet, daß Gärttlein umb soviel Kleiner Gemacht worden, und ein offener Allmendplatz verpleiben solle, damit die Schiffleuth desto bequemer gelegenheit haben mögen, holtz allda außzuladen.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Walter est autorisé au nom du boulanger Nicolas Voltz à ouvrir une croisée du côté du fossé. Nicolas Voltz est autorisé le même jour à continuer de mener ses cochons à l’abreuvoir.

(f° 126) Dienstags den 27. Augusti 1782. – Niclaus Voltz, Welschbeck
Idem [Mr Walther, der Maurer,] nôe Niclaus Voltz, des Welschbecken, bittet zu erlauben an deßen Behausung beÿ dem obern Wasserzoll gelegen auf der Seit gegen dem Graben einen Kreuzstock einbrechen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 126-v) Niclaus Voltz, Welschbeck
Niclaus Voltz, der Welschbeck, durch deßen Ehefrau erscheinend, bittet ihme fernerhin zu erlauben seine Schwein vor seiner Behausung beÿ dem obern Wasserzoll, wie seit undencklichen Jahren geschehen, in die Schwemm zu treiben. Erkannt, Willfahrt.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Ketterer est autorisé au nom du boulanger Nicolas Voltz à réparer sa maison.

(f° 140-v) Dienstags den 20. Julii 1784. – Niclaus Voltz, der Beck.
Mr Ketterer, der Maurer, nôe Niclaus Voltz, des Becken, bittet zu erlauben deßen Behausung bei dem obern Waßerzoll gelegen ausbeßern zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1684 rapport
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est sous solives, le fournil est surmonté de la resserre à farines, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai du Péage de la Bruche

nouveau N° / ancien N° : 16 / 3
veuve Hoelck
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 116 case 2

Baldner Benjamin pêcheur

P 838, sol, maison, Quai de la bruche 3
Contenance : 0,93
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 567 case 1

Baldner Benjamin pêcheur

P 838, Maison, sol, Quai de la bruche 1
Contenance : 0,93
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Folio de provenance : (116)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 page 23 case 1

Parcelle, section 2, n° 1 – autrefois P 838
Canton : Breuschstaden Hs N° 1
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,81
Revenu : 800* – 900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 135
Baldner Heinrich
1910 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 1520
Prieur Johann Karl und Ehefrau
rayé 1925

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 3727
Wiesser Jakob, Sohn u. Ehefr.
(4363)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 4708
Brasserie du Bois Vert anct. C. Prieur société anonyme à Koenigshoffen
1943 Brauerei zum Grünen Wald
(85 corrigé en 110)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 223 Au Péage de la Bruche p. 357

3
Pr. Voltz, Nicolas – boulangers
loc. Wagner, Anne Marie, veuve – Manante
loc. Wagner, Pierre, garçon maçon – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Breuschstaden (Seite 18)

(Haus Nr.) 1
Baldner, Schreiner. E 0
Stauffert, Schlosser. 1
Stauffert, Wwe. 1
Adam, Gasarbeiter. 2
Mutschler, Tagner. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 237)

1, quai de la Bruche (volume I, 1886-1986)

Le dossier se limite aux travaux ordinaires, notamment les ravalements. Le notaire Jean-Paul Diehl d’Illkirch demande en 1961 un certificat d’urbanisme pour les 1, 2 et 3, quai de la Bruche qui appartiennnent à la Brasserie au Bois Vert. L’acquéreur envisage de démolir les bâtiments pour en construire un nouveau. La Division VI donne un avis défavorable, les bâtiments 1 à 5 quai de la Bruche qui font partie du site classé par arrêté ministériel du 2 décembre 1946 ne peuvent être démolis. Dans son rapport, la Police du Bâtiment estime que les matériaux de piètre qualité sont trop anciens pour être remis en état et conclut qu’il y a lieu de démolir les bâtiments pour en construire de nouveaux, en y intégrant des éléments anciens pour conserver le cachet au quartier les Tours. Le maire Pierre Pflimlin désapprouve les démolitions. La Commission du Tourisme est d’avis de sauvegarder le site, l’architecte des Bâtiments de France estime excessif que l’administration s’oppose à la démolition de bâtiments vétustes. Les pourparlers de la Ville avec le propriétaire pour acquérir les bâtiments n’aboutissent pas. René Herscher transmet en novembre 1962 des plans pour construire un hôtel-restaurant de trente chambres. La Division VI est d’avis de rejeter le projet et d’appliquer la loi du 4 août 1962 qui prévoit de restaurer aux frais de l’Etat des façades et des intérieurs de certains sites. Les adjoints décident en février 1963 de refuser la démolition. Le dossier est provisoirement classé en novembre 1964.
L’architecte Francis Schæck dépose en mai 1968 une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments 1, 2 et 3, quai de la Bruche. Les travaux commencent en mars 1969, le gros œuvre est terminé, octobre 1969.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le maître menuisier Henri Baldner, demeurant sur place, de faire raccorder la maison aux canalisations du quai Turckheim réalisées depuis plus de dix ans. Travaux terminés, juillet 1886 – Dessin
  • 1888 – Henri Baldner demande un délai pour faire ravaler la façade – Le maire accorde un an de délai
    1890 – Henri Baldner demande l’autorisation de faire ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1890
  • 1890 – La Police du Bâtiment constate que Henri Baldner a fait poser quatre nouveaux volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée – Le propriétaire déclare qu’il n’y a pas de circulation et qu’une autre disposition reviendrait trop cher – Le maire admet qu’il n’y a pas de circulation vers le quai de la Bruche mais constate qu’il y en a quai Turckheim. – Henri Baldner demande un délai par manque de moyens (il doit entretenir ses sept enfants et rembourser ses emprunts) – Travaux terminés, septembre 1890.
  • 1897 – Le maire notifie le maître menuisier Henri Baldner de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai
    1898 – Henri Baldner et l’entrepreneur Th. Wagner demandent au commissaire de police l’autorisation de faire ravaler la façade – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1898
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Baldner de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, à savoir à deux fenêtres au rez-de-chaussée et trois soupiraux – Rappel, 1898 – Un des volets est réglementaire, mai 1899 – Nouveau rappel, 1900 – Travaux terminés, septembre 1900
  • 1902 – Le maire notifie le propriétaire Baldner de faire ravaler la façade. Il accorde par deux fois un an de délai
    1904 – Le maître maçon Louis Adé (37, rue du Finckwiller) demande au nom du propriétaire Baldner l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, août 1904.
  • 1908 – Rapport suite à un feu de chambre
  • 1908 – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour raccorder la maison aux canalisations – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Prolongation, juin 1909 – Travaux terminés, juin 1909.
  • 1909 – Jules Eschbach, demeurant sur place, déclare qu’une solive rompue de la cave est soutenue par des étais – La Police du Bâtiment constate que la solive qui soutient le plancher est en bon état mais que l’about d’une poutre est pourri – Le maire demande au propriétaire (le brasseur C. Prieur) de faire réparer la poutre – Travaux terminés, juillet 1906 par Th. Wagner.
  • 1912 – Le maire notifie Charles Jean Prieur de faire ravaler la façade – C. Prieur demande (sur papier à lettres de la Brasserie au Bois Vert) un délai pour faire ravaler les 1 à 3 quai de la Bruche – Rappel, 1913 – Travaux terminés, septembre 1913
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, liste en six points de travaux à faire
    1906. Le propriétaire Jacques Baldner demande un délai pour certains travaux – Rapport au conseil municipal avant de prendre des mesures coercitives
    1909, rien à signaler
    1905, Commission des logements militaires, remarques en trois points. C. Prieur déclare que le logement Baldner sera refait dès que la locataire aura payé ses arriérés.
    1920 – Mathilde Thenne aurait des enfants en pension. L’enquête montre qu’elle n’en a plus depuis longtemps.
  • 1935 – Le maire notifie la Brasserie au Bois Vert (64-68, route des Romains à Kœnigshoffen) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, décembre 1936
    1936 – L’entrepreneur Joseph Seybold (9, rue du Faubourg National) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord, décompte des taxes
  • 1947 – La Brasserie au Bois Vert (anciennement C. Prieur S.A.) demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation verbale – Croquis (35 x 100 cm, Si vous voulez un petit coin de tout repos, Descendez l’escalier, vous trouverez le Café du Petit Bois Vert)
  • 1960 – La Police du Bâtiment demande à la Brasserie au Bois Vert de faire remplacer les gouttières défectueuses – Travaux terminés, mai 1960
  • 1961 – La Brasserie au Bois Vert demande l’autorisation de poser une double enseigne lumineuse – Arrêté portant autorisation de poser des saillies mobiles
  • 1961 – Le notaire Jean-Paul Diehl d’Illkirch demande un certificat d’urbanisme pour les 1, 2 et 3, quai de la Bruche. L’acquéreur envisage de démolir les bâtiments pour en construire un nouveau. – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme adresse au maire une Note de renseignements qu’il lui demande d’approuver
    1961 (août) – La Division VI donne un avis défavorable. Les bâtiments 1 à 5 quai de la Bruche qui font partie du site classé par arrêté ministériel du 2 décembre 1946 ne peuvent être démolis
    1961 (septembre) – Courrier de l’architecte des Bâtiments de France qui rappelle les dispositions applicables à un propriétaire qui a l’intention de démolir un bâtiment protégé. Les bâtiments se trouvent en outre dans le rayon de protection des tours inscrites sur la liste des monuments historiques.
    1961 (novembre) – R. Lobstein, directeur de la Division V, écrit au secrétaire général adjoint Heitz qu’aucune demande de démolition n’a été transmise à la Police du Bâtiment.
    1961 (décembre) – Rapport sur l’état général des constructions aux 1, 2 et 3 quai de la Bruche appartenant à la Brasserie de la Meuse, propriétaire de la Brasserie au Bois Vert.
    La maison a un rez-de-chaussée et deux étages, des combles à deux niveaux et un toit à deux versants. Sur la façade sud-est (quai de la Bruche) les ouvertures ont des encadrements en pierre. Le pignon sud-est donne sur le quai Turckheim, la façade arrière sur une petite cour. Le rez-de-chaussée sert de garde meubles, chaque étage a deux logements (entre 2,10 et 2,30 de hauteur). Les murs sont en briques crépies, les planchers en bois. La toiture a une couverture simple en tuiles plates. La charpente dont les assemblages sont défaits s’est affaissée. Les poutres des étages se sont aussi affaissées. Les murs porteurs sont inclinés.
    Les maisons 1, 2 et 3 n’ont pas de lézardes mais les linteaux sont fissurés. Les planchers sont inclinés. La menuiserie extérieure qui manque d’entretien n’est plus étanche.
    Le rapport qui estime que les matériaux sont de piètre qualité et trop anciens pour être remis en état conclut qu’il y a lieu de démolir les bâtiments pour en construire de nouveaux en y intégrant des éléments anciens pour conserver le cachet du quartier des Tours
    Note de P.P. [le maire Pierre Pflimlin] qui désapprouve les démolitions.
    Extrait du plan cadastral
    1962 (janvier) – Les bâtiments appartiennent toujours à la Brasserie de la Meuse. Le futur acquéreur est une société en constitution.
    Rapport d’expertise qui confirme le précédent. L’architecte municipal A. Sauer est d’avis de démolir les bâtiments vétustes.
    1962 (février) – Le maire demande au propriétaire de consolider les bâtiments en indiquant que la Commission du Tourisme s’est prononcée contre la démolition
    1962 (février) – Extrait du procès verbal de la Commission municipale de protection de l’aspect local. Les bâtiments sont inscrits à l’inventaire des sites. Le directeur de la Police du Bâtiment est favorable à la démolition avant reconstruction. La Commission du Tourisme est d’avis de sauvegarder le site. L’architecte des Bâtiments de France estime excessif que l’administration s’oppose à la démolition de bâtiments vétustes
    1962 (mars) – Extrait de la conférence des adjoints. Les travaux urgents reviendraient à environ 10 à 15 millions, la réfection totale à 40 millions. Une reconstruction reviendrait à environ 80 ou 100 millions. L’adjoint Bailliard est chargé de prendre contact avec la Brasserie de la Meuse.
    1962 (juin) – Extrait du procès verbal de la réunion du Groupe de travail Rayonnement de Strasbourg, tenue sous la présidence du maire. Le maire demande de poursuivre les pourparlers avec le propriétaire pour l’inciter à sauvegarder les bâtiments. – Note. L’adjoint Baillard discute avec le propriétaire d’acheter les immeubles
    1962 (août) – René Herscher (bureau d’architecture, 1, avenue Léon Dacheux au Neudorf), conseiller technique de la Brasserie de la Meuse estime qu’une remise en état n’est plus possible. Il demande une descente sur les lieux
    1962 (septembre) – Rapport de visite. La Brasserie de la Meuse n’envisage pas de vendre les immeubles. La Division V a déclaré être favorable à la démolition en intégrant d’anciens éléments dans la nouvelle construction
    1962 (novembre) – La Brasserie au Bois Vert envisage de confier la reconstruction à la Société Immobilière du Quai de la Bruche en constitution – L’architecte René Herscher a transmis des plans pour construire un hôtel-restaurant de 30 chambres et éventuellement deux logements.
    1962 (décembre) – Note du secrétaire général Fix au maire. Les sommes à investir pour conserver les bâtiments ne pourront jamais être amorties. Le propriétaire pourra par contre pratiquer des loyers libres en cas de reconstruction. Le signataire est favorable à cette solution.
    1963 (janvier) – La Division VI est d’avis de rejeter le projet de l’architecte Herscher qui porterait atteinte au site de la Petite France. Elle est d’avis d’appliquer la loi du 4 août 1962 qui prévoit de restaurer aux frais de l’Etat des façades et des intérieurs de certains sites.
    L’architecte Herscher déclare que les constructions se dégradent. Le maire écrit à Fernand Guri, architecte des Bâtiments de France, pour savoir s’il est prévu d’appliquer la loi du 4 août 1962.
    L’architecte Herscher et l’ingénieur conseil Bidet transmettent un rapport d’expertise qui conclut à déclarer les logements dangereux et insalubres
    L’architecte des Bâtiments de France a porté les n° 1 à 8 et 8, quai de la Bruche ainsi que les n° 1 et 2 rue du Bain-aux-Plantes sur une liste prioritaire pour l’application de la nouvelle loi
    1963 (février) – La Police du Bâtiment conclut après différentes enquêtes qu’il y a lieu de démolir les n° 1, 2 et 3, quai de la Bruche – Note, le maire qui est tout à fait hostile à la démolition demande à l’adjoint Baillard de reprendre les pourparlers avec le propriétaire.
    Extrait de la Conférence des adjoints qui décide après une assez longue discussion que les services municipaux refuseront la démolition, les bâtiments seront étayés le cas échéant, la Ville engagera une procédure de classement du quartier.
    Le conservateur des Bâtiments de France Jean Mougin informe le maire que son administration peut verser une subvention (60.000 francs) pour conserver les bâtiments 1 à 3 quai de la Bruche
    1963 (avril) – Le délégué du Ministère de la Construction transmet au maire une note de renseignements (certificat d’urbanisme) pour répondre au notaire René Rieger (84, route du Polygone au Neudorf). Le maire mentionne dans sa réponse que le quai de la Bruche est inscrit à l’inventaire des sites (2 décembre 1947) et que les bâtiments sont proposés pour faire partie d’un secteur sauvegardé au titre de la loi du 4 août 1962.
    La Police du Bâtiment se rend sur les lieux. Le rapport d’expertise conclut que les fissures dues au tassement du sous-sol ne sont pas inquiétantes et qu’il n’y a pas lieu d’évacuer les occupants.
    1963 (avril) – Les pourparlers n’ayant aucun résultat, la subvention peut être reportée sur un autre bâtiment (1, rue du Bain-aux-Plantes)
    1964 (novembre) – Le dossier est provisoirement classé
  • 1966 (30 décembre) – Pas de démolition, pas de consolidation
    1967 – La situation n’a pas changé depuis le rapport du 30 décembre 1966 – Plan cadastral de situation
  • 1968 (mai) – L’architecte Francis Schæck dépose une demande de permis de construire pour transformer les bâtiments 1, 2 et 3, quai de la Bruche
    Notice explicative. Aménagement et transformation de trois immeubles à usage commercial et d’habitation pour le compte de Monsieur Francis Schaeck 7, place des Halles à Strasbourg (réfection complète des façades, aménagement intérieur du restaurant et des appartements), travaux estimés à 279.000 francs
    Le maire sollicite l’avis de l’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri les 9 mai, 10 juillet, 16 août et 23 septembre
    1968 (9 octobre) – Francis Schæck demande l’autorisation de consolider les bâtiments qui menacent ruine et de commencer les travaux de réhabilitation avant que le permis de construire soit accordé.
    1968 (14 octobre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour la restauration des façades – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’équipement qui émet un avis favorable le 4 décembre
    1968 (décembre) – Le maire accorde le permis de construire
    Suivi des travaux – Pas de travaux, 30 décembre 1968. L’entreprise Ch. Kientz de Herrlisheim démolit les cloisons intérieures, mars 1969. Les nouvelles cloisons sont en construction, le crépi est terminé, août 1969, Le gros œuvre est terminé, octobre 1969. Les plâtriers travaillent, janvier 1970. Les travaux sont terminés, juillet 1970.
  • 1969 – Le maire demande à François Schæck (demeurant 32, boulevard de l’Orangerie) de faire ravaler la façade
    1969 (mars) – François Schæck (demeurant 25, rue Pfeffinger à la Meinau) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, août 1969
  • 1969 (septembre) – L’entreprise Charles Kientz (4, rue de la Gare à Herrlisheim) est autorisée à poser une baraque de chantier devant les 1, 2 et 3, quai de la Bruche
  • 1969 – La Brasserie au Bois Vert demande l’autorisation de poser des enseignes lumineuses (Au Petit Bois Vert sur la façade principale, Débit de bière Champigneulles quai Turckheim – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillies

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 492)

1, quai de la Bruche (volume II, 1995-1996)

Le restaurant au Petit Bois Vert est autorisé à poser une enseigne

Sommaire
  • 1995 – Annick Saas (restaurant au Petit Bois Vert, 1, quai de la Bruche) demande l’autorisation de faire poser une enseigne lumineuse et deux logos lumineux par Alsace Fabrication Publicité (31, route de la Wantzenau à Hœnheim). – Photographie (maison n° 2)
    L’architecte des Bâtiments de France Charles Fileppi émet un avis favorable
    Le maire prend un Arrêté portant autorisation de poser des enseignes
    1996 – Changement de débiteur pour les enseignes. La société anonyme Kanterbrau (204, rond-point du Pont de Sèvres à Boulogne Billancourt) est remplacée par les Brasseries Kronenbourg (28, route d’Oberhausbergen à Strasbourg)

Autres dossiers
1-3 Quai de la Bruche (2003-2005 ravalement) – Périmé – cote 1625 W 364
1-3 Quai de la Bruche (2007 ravalement) cote 1677 W 690


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du contrôleur de l’accise Jacques Goll dans le Livre des communaux (1587).

Originaire de Winnetten (en Franconie), le domestique Jacques Goll achète le droit de bourgeoisie en septembre 1573
1573, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 221
Jacob Goll von wumetten d. haußknecht hatt das burgrecht Kaufft und dient Zu den winstichern Eod. die [den Ersten Septembris A° & Lxxiii]

Jacques Goll, contrôleur de l’accise, épouse en 1589 Madeleine, fille du pasteur Jean Ziegler de Gerstheim
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8-v n° 7)
1589. den 8 Aprilis sind Ehelich eingesegnet worden Jacob Goll der Weinknecht Burger alhie, vnd Magdalena weÿland Herren Johan Zieglers seligen gemeinen Pfarrers Von Gerstheim hinderlaßene Tochter (i 11)

Les Quinze autorisent Jacques Goll, aux bras paralysés, à servir du vin dans la maison de Jacques Gœtz rue des Serruriers
1592, Protocole des Quinze (2 R 21)
(f° 31) Mittwoch den XXIII Februarÿ – Jacob Goll. Weÿn Zepffen
Jacob Goll der Weinmesser p. Dachtler. Er habe sich nuhn vihl jahr hin vnd wider Inn den herbergen für ein weinknecht prauchen lassen Aber dwl. er an henden souihl alß allerdings Contract, vnd der sachen nicht mehr nachkommen Könne. Were er vorhabens, damitt er sich auch außpringen Kondte, Inn Jacob Götzen deß Kürßners hauß od. Keller Inn schlossergaß weyn auß zuschencken, Bitts Ime Zu Zulaßen, wölle meine h. ordnung Inn allem geleben. vnd sich ohne Clag halten. Erkandt Ime dwl. es leybshalb vonnöthen, vermög d. ord. Zulassen, weyn Zum Zapffen Zuschencken, vnd Ine Ins ungelt weysen die ord. Zuhoren. B. Mr.

Le débitant de vin Jacques Goll et Madeleine Ziegler hypothèquent la maison au profit du serrurier Josse Speth

1598 (vts [7. Febr.]), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 47-v
(Inchoat. fo: 64.) Erschienen Jacob Goll wÿnschenck v Magdalenen Zieglerin sein eheliche hußfraw
Haben Inn gegensein Jost Spetten schloßer – schuldig sigen 30 Pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v höfflin mit all Iren gebeuwen & gelegen Inn der SS am ober staden beÿ dem Wasser Zoll einsyt nebent (-) dem wullinweber andersyt einer Behußung der S S Zustendig bewont einer der Waßer Zoller stosst hind. vff Martin (-) den leffelgießer, davon gnd Siebenthalb guld. glts losig mit 130 guld. SW H Jacob Trenß der Rechten licentiat So dann ij ß vj d Allmend Zinß der S S

Madeleine, veuve du gourmet Jacques Goll, se remarie avec le jaugeur de vin Michel Zieger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 67 n° 13)
1600. Michael Zieger der Wein Messer, vnd Magdalena Jacob Goll. des weinstichers hinderlaßene Wittwe. 31. Martÿ (i 69)

Originaire de Trænheim, le marchand Michel Zieger achète le droit de bourgeoisie en 1589 (il s’agit sans doute du même que le précédent)
1589, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 514
Michael Zieger von drenheim eÿn Handelsman hat mitt Beÿstandt Bernhardt Küffers deß Goldtschmidts das Burckrecht erkaufft, vnnd will Zu den weÿnstichern dienen. Act. 20. Novembris A° 89.

Le débitant de vin Michel Zieger se remarie en 1604 avec Marie, fille de Jacques Blieger de Diemeringen (Dumring)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 90-v n° 41)
1604. Michael Zieger Weinschenck am Wasser Zoll, vnd J. Maria Jacob Blieger von Dumring. verlasne tochter. 18. Junÿ (i 93)

Le débitant de vin Michel Zieger met son beau-fils Jean Jacques, fils de Jacques Goll, en apprentissage chez le passementier Engelbert Rohling
1601 (vt spâ [8. Octobris]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 370
(Inchoat. fo: 404.) Erschienen Engelbert Rohling Paßmantmacher burger alhien an Einem
So dann Michel Züger Wÿnschenck als Stieffvatter, vnd Hanns Soll Almußen diener, auch bede burgere alhie als geschworner Vogt Hans Jacobs Wÿland Jacob Gollen des Wÿnschencken seligen sohns am and. theÿl
Haben beÿde Partheÿen gegen einander bekant vnd offentlich verÿehen, das Sie sich von bemelts Hanns Jacob wegen freundlich mit einander v.einbart vnd v.glichen, wie hernach volgt, Namblich soll vnd woll bemelter Engelbert Rohling gedachten Hanns Jacoben Zu seinem Handwerck vff vnd annemmen, dreÿ Jar lang die nechsten nach einander volgend vnd vff Sant Michels tag nechst uerschinnen angefangen, denselben das Paßmantmacher handwerck lehren (…)
Hiebeÿ geweßen Hans Hartman Weber

Les Quinze refusent à Michel Zieger le droit d’auberge
1602, Protocole des Quinze (2 R 31)
(f° 136) Sambstag den 28.ten Augusti. – Michel Zieger
Michel Zieger weinzepffer p. Didsorpium übergibt ein S.plon, so verlesen, darin bitt er Ime Zuvergönstig. das er Im hauß Zum Treübel am Waßerzoll beÿ der gedeckten brucken ein Schiltt außhencken, pfenningwehrt würtschafft treiben, vnd die es begeren vnd beÿ Ime einköhren wöllen, speÿßen vnd drencken möge.
Erkandt Ime sein begeren abschlagen, kan er sich beÿm weinzepffen nicht betrag. so mag er daruon abstehen vnd den reÿff hinweg thun. B. Mr.

Michel Zieger vend au tuteur de Jean Jacques et Daniel, les deux fils de Jacques Goll, la jouissance viagère des biens de leur père, accordée par feu Madeleine Ziegler. Le notaire Absalon Simon a dressé l’inventaire des biens de Jacques Goll.
1604, Chancellerie, vol. 349 (Gemein Contract Buch) f° 21-v
Vertrag und Außkauff zwischen weÿland Magdalenæ Zieglerin seligen erben vnd Michael Ziegers derselben hinderlassenem Wittwer
(…) erschienen seind vnsere Burger Hanß Soll als von vns geordneter vogt Hanß Jacoben vnd Danielis weÿland Magdalenæ Zieglerin mit auch weÿland Jacob Gollen ehelich erzeügt Söhn an einem
vnd dann Michael Zieger Jetz ernanter Magdalenæ hind.lassener wittwe an andern theÿl,
vnd vns erzelen vnd fürpringen lassen, Als nach todtlichem abgang Jetzernanter Irer respectiué vogtsohn Muter vnd ehelicher haußfrawen seligen, alle derselben verlaßenschafft diser vnserer Statt geprauch vnd herkommen gemaß, Inuentirt angeschlagen beschriben vnd ein ordentlich Inventarium auffgerichtet worden, auß welchem sich befunden, das beden obermelten Knaben beneben 90 Pfund pfenning, welche Inen für Ir Vätterlich gut gepüren vnd der Muter vermög eines Zwischen Ir vnd der beder Kinder vogt auffgerichten vertrags ein bestimpts Jaracht Zunüessen Zu geprauchen vnd hergegen dieselben gepürlichen erhalten vnd erziehen sollen, müterlichen guts erstlich 14 Pfund für ohnverändert vnd dann ane theylbarem guth 45 pfund ein schilling ein pfenning ein heller dem anschlag nach eÿgenthümblich gehörig, ernand. Michel Zieger der Stieffvatter aber dieselben vermög auffgerichten Codicills sein leben lang widems weÿß Zunüesen vnd Inen bederseits so wol den beden Knaben auff Ir eÿgenthümbliche Verfangenschaft Zuwarten, als Ime dem stieffvattern damit gespannen Zustehen beschwerlich sein wöllen, hetten sie sich durch vnderhandlung Rhat vnd Zuthun Jost Spotten des schloßers Ir der beden Knaben nechst verwandten, Absolon Sÿmon des Notarÿ vnd Georg Wederßweÿlers des geschwornen kaufflers, Donnerstag den 10. tag Maÿ Jüngst verschinen eines freundlichen außkauffs vnd dahin verglichen (…)

Les Quinze refusent le 24 juillet d’accorder à Michel Zieger le droit de tenir auberge dans la maison proche du péage du quai d’amont. Il doit cependant régler une amende pour avoir servi à manger et à boire à ses hôtes. D’après le compte rendu du 22 août, l’appariteur de la tribu l’a autorisé à loger pendant la foire des hôtes en leur servant du poisson et non de la viande. Il a remisé sa table au grenier quand les Quinze lui ont interdit de tenir auberge et infligé dix livres d’amende en le menaçant de lui retirer le droit de débiter le vin.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 195-v) Mittwoch den 24. Julÿ – Michael Ziger
Michael Ziger der Weinschenck beÿm Waßerzoll am Obern staden erscheint, vnnd vbergibt durch Drommern, ein vnderthänigst vnnd gehorsambst Supliciren vnnd pitten, so abgelesen worden, haltet darinnen auß eingeführten Motiuen vnd Vrsachen ahn, das mein Herren Ime, ein offentlichen schilt auß Zuhencken, vnd ein pfennwerth würthshauß Zuhalten gnedig bewilligen wollen.
Erkant Man soll Ime sein begehren rund abschlagen sonderlich weÿl noch Zubedencken ist, ob, vonn wegen der Wacht, welche nahe darbeÿ, Ime der weinschanck nicht gar an dißem ort abzuschlagen, gibt allerhand ohnordnung, vnd stehe er ohne das noch wegen verbrochener ordnung inn meiner Herren straff.

(f° 230-v) Donnerstag den 22. Augusti. – Michael Ziger
Michael Ziger der Weinschenck am Waßerzoll beÿ den Thürnen, ist fürgestelt, dieweÿl er der Ordnung Zuwider, leüth setzen vnnd denselben essen vnnd trincken geben solle, der sagt, Es seÿ wohl etwann vor dißem geschehen, pitt deßwegen vmb verzeÿhung, er hab aber allwegen sein straaff vff der Zunfft abgericht, wann er wider Ordnung gehandelt, Weÿl mans aber nicht haben woll. So seÿ inn seinem hauß disse Mess durch, ohnangesehen der bittel Ime angezeigt, das er inn der Meß Wohl leüth setzen mög, Keine gebratens, aber etwann visch gegeben worden, vnnd habe er vber Zehen gulden nicht gelöst. Alß er nun vmb einen Schilt angehalten, vnd Ime solches von mein Herren abgeschlagen word. seÿ er also bald heimgangen, die tisch abgeschafft, herauff vff die Holtzbien tragen lassen vnnd seithero kein leüth mehr gesetzt, begehre auch keine mehr Zusetzen, sondern sich der Ordnung gemeß Zuverhalten vnnd ob er schon vff einer seiten lanng, Woll er sich doch eher mit einem stück brod erhalten. Seÿ Ime inn der Meß angezeigt worden, das die straaff gegen Ime vorbehalten werde, dessen hab er bißhero gehorsamblichen erwartet, geschiht bericht. Das er vil Jar wider ordnung gehandelt.
Erkant, Mann soll Ime Zehen pfund pfenning Zur straaff vfflegen, mit dem anhang das er sich hienfürter des leüth setzens beÿ verliehrung des Weinschancks enthalte. B. Mr

Le revendeur Michel Ziegel lègue à sa fille Judith, femme du tisserand Abel Ulrich de Phalsbourg, une partie de sa maison au Faubourg de Pierre (il s’agit sans doute du même que ci-dessus).
1616 (31.7.), Not. Kügler (Jacques, 24 Not 1)
Dispositio vnnd verordnung eines legaten durch Michel Ziegel Kremern
1616. vff Mittwoch den 31. vnd letßten Monats tag Julÿ Zwischen Sechs vnd Süben vhren (…) persönlich erschÿnen Ist der Ehrenhafft Michael Zieler der Kremer Burger Zu Straßburg, vonn den ganden Gottes, mit Zimblichen alter beleget vnnd dabey nach vermöglichen gesundts gondts vnnd stondes leybs auch guter verstendtlichen sinn vnd vernunfft wie solchs genugsam ane ime erscheyn, Zeugte, solls mündtlich ane sagte* vnnd gele* Zunersin* Wiewol Elizabeth vnnd Judith beyde seine dochterer alls Ir bede Mutter selige vor ettlichen Jaren vsser dißem Zergenglichen leben abgangen, Ires Mütterlich Erbs halben wol damit sie Zusegden geweßen vß gewÿssen geweßenen weren (…)
Zum Andern disse wirt legirt vnd verordnet vorgemelter Michael Zieler obenanter Judithen seiner lieben dochter Abel Urich des wullinwebers burgern Zu Pfaltzburg Ehegemaheln Inn seiner Behußung Inn der vorstatt Straßburg ane Steinstraß gelegen vff einer seyten ein eck ane einer Almendt gassen anderseyt dem wurtzhuß Zum hirtzhorn genant stossen hinden vff herr Jacob Kipsen den hindern theÿl ane solcher behußung So ein ÿngang Inn der Almendt gassen Nemlich vff dem selben Boden den Stall vnnd Kammer, Mehr die Oberstub vnd Kammer darneben Sampt hußohrin Küchlin vnd gänglin, wyther ein Kammer Ob der Obern Stuben vnder dem dach So dann den Zugang Zu dem heymlichen gemach, Also vndd dergesatlt das Jetzbeschribene gemach vorgenannte Judith beÿ Zeyt Ires lebens vonn dato ane, Inn haben gebrauchen nutzen nießen Auch nach Michael Zielers Ihres lieben vatters seligen ableyben Ir vnnd Iren ehelichen Kindern (-)eÿer Eÿgenthumbs Prælegats wÿßgeburen* vnnd Zugehörd sein (…)
Inn Personlicher gegenwärtig Keÿt des Erenhafften vnd Ersammen Niclaus Schneÿder des Schneyders, Thobie Brunnen, Moritz Bruders vnd Carle Renfften aller dreÿen altgewendern burgern Zu Straßburg, So dann Niclaus Fuchßen von Straßburg meÿnes hernach gemelten Notarÿ Substituten alle alls Zeÿgen

Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent d’autoriser Michel Zieger à servir comme lieutenant
1619, Conseillers et XXI (1 R 101)
(f° 85) Montag den V Aprilis. – Michel Zieger vmb erlaubnus als ein leutenant anderswo oder hie zu dienen
Michel Zieger hieig. burg. dem Sun vor 14 tagen von Hauptmann Georg Hanßlin weg. leutenants dienst Zugesch.ben worden, dem er auch Zuwillen sein wan mhrn Zulaß. wollen, od. so mhrn Ime dienst eines Leutenants geben wolten woll er sich gern von Ime ledigen
Erk. Man soll Ime sein begeren abschlagen und befehlen hie Zupleiben, dwl. man nit weiß was in dem land sich begeben mag do man seiner* auch* bedarff, u. dann Margg. wenig an Ime geleg. derffes K. schrbens.

Marie, veuve de Michel Ziegel, se remarie en 1622 avec le boucher Blaise Heimburger, originaire d’Issenheim (Oessheim, Eyxenheim, Öhsteim) près de Colmar.

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 14-v)
1622. Dominica Reminiscere. Bleß Heimburg. d. Metzg. Bleß Heimburg.s deß Metzigs. Zue Oessheim hinderlaßener Sohn. Maria Michel Zigel deß Weinschancken allhie nachgelaßene Wittib. im Münster 23. Martÿ (i 163)
Mariage, cathédrale (luth. p. 129) 1622. Dominica Reminiscere d. 17 Martÿ. Bleß Heimburger. der metziger, Bleß Heimburgers Zu Eyxenheim n. sohn, vnd Maria Michel Zeiger des weinschancken n. Wittwe. eingesegnet montag 25. Martÿ (i 69)

Blaise Heimburger devient bourgeois par sa femme Marie, veuve du débitant de vin Michel Zieger au péage fluvial près des Tours.
1622, 4° Livre de bourgeoisie p. 45
Blaß Heimburg. Von Öhsteim beÿ Colmar d. Metzger empfangt d. Burgrecht von Maria Weÿland Michel Zigers deß Weinschencks An dem waßerzoll beÿ den Thurnen hind.lasene wittib vnd Will Zu den metzg. dienen. Actum den & Junÿ Aô & 22.

Mentions de Blaise Heimburger dans les registres du Magistrat
1637, Protocole des Quinze (2 R 62) Bläß Heimburger de metzger vmb Erhöhung taxes im Rindfleisch 134. Flaisch accis Säumige 194. Bläß Heimburger verkhaufft Lebendig vieh 202. Bläß Heimburger vnd Niclaus Hanß Metzger, Vieh Lebendig wider Ordenung v.kaufft 205. Bläß Heimburger vmb Straff Nachlaß 310. Bläß Heimburger vmb erlaubnus Zu metzigen 318.
1637, Conseillers et XXI (1 R 120) Bläß Heimburger (werde zu Triberg von den obristen Leÿen mit 59. stuck oxen auffgehalten). 5.

Vente par Jean Georges Meyer, notaire, en qualité de tuteur de Michel, fils du débitant de vin Michel Zieger, assisté de son beau-père Blaise Heimburger et de sa mère Marie Pleger.
1628 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 160-v
Erschienen h. hannß Georg Meÿer Nots. Als vogt Michell weÿland Michell Zÿgers des Weinschenck. selig. Sohns, mit beÿstand Jetzgemelts vogt sohns selbst, darzu Bläß heÿmburg. Metzigers vnd Maria Plegerin seine haußfr. sein des vogtssohns stieffvater vnd eheleiblich. Mutter (verkaufft)

La maison revient à Michel Zieger, fils de Michel Zieger, qui épouse en 1629 Susanne, veuve du brasseur Isaac Dattler

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 1)
1629. Dominica 3. post Epiphan: Michael Zieg. Michel Zieg. deß Weinschencken am Waßer Zoll hinderlaßener Sohn, Susanna Isaac Datlers deß Biersieders nachgelaßene wittib. 3. Febr: im Münster (i 2)
Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1629. Zinstag 3. febr : sind auf Zum J.S. P. (Alt. St. Peter) geschehene Ausruffung im Münster alhie eingesegnet worden Michael Zeiher, Michel Zeiher des Weinschenck. n. Sohn, vnd Susanna Isaac Dattlers deß Biersieders n. wittwe (i 139)

Isaac Datter, fils du brasseur Abraham Dattler, épouse en 1625 Susanne, fille du serrurier municipal Michel Kermann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 49)
1625. Dom. V. Trinit. Isaac Dattler d. biersieder Abraham Dattler s des biersied.s Sohn, u. Susanna Michel Kermann des Stattschloßers Tochter. Copulatio 26. Julÿ Zum Jung. S. Peter. (i 26)

Michel Zieger, aubergiste au Loup, hypothèque la maison au profit de Thiébaut von Friedolsheim. L’acte est annulé par le suivant passé le 28 août de la même année

1630 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 368
Erschienen Michel Zeÿher Würth Zum Wolff vnd burg. zu St.
hatt in gegensein Diebold von Fridelßheim auch burgers alhie, schuldig seÿ 200 Pfund
zu vnderpfand verlegt hauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen & gelegen alhie m Waßerzoll beÿ den Thürnen, zuuor neben Hanß Kurtzen, an ietzo H Johann Georg Marbachen groß. Rhts Verwanthen, in vnd anderseit ist ein Eck hind. vff Hanß Fischers deß Webers see. Erben stoßend, so zuuor hafft. vmb 145. gld. Stt. w. dem Werck vnser frawen Münster alhie sonst eÿg. So dann soll auch v.hafftet sein d. vor disem hauß gelegene gärtlin dauon gehen (-) Allmend gelts
(cassirt wegen der den 28. Augusti infra fol. 602. fa. 2. befindlichen obligation)

Michel Zieger, aubergiste au Loup, et Marie Kermann hypothèquent au profit de Thiébaut von Friedolsheim la maison d’angle face à la Tour des mendiants (Bettelthurn).

1630 (28. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 602-v
Erschienen Herr Michel Zeÿger, gastgeb Zum Wolff und burger Zu St. wie auch Fr. Susanna Körnmännin sein eheliche haußfr. mit beÿstand & hanß Erhardt Körmans deß schlossers vnd hanß Martin Körmanns Klein vhrenmachers, auch beeder Burgern alhie gebrüderen, alß ihr Fraw Susannæ hierzu insonderheit erbetener negsten v.wanthen,
haben in gegensein herrn Diebolden von Fridelßheim, auch burgers Zu St. bekannt, daß die demselben einer vffrechten vnd redlichen schulden für par Zu ihrem sonderbaren frommen vnd nutzen vorgesetzt gelt unverscheidenlich schuldig seÿen 300 pfund pfenning Straßb.
zu vnderpfand v.legt vnd eingesetzt Ein Eckbehausung sampt deren hoffstat vnd gärtlin, auch allen anderen ihren gebäuwen & gelegen beÿ den Thürnen od. obern gedeckten Brucken am Waßerzoll vnd gegen dem Betelthurn über, einseit neben herren Johann Georg Marbachen, groß. Rhats v.wanth. hinden vff ein hauß, Zum Narren genannt stosend, dauon gehen Jarß 33 lb 8 ß d 3 d Zinß dem werck vnser Frawen Münster, in hauptgut mit 145. fl. w. abzulößen, sonst eÿgen

Marie Blieger (Pflieger) femme de Blaise Heimburger passe un accord avec le tuteur de Marie Ruhlmann après avoir remboursé un capital lors de la dévaluation monétaire. Elle hypothèque une maison qui lui appartient pour un tiers et pour deux tiers aux créanciers de son fils Michel Zieger.
1639 (16. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 335-v
Erschienen Maria Pfliegerin, Bleß Heimburger deß Metzgers und burgers Zu Str. eheliche haußfr. mit beÿstandt H. Wolff Rudolph Schoners Würths Zur Jungfrawen, ihres geordneten Vogts an einem,
So dann Herr hannß Heinrich Geÿer Stattglaser alhie, alß Vogt Mariæ, weÿ: Georg Ruhlmanns geweßenen Glasers see. nachgelaßener tochter, am and.en theil
Zeigten an und bekannten, demnach die 68. lb 10. ß so vor Vndencklichen Jahren Von, vff und abe ihr Pfliegerin hernach specificirter Behaußung Jährlich vff Martini mit 3. lb 8 ß 3 d Verzinßt, den, 16. Jan. Anno 1622. mit damahls leichtem gelt durch Michel Zieger ihrem vorigen Ehevogt see: abgelegt und bezahlt worden, alß heten Sie sich mit einander güetlichen dahien Verglichen, daß Sie Maria Pfligerin ihr Maria Ruhlmännin für den deß ohrts geforderten Nachtrag an haptgut 26. lb und dauon von Michaelis Anno 1629. biß nechstkünfftig Georgÿ gerechnet und verfallene Zinß 12. lb 7 ß Nachzutragen schuldig (…)
darfür Zu Unterpfand eingesetzt und verlegt einen dritentheil ihro für ungetheilt gebührend ane hieoben angedeüten Vorder: Vnd hinder hauß, hoffstatt vnd höfflein, mit allen anderen ihren gebäwen alhie beÿ den Thürnen und.halb der gedeckten brucken, zum Treübel gnt. einseit neben der Bekennerin hauß selbsten Zum Alten Encker gnt. and.seit neben dem Wasser Zoll hinden vff Georg Spechten den Kärchel zieher stoßend gelegen, daran der zweite theil ihres sohns weÿl. Michel Züegers see: Creditoren zuständigen und sie demselben ad dies vitæ zunüeßen hat
Nota. hiebeÿ hat Maria Pflügerin angezeigt, daß ihro vor genanter Behaußung der drite, ihres vorig. Ehewürth Michel Züegers Erben aber der 2.te theil Welche Sie Wÿdembs weiß Zugenüeßen gebüre.

La maison est vendue par les créanciers à Thiébaut Lamp (propriétaire en 1636 d’après les aboutissants) par un acte judiciaire non conservé.

Fils du sénateur Michel Lamp, l’aubergiste Thiébaut Lamp épouse en 1611 Barbe, fille de Thiébaut von Fridolsheim (créancier d’après l’acte de 1630)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 88 n° 10)
1611. Den 26. Febr. seindt ehelich eingesegnet Worden Dieboldt Lamb von Straßburg Gasthalter Zum Sternenberg alhie, Herren Michael Lamben des alhiesigen Regiments Funffzeheners Sohn, vndt Jungfrau Barbara Friedelsheÿmberin, Herrn diebolt von Fridoltzheim, gasthalters Zum Arbogast Dochter (i 97)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 128 n° 12) 1611. Dominica Reminiscere 17. febr. dieboldt Lamp, h Michel Lampen des funf Zeheners sohn, Gasthalter Zum Sternenberg, J. Barbara, h. diebolt von Fridelsheim, Gasthalters Zue S. Arbogast Eheliche tochter. Eingesegnet Zue S. Claus 26. febr. (i 132)

Les enfants et héritiers de Thiébaut Lamp et de Barbe von Fridolsheim sont les enfants d’Ursule Lamp et du diacre Georges Jacques Strauss, Anne femme du pâtissier Antoine Kœbelé ainsi que Salomé et Michel.
1641 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 446
(Prot. fol. 221 & seqq.) Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig und Wohlweÿse Herr Abraham von Fridelßheim Fünffzehener alß Vogt Barbaræ von Fridelßheim weÿl. Diebolt Lampen seel: hinderlaßener Wittib, Mehr der Ehrwürdig- und Wohlgelehrte H M: Georg Jacob Strauß diaconus im Münster in nahmen und weg. seiner mit Weÿl. Fr. Ursula Lampin sel. ehelich erzeugtter Zweÿ. Kind. mit nahmen Anna Ursula und Georg Jacob. vorermeldts Diebolt Lampen Enckheln Ferner Anthoni Köbele d. Pastetenbeckh burg. alhie alß Ehevogt Annæ Lampin sein Diebolt Lampen dochter, Item die Ehrenvest- Fürsichtig und Weÿer Herr Jacob Baur und H Johann Reinhardt Kreß beede alß vß E. E. groß. Rhats mittel hierzu ahne statt Salomeen und Michael der Lampischen Geschwistert, so noch Zur Zeit ohnbevögtigt, insonderheit erbetten und verordtnet
haben in gegensein H hannß Rüelen alt. groß. Rhats Verwanth. alß Vogts Fr. Annæ Weÿl. H Philipß Jacob Erhardts geweßenen goltarbeiters burgers alhie ihres eheleiblich. Sohns
Zwen tagen Mattel vff der Köll Matten (…) umb 257 Pfund so mit 270 Pfund Welche die Verkäuffer der Käufferin ahne einer mehrern Summ von, vff, und ab ihrer Behaußung im Metzger gieß. Zwischen der Zunfft Zur Blum und H Hannß Michael Heuß X3.nern gelegen, der lang hoff genannt bißhero schuldig geweßen

Salomé Lamp, femme du boucher Mathias Fischer, vend en 1648 la moitié indivise de la maison à Israël Dieffenbecher l’aîné, assesseur des Quinze, l’autre moitié appartenant aux enfants d’Ursule Lamp et de Georges Jacques Strauss

1648 (28. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 483
(Prot. fol. 134.) Erschienen Salome Lampin Mathiß Fischers deß Metzgers eheliche Haußfrau, mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts und H. Philippß Jacob Erhardts deß Goldschmidts ihres Vettern,
hatt in gegensein H Israel Dieffenbechers deß iüngern Schaffners im Maurßmünster hoff, im nahmen und von weg. H Israel Dieffenbechers deß ältern deß beständig. Regiments der Herrn Fünffzehen seines Vatters
die helffte ihro Salomeen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie am obern Waßerzoll beÿ denen gedeckhten Bruckhen, ist einseit ein Eckh, anderseit neben H Adam Burckhardten alten groß. Rhats werwanth. & cons. hind. vff Quirin Hildenbranden den Leinenweber stoßend gelegen ahne welcher Behaußung die übrige halffte M. Georg Jacob Strauß. Diaconi im Münster mit Weÿl. Ursula Lampin ihr Salomeen Schwester nunmehr seel. ehelich erziehlten Kindern eigenthümlich gehörig ist. Von welcher gantz. Behaußung gend iahrs vff Joh. Bapt: 17. ß Allmendgelts der Statt Straßburg, Item 3. lb 8 ß 3 s vff Mariæ purificationis lößig mit 68. lb 5 ß der Fabric deß Münsters (übernohmen) – umb 75. lib

Israël Dieffenbecher épouse en 1610 Anne Marie, fille du barbier Raoul Würtz.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 295 n° 850)
1610. Sonntags 19. Augusti. Israel Dieffenbecher v. Anna Maria, Rudolph Würtz. des Balbierers alhie tochter. Eingesegnet Montag. 27. August (i 303)

Israël Dieffenbecher meurt en septembre 1650. Il est remplacé la semaine suivante par Albert Wesener dans ses fonctions d’assesseur des Quinze.
1650, Conseillers et XXI (1 R 132)
(f° 142) Mittwoch d. 2. Octobr. – H. Israel Dieffenbecher XV.er. – H. Albertus Weßner Wurdt Zu Einem XV. Erwöhlt
Der Regirend h. Ammr. bericht d. Verschien Freÿtag H. Israel Dieffenbecher geweßener XV.er seel. Zeitlichen dodts Verblich. vnd Vermög ordnung Einen anderer h an seine stell muß erwöhlt werd. Erk. Electus h. XXI. Weßner Zu einem XV.er

1649, Protocole des Quinze (2 R 68) H. Israel Dieffenbechers XV.ers Regiments stell betreffend. 204.

Anne Marie, veuve d’Israël Dieffenbecher, vend sa moitié de maison à son gendre l’orfèvre Daniel Harnister

1661 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 313-v
Erschienen H Ruprecht Reichardt Schaffner Zue Allheÿlig alß Curator Fr. Annæ Mariæ, weÿl. H. Israel Dieffenbechers geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H. Johann Joachim Sartors deß Golt Arbeiters ihres dochtermanns
in gegensein H Daniel Harnischters deß Silberarbeiters auch ihres dochtermanns
die helffte Ihro für ohnvertheilt gebührend ahne Hauß und hoffstatt auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten alhie am obern Waßer Zoll beÿ der gedeckhten Bruckh. einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. H Adam Burckhardts geweßenen Großen Rhats Verwanthens seel. Erben, hind. uff Quirin Hildebrand den Leinenwebern stoßend geleg. ahne welcher Behaußung die übrige helffte weÿl. H. M. Georg Jacob Straußen geweßenen Pfarrers Zue St. Thoman nunmehr seel. in erster ehe erziehlten Kinden gehören, Von welcher gantzen behaußung gehend iahrs termino Joh. Bapt: 17. ß Allmend Gelts gemeiner Statt, Item uf Purificationis Mariæ 3. lb. 8 ß 3 d. lößig mit 68. lb. 5 ß der Fabric deß Münsters (zur helffte übernohmen) – umb 100 Pfund

Anne Ursule Strauss, femme du cordonnier Jean Bernard Trautmann et le tuteur de son frère Georges Jacques Strauss vendent l’autre moitié de la maison à Daniel Harnister

1661 (13. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 412-v
Erschienen Anna Ursula, hannß Bernhard Trautmanns deß Schuhmachers Eheweib mit beÿstand ihres Ehevogts, Und H. Johann Thomas Tromer Notarius, alß Vogt Georg Jacob Straußen ihr Annæ Ursulæ Bruders mit assistentz H Johann Peter Schmidts und H Johann Leonhard Fröreißens
in gegensein H Daniel Harnischters deß Silberarbeÿters
die helffte Ihnen beÿd. Straußischen Geschwisterdten für ohnvertheilt gebührend ahne hauß und hoffstatt auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie beÿ dem obern Waßer Zoll, einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. H Adam Burckhardts geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben, hind. vff Quirin Hildebrand. den leinenwebern stoßend gelegen, Ahne welch. Behaußung die übrige helffte den H. Käuffern vorhin gehörig seÿe Und gehen von der gantzen Behaußung iahrs termino Joh. Bapt: 12. ß Allmendgeldts gemeiner Statt, Item vff Purificationos Mariæ 30. lib. 8. ß 3 d lößig mit 76. lb 2ß 6 d der Fabric deß Münsters (zur helffte übernohmen) – umb 110 lib.

Daniel Harnister vend la maison à Jacques Wencker, l’un des trois administrateurs de la Taille

1670 (17. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 27
(Prot. fol. 2.) Erschienen H Daniel Harnischter Treÿer der Statt Stalls
in gegensein H Jacob Wenckhers alten Treÿers besagter Statt Stalls
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am obern waßer Zoll beÿ der gedeckhten Bruckh, einseit ist ein Eckh anderseit neben (-) dem Gerbern hind. Quirin Hildenbrand. den leinenweber stoßend gelegen, davon gehen iahrs 12. ß Allmendt Gelts gemeiner Statt – umb 745. lb

Jacques Wencker, assesseur des Quinze, vend la maison au diacre de Saint-Guillaume Jean Henri Christ

1677 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 440-v
der Edel- from- wohlweÿse Herr Jacob Wenckher deß beständigenn Regiments der Herrn Fünffzehn
in gegensein deß ehrwürdig- Wohlgelehrten hern M. Johann Henrich Christen Diaconi der Pfarrkirchen Zu St. Wilhelm und Canonici senioris deß Stiffts St. Stephan bekannt
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Obern waßer Zoll beÿ der Gedeckhten bruckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben Caspar Grießbach dem Gerber, hinden uff Quirin Hildenbrand den Leinenweber stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 12. ß Allmend Geldts Vom Wetterdächlein gemeiner Statt – Zugegangen umb 650. fl.

Les héritiers de Jean Henri Christ vendent la maison au boulanger Edmond Memminger et à sa femme Madeleine avec l’autorisation des Conseillers et Vingt-et-Un (l’acquéreur est manant)

1684 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 340-v
Herr M. Johann Jacob Ansorg Præceptor 2.dæ Classis superioris Gymnasÿ alß seiner Anzeig nach mündlich constituirter Mandatarius herrn M. Johann Henrich Christen Pfarrers Zu Vendenheim, ferner erscheint gedachter H. M. Ansorg alß Curator frawen Annæ Mariæ weÿl. Herrn M. Johann Georg Hailen geweßenen Diaconi beÿ der so genannten Newen Kirch nunmehr seel. nachgelaßene wittibin, Weiters Andres Georg Holtzberger der Posomentirer alß curator frawen Annæ Catharinæ weÿl. Herrn M. Johann Henrich Christen geweßenen Diaconi Senjoris beÿ der Pfarr Kirchen zu St. Wilhelm nunmehr seel. hinderlaßener wittibin, welche ihr Verstorbenes Kind Philipp Jacoben geerbt
in gegensein Ædimund Memmingers deß beckhen und Magdalenæ beÿder Eheleuth geweßener burger zu Eberßmünster – uff unserer Gnädigen herren Rhät und XXI. heut dato Obrigkeitlich ertheilten consens
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten allhier am Obern Waßerzoll beÿ der gedeckhten Bruckhen, einseit neben ein Eck anderseit neben Caspar Grießbach dem Gerber, hinden uff Quirin Hildenbrand den Leinenweber stoßend gelegen, davon gehend jährlichen 12. ß allmend Von Wetter dächlen der Statt Straßburg – umb 600 fl.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente le 21 août 1684 après visite des lieux. L’acquéreur natif de Mulhouse a été bourgeois d’Ebersmunster. La maison en assez mauvais état près des Ponts Couverts non loin du péage fluvial a trois poêles, trois chambres, une cuisine et une cave. La vente a eu lieu moyennant 600 florins payés comptant. L’acquéreur boulanger y cuit son pain et y sert du vin. Comme il ne tient pas à devenir bourgeois, la décision sur le droit de bourgeoisie est renvoyée au Sénat.

1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
(p. 151) Sambstags den 19.ten Aug: 1684 – Ettmon Memminger Umb erlaubnuß Hn. Magr. Christen seel. Erben ein hauß abzukaufen
G. noîe Ettmon Memminger, des becken Von Schlettstatt, will H. Magister Christen seel. Erben eun hauß beÿ der gedeckten bruck abkauffen, bitt deßwegen Erß Gnf. Umb gn. erlaubnuß. Erk. Werden Zu einziehung mehrer berichts deputirt Hr. XXI. Goll, Herr Rathh. vo, Botzheim.

(p. 152) Monntags den 21.ten Aug. 1684. – Ettmonn Memminger wegen des hauß Kaufs
Herr XXI. Goll referirt, Er habbe beneben H. Rathh. Von Botzheim wegen des jenigen haußes, so Ettmon Memminger von den Christischen Erben, an sich erkaufft, bericht eingezogen, und seÿe der Käufer Von Müllhaußen gebürtig, und burger Zu Eberßen Münster geweßen, das Hauß liegt beÿ der gedeckten Bruck ohnfern der Waßer Zoll, habe 3. stuben, 2. Kammeren, eine Küch und einen Keller aber Zimlich baufällig, der Kauff seÿe Umb 600. fl. baars geldts geschehen, Und habe der Käuffer seithero Wein außgeschenckt, Und darbeÿ, als beck, brod gepacken, auch sich dahin verlauten laßen, daß, wann ihme sowohl wegen des haußkaufs je seinem begehren Willfahrt, als Auch das brod Zupacken erlaubt werden sollte, er jn dem Schirm, wie seithero, verbleiben, und nicht burger werden wollte, Zu Mghh. stellend, Was sie hierinnen erkennen wollen. Wird Imploranten jn seinem begehren wegen des hauß Kaufens willfahrt, die sach aber wegen des burgerrechts an E. E. Rath gewießen, Und sollen der Verschreibung jn der Contract Stuben beÿwohnen. – Herr XXI Gollen, Herr Rathh. von Botzheim.

Anciens bourgeois d’Ebersmunster, Edmond Memminger et sa femme Madeleine hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Herberling

1684 (24.8.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 343-v
Edimund Memminger der beckh und Magdalena beÿder Eheleuth beÿde Eheleuth zu Eberßmünster Verburgert geweßen seÿen
in gegensein Herrn Johann Jacob Herberlingß deß Schaffners in der Carthaus für seine eÿgene Person – schuldig seÿen 300 fl, daß dieselbe nach beschriebene behaußung erkauffen und den Kauffschilling Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier am Obern Waßerzoll beÿ der gedeckhten Bruckhen, einseit neben Ein Eck anderseit neben Caspar Grießbach dem Gerber, hinden uff Quirin Hildenbrand den Leinenweber stoßend gelegen, davon gehend jährlichen 12. ß Allmend Zinß Vom Wetter dächlein der Statt Straßburg

Edmond Memminger épouse en 1680 Madeleine, fille de Pierre Iltis de Fribourg en Brisgau
Mariage, Ebersmunster (cath.)
Anno 1680. 12. Augusti Nuptias celebravit Edmundus Memminger huius loci Civius cum honesta Virgine Maria Magdalena Eltißin, Petri Eltiß civiis Friburgensis in Brisgoia filia

Premier baptême à Strasbourg en janvier 1682
Baptême, Saint-Laurent (cath.), 29. januarÿ 1682. Infans Maria Magdalena obstetrix N.N. Lutherana
Patrini, Joannes benedictus Specht patrinus, anna aloysia Holtzapffel a Hergolzheim
Parens Edmundus Memming incola argentinensis, mater Maria Magdalena Ildisin
Patria, Ebersmonasteriensis, Friburg. in Brisgoia (i 6)

Le boulanger Edmond Memminger d’Ebersmunster achète en janvier 1688 le droit de bourgeoisie pour lui-même, sa femme Madeleine Iltis de Fribourg et ses deux enfants Jean David et Madeleine
1688, 3° Livre de bourgeoisie p. 1037
Egmund Memminger der weißbeck von Ebersheim Münster erkaufft das burger Recht für sich und seine hausfr. Magdalenam Iltißin von Freiburg, undt Zweÿ Kinder Johann Dauidt undt Magdalenam p. 6. golt fl. vnd 16 ß baares geldt, so auff dem Pfenningthurn erlegt werden seindt Zünfftig beÿ den Becken, Jur. 31. Jan. 1688.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98) 189 Edmund Memminger, 194 pt° Frucht einkauffs auff dem marckt Und Meel erkauffs allda, 199 Meelhändler kauffen (…)

Edmond Memminger et sa femme injurient les gardes de l’accise. Sur proposition du préteur royal, les Quinze leur infligent trois livres d’amende le 13 mai. Ils les en relèvent le 27 mai, les faits étant à imputer à la femme plutôt qu’au mari.
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 110) Freÿtag den 13. Maÿ – Frantz Dieterich la Vigny und hannß Michael Groberger d. Gardes jm Umbgeld Ca. Edmund Memminger et uxorem
Obere Umbgeldsherren laßen per H, Schragenn proponiren, daß Dieterich la Vigny und Hannß Michael Groberger, die gardes jm Umbgeld Wider Edmund Memminger, den Becken an der gedeckten bruck geklagt, daß er Und seine Frau sie sehr injurirt, und anbeÿ gebetten habe, sie beÿ ihrem dienst zu mainteniren, widrigen Falls sie ihn nicht versehen Könten. Warauff mann Vor Nöthig ermessen, eine Kleine Inquisition einzuziehen. Lißt sie ab, Krafft deren Hannß Carl Baldner, der Zoller, Thomas Salwitz d. schneider, vnd Jean Jacques Meller der frantzösische garde, deponirt, daß bemeldter Memminger et uxor sie S.V. spionen schelmen, und dieb gescholten hätte, dahin stellend, wie Mghh. die sach ansehen wollen.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, daß Memmingern und seiner Frawen 3. lb. straff angesetzt, Und hiegegen den gardes jnn beÿsein der Obern Umbgelts Hh. eine declaration, daß sie nichts als alles liebs und guths den ihnen wüßten, Zuthun angehalten werden Könten. Erk. gevolgt.

(f° 123) Freÿtag den 27. Maÿ – Edmund Memminger et uxor pt° mulctæ
Iidem [Umbgeldsherren] per Herrn Schragen, daß, das Edmund Memminger, der Weißbeck, Und Frau beschickt, und ihnen Mghh. bescheid angezeigt worden, sie sich Unhöflich erzeigt, Und inn die härd geschlagen, der Mann aber sich sehr modest erzeiget, und genad gebetten, Und seiner Frauen jns gesicht gesagt hatte, Du hast mich schohn jnn Viel Ungelegenheit gebracht, dabeÿ beditten, daß er Und sin weib von den gardes Nichts als alles lieb Und guts wüßten, Und, weilen er Auch Umb Nachlaß der angesetzten 3 lb straff gebetten so stündte Zu Mhh. Wie Sie es ansehen wollen. Erk. werden die 3. lb d nachgelaßen

Edmond Memminger cède à sa femme Madeleine Iltis les deux tiers qu’il possède dans la maison pour la rembourser de ses apports après la vente de la maison à Ebersmunster

1691 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 499-v
H. Edmund Memminger der Weißbecker E.E. großen Raths beÿsitzer an einem,
So dann Fr. Magdalena gebohrne Iltißin deßen eheliche haußfrau mit beÿstand Hn Johann Adam Gollen, J.U Doctoris und E. E. Großen Raths Procuratoris & Advocati an andern theil [unterzeichnet] Edmundt Memminger
haben angezeigt und bekandt, demnach Er H. Memminger seiner haußfrauen in der A° 1680. Zu Ebersheim Münster mit einander. auffgerichteten Eheberedung zur Morgengab 300 gulden in baarem geld (…) darneben auch selbige in seiner Zu ged. Ebersheim Münster gelegenen darzumahl eÿgenthümlich gehabten behausung einen lebtägig widemb zugesagt
(…) so soll dieselbe anstatt d. Obgemeldten zu Ebersheim Münster verkaufft. behaußung, die Ihme eÿgenthümlich gebührende Zwo tertzen an derjenig. beim waßerzoll und. gedeckt. brucken gelegenen wehrend Ihrer Ehe gekaufften theilbaren becken behaußung, darvon Ihro d. übrige dritte theil ohne dem eÿgenthümlich verbleiben. wird Zim lebtägig. widem nach seinem tödlich. hintritt zu usufruiren verbleib.

Assesseur au Grand Sénat, Edmond Memminger hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Heberling, receveur de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux-Ondes.

1693 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 610-v
H. Edmund Memminger E.E. großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Johann Jacob Herberling, Schaffners der Carthauß und S. Nicolai in undis – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behaußung und dero hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier beÿ denen gedeckten Bruck. obwendig d. Waßerzoll so einseit ein eck, and.seit neben (-) Grünwald dem Biersieder zum Grünenwald, hinten auff eine behaußung dem Waisenhauß gehörig stoßend gelegen, darvon gehen jährlich 12 ß d von einem Wetterdächlein d. Statt Pfenningthurn
[in margine :] (…) in gegensein fr. Mariæ Magdalenæ gebohrner Illtißen, hierinn benambsten Hn Debitoris ehelicher Haußfrauen (Quittung), den 16.ten sept. A° 1694

Edmond Memminger et Madeleine Iltis hypothèquent la maison au profit de Jean André Mergilet, receveur du monastère Sainte-Madeleine

1699 (10. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 637
H. Edmund Memminger, E.E. großen Raths Beÿsitzer, Und Fr. Magdalena Ältißin
H. Johann Andreæ Mergileti, Schaffners deß Closters S. Mariæ Magdalenæ
demnach Ihrer beeder Eheleuthe leibliche tochter Maria Magdalena In gedachtes Closter auff und angenommen, darinn sie auch würcklich investirt word. und profess gethan, und beÿ derselben den nahmen Theresia empfang. hat, demnach die Zeit Ihres lebens daselbst Zu verbleiben und ihre aufenthalt zu genüßen haben wird
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebauen, Recht. und Zugehördt. allhier beÿ d. gedeckten brucken, so einseit Ein Eck geg. d. Statt Maur anderseit neben dem Bierhauß Zum grünen wald, hind. auff eine behaußung dem Waisenhauß gehörig stoßend gelegen, darvon gehen jährlich 12 ß bd. und allmend zinß der Statt Pfenningthurn
[in margine, quittung :] in gegensein schuldbekennender verstorbenener Memmingerischer eheleuth tochtermanns Hn Claude Bernard Biot, Garde Magasin des fourages du roy allhier, den 10. maÿ 1738

Madeleine Iltis, veuve, hypothèque la maison au profit de la fondation ottonienne

1707 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 666
Magd: Memmingerin wittib geb. Iltißin beÿständlich H. Joh. Peter Nauendorff Exs: ihres vogts
in gegensein S.T. H. Franciscus Reißißen nunmahligen regir: Ammeisters u. XIII.ners alß Pflegers der Ottonischen Stifftung in beÿseÿn H. Jacob Wenckers U.J. Ddi u. Archivarÿ alß Schaffners daßelbst alß vogts frn. Salome Artopoeusin wittib geb. Wenckerin – schuldig seÿen 500 pfund woran die Stifftung 350 lb u. fr. Artopoeusin 150 lb
unterpfand, Hauß Hoffstatt mit allen deren gebäuen & allhier ahm wasserzoll beÿ denen gedeckten brucken, einseit ist ein eck anderseit neben Caspar Grießbach hinten auf Quirin Hildenbrand leinenweber stoßend, darvon gehen jährlichen 12 ß allmend zinß

Madeleine Iltis, veuve d’Edmond Memminger vend la maison au boulanger Antoine Durand et à sa femme Marie Letard moyennant 1 150 livres strasbourgeoises

1717 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 63-v
(1150) Delle Marie Magd. Iltis veuue de employé Sr Edmond Memminguer Senateur assistée de M Jean Pierre Nauentorf assesseur du College de Mrs les vingt et un son Curateur
in gegensein Antoine Durant boulanger et Marie Letard
sa maison scituée icy avec sa plaçe tous ses droits appartenances et dépendances ahm wasserzoll proche les ponts couverts, tenant d’un côté au public de l’autre au bois verd aboutissant par derrière à une maison appartenante a La maison des orfelins, de laquelle maison on paye 2 livres 8 s au Pfenningthurn – (affectée de 2000 livres en capital), pour 2600 livres tournois

Originaire de « Blaise » ou « Blayesle » (sans doute Blesle) en Auvergne, Antoine Durand, demeurant à Söllingen (en Bade, face à Fort-Louis), épouse en 1709 Marie Josèphe Letard, native de Douai en Flandre (fille du teinturier Jean Letard, voir le remariage en 1728)
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 108)
Hodie 28 Aprilis Anno 1709 (…) intronizati sunt Antonius Durand ex urbe Blaise in aruernia oriundus in arce Selingen morans, et Maria Josepha le tard ex urbe douai in flandria oriunda parochiana mea, testes fuere Johannes metta oriundus ex Aruernia occupatus pro rege et Josephus Rossolin flandria oriundus (signé) Durand, + signum sponsæ (i 110)

Antoine Durand et Marie Letard achètent le droit de bourgeoisie en 1715. Leurs deux enfants suivent la coutume (ils ne deviennent pas bourgeois)
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1299
Antoine Durand der beck Von Blayesle en Auvergne, weÿl. Robert Durand gewesten becken daselbst hint: sohn Vnd sein Fr: Marie Letard Von Doué erkauffen das burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß. bringen 2. Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden, Wird beÿ den becken dienen, Jur. d. 14. Aug.

Antoine Durand devient tributaire chez le boulangers. Il est renvoyé aux Quinze parce qu’il refuse de choisir un jour de cuisson (l’affaire ne figure pas dans les registres des Quinze)
1715, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 211-v) Montags den 7. Octobris – Neuzünfftig. 2 lb 16 ß d, dt.
Anthoine Durand der Frantzösische Beck Von Blayesle aus Auuergne, producirt Burger undt Stall Schein und Sucht umb das Zunfftrecht an will Weiß Backen.
Erkant gegen Erlag der Gebühr willfahrt, soll aber seinen Ordentlichen Backtag, wie andere Weißbecken halten, oder dem Articul Gemäß abgestrafft werden.
(…) Vorgemelte beede frantzösische Beck wollen ihren ordentlichen Backtag nicht halten, derowegen Sie auch den Eÿd nicht abgelegt, ist deßhalben Erkant, sie sollen beÿ unseren Ghh. den XV.en deßfalls beÿ erster session einkommen und Permission suchen jnnzwischen aber jhren Ordentlichen Tag halten oder auff wiederiches betretten gestrafft werden.

Antoine Durand meurt en 1726 en délaissant six enfants. La succession est décrite sous une seule masse. Les experts estiment la maison à 600 livres. L’actif s’élève à 342 livres, le passif à 27 livres.

1726 (20. 9.br), Not. Rith (6 E 41, 945) n° 24
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen haab nahrung undt güetter, wie auch schuldten und gegen schuldten nichts davon außgenohmen, reservirt noch vorbehalten so Weÿl. herr Antonius Durand der geweste burger undt frantzösische weißbecker allhier nach seinem Vor ungefehr 2. monat aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt hier Zeitlichen verlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren des Vorgeachten Herrn Johann Adam Geigers des Stuben Vatters auff der Becker herrberg alh. wie auch burgers undt beckers allhier alß geschwornen Vogts des Verstorbenen seel. mit hernach bemelter hinterbliebener wittib ehelich erzeigter und ab intestato nachgelaßener sechß Kindtern nahmens Joseph, Catharina, Marianna, Genoveve, Anna Maria undt Carlen genant, ersucht, inventirt undt beschrieben, durch fraw Mariam Lethare die hinterbliebene wittib beiständlich herrn Johannes Voisard des gastgebers Zuer Klocken wie auch Burgers allhier ihres geordtneten Curator (…) Actum Straßburg den 20. Novembris im Jahr 1726.
Bericht Ahne Statt der Eheberedung. Die hinterbliebene Wittib hat Zu Anfang dießer jnventation auff befragen geantworttet, wie daß sie beÿ ihrer Verheüradtung Keine ehepacta mit einander auffgerichtet undt alles das Jenige was sie nunmehro besitzen stante Matrimonio mit einand. errungen undt gewonnen weß wegen mann dann alles unter einem Titul alß theilbahr sub una Massa Zu Inventieren für nöthig erachtet.
Copia Codicilli, Vid. prothocoll A f. 144 er Seqq.

Der haußrath so in einer allhier Zu Straßburg beÿ der gedeckten bruck gelegener In dieße verlaßenschafft gehöriger undt hienach beschriebener Behaußung befundten worden
Holtzwerck. Auff der obern Bühn, Officiers Stub lit. A, Ins officiers Knecht Cammer, In der mittlern stub Cammer, In der mitleren stub., In der Cammer B, Im Untern hauß Ehren
Eigenthumb ahne Einer behaußung. 1. behausung allhier Zu Straßburg auff der Buechergaß samt all dero begriffen weith. Zugehördten recht undt gerechtigkeiten so Ein eckhauß 1.s neb. Carel Verius dem biersieder Zum grün walt. 2.s. i. eck gegen dern Buechergaß, hinten auff ein stifft hauß Zum stifft weißen hauß gehörig, so außer hier nach beschribnem Capital freÿ ledtig undt in Crafft Abschatzung durch der statt straßb. geschworne werckmeistere dem Concept beÿligendt dedato 13.ten 9.bris 1726. æstimirt undt angeschlagen für undt umb 600. lb.
Darauff stehen annoch in Capital auff fraw Mariæ Magdal. gebohrner Iltis weÿl. Edmund Memmingers des gewesten beckers seel. ehefrauwen 400 lb d so dan bodenzinß 12 ß dem Pfenningthurn th. 12. lb capital, reestieret* alß nach abzug obiger beder posten annoch ahne Vorigem ahnschlag übrig 188 lb. so hier außzuwerffen mit 188 lb. Über Vorstehendte behaußung besaget ein frantzösischer Kauffbrieff mit der statt straßburg Cantzleÿ Contractstuben Insigel Verwahrt de dato d. 30. Januarÿ A° 1717.
Forma hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 99, schiff und geschirr 18, Wein und faß 9, Eigenthumb ahne einer behaußung 188, silber geschmeidt 1, baarschafft 18, activ schuldt 7, Summa summarum 342 lb – Passiva 27, Leibthat undt Vorauß 10, Summa 38 lb (verbeliben) 304lb
Final und beschluß summa 313 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le fils aîné non bourgeois doit régler le droit de détraction. Son montant de 4 livres est réduit à une livre
1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 91
Becker F. N° 4033. – Weÿl. Antoine Durant geweßenen Weißbecken und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Nor. Rith
Concl. Fin. Inv. ist fol. 40 – 315 lb 1 ß 1 ½ die machen 600. fl. verstallte hiengegen 1500 fl.
Ext. kein Stallg.
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 10 ß 6 d – Summa 12 ß 6 d
dt. 4. Decembr. 1726.
Abzug. Joseph der älteste ohnverburgerte Sohn, soll von 40. lb 10 ß. Vätterl. Erbe den Abzug erlegen mit 4 lb 1 ß. Weilen derselbe sich nechsten in das Burgerrecht Zu begeben gesinnet alß haben g. Herren die Obere Stall Herren den 4. Xbr. 1726. placidirt daß es mit dem abzug biß dahien in suspenso gelaßen werden solle.
den 27° Maÿ 1733. moderirt auff 1 lb d
dt. 10° Junÿ 1733.

Calcul sommaire de la succession
1732 (19. 9.br), Not. Rith (6 E 41, 956, comptes)
Summarischer Calculus über Weÿl. Antoni Durand des gewesten burgers und weißbeckers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, so auß dem durch mich unterschriebenen Notarium über sothane Verlaßenschafft jn A° 1726 gefertigtem Inventario gezogen worden und wegen dem daselbsten ahngesetzten Stall tax mit gewohnlicher beßerung belegt worden (…)

La veuve Marie Letard se remarie en 1728 avec le boulanger Jean Annibal, natif de Meisenheim en Palatinat : contrat de mariage, célébration
1728 (14.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 983)
Mariage du 14 avril 1728. furent presens Sieur Jean Annibal Boulanger à l’hopital Royal de cette ville, natif de Mezenheim dans Le palatinat, fils majeur de Deffunt Etienne Boulanger Dit Robert Boulanger natif de Metz et de Catherine Pelletier native de Saverne ses pere et mere d’une part
Et Dem.lle Marie Le Tard veuve du sieur Antoine Durant vivant Boulanger Bourgeois de Strasbourg, fille de Deffuns Jean Le Tard Teinturier et de Marie Ernault sa femme Manans de Cette ville d’autre part
Lesquelles partie assitées Scavoir Led. sieur Annibal des sieurs Jean Hervé et Louis Beguin marchands Bourgeois de Strasbourg ses prpches parents, Et Ladite Demoiselle Le Tard veuve Durand du Se Jean Adam Geiger Cabaretier a L’Enseigne du Duc d’Orleans porte des Bouchers aud. Strasbourg Tuteur Etabli par Justice de Joseph, Catherine, Marie Anne et Charles Durant ses quatre fils avec ledit Deffunt Sr Durant – (signé) jean annibal, +

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 174)
1728. Hodie 17 mensis maÿ Anni 1728 tribus proclamationibus in Ecclesia nostra et totidem in Ecclesia parochiali ad Stum Ludovicum jntra Citadellam argentinensem publice factis (…) sacro Matrimonÿ vinculo jn facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Annibal Ciuis ac pistor et Maria Letard vidua defuncti Antonÿ Durand (signé) jean annibal, + signum sponsæ (i 94)

Le boulanger Jean Annibal de Château-Salins devient bourgeois par sa femme Marie Letard
1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 944
Jean Annibal d. beck Von Salzburg erhalt d. b. von Maria letard umb die tertz d: b: will beÿ E. E. Zunfft d. Becker dienen, Jur. d: 31.t Martÿ 1728.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 6 livres, ceux de la femme à 684 livres.

1728 (9.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 3) n° 31-a
Inventarium über Herrn Jean Annibal deß Franz. becken und fr. Anna Maria geborener Spathhelfferin beeder Eheleuthe und Burgern allhier zu Straßburg im Ehestand vor ohnverändert einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1728.
Inventarium und Beschreibung allerder Jenigen Haab undt Nahrung nichts davon außgenohmen noch vorbehalten so der Ehrsam und bescheidene Sr Jean Annibal, der Franz. beck und die viel Ehren und Tugendtsahme frau Anna Maria, gebohrene Spathhelfferin weÿl. Hn Anthoine Durand, auch geweßenen franz. becken vnd burger Zu Straßburg seel. nachgelaßene wittib, Beede Eheleute und burgere allhier einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestandt vor ohnveränd. zu vndt beÿgebracht.
So beschehen Straßburg Mittwochs den 9. des Monats Junÿ Anno 1728. In fernerer Gegenwart deß Ehrenvest und Großachtbahren H. Louis Beguin, deß Handelßmanns, alß des Ehemanns nächsten anverwanthes und H. Joh: Carl Verius Bierbrauers Zum grünen waldt auff seithen deß Ehemanns, so dann H Joh: Adam Geÿers, würths und Gastgebers au Duc d’orleans alß der Ehefrauwen in erster Ehe erziehlter Kinder geschwornen Vogts alß auff seithen der Ehefr. erbettenen beÿstands Allesamb burger allhier Zu Straßburg. Actum eod. quo supra.

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der gedeckten brucken ohnfern dem Waßerzoll gelegenen, der Ehefr. und dero Kindern erster Ehe Eigenthümlich zuständigen Behaußung hat sich befund. wie volget
Holtzwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In deß officiers Stub, In der Cammer C, In der Kuchen, In der Obern Wohnstuben, In der Obern Stub Cammer, In underen Wohnstuben
Eigenthumb ahne einer behaußung so die Ehef. in den Ehestandt gebracht. Eine Behausung mit allen deren Begriffen Weithen undt Gerechtigkeiten so gelegen allhier Zu Straßburg ahne der Buechergaß einseit neben H. Johann Carel Verius dem biersieder Zum grünen waldt. 2.s. ist ein Eck, hinden auff ein Hauß so dem Stifft Weÿßenhauß gehörig stoßendt, welches Hauß ausser hernach beschriebenen Beschwährden freÿ ledig und eÿgen zuständig, Zumals beÿ dem auff absterben H anthoine Durand der Ehefrauen erstern Ehemann seelig. absterben den 13.ten nov. 1726 durch der Statt geschworene Werckleuthe gemachten Anschlag Jedoch mit dem expresse vorbehalt deß mehrern werths gelaßen thut 600 lb. d.
Davon aber seind abzuziehen die auff solchem hauß hafftend onera alß Erstlichen Löblicher Statt Straßb. Pfenningthurn solle man Jährlich ahne Bodenziß 12 ß thun nur Zu einfachem Capital Jedoch ohnpræjudicirlich gerechnet 12 lb, Item weÿl. H. Edmund Memmingers geweßenen Weißbecken allhier nachgelaßener Wittib nun auch seel. Erben solle man an* Cap. so auff der behaußung hafftet Nemlich 400 lb Machen beede Posten zusammen 412 lb. Nach abzug derern wird ahne dem ohnpræjudicirlichen hauß angeschlagen 600 lb d annoch übrig verbleiben so außzuwerffen mit 144 lb. Über dieße Behaußung aber meldet ein Frantz. Kauffbrieff auß allhießiger C. Contractstuben gefertiget und mit dero anhangend. kleinern Insiegel verwahret, do datiert den 30. Jan: 1717. und dermalen mit N° 1 marquiret.
Copia Beeder Eheleut Zur Zeit Ihrer Verheurathung mit einander auffgerichteter Ehepacten (…) 1728, Lhanneur notaire Royal avec paraphe
Norma hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Silbers 4, Schulden, Summa summarum 16 lb – Schuld 12, Nach solchem abzug 4 lb. Wann aber deßen Antheil wenigen Hausraths mit 2 lb diesem addirt wird, 6 lb
Solchemnach Wird nun auch der Ehefrauen in Ehestand gebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 391, Sa. Geraucht fleisch und gesottenen Anckens 4, Sa. Frucht, Meehl und Kleÿen 85, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 3, Sa. Wein und Lährer Vaß 44, Sa.Silbers 18, Sa. Goldenen ring 12, Sa. Baarschafft 6, Sa. Schulden 101, Summa summarum 861 lb – Schulden 182, Detrahendo 681, Haussteuren 2, der Ehefraue, in den Ehestand gebrachte Nahrung 684 lb
Wÿdum So die Ehefrau von H. Anthoine Durand dem gewesenen Becken und burger Zu Straßburg dero ersten Ehemanns seeligen (…)

Anne Marie Letard et ses quatre enfants vendent la maison à Anne Catherine Memminger, veuve de Jean Kien

1733 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 277
weÿl. Antoine Durand des weißbecken weÿl. Anna Maria geb. Spathin oder Letard beÿständlich ihres Curatoris Johannes Voissard des Strumpffstrickers und dero noch lebender 4 Kinder Joseph Durand ledigen weißbecken und Catharina wie auch Maria Anna und Carl der Durand geschwornen Vogt Johann Adam Geÿer der hießige gastgeber so dann die zweÿ älteste Durandische erstbenahmste Kinder selbst
in gegensein Fr. Annæ Catharinæ geb. Memmingerin weÿl. H. Johannes Kühn wittib so ohnbevögtigt zu sein versicherte beÿständlich H. Johann Philipp Astheimer weinhändlers, ihro Kühnischer wittib als als letzt und meistbietenden
Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten am waßerzoll beÿ denen gedeckten Brucken einseit ist ein eck am allmend anderseit neben weÿl. Johann Carl Verius des gewesenen bierbrauers hinterlaßenen wittib und Erben zugehörig zum grünen waldt genannter Bierbehausung hinten auff ein dem Stifft weÿßenhauß gehörigen hauß, vornrn gegen der Breusch über gelegen – davon gehen hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß ane bodenzinß (verhafftet mit 400, 46, 279, 100 und 10 capitalien und zinß) – als ein währender der Durandischer eheleuth ehestandts erkaufftes theilbares guth, der Wittib zu 3/9 eben derselben als Erbin ihrer nach dero Vatter verstorbenen Kinder Genovevae und Anna Maria der Durand zu 2/9 theilen, so dann denen noch lebenden 4 Kindern zu 4/9 theil – steig und kauffschilling von 810 lb oder 1620 gulden

Originaire de Sélestat, le marchand Jean Kien épouse en 1706 Anne Catherine Memminger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire des biens, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen den Wohl Ehrenvesten Herrn Johann Kienen dem ledigen Handelsmann des Hoch Ehrn Vest und Großachtbarn Herrn Johann Kienen des Rathß und Gastgebs Zum Bock Burgers Zu Schlettstatt mit weÿl. det Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Anna Catharina gebohrner Mannin seiner ersten geweßenen Fraw Eheliebsten nunmehr seeligen erziehlten Herrn Sohn als Hochzeiter ane einem, So dann der Viel hren und Tugendgezierten Jungfrauen Anna Catharina Weÿl. des Wohl Edlen, Großachtbar und weißen Herrn Edmund Memmingers E. E. Großen Rathß geweßenen alten beÿsitzers und Weißbeckns alhier Zu Straßburg nunmehr seel. mit der hoch Ehr: und Tugendreichen Frawen Maria Magdalena gebohrner Ilteßin deßelben Frawen Eheliebsten und nunmehr nachgelaßener Frawen Wittiben ehelich erzeugter Jungfraw Tochter als Hochzeiterin andern Theil – den 13. Decembris Anno 1706 [unterzeichnet] Johanneß Kien alß Hochzeiter, Anna Catharina Memigerin als hochzeiterin – Johann Friderich Schatz Notarius publ: jurat:

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 177)
Die 13 Xbris 1706. (…) copulati sunt honestus ac præclarus Dominus Joannes Kien mercator hujatis & Selestadiensis solutus et ætatis suæ 29 annorum Et pudica ac præclara virgo Anna Catharina Memmingerin Argentinenis ac filia Legitima domini Edmundi Memminger senaoris ac assessoris in maiori senatu argentinensi & Mariaæ Magdalenæ Iltissin at ætatis suæ 17. annorum (signé) Jean Kien, Anna Catharina Memmingerin (i 110)

Il devient bourgeois quelques semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1707, 4° Livre de bourgeoisie p. 765
Johannes Kühn V. Schletstatt, empfangt d. burgerrecht V. s. Fr: Catharina Memmingerin P. 2. gold fl. 16. ß. Wird beÿ den Becken dienen, Jur: d. 26. Dito [Febr.] 1707

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 4096 livres, ceux de la femme à 875 livres
1707 (25.1.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 9)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güther, so der wohl Ehren und Großachtbare Herr Johann Kien, der Handelßmann und die viel Ehren und tugendsahme Fraw Anna Catharina gebohrne Memmingerin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, welche Crafft der Zwischen ihnen beeden vor der hochzeit mit einander auffgerichteten Eheberedung vom 13.ten Decembris deß Jüngst zurückgelegten 1706. Jahrs, ihnen nemblich einem Jeden und seinen Erben, alßo ein freÿ, ohnverändert und vorbehaltenen guth sein und bleiben.
Geschehen Straßburg den 25.sten Januarÿ 1707 in fernerem beÿsein deß Hoch Edel Gestr. fromb fürsichtig hochgelehrten und hoch weißen herrn Joh: Reinbold Friderici hochmeritirt alten amstrs. undt hohen Membri unserer alten gnädigen herren die dreÿ Zehen genannt dießer Löblichen Statt, ferner S.T. Herrn Johann Schweitzers E.E. Großen Raths alten beÿsitzers, der frawen annoch ohnentledigten herren Curatoris wie auch der frawen Kienen geehrten frawen mutter.
Summa hujus Inventarÿ, des herrn 1. haußrath 109. 2. wein 26, 3. Silber geschirr und geschmeid 17, 4. baarschafft 750, 5. Activorum 3194, S.S.a. 4096 lb
der frawen 1. haußrath 259, 2. waß und bütten 1, 3. Silber geschirr und geschmeid 51, 4. Gold. Ring und geschmeid 63, 5. baarschafft 500, S.Sa. 875 lb
Additio illatorum 4972. lb

Jean Kien devient tributaire chez les boulangers le 30 mai 1707.
1707, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 25-v) Montags, den 30.ten Maÿ – Neuzünfftiger Zudiener gratis
Johannes Kühn, Von Schlettstatt producirt Burger: vndt Stallschein bittet umbs Zunfftrecht. Erkant, soll etwas in die Allmoßen Büchß erlegen undt sonsten gratis recipirt seÿn.

Jean Kien et Anne Catherine Memminger font dresser un état de leurs biens dans le logement qu’ils occupent aux casernes derrière les Ponts couverts. Ils sont propriétaires d’une cense à Illkirch. L’actif du mari s’élève à 3 845 livres, le passif à 3 207 livres
1716 (9.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 35)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güetere, So Herrn Johann Kienen Und Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Memmingerin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg zuständig, welche auß Erkandtnuß E. E. Kleinen Raths Vom 2.ten Martÿ Jüngsthin auß Vorhergegangenes Unterthäniges Ansuchen Sein des Ehe Manns Vnd der gedachtem Ehrsamen Rath beÿgebrachter Ursachen halber (…) inventirt – Actum Straßburg, den 9.ten Martÿ 1716.

In einer Wohnung Hinder den allhießigen Thürnen, in der Casernes gelegen hat sich befunden wie volgt
Summa summarum des Manns unveränderter und respectiue theilbarer Nahrung 3845 lb – Sa. der Schulden 3207 lb, Übertreffen also die Passiva des Manns unverändert : und theilbahr Guth vmb 362 lb
Eÿgenthumb ane einem Meÿerhoff Zu Illkirch, sambt darzu gehörigen ligend. Güthern
Copia der Eheberedung – (…) Johann Friderich Schatz Notarius publ: jurat:

Anne Catherine Memminger se remarie en 1733 avec Claude Bernard Biot, employé pour le roi natif de Lapalisse en Bourbonnais (veuf de Julienne Ollier) : contrat de mariage, célébration

1733 (7.12.), Not. Humbourg (6 E 41, 51)
Mariage – furent presens Le Sieur Claude Bernard Biot Employé pour le Roy demeurant en cette ville, fils de feu Le Sr Jean Biot vivant Bourgeois a la Palisse en Bourbonnois et de defunte Susanne Perrault son Epouse faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Er dam.le Anne Catherine Memminger veuve du Sieur Jean Kien, vivant Bourgeois de cette ville de Strasbourg faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait lû et passé audit Strasbourg et interpretté en allemand par ledit notaire le Septieme Decembre 1733 avant midy (signé) Biot, Catharina memingerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 285)
Hodie die 15 Mensis decembris anni 1733 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt præclarus dominus claudius bernardus biot viduus defunctæ annæ Julianæ olie commissarius Regius des fourages a la suite de Strasbourg et honesta anna Catharina Memmingerin vidua defuntcti Joannis Küen Civis (signé) Claude Bernad Biot, Catharina Memmingerin

Claude Biot, domestique d’Arnaut Bellecroix d’Argenteau, épouse en 1704 Julienne Olier : contrat de mariage, célébration
1704 (9.4.), Not. Contz (6 E 41, 33)
Mariage – furent presens En personne Le Sr Claude Biot homme de Chambre de Messire Arnold de Bel Croix d’argenteau Cheualier de L’ordre de St Louis, Commandeur de la Commanderie de Wissenbourg et Lieutenant Colonel de Caualerie pour le Service de sa Maj.té iceluÿ Sr Biot Garçon fils du feu Jean Biot En son vivant Marchand dans la ville La Palisse En Bourbonnois et de Damoiselle Susane Peron Sa Mere d’une part
Et d’autre Damoiselle Julienne Olier fille du feu Sr Claude Olier En son vivant inspecteur des munitions pour le Roy, natif de Grenoble En Dauphiné, Et de Damoiselle Mariane Brand à Ce presente et stipulante pour sad° fille
En Second lieu et En Contemplation du present futur mariage Mon susd. seigneur Le Commandeur a promis et promette de Donner aud. Sr Claude Biot le futur Epoux present zt acceptant par donation jrrevocable faite Entre vifs En Consideration de bons et fidels seruices quil a reçeu de Luÿ Et qu’il Espere Encore En Reçeuoir à L’auenir La somme de 2000 livres et argent comptant (…)
Fait et passé à Strasbourg Le 9° jour du mois dauril 1704 (signé) Claude Biot, julienne olier

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 152)
Die 18 Aprilis Anni 1704. unica proclamatione facta (…) coniuncti sunt Ingenuus Adolescens Claudius Biot filius Joannis Biot et Susannæ Peron ex diœcesi Claremontano oriundus et Juliana Ollier filia Claudii Ollier et Mariæ Brandt ex parochia sti Petri Senioris (signé) Biot, julienne (i 82)

Anne Catherine Memminger, femme de Claude Bernard Biot, vend la maison au boulanger Louis Christnacht et à sa femme Thérèse Giraut

1745 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 557
Fr. Anna Catharina geb. Memmingerin H. Claude Bernard Biot Employé pour le Roy eheliebste
in gegensein Ludwig Christnacht des becken und Theresiæ geb. Girot
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Waßerzoll beÿ denen gedeckten brucken, einseit ist ein Eck am allmend, anderseit neben dem bierhauß zum grünen wald, hinten auff das Stifft Weÿsenhauß – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß ane bodenzinß – als ein am 18. Junÿ 1733 erkaufftes guth – um 1320 pfund

Thérèse Giraut, fille du jardinier Jean Giraut, épouse en 1738 le boulanger Jean Darcy, originaire d’Orville de Bourgogne (près de Selongey)
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 117-v)
Hodie 24 die Septembris anni 1737 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honesti adolescentes joannes Darcÿ pistor filius joîs Darcÿ et Catharinæ Saget conjugum Ex Doruille in burgundia oriundus in parochia ad Stum Laurentium ab aliquot annis commoratus et pudica virgo Theresia Giraut filia defuncti joîs Giraut hortulani dum viveret et antoniæ Richard in hac parochia commorans (signé) Jean darcy, therese giraut (i 123)

Originaire de Märel près de Luxembourg, le boulanger Louis Christnacht épouse en 1745 Thérèse Giraut, veuve de Jean Darcy dont elle a trois enfants : contrat de mariage, célébration
1745 (12.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Contrat de mariage – furent presens le Sr Louis Christnacht, Garçon boulanger majeur d’ans, usant et Jouissant de ses Droits de feu Pierre Christnacht en so, vivt. Chamoiseur habitant de Merel proche Luxembourg et de deffunte Catherine Hensele sa femme, demeurt. en cette ville, où il va sa faire recevoir Bourgeois, faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et Damle Therese Giraut veuve du Sr Jean D’arcy M° Boulanger bourgeois de cette ville et fille de feu Sr Jean Giraud en son vivant Jardinier de feu Mons. de Klinglin Preteur Royal de cette d° ville et de Damle Antoinette Richard à present Epouse du Sr Robert Gabory M° boulanger bourgeois de cette ville faisant, stipulant et agissant pour Elle et en son nom d’autre part
5. La future Epouse aïant trois Enfants vivans dud. defunt Sr Darcy appellées Marie Therese, Marie Anne et Marie Genevieve Darcy et en ayant eu un quatrième posthume appelé Jean Henry Darcy, lequel decédé environ trois semaines après sa naissance, elle a hérité de leur bien paternel – Fait, lû et passé aud. Strasbourg le 12° Juin 1745 apres midy en presence et de l’assistance de la part du futur Epoux des Srs Jean Pierre Christnacht son frere Blanchisseur de toiles bourgeois (…) de Damle Marie Marie Marguerite Hensele sa tante maternelle veuve en secondes noces du Sr La fermier et en premieres du Sr Drosson, tous deux marchands de vin, traitteurs et pareillement bourgeois – Humbourg, No° royal

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 203)
Hodie 21 mensis Junii anni 1745 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt ludovicus christnacht pistor oriundus es hollerich diœcesis trevirensis filius legitimus petri christnacht et Catharinæ Henselin, et theresia gÿrot vidua defuncti Joanis darsÿ Civis et pistoris (…) (si +) signum sponsi, therese giraut (i 106)

Originaire de Hollerich près de Luxembourg, Louis Christnacht devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 224
Ludwig Christnach Von Hollerich aus dem Luxenburgischen der beck erhalt das burgerrecht von seiner Ehefraun Theresia weÿl. Jean Barcy gewes. burgers und beck. hinterl. wittib um den alten burgerschilling und will dienen beÿ EE. Zunfft der becker jur. eod. [5. Julÿ]

La tribu des Boulangers délivre à Louis Christnacht une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Louis Christnacht devient tributaire le 12 juillet
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 64-v) Montags den 14. Junÿ 1745 – Zunfftschein
Louis Christnacht Von Hollerich auß dem Luxemburgischen
vnd Andreas Roth Von Barr gebürtig, beede ledige becken stehen vor vndt bitten umb gerichtliche Zunfftschein, daß wann Sie burger seÿn werden, mann Sie alß Mitt Zünfftig annehmen wolle. Erkandt seÿe ihnen mit gebettenen Scheinen Zue willfahren.

(f° 65) Montags den 12. Julÿ 1745 – Fremder Neuzünfftiger dt. 4 lb 6 ß
Ludwig Christnacht Von Hollerich auß dem Luxemburgischen gebürtig, producirt burger Urkundt undt Stallschein, will Zünfftig werdten undt Weiß backen, bittet umb gerichtliche reception. Erkandt, Kan gegen der gebühr nach ordnung angenommen werden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 120 livres, ceux de la femme à 915 livres.
1745 (20.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 307
Inventaire des Biens apportés en mariage par le Sr Louis Christnacht, boulanger et bourgeois de la ville de Strasbourg, et Damoiselle Therese Giraut son Epouse, dressé l’an 1745. (…) et se sont reservé en propre par leur contrat de mariage
Fait et passé audit Strasbourg, en presence du Sr Robert Gabory, boulanger et bourgeois en cette ville, beau-père de ladite Epouse, son assistant à cela prié, Mardi le 20° du mois de Juillet de l’année 1745.
Etat du present Inventaire. Total des habits et Linges servant au corps du mari 278 Liv., Total de l’argenterie 24, Total de l’argent comptant 128, Total general 432 livres – A quoi il faut ajouterle moitié des presens de noce specifiés cy après, revenant sa dite part à 50 Liv. Partant tout le bien apporté en mariage par le mari se monte ensemble à 480 Liv.
Total des meubles apportés en mariage par la femme 1121, Total de du bois a bruler 168, Total des Bled et farine 564, Total de vin et tonneaux 89, Total de l’argenterie 70, Total de l’or 45, Total de l’argent comptant 3232, Total des dettes actives 120, Total de toute la masse active 5410 livres – à laquelle il faut ajouter la moitié des presens de noce 50, Partant le Bien apporté en mariage par la femme se monte ensemble à 5460 livres – Dettes passives 1800 Liv. Deduction faite il reste 3660 Liv.
Nota. Conformément à l’inventaire dressé après la mort de feu Sr Jean D’Arcy, vivant boulanger et bourgeois de ladite Ville de Strasbourg premier mari de la femme Jean D’Arcy et Catherine Saget, pere et mere dud. Sr D’Arcy, lui ont constitué en dot la somme de 1000 livres (…)

La tribu des Boulangers inflige à Louis Christnacht une amende de 12 sols pour avoir colporté du pain.
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 126) Donnerstags den 27. Septembris 1759 – Straff 15 ß
Idem [Joh: Georg Schäffer dieser Ehrs. Zunfft Rieger klagt] contra Ludwig Christnacht den frantzös. Weißbecken, daß derselbe mit brod in der Statt hausiren gegangen, und dem Riegern selbst vor der Kürschner Stub davon Zu Kaufen geben, bittet Ihne deßwegen in Straff Zu Ziehen.
Beklagter Zugegen sagt und schützt vor, daß brod so Er soll hausiren getragen haben, seÿe für den Meßerschmidt geweßen, wurde aber durch den Riegern das Gegentheil überwießen.
Erk. wurde bekl. in 15 ß Straff vnd 2 ß Cösten condemnirt.

Louis Christnacht meurt en 1763 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 450 livres. La masse propre à la veuve est de 1 162 livres, celle de l’héritière de 115 livres. L’actif de la communauté s’élève à 700 livres et le passif à 2 100 livres.

1763 (16.2.), Not. Haering (6 E 41, 1362) n° 200
Inventaire De la succession de feu Sr Louis Christnacht, en son vivant M° Boulanger françois, et Bourgeois de la ville de Strasbourg, dressé l’an 1763. – après son Decès arrivé le 8° novembre 1762. Lesquels Biens ont été inventorié tant à la Requisition de Dlle Thérèse Giraud la veuve du Deffunt, assistée du Sr Michel Gagné, Sculpteur que du Sr Denis Hansel, peruquier établi par la Chambre de tutelle de cette ville le 5. de ce Mois et confirmé par le grand Senat de cette ville, Tuteur à Anne Marguerithe, fille unique mineure d’ans dud. Deffunt procréé avec lad° Veuve (…) Fait à Strasbourg Mecredy le 16° fevrier l’an 1763.

Trouvés dans une Maison Boulangere Scize pres les Ponts Couverts appartenante à la présente succession, scavoir
Meubles de bois – Etat des Effets pour servir de trousseau aux filles du premier lit de la veuve à Marie Thérèse d’arcy à Marie Anne d’arcy
(f° 8) Propriété d’une Maison. (C.) I° Maison Boulangere fond et tres fonds auec ses appartenances et Dependances Scize en cette ville proche les Ponts Couverts et le peage d’eau faisant d’un Coté un Coin au Communal, tenant de l’autre à la brasserie ou pend pour enseigne la foret verde aboutissant par derrière a la maison de derrière d. lad. Brasserie, de laquelle maison on paye annuellement à la tour aux Pfennings une rente foncière une Livre douze sols, au reste elle est affectée aux Capitaux cy apres mentionnés, en outre franche et quitte, estimé par les Sr Werner Inspecteur des Batimens et le S Huber Charpentier de la Ville selon leur Procès verbal joint à la Minute du présent Inventaire en date du 8° fevrier 1763 la somme de 900 florins ou 1800 livres tournois. La Proprieté de cette maison acquise par le Deffunt et la veuve est constatée par une lettre d’achat expediée sur parchemin par la Chambre des Contrats et muni de son sceau en date du 13° août 1745. A la quelle Lettre sont jointes deux autres passées à la d° Chambre le 30. Janvier 1717 et le 18. Juin 1733.
Remploi des propres de la Veuve. Dans la recherche du bien reservé propre & reversible à la veuve par le §. 3 du Contrat de mariage cy dessus copié, il s’est trouvé manquer selon Inventaire des apports des deux conjoints, dressé par M° Matthias Koch No° le 20° du Mois de Juillet 1745.
Biens retenus en usufruit dont la propriété appartient à la veuve suiuant Le Calcul sommaire de la succession de feue sa Mere, cy dessus allegué, son beau père led. Sr Robert Gabory en vertu du §. 6 du Codicill de son épouse passé pardevant M° Humbourg No° royal le 19. janvier 1759 (…)
Norme du présent Inventaire. Description premierement Du bien propre de la veuve et le remploi de ce qui a été aliené ou alteré. Total des meubles 162, Total des tonneaux 10, Total de l’argenterie 13, Total de l’or 14, Total du remploi (5064, deduction 73, reste) 4990, Total général 5192 livres – Total des dettes passives 1200 livres, Deduction faite 3992 livres
S’ensuit aussi la Description du bien propre & reservé de La fille du Défunt, Total des presens de noces 4, Total de l’argenterie 8, Total du Remplacement (453, deduction 4, reste) 448, Total général 460 livres
Enfin suit le bien de La Communauté, Meubles 730, Total du Vin & Tonneaux 27, Total de l’argenterie 24, Total de l’argent comptant 120, Total de la propriété d’une Maison 1800, Total de la dette active 98, Total général 2799 livres – Total des dettes passives 8399 lb, plus de dettes payables de la Communauté qu’il n’y a de bien 5599 livres
Conclusion finale, plus de dettes que de biens 1146 livres
Abschatzung Vom 8.ten feber 1763. Auff Begehren Wäinl: H Luÿ Christnacht Des gewesenen Franzeschen becken S:T: Hiender Lasener Fr: Witib und Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg beÿ Der gedechte brugen gelegen Einseits ein Eck auff das Allmendt Anderseits Neben dem biehrhauß Zu dem grienenwald genandt und hienden auff Forher beschrieb bierr hauß Stosent gelegen Solches beckenhauß besteht in Zweÿ [sic] Zweÿ Küchen Und Zweÿ Kameren Dar jber ist der dach Stull mit breitziglein belegt hat Auch ein Getrembten Keller und brunnen, Ferner befiendet sich das bach hauß war jber die Mehl Kammern. Von uns unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher Geschehener besichtigung mit Aller ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen Worden Vor und Umb Nein Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Copie du Contrat de mariage. (…) Humbourg, No° royal

La veuve devient seule propriétaire de la maison

1763 (12.3.), Not. Haering (6 E 41, 1362) Joint au n° 200 du 16.2.1763
Etat sommaire De la succession de deffunt Sr Louis Christnacht en son vivant M° Boulanger fraçois et bourgeois de la Ville de Strasbourg en conformité de l’inventaire qui en a été dressé par le soussigné No° Le 16 fevrier 1763.
(…) Partant il appert que La Masse actiue de la Communauté n’est pas suffisante pour payer Lesd. dettes passives de la suc. de 150 livres
C’est pourquoi La veuve assistée du Sr Michel Gagné Sculpteur & bourgeois de cette ville renonce à la Communauté de biens qui a été entre elle et son Mari deffunt et se tient a ses pactions matrimoniales à l’effet de retirer ses propre & de se recuperer quant au Remploi de ses propre aliénés sur les propres deffunt. Ce faisant par la veuve, sa fille du deffunt en Qualité de son heritiere universelle supportera l’exédant de dettes passives de la communauté sur son bien propre & reservé, Led bien se montant comme il est a voir cy dessus à La somme de 475 livres.
(…) Que la veuve se charge & fait sa dette propre de dons capitaux payables sur la Communauté faisant la somme de 2900 livres (…) Ce faisant par lad. veuve Le tuteur
Lui cede, quitte, transporte, abandonne et delaisse en toute propriété & Trésfond tout le Mobilier Noms raisons & actions ayant appartenû au deffunt Pere de sa Mineure soit en propre soit provenant du chef de la Communauté et notamant La Maison boulangere y appartenant avec ses appartenances & dépendances Scize en cette ville proche les ponts couverts et le Péage d’Eau faisant d’un Coté un Coin au communal, tenant de l’autre à la brasserie ou pend pour enseigne la Foret verde, aboutissant par derrière à la Maison de derrière d. lad. Brasserie, de laquelle Maison on est annuellement redevable à la Recette des deniers patrimoniaux de cette ville une Rente foncière d’une Livre 12 sols – Fait lû et passé à Strasbourg Le douz° Mars 1763.

Accord passé entre Thérèse Giraud et le tuteur de sa fille Marguerite Christnacht
1763 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 485
auf ansuchen Fr. Theresia Christnacht geb. Giraut, nachstehender vertrag
vertrag zwischen Fr. Theresia Christnacht geb. Giraut beÿständlich Michel Gagné des bildhauers als wittib und mutter ane einem,
so dann Dionysius Hänßel der peruckenmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Ludwig Christnacht des frantzösischen becken wittib und nach tod verlassenen einigen töchterlein nahmens Margaretha am anderen theil
weilen der erbin und curandæ antheil so sehr gering seitemal die activa fast von denen passivis befinden*, welche ohne zeit verlust bezalt werden müßen
hingegen die in die theilbare activ mass gehörige behausung, welche dem größten theil derselben ausmacht, um den hieoben ausgeworffenen preis von 7000 livres [unterzeichnet] Lt. Kleinclaus, Bühler, 5. Septembris 1763

Le perruquier Denis Hensel rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à Anne Marguerite Christnacht en 1768 puis en 1772, date à laquelle la pupille est religieuse à Thann
1768, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 42
Rechnung mein Dionisii Hänßel Perruquenmachers und bs alhier, als geordnet u. geschworenen Vogts Jungfer Annä Margarethä Christnachtin, weiland Ludwig Christnacht geweßenen frantzösischen becken und auch weil. frau Theresiä geb. Giraud beeder seel. erzeugter tochter, inhaltend was ich seit den 5.ten Februarÿ 1763 biß Annunciationis Mariæ 1768. für ged. meine Curandam eingenommen und außgegeben auch sonsten gehandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Rechnung mein Dionisii Hänßel Perruquenmachers und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfer Annä Margarethä Christnachtin, weiland Ludwig Christnacht geweßenen frantzösischen becken und auch weiland frau Theresiæ geb. Giraud beeder seel. erzeugter tochter, der Zeit Closterfrau zu Thann, inhaltend was Ich seit Annunciationis Mariæ 1768 biß den 2. 7.bris 1772. für meine ged. Curandam ferner eingenommen und außgegeben auch sonsten gehandelt habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

Thérèse Giraut meurt en 1764 en délaissant trois filles.
1764 (8.10.), Not. Haering (6 E 41, 1364) n° 259
Bericht anstatt eines Inventarÿ über Weiland Frau Theresia geb. Giraut auch weiland Herrn Ludwig Christnacht geweßenen frantzösischen becken und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib, nun auch seel: Verlaßenschafft.
Demnach auf Absterben ihres erstged. Ehemanns den 16.ten febr. 1763. erst ein Inv.m aufgerichtet und den 5.ten Martÿ solchen Jahrs auf löbl. Statt Stall producirt worden, und aber die wolverordnete Herrn dreÿ Löbl. ged. Gericht Stelle großgünstig geruhet haben, auf die Ihnen Von der Verstorbenen seeligen in Zwoen Ehen erzeugten dreÿ töchteren und respectivé deren Vögte, benandlich Jungfrau Mariä Theresia Darcy so majorennis und Jungfrau Mariä Annä Darcy welche der Majorennitæt nahe, beede verbeÿstandet, mit H. Niclaus Le Clerc Pastetenbeck und burger alhier, So dann H. Dionisius Hänßele Perruquenmacher und hießigen burgers als Vogt Annä Margarethä Christnachtin, gethane Vorstellung, sich mit Vorlegung eines aus angeregtem Inv° gezogenen Summarischen Calculi statt neuen Invÿ Zu sättigen, So dann solcher Calculus auf Ansuchen erstged. Erbs Interessenten, durch mich Notm folgender maßen eingerichtet worden
(…) unverändertes Gut 3992 lb, sie hat aber ihres Manns seeligen Nahrung übernommen und sich anheischig gemacht deßen passiva bezalen, welche sein eigen Guth überstiegen um 5138, mehr schulden dann guth 1146 lb. daß alßo nur der Wÿdem den sie von ihren beeden Töchtern erster Ehe und das legat welches sie von dero Töchterlein Zweÿter Ehe genoßen hat, der Verstallung unterworffen ist (…) Stall summ 4000 lb
Straßburg den 8.ten 8.bris 1764

Lors du partage, Marie Thérèse Darcy femme du boulanger Nicolas Voltz rachète de ses sœurs les parts de maison

1764 (15.11.), Not. Haering (6 E 41, 1364) Joint au n° 259 du 8. 8.br 1764
Vergleich, Abteil, und Erörterung Register, Weÿland Frau Theresiä geborener Giraut als sie Verstarb weiland H. Ludwig Christnacht geweßenen frantzösisch Becken und burgers alhier Vorhin aber längst weiland H Johannes Darcy ebenmäßig geweßenen franz. becken u. hiesig. bs. seel. hinterbl. Wb. nun auch seel. Verl. auffgerichtet A° 1764.
Abhandlung der in gegenwärtige Verlaßenschafft gehörigen behaußung
die alhier Zu Straßburg am Waßerzoll beÿ denen dreÿ gedeckten brucken ein Eck ausmachende, nebens und hinten an das bierhauß Zum grünen Wald stoßend gelegene becken behaußung, welche in der Verstorbenen seeligen zweÿten Ehe, besag in alhießiger Cantzleÿ Contract Stub am 13.den Augusti 1745. gefertigten Kauffbrieffs erhandelt und Vermög mit ihrer in solcher Ehe erzeugten tochter Nahmens Margarethä Christnachtin Vogt H. Dionisio Hänsel dem Perruquenmacher und burger allhier am 5.ten 7.bris 1763. Vor E: Löbl. Vogteÿ Gericht gepflogenen, den 10.den ejusdem von denen wolverordneten Kinder Vertrags herren als passirlich unterschriebenen in dem Kinder Vertragsbuch de A° 1762. in allh. C. C. Stb einverleibten Vertrags ihro um 7000 livres tournois nebst übernahm derer ein livres zwölff sols Löbl. Stadt Pfenningthurn davon schuldigen boden Zinßes, sonsten vor freÿ leedig und eigen, abgetretten und überlaßen worden. Worauf jeede der beeden Töchter erster Ehe 600 lb. Vor Vätterl. guth zu fordern haben, thut vor beede 1200 lb und die tochter Zweÿter Ehe in Krafft angeregten Kindervertrags Vor Vätterl. Guth und Legat Von H La Fermiere ihrem Vettern seel. 3400. lb
Ist mit bewilligung ihr der Verstorbenen seel. der Majorennität naher tochter erster Ehe, die ältere Fr. Maria Theresia geb. Darcy mit H. Niclaus Voltz frantzösischen becken und Vertrösteten bs. alh. ihrem am Vorgestrigen tag getrauten Ehegatten Verbeÿstandet, die Jüngere aber Jgfr Maria Anna Darcy mit ihrem Vogt H. Nicolas Le Clerc franz. Pastetenbecken u. hießigem burger berathen und assistirt, sodann mit genehmhaltung ged. Herrn Hänsele als Vogts des töchterleins Zweiter Ehe
abgetretten und überlaßen worden (…)
Hierauf nun und unter dieser außdrucklichen Bedingungen ist das unpartheÿische Looß um solche behausung per L.is A. B. & C. gelegt worden, in welche dieselbe Fr. Mariä Theresiä Voltzin geb. Darcy Zugefallen, Von d. Mit Erben ihro überlaßen und Von ihr beÿständ. wie obgedacht übernommen worden (…) Straßburg den 15.ten 9.bris 1764.

Fils du cultivateur Antoine Voltz de Weyersheim, Nicolas Voltz épouse en 1764 Marie Thérèse Darcy : contrat de mariage, célébration
1764 (27.10.), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 390
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame und bescheidene Niclaus Voltz leediger Beck Anthoni Voltzen Ackersmanns und Becken in Weÿersheim Zum hohen Thurn mit Fr. Gertrud geb. Kellerin ehel. erzeugter Sohn als Bräutigam an einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Theresia Darcy weiland H Johannes Darcy, hiesig. Bs. geweßenen frantzösischen becken und auch weiland frau Theresiæ geborener Giraut, als sie Verstarb, weiland H Ludwig Christnacht hes : ebenmäßig frantzösischen becken nachgelaßene Wittib ehelich erzeugte tochter, als Braut an dem andern theil
So beschehen Straßburg Sambstags den 27.ten 8.bris 1764. [unterzeichnet] Clauß Voltz hochzeiter, maria Theresia darcÿ hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 142)
Hodie 13 novembris anni 1764 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Voltz pistor ex wÿersheim filius Legitimus antonii voltz pistoris ibiden et gertrudis Keller Conjugum et civium ibidem, et Theresia Darcy filia Legitima joannis Darcy pistoris olim hic, et Theresiæ girau defuctorum conjugum et ciuium olim hic (signé) Clauß Voltz, darcy (i 74)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 242 livres, ceux de la femme à 587 livres.
1765 (3.1.), Not. Haering (6 E 41, 1365) n° 262
Inventarium über des Ehrsam: und Bescheidenen herrn Niclaus Volz frantzösischen Becken und der Ehren und tugendsamen Frau Mariä Theresiä Volzin geb. d’Arcy, beeder Eheleuthe und Burgere alh. Zu Straßbg. einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. (…) einander in ihren den 13. 9.bris 1764. angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich in deren vor mir Not° am 27. 8.bris ged. Jahrs gepflogenen Eheberedung 4.ten Punctens vor freÿ und eigen vorbehalten haben. Welche Nahrungen auf Ansuchen ihr beeder Eheleute, die Ehefrau beÿständl. H. Dionisÿ Hänsel Perruquenmachers und Brs. alh. inventirt u. ersucht (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 3.ten Jenner 1765.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll gelegenen hiehero eigenthüml. gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 6) Eigenthum an einer Behaußung. (F.) Nemlich eine alhier zu Straßb.g am Waßerzoll beÿ denen dreÿ gedeckten brucken ein Eck ausmachende Becken behaußg. gelegen nebens und hinten an dem bierhaus zum grünen Wald, wovon jährl. wegen der Keller thür und den Staflen Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn 8. ß. an bodenzinß zu reichen, und welche über Abzug hernach eingetragener passivorum leedig eigen, dieße wird ohne einige præjuditz um eben den Preiß außgeworfen, um welchem die Ehefrau dieselbige beÿ Vergleich und Abtheilung ihrer Mutter seel. Verl. im Looß erhalten, nemlich pro 7000 lit. oder 1750 lb., und ist solche Verloosung den 15.den 9.bris 1764 vor mir Not° fürgegangen. Mit solcher behaußung wird der Werckzeug zur becken profession samt den Säcken als dazu gehg. einverstand.
(f° 7) Wÿdems Verfangenschafft, welche H. Robert Gabory frantzösischer beck und hiesiger Burger, ihr Stieff Groß Vatter ingefolg des 6. Punctens weiland Frau Antoinette Gabory geborener Richard seiner Ehefrau als ihr Frau Voltzen und coll auch halb bändigen Schwester leibl. großmutter seel. vor dem Königl. Not° H Humbourg am 19.den Jenner 1759. gestifteten Codicills lebenslang zu genießen berechtiget ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns in den Ehestand gebrachten Vermögens, Sa. hausraths 38, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 200, Summa summarum 242 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 172, Sa. Silbers 28, Sa. gold. Ringe 15, Sa. baarschafft 100, Sa. Eigenthums an 1.r behaußung 1750, Summa summarum 2066 lb – Schulden 1487 lb, Nach deren Abzug 587 lb

Marie Thérèse Darcy meurt en 1769 en délaissant un fils. La maison est portée à la valeur reprise de l’inventaire de 1763. La masse propre au veuf est de 141 livres. L’actif de l’héritier s’élève à 632 livres, le passif à 1 384 livres

1769 (20.11.), Not. Haering (6 E 41, 1370) n° 387
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen frau Mariä Theresiä Voltzin geb. d’Arcy des Ehrsamen und bescheidenen Hrn Niclaus Voltz, frantzösischen becken und hiesigen brs gewesener Ehefrau nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1769. (…) nach Ihrem den 28.t 8.bris jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. vor hinnenscheiden hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlt. auf gebührendes Ansuchen nicht nur allein erstged. ihres hinterbl. Wittibers sondern auch des Ehrengeachten H. René Froydevaux Schreiner Meisters ([biffé] bildhauers) und hiesigen Burgers, als geordnet und geschworenen Vogts Nicolas René Voltz, der Verstorbenen seel. mit dem Wittiber den 13. Mertz 1768 ehelich erzeugten Söhnleins, als deroselben ab intestato nachgelaßenen Erbens inventirt und ersucht durch ihn den hinterbliebenen Wittiber wie auch Jgfr. Margaretham Chrisnachtin der Verstorbenen halb Schwester (…) So geschehen Straßburg den 20. Novembris Anno 1769.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll gelegenen dem Erben unverändert Becken Behaußung befunden worden, wie folgt
Ergäntzung des Wittibers währender Ehe abgegangen eigen Vorbehaltenen Guths. Nach Anleitung des über beeder gewester Eheleute einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Not.m den 3.ten Jenner 1765. aufgerichteten Invÿ. (…)
Eigenthum an einer Behaußung. (E.) Nemlich eine alhier Zu Straßburg am Waßerzoll beÿ denen dreÿ gedeckten brucken ein Eck außmachende beckenbehaußung gelegen nebens und hinten an dem bierhauß Zum grünen Wald wovon jährl. wegen der Keller thür und den Stafflen Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn 8. ß. an bodenzinß Zu reichen sind und welche sonsten über abzug hernach eingetragener passiv Schulden leedig eigen und auf ableben weiland herrn Ludwig Christnacht geweßenen frantzösischen becken und burgers alhier seel. beÿ Gelegenheit seiner Verlaßenschafft Inventation Zufolg (Bau Inspectoris und Werckmeister) schrifftlicher Abschatzung vom 8. Februarÿ 1763 angeschlagen worden ist, vor 900 fl. abgezogen erwähnte beschwerde Zu doppeltem Capital gerechnet, antreffend 32 fl. so bleiben übrig 868 fl. beÿ welchem anschlag es auch dermalen auf großgünstige Erlaubnus derer wolverordeten herren dreÿ Löbl. Stadt Stall Verbleiben darff weilen inzwischen Keine Hauptgebäude in solcher behaußung vorgenommen worden hier 434 lb. Wie defuncta solche Behaußung, samt dem Werckzeug Zur Becken Profession gehörig und Säcken, aus ihrer seel. Muter Verlt. in unvertheiltem Erb an sich gebracht hat, besagt vor mir Not° am 15.den 9.bris 1764. passirte Cession. Sonsten melden darüber Kauffbrieffe aus alhießig. C.C. Stb vom 13. Aug. 1745, 18.den Junÿ 1733 und 30.ten Jenner 1717.
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Copia der Zwischen beeden nun durch den Zeitlichen Tod getrennten Eheleuten den 27.ten 8.bris 1764. Vor mir Not° gepflogenen Eheberedung
des Wittibers unverändert und eigen vorbehaltenen Guths, Sa. hausraths 11, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzung 203, Summa summarum 216 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 141 lb
Dießemnach wird auch des Söhnleins und alleinigen Erben unverändert und eigen vorbehalten Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung und weißen Gezeugs 45, Sa. hausraths 58, Sa. Werckzeugs zum Becken handwerck gehörig 7, Sa. Silbers 6, Sa. goldenen Ring 5, Sa. Eigenthums an einer behaußung 434, Sa. Schulden 75, Summa summarum 632 lb – Schulden 1384 lb, In Vergleichung 748 und 3 lb, 751 lb

Nicolas Voltz se remarie en 1770 avec Marie Elisabeth Schandler, fille du tisserand et marchand de drap Jacques Schandler : contrat de mariage, célébration
1770 (22.1.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 537
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte H. Niclaus Voltz, frantzösischer Beck, Wittiber und burger alhier, als Hochzeiter an einem, So dann
die Ehren und tugendsame frau Maria Elisabetha Schandlerin, Herrn Jacob Schandlers, Wollenwebers auch tuchhändlers und burgers alhier, mit weiland frau Maria Elisabetha geborener Voissardein seiner Zweÿten Ehefrau ehelich erzeugt und nach tod Verlaßene Tochter, als braut andern theil
[unterzeichnet] Niclauß Voltz, maria elisabetha schantlerin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 275)
Hodie nona Aprilis Anni 1770 (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Nicolaus Voltz Civis et Pistor hujas, viduus defunctæ Theresiæ Darsy in vita Conjugum in præfatæ Sancti Petri Senioris Parochia Commorans et Maria Elisabetha Schandler Argentinensis, filia legitima Jacobi Schandler conjugum et pannorum textoris hujus urbis et defunctæ Elisabethæ Voisar quondam conjugum parochiana nostra (signé) Niclauß Voltz, elisabetha schantlerin (i 140)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 127 livres, ceux de la femme à 559 livres.
1770 (3.10.), Not. Haering (6 E 41, 1371) n° 407
Inventarium über der Ehrsam und bescheidenen Herrn Niclaus Voltz frantzösischen Becken und der Ehren und Tugendsamen fraun Mariä Elisabethä geb. Schandlerin, beeder Eheleute und Burger allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1770. – einander in Ihren den 14.d Aprilis lauffenden 1770.ten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich in deren vor mir Not° den 22.ten Januarÿ 1770 gepflogenen Eheberedung 4.ten Puncten vor freÿ und eigen Vorbehalten haben. Welche Nahrungen auf Ansuchen ged. Eheleuthe, die Ehefrau mit H. Jacob Schandler Wwbr. und hies. Br. Irem geehrten Vater verbeÿstandet, inventirt (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll beÿ den ged. brucken gelegenen Ein Eck außmachenden becken behaußung, Mittwochs den 3. 8.bris 1770.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Waßer Zoll gelegenen Ein Eck außmachenden Becken Behaußung befunden worden, wie folgt
Wÿdems Verfangenschafft, des Ehemanns Söhnleins erster Ehe anfällig. die Wÿdums Verfangenschafft, welche Hr Robert Gabory frantzösischer beck und hießiger Burger, sein des Jungen Niclaus Réné Voltz Stieff: Uhrgroß Vater ingefolg des 6.ten Punctens Weiland Frau Antoinette Gabory geb. Richard seiner Ehefrau vor dem Königl. Not° Humbourg am 19. Jenner 1759 gestiffteten Codicills lebens lang Zu genießen berechtiget ist
Des Ehemanns eingebracht Guth betrfd. Indeme der Ehemann erst den 20.ten 9.bris 1769 weiland frau Mariæ Theresiæ Voltzin geb. d’arcy seiner am 28. 8.bris besagten Jahrs verstorbenen Ehefrau Verlaßenschafft inventiren laßen (…)
Abzug, des Ehemanns eingebrachten Guths, Sa. Manns Kleÿdung 127 lb
Dießmnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. Hausraths 46, Sa. frauen Kleidung 179, Sa. Silbers 19, Sa. goldener Ring 13, Sa. baarschafft 100, Sa. Schulden 200 lb, Summa summarum 559 lb

Nicolas Voltz loue une partie de la maison à Martin Stoll

1796 (2.6.), ssp, Enregistrement, acp 40 F° 170-v du 2l prairial 4
Bail de 3 ans – Nicolas Voltz
à Martin Stoll
une boutique et logement au quai du peage, moyennant 5 livres en denier et un pain de 6 livres par semaine faisant 40 livres par an

Nicolas Voltz et sa femme Elisabeth Schandler ainsi que Nicolas Voltz fils exposent la maison aux enchères devant le juge de paix. L’acquéreuse est Marie Salomé Petsch veuve de Jean Helck

1803 (28 prairial 11), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 13 n° 69
Ce jourd’hui 8 floreal 11 de la République française une et indivisible, Par devant nous Jean Michel remond Juge de paix du troisième arrondissement de la ville de Strasbourg sont comparus les Citoyens Nicolas Voltz boulanger en cette ville et Elisabeth Schandler son épouse et Nicolas Voltz fils aussi boulanger de cette ville,
lesquels ont déclaré qu’etant propriétaires d’une maison sise audit Strasbourg au peage N° 3 vis à vis la maison de detention pardevant la rue d’un côté et parderrière les héritiers helck, de l’autre la Rue, avec appartenances et dépendances, ils Entendoient et requéraient a ce que la dite maison fut mise en vente par devant nous a notre Greffe par forme d’Enchere publique et volontaire sous les conditions suivantes (…)
Ce jourd’hui 10 floréal, personne ne s’est présenté
Ce jourd’hui 19 floréal, Jean Schmidt, maçon, a fait la mise de 6000 francs
Ce jourd’hui 28 floréal (…) Ce jourd’hui 8 prairial (…) Ce jourd’hui 15 prairial (…), Ce jourd’hui 19 prairial (…), Ce jourd’hui 20 prairial, au Citoyen François Philippe Barras Négociant, pour 7050 francs
Est comparu le Citoyen François Philippe Barras Négociant En cette ville Comme plus offrant et dernier Encherisseur de la maison Appartenante Aux conjoints Voltz et Au Citoyen Voltz fils, lequel a declaré que la derniere mise par lui faite Sur la dite maison n’avoit pas été faite en son nom mais en celui de la Citoyenne Marie Salomé Betsch veuve de feu Jean Helck vivant brasseur en cette ville

Fils du brasseur Jean Philippe Helck, le brasseur Jean Helck épouse en 1771 Marie Salomé Petsch, fille du brasseur Jean Paul Petsch : contrat de mariage, célébration. La mère de la mariée cède sa part dans la brasserie au Bois Vert.
1771 (15.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 579
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren Herrn Johannes Helcken, dem ledigen Bierbrauern, herrn Johann Philipp Helcken, des ebenmäßigen Bierbrauers mit Frauen Barbarä gebohrener Hohlweinin, beeder Eheleute und Burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Hochzeitern ane einem,
So dann der viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrauen Mariä Salome Petschin, Herrn Johann Paul Petschen, des Bierbrauers und Frauen Mariä Salome gebohrene Vogtin, beeder Ehelersohnen und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
Neundtens, so declarirt der Jungfer Braut Leibliche Frau Mutter (…) daß Sie der Jungfer Braut (…) 19/27. Theilen von und ane der zum grünen Wald genanden bier behaußung ane der Obern Waßer Zoll (…) cedirt
beschehen allhier Zu Straßburg auf dienstag den 15. Octobris Anno 1771 [unterzeichnet] hochzeiter Johannes Helck, Maria Salome Petschin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v)
Im Jahr 1772 sind Dominica prima et secunda post Epiphaniæ proclamirt und den 22. Januarii copulirt worden Johannes Helck lediger biersüter hr Johann Philipp Helck Biersüters und burgers dahier und Fr. Barbarä gebohrner Holwein ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Salome Johann Paul Betsch gewesenen biersüters allhier und weil. Fr. Mariä Salome gebohrener Vogtin eheliche tochter, [unterzeichnet] Johannes Helck als Hoch Zeiter, Maria Salome Petschin als Hochzeiterin (i 127)

Marie Salomé Petsch meurt en 1834 en délaissant six enfants ou leurs représentants

1834 (17.10.), Strasbourg 4 (80), Me Hatt n° 8216
Inventaire de la succession de Marie Salomé Petsch, décédée le 24 septembre 1834 rue du péage quai de la Bruche n° 3, veuve de Jean Helck, brasseur
à la requête de 1. Jean Philippe Helck, ancien brasseur, 2. Jean Helck, ancien brasseur à Ribeauvillé (Haut Rhin), 3. Jean Frédéric Busch, batelier, poursuivant les droits de Marie Caroline Helck son épouse, 4. Marie Barbe Helck épouse de Louis Frédéric Koehler, brasseur, 5. Marie Madeleine Eichborn, majeure, en son nom et mandataire de son frère Charles Frédéric Eichborn, militaire en activité de service (Procuration à Tours), 6. Jean Eichborn, vitrier, 7. Catherine Frédérique Eichborn, modiste, enfants issus de Marie Madeleine Helck et de Jean Eichborn, boucher, 8. André Roth, brasseur en qualité de père et tuteur légal de Louis Edouard et Julie Amélie Roth, issus de son mariage avec Marguerite Sophie Eichborn, 9. Chrétien Geoffroi Roth, rentier, père et tuteur légal d’Emilie Sophie Roth de feu Marie Sophie Riehl celle-ci fille de Jacques Riehl et de Marie Sophie Helck
Jean Philippe Helck, Jean Helck, Marie Caroline Helck et Marie Barbe Helck et les enfants Eichborn par représentation de Marie Madeleine Helck, enfants de défunte Marie Salomé Petsch héritiers dont ils sont héritiers pour 1/6, Emilie Sophie Roth pour le dernier 6°, le Sr Koehler subrogé tuteur des mineurs d’André Roth
dans une maison rue dite du Péage quai de la Bruche n° 3, Testament reçu par le notaire soussigné le 16 décembre 1831

Titres et papiers, cote 8. expédition d’un Jugement d’adjudication à la Barre du Tribunal Civil du 2 messidor 11, devenu propriétaire d’une maison boulangerie quai de la Bruche n° 3
cote 9, Quittance de rachat d’une rente frappant sur l’emplacement de la maison de plaisance, bucher et buanderie devant la maison brasserie délivrée par le Cit. Brackenhoffer le 14 février 1815 enreg. 15 février f° 67
Immeubles. 35/54 de A. une maison d’habitation et brasserie connue sous la dénomination de brasserie au Bois Vert, consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quartier du péage quai de la Bruche n° 4, d’un côté le bien de la succession Fritsch boulanger, derrière en partie le bâtiment appelé Kochlöffel et en partie bien de la succession Fritsch, Hörter et autres
B. un bâtiment vis à vis de la brasserie susdite connu sous la dénomination de Sommer-hauss /maison d’été/, la défunte est devenue propriétaire des parts et portions ainsi qu’il est expliqué dans l’Inventaire de la succession Helck son mary dressé par M° Ubersaal le 19 frimaire 8.
Le 16 décembre 1831 la défunte a fait donation savoir à Jean Philippe, Thiébaut, Marie Madeleine, Marie Barbe et Jean Helck des parts et portions
2. d’une maison avec appartenances et dépendances n° 3
3. de la moitié indivise à une maison sise à Strasbourg même rue n° 7, par Testament reçu par le même notaire le 16 décembre 1831 la défunte a légué à sesdits quatre enfants de tout ce que la loi lui permet de disposer
acp 228 (3 Q 29 943) f° 16 du 27.10. Biens de la défunte. Meubles et effets 1046, argent comptant 2950, 200 ducats en or l’un de Wurtemberg très vieux l’autre de Hollande non estimés, créances actives 1000
Titres et papiers desquels il résulte que le mari de la défunt a acquis 12 ares 72 de vignes à Mittelhausbergen et une maison boulangerie à Strasbourg quai de la Bruche N° 3, sur lesquels biens la défunte a des droits

Lors de l’adjudication des deux maisons, le 3, quai de la Bruche revient à Marie Barbe Helck femme du brasseur Louis Kœhler

1835 (26.9.), Strasbourg 4 (81), Me Hatt n° 8762
Cahier des Charges n° 8691 du 21 juillet – Adjudication définitive – 1. Jean Philippe Helck, ancien brasseur, 2. Jean Helck, ancien brasseur à Ribeauvillé (Haut Rhin), 3. Jean Frédéric Busch, batelier, poursuivant les droits de Marie Caroline Helck sa femme interdite, 4. Marie Barbe Helck épouse de Louis Koehler, brasseur, 5. Madeleine Eichborn, majeure, en son nom et mandataire de son frère Charles Frédéric Eichborn, militaire en activité de service, 6. Jean Eichborn, vitrier, 7. Catherine Frédérique Eichborn, majeure, 8. André Roth, brasseur en qualité de père et tuteur légal de Louis Edouard et Julie Amélie Roth, du mariage avec Marguerite Sophie Eichborn, 9. Chrétien Geoffroi Roth, rentier, père et tuteur légal d’Emilie Sophie Roth de feu Marie Sophie Riehl (…) Jugement du 29 avril dernier, Jean Daniel Vogt, Jean Jacques Stotz, Chrétien Auguste Arnold tous trois architectes ont dressé leur rapport le 20 mai dernier, entériné par jugement du 2 juillet dernier
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison brasserie connue sous la dénomination de Bois Vert quai de la Bruche à Strasbourg sous n° 4, devant le quai, d’un côté le n° 3 et même quai, de l’autre le Sr Hoerter et la maison n° 7, derrière la succession Schneider. (…)
Une maison vis à vis de celle désignée ci dessus marquée du n° 16 et qui par sa situation et sa distribution doit faire partie du même lot que le n° 4 (…)
Article 2, une maison marquée du n° 3 dont deux faces donnent sur le quai susmentionné et les deux autres sont renfermées entre les bâtiments du n° 4
Cette maison consiste en un seul corps de bâtiment, elle est construite en maçonnerie à rez de chaussée et deux étages avec cave sous solives et comble à deux étages avec cave sous solives et comble à deux greniers avec couverture en tuiles simples. Au rez de chaussée elle contient un corridor avec pompe et escalier deux chambres une cuisine et un bucher et trois chambres dont une avec poele en fonte avec petit four. Au second un corridor avec escalier une cuisine et trois chambres dont une renferme un poelle en fonte. Au premier grenier deux galetas et un escalier
art. 3, une maison boulangerie même quai n° 7, devant la rue, d’un côté la veuve Kammerer et le Sr Michel Klinck, de l’autre Geoffroi Hoerter et le n° 4, derrière la succession Schneider (…)
Estimation, la maison brasserie à 41.662 fr, la maison n° 3 à 7000 fr, la maison n° 7 à 7000 fr
Etablissement de la propriété, de la succession de Jean Helck, brasseur, et Marie Salomé Petsch leurs père et mère, grand père et grand-mère respectifs, inventaire dressé par le soussigné notaire le 17 & 18 octobre 1834
adjudication préparatoire, 4 septembre n° 8745
Enregistrement, acp 234 F° 54 du 28.9.
art. 1, maison quai de la Bruche n° 4, à Chrétien Geoffroi Roth pour 41.950 fr
art. 2. maison quai de la Bruche n° 3, à Marie Barbe Helck femme de Louis Köhler, brasseur pour 9300 fr
art. 3., maison quai de la Bruche n° 7, à Nicolas Kohler ancien boulanger pour le compte de Jacques Fritsch, boulanger, pour 11.600 fr

Originaire de Ribeauvillé, Louis Frédéric Kœhler épouse en 1813 Marie Barbe Helck
1813 (21.7.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1376
Contrat de mariage, communauté universelle – Louis Frédéric Koehler, brasseur demeurant en cette ville, né à Ribeauvillé, fils de Paul Frédéric Koehler, propriétaire, et de Catherine Beyser
Marie Barbe Helck fille majeure née le 13 décembre 1787, fille de feu Jean Helck, brasseur au Bois verd, et de Marie Salomé Petsch
fait en la brasserie du bois verd
Enregistrement, acp 123 F° 8-v du 22.7.

Louis Frédéric Kœhler et Marie Barbe Helck vendent la maison au pêcheur Benjamin Baldner et à sa femme Catherine Ehrsam

1835 (16.12.), Strasbourg 4 (82), Me Hatt n° 8877
Louis Frédéric Koehler, brasseur, Marie Barbe Helck
à Benjamin Baldner, pêcheur, et Catherine Ehrsam
une maison d’habitation avec appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier du péage quai de la Bruche n° 3 dont deux faces donnent sur le quai susdit et deux autres ont enclavées entre les bâtiments composant la brasserie du Bois vert appartenant à Chrétien Geoffroi Roth de Strasbourg
Cette maison consiste en un seul corps de bâtiment, elle est construite en maçonnerie à rez de chaussée et deux étages avec cave sous solives et comble à deux greniers elle est couverte en tuiles simples, au rez de chaussée elle contient un corridor avec pompe à eau et escalier, deux chambres, une cuisine et un bucher, au premier étage est un corridor avec escalier, une cuisine et trois chambres dont une avec un poele et petit four, au second étage est un corridor avec escalier une cuisine et trois chambres dont une renferme un poele en fonte – au premier des greniers se trouvent deux galetas et un escalier
échu à la D° Koehler, savoir le tiers indivis en sa qualité d’héritière partiaire de feu sa mère Marie Salomé Petsch veuve de Jean Helck et légataire à titre particulier de cette dernière par son testament reçu par le soussigné notaire le 16 décembre 1831 et deux tiers acquis des cohéritiers de sa mère suivant licitation devant le même notaire le 18 septembre 1835 – moyennant 6000 francs
Enregistrement, acp 237 F° 2-v du 24.12.

Fils du pêcheur Philippe Baldner, Benjamin Baldner épouse en 1806 Catherine Marguerite Ehrsam, fille del’apprêteur de tabac Jean Henri Ehrsam
1806 (14.3.), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 225
Contrat de mariage – fut présent le sieur Benjamin Baldner, pêcheur en cette ville, fils majeur et légitime du sieur Philippe Baldner aussi pêcheur de Strasbourg et de feue Dame Marie Dorothée Metz d’une part
Er Damoiselle Catherine Marguerite Ehrsam, fille mineure et légitime du sieur Jean Henry Ehrsam, apprêteur de tabac, et de Dame Catherine Marguerite Servatus, conjoints à Strasbourg, stipulant sous l’autorité et assistance dudit son père d’autre part
Fait, lû, passé et interprêté en langue allemand audit Strasbourg (…) le 14 mars 1806 (signé) Benjamin Baldner, Catarina Margareta Ehrsam
Enregistrement, acp 99 F° 44 du 19.3.

Benjamin Baldner, veuf de Catherine Marguerite Ehrsam, lègue ses biens à ses neveux Michel Baldner et Benjamin Baldner
1852 (5.7.), M° Zimmer
Dépôt d’un testament olographe de Benjamin Baldner, vivant pêcheur, décédé à Strasbourg le 29 juin 852, veuf de Catherine Marguerite Ehrsam d’après ordonnance du président du premier juillet 1852
acp 411 (3 Q 30 126) f° 50 du 8.7.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 112 (3 Q 31 611) f° 56 du 8.7. ssp du 20.2.1836
Testament – Je soussigné Benjamin Baldner, pêcheur, lègue par les présentes à Jean Paul Schott, pêcheur à Strasbourg 100 francs à acquitter en argent comptant
de plus j’institue mes héritiers universels mes neveux Michel et Benjamin Baldner et au cas de leur prédécès leurs descendants légitimes par branches chacun pour moitié, le tout sans préjudice de la jouissance que j’ai donné à ma femme suivant notre contrat de mariage et au sujet de laquelle je l’exempte de toute caution et de toute garantie. Strasbourg le 20 février 1836

Acte de notoriété
1853 (10.12.), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Notoriété (…) ont attesté 1) qu’ils ont parfaitement connu Mr Benjamin Baldner, vivant pêcheur à Strasbourg et dame Catherine Ehrsam son épouse défunte
2) que ladite dame Baldner est décédée en cette ville le 21 août 1839 et le Sr Balnder le 29 juin 1852
3) qu’après leurs décès il n’a pas été dressé d’inventaire
et 4) qu’ils sont décédés sans laisser d’héritiers à réserve
acp 425 (3 Q 30 140) f° 37-v du 10.12.

Fils du pêcheur Jean Michel Baldner, Benjamin Baldner épouse en 1856 Salomé Gall
Mariage, Strasbourg (n° 429)
Du 9° jour du mois de septembre l’an 1856 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Henri Benjamin Baldner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 mars 1815 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, batelier, fils de feu Jean Michel Baldner, pêcheur décédé à Strasbourg le 29 janvier 1816 et de feu Susanne Madeleine Ehrsam décédée à Strasbourg le 17 février 1828
et de Salomé Gall, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 janvier 1822 à Bouxwiller (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, coutirière, fille de Jacques Gall, ouvrier aux mines de Bouxwiller domicilié à Bouxwiller et de feue Louise Schall décédée à Bouxwiller le 2 décembre 1826 (…) en présence de Michel Bouxwiller, âgé de 43 ans, pêcheur, frère de l’époux (i 9)

Salomé Gall meurt en 1859 en délaissant un fils
1859 (3.2.), Strasbourg 10 (138), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.901
Inventaire de la succession de D° Salomé Gall, épouse de M. Henri Benjamin Baldner, batelier à Strasbourg où elle est décédée le 25 décembre 1858.
L’an 1859, le 3 février à deux heures de relevée, à la requête de M. Henri Benjamin Baldner, batelier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A. en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et D° Salomé Gall son épouse défunte, 2) à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur la communauté, 3) comme usufruitier légal des biens de son enfant mineur ci après nommé, B. Et comme père et tuteur légal de Henri Benjamin Baldner, né à Strasbourg le 12 janvier 1857, son enfant mineur demeurant avec lui et issu de son mariage avec sa femme défunte. Ledit mineur habile à se dire et porter seul et unique héritier de ladite D° Baldner née Gall sa mère décédée à Strasbourg le 25 décembre 1858.
En présence de M. Jean Albert Kohaut, maître cordonnier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant comme subrogé tuteur dudit mineur (…) De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire quai de la Bruche N° 1 (signé) Henri Baldner
acp 476 (3 Q 30 191) f° 11-v du 8.2. (succession déclarée le 10 février 1859) Il dépend de la communauté un mobilier estimé 279, sept petites nacelles estimées 105, ensemble 384
Succession, garde robe 118

Michel Baldner meurt célibataire après avoir légué ses biens à son frère Benjamin Baldner
1867 (25.11.), M° Koerttgé
Dépôt du testament olographe de Michel Baldner, batelier à Strasbourg, ledit testament en date du 12 novembre 1867 enregistré aujourd’hui
acp 565 (3 Q 30 280) f° 116 du 26.11.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646) f° 91-v du 21.11.
Testament du 12 novembre 1867 – J’institue mon frère Henri Baldner mon légataire universel, signé Michel Baldner

Décès, Strasbourg (n° 2292)
Acte de décès. Le 17 novembre 1867 (…) ont comparu Henri Benjamin Baldner âgé de 52 ans, batelier, frère du défunt domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Jacques Michel Baldner âgé de 54 ans, né à Strasbourg, batelier, non marié, domicilié à Strasbourg, fils de feu Michel Baldner pêcheur et de feu Susanne Ehrsam est décédé le 17 novembre 1857 à huit heures du matin en la maison quai de la bruche 1 (i 79)

Henri Benjamin Baldner meurt en 1870 en délaissant pour héritier son fils du même nom

1870 (31.10.), Strasbourg 10 (165), Jean Théodore Kœrttgé, n° 1820
Inventaire de la succession de M. Henri Benjamin Baldner, en son vivant batelier domicilié à Strasbourg.
L’an 1870, le 31 octobre à deux heures de relevée, à la requête de M. Charles Théodore Ersam, ouvrier typographe demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Henri Benjamin Baldner, demeurant et domicilié à Strasbourg, encore mineur étant né en cette ville le 12 janvier 1857, le mineur habiles à se dire et porter seul et unique héritier de M. Henri Benjamin Baldner, en son vivant batelier son pere, décédé en son domicile à Strasbourg quai de la Bruche N° 1 le 17 octobre 1870 (…). En présence de M. Jean Albert Kohaut, maître cordonnier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant comme subrogé tuteur dudit mineur

Maison. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg quai de la Bruche N° 1 évaluée sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 400 francs à un capital de 8000 francs.
Ladite maison appartient aujourd’hui audit mineur pour l’avoir recueillie dans la succession de son père dont il est le seul héritier. Elle appartenait au défunt pour l’avoir recueillie savoir 1) La moitié dans la succession de M. Benjamin Baldner en son vivant pêcheur & D° Catherine Ehrsam, sa femme défunte, les deux de Strasbourg, ses oncle et tante, aux termes de leurs testaments olographes déposés pour minutes en l’étude de M° Zimmer alors notaire à Strasbourg suivant deux actes dressés par lui les 18 septembre 1839 et 5 juillet 1852. 2) Et l’autre moitié dans la succession de son frère Michel Baldner, en son vivant batelier à Strasbourg, dont il était légataire universel, aux termes de son testament olographe déposé pour minute en l’étude de M° Koerttgé, l’un des notaires soussignés suivant acte dressé par lui le 25 novembre 1867. M. Michel Baldner avait lui-même recueilli ladaite moitié de maison dans la succession des époux Baldner Ehrsam, sus nommés, en vertu des deux premiers testaments sus allégués
Passif 5079 francs
acp 595 (3 Q 30 310) f° 58-v n° 11 du 3.11. – 1) Mobilien 806, 2) Kleidungsstücke 212, 3) Schiffen 120, 4) Geld 980, 5) ein Haus Breuschstaden N° 1

Le menuisier Henri Baldner épouse en 1878 Madeleine Schuller, originaire de Colmar

Mariage, Strasbourg (n° 189)
Strassburg am 6. April 1878. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schreiner Heinrich Benjamin Baldner, evangelischer Religion geboren den 12. Januar des Jahres 1857 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Heinrich Benjamin Baldner, Fischer und der Salome geborener Gall, zuletzt wohnhaft zu Straßburg
2. die Magdalene Schuller, katholischer Religion, geboren den 17. October des Jahres 1857 zu Colmar (Ober Elsass), wohnhaft zu Strassburg, Tochter des Holzschneiders Johann Baptist Schuller und der Ursula geborenee Hueny, beide zuletzt wohnhaft zu Strassburg (i 83)

Henri Benjamin Baldner et Madeleine Schuller hypothèquent la maison au profit du fabricant de pâtés Emile Frédérique Kautz

1879 (23.7.), Strasbourg 9 (148), Not. Jean Mossler n° 2388
23. Juli 1879. Obligation – Erschienen Herr Heinrich Benjamin Baldner, Schreiner geboren den 12. Januar 1857 und dessen gewerblose von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Magdalena Schuller geboren den 17. Cotober 1857, beisammen in Straßburg wohnhaft, Welche Comparenten zu schulden erklärten an
den hier gegenwärtigen dies annehmenden Herrn Emil Friedrich Kautz, Pastetenbäcker in Straßburg wohnhaft I. die Hauptsumme von 4000 Mark zufolge 1. eines Kaufactes des früheren Notars Hatt zu Straßburg vom 16. Dezember 1835, 2. eines olographischen Testamentes deponirt im Archiv des früheren Notars Zimmer zu Straßburg durch dessen Act vom 18. September 1839 (…)
unterpfand 1. Ein Wohnhaus mit allen seinen Rechten und Gerechtigkeit und Zubehörden gelegen zu Straßburg Breuschstaden N° 1 früher mit Nummer 3 bezeichnet einerseits der Türkheimerstaden andererseits und hinten die Bierbrauerei zum grünen Wald, vorn der Breuschstaden.
Erwebstitel. Dies Anwesen ist persönliches Eigenthum des Herrn Baldner, er ererbte es aus dem Nachlasse seines Vaters Herrn Benjamin Baldner, verlebter Fischer zu Straßburg wohnhaft gewesen, wie man dies sieht in angeführtem Inventare des früheren Notar Koerttgé vom 31. October 1870 errichtet über den Nachlaß des genannt verlebten Herrn Baldner und das ferner sagt, daß der heutige Comparent Herr Baldner sein einziger Erbe ist.
Die eine Hälfte wurde dem Vorbesitzer Herrn Baldner legirt, und die andere Hälfte dem seither verlebten Michael Baldner weiland Fischer zu Straßburg, von den daselbst verstorbenen Eheleuthen Benjamin Baldner und Catharine Ehrsam als deren Universallegatar zufolge zweier olographischen Testamente, auch deponirt im Archiv des früheren Notar Zimmer in Straßburg unterem 18. September 1839 und 5. Juli 1852 bereits oben relatirt. Eheleute Baldner starben ohne Hinterlassung von vorbehalts erben was auch constatirt ist durch einen Notorietäts act des genannten Notar Zimmer vom 10. Dezember 1853 ebenfalls schon relatirt
Der genannt verlebte Michael Baldner verschenckte seinem Bruder Heinrich Benjamin Baldner, Vater des Herrn Comparenten Baldner sein ungetheiltes Antheil an obigem Pfandobjekte zufolg seines olographischen Testaments hinterlegt im Archiv des früheren Notar Koerttge dahier vom 21. November 1867. Eheleute Benjamin Baldner erkauften das ganze Anwesen von Ludwig Friedrich Koehler gewesenem Bierbrauer und Maria Barbara Helck, Eheleuten in Straßburg zufolge des durch den früheren Notar Hatt zu Straßburg am 16. Dezember 1835 errichtet oben erwähnten Kaufactes. – Brandversicherung (…) Erklärungen. Eheleute Baldner erklärten, sie seien verheirathet in erster Ehe unter der Herrschafft der gesetzlichen Gütergemeinschaft da sie sich ohne zu vorige Errichtung eines Ehevertrags unterm 6. April 1878 verheiratet hatten

Autre hypothèque entre les mêmes parties

1882 (3.5.), Strasbourg 9 (157), Not. Jean Mossler n° 4426
3. Mai 1882. Obligation – erschienen Herr Heinrich Benjamin Baldner, Schreiner geboren den 12. Januar 1857 und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Magdalena Schuller geboren den 17. October 1857, beisammen in Straßburg wohnhaft, Welche Comparenten erklärten zu schulden
dem Herrn Emil Friedrich Kautz, Pastetenbäcker in Strassburg wohnend, hier gegenwärtig & dies annehemend, I. 418 Mark (…) II. 9 Mark Zinsen, III. 240 Mark (…), IV. 133 Mark (…) zusammen 800 Mark
unterpfand Ein Wohnhaus mit allen seinen Rechten und Gerechtigkeiten und Zubehörden, gelegen zu Straßburg Breuschstaden N° 1 früher mit Nummer 3 bezeichnet einerseits der Türkheimerstaden, andererseits und hinten die Bierbrauerei zum grünen Wald, vorn der Breuschstaden.
Eigenthumsbegründung. Schuldner erklären dieses Anwesen sei persönliches Eigenthum des Herrn Baldner, indem er dasselbe ererbte aus dem Nachlasse seines Vaters Herrn Benjamin Baldner, verlebter Fischer zu Straßburg wohnhaft gewesen, sowie dies zu ersehen ist in einer Inventur des früheren Notar Koerttge dahier vom 31. October 1870 errichtet über den Nachlaß des genannt verlebten Herrn Baldner dessen einziger Erbe der heutige Comparent H. Baldner war.
Die eine Hälfte dieses Anwesen wurde dem Vorbesitzer Herrn Baldner legirt, & die andere Hälfte dem seither verlebten Michael Baldner weiland Fischer zu Straßburg, von den daselbst verstorbenen Eheleuten Benjamin Baldner und Catharine Ehrsam als deren Univarsallegatar, zufolge zweier olographischer Testamente, nun deponirt im Archiv des früheren Notar Zimmer dahier unterem 18. September 1839 und 5. Juli 1852. Eheleute Baldner starben ohne Hinterlassung von vorbehalts erben was auch constatirt ist durch einen Notorietäts akt des genannten Notar Zimmer vom 10. Dezember 1853.
Der genannt verlebte Michael Baldner verschenckte seinem Bruder Heinrich Benjamin Baldner, Vater des H. Comparenten Baldner sein ungetheiltes Antheil an obigem Pfandobjekte zufolg seines olographischen Testaments hinterlegt im Archiv des früheren Notar Koerttge dahier vom 25. November 1867. Eheleute Benjamin Baldner erkauften das ganze Anwesen von Ludwig Friedrich Koehler, gewesenem Bierbrauer und Maria Barbara Helck, Eheleuten in Strassburg zufolge des durch den früheren Notar Hatt zu Straßburg am 16. Dezember 1835 errichteten Kaufaktes. (…) Cibvilstands Verhältnisse. Schuldner erklären, sie seien in erster Ehe unter der Herrschafft des gesetzlichen Gütergemeinschaftsrechts verehelicht in Ermanglung eines Ehevertrags unterm 6. April 1878.

Les enfants Baldner cèdent la maison à leur frère Emile Baldner. L’acquéreur réserve un droit de préemption à sa sœur Berthe, femme de Jules Eschbach

1908 (14.12.), Gustave Frédéric Huber
1. Jakob Baldner, Parkettschreiner und Martha Spitz, hier, 2. Emil Baldner, ledig hier, 3. Carl Edel, Bureauvorsteher als Pfleger Heinrich Baldner, zur Zeit ohne bekannten Wohnort, 4. Carl Baldner, Schreiner zur Zeit Soldat in Tsingtau (China), 5. Magdalena Baldner, ledig, 6. Eugen Baldner, ad 4-6 minderjährig, 7. Berta Baldner, hier, Ehefrau Julius Eschbach
an Emil Baldner, sub 2. vorgenannt
Stadt Strassburg, Flur 2 N° 1, 0,81 Ar Hf, Whs, Breuschstaden N° 1. Preis 13.000 M.
Zur Entastung der Verkäufer an den Hypothekargläubiger Emil Friedrich° Kautz, Pastetenbäcker 5800, der Rest 7200 wird an Carl Prieur, Bierbrauereibesitzer hier abgetreten
Käufer verpflichtet sich bei der Abgabe der Auflassung der Ehefrau Eschbach obegannt an dem Kaufobjekt ein Vorkaufsrecht einzuräumen
acp 1086 (3 Q 30 801. I) f° 95 n° 2649 du 17.3. (vormundsch. genehmigt 16. März 1909)

Emile Baldner cède ses droits sur la maison au propriétaire de brasserie Charles Prieur.Il se réserve pour le restantd e sa vie un logement au rez-de-chaussée moyennant un loyer. Le notaire doit notifier sa sœur qui a un droit de préemption à l’exercer moyennant paiement comptant ou à y renoncer.

1909 (26.3.) Gustave Frédéric Huber n° 6206
Abtretung (ohne Auflassung) des Rechts aus dem Kauf amtierenden Notars vom 14. Dezember 1909 reg. Band 1086 N° 2649 durch Emil Baldner, ledig hier
an Carl Prieur, Bierbrauereibesitzer, hier
bezüglich des Grundstücks Gemarkung Strassburg, Flur 2 N° 1 – 0,91 Ar Hf. Whs Breuschstaden N° 1 unter dem Vorbehalt, daß ihm dem Verkäufer Emil Baldner das Wohnungsrecht an dem Erdgeschoß bis zu seinem Tode gegen vierteljährige Miete 50. M. eingeräumt wird. – Preis M. 13.000
zahlbar bar bei Auflassung und zu verwenden, die Hypotheken zu beseitigen
Der amtierende Notar wird berechtigt der Vorkaugsberechtigten Ehefrau Julius Eschbach, Schlosser, Berta geb. Baldner hier den Inhalt dieses Vertrages mitzuteilen und diese aufzufordern sich ihm gegenüber bis spätestens 15 April 1909 darüber zu erklären, ob sie ihr zustehende Vorkaufsrecht durch Barzahlung des Preises ausüben wird
acp 1089 (3 Q 30 804. I) f° 8-v n° 2758 du 26.3.

Emile Baldner meurt le 29 mars 1909 en délaissant pour héritiers testamentaires ses deux frères Charles et Eugène Baldner ainsi que ses neveux Jules et Frédéric Eschbach. La succession se limite à la part qu’il a héritée de son père.
1909 (9.9.) Gustave Frédéric Huber n° 6820
genehmigt 29. Oktober – Theilung des Nachlasses von Emil Baldner, verstorben am 29. März 1909. Erben sind laut Testament amtierenden Notars vom 29. März 1909 je zu einem Drittel Carl Baldner, Eugen Baldner und die Kinder der Ehefrau Eschbach, Julius und Friedrich Eschbach.
Der Nachlass besteht außschließlich in dem Erbteil des Verstorbenen am Nachlasse seines Vaters laut vorstehender Theilung mit M. 919
ferner Barschaft in Hände des Testamentsvollstreckers Jakob Baldner 143, Zusammen 1062.
ab Passiva 662, Rest 399. Daran kommt zu (…)
acp 1092 (3 Q 30 807. I) f° 82 n° 1659 du 2.11.
(f° 82-v, n° 1660) Berichtigung, 4. Oktober 1909. Die Aktivmasse vermindert sich um 78 M, welche der Verstorbene von dem Sterbegelt ses Vaters erhalten hat, wofür der Nachlass des Emil Baldner belastet ist. Für die Erben gelangen nur zur Verteilung 399-78, 321 M, wovon zukommen (…)

Le loueur de bateaux Emile Baldner meurt à l’âge de vingt-sept ans dans le logement que son frère Jacques Baldner, poseur de parquets, occupe au 1, quai de la Bruche.
Décès, Strasbourg (n° 358)
Strassburg am 30. März 1909. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Parkettleger Jakob Baldner, wohnhaft in Strassburg, Breuschstaden 1, und zeigte an, daß der ledige Schiffvermieter Emil Baldner, 27 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Heinrich Benjamin Baldner, Schreiner und Magdalena gebornen Schuller, zuletzt hier wohnhaft, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 29. März des Jahres 1909 Nachmittags um 5 Uhr verstorben sei (i 182)

Le transfert formel de la cession ci-dessus a lieu le 9 septembre.

1909 (9.9.) Gustave Frédéric Huber
9. September 1909 – Auflassung zu Abtretung vor Notar Huber vom 26. März 1909 eingetragen 26. März 1909 Bd. 1089 Bl. 8. N° 2758, Preis M. 13.000 bezüglich des Hauses Breuschstaden N° 1 hier, welches den in Reg. I Bd. 1086 N° 2649 genannten Genossen Baldner gehörte.
Eigenthumsnachweis. Herrührend aus dem Nachlasse des am 5. Mai 1908 verlebten Heinrich Baldner, beerbt von seinen 7 Abkömmlingen, wovon Emil Baldner hier am 29. März 1909 starb & hinterließ laut Testament Huber vom 29. März 1909 als Erben I. Eugen Baldner zu 1/3, II Karl Baldner zu 1/3, III. 1. Julius Eschbach, 2. Friedrich Eschbach zu 1/3.
acp 1091 (3 Q 30 806. II) f° 56-v n° 1229 du 29.9.

La maison est inscrite à partir de 1910 au cadastre au nom de Jean Charles Prieur

Fils du propriétaire Chrétien Prieur, le commis négociant Jean Charles Prieur épouse en 1879 Emma Augustine Schott
1879 (15.8.), M° Holtzapffel
Ehevertrag zwischen Johann Carl Prieur, Handlungsgehülfe zu Eckbolsheim, mehrjähriger Sohn von Christian Prieur, Gutsbesitzer und Maria Catharina Riehl Eheleute zu Eckbolsheim
und Emma Augustine Schott, ohne Gewerbe zu Straßburg, mehrjährige Tochter des Bierbrauers Andreas Schott zu Straßburg und dessen verlebten Ehefrau Magdalena Friederike Kautz
acp 694 (3 Q 30 409) f° 7-v n° 1723 du 20.8. – unter Annahme der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft und hat des Ueberlebende die Nutznießung des Antheils des Erstversterbenden falls Keine Kinder vorhanden sind, d. h. des Antheils an der Gemeinschaft
Schenkung durch Eheleute Prieur ihrem dies annehmenden Sohn dem Bräutigam vo, 800 Mark baarem Geldt
Einbringen der Braut. Antheil am Nachlass ihrer zu Straßburg am 16. April 1971 verlebten Mutter. Schenkung durch den Vater der Braut, letztere dies annehmend von 6400 Mark baares Geld
Gegenseitige Schenkung der Nutznießung des gantzen Nachlasses, falls keine Kinder vorhanden sind und aufhörend bei Wiederverheirathung


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.