5, rue des Orfèvres


Rue des Orfèvres n° 5 – V 161 (Blondel), N 1158 puis section 63 parcelle 31 (cadastre)

Auberge au Chevalier de Saint Georges (1730-1790, Jean Maupinot, Hilaire Marchand, Jean Joseph Marchand)
Détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944.
Nouveau bâtiment, maître d’ouvrage Charles Lauck, restaurateur, architecte Ernest Zeerleder (1952)


Le n° 5 et ses voisines (août 2023) – Façade de la maison détruite en 1945 (dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 16)

Le relieur Jean Klein s’engage en 1581 à payer chaque année 40 florins à l’hospice des Vérolés pour la pension du tailleur Georges Aal dont il a acheté la maison. L’orfèvre Bernard Kieffer règle un cens pour un encorbellement de trente-huit pieds de long en saillie de trois pieds d’après le Livre des communaux (1587). Le vitrier et peintre sur verre Jean Georges Gastelius puis son fils Emmanuel Gastelius en sont propriétaires de 1604 à 1690. Le puits est commun avec la maison à l’arrière de la deuxième cour, actuelle n° 9 rue du Chaudron. Une note jointe à l’inventaire dressé en 1727 après la mort de Jean Georges Finx établit que les six livres dues chaque année à l’hôpital ne sont pas rachetables comme le portent les contrats de vente mais qu’elles sont un cens emphytéotique perpétuel. C’est le domaine utile qui figure dans les ventes ultérieures, le domaine direct appartenant à l’Hôpital Bourgeois. Quand il achète la maison en 1730, le traiteur et aubergiste Jean Maupinot y apporte l’enseigne au Chevalier de Saint Georges qui y sera exploitée jusqu’à la Révolution par ses successeurs Hilaire Marchand et Jean Joseph Marchand.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 185, partie entre l’angle de la rue du Temple-Neuf à gauche et celui de la rue du Chaudron à droite (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en pierre de taille et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite de (d) : rez-de-chaussée à six arcades, deux étages à six fenêtres chacun, toiture à six lucarnes (étage mansardé). Elle est comparable à celle de la maison voisine qui date de 1773 mais aucun document ne cite une transformation. La cour L représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (1-4) entre deux cours, les bâtiments (1-2) à droite (sud) de la cour et le mur (3-4) au nord. La cour N représente l’arrière (1-2) du bâtiment entre deux cours et les remises (3-4, 4-1) respectivement au fond et à droite.
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 5.


Cours L et N – Plan de l’îlot (la rue des Orfèvres se trouve à gauche)

Le n° 5 et ses voisines vers 1942 (AMS, cote 1003 W 4, 1955)
La maison étayée après bombardement (1945, AMS cote 1 Fi 115, 162)

L’orfèvre Jean Georges Fritz achète en 1807 la maison que ses ayants-droit conservent jusqu’en 1856. Le rez-de-chaussée est loué en 1853 au marchand épicier Jacques Michel Louis Gourmez. L’orfèvre Adam Metzer achète en 1882 la maison qu’il fait aussitôt agrandir (le revenu passe de 450 à 560 francs). Il fait recouvrir en 1885 la cour d’un toit vitré pour agrandir la salle de restaurant et convertir deux croisées en portes au rez-de-chaussée. Les locaux du rez-de-chaussée sont occupés au XX° siècle l’un par un café l’autre par la coutellerie Louis Springer (1909-1940). La maison est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Marie Hertzig charge en 1946 l’architecte Charles Braun de construire deux magasins provisoires, terminés en février 1947. L’architecte Ernest Zeerleder dépose au nom de Charles Lauck une demande de permis de construire auprès du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui accorde le permis en juillet 1951. Le préfet accorde en juin 1952 la dérogation quant à la hauteur du nouveau bâtiment. Les fondations en béton sont coulées en mai 1952, le gros œuvre se termine en août 1952. Le bâtiment est achevé, les magasins exploités et les logements habités en octobre 1953. Le propriétaire fait construire en 1959 une terrasse au deuxième étage du bâtiment latéral à gauche de la cour et en 1962 une remise à poubelles et à bicyclettes à droite de la cour.


Bâtiment provisoire (1946-1951) – Plan et coupe du bâtiment avant, n° 1, et du bâtiment arrière, n° 2 (dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 16)

Façade avant et façade arrière (1952, dossier de la Police du Bâtiment)

janvier 2025

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentDossier du Ministère de la ReconstructionRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1583 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Bernard Kieffer, orfèvre, et (1566) Anne Kogmann, d’abord (1556) femme du tonnelier Blaise Nessel – luthériens
1604 v Jean Georges Gastelius, peintre sur verre, et (1601) Agnès Mehrgarten puis (1628) Marie Fecher, d’abord (1623) femme de l’orfèvre Barthelémy Burtsch – luthériens
1640* h Emmanuel Gastelius, peintre sur verre, et (1638) Marthe Spiegel – luthériens
(copropriétaire) Emmanuel Gastelius, peintre sur verre, et (1666) Marie Salomé Dieterlin – luthériens
1690 v Jean Melchior Erhard, orfèvre, et (1680) Ursule Lobstein – luthériens
1698 v Jean Georges Schmidt, orfèvre, et (1696) Anne Marie Heckler – luthériens
1712 h Jean Georges Ehinger, tonnelier, et (1712) Anne Marie Heckler, d’abord (1696) femme de l’orfèvre Jean Georges Schmidt – luthériens
1713 v Nicolas Claus, perruquier, et (1709) Catherine Reinthaler, remariée (1731) avec le relieur Jean Nicolas Humm – luthériens
1714 v Henri Schlœgelmilch, cordonnier, et (1705) Marie Salomé Rheinthaler – luthériens
1720 v Jean Georges Finx, orfèvre, et (1694) Marie Elisabeth Simon puis (1707) Marie Salomé Eberhard – luthériens
1730 v Jean Maupinot, traiteur, et (1717) Anne Marie Marchand – catholiques
1744 v Hilaire Marchand, traiteur, et (v. 1737) Marguerite Anne Winter – catholiques
1775 h Jean Joseph Marchand, traiteur, et (1765) Marie Catherine Hertzog – catholiques
1789 v Jean Frédéric Petsch, brasseur, et (1791) Marie Dorothée Heydel – luthériens
1794 v Emmanuel Gerhard, marchand, et (1791) Marie Marguerite Bruder – luthériens
1797 v Claude Mochée, distillateur, et (1796) Joséphine Frantz
1807 v Jean Geoffroi Fritz, orfèvre, et (1789) Marie Salomé Jost puis (1799) Catherine Madeleine Wollenweber – luthériens
1856 v Charles Auguste Pierrot, bonnetier, et (1854) Séraphine Ebel
1882 v Adam Metzner, orfèvre, et (v. 1873) Catherine Rupp
1945 h (Frédéric) Charles Hertzig, employé de banque, et (1902) Marie (Sophie Mathilde) Metzner
1950 v Charles (Georges) Lauck, restaurateur, et (1934) Lina Brua

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1000 livres en 1707, 1075 livres en 1727, 1750 livres en 1761

(1765, Liste Blondel) V 161, Hilaire Marchand
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Marchand, 5 toises, 4 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1158, Fritz, Jean Geoffroi, veuve – maison, sol – 2,75 ares

Locations

1702, Jean Pierre Blæss, formier
1714, Guillaume Rossot, chandelier, et Marie Anne Wernier
1721, Antoine Peyronnel, cabaretier, et Catherine Molisse
1788, Jean Georges Petsch, brasseur
1791, Frédéric Guillaume Blessig, aubergiste
1853, Jacques Michel Louis Gourmez, marchand épicier, et Frédérique Josephine Abderhalden

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 125
L’orfèvre Bernard Kieffer règle 9 sols pour sa maison, à savoir un encorbellement (38 pieds de long, saillie de 3 pieds), trois étaux (respectivement 6, 8 et 6 pieds de long, saillie de 2 pieds) et un chenal en bois.

Predigergaß Ein seitt
Bernhardt Küeffer der Goldtschmidt hatt vor seinem hauß, Oben ein Vsstoß 38 schu lang, vnd 3 schu herauß, dreÿ Läden der Eine 6 schu lang, der ander 8 schu, vnd der dritt 6 schu lang vnd 2 schu herauß, sampt einem hültzenen Naach, Bessert für das Niessen, ix ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1589, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Le charpentier Gaspard Weber est autorisé au nom de l’orfèvre Bernard Kieffer à poser et à façonner 50 pièces de bois sur le parvis des Dominicains

(f° 50-v) Sambstag den Ersten Martÿ. – Platz vffm Prediger Kirchhoff
Bernhard Küffer der goldschmidt begert durch Caspar webern den Zimmerman Im platz vff dem Prediger Kirchhoff Zu geben Zu 50 stuck bawholtz d. dahin Zulegen und Zu Zimmern, d. Ist Ime gewilligt mitell vff dem platz, und noch * * wid. *

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le maître maçon Pfaudt est autorisé au nom de l’aubergiste Jean Pierre Petsch à repeinde la façade de l’auberge au Chevalier de Saint Georges

(f° 265-v) Dienstags den 19.ten Maji 1789. – Johann Peter Pätsch pt° anstreichens
Idem [Meister Pfaudt der Maurer] Nê Johann Peter Pätsch des wirths bittet gehorsams um erlaubnus deßen in der goldschmidt gaß gelegenen mit N° 19. bezeichneten und Zum Chevalier St George geschildete Gast behaußung anstreichen Zu dörffen. Erkannt Willfart.

Droit d’auberge

1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
François Christophe Hauber est autorisé à débiter du vin à l’auberge au Chevalier de Saint Georges

(p. 576) Sambstags den 15.t Decembris 1753 – Faust nôe Frid. Christoph Hauber des Würths und b. allhier, der hat ebenfalls præstanda præstirt, bitt dahero unterthänig ihme mit dem weinschanck auff das Würthshauß au chevalier de St George gnädig Zu wilfahren. Erkannt Willfahrt.

1766, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
Jean Baptiste Joseph Marchand demande l’autorisation de reprendre l’auberge au Chevalier de Saint Georges. Les Fribourgeois le renvoient aux Quinze parce qu’il n’a pas atteint l’âge requis (25 ans alors qu’il n’en a que 21). Il est reçu tributaire en avril après avoir présenté la sentence des Quinze (dont le registre est lacunaire en 1766).

1 (f° 282) Mittwoch den 5.ten deß Monaths Martj in Anno 1766
Jean Baptiste Joseph Marchand, der Künfftige Würth und Gastgeber au Chevalier de St George und burger Zu Straßburg, weÿland Herrn Hilarÿ marchand auch gewesenen Aubergisten undt burgers allhier seeligen nachgelaßener ehelicher Sohn, Erscheint und producirt von Herrn Streicher dem Pfarrherrn Zum Münster allhier sub dato 30. Januarÿ hujus annj expedirten vnd bescheinet dardurch daß er den 11. deß Monaths Augusti in Anno 1744. ahne dieße Zeit undt welt geboren worden, Mithin der Zeit 21 Jahr 6 Monath, 3 Wochen Undt 3 Tag alt seÿe, Ferner Stadt Stall Schein vom 1. febr. 1766: So dann Extractum loco Lehrbrieffs wodurch Er bescheint daß er Zu vorernandtem Seinem Vatter seel. den 29. Julii 1756. inn die Lehre Eingeschrieben, und nach eodem alß eines würths: Sohn Zugleich außgethan worden mithin die profession der Wüthschafft nach Ordnung Erlernet habe, Bittet alßo Ihme das behörige Würths und Zunfft: Recht dießorths Zu conferiren, Zu dem Endte den Nöthigen Zunfft Schein Ertheilen Zulaßen, damit er Von Gnädigen Herren denen XV.rn den wein: Schanck inn vor ermeldtem Gast: Hauß au Chevalier de St George möge Erlangen können.
Hierauff Erkandt Worden, Weilen demselben Zufolg deß producirten thauff: Scheins Zur behörigen Majorennitæt der 25 Jahren, der Zeit annoch 3 Jahr 5 Monat und 6 tage folgbahr deßen begehren wieder Art. de anno 1746. Paragr: 6.to Laufft Alß wirdt derselbe so wohlen pro Dispensatione ætatis alß auch wegen dem wein: Schanck ahne Gnäd. Herren die XV. Verwießen.

(f° 285-v) Montag den 21.t mensis Aprilis – Jean Baptiste Joseph Marchand, der Gastgeber au Chevalier de St George, welcher Vermög Eines Ehrsamen Gerichts Bescheids vom 5.ten mensis Martii 1760. so wohlen wegen nicht gehabter Majorennitæt der 25 Jahren pro Dispensatione ætatis alß auch wegen Erlangung deß wein: Schancks in erst besagter Gast: Behaußung au Chevalier de St George verwießen worden, hat nach Anleitung Gnäd. Herren derer XV. Erkanntnuß vom 29. Martÿ ohnlängst, nicht nur * die dispensationem ætatis sondern auch das Zunfft und Würths: Recht, alß einer so die profession der würtschafft Erlernt gehabt Erhalten und derentwegen Zu der Stadt: undt Zunfft gebühr, dem dieß übrigen herren Zunfftmeister den 2.ten Apr: jüngst bereiths Abgestattet mit 13 fl. oder 6 lb 10 ß, wie auch Stuben undt Hüttengeldt pro hoc anno 6 ß
Juravit eodem auff die Ordnung.
NB manque avril-décembre 1756

1788, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 169)
Le brasseur Jean Georges Petsch sollicite le droit d’auberge dans la maison qu’il tient à bail de son frère. Il l‘obtient après avoir présenté une attestation des Quinze.

(f° 22-v) 8.te Gericht 1788 Kauffgericht. Donnerstag den 18.ten Decembris 1788
Johann Georg Petsch bierbrauer und burger alhier erscheint vir E. E. Gericht mit geziemender Bitte Ihne als einen Wirth und Gastgeber dießorths leibzünfftig anzunehmen, um das Zunfft und Wirths Recht in dem durch seinen Bruder erst kürzlich von Herrn Exsen. Marchand erkaufften Ihme aber in lehnungs bestand gegebenen Zum Ritter Sanct Geörg geschildeten Gast: Hauß treiben Zu können. Weilen er aber seiner eigenen Geständtnis noch die Gasthaltung nicht nach Ordnung und Artikel erlernt habe, folglich den ihme abgeforderten Lehrbrief vorzulegen außer stand seÿe, als wäre er erbietig die solchenfalls von Gnädigen Herren den Fünffzehen verordnete alte und neue Receptions gebühren nebst Unkosten baar Zu erlegen geziemend bittend Ihme sub merito dieses Oblati in seinem begehren Zu willfahren.
Nach angehörtem des Comparenten Vor: und Anbringen auch gethanem Anerbiethen ist Erkandt worden, seÿe das durch Ihne Joh: Georg Petsch gethane oblatum hiemit Zwar Gerichtlich Zu verzeichnen und ihme deßen Urkund zu ertheilen, derselbe aber in seinen übrigen formirten wider dißeithige Ordnung und Art: vom 17. sept. 1746. streitendem begehren Von dieser Gerichtstelle ab und an Gnädige Herren die Fünffzehen Zu verweisen (dt. Kaufg. 1 lb 18, Untg. 4, dt. 2. 2.)

(f° 23) Samstag den 20.ten Decembris 1788
Johann Georg Petsch producirt nunmehr Gnädiger Herren der XV. Bescheid vom heutigen Tag, kraft deßen Erkandt worden, Wird dem Implorant mit begehrtem Zunft und Wirthsrecht unter Erlag der alten und neuen Recept. gebühren dispensando von der Ordnung ref. Exp. Willfahrt. In gefolg solchen bescheids bittet er dermahlen als ein Wirth und Gastgeber dißorths leibzünfftig angenommen Zu werden, ferner erlegt er löbl. Stadt Stall Schein vom heutigen tag vor, woraus erhellet, daß er sich nach Ordnung gemeldt und Zu E. E. Zunft der freÿb. dienen wolle.
Nach Ersehung erst angelegter Producten ist Erkanndt worden seÿn Implorant in Gemäßheit Gnädig. Hh. der XV.en bescheids gegen Erlag der alten und neuen Receptions Gebühren als ein Wirth und Gastgeber dißorths leibzünfftig anzunehmen. Den Weinschanck habe er bereits auch von Gnäd. Hn. den XV. erhalt. jur. auf die Ordnung (Recept. 32. 10., Stubg. 6, Prot. g. 4, dt 33. lb)

Rente foncière

Blatterhaus (1 AH 1186) Brieff Registratur f° 42-v
La maison figure au registre des actes de l’Hospice des Vérolés. Le relieur Jean Klein et sa femme Apollonie Frentzel ont acheté en 1581 du tailleur Georges Aal et de sa femme Barbe, pensionnaires à l’hospice des Vérolés, une maison Grande rue des Dominicains (rue des Orfèvres) grevée de divers cens, à charge de payer chaque année 40 florins à l’hospice pour leur pension. Les propriétaires suivants figurent en marge (Bernard Kieffer, Jean Georges Gastelius et Jean Melchior Erhard). Le capital est acquitté en 1711 et en 1720.

Predig Gaß. modo Bernhardt Küeffer Aurifaber. Modo Hans Georg Gastelius glasmaler. modo Johann Melchior Ehrhard Goldarbeiter. abgelöst 1711 und 1720. 42.

Straßburg XXI lib d vff Thome Apostoli
Item Ein Brieff mit des B: Hoffs Insigel dessen dat. den 27.sten Septembris Anô 1581. Sagt wie Hans Klein der Buchbinder Burg. Zu Straßburg vnd Aplong Frentzlerin sein eheliche Haußfr. Bekennen das sie Haben und Innen eÿgenthümblich Zustand. dreÿ Heüßer Ein vorders, Mittels, vnnd Hinders sampt Iren Hoffstetten Zweÿen Höfflin vnd gärtlin auch allen Iren Begriff. & So sie Bekenner, vmb Georg Aalen den schneid. vnd Barbel sein Haußfr. Pfrüendere des Blater Haußes gekaufft, gelegen Inn d. St. Straßb. Inn groß Predig. gass, Einseit neb. Erasmo Krugen dem goldtschmidt, Anderseit Zum theil neben vier Goldschmidt Zum theÿl neben Barthel Kern Schneider, vnd Hans Schuman dem Schuhemach. stossend Hinden vff Friderich Trutwÿn, dauon gehndt ij guld. gelts Ablößig mit L. guld. des vest. Hanss volmars von Bernßhoff selig. wittwe, Mehr vj lib. d. gelts widerkeüffig mit i X xx lib d den armen sonder siech. Zur Roth. Kirch. Und das das Blaterhauß vff demselben Heüßern Hoffstetten Hofflin vnd gärtlin Haben vnd haben solle viertzig guld. St. w. Järlichs Zinß mit viij C guld. zu Acht mahlen lößig, Welchen Zinß Georg Al vnd Barbel bede Eheleüth obgenant Zu erkauffung Ihrer Pfrund. übergebenn, Und versprech. also Hans Clein und Aplong sein haußfr. dieselben viertzig gulden gelts Alle Jar vff Thome Apostoli dem Blaterhauß Zu lüffern und Zu antworten, Auch die Unterpfandt Inn guten Bauw und ehren zu halten & mit Litera B signiert.
[in margine:] modo Bernhardt Küeffer Aurifaber.
Modo Hans Georg Gastelius glasmaler.
Modo H. Johann Melchior Ehrhard Goldarbeiter.
Auff Abschlag der hierinn bemelten dem blaterhauß Zuständig. 40. fl. Straßb. wehr. Jährlichen Zinnses Ist die Helffte mit 400 fl. ged. Wehr. od. 420. fl. in current abgelößt, vnd ist davor am 23.t Januarÿ 1711. quittirt worden wie in d. Statt Straßb. C Contradtstuben reg. d. aô 1698. fol. 774.a in marg. Zu sehen, also daß nicht mehr als noch 20. fl. Jährlichen Zinses ablösig mit 400 fl. ged. wehr. restiren.
Erschienen S T H. Daniel Andreas König alter Ammeister, als Pfleger und H Joh: Paul Tromer als Schaffner löbl. Stiffts Blatterhauß haben in gegensein H. Joh: Georg Finxen goldarbeiters, angezeigt und bekandt der ahne obigem Capital restirende 200 lb währung würcklich bezahlt worden auch Zinß und marzahl richtig seÿen, hierüber H Finxen als nunmahliger proprietarium des underpfandts bestens quittirend v. gegenwärtige verschreibung wieder cassirend unterschrieb. actum d. 16. 10.bis 1720. [unterzeichnet] Daniel Andreas König als Pfleger, Johann Paul Tromer

Description de la maison

  • 1707 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment arrière et un puits commun est estimée à 2000 florins
  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisines, cendrier, vestibule, boutique d’orfèvre, cave voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 2150 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent trois salles à manger, plusieurs poêles, chambres et une cuisine, la mansarde est couverte de tuiles plates, les deux caves sont voûtées, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Orfèvres

N° / ancien N° : 18 / 19
Fritz
Rez de chaussée en pierre de taille et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 342 case 1

Fritz, Jean Geoffroi, veuve à Strasbourg – rue Mercière 11
1858 Pierrot Charles Auguste rue des orfèvres 19 à Strasbourg

N 1158, sol, maison, R. des orfèvres 19
Contenance : 2,75
Revenu total : 451,43 (450 et 1,43)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 55 / 44
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1167 case 1

Pierrot Charles Auguste
1883 Metzner Adam Goldschmied und Ehefrau Katharina geb. Rupp in Gg.

N 1158, Maison, sol, Rue des orfèvres 5
Contenance : 2,75
Revenu total : 451,43 (450 et 1,43)
Folio de provenance : (342)
Folio de destination : 1168-I Verg. – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1885
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 55 / 44
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

N 1158, Maison, sol, Rue des orfèvres 5
Revenu total : 561,43 (560 et 1,43)
Folio de provenance : 1168-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1885
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 58 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1885, Zugang – Metzner Adam f° 1168-I, N 1158, maison, Reinertrag 560, Vergrößerung, 1882
1885, Abgang – Metzner Adam f° 1168-I, N 1158, Haus, Reinertrag 450, Vergrößerung, 1882

Cadastre allemand, registre 32 p. 463 case 4

Parcelle, section 63, n° 31 – autrefois N 1158
Canton : Goldschmiedgasse Hs N° 5 / Rue des Orfèvres
Désignation : Hf, Whs u. NG
Contenance : 3,00
Revenu : 4600 – 5500
Remarques :

(Propriétaire), compte 2937
Metzler Adam u. Ehefr.
1946 Hertzig Charles sa veuve née Metzner
1952 Lauck Charles, restaurateur et son épouse
(2573)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 135 des Orfevres p. 249

19
Pro. Betsch, George, Aubergiste – Fribourgs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgasse (Seite 50)

(Haus Nr.) 5
Wiener Bäckerei-Filiale. 0
Schanté, Apotheker. 02
Metzner, Juwelier. E A
Perrier, Wwe. 3
Stehberger, Wwe. 3
Villemin, Musiklehrerin. 3
Thiel, Bur.-Gehilfe. H 1
Winder, Kaufmann. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 142)

Rue des Orfèvres, n° 5 (1882-1989)

Le propriétaire Pierrot fait poser en 1882 un volet roulant à sa devanture. L’orfèvre Metzner charge en 1885 l’entrepreneur J. Klein de recouvrir la cour d’un toit vitré pour agrandir la salle de restaurant et de convertir deux croisées en portes au rez-de-chaussée. L’architecte municipal Nebelung accepte le toit vitré selon un nouveau projet qui garantit la bonne aération. Le propriétaire Metzner fait aménager en 1895 une porte de cave pour descendre des fûts de bière au sous-sol
Restaurateur Fix (1899), café Schuler (1903), café Léonie Aschner (1919, 1931) – Coutelier Louis Springer (1909-1940)
La maison est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Marie Hertzig charge en 1946 l’architecte Charles Braun de construire deux magasins provisoires, terminés en février 1947. L’architecte E. Zeerleder dépose en 1951 au nom de Charles Lauck une demande de permis de construire auprès du M.R.U. qui fait démolir (avril 1952) les constructions provisoires dont il est propriétaire. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire (dossier 512 Z) en juillet 1951. Le préfet accorde en juin 1952 la dérogation quant à la hauteur du bâtiment à construire. Les fondations en béton sont coulées en mai 1952, le gros œuvre se termine en août 1952. Le bâtiment est terminé, les magasins exploités et les logements habités en octobre 1953.
Charles Lauck fait construire en 1959 une terrasse au deuxième étage du bâtiment latéral à gauche de la cour et transformer celle au premier étage sous la direction de l’ingénieur Marcel Stengel. ll fait construire en 1962 une remise à poubelles et à bicyclettes à droite de la cour.

Magasins. Combustibles Strasbourgeois puis Strasbourg Lyon (1954-1972)
Anytex (vêtements), 1968
Société anonyme Marlène Pour (magasin Céline, vêtements,1977)

Sommaire
  • 1882 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Pierrot l’autorisation de poser un volet roulant à sa devanture – En marge, la saillie pourra être de 25 centimètres
  • 1884 – Note. Un cabinet d’aisance et un urinoir sont en construction dans la cour arrière de la propriété Metzner – Une autorisation n’est pas nécessaire puisqu’il s’agit seulement d’agrandir légèrement le cabinet existant.
  • 1885 (mars) – L’entrepreneur J. Klein (9, rue Fritz) demande au nom de l’orfèvre Metzner l’autorisation de recouvrir la cour d’un toit vitré, de convertir deux croisées en portes au rez-de-chaussée et d’aménager un nouvel accès au sous-sol dont les dessins sont joints.
    L’architecte municipal Nebelung expose les raisons qui s’opposent à recouvrir la cour d’un toit vitré pour agrandir la salle de restaurant dans le bâtiment à trois étages, 1) les secours seront plus dificiles en cas d’incendie, 2) le rez-de-chaussée et le sous-sol recevront moins d’air et de lumière
    1885 (avril) – L’entrepreneur présente un nouveau projet qui garantit la bonne aération. Un passage de 1,50 mètre de large subsiste entre le bâtiment principal et le bâtiment arrière, une aération de 50 centimètres de large se trouve au milieu du toit vitré. L’architecte municipal Nebelung estime que le projet est acceptable puisqu’aucun règlement ne fixe la surface minimale des cours. – Autorisation de recouvrir la cour au-dessus du rez-de-chaussée. En marge, calcul statique du pilier qui soutient le bâtiment latéral
  • 1895 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1895 (avril) – Le propriétaire A. Metzner demande l’autorisation d’aménager une porte de cave pour descendre des fûts de bière au sous-sol. – Autorisation – Travaux terminés, juin 1895 – Dessin
  • 1895 – Le cordonnier N. Meyer (demeurant 7, rue du Sanglier) déclare qu’un tuyau d’aération posé dans la propriété sise 5, rue des Orfèvres dégage de mauvaises odeurs qui empêchent d’aérer une pièce au 7, rue du Chaudron – Le maire demande à A. Metzner de surélever le tuyau d’aération – Travaux terminés, octobre 1895.
  • 1899 – Avis de paiement au nom du restaurateur Fix. En note, l’établissement est fermé. Fix est parti à Rosheim – A. Metzner déclare après avoir reçu l’avis de paiement que le restaurateur a posé une lampe conformément aux prescriptions. Le restaurant rouvrira le premier janvier 1900 suite à un nouveau bail.
  • 1903 – Dossier. W. A. Schuler demande l’autorisation de servir du café, du thé et du chocolat – Rapport illustré d’un croquis. La salle satisfait aux prescriptions ministérielles, la cuisine (2,50 sur 2,00) ne reçoit pas de lumière extérieure mais ne sert qu’à préparer le chocolat.
  • 1897 – Rapport sur un feu dans l’atelier – La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire
  • 1907 – Le maire constate que la veuve Alexandrine Schuler (filiale de la boulangerie viennoise) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire (Maggi) – Camille Scheibel (demeurant 30, boulevard de Schirmeck), représentant la société Maggi, demande l’autorisation de poser l’enseigne – Autorisation
  • 1909 – L’entrepreneur Hilaire Zæpfel (5, place Arnold) et le propriétaire A. Metzner demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, juin 1909
  • 1909 – Le coutelier L. Springer transfère son établissement du 3 au 5, rue des Orfèvres. Il demande l’autorisation de poser une enseigne plate. La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit d’une enseigne perpendiculaire suspendue à 2,70 mètres (au lieu des 3 mètres réglementaires), dont la saillie a 50 centimètres au lieu de 25. – Nouvelle demande de Springer – La Police du Bâtiment accorde une saillie de 40 centimètres à trois mètres de hauteur. – Autorisation
  • 1909 (novembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L. Springer a transféré sa coutellerie du n° 3 au n° 5. En note, Springer a déposé une demande auprès de l’inspection du travail – L’atelier mécanique de coutellerie et d’aiguisage se trouve au rez-de-chaussée du n° 5, les dessins en seront fournis sous quinzaine
    1910 (juin) – Louis Springer dépose une description de l’atelier et des dessins – L’inspection du travail déclare que les prescriptions sont les mêmes que dans l’atelier du n° 3. Dossier
    1910 (juillet) – Autorisation d’installer des machines dans l’atelier de coutellerie au 5, rue des Orfèvres – Les machines sont installées conformément aux prescriptions. – Dessin du rez-de-chaussée
  • 1905. Commission contre les logements insalubres. Propriétaire Metzger [sic], demeurant sur place. Les cabinets d’aisance devront être raccordés aux canalisations
    1915. Commission des logements militaires, remarques en huit points
  • 1919 – Dossier suite à un courier de la Division II et du commissaire de police. Léonie Aschner demande l’autorisation d’exploiter un café – La Police du Bâtiment déclare que les locaux sont conformes aux prescriptions.
  • 1923 – Le peintre Louis Marx (3, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de repeindre la devanture – Accord
  • 1929 – La Maison du Café (61, rue Pouchet à Paris) demande l’autorisation de faire poser une plaque émaillée chez Aschner – Correspondance du maire avec la Maison du Café au sujet de 25 demandes.
  • 1930 – Louis Springer demande l’autorisation de poser une enseigne plate sur la droite (texte, Coutellerie, Mond Extra, Rotbart, die Qualitätsmarken, L. Springer) – Accord
  • 1931 – F. Blind et N. Felix (agence de publicité,12, quai Saint-Nicolas) demandent l’autorisation de poser une plaque (La Maison du Café, en vente ici) chez leur client Aschner. – Autorisation de poser une double enseigne au-dessus de la porte d’entrée
  • 1933 – Louis Springer demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face. Dessin – Autorisation
  • 1940 – Louis Springer transfère son magasin du 5, rue des Orfèvre à l’ancien magasin juif 32, rue du dix-neuf juin et demande l’autorisation de remplacer les lettres métalliques Schneider par L. Springer (carte commerciale, coutellerie, orfèvrerie, fondée en 1862)
  • 1948 – La maison est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à la veuve Finance pour ses locaux commerciaux
    1946 – Joseph Haar certifie que le mobilier de ses enfants les conjoints André Beyer se trouvait chez lui au 5, rue des Orfèvres
    1946 – Certificat accordé à André Beyer (bombardement du 11 août 1944), à Susanne Carrara (deuxième étage, bombardement du 11 août 1944)
  • 1946 – L’architecte Charles Braun (68, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) demande au nom de la veuve Marie Hertzig (demeurant à Saint-Arbogast rue des Echasses) l’autorisation de construire deux magasins provisoires – La Division VI n’émet pas d’objection – Dessin, plan de situation – Le maire accorde la permission, sous réserve de l’accord du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme – Le gros œuvre est presque terminé, octobre 1946, les travaux intérieurs continuent, décembre 1946. Les travaux sont terminés dans le magasin de droite, interrompus dans l’autre, janvier 1947. Les deux magasins sont terminés, février 1947.
  • 1951 – L’architecte E. Zeerleder (30, rue de Sélestat au Neudorf) déclare avoir déposé au nom de Charles Lauck une demande de permis de construire auprès du M.R.U. Il demande au maire de faire démolir les magasins provisoires. – Le maire notifie la veuve Marie Hertzig (février 1951) et les conjoints Lauck-Brua (mars 1951), devenus propriétaires de l’immeuble par acte passé devant le notaire Haumesser le 16 octobre 1950, de faire démolir les magasins. Il envoie copie des deux courriers au M.R.U. qui serait propriétaire des constructions provisoires. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ingénieur Lamberigts) confirme qu’il est propriétaire des constructions provisoires. – Les constructions provisoires sont démolies, avril 1952.
  • 1951 (février) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme fait parvenir des pièces au maire. Charles Lauck dépose une demande de permis de reconstruire le bâtiment sous la direction de l’architecte E. Zeerleder (30, rue de Sélestat au Neudorf). Il demande d’obtenir des dérogations puisque la hauteur de la façade dépasse la largeur de la rue et la cour n’a pas la surface minimale.
    1951 (juillet) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire (dossier 512 Z)
    1952 (mars) – Le maire autorise Philippe Fuchs (226, rue Principale à Oberschæffolsheim) à occuper la voie publique devant l’immeuble.
    1952 (mars) – Le directeur départemental de la santé demande son avis au maire. Le bâtiment aura une hauteur de 9,80 mètres alors que la rue a une largeur de 5,25 mètres. Les bâtiments voisins ont respectivement 5,98 et 11 mètres de haut. – Le maire répond qu’il n’a pas d’objection à faire
    1952 (juin) – Le préfet accorde la dérogation quant à la hauteur du bâtiment à construire.
    1952 (février) – Les magasins au rez-de-chaussée sont évacués.
    1952 (avril) – L’architecte E. Zeerleder transmet des dessins (plan de situation, plan des différents niveaux, élévation du bâtiment avant et du bâtiment arrière (atelier)
    Suivi des travaux. L’entreprise Fuchs d’Oberschæffolsheim enlève les vestiges des anciennes fondations et coule la semelle en béton, mai 1952. Les murs en briques cellulaires en sont au premier étage, juin 1952. Le gros œuvre se termine, août 1952. L’entreprise Trau (Montagne-Verte) a terminé les installations sanitaires, les plâtriers (entreprise Ch. Heitzmann, route d’Altenheim au Neuhof) travaillent, octobre 1952. L’entreprise Aegertes (route de Bischwiller à Bischheim) termine le chauffage central, mars 1953. Les cadres de devanture (en chêne) sont posés, mars 1953. L’escalier en chêne est posé, mai 1953. Le bâtiment est terminé, les magasins exploités, les logements habités, octobre 1953. La réception finale ne donne lieu à aucune objection. L’architecte transmet le certificat du ramoneur Kieffer, juin 1953.
    Le bâtiment suit l’alignement légal ou est en retrait de 6 centimètres.
    1953 (mars) – Le maire autorise Oscar Weber (entrepreneur en crépissage, 69, route des Romains à Kœnigshoffen) à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir le nouveau bâtiment
    1953 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le certificat de conformité
  • 1954 – Pierre Ramus (débit de vin Au Clou) occupant un bâtiment provisoire 3, rue du Chaudron se plaint que le propriétaire du terrain arrière a construit un garage à bicyclettes qui l’empêche d’ouvrir ses volets – La Police du Bâtiment constate les faits, compte rendu illustré d’un plan. Elle se déclare incompétente, l’affaire relève du droit privé puisque le garage n’est pas soumis à permis de construire et que les jours vers le terrain d’autrui sont illégaux.
  • 1954 – R. Diesel demande l’autorisation de poser une enseigne Anytex
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la demande de J.-L. Haas, demeurant 1, place Saint-Pierre-le-Jeune – Le maire accorde l’autorisation
  • 1954 – La maison Combustibles Strasbourgeois demande l’autorisation de poser une inscription sur la vitre de la devanture – Le maire accorde l’autorisation
    1955 – La même demande l’autorisation de poser une enseigne verticale (lettres métalliques éclairées au néon) – Le maire accorde l’autorisation
  • 1959 – Charles Lauck dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’ingénieur Marcel Stengel (19, rue du Dôme) une terrasse au deuxième étage – Le maire transmet la demande avec avis favorable. Le Ministère de la Construction émet un avis favorable (construction d’une terrasse au deuxième étage et transformation de celle au premier étage) – Dessin, terrasse (bâtiment latéral à gauche de la cour) – Arrêté portant permis de construire une terrasse à l’arrière du terrain, 16 décembre 1959 – Travaux terminés conformément aux plans, décembre 1959
  • 1962 – Le restaurateur Charles Lauck dépose une demande de permis de construire une remise à poubelles et à bicyclettes par l’entrepreneur B. Weiss (84, avenue Jean Jaurès au Neudorf) – Arrêté portant permis de construire – Dessin (la remise se trouve à droite de la cour)
    1963 (juin) – L’entreprise a commencé les travaux. Le mur qui soutient l’auvent contre le mur du voisin est terminé, juillet. Travaux terminés, septembre 1963.
  • 1968 – A. Dischler demande au nom de la société Anytex (Tout ce qui est nouveauté, tricots de luxe, bas, chemisiers, jupes) l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. La société ne donne pas suite à son projet.
  • 1968 – Le maire demande au propriétaire Charles Lauck de faire ravaler la façade – L’architecte Alfred Scheyder (6, rue du Fossé des Tanneurs) demande au maire d’annuler la demande, le bâtiment ayant été entièrement reconstruit douze ans auparavant. – Le maire maintient sa demande
    1968 (septembre) – Le propriétaire est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, septembre 1968.
  • 1971 – L’adjoint Pfirsch fait part de l’appel téléphonique du vice-président du Syndicat des propriétaires Jost, locataire, qui se plaint que l’humidité provenant du voisin (n° 3) empêche les travaux dans la cage d’escalier – L’architecte municipal Claudine Weydmann déclare qu’il est difficile de savoir si l’humidité du mur mitoyen est due au n° 3 ou au n° 5 et propose de poser un isolant (novembre 1971). La nouvelle descente sur les lieux (décembre 1971) confirme que le mur du n° 3 n’est pas humide.
  • 1972 – La société Strasbourg Lyon (charbons) déclare céder son bail en avril et retirer l’enseigne lumineuse
  • 1977 – Le magasin Céline demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable si les tubes sont beiges et la lumière faible. – Le maire autorise l’enseigne, février 1978.
    1977 – La société anonyme Marlène Pour (chaussures et couture) demande l’autorisation de faire transformer l’entrée du magasin par l’entreprise Reiller et Graff (2, rue du Vingt-trois-novembre à Illkirch), à savoir poser une enseigne Céline et remplacer la porte à cadre en bois par une nouvelle en métal – Dessin du rez-de-chaussée
    Le maire transmet la demande avec avis favorable, janvier 1978. – Les architectes des Bâtiments de France Jacques Ernest puis E. During émettent un avis favorable, février 1978
    1978 (mai) – Le préfet accorde le permis de construire
    1978 (juillet) – Les travaux sont terminés conformément aux plans
  • 1983 – L’entrepreneur de couverture Jean-Paul Olland (1, rue de la Robertsau à Hœnheim) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux de toiture – Le maire accorde l’autorisation. Travaux terminés, septembre 1983.
  • 1986 – Le maire autorise la société Marlène Pour à faire vente sous forme de liquidation avant transformation

Autres dossiers
945 W 121 (volume II, 1989-1996)
1198 W 2552 (modification de la devanture, 1996-1997)
1601 W 673 (ravalement et menuiseries (2004), refus
1685 W 99 (double vitrage au troisième étage (2008-2009)
1684 W 1585 (remplacement des menuiseries (2008), refus

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 16)

Dossier NV 512 Z – Les deux bâtiments entièrement détruits par le bombardement aérien du 11 août 1945 sont décrits, croquis à l’appui. Le bâtiment avant comprenait un rez-de-chaussée sur caves, trois étages et un grenier aménagé, une façade en moellons enduits à piles, des baies à encadrement en pierre, des planchers en bois et une couverture en tuiles plates. Deux magasins se trouvaient au rez-de-chaussée, des logements aux étages.
Le bâtiment arrière comprenait un rez de chaussée sur caves, trois étages et greniers. Un magasin se trouvait au rez-de-chaussée, des logements aux étages. Murs en moellons et brique avec enduits, plancher en bois et couverture en tuiles plates. La cave voûtée du bâtiment avant n’est pas endommagée, le bâtiment provisoire a empêché que les matériaux soient abîmés par les intempéries. Le restaurateur Charles Lauck est propriétaire de l’immeuble, l’architecte est Alfred Schech, demeurant 3, rue de l’Ecole à Bischheim.

Pièces principales
  • Dossier n° N.V. 512 Z (Modèle DH 9)
    Caractéristiques techniques du bâtiment N° 1.
    Désignation de l’étage – Surface hors œuvre ou entre axes de mitoyenneté – Hauteur de sol à sol – Destination principale
    Sous-sol – 135 m²
    Rez-de-chaussée, commerce – 148,50 m² (surface construite approximative), destination, magasin
    1° étage – 135 m² (surface hors œuvre) habitation
    2° étage – 135 m², destination id.
    3° étage – 135 m², destination id.
    Comble utilisable – 135 m²
    Ancienneté de l’immeuble, antérieur à 1840
    État d’entretien des ouvrages de couverture : bon
    de menuiserie : bon
    de peinture : bon
    Dimensions approximatives des cours et courettes, 13,50
    Nature des principaux murs : moellon, enduit, piles et encadrement pierre
    ossature des planchers, bois
    couverture : tuiles plates
    Agencements modernes existants : eau, gaz, électricité, salle de bains, tout à l’égout
  • Caractéristiques techniques du bâtiment N° 2.
    Désignation de l’étage – Surface hors œuvre ou entre axes de mitoyenneté – Hauteur de sol à sol – Destination principale
    Sous-sol – 106 m²
    Rez-de-chaussée, commerce – 106 m² (surface construite approximative), destination, magasin
    1° étage – 106 m² (surface hors œuvre) habitation
    2° étage – 106 m², destination id.
    3° étage – 106 m², destination id.
    Comble utilisable – 106 m²
    Ancienneté de l’immeuble, antérieur à 1840
    État d’entretien des ouvrages de couverture : bon
    de menuiserie : bon
    de peinture : bon
    Dimensions approximatives des cours et courettes, 36,00
    Nature des principaux murs : brique enduits
    ossature des planchers, bois
    couverture : tuiles plates
    Agencements modernes existants : eau, gaz, électricité, tout à l’égout
  • (A 2) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    Loi des 11 octobre 1940, 12 juillet 1941 modifiée les 8 novembre 1941 et 7 octobre 1942
    Dossier n° NV 512 Z
    Dossier de destruction
    Etat-civil du propriétaire, Hertzig née Metzner, Marie Sophie Mathilde, née le 29.10.1876, française, sans profession
    Domicile, 3, rue des échasses, Strasbourg, veuve de Hertzig, Charles, Date du mariage 24.4.1902
    Renseignements relatifs à l’immeuble sinistré. Adresse, 5, rue des Orfèvres Strasbourg, section 63, parcelle 31
    Date, cause et circonstances du sinistre – Par le bombardement aérien du 11 août 1944 la maison a été totalement sinistrée
    Modalités de règlement (…)
    Croquis d’implantation
    Strasbourg le 5 août 1945
    Destination – Habitation plus une partie à usage commercial
    Quotité du dommage – Formule B 2 : totalement détruit
    Origine de propriété – Succession à partir du 27.2.1933
    Droits réels – Le bâtiment se trouve libre de toute charge
    Ancienneté – antérieur à 1840
    Locations – Le bâtiment était tout loué
    Assurance. Oui. Bad. Gebäudeversicherung, 70.000 RM = 1.050.000 francs – L’assurance couvrait-elle les risques de guerre ? non
    Subventions antérieures. non
  • (B 2) Etat descriptif d’un bâtiment totalement détruit
    Propriétaire, Hertzig Marie, 3, rue des échasses, Strasbourg
    Renseignements relatifs au bâtiment détruit. Adresse, 5, rue des Orfèvres Strasbourg
    Destination du bâtiment, habitation plus une partie commerciale
    Ancienneté – antérieur à 1840
    Date, cause et circonstances du sinistre – sinistre total par le bombardement du 11.8.1944
    Description du bâtiment
    Sous-sol et caves
    Rez-de-chaussée, 1 grand + 1 petit magasin
    1° étage, à droite maison de devant 5 pièces + cuisine
    2° étage, à gauche maison de derrière 4 pièces
    Caractéristiques de la construction
    Murs au-dessus du sol, façades pierres taillées 0,85 cm
    murs latéraux, briques 0,80 cm
    Planchers, 1° + 3° étage planches, 2° parquets
    Couverture, ardoise, zinc, tuiles
    Toiture, charpente bois
    Agencement moderne.
    Y avait-il dans le bâtiment le chauffage central ? non, l’eau ? oui, le gaz ? oui, l’électricité ? oui, un ascenseur ? non, des salles de bains (nombre) ? 2, des W.C. (nombre) ? 7, des fosses fixes ? des fosses septiques ? le tout à l’égout ? oui, un puits perdu.
    État de conservation et d’entretien.
    Emplacement réservé aux croquis
    Strasbourg le 25 août 1945
  • Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Dossier n° N.V. 512 Z (Modèle DH 6)
    Procès verbal d’expertise
    Adresse de l’immeuble – 5, rue des Orfèvres
    Propriétaire – Madame Veuve Hertzig Marie, 3, rue des Echasses, Strasbourg
    Personne convoquée – Madame Veuve Hertzig Marie, 3, rue des Echasses, Strasbourg
    Date de la convocation – 29 mars 1946
    Personnes présentes – Madame Veuve Hertzig Marie, 3, rue des Echasses, Strasbourg
    Qualité en laquelle agit cette dernière : Propriétaire
    Date d’expertise – 5 avril 1946
    Origine du sinistre – Bombardement du 11 août 1944
    Consistance des dégâts. Bâtiment N° 1
    Bâtiment élevé d’un rez de chaussée sur caves, de trois étages carrés et d’un grenier aménagé avec mansardes
    Façade en moellon enduit avec piles et encadrement de baies en pierre, planchers en bois et couverture en tuiles plates.
    Le rez de chaussée aménagé en magasins, dans les étages locaux d’habitation.
    Ce bâtiment est complètement détruit, il ne subsiste que les caves dont le bon état des voûtes n’a pu être constaté.
    Bâtiment N° 2.
    Bâtiment élevé d’un rez de chaussée sur caves, de trois étages carrés et d’un grenier. Il comporte : magasin à rez de chaussée et locaux d’habitation dans les étages. Murs en moellons et brique avec enduits, plancher en bois et couverture en tuiles plates.
    Ce bâtiment est complètement détruit, les voûtes des caves sont crevées.
    Annexe dans la cour : water closet et urinoirs complètement détruits.
  • Entretien de l’immeuble 5, Rue des Orfèvres à Strasbourg
    Factures en possession de la sinistrée (25 factures de 1932 à 1941)
    Strasbourg le 27 juillet 1950. (signé) la sinistrée, l’architecte Alfred Schech, 3, rue de l’Ecole à Bischheim
  • Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme – Délégation départementale du Bas-Rhin – Service des dommages de guerre
    Strasbourg le 29 / 7 / 50
    Evaluations immobilières
    Procès-verbal de vérification
    N° du dossier : NV 512 Z
    Adresse de l’immeuble sinistré : 5, rue des Orfèvres
    Nom du propriétaire : Mme V° Hertzig Marie
    Nom et adresse de l’architecte : M. Schech de Bischheim
    Date de vérification : 31 mai 1950
    Personnes convoquées : L’architecte et la sinistrée
    Personnes présentes à la vérification : id.
    Nom du vérificateur : Goerig
    Compte rendu sur l’étude du dossier
    a) Origine du sinistre : Bombardement aérien du 11 août 1944
    b) Vérification du devis
    Immeuble détruit à 80 %
    La cave voûtée située côté rue des Orfèvres sous l’aile principale n’est pas endommagée et la construction provisoire édifiée à l’emplacement des magasins détruits a empêché les infiltrations et évité aux matériaux d’être désagrégés par les intempéries.
    Par contre celles se trouvant sous l’aile arrière a été reconnue comme détruite à 100 %.
    La quasi-totalité des murs mitoyens ont été reconstruits sur marchés de la Circonscription de Strasbourg et au devis n’a été maintenu que celui restant à édifier avec le 3, rue du Chaudron. La vérification a été faite d’après les vestiges retrouvés sur place et les renseignements puisés au dossier de la Police du Bâtiment.
  • Dessin. Façade principale, coupe A-B, coupe C-D. Sous-sol, rez-de-chaussée, I° et II° étage, III° étage
    Bischheim le 20 janvier 1950. L’architecte, Alfred Schech
  • (DG 4) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    Dossier n° NV 413 Z
    Demande d’indemnité de reconstruction
    Déclaration de sinistre produite au nom de Mme Vve. Hertzig, née Metzner Marie, enregistré sous le N° N. V. 512 Z
    Propriétaire des biens sinistrés
    Nom : Lauck
    Prénoms : Charles
    Date et lieu de naissance : 18.11.08, Illkirch-Graffenstaden
    Nationalité : française
    Situation de famille : marié
    Nom, prénom et nationalité du conjoint : Lauck née Brua, Lina, française
    Date et lieu du mariage : 4 sept. 1934, Strasbourg
    Régime matrimonial : séparation de biens
    Profession ou objet social : restaurateur
    Domicile : 15 rue des Orfèvres, Strasbourg
    N° d’inscription au Registre du Commerce : Strasbourg 23.984
    Désignation sommaire des biens sinistrés, rue des Orfèvres n° 5 à Strasbourg Bas-Rhin
    Bâtiments détruits ou fortement endommagés : I bâtiment à usage commercial et principalement habitation
    Cause et date du sinistre : bombardement aérien 11 août 1944
    Origine de propriété, achat 1950
    Droits réels, non
    Assurance, non
    Subventions ou indemnités antérieures, non
    A Strasbourg le 3 avril 1951
    Pour certification matérielle de la signature de M. Lauck, Strasbourg le 5.4.51. Le commissaire de police

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de l’orfèvre Bernard Kieffer dans le Livre des communaux (1587).

Originaire de Saverne, Bernard Kieffer achète le droit de bourgeoisie en 1565
1565, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 80
Bernhard Kieffer von elßaß Zaberen der goldschmidt hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zu der Steltz Eod. dat. [13. Septembris A° & Lxv]

Bernard Kieffer épouse en 1566 Anne Kogmann, veuve de Blaise Nessel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111-v n° 22)
1566. Bernhart Kieffer von Elsas Zabbern, goltschmidt, Anne Kogmännin Blasi Nessels verlaß. witwe (i 124)

Le tonnelier Blaise Nessel épouse en 1556 Anne, fille de Balthasar Kogmann
Mariage, cathédrale (luth. f° 37-v)
1556. 15 Martii. Bläsÿ Neßel der Küeffer vnd Anna Baltassar Kogmans tochter, eingesegnet den 23. Martÿ (i 41)

Mentions de Bernard Kieffer dans les registres du Magistrat.
1581 Conseillers et XXI (1 R 54) Bernhard Kiefers Kinder. 325. (Hausen Mercklingen ambts schreiben) 343.
1586 Conseillers et XXI (1 R 63) Bernhard Kieffers dochter Salomeen vogt Michel Beck zu Hauß in Würtenberg. 306. 310. Conseillers et XXI (1 R
1590 Conseillers et XXI (1 R 67) Bernhard Küffer der Goldschmidt und Anna Stellerin seine Vogts frawen contra Michel Züger zu Winterthur. 249.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Bernhard Kieffer contra Matthis von Gottesheim. 343. 380.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) Bernhard Kieffer, Martin Beuttelrich vmb Farben Rock. 374.
1600 Conseillers et XXI (1 R 79) Bernhard Kuefer vmb fürschrifft. 63. Bernhard Kieffer contra Salomon Plattner. 368.

L’orfèvre Bernard Kieffer et Anne Kogmann fille de feu Balthasar Kogmann hypothèquent au profit de Véronique Wegrauff, veuve de Thomas Schrottberger, la maison comprenant trois bâtiments (avant, médian et arrière) et deux cours

1587 (xix tag Junÿ), Chancellerie, vol. 247-II (Registranda Meyger) f° 103
(P. fol. 134.) Erschienen Bernhardt Küffer der Golttschmÿtt, burger Zu Straßburg, vnd Anna Kogmännin sein eheliche haußfrauw, Wÿland Balthazar Kogmanns selig. dochter, haben sich vnver. für sich verschriben
Gegen Veronica Weygerauffin, wÿland Thoman Schrottbergers selig. witwe burgerin Zu Straßburg, so Zugegen, mit beÿstand & Frantz Oberreitt formenschneÿders burgers Zu S. Ires geschwornen vogts & Zu Zinsen 2 pfund 10 schilling Pfenning gelts, ablosig mit 50 Pfund Pfenning Straßburger
von vff vnd abe dreÿen heüsern, Einem Vordern, Mittlern vnd hindern, mit Iren hoffstetten, Zweÿen höfflin vnd garttlin, auch allen andern gebeuden & geleg. alhie Inn der Statt Straßburg, Inn der grossen Prediger gassen Einseit neben Erasmus Krieg den Goldtschmÿtt, Anderseit Zum theil neben Isaac Berner, Joachim Vogell den Goldtschmÿtten, Zum theil Barthell Kron* dem Schneÿder, vnd hans Schueman dem Schuhmacher hinden vff Friedrich Truttwein stoßend, dauon gehnd Zween guldin gelts Ablosig mit 50 guldin, wÿland Junckher hans Volmars von Berenßhoffen selig Wittwe, Mehr Sechs Pfund Pfenning gelts Ablosig mit C xx lb d. den Armen sondersiechen alhie, Item Viertzig guldin gelts ablosig mit 800 guldin dem Platerhauß alhie
Item Fünff fiertell Halb Wÿssen vnd Rocken (…)

Bernard Kieffer et Anne Kogmann vendent la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière à Jean Georges Gastelius. Un feuillet du début du XVIII° siècle (postérieur à l’achat par Schlegelmilch qui y est nommé) joint à l’acte demande de s’informer sur le cens dû à l’Eglise Rouge (soit remboursable par un capital soit droit emphytéotique) et sur le droit de passage d’après un acte de 1575.

1604 (xiij Aprilis), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 125-v
Erschienen herr Bernhard Khüeffer burg. alhie Silberarbeÿter vnnd Frauw Anna Kogmannin sein haußfrauw Haben Unverscheidenlich für sich verkaufft
Hannß Georg Gastelio burg. alhie
Zweÿ heußer ein Vorders V hind.s mit Iren hoffstetten Zweÿen brunnen mit Iren gebeuwen geleg. Inn der S S Inn groß prediger gaß gegen dem Thumbprobsteÿ hinden einseyt H Abraham Kreüchle andersit vornenher Isaac Bronner lyder* goldabeytern stoßen hind. vff Georg Wyssen goldarbeytern Davon gend 40 guld SW Zinß vff Thomen Apli. ablösig mit viij C g derselb. Werung der Armen des Blaterhauses, Mehr vj lb d die halbtheyl vff Johannis vnd der vbrig halbtheyl den heylig wyhnacht Inn hauptgutt ablosig m j C xx lb den Armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen, Mehr j lb 1 ß vff Joh. Bapt: ablößg mit xxvj lb v ß H Hanns Friderich Volmar von Bernßhoffen, Item ij lb x ß gelts vff Johannis Baptistæ losig m L lb d Simon Schrottberger, Sunst für ledig eÿg. der Khauff vber solche beschwerden j C xxij xv ß
Hiebey geweßen H Michel Kaÿser, Wolffgang Meegern, Georg Wyß goldarbeyter, Carle Volmar lederbereÿter
(der khff sein ledig eygen sein 740 lb gelaßnen beschwerd 616 lb)
(Scheda) Es beliebe herren Rebhann* so gudt sein, und Nach zu sehen in der verschreibung deß haußes in der goldschmidt gaß Neben dem Mühlbaum, so Jetzung Joh: Heinrich Schlegelmilch gehördt, so A° 1604. d. 13.ten Aprilis Verschriben worden, ob die 6. lb so man der Rothen Kurch zu Verzinßen hat, ob solcher Zinß als ein capital oder als ein Erblehen verschriben ist, Zweÿtens Wegen deß durchgangs so A° 1575 d. 10. Septem. Verschriben word. [unterzeichnet] Habrecht

Le peintre sur verre Josias Baur prend en apprentissage Jean Georges Gastelius, fils du pasteur Christophe Gastelius, en 1590
1590 (letst. Januarÿ), Chancellerie, vol. 269-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 6
Verding vnd Vergleichung Lernung eines glaser vnd Glaßmahlers handwerck Zwischen Hanß Georg Gastels vnd Meÿster Josia Bauren des Glaßmahler
Erschienen Hanß Jacob Zeÿsolff als vogt Hanß Georg weÿland Christoff Gastels gewesten Pfarrers Zu Waslen selig. mit Sara Belin seiner haußfrawen ehelich erzeügten Sohns, mit beÿstand H Georg Golders Fünff Zehen schreÿbers vnd Meÿser Hanß Krauffthal des Glasers an einem,
vnd Meÿster Josias Baur des Glaßmahler am and. theÿl haben angezeigt vnd Zuerkennen geben, das sie sich vergangener tags In beÿsein Jacob Fischers vnd Pauli Loë bed. Glaßmahler vnd burg. alhie mitt einand. eines verdings freündlich vnd dahin verglichen,
das ermelter Meÿster Josias Baur ehegedachtem Hanß Georg Gasteln dem Jung. Knaben vier Jar lang die nechsten vornechstkünfftigen Ostertag nach einand. volgende In sein Lehr vnd vnd.weÿsung des Glaßmahlers vnd glaser handwercks auff vnd annemen, denselben mit essen trincken vnnd. vnd vber ausserhalb der Kleÿdung gepürlich versorg.

Le peintre sur verre Jean Georges Gastelius épouse en 1601 Agnès, fille de Loup Mehrgarten
Mariage, cathédrale (luth. p. 87)
1601. Dominica Trinitatis. Hans Jorg Gastel der glaßmaler vnd J. Agneß Wolff Mehrgartens dochter (i 46)

Jean Georges Gastelius prend en apprentissage Daniel, fils de l’aubergiste Daniel Gesger
1604 (ix tag Junÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 226-v
(Inchoat. in Proth. fol: 200.) Erschienen hannß Georg Gastelius glaßmahler vnd burger Zu Straßburg, Ane Eim
So dann Daniel Bath burger Zu Straßburg Als ein geschworner Vogt Daniel Geßger Daniel Geßger des eltern würths Zu Wolff Alhie Suns, Am Andern theil,
Haben bede Part. ein Verding weg. Jetzgemelts Daniel Geßger mit einander getroffen Inn maß. hiernach stoth, Nammlichen so hatt gedachter hannß Jörg Gastelius ermelten Vogtsun Daniel Geßger Zu einem lehr Jung vff vnd Angenommen, Vier Jahrmang nach einander Khommend, so vff Johannis Baptistæ nechstkhünfftig Anegehen sollen, denselben das glaßmahler handwerck Zu lehren vnd Zuverweÿsen nach seinem besten vermög.

Jean Georges Gastelius prend en apprentissage Laurent Braun, fils du voiturier Pierre Braun de Haguenau
1609 (8. 8.bris), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 414
(Inchoat. fo: 431.) Erschienen Hanß Jeörg Gastelius glaßmahler vnd burger alhie an eim
So dann Hanß Simon von Cassell burg. Zu Hagenaw der handelßmann, Als geschworner Vogt Lorentz Brun Wÿland Peter Brunen geweßenen fuhrmans vnd burgers Zu Hagenaw mit beÿstandt und bewilligung Elizabethen obemelts Lorentz Brunnen des vogtsohns mutter An Andn. theil
Haben beide Partheÿen gegen einand. bekhandt vnd offentlich v.ÿehen, das sie sich nachuolgenden bedings halben freundlich v.glichen wie hernach volgt, Nammblich So hatt gedachter Hans Jeorg Gastelius ermelten vogt Sohn Lorentz Brunnen zu einem Lehrjungen vff vnd Angenommen Vier Jahr lang die nechsten nacheinand. volgend, vnd vff Michaelis Jetzverschinen anfahen solen (…)
Cassirt wegen einer andern Verschreibung Vff den xx. feb. Anno 1613.
NB soll nit cassirt sein, Sondern In crafften verpleÿben Sintemals es vnuersehener* wÿs beschehen

Jean Georges Gastelius qui a été nommé vitrier municipal demande à prendre en charge le travail au lieu de la veuve du précédent titulaire
1622, Préposés au bâtiment (VII 1337) (f° 96-v) Mittwoch 24. Apr. – Hans Georg Gastelius ietziger Stattglaßer Zeigt ahn, demnach ietzmalen Ostern, alß des alten Stattglaßers Seel. Wittib angesetzter termin fürüber, Vnd Ihme nunmehr die arbeit Vff der Statt Werck zu fertigen angehörig, Alß Pitt er den Lohner füro die arbeit Ihme Zu Zu weisen, vnd weilen der Vorige Stattglaßer Schlüßel Zu Wachten gehabt, Pitt er die Von Ihro abzufürdern Vnd Ihme zu lüfern, Ist angezeigt soll Ihme Willfahrt vnd den Werckmeistern befohlen werden.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Hans Georg Castelius contra etliche Hanawische underthanen. 212. Hans Georg Gastelius vmb fürschrifft contra Hanaw vnd Rhatt. 222.

Jean Georges Gastelius est autorisé à engager des manœuvres s’il a beaucoup de travail comme le menuisier ou le serrurier municipal
1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 153-v) Montags den 8. Septemb. – Eodem die haben die Obere Bauw herren Johann Georgio Gastelio Über den Articul was daß gesind betrifft, Je nach gestalt der arbeit so für gemeine Statt Zuverfertigen sein würd noch mehr anzustellen erlaubt, Wie dann solches beÿ dem Stattschreiner vnd Schloßer biß daher auch præsticirt worden

Autres mentions de Jean Georges Gastelius dans les registres du Magistrat
1607 Conseillers et XXI (1 R 86) Johann Georg Gastelius vmb fürschrifft. 64. 227. [contra Meyer zu Oberhoffen]
1616 XV Conseillers et XXI (1 R 97) Hans Georg Gastelius Ca. Symon Gemper den Haffner vob Oberhoffen, vmb fürschrift. 88.
1621 XV (2 R 49) Hannß Georg Gastelius, Stall Abzugsfreÿheit 193.
1624 VII 1339 Bauherren – Statt glaser Hanß Georg Gasteli rechnung, 126, 139-v

Jean Georges Gastelius, vitrier municipal et peintre sur verre, se remarie avec Marie Fecher, veuve de l’orfèvre Barthelémy Burtsch : contrat de mariage, célébration
1628 (15.1.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 666
Vermählung Zwüschen dem wolachtbaren vnd vornehmen herrn hanß Georg Gastelio stattglaßer vnd glaßmalern Zu Straßburg an einem,
So dann die Ehren: und tugendreichen frauwen Mariæ fecherin weiland des Ehrenuesten vnd vornehmmen herren Bartholomæi Bürtschen goldtschmidts und burgers In wolbesagter St. St. s: hinderlaßene fr. wittib andern theill
Beschehen vnd verhandelt In des heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Dienstags denn 15. Januarÿ Inn dem Jahr des herrn alß man Zalte 1628 [unterzeichnet] Hanß georg Gasteli der hochzeitter bekene wie obsteth, Melchior Binder Statt Kiefer als schwager, Daniel Lefer Als Vetter
vff der fr. hochzeiterin seitten, Valentin Bilger Nots. d. fr. Hochzeiterin geschworner vogt bekent hiemit wie obsteth, Elias Von Haußen d. elter als der hochzeiterin Stieffuatter bekenn wie oben verzeichner, Tobias Franckenberger alß Schwager

Mariage, cathédrale (luth. p. 249)
1628. Doîca 3. Epiphan: 27. Januarÿ. Johannes Georgius gastelius statt glaser, vnd Maria H. Barthel Bürtschen des goltschmidts n. witwen eingesegnet montag 3 Martÿ (i 129)

L’orfèvre Barthelémy Burtz épouse en 1623 Marie, fille du marchand Hermann Fecher
Mariage, cathédrale (luth. p. 147)
1623. H. Barthel Burtz der goltschmidt, vnd J. Maria H. Herman Fächers des Handelsmanns n. tochter, eingesegnet Zinstag den 29. Aprilis (i 78)

La maison revient à son fils Emmanuel Gastelius qui épouse en 1638 Marthe, fille du barbier Philippe Spiegel

Proclamation, cathédrale (luth. p. 410)
1638. Dominica IV. Trin. 17. Junÿ. Emanuel Castelius der Glaßmaler Vndt Glaser H. Hans Görg Castelÿ Glaßmalers Vnndt Stattglaßers n. sohn, Vndt J. Martha, Hans Philips Spiegel Balbierers Vnd Burgers alhie tochter. Eingesegnet Zu S. Thom. Zinst. 26. Junÿ (i 210)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 223-v)
1638. Eâdem [Domin: IV. Trinit: 10. Junÿ] Emanuel Kastel, Glaßmaler vndt Glaser Weÿl. Johann Georg Kastels, Stattglasers vndt glaßmalers nachgelaß. Sohn, Jungfr. Martha, Johann Philipp Spiegels Barbierers vnd Burgers alhie Eheliche tochter. Eingesegnet Dienstag 26. Junÿ St. Thoman (i 230)

Emmanuel Gastelius père et fils dans les registres du Magistrat
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) Emanuel Castelius. 39. [umb intercession an der Statt Hagenau]
1653 XV (2 R 71) Emanuel Gastelius. 167. [wein]
1654 XV (2 R 72) Emanuel und Elias Gastelius. 126. 242. [wein]
1655 XV (2 R 73) Emanuel Gastelius wegen seines bruders Eliæ Gastelius. 12. [Wein], Emanuel Gastelius. 109. [Wein]
1656 XV (2 R 74) Emanuel Gastelius. 100. [Wein]
1657 XV (2 R 75) Emanuel Gastelius. 49. [Wein]
1659 XV (2 R 77) Emanuel Gastelius. 19 [abloßung].
1694 Conseillers et XXI (1 R 177) Emanuel Gastelii Erben pct° Pfthrn Zinßes. 88.

Le vitrier Emmanuel Gastelius hypothèque au profit du sénateur Daniel Steinbock la moitié de la maison dont l’autre moitié appartient à son frère Elie Gastelius

1638 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 486-v
Erschienen Emanuel Gastelius glaser und burger alhie mit beÿstand deß Ehrwürdigen und Wohlgelehrten herrn M. Daniel Kecken Diaconi Zu St Niclaus alhie
hat in gegenwärtigkeit Herrn Daniel Steinbocken großen Rhats Verwanthen – schuldig seÿ 25 Pfund
Zue Vnderpfand eingesetzt und verlegt den halben theil, ihme für vngetheilt gebürend ane Einen Vorder und hindern hauß, sampt den hoffstätten, höffen, Stallung und Bronnen, auch allen andern ihren gebäwen alhie in der Goldtschmid gaßen, gegen deß Thumprobsts hoff über, einseit neben herrn Michel Gönner Alten Maior Zu Bennfeld. burgern Zue Str. anderseit neben Isaac Stettner dem goldtarbeiter, hinden vff Frantz Meißen den Schuhmacher stoßend gelegen, davon der Vberig halb theil sein Debitoris brud. Elia Gastelio zustendig, so zuuor (.nemblich die gantze Behaußung.) verhafftet vmb 800. fl. dem Blaterhauß alhie, So dann vmb 300. fl. den Armen Sondersiechen Zur Rohten Kürchen, sonst eÿgen

Le peintre sur verre Emmanuel Gastelius hypothèque la maison au profit des enfants du premier mariage du marchand Jean Adam Hünerer.

1639 (ut supra [7. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 395-v
Erschienen Emanuel Gastelius der Glaßmahler burger Zu St.
hatt in gegensein H. Johann Reichshofers deß handelsmanns in erster Ehe erzeigter Kindern vogts H hanß Adam Hüenerers auch handelsmanns alhie – schuldig seÿen 100. lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vord: vnd hinderhauß, hoffstatt und höfflin, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie in der Goldschmidtgaßen neben Isaac Stettner dem goldarbeiter && Michel Gönner gewesenem Maior, hind. vff Frantz Meÿsen den Schuhmacher stoßend gelegen, so Zuuor verhafftet vmb 800. fl. dem Blaterhauß alhie, vnd dann vmb 200. fl. den Armen Sondersiechen Zur Rohten Kürchen

Le gentilhomme Jean Frédéric Volmar de Bernshoffen cède au notaire Henri Geyer une livre un sol de capital assis sur la maison appartenant à Emmanuel Gastelius (le capital est mentionné plus haut à l’acte de 1604)

1648 (7. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 433
Erschienen ut supra [der Wohl Edel Gestrenge Jr. hannß Friderich Volmar von Bernßhoffen]
hatt in gegensein ut supra [H. Henrich Geÿers deß Notarÿ Und Burgers Zu Straßburg]
bekannt, daß Er Junckher Vollmar Ihme H Geigern Zu bezahlung derienigen 15. lib so Er demselben für Inventir vnd Teilungß Costen zuthun ist, Vffrecht & cedirt vnd übergeben habe
I. lb 1 ß Jährlichen Vff Johannis Baptistæ fälligen Zinnßes so anietzo Emanuel Gastelius der Glaßmahler Vnd Burger alhie von vff und abe seiner alhie in der Goltschmidgaßen gegen dem Tombpropsthoff hienüber neb. fr. Barbaræ Gräuchlerin weÿl. H Michael Gönners seel. geweßenen Maiors nachgelaßener Wittibin gelegener Behaußung zu geben pflichtig

Emmanuel Gastelius, fils d’Emmanuel est copropriétaire de la maison. Il épouse en 1666 Marie Salomé, fille du peintre Wendelin Dieterlin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 161-v n° 25)
1666. Eâdem Dominica [Dominicâ Pentecostes 3. Junÿ] Emanuel Kastelius der Glaser H Emanuelis Kastelÿ deß Glaßmahlern Vndt Glasers auch Burgers allhie Ehl. Sohn Vndt Jfr. Maria Salome hn Wendling Dieterlin Mahlers Vndt Burgers allhier ehl. Tochter, Copulavi 14. Junÿ (i 176 – proclamation cathédrale f° 76-v, IX)

Emmanuel Gastelius le jeune meurt à 52 ans en 1691. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène. Son père Emmanuel Gastelius signe l’acte de sépulture.
Sépulture, cathédrale (luth. f° 51)
Auff Mittwoch Zunacht hor. 11. d. 29. August st. n. A° 1691 ist gestorben Und Sambst. d. 1. 7.bris Zu St. Hel. beerdigt word. H. Emanuel Gastelius jun. glaßer und burg. allhier, 52 Jahr und 3 Wochen alt, hatte Zur Ehe wl. fr. Mariam Salome Dieterlinin unterzeichnet Emanuel Gastelÿ deß Vatters, Johann Reinhardt Lang, Notarius, als Verwanther (i 53)

Emmanuel Gastelius hypothèque la maison au profit des enfants du sénateur Jean Christophe Richshoffer

1673 (6. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 506
Herr Emanuel Gastelius der Glaser und Glaßmahler
in gegensein herren Johann Caspar Dietzels deß Statt richters alß Curatoris weÿl. herren Johann Christoph Reichßhoffers E.E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 100. pfund pfenning
Unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen begriffen und Zugehördten alhier in der Goltschmidt Gaßen, einseit neben H. H. Joel Leopardten alt. Treÿern deß Vmbgelts, anderseit neben Gabriel Waldeckh den Golt Arbeiter, hinden uff H. Johann Henrich Theum Not. stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Melchior Erhards, des Silberarbeiters als jetzigen besitzers hierinn gemeldten behaußung (quittung) Actum den 21.ten Junÿ A° 1694.

Le peintre sur verre Emmanuel Gastelius hypothèque la maison au profit des frères Israël et Josias Dieffenbecher

1674 (16. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 298
Emanuel Gastelius der Glaser und Glaßmahler und alter Statt Gerichts beÿsitzer
in gegensein herrn Johann Joachim Sartors deß Goltarbeiters und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers alß Vogts Israel und Josiæ der Dieffenbecher Gebrüdern – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Goltschmidt Gaßen, einseit neben herrn Johann Joel Leopardt dem Goldarbeitern und alten dreÿern deß Umbgelts, anderseit neben Einer behaußung dem mehrern Hospital gehörig, hinden uff H. Philipp Henrich Theum Notar. stoßend gelegen

Emmanuel Gastelius l’aîné et Emmanuel Gastelius le jeune hypothèquent la maison au profit de Jean Joachim Zentgraff, professeur de morale à l’Université. En marge, quittance remise en 1700 à l’orfèvre Philippe Jacques Schmidt.

1681 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 218-v
H. Emanuel Gastelius Glaßer und Glaßmahler der Älter undt Emanuel Gastelius der Jünger auch Glaßer Vatter und Sohn
in gegensein des Wohl ehrwürdig undt hochgelehrten Herrn Johann Joachim Zentgraffens Moral: Profess: beÿ hiesiger wohllöbl. Universität – schuldig seÿen 210. fl.
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen gebäwen undt zugehördten alhier in der Goltschmidtgaß, einseit neben H Joel Leopardt E.E. Großen Rhats alten beÿsitzern, anderseit neben Herrn Johann Melchior Erhardten dem Silberarbeÿtern hinden uff H Philipp Henrich Theum Not: stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Philipp Jacob Schmids des silberarbeiters als ietzigen possessoris des hierinn verpfändeten in der Gold Schmidsgaß gelegenen Haußes (quittung) den 21. Januar. 1700

Emmanuel Gastelius l’aîné et Emmanuel Gastelius le jeune hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat. En marge, quittance remise en 1711 à Anne Marie Heckler veuve Schmidt.

1689 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 302
H. Emanuel Gastelius d. ältere und Emanuel Gastelius der Jüngere beede Glaßer Vatter und sohn
in gegensein Johann Friderich Sachßen, Schaffers deß Waisenhaußes schuldig seÿen 100 Pfund
unterpfand, Eine behaußung, hoff, hind.hauß und deren Hoffstätte allhier in der großen Prediger od. Goldschmids gaßen, einseit neben H. Hans Melchior Erhard zum theil zum theil neb. weÿl. H. Johannus Großen gewesenen Saltzverwalther & hind.laßene Erben, theils auch neben Christoph Dürren d. Schumacher und Johann Joachim Ratzen dem Schneid., anderseit neben d. alt. Sartorisch. behaußung zum Maulbeerbaum genandt, hind. auff H. Johann Phil. Theus d. Notar. stoßend geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Hn Abraham Habrechts Klein Uhrenmachers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers alß curatoris Annæ Mariæ Schmidtin gebohrner Heckhlerin wittib alß ietzige proprietariæ hierin versetzter ahne d. Goldschmids gaß liegend. behaußung (quittung) den 22. decembris A° 1711

Emmanuel Gastelius vend à l’orfèvre Jean Melchior Erhard la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière

1691 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 844-v
H. Emanuel Gastelius, der Glaßer und Glaßmahler, mit beÿstand Hn Johann Friderich Mägerlin, deß barbierers und wundartzts
in gegensein H. Johann Melchior Erhards deß Silberarbeiters
ein Vorder und hinder hauß, mit deren hoffstätten, Zweÿen höfflein, Stallung, und einem Gemeinen brunnen, gelegen in der statt Straßburg, in der Großen Prediger oder Goldschmids Gaßen gegen dem Dom Probsteÿ hoff über, einseit neben H. Johann Joachim Storcken, Goldarbeitern anderseit neben den H. Kaüffer selbsten hind. auff herrn Philipp Henrich Theum Notar. Publ. stoßend gelegen, darvon gehend 40 gulden Straßb. wehr. dem balterhauß allhier, jährlich auff Thomæ apostoli, lößig in haubtguth mit 800 gulden ged. wehr., Item 6. lb. d zinß halb auff Joh: Bapt. und halb auff weÿhnachten der Rothen Kirchen allhier ablösig mit 120 lb d. Capital, So seÿe dieselbe behaußung auch noch umb 100 lb. Capital, Item umb 105 lb Capital, Ferner umb 100 lb Capital So dann umb 75 lb Capital verhafftet), geschehen umb 180 pfund

Fils de Jean Jacques Erhard, Jean Melchior Erhard épouse en 1680 Ursule, fille de l’aubergiste André Lobstein
Mariage, cathédrale (luth. f° 87 n° 54)
1680. Dom. 24 post Trin. Zum 2 mahl Hr Johann Melchior Erhard der Silberarbeiter des Wohl Edlen Vest, Fürsichtig Wohlweisen Hrn Johann Jacob Erhards des * Regiments der * ehel. S. Jfr Ursula Weiland H. Andreas Lobstein gewesenen Gastgebers Zum Bock* alhie u. Burgers nachgelaß: ehel. T. Donnert, den 25. 9.bris Münster (im 89)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari rue du Chaudron. Ceux du mari s’élèvent à 845 livres, ceux de la femme à 415 livres.
1681 (24.1.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 3) n° 23
Inventarium undt Beschreibung aller der[jenigen Haab] Nahrung und Güethere, so der Wohl Ehren[geachte] und Kunstreiche Herr Johann Melch[ior Erhardt] Silberarbeiter und burger alhier und die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw [Margaretha Er]hardtin gebohrne Lobsteinin beede beede Eheleuth [und bur]gere alhie Zu Straßburg, einander Inn die Ehe Zugebracht (…) Actum in fernerem gegenwart [des Ehren] und vorgeachten Herrn Johann Ph[-] Ammeister-Knechts und burger alh[ier Zu Straß]urg der Frauen noch ohnentledigten [Vogts, Straßburg d.] 24.t Januarÿ Anno 1681.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Keßelgäßl. gelegenen dem herr für unverändert gehörigen behaußung befunden worden
Eÿgenthumb ane einer behaußung (M.) Hauß, hoffstatt in der Goldschmidts gaß, einseith ist ein Eck ne dem Keßelgäßel (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, so dem herrn pro rato gehörig. Es haben Weÿl. herrn Johann Jacob Erhardt geweßenen hochverdient. dreÿ Zeheners alhier Zu Straßb. nunmehr seel. hinderlaßenen Erben Fr. Mariæ Erhardin gebohrener Eiseniußin deßelb. hinterbliebener Fr. Wittib (…)
Abzug in dießes Inventarium gehörig, des Herrn in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 156, Sa. Werckzeugs 122, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 333, Sa. Gulden Ring v Geschmeids 39, Sa. baarschafft 43, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 208, Sa. Schulden 34, Summa summarum 937 – Schulden 112, Nach deren Abzug 824 lb – Darzu gerechnet deßelben ratum ane hernach befindlichen Haussteuren 20, des Herrn in die Ehe gebrachte Nahrung 845 lb
Der Frawen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 219, Sa. Silbergeschmeids 60, Sa. Weins 23, Sa. Guld. ring 29, Sa. baarschafft 28, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 44, Summa summarum 405 lb – Darzu Komet ferner deroselben antheil ane der haussteuren 50 lb, der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung 415 lb

Ursule Lobstein veuve de Jean Melchior Erhard vend la maison à l’orfèvre Philippe Jacques Schmidt

1698 (27. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 754
Fr. Ursula geb. Lobsteinin weÿland H. Johann Melchior Erhards gewesenen silberarbeiters seel. hinterlaßene Wittib mit beÿstand Hn Abraham Habrechts des Klein Uhrenmachers Und E.E. Kleinen Rath beÿsitzers, ihres Curatoris, So dann H. Johann Valentin Bauch, der Eisenhändler, alß Vogt obged. H. Erhards seel. Nachgelaßener Fünff Kinder
in gegensein Hn Philipp Jacob Schmiden, des Silberarbeiters mit beÿstand H. Johann Friderich Schmiden J.U. Ddj seines leiblichen Bruders, daß Sie ged. Erhardische Wittib für einen dritten Er Bauch aber Vögtlicher weiß im Nahmen ged. seiner Vogts Kinder, Vor die übrige zween dritte theil, Und Zwar auff das Von E.E. großen Rath am 22. hujus Oberigkeitlich ertheilte decretum alienendj
Ein Vorder und Hinderhauß mit deren Hoffstätten, Zweÿen Höfflein, Stallung, und einem gemeinen brunnen und allen übrige deren Gebaüen, begriffen zugehördten Und Gerechtigkeiten, allhier in der großen Prediger oder goldschmids gaßen, gegen dem Probsteÿ hoff über, einseit neben H. Johann Joachim Storcken Goldarbeitern anderseit neben einer behaußung denen Verkäufern auch gehörig, So Sie sich expresse reserviren, hinden auff Johann Adam Führer den Schneider stoßend gelegen, darvon gehend 40 gulden Straßb. Wehrung dem Blatterhauß allhier Jährlich auff Thomæ Apostolj lösig in haubtguth mit 800 fl. ged. Wehr., Item 6 lb d Zinß halb auff Joh. Bapt: und halb auff weÿhnachten der rothen Kirchen allhier ablösig mit 120 lb d Capital, So seÿen bemelte Haüßer auch noch umb 105 lb Capital (verhafftet), geschehen umb 475 pfund
darbeÿ expresse Verglichen, und haben sich die Verkäufere Vorbehalten für sich Ihrer Erben und Nachkommen, bemelter reservirten Behausung in derjenig. Maur so eine steege hoch droben, welche in das vordere Höfflein des jetzt verkaufften hauß gehet, zweÿ löcher zu zweÿ Fenstern gleich demjenig., so schon allda befindlich, durch zubrechen umb dem bemelten reservirten hauß mehreres liecht zu geben, alßo daß wed. Er Kaüffer noch seine Erben od. jeweilige Besitzere des Verkaufften Haußes wed. jetzo noch ins Künfftig solche Liecher od. Fenster zu verbauen oder einige Hindernus des weg. zu machen befugt sein sollen, doch bemelte Fenster respectivé Löcher, anjetzo auff der Verkäufere Un Kosten nicht nur gemacht Und Vergrembßt, sondern auch von denselben oder jeweilig. besitzer der reservirten behaußung Unterhalten werden Fürs Eins, Fürs andere weilen an den beÿ obged. Ort wo die Neüe liechter gemacht werd. sollen befindlichen steinern Nach ein stuck muß angehenckt werd., so versprechen die Verkäufere solches anjetzo auff ihre Uncosten machen zu laßen, doch daß Er Käuffer od. deßen Nachkommen ins künfftig den gantzen Nach weilen derselbe auff seiner eÿgenthümblichen Maur ohne das lieget beständig und in seinen Costen erhalten
[in margine :] (…) in gegensein Hn Abraham Habrechts Klein Uhrenmachers Und Exsen. alß Curatoris hierinn ged. Philipp Jacob Schmiden des Kaüffers nun seel. nachgelaßener Wittib, Nahmens annæ Mariæ geb. Hecklerin als ietziger proprietariæ hierinn bemeldten in d. großen Prediger Gaßen gelegenen Haußes, den 23. jan. 1711

Fils du receveur Jean Schmidt, l’orfèvre Philippe Jacques Schmidt épouse en 1696 Anne Marie, fille du chef de chantier Georges Heckler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Philipp Jacob Schmiden, Silberarbeitern, deß Wohl Ehrenvest, Großachtbar und hoch vorgeachten Herrn Johann Schmid, Wohlverordneten Schaffners deß Stiffts und Allmoßen S. Marx und vornehmen burgers alhier Zu Straßburg mit weÿland der hoch Ehr: und Tugendbegabten Frauen Catharinæ Schmidin gebohrener Erhardin seiner Ersten Ehegemahlin seel. erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren züchtig und tugendgezierten Jungfrauen Annæ Mariæ Hecklerin, weÿl. deß Wohl Ehren Vest, Fürsichtig Wohlweiß und Kunstreichen herrn Johann Georg Heckelers, geweßenen berühmten Werckmeisters deß Münsters, wie auch E. E. Großen Raths alten beÿsitzers und burgers zu gerührtem Straßburg seeligen, mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Catharinæ Habrechtin gebohrener Lobsteinin seiner hinterbliebener Wittib ehelich erzielt und hinderlaßener dochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern theil (…) Straßburg, Montags den 12. Monatstag Martÿ Neüen Calenders Anno 1696. [unterzeichnet] Philipp Jacob Schmidt alß hochzeiter bekenne wie obenstehet, Anna Maria Hecklerin, Als hoch Zeitterin bekene wie oben stehet

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 66, n° 368)
1696. Mittwoch d. 20. Jun. wurd. anch zweÿmahliger auffruffung copulirt H. Philipp Jacob Schmidt der ledige Silberarbeiter B. alhier Hn Johann Schmidten des Schaffners der stifftung zu St. Marx alhier ehml. Sohn, J. Anna Maria weil. Hn Joh: Georg Hecklers geweßenen Werckmeisters V. E.E. Gr. Raths alten Beÿsitzers allhie hinterlaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Schmidt alß Hochzeiter, Anna Maria Hecklerin Als Hochzeiterin, Johann Schmidt deß hochzeiters Vatter, Abraham Habrecht als Stüffvatter der J: hochzeiterin (i 65)

Philippe Jacques Schmidt loue une partie de la maison au formier Jean Pierre Blæss

1702 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 179-v
Philipp Jacob Schmid der Silberarbeiter
in gegensein Johann Peter Bläsen des Leistenschneiders und burgers allhier [unterzeichnet] Johann petter Bles
entlehnt, in sein Schmids allhier in der Goldschmids Gaß einseit neben fr. Ursula Erhardin anderseit neben Johann Joachim Storcken Silberarbeiter, gelegenen Wohnbehaußung nachfolgende Gemach und Gelegenheiten, Nemlich erstlich im Vordern Stock einen laden so neben obged. fr. Erhardin ist, Und d. Entlehner schon eine Zeit lang inngehabt, Ferner im hindern Stock Und auff dem boden, eine Stub Küchen, Und eine kleine Cammer darbeÿ wie auch ein dritten theil Von dem darund. befindlichen Keller, so Underschlagen ist, Ferner zwo Cammern auff dem mittlern boden, Sodann noch eine Cammer auff dem obersten boden Unter dem dach geg. dem hind.sten Höfflein, alles in ged. hindern Stock, Und Endlich auff ged. Obersten boden geg. ged. Cammer über Platz zum Holtz, alles auff fünff jahr lang Von Johann Bapt. dieses lauffend. 1702.ten Jahrs angehend – um einen jährlichen Zinß nemlich 21 pfund 10 ß

Anne Marie Heckler fait dresser l’inventaire de ses biens et de ceux de son mari qui sont grevés de dettes. La maison est estimée d’après son prix d’achat. La masse propre à la femme est de 1 958 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 202 livres, le passif à 1 711 livres.

1706 (18. 8.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 16)
Inventarium undt beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so dem Ehrenvesten vndt Kunsterfahrnen H. Philipp Jacob Schmiden Silberarbeiter vnd der Ehren vnd tugendsahmen frauen Annæ Mariæ Schmidin, gebohrner Häcklerin, beeden Eheleuthen vnd burgern alhier Zuständig, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren Ihro der Ehefrauen Auß Vrsachen dero Nahrung Wehrenden dießen Ehestands Zimblichen Nachstand erlitten, vnd dahero fernern ruin abzuwenden, vnd das noch vorhandene Zu salviren sich bevögtigen laßen, mit beÿstand des wohl Ehren Vesten, vorgeachten vnd Kunstreichen Herrn Abraham Habrecht Klein Vhrenmachers vnd E. E. Kleinen raths alhier alten beÿsitzers ihres H. Stiefvatters, vnd geschwornen H. Vogts (…) Actum Straßburg Montags dem 18° 8.bris 1706.

In einer alhie Zu Straßburg In der goldtschmid gaßen gelegener, vnd in hiehero gehöriger behaußung ist befunden word. wie volgt
Eigenthumb ane einer Behausung. Item hauß, hoff, hoffstatt vnd hind.hauß, sambt der gemeinschafft eines bronnens, mit allen anderen deren Gebäuwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörd. vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhier Zu Straßburg In der goldschmid gaßen, einseit neben herrn Reinhard Büttner dem Silberarbeiter, Anderseit neben H. Johann Joachim Storcken, dem goldarbeiter, hinden vff Johann Georg Ensfelder den Schwartzbecken stoßend. Davon gehen Jährlichen 20. lb d wehrung dem blatterhauß alhier, Jahrs auff Thomæ Apostoli im haubtguth ablösig mit 400 lb. besagter wehrung, Item 6. lb d gelts, Jahrs halb vff Weÿhenachten vnd halb vff Joh: B. der Rothen Kirchen so anietzo der Spital empfangt Inn Capital mit 120. lb d. Vnd dann 4 lb d Jährliches Zinßes dem Weÿsenhauß alhie in Capital ablößig mit 100 lb. Sonsten über vorstehende Beschwerd. ledig vnd eig., angeschlag. wie solche über vorstehende beschwerden erkaufft worden 580 lb. Vnd besagt darüber i. t. Perg: Kbr. mit d. St. Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel, datirt den 27° 9.bris 1698. Inhaltend welchergestalten der Ehemann obige behaußung von Fr. Ursula Erhardin gebohrner Lobsteinin ane sich erhandelt. Darbeÿ ferners i. t. Perg. Kbrieff auch mit der Cancelleÿ Contractstuben Insigel verwahrt vnd datirt den 8° 9.bris 1691. außweisend, welchergestald. H. Johann Melchior Erhard der Silberarbeiter von H. Emanuel Gastelio dem Glaser ane sich erkaufft.
Ergäntzung der Ehefr. unveränderten Guths. Aus dem über beeder Eheleüth inn den Ehestand Zugebracht. Nahrungs Inventario durch H. Eliam Wincklern Not. seel. in Anno 1696. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauwen unverändertes Guth. Sa. haußraths 115, Sa. Silbers 14, Sa. guldenen Ring 54, Sa. der baarschafft 23, Sa. des Pfenningzinß haubtguths 45, Sa. der Schulden 75, Sa. der Ergäntzung 1629, Summa summarum 1958 lb Dießem nach würd auch des Ehemanns vnd die Theilbahre Nahrung weile,n die Ehefrauw vff dises letstere renuncirt, vnder einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 207, Sa. Leeren vaß 2, Sa. Silbers 32, Sa. der guldeneb ring 12, Sa. der baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß haubtgüther 325, Sa. Gültguths 36, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 580, Summa summarum 1202 lb – Schulden 1711 lb, Übertreffen also die zu bezahlen habende Schulden des Manns unveränderte vnd die theilbare Nahrung umb 518 lb

Philippe Jacques Schmidt meurt en 1707 en délaissant quatre enfants et un posthume. Les experts estiment la maison à la somme de 1 000 livres. La masse propre à la femme est de 1 831 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 849 livres, le passif à 1 859 livres

1707 (27. 7.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 19)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehren Vest vnd Kunsterfahrne Herr Philipp Jacob Schmid, geweßener Silberarbeiter vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 15. Aug: Jüngsthin aus dießem mühesamen leben, genommenem tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, des wohl Ehren vesten vnd Kunsterfahrnen herrn Philipp Widers, ebenmäßig Silberarbeiters vnd Burgers alhier, alß geordnet: und geschwohrnen Vogts Johann Philipp, Anna Maria, Johann Georgen vndt Johann Friderich Schmid. wie auch des ohngebohrenen vnd noch vnder dem Mütterlich. hertz. ligenden Posthumi, des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinderlaßenen wittwe, ehelich erzeügter Kind. vnd ab intestato hinterbliebener Erben inventirt, durch die Ehren: vnd Tugendsame Fraw Annam Mariam Schmidin gebohrene Häcklerin die Wittib, mit assistentz des wohl Ehren Vesten, vorachtbaren vnd Kunsterfahrnen herrn Abraham Habrecht Klein Vhrenmachers vnd E. E. Kleinen raths alten beÿsitzers ihres Herrn Stiefvatters v. geschwornen H. Vogts (…) Actum Straßburg dienstags den 27.ten 7.bris 1707
Eheberedungs Copeÿ
Bericht wegen hernachgechriebener Verlaßenschafft. Demnach gleich anfangs dießer Inventation, wie auch schon geraumer Zeit vorher alß die wittib sich bevögtigen laßen, vnd ihr unverändert guth Zusuch. vorhabens geweßen, mann genugsam benachrichtiget was, daß beÿder Kein Theilbar guth vorhanden, vnd die Schulden daßelbige weit übertreffen, auch dahier es Consequento die Wittib vnd dero Herr vogt auff solche tam active quam passive verzug gethan (…)

In einer alhie Zu Straßburg In der goldtschmid gaßen gelegener, vnd in dieße Verlaßenschafft gehörig. behaußung ist befund. word. wie volgt
Haußrath vnd Vahrende Haabe. Auff der Bühnen, In d. Wohn stuben, In der Stub Cammer, In der Nebens Cammer, In der Kuch, Im haußöhren, Im Laden, Im Keller
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Vermög beeder Eheleüthe Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ de Anno 1696. durch weÿl. H. Notarium Wincklern seel. auffgerichtet
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Item hauß, hoff, hoffstatt vnd hind.hauß, sambt der gemeinschafft eines bronnens, mit allen anderen dero gebäuwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen alhier Zue Straßburg In der goldschmid gaßen, einseit neben herrn Johann Joachim Storcken dem Goldarbeiter, anderseit neben H Johann Reinhard Büttner auch goldarbeitern hinden auff Hans Georg Ensfelder den Schwartzbecken stoßend. Davon gehen Jährlichen 20. lb d wehrungs Zinß dem blatterhauß alhier, Jahrs auff Thomæ Apostoli im haubtguth ablösig mit 400 lb. besagter wehrung, Item 6. lb d gelts der Rothen Kirchen so anietzo der Mehrere Hospital empfängt Jahrs auff Johannis Bapt. et Weÿhenachten inn Capital ablößig mit 120. lb Vnd dann 4 lb d Jährlichs Zinßen dem Weÿsen hauß alhie in Capital ablößig mit 100 lb. Sonsten über vorherstehende Beschwerd freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen wie solche durch die geschworne Werckmeistere alhier vermög überschickten vnd beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich. Schatz Zeduls noch æstimirt worden pro 380 lb
Vnd besagt über hievorgeschiebene behaußung i. teutscher Perg: Kauffbrieff mit d. St. Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel, de dato 27° 9.bris 1698. Inhaltend welchergestalten dieselbe von Fr. Ursula Erhardin gebohrener Losteinin erhandelt worden. Dabeÿ ferners i. alt. Perg. dito mit dito dat: den 8° 9.bris 1691.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der W. unveränderte Nahr. Sa. haußraths 23, Sa. Silbers 7, Sa. Guldenen Ring 32, Sa. der baarschafft 18, Sa. des Pfenningzinß hauptguths 45, Sa. der Schulden 75, Sa. unveränderten Guths 1679, Summa summarum 1831 lb
Der Erben und daß Theilbahre Guth, Sa. haußraths 87, Sa. Leren vaß 1, Sa. Werckzeugs 17, Sa. Silbers 8, Sa. guldener ring 7, Sa. der baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 325, Sa. Gültguths 18, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 380, Summa summarum 849 lb – Schulden 1859 lb, Übertreffen also solche Schulden der Erben unverändert vnd das theilbar Guth umb 1010 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 821 lb
Eheberedung (…) Straßburg, Montags den 12. Monatstag Martÿ Neüen Calenders Anno 1696.
Abschatzung d. 17. 7.bris aô 1707. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H philipp Jacob Schmidt gewesenen goldtschmidts seel. hinder laßene fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der statt Straßburg in der goldtschmidts gaß gelegen Einseits neben H Johann Joachim Storck goldtschmidt, anderseits neben H Johann Reinhardt bidtner auch goldtschmidt, hinden auff H Entzfeldter schwartzbeck stosendt Welche behausung hinder hauß und gemeiner bronnen sampt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworner Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor undt Umb Zweÿ tausendt Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Anne Marie Heckler se remarie en 1712 avec le tonnelier Jean Georges Ehinger
Jean Georges Ehinger et Anne Marie Heckler hypothèquent deux maisons dont celle rue des Orfèvres au profit de la fondation Saint-Marc et de l’hospice des Vérolés.

1712 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 455-v
Johann Georg Ehinger Kieffer und Anna Maria geb. Häcklerin mit beÿstand Abraham Habrechts E.E. großen Raths beÿsitzers Ihres Stieff Vatters und Johann Philipp Adolph Specerirers Ihres Schwagers
in gegensein /:tit:/ herren Johann Jacob Richshoffers XV.ners als Pflegers und hn. Johann Spielmanns als Schaffners der Stiften St. Marx und blaterhaußes beneben H. Johann Paul Tromern Not: publ. als Schaffneÿ verwesers ged. blaterhaußes – schuldig seÿen dem Stift St Marx 500 pfund und dann dem Stift Blaterhaus 400 pfund
unterpfand, Erstl. hauß hoffstatt und allen gebäuen, begriffen, Weithen, zugehörden und gerechtigkeiten allhier am Roßmarckt, einseit ist en Eck ahn der blauen Wolcken gaß anderseit neben der Stößnerischen Wittib hinten auff das hauß zum blauen Wolcken genanndt stosend, darvon gibt mann Jährlich 16 ß ane allmend zinß
So dann eine behaußung hoff hoffstatt mit gebäuen, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der goldschmidsgaß, einseit neben Johann Joachim Storck goldarbeiter anderseit neben Erhardischen KIndern hinten auff Georg Endsfeldern haußfeurern

Anne Marie Heckler et le tuteur des trois enfants issus de Philippe Jacques Schmidt vendent la maison au perruquier Nicolas Claus moyennant 2 000 livres

1713 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 247-v
(2000) Michel Witter silberarbeiters alß vogts weÿl. Philipp Jacob Schmidt silberarbeiters 3 KK, Item Anna Maria geb. Hecklerin beÿständlich Joh: Georg Ehingers Kiefers ihres mariti
in gegensein Niclaus Claus perruquenmachers
ein vorder und hinterhauß mit deren hoffstätten zweÿen höfflein Stallung einem gemeinen brunnen und allen übrigen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der großen Prediger oder goldtschmidts gass gegen dem Probsteÿ hoff über, einseit neben Joh: Joachim Starck goldarbeiter anderseit neben Reinholdt Büttner silberarbeiter hinten auff Georg Endsfelder haußfeurer – verhafftet um 20 fl. ablößig mit 400 fl. (6 lb, 120, 330, 900 pfund capitalien und 449 pfund)

Fils du cordier Georges Frédéric Claus, Nicolas Claus (Clausius au contrat de mariage) épouse en 1709 Catherine Reinthaler, fille du cordonnier Frédéric Reinthaler : contrat de mariage, célébration
1708 (16.11.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – erschienen der Ehrenveste vnd vorachtbahre H Nicolaus Clausius, Peruqenmacher vndt burger alhier, des Ehrenhafften H Georg Friedrich Clausÿ, seÿlers vnd burgers alhier, ehelich erzeügter Sohn, alß bräuttigamb ane einem mit beÿstand H Laurentÿ Grätels, vornehme handelßmanns vnd H Johann Jacob Schellen Satlers, beeder burgere alhier, alß hierzu in specie requirirter Assistenten,
So dann die Ehren: vnd tugendreiche Jungfrau Catharina Reinthalerin, weÿl. des Ehrenhafft vnd vorachtbaren H Friderich Reintalers Schumachers vnd burgers alhie seel. nachgelaßene dochter alß Jungfr. hochzeiterin Andern theils, mit beÿstand H. Daniel Rueben, Schumachers vnd E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, dero Geschworner herrn Curatoris vnd H Johann Martin Rüegers auch Schuhmachers vnd E.E. Kleinen Raths beÿsitzers dero Frau Mitter Geschwohrnen vogts
Ane dem Sechsten, verspricht der Hochzeiterin Geliebte Mutter fraw Maria Salome Reinthalerin gebohrne Berneggerin, oberwehnte beede Junge Eheleüthe Zu sich inn ihre behausung In der Viehegaßen gelegen, Inn eben der Jenige Gemach welche anietzo Mons. L’Annô der Frantzösische Peruqenmacher vmb 100 fl. Zinß in lehnung, biß nechstkünfftig Annunciationis Mariæ 1709. vmb 75 guld. Jährliches Zinßes (…)
Actum Straßburg den 16.t 9.bris 1708
[unterzeichnet] Nicolaiß Clauß alß hoch Zeider, Catharina Rheinthalerin als hochzeiderin, Daniel Ruop als vogt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 116 n° 1)
1709. Mitwoch den 20. febr. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen S Nicolaus copulirt vnd eingesegnet worden H. Niclaus Clauß der ledige Perruquen macher alhier, weÿl. Görg Friedrich Claußen, deß Seilers vnd Burgers alhier Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Catharina, Weÿl. H. Friedrich Rheinthalers, deß Schumachers vnd burgers alhie Eheliche Tochter, Welches bezeugen [unterzeichnet] Niclaus Claus als Hochzeider, Catharina Rheinthalerin hoch Zeiderin (im 118)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz). Ceux du mari présentent un déficit de 10 livres, ceux de la femme s’élèvent à 172 livres.
1710 (14.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 24)
Inventarium über H. Niclaus Claußen, Peruquenmachers und Frauen Catharinæ Claußin gebohrner Reinthalerin beeder Eheleüthe einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgericht in Anno 1710.
Inventarium vnd Beschreibung aller haab Nahrung vnd Gütere, so d. Ehren vnd vorgeachten H. Niclaus Claus, Peruquen macher und die Ehren: vnd tugendsame frauw Catharina Claußin gebohrne Reinthalerin, beeder Eheleüthe vnd burgere Zu Straßburg Crafft ihrer mit einand. auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand Zugebracht, welche Zu verhütung Künfftigen streits vnd damit mann sich auff alle begebende fäll der Ergäntzung halber desto beßer darnach reguliren vnd richten Könne (…) Actum Straßburg den 14. Monats tag Januarÿ Anno 1710.
In einer alhie Zu Straßburg ane der Viehegaßen gelegener Frawen Mariæ Salome Reintalerin gebohrener Berneggerin der Ehefrauen Mutter Zuständiger behausung ist befunden worden wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns unverändert Guth, Sa. des hausraths 27, Sa. des Silbers 1, Summa summarum 29 lb – Schuld per se (39) Übertrifft also des Manns unverändertes Passivum deßelben Zugebrachte Nahrung umb 10 lb 17 ß d
Der Frawen unveränderte Nahrung, Sa. des haußraths 103, Sa. des Silbers 5, Sa. der guldenen Ring 11;Sa. der baarschafft 52, Summa summarum 172 lb

Veuve depuis plus de dix ans, Catherine Reinthaler se remarie en 1731 avec le relieur Jean Nicolas Humm
Mariage, Robertsau (luth. f° 65-v n° 28)
1731. Dienst. den 27. febr. 1731. seind auff Obrigk. Erlaubnus ohne Außruffung Ehelich eingesegnet worden H. Joh: Niclauß Humm, der buchbinder und Schirmer Zu Straßburg und Fr: Catharina gebohrene Reinthalerin weÿl. Niclauß Claußen gewesenen burgers und Perrüquen: Machers zu Straßburg hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Nicolaus Humm als hochzeiter, Catharina reinthalerin hohzeiterin (i 63)

Catherine, veuve de Nicolas Claus et femme de Jean Humm, obtient en 1733 un droit de revendeur non transmissible.
1733, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 36) Dienstags den 10. Novembris 1733 – Neue Leibzünfftige Grempin
Catharina, Weÿland Niclaus Claußen, des Verstorbenen Perruquenmachers und burgers allhier geweßene Ehefrau, welche dermahlen an Johann Hum, den buchbinder und Schirms Verwanthen allhier Verheÿrathet, erscheint, producirt Schein Von der Statt Stall Vom 23.t Octobris 1733 und bittet Ihro das Zunfft und Grempen Recht mitzutheilen.
Erkandt seÿe deroselben, weilen dero jetziger Ehemann obgemelt nicht burger, dießes Zunfft und Grempen Recht allein Vor ihre Persohn gegen erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte vor den Pfenningthurn 13 ß 4 d, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Grempen recht 1 lb 10 ß, und Einschreib gebühr 2 ß, also zusammen 2 lb 10 ß 4 d.

Catherine Reinthaler, femme du relieur Jean Nicolas Humm, meurt en 1736 en délaissant un fils de son premier mari. L’inventaire est dressé sur les quais dans la maison du musicien Tobie Braun. L’actif de la succession s’élève à 26 livres, le passif à 15 livres.
1736 (10.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: vnd tugendsame Fraw Catharina Hummin gebohrne Reinthalerin, des Ehrenhafften Johann Niclaus Hummen, buchbinders und Schirmers alhier geweßene Haußfrau und Burgerin alhier Zu Straßburg, nach ihrem den 30. Jan: Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches erfordern und begehren, des Ehren vorgeachten H Andres Leiningers Schumachers vnd burgers alhier, alß geordnet: und geschwohrnen Vogts Johann Niclaus Claußen so noch minorennis und 18. Jahr alt, der verstorbenen frawen seel. mit weÿland H Niclaus Claußen geweßenen Peruquier vnd burgern alhe, in erster Ehe ehelich erzeugten Sohns (…) So bescheh. in Straßburg, den 10. Febr: 1736.
Bericht wegen eingangs gemelter Verlaßenschafft. Derenthalben ist Zuwißen, daß vorernannte beede Ehe Persohnen Zur Zeit ihrer verheürathung Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet, weniger in die Ehe inventirt (…)
In einer alhie Zu Straßburg ane dem Staden gelehene H Tobiæ Braunen Musicanten gehörige Behausung befund. worden, wie folgt
Sa. haußraths 26 – Schulden aus dem Erbe zu bezahlend 15 lb, Nach deren Abzug 10 lb

Nicolas Claus et Catherine Rheinthaler vendent la maison au cordonnier Henri Schlœgelmilch et à Marie Salomé Rheinthaler moyennant 2 000 livres

1714 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 13-v
(2000) Niclaus Claus perruquenmacher und Catharina geb. Rheinthalerin
in gegensein Heinrich schlögelmilch schuemachers und Maria Salome geb. Rheinthalerin
ein Vorder und hinterhauß mit deren hoffstattäten, zweÿen höfflein Stallung einen gemeinen brunnen und allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der großen Prediger oder Goldtschmidts gass gegen dem Probsteÿhoff über, einseit neben Johann Joachim Storck goldarb: anderseit neben Reinholdt Büttner silberarbeiter, hinten auff Georg Endsfelder haußfeuren, daran gibt mann jährlichen 20 fl. ablößig mit 400 fl. dem blatterhauß, Item 6 lb zinß der rothen kirch ablößig mit 120 lb, (um 330, 900 und 49 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund)

Originaire de Sagan en Silésie (aujourd’hui Żagań en Pologne), Henri Schlœgelmilch épouse en 1705 Marie Salomé Rheinthaler, fille du cordonnier Frédéric Rheinthaler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 95-v n° 25)
Mittwoch den 14. Octob. 1705. seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen S Nicolaus copulirt vnd eingesegnet worden Heinrich Schlegelmilch der ledige Schumacher von Sagan in der Schlesien, vnd burger alhier, weÿland Johanneß Schlegelmilchs, geweßenen Schumachers daselbsten, nachgelaßener ehel. Sohn, und Jfr. Maria Salome Reinthalern weÿl. H. Friedrich Reinthalers geweßenen Schumachers vnd burgerß nachgelaßene ehel. tochter [unterzeichnet], Heinrich Schlegelmilch als hochzeitter, Maria Salome Rheinthalerin als hoch Zeitterin (im 98)

Henri Schlœgelmilch devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage.
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 762
Heinrich schlegelmilch, d. schumacher V. Sagan auß schlesien, empfangt d. burgerrecht V. seiner Fr: Maria Salome Rheinthalerin p. 2. Gold fl. 16 ß. Wird beÿ E.E. Zunfft der schumacher dienen, Jur: d. 9. Dito [9.br:] 1705

Henri Schlœgelmilch loue une partie de la maison au chandelier Guillaume Rossot et à sa femme Marie Anne Wernier

1714 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 67
Heinrich Schlögelmilch schuemacher
in gegensein Guillaume Roussot lichtermachers und Mariæ Annæ geb. Wernier [unterzeichnet] +, marianne verniere Rouso
in seinem hauß allhier in der goldschmidtgass, einseit neben storck goldarb: anderseit neben Büttern gelegen, den mittelsten laden die stueb und Kuchen auf dem boden, platz zuem holtz einen Keller und zwo Cammeren neben einander über der stueb, auf 6 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1714 – um einen jährlichen zinß von 33 lb

Henri Schlœgelmilch et Marie Salomé Rheinthaler hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Bœckler et de Martin Altmann

1714 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 68-v
Heinrich Schlögelmilch schuemacher und Maria Salome geb. Rheinthalerin beÿständlich andres Denninger schuem: und Niclaus Claus Perruquenmachers
in gegensein H. Joh: Philipp Böckler Rentmeÿsters und Martin altmann schuemachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier in der goldschmidtgass, einseit neben Bütter dem silberarbeiter anderseit neben Storck dem goldarbeither, hinten auf Ensfelder haußfeurer

Henri Schlœgelmilch et Marie Salomé Rheinthaler hypothèquent la maison au profit de l’hospice des Vérolés

1715 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 9
Heinrich Schlegelmilch Schuemacher und Maria Salome geb. rheinthalern mit beÿstand Niclaus Claus Peruquenmachers und andres denningers Schuemachers
in gegensein hrn Johann Paul Tromers Notar. publ. und Schaffneÿ Verwesers des blaterhaußes – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ein Vorder und hind. hauß c. appert: in d. goldschmids gaß, einseit neben Joh. Joachim Storcken goldarbeiter anderseit neben reinold Böttner Silberarbeiter hinten auff Georg Endsfeldern haußfeueren, davon gibt mann jährlich 20 fl. zinß ablößig mit 400 fl. dem blaterhauß

Henri Schlœgelmilch et Marie Salomé Rheinthaler vendent la maison à Jean Georges Finx

1720 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 306-v
(2000) Heinrich Schlögelmilch schuemacher und Maria Salome geb. Rheinthalerin
in gegensein H. Joh. Georg Finx goldarbeiter
ein vorder und hinterhauß mit deren hoffstätten zweÿen höfflein, stallung, einem gemeinen bronnen und allen übrigen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der großen Prediger oder goldschmidts gass gegen dem Probsteÿ hoff über, aiguilletier Joh. Joachim starck goldarbeiter anderseit neben Reinholdt Büttner dem silberarbeiter hinten auff Georg Endtsfelder haußfeuren, auf Joh. Bapt: 13 lb 4 ß zinß weÿl. Mr hanß Georg Egner des kiefers wittib lößig mit 330 pfund (20 lößig mit 500 pfund, 8 pfund lößig mit 200 pfund, 16 pfund lößig mit 400 pfund, 2 pfund lößig mit 50 pfund, 6 pfund lößig mit 120 pfund, 10 pfund lößig mit 200 pfund, 2 pfund lößig mit 50 pfund) und 142 pfund – und verspricht die beede Verkäufer annoch ein jahr lang in dem hauß ohn zinß wohnen zu lassen und so er sich resultiren solte in denen haußern solches jahr über zu bauen, so will Er ihnen dannach die wohnung welche hr Strauß bezogen gehabt, wollendt d. jahr über ohne zinß bewohnen zu laßen und ahn der eingang deß thors ein ständlein zuhalten und allda arbeithen zu können erlauben

Jean Georges Finx loue la maison au cabaretier Antoine Peyronnel et à sa femme Catherine Molisse qui ne devront pas loger de chevaux dans l’écurie

1721 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 506-v
H. Johann Georg Finx goldarbeiter
in gegensein Antoine Peyronnel burgers und Cabaretier und Catherine geb. Molisse mit beÿstand Jean Brochard Peruquenmachers und Jean Paulmier Traitteurs ihrer beeder Schwäger
entlehnt, Eine behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs nichts davon ausgenommen allhier in der goldschmidts: gaßen, einseit neben Joachim Storcken dem goldarbeiter anderseit neben Büttner dem Silberarbeiter hinten auff Johann Georg Enßfelder, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Michaelis
Endlichen ist denen entlehnern angedungen worden, sich des in der behausung befindlichen stalls auff keine weiß umb pferdt darein zu stellen zu bedienen – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund

Les experts estiment la maison à 1 075 livres lors de l’inventaire dressé en 1727 après la mort de Jean Georges Finx. Une note établit que les six livres dues chaque année à l’hôpital ne sont pas rachetables par un capital de 120 livres comme le portent les contrats de vente mais qu’elles sont un cens emphytéotique perpétuel.
Les enfants et héritiers de Jean Georges Finx vendent en 1730 la maison au traiteur Jean Maupinot (Montpinot) et à sa femme Anne Marchand pour 1770 livres.

1730 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 263-v
weÿl. H. Johann Georg Finx gewesten Juwelierers hinterlassene wittib Fr. Maria Salome geb. Eberhardin mit beÿstand ihres bruders und geschwornen Curatoris H. Friedrich Wolffgang Eberhard, Procuratoris und advocati ordinarÿ beÿ Löbl. Ritter directorio des Untern Elsaßes, Ferner ged. H. Finx in erster Ehe mit weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Simonin erzeugt und noch lebende beede Kinder nahmens Fr. Maria Elisabetha H. Johann Friedrich Höllbe des Silberarbeiters Ehefrau und Fr. Margaretha Magdalena, Johannes Kugler des Kupfferschmidts hausfrau, mit beÿstand ihrer Ehemänner, so dann H. Johannes Stall Silberarbeiter als vogt gemeldten Finxen in zweÿter ehe mit vorbenannter seiner wittib erzeugt und hinterbliebener 8 Kinder nahmens Johann Friedrich, Johann Paul, Catharina Dorothea, Johann Eberhard, Maria Salome, Johann Daniel, Maria Barbara und Frantz Philipp der Finxen
in gegensein Jean Montpinot des Traitteur und Anna geb. Marchand, ahm 8.t Maji jüngst vorgenommene Krafft unter dem 11.t ejusdem Erkanntnus obrigkeitlich confirmirte versteigerung
die Erblehens: gerechtigkeit oder das Dominum utile einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höffen stallung gemeinschaftlichem bronnen und dero hoffstätten, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der groß Prediger oder goldschmidts: gaß gegen dem domb Probsteÿ hoff über, einseit neben Johann Michael Maul anderseit neben Reinhold Büttner beeden Silberarbeiter, hinten auff Georg Endtsfelder dem haußfeurer, davon das Dominum Directum allhiesigen Mehrern Hospital zuständig ist, deme mann auch in recognitione domini directi jährlich 6 pfund ahne ewigen ehrschätzigem Erblehen zinß deßhalben zu zahlen hat – ihro Finxischer wittib zu einem tertz oder 5/15 theilen und dann jedem der 10.en Finxischen Kindern beeder ehen zu 1/15 theil – geschehen um 1770 pfund

Fils du drapier Jean Maupinot de Reims, le traiteur Jean Maupinot épouse en 1717 Anne Marie Marchand, fille du perruquier Etienne Marchand : contrat de mariage, célébration.
1717 (24.10.), Not. Robert (6 E 41, 39)
Mariage 24 octobre 1717. – furent presens Le sieur Jean Maupinot Majeur de 25 ans ainsy quil a dit traiteur français a Strasbourg y demeurant en fasse du petit portail de l’Eglise et paroisse St Louis, fils de deffunt Jean Maupinot viuant drapier a Rheims et de Anne Varlet Indis sa femme des Pere et mere pour luy en en son nom d’une part
Et le Sieur Estienne Marchand barbier Perruquier Bourgeois de cette ville et Damoiselle Marguerite Bagré sa femme qu’il autorise à l’Effet des presentes demeurant en cette ville au carefour de la rue des Juifs Parroisse Saint Laurent stipulant en cette part pour Damoiselle Anne Marie Marchand leur fille a ce present et de son consentement pour Elle et en son nom d’autre part
en la presence (…) de la part de laditte Demoiselle future épouse du sieur Pierre Marchand barbier Perruquier en cette ville son cousin germain
Memoire de ce quej’ay donné à Mr Maupinot, 561 liures

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 34)
1717. Die 25.a Octobris sacro matrimonii vinculo copulati fuerunt honesti adolescentes Joannes monpinot Rhemensis et anna maria marchand filia stephani marchand et margarittæ Bagré factis prius de more proclamationibus (signé) +, marie marchand (i 35)

L’aubergiste français Jean Maupinot qui tient l’enseigne de Saint-Georges face à l’église Saint-Louis (maison rue du Dragon) demande l’autorisation de servir du vin à la Toison d’or rue des Pâtissiers parce qu’il doit quitter la maison. Les Quinze lui demandent de produire son congé militaire avant de donner leur autorisation. L’affaire reste en suspens
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
(p. 305) Sambstag d. 16.ten Julÿ 1718. – Zent. nôe Jean Mobinot des Frantzoß. Würths à L’Enseigne de St George derselbe hat die Gastherberg à la Toison d’or auff 4 Jahr in bestand genommen, bitt dem Weinschanck daselbst gn. Zu conferiren. Erk. Oberumgeltherren

(p. 309) Sambstag d. 23. Julÿ 1718. – Jean Mopinot pt° Weinschancks
Iidem [Obere Umbgeltherren] laßen ferner per Eundem [herrn Secret. Kleinclaus] Referiren, daß Jean Mopino, so bißhero den Weinschanck au St George gegen St Louis Kirch hinüber gelegen, getrieben, auch umb den Schanck à la Toison d’or in der Fladergaß angehalten, Und da man Ihne ferner gehört, habe er gemeldet, daß er außziehen muße, Weilen das hauß feÿl seÿe, deßwegen er sich resoluirt gemeltes Würthshauß à la Toison d’or auff 4 Jahr lang gegen erlag 100. thaler jährlichen Zinßes Zu entlehnen befragt, Ob er allein da wohnen werde ? antwortet ja, außer Mad° Bertin, wittib, dero das hauß gehörig, und Welche sich nur ein Stüblin in dem hauß reservirt habe, Ferner gefragt, Ob Er Burger seÿe ? sagte er seÿe bereiths beÿ E E Großen Rath umb erhaltung des burgerrechts eingekommen, aber dahien angewießen worden, daß Er seinen Abschied Von dem Regiment de Champagne, allwo er Vormahls engagirt geweßen, produciren solle, habe auch bereits deßwegen nacher Paris geschrieben, aber noch Keine Antwort erhalten, beÿ welcher der sachen beschaffenheit man der meinung daß Implorant Vordersambst præstanda præstiren, und Burger Werden solle, quo facto Von deßen petito ferner geredet werden Könte. Erkandt, bedacht gefolgt

Jean Maupinot et Anne Marchand achètent en novembre 1719 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1719, 4° Livre de bourgeoisie p. 844
Jean Meaupinot d. würth Von Rheims, in Champagne geb. weÿl. Jean Meaupinot gew. thuchhändlers allda hinterl. ehel. Sohn Und seine Ehefrau Anna Marchand Von hier geb. Estienne Marchand des Perückenmacher vndt burgers allhier ehel. Tochter erhalten beÿde d. burger Recht vmb 2. Gold. fl. 16. ß wollen beÿ E: E: Zunfft d. freÿburger dienen, jur et prom. Eodem [13. Novembr. 1719.]

Les Quinze autorisent Jean Maupinot à reprendre l’auberge à la Belle Image rue des Orfèvres en remplaçant l’enseigne par celle au Chevalier de Saint Georges. Comme aucun droit d’auberge perpétuel n’est attaché à la maison, le droit est accordé par trimestre.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 38) Sambstag den 12. Feb. 1724. – Moss. nôe. Jean Mopinot des burgers und Würths, bitt umb den weinschanck in den Würths hauß à la Belle Image in der goldschmid Gaß gelegen, und umb gnädige permission seinen bißherigen Schild au Chevalier de Saint George daselbst auffhencken zu dörffen. Erkandt, Ober Ungelt Herren

(p. 49) Sambstag d. 19. Febr. 1724. – Jean Mopinot pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungeltherren] laßen ferner per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] referiren daß Jean Mopinot der burger und Würth allhier d. 12. huj. per recessum gebetten Ihme den Weinschanck in dem Würths hauß à la Belle Image in der Goldschmid Gaß gelegen, gnädig Zue willfahren, und ihme Zu erlauben, daß er ged. Schild à la Belle Image Von dar ab: und seinen bißherigen Schild au Chevalier de Saint George daselbst auffhencken zu dörffen.
Auff geschehene Remission habe er dieses sein petitum wiederhohlet, beÿ dem auffschlagen habe man gefunden daß da vor etlich Jahren die Würthen in dießem Hauß erlaubt worden, es mit dem expressen reservat geschehen, daß dieße behaußung die Real Schildts gerechtigkeit nicht haben, und es bey dem quartal Schild Verbleiben solle, und werde dem Imploranten, alß welcher ein alter Würth, jedoch auch unter obigem reservat in beeden puncten Zu willfahren sein. Erkandt in beeden puncten willfarth.

Le domestique André Lautour réclame un salaire à Jean Maupinot pour avoir été congédié avant la fin de son contrat. La tribu inflige une amende à Jean Maupinot pour ne pas avoir déclaré son employé mais déboute le plaignant de sa demande.
1726, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 31) Donnerstags den 5.ten Dec: A° 1726 – André Lauttour, der hauß Knecht Von hier gebürtig, klagt Wieder Hn Jean Mobino, den Würth au Chevalier de St George auff 2. Monat à 15 ß d mit 3 fl. schuldigen lidtlohn, bittet Ihne Zur Zahlung anzuhalten.
Reus Zugegen sagt Kläger seÿt vom 1.ten Majo biß den 1.ten Dec. 1726 mithin 7. Monat beÿ Ihme in diensten gestanden, Wovor er Ihme auch mit 7. thaler dem accord gemäß bezahlet, seÿe Ihme alßo nichts mehr schuldig, bittet absolut.
Kläger ist geständig, daß er Vor 7. Monat bezahlet seÿe, replicirt aber, daß weilen der beklagte Ihne den 1. Aug: hujus Anni, wie das Gesindts Proth: weißet, auff 6. Monath hat einschreiben Laßen, vndt vor Ihne Zweÿ Monath vor verfloßenem Termin ohne Ursach fortgeschickt, daß Ihme der beklagte solche Zeit mit 3. fl. nachzutragen schuldig seÿe.
Erkandt, weilen der Beklagte, den Klägern seiner selbst eÿgenen bekandtnuß nach, dreÿ Monat ehe er Ihne hat einschreiben laßen, dem Articul Zu wieder in diensten gehabt, Alß solle er die in dem Articul enthaltene und verwürckte Straff mit 30. ß d Zu erlegen, condemnirt, von Klägers gefordertem Lohn aber absolvirt seÿn, compens. exp.

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Maupinot, aubergiste au Chevalier de Saint Georges, d’avoir été absent le jour du serment et lors de la tournée du consul. Jean Maupinot déclare avoir été malade. Il est mis à l’amende en avril 1728 pour avoir transmis un certificat d’hébergement taché. Il obtient une réduction lors d’une nouvelle amende en octobre.
1728, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 62) Dienstags den 24.ten Februarÿ A° 1728 – Jean Mobino der Würth au Chevalier de Ste George citiret, daß Er auff den Schwörtag auff Er. Es. Zunfft nicht erschienen.
Ille sagt, er seÿe Kranck gewesen, hätte unmüglich außgehen Können.
Erkandt, weilen die Excusa mit der Warheit überein Kommet, Alß wird derselbe pro nunc absoluirt.

(f° 65) Dienstags den 13.ten Aprilis Aô 1728 – Sr Jean Mobino, der Traitteur au Cheval.r de Ste George, citiret, daß er den 7.ten Martÿ Jüngst, einen wüsten besudelten Nacht Zedul überschickt.
Ille sagt, der Lehrjung habe den Nacht Zedul geschrieben, könne alßo nichts davor.
Erkandt, Citatus wird factâ moderat: in 6 ß Str. condemnirt, und demselben beÿ empflindlicher Straffen die Nachtzedul ins Künfftige nach ordnung Zu verfertigen.

(f° 76) Dienstags den 12.ten Octobris A° 1728 – Sr Mobino, auch deßelben cit. Ille sagt hätte ein Klein Mittagessen Zuverfertig. gehabt, welche* verhindert, dabeÿ * Erkandt derselben *den 15 ß Str. condemnirt.

(f° 81-v) Dienstags den 14. Decembris 1728. – Sr Mobino, citirt puncto Zahlung der Ihme den 12.ten Octobris Jüngst angesetzten 15. ß Straff, Ille bittet moderationem. Erkandt solle 7 ß 6 d Zahlen. ded.

Anne Marchand renonce à la succession de ses parents qui ont quitté Strasbourg
1731 (3.7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 49)
Anne Marchand femme de Jean Mopinot traiteur bourgeois de cette ville y demeurant ruë des orfevres paroisse St Pierre le jeune, qu’elle renonçoit aux succession de défunt le Sr Etienne Marchand son pere décédé a St Aubin et de défunte dle Marguerite Bagré sa mere décédée a Paris et ce en faveur de Philippe et Catherine Marchand ses frères et sœurs, se reservant toutefois sa part et portion en celle de défunt Nicolas Marchand aussy son frere décédé après ses père et mère

Marie Anne Maupinot, fille des précédents, épouse en 1740 Ignace Mathieu Genain, secrétaire à l’Intendance d’Alsace
1740 (15.Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 64)
Mariage – furent presens le Sieur Ignace Mathieu Genain Secr.re à L’Intendance d’alsace demeurant en cette ville ruë de La Cathedrale paroisse St Laurent, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu le Sr Mathieu Genain en son vivant Bourgeois d’Avignon et de Damle. Elizabeth Lachaud à present sa veuve demeurante à S Germain en Laye, Laquelle damle. sa mere (…) a donné son consentement à ce qui suivra, faisiant stipulant et agissant pour Lui et en son nom d’une part
Et le Sieur Jean Maupinot traiteur bourgeois de cette ville de Strasbourg y demeurant ruë des orfevres paroisse St Pierre le jeune et damle Anne Marchand sa femme de luy autorisée et qu’jl autorise faisans, stipulant et agissant pour demoiselle Marie Anne Maupinot leur fille encore mineure presente et de son bon gré et consentement d’autre part
5. En outre damle Catherine Marchand tante maternelle de La demle future épouse assistée de et autorisée du sieur arnoux la Gardelle son mary Employé pour le Roy en cette ville, lequel l’assiste et autorise en effet, a fait et fait en faveur du present mariage à ladite demle future épouse ce acceptant (…) don et donation pure simple et irrevocable d’une somme de 2000 livres (…)
Fait lû et passé audit Strasbourg en la maison dud. Sr La Gardelle sur l’Esplanade proche les Capucins le 15° Decembre 1740
6 novembre – (Jean Monpinot et Anne Marchand consentent à la publication des bans du mariage promis et projeté entre Marie Anne Monpinot leur fille et Ignace Alexis Genin)

Testament d’Anne Marie Marchand
1742 (27.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 67)
27 janvier 1742 Dépôt de testament – fut présente damle Anne Marie Marchand femme du Sieur Jean Maupinot Traiteur Bourgeois de cette ville y demeurant rue des orfevres laquelle etant dans une chambre & poele de fonte au premier étage prenant jour sur la cour jndisposée et jnfirme de Corps mais saine d’Esprit mzmoire jugement et entendement (…)
Je Marie Anne Marchand femme du sieur Jean Maupinot Traiteur Bourgeois de Strasbourg demeurant rue des orfevres (…)
Troisiemement Je donne et legue audit sieur Maupinot mon cher mary l’usufruit et jouissance pleine et entiere pendant qu’il restera en veuvage ou viduité de tous les biens tant meubles qu’immeubles (…)

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Maupinot, aubergiste au Chevalier de Saint Georges, d’avoir été absent lors de la tournée du consul. Il prouve qu’il était malade par un certificat.
1748, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 387-v) Monntags den 22.ten Febr: A° 1748. – Jean Mobino, der Zünfftige citiret daß derßelbe weder am Schwör: weder Regirend. Herrn Ammeister Umbfarth auff Er E. Zunfft Erschienen.
Ille Sagt, er seÿe kranck gewesen, undt seÿe auch über das vor den König employret.
Hierauf Erkandt worden, daß derselbe in 5 ß d. Straffen, vndt beÿ Ihro Gnaden Regierenden Herrn Ammeister den gewohnlichen Eÿdt fürdersambst Zu præstiren Zu condemniren, Jedoch auch mit dem beÿsatz, daß derselbe fahlß Er probiren, wie daß Er Kranck Zu solcher Zeit gewesen von der Straffe dermahlen absolvirt seÿn solle.

(f° 390) Dienstags den 30.t Aprilis – Sr Jean Mobino, der Zünfftige dato von der: unterem 22.t Febr: Jüngst Ihme angesetzten Straffe der 5 ß d weillen er durch ein von H. Cuenotte dem Chirurgien allhier sub dato 29.ten hujus Ertheilten attestatum daß er am Schwörtag hujus Annj Kranckh gewesen, beschienen, absolvirt worden.

Anne Marie Marchand meurt en 1750 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au banquier Wolff place de la Cathédrale. La masse propre aux héritiers est de 537 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 454 livres, le passif à 6 145 livres strasbourgeoises (les sommes sont exprimées en livres tournois dans l’inventaire).
1750 (10. 9.br), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 485) n° 460
Inventaire des Biens delaissés par feu Damlle Anne Marie Marchand vivante Epouse du Sieur Jean Maupinot cydevant traitteur, Bourgeois de la Ville de Strasbourg dressé l’an 1750. – après sa mort arrivée le 29° du mois de 7.bre de l’année courante 1750 (…) Fait et passé aud. Strasbourg Mardy le 10° du Mois de 9.bre de l’année 1750.
La Deffunte a delaissé pour héritiers tant ab intestat que par testament comme il suit. 1. Dam: Marie Anne Maupinot Epouse du sieur Ignace Mathieu Genain Secrétaire à l’Intendace d’alsace laquelle a eté presente en personne assistée de son d. sieur Epoux. 2. Le sieur Jean Antoine Maupinoit, Licentié és droits usant et jouissant de ses droits étant prés de sa majorité aussi present aud. Inventaire. Et comme l’heritiere cy dessus nommée n’est plus Bourgeoise a été député à la confection du présent Inventaire de la part du petit Senat de cette ville le sieur François Joseph Engelmann ancien assesseur au grand Senat et actuel au petit, lequel aussi est comparu en personne.

Meubles trouvés dans une Maison size à la place de la Cathédrale de cette ville qui ne fait pas part du présent inventaire.
Dettes passives (…) Plus aux héritiers de feu le sieur Wolff viv. Banquier en cette ville pour loyer de la maison échu à Noël prochain 200
Copie du Contrat de mariage. (…) Strasbourg l’an 1717 le 24° jour du mois d’octobre, Robert, Notaire royal
Copie du Testament Solennel. Dans ce cahier est ton testament fait à Strasbourg ce27. janvier 1742 (…) Humbourg, Notaire royal
Etat sommaire du présent inventaire. Le Bien des héritiers, Total des habits et linge 148, Total du remplacement 2000, Total general 2148 lb
S’ensuit enfin la description du Bien de la Communauté, meubles 1238, argenterie 1581, actives 15.000, Total General 17.819 lb – Total des Dettes passives 24.582, En compensant les deux sommes, les Dettes passives excedent led. bien de la Communauté de celle de 6762 lb

Inventaire dressé après la mort de sa fille Marie Anne Maupinot
1752 (2.10.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1455) n° 16 (Expédié par Schatz)
Inventaire De la Succession de feüe Dame Marie Anne Genain née Maupinot epouse du Sr Ignace Mathieu Genain Premier Secrétaire de L’Intendance d. Bearn, après son Decès arrivé le 1. avril de la présente année 1752, à la requête du Sr Jean Baptiste Richard Praz Directeur Général des fourages du département d’Alsace fondé de pouvoir dud. S Genain (Procuration datée de Pau le 17. avril 1752) comme aussi à celle du Sr Jean Maupinot ancien traiteur et bourgeois de cette ville tuteur établi par la justice aux enfants mineurs
La Deffunte a Laissée pour héritiers ab intestat Scavoir 1. Mathieu Gilbert agé de 9 ans et 2. Anne Antoinette agée de 6 ans
Copie du Contrat de mariage (…) Humbourg Not. royal le 15. dec. 1740
Dans la maison Scize en cette ville de Strasbourg derrière l’Eglise de St Nicolas appartenant aux héritiers de feu Mr de Wurmser
aux enfants comme apport 3574 L, Bague et Bijoux 1332 L, Remplacement 2000 L, dettes actives 1500 L, Total général 8406 L
Description des Acquets et conquets, Dans la susd. maison, Au second Ettage Dans la première Chambre, Dans un grenier a côté, Au premier Etage Dans le vestibule en entrant, Dans le Poele a manger en entrant, Dans la Sale de Compagnie a côté, Dans la grande Chambre verde a Coucher, Dans un petit Cabinet de Passage a côté de la chambre a coucher, Dans une chambre de décharge ensuite au Cabinet, Dans un Cabinet et toilette prenant Jour sur la cour, Dans un Cabinet vouté prenant Vüe sur le jardin, Dans la chambre qui sert d’office, Dans la Cuisine, Dans la Chambre des Domestiques
meubles 8493 li, Vins et tonneaux 1103 li, Orangers 428 li, Argenterie 3996 li, Numéraire 8758 li, Bijoux 3956 li, Obligation 12.919 li, Différentes Entreprises 16.895 li, total général 56.549 li, Dettes passives 12.070 li, reste 44.479 li

Jean Maupinot fait différents legs à ses enfants
1754 (14.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 91)
Aujourd’hui 14° avril 1754 Est comparu le Sr Jean Maupinot Bourgeois de cette ville y demeurant lequel étant au lit malade dans un petit poele au second etage du corps de logis sur le derrier prenant Jour dans la cour de L’hotellerie à L’enseigne de St George rue des orfevres paroisse St Pierre le Jeune sain d’esprit mémoire Jugement et entendement et même de corps (…)
(legs aux enfants) + Marque dud. S Maupinot codicillant

Jean Maupinot meurt en 1754 en délaissant deux petits-enfants issus de sa fille et son fils Antoine. L’actif de la succession s’élève à 4 180 livres, le passif à 6 500 livres.
1754 (30.4.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 489) n° 525
Inventaire Des Biens delaissés par feu le Sr Jean Maupinot cy devant Aubergiste et bourgeois de la ville de Strasbourg, dresse l’an 1754.
Inventaire et description de tous et chacuns les biens generalement quelconques que feu le Sr Jean Maupinot cy devant Aubergiste et bourgeois de la ville de Strasbourg a délaissé apres sa mort arrivée le 19° Avril de l’année courante 1754. Lesquels biens à la requisition du Sr Hilaire Marchand Aubergiste à l’Enseigne de St George rue des orfevres, apres que le Scellé apposé par le Magistrat de cette ville a été reconnu sain et entier et levé (…) Fait et passé audit Strasbourg en presence du Sr Jean Daniel Brand, ancien assesseur au Grand Senat, présentement au Petit, en qualité de Deputé dudit senat, mardi le 30° du mois d’Avril 1754.
Le Deffunt a delaissé pour Heritiers ab intestat sçavoir 1. Les Enfans de feue Dame Marie Anne Genain née Maupinot procréés avec le Sr Ignace Matthieu Genain, premier secretaire de l’Intendance de Pau sçavoir 1° Gilbert Genain agé environ d’onze ans, 2. Antoinette Geain agée environ de sept ans , Lesquels Enfans, quant à présent, n’ont point de Curateur
2. Le Sr Jean Antoine Maupinot, Licencié es droits et secrétaire de la susdite Intendance, Pour lesquels heritiers a été présent led. Sr Hilaire Marchand
Meubles Trouvés dans une Maison Scize rüe des Orfevres en cette ville comme en suit
Etat sommaire du présent Inventaire. Copie du Codicill
Total de l’estimation des meubles 1103, argenterie 1318, actions dans l’entreprise de Freystett 15.000, Total general 16.721 livres – Total des dettes passives 26.001, il appert que les dettes passives excedent la masse active de la somme de 9279 livres
Copie du Codicille (…) Humbourg, notaire royal

Déclaration du fils Antoine Maupinot
1758 (6.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 99)
fut present le Sieur Jean Antoine Maupinot syndic general Et Commissaire de la Navigation En Navarre Bearn et Generalité d’Auch Etant présentement en cette ville de Strasbourg logé Chez la Dle Veuve Spach rue du Dome Paroisse St Laurent lequel a dit et declaré qu’il s’est rendu en cette ville pour prendre Connoissance de la situation et de l’Etat de la succession de feu le Sieur Jean Maupinot son pere que par la Communication qu’il a pris tant de L’inventaire que des autres papiers relatifs à lad. succession, Il a vû qu’il luy Importait d’En deliberer, mais que les Enfans de D° Marie Anne Maupinot sa sœur décédée Epouse du Sieur Ignace Mathieu Genain premier secrétaire de l’Intendance d’Auch qui sont encore tous mineurs et n’ont point de tuteur en ce pays ont les mêmes Intérêts que led. Sr Comparant (…) Il ne luy a pas été possible de se déterminer ni prendre aucun parti Crainte de préjudicier aux uns aux autres (…)

Le traiteur Jean Monpinot vend la maison au traiteur Hilaire Marchand moyennant 5000 livres.

1744 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 181-v
Jean Monpinot der traiteur
in gegensein Hilaire Marchand traiteur
nach vorherig beÿ dem Mehrern Hospital alhier als domini directi hiernach beschriebener behausung ersucht, erhalten und hiebeÿ producirten consens, das das dominium utile oder die erblenungs gerechtigkeit und melioration einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zween höffel, gemeinschafft des bronnens und hoffstätten mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane der großen Prediger oder Goldschmidsgaß einseit neben Johann Michael Maul dem silberarbeiter, anderseit neben Reinhold Büttner dem silberarbeiter, hinten auff Georg Ensfelder den haußfeurer – davon soll man ermeltem Stifft in recognitione domini directi 6 pfund ane ewigen ehrschätzig erblehenzinß – als ein am 5. Junÿ 1730 erkaufftes guth – um 5000 pfund

Hilaire Marchand, cuisinier du sieur Bontemps, et Marguerite Anne Winter font baptiser leur premier enfant à Strasbourg en novembre 1738.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 24)
Hodie 10 Novembris Anni 1738. a me infra scripto fuit baptizatus Joannes Josephus filius Hilarii Marchand coqui apud D.um Bontems Et Margaritæ annæ winter uxoris ejus legitima natus die 9 dicti mensis Er Anni Patrinus fuit Dnus Joannes Rondouin civis argetinensis et Matrina Dna Anna Marchand uxor Dni Mompinot patre præsente (im 16)

Hilaire Marchand, originaire de Goussancourt, et sa femme Anne Marguerite Winter, originaire de Landau, achètent le droit de bourgeoisie en 1742 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Leurs deux filles suivent la coutume (elles ne deviennent pas bourgeoises).
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 95
Hilarius Marchand der Koch von Goussancourt und deßen Ehefrau Anna Margaretha gebohrene Wintherin Von Landau gebürtig, erhalten das burgerrecht jedes um den Neuen burgerschilling, juravit et promisit d. 11.ten Junÿ 1742. und wolllen beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger dien. seine beÿde Kinder anna Margaretha und anna Antonia seÿnd beÿ Ordnung gelaßen.

Originaire de Goussancourt, le cuisinier Hilaire Marchand devient tributaire chez les Fribourgeois après avoir obtenu des Quinze le droit d’auberge à la Neuveville
1742, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 153) Dienstags den 2. 8.bris 1742. – Neu Z.
Hilarius Marchand, der Koch von Goussancourt gebürtig, so das Burger: Recht, undt von Gn. Herren denen XV.n den Wein: Schanck à la neuve ville erhalt, Erscheinet, undt bittet Ihne Leibzünfftig Zu recipiren, producirt anbeÿ Burger Urkundt de dato 11.ten Junji undt 23.ten Julij 1742.
Erkandt, weilen derßelbe die würtschafft Krafft Lehrbrieffs nach Ordnung allhier erlernet, Alß wirdt Ihme in seinem Gesuch gegen Erlag der 6. lb 10 ß d Zunfft gebühr Willfahrt. dedit nebst 4 ß protokollg. et jur. auff die Ordnung.

Les Quinze accordent à Hilaire Marchand qui tenait jusqu’à présent l’auberge à la Neuveville le droit de débiter le vin dans l’auberge au Chevalier de Saint Georges qu’il vient d’acheter rue des Orfèvres.

1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
(p. 542) Sambstag d. 19. Sept. 1744 – Fuchß nôe Hilarÿ Marchand burgers undt Würths Ppal. hat das Würths hauß au Chevalier de St George in der Goldschmidt Gaß allhier gekaufft bitt Ihme mit dem Weinschanck allda gn. Zu Willfahren. Erk. Ober Ungelt hrn.

(p. 577) Sambstag d. 26. Sept. 1744 – Hilarius Marchand pt° Weinschanck
Obere Ungelt Herren laßen durch Herrn Secretarium Kleinclaus referiren daß Hilarius Marchand der burger und Würth *er reco*um bed* daß er das Würths hauß au Chevalier de St George in der Goldschmidt Gaß allhier (p. 578) [-] und beÿgesetzt daß er über 2. [-] Würtschaft à la Neuue Ville getrieben [-] Weilen nun die [-] Sach keinen Anst [-] Erkannt, Willfahrt

Hilaire Marchand et sa femme déposent leur testament respectif
1750 (16.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 83)
Aujourd’hui 16° May 1750 (…) fut present le Sr Hilaire Marchand, Aubergiste de cette ville y demeurant rue des orphevres paroisse St Pierre le Jeune sain d’esprit mémoire Jugement et entendement et même de corps (…) a présenté et exhibé le présent cayer clos de soye violette (…) dans lequel il a dit et declaré être retenu et enfermé son Codicille et intention de derniere volonté (…)
Troisièmemement Je donne et Legue a ladite Anne Marguerite Winter Ma Chere femme l’usufruit et Jouissance pleine et Entiere Pendant sa vie durante de tous mes biens meubles et immeubles
17 mars 1761 (ouverture)
Aujourd’hui 16° May 1750 (…) fut presente D° Anne Marguerite Winter Epouse du Sr Hilaire Marchand, aubergiste Bourgeois de cette ville y demeurant rue des orphevres paroisse St Pierre le Jeune étant saine d’esprit mémoire Jugement et entendement et même de corps (…) a présenté et exhibé le présent cayer clos de soye violette (…) dans lequel il a dit et declaré être retenu et enfermé son Codicille et intention de derniere volonté (…)
Troisièmemement lad° D° Marchand a donné et legué donne et legue aud. Sr Hilaire Marchand son mary l’usufruit et Jouissance pleine et entiere pendant sa vie durante de tous les biens Generalement quelconques (…)

Les fabricants de pâtés font grief à Hilaire Marchand de vendre des pâtés et des tourtes pour des banquets et des fêtes. Ils lui infligent une amende.
1751, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 39-v) Donnerstags den 3. Junÿ 1751.
Johann Philipp Tag vndt Joh: Balthasar Ernst die Pastetenbecker dahier Klagen Nahmens gesambter Meisterschafft der allhießigen Pastetenbecker wider Hilaire Marchand den Traitteur undt aubergisten in der goldschmidt gaß dahier, daß Er wider ordnung undt Gnädiger Herren der XV. Erkanntnuß Vom 13. 7.bris 1720. Pasteten, undt Tartten Zu Mahlzeiten undt Kindts Tauffen backet und außer seinem hauß über die gaß verkaufft auch den 31.ten Mertz Jüngst beÿ gehaltener gerichtlicher Versamlung da mann ihne nebst andern Traitteurs undt Würthen auch Citirt undt dennenselben die den 6. Febr. letzthien Ergangener Erkanntnus von hochgedachten gn. Herren den XV.en pt° der patisserie publicirt undt abgeleßen nicht erschinnen, mit bitt denselben nebst erstattung der Unkösten zu gebührender Straff anzuhalten
Beklagter præsens sagt Er wiße nichts von dieser ordnung undt Erkandtnuß auch gehöre die patisserie zu seiner métier, anbeÿ aber geständig daß Er ohnlängst Sr Le Roue dem Musicanten Zwo Tortten Zur Kindts Tauff gebacken undt über die gaß Verkaufft.
Erkandt soll beklagter in dreÿ pfund d. Straff Condemnirt undt ihme beÿ noch mehrerer Straff patisserie über die gaß Zu verkauffen verbotten seÿn, ref. expensis.

Hilaire Marchand porte l’affaire devant les Quinze. L’affaire se termine en 1753 dans les pages manquantes du registre.
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
(Notes f° 4) Sambstags d. 12. Junÿ – Fuchs nôe Hilarÿ Marchand, des burgers und traitteur au Chevalier de St George Ca. E.E. Meisterschafft in specie derer Frantzös. Pastetenbecker, prod. Supplication und respect. appellations: schrifft, mit beÿl. N° 1 und will ad proximam dazu verkünden laßen. Erk.

1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
(p. 261) Sambstag den 29.ten Aprilis – Idem [Christmann] nôe E.E. Zunfft der Becker H. Zunfftmeister ctra Hilaire Marchand den Aubergiste Wil Vorlegender appellations Klag Vornehmen. Fuchs prod. solche und bitt ut jntus*, Christmann bitt Cop. et term. ord. obtinuit.

(p. 793) Sambstag den 2. Decembris – Christmann nôe E.E. Zunfft der Becker H. Zunfftmeister ctra Hilaire Marchand wieder Spricht gegentheiler appellations Vom 29.t Aprilis Jüngst bitt deput. Fuchs bitt gleichfalls deput. und wie in dem producto. Erk. deput.

Le conseil des Fribourgeois réclame à Hilaire Marchand, aubergiste au Chevalier de Saint Georges, l’amende infligée à son domestique François Ringeissen qui a quitté Strasbourg
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 206-v) Donnerstags den 19.ten deß Monaths Aprilis in Anno 1754
Sr Hilarius Marchand, der Gastgeber au Chevalier de St. George Vorgestellet, solle nomine Frantz Ringeißen deßen Haußknecht, die Ihme unterem 7.t Martij jüngst andictirte Straff Abrichten Maßen demeselben damahlen expresse angesaget worden, daß Er davor respondiren müße.
Ille obwohlen Er vorgegeben, daß der hauß Knecht gleich darauff Ihme auß den dienst gegangen Und Soldat worden, Mithin* Er Ihme nichts schuldig gewesen, hat solch Straffe der 1 lb 10 ß jedannoch dato bar* bezahlet, weßhalben Ihme der regress ahne ob: gemeldten seinen geweßenen Haußknecht omni et meliori modo allenfalls reservirt undt vorbehalt. worden

Hilaire Marchand est élu échevin à la tribu des Fribourgeois
1758, Conseillers et XXI (1 R 241)
Hilarius Marchand wird Schöff beÿ E. E. Zunfft der freÿburger und schwört deßwegen. 230.

La veuve d’Hilaire Marchand demande à la tribu de proposer des tuteurs pour ses enfants qui n’ont pas de parents à Strasbourg. Aucun des trois candidats ne souhaite accepter la tutelle. Ils conviennent de jeter les dés pour que le hasard désigne l’un d’eux.
1761, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 125) Weÿland Herrn Hilarÿ Marchand, deß pro hoc anno 1761. Erwöhlten aber den 12. febr: jüngst verstorbenen Zunfftmeister seel. Kindter bevögtigung betreffendt
Auff der von weÿland Herrn Hilarÿ Marchand, deß geweßenen Gastgebers, Zunfftmeisters vndt Schöffen beÿ dießer Ehrs: Zunfft nunmehro seel. nachgelaßener wittib, Frauen Anne Marguerithe gebohrener Wintherin gethane Remonstration, wie daß die nnach Absterben Ihres Ehemanns Verlaßene, mit demeselben ehelichen Erzeugte noch Lebendte 4. Kindtere, so Männlichen Geschlechts, Nahmentlichen Jean Joseph, der Ledige Koch circa 17, Theobaldt Hilaire in circa 15 Jahr, Léonard Nicolas in Circa 13. Jahr, und dann Gilbert François on Circa 11 Jahr alt, Sambtlichen, annoch minorennes, Mithin Zu bevögtigen seÿen, aber Keine Nahe anwerwandten von dem defuncto allhier Sich befindten, auch sonsten Niemand solche vogteÿ bißhero gutwillig übernehmen wollen, vndt derhalben geschehene bitte, auß E. E. Zunfft Mittel 3. Persohnen in Außschuß Zugeben, damit von Einem Löblichen Vogteÿ Gericht Einer davon alß vogt nominiret, Sofort von Einem Ehrsamen Großen Rath darzu confirmirt werden möge,
vndt hierauff Herr Ratherr Delait, wie auch Herr Michael Schantzlen der ahne deß defuncti statt Erwöhlte Neue Zunfftmeister, Sich in Ansehunhg der Verstorbene seel. ein Schöff beÿ dieser Ehrs: Zunfft auch dabeÿ ein Ehrlicher undt Auffrichtiger Mann geweßen, Sich heut 8. tag alß den 28. Aprilis jüngst, auß dießen vndt anderen motiven Erklärt haben, daß Sie vmb solche vogteÿ /:ohngeachtet Er Herr Rathherr Delait schon über 60 Jahr bereiths alt, Er Hr Schäntzlen aber sonsten mit sehr vilen Geschäftten beladen, alßo daß Sie beede hiervon Zu eximiren wären:/ Jedoch sofern Hr Frantz Antonÿ Kimmich der Gastgeber undt Schöff auff dieser Ehrs. Zunfft Sich auch darzu verstehen werde, Zu looßen gesonnen seÿen, Er Kimmich aber Sich gutwillig damahlen darzu nicht hat resoluiren wollen, vndt darauff solche Sach Ihro Gnaden dem Hoch; gebiethenden Herrn Ammeister Oberherrn beÿ dießer Ehrs. Zunfft vorgetragen undt demnach von Ihme befohlen worden, daß die vorher benandte 3. Persohnen auß der Zahl derer Hhn Schöffen /:dafern Sie nicht Selbsten einen unter sich Zum vogt gutwillig Erwöhlen würdten:/ Einem Löblichen Vogteÿ Gericht in Vorschlag geschrieben gegeben werden Sollen.
Alß ist Heut dato Zu Endte gemeldet, derhalben eine versamblung angestellet, die vorgedachte 3. Herren, nebst mir dem Notario vnd Zunfft Schreiber darzu bescheiden worden, welche dann auch hierbeÿ Erschienen vndt darauff sich derhalben mit einander dahin verglichen haben, daß Sie mit denen würfflen vmb solche vogteÿ Spielen wollen, alßo vnd dergestalten, daß derjenige von Ihnen, sie die meiste augen haben wirdt, solche vogteÿ Zu übernehmen Schuldig undt verbudnten seÿn solle, Weilen nun obgedachter Herr Rathherrr Delait 13: vndt die überige 2. Herren weniger geworffen, Alß ist Ihme solche vogteÿ Zu Erkandt, und auch von Ihme Zu übernehmen Versprochen, Zu dem Endte dann dießer Procès verbal dressirt worden. Actum Straßburg Mittwoch den 6.mensis Maji in Anno 1761.

Hilaire Marchand meurt en 1761 en délaissant trois fils et une petite-fille issue de sa fille. Les experts estiment la maison à 1 750 livres. La masse propre aux héritiers se monte à 15 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 452 livres, le passif à 3 795 livres strasbourgeoises.

1761 (18.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 34) n° 460
Inventaire Des biens delaissés par le feu honnorable Sieur Hilaire Marchand, en son vivant Traiteur et aubergiste ou pend pour Enseigne le Chevalier de St George et bourgeois de la Ville de Strasbourg, dressé l’en 1761 – tribun eleü du poel dit des fribourgs et Echevin de lad. Tribu et bourgeois de la Ville de Strasbourg après son deces arrivé le 17. fevrier dernier, lesquels biens non seulement a la requête de Damlle Anne Marguerithe née Winther, Veuve dudit Sieur Def. assistée du Sieur Claude Ollivier, Marchand Italien et bourgeois de cette ville mais aussy a celle du Sieur Jean François Delay alors assesseur au grand Senat Cabaretier traitteur à la Gerbe d’ore tuteur établi par la justice des enfants mineurs dud. feu Sr Marchand (…) enseignés par la Veuve plus Jean Josephe le fils ainé, Michel Wengler cuisinier natif de Bonn en Allemagne, Anne Marguerite Eiselin nat: de Neuferen en Suab et Theres Braunin nat: de Neufbrisac en Alsace les deux servantes – A Strasbourg lundy le 18 du mois de May l’an de Grace 1761.
Denomination des héritiers. Ledit feu Sieur Hilaire Marchand a délaissé par son deced pour ses héritiers legitimes ab intestat Scavoir 1° La feue delle Anne Marguerithe Momy née Marchand etante en vie femme du Sr Jacques Momy boulanger et bourgeois de cette dite Ville de Strasbourg fille dud. feu Sr Marchand et comme elle est en peu de temps aussi rendu son ame à Dieu son Createur, sa fille seule et unique procréé avec ledit son mari nommée Marguerithe Catherine momÿ représente la personne de sa dusdite mere, et ainsi la petite fille du Defunt agée environ d’une année, au nom de laquelle il a eté à la Confection de cet Inventaire present son pere susdit et avec lui le Sieur Antoine François Giffard doreur et bourgeois de cette ville de Strasbourg, en qualité de tuteur établi par la Justice et juré,
2.do Jean Josephe, Cuisinier agé d’environ de 17 ans, 3.tio Tibaud Hilaire, agé d’environ de 15 ans, 4.to Leonard Nicolas agé environ de 13 ans et finalement 5. Gilbert François agé environ d’onze ans, Tous du Defunt avec Dle sa veuve delaissée procréés quatre Enfants et Nieces de sa défunte fille
Observation Concernante la succession de feu sieur Marchand. La veuve sus mentionnée apres le serment ordinaire par elle preté a declaré que ny elle ny son mary a l’exception de leurs habits et linges apartenantes a leurs Corps n’ont point autre chose et bien apporté en leur mariage alors dissolu et qu’il n’a pas été fait ni un Contrat de mariage ni un Inventaire de leurs apports (…)

Dans une Maison appartenant a la succession en propre et ainsy cy apres (décrite) scise dans la rüe d’orfevres l’hotellerie ou pend pour Enseigne le Chevalier de St Georges de cette ville de Strasbourg a été trouvé et declaré comme il s’ensuit
Scavoir, Au derrière de lad: Maison, sur le Grenier, Dans la Chambre N° 1, Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre N° 3, Dans la Chambre N° 4, Dans la Chambre N° 5, Dans la Chambre N° 6, Dans la Chambre N° 7, Dans le vestibule, Dans la maison de devant, au premier étage Dans la Sale N° 8, Au second étage Dans la chambre N° 9, Dans la Chambre N° 10, Dans la Chambre N° 11, A la mansarde dans la Chambre N° 12, Dans la cuisine, Dans la salle a mancher, Dans les 2. Chambres a côté, Dans la blancherie
Maison oû hotelerie nomée au Chevalier de St George appartenant à cette succession commune. Savoir la permission utile oû le Droit de la melioration d’une maison ou pend pour l’Enseigne le Chevalier de St George, située dans cette ville de Strasbourg rüe ci devant des grands Prêtres alors dite rüe d’orfeures avec toutes ses appartenances, droits et Circonstances d’une côté le Sr Bernard, et de l’autre côté le Sr frederic Senckeissen, tous les deux orfevres et bourgeois de cette dite ville, et de derrier aboutissante à la veuve et héritiers delaissés par Georges Cretien Ensfeldter, en son vivant Boulanger et aussy bourgeois de Strasbourg. De laquelle maison appartient à l’hôpital des bourgeois de cette ville la Domination directe C’est pourquoi on en paye annuellement audit Hôpital des bourgeois une rente perpetuelle faisant selon la Lettre d’achât ci après alléguée 6 Pfoundt Pfenning, oû 24 Livres tournois, mais en outre sans aucune charge hypothèque ou affecté sur icelle franche et libre et ainsi que par les sieurs Samuel Werner et Sébastien Houber tous deux alors Expers et architecteurs jurés de la ville de Strasbourg suivant le billet par eux signés exhibé à la minute du présent Inventaire Livré et daté du 20°du mois d’avril de la présente année, estimée pour 3500 florins font cy 7000 lb. De laquelle somme il sera deduit la susdite rente d’emphyteoise de 24 livres payabe à l’hôpital des bourgeois de cette ville annuellement et perpetuellement, sus mentionn&es faisant en comptant icelle à double capital a 4 pour cent cy 1200 lb. Apres cette deduction il se trouvera encore de l’estimation de la susdite maison qui est inventoriée icy avec 5800 lb. Sur cette maison s’est trouvée une Lettre d’achapt Allemande de parchemin expédiée dans la Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg datée le 8° du mois d’avril l’an 1744 et muni du seau ordinaire et maintenant marquée avec la lettre A. Plus une pareille Lettre d’achapt expédiée dans lad° Chambre des Contrats, datée le 5° du mois de Juin l’an 1730: muni dud. seau et cotée avec la lettre A. Enfin aussy une telle Lettre d’achapt de la susd° Chambre des Contrats, datée le 1° du mois de Juillet l’an 1720: laquelle étoit aussy muni et marquée comme susdit est.
L’Etat sommaire du present Inventaire. Sur cela s’ensuit la Description de tous les Biens quelconques delaissés par led. feu Sr marchand sous le titre appartenante aux enfants, habits 69 lb
Après cela il sera décrit en conformité des Observations ci-dessus marquées tous les autres Biens appartenant à cette succession generalement communs et partables, meubles 1197 lb, vins et tonneaux 1104 lb, vaisselle d’argent ou argenterie 865 lb, argent contant 842 lb, maison 5800 lb, Total general de la masse active 9809 lb – Dettes passives 15.181 lb, En compensant 5371 lb – dettes douteuses 6234 lb
Etat sommaire augmenté et corrigé, total de la masse active 20.968 lb, passif 1555 lb, reste 19.412 lb – Conclusion finale du pres. inventaire 19.481 lb. La somme du stall 17.185 lb
Codicil – Aujourd’hui 16° May 1750 (…) fut present le sieur Hilaire Marchand Aubergiste de cette ville y demeurant rue des Orfevres Paroisse St Pierre le Jeune, sain d’esprit, Mémoire, jugement et Entendement meme de Corps (…) fait et accordé aud. Strasbourg en la maison su Sieur comparant dans l’appartement au premier Etage qui prend jour sur la rue (dépôt) – acte d’ouverture Me Humbourg
Abschatzung vom 20.ten Aprilis [-], Auff begehren Waÿlandt Herrn Hübaier Marchand Seligen hinterlaßene Frau Wittib und Erben, ist Eine Auberge allhier jn der Statt Straßburg in der Goldschmid Gaß gelegen Einseÿts Neben Herrn Bernhard dem Goldarbeiter, anderseÿts Neben Herrn Zengeißen dem Silber Arbeiter, und hinten auf Waÿlandt Meister Endtsfälder dem Schwartzbecken Seligen hinterlassene Erben stoßent, solche behaußung bestehet jn Einem Forder, Nebens und Hinter gebäu worinnen dreÿ Speÿß Saall, Ferner Etlichen Stuben Kammern und Einer Küchen, darüber jst eine Massardt mit breitzieglen belegt, hat auch Zweÿ Gewölbte Keller, Hoff und brunnen, Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werck Meistern Nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Dreÿ hausent Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Wener Hueber

Mobilier que loue Anne Marguerite Winter à son fils aîné Jean Joseph Marchand qui tient l’auberge au Chevalier de Saint Georges

1765 (30.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 568
Designatio Inhaltend Alles dasjenige was Frau Anna Margaretha Marchand gebohrene Winterin, Weÿland Herrn Hilarÿ Marchand geweßenen aubergisten und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgel. Fraun Wittib, Ihrem Sohn theils in Lehnung übergeben und Käufflichen abgetretten, auffgerichtet Anno 1765.
(…) zufolg der vor mir unterschriebenem Notario den 12.te, Octobris 1765. errichteten Sechß Jährigen Lehnung dero in der Goldschmidtgaß Zum Ritter St. Georg genandte Auberge Ihrem älteren Sohn Herrn Jean Joseph Marchand dem Aubergisten mit gewißer Condition in Lehnung übergeb

L’aubergiste Hilaire Marchand meurt à environ 55 ans en délaissant sa veuve Anne Marguerite Winter. Son corps est inhumé dans le cimetière contigu à l’église Saint-Pierre-le-Jeune.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 29)
Anno Dni 1761 die 17 Februarÿ mortuus est D. Hilarius Marchand Civis et Caupo hujus urbis Annos 55. circiter natus, Maritus Dnæ Annæ Margaritæ Winter ejus uxoris legitimæ superstitis, sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ Et Extremæ unctionis rité munitus, Et die 19 ejusdem Mensis et Anni a me infra scripto in Cœmeterio Eccesiæ nostræ Contiguo fuit sepultus (i 17)

Anne Marguerite Winter meurt en 1775 en délaissant trois fils. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 555 livres, le passif à 1 249 livres.

1775 (9.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 734) n° 933
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehr: und tugendreichen frauen Annä Margarethä Marchand geb. Winterin auch Weÿl. herrn Hilarÿ Marchand des geweßenen Aubergiste und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener frau Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1775.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere so weÿl. die Ehren und tugendsame frau Anna Margaretha Marchand geb. Winterin auch weÿl. Hn Hilarÿ Marchand geweßenen Aubergiste au Chevalier de St George und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene nun auch seel. als dieselbe Sontags den 23. Aprilis dießes laufenden 1775. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstags den 9.ten Maÿ Anno 1775.
Die Verstorbene seel. hat Zu Ihren Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Hn Jean Joseph Marchand dem Aubergiste und Burgern allhier, so in Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt, In den Ersten dritten Stammtheil, 2.do Hr Thiebaut Hilaire Marchand, Directore der teutschen Schaubühne, Welcher sich Zwar ane eine allhier gebohrne aber unverburgerte Persohn verheurathet, und dadurch des hiesigen Burgerrechts verlustigt gemacht, anbeÿ aber declarirte, daß Er beÿ E: E: großen Rath um die Übersehung dießes fehlers ein zu Kommen Willens, in den Zweÿ dritten Stammtheil, So dann 3.tio Herrn Leonard Nicolas Marchand dem handelsmann und burgern allhier, so in Persohn der Inventur abwartete, in den dritten und letsten Stammtheil, Alßo alle dreÿ der Verstorbenen frauen seel. mit Eingangs gedachtem Ihrem Eheherrn seel. ehelich erzeugte 3. Hh. Söhne und ab intestato Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidgaß gelegenen die Auberge au Chevalier St George genandt und in dieße Verlaßenschafft theils eigenthümlich theils Wÿdumbs weiße gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 158, Sa. Silbers 76, Sa. Baarschafft 137
Antheil ane einer in Erbs Lehnung habenden Behaußung. Nemblichen 7. fünffzehende theil Vor unvertheilt Von und ane der Erbs Lehnungs Gerechtigkeit ane einer Behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß, hoff, hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der großen Prediger oder Goldschmidgaß einseit neben Hn Joh: Friderich Senckeißen dem Silber Arbeiter und Es En Grossen Raths dermahligen beisitzern, anders. neben Weÿl. Hn Reinhold Büttners des geweßenen Gold Arbeiters und burgers allh. seel. nachgelaßenen beeden töchteren, hinten auf N. Enßfelder den haußfeurer stoßend vnd gibt man dem Mehrern hospithal allhier in recognitionem Domini directi Jährl. auf Weÿhenachten 6. lb d. ane Erblehen Zinnß, und ist sothane Behaußung beÿ der Verstorbenen seel. Eheherrn seel. Verlaßenschafft, Wie in dem darüber durch weÿl. Hn Philipp Jacob Marbach seel. in A° 1761. errichteten Inventario fol° 68-b ersichtlich durch der Statt Straßburg geschworne Hn Bau inspectorem und Werck Meister angeschlagen Worden, dabeÿ man es auch dißorths in Ansehung die Hh. Söhne und Erben versichert, daß Keine haubt reparation seithero darinnen Vorgenommen worden, gelaßen pro 7000 lb, Hievon Wurde Wie daselbst Zusehen obgemelter Erblehen Zinß Zu doppeltem Capital a 4 pro C° gerechnet abgezogen mit 1200 lb, Welchemnach ane dem Anschlag der Völligen behaußung annoch per rest übrig Verblieben 5800 lb. hievon nun thun die in dißortige Nahrung gehörige 7/15.de theil 2706. lb
Über die Völlige behaußung sagen 3. Verschiedene in allg. C. C. Stub gefertigte v. mit dero anhangendem Insiegel verwahrte teutsche pergamente Kauffbrieff datirt den 1. Julÿ 1720. 5.ten Junÿ 1730 et 8. Apr: 1744. Ane der Völligen Behaußung hatte die Verstorbene seel. als ein wehrender Ehe erkaufftes Guth eine tertz und ane den übrigen Zwo tertzen wegen Ihres verstorbenen und von Ihro ererbten Sohns Gilbert François einen 5. theil mithin in allem ane derg. behaußung vorgemelte 7/15.de theil Zuerfordern
Sa.Antheils der Erblehnungs gerechtigkeit 676, Sa. Schuld 505, Summa summarum 1555 lb – Schulden 1249 lb, Nach deren Abzug 305 lb – Stall Summ 591. lb

Jean Joseph Marchand rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire

1775 (11.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 734) Joint au n° 933 du 9 mai 1776
Erschienen Vor mir unterschriebenem geschwornem und Zu Weÿland frauen Annä Margarethä Marchand gebohrner Winterin auch Weÿl. herrn Hilarÿ Marchand geweßenen Aubergisten und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener frau Wittib nun auch seel. Verlaßenschaffts Inventation und Separation in specie requirirtem Notario Hr Thiebaut Hilaire Marchand, Director der teutschen Schaubühne und Herr Leonard Nicolas Marchand Handelsmann und burgern allhier, die beede jüngere Hh Söhne, die haben
In Gegenseÿn Herrn Jean Joseph Marchand, des Aubergisten und Burgers allhier Ihres ältern H. Bruders (…) in ohnvertheiltem Elterlichem Erbe (…) cedirt, überlassen und abgetretten (…)
benantlichen die Erbs Lehnungs Gerechtigkeit einer Behaußung Hoff Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, die Gestherberg au Chevalier de St George genant gelegen allhier Zu Straßburg ane der Prediger oder Goldschmidgaß eins. neben Hn Joh: Friderich Senckeißen Silber Arbeitern und E E Grossen Raths dermahligen beisitzern, anderseit neben Weÿland Hn Reinhold Büttners geweßenen Gold Arbeiters und burgers allhier seel. nachgelaßenen beeden Frauen töchtern, hinten auf Hn. Enßfelder den haußfeurer stoßend,Von Welcher Völlig. Behaußung man dem Mehrern Hospithal allhier in recognitionem Domini directi Jährlichen auf Weÿhenachten 6. Pfund pfenning ane Erblehen Zinnß abzurichten (…) zugangen und beschehen vor und umb 6535 Livres, das ist die gantze behausung zu 16.000 Livres gerechnet
So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 11.ten Maÿ A° 1775.

Jean Joseph Marchand épouse en 1765 Marie Catherine Hertzog, fille de l’aubergiste au Cerf François Hertzog à Soultz près de Molsheim : contrat de mariage, célébration
1765 (9.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 266
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorachtbahren herrn Jean Joseph Marchand dem leedigen Aubergiste, Weÿland Hn Hilarÿ Marchand geweßenen Aubergisten Zum Ritter St. Georg und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen hn Sohn als dem Hn Bräutigam ane einem
So dann der Ehr: und tugendgezierten Jungfer Mariä Catharinæ Hertzogin, Hn Frantz hertzog Gastgebers Zum hirtzen in Sultz und burgers daselbst ehelich erzeugten Jgfr. tochter, als der Jgfr hochzeiterin, beÿständlich erstgedachten Ihres geliebten Hn Vatters ane andern theil
auff Sambstag den 9. Novembris Anno 1765 [unterzeichnet] jean joseph Marchand, Marie Catharine hertzog

Mariage, Soultz-les-Bains (cath. p. 58)
Hodie 18 mensis Novembris 1765 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Josephus Marchand filius defuncti Hilarÿ Marchand Cauponis ad St Georgium et Margarethæ Winter conjugum ac civium Argentinæ commorantium et Maria Catharina Hertzog filia Francisci Hertzog cauponis ad cervum et Mariæ Franciscæ Schweiger civium ac conjugum hac in parochia commorantium, adfuerunt testes Franciscus Hertzog pater sposæ, Momÿ Sororius sponsi civis ac pistori Argentinensis (i 31)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 310) Anno 1765, Die 17 Novembris unicâ proclamatione jn Ecclesiâ nostrâ publice facta Cum Dispensatione duarum a Rmo DD. Ordinario Concessâ ac nullo impedimento Dm Joannem Josephum Marchand argentinensem parochianum nostrum dimisi ad R.D. Rieffel vicarium in Sultz hujus Diœcesis quatenis per eum Matrimonio jungi valeat cum Mariâ Catharinâ Hertzog ejus parochiana (i 161)

Catherine Hertzog devient bourgeoise par son mari en mars 1766.
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 87
Catharina Hertzogin, von Sultz beÿ Moltzheim geb. erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Marchand, dem gastgeber und burger allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft der freÿburger prom. den 6. Mertz 1766.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue des Orfèvres. Ceux du mari s’élèvent à 50 livres, ceux de la femme à 463 livres.
1767 (2.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 633
Inventarium über des Ehren und vorachtbahren Herrn Jean Joseph Marchand des Aubergisten Zum Ritter St: Georg und der Ehr: und tugendgezierten Frauen Mariä Catharinä Marchand gebohrener Hertzogin beeder Eheleuthe und Burgere Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1767. – und sich vermög der vor mir unterschriebenem Notario den 9.ten Novembris 1765. errichteten Heuraths Verschreibung Vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in Præsentia Herrn Johann Friderich Senckeißen Silberarbeiter und Vornehmen Burgers Hn Beistandts auf Sambstag den 2.ten Maÿ Anno 1767.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidgaß gelegenen und in diese Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen auberge Behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht eigenthümlich Vermögen, Sa. Silbers 3 Sa. der goldenen Uhr 36, Summa summarum 39 lb – Hierzu ist ferner beizusetzen die Ihme dem Eheherrn Vermög auffgerichteten Heuraths Verschreibung beschriebenen Haussteuren antreffende 10 lb, des Herrn völlig in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 50 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 108, Sa. Silbers 19, Sa. goldenen Rings 25, Sa. Baarschafft 300, Summa summarum 453 lb – Darzu gelegt die Ihro der Ehefrauen vermög der Eheberedung gebührige helfte ane denen haussteuren so antrifft 10 lb, der Frauen in die Ehe gebracht Gut dem vero pretio nach 463. lb

Jean Joseph Marchand hypothèque la maison au profit du chirurgien Jean Erasme Bœckler

1776 (5.7.), Not. Lacombe, 6 E 61, 163 n° 10
Jean Joseph Marchand, aubergiste
devoir à M Jean Erasme Boeckler, ancien chirurgien major a l’hôpital bourgeois, 100 écus ou 3000 livres tournois
hypothèque, la maison qui luy appartient en cette ville rue des Orfèvres ou pend pour enseigne le Chevalier de St Georges d’un côté le Sr Bernard, de l’autre le Sr Geisen les deux orfèvres – en présence de Nicolas Léonard Marchand, négociant son frère (pour une somme empruntée)

Jean Joseph Marchand, ancien traiteur au Chevalier de Saint Georges, fait vendre des effets mobiliers.
1789 (17.2.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 640) n° 303
Verkauff und Erlöß: Register über Die hierinn verzeichnete Herrn Exsenat. Jean Baptiste Joseph Marchand, vormaligen Traiteur au Chevalier de St. George alhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständige aber auf sein Ansuchen offentlich versteigerte Mobilien und Effecten, auffgerichtet im Jahr 1789

Jean Baptiste Joseph Marchand meurt en 1794 sans enfant. L’inventaire de ses biens est dressé en 1803
1803 (16 therm. 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3792
Inventaire à la requête de D° Marie Catherine née Hertzog veuve de Jean Baptiste Joseph Marchand, décédé a Darmstatt en l’année 1794 y demeurant ordinairement d’une part, Nicolas Leonard Marchand Juge de paix du deuxième arrondissement de Strasbourg et Sr Henry Marchand artiste à Ratisbonne, tant pour lui que comme représentant Madeleine et Charles Danzi fils et fille mineurs de Marguerite Marchand décédée femme de François Danzi maître de chapelle au service de l’electeur de baviere demeurant a Munic,
ledit Nicolas Marchand frere et héritier pour moitié de Jean Baptiste Marchand, Henry Marchand héritier pour un quart par représentation de son pere Thiebault Marchand directeur des Spectacles de la cour de baviere et les mineurs par représentation de Marguerite Marchand leur mere fille de Thiebaut Marchand
il n’a pas été fait d’inventaire, testament reçu par le soussigné notaire le 5 juillet 1770 enregistré le 19 pluviôse X
Procuration du 30 juillet 1803. François Danzi pere de Madeleine âgée de 9 ans et Charles 8 ans, dans la succession de Jean Baptiste Joseph Marchand leur grand oncle maternel décédé à Darmestadt le 9 septembre 1794
Enregistrement, acp 88 f° 139 du 20 therm. 11

Jean Joseph Marchand promet à Jean Frédéric Petsch, brasseur au Lion d’Or, de lui vendre sa maison

1788 (4.11.), Not. Lacombe (6 E 41, 212)
Promesse de vente du 4 9.bre 1788 – sont comparus le Sieur Jean Joseph Marchand, Exsenateur de cette ville d’une part
et Jean Frederic Petsch, bourgeois brasseur au lion d’or de cette ville d’autre part
Lesquelles parties sont convenues entre elles de ce qui suit Sçavoir
Ledit Sieur Marchand s’oblige et s’engage à la première réquisition qui lui sera faite de la part dudit Petsch à lui vendre, ceder et abbandonner la maison et dépendances à luy appartenante en Cette ville rue des orphevres N° 19 Connue sous le nom du Chevalier de St George, dont Le domaine directe appartient à l’hopital bourgeois de Strasbourg envers lequel elle est sujette a une Rente Emphitéotique et annuelle de 6 pfundt ou 24 livres tournois payables par les possesseurs de lad. Maison (…) le prix de vente sera de 23.600 livres, savoir 22.400 livres prix d’achapt et 1200 livres pour épingles

Enchère interrompue

1788 (28.10.), Not. Lacombe (6 E 41, 212) n° 54
Procès verbal du 28. 8.bre 1788 – à la requête du Sieur Jean Baptiste Marchand, Ancien Assesseur au Grand senat de Strasbourg cy présent a été procédé a la vente volontaire au plus offrant et dernier Encherisseur
de la maison dudit Sieur Marchand Connue sous le nom du Chevalier de St George, Rue des orphèvres N° 19 appartenances et dependances dont le domaine directe appartient à l’hopital Bourgeois de cette ville, envers lequel elle est sujette à une Rente emphitéotique et annuelle de 6 pfund ou 24 livres tournois payables par les possesseurs de laditte Maison, la vente de fera et aura lieu aux Conditions suivantes (…)
La Maison a été criée et mise en vente à la somme de 21.000 livres. Enchérie par le Sr Guerin et portée à 21.500 livres, par le sieur Guerhard aussi assesseur au grand senat a 21.150 livres, par le Sr Guerin à 21.500 livres. Et personne n’ayant voulu sur enchérir lad. maison a été adjugée aud. Sr Guerin pour et moyennant la somme de 21.500 livres (signé) Goering
Et Cejourd’huy 4 novembre [acte interrompu]

Jean Joseph Marchand vend la maison à Jean Frédéric Petsch

1788 (6.11.), Not. Lacombe (6 E 41, 212) n° 13
Du 6 9.bre 1788 – fut présent le Sr Jean Joseph Marchand, Exsenateur de la Ville de Strasbourg y demeurant, Lequel a volontairement vendu (…)
à Jean Frederic Petsch, Bourgeois Brasseur de la Ville de Strasbourg présent et acquéreur pour luy ses Hoirs et ayant cause
Scavoir, Le domaine utile de La maison qui luy appartient en cette ville rue des orfevres N° 19 connue sous le nom du Chevalier de St George, dont Le domaine directe appartient à l’hopital Bourgeois de Strasbourg envers lequel la même Maison est sujette a une Rente Emphitéotique et annuelle de 6 pfundt ou 24 livres tournois payable par les possesseurs de lad. Maison, ainsi que lad. maison se contient et se comporte, appartenances et dépendances (…) Ne seront compris en la présente Vente aucuns meubles les quels le Sr Marchand se réserve, a l’exception des tapisseries et les choses qui suivant l’usage de Strasbourg sont censées faire partie d’une maison – La vente est faite pour et moyennant le prix et somme de 22.400 livres
Cejourd’huy 22° Janvier 1789 (…) fut présente Marie Catherine Hertzog Epouse du Sr Marchand vendeur (…) assitée d’Ignace Mathis bourgeois boucher de cette ville, et de Jean Baptiste Joeg Bourgeois Boulanger de cette ville (…) laquelle a déclaré ratifier (la vente) (signé) Jacquy
Transcrit à le Chambre des Contrats, vol. 663 f° 32, janvier 1789

Jean Frédéric Petsch devient tributaire chez les Tonneliers après avoir produit un certificat des brasseurs.
1778, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 373-v) Dienstags den 17. Martÿ 1778 – N. Leibzünfftiger abgewiesen
Mr. Joh: Friderich Petsch, der Kiefer, prod: Schein von Löbl. Stadt Stall de 7. Martÿ bittet ihn als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkant solle derselbe vordersamt einen Schein von H. Hdwk. der Biersieder beÿbringen um Zu beweisen daß Er als ein biersieder angenommen worden, worauf ferner ergehen wird was Rechtens.

(f° 379-v) Donnerstags den 4. Junii 1778 – N. Leibzünftiger
Johann Friderich Petsch der Biersieder prod. Stallschein vom 7. Martii jüngst, bittet ihn als einen neuen Leibzünftigen anzunehmen.
Erkannt, willfahrt. dt. pro recept. 1 lb 1 ß, feuer Eÿmer 10 ß, prot. 3 ß, findl. 1 ß 3 d.

Jean Frédéric Petsch s’inscrit pour faire son chef d’œuvre
1786, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 53-v) Dienstags den 4. Aprilis 1786 – Meisterstück
H Joh. Friderich Petsch der leedige Biersieder alhier stehet vor und bittet ihne Zum Kiefer meisterstück einzuschreiben. Erkannt Willfahrt. dt. Werkstatten Zinß 3. lb, protoc. 3 ß, Findl. 1 ß

Les Quinze accordent une dispense à Jean Georges Petsch qui n’a pas appris le métier d’aubergiste et le droit de débit au Chevalier de Saint Georges
1788, Protocole des Quinze (2 R 199)
(p. 463) Sambstag den 20.sten Decembris 1788
Item [Wilhelm] nôe Georg Petsch des hieß. burgers und gelernten biersieders câ. E. Zunft der Freÿburger Hn Zunfftmeister prod. unterth. memor. und Bitten s. beÿl. sub nro 1 pt° Zunft und Wirthsrechts unter Erlag der alten und neuen receptions Gebühr Oster. setzt Zu E. Gn. Erk. Wird mit begehrter Zunft und Wirths Recht unter Erlag der alten und neuen receptions Gebühr dispensando von der Ordnung refus. expens. willfahrt.

(p. 464) Idem nôe ejudsem b. demseben mit dem Schanck auf die Gast behaußung Zum Ritter St. Georg geschildet zu willfahren. Erk. Wird mit begehrten Weinschanck nach Ordnung willfahrt.

Agé de quarante ans, Jean Frédéric Petsch épouse en 1791 Marie Dorothée Heydel, fille du maraîcher Daniel Heydel : contrat de mariage, célébration
1791 (13.1.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 371
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Friderich Petsch, lediger bierbrauer und burger allhier, weiland H Johann Paul Petsch, gewesenen bierbrauers und brs allhier mit Fr. Maria Salome geb. Vogtin erzeugter Sohn als hochzeiter ane einem
und Jungfer Maria Dorothea Heÿdelin, herrn Daniel Heydel des ältern Gartners und burgers allhier mit Fraun Maria Margaretha geborener Walterin ehelich erzeugte tochter als braut unter authorisation solcher dero H. Vaters am andern theil
Straßburg Donnerstags den 13. Januarÿ 1791 [unterzeichnet] Johann Friderich Petsch als Hochzeiter, Maria Dorothea Heÿdelin als Braut

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 5)
Im Jahr 1791. den 22. März sine nach zweimahligen proclamation in der St Aurelien Kirche copulirt worden, H Johann Friedrich Petsch Burger und Bierbrauer alhie, des wei. H. Johann Paul Petsch geweßenen burgers und Bierbrauers alhie und der Fr. wil. Maria Salome gebohrnen Vogtin, ehel. Sohn alt vierzig Jahren und Jufr. Maria Dorothea des H Daniel Heÿdel, Gartners Unterw. und burgers alhier und der Fr. Margaretha gebohrenen Waltherin ehel. tochter alt 23 Jahre (…) [unterzeichnet] Johann Friederich Petsch als Hochzeiter, Maria Dorothea Heÿdelin als Braut (im 44, procl. Saint-Nicolas f° 4 im 56)

Le brasseur Jean Frédéric Petsch loue l’auberge au Chevalier de Saint Georges à Frédéric Guillaume Blessig

1791 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 79-v, enreg. 21.3. F° 14
H. Johann Friedrich Petsch der bierbrauer
in gegensein H. Friedrich Wilhelm Bleßig des gastgebers
lehnungsweiße, die ihme H. verlehner eigenthümlich zuständige ane der Goldschmidtsgaß gelegene, zum Ritter St Georg geschildete gast behausung, nichts davon als den unter dem hinter haus befindliche keller, den er H. Petsch zu seinem gebrauch sich vorbehantet ausgenohmen, einseit neben den Bernhardischen erben, anderseit neben H. Cladi dem zuckerbecken ehevögtl. weiß
auff 6 nacheinander folgenden jahren auff künftigen Mariæ verkündigungs tag anzufangen – reservirt sich der H. verlehne annoch das oberste in dem hinter haus unter dem dach befindliches bühnlein – um einen jährlichen Zinß nemlich 600 gulden

L’inventaire après décès de Jean Frédéric Petsch est dressé en 1807.
1807 (30.11.), Strasbourg, Not. F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Petsch
acp 104 F° 55 du 5.12.
acp 105 F° 39 du 28.3. – (vacation du 23 mars 1808
n° 4903 du 24.2., vente de meubles de Frédéric Petsch brasseur quai des bateliers n° 27 à la requête de Marie Dorothée Heidel veuve de Jean Frédéric Petsch brasseur assitée de Laurent Schram négociant, Paul Petsch marchand pelletier tuteur et tuteur subrogé des enfants
produit 643 fr

Jean Frédéric Petsch vend la maison au négociant Emmanuel Gerhard et à sa femme Marie Marguerite Bruder

1794 (25 germinal 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1544
cit. Jean Frédéric Petsch brasseur
au cit. Emanuel Gerhard, négociant, et Marie Marguerite Bruder assitée de cit. Jean Bruder son père et Jean Frédéric Ammel caffetier son beau frère
une maison à lui appartenant, rue des Orfèvres n° 19, d’un côté le cit. Cladi confiseur, de l’autre les héritiers Büttner, derrière le cit. Endfelder boulanger – chargé d’une rente foncière de 24 livres à l’hôpital de la comune de Strasbourg, contrat d’acquisition passé devant M° Lacombe le 6 novembre 1788 – moyennant 40.000 livres
acp 22 f° 145-v du 2 floréal 2

Emmanuel Gerhard fait son apprentissage chez le peintre Jean Conrad Stüttgé de 1775 à 1778.
1775, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 241) Montags den 26.ten Junÿ 1775 – Eingeschriebener Lehrjung
Hr Joh: Conrad Stüttge, Mahler stehet vor prod. Schein von einem hoch: und Wohlverordneten Hh. Obern handwercks H. vom 23. 7.bris jüngst, Crafft deßen Er Zum Lehrjungen angenommen Emanuel Gerhard, Weÿl. H Emanuel Gerhardts Mahlers und Burgers allh. seel. nachgelaßenen Sohn, verspricht Ihne innerhalb 3. Jahres Vom 11. Maÿ 1775. biß gemelte Zeit 1778. die Mahlereÿ getreulich Zu lehren gibt Lehrgeld 100 fl. Wavon die helffte gleich Anfangs die andere helffte aber nach halb vollender Lehr bezahlt werden, der Jung leidet alle Uncösten und War auf Seithen deßelben Zu gegen h Philipp Gerhard Leinen Weber und Burger allhier, deßen Vogt, bitten Gericht Inscription.
Erkandt Willfahrt, dt. 10. ß Einschreingebür und 3 ß vor das findlings hauß.

(p. 331) Mittwochs den 7. 8.bris 1778 – Außgethaner Lehrjung
Hr Joh: Conrad Stüttge Mahler stehet vor und bitt Ihme seinen Stief Sohn Emanuel Gerhard, Weÿl. Hr. Emanuel Gerhard Mahlers und Burgers allhier nachgelaßenen ehelich. Sohn, seiner Lehr halben außzuthun die Zeit hat sich geendet den 1. Maÿ 1778. seind beede theil mit einander content und Zufrieden vide die Einschreibung Vom 29. 7.bris 1775. und war auf seithen des außgelernten Zugegen hr. Philipp Gerhard Leinenweber und Burger allhier, deßen Vogt.
Erkandt willfahrt, dt. 2 lb. Außthuungs Gebühr und 5 ß vor das findlings auß.

Fils du marchand de drap Philippe Gerhard, le marchand Emmanuel Gerhard épouse en 1791 Marie Marguerite Bruder, fille du marchand de cuir Jean Bruder : contrat de mariage, célébration
1791 (4.6.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 343
Eheberedung – Herr Emanuel Gerhardt lediger Handelsmann, des H. Philipp Gerhard, Leinwand- und Zeughändlers alhier, mit Frau Eva, geborener Frühinsholtzin, ehelich erzeugter mittlere anjetzt großjährige Sohn, als Bräutigam, an einem Teil
So dann Jungfrau Maria Margareta Bruderin, des H. Johann Bruder, Lederhändtlers und Frauen Anna Barbara geborener Saumin beder Eheleute dahier ohneins jüngste majorenne Tochter, als Braut, beiständlich dises ihres Vaters am andern Teil
Straßburg auf Samstag den 4. Junii anno 1791 [unterzeichnet] El. Gerhatdt als Bräutigam, Maria Margaretha Bruderin als Braut

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 11)
Im Jahre 1791 Dienstag den 14. Junii Abends um sechs Uhr, sind nach der gewohnlichen Proclamationen (…) copulirt worden Herr Emmanuel Gerhardt, der ledige Handelsmann und Burger allhier, 25 und ein halbes Jahr alt, Herrn Philipp Gerhardt Leinenwebers und burgers allhier und Frau Eva gebohrner Frühinsholtz ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Margaretha Bruderin, 25 Jahr alt Herrn Johannes Bruder Lederhändlers und burgers allhier und Frau Maria Barbara gebohrner Saumin eheliche Tochter [unterzeichnet] E. Gerhardt als Hochzeiter, Maria Margaretha Bruderin als Braut (im 55)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au marchand Jean Henri Widt au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 232 livres, ceux de la femme à 1 339 livres.
1791 (18.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 680
18. 21. Julii 1791. Inventarium und Beschreibung alles desjenigen Vermögens, so Hr Emanuel Gerhardt, der Handelsmann, und Frau Maria Margareta geborene Bruder, bede Eheleut und Burger alhier, in ihre den letztverfloßenen 14. Junius mit einander angettrettenen Ehestand gebracht, und laut des dritte, Punckys ihrer den 4. ebensolchen Monats von dem unterschriebenen Notario errichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben.
So geschehen in Straßburg in H. Georg Daniel Widt de Johann Heinrich Widt des Handelsmanns, an dem Fischmarckt gelegener eigenthümlicher, diesorts Lehnungsweise bewohnender Behausung N° 75, in fernerem beiseÿn bederseitiger geliebter Eltern, wie auch der Ehefrau H. Oheims H. Municipalrahts Joh: Daniel Saum auf Montag den 18. Heumonats nachmittags in dem Jahr nach Christus Geburt 1791.
Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Hausraths, Ehesteuer 169, Sa. Silbers 45, Sa. godener Uhr u. d Rings 88, Sa. baarschafft 345, Summa summarum 647 livres, Dazu gehöret der ihm Zuständige halbe Teil der Haussteuren mit 282, des Manns vermögen 930 livres
Nach diesem wird der Ehefrau beigebrachtes Gut verzeichnet, Sa. Hausrahts 887, Sa. goldener Ringe u. Geschmucks 152, Sa. Baarschafft 4036, Summa summarum 5075 – Mit Beirechnung der ihr gebührigen Haussteurenhälfte 282, der Ehefrau Gut 5358 livres
enreg. f° 33 du 21.7.)

Emanuel Gerhard et Marie Marguerite Bruder vendent la maison à Claude François Moché et à Marie Joséphine Frantz

1797 (12 germ. 5), Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 236
Emanuel Gerhard et Marie Marguerite Bruder
à Claude François Moché et Marie Joseph Frentz
une maison rue des Orfèvres n° 19
(Enchere de la maison, à la requête d’Emanuel Gerhard négociant le 28 pluviose, surmises 1* ventose, dernière enchère le 3, déclaration le 12 germinal), 20.000 livres
Enregistrement, acp 50 F° 12 du 15 germ. 5

Originaire de Laneuville-au-Rupt, le distillateur Claude Mochée épouse en 1796 Joséphine Frantz, fille du menuisier Jean Frantz
1796 (22 germinal 4), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 298
Contrat de mariage 22. Germinal 4 – furent présens le Citoyen Claude Mochée liqueuriste en Cette Commune, fils majeur d’ans de feû le Citoyen Nicolas Mochée vivant Marchand mercier à la Neuveville au Rupt département de la Meuse et de feue la Citoyenne Marie Anne Pigard et en son nom d’une part, stiupulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
et la Citoyenne Josephine Frantz, fille majeure d’ans du Citoyen Jean Frantz Menuisier en cette Commune et de la citoyenne Anne Marie Eckert ses pere et mere faisante, stipulante et agissante aussi pour elle et en son nom sous l’autorité et l’assistance de la dite Anne Marie Eckert sa mere ainsi que ces Citoyens Ferdinand Frantz, Trésorier payeur de l’armée du ban Rhin et Louis Frantz aussi Menuisier ses deux freres domiciliés en cette même commune le pere ne pouvant assister à cause de maladie d’autre part (signé) Claude Mochée, Josephine Frantz
Enregistrement, acp 40 F° 27-v du 25 germ. 4 – declare que son revenu industriel n’excède pas 150 livres

Claude François Moché et Marie Joséphine Frantz exposent infructueusement la maison aux enchères

1806 (9.12.), Strasbourg 2 (25), Not. Knobloch n° 3149
Procès verbal d’enchere – Claude François Moché distillateur et Marie Joséphine Frantz
Une maison consistant en Bâtiment de devant et Bâtiment de derrière avec deux cours deux caves voutées puits et autres aisances appartenances et dépendances le tout en très bon état en cette ville rue des Orfèvres marquée du n° 19 – mise à prix 20.000 francs, personne ne s’est présenté
seconde enchère du 16 décembre n° 3157 à Jean Rose négociant, 20.025 francs
troisième enchère du 23 décembre n° 3164
un côté Daniel Drentz, de l’autre la veuve Pfaehler, derrière Jean Frédéric Ensfelder – acquis par acte reçu M° Saltzmann le 12 germinal 5, grevée d’une rente emphythéotique perpetuelle de 6 livres ou 24 fr envers l’hospice civil de Strasbourg – personne ne s’est présenté

Inventaire de séparation de biens
1812 (8.1.), Strasbourg 14 (48), Not. Lex n° 5757
Inventaire des biens de Marie Joseph Frantz, épouse séparée quant aux biens de Claude François Mochée, distillateur à Strasbourg, par jugement de séparation rendu le 12 décembre dernier
communauté actif 3902 fr, passif 21 716 fr
apports de la Dame 754 fr, échus à la dame pendant le mariage de la succession de Jean Frantz menuisier à Strasbourg son frère, suivant partage fait le 13 vendémiaire 13, de la succession d’Elisabeth Frantz sa tante suivant partage fait le 4 floréal 9, succession de ses père et mère ensemble 5476 fr, reste à remplacer 4212 fr
Enregistrement, acp 118 F° 166-v du 14.1.

Claude François Moché et Marie Joséphine Frantz vendent la maison à l’orfèvre Jean Geoffroi Fritz et à sa femme Catherine Madeleine Wollenweber (l’enseigne l’Arbre du Moulin qui correspond à Zum Maulbeerbaum, au Mûrier, est le nom de la maison voisine, actuel n° 3)

1807 (13.7.), Strasbourg 2 (27), Not. Knobloch n° 3370
Claude François Mochée Distillateur demeurant à Strasbourg et Marie Joséphine Frantz
à Jean Geofroi Fritz orfèvre et Catherine Madeleine Wollenweber
le domaine utile d’une maison avec deux corps de logis un Puit commun appartenances et dépendances connu anciennement sous le nom de l’arbre de Moulin et après sous l’Enseigne du Chevalier de St Georges sise à Strasbourg rue des orfèvres n° 19, d’un côté le Sr Drentz, de l’autre la veuve du Sr Pfähler, derrière le Sr Ensfelder boulanger devant ladite rue des Orfèvre, de laquelle maison le domaine direct appartient a L’hospice civil de cette ville, chargé d’une rente emphythéotique perpetuelle et anuelle de 23 fr, 70 ou 24 livres tournois – acquis d’Emanuel Gerhard, négociant, par acte reçu M° Saltzmann le 12 germinal 5
y compris chaudron a lessive et quatre fourneaux dont un au premier, un autre au second dans la petite chambre, le troisième au second sur le derrière et le quatrième dans la vinaigrerie – moyennant 17.281 francs ou 17.500 livres
acp 103 F° 40-v du 15.7.

Fils de l’orfèvre Jean Frédéric Fritz, Jean Geoffroi Fritz épouse en 1789 Marie Salomé Jost, fille du pasteur Jean Jacques Jost , contrat de mariage, célébration
1789 (27.4.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 206
Ehevertrag – persönlich erschienen der Viel Ehren und Vorachtbare Herr Johann Gottfried Fritz, lediger Silberarbeiter, weiland Herrn Johann Friderich Fritz geweßenen ebenmäßigen Silberarbeiters und Burgers alhier selig mit Fraun Catharina Margaretha gebohrener Vogtin seiner noch lebenden hinterbliebenen Frauen Mutter wie auch Herr Johann Friderich Schmid des Zuckerbecker und Burgers alhier seines geordneten Vogts, als Bräutigam an einem
So dann die Viel edle und tugendreiche Jungfrau Maria Salome Jostin, S. T. Herrn M. Johann Jacob Jost treueifrigen Pfarrers bei der Evangelischen Gemeinde Zum alten St. Peter und Burgers alhier mit Fraun Anna Maria gebohrener Herrmännin seiner Fraun Ehegattin ehelich erzeugte Tochter unter assistentz erstbenanten ihren geliebten Eltern als Braut
Actum alhier zu Straßburg den 27. Aprilis Anno 1789. [unterzeichnet] Johann Gottfried Fritz als Bräutigam, Maria Salome Jost als Braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 37 n° 9)
Im Jahr 1789, Montag den 11 Mai wurden nach Zweÿmaliger Ausrufung, mit Genehmhaltung beÿder Seits Eltern bei uns getraut H Johann Gottfried Fritz, lediger Silberarbeiter und Burger, weiland H. Johann Friedrich Fritz, gewesenen Silberarbeiters und Burgers allhier mit Fr. Katharina Margaretha gebohrner Vogt ehelich erzeugter Sohn, alt 20 Jahre, und Jungfrau Maria Salome Jost, H. M. Johann Jacob Jost Oberpfarrers bei der Evang. Gemeinde Zum alten St. Peter und Burgers dahier mit Fr. Anna Maria gebohrner Herrmann ehelich erzeugte Tochter alt 20 Jahre [unterzeichnet] Johann Gottfried Fritz als Breütigam, Maria Salome Jost als Braut (im 22 – proclamation Temple-Neuf f° 10 im 35)

Jean Geoffroi Fritz se remarie en 1799 avec Catherine Madeleine Wollenweber, originaire de Deux-Ponts : mariage, contrat passé après célébration
Mariage, Strasbourg (n° 67)
Cejourd’hui 8° Brumaire l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part 1° Jean Geofroi Fritz agé de 29 ans, orfèvre, né & domicilié en cette Commune, fils de feu Jean Frédéric Fritz, orfèvre, & de Catherine Marguerite Vogt, Veuf de Marie Salomé Jost,
d’autre part Catherine Madeleine Wollenweber agée de 19 ans, domiciliée en cette Commune depuis un an, native de Deux ponts, Chef lieu de canton Département du Monttonnère, fille mineure de Daniel Wollenweber, Marchand de vins audit lieu et d’Anne Elisabeth Roemer. Lesquels futurs conjoints étoient accompagnés de Jean Daniel Wollenweber agé de 27 ans, confiseur, frère de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 31 décembre 1768 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 4 novembre 1779 (…) 3° l’acte de décès de Marie Salomé Jost portant qu’elle est morte en cette commune le 28 Thermidor dernier (i 36)

1799 (9 brumaire 8), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 542
Ehevertrag – Erschienen Br. Joh. Gottfried Fritz, Silberarbeiter alhier und deßen Ehegattin Bin Catharina Magdalena Wollenweber, von ihme hierzu autorisirt, wie auch unter fernerer Verbeiständung Bd Daniel Wollenweber Zukerbeck ihres Bruders
Straßburg den 9. Brumaire Acht [unterzeichnet] Fritz, Catharina Fritz
Enregistrement, acp 70 F° 79 du 18 brum. 8

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent près du Temple-Neuf
1799 (9 brum. 8), Strasbourg 7 (12), Not. Stoeber n° 1505
Inventarium über b.s Johann Gottfried Fritz Silberarbeiters und b.in Catharina Magdalena Wollenweber beede eheleuthe einander in ihrem den 30. brumaire 7. angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrung, in ihrem unter heutigem dato passirten Eheberedung
in einer beÿ der Neuenkirch N° (-) gelegenen und dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behausung
Eigenthum an einer behausung. (M.) Neml. eine behausung bestehend in Vorder hinter und Nebens gebäuden hof bronnen Magasin und hoffstatt mit allen deren begriffen und zugehörden hinter der innern Stadtmaur N° 17, 1.s neben einer des Stifts Waysenhaus behausung, 2.s neben dem kuppelhof hinten gegen der Nuttengaß N° 20 auf Akerischen Erben ziehend, (dises behausung) hat der Ehemann von seine tante weÿl. Susanna Magdalena geb. Fritz auch weÿl. Joh. Gottleb Krieger gewesten Schreiner Wittib geerbet, Sonsten besagt hierüber zween in C.C.Stb passirten Kaufbrieffe de 2. junÿ 1747 und 20. aug. 1767, berechnet vor 15.000 fr
hausrath M 730, 1015, 155, 109, 326 und 366, F 359 und 128 – Instrumenten M 300 fr – Geschmuck F 273, M 168 fr – behausung M 15.000 – schulden in des Ehemanns nahrung 7000 fr, baarschafft F 1200 – Werckzeug 17 978 fr, mütterlichen guth 4500 fr, haupt reparationen an der behausung 200 fr
silber zu des Ehemanns Profession 22.584 fr, schulden in des Ehemanns Nahrung 656 fr, baarschafft 2118 fr
Enregistrement, acp 70 F° 79 du 18 brum. 8

Jean Geoffroi Fritz meurt en 1824.

1824 (11.3.), Strasbourg 2 (56), Me Weigel n° 2969
Inventaire de la succession de Jean Geoffroi Fritz, orfèvre décédé le 14 septembre dernier – dressé à la requête de Catherine Madeleine Wollenweber la veuve, mère et tutrice légale de 1. Catherine Wilhelmine Guillaumette née le 8 septembre 1804 et Catherine Emilie née le 7 décembre 1807, et 2. Geofroi Charles Fritz, brasseur, tant en son nom et que comme subrogé tuteur des enfants mineurs, tous trois enfants du défunt
Contrat de mariage devant M° Stoeber le 9 brumaire 8
dans la maison mortuaire rue des Orfèvres n° 19
apports en mariage, biens immeubles, une maison à Strasbourg derrière le mur extérieur de la ville marqué n° 17 d’un côté les Orphelins d’autre Kuppelhoff devant la rue uttengass, évaluée 15.000 francs
Résumé, mobilier 29.604 fr, immeuble 15.000 fr, passif 29.678 fr, apports de la D° 2228 fr
propres, garde robe 102 fr
communauté, meubles dans la maison rue des Orfèvres n° 19 dans une chambre au premier étage éclairé sur la cour, dans la chambre à côté de la précédente, dans une autre chambre donnant sur la cour, dans une quatrième chambre éclairée sur la cour, dans la cuisine, dans la cave, dans la boutique au rez de chaussée et marchandises, 4868 fr
bien immeuble, une maison avec deux corps de logis, un puits commun, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 19, d’un côté le Sr Drentz, de l’autre la Vv. Sr Pfähler, derrière le Sr Ensfelder boulanger – acquis de Claude François Mochée distillateur et de Marie Joséphine Frantz par acte reçu M° Knobloch le 13 juillet 1807, estimée 10.000 fr
ensemble 14.868 fr, passif 24.654 fr, passif propre 210 fr, ensemble 24.868 fr
Enregistrement, acp 167 F° 44-v du 15.3.

Les facteurs de piano Joseph Hahn et Joseph Buchmüller établissent en 1851 leur société dans la maison.

Philippe Hickel loue au nom des enfants de sa femme défunte Wilhelmine Firitz diverses localités de la maison au marchand épicier Jacques Michel Louis Gourmez et à sa femme Frédérique Josephine Abderhalden

1853 (9.7.), Schiltigheim, Philippe Eugène Roudolphi (7 E 50, 42) n° 9366
Bail pour 3, 6 ou 9 ans, du 9 Juillet 1853 – ont comparu Mr Philippe Hickel, ministre du culte protestant veuf de D° Wilhelmine Fritz son épouse défunte, demeurant à Schiltigheim, agissant 1° au nom et comme mandataire spécial de Dlle Emilie Fritz, sa belle sœur, majeure demeurant actuellement à Munich (Bavière) (…) 2° et comme père & tuteur de 1. Emma Hickel, 2. Emile Hickel, 3. Philippe Hickel, 4. Théodore Hickel ses quatre enfants mineurs nés de son mariage avec sa dite femme défunte, 3° Et comme se portant fort de M. Philippe Charles Hickel, militaire au 12° Régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg son fils, ce dernier et lesdits mineurs seuls et uniques héritiers de D° Wilhelmine Fritz leur mere défunte, lequel comparant, en nom qu’il agit, a par ces présentes donné à loyer pour trois, six ou neuf années, au choix respectif de toutes les parties,(…)
à M. Jacques Michel Louis Gourmez, marchand épicier et Mad° Frédérique Josephine Abderhalden son épouse de lui duement autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, étant ce jour à Schiltigheim, à ce présens et acceptant
Les localités ci-après désignées faisant partie d’une maison, située à Strasbourg, rue des orfèvres N° 19 appartenant indivisément à Madlle Fritz et aux enfants de Mad. Hickel, savoir
1. Le grand magasin d’épicerie avec le cabinet qui se trouve derrière, ayant entrée par la dite rue des orfèvres du côté de la rue des hallebardes, avec un comptoir et une armoire avec rayons
2. deux petits magasins pour marchandises, se trouvant au fond de la cour
3. la grande cave se trouvant sous la maison de devant
4. le logement au premier étage sur le derrière de la maison qui se trouve entre les deux cours, comprenant quatre pièces et une cuisine, lequel logement sera remis à neuf par les bailleurs
5. une chambre de domestique au second étage de la même maison et le dernier grenier se trouvant au-dessus
6. et un bûcher au fond de la cour
ainsi que le tout se trouve et se comporte sans en rien excepter ni reserver et que les preneurs declarent le connaître et s’en contenter. Ce bail est fait aux charges, clauses et conditions suivantes (…) savoir 1° de garnir le magasin et le logement d’effets mobiliers et de marchandises en quantité suffisante pour répondre du loyer, 2° de conserver au magasin principal sa destination de commerce d’épicerie, de l’exploiter comme tel sans interruption pendant toute la durée du bail en conséquence de renouveler constamment les marchandises dont la vente en détail est usitée et tel qu’il a été approvisionné jusqu’à ce jour, de manière à entretenir l’achalandage du dit magasin. (…) En outre ce bail est fait moyennant un loyer annuel de 850 francs

Acte de notoriété dressé après la mort de Madeleine Marguerite Wollenweber
1854 (12.8.), Strasbourg 6 (83), Not. Roessel le jeune (Henri Eugène) n° 1797
Notoriété, du 12 août 1854. – Ont comparu Me Charles Wollenweber, confiseur et M. Jean Selig, cordier, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels sont par les présentes déclaré et attester pour vérité et notoriété publique à tous ceux qu’il appartiendra, avoir parfaitement connu
1° D° Madeleine Marguerite Wollenweber, veuve de M. Jean Geoffroi Fritz, en son vivant orfèvre à Strasbourg et savoir qu’elle est décédée en cette ville ab intestat en l’année 1843 en laissant pour seuls héritiéres ses deux filles 1. D° Catherine Wilhelmine Fritz, décédée épouse en premières noces de M. Philippe Hickel, pasteur demeurant à Schiltigheim, 2. et Delle Catherine Emilie Fritz, majeure rentière demeurant à Munich, domiciliée à Strasbourg, et qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire
2. et M. Geoffroi Charles Fritz, fils de la susdite défunte, en son vivant brasseur, et savoir qu’il est décédé célibataire ab intestat à Bourges en l’année 1826 en laissant pour seules héritières 1. sa dite mère la D° Fritz née Wollenweber pour un quart, 2. et ses deux sœurs sus nommées, la D° Hickel et la Dlle Fritz, conjointement pour les trois quarts restans, et qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire
acp 432 (3 Q 30 147) f° 54 du 17.8.

Les enfants de Philippe Hickel issus de Catherine Wilhelmine Fritz et Catherine Emilie Fritz exposent infructueusement la maison aux enchères en 1854.

1854 (12.8.), Strasbourg 6 (83), Henri Eugène Roessel (le jeune) n° 1798
Cahier des charges du 12 août 1854. Ont comparu 1. Dlle Catherine Emilie Fritz, majeure, rentière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, demeurant ordinairement à Munich, 2. M. Philippe Hickel, père, ministre du culte protestant, demeurant et domicilié à Schiltigheim, agissant en qualité de tuteur légal de 1. Philippe Emile Hickel, 2. Philippe Hickel, 3. et de Philippe Théodore Hickel, les trois enfants encore mineurs issus de son mariage avec feue D° Catherine Wilhelmine Fritz, son épouse en premières noces et en cette qualité spécialement autorisé à l’effet des présentes et de la vente qui en sera la suite par la délibération du conseil de famille ci après relaté, lesdits mineurs domiciliés avec leur père à Schiltigheim, 3. M. Philippe Charles Hickel, brigadier au quatrième régiment d’artillerie, 10° batterie, en garnison à Strasbourg, domicilié à Schiltigheim, 4. Dlle Emma Hickel, majeure sans état, demeurant et domiciliée à Schiltigheim, ces deux derniers et les trois mineurs sus nommés représentant feu la D° Hickel née Fritz prédénommée, leur mère, dont ils son habiles à se dire héritiers chacun de pour un cinquième, ainsi que ces qualités résultent de l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de cette dernière, ci après mentionné, 5. M. Charles Wollenweber, confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire (…) de M. Frédéric Wollenweber, propriétaire, ancien confiseur demeurant à Baden-Baden, ce dernier lui-même en qualité de subrogé tuteur des mineurs Hickel (…)
Mlle Catherine Emilie Fritz et les Enfants Hickel, ces derniers du chef de feu leur mère, propriétaires par indivis ainsi qu’il sera dit ci après, la première pour moitié et les autres pour l’autre moitié de la maison ci après désignée Lesquels comparans (…) ont requis M° Roessel de dresser le cahier des charges, clauses et conditions pour parvenir à la vente par licitation aux enchères publiques de l’immeuble ci après désigné, en exécution du jugement ci après énoncé, ce qui a eu lieu comme suit.
Jugement ordonnant la vente. Sur la requête présentée au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg au nom des quatre premiers comparans ci-dessus (…) ordonne que devant M° Roessel jeune, notaire à Strasbourg à ce commis, il sera procédé à la vente par licitation de l’immeuble désigné en la délibération sur la mise à prix y indiquée (de 40.000 francs)

Désignation. Une maison située à Strasbourg Rue des Orfèvres N° 19, consistant en un bâtiment ayant entrée dans ladite rue, avec rez de chaussée et deux étages et d’un autre bâtiment ayant entrée par la cour, avec rez de chaussée, un étage et mansardes, puits commun avec le voisin Sr Ensfelder, mais ayant un tuyau séparé pour chaque propriétaire, deux cours, remises, droits, appartenances et dépendances tenant le tout d’un côté au Sr Auffinger, de l’autre Mad. Deuchler par devant la rue des orfèvres et par derrière le Sr Ensfelder boulanger
Objet compris dans la vente. Seront compris dans la vente les objets mobiliers suivant qui seront considérés comme faisant partie de la dite maison, savoir 1. trois poêles en fayence dont un seul avec tuyaux au premier étage du bâtiment de derrière, 2. deux autres avec tuyaux et pierres aux premier et second étage du bâtiment du devant, 3. deux petits fourneaux en fonte pour les mansardes du bâtiment de derrière, en ce moment au grenier, 4. un grand chaudron dans la buanderie 5. deux pots économiques en fonte dans la maison au premier étage, 6. les volets garnissant les bâtiments de ladite maison, 7. les dalles en pierre existant encore pour le plancher d’un magasin à la cour, se trouvant sous le plancher, 8. l’ancienne devanture du magasin d’épicerie se trouvant au grenier et remplacée par celle ci après réservée.
Objets réservés. Seront réservés et non compris dans la vente les objets mobiliers généralement quelconques appartenant à M. Gourmez, locataire ci après nommé et notamment 1. l’installation des deux becs à gaz dans les deux magasins que M. Lelong ancien locataire a fait faire à ses frais et qu’il a cédée à M. Gourmez, 2. la devanture existant actuellement au magasin d’épicerie, 3. trois fourneaux en fonte dont l’un avec tuyaux se trouve dans le magasin de derrière, les deux autres sans tuyaux se trouvant l’un aux mansardes du bâtiment de devant et l’autre au rez de chaussée, 4. un poêle en fonte avec tuyaux et pierre se trouvant dans l’arrière magasin d’épicerie, 5. le plancher d’un magasin à la cour qui couvre les dalles ci-dessus mentionnées, 6. les persiennes des trois croisées au mansardes du bâtiment de derrière, 7. la sonnette devant la maison au second étage, 8. les tuyaux des deux fourneaux au premier étage du bâtiment de derrière, 9. enfin sont réservés les objets appartenant à M. Trumpff dans la cave, la seconde porte, les carreaux sur le sol, les chantiers de cave et les pierres qui les soutiennent.
Etablissement de propriété. L’immeuble sus désigné dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui avait existé entre feu M. Jean Geoffroi Fritz, en son vivant orfèvre, et feue D° Madeleine Marguerite Wollenweber conjoints décédés à Strasbourg, régie par leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber père, lors notaire à Strasbourg le neuf brumaire an huit ou le 30 novembre 1799. Cet immeuble a été acquis par lesdits époux Fritz Wollenweber durant leur mariage, de M. Claude François Mochée, distillateur et D° Marie Joséphine Frantz conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Knobloch lors notaire à Strasbourg le 13 juillet 1807, enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois vol. 33 N° 87. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 17.281 francs. (…) Déclarent les comparans que les époux Mochée étaient propriétaires du même immeuble pour l’avoir acquis de M. Emanuel Gerhard, négociant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Saltzmann, lors notaire à Strasbourg le 12 germinal an cinq ou le premier avril 1797. Déclarent encore les comparans que lors des deux mutations ci dessus les acquéreurs ont chaque fois été chargés en sus du prix, du service d’une rente emphytéotique annuelle et perpétuelle de 23 francs 70 centimes dont la susdite maison se trouvait grevée envers l’hospice civil de Strasbourg auquel appartenait le domaine direct du même immeuble, le domaine utile ou la véritable propriété ayant été transmise aux acquéreurs. Mais comme par la législation nouvelle (loi du 18 juillet 1793 article deux, et Code Napoléon article 530) les rentes et droits de cette nature ont été soumis au rachat, les comparants déclarent que la rente sus mentionnée ainsi que tous autres droits de cette espèce qui pourraient grever le dit immeuble ont été rachetés déjà en l’année 1820, ainsi qu’ils s’obligent d’en justifier.
M. Jean Geoffroi Fritz décéda ab intestat à Strasbourg le 14 septembre 1823 en laissant pour héritiers chacun pour un tiers trois enfants qui étaient 1. la comparante Dlle Fritz, 2. la défunte D° Hickel née Fritz, ces deux alors encore mineures, 3. et M. Geoffroi Charles Fritz alors brasseur demeurant à Strasbourg, ainsi que ces qualités résultent d’un inventaire dressé après le décès du dit défunt par M° Weigel lors notaire à Strasbourg le 11 mars 1824. A cette époque l’immeuble sus désigné appartenant conséquemment pour moitié à la veuve du défunt née Wollenweber et pour l’autre moitié à ses dits héritiers. Ledit Sr Geoffroi Charles Fritz décéda lui-même célibataire ab intestat en l’année 1826 en laissant pour héritiers sa mère pour un quart et ses deux sœurs pour les trois quarts restans, ainsi que cela résulte d’un acte de notoriété reçu par le notaire Roessel soussigné à la date de ce jour, qui sera enregistré avant ou en même temps que les présentes, ledit Sr Fritz décédé à Bourges. La D° Fritz née Wollenweber est décédée elle-même ab intestat à Strasbourg en l’année 1843 en laissant pour ses seules héritieres ses deux filles sus nommées chacune pour moitié, ainsi que cela se trouve constaté par l’acte de notoriété sus mentionné. Déclarent les comparans qu’après ces deux derniers décès il n’a pas été dressé d’inventaire auquel il est suppléé par l’acte de notoriété dont s’agit.
A cette époque la maison sus désignée appartenant en conséquence pour moitié à chacune des dites Emilie Fritz et Dame Hickel. Cette dernière décéda elle même à Schiltigheim le 9 juillet 1845, en laissant pour héritiers ses enfants sus nommés chacun de pour un cinquième, qualités résultant de l’inventaire dressé après son décès par M° Roudolphi, notaire à Schiltigheim le premier octobre suivant. Déclare M. Hickel père, comparant, que sa dite défunte femme ne lui a assuré aucun avantage de survie par contrat de mariage passé devant M° Weigel lors notaire à Strasbourg le 14 septembre 1826 ni par aucun autre acte postérieur. Conséquemment l’immeuble dont s’agit appartient actuellement pour moitié à la comparante Dlle Fritz et pour l’autre moitié aux enfants Hickel ou à chacun de ces derniers pour un 10° indivisément en toute propriété.
Baux. Déclarent les comparans que suivant contrat passé devant ledit M° Roudolphi le 9 juillet 1853, différentes parties ou localités désignées faisant partie de la maison à vendre ont été données à loyer à M. Jacques Michel Louis Gourmez, marchand épicier et D° Frédérique Joséphine Abderhalden, conjoints demeurant à Strasbourg pour une durée de trois, six ou neuf ans à partir du 24 juin précédent au choix respectif des parties (…) moyennant un loyer annuel de 850 francs
Charges, clauses et conditions (…) 10. Le prix principal d’adjudication sera payable comme suit savoir (1) déduction faire des frais à prélever dont il est fait mention ci-dessus 6000 francs seront payables à D° Emilie Ehrhardt, épouse actuelle de M. Hickel père, comparant (…)
Etat civil, déclarent les comparans Dlle Fritz, Dlle Emma Hickel et M. Philippe Charles Hickel qu’ils sont célibataires (…) Fixation de l’adjudication, au 18 septembre prochain
acp 432 (3 Q 30 147) f° 54 du 17.8.

Les mêmes vendent deux ans plus tard selon le même cahier des charges la maison au négociant Charles Auguste Pierrot et à sa femme Séraphine Ebel

1856 (27.7.), Henri Eugène Roessel (le jeune, minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 650 (2795) n° 28 du 16 août 1856
Ont comparu 1. Demoiselle Catherine Emilie Fritz, majeure, rentière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, résidant ordinairement à Munich, 2. Monsieur Philippe Hickel père ministre du culte protestant demeurant et domicilié à Schiltigheim, agissant en qualité de tuteur légal de 1. Philippe Emile Hickel, 2. Philippe Hickel, 3. et de Philippe Théodore Hickel, les trois enfants encore mineurs issus de son mariage avec feu Dame Catherine Wilhelmine Fritz son épouse en premières noces et en cette qualité spécialement autorisé à l’effet des présentes et de la vente qui en sera la suite par la délibération du conseil de famille ci après relaté, lesdits mineurs domiciliés avec leur père à Schiltigheim, 3. Monsieur Philippe Charles Hickel, brigadier au quatrième régiment d’artillerie, 10° batterie, en garnison à Strasbourg, domicilié à Schiltigheim, 4. Demoiselle Emma Hickel, majeure sans état, demeurant et domiciliée à Schiltigheim. Ces deux derniers et les trois mineurs sus nommés représentant feu la Dame Hickel née Fritz prédénommée, leur mère, dont ils son habiles à se dire héritiers chacun de pour un cinquième, ainsi que ces qualités résultent de l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de cette dernière ci après mentionné, 5. Monsieur Charles Wollenweber confiseur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire (…) de Monsieur Frédéric Wollenweber propriétaire ancien confiseur demeurant à Baden-Baden, ce dernier lui-même en qualité de subrogé tuteur des mineurs Hickel (…)
Mademoiselle Catherine Emilie Fritz et les enfants Hickel, ces derniers du chef de feue leur mère, propriétaires par indivis ainsi qu’il sera dit ci après, la première pour moitié et les autres pour l’autre moitié de la maison ci après désignée Lesquels comparans (…) ont requis M° Roessel de dresser le cahier des charges, clauses et conditions pour parvenir à la vente par licitation aux enchères publiques de l’immeuble ci après désigné, en exécution du jugement ci après énoncé, ce qui a eu lieu comme suit.
Jugement ordonnant la vente. Sur la requête présentée au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg au nom des quatre premiers comparans ci-dessus (…) ordonne que devant M° Roessel jeune, notaire à Strasbourg à ce commis, il sera procédé à la vente par licitation de l’immeuble désigné en la délibération sur la mise à prix y indiquée (de 40.000 francs)
Désignation. Une maison située à Strasbourg rue des Orfèvres N° 19, consistant en un bâtiment ayant entrée dans ladite rue, avec rez de chaussée et deux étages et d’un autre bâtiment ayant entrée par la cour, avec rez de chaussée, un étage et mansardes, puits commun avec le voisin sieur Ensfelder mais ayant un tuyau séparé pour chaque propriétaire, deux cours, remises, droits, appartenances et dépendances tenant le tout d’un côté au Sieur Auffinger, de l’autre à Madame Deuchler par devant la rue des orfèvres et par derrière le sieur Ensfelder boulanger
Objet compris dans la vente. Seront compris dans la vente les objets mobiliers suivant qui seront considérés comme faisant partie de la dite maison, savoir 1. trois poêles en fayence dont un seul avec tuyaux au premier étage du bâtiment de derrière, 2. deux autres avec tuyaux et pierres aux premier et second étage du bâtiment du devant, 3. deux petits fourneaux en fonte pour les mansardes du bâtiment de derrière, en ce moment au grenier, 4. un grand chaudron dans la buanderie 5. deux pots économiques en fonte dans la maison au premier étage, 6. les volets garnissant les bâtiments de ladite maison sauf les persiennes ci après réservées, 7. les dalles en pierre existant encore pour le plancher d’un magasin à la cour, se trouvant sous le plancher, 8. l’ancienne devanture du magasin d’épicerie se trouvant au grenier et remplacée par celle ci après réservée.
Objets réservés. Seront réservés et non compris dans la vente les objets mobiliers généralement quelconques appartenant à Monsieur Gourmez locataire ci après nommé et notamment 1. l’installation des deux becs à gaz dans les deux magasins que Monsieur Lelong ancien locataire a fait faire à ses frais et qu’il a cédée à Monsieur Gourmez, 2. la devanture existant actuellement au magasin d’épicerie, 3. trois fourneaux en fonte dont l’un avec tuyaux se trouve dans le magasin de derrière, les deux autres sans tuyaux se trouvent l’un aux mansardes du batiment de devant et l’autre au rez de chaussée, 4. un poêle en fonte avec tuyaux et pierre se trouvant dans l’arrière magasin d’épicerie, 5. le plancher d’un magasin à la cour qui couvre les dalles ci-dessus mentionnées, 6. les persiennes des trois croisées au mansardes du bâtiment de derrière, 7. la sonnette devant la maison au second étage, 8. les tuyaux des deux fourneaux au premier étage du bâtiment de derrière, 9. enfin sont réservés les objets appartenant à Monsieur Trumpff dans la cave, la seconde porte, les carreaux sur le sol, les chantiers de cave et les pierres qui les soutiennent.
Etablissement de propriété. L’immeuble susdésigné dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui avait existé entre feu Monsieur Jean Geoffroi Fritz, en son vivant orfèvre et feue Dame Madeleine Marguerite Wollenweber conjoints décédés à Strasbourg, régie par leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber père, lors notaire à Strasbourg le neuf Brumaire an huit ou le 30 novembre 1799. Cet immeuble a été acquis par lesdits époux Fritz Wollenweber durant leur mariage, de Monsieur Claude François Mochée, distillateur et Dame Marie Joséphine Frantz conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Knobloch lors notaire à Strasbourg le 13 juillet 1807 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois vol. 33 N° 87. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 17.281 francs. (…) Déclarent les comparans que les époux Mochée étaient propriétaires du même immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Emanuel Gerhard négociant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Saltzmann, lors notaire à Strasbourg le 12 germinal an cinq ou le premier avril 1797. Déclarent encore les comparans que lors des deux mutations ci dessus les acquéreurs ont chaque fois été chargés en sus du prix, du service d’une rente emphytéotique annuelle et perpétuelle de 23 francs 70 centimes dont la susdite maison se trouvait grevée envers l’hospice civil de Strasbourg auquel appartenait le domaine direct du même immeuble, le domaine utile ou la véritable propriété ayant été transmise aux acquéreurs. Mais comme par la législation nouvelle (loi du 18 juillet 1793 article deux, et Code Napoléon article 530) les rentes et droits de cette nature ont été soumis au rachat, les comparants déclarent que la rente susmentionnée ainsi que tous autres droits de cette espèce qui pourraient grever le dit immeuble ont été rachetés déjà en l’année 1820, ainsi qu’ils s’obligent d’en justifier.
Monsieur Jean Geoffroi Fritz décéda ab intestat à Strasbourg le 14 septembre 1823 en laissant pour héritiers chacun pour un tiers trois enfants qui étaient 1. la comparante Demoiselle Fritz, 2. la défunte Dame Hickel née Fritz, ces deux alors encore mineures, 3. et Monsieur Geoffroi Charles Fritz alors brasseur demeurant à Strasbourg, ainsi que ces qualités résultent d’un inventaire dressé après le décès du dit défunt par M° Weigel lors notaire à Strasbourg le 11 mars 1824. A cette époque l’immeuble sus désigné appartenant conséquemment pour moitié à la veuve du défunt née Wollenweber et pour l’autre moitié à ses dits héritiers. Ledit sieur Geoffroi Charles Fritz décéda lui-même célibataire ab intestat en l’année 1826 en laissant pour héritiers sa mère pour un quart et ses deux sœurs pour les trois quarts restans, ainsi que cela résulte d’un acte de notoriété reçu par le notaire Roessel soussigné à la date de ce jour, qui sera enregistré avant ou en même temps que les présentes, ledit Sr Fritz décédé à Bourges. La Dame Fritz née Wollenweber décéda elle-même ab intestat à Strasbourg en l’année 1843 en laissant pour ses seules héritieres ses deux filles susnommées chacune pour moitié, ainsi que cela se trouve constaté par l’acte de notoriété sus mentionné. Déclarent les comparans qu’après ces deux derniers décès il n’a pas été dressé d’inventaire auquel il est suppléé par l’acte de notoriété dont s’agit.
A cette époque la maison sus désignée appartenant en conséquence pour moitié à chacune des dites Emilie Fritz et Dame Hickel. Cette dernière décéda elle même à Schiltigheim le 9 juillet 1845, en laissant pour héritiers ses enfants sus nommés chacun de pour un cinquième, qualités résultant de l’inventaire dressé après son décès par M° Roudolphi, notaire à Schiltigheim le premier octobre suivant. Déclare M. Hickel père, comparant, que sa dite défunte femme ne lui a assuré aucun avantage de survie par son contrat de mariage passé devant M° Weigel lors notaire à Strasbourg le 14 septembre 1826 ni par aucun autre acte postérieur. Conséquemment l’immeuble dont s’agit appartient actuellement pour moitié à la comparante Demoiselle Fritz et pour l’autre moitié aux enfants Hickel ou à chacun de ces derniers pour un 10° indivisément en toute propriété.
Baux. Déclarent les comparans que suivant contrat passé devant ledit M° Roudolphi le 9 juillet 1853, différentes parties ou localités désignées faisant partie de la maison à vendre ont été données à loyer à M. Jacques Michel Louis Gourmez, marchand épicier et Dame Frédérique Joséphine Abderhalden, conjoints demeurant à Strasbourg pour une durée de trois, six ou neuf ans à partir du 24 juin précédent au choix respectif des parties (…) moyennant un loyer annuel de 850 francs
Charges, clauses et conditions (…) 10. Le prix principal d’adjudication sera payable comme suit savoir (1) déduction faire des frais à prélever dont il est fait mention ci-dessus 6000 francs seront payables à Dame Emilie Ehrhardt, épouse actuelle de M. Hickel père, comparant (…)
Etat civil, déclarent les comparans Demoiselle Fritz, Demoiselle Emma Hickel et Monsieur Philippe Charles Hickel qu’ils sont célibataires (…) Fixation de l’adjudication, au 18 septembre prochain
(f° 63-v) Suit le cahier des charges supplémentaire (…) Mais lors de la tentative d’adjudication qui eut lieu devant ledit M° Roesel ledit jour, aucune mise ne fut faite pour couvrir la mise à prix fixée, de sorte que l’adjudication n’a pas été prononcée.
Les choses en sont restées dans cet état jusqu’ici mais les parties voulant procéder de nouveau à la vente, elles ont requis ledit M° Roessel commis de dresser un cahier des charges supplémentaire au premier, acte qui devient nécessaire vu le changement de quelques qualités des ayant droit par suite du décès de Monsieur Philippe Charles Hickel (…)
Objet compris dans la vente. Sont compris dans la vente tous les objets mobiliers se trouvant dans ladite maison et appartenant aux propriétaires, à cet effet les comparants déclarent toutefois sans garantie de leur part que ces objets sont les suivants savoir (les états de ces objets mobiliers remplacent ceus portés au cahier des charges primitif) 1. un vieux comptoir, 2. une armoire vitrée et des rayons sous l’armoire, 3. les tuyaux de poele traversant le magasin d’épicerie, 4. deux pots économiques se trouvant au premier étage, 5. sur le devant au second étage un poele en fayence avec des tuyaux et pierre, 6. un grand poele en fayence avec tuyaux et pierre dans le bâtiment latéral, 7. sur le devant de la mansarde deux pots économiques et poele en fayence (derrière l’escalier) 8. un petit poele en fonte avec quelques tuyaux au grenier, 9. un poele en fonte dans la chambre de domestique de M. Gourmez, 10. au premier étage sur le derrière deux poêles en fayence avec quelques tuyaux chez Monsieur Gourmez, 11. dans la buanderie un grand chaudron, 12. les volets, 13. les dalles en pierre se trouvant sous le plancher d’un magasin dans la maison de derrière, 14. l’ancienne devanture du magasin d’épicerie remplacée par celle-ci près réservée
Objets réservés. Ne sont pas compris dans la vente les objets mobiliers appartenant aux locataires ci après et notamment les suivants réclamés par ceux-ci. 1. la devanture actuelle existant au magasin, 2. le plancher d’un magasin à la cour qui couvre les dalles ci-dessus mentionnées, 3. les chantiers de cave avec pierres et rayons se trouvant dans un magasin au rez de chaussée, 4. un poêle en fonte avec tuyaux et pierre au premier réclamé par Buchmiller, 5. un poêle en fonte avec tuyaux et pierre sauf les tuyaux traversant le magasin d’épicierie dont il a été question plus haut, 6. un petit poêle en fonte avec accessoires au troisième sur le devant, 7. un petit poêle en fonte avec accessoires au second étage sur le derrière, 8. au second sur le derrière des pots économiques, 9. les persiennes de quelques croisées aux mansardes du bâtiment de derrière, 10. l’installation de deux becs à gaz dans les deux magasins que Monsieur Lelong ancien locataire a fait faire à ses frais et qu’il a cédée à Monsieur Gourmez, 11. la sonnette devant la maison au second étage, 12. les tuyaux et plaques d’un poêle en fayence réclamé par M. Gourmez se trouvant dans son logement, 13. un grand fourneau en fonte avec fonds et des tuyaux et pierre au premier étage du bâtiment de derrière, enfin les objets appartenant à Monsieur Trumpff dans la cave, la seconde porte, les carreaux sur le sol,
Etablissement de propriété (…) se trouve suffisamment indiquée audit cahier des charges lors de la passation duquel ladite maison appartenait pour moitié à Mademoiselle Fritz et pour l’autre moitié aux cinq enfants Hickel. L’un de ces derniers le sieur Philippe Charles Hickel est décédé le 30 novembre 1854 en laissant pour habiles à se dire ses seuls héritiers ses quatre frères et sœurs germains pour 20/24 et ses deux sœurs cosanguines Marie Catherine Hickel et Marie Emilie Hickel issues du mariage de feu Mons. le pasteur Hickel décédé le 7 novembre 1854 et de Dame Emilie Ehrhardt sa femme en secondes noces pour 4/24 ainsi que ces qualités se trouvent établies dans l’intitulé d’inventaire dressé par M° Roudolphi notaire à Schiltigheim le 8 janvier 1855. Mais la succession de Philippe Jacques Hickel étant onéreuse le conseil de famille des enfants du second lit Hickel (…) ont autorisé leur mère et tutrice légale de renoncer à la succession de Philippe Jacques Hickel, renonciation qui a eu lieu par déclaration au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 27 juin courant. Par suite les quatre enfants Hickel du premier lit sont actuellement habiles à se dire seuls héritiers de leur père et comme tels seuls propriétaires de l’autre moitié de ladite maison (…) Dont acte fait et passé à Strasbourg l’an 1856 le 27 juin
(f° 67-v) Adjudication. Et le jeudi 31 juillet 1856 (f° 69) puis a immédiatement mis aux enchères la maison à vendre sur la mise à prix de 40.000 francs (…) une mise de 20 francs a été faite par Monsieur Charles Auguste Pierrot, négociant et Dame Séraphine Ebel sa femme ci présente par suite de laquelle le prix d’adjudication dudit immeuble a été porté à la somme de 40.020 francs
acp 451 (3 Q 30 166) f° 73-v du 3.7. cahier des charges supplémentaire – acp 452 (3 Q 30 167) f° 61 du 7.8. (adjudication définitive)

Charles Auguste Pierrot meurt en 1889 en délaissant deux filles.
1889 (28.12.), Antoine Keller
28. Dezember 1889 und 4. Jenner 1890. – Erbverzeichnis über den Nachlass des am 11. Juni 1889 zu Straßburg verstorbenen Rentners Karl August Pierrot, Ehemann von Seraphine Edel, ohne Gewerbe hier. Erben sind die Kinder Leonie Pierrot, Ehefrau Julius Schmitt, Restaurateur zu Frankfurt a/M., Augustine Pierrot Ehefrau von Julius Nettler ehem. Eisenbahnsekretär hier
Auf Grund Ehevertrags vor Notar Noetinger hier vom 15. Juni 1854 bestand Errungenschafts Gemeinschaft und steht der Wittwe die Nutznießung des halben Nachlasses zu
acp 822 (3 Q 30 537) f° 84-v n° 3408. du 6.1.1890 (Strbf. Bd 75 Bl. 130 N° 27 – Strf. Erkl. v. 18.1.90 Bd. 161 N° 432) – Gütergemeinschaft, Mobilien geschätzt zu 1041, Werthpapiere, obligationen, Pfandbriefe 82.593, baares Geld 200 – Schulden 1200
Ersatzforderung der Wittwe 1) laut Ehevertrag 2758 2) für veräußerte Sondergüter, Feld zu Gambsheim (…) 7158
Ersatzforderung des Nachlasses, laut Ehevertrags 9600, laut Kauf Noetinger vom 18 Juli 1860 8000, Summa 17.600, Ersatzforderung laut Ehevertrags 3733, Rest 13.866
Die Wittwe erklärt, daß während der Ehe nachfolgende Beträge von ihrem Sondervermögen in die Gemeinschaft geflossen sind 1) laut Verkauf Schaefer in Wanzenau vom 31/2 [sic] 78 6400 M, 2) laut Urkunde Schaefer in Wanzenau vom 20/1.76 960, 3) laut Ehevertrag Schaefer in Wanzenau vom 21/4/71 2160, 4) erhalten von ihrem Bruder Michael Ebel zur Ausgleichung für den Urtheil welchen Ersterer durch den Verkauf mehrerer Grundstücke seitens seiner Eltern erhalten hat 1280, 5) derselbe hat ferner erhalten im Nachlass ihres Vaters für Antheil Mobilien & Geld 321, Summa 11.121 M
Nachlass, Kleider 225 – Schulden 409

Liquidation de la succession, La masse active de la communauté s’élève à 97 848 marks, la masse passive à 34 646 marks
1890 (17.1.), Antoine Keller
Theilung des Nachlasses des zu Straßburg verstorbenen Karl August Pierrot, Ehemann von Seraphine Edel, hier. Erben sind die Kinder 1. Leonie Pierrot, Ehefrau Julius Schmitt, Restaurateur in Mainz, 2. Augustine Pierrot Ehefrau von Julius Nettler ehem. Eisenbahnsekretär hier
Auf Grund Ehevertrags vor Notar Noetinger vom 14. Juni 1854 bestand Errungenschafts Gemeinschaft und wurde der Wittwe die Nutznießung des halben Nachlasses vermacht. Erbverzeichnis vom 28/12.96 reg. 6/1.90 Bd. 822 Bl. 84 N° 3408
acp 824 (3 Q 30 539) f° 83-v n° 4060 du 15.2. (Strf. Erkl. v. 18.1.90 Bd. 161 N° 432) – Gütergemeinschaft, Activ Masse 1. Mobilien 1041, 2. Werthpapiere laut Inventar 12.379, 3. Forderungen 84.227, 4. baares Geld 200, Summa 97.848
Passiv Masse 1. Ersatzforderung des Nachlasses laut Erbverzeichnis 13.866, 2. Ersatzforderung der Wittwe 18.280, 3. Vorhandene kleine Schulden 6994. Unterhalt der Wittwe während der gesetzichen Zeit 1200, 5. Kosten des Inventars & Theilung 600, Summa 34.646 – Rest 63.202, Helfte dem Nachlass 31.601
Nachlass, Activ Masse 1. Ersatz 13.866, ½ der Gemeinschaft 31.601, Kleider 225, Summa 45.692
Passiv Masse 1. Schulden 409, Kosten des Inventars & Theilung 200, Summa 609 – Rest 45.692, ½ 22.541
Zuweisungen (…)

Charles Auguste Pierrot et Séraphine Ebel vendent la maison à l’orfèvre Adam Metzner

1882 (5.6.), Strasbourg 4 (158), Charles Lauterbach n° 7753
Erschienen H. Carl August Pierrot, Kaufmann und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Seraphine Ebel, zusammen in Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen andurch (…)
An den hier anwesende dies annehmenden Hn Adam Metzner, Goldschmied in Straßburg wohnhaft
Beschreibung. Ein Wohnhaus zu Strassburg, Goldschmiedgasse gelegen N° 5 bestehend in einem Gebäude dessen Eingang sich in dieser Straße befindet mit Erdgeschoß und zwei Etagen, in einem andern Gebäude zu welchem man durch den Hof gelangt, enthaltend Erdgeschoß, eine Etage und Mansarden, sammt gemeinschaftlichen brunnen mit dem Nachbar Hr Ensfelder welcher Brunnen indessen mit besondern Röhre für jeden Eigenthümer versehen ist, zwei Höfe, Remise, Rechten, An: und Zubehör das Ganze begrenzt einerseits durch H. Aufinger anderseits durch Frau Deuchler, vorn durch die Goldschmiedgasse, hinten durch Hr Ensfelder. Sowie diese Liegenschaft sich befindet nebst sämmtlichen darin befindlicher Oefen etwa fünfzehen an der Zahl und aller Feuerherden (…)
Liegenschaft. Ehegatten Pierrot haben diese Liegenschaft erworben von den Erben der Ehegatten Johann Gottfried Fritz, Goldschmied & Magdalena Margaretha Wollenweber in Strassburg auf Grund eines Steigprotokolles errichtet durch Notar Roessel den jüngern dahier am 31. Juli 1856 und zwar zum Preise von 40.020 Francken – Kaufpreis, 88.000 Mark (…)
Civilstand der Verkäufer. Dieselben erklären, Sie seien unter dem Rechtsverhältniß der Errungenschaft Gemeinschaft verheirathet laut ihrem Ehevertrag errichtet vor Notar Noetinger dahier am 15. Junÿ 1854
Überschrieben im Hypothekenamte dahier den 20. Juni 1882 Band 2014 N° 23 & eingeschrieben Band 1477 N° 107
acp 727 (3 Q 30 442) f° 31-v du 14.6.

Né à Mayence en 1847, Adam Metzner meurt en 1930 en délaissant sa veuve Catherine Rupp, née à Oberroden en 1847, qui meurt en 1933.
Décès, Strasbourg (n° 867)
Le 2 avril 1930 à sept heures est décédé en son domicile 5 Rue des Orfèvres Adam Metzner, né à Mayence (Hesse) le 14 novembre 1847, ancien bijoutier, fils de André Metzner et de Barbe Gorttig, époux décédés, époux de Catherine Rupp. Dressé le 2 avril 1930 sur la déclaration de Marie Hertzig née Metzner, 53 ans, fille du défunt, domiciliée en cette commune 5 Rue des Orfèvres (i 221)

Décès, Strasbourg (n° 681)
Le 27 février 1933 à 22 heures est décédée en son domicile 5 Rue des Orfèvres Catherine Metzger née Rupp, née à Oberroden (Allemagne) le 17 mai 1847, sans profession, fille de Jean Rupp et de Catherine Philipps, époux décédés veuve d’Adam Metzner (i 175)

Leur fille Marie (Sophie Mathilde) naît à Strasbourg en 1876
Naissance, Strasbourg (n° 3174)
Strassburg am 31. Oktober 1876. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Godschmied Adam Metzner, wohnhaft zu Strassburg, alter Weinmark 11, katholischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Ehefrau Katharina Metzner geborenen Rupp, katholischer Religion, wohnhaft bei ihm zu Straßburg in seiner Wohnung am 29. Oktober des Jahres 1876 Abends um acht Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden, welches die Vornamen Marie Sophie Mathilde erhalten habe.
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 7 juillet 1966.

Adam Metzner et Catherine Rupp délaissent pour unique héritière leur fille, veuve de Charles Hertzig, qui demande que l’immeuble soit transcrit à son nom dans le livre foncier.

1945 (13.6.), Jean Schwab, gérant de l’étude Hartmann (joint au dossier du M.R.U.)
du 13 juin 1945. N° 153/45 Rectification du livre foncier.
Pardevant Me. Jean Schwab, licencié en droit, candidat-notaire à la résidence de Strasbourg, commis par ordonnance de Monsieur le Président du Tribunal civil de première instance de Strasbourg en date du 7 avril 1945 à l’effet de recevoir les minutes de feu Me. Hartmann alors notaire à Strasbourg, a comparu
Mdame Marie Sophie Mathilde née Metzner, sans profession, demeurant à Strasbourg, 3 rue des Echasses, veuve non remariée de Monsieur Charles Hertzig, en son vivant pondé de pouvoirs, laquelle comprante a déclaré au notaire soussigné aux fins d’en dresser acte de la Rectification du livre foncier comme suit
Au livre foncier de Strasbourg feuillet 4029 au nom de Metzner Adam, orfèvre à Strasbourg et son épouse Catherine née Rupp, en communauté de biens, est inscrit l’immeuble suivant
section 63 N° 31 Rue des Orfèvres N° 5 avec trois ares de sol maison
Monsieur Adam Metzner, propriétaire est décédé à Strasbourg le 2 avril 1930. A défaut de disposition à cause de mort, le decujus laisse pour lui succéder sa fille Madame Veuve Charles Hertzig née Metzner pour la totalité de la succession grevée de l’usufruit du quart au profit de la veuve survivante Madame Metzner née Catherine Rupp, également décédée.
Madame Catherine née Rupp veuve de Monsieur Metzner est décédée à Strasbourg le 27 février 1933, laissant comme seule héritiere sa fille Madame Veuve Hertzig sus-nommée pour la totalité de la succession, ainsi que cela résulte plus amplement des certificats d’hérédité qui seront dressés incessamment par le Tribunal Cantonal (Bureau des successions) de Strasbourg.
Ces faits exposés, Madame Veuve Hertzig comparante requiert la rectification du feuillet 4029 du livre foncier de Strasbourg par le transfert de la propriété à son nom. Elle renonce à la notification prescrite sur la tenue du livre foncier contre remise d’un certificat d’inscription au notaire soussigné.
L’immeuble ci-dessus a été détruit par le bombardement du 11 août 1944. Valeur de l’immeuble, 100.000 francs
Enregistré à Strasbourg (actes civils) le 18 juin 1945 vol. 1411 fol. 102 N° 255

Adam Metzner et sa femme habitent à Strasbourg depuis avril 1874. Leur fille Marie Catherine Barbe naît quelques mois plus tard.
Ficher domiciliaire, cote 603 MW 560
Metzner, Goldarbeiter
Metzner, Adam 14.11.47, Mainz († 2.4.30)
Frau, Katharina geb. Rupp, 17.5.47, Mainz († 28.2.33)
Kind, Maria Katharina Barbara 7.8.74, Strasburg – Marie Sophie 29.1.76
Wohnungsverhältniß – fremd, Mainz
7.4.74 Jungfrauengasse 11
30.9.76 Alt Weinmarkt 11, Mthr.
28.2.79 Schlauchgasse 4
9.10.82 Goldschmidgasse 5, Mthr.
1913 dt. lt. Adr.b. [laut Addressenbuch]

Frédéric Charles Hertzig, employé de banque né à Sarreguemines, épouse en 1902 Marie Sophie Mathilde Metzner
Mariage, Strasbourg (n° 270)
Strassburg am 24. April 1902. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Bankbeamte Friedrich Karl Hertzig, evangelischer Religion geboren am 16. August des Jahres 1876 zu Saargemünd /:Lothringen:/, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Landgerichtssekretärs Johann Heinrich Hertzig und seiner Ehefrau Berta gebornen Jahr, beide wohnhaft zu Straßburg
2. die Marie Sophie Mathilde Metzner, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 29. Oktober des Jahres 1876 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Juwelierers Adam Metzner und seiner Ehefrau Katharina geborenen Rupp, beide wohnhaft in Straßburg (i 208)

Marie Metzner, veuve de Charles Hertzig, vend les vestiges de la maison et ses droits à la participation financière de l’Etat au restaurateur Charles Lauck et à sa femme Lina Brua.

1950 (16.10.), Henri Haumesser (joint au dossier du MRU, 424 D 16)
Le 16 octobre 1950, Rép. N° 3265. Acte de vente. Pardevant Maître Henri Haumesser, Notaire à la résidence de Strasbourg soussigné, ont comparu 1° Madame Marie Sophie Mathilde Metzner, sans profession, veuve non remariée de Monsieur Charles Hertzig, demeurant à Strasbourg, rue des Echasses N° 3.a, agissant comme venderesse, d’une part
2° Monsieur Charles Lauck, restaurateur, et dame Lina née Brua, son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg, rue des Orfèvres N°& 15, mariés depuis l’an 1934 sous le régime dela séparation de biens, aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Hartmann, alors notaire à Strasbourg, le premier septembre 1934, agissant comme acquéreurs, d’autre part
lesquels comparants ont, par ces présentes, arrêté le contrat de vente ci après. (…) Madame veuve Charles Hertzig (vend) aux époux Charles Lauck – Lina Brua (…) chacun pour moitié
1° l’immeuble ci-après désigné, Ville de Strasbourg section 63 N° 31, rue des Orfèvres N° 5, avec trois ares sol, maison et bâtiments accessoires. L’immeuble sus-désigné a été complètement sinistré par faits de guerre et une déclaration de dommages de guerre a été déposée au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, Délégation Départementale du Bas-Rhin, sous le dossier N° NV 512 Z.
2° Tous les droits de la cédante, sans exception à la participation financière de l’Etat dans toutes les dépenses de reconstruction des bâtiments détruits, quelles qu’elles soient, participation résultant des lois du 11 octobre 1940 – 12 juillet 1941 – 7 octobre 1942 – 8 novembre 1945 et 16 mai 1946, comme de toutes lois à venir concernant les dommages de guerre subis par l’immeuble sus-désigné et susceptible d’être cédés à des tiers.
Origine de propriété. L’immeuble vendu est inscrit sur feuillet 4029 du livre foncier de la Ville de Strasbourg au nom de Hertzig Charles, fondé de pouvoirs, et sa veuve Marie Sophie Mathilde née Metzner, sans profession à Strasbourg. Pour l’origine de propriété antérieure, les parties se réfèrent expressément aux annexes dudit livre foncier
Conditions (…) Prix de vente. La présente vente est en outre consentie et acceptée pour et moyennant le prix principal pour la partie résudielle de l’immeuble 1.300.000. francs (…).En ce qui concerne le droit à la participation de l’Etat dans les dépenses de reconstruction actuellement fixées à la somme de 13.417.493 francs et éventuellement à toutes autres participations ou indemnités qui pourraient être accordées, en raison du sinistre avec faculté d’en faire cession, le prix forfaitaire de 5.000.000 francs. (…) Le prix forfaitaire de 5.000.000 francs convenu entre les parties pour cession des dommages de guerre a été converti à l’instant par les parties en une rente annuelle et viagère de 480.000 francs constituée sur la tête de Madame veuve Charles Hertzig née Marie Sophie Mathilde Metzner (…)
Inscription au livre foncier. Les parties consentent et requièrent les inscriptions suivantes au livre foncier de Strasbourg
1° de la propriété de l’immeuble vendu au profit de Lauck Charles, restaurateur à Strasbourg, pour la moitié, Lauck Charles, restaurateur, son épouse Lina née Brua, sans profession, pour l’autre moitié
2° du droit à la résolution de la vente au profit de la venderesse Madame veuve Charles Hertzig née Marie Sophie Mathilde Metzner
3° du privilège du vendeur ci-dessus constitué au profit de la venderesse Madame veuve Charles Hertzig née Marie Sophie Mathilde Metzner en garantie de la somme de Francs cinq millions (5.000.000.-F) prix de cession des dommages de guerre converti en une rente viagère.
Eta civil. La venderesse déclare 1° qu’elle est née à Strasbourg le 29 octobre 1876, 2° que Madame veuve Charles Hertzig est veuve et non remariée, 3° qu’elle est de nationalité française (…)
Les acquéreurs déclarent 1° qu’ils sont nés, savoir Monsieur Lauck à Illkirch le 18 novembre 1908, Madame Lauck née Brua à Weyer (Bas-Rhin) le 17 juin 1913, 2° qu’ils sont de nationalité française.
(enregistré à Strasbourg vol. 1515 folio 49 n° 1807 le 23 octobre 1950.
(an annexe, jugement du 20 décembre 1950 autorisant la mutation entre vifs)

Né à Illkirch en 1908, Charles (Georges) Lauck épouse en 1934 Lina Brua, originaire de Weyer (voir l’acte de vente ci-dessus)
Naissance, Illkirch (n° 138)

Illkirch Grafenstaden am 19. November 1908. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Ackerer Georg Lauck, wohnhaft in Illkirch, evangelisch Religion, und zeigte an, daß von der Salomea Lauck geborenen Michel seiner Ehefrau, evangelischer Religion, wohnhaft bei ihm zu Illkirch in seiner Wohnung am 18. November des Jahres 1908 Vormittags um ein Uhr ein Knabe geboren worden sei, und daß das Kind die Vornamen Karl Georg erhalten habe.
[in margine :] Marié à Strasbourg le 3 septembre 1934 avec Lina Brua
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 14 août 1979.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.