27, place de la Cathédrale
Place de la Cathédrale n° 27 – VI 171 (Blondel) O 288 puis section 20 parcelle 23 (cadastre)
Maîtres d’ouvrage, David Benoist, cartier, en 1728 puis Jean Samuel Bruder, boutonnier, en 1768.
Facade à encadrements de fenêtre à crossettes (mai 2014= – 27 à 29, place de la Cathédrale (octobre 2019)
La maison (21 pieds de long) est inscrite au nom du dans le Livre des communaux (1587) au nom du tailleur Michel Brender. Elle appartient de 1600 à 1650 au marchand de fromage Henri Müller et à ses descednante puis de 1652 à 1712 au menuisier Henri Kraus et à ses ayants droit. Le maître maçon Marc Antoine Lœwenstein vend la maison au cartier David Benoist en 1727 en passant avec lui un devis de construction. En 1728, David Benoist n’est pas autorisé à remplacer son ancienne façade par une nouvelle en y remettant un encorbellement parce que ses voisins estiment que la lumière leur serait dérobée. Il est cependant autorisé à démolir l’ancienne façade jusqu’à l’encorbellement et de la faire reconstruire à la même hauteur que des deux voisins. Il revend en 1735 la maison qu’il a fait reconstruire. Les préposés au bâtiments n’autorisent pas le boutonnier Jean Samuel Bruder à construire la façade à l’aplomb de son encorbellement et à l’avancer pour l’aligner avec le voisin (1752, 1760. La Ville lui vend en 1768 une surface de trois toises neuf pouces et demi en carré devant la façade pour reconstruire sa maison. L’alignement établi en 1768 mène a conclure que la façade actuelle date de 1768 plutôt que de la reconstruction de 1728. Les actes de 1815 mentionnent un jugement du 30 octobre 1552 relatif aux latrines et un autre du 24 juin 1768 relatif au pignon mitoyen.
Plan-relief de 1725, place du Dôme (partie nord de la place de la Cathédrale), Musée historique, cliché Thierry Hatt
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 183 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la quatrième à droite du repère (k) ; fenêtre, porte et deuxième fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P représente l’arrière de la façade à droite de (4), la cour Q en (1-4)
La maison porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 14 de la place du Dôme. Elle prend le n°27 lors de la réunion des places de la Cathédrale et du Dôme au lendemain de la Première guerre mondiale.
La maison appartient de 1778 à 1815 à l’orfèvre Philippe Abraham Lung, ensuite au gantier François Koenig puis à ses ayants droit (1815-1902). Le banquier Jules Walcher fait faire des travaux en 1903, notamment remplacer les petites fenêtres à l’étage mansardé par de plus grandes. La société civile immobilière Résidence Cathédrale fait rénover le bâtiment, aménager un magasin et cinq studios en 1994 sous la direction de Benoît Bresch.
Façade et coupe (1905) – Façade avant et arrière avant travaux, après travaux (1995), dossier de la Police du Bâtiment
décembre 2024
Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1584 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Michel Brender, tailleur, et (1576) Anne Knab – luthériens | ||
1591 | v | Melchior Ludwig, cordonnier, et (1590) Anne Keller – luthériens |
1594 | v | Mathias Engelhardt, barbier, célibataire – luthérien (puis ses héritiers) Mathias Engelhardt, tailleur, et (1564) Ursule Lachenmeyer – luthériens |
1600 | v | Henri Müller, revendeur, et (v. 1593) Anne Schlecht – luthériens |
1630* | h | Nicolas Frœlich, aubergiste, et (1617) Catherine Müller – luthériens |
1638* | h | Martin Frœlich, marchand de drap à Baden |
1652 | v | Henri Krauss, menuisier, et (1637) Marguerite Kügler puis (1663) Anne Barbe Stœritz, remariée (1670) avec Georges Kein – luthériens |
1665* | h | Jacques Blumenstiehl, menuisier, et (1665) Elisabeth Krauss – luthériens |
1690 | h | Georges Kein, menuisier, et (1670) Anne Barbe Stœritz, d’abord (1663) femme de Georges Krauss, puis (1681) Anne Marie Œlinger – luthériens |
1703 | h | Jean Jacques Kein, menuisier – luthérien |
1712 | v | Jean Daniel Isenheim, orfèvre, et (1707) Marie Cléophée Dietsch – luthériens |
1722 | v | Marc Antoine Lœwenstein, maçon et tailleur de pierres, et (1705) Marie Madeleine Leiss puis (1721) Marie Madeleine Græff – catholiques |
1727 | v | David Benoist, cartier, et (1708) Agnès Louise Dammersbach – catholiques |
1735 | v | Jean Stammler, tailleur, et (1733) Marie Dorothée Senckeissen puis (1738) Marie Salomé Wittmann – luthériens |
1749 | v | Jean Samuel Bruder, boutonnier, et (1744) Félicité Holtzberger – luthériens |
1778 | v | Philippe Abraham Lung, orfèvre, célibataire († 1815) – luthérien (copropriétaire de 1778-1779) Jean Jacques Lung, notaire, et (1779) Marie Marguerite Emmerich – luthériens |
1815 | v | François (Philippe) Kœnig, gantier, et (1787) Marie Madeleine Volck, (1792) Marie Salomé Matthis puis (1834) (Marguerite) Elisabeth Baumert – luthériens |
1848 | h | Elisabeth Baumert ci-dessus, remariée (1863) avec l’horloger Jean André Mathæs, veuf de Caroline Kopf |
1898 | h | Georges Eisenbeiss, cordonnier à Kehl, et (1863) Anne Marie Weber |
1902 | v | (Marie Marc) Jules Walcher, banquier, célibataire († 1930) |
1932 | h | (Eugène) Auguste Haas, meunier, et (1903) Marie Virginie Walcher |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1738
Valeur vénale : 675 livres en 1690 et en 1712, 1100 livres en 1722, 750 livres en 1727, 1400 livres en 1725, 2100 livres en 1746, 2200 livres en 1778
(1765, Liste Blondel) VI 171
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 288, Koenig, François, Place du Dôme 25 – maison, sol – 0,59
Locations
1688, Georges Kein, menuisier, et Anne Marie Œlinger (futurs propriétaires)
1706, Gui Kærcher, menuisier
1710, Emanuel Kleiber, menuisier
1833, André Schmitt, facteur de pianos, et Frédérique Hoffmann
1867, Philippe Küsselbach
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 71-v
Le menuisier Michel Brender règle 8 sols pour sa maison de 21 pieds de long, à savoir une avance (même longueur, saillie de trois pieds), une porte de cave -5 pieds ½ de large, 5 pieds ½ de long), un étal pliable (8 pieds de long, 5 pieds de large).
Vor dem Münster dem saltz Marckh vnd Beckerstuben zu
Michael Brender der Schreiner hatt vor seinem hauß 21 schu lang, Oben ein Vsstoß auch so lang, vnd 3 schu herauß, Ein Kellerthüer 5 ½ schu breÿt vnd 5 ½ schu lang, Ein Vssatz Laden 8 schu lang vndt 2 schu breÿtt vff der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleÿben, Bessert für das Niessen, xiij ß d
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1656, Préposés au bâtiment (VII 1354)
Le menuisier a un emplacement communal devant sa maison propre y poser des planches moyennant un cens annuel de deux sols dus pour la première fois à Noël 1656.
(f° 128-v) Donnerstags den 28. febr. – Heinrich Krauß der Schreiner bestehet den Allmend Platz vor seinem hauß vnderhalb deß Saltzhaußes ein Vierling dielen darauff Zulegen vmb 2. ß d Jahrlich Zinnßes vff Weÿenachten 1656. a° Zu erleg.
1728, Préposés au bâtiment (VII 1393)
Le cartier David Benoist demande l’autorisation de construire à l’amplomb de son encorbellement. David Benoist n’est pas autorisé à remplacer son ancienne façade par une nouvelle en y remettant un encorbellement parce que ses voisins estiment que la lumière leur serait dérobée. Il est cependant autorisé à démolir l’ancienne façade jusqu’à l’encorbellement et de la faire reconstruire à la même hauteur que des deux voisins par le charpentier Steinecker et le maçon Seeman (mai 1728). Il est en outre autorisé à remplacer sa porte de cave (septembre 1728).
(f° 54-v) Eodem die [Montags den 31. May 1728] David Benoist wegen Bauens
Ist augenschein eingenommen worden an David Benoist des Cartenmachers hauß am Münster, gegen der Lorentzen Capell hinüber, welches Er repariren Zulaßen willens, wobeÿ aber solches einen Überhang hat, wolte er Ohne Erlaubnus Mghh. nicht daran Laßen Arbeiten, Wann jme aber solte erlaubt werden den Überhang gar Zuunterbawen, wolte er es mit Unterthänigem danck annehmen. Erkannt sollen auch die Nachbahren darüber Gehört werden, Ob Sie nichts darwieder einzuwenden Haben.
(f° 56) Eodem die [Montags den 31. May 1728] David Benoist weg. Bauens
David Benoist, der Cartenmacher, bittet Mghh. daß nach eingenommenem Augenschein Ihm möchte erlaubt werden, den Überhang an Seiner auf dem Münsterplatz liegender wohnung undermauren Zu laßen, oder, wann Er Kan die uncosten bestreiten, und das vordere gebäw gar wollte abbrechen laßen, wieder einen newen überhang an des alten stelle Zu bauen, weilen aber deßen Nachbarn, als H. Johann Jacob Straubhar, David Oblie haußfrau und herr David Andres Eisenheim, der Zinngießen, Sich opponiren, vorgebende, daß Ihnen hierdurch der prospect benommen würde, als wurde Erkand, daß Implorant mit Seinem begehren abzuweißen seÿe, in deme Ihme mit dem verlangten überhang nicht Kan willfahrt werden, es seÿe dann, daß Er daß vordere gebäw biß auf den überhang abbrechen, das alte gebälck, ohne das Er das geringte newes daran mache, herrn Straubhar überhang Zugleich in die höhe winden, Vnd das newe vordertheil, in gleicher höhe wie der beederseitigen Nachbaren Ihre Häußer gebawen sein, durch Melchior Steineckern, den Zimmermann, vnd Jacob Seeman den Maurer, auf führen laße, welches dann Benoist also mach. zu laßen übernommen.
(f° 88) Dienstags den 14. Septembris 1728. – David Benoist wegen Bauens
Idem [Jacob Seeman der Maurer] nomine David Benoist des Cartenmachers daß er An der Kellerthür seines Haußes auf dem Münster Platz die Alte abgebrochen, Stein hinwegthun, und an dem Platz neüe hinmachen dörffe. Erkannt Willfahrt.
1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Jean Samuel Bruder n’est pas autorisé à avancer sa maison comme son voisin parce que celui-ci déclare que la fenêtre serait occultée.
(f° 130) Dienstags den 30. May 1747 – folgende augenschein eingenommen worden
An Johann Samuel Bruder des Knopffmachers Haus beÿm Münster Unterhalb dem Saltzhauß, welcher um erlaubnus Gebetten, (-) Degerman des Buchbinders seines Nachbarn Hauß Zugleich Vorzubauen, worwieder aber degermann sich beschwehret, weilen jhme dardurch seine fenster auf dieser seithe Verbauet würden. Erkannt Abgewießen.
1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Jean Samuel Bruder n’est pas autorisé à construire à l’aplomb de son encorbellement (20 pieds 7 pouces de long, d’un côté 3 pieds de large, de l’autre deux pieds deux pouce) ni à ravancer sa façade (de 6 pieds 3 pouces) pour l’aligner avec la voisine.
(f° 68-v) Montags den 20. Novembris 1752. folgende augenschein eingenommen worden – Joh: Samuel Bruder
An Johann Joh: Samuel Bruder des Knopffmachers Hauß Beÿm Münster, auf der seithe der Lorentzen Capell, welcher um erlaubnus gebetten, Unter seinem 20. schuhe 7 Zoll Lang, an einem ende 3. schuhe, und am andern ende 2 schuh 2 Zoll breiten Überhang Vorzubauen, oder wann es Mghh. beliebten, dem Vorstehenden Nebens hauß Zugleich Vorzufahren, welches 6 schuhe 3 Zoll außmacht. Erkant abgewießen
1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Jean Samuel Bruder n’est pas autorisé à construire à l’aplomb de son encorbellement (20 pieds 8 pouces de long, d’un côté 2 pieds 10 pouces de large, de l’autre un pied huit pouces de large) en lui accordant en outre 15 pouces devant l’encorbellement.
(f° 8-v) Dienstags den 19. febr: 1763. – Johann Samuel Bruder
An Johann Samuel Bruder des Knöpffmachers auff dem Münsterplatz stehenden behaußung, die einen 20 sch und 8. Zoll langen überhang hat, so unten 2. sch. 10. Zoll und oben 1 sch. 8 Z tieff, welchen er Zu unterbawen begehrt, mit bitte jhme annoch 15 Zoll für den überhang auff das Allmendt herauß Zu fahren, Zu erlauben. Erkannt, Abgewiesen.
1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Jean Samuel Bruder est autorisé à réparer et à repeindre sa façade en janvier 1768 s’il en supprime l’auvent. Il demande en mars l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison. La Ville lui vend une surface de 3 toises 9 pouces ½ en carré devant la façade.
(f° 4-v) Dienstags den 26. Januarÿ 1768. – Johann Samuel BruderJohann Samuel Bruder dem Knöpffmacher hinter dem Münster wohnhaft ist erlaubt wann er sein wetterdach wird hinweg gemacht haben, die maur darhinter außzubeßern und das hauß anzustreichen.
(f° 10) Dienstags den 8. Martÿ 1768 – Johann Samuel Bruder
Johann Samuel Bruder der Knöpfmacher bittet umb anweißung der flucht nach welcher sein Hauß auff dem Münsterplatz bauen solle. Erkannt, wird dem H. Bau: Inspectori auffgetragen dem Imploranten die flucht außzustecken und d. einzuziehende Allmend außzumeßen damit der Zu bezahlende preiß dafür regulirt werden könne.
(f° 12) Dienstags den 15. Martÿ 1768. – Johann Samuel Bruder
der H. baw Inspectr. producirt abriß des Allmedts, welches Johann Samuel Bruder der Knöpfmacher Zu seinem hauß auff dem Münsterplatz einziehet dreÿ Claffter 9 ½ Zoll ins quadrat in sich haltend. Erkannt solle à 17 fl. 5 ß. vom Claffter 54 fl. 8 ß 1 d. bezahlen (dt. d. 8. 9.br 1768. à Conto 24 fl., dt d. 24. Apr: 1769 ferner à Cto 10 fl. dt. d. 24. 8.br 1769 p. Rest 6 lb 8 ß d)
Description de la maison
- 1727 (devis)
- 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, sous le toit trois chambres à cloisons en planches dont une pour loger les soldats, au rez-de-chaussée l’atelier de tourneur, le vestibule, une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Place du Dôme
nouveau N° / ancien N° : 18 / 25
Lung
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocre état
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 108 case 1
Koenig François place de la cathédrale N° 25
Baumert Elisabeth veuve Koenig
O 288, maison, sol, place du dôme 25
Contenance : 0,59
Revenu total : 108,31 (108 et 0,31)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 9
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 271 case 2
Baumert, Elisabeth veuve Koenig
1899 Eisenbeis, Georg, Wittwe, Maria Weber in Kehl
O 288, Maison, sol, Place du Dôme 14
Contenance : 0,59
Revenu total : 108,31 (108 et 0,31)
Folio de provenance : (108)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 9
Cadastre allemand, registre 30 page 253 case 3
Parcelle, section 20, n° 23 – autrefois O 288
Canton : Domplatz N° 14 – Place de la Cathédrale N° 27
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,59
Revenu : 1200 – 1400 – 2100
Remarques : 1905 Umbau
(Propriétaire), compte 347
Eisenbeiss Georg Ww
1904 Maria Julius Walcher
1932 Haas Auguste sa veuve Marie Virginie née Walcher
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale
25
Pro. Lung, Philippe Abraham maître orfevre – Echasses
loc. Fries, frederic tourneur – Charpentiers
loc. Ferlin, Leo, porteur de Lettres – manant
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale p. 302
25
Pr. Lung, Philippe Abraham, Orfevre – Echasses
lo. Fries, tourneur – Charpentiers
lo. Ferlin, Leo, porteur de Lettres – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Domplatz (Seite 26)
(Haus Nr.) 14
Walcher, Bank- und Wechselgeschäft. E 0
Keller, Wwe, Rentnerin. 1
Mochel, Näherin. 2
Hildebrand, Modistin. 3
Blankenburg, Zuschneid. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 116)
27, place de la Cathédrale (volume I, 1890-1995)
La veuve Mathæs fait transformer en 1893 les cabinets d’aisance. Le banquier Jules Walcher fait faire des travaux en 1903 (remplacer des solives en bois par de nouvelles en métal dans la façade, refaire la devanture et poser un nouveau store à enroulement, remplacer les petites fenêtres à l’étage mansardé par de plus grandes, remplacer la corniche au pied du toit, etc.). La société civile immobilière Résidence Cathédrale fait rénover le bâtiment, aménager un magasin et cinq studios en 1994, sous la direction de Benoît Bresch. Les travaux sont achevés en juin 1995.
Commerces – Pauline Wehrlen (v. 1886, 1894), agence de banque Walcher (1905, 1920), Edouard Glass (antiquités, 1924-1935), Marie Reibel née Fœssel (commerce d’œufs, 1937), Henri Schmitt (occasions et antiquités, 1955-1991), ganterie Medernach (1995)
Sommaire
- 1890 – Le maire notifie la veuve Mathes (demeurant 9, rue Mercière) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1890
- 1891 – Le sieur Bedicam (demeurant 40, rue des Hallebardes) informe la Police du Bâtiment que la veuve Mathy fait des travaux sans autorisation dans ses cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment constate en 1893 que les cabinets sont en très mauvais état, l’entreprise veuve Greiner doit d’ailleurs y faire des travaux. La fosse, très grande, qui sert à plusieurs maisons contiguës (40 et 42, rue des Hallebardes), n’est pas réglementaire, elle n’est pas voûtée et doit manquer d’étanchéité. – Le maire adresse un courrier à chacun des propriétaires
1893 (septembre) – La veuve Greiner (8, boulevard de la Porte Blanche) demande au nom de la veuve Mathée l’autorisation de transformer les cabinets d’aisance – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1893. – Dessin - 1894 – La Police du Bâtiment constate Pauline Wehrlen a posé sans autorisation une enseigne double – Demande, croquis de l’enseigne – Autorisation. L’enseigne est réglementaire
- 1897 – Le maire notifie Elise Mathaes (demeurant à l’établissement des diaconesses 4, rue Sainte-Elisabeth) de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Emile Widmann déclare que la propriétaire âgée n’est plus en état de gérer ses affaires, il obtient un délai jusqu’en juin 1898. – Travaux terminés, juin 1898
- 1900 – La Police du Bâtiment constate Pauline Wehrlen a posé sans autorisation un store. Elle répond qu’elle n’a fait que réparer l’objet qui existe depuis quatorze ans. – La Police du Bâtiment constate que le store dont la toile est remplacée n’est pas inscrit dans son fichier. – Autorisation de poser un store à enroulement
- 1903 (avril) – La Société strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, anciennement J. et E. Klein, 6, rue Fritz) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison – La commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser des matériaux de construction. La voie publique sert à poser de temps en temps des gravats pendant quelques heures
1903 (juin) – Même demande
1903 (septembre) – Jules Walcher (banque et change, 28, rue de la Mésange) demande au maire et au commissaire de police l’autorisation de poser un nouveau store – Autorisation de poser un store et une enseigne perpendiculaire
1903 (février) – Jules Walcher demande l’autorisation de faire des travaux 1) remplacer des solives en bois par de nouvelles en métal dans la façade, 2) refaire la devanture et poser un nouveau store à enroulement, 3) remplacer les petites fenêtres à l’étage mansardé par de plus grandes, 4) remplacer la corniche au pied du toit, 5) remplacer une solive en bois de la charpente par une nouvelle en métal, 6) modifier les cloisons intérieures, 7) aménager plusieurs cabinets d’aisance au lieu d’un seul, 8) construire deux cheminées pour remplacer l’unique qui est défectueuse, 9) éclairer la cage d’escalier par une plaque de verre brut, 10) agrandir l’escalier qui mène aux mansardes – Autorisation de poser une nouvelle devanture, une corniche au pied du toit, aménager de nouveaux cabinets d’aisance, des cloisons, des cheminées, etc. dans la maison sise 14, place du Dôme – Dessins – Calcul statique
Suivi des travaux. Les travaux ont commencé, avril 1903. L’aménagement intérieur est en cours, juin. Travaux terminés, août 1903. Les sièges des cabinets d’aisance seront posés après les canalisations. Les cabinets sont raccordés aux canalisations, janvier 1904. - 1904 (janvier) – Jules Walcher (banque et change, 14, place du Dôme) fait remarquer qu’il n’y a qu’une enseigne alors que les droits à régler font état de deux enseignes. – Autorisation de poser deux enseignes plates saillie supérieure à 16 centimètres
- 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler (propriétaire, banque Walcher)
- 1920 – La Banque Gerardot, Pinck & Compagnie (société en commandite fondée en 1899, anciennement J. Walcher, 27, place de la Cathédrale) déclare que le commissaire de police l’a autorisée à poser une enseigne Banque-Change – La Police du Bâtiment demande que l’enseigne soit déplacée à 60 centimètres de la propriété voisine – Autorisation
- 1924 – Le menuisier Edouard Glaas (demeurant 8, rue du Chapon) demande l’autorisation de poser une enseigne Antiquités au-dessus de la devanture et une inscription (Meubles antiques, Edouard Glass, Objets d’art) sur la devanture même.
1935 – Edouard Glaas cesse son commerce le premier octobre 1935 - 1935 – La préfecture demande à la Police du Bâtiment son avis sur un débit de boissons de boissons à aménager dans la boutique d’antiquaire. La Police du Bâtiment n’a été saisie d’aucune demande mais doute que le local puisse satisfaire aux prescriptions.
- 1937 – La Police du Bâtiment notifie Marie Reibel (beurre et œufs) de régler son droit d’enseigne (non déclarée) – Marie Reibel a quitté les lieux sans laisser d’adresse. L’inspecteur de police déclare que Marie Foessel, née le 19 mai 1908, habite avec son mari Laurent Reibel au 12, rue Baldner au Neudorf
- 1955 – Henri Schmitt (Galerie d’occasions, antiquités, objets d’art, numismatique, livres anciens et modernes) demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
- 1954 – Claire Schmitt dépose une demande de permis de construire pour aménager une devanture (direction et exécution des travaux, Heiler, 1, route du Neuhof) – Dessin – Dessin proposé par le service d’architecture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Le permis est périmé, octobre 1955
1955 (juin) – Claire Schmitt demande l’autorisation de poser une inscription sur la devanture (Achat, Antiquité, Vente, Cl. Schmitt) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’enseigne est posée, novembre - 1960 – Le maire demande à Albert Müller (cabinet d’affaires, 2, place du Vieux-Marché-aux-Vins) de faire ravaler la façade. Albert Müller déclare que la propriétaire doit encore toucher des dommages de guerre (travaux confiés à l’architecte Alex Osterloff, 7, rue Edouard Teutsch)
1960 (août) – La veuve Mendel (demeurant 1, rue d’Ingwiller) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Travaux confiés à l’entreprise Bravin (41, rue des Bouchers) – Travaux terminés, octobre 1960 - 1960 – Henri Schmitt demande pourquoi il paie un droit d’enseigne alors qu’il n’ pas d’enseigne – La Police du Bâtiment répond qu’il s’agit d’un store et non d’une enseigne.
- 1964 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin déclare au nom de Marie Hæntzer que la pluie d’infiltre dans sa cuisine – La Police du Bâtiment constate les faits. Le gérant a chargé l’installateur Adam de faire les travaux.
- 1967 (mars) – Jean Marx (demeurant 40, rue des Hallebardes) déclare que la cheminée de la propriété voisine sise 27, place de la Cathédrale est délabrée
Le maire écrit à la veuve Mendel que la cheminée est en mauvais état (le conduit est incliné et les briques gonflées par l’usure) – Travaux terminés, avril 1968. - 1970 – Henri Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne (après ne pas avoir reçu l’autorisation pour sa succursale 1, rue du Maroquin) – Photographie de l’enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne est retirée
1971 – Nouvelle demande – Dessin de l’enseigne par l’architecte Antoine Pfirsch (11, rue Goethe) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’enseigne est posée, janvier 1972
1975 – L’enseigne a été volée, les droits ne seront plus perçus pour 1976
1975 – Nouvelle demande d’enseigne plate (Antiquités). Le store sera supprimé – Dessin (élévation) par l’architecte René Meyer – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre - 1980 – La Police du Bâtiment constate que Henri Schmitt a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
1993 – Le trésorier principal propose l’admission en non-valeur des droits d’enseigne Schmitt – Acte de décès le 27 octobre 1991, à Saint-Martin-lès-Melle (Deux-Sèvres), d’Henri Schmitt né le 4 septembre 1913 à Bühl (Haut-Rhin), fils de Joseph Schmitt et d’Anne Catherine Masurier, veuf de Claire Cannas - 1980 – Le maire demande aux Antiquités Schmitt de faire ravaler la façade
1981 – Arrêté portant injonction de ravalement
1988 – Rappel adressé à Schmitt
1989 – Rappel adressé à madame Dahlet pour le compte de Schmitt (9, rue Strauss-Durkheim à Strasbourg) – Devis de Guy Riss
1990 – Nouveau rappel
1991 – Henri Schmitt demande l’autorisation de ravaler la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au ravalement (de préférence à la chaux grasse) en suggérant de réparer en même temps la toiture – Les travaux sont reportés parce que Henri Schmitt a été hospitalisé plusieurs fois et que l’entrepreneur a fait défection
1993 – Nouveau rappel – Photographie - 1995 – La Police du Bâtiment constate que la ganterie Medernach a posé sans autorisation deux lanternes – Demande par l’architecte Jacques Molho (11, rue de Belfort au Neudorf) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable – Autorisation
- 1994 – La société civile immobilière Résidence cathédrale, au nom de laquelle Alain Cezard, dépose une demande de permis de construire pour rénover le bâtiment, aménager un magasin et cinq studios, sous la direction de Benoît Bresch (47-19, ru e des Grandes Arcades) – Notice descriptive, magasin (32 m²) au rez-de-chaussée, un studio meublé à chacun des quatre étages (46 m² sauf au quatrième étage 36 m² et un autre sous les combles (18 m²)
Extrait du plan cadastral – Dessins, plan de chaque niveau, élévation, coupe (existant, projet)
1994 (mai) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve
1994 (juin) – Rapport de la commission de sécurité (local commercial), du service des incendies
1994 (juillet) – Arrêté portant permis de construire. Le bénéficiaire doit verser 60.107 francs pour une place de stationnement manquante
1994 (novembre) – Alain Cezard transmet le bail d’une place de stationnement au 13-15, rue de la Douane. Le maire répond que la location ne satisfait pas aux prescriptions.
Suivi des travaux. Installation d’un ascenseur, septembre 1994. Aménagement intérieur, février 1995. Travaux terminés, mai 1995
1994 – La société civile immobilière Résidence cathédrale règle une compensation (60.107 francs) pour une place de stationnement
1995 (juin) – Déclaration d’achèvement des travaux – Rapport du service des incendies
1995 (août) – Certificat de conformité
Autre dossier
Volume II (éclairage de la façade, 1995) cote 924 W 117
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom du dans le Livre des communaux (1587) au nom du tailleur Michel Brender.
Originaire de Heidenheim (Heiden), le tailleur Michel Brender achète le droit de bourgeoisie en décembre 1575.
1575, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 252
Michel Brender von heÿden der schneider hatt das burgrecht Kaufft und dienet Zu den schneideren Eod. die [7. 10.bris a° & 75]
Il épouse en mai 1576 Anne, fille de Wendelin Knab de Sasbach
Mariage, cathédrale (luth. p. 265)
1576. Michel Brender von Heidenheim, Schneider, Anna, Wendel Knab von Saspach hind. dochter wont vffm Schneid. graben. Eingesegnet Zinstag den 8. Maÿ (i 135)
Le tailleur Michel Brender et Anne Knab vendent la maison au cordonnier Melchior Ludwig et à sa femme Anne Keller
1591 (13.t Julÿ), Chancellerie, vol. 276-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 61-v
Kauff Melchior Ludwigs deß schumachs über die behausung hind. dem Münster
Erschienen Michel Brender d. schneid. vnd Anna Knäbin sein haußfr. bede Ehegemechd vnd haben (v.kaufft)
Melchior Ludwigs dem schumach. vnd Annen Kellerin welche auch Zugang. Ihne vnd Ihren Erb. Kauffen
ein behausung alhie in diser Statt hind. dem Münster am Saltzmarckht geleg. einseit neben Paulus Unselt dem schreiner anderseit Geörg Graw dem schneid. hinden vff hansen hoffmann den Kürßner vnd Bastian wagner den goldschmid stoßend, dauon gehnd Zuuor fünff guld. St. werung dem gemein Allmusen Zu S. Marx alhie vff Mariæ v.kündung Jährlich fallend lösig mit 100 fl. gemelter wehrung, Item fünff guld. auch Straßburg. wehrung w. Samuel Baumgartners deß handelßmanns wittib vnd Erb. vff Geörgÿ fallend mit 100 fl. wehrung lösig, Item fünff gld. gemelt. wehrung lösig mit 100 fl. vff Weÿhenacht. fallend, hans Friderich Rauchen dem schneid. burger, allhier, Item 15. ß d halb vff weÿhenacht. vnd halb vff Johannis Baptæ fallend dem stifft Zu S Thoman, In hauptgut mit 30. fl. Strßb. w abzulösen vnd ist diser Kauff vber die beschwerd. Zugang. vnd beschehen vmb 540. fl. gemelter Straßburgisch wehrung.
Le cordonnier Melchior Ludwig épouse en 1590 Anne, fille du cordonnier Sébastien Keller, de Rosheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 185)
1590. Dominica II. Adventus. Decembris. Melchior Ludwig der Schuhmacher, vnd Anna Sebastian Kellers des Schuhmachers Zu Roßheim tochter (i 96)
Le tuteur de Melchior Ludwig, fils de feu Melchior Ludwig, vend la maison au barbier Mathias Engelhardt
1594 (10. Aprilis), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 51-v
Kauff Matthis Engelhardt vber ein haus hind. dem Münster
Erschienen Ambrosius Schneller d. schumach. Als vogt Melchior Ludwigs w. Melchior Ludwigs deß schumachers nachgelaßenen Kindts vnd hat (verkaufft)
Mathis Engelharten dem balbierer
Ein behausung vnd hoffstatt sampt deren gebeü. weit. Rechten gerechtigkeit. vnd Zugehörden geleg. alhie In d. Statt Straßb. hind. dem Münster am saltzmarckht, Einseit neb. Paulus Unselt dem schreiner And.seit Geörg Grawen dem schneider, hind. vff Hansen hoffman den Kürßner vnd Bastian Wagner den goldschmid stoßend, Dauon gohnd Järlich fünff gld. Straßb. wehrung dem gemeinen Almusen Zu S. Marx alhie vff Marien Verkhündung In hauptgut mit 100 fl. Str. w. abzulosen, Item fünff gld. auch St. w. Samuel Baumgartners deß handelßmanns s. wittwen vnd Erb. vff Georgÿ mit 100 gl. wherung wid. lösig, Item noch fünff guld. wherung vff weihnacht. hans Friderich Rauchen dem Schneid. vnd burg. alhie, auch mit 100 gld. gleich wehrung widerleüffig So dann 15 schilling halb vff weÿhenachten vnd halb vff Johannis Baptæ. dem Stifft Zu S. thoman alhie In Hauptgut mit 30 guldin Straßburger Wehrung abzulösen sonst ledig eig. Daruff dem Keüffer alls Recht & Vnd behandt d. d. Kauff über die beschwerd. Zugang. v. beschehen für und vmb 370 guld.
La vente passée en 1600 montre que le barbier Mathias Engelhardt est le fils du tailleur Mathias Engelhardt et de sa femme Ursule. Fils du tanneur Jacques Engelhardt, Mathias Engelhardt épouse en 1564 Ursule, fille de l’éperonnier Georges Lachenmeyer, qui a eu quelques années auparavant un enfant illégitime avec son beau-frère meunier au moulin dit Habermühl.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 28-v XVI)
1564. Mattheiß Engelhartt ein Schneider, Jacob Engelhartts des gerbers nachgelaßener Sohn, Ursula Jergen Lachenmeyers des Sporers verlassene Tochter. Diese seind auch ausgeruffen worden vff den ostertag vt supra, vnd Haben Hochzeitt gehaltten vff montag nach Quasi modo vt supra. diese seind mir angezeigt worden von Jacob Lauther dem Huttmacher beym Enckergesslin Wonhafft, an statt seines Stieffsohns als der Brautt vogt verleher* dazumal nitt anheimisch war. Die Brautt Hatt sich ein Zeittlang gehalten in der Kost bey dem Schaffner Zu S. Claus in Undis, Sie hatt vor ettlichen Jaren ein Kindt gewunnen mit dem Schwesterman dem Habermüller, nach der schwester todt, Hetten Man* einander Zur ehe genommen, aber es hett Ihnen von der oberkeitt nit wollen gestattet werden, ob wol doctor Ludwig Rabus sich der sach vnderwunden, vnd Ihnen vertröstung gethan sollichs bey einer oberkeitt Zuuerthedingen und Zuerhaltten Dieser sachen ist der Breuttigam genugsam verwandt worden, will aber sollicher er* in Keinen arger gedencken. (im 215)
Originaire de Reutlingen (ici Reidlingen), Mathias Engelhardt devient bourgeois par sa femme Ursule Lachenmeyer
1564, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 223
Mathis Engelhardt von Reidlingen der schneid. hatt das burgkrecht Empfang. von Ursulen Lachenmeyerin Jerg Lachenmeÿers docht. seiner ehefrawen vnd dient Zu den schneidern Act. d. 13.t Aprilis 64
Ursule, veuve de Mathias Engelhardt, demande l’admission à l’Orphelinat de sa petite-fille, femme du pasteur de Krautwiller. Sa fille est morte en laissant trois enfants dont deux sont partis avec leur père. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui demandent de se charger de l’enfant, avec une aide de l’Aumôné le cas échéant.
1595, Conseillers et XXI (1 R 74)
(f° 132-v) Sambstag den V. Aprilis – Ursula Matthis Engelhardts haußfrau vmb Irer dochter Kindt ins Waisenhaus Zunehmen.
Ursula Matthis Engelhardts haußfrau erschienen vnnd demnach Gorg (-) pfarrer Zu Krautweyler sich mit Irer dochter verheurathet vndt 3 Kind. gezielt, vndt Ir dochter gestorben, Ist er nach eim halben Jar mit Zweien Kindern dauon gezogen vnndt diß Madglin Ir gelassen d. sei sich aber keinen weiß hienauß Zubring. Bitt sie d. magdlin Ins weisenhauß so lang Zunehmen biß er wid. Keme oder man wisse vo er seÿ.
Erkant Man soll Ir anzeug. d. sie d. Kindt alß Großmutter bei sich behalten soll, vnndt Im fall sies nit ernehren bei den Almußen Pflegern ansuchen soll vmb hilff were sie sich aller gepuer wissen Zuuerhalten.
Le directeur des travaux Jean Melchior Silberrad se charge d’entretenir Ursule, veuve du tailleur Mathias Engelhardt
1610 (17. Xbris), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 297-v
(Inchoat. fo: 289.) Erschienen h. Hans Melchior Silberradt der St: St. Lohner an eim
So dann M. Lorentz Glattner der Schneider alhie als geschwornen Vogts Vrsula wÿland Mathis Engelhardts des Schneid. seligen Witwe am and. theil
Haben beide Partheÿen sich von bemelter Vrsula wegen freundtlich verglichen In dise weis, Namblich, Weil obgedachter h Hans Melchior Siberadt mehrgenante fr. Vrsula Im Octobris A° 601 Zu Ime In sein Haußhaltung mit essen, trincken gelüger Vnd. Vnd Vber (…)
Les héritiers du barbier Mathias Engelhardt (Ursule, veuve de Mathias Engelhardt l’aîné, Anne, veuve du barbier André Brand, le vitrier Melchior Engelhardt et Jean Wild) vendent la maison eu revendeur Henri Müller.
1600 (29. Xbr.), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 345
Erschienen Ursula, Wÿland Matthÿs Engelhart des eÿltern Schneÿders seligen Wittwe mit beÿstand Lorentz Glattners Schnÿders Ires geschwornen vogts, Item Anna, wÿland Andres Branden des Scherers seligen Wittwe, mit beÿstandt Pauli Vischers Schloßers, Ires geschwornen vogts, Item Meÿster Melchior Engelhardt Glaßer vnd Hans Wildt Rothgerber alle für sich vnd alle vier Erben Wÿland Mathÿs Engelhardts des Scherers seligen
Haben Inn in gegensein Heinrich Müllers Grempens burgers alhier bekant, d. Sie unverscheidenlich (verkaufft)
Haus vnd Hoffstatt mit allen andn Iren gebewen gelegen Inn d. St. Straßburg Hind. dem Münster am Saltzmarck, einseit neben Paulo onselt Schreÿnern, and.seit Georg Gohr Schnÿd.n stoßend Hinden vf Hans Hoffman Kürßners vnd hans Braunen Schreÿner, dauon gnd v guldin gelts Straßburg. vf Marie v.kündung ablößig mit j C gld. St. S. Marx Closter, Item v guldin gelts vff Georgÿ fallend widlößig mit j C gld St wÿland Samuel Baumgartners seligen erben, Item v guldin gelts vf wÿhen. fallend ablößig mit j C gld Straßb. Hans Fridrich Rauchen dem Schnÿd. alhie, Item xv ß gelts d. halb vf fallend widloßig mit 30 guldin Straßburg dem Stift Zu St Thoman Vnd sind auch noch v.haft für Lxxviiij lb daran vf Marie V.kündung nechstkünfftig x lib x ß vnd nochmal alle Jar vff Marien verkündung x lb x ß (…) Melchior Ludwig des Schuhmachers seligen Sohn Sunst für freÿ ledig eÿgen vnd alles recht der Khouff vber solche beschwerden davon d. Khouffer gewÿßen vnd vber sich genommen Zugangen vnd beschehen vmb 141 pfund
Hiebeÿ gewesen Georg Gohr Schneÿd. als Testamentarius bemelts Matthÿs Engelhards seligen Testament vnd Hans Jacob Spieß handelsmann Vnd Zebedeus Müller, alle burger alhie
Le revendeur Henri Müller et Anne Schlecht font un codicille par lequels ils se lèguent mutuellement leurs biens, notamment la maison place de la Cathédrale
1606 (18. Aug.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) n° 111
Codicill – Persönlich erschÿnen seindt Heinrich Müller Kremp, v. Anna schlechtin sein eheliche haußfrauw burgere Zu Straßburg bede gesunder gend. v stehnd. leibs gutten verstandts
(…) Zum And. dieweyl sie beede eheleüth In wnd ehe ein behausung In d. St. St. hnt. dem münster geleg. ein seit neb. Georg graven dem schneid. die And. seitt Pauluß ohnseldt dem schreiner hind. vff hans Breun d. schreiner Zu wÿl* v Peter Züpperern die vbrig theÿl Khoufft vff welcher behaußung beschwd. stehn100 fl. St.w . H. Ameyster Baumgartner, 100 fl. Zu St. Marx, 30 fl. dem Stift Zu St Thoman v dan noch 100 fl. Meister hanß Fridrich Rauchen dem schneid. stond solche beschwerd aber d. übrig bar bezalt, damit dann d. letslebend. den sitz sein lebenlang darin hab. möchte, So Vermacht er d. Man Ire d. fr. sein Thl. v die fraw Ihme dem Man Ihr Thl. zu eim wid.
Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I) Codicill Heinrich Müllers deß Käß grempenn vnd Annen schlechterin beed. Eheleuth, fol. 136
Henri Müller et sa femme Anne font baptiser une fille Catherine en 1594. Leur mariage a sans doute été célébré pendant la lacune des registres de la cathédrale (1591 et suivantes)
Baptême, cathédrale (luth. f° 14)
1594. den 6. Sontag Trinitatis. P. Heinrich müller, M. Anne, I. Catharina (i 16)
Le revendeur Henri Müller hypothèque les deux tiers de la maison au profit de son fils Zébédée.
1618 (1. tag Octobris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 190
(Inchoat. fol. 173.) Erschienen der Ersam Heÿnrich Müller der Gremp burger alhie
Hat Inn gegensein des Erenthafften Zebedei Müllers Malers seines Sohns – schuldig Zu seÿn 100 guldin Straßburger werung
dafür Vnderpfand sein soll der Zweÿte theÿl ane Hauß vnd hoffestatt, mit allen Andern Iren gebeüwen gelegen In der St Straßburg hinder dem Münster Einseit neben einer behausung Zum Greÿfen genant Anna Georg Grauwen witwe zustendig, Anderseit Peter Pfederßheim Malern stoßend. hinden vf hannß Braunen Schreÿnern, dauon gend 15. schilling pfenning gelts ablösig mit 15 pfund pfenning dem Stifft herren Zu Sant Thoman, So dann auch verhafftet für 50 gulden S w dem Schuldgläubiger selbst Sunst ledig eÿgen
(vide transport in Reg. Contractstuben 1630. fol. 295.)
La maison revient à sa fille Catherine qui épouse en 1617 Nicolas Frœlich, aubergiste à Krafft et bourgeois d’Erstein : proclamation à la cathédrale, célébration à Erstein. Zébédée Müller, frère de la mariée, es témoin au contrat de mariage
1617 (ut spâ [xj. Septembris]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 377
(Inchoat. in Prot. fol. 408.- Postea plt. fol. 546) [Eheberedung] Erschienen h. Niclaus Frölich der würth Inn der Crafft burger Zu Ehrstein Ane eim
So dann Jungfr. Catharina Müllerin mit beÿstandt & Heinrich Müllers des Kremppen burgers Inn Straßburg Ihres Vatters Am Anden theil
Im beÿsein (…) vff der hochzeiterin seithen herrn Zebedei Müllers des mahlers Ihres bruders
Mariage, Erstein (cath. f° 52-v)
1617. 16. oct. Nicolaus frolich ciuis cum Catharina Müllerin filia Henrici müller, Argentinensis (i 56)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 58) Dominica 13. Trin: d. 14. 7.bris Niclaus Frölich burger Zu Erstein vnd wirth Zur Krafft vnd J. Catharin Heinrich Müller des grempen tochter, eingesegnet zu Erstein montag den 6. 8.bris (i 34)
(Leur fils) Martin Frœlich, marchand à Baden (Margraff Baden, aujourd’hui Baden-Baden), hypothèque la maison au profit du marchand Henri Bosch
1640 (ut supra [10. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 406
Erschienen Martin Frölich der Handelßmann Zu Maargraff Baden bekante
in gegensein H Joh: Heinrich Boschen deß handelßmanns alhie – schuldig seÿen 448. fl.
dafür in specie Vnderpfand eingesetzt hat Hauß vnd hoffstatt sampt allen deroselben gebäuwen & gelegen alhie hinder dem Münster vffm Saltzmarckh neben andres Seidenbändern && Jacob Dürren dem Schuhmachern hinden Vf (-) den Schreiner stoßend gelegen dauon gehet Jährlich 15. ß Zinß lößig mit 30. fl. dem Stifft St. Thoman
Marchand de drap à Baden, Martin Frœlich vend la maison au menuisier Henri Kraus. En marge, quittance remise au menuisier Georges Kein en 1690.
1652 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 373-v
(Prot. fol. 70.) Erschienen H Martin Frölich Burg. und Tuchhändler Zu Marggraven Bad.
hatt in gegensein Henrich Krauß. deß Schreiners und Burgers Zu Straßburg mit beÿstand H Hannß Jacob Würth deß Schuhmachers und Burgers alhie
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie hinder dem Münster vff dem Saltzmarckh, einseit neb. hannß Gauß. dem Schneid. anderseit neb. Jacob Dürren dem Schuhmachern hind. vff hannß Burckharten den Küeffern Zum theil, und Theilß Leonhard Schwend. den Sattlern stoßend geleg., davon gehnd iahrs 15 ß vff Joh. Bapt: und Weÿhenachten, iedes mahlß Zur helffte dem stifft St Thoman – um 320.fl.
[in margine :] Erschienen H Joseph Jenni, der handelßmann deß hievor gemeldt Hn Rumelspergers [H. Isaac Rummersperger E.E. Kleinen Rhat alter Beÿsitzer, 1653] nunmehr seel. Stieff sohn und Erben, hatt in gegensein Georg Kein deß Schreiners alß ietzig. possessoris deß hierin verkaufft. haußes – Actum den 4.ten Mart. 1690.
Fils du menuisier Damien Kraus de Lichtenberg en Vogtland (Haute Franconie, à côté de Bad Steben) Henri Kraus (ici Crusius) épouse en 1637 Marguerite, fille du maçon Georges Kügler.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p .245)
1637. Eodem [Dom. XXV. Trinitat. 26. 9.bris] Heinrich Crusius d. Schreiner Von Liechtenberg im Voigtland gelegen Damiani Crusÿ gewesenen Schreiners daselbst Sohn vnd Margaretha Jörg Küglers deß Maurers v. burgers alhie tochter. Cop. 4. 10.bris Zu J. St. Peter (i 124)
Henri Kraus d’Unter-Streben devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1637, 4° Livre de bourgeoisie p. 172
Heinrich Krauß Von Vndersteben der Schreiner Empfang d. burgerrecht von seiner frauwen Margreth weil. Georg Küehel deß Maurers sel. tochter vmb 8 gold fl. ist ledigen Standts ohne Kinder geweßen, wirdt Zu den Zimmerleidten dienen Jur. 19. Xbris 1637.
Henri Krauss hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Georges Steinbock
1661 (26. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 521
Erschienen Henrich Krauß der Schreiner
in gegensein Sebastian Nägelins EE. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers alß Vogts weÿl. hannß Georg Steinbockhs seel. Zweÿer Jüngern Kind. – schuldig seÿen 25. pfund
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie vorm Münster am Saltzmarckh einseit neben hannß Gruß. dem Schneidern anderseit neben Jacob Dürren dem schuhmachers hind. Zum theil vff Leonhard Schwend. den Sattlern und theilß vff hannß Burckhard den Küffern stoßend geleg., davon gehend iahrs 15. ß dem Stifft St. Thoman, so Sebastiane solche Behaußung auch noch umb 85. lib Kauffschillingß rests weÿl. Isaac Rumerspergers seel. Erben verhafftet
Henri Krauss se remarie en 1663 avec Anne Barbe, fille du tisserand Jean Stœritz de Lahr
Mariage, cathédrale (luth. f° 31, n° 6)
1663. Dom: 60.ma die 23. Febr. Zum 2.mal Heinrich Krauß der Schreiner und Burger alhier und Jfr. Anna Barbara, Weiland Hanß Störitzen gewesenen Wollewebers undt Burgers Zu Lahr hinterlaßene ehel Tochter. Dienstags den 3.ten Mertz, Maurst., Müntzer Thierg. (im 33)
Autres mentions de Henri Crauss dans les registres du Magistrat
1639, XV (2 R XV 63) Heinrich Krauß. [würdt Meßseüger, Freÿtag 27.ten 9.bris] 377.
1640, XV (2 R XV 64) Heinrich Krauß et Cons. Ca. Hanß Jacob Küglern. 254.
La maison revient à sa fille Elisabeth qui épouse en 1665 le menuisier Jacques Blumenstiehl, fils de l’appariteur Jacques Blumenstiel de Dresde
Mariage, cathédrale (luth. f° 67 n° 44)
1665. Dom: 10. post Trinit: Zum 2. mahl Jacob Blumenstühl der ledige Schreiner, Jacob Blumenstühl des Saridts* Weibels Zu Dreßden Wohnhaft ehel. Sohn und Jfr. Elisabeth Weiland Heinrich Kraußen gewesenen Schreiners und Burgers alhie nachgelaßene ehel: Tochter. Montags den 9.ten 8.bris Münster (i 69)
Jacques Blumenstiehl devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage.
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 346
Jacob Blumenstill, der Schreiner, von Dreßden, empfangt das burgerrecht Von seiner Haußfrawen Elisabeth Kraußin, Weÿlandt Heinrich Kraußen deß Schreiners seel. hinderlaßener dochter, umb 8. Goldt fl. so er der Cancelleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen Standts geweßen, und Will Zu E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen. Jurav. den 11.t Octobris A° 1665.
Jacques Blumenstiehl et sa fiancée Elisabeth, fille de Henri Krauss, hypothèquent la maison au profit du docteur en médeine Marc Mappus
1665 (21. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 502-v
Erschienen Jacob Blumenstiehl der Schreiner und Elisabetha weÿl. Henrich Kraußen des Schreiners nunmehr sel. nachgelaßene eheliche dochter sein Blumenstiehls Hochzeiterin mit beÿstand Ulrich Gibdenrathß deß Saurbrunnen Kalchers ihres noch ohnentledigten Vogts
in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten herrn Marx Mappuß Med. Doctoris et Practici – schuldig seÿen 25 Pfund
Unterpfand sein solle, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhie Vor dem Münster einseit neben hannß Gaußen dem Schneider anderseit neben Jacob Dürren dem Schuemachern hinden uff hannß Burckhardten zum theil und theilß uff Lienhard Schwend den Sattlern stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 15 ß Zinnß dem Stifft St. Thomann, so seÿe solche behaußung auch noch umb 85. lib weÿl. Isaac Rummerspergers seel: Wittib und Erben Verhafftet (…)
Elisabeth, veuve de Jacques Blumenstiehl, loue la maison au menuisier Jacques Kein et à sa femme Anne Marie
1688 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 70
Elisabetha, Weÿl. hans Jacob Blumenstiels gewes. Schreiners hind.laßene wittib, mit beÿstand hans Jost Schöffelholtz, auch Schreiner, Ihres Vogts [unterzeichnet] elisabeth blumenstielin, Hanß Jost schiffelholtz als Vogt
in gegensein Georg Keinen deß Schreiners und Annæ Mariæ, deßen ehelicher haußfrauen, mit beÿstand hans Georg Hildenbrand auch Schreiners
entlehnt, Eine behaußung, mit allen deren Gebäuen, begriff. und Zugehördt. alhier hinder den Münster, einseit neben hans Adam Kölsch dem Schneid. an.seit neb. hans Adolph Werner dem Schuhmach. geleg. auff Neun jahr lang von Annunc. Mar. dißjahrs anzurechnen, umb 13 Pfund pfenning zinß alle Jahr auf ged. termin annunc. Mariæ
Elisabeth, veuve de Jacques Blumenstiehl, hypothèque la maison au profit du menuisier Georges Kein et de sa femme Anne Marie Œlinger
1688 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 491
Elisabetha, gebohrne Kraußin, weÿl. hans Jacob Blumenstiels, gewes. Schreiners hind.laßene Wittib mit beÿstand hans Jost Schäffelholtz, deß Schreiners ihres Vogts
in gegensein Georg Keinen deß Schreiners und Annæ Mariæ gebohrner Öhlingerin deßen ehelicher haußfr. mit beÿstand hans Georg Hiltenbrands deß Schreiners – schuldig seÿe 150 gute Reichs guldner, wie solche nach jüngster devaluation zu 9 ß 3 d gewürdiget word.
unterpfand, eine behaußung mit allen deren gebäuen Recht. und Zugehördt. allhier vor dem Münster geg. St. Lorentzen Capell über geleg. einseit neben hans Adam Cöllschen dem Schneid. anderseit neben H. Johann Georg Ehrlen, E.E. Großen raths beÿsitzern hind. auff eine behaußung der Küffer zunfft gehörig, zum theil, und zum theil auff hans Eckerlin d. Schneider stoßend gelegen, darvon geh. jährlich auff Johannis Bapt. und weÿhnacht. dem Stift St Thomæ 15 ß
Le tuteur des enfants et de la veuve de Jacques Blumenstiehl exposent que le deuxième des trois fils, Henri âgé de quinze ans, est atteint de chancre et a été renvoyé de l’hospice des vérolés et de l’hôpital, la mère mène une vie dissolue en dilapidant son argent, le cadet âgé de six ans qui n’a aucun moyen de subsistance pourrait être admis à l’orphelinat et l’aîné qui fait son tour de compagnon demande qu’on lui conserve le bien de sa mère. Les Conseillers et les Vingt-et-Un revoient l’affaire aux administrateurs de l’Orphelinat et de Saint-Marc.
1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
(p. 16) den 22. Januarÿ – Joh: Jacob Blumenstiehls hinterl. Kinder und W. vögt
Saltzm. nôe Weil. Johann Jacob Blumenstiehls hinterlaßener Kinder und wittiben Vögten Hanß Jost Schiffenholtz und Valentin Meffarts prod. anruffen und bitten weilen der mittlere Knab, Heinrich von 15 Jahren, so mit dem Krebs behafftet eine Zeit lang im blaterhauß geweßen, hernach in den Spithal aufgenommen worden, alda aber wegen seines abscheulichen Zustandts nicht länger gelitten werden will, auch Jedermann scheu trage Ihn an Zu nehmen die Mutter hingegen ein liederliches leben führe, nichts erspahren sondern die annoch vorhendene mittel beÿ 300 fl. sich belaufend nach und nach verthue, daß Sie sambt dem Kindt in dem Spithal alhier verpflegt werd. möge, der Jünger Knab von 6. Jahren habe kein hellers werth von seinem vattern, würde Ihme wohl sein, wann Er in das weÿßenhauß könte recipirt werden, der ältere aber seÿe auf der wanderschafft, vnd verlange deß Ihme von seinem Mütterlichen guth etwaß Zurück behalten werd. möge
Erkant, Ahn die Herren Pflegere des weÿßenhauß und St marx gewießen Zusammen Zu tretten und Zu bedencken, wie dem Armseeligen Knaben geholffen und die Mutter Zu beßeren wandel gebracht werden möge. H. XXI. Friderici Rathh. Bleÿfuß.
Compte que rend le menuisier Jean Josse Schoffelholtz de a gestion des biens qui appartiennent à Elisabeth Krauss. Jacques Blumenstiehl est mort le 13 mai 1685, le passif surpassait l’actif de 73 livres. Les deux maisons sont louées, celle place de la Cathédrale à Henri (Georges) Kein, beau-père de la veuve.
1689, Not. Meyle (Frédéric, 64 not 5) n° 12
Rechnung Mein Hannß Jost Schoffelholtz Schreiners vndt Burgers allhier Zu Straßburg, als verordnet vndt geschwornen Vogts frawen Elisabethæ Kraußin, weÿl. Meister Jacob Blumenstiels auch geweßenen Schreiners V. burgers alhier hinderlaßener wittib, inhaltend v außweißendt, was gemelter meiner vogts frawen halben vom 11. Julÿ 1685. biß in d. Decembrem 1689. eingenommen v. hienwiderumb ausgegeben, oder andere weg Verhandelt word.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen demnach weÿl. Meister Jacob blumenstiel gewesener Schreiner v. burger alhier d. 13. Maÿ 1685. tödlich verblichen ist deßelb. hinderlaßene Nahrung den 11. Julÿ gemeldten Jahrs in beÿsein derzu gehöriger Persohnen inventirt v beschrieben, darüber auch durch weÿl. H. Friderich Meyle Notarium sel. ein formlich Inventarium verfertiget word. da dann in demselb. fol. 51.-b befindlich d. die theilbare passiva d. theilbar actiuum vmb 73. lb 15 ß 2 d übertreff. die Wittib aber Zu Ihres Manns seel. reputation v ansehung ihrer Kinder mit consens Meiner auff dero in beed. Eheleuth mit einand. auffgerichtet Eheberedung vor die Morgengab v. hochzeit Kleydung (…)
Eigenthumb ane häusern. Erstl. d. hauß in d. Schiltzgaß auff em Roßmarck gelegen betreffend (…)
Sowiel aber die andere hinder dem Münster gelegene behaußung anlangt ist dieselbe Anno 1688 auff Joh. Baptæ an Mr Heinrich Keinen den Schreiner d. vogtsfr. Stieffvatter Jahres p. 26. fl. verlehnt
Elisabeth Krauss veuve de Jacques Blumenstiehl vend la maison au menuisier Jacques Kein et à Anne Marie Œlinger
1690 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 126-v
(prot. fol. 30. b) Erschienen Elisabetha gebohrne Kraußin weÿl. Jacob Blumenstiels deß Schreiners hinderlaßene wittib mit beÿstand hannß Jost Schöffelholtten auch Schreiners Ihres Vogts
in gegensein Georg Keinen deß Schreiners und Annæ Mariæ gebohrner Ohlingerin
Eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten allhier hinder den Münster auff dem Saltzmarckt einseit neben H. Hannß Georg ehrlen E.E. Großen Rhats Alten beÿsitzer anderseit neben hannß Adam Cöllß ehevögtlicher Weiß, hinden uff die Kieffer Zunfft stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 15 pfund (ferner umb 175 gulden, mehr umb 25 Pfund), So dann dem Käuffer selbst umb 150 Pfund verhafftet – geschehen umb 122 Pfund
Fils du menuisier Joachim Kein de Bischofswerda en Misnie, Georges Kein épouse en 1670 Anne Barbe, veuve de Georges Krauss (voir plus haut)
Mariage, cathédrale (luth. f° 127-v n° 24)
1670. Festa Pentecostes. Zum 2.mal Georg Kein der Schreiner, Joachim Keinen auch Schreiner u. burger in Bischoffs Werth in Meisen ehel. Sohn, Anna Barbara Weiland Heinrich Kraußen gewesenen Schreiners u Burgers alhier nachgelaß: Wittib. Montags den 30.ten Maji Münster (im 130)
Georges Kein devient bourgeois par sa femme cinq jours après son mariage
1670, 4° Livre de bourgeoisie p. 378
Georg Kein, der Schreiner von Bischoffswerth in Meÿßen, empfangt daß Burger Recht von seiner Haußfr. Anna Barbara, weÿl. Heinrich Kraußen, deß Schreiners und burgers alhie hinderlaßene Wittib umb 8. Gold. fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Zuuor ledigen standts geweßen, und will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuthen dienen Jurav. den 4. Junÿ & 1670.
Georges Kein se remarie en 1681 avec Anne Marie, fille du péager Abraham Œlinger
Mariage, cathédrale (luth. f° 97 n° 55)
1681. Dom 18. post Trinit. Zum 2. mahl Georg Kein der Burger u. Schreiner allhier Jfr Anna Maria Abraham Öhlingers des Zollers in der Steinstraße Nachgelaßene T. Donnerstag den 13. 8.bris (im 99)
1693, Protocole des Quinze (2 R XV 97)
E. E. Meisterschafft d. Kachler Ca. Meister Georg Kein der Schreiner, 234, 244, 254-256
Georges Kein et Anne Marie Œlinger hypothèquent la maison au profit de Philippe Kübler, assesseur au Grand Sénat.
1701 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 42-v
Georg Kein der Schreiner und Anna Maria geb. Öhlingerin
in gegensein Hn Philippß Küblers E.E. großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith., Zugehörden und Gerechtigkeit. allhier hinder dem Münster auff dem Saltzmarckt einseit neben Paul Aubled dem Stücker anderseit neben hans Adam Cöllß dem Schneider ehevögtl. weiß hinten auf weÿl. Samuel Blanck des trehers EE stoßend geleg.
Le notaire Schmid dresse l’inventaire (non conservé) après la mort de Georges Kein. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 900 florins
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 173
(Zimmerleut, N° 699) Weÿl: Mstr: Georg Keinen deß geweßenen Schreiners und seiner haußfrauen Mariæ Verlassenschafft, jnventirt Nots: Schmid.
die Beschluß Summa deß Inventarÿ ist fol: 57.a 461. lb. 1 ß 8 d., die machen 900. fl. verstallte 800. fl. und also 100. fl. zu wenig.
Nachtrag von gemelter 100. fl. pro dreÿ jahr in duplo, macht 18 ß d
Und auch per dreÿ jahr in simplo, thut à 3 ß, 9 ß
Extat das Stallgeltt 1703, 2 lb 11 ß
Item so thue die Gebott 1 ß 4 d
So dann ist pro Abhandlung 15 ß 6 s, Sa. 4. lb 14 ß 10 d
dt. 16. Maÿ 1703.
Le cordonnier Jean Martin Riel rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à Jean Jacques Kein, fils des précédents, qui fait son tour de compagnon. La maison est louée au menuisier Gui Kærcher.
1706, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 16)
Rechnung Mein Johann Martin Rielen, Schuemachers vnd Burgers alhie, alß geordnet: vnd geschworenen Vogts Johann Jacob Keinen, des ledigen Schreinergesellen, derzeit auff der Wanderschafft begriffen, Weÿl. herrn Georg Keinen geweßenen Schreiners, und auch weÿl. frawen Annæ Mariæ gebohrner Öhlingerin, beed. Eheleuth vnd burgere allhier seel. nachgelaßenen Sohns, Jnhaltend und außweißend alles das Jenige, Waß ich vom 28.ten Julÿ 1703. alß ich Zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 28. 9.bris 1706: des Curanden weg. inn allerhand weiße eingenommen, dargegen wid. außgeben auch sonsten verhandelt habe. Erste Rechnung dieße Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Deßwegen Ist Zuwißen daß nach deme obgemelte des Vogtssohns Eltern seel. Zu Anfang des 1703.ten Jahrs innerhalb Monatsfrist nach einander dießes Zeitliche Gesegnet, ist weÿland herrn Hanß Georg füegner Glaßer vnd burger alhier alß nechster Anverwanther Ihme Zu einem Vogt constituirt, auch gleich darauff die Inventur und resp° distraction obbesagter Eltern seel. verlaßenschafft vnd Zwar Jene den 20. Martÿ dieße aber den 28. vnd 29. ejusdem supradicti Anni vorgenommen worden (…)
Corpus des Vogtsohns Jährlich fallend. haußzinses. Meister Veit Kärcher der Schreiner vnd burger alhier soll Jahrs von des Mehrgemelten Curandi behaußung hind. dem Münster and dem Saltzmarckt gelegen, davon er biß Joh. Bapt: 1706. inclus. gerechnet allein 20. lb d Zu Zinß geben, hinfürters, Crafft der den 11.t 8.bris 1706. mit ihm inn allhießiger Cancelleÿ Contractstuben auff 3 Jahrlang auffgerichteten vnd verschriebenen newer Lehrbrieff, Zu Zinß reich. 21.
Nouveau compte. Gui Kærcher a été remplacé par le menuisier Emanuel Kleiber.
1710, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 23)
Rechnung Mein Johann Martin Rielen, Schumachers und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob Keinen, des ledigen Schreiner Gesellen, der Zeit auff der Wanderschafft begriffen, Weÿl. H. Georg Keinen, geweßenen Schreiners und burgers alhier, mit auch Weÿl. Frawen Anna Maria Öhlingerin seel. ehelich erzeugten und hinderlaßenen sohns, inhaltend alles das Jenige Was ich Vom 28. 9.bris 1706. alß dem beschluß meiner ersten Rechnung biß weÿhenachten 1710. des Curandi wegen in verschiedene weiße eingenommen, dageg. wid. außgegeben auch sonsten Vögltlicher weiße Verhandelt habe. – Andere Rechnung dieser Vogteÿ
Corpus des Vogtsohns Jährlich fallenden hauß Zinses. Es erträgt des Curandi alhier Zue Straßburg hinder dem Münster gelehene eigenthümliche behaußung sambt geg. über befindlich. holtzhütten so er von Seinen Erltern ererbt, wie in voriger also auch in dießer Rechnung Jahrs vff Joh. Bapt: Zu hauß Zins welchen hiebevor M. Veit Kärcher der Schreinern anjetzo aber nach seiner vff weÿhenachten 1709. erfolgter außzug, Meister Emanuel Kleÿber auch Schreiner vnd burger alhier quartaliter à 5. lb 5 ß abgericht
Fils de Georges Kein, Jean Jacques Kein de Strasbourg achète le 20 juillet 1711 le droit de bourgeoisie (qu’il a perdu en se remariant à l’étranger, voir l’acte suivant)
1711, 3° Livre de bourgeoisie, p. 1280
Joh: Jacob Kein d. schreiner V. hier, weÿl. Georg Keinen gew. schreiners alhie hind. sohn, erkaufft d. burgerrecht p. 6. goldfl. 16 ß, will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen, Jur. d. 20. Julÿ 1711.
Jean Jacques Kein s’adresse aux Quinze pour s’inscrire au chef d’œuvre. Il déclare que les menuisiers refusent de l’inscrire parce qu’il est marié. La maîtrise des menuisiers objectent que le pétitionnaire (1) n’aurait pas dû être admis à travailer à Strasbourg sans autorisation, (2) a fait un enfant avant de faire son tour de compagnon, (3) a pour femme une inconnue dont on ne sait si elle est honorable. Jean Jacques Kein répond que l’affaire de l’enfant a été réglée avant son départ et que l’honorabilité de sa femm est établie par le procédure en cours pour acquérir le droit de bourgeoisie. Il confirme qu’il veut faire sno chef d’œuvre ; il demande de pouvoir le faire dans les six mois à partir de Pâques prochaines ainsi que le droit d’avoir un compagnon pendant qu’il fera son chef d’œuvre pour satisfaire ses clients. La maîtrise fait observer que cette permission n’a jamais été acnordée. Les Quinze rejettent la demande de Jean Jacques Kein.
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Johann Jacob Kein Ca. E.E. Meisterschafft der Schreiner
(f° 221-v) Sambstags den 21. Aug. 1711 – G. noîe Joh: Jacob Keimen burgers undt Schreiners alhie Cit. E.E. Meisterschafft der Schreiner Obermeister, Principalis hat sich umb daß Meisterst. Zu verfertigen gebührendt abgemeldetn Citirte aber wollen Ihn, weilen er Verheürathet dazu nicht admittiren, bittet Ihne dispensando gn. Zu admittiren. K. Citatus *dt. weilen es nicht nur umb dieser, sondern umb ander vrsach Zu thun, als bittet deputationem. G. s. Erk. gebetteter Deputation willfahrt. Obere Handwerckshh.
(f° 343-v) Sambstags den 19.ten Decemb. 1711 – Hans Jacob Klein Ca. E.E. Meisterschafft der Schreiner
Iidem [Obere Handwercks herren] per H. Friden es habe Hans Jacob Klein der Schreiner Ca. E.E. Meisterschafft der Schreiner geklagt, daß Sie ihn Zum meisterstückh nicht admittiren wollen, anbeÿ umb deßen erlaubnus gebetten, vndt alß man Ihne ferner angehört, beditten es geschehe nur darumb, weilen Er eine Fraw aus der Frembde gebracht vndt micht mehr ledigen stadts seÿe. Worauff noîe der Meisterschafft, Johann Kercker, vndt Johann Friedrich Zimmermann berichtet, daß dießes die ursach nicht seÿe, sondern, ob Er Zwar eines Meisters Sohn seÿe, Er doch ohne erlaubnus nicht hier hette arbeiten sollen 2) hette Er eine geschwängert ehe Er auff die Wanderschafft gegangen, vndt sie ietzige Fraw kenne man nicht, ob sie von ehrlichen Leüthen seÿe. Darauff Klein replicirt, was obgemelte schwängerung betreffe, seÿe die sach vor 8. jahren außgemacht worden, vndt habe Er seine straff außgestanden, vndt wegen der ietzigen frawen wolle Er bescheinen, daß Sie von ehrlichen Leüthen seÿe, in deme Sie erster tagen beÿ E. E. gr. Rhat eingekommen, vndt burgerin werden würde. Auff befragen, Ob Er daß Meisterstück Zu machen getrawe ? Habe Er gesagt Ja, aber 2 petita beÿgefügt, 1) daß man Ihm, Zu deßen angangung, Zeit biß ostern geben möchte, vndt Er es alßdann in einem halben jahr machen wolte, 2) daß wann Er den Riß auffgenommen, Ihme in wehrender Zeit des Meisterstücks ein Gesell, Zu erhaltung seiner Kunden, erlaubt werd. möchte. Auff welches die Meistersch. geantworttet, daß w. das letste begehren belange, solches niemahlen were gesucht, noch einem erlaubt worden, anbeÿ vmb Zeit gebetten, vmb es der Meisterschafft zu Hinterbringen, darauff Sie beÿ der andern Conferenz unterth. gebetten, den Imploranten nicht Zu Admittiren, weilen nicht allein ihr gesindt außstehen, sondern auch ihre Kinder im Reich nicht würden passirt werden. (2) so schreibten andere Meisterschafften von anderen Stätten an Sie, vndt begehren Zu wißen, wie es mit solchen Leüthe, hier gehalten werde. Denen Sie geantwortet, daß solches hier nicht geduldet werde. Auff befragen, Ob sie einen articul diß falls hetten ? welche gesagt Nein, weilen Sie dergleichen niemahlen gestattet hetten, stünde alßo Zu Mgherren, Ob Sie dem kläger abweißen wollen. Erkandt, soll derselbe abgewießen werden.
Jean Jacques Kein vend la maison à l’orfèvre Jean Daniel Isenheim moyennant 675 livres.
1712 (ut ante [26. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 524
(675) Joh: Jacob Keÿn schreiner
in gegensein Joh: Daniel Ißenheimers silberabeithers
eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten hinter dem Münster auf dem saltzmarckt, einseit neben Adam Schmidt schneider anderseit neben Paul Aublé hinten auf Joh: Jacob Bless – um 300 fl. und 30 fl. beladen, geschehen um 510 lb
Fils du fondeur d’étain Jean Henri Isenheim, Jean Daniel Isenheim épouse en 1707 Marie Cléophée, fille du boutonnier Jean Frédéric Dietsch : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire à l’inventaire dressé en 1749, célébration
Copia der Eheberedung. 26. octobr. 1707. zwischen dem Ehrenvesten wohlachtbahren und Kunsterfahrnen Herrn Johann Daniel Eißenheim ledigen Silberarbeither, Weÿland herrn Johann Heinrich Eißenheimbs Zinngießers vnndt burgers allhier Zu Straßburg mit auch Weÿland Frawen Mariä Magdalenä gebohrener Bainin seelig ehelich erzeugtem vnd hinderlaßenem Sohn, alß dem herrn Bräuthigamb ahne Einem, So dann der Viel Ehren vnnd tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Cleopheæ gebohrener Dietschin, Herrn Johann Friedrich Dietschen Geweßenen Knöpffmachers undt Seidenhändlers mit weÿland Frawen Mariæ Ursulæ Gebohrener Frohnhöfferin ehelichen erzeügten Tochter, alß der Jungfrauw hochzeiterin am andern theil (…) so dann auff der Jungfrauw hochzeiterin Seithen herrn Johann Leonhardt Cottlers Schuemachers Ihres Geschwornen Vogts, vnd herrn Emanuel Dietschen S. S. Theol. Studiosi, Ihres geliebten Bruders (…) Mittwochß den 16. tag deß monaths Octobris alß mann nach der Geburt Jesu Christi Zahlte 17 07 Johann Adam Ösinger Nots. juratus
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 186 n° 836)
1708. Eod. [Mittwoch den 1. Februarÿ] Sind nach 2.mähl. Proclamation ehel. copulirt word. H Daniel Ißenheim weÿl. H Heinrich Ißenheim, geweßenen Zinngießers ehel. Sohn, und J. Maria Cleophe, Joh: Friedrich Dietschen gewesenen Knöpffmachers Hinterl ehel. tochter [unterzeichnet] Daniel Isenheim Als Hoch Zeider, Maria Clöphe dietschin als hochzeiterin (i 185)
Marie Cléophée Dietsch fait établir l’inventaire de ses apports (1076 livres) en 1744 dans une maison louée rue de Schiltigheim au Marché aux Chevaux.
1744 (4.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 363) n° 171
Inventarium über der Viel Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariä Cleophe Isenheimin, gebohrener Dietschin, des Ehrenvest Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen herrn Johann Daniel Isenheims, des Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg ehelicher haußfrauen zu gedachtem Ihrem Ehemann für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1744. – in Ihren im Februario Anno 1708. angetrettenen Ehestand für ohnverändert Zugehörig, welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleut mit einander vor Herrn Johann Adam Ösinger, Notario publico und berühmtem Practico nunmehr seel. den 26.ten Octobris Anno 1707. auffgerichteten, hiebeÿ vorgewießenen heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 4.ten Decembris Anno 1744. in fernerem beÿsein vorgedachten dero Ehemanns, wie auch des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Georg Carl Ferdinand Popp J.U.Lt und E. hoch löbl. Ritter Directoris des Untern Elsaßes Wohlbestellten Advocato et Procuratoris ordinarÿ Ihres erbettenen herrn beÿstands
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck in der Schildsgaß gelegenen Von Eingangs gedachten beeden Eheleuten Lehnungsweiße bewohnenden behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 46, Sa. Silbers 8, Sa. Goldener Ring 25, Sa. baarschafft 996 lb – Summa summarum 1076. lb
Jean Daniel Isenheim meurt en 1749 en délaissant six enfants ou leur représentant. L’inventaire est dressé rue du Sanglier. L’actif s’élève à 25 livres.
1749 (22.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 371) n° 366
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Daniel Isenheim des gewesenen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1749. – als derselbe Donnerstags den 3.ten Aprilis dießes Zu end eilenden 1749.sten Jahres dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des seelig verstorbenenen mit hernach ermelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielter Kinder und respective Enckels, alß deßelben ab intestato verlaßener Beneficial Erben, auch respectivé deren Ehe Vögte und erbettenen beÿstandts (…) ersucht und inventirt durch die Ehren: und tugendsahme Frau Maria Cleophe Isenheimin gebohrene Dietschin die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Georg Carl Ferdinand Popp, J. V. Lti und E. hoch Löbl. Ritter Directorÿ des Untern Elsaßes Wohlbestellten Advocati et Procuratoris ordinarÿ Ihres erbettenen herrn Beÿstandts (…) So beschehen in Straßburg, auf Sambstag den 22.ten Novembris Anno 1749.
Der Abgeleibte hat zu seinen Erben ab intestato verlaßen, wie folgt 1.mo Weÿland Frauen Mariä Cleophe Schnitzleinin gebohrener Isenheimin seeligen hinterlaßenes mit Johann Jacob Schnitzlein dem von hier ausgetrettenen Metzger und burgern allhier ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugtes töchterlein, Mariam Cleophe Schnitzleinin deßen geschworner Vogt Herr Johann Michael Linck der Metzger und burger allhier welcher aber uxorio nomine hiebeÿ interessirt, dahero herr Johann Jacob Strohl der Liechtermcher und burger allhier deßen Stelle vertretten,
2.do Frau Mariam Ursulam Dollingerin gebohrene Isenheimin, Herrn Johann Leonhard Dollingers des metzgers und burgers allhier Ehefrau welche persönlich hiebeÿ erschienen, 3.tio Herrn Johann Daniel Isenheim den Versilbert Knöpffmacher und Burgern allhier welcher in Persohn dem geschäfft abwartete, 4.to Frau Mariam Salome Linckin gebohrene Isenheimin, herrn Johann Michael Linck des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau welche sich in persohn eingefunden, 5.to Johann David Isenheim Ledigen Schwerdtfeger und dann 6.to Emanuel Isenheim, Ledigen Silberarbeiter, welche beede Söhne Majorennes aber dermahlen abweßend, dahero in Ihrem Nahmen Herr Johann Jacob Strohl der Liechtermacher und burger allhier Zugegen ware
In einer allhier Zu Straßburg ane dem hauergäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 4, Summa summarum 24 lb
Copia der Eheberedung. (…) Mittwochß den 16. tag deß monaths Octobris alß mann nach der Geburt Jesu Christi Zahlte 1707 Johann Adam Ösinger Nots. juratus
Marie Cléophée Dietsch meurt en 1768 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est à nouveau dressé rue du Sanglier. L’actif s’élève à 35 livres
1758 (15.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 391) n° 761
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Cleophe Isenheimin gebohrener Dietschin auch Weÿl. des Ehren Vest und Kunsterfahrenen herrn Johann Daniel Isenheim, des geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen hinterlaßener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768. – nachdeme dieselbe Sambstags den vierten Februarÿ dießes lauffender 1768.sten Jahres dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitichen hinter sich Verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auf Sambstag den 15. Aprilis Anno 1768.
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen, wie folgt 1.mo Frau Mariam Ursulam Dollingerin gebohrene Isenheimin, Herrn Johann Leonhard Dollingers, des Metzgers und burgers allhier Ehegattin, welche in Persohn beÿ dießem Geschäfft sich eingefunden, 2.do Herrn Johann Daniel Isenheim, den Versilbert Pferdzeug: und Knöpffmacher auch Burgern allhier, welcher ebenmäßig in Persohn dem geschäfft abwartete, 3.tio Frau Mariam Salome Linckin gebohrene Isenheimin, herrn Johann Michael Linck des Metzgers und burgers allhier Ehegattin, welche gleicherweiße beÿ dießem Geschäfft erschienen, 4.to Johann David Isenheim Ledigen Schwerdtfeger So dann 5.to Emanuel Isenheim, Ledigen Silberarbeiter, Welche beede Söhne Majorennes, aber in der Frembde sich befinden, mithien abweßend, dahero in Ihrem Nahmen Herr Johann Daniel Hammerer, der Silberarbeiter und burger allhier Zugegen ware und deren Interesse beobachtet. Allßo alle Fünff der seelig Verstorbenen mit Eingangs gedachtem herrn Johann Daniel Isenheim dem Silberarbeiter und burgern allhier Ihrem gewesenen Ehemann ebenmäßig seeligen ehelich erziehlte Herren Söhne und Frauen Töchtere und ab intestato Zu Fünff gleichen portionen und antheilern verlaßene Rechtmäßige Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane dem hauergäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 10, Summa summarum 35 lb
Jean Daniel Isenheim hypothèque la maison au profit du fondeur d’étain Jean Henri Isenheim pour réparer et transformer la maison.
1722 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 523-v
Johann Daniel Isenheim der Silberarbeiter
in gegensein Johann Heinrich Ißenheim des zinngießers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, die aus vorstehendem vorschuß theils bezahlt theils reparirt und meliorirte behausung und hoffstatt cum appertinentÿs hinter dem Münster, einseit neben Aublé dem goldsticker anderseit neben Adam Schmidt dem Schneider hinten auff holtzapffel dem Silberdräher und Pleßÿ dem hohldräher
Jean Daniel Isenheim et Marie Cléophée Dietsch vendant la maison au maçon Marc Antoine Lœwenstein
1722 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 578
(1100) Johann Daniel Ißenheim Silberarbeiter und Maria Cleophe geb. dietschin
in gegensein Marx Anthoni Löwenstein des Maurers Steinhauers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten hinter dem Münster auff dem Saltzmarckt, einseit neben H. Adam Schmidt dem Schneider anderseit neben Paul Aublé dem goldsticker hinten auff Johann Jacob Bleßy den hohldräher – um 875 pfund beladen, geschehen um 225 pfund
Marc Antoine Lœwenstein et sa femme Anne Madeleine Graff vendent la maison au cartier David Benoist
1727 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 427
Marx Antoni Löwenstein der Maurer Steinhauer und Anna Magdalena geb. Gräffin
in gegensein David Benoist des Karttenmachers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten hinder dem Münster auff dem Saltzmarckt einseit neben Adam Schmidt dem Schneider anderseit neben weÿl. Paul Aublé des goldstickers hinterlassenen wittib und Erben hinten auff Johann Jacob Bleßy den Stattdräher gelegen – um 750 pfund ausmachende capitalien, nichts weither heraus zugeben
Devis des ouvrages que Marc Antoine Lœwenstein s’engage à faire dans la maison de David Benoist
1727 (10. Juin), Not. Humbourg (6 E 41, 45)
Devis des ouvrages de Maçonnerie et Charpente qu’il convient de faire pour La Construction et reparation d’une maison appartenante au Sieur David Benoit m° Cartier Bourgeois de Strasbourg sise vis à vis de La Cathédrale du côté de La Porte de St Laurent
Premièrement la Cave de Ladite maison etant voutée ne sera touché à La voute, mais sera fait un puit a Pompe bien conditioné dans la Cave avec son bassin en Pierre de taille de la longueur de deux pieds et demy au moins et de deux pieds de Largeur pour recevoir les eaux. La pompe sera faite comme celle dud. Sr Benoit dans la maison qu’il occupe pour qu’on puisse tirer de L’eau dans L’allée et dans ladite Cave il faut qu’elle soit garnie au tour de pierre de taille et qu’il y ait un conduit pour ecouler l’eau de la pompe dans La rue aussy de pierre de taille. Les Escaliers de la Cave seront mis en bon Etat.
2° à L’étage du rez de chaussée il sera fait un Trumeau entre le Poële et L’allée de Pierre de taille qui servira pour porter les batimens de Ladite Maison et sera formé de jambage à La porte d’entrée. L’allée en entrant sera pavée de Pierres de taille et en haut platfonnée de Platre et il y aura encore une Poutre neuve pour le support de Ladite maison. Le reste dudit Etage demeurera en L’Estat où il est a present à L’exception pourtant que La vitre du derrière sera aggtandie pour donner plus de jour à La Cuisine et faite de Pierres de taille garnie de barreaux en fer.
3° au Premier Etage en haut sera fait un poële et une Chambre à coté prenant jour vers La Cathedrale, une Cuisine et un vestibule prenant jour sur le derrière et en sera fourny suffisamment par L’Entrepreneur. Le Poële et La Chambre seront planchés a neuf de bois de sapin et plafonnés de platre de même que les murs et Cloisons du Poële au dessus de La hauteur d’appuy Le bas sera fait de Lambris et Boisage et La Chambre Sera platrée du haut en bas. Il sera de plus fait du Poële et à la Chambre deux portes neuves auec Chambransles de bois de sapin de six pieds de hauteur garnies de Leurs serrures et ferrures, jl sera fait un fourneau dans Le Poële pareil à celui du Poële d’en bas. La Cuisine et le vestibule d’en haut seront pavés de Briques et il y aura dans Ladite Cuisine un Evier de pierre de Taille à deux pieds de Large trois de Long et un pareil dans celle d’en bas avec un conduit de fer blan dans chacune pour couler les eaux.
4° Toutes les vitres des fenetres de La face de Ladite Maison seront ragrandies et uniformes auec verre et Carreaux fins, chacun aura Cinq pieds d’allemagne ou environ de hauteur et quatre pieds de largeur, et seront garnies de leurs Chassis ferrez et vitres, de sorte que dans les Poeles d’en haut et d’en bas il y aura dans chacun deux fenêtres et une dans la Chambre d’en haut et dans la Cuisine d’en haut La fenetre qui sera ragrandie jl y aura des barreaux de fer comme dans celle d’en bas.
5° Le second et le trois° Etage seront construits comme le premier pareil et egaux en Poëles Chambres, Cuisine et vestibules. Les tuyaux des Cheminées seront faits et retablis tout à neuf de bonnes briques et separés l’un de l’autre et les Etages en general seront tous de meme hauteur et conformes l’un a l’autre,
6° L’Escalier qui conduira du bas de ladite maison jusqu’au premier sera construit et fait pour les trois Etages tout a neuf en manière d’Escargot, celui du second grenier restera comme il est. Celuy qui sera fait à neuf sera assez Large et autant qu’il pourra L’etre pour monter facilement et commodement et en de bois de Pin,
7° Le Premier grenier sera carelé de Careaux neufs et le second restera comme il est. Il y aura en haut une Poulie avec son tournant pour monter le bois et le grenier y sera fermé de volets ou ventillons.
Enfin il sera fait dans Ladite maison du haut en bas toutes les réparations convenables et necessaires suivant le present devis et notamment les fenetres du premier Estage seront faites de pierre de taille et fermées de volets.
Pardeuant Le notaire Royal immatriculé au Conseil souverain d’Alsace residant à Strasbourg soussihné fut present Marc Antoine Löwenstein m° Masson Bourgeois de cette ville Lequel a reconnu et confessé auoir fait marché promis et promet au sieur David Benoist (…) rendre ladite maison et Etat d’etre habitée à la St Michel prochaine de la presente Année (…) de La maison y mentionnée située près La Cathédrale du Coté de La porte de St Laurent appartenant audit St Benoist (…) pour la somme de 1500 livres tournois pour tous lesdits ouurages et reparations Laquelle somme de 1500 livres ledit Benoit a promis et promet de payer audit St Lowenstein dès le moment que le tout sera fait et parfait à dire d’Experts comme dit est et audit terme de St Michel prochaine
David Benoist et Agnès Louise Dammersbach constituent en dot le prix de la maison place de la Cathédrale à leur fille Marie Josèphe qui a l’intention de devenir religieuse.
1732 (6.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
Constitution de dot du 6 8.bre 1732 – furent presens Le sieur David Benoist m° Cartier Bourgeois de cette ville y demeurant ruë de la nuée bleuë et dam.le Agnès Louise d’Amresbach sa femme de Luy autorisée et qu’jl autorise, Lesquels ont dit que demoiselle Marie Josephe Benoit leur fille agée d’environ 16 ans temoignant d’un desir sincere de se retirer du monde dans un monastere de Religieuses pour y prendre l’habit et ensuite de sa profession y finir ses jours, pour seconder son pieux dessein et sa Vocation et luy en faciliter d’autant mieux l’Execution, Lesdits Sieur et damle Benoit Pere et mere ont de leur bon gré, pure franche et libre volonté par ces presentes donné constitué et assigné donnent constituent et assignent par forme de donation pure simple entre vifs et irrevocable
à Ladite demle Marie Josephe Benoit leur fille presente et acceptante assistée des sieurs Pierre Jacquot musicien Pensionnaire de cette ville et Pierre Guillemin m° tapissier tous deux ses beau-frères Bourgeois de cette dite ville pour ce presents
Une somme de 4400 livres pour luy servir de dot à raison e son entrée en religion et d’ameublement à l’avoir prendre en et sur le prix d’une Maison appartenant propriétairement auxdits sieur et damle Benoist ses pere et mere Située sur la place de la Cathédrale du côté de St Laurent joignant les veuve et héritiers du sieur Aublé Brodeur d’une part et le Sr Straubhart horlogeur de cette d° ville d’autre laquelle somme de 4400 livres sera Payée, fournie et delivrée à lad° dle Benoit fille la veille de sa profession (…) à la charge toutefois qu’au moyen de ladite somme led° dle Benoist fille renoncera ainsy qu’elle renonce des à present comme au cas de sa profession à toutes succession, tant paternelle que maternelle et collaterales et y fera renoncer aussy la Communauté et le monastere où elle se sera retitée et aura fait profession
David Benoist et Agnès Louise Dammersbach font un testament par lequels ils lèguent à leurs deux fils la maison qu’ils habitent rue de la Nuée Bleue et à leurs trois filles la maison place de la Cathédrale, celle au Bastion de la Bruche et leur bien à Illwickersheim ou Ostwald
1732 (7.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
Nostre testament Mutuelle en réciproque fait a Strasbourg le 7 8.bre 1732, Dauid Benoits, agnes louuisse d Amersbach
Aujourd’hui Sept° octobre 1732 apres midi (…) furent presens Le sieur David Benoist m° Cartier Bourgeois de cette ville y demeurant ruë de la nuée bleuë et dam.le Agnès Louyse d’Amersbach son Epouse (…) ont présenté le présent cahier clos de fil blan et cachetté aux quatre extrémités du cachet ordinaire du Sr Benoit
5. Nous auons fait créé et jnstitué pour nos héritiers Jeanne Benoit femme du Sr Pierre Jaquot Musicien, Christine Benoit femme du Sr Pierre Guillemain tapissier et à leurs defaut les enfants qu’elles auront délaissé, Marie Josephe, Jean Baptiste et Louis Noel les Benoit tous Cinq nos Enfants de notre Mariage et ce jusqu’au montant et à la concurrence de leur légitime en la succession du premier de nous décédé (…) et cependant pour les regler entre eux autant que faire se peut Nous voulons et ordonnons que le survivant de nous qui aura la joüissance et l’usufruit de la maison par nous occupée et notamment la boutique de Cartier, venant aussy à deceder, Lesdits Jean Baptiste et Louis Noël Benoit nos fils ayent et retiennent en toute propriété chacun de pour une moitié ladite maison par nous présentement occupée auec la boutique les outils et utensiles du metier de Cartier ainsi que le tout se trouvera existant rue susdite de la nuée bleue, à l’exception toutefois de la marchandise soit en Cartes, Carton ou papier dont l’estimation sera faite et le montant partage entre eux et leurs sœurs (…)
8. Et quant à la maison et aux biens fonds nous appartenans, situés à Illwickersheim autrement appelé oswald et aux deux autres maisons nous appartenant sur la place de la Cathédrale du côté de St Laurent joignant les veuve et l’autre au Bastion de la Brusche appelés la Cantine Royale faisant un Coin et le St Antoine d’autre Nous donnons et leguons le tout auxdites nos trois filles à partager entre elles par égales portions et si ladite Marie Josephe devenoit religieuse comme sa dot sera ou düe ou payée ses deux sœurs partagereont entre elles le tout par egale moitié
Le cartier David Benoist vend la maison au tailleur Jean Stammler et à sa femme Marie Dorothée Senckeissen.
1735 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 281
David Benoist der Karttenmacher
in gegensein Johannes Stammler des Schneiders und Mariæ Dorotheæ geb. Senckeißein mit beÿstand ihrer brüder Johann Daniel Senckeißen ledigen Schneiders und Johann Friedrich Senckeißen ledigen Silberarbeiters
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten hinder dem Münster auff dem Saltzmarckt einseit neben weÿl. Paul Aublé goldstickers wittib und erben anderseit neben H. Johann Jacob Straubhaar dem groß Uhrenmacher hinten auff Johann Michael Kräuttler den Stattdräher ehevögtl. weiß – davon gibt man dem Stifft zu St Thomas 15 ß ane bodenzinß – als ein am 8. Julÿ 1727 erkaufft auch seither neu erbautes guth – um 1400 pfund
Fils du charretier Jean Stammler de Kehl, le tailleur Jean Stammler épouse en 1733 Marie Dorothée Senckeissen, fille du tailleur Christophe Senckeissen : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Vorgeachten Herrn Johannes Stammlern dem leedtigen Schneider und burgern allhier Zu Straßburg mit beÿstandt herrn Johann Geörg Webern gastgebern undt auch burgern allhier, So dann der Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Dorotheæ weÿland herrn Christoph Senckeißen geweßenen Schneidters mit Frauen Maria Dorothea Senckeißin gebohrene Helbeckin ehelich erzeugt: undt hinderlaßener Tochter alß beÿdten hochzeith leithen und Zwar dieselbe mit beÿstand herrn Johann Daniel Otten deß Silberarbeiters ihres geschwornen Vogten und Herrn Friderich Bußmanns Schneiders ihres Stieff Vatters: beeder burgere allhier (…) So geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 16. Martÿ Anno 1733. – Johann Winter Notarius publ. Juratus
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 117, VII)
1733. Fest. Paschat. et Dominic. Quasimodigen. proclamati sunt Johannes Stammler der ledige Schneider Von Keel Weÿl. Johannis Stammler geweßenen Fuhrmanns auf der Stadt Bruckhoff am Rhein v. burgers in Keel nachgelaßener ehel. Sohn v. Jfr. Maria Dorothea weÿl. Johann Christoph Senckeisen, geweßenen Schneiders vnd burgers alhier nachgelaßene ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 15. Aprilis [unterzeichnet] Johannes Stammler Als Hoch Zeÿder, Maria dorotha Sänckeisein als hochzeÿterin (i 121)
Marie Dorothée Senckeissen meurt en 1737 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 503 livres, celle propre aux héritiers de 186 livres. L’actif de la communauté s’élève à 753 livres, le passif à 1 659 livres.
1738 (17.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 48) n° 1113
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Maria Dorothea Stammlerin gebohrene Senckeißin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Stammlers, des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau, nunmehr seel. als dieselbe Sontags den 28.ten Decembris des zurückgelegten 1737.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welth genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Daniel Senckeißen des auch Schneiders und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacobs und Johann Christians der Stammler, beeder der Verstorbenen Frauen seeligen mit vorgedachtem Ihrem hinderblieben Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 17.ten Martÿ A° 1738.
In einer alhier Zu Straßburg auff dem Münsterplatz gegen der St. Laurentzÿ Capell über gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung und Hoffstatt mit allen derselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg hinter dem Münster auff dem Saltz Marck, 1. s. neben weÿl. Hn Paul Aublé geweßenen Goldstickers und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßener Wittib und Erben, 2. s. neben Hn Jacob Decarÿ dem Pastetenbecken, hinten auff Meister Joh: Michael Kräutler den Statt dräher ehevögtlicher Weis, stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährlichen auff Weÿhenachten dem Stifft Zu St. Thomä allhier 15. ß d ane Ewigen Bodenzinnß, sonsten freÿ leedig, eigen und über dieße Beschwehrden, durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 8.ten Martÿ 1738. angeschlagen pro 720. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Insiegel corroborirt, d. d. 15.ten Aprilis 1735. Dabeÿ ferner 4. alt pergam. Kauffbrieff mit ermeltem Insiegel Verwahrt d. s. 1.ten Julÿ 1675, 16.ten Jul: 1712. 28.ten 7.bris 1722 et 8.ten junÿ 1727.
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten guths. Laut hieoben berührten über Eingangs besagter beeder geweßener Eheleute einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1733 durch H. Johann Winthers Notm. auffgerichteten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzung 533 lb, Summa summarum 556 lb – Schulden 52, Nach solchem abzug 503 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung: Sa. haußraths 52, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 1, Sa Schuld 52, Erg. 75, Summa summarum 186 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 18, Sa. Silners 3 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 720, Sa. Schuld 14, Summa summarum 753 lb – Schulden 1659 lb, theilbahre passiva übertreffen die theilbare Activ massam dem Stalltax nach 905 lb
Endlicher Passiv Schuldenlast dem Stalltax nach 214 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Maria Dorothea Bußmännin geb. Hölbeckin genant Böhmin H, Johann Friderich Bußmann des Schneiders und burgers allhier vormahlige Ehefrau von weÿl. herrn Johann Christoph Senckeißen dem geweßen: Schneiders und burgers alhier Ihrem ersten haußwürth
Copia Testamenti * 1734 (…) auff Sonntag den 21. Monaths Martÿ nach Mittag zwischen zweÿ und dreÿ Uhren in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg vnd einer ohnweith der St. Niclaus Kirchen gelegenen der hochwohlgebornen Frauen Generalin von Lenck eigenthümlich zuständiger behaußung zwar in der Im hoff befindlichen Schaffners Schreibstuben mit den fenstern in gedachten hoff außsehend, vor mir (…) persönlich kommen und erschienen& seindt Herrn Johannes Stammler der Schneider benebst Ihme die tugendsahne Fraw Maria Dorothea Stammlerin gebohrene Zeng Eißin beedte Eheleute und burgere allhier (…) Johann Winter Notarius publ. Juratus
Eheberedung (…) So geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 16. Martÿ Anno 1733. – Johann Winter Notarius publ. Juratus
Abschatzung dem: 8. Martÿ: 1738. Auff begehren deß Achtbahren und bescheitenen Meister Johannes Rumper deß schneiters ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auf dem Münster blatz gegen der St: Laurentÿ Capelen über gelegen, ein Seits Neben der frau opple der Golt Stückerin, ander seits an Jackob Decary dem Bastetenbecker, hinden auff Meister Greütler dem Stattreÿer Stosent welche behausung Stuben Cammeren hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein, oben under dem tach 3: Cammeren so mit tillen Zugeschlagen eine dar von die Soldaten Cammer, unden auff dem botten, die treÿer wërck statt, haus Ehren, gewölbter Keller und bronen Sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Stat Straßburg geschworne wërck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent und Vünff hundert Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Jean Stammler fait son apprentissage chez le tailleur Frédéric Buessmann de 1724 à 1726. Il s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en 1731.
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 7) Mittwoch den 3.ten Maÿ 1724 – Friedrich Bueßmann der Schneider nimbt in die Lehr an Johann Stammler, Johannes Stammlers burgers undt furmanns Zue Kaÿl Ehelicher Sohn das schneider handwerckh Inner dreÿ Jahren, woran die Lehrzeit auff den 1.ten Januarÿ 1724. angefangen undt auff gedachte Zeit A° 1727. sich Endiget, Zu erlernen gegen Erlag 40 fl. Lehrgelt, undt der Lehrfraw 3 fl. pro discretionr, wovon die helffte gleich an und die andere helffte zur Endte gedachter Lehrzeit Erlegt werden soll (dt. 10 ß)
(p. 138) Mittwoch den 11.ten Decembris 1726 – Friedrich Bueßmann burger und Schneider alhier spricht Hannß Stammler seinen Jungen der lehrjahr freÿ (dt. 10. ß)
(p. 364) Dienstags den 18.ten Decembris 1731 – Johann Stammler von Kaÿl gebürtig laßet sich Zuer Zeit und Meisterstück Ein schreiben (dt. 4. lb 5 ß)
Jean Stammler demande aux Quinze la permission de faire son chef d’œuvre bien que douze candidats le précèdent que l a liste. Il déclare qu’il a demandé son inscription deux ans auparavant alors qu’il faisait son tour de compagnon en Sliésie. Jean Stammler devra attendre son tour.
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du greffier) et 1733, XV (2 R 140, notes)
(f° 92-v) Sambst. den 27. 7.bris – M. Johannes Stammler lediger schneider Von Keÿhl gebürtig Ca. E. E. Z. d. schneider H. Zffr prod. uth. mem. und b. umb gn. dispensation und admission Zu v.fertig. deß Mstcsk. g. K. hat sich erst den 18. Xbr 1731 Zur zeit v. mstkh einschreiben laßen, hat seine Zeit nach ordnung nach ô außgehalt. und hat 12 persohnen Vor ihme, die ihme nach dem rang vorgehen v. Mh ihn mit seinem begehren ab: u an sein rang Zu v.weisen, ref. exp. M s. implorant hat schon Vor 3 jahre auß schlesien hieher geß* * hn Zu Mstrn ein zu schreiben, u hat die antwort ô bekomm. d. er ô ein geschrieben Word. erholt cons. prod. und b i* den g v. sep. und Wie Vor. Erk. ob. hwgsh.
(f° 94-v) Donnerst. den 2. 8.bris – Iid. [Obere handwercks, Hn] Lect. mem. vom 27. 7.bre jüngsth in s. Johannes Stammler Ca. E. E. Z. d. Schneider. Ille gehöret hat petitum Widerhohlt, nôe Zunfft H. Rickh* alß Zffr, Welcher gebetten gegner jhn mit seinem begrehren ab: und ahn seinen rang Zu Verweisen. Ille sagt, wann er meister seÿn könne er deß nachts durch gesell arbeiten laßen hingegen Wann er beÿ meistern arbeiten müße, so were er genöthiget selbsten Zu nacht beÿ liech Zu arbeiten. D. Dep. ab: und ahn sein rang Zu verweißen Ref. exp. Erk. in plenum.
(f° 95-v) Sambstag den 4
Iid. [Ober Hw. Hh] ref. in s. Johannes Stammler Ca. E. E. Z. d. Schneider. Ille gehöret hat petitum Widerhohlt, nôe Zunfft H. Rickh* alß Zffr
(f° 198-v) Ober Hdw
Iid. [Ober Handw. herren) ref. daß Johann Stammler der ledige schneider Von Keÿhl gebürtig Ca. E. E. Zunfft der schneider ein uth. mem. prod.
Worauff die Zunfft geantwortet, gegner habe sich erst den 18. Xbris 1731. Zur Zeit und Mstr stuck einschreiben laßen, habe sein Zeit nach ordnung noch nicht außgehalten, und habe 12 persohen Vor jhmen die ihme nach dem Rang vorgehen, mit unth. bitt jhne mit seinem begehren ab: und ahn seinen Rang Zu verweißen ref. exp.
R. habe implorant sein petitum Widerhohlet mit dem beÿsatz daß er schon Vor 3 jahren auß Schlesien hiehero geschriben habe, umb ihn Zum mstkh einschreiben undt habe die antwort nicht bekommen, daß er nicht eingeschrieben word.
nôe E. E. Zunfft habe H. Rickh nochmahlen gebetten Wie seiner seiths in rec. gebeten worden. implorant repl. Wann er meister seÿe so könne er deß nachts arbeite, Welches er beÿ licht kaum passieren könne.
H. Dep. daß auch dießer implorant mit seinem begehren ab: und ahn seinen rang zu verweißen seÿe. ref. expens.
Jean Stammler qui a l’intention d’épouser la fille d’un tributaire est autorisé à présenter son chef d’œuvre en candidat surnuméraire.
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 2) Sambstag den 3. Januarÿ 1733 – M. nôe Johann Stammlers ledig. schneiders Ca. E. E. Z. d. schneider H. Zfftr. prod. uth. mem. und v. pt° Mststk. G. nôe cit. b. dep. et f. rel. sie die sach Zu Mghh. Erk. Ob.hwkshh.
(p. 9). Mont. den 19. Jan: – Ober hwks herren. Lect. mem. Vom 3. hus in s. Johann Stammlers Ca. E. E. Zunfft der schneider pt° mstks.
Ille gehört, hat petitum Widerhohlt, nôe E. E. Z. H. Johann Gaul alß Zfftr. welcher geantwortet d. Weil gegner Eines mstrs tochter heürathen will er sie sach Mghh. überlaßen haben wollen.
H. Dep. wegen die Zfft es ô erschwehrt, Implorant als ein supern. gegen erlag d. unkosten d. 2. lb d straff Zu admittiren, ohne præjud. und Conseq. Erkandt in plenum.
(p. 226) Sambstag den 24. January 1733.
Ober Hwkhs H. ref. daß Johann Stammler der ledige schneider Ca. E. E. Zunfft der schneider ein unth. mem. prod. Worauff ged. Zunfft umb dep. gebetten, mit dero auch Willfahrt Worden, undt haben daneben d. petitum Zu Mghh. Erk, gesetzt
R. habe der implorant sein petitum widerhohlt. nôe der Zunfft habe H. Johannes Gaul alß Zftmstr geantw. d. Weil gegner eines mstr tochter Zu heürthhen willens, er die sach Mghh überlaßen haben Wolle.
H. Dep. d. Weil die Zunfft es nicht beschwehrt, der implorant, sofern er das burgerrecht Vertröstet sein wird, alß ein supern. geg. erleg der unkosten und 2 lb d pro dispensaône Zu dem mstkh dispensando Jedoch ohne præjud. und conseq. Zu admittiren sein.
Jean Stammler présente son chef d’œuvre. Il est reçu maître le 25 février 1733 puis tributaire le 5 mai suivant
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 417) Mittwoch den 25. Februarÿ 1733 – Erschienen unter H. Johann Geörg Hammerer seinem informatore Johannes Stammler lediger schneider von Kaÿl gehörig, welcher alß Supernumerarius von unsern gnädigen Hh. Fünff Zehen zur verfertigung des Meisterstücks ist admittirt worden, und welcher sich auch ahn Eines Meisters tochter verheüathen will, bittet ihm Zue seinem Vorhabenden Meisterstückh beliebige Rieß auffzuegeben, ist deßwegen dem Imploranten mit folgenden stücken Erkandt und willfahrt word.
N° 1 Ein Manns Kleÿdt. N° 11 Ein Levitten rockh, N° 9 Ein Luth: Pfarrh. Rockh.
Factâ relatione der geschwornen Hh. Meisterstück schwauern daß sie die hie vorstehede Rieß ordnungs mäßig, gantz sauber und Zierlich verfertigt Erfunden hätten, ist derselbe in daß allhießige Meisterrecht Zue einem mit meister recipirt word.
(p. 425) Dienstags den 5.ten Maÿ 1733 – Johannes Stammler, Schneider von Kaÿl gebürtig Erhaltet auff producirten burgerschein auß Löbl. Cantzleÿ de dato 4.ten huj. daß Zunfft und stuben recht. (dt. 3 lb 15 ß)
Jean Stammler devient bourgeois par sa femme le 4 mai 1733, la veille de sa réception à la tribu.
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 997
Johann Stammler d: schneidter von Kehl geb. erhaltt d. b. Vin seiner ehefr. Maria Dorothea senckeißin umb d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. schneidter dienen. Jur. eodem [4.t Maÿ 1733]
Jean Stammler se remarie en 1738 avec Marie Salomé, fille du tailleur André Wittmann : contrat de mariage, célébration. Le mari lègue à sa femme la jouissance viagère d’une partie de sa maison lors du contrat de mariage (copié à l’inventaire ci-dessous).
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Vorgeachten Hn Johannes Stammler Wittwern Burger und Schneidern allhier Zu Straßburg als Hochzeiter ane Einem, mit beÿstand Hn Friderich Bußmans Schneidern seines Schwehrvattern, So dann der Ehren und Tugendbegabten Jungfer Mariæ Salome Wittmænnin Hn Andreä Wittmanns, ebenmäßigen Burger und Schneiders mit Frauen Salome gebohrener Hubmeÿerin ehelich erzeugter Tochter, beiständlichen Hn Wolffgang Hubmeÿer auch Schneiders auch H Johann Georg Hubmeÿers Perruquenmachers, aller burgern allhier, als der Hochzeiterin andern Theils.
Fürs Fünffte, so verschreibt Er Hochzeiter Ihro Jungfer Hochzeiterin ferner (…) Zu einem wahren wÿdumbs genuß, so verheÿrath oder Wittwenstandts, nemblichen in seiner eigenthümlich allhier in Straßburg gelegenen behaußung hinder dem Münster einseit neben weÿland Hn Paul Aublée geweßenen Goldstickers hinterlaßener Wittib und Erben, anderseith H Jaque de Carris dem Pastetenbeck hinten auf Johann Michel Kräutlern dem Statt drehern, ehevögt. weiß Zum theil und zum theil auf H. Johann Georg Holtzapffeln den Silberdrehern stoßend und vornen gegen dem Münster außsehend /:welche behaußung Er Hochzeiter bei seiner seel. Verstorbenen erstern Haußfrauen Verlaßenschafft Abtheilung eigenthümlich angenommen und Ihme Zugeschrieben worden:/ also und dergestalt, daß Sie darinnen die Tag Ihres Lebens ruhig Zu besitzen und Zugenießen haben solle nemblichen die Mittlere Stuben, Stub Cammer, Hauß Ehren, Kuchen, ferner Zwoe Stiegen darüber annoch die Kleine Cammer vornen herauß und eine Cammer auf dem nemblichen Platz so hinten aus siehet und noch eine Cammer auf der Bühnen, wie auch die helffte auf der buhn für Ihren Gebrauch Zum Holtz Zu legen, die helfte im Keller und die bauch Küchen auch Zum nöthigen Gebrauch auch all übrigen Zur Haußhaltung nöthigem Genuß, als Bronnen – So beschehen und verhandelt allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 7. Maÿ 1738, Johann Winter Notarius in specie requisitus
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 80-v n° 20)
Aô 1738. den 18. Junÿ Seind nach Zweÿmahliger außruffung nemlich Dom. I. et II. Trinitatis inn der Kirchen Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden H. Johannes Stammler der Wittwer Schneider und burger allhier und Jungfr. Maria Salome Hrn Andreß Wittmanns Schneiders und burgers allhier und Fr. Salome Hubmeÿerin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Stammler Als Hoch Zeÿter, Maria Salome Widtmännin als hochziethherin (i 83)
Jean Stammler ne se présente pas le jour du serment de l’année 1739. Il est excusé pour cause de maladie.
Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 159) Donnerstags d. 9.t Aprilis 1739 – Johannes Stammler burger und schneider allhier wird vorgestellt und angeklagt daß er am Nächst verwichenen schwöhrtag nicht beÿ der Versammlung auff der Zunfftstub Erschienen, noch mit den Zünfftigen auff den schwöhr Platz gezogen seÿe. auff des beklagten darüber angehörte Verantwortung vor geschützt und Erwießene kranckheit ist Erkandt, wird derselbe absoluiret.
Marie Salomé Wittmann meurt en 1772 en délaissant six enfants. ‘inventaire est dressé dans une maison de location aux Petites Arcades. La masse propre aux héritiers s’élève à 295 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 463 livres, le passif à 230 livres.
1772 (9.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 731) n° 864
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen fraun Mariä Salome Stammlerin geb. Wittmännin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johannes Stammlers schneiders und Burgers allhier Zu Straßburg geweßen Eheliche Hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1772. – als dieselbe Mittwochs den 19.ten Augusti dießes lauffenden 1772.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen seel. hintritt hi Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 9.ten Novembris Anno 1772.
Die Verstorbene Frau seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Herr Joh: Friderich Stammler den Nadler und Burgern alhier, Welcher in Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt, in den ersten 6.ten Stammtheil, 2.do Herrn Johannes Stammler den Schreiner und Burgern allhier so auch in Persohn dem Geschäfft abwartete, in den Zweÿten 6.t Stammtheil, 3.tio H Joh: Christian Stammler, den leedigen Schneider gesellen so sich dermahlen in Landau befindet und Zufolg seines Brieffs obgedachtem Hn Joh: Friderich Stammler seinem ältern Bruder commisson ertheilt in seinem Nahmen der Inventation beÿ Zu wohnen in den dritten Sechsten Stammtheil, 4.to Herrn Joh: Gottfried Stammler dem leedigen Säckler Gesellen, so sich in Persohn beÿ der Inventur eingefunden, in den Vierten Sechsten Stammtheil, 5.to Jgfr Catharinam Salome Stammlerin so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero unter assistentz obgedachten Ihres ältern Hn Bruders beÿ dem geschäfft in Persohn Zugegen War, in den fünfften Sechsten Stammtheil, So dann 6.to Jgfr Mariam Magdalenam Stammlerin so ebenfalls majorennis und ohnbevögtigt dahero ebenmäßig mit beÿstand Hn Joh: Friderich Stammlers Ihres ältern Hn Bruders sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, in den Sechsten und letzten Stammtheil, Alß alle 6 der Verstorbenen seel. mit eingangs gedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Hn Söhne und Jgfr. Töchtere als ab intestato Zu sechs gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Klein Gewerbs Laub gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßener Eheleute einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachten Nahrung A° 1738 durch weÿl. Hn Notm Johann Winter seel. auffgerichtet
Antheil ane Haußern (E.) Erstl. eine behaußung in der Vorstatt Crautenau eins. ein Eck am hellgäßlein (…)
It. eine behaußung in der Vorstatt Crautenau im hellfegergäßlein
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung
Copia der Verstorbenen seel. Vor Mir Notario A° 1771 auffgerichteter Dispositio inter Liberos
Der Kinder und Erben unverändert Vermögen, Sa. Kleidung 21, Sa. goldener Ring 1, Sa. Antheils ane häusern 62, Sa. Schuld 40, Erg. rest 170, Summa summarum 295 lb
Dießemnach Wird nun auch des Wittibers unverändert und theilbares Vermögen unter einem titul geschrieben, laßen die Erben declarirt daß Sie auch die theilbahhre Nahrung tam active quam passive renunciren und solche dem Wittiber und Vatter allein überlaßen wollen, Sa. haußraths 41, Sa. Silbers 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Schulden 16, Summa summarum 463 lb – Schulden 230, Nach solchem abzug 233 lb
Stall Summ 528 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 7. Maÿ 1738, Johann Winter Notarius in specie requisitus
Jean Stammler vend la maison au boutonnier Jean Samuel Bruder moyennant 2 100 livres
1746 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 866-v
Johannes Stammler der schneider
in gegensein Johann Samuel Bruder des knopffmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten hinter dem münster auff dem Saltzmarckt einseit neben Johann Jacob Degermann dem buchbinder, anderseit neben Jacques Decary dem Pastetenbeck, hinten auff Johann Michael Kräutler dem Stadt dreher – davon gibt man dem Stifft St Thomä 15 ß – als ein theils am 15. Aprilis 1735 erkaufft theils von seinen kindern ererbtes guth – um 600 pfund verhafftet, geschehen um 1500 pfund
Fils du marchand de cuir Jean Jacques Bruder, Jean Samuel Bruder épouse en 1744 Félicité, fille du diacre aîné du Temple-Neuf Jean Georges Holtzberger : contrat de mariage, célébration
1744 (28.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 474
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Samuel Bruder dem ledigen Knöpffmacher undt Seidenhändler weÿland des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Jacob Bruders junioris geweßenen Lederhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Felicita Holtzbergerin, weÿland des Wohl Ehrenvesten herrn M. Johann Georg Holtzbergers, geweßenen wohlmeritirten Diaconj senioris der Neun: oder Prediger Kirchen allhier Zu Straßburg und burgers daselbsten nunmehr seeligen nachgelaßener Jungfer tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in löblicher Statt Straßburg auf Freÿtag den 28. Monats tag Februarÿ im Jahr als man nach Christi geburth Zahlte 1744
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 226 n° 862)
1744. Mittw. d. 11. Mart. seind nach ordent. Proclam. Ehl. copulirt u. eingesegnet worden H. Johann Samuel Bruder der led. seidenhändler, Knöpffmacher u. b. allhier, weÿl. H Johann Jacob Bruders gewesenen lederhändlers u. b. allhier nachgelaß. Ehel. Sohn, u. J. Felicitas, weÿl. S T. H. M. Johann Georg Holtzbergers geweß. treueÿfferigen Diac. Sen. beÿ dieses Christ. Gemeine nachgelaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Samuel Bruder als hoch Zeiter, Felicitas Holtzbergerin alß hochzeiterin (i 231)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Serruriers. Ceux du mari s’élèvent à 493 livres, ceux de la femme à 639 livres.
1744 (28.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 58) n° 1336
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren und Wohl vorgeachte Hr Johann Samuel Bruder, der Knöpffmacher und Seidenhändler und die Viel Ehren und tugendreiche Frau Felicitas Bruderin geb. Holtzbergerin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg, einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in Jhr beeder Eheleute mit einander auffgerichteten Heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So Beschehen in Straßburg, auf Sambstag den 28.ten Martÿ Anno 1744.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(H.) Eigenthum ane einem Gädlein. Ein Gädl. s. deßen Zugehörd. v. rechten allh. in Straßb. beÿ d. Kl. Münsterthür (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Jacobe Ziegenhagin gebohrene Rubinin des Eheherrn Frau Mutter von weÿl. hrn Johann Jacob Bruder dem jungen geweßenen Lederhändler und burger allh. Ihrem ersten haußwürth seel. Zeit Lebens zu usufruiren hat
Abzug in gegenwärtig Zugebrachte Nahrungs Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe geb. guth. Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 237, Sa. Gewerbswahren 335, Sa. Eigenthumbs an einem Gäd. 25, Summa summarum 405 lb – Schulden 209, Nach deren Abzug 237, dießer Summ ist nun ferner beÿzufügen, der halbe theil ene denen Verehrten haussteuren macht 62 lb, des Hn Völlig in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 493 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 186, Sa. Silbergeschmeids 57, Sa. goldener Ring, Kett und dergleichen geschmeids 69, Sa. baarschafft 306, Summa summarum 639 lb – Dieser Summ ist nun ferner beÿzusetzen der halbe theil ane denen verehrten haussteuren 62 lb, Der Frauen in die Ehe gebracht guth dem
La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Samuel Bruder de servir sans autorisation du vin et des repas pendant la dernière foire à des pensionnaires, logés avec autorisation. Le conseil l’absout mais lui demande de ne plus nourrir de pensionnaires sans autorisation.
1752, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 158-v) Donnerstags den 16.ten des Monaths Novembris Anno 1752
H. Johann Samuel Bruder der Knöpffmacher alhier ex officio citirt daß derselbe in Jüngst Zurück ver* Legter Sti Joh. Bapt: Meß Zweÿ frembde becker mit Erlaubnus logiret denenselben aber ohne Erlaubnus gn. H. derer XV.ern wein vndt Eßen vmbs geld gegeben. Ille Sagt (H Eißenstück Von Haugenberg* in Sachßen) thäte alle Meß beÿ Ihme logiren auch Speisen, wann Er wolle ein Er thäte demeselben davor das geringste nicht bezahlen sondern es geschehe solches gratis.
Hierauff wird Erkandt wrden daß Citatus pro nunc Zu absolviren Ihme aber auch anbeÿ ex officio Zu verbiethen ohne Erlaubnus gn. Hh. der XV. Niemandten frembdes zu logiren wie auch Eßen vndt Weinschancks zu geben
Jean Samuel Bruder est autorisé à plusieurs reprises à loger des marchands pendant les foires.
1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
1752, XV (2 R 162)
(p. 862) Sambstag den 23. Decembris – Freund nôe Joh: Samuel Bruders des Knöpffmachers, der bitt ihme gnädig zuerlauben einige meßhrn in Kost und Losament annehmen Zu dörffen. Erk. Willfahrt
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 343) Sambstags d. 16. Junÿ. – Freund nôe Joh: Samuel Bruders des Knöpffmachers und burgers, der bittet untert. umb erlaubnus Einen Meß Hn währender Meß in Kost und Losament annehmen Zu dörffen. Erk. Willfahrt
1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
(p. 302) Sambstags den 8. Junÿ. – Idem [Sartorius] nôe Joh: Samuel Bruders des burgers und Knöpffmachers allhier, bittet wegen Hn Jacob Eißenstock Von Haunaberg auß Sachßen unterth. ut modo [der bevorstehede Meß über in Kost und Logis nehmen Zu dörffen] Erkanndt ut supra [Willfahrt]
Le boutonnier en soie Jean Samuel Bruder et Félicité Holtzberger hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du marchand Claude Piquet.
1767 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 676
H. Johann Samuel Bruder der seidenknopffmacher und Felicitas geb. Holtzbergerin mit beÿstand H. Lt. Johann Friedrich Reß des Cantzleÿverwandten ihren nächsten und H. Lt. Sadoul E.E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Simon Cousinat des handelsmanns als vogt weÿl. H. Claude Piquet des handelsmanns kinder 1. Ehe, Jean Claude Piquet und zweÿter Ehe Simon, Carl und Margaretha der Piquet – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem Münsterplatz, einseit neben Jacob Decaré dem pastetenbecken, anderseit neben N. Degermann, hinten auff N. Rubin dem buchbinder und Schäffer dem seidenknopffmacher
Félicité Holtzberger fait dresser l’inventaire de ses biens et de ceux de son mari qui a quitté la ville. La maison est portée dans l’inventaire à une somme de 3 000 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 4 364 livres, le passif à 7 048 livres.
1772 (12. 8.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 815) n° 626
Inventarium über Johann Samuel Bruders, des von hier sich absentirten Knöpffmachers und Seidenhändlers und Fr. Felicitas gebohrener Holtzbergerin beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg dermalen besitzende activ: et passiv Nahrung in Anno 1772 – (…) welche der Ursachen, weilen der Ehemann d. 27.ten Septembris H. a. sich von hier absentirt und deßen Nahrung mit Ziemlichen Passivis behafftet, dahero die Ehefrau, um salvirung ihres ohnveränderten eigenthümlichen Guths, willen, würcklich beÿ E. E. Kleinen Rath um das Beneficium Cessionis unterthänigkeit eingekommen ist, ersucht und inventirt – Actum allhier Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn Herrn Joh: Heinrich Faust J.U. Lto und E. E. Kleinen Raths Advocati et Procuratoris ordinarii, der Ehefrau beÿstands angefangen Montags d. 12.ten 8.bris 1772.
Copia Heuraths Verschreibung
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gelegene und in dieße Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung (M. T.) Neml. eine Behaußung, hoffstatt u. brunnen, mit allen übrigen derselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gegen der St. Laurentii Capell über, 1. s. neben Hn Decary dem frantzösischen Pastetenbecken, 2. s. neben Degermann dem buchbinder und hinten auf Kolb den dräher stoßend, davon gibt mann jährl. Löbl. Stifft St. Thomä allhier 15. ß d ane Bodenzinnß, sonsten aber außer hernach eingetragener darauff hafftenden Passiv Capitalien, gegen männig. freÿ, leedig, eigen und wird solche behaußung hier ohnpræjudicirlich angeschlagen pro 3000. lb. Dieße Behausung haben beede Eheleut in circa A° 1747 Von Mr Stammler, dem Schneider u. b. alh erkaufft, so auch in allh. C. C. Stub ordnungsmäßig verschrieben Von solcher Verschreibung aber biß dato noch kein Extract gefertigt worden seÿn soll.
(f° 13) der Vier noch ledigen Kinder Pfetter Göttel und geschenckt Gelt betreffend (Sophiæ Felicitas Bruderin, Jfr. Mariæ Salome Bruderin, Joh: Daniel Bruder, Jfr. Dorotheæ Elisabethæ Bruderin)
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender dieser Ehe abgegangen ohnveränderte Guths, Inhalt des über beeder Eheleute einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachter Nahrungen durch weÿl. Hn Notarium Johann Lobstein seel. in a° 1744 errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 46, Sa. Silbers 2, Sa. Goldengeschmeids 1, Sa. Schuld 150, Sa. der Ergäntzung 1138, Summa summarum 1338 lb
Des Manns ohnverändert und theilbahr Guth, Sa. haußraths 89, Sa. Gewerbs waaren Zum Seidenhandlung gehörig 265, Sa. Silbers 8, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 3000, Sa. Schulden 1000, Summa summarum 4364 lb – Schulden 7048 lb
Compensando 2683 lb und verlohrene Schulden in des Manns ohnveränderte und theilbare Nahrung Zugeltend 424 lb
Félicité Holtzberger, femme séparée quant aux biens de du boutonnier Jean Samuel Bruder, vend la maison à l’orfèvre Philippe Abraham Lung et à son frère notaire Jean Jacques Lung
1778 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 159-v
Fr. Felicitas geb. Holtzbergerin Mr Johann Samuel Bruder des knopffmachers quo ad bona geschedene Ehefrau
in gegensein H. Philipp Abraham Lung des goldarbeiters und deßen H. bruder H. Johann Jacob Lung notarii publici ac practici
eine behausung, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten hinter dem Münster einseit neben Mr Saußer dem kupfferschmidt, anderseit neben H. Decari dem pasteten becken, hinten auff H. Kolb den Kunstdreher zum theil und zum theil Mr Rubin den buchbinder – davon soll man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Martini 15 ß ane ewigen bodenzinß – um 1200 fl, 1000 fl, 1000 fl. und 1200 fl. beladen, geschehen vor die 4400 gulden
Jean Jacques Lung cède sa part à Philippe Abraham Lung qui devient seul propriétaire de la maison.
1779 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 133
H. Johann Jacob Lung notarius publicus juratus ac practicus
in gegensein H. Philipp Abraham Lung des goldarbeiters
die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten hinter dem Münster, einseit neben N. Saus dem kupfferschmidt, anderseit neben H. exsenator Michel Müller dem maurer meister, hinten auff H. Kolb den kunstdreher zum theil zum theil Mr Rubin dem buchbinder – die gantze behausung soll löbl. Stifft St Thomä auff Martini 15 schillng – um 100 fl. verhafftet, geschehen um 500 gulden
Fils du boutonnier et marchand de soieries Jean Daniel Lung, Philippe Abraham Lung fait son apprentissage chez l’orfèvre Ulric Brackwehr de 1755 à 1759.
1755, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f°158-v) Freÿtags den 19. Septembris 1755 – Eingeschriebener Lehrjung
Hr Ulrich Brackwehr, Gold Arbeiter stehet vor prod. Schein Von denen hoch: und wohlverordneten Obere handwerck h. Vom 15.ten 7.bris 1755. Crafft deßen Er Zum Lehrjungen angenommen Philipp Abraham Lung, H. Joh: Daniel Lungen, Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier ehelichen Sohn, Verspricht Ihne innerhalb 4 Jahren Vom 15. 7.bris 1755 biß gemelte Zeit 1759. die Gold Arbeiter profession getreulich Zu lehren, und Zwar auf folgende Conditionen, daß im fall sich der Lehrherr wehrender Lehrzeit nicht verhelichen solte, so sollen des Jungen Elteren dießen Ihren sohn wehrender Lehr die Speiß vnd tranck erhalten auch Ihne beÿ sich schlaffen laßen und dem Lehrherrn nach geendigter Legt Zweÿ Louis do’r pro Discretione behändigen, Solte sich aber der Lehrh. wehrender Lehr verheurathen und der Lehrjung von Ihme in Cost und losament als dann angenommen wird, so verspricht des Lehrjungen Hr Vater Ihme den Lehrherrn Jährlich von solcher Zeit an als Er Ihne in Cost und losament annehmen wird zweÿ Louis d’or ane Lehrgeld Zu behändigen und damit Zu continuiren biß die Lehrzeit Zu end gebracht seÿn wird, auf dießem letztern fall aber sollen die vorher Zu End der Lehrzeit Zubezahlen accordirte 2. Louis d’or gefallen seÿn, des Lehrjungen Vatter Zugegen Verspricht alle Uncösten Zuleiden, anbeÿ auch den Lehrherrn im fall Ihme von dem Jungen einiger Schaden verursacht würde, schadlos Zu halten, bitten gericht. Inscription. Erkandt willfahrt, dt. 8 ß
(f° 194-v) Mittwochs den 26. 7.bris 1759 – Außgethaner Lehrjung
Hr Ulrich Brackwehr, Gold Arbeiter stehet und bitt Ihme seinen Jungen Philipp Abraham Lung, Hn Joh: Daniel Lung. Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier ehelichen Sohn, seiner Lehr halben außzuthun die Zeit hat sich geendet den 15.ten 7.bris 1759. seid beede theil mit einander content und Zufrieden, vide die Einschreibung Vom 19. 7.bris 1755. vor auf Seithen deß Außgelernten Zu gegen deßen H. Vatter obgedacht. Erkannt Willfahrt dt. 18 ß und ist dem Außgelernten der Lehrbrieff behändiget worden.
Philippe Abraham Lung devient tributaire à l’Echasse le 19 septembre 1784.
Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 84) Mittwoch den 19.ten Septembris 1784. – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Philipp Abraham Lung leediger Goldarbeiter H. Joh: Daniel Lung Knopffmachers und Burgers allhier ehel. Sohn steheht Vor prod. Stallschein vom 30.ten Xbris bitt Ihne Vor 1 Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkannt Willfahrt dt 1. lb 11 ß 8 d jur. eod.
Philippe Abraham Lung meurt célibataire en 1815 en délaissant pour héritiers les enfants de ses deux frères. La description de la maison mentionne un jugement relatif aux latrines du 30 octobre 1552 et un autre relatif au pignon mitoyen du 24 juin 1768.
1815 (29.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), M° Bossenius n° 634
Inventaire de la succession de Philippe Abraham Lung ci devant orfèvre décédé le 22 du présent – à la requête de Jacques Chrétien Lung marchand épicier, Chrétienne Charité Lung épouse de Pierre Joseph Robin marchand chapelier, héritiers pour moitié de la succession de leur oncle par représentation de Jean Jacques Lung notaire leur père,
Marguerite Madeleine née Lung épouse de Jean Geofroy Herrenscheider ci devant marchand de rubans, Christine Salomé née Lung veuve de Jean Jacques Strohé menuisier, prédédemment interdite, assitée de M Jean Frédéric Lobstein avocat son conseil juduciaire, Marie Elisabeth née Lung épouse de Jean Jacques Stamm marchand épicier, Jean Daniel Lung marchand de soieries, Christine née Lung épouse de en secondes noces de Louis Charles Bucherer marchand de vins, Sophie Frédérique née Lung épouse en deuxièmes noces de Charles Louis Bahn fabricant de galons, ensemble héritiers pour l’autre moitié par représentation de Jean Daniel Lung marchand de rubans – déclaration par Marie Marguerite Schirmann née Dietrich gouvernante du défunt
meubles 694 fr, argenterie 564 et 69 fr, numéraire 1270 fr
Immeuble. Une maison et puits avec toutes ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 25, d’un côté le Sr Stoehr fondeur de l’autre la succession du Sr Thieriet marchand de vin, derrière en partie le Sr Reichard cordonnier en partie le Sr GIess brasseur – une partie du rez de chaussée occupée par Thiébaut Gewiss* perruquier pour 90 fr, le restant du rez de chaussée et le troisième par le Sr Oertel tourneur pour 120 fr, le premier étage à la présente succession 75 fr, le deuxième étage à la veuve Schmitz 96 fr ensemble 381 fr de revenu en capital 7620 fr – titres, actes passés à la Chambre des Contrats le 4 novembre 1746, à la Chambre des subhastations le 29 avril 1773, à la Chambre des Contrats les 8 mai 1778 et 30 mars 1779. Jugement arbitral des architectes jurés de la ville de Strasbourg par rapport aux latrines le 30 octobre 1552 collationné daté du 31 juillet 1753, procès verbal de visite par les architectes de la ville par rapport au pignon mitoyen le 24 juin 1768
capitaux placés et dettes actives 24.626 fr, total de l’actif 34.775 fr, déduire 1475 fr, reste 33.300 fr
acp 178 (3 Q 29 843) f° 57 du 7.6. (deux premières vacations)
(vacation du 22 juin) acp 178 (3 Q 29 843) f° 90 du 26.6. – Meubles et effets évalués 694, argenterie et or 564, argent comptant 9270, dettes actives 24.626
Une maison à Strasbourg place de la Cathédrale N° 25 évaluée sur un revenu de 384, 7620 – Total 34.775
Décès, Strasbourg (n° 772)
Déclaration de décès (…) le 22 Mai 1815. Philippe Abraham Lung, âgé de 74 ans, né à Strasbourg, Orfèvre, non marié, mort en cette mairie le 22 du mois courant à deux heures de relevée dans sa maison située 25, Place du Dome, fils de feu Jean Daniel Lung, Boutonnier, et de feu Anne Marguerite Scharier. Premier déclarant, Geoffroi Herrenschneider âgé de 56 ans, deuxième déclarant Jean Daniel Lung, âgé de 39 ans, tous deux Marchands Passementiers et neveux [in margine :] apoplexie (i 26)
Les héritiers exposent la maison aux enchères. Aucun amateur ne se présente.
1815 (19.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 37), M° Bossenius n° 4052
Cahier des charges – les héritiers collatéraux et ab intestat de Philippe Abraham Lung orfèvre à Strasbourg y décédé le 22 mai courant, savoir Jacques Chrétien Lung marchand épicier, Chrétienne Charité née Lung épouse de Pierre Joseph Robin marchand chapelier, Marguerite Madeleine née Lung épouse de Jean Geofroi Herrenschneider ci devant marchand de rubans, Christine Salomé née Lung veuve de Jean Jacques Strohé, menuisier, assitée de Jean François Lobstein avocat, Marie Elisabeth née Lung épouse de Jean Jacques Stamm marchand épicier, Jean Daniel Lung marchand de soieries, Christine née Lung épouse en secondes noces de Louis Charles Bucherer marchand de vins, enfin Sophie Frédérique Lung épouse Charles Louis Bahn fabricant de galons
une maison avec appartenances sise en cette ville place de la Cathédrale n° 25 a eux appartenante en propre – acquise par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 8 mai 1778 et le 30 mars 1779. La propriété est en outre constatée par un acte passé à la Chambre des Contrats le 4 novembre 1746 et à la Chambre des subhabstations le 29 avril 1773 – mise à prix 8000 francs
Personne ne s’est présente, l’adjudication définitive est fixée au 29 courant
acp 178 (3 Q 29 843) f° 90 du 26.6.
Les héritiers vendent la maison au gantier François Philippe Kœnig et à sa femme Marie Salomé Matthis
1815 (31.10.), Strasbourg 9 (44), M° Bossenius n° 6085
sont comparus Le S. Jacques Chrétien Lung, marchand épicier domicilié à Strasbourg, muni de patente à lui délivrée par la mairie de lad° ville le 29 avril 1815 sous N° 658, D° Chrétienne Charité née Lung, épouse du Sr Pierre Joseph Robin, marchand chapelier à Strasbourg, muni de patente à lui délivrée par la mairie de cette ville le 17 mai de l’année courante sous N° 1124, D° Marguerithe Madeleine née Lung épouse du Sr Jean Geofroi Herrenschneider, cidevant marchand de rubans à Strasbourg, D° Christine Salomée née Lung, veuve du Sr Jean Jacques Strohé, vivant menuisier à Strasbourg y demeurante, précédemment interdite, agissant sous l’assistance de M. Jean François Lobstein, Avoué à Strasbourg son conseil judiciaire à ce nommé par jugement rendu par le tribunal de première instance séant en la même ville le 13 février 1811, D° Marie Elisabeth née Lung épouse du Sr Jean Jacques Stamm, marchand épicier à Strasbourg, muni de patente à lui délivrée par la mairie de cette ville le 4 février 1815 sous N° 2961, Sr Jean Daniel Lung, marchand de soieries demeurant à Strasbourg, pourvu de patente pour l’an 1815 qui lui a été délivrée le 27 avril de la même année sous le N° 583., D° Christine née Lung, épouse en secondes noces du Sr Louis Charles Bucherer, marchand de vins demeurant à Strasbourg, muni de patente délivrée par la mairie dudit lieu le 24 avril année courante sous N° 2467, D° Sophie Frédérique née Lung, épouse en secondes noces du Sr Charles Louis Bahn, fabricant de galons domicilié à Strasbourg et pourvu de patente délivrée par ladite mairie le 18 avril 1815 sous N° 253, Lesquels Comparans (déclarent avoir vendu)
au Sr François Philippe Koenig, gantier domicilié à Strasbourg, muni de quittance de patente à lui délivrée par le Sr Poncet, receveur particulier en cette ville le 9 juin 1815, et à D° Marie Salomé Matthis femme dudit Sr Koenig, de lui dûment autorisée
Une maison et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 25 d’un côté le Sr Stoehr, fondeur, de l’autre la succession du Sr Thiriet marchand de vins, par derrière en partie sur le Sr Reichard, cordonnier et en partie sur le Sr Giess, brasseur, de laquelle maison lesdits vendeurs déclarent être devenus propriétaires apr le décès de feu le Sr Philippe Abraham Lung cidevant orfèvre à Strasbourg, savoir le Sr Jacques Chrétien Lung et la D° Robin née Lung, héritiers à deux parts et portions égales, ensemble pour une moitié, enfin les Dames Herrenschneider, Strohé et Stamm nées Lung, Sr Jean Daniel Lung, D° Bucherer et Bahn nées Lung, tous les six héritiers à parts et portions égales, ensemble pour l’autre moitié dudit défunt leur oncle, lesquelles qualités se trouvent constatées par l’inventaire de la succession dud. Sieur Philippe Abraham Lung, dressé par le soussigné not° les 29 Maÿ, 8 et 22 Juin 1815 (…) ensemble avec tous poëles murés et non murés, deux lits avec appartenances destinés pour le logement militaire, une chaudière à lessive en cuivre rouge ainsi qu’avec tout ce qui dans ledit immeuble tient à cheville ou à cloux et qui de droit a nature immobilière – moyennant la somme de 10.000 francs – lesdits vendeurs ont remis de suite auxdits acquéreurs 1° un contrat de vente passé à la ci devant Chambre des contrats à Strasbourg le 4 novembre 1746, muni du sceau de ladite chambre, 2° Un acte passé à la cidevant Chambre des subhastations de cette ville le 29 avril 1773, expédié sur parchemin et muni du sceau du cidevant petit Sénat à Strasbourg, 3° un contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats à Strasbourg le 8 mai 1778, 4° Un autre y passé le 30 mars 1779, ces deux expédiés sur parchemin et munis du sceau de ladite Chambre, 5° Copie collationnée d’un jugement arbitral des architectes jurés de la Ville de Strasbourg par rapport aux latrines de ladite maison, en date du 30 octobre 1552, ledit collationné daté du 31 juillet 1753, 6° Extrait des registres du cidevant Petit Sénat à Strasbourg et procès verbal de visite de maison faite par les architectes de la ville par rapport au pignon mitoyen, en date du 24 juin 1768
acp 129 (3 Q 29 844) f° 6-v du 2.11.
Natif d’Oberhoffen et fils du pasteur Philippe Georges Kœnig, le sachetier François Philippe Kœnig épouse en 1787 Marie Madeleine, fille du baquetier Jean Philippe Volck : contrat de mariage, célébration
1787 (17.10.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 171
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Frantz Philipp Koenig lediger Säcklermeister von Oberhoffen gebürtig, weiland H. Philipp Georg König gewesenen Evangelischen Pfarrers zu Duntzenheim seelig hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt Zu seÿn declarirten disorts aber mit Herrn Carl Ludwig Koenig dem Buchbinder und Burgern alhier seinem Bruder verbeÿstandet ware, als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Volckin, weiland Johann Philipp Volck, gewesenen Küblermeisters und Burgers alhier nachgelaßene eheliche Tochter unter assistentz H Johann Mathäus Pommers des hiesigen Burgers und Stadtbaliers auf dem Maurhof ihres geordnet und geschworenen Vogts als Braut am andern theil
Actum alhier Zu Straßburg Mittwochs den 17. Octobris Anno 1787. [unterzeichnet] Frantz Philipp König, Margaretha Magdalena Volckin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 233-v n° 10)
1787. Dienstags den 30. Octob. nach Mittag um 3 Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Frantz Philipp König, lediger Burger und Säcklermeister allhier, weÿl. H, Philipp Georg König, gewesenen Pfarrers in Dunzenheim mit Fr. Philippina Dorothea geborner Schimmerin ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn, und Jgfr. Margaretha Magdalena Volckin weÿl. Johann Philipp Volck gewesenen burgers und Küblers alhier mit Fr. Maria Magdalena geborner Jungin ehelich erzeugte nachgelaßene Tochter [unterzeichnet] Frantz Philipp König als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Volckin als Braut (i 238 – proclamation, Temple-Neuf f° 17-v)
François Philippe Kœnig devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 155
frantz philipp König der säckler Von oberhoffen gebürtig hochfürst. heßen hanau Liechtenbergischer herrschafft weÿl. hn Philipp Jacob König geweßenen pfarrer daselbst erzeugter sohn, verheurathet mit Margaretha Salome Volckin, Johann Philipp Volck des hießig. burgers vnd Küblers ehl. erzeugte tochter, erhalt das burgerrecht ab uxore vmb d. alten burger schilling, will dienen Zu E. E. Zunfft Zum spiegel jurauit d. 2.ten Xbris 1787.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Charrue au Faubourg de Pierre. Ceux du mari s’élèvent à 45 livres, ceux de la femme à 321 livres.
1787 (2.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 889) n° 380
Inventarium über Herrn Frantz Philipp Koenig des Sattlern und Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrener Volckin beÿder Eheleute und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1787. (…) in ihrem vor mir unterschriebenen Notario d. 17. Octobris jüngst mit einander errichteten Ehe Contract §° 3. stipulirt haben
Geschehen alhier zu Straßburg in einer ane der Steinstras gelegenen zum Pflug geschildeten und hiehero nicht gehörigen Gastbehausung in fernerem Beÿseÿn Herrn Johann Peter Heßler Schwartz und Schönfärbers auch burgers alhier als der Ehefraun ad hoc angesprochenen Beÿstands, Freÿtags den 2. Novembris Anno 1787.
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 6 lb, Sa. Golds 27 lb, Summa summarum 33 lb – Dazu gerechnet die Helfte an denen Haussteuren 12 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 45 lb,
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 132 lb, Sa. Silbers 14 lb, Sa. goldenen Rings 12 lb, Sa. baarschafft 150 lb, Summa summarum 308 lb – Dazu gerechnet die Helfte an denen Haussteuren 12 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 321 lb
François Philippe Kœnig devient tributaire au Miroir le 22 décembre 1787.
1787 (22. Xbr), Miroir (XI 280)
(f° 39) Samstags, den 22. Decembris 1787
Leibzünft. – Hr Frantz Philipp Koenig, des weil. H. Phil: Georg König gew: Pfarrherrs in Oberhoffen Heßen Hanau Lichtenbergischer Herrschafft, nachgelaßener ehel. Sohn ist auf producirten Cantzlei- u. Stallschein von letztabgewichenem ersten Decembris als Säcklermeister leibzünfftig angenommen worden. hat angelobet (dt. 15. lb, 1 lb 4 s Findl.)
Marie Madeleine Volck meurt en 1791 en délaissant sa mère pour unique héritière. La masse propre au veuf est de 67 livres, celle propre à lhéritière de 672 livres. L’actif de la communauté s’élève à 769 livres, le passif à 716 livres.
1791 (2.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 893) n° 69 altes 525, enreg. 3.11.
Inventarium und Beschreibung alles deßen was Weiland Frau Maria Magdalena geborene Volckin, Herrn Frantz Philipp Königs, des Säcklers und Burgers alhier Zu Straßburg gewesene Ehefrau, nach ihrem d. 2. July jüngst erfolgten Absterben an Vermögen hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschaft, auf ansuchen erstbenannten des hinterbliebeneen Wittibers wie auch Fraun Mariæ Magdalenæ geborner Jungin, weiland M. Johann Philipp Volck, gewesenen küblers und Burgers alhier hinterbliebene Wittib als der Defunctæ Mutter und ab intestato verlassener universal Erbin, beiständlich H. Johann Gottfried Groß des Küblers und Burgers alhier ersucht und inventirt
Copia Ehe Contracts (…)
Des hinterbliebenen Wittibers ohnverändert Vermögen, hausrath 2 fl, silber 12 fl, gold 36 fl, Ergäntzung 17 fl, Summa summarum 67 fl.
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, hausrath 320 fl, silber 13 fl, goldene ringe 14 fl, Ergäntzung 325 fl, Summa summarum 672 fl.
Endlich folgt auch die Beschreibung des gemeinschaftlichen und theilbaren Guts, hausrath 11 fl, Waaren und werckzeug zur Säckler Profession 707 fl, Silber 3 fl, activ schulden 48 fl, Summa summarum 769 fl. – Schulden 716 fl, nach deren abzug 52 fl.
François Philippe Kœnig se remarie en 1792 avec Marie Salomé Mathis, native de Barr. Un contrat de mariage est passé à Barr (voir l’inventaire cité plus loin).
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 3 n° 2)
Im Jahr 1792 Mittwochs den 29. Februar vor Mittag um eilf Uhr, sind nach Zweÿmal beÿ ins und Zu Barr geschehener Proclamation ehelich eingesegnet worden, Frantz Philipp König, verwittibter Säckler und burger alhier, 32 Jahr alt und Jungfr. Maria Salome Matthißin, Johannes Matthiß, Kiefers und Burgers in Barr mit Frau Margaretha Salome gebohrener Gerberin ehelich erzeugte Tochter 25 Jahr alt, dieser Trauung haben beÿgewohnt 1) Carl Ludwig König, Buchbinder und burger allhier, ein Bruder des Hochzeiters, 2) Philipp Schleif, Schreiner und burger allhier ein Schwager des Hochzeiters, 3) Johannes Mattiß der Vater der Braut, 4) Johannes Dietz, Weißgerber und burger in Baar ein Oncle der Braut [unterzeichnet] Frantz Philipp König, als Hochzeiter, Maria Salome Matthißin d. hochzeiterin (i 117)
Registre de population 600 MW 125 (1816 sqq) p. 413 (i 14)
Place du dôme N° 25
König, François Ph., 3 mars 1758, Str. Marié, (auparavant) r. Maroq. 22, (entrée) Janv. 1816, (sortie) 1. fev. 35, au n° 25
née Matis, Marie Salomé, 8. 7.bre 1766, Str, Epouse (à Str. depuis) 1780, (sortie) 28 mars 1834 décédée
Inventaire dressé après la mort de la locataire Frédérique Hoffmann, femme du facteur de pianos André Schmitt
1833 (2.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), M° Hickel n° 4444
Inventaire de la succession de Frédérique Hoffmann, décédée le 6 mai 1831, femme d’André Schmitt, facteur de pianos – à la requête de 1. le veuf père et tuteur légal de Ernest André Schmitt, mineur – en présence d’Auguste Hoffmann, menuisier, subrogé tuteur
dans le logement que lui & sa famille occupaient dans une maison place du Dome n° 25
meubles, hardes 498 fr, pas de dettes actives, argent comptant ni dettes passives
mariés sans contrat de mariage en mai 1827
Enregistrement, acp 216 F° 174-v du 6.4.
Marie Salomé Mathiss lègue la moitié de la maison à sa nièce Louise Ortlieb, femme du pasteur Georges Schmutz
1834 (4.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 33-v
Testament du 4 novembre 1829 – Marie Salomé Mathyss épouse de François Philippe Koenig
à ma nièce Louise Ortlieb épouse de Georges Schmutz, pasteur à Obenheim
ma part c’est à dire la moitié de la maison d’habitation à Strasbourg place de la Cathédrale n° 25
François Philippe Kœnig, âgé de soixante-quatorze ans, se remarie avec Marguerite Elisabeth Baumert, native de Sundheim près de Kehl, âgée de vingt ans ; contrat de mariage, célébration
1834 (1.10.), Strasbourg 15 (56), M° Lacombe n° 10.545
Contrat de mariage – François Philippe Koenig, propriétaire veuf sans enfant de Marie Salomé Mathis
Marguerite Elisabeth Baumert fille mineure de feus Mathias Baumert, boulanger, et Elisabeth Rapp à Sundheim (Grand Duché de Baden), présentement domiciliée à Strasbourg
acp 227 (3 Q 29 942) f° 123 du 3.10. portant que Koenig restera seul propriétaire de tous les biens du ménage, qu’il n’y aura aucune communauté entre les futurs époux qui garderont la propriété et la jouissance de leurs biens respectifs présents et à venir, que le futur époux fait pour le cas de survie don à la future épouse d’une rente annuelle et viagère de 800 francs payable de quartier en quartier, à prélever sur le plus clair des biens du futur époux, ledit futur époux donne de plus à la future épouse en cas de survie un lit complet
Mariage, Strasbourg (n° 392)
Du deuxième jour du mois d’octobre 1834 à dix heures du matin. Acte de mariage de François Philippe Koenig, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 février 1760 à Oberhoffen (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Propriétaire, veuf en secondes noces de Marie Salomé Mathiss, décédée en cette ville le 28 mars dernier, fils de feu Philippe Georges Koenig, pasteur, et de feu Philippine Rosine Dorothée Schimmer, et de Marguerite Elisabeth Baumert, mineure d’ans, née en légitime mariage le 5 août 1814 à Sundheim, grand Duché de Bade, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Mathias Baumert, Boulanger décédé à Sundheim le 9 avril 1833 et de feu Elisabeth Rapp décédée à Sundheim le 10 janvier 1830 (signé) Frantz Philip König, Margretha Elisabetha Baumert
François Philippe Kœnig instutue sa femme pour sa légataire universelle. Elle devient par conséquent héritiere de la moitié de la maison.
1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 104 (3 Q 31 603) f° 15 du 10.11.
(décès du 23. 8.bre 1848) 20 janvier 1847. Testament – Je soussigné François Philippe Koenig, ancien culottier demeurant à Strasbourg (…)
je lègue à la fabrique du temple neuf 2000 francs à condition d’en distribuer les intérêts tous les ans le trois février jour de ma naisance aux pauvres à domicile les plus dignes
je lègue aux trois filles de mon frère défunt Chrétien Koenig en son vivant pasteur à Woerth nommées Charlotte Koenig femme Marx, Louise Koenig femme Bexel et Julie Koenig femme Dangler toutes les trois demeurant à Woerth à chacune 6000 francs (…)
je lègue à la femme Fingler fille unique de mon frère défunt Henri Koenig en son vivant tailleur d’habits à Paris 2000 francs (…)
je lègue à Philippe Koenig en son vivant fabricant de boutons à Bouxwiller 2000 francs (…)
je lègue à Sophie Lantz née Koehler demeurant à Barr nièce de feu mon épouse Salomé Mathiss 2000 francs (…)
j’institue et nomme ma fidele épouse Elisabeth Baumert mon unique héritière du reste de ma succession
M° Lacombe 2 décembre 1849 – Dépôt d’une ordonnance rendue par le président du tribunal civil de Strasbourg le 23 novembre 1848, portant envoi en possession de tous les biens délaissés par Philippe François Koenig, ancien culottier à Strasbourg au profit d’Elisabeth Baumert célibataire à Strasbourg suivant testament olographe en date du 11 mars 1845 enregistré le 30 octobre 1848
acp 377 (3 Q 30 092) f° 52-v du 8.12.
Louise Ortlieb cède sa moitié de maison à Elisabeth Baumert qui en devient seule propriétaire
1848 (19.12.), Strasbourg 15 (84), M° Lacombe n° 6402
Licitation du 19 décembre 1848 – Ont comparu Mad° Elisabeth Baumert veuve de M. François Philippe Koenig, propriétaire décédé à Strasbourg, ladite dame demeurant et domiciliée en cette ville, agissant en sa qualité de légataire universelle du Sr Koenig, son défunt mari, instituée par le testament de ce dernier fait olographe à Strasbourg le 12 mars 1845, déposé pour minute en l’étude de M° Lacombe, l’un des notaires soussignés, par ordonnance du président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal de présentation et de dépôt en date du 25 octobre 1848, enregistré (…). Mad° veuve Koenig a été envoyée en possession de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de son défunt mari par ordonnance du président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, rendue le 23 novembre 1848, enregistrée, dont une expédition est déposée en l’étude de M° Lacombe, l’un des notaires soussignés, suivant acte reçu par lui et son collègue le 2 décembre courant, enregistré, d’une part
et Mad° Louise Ortlieb épouse de M. Jean Georges Schmutz, pasteur à Obenheim, les deux demeurant et domiciliés audit lieu, la dame se son mari assistée et autorisée à l’effet des présentes, La dame Schmutz agissant en qualité de légataire de feue Marie Salomé Mathis sa tante décédée épouse en secondes noces de feu le Sr Koenig dénommé des autres parts, aux termes du testament de la dite D° Koenig née Mathis fait olographe à Strasbourg le 4 novembre 1829 portant la mention suivante, enregistré à Strasbourg le 4 avril 1834 f° 33 (…) et déposé en l’étude de M° Lacombe l’un des notaires soussignés en vertu de l’ordonnance de M. le Président du Tribunal civil de la dite ville rendue le 29 mars 1834, d’autre part
Lesquels pour l’intelligence de la licitation qui fait l’objet des présentes ont préliminairement exposé ce qui suit. Mr François Philippe Koenig était marié en secondes noces à dame Marie Salomé Mathis, il avait réglé les conditions civiles du dit mariage par contrat passé devant M° Morel notaire à Barr le 27 décembre 1791. Aux termes de ce contrat les époux Koenig ont stipulé une communauté de biens et ils se sont réservés au profit de l’époux survivant l’usufruit et administration à vie exempte de cautionnement, de tous les biens et valeurs de la communauté. Pendant cette communauté feu M. Koenig et Marie Salomé Mathis son épouse se sont rendus acquéreurs de la maison avec dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale N° 27, tenant d’un côté à la propriété de feu le Sr Saus, de l’autre à celle du Sr Ermel, tenant par derrière à la propriété du Sr Mathis graveur et donnant par devant sur la place de la Cathédrale. Cette acquisition a été faite par eux sur Jacques Chrétien Lung, marchand épisier demeurant en ladite ville et consorts, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Bossenius notaire à Strasbourg en présence de témoins, le 31 octobre 1815 enregistré le 2 novembre suivant et ils ont entièrement acquitté le prix de ladite maison.
Mde Marie Salomé Mathis épouse Koenig est décédée à Strasbourg le 28 mars 1834 et n’a délaissé ni descendants ni ascendants. Par son testament olographe déjà susénoncé elle a légué en propriété à Mad° Louise Ortlieb, comparante, épouse de M. Schmutz, la moitié qui appartenait à la défunte dans la maison susdécrite. L’usufruit de cette moitié appartenait à Mr Koenig, en vertu des stipulations retenues au Contrat de mariage susrelaté. M. Koenig usufruitier d’une moitié de ladite maison et propriétaire de l’autre moitié en sa qualité de commun en biens avec sa dite défunte épouse est lui-même décédé à Strasbourg le 23 octobre 1848 sans délaisser d’ascendants ni de descendants. Par son testament déjà susrelaté fait olographe à Strasbourg le 12 mars 1845, il a institué poursa légataire universelle en toute propriété Mad° Elisabeth Baumert son épouse en troisièmes noces. La Maison des autres parts décrite est ainsi la propriété indivise pour une moitié de la dame Schmutz née Mathis et pour l’autre moitié de la D° V° Koenig née Baumert
Cet exposé fait, Mad° Louise Ortlieb assistée de M. Schmutz son mari, désirant sortir de l’indivision dudit immeuble a déclaré abandonner en toute propriété à titre de licitation sous la garantie de droit à Mad° Elisabeth Baumert veuve de feu le Sr Koenig acceptant
La moitié indivise qui appartient à la dame Schmutz en sa qualité de légataire de feu sa tante Marie Salomé Mathis, épouse en secondes noces de feu le Sr Koenig en vertu des testament et titre susrelatés, pour Mad° Veuve Koenig née Baumert, abandonnataire en faire et disposer à partir de ce jour comme de sa seule en entière propriété divise. Cet abandonnement a été fait et accepté moyennant le prix de 6750 francs
acp 378 (3 Q 30 093) f° 14 du 26.12.
Délivance de legs et partage de la succession délaisée par François Philippe Kœnig
1849 (22.2.), Strasbourg 15 (85), M° Lacombe n° 6510
Délivance de legs et Partage – François Philippe Koenig
Ont comparu Madame Elisabeth Baumert veuve de M. François Philippe Koenig, propriétaire demeurant à Strasbourg, ladite dame demeurant et domiciliée en cette ville, agissant en qualité de légataire universellle du sieur Koenig, son défunt mari, instituée par le testament de ce dernier fait olographe à Strasbourg le 12 mars 1845, déposé pour minute en l’étude de M° Lacombe, l’un des notaires soussignés, par ordonnance du président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal de présentation et de dépôt en date du 25 octobre 1848, enregistré (…). Mad° veuve Koenig a été envoyée en possession de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de son défunt mari par ordonnance du président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, rendue le 23 novembre 1848, enregistrée, dont une expédition est déposée en l’étude de M° Lacombe, l’un des notaires soussignés, suivant acte reçu par lui et son collègue le 2 décembre 1848, enregistré, d’une part
et Madame Frédérique Mathis veuve de M. Georges Henri Wolff en son vivant coutelier à Strasbourg où ladite Dame demeurant et est domiciliéé Et Madame Louise Ortlieb, épouse de Mr Jean Georges Schmutz, pasteur à Obenheim, les Dames Wollf et Schmutz agissant en qualité de seules et uniques héritières chacun dans la proportion de moitié de feue Marie Salomé Mathis décédée épouse en secondes noces de feu ledit Sr Koenig instituées par le testament de feue Mad° Koenig née Mathis fait olographe à Strasbourg le 4 novembre 1829 portant la mention suivante, enregistré à Strasbourg le 4 avril 1834 f° 33 (…) et déposé en l’étude de M° Lacombe l’un des notaires soussignés en vertu de l’ordonnance de M. le Président du Tribunal civil de la dite ville rendue le 29 mars 1834, d’autre part
En la présence de M. Georges Frédéric Doldé, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité d’exécuteur testamentaire du feu M. Koenig, nommé par le testament du défunt susnommé (…)
acp 380 (3 Q 30 095) f° 8-v – La masse active mobilière de la communauté a été fixée à un total net de 52.161 dont moitié revient en toute propriété au Sr Koenig avec 26.080 et pour l’autre moitié en usufruit
à laquelle somme il y a lieu d’ajouter les reprises de feu son époux avec 998, total 27.078
La communauté mobilière était composée d’une somme de 5000 francs argent comptant et le surplus de créances hypothécaires et chirographaires. Plusieurs des créances qui composaient la moitié soumise à l’usufruit existent encore en nature, les autres ont été remboursées et replacées de nouveau par d’administrateur usufruitier. Les créances anciennes se trouvant encore en nature s’élèvent en un capital de 9000 francs, les intérêts en échus 282. Les capitaux replacés par l’usufruitier s’élèvent à la somme de 14.900, intérêts échus 766. Argent comptant 2411, anciens capitaux 9000, total 27.078
Desquelles valeurs ainsi que des objets mobiliers déjà délivrés ils donnent décharge
Les valeur cidessus ont été partagées par les cohéritiers entre eux par parties égales.
1849 (31.7.), Strasbourg 15 (85), M° Lacombe n° 6759
Partage entre Elisabeth Baumert veuve de François Philipp Koenig vivant propriétaire à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universellle de son dit mari suivant testament olographe de ce dernier en date du 12 mars 1845, enregistré le 6 novembre 1847
2° Frédérique Mathis veuve de Georges Henri Wolff vivant coutelier à Strasbourg 3° Louise Ortlieb, épouse de Jean Georges Schmutz, pasteur à Obenheim, agissant en qualité d’héritières dans la proportion de moitié de Marie Salomé Mathis décédée épouse en secondes noces du Sr Koenig instituées suivant testament olographe en date du 4 avril 1834
acp 386 (3 Q 30 101) f° 20-v du 9.8. – un corps de biens de la contenance de 240 ares 23 centiares sis dans la commune de Kriegsheim, ledit corps de biens dépend de la communauté qui a existé entre entre le Sr Koenig et Marie Salomé Mathis son épouse en secondes noces
Dans ce partage il est échu à la D° veuve Wolff et D° Ortlieb un ha 17 ares en 7 parcelles évaluées à 2300
le 2° lot est échu à la veuve Koenig, consistant en un ha 22 ares, estimé à 2300 francs
Marguerite Elisabeth Baumert se remarie avec l’horloger Jean André Mathæs, veuf de Caroline Kopf, en apportant la maison en mariage ; contrat de mariage, célébration
1863 (23.6.), Strasbourg 9 (124), M° Becker n° 9789
23 Juin 1863, Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean André Mathaes, horloger demeurant à Schiltigheim veuf avec deux enfants de Madame Caroline Kopf son épouse en premières noces, Mr Mathaes comparanrt, stipulant pour lui et en son nom personnel à cause du mariage dont il va être question, d’une part
Et Madame Marguerite Elisabeth Baumert demeurant à Strasbourg, Veuve sans enfant de M. François Philippe Koenig, en son vivant propriétaire en la même ville, Mad° Koenig stipulant pour elle et en son nom personnel à cause dudit mariage, d’autre part
acp 523 (3 Q 30 238) f° 12 du 25.6. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 16.968, moitié d’une maison à Schiltigheim rue dite Hechtengaessel
Les apports de la future consistent 1) en un mobilier et créances montant à 12.907, 2) une maison place de la cathédrale N° 14, 3) un corps de biens à Kriegsheim
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de leur succession mais quant au futur époux il ne dispose que du quart
Mariage, Strasbourg (n° 303)
Du 25° jour du mois de Juin l’an 1863 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean André Mathäs, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier novembre 1810 à Roedelsheim, grand duché de Hesse Darmstadt, domicilié à Strasbourg, horloger, veuf de Caroline Kopf, décédée à Schiltigheim (Bas Rhin) le 11 octobre 1860 fils de feu Jean Henri Mathäs, vitrier décédé à Roedelsheim le 2 octobre 1856 et de feu Jeanne Christine Ratzer, décédée à Roedelsheim le 2 février 1829
et de Marguerite Elisabeth Baumert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 août 1814 à Sundheim, grand duché de Baden, domiciliée à Strasbourg, sans profession, veuve de François Philippe Koenig, propriétaire décédé à Strasbourg le 23 octobre 1848 fille de feu Mathias Baumert, boulanger décédé à Sundheim le 9 avril 1833 et de feu Elisabeth Rapp décédée à Sundheim le 10 janvier 1830 (…) il a été passé le 23 de ce mois un contrat de mariage devant M° Geoffroi Becker, notaire à Strasbourg (signé) A.Mattheaes, E. Baumert (i 46)
Jean André Matthæs loue la maison à Philippe Küsselbach
1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 146 (3 Q 31 645) f° 85 du 16.5.
1 mars 1867. Bail entre Jean André Matthæs horloger en notre ville
et Monsieur Philippe Küsselbach demeurant à Strasbourg
M. Mathaes loue par les présentes à Monsieur et Dame Ph. Küsselbach pour une durée en neuf années consécutives la maison qu’il possède à Strasbourg place du Dôme n° 14 aux conditions suivantes. Le présent bail commencera le 25 mars prochain. Les époux conjoints ne pourront sous louer tout ou partie de la dite maison sans le consentement formel du sieru bailleur – moyennant un loyer annuel de 1150 francs
Elisabeth Baumert, veuve d’André Mathæs, fait divers legs et institue pour sa légataire universelle sa nièce Marie Weber, veuve Eisenbeis à Kehl
1898, Jean Mossler
22. Mai 1894 n° 13.705 – Testament der Elisabeth Baumert, ohne Gewerb in Straßburg Wittwe des Uhrmachers Andreas Matthaes, † 28. März 1897
Sie vermacht ihrem Neffen Friedrich Baumert Buchhalter in Karlsruhe und dessen Schwester Wittwe Nikles geb. Baumert un Amerika jedem 2500 M. frei von Steuer
dem Diakonissenhaus hier 2000 M. frei von Steuer
der Julchen Keck Tochter des Missionars Daniel Keck in Afrika die Summe von 1000 Mark frei von Steuer
weiter der Wittwe Marie Hoffer geb. Kreuz Beamten in Cherbourg, der Bertha Mattaes Barbe Matthaes in Stuttagrt jeder derselben eine lebenslänglich Rente von 160 M
Ihre Haushaltung & das vorhandene Getüch sollen sich ihre Neffen und Nichten als Frau Eisenbeis, Friderich Baumert & Wittwe Nicklern gleichmäßig verteilen
Ihr übriges Vermögen vermacht sie ihrer Nichte Maria Weber Wittwe Eisenbeis im Dorf Kehl welche sie als Universalerbin einsetzt, zur Lasten vorstehender Partikularlegate auszuliefern
Bei Vorabsterben eines Legatars treten dessen Abkömmlinge (…)
acp 938 (3 Q 30 653) f° 20-v n° 6587 du 29.3. (St. Bd. 83, Bl. 8 N° 52)
Le cordonnier Georges Eisenbeiss épouse en 1863 Anne Marie Weber, tous deux de Kehl
Mariage, Kehl (luth. p. 109)
Im Jahre 1863 wurde dahier, nachdem zuvor auf Trauschein Graf. Bezirksamt Kork d. 22. April d. J. N° 3786 am 26. April v 3 Mai ordnungsmäßig proclamirt worden war, am 12. Mai Vormittags elf Uhr durch den unterzeichneten Herrn Georg Eisenbeisz geb. d. 16. Maerz 1836, neuangehender hiesiger Burger v. Schuhmachermeister, ehelich lediger Sohn des hiesigen Burgers und Schuhmachermeister Georg Eisenbeiß vnd dessen verstorbenen Ehefrau Christine geb. Baumert, und Anna Maria Weber geb. d. 8. Mai 1845 ehelich ledige Tochter des verstorbenen hiesigen burgers v. Bauers Friederich Weber & seiner Ehefrau Barbara geb.Mätz
L’aubergiste Marie Weber, veuve de Georges Eisenbeiss, hypothèque la maison au profit de Charles Frédéric Wagner
1898 (16.9.), Jean Mossler
Schuldbrief – Maria Weber, Wirthin in Kehl, Wittwe von Georg Eisenbeis
zu Gunsten von Karl Friedrich Wagner, Prokurist in Straßburg über eines Darlehens von M. 10.000
Pfand, ein Wohnhaus zu Straßburg am Domplatz N° 14
acp 943 (3 Q 30 658, II) f° 65-v n° 1987 du 19.9.
L’aubergiste Marie Weber, veuve de Georges Eisenbeiss, hypothèque la maison au profit Marie Nicklès, femme du journalier Michel Lapp de Kehl
1902 (31.1.), Jean Mossler
Hypothekenbestellung – Maria Weber, Gastwirhin im Dorf Kehl Wittwe Georg Eisenbeis
zu Gunsten von Maria Nicklès Ehefrau Michael Lapp Tagner im Dorf Kehl zur Sicherung einer Summe von 2000 M. geschudet laut Testament amt. Notar vom 22. Mai 1894 reg. 29 März 1898 Bd. 898 Nr. 6587 als Universallegatarin von Elisabeth Baumert Wittwe Andreas Matthaes gestorben hier am 28. März 1898
Verpfändet wird ein Anwesen Domplatz N° 14
acp 991 (3 Q 30 706. II) f° 100-v n° 3488 du 4.2.
Marie Weber vend la maison au banquier Marie Marc Jules Walcher
1902 (26.8.), Jean Mossler
Verkauf mit Auflassung – Maria Weber Gastwirtin im dorf Kehl, Wittwe von Georg Eisenbeis
an Maria Marc Jules Walcher, ledig Bankier in Straßburg
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß, 3 Stockwerken und Speicher Domplatz N° 14, Flur O 288, 0,59 A Hofreithe, Nutz. 1200 M. – Ererbt von Elisabeth Baumert Wittwe Andreas Matthaes gestorben hier am 28. März 1898, laut Testament amt. Notar vom 22. Mai 1934 Band 938 Blatt 20 Nr 6587 vom 19. März 1898 registrirt. Besitz, Genuß und Steuren sofort – Preis 32.000 Mark
acp 1000 (3 Q 30 715. III) f° 96-v n° 1499 du 4.9.
(Marie Marc) Jules Walcher meurt célibataire en juillet 1930
Décès, Strasbourg (n° 1820)
Le 19 juillet 1930 à 17 heures est décédé 1, Place de l’Hôpital Marie Marc Jules Walcher, domicilié à Strasbourg 11, rue des Mineurs, né à Strasbourg le 5 octobre 1868, rentier, fils de Jean Georges Walcher et de Anne Elise Fritsch, époux décédés, célibataire. Dressé le 20 juillet 1930 (im 38)
La maison revient à sa sœur Marie Virginie Walcher qui épouse en 1903 le meunier Eugène Auguste Haas, natif de Sand et domicilié à Plaisance
Mariage, Strasbourg (n° 301)
Strassburg am 14. April 1903. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Mühlenbesitzer Eugen August Haas, katholischer Religion, geboren am 11. Mai 1876 zu Sand /.Unter Elsass./ wohnhaft in Plaisance /.Frankreich./ Sohn des Kaufmanns Eugen Haas und seiner Ehefrau Maria Viktoria gebornen Vix, beide wohnhaft in Sand, 2. die Maria Virginie Walcher, ohne Beruf, katholischer Religion geboren am 29. Dezember des Jahres 1877 zu Strassburg, wohnhaft in Straßburg Bergherrengasse 11, Tochter des Privatiers Johann Georg Walcher und seiner Ehefrau Anna Elisabeth gebornen Fritsch, beide in Strassburg. Als Zeugen waren zugezogen und erschienen (…) der Bankier Julius Walcher 34 Jahre alt, wohnhaft in Strassburg (i 302)