2, quai Saint-Nicolas


Quai Saint-Nicolas n° 2 – VIII 59 (Blondel), P 1355 puis section 10 parcelle 8 (cadastre)

Maison dite zum Schwerber (1600)
Façade sans doute refaite pour Jean Baptiste Kempffer, ministre plénipotentiaire près de cours étrangères (vers 1745-1764)


Le n° 2 (crépi blanc, ouvertures à la manière du XVIII° siècle) et ses voisines, avril 2023 – La façade en mars 2016

Le marchand Henri Zorn vend en 1589 la partie orientale de sa propriété (actuel n° 3) à Daniel Wencker et en 1600 la partie occidentale (zum Schwerber, actuel n° 2) à Jean Christophe Stædel qui a épousé la veuve de Daniel Wencker. La maison restera aux mains de leurs descendants jusqu’en 1810. Elle appartient au début du siècle suivant à Jean Nicolas Kempffer, syndic de la noblesse immédiate d’Alsace auquel le roi a donné le village de Plobsheim pour moitié avec le syndic royal Christophe Güntzer. Son fils Jean Nicolas, bailli d’Illkirch, en hérite en 1722 ; il y réunit une maison donnant dans la ruelle du Bouc (ensuite n° 5) qu’il revend en 1729 en conservant le jardin. Jean Baptiste Kempffer, ministre plénipotentiaire près de cours étrangères, fait transformer les fenêtres de l’oriel en 1745 puis achète (1781 et 1784) la maison Bay à l’arrière (VIII 48 sur le plan Blondel) que sa veuve revend en 1798 en en conservant une partie. Jean Baptiste Kempffer lègue la maison en propriété à sa petite-fille Anne Hélène Charlotte de Sayn et Wittgenstein et en usufruit à sa femme.


Plan-relief (1727) La maison est à gauche de celle à l’oriel formant angle (image Thierry Hatt) – Vue de l’arrière (la cour part du milieu inférieur de l’image).
Plan Blondel, parcelle 59 (archives départementales, cote 1 L plan 5)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 247 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un balcon (l’oriel modifié en 1745 a disparu). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (g-h) : porte puis trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes, comme encore aujourd’hui. La cour (L’) représente l’arrière (1-4) du bâtiment avant, le bâtiment latéral (4-3) à l’ouest, le bâtiment entre deux cours (3-2) et le mur (1-2) qui sépare la cour de celle du voisin à l’est. La cour (M’) montre l’arrière (1-2) du bâtiment entre deux cours, le bâtiment de liaison (3-4), les dépendances (6-11) qui s’ouvrent par le portail (8-9) dans la ruelle du Bouc. Les bâtiments suivants dépendent de la propriété voisine. Le magasin (23-27) se trouve au fond de la cour dont le côté ouest est occupé par les dépendances (27-35), suivis de ceux du voisin (43-45-1).
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 2.


Cours L’, M’ et cour D’ (ruelle du Bouc)

Plan correspondant – Les différents terrains de la propriété. En rose, terrain originel, en bleu achat de 1722 et revente en 1729 en conservant la partie à pois roses, en jaune achat de 1781 et revente en 1798 en conservant la partie à pois roses – Plan joint à l’acte de 1883 (notaire Pierron, ADBR cote 7 E 57-10, 204)

Maurice Hecht, négociant et consul des Pays-Bas, achète la maison en 1818. Son fils Charles Eugène s’établit après 1870 à Paris et vend les bâtiments aux Hospices civils en 1883. Le plan joint à l’acte de vente représente les mêmes bâtiments qu’en 1830, sauf l’écurie I et le poulailler J à la place d’anciennes dépendances (Légende du plan – A, C, D maisons d’habitation, B cage d’escalier, E passage entre bâtiments, F cuisines et dépendances, G bûcher, H magasins, I écurie et remise, J poulailler, K terrasse, L cours).


Bâtiment entre deux cours à crépi blanc, celui a crépi jaune fait partie du n° 3 – Cour vue du portail (mai 2012) – Façade en juin 2024, le balcon est séparé en son milieu par une grille décorée

juillet 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Henri Zorn, marchand, et (1565) Susanne Dietrich puis (1592) Ursule Stœsser, veuve de Jacques Meyer de Haguenau – luthériens
1600 v Christophe Stædel, consul, et (1582) Marie Jacqueline Geiger puis (1598) Agnès von Türckheim, d’abord (1573) femme de Daniel Wencker – luthériens
1630* h Jean Wencker, consul, et (1613) Elisabeth Berchtold – luthériens
1650* h Jean Wencker (1655) Marguerite Kugler, remariée (1667) avec Dominique Dietrich, consul, veuf d’Ursule Wencker – luthériens
1707 h Jean Nicolas Kempffer, syndic de la noblesse immédiate d’Alsace, et (1680) Agnès Wencker – luthérien converti, luthérienne
1722 h Jean Nicolas Kempffer, bailli, et (1711) Claudine de Regemorte – catholiques
1742 h Jean Baptiste Kempffer, conseiller du roi, ministre plénipotentiaire, et (1742) Anne Bruno Françoise Baron de Saulnais – catholiques
(cohéritière) Charlotte Josèphe Kempffer et (1775) Georges Ernest, comte de Sayn et Wittgenstein, lieutenant général, puis (1795) Louis Charles Antoine Beaufranchet, général de brigade, divorcé d’Anne Marie Charlotte Guyot Mongrand
1789 h Anne Hélène Charlotte de Sayn et Wittgenstein, femme de Gilbert Chauvigny, propriétaire à Saint-Gal-sur-Sioule
1810 v Jean Frédéric Eissen, négociant, et (1804) Catherine Elisabeth Bœsswillwald
1813 adj Henri Ebert, négociant à Villé
1818 adj Maurice Hecht, négociant et consul des Pays-Bas, et (1809) Louise Kamm
1871 h Charles Eugène Hecht, négociant, et (1847) Auguste Amélie Marie Finck
1883 v Hospices civils

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 550 livres en 1707, 2 500 livres en 1722

(1765, Liste Blondel) VIII 59, à M. de Kempfer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Kempffer, 2 toises, 5 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1355, Hecht, Maurice, négociant – maison, sol, cour, bâtiment – 20,2 ares

Locations

1817, Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs
1869, baron Curt von Meyerinck

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450, f° 352-v
La maison dont Daniel Wencker doit 6 sols 8 deniers a un oriel en pierres à cinq ouvertures (9 pieds 9 pouces de large, saillie de 4 pieds) -. N.B. les actes de ventes sont passés ultérieurement, en 1589 pour la partie orientale et en 1600 pour la partie occidentale

Oberhalb Sanct Claus Pruckhen Von dem Hove zum Trachen hienab d. Kirchen zu.
Daniel Wencker hatt an seinem Hauß ein steinen Erckher mit fünff Liechtern ix schu ix Zoll breÿt, iiij schu herauß, Bessert für das Nießen, vj ß. viij d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 710-v
Loyer de trois livres que verse le bailli Jean Nicolas Kempffer pour avoir ouvert une communication entre sa maison et celle qu’il a acquise ruelle du Bouc. La rente communale cesse une fois que la maison est revendue.

Herr Lit. Johann Niclaus Kempffer der Ambtmann des Ambts Illkirch solle Vor die Von Herrn XV. erhaltene Erlaubnus, den in seiner am Staden Liegenden behaußung befindlichen 58 ½. schuhe Lang: 6 ½. schuhe Hoch: und 20. schuhe breiten steineren Altan, darunter ein Keller ist, Hienweg Zubrechen, umb dadurch seinen, mit dem an der erkaufften im bocks gäßel Liegenden behaußung befindlichen Garten Zuvereingen, jahrs auf Michaelis und Anno 1724. I.mo, l. Prot: de 1722. fol: 87-b und der Herrn XV. Erk. de 19. sept. 1722, 3 lb
(Quittungen 1722-1733)

Maisons de manants, 1726 (AMS, cote AA 2418)

La maison figure sur la liste des immeubles qui appartiennent à des manants

(Cn. 73, L.tte 2, N° 4) Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle (Les possesseurs en l’année 1742 sont marqués avec de l’ancre rouge)
Le Sr Kempfer Bailly (C’est encore) 8 52, proche le Gouuernement

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Le maçon Geoffroi Blüttner est autorisé au nom du commissaire Kempffer à mettre les fenêtres de l’oriel à la même hauteur que les autres.

(f° 86-v) Dienstag den 27. Aprilis 1748. – H. Commissarius Kempffer
H. Gottfried Plüttner der Maurer bittet um erlaubnus nôe H. Commissarÿ Kempffers, inn Herrn Ambtmann Kempffers hauß beÿm Gouvernement, die fenster in dem Ercker brust Höhe herunter Zulaßen, weilen er an denen übrigen fenstern darneben ein gleichen Vorzunehmen willens. Erkannt Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maçon (Paul Joseph) Schrœder est autorisé au nom du sieur de Kempffer à ouvrir une nouvelle croisée et à en fermer une autre.

(f° 122) Dienstags den 18. Julii 1786. – M. de Kempffer
Mr Schrötter, der Maurer, nôe M. de Kempffer bittet zu erlauben an deßen behausung am Niclaus Staden gelegen, einen neuen Kreuzstock einsetzen und einen andern Zu mauren Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai St Nicolas

nouveau N° / ancien N° : 55 / 7
Hecht
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 407 case 3

Hecht, Maurice, Négociant

P 1355, sol, M.on Bat et cour, Quai St Nicolas 7
Contenance : 20,20
Revenu total : 1045,50 (1035 et 10,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 89 / 71
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 763 case 2

Hecht, Maurice, négociant
1885/86 Civil Hospital

P 1355, Maison, sol, Quai St Nicolas 2
Contenance : 20,20
Revenu total : 1045,50 (1035 et 10,50)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 89 / 71
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre allemand, registre 29 page 123 case 6

Parcelle, section 10, n° 8 – autrefois P 1355
Canton : St. Niklausstaden Hs No. 1 / 2514
Désignation : Hf, 3 Whs u NG
Contenance : 14,32 – 13,21
Revenu : 4600 / 4000
Remarques : 1906 änderung der Z*
v 126/3 [31, Spitalplatz Hs. Nr. 1], v 129/8 [infra]

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

Cadastre allemand, registre 29 page 123 case 8

Parcelle, section 10, n° 68 – 2514
Canton : Bockgäßchen zu St. Niklausstaden No. 5
Désignation : Ortsweg / (rub.) Whs e.n.a.T (Stockwerk)
Contenance : 1,90
Revenu :
Remarques : v 123/6

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 1386
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice), compte 54
Strassburg, St. Thomas Stift, St Thomas Stiftg.
1927 Fondation St. Thomas
(179) corrigé en (201)

(Propriétaire à partir de l’exercice), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue Quai de St Nicolas dep. l’Eglise de St. Nicolas jusqu’au vieux Gouvernement

7
pr. Mde de Kaempfer, Anne Bruno, veuve – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Nikolausstaden (Seite 127)

(Haus Nr.) 2
Brack, Pförtner. 0
Frey, Oktroibeamter. 0
Haerter, Pfarrers- Wwe. 1
Dr. Böckel, Direktor der I. chirurg. Abt. im Bürgerspital. 2
Beyer, Kaufmann. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 418)

Quai Saint-Nicolas n° 2 (1871-1989)

Le dossier comprend seulement des pièces ordinaires (ravalement, rapports administratifs de visite).

Sommaire
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ six becs au 2, quai Saint-Nicolas et impasse du Bouc.
  • 1884 – Le maire demande à la Commission administrative des Hospices civils de faire ravaler la façade du 2, quai Saint-Nicolas – Rappel, 1885 – Travaux terminés, novembre 1885
  • 1892 – Un bal doit avoir lieu chez le docteur Jules Boeckel au 2, quai Saint-Nicolas. Or le bâtiment est délabré. Le commissaire de police transmet le rapport au maire pour qu’il fasse une enquête et interdise le bal le cas échéant. Les poutres de la salle en question ont six mètres de long, le plancher ne risque pas de céder, d’autant moins que l’architecte l’a étayé.
  • 1894 – Le maire demande à la Commission administrative des Hospices civils de faire ravaler la façade du 2, quai Saint-Nicolas – Travaux terminés, octobre 1894
    1905 – Idem. Travaux terminés, octobre 1905
  • 1912 – Rapport d’incendie dans une pièce. Le feu est dû à une lampe qui est tombée. Le bâtiment n’a pas subi de dégât.
  • 1915. Commission des logements militaires, rien à signaler
    1920. Les logements de fonction sont bien tenus, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
  • 1988 – Le directeur des Hospices Civils sollicite une subvention pour restaurer les parties en pierre de taille (façades des 2, 4, 5 et 6, rez-de-chaussée des 7 et 8 quai Saint-Nicolas)
    Devis de l’entreprise Fregonese et fils (8, rue Desaix à Mundolsheim) pour des échafaudages à poser aux 2, 4 et 5 quai Saint-Nicolas. – Devis de la Carrière de Rothbach pour chaque bâtiment
    La Police du Bâtiment observe que les façades sont défraîchies et que les menuiseries doivent être repeintes. Les subventions sont seulement accordées aux ravalement complets. – Le dossier n’a pas de suite, juin 1989.

Relevé d’actes

La maison appartient à Henri Zorn, originaire de Kaysersberg, qui achète en 1564 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir.

1564, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 64
Heinrich Zorn Von Kaÿßerspurg Hat des Burgrecht Kauft vnnd will dienen Zum Spiegel Act. den 23.t Nouembr. Anno Sechzig viere

Henri Zorn de Kaysersberg épouse en 1565 Susanne, fille d’Ulric Dietrich
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 256 n° 926)
1565. Heinrich Zorn von Keisersperch Susanna vlrich dietrichs tochter Zum erstenmall. sind Zu Kirchen gangen Zinstag nach Katharinen (im 259)

Henri Zorn et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit d’Ambroise Gilg

1589 (xiij Martÿ), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 140
(Inchoat. fo: 176.) Erschienen Herr Heinrich Zorn vnd frauw Susanna sein eheliche hußfrouw
Haben Inn gegensein des Ehrengeachten vnd Wyß herrn Ambrosÿ Gilgen vfrechten vnd redlichen schulden unverscheidenlich schuldig sigen 3000 guldin (…)
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heußer ein Vorder v ein hinders m Iren hoffestatten hoff Stallung v gartteb mit all Iren gebeu gelegen Inn der SS obwendig Sant Niclaus brucken beÿ dem drachen am gestaden einsyt neben dem Schuldbekennern selbs, and.seyt neben Daniel Kolleffell stossen hinden vff herrn hanns von hohenburg v. hatt ein vßgang Inn Bocksgaß, Sunst freÿ ledig eygen
[in margine :] Cassirt vonn wegen einer besondern Quittung durch auch Jacob Kugler den xxiiij Junÿ 1600 darüber vffgeb.

Henri Zorn et sa femme Susanne vendent une maison comprenant deux bâtiments à Daniel Wencker et à sa femme Agnès en conservant la maison voisine (la maison vendue correspond au futur n° 3, celle qui reste à Henri Zorn au n° 2, toutes deux sont inscrites dans le Livre des communaux de 1587 au nom de Daniel Wencker)

1589 (vts [xviij Aprilis]), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 193
Erschienen herr Heinrich Zorn v Fr. Susanna sein ehelich gemahell haben vnuer. verkhaufft
h. Daniel Wenckern burger Zu Straßburg /:vnd frauw Agneßen seiner ehegemahl:/
Zweÿ heußer ein Vordere vnd ein hindere mit Zwen hoffestätten vnd hoff dar zwüsch. auch allen deren Iren gebeu geleg. Inn de S S obwendig S. Niclaus bruck am gestaden, einsÿt neben d. verkheüffer selbst and.seÿt neben herrn hanß Näfen stoßen hind. auch vff die verkheüffere, Dauon gnd vierzehen gund. gelts vff d. heilig. weÿhenachten losig m Acht hundert guld. SW Mathie Sultzer Blatterartzet, So dann 50 guld. gelts vff d. heÿlig. Ostertag widerkheuffig mit 1000 guld. SW. herrn Niclaus v. duckheim dem eltern Sunst vber solche beschwerd. für freÿ ledig eÿg.

Henri Zorn se remarie en 1592 avec Ursule Stœsser, veuve de Jacques Meyer de Haguenau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 21 n° 24)
1592. den 16. Octob. sind Ehelich eingesegnet worden herr Heinrich Zorn handelsman vnd Burger alhie, vnd fraw Vrsula Stößerin, weÿland Jacob Meÿers von Hagenaw hinderlaßene widwe (i 24)

Les deux filles de Henri Zorn issues de son mariage avec Susanne Dietrich et Ursule Stœsser femme de Henri Zorn et sœur de l’assesseur des Quinze Balthasar Stœsser vendent la maison réservée (voir plus haut) à l’ancien consul Christophe Stædel. La maison à trois bâtiments (avant, médian et arrière) appelée zum Schwerber a une issue dans la ruelle du Bouc.
1600 (9. Junÿ), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 53-v
hrn Ammrs. Stedlins kauffversch. vber ein behausung ahn obernstad.
(Extendirt in communi forma in vol. contract: hujus Anni. fol. 46.) Erschienen der Ehrenvest fürsichtig vnnd from herr Balthazar Stoesser xv.er vnnd beneben dem Hans Fridrich Brehm Notarius als geschworner Curator vnd vogt, frawen Ursulen Stoesserin, H. Heinrich Zornen deß handelsmanns haußfr. erstermeldts Herrn Balthazar Stoessers eheleiblicher Schwester, beede In derselben nahmen vnd von derselben wegen, H Heinrich Kugler, als ehevogt fr. Susanna Zörnin, h. Ulrich Tietrich geschworner vogt Jungfr. Mariae Zörnin, beeder obbesagten Heinrich Zornen mit weÿland Susannæ Tietrichin in erster ehe erzielter Toechter, haben
in beÿ und gegensein des Ehrenvesten fürsichtigen vnd weisen Herrn Christoff Stedlins Altammeisters auch sein Heinrichs Zornen vnd mit consens vnd bewilligung deßelben (verkaufft)
Ein behausungk, mit underschiedlich Stoecken, nemblich einem vordern, mittlern vnnd hindern sambt ihren Hoffstätt Zweÿen hoeffen, Zweÿen brunnen vnnd einem gärdtlin, auch allen derselben weÿthen, begriffen, rechten, gerechtigkeitten vnnd Zugehörd. alhie In dieser Stadt Straßburg ahm obernstad. einseit neben dem Hn keuffer selbst, anderseit neben Hn Daniel Koloefel dem vergicht schreiber gelegen, hind. mit dem hindern stock vff hn Hannsen von Hohenburg Alt Ammeisten vnnd mit dem nebens außgang Ins bocks gesslin stoßend, Zum Schwerber genanndt, Welche ausserhalb 1500. lib d darumb die behaußungk weÿland Herrn Ambrosÿ Gÿlgen seelig. erben verhafftet vnnd der Herr Keuffer vber sich vnd Zu bezahlen ahngenommen, sonsten allerdings freÿ ledigk vnnd aygen (…) vnd bekandt daß der kauff für freÿ Ledigk Zugangen vnnd beschehen Für 5000 fl. Straßburger

Daniel Wencker épouse en 1573 Agnès von Türckheim qui se remarie en 1598 avec le consul Christophe Stædel. L’acte ci-dessus constitue l’origine de la propriété à l’inventaire de la succession délaissée par Jean Nicolas Kempffer en 1722. Les héritiers de Daniel Wencker conserveront la maison jusqu’en 1810.

Christophe Stædel rembourse un capital de 3 000 florins garanti sur la maison.

1600 (xxiiij Junÿ), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 194-v
(Inchoat. fo: 234.) Erschienen herr heinrich haaß geweßenen beÿsitzers der herren des großen Raths alls geschworner Vogt wyland Bernhard haaß des Metzigers vier kinder, Item herr hans Conrad gretzinger alls geschworner vogt Fr Ursula hasin wÿland hans dollen des Bruckmeÿsters selig. witwe, Item herr Urban Rosenberger alls beuelchaber wyld. herrn Ambrosÿ Gilgen selig. erb. Ouch Carle Haßer v Heinrich haßen seiner bruder selig. erben, So dann herr Ambrosius Spiegell als geschworner vogt Fr Susanne Kochin H Melchior Dessingers selig. witwe, Item Christmann gegner als geschworner Vogt Margreden Kochin wÿland Caspar von Grieß des Metzigers selige witwe, So dann der Fromm wolgelert Magister Marcus Florus Inn namen sein v alls Ehevogt Fr. Elisabeth Kochin sein eheliche gemahell auch ein * vnd Gewalthaber Frawen Jacobeen Kochin wÿland Martin* Volmar burgers Zu Freyburg seligen witwe
Haben in gegensein des Ehrenvesten Fürsichtig wÿßen herrn Christoffell Stadlins Altameysters der SS alls Jetziger eÿgenthler. Inhaber vfgeschribner Behaußung Ime In bar geld erlegen 3000 guld. hauptsumm Zukünfftig begeren, V dann abgeloßt die 150 guldin gelts, so etwan Heinrich Zorn
von Zweÿen heußern ein Vord. v. hinder mit Ir hofestätten hoff Stallung v garten m den gebeu & Inn der S S obendig S Niclaus brucken einsyt neben herrn Daniel Wencker sel. erb. Behausung and.seit Daniel Koleffel geleg. Welch. Ehrenged. H. Ameyster kurtz verschyner Zeÿt von gedh. Heinrich Zorn erkhaufft zugl. pflichtig gewesen vermög bestenden v.schreybung In der Cantzley dern Neunden Junÿ v.schynen g* vfgeleg

D’après les tenants et aboutissants, la maison revient au consul Jean Wencker, fils de Daniel Wencker, puis à son fils Jean

Fils du consul Jean Wencker, Jean Wencker épouse en 1655 Marguerite, fille de Jean Jacques Kügler, l’un des trois directeurs de la Monnaie
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 250, n° 28) 1655. domin XXIII et XXIV Trinit. 18 et 25. 9.bris. Herr Johann Wencker der Jüngere, deß Ehrenvesten, fürsichtig vnd Hochweisen Herrn Johann Wenckers, alten Ammeisters &c ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Margaretha Herrn Johann Jacob Küglers verordneten dreÿers der Müntz vnd burgers alhier eheliche Tochter (i 268)

Marguerite Kügler se remarie avec Dominique Dietrich, veuf d’Ursule Wencker.
La maison décrite dans l’inventaire dressé après la mort de Marguerite Kugler, veuve de Jean Wencker et de Dominique Dietrich, est partagée par un acte reproduit dans l’inventaire des apports de Marguerite Wencker.

Fils du marchand Hermann Kempffer, Jean Nicolas Kempffer, syndic de la noblesse immédiate d’Alsace, épouse en 1680 Agnès, fille du marchand Jean Wencker

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 13-v n° 43)
1680. Iisdem Dom. [Dom. XXIV Trin. et I. Advent.] Hr Johann Niclaus Kempffer J.V. Ddus beÿ* der freÿen ohnmittelbaren Ritterschafft in dem vndern Elsaß wohlbestellter Syndicus ,weÿland Herrn Hemannen Kempfers, Burgers vnd Handelßmanns alhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Agnes Weÿl. Hn Johannis Wenckers deß Burgers vornehmen Handelßmanns vnd beÿ * löblich * Pfenningthurn wohlbestellt. Dreÿers nachgelaßene Eheliche tochter. Copul. Zu St Niclaus Mittw. 3. 10.bris (i 15)

Née le 12 février 1660, Agnès Wencker est la fille de Jean Wencker et de Marguerite Kügler
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 7) 1660. Domin. Sexagesima,welcher war der 12. huûs ist zu hauß in dem Nothfall, von der Wehmutter getaufft worden ein Junges döchterlein vnd Agnes genandt word. deß. herr Vatter war Herr Johannes Wencker, die Mutter aber fraw Margaretha Kiglerin, welches döchterlin folgendes dinstag war den 14. Februarÿ auff dem Abend, auch Zu dem übrig. tauff Cermon. gebracht (…) vnd stunden dazumahl Zu Gevattern vnd Göttlin Herr Andreas Brackenhoffer alter Ammeister als pfetter vnd Fraw Ursula Herr Dominici Dietterichs, Regierenden Hn Ammeister eheliche haußfrau Vnd fraw Salome herrn Francisci Reiseÿsens haußfraw als Götteln (i 185)

Le syndic Kempffer se convertit le 6 décembre 1685.
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 166) Le Sr Kempfs sindic de la Noblesse, 1685 decembre 6

Jean Nicolas Kempffer et Agnès Wencker remettent au notaire leur codicille dans le logement qu’ils occupent dans la maison du Directoire de la noblesse place Saint-Etienne et rue de la Croix
1687, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 53) N° 126
Codicill – persönlich erschienen der hoch Edel Gestreng vnd hochgelehrte herr Johann Niclaus Kempffer, Jur: Consultus und beÿ Vorlöbl. Gedachter Ritterschafft im Undern Elsaß hochansehnlicher Rath undt Sÿndicus, und mit Ihme die Edel, Viel Ehren und Tugendgezierte Fraw Agnes Kempfferin gebohrne Wenckerin, beÿde Ehegatten, von der Gnade deß Grund Gütigen Gottes auffrechter Gesunder Gehend: vnd stehender Leiber (…)
in ein mit roth und weißer seiden verschlossen Libell so der herr Testator in handen hielten, begreiffen laßen (…)
in der in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff dem Stephans Plan Gelegener newer Ritter behaußung, welche beede Testirende Ehegattin der Zeit bewohnen, dero Obern Eck: und so Genanten Ritterstuben mit denen fenstern auff gedachten Stephans plan und in das Creutz gäßlein außsehend, auff Sonntag den 20. Aprilis St: N: Vormittag Zwischen Neün, Zehen vnd eilff Uhren In dem Jahre 1687

Jean Nicolas Kempffer et Agnès Wencker font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du Directoire de la noblesse (Louis XIV a fait don du village de Plobsheim à Christophe Güntzer, syndic royal de Strasbourg, et à son beau frère Jean Nicolas Kempffer en récompense de leurs services)
1688 (8. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 10) n° 22
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so der Hoch Edel Gestreng und Hochgelehrte Herr Johann Niclaus Kempffer, beÿ der Hochlöbl. Freÿ ohnmittelbaren Nider Elsaßischen Ritterschafft hohansehnlicher Rath und Syndicus und die Hoch Edel viel Ehrenreich und tugendgezierte fraw Agnetha Kempferin gebohrne Weinckherin beÿde Ehe Gemahl einander theils nach ausweißung Ihrer Heüraths Verschreibung, theils vermög einer Zwischen Ihnen selbst getroffenen Accords für unverändert in den Ehestandt zugebracht auch ein und dem andern nunmehr eigenthümlich zuständig, welche Nahrungen Zwar, wie angeregte pacta dotalia vermögen, ehender Inventirt werden sollen, aber umb willen der Herr Syndicus bald nach vollzogenem Kirchgang eine Ambassade in Franckreich zuverrichten vernehmen müßen, auch die Lüfferung der Frawen vätterlich. Guts bis anhero auffgehoben worden, insteckhen verblieben dieweilen aber beÿden Ehegatten die Sach fernerhin in unerörtertem standt Zulaßen nicht beliebig, Als seind ane Zu end stehendem dato Zu vorkommung aller daraus besorgender differentien dieser Nahrungen in beÿsein beÿder Ehegemahlen wie auch deß Edel vest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Theobald Wildermuth Secretarÿ beÿ Löbl. gedachter Ritterschafft, als der Frawen erbettenen Assistenten vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum Mittwochs den 8.ten 7.bris st. n. A° 1688.

Wir hernachbenannte mit Nahmen ich Johann Niclaus Kempffer, Löbl Königl. freÿ ohnmittelbahrer Ritterschafft im Undern Elsaß Syndicus und Ich Agnes Kempfferin gebohrne Wenckerin beÿde Ehegemechte thun khundt aller denjenigen, so es Zuwissen von nöthen haben, hiemit vnd in crafft dießer schrifft, daß wir in vorbetrachtung deß todes vnd weilen ich Agnes Kempfferin hochschwangern Leibs binn, vnd nicht wißen kan, wie der Allgütige Gott es ferner mit mit dirigiren vndt fügen dörffe (…) beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg (-) den (-) Anno 1687.
In der Ritter Behaußung in der Statt Straßburg auff dem Stephans Plahn gelegen, befunden worden, wie folgt. In der obern Ercker Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dießer Cammer, In der Frantzösischen Cammer, Im Saal, Vor dießem Saal, In der Großen Stub, In dem nebens Cabinetel, In der Kinds stub, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Wohnstub, In der Nebens Stub, In der Nebens Kuchen, Im vnderen Haußöhren, In der Schreibstub, In des H. Studier Stub, Im Hoff Stübel, In der Bauchküchen, In der Gutschers Kammer, In der Undern Kuchen, Im Hoff, Im Gütten Keller, Im Gewölb – Zu Plobßheim
Eigenthumb an Einer Mühl sambt darzu gehörig Güttern. It. der helbe theil für ungetheilt von und ane einer mahlmühl mit 3. gängen (…) Zu Wibolßh.
Mann Lehen, Welche der H. Synd. von Einigen Adel. Stämmen Zu lehen trägt (…)
Eigenthumb ane dem dorff und herrschafft Plobßheim (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn unverändert Vermög. Sa. haußraths [non renseigné]

Mentions de Jean Nicolas Kempffer dans les registres du Magistrat (notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne)
1682 XIII (3 R 39) Herr Johann Niclauß Kempffern der Under Elsäßischen Ritterschaft syndico werden die 2 tertzen des wein zehenden zu Dorlißheim zu lehen auffgetragen. 477. 511.
1699 Conseillers et XXI (1 R 182) H. Joh: Niclauß Kämpffer sucht einige freÿheiten. 32.
1699 XV (2 R 103) 294 Deputation auß d. XIII. Stub betreffend herrn Conseiller Kempffer und Herrn Conseiller Geßlern Umbgeldts freÿheit
1701 Conseillers et XXI (1 R 184) Bedacht wegen Exemption Von dem Umbgeldt so H. Cons. Kempffer prætendirt. 177.
1704 Conseillers et XXI (1 R 187) Schreiben von Mons. de Chamillard wegen nicht genugsamer verstallung deß verstorbenen Kämpffers. 247.
1721 Conseillers et XXI (1 R 104) H. Joh: Niclauß Kempffer, vide Fr. Wenckerin Erben, lit. W. – Fr: Agneß Wenckerin Erben erhalten Pfenningthurn: Zinß. 201.

Rapport sur les luthériens convertis
1705, SHD (Vincennes) A 1, 1849
Il y a encore une autre contravention qui n’est gueres moins graue de la part de Mr Kempffer Conseiller au Conseil supérieur de Colmar, Il etoit luthérien et s’est converty, sa femme estoit Luthérienne et elle l’est encore, en cela il n’y a rien de contraire aux déclarations du Roy mais lors de cette conversion ils auoient une fille âge seulement de six a sept ans qui n’auoit point encore fait la cene. Elle deuoit este éleuée dans la Religion Catholique suiuant les reglemens du Roy cependant on luy a fait professer la Luthérienne (Mr Kempffer) a marié cette fille au Sieur (Buls) Luthérien marchand à francfort ou elle s’est établie. L’aisné de quatre garçons destiné a succeder l la charge de Conseiller de son Pere professe la religion Catholique mais l’on a assuré que les trois Cadets fort jeunes encore ne frequentent point nos Eglises. Ils ont un Precepteur luthérien (…)
(signé) De la Houssaye

Agnès Wencker qui ne s’est pas convertie meurt le 12 octobre 1717, à l’âge de 57 ans. Son corps est inhumé dans l’église de Plobsheim.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1704-1735) f° 74 n° 37) Dienstag den 12. Octobr. 1717 vormittag ein viertel vor 6 Uhr ist allhier in Straßburg seel. verschieden vnd beÿ Donnerst. 14. hujus von mir gehaltenen Leichpredigt Zu Plobsheim in die Kirch begraben worden weÿl. S. T. Fraw Agnes Kämpfferin geb. Wenckerin S. T. H. Johann Nicolai Kämpffers Vornehmen J. Cti vnd deß Königlichen Hohen Raths Zu Colmar Hochansehnlichen Assessoris geweßene Fr. Eheliebste, Ihres alters 57 Jahr vnd 8 Monat, welches bezeugen (unterzeichnet) Joh: Niclaus Kempfer Ehherr, Con.er, Johann Niclaus Kempffer Ambtmann als Sohn (i 77)

Conseiller au Conseil Souverain d’Alsace, Jean Nicolas Kempffer meurt le 9 juillet 1721. Son corps est transporté à Plobsheim et inhumé dans l’église.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 284)
Anno Domini 1721 die 9 mensis Julÿ mortuus est Prænobilis Dominus D. Joannes Nicolaus Kempffer supremi senatus Colmariensis Conciliarius sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, et die 11 eiusdem mensis et anni delatus est me infra scripto comitante ad pagum plopzen, ubi post celebratum missam sacrificium sepultus est in Ecclesiæ Parochiali de Plopzen (i 148)

Agnès Wencker meurt en 1717 puis Jean Nicolas Kempffer en 1721 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 2 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 20 788 livres, le passif à 4 711 livres.

1722 (29.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 10) n° 204
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und güthere, so Weÿland der hoch Edel Gestreng und hochgelehrte Herr Johann Nicolaus Kempffer, Conseiller au Conseil Souverain d’Alsace und die hoch Edle Viel Ehren: und tugendreiche Frau Agnes Kempfferin gebohrner Wenckerin, beÿde Ehegemahl nunmehr seeiige, nach Ihrem und Zwar Sie die Frau Conseillerin Zuerst nemlichen den 12.ten Octobris Anno 1717. Er Herr Conseiller aber Zu Letzt, nemlichen den 10.ten Julÿ Anno 1721. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgestorbenen beeden Ehegatten seeligen mit einander ehelich erzeugte Herren Söhne und Frauen töchtere auch dero herren Ehevögt (…) ingleichem Meister Johann Georg Zeiar den Ledigen Schreiner Von Weÿdhoffen an der Jpß gebürtig und Jacob Zuflige Von Siebenthal an der Lenck berner gebieths gebürtig den Laqueÿen (…) geäugt und gezeigt – So angefangen in Straßburg den 29.ten Aprilis Anno 1722.
Die abgeleibte Eingangs hoch Edel angezogene beede Eheleute seelige haben per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. die Hoch Edle, Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Catharinam Margaretham Grimmeißin gebohrene Kempfferin des Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Friderich Grimmeissen unter Ihre Chur Fürstl. durchleucht. Zu Pfaltz Garde Zu Pferd wohlbestellten Cornetts Frau Eheliebste, welche beneben dero herrn Ehegatten sich beÿ dem geschäfft eingefunden, In einem Stammtheil.
2. den Hoch Edel Vest Hochgelehrten Herrn Johann Nicolaum Kempfer, J.U. Ltum und hochverordneten Amptmann der Pflegd Illkirch den ältsten Hern Sohn, so sich gleichfalls in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft eingestelt, In dem andern Stamm theil,
3. der Hoch Edle, Viel Ehren: und tugendbegabte Frau Salome Bassÿn geb. Kempfferin, des Wohl Edel Vest und hochgelehrten Herrn Friderich Ludwig Bassÿ, Wohlmeritirten Rath und Amptmanns beÿ Ihro hochgräffl. G. Von Hanau in dem ampt Bergen und Rotha Frau Eheliebstin, so abweßend in deren Nahmen aus E: E: Kleinen Raths Mittel Crafft Extractum Memorialis von dem heutigen dato beÿ dießem geschäfft erschienen der Edel, Vest und hochgelehrte hr. Johann Franciscus Michael Schenck, J.U. Ltus und E: E: großen raths alter und E: E: Kleinen Raths jetziger Assessor ferner wohnte in deren Nahmen beÿ der Ehrenvest und großachtbahr hr. Johann Friderich Lobstein, der handelsmann burg. allhier, als bevollmächtigter Von der Fr. Salome Bassÿn, geb. Kempfferin Vom 24.ten Aprilis Anni 1722 jedoch dieße Frau tochter allein in die Legitimam das ist in den zwölfften theil der gantzen verlaßenschafft
4. den Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Daniel Kempffer, Jur. Candid. so Majorennis, dahero ohnbevögtigt, welche auch in selbst eigener Persohn dem Geschäfft abwartete, In dem vierdten Stammtheil, So alle Vier der Abgeleibten beeden Eingangs Edel angezogenen Eheleuten seeligen per Testamentum jedoch zu ohngleichen antheilern verlaßene Herren und Frauen Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Staaden beÿ dem Gouvernement gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff der Mittlern hindern bühn, Auff der Und.n bühn, In der Cammer A, In dem hindern Stüblein, In des Laqueyen Cammer, Vor dießem gemach, Auff dem hindern gang, In dem Mittlern Stock oben in der frantzösischen Camin Cammer und der darneben befindlich. Stuben, In dem Schwartzen tuch Cammerlin, In der Mittlern frantzösischen Camin Cammer und der daselbst befindlichen stub, (f° 21) Vor diesen Gemachen, Im Hoff, Im hindern Keller, Im Vordern Stock, In Herrn Joh: Daniel Kempffers Stub, Vor dießem Gemach, In der Mägd Cammer, Auff dem Obern Gang, Im Kleinen Frauen Stüblein, In des Herrn Conseiller seel. Schlaff Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Mittlern vordern haußöhren, In dem Tabackstübel, In derselben Kuchen, In der Bibliothec Stub, Im Hoff, In der Gerümpel Cammer
Zu Plobßheim seind hernach specificirte haußraths Posten gewesen und hiehero nacher Straßburg geführt worden
Eigenthumb ane einer Behaußung und Garthen auch Garthenhäußlein. Eine behaußung mit dreÿen und.schiedlich. stöcken als einem Vordern Mittlern vnd hindern sambt Ihren hoffstätten, 2.en höffen,, 2.en Bronnen und einem Gartthen daran, auch allen andern Ihren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeit geleg. in d. Statt Straßburg obwendig St. Niclaus brucken am obern Staden beÿm drachenfels, einseit neben frauen Stätt Meisterin Wormbßerin, d. abgeleibten Fr. seel. hochgeehrten Fr. Schwester, anderseit neben herrn haußer dem handelsmann hinden Zum theil auf Ihro g. Hn von Hürtgheim Zum theil auf Hrn H. Nicolai Kempfers J.U. Lti und einem Herren Sohns allererst erkauffte behaußung und übrig. theils mit dem nebens außgang in d. Bocksgäßlein stoß. so freÿ ledig Eigen und durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 5.t Maÿ Anno 1722 angeschlagen pro 2500 lb. Über solche behaußung sagt ein teutscher pergamentener Kffbrieff mit der Statt Straßburg Kleineren Secret Insigel verwahrt, de dato den 16.ten 8.bris Anno 1579. Ferner ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Kleineren Insiegel datirt den 23.t Junÿ Anno 1600. Darbeÿ gebund. noch Zehen alte pergamentin Kauffbrieff und ein paquet allerhand schrifften Sach alles signirt mit alt. N° 13. et 8.b auch Lit. A. welches alles aber sich dißmahlen nicht hervorgethan.
Item ein Garthen hausel Vor dem Fischerthor (…)
Eigenthumb ane einer Müh Zu Wibbolßheim
Eigenthumb ane dem dorff Plobßheim (Johann Niclaus Kempffern J.U.Lto Ambtmann prælegirt). Schloß, häußer, Ziegeloffen, Gärthen und andern gebäuen. Der halbe theil Vor ohnvertheilt ane dem dorff Plobßheim, gelegen in dem untern Elsaß nicht weit von Straßburg mit allen seinen Gerechtigkeiten, nominibus et actionibus, Und ist der überige halbe theil d. Frn. Stätt Meister Wombsßerin Zur tertz v. H. Syndici Güntzers seel. Hh. Erben der übrigen 2/3 theil Zuständig (…)
(f° 59) Copia Testamenti solennis inscriptis, 1687. den 20. Aprilis
Copia Dispositions, 1688 den 21. Aprilis
Copia Codicilli inscriptis, 1708 den 15. August
Copia Dispositionis inter liberos, den 27.ten Junÿ 1713
Copia Nach Disposition 1719 den 21. Aprilis, Copia Nachdisposition 1718 den 6. Junÿ, Copia Nach Disposition 14 Xbris 1719
Declaratio und respective Vergleich wegen dießer Verlaßenschafft, den 27.ten Julÿ Anno 1722
(f° 60) Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 1433, Sa. der Conseiller Charge 2500, Sa. Bibliothec, Nullum, Sa. Gutsch und Chaise 52, Sa. Fruchten 408, Sa. Wein und lährer vaß 182, Sa. Garthengewäches 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3552, Sa. Guldener Ring, Ketten, Peerlein, Armband und dergleichen Geschmeids 1215, Sa. baarschafft 268, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1968, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2850, Sa. Eigenthumbs ane dem dorff Plobßhem Nihil, Sa. Eigenthums ane einer Mühl Zu Wibolsheim 800, Sa. Eigenthumb ane Veld Ackern 3, Sa. Matten in Korcker bann 43, Sa. Gülth von liegenden güthern 5932, Sa. Korn, Wein, und häu Zehendens zu Mutzig, Dorlis: und Rumlenheim 140, Sa. Schulden 402, Summa summarum 20.788 lb – Schulden 4711, Nach solchem abzug 16.077 – Sa. Prælegats 525, Nach solchem fernern abzug 15.552
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 16.077 lb
Mannlehen, 247 lb. Ungewiß, Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenning 1080 lb, Ungiebige Gülten Von liegenden güthern 48 lb, Ungewiß, Zweiffelhafftee und Verlohrerne Schulden 787 lb
Copia Codicills. erschienen der hoch Edel Gestreng und hochgelehrte Herr Johann Nicolaus Kempffer, der ältere, Ihro Königlichen Maÿestäth in dero Conseille Souverain d’Alsace Zu Colmar hochansehnlicher Rath und Assessor, Zwar hohen alters dahero etwas blöden, Jedoch aber von der Gnade deß grundgütigen Gottes annoch auffrechten, gesundt, gehendt undt aufrechten Leibes (…) den 31. Aprilis Anno 1722, Johann Heinrich Lang

Jean Nicolas Kempffer, bailli du bailliage d’Illkirch, rachète les parts que Catherine Marguerite et Jean Daniel Kempffer possèdent de la maison

1722 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 232
Fr. Catharina Margaretha geb. Kempfferin H.n Johann Friedrich Grimmeißen Cornette von der Chur: Pfältzischen Garde zu Pferdt Fr. Eheliebste und H. Johann Daniel Kempffer Juris Candidatus so majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich H. Abraham Städels J.V.Lti und Commissionarÿ beÿ allhiesiger Canzleÿ
in gegensein H.n Johann Niclauß Kempffer J.V.Lti und Ambtmanns der Vogteÿ Illkirch Straßburgischer herrschafft
Ihre eigenthümliche 22/36.ste theil für ohnvertheilt ahne der Kempffersichen behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Vorder: und hinderhoff Gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier jenseith St Niclauß Bruck nächst dem Gouvernement ahm Staden, einseit neben Fr. Stättmeister Wurmbßerin wittib anderseit neben haußer dem handelsmann hinten auff theils auff H.n Dr. Gloxin theils auff Hn. XV.r von hürtigheim und theils auff kleinen den Kuttler und einen außgang auff das Bocks: gäßel habend gelegen, benebst denen den kellern befindlichen liegerlingen in einer in dem hauß vorhandenen feurspritz – wovon dem Hn Käuffer selbsten erbsweiß zuvorhin schon elff 36. theil, so dann Fr. Salome Bassÿn geb. Kempfferin samtlicher Interessenten Fraun schwester pro legitima paterna et materna dreÿ 36. theil eigenthümlich zuständig – auff den fueß von 5000 pfund, 3020 pfund

Jean Nicolas Kempffer épouse en 1711 Claudine, fille de Jean de Regemorte, directeur de la régie des fourages en Alsace
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 417)
Die 18 Anni 1711. vnica proclamatione facta (…) in vero ac Legitimos sponsos in facie sanctæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt Nobilis Dnus D. Joannes Nicolaus Kempffer advocatus in senatu Sanctæ Alsatiæ, filius nobilis Joannis Nicolai Kempffer Consiliarÿ in eodem senatu et Dnæ Agnetis Wenckerin et nobilis Domicella Claudina filia Nobilis Dni Joannis De Regemorte Directoris Generalis victualium Equestrum alsaticarum et Nobilis Dnæ Joannae Pellot (i 116)

Jean Nicolas Kempffer est bailli d’Illkirch de 1711 à 1766, date à laquelle il renonce à ses fonctions en conservant son traitement sa vie durant.
1711 Conseillers et XXI (1 R 194) die Illkircher Ambtmann stell würdt durch H. Joh: Niclauß Kämpffer Ltum juris ohne rubric ersetzt. 154. H. Joh: Niclauß Kämpffer der jünger würdt Ambtmann Zu Illkirch. 156. schwört auff die ihme abgelesene bestallung. 157
1766 Conseillers et XXI (1 R 249) die Von H. Lt. Kempffer gethane resignation seiner in die 55. Jahr obgehabten Illkircher Ambtmanns stelle wird Zu Obrig Keitl. genügen angenommen, ihme aber seine bißher genoßene Besoldung lebens lang beÿbehalten. 88.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Nicolas Kempffer à acquérir la maison des héritiers Klein à l’arrière de la sienne

1722, Conseillers et XXI (1 R 205)
(p. 145) Sambstag d. 2.ten Maÿ – H. Joh: Niclauß Kempffer erhalt Erlaubnuß mit gewißen Conditionen ein hauß allhier Zu kauffen.
Lt Mosseder, Nomine H Johann Niclauß Kempffer Ambtmanns der Pfleg Illkirch, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, dahin gehend, daß die beÿ der Versteigerung des Kleinischen in dem so genandten bocks: gäßlein gelegenen haußes, ihme der kein burger ist, geschehene adiudication gnädig Confirmirt, und daß solcher Kauff in allhiesiger Cantzleÿ: Contract: Stube Zu Verschreiben seÿe, die Obrigkeitliche Erlaubnuß ertheilet Werden möge, ist erkandt, Wird dem Imploranten als meistbietendem die Weÿland Johann Friderich Kleinen gewesten Kutlers und burgers allhier hinterlassene Kindern und Erben Zugehörige in dem Bocksgäßlein gelegen behausung Zu acquiriren und beÿ E. E. großen Rath sich adiudiciren, folglichen in Hiesiger Contract: Stuben den Kauff verschreiben Zu lassen Obrigkeitlichen Erlaubt, iedoch mit dießem expressen anhang und beding, daß Er sich daselbst in gegenwart unßerer Deputirten denen in der die Veräußerung der burgerlichen Häüßer und güther an frembde und unverburgerte Personen anno 1692. publicirten Instruction und darinnen angezogenen Constitutionen und Verordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden Zu submittiren, und darüber seine absondelichen Reuersales zu geben schuldig seÿn solle.

Les mêmes interdisent le même jour à Jean Nicolas Kempffer de rendre dans sa maison à Strasbourg des sentences en sa qualité de bailli d’Illkirch.
(p. 147.) H Johann Niclauß Kempffer Ambtmanns der Pfleg Illkirch Wird Verbotten allhier seine Ambtstag Zu halten, oder andere Gerichtliche handlungen Vorzunehmen
Ferners, Weilen Ex Contentis der Producti erhellet daß er seine Ambtstäg und andere Gerichtliche handlungen allhier Vorzunehmen gesinnet ist, Soll demselben solches untersagt und verbotten werden, Quia extra territorium Jus dicenti impune non paretur, Mithin alles, Was er in hiesiger Statt in qualität eines Ambtmanns aburthlen Würde, nicht allein für null und nichtig geachtet, sondern auch alß ein Eingriff in Eines Löbl. Magistrats Juridiction müste angesehen Werden.
Deputati H. XV. Leitersperger u H. Rht Reineri umb sowohl nomine Magistratus der Verschreibung beÿzuwohnen, alß den bescheid anzuzeigen.

Marguerite Dotzler, veuve du boucher Jean Frédéric Klein, et ses enfants vendent à Jean Nicolas Kempffer une maison sise ruelle du Bouc, attenant à la sienne

1722 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 330
(2275) weÿl. Johann Friedrich Kleinen gewesten Metzgers wittib Margaretha geb. Dotzlerin beÿständlich ihres Vogts Johann Michael Metzgers des Metzgers, So dann Johann Lobstein metzger als vogt gedachten Kleinen nachgelaßenen Kindts erster ehe Dorothea Kleinin und endlich Eberhard Friedrich Vogt besagten Kleinen kindts zweÿter und letzter ehe Maria Elisabetha Kleinin
S.T. H. Johann Niclauß Kempffer J.V.Lti und Ambtmanns der Vogteÿ Illkirch, /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
Eine Behausung hoff hoffstatt und Gartten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier im Bochsgäßlein, einseit neben H. Käufers hinderhauß anderseit neben Johann Jacob Kamm dem Metzger und hinten auff H. Fünffzehner Frantz Joseph von hürtigheim – um 1850 ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 425 pfund

Jean Nicolas Kempffer demande l’autorisation de démolir en partie l’écurie qui sépare sa maison de celle qu’il vient d’acheter et un passage entre les deux jardins. L’affaire est renvoyée aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour ce qui est de l’écurie et aux Préposés au bâtiment pour le passage.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
(p. 251) Sambstag d. 27. Junÿ 1722.
Moss nôe. H Joh: Nicolai Kempffers Ambtmanns der Pfleg Illkirch, weil H. Principal den Zwischen seines vätterlichen und der new erkaufften behaußung befindlichen Stall zum theil weg thun, und einen eingang aus einem Haus in das andere machen, jngleichem einen Zwischen denen beiden Gärthen stehende altan removiren laßen will, alß bitt Er umb gn. permission solches in des werck setzen Zu dörffen.
Erl. wird das begehren wegen des Stalls removirung an Herrn Räth und XXI. verwießen das weitere petitum aber Zu untersuchen die hochverordnete Oberbawherren abgeordnet.

Les Quinze autorisent Jean Nicolas Kempffer à démolir une cave à l’arrière de sa propriété (58 pieds de long, 20 de large, 6 pieds 6 pouces de haut) et une écurie (23 pieds de long, 30 de large) pour agrandir son jardin. Comme les deux propriétés seront mises en communication, le pétitionnaire devra régler un cens annuel de trois livres.
(p. 333) Freÿtag d. 12. Sept. 1722. – H. Niclaus Kempffer pt° Erlaubnus Zweÿ häuser Zusammen Zubrechen
Obere Baw hereren laßen durch hrn Secret. Kleinclaus referiren, Es hab H. Niclaus Kempffer Ambtmann der Pfleg Illkirch in einem gehaltenen Recess berichtet, daß er den Zwischen seiner Vätterlichen undt der New erkaufften behaußung befindlichen, Stall Zum theil weg thun, und einen eingang aus einem hauß in das andere machen, ingleichem einen Zwischen beeden gärthen stehenden altan removiren laßen wolle, mit bitt Ihne gnädig zu permittiren solches in das werck setzen zu dörffen, worauff erkandt word. daß wegen removirung oder verkleinerung des Stalls die Sach für hrn Räth undt XXI. verwiesen sein, das weltere petitum aber von Ihnen den hochverordneten Oberbawherren untersucht werden solte. Alß man hierauff den augenschein eingenommen habe man gefunden, daß der H. Implorant hinten in seinem hoff an den garthen stoßend, einen überzwerchen Keller mit steineren Blatten belegt, nemlich lang 58. Schuh breit 20 schuh, und hoch von dem boden 6. Schuh und 6 Zoll Wie auch ein stück von dem Stall 23. Schuh lang und 30 Schuh breit begehre weh zu brechen, damit sein garthen mit dem darzu gekaufften hoff möchte vergrößert werden. Durch die ordnung de anno 1552. so im Jahr 1582. noch ferner extendirt und erläutert worden, seÿe versehen, daß ohne Mghh consens nicht nur allein Kein haus Zum andern solle gebrochen, sondern so gar Klein platz von einem hoff oder garthen Zum andern gezogen werden solle, beÿ auffschlagung der protocoll aber von gar vielen Jahren her habe man Viele præjudicia gefund. da dergleichen dauon Implorirenden Parthÿen concedirt worden, aber allezeit cum onere, da einigen Zuweilen für eine solche concession nach gestalten sachen 20. 50. 100 biß 200. lb. d. ein vor alle mahl Zu bezahlen angesetzt worden, andere aber seÿen mit einem jährlichen bodenzinß à 1. lb 10 ß 2 lb biß auff 3 lb. onerirt und beladen worden. und weilen durch removirung erwehnten altans der H Implorant Communication bekomme, alß vermeine man daß Ihme solches Zwahr zu concediren, Er aber pro hac concessione gemeiner Statt einen jährlichen bodenzinß von 3 pfund Zu bezahlen schuldig sein solte. pt° Verkleinerung des Stalls aber es beÿ voriger erkanntnus es sein verbleiben haben könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend.
Herr Prætor Regius ließ sich hierauff vernehmen, Er vermeine das referirte bedacht Könte confirmirt werden. Erkannt, bedacht gefolgt.

Compte rendu des préposés au bâtiment. La galerie en pierre qui surplomble la cave a 58 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de haut et 20 pieds de large. Le pétitionnaire a l’intention de construire un nouveau mur de séparation en aménagent un accès au puits depuis chacune des deux maisons.
1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
(f° 70-v) Donnerstags den 6.ten Eiusd. [Augusti] – Herr Lt. Johann Niclaus Kempfer pt° durchbruchs
Ferner Augenschein eingenommen in Herrn Lt. Johann Niclaus Kempfer des Amptmanns in dem Ampt Illkirch am Staden ohnfern dem Gouvernement liegender Behaußung, in welcher Er die hinten im garthen befindliche 58 ½ schuh lang 6 ½ Schuh hoch v. 20 Schuh breite steinerne altan darunter ein Keller ist, beneben einem theil von dem daneben befindlichen Stall will wegbrechen und dadurch Seinen Garten mit dem jenigen hinten daran gelegenen, und mit einer im Boxs Gäßlein ohnlängst erkaufften behaußung, Großen Garthen in solcher breite Zu vereinigen, nebens aber ein mehrers nicht verlangen als sein Keine 22 schuh breite passage, vmb neben dem Stall von einer behaußung in die andere Zukommen, welche beede wohnungen Er nachgehendts durch eine gantz newe Maur Separiren, vnd den in dem Hoff bereits befindlichen Bronnen Zur helffte in solche newe Maur einzäunen laßen will. Erk. Unsern Herren den Fünffzehen überlaßen

(f° 87-v) Sambstags den 19. Ejusd. [Sept.] – Herr Lt. Johann Niclaus Kempfer pt° durchbruchs
Herrn Lt Johann Marx Mosed.n wurde auch angezeigt, daß Herrn Lt. Johann Niclaus Kempfern, dem Amptmanns des Ampts Illkirch willfahrt worden, die in seiner am Staden liegender Behaußung befindliche 58 ½ schuh lang 6 ½ Schuh hoch und 20. schuh breite steinerne altan, darunter ein Keller ist, dörffe wegbrechen und dadurch Seinen, mit dem an der erkaufften im Bocks Gäßel liegenden behaußung befindlichen Garthen Zu vereinigen, wavon Er Jährlichen auf dem Pfenningthurn 3 lb d. bodenzinß gegen solle, was aber die Veränderung des Stalls und den durchgang wie auch die Separation dießer beeden Häußer, betrifft, wird das petitum an Herren Räth vnd Ein und Zwantzig verwiesen.

Jean Nicolas Kempffer vend à l’avocat Charles César Feriet l’office de conseiller du roi dont il a hérité.
1724 (14.7.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 979)
Vente d’un office Du 24 juillet 1724 – furent presens Maitre Jean Nicolas Kempfer Bailly du Bailliage D’Ilckirch demeurant En sa maison Sur le Staden près le Gouvernement En Cette ville D’une part
Et Monsieur Maitre François Dietremant, Conseiller veteran du Conseil souverain d’Alsace, Preteur royal de la ville de Colmar, Subdelegué à l’Intendance d’alsace, au nom et comme tuteur honoraire de Maître Charles Cæsar Feriet avocat au Conseil souverain d’Alsace, actuellement logé En l’Hotellerie du Parc en cette ville D’autre part
(…) que M° Jean Nicolas Kempfer a presentement baillé et mis es mains dud. Maitre Charles Cæsar Feriet sa procuration ad Resignandum qu’il a passé authentique par devant moy notaire pour résigner es mains du Roy Notre Sire de Monseigneur le Chancellier et Monseigneur Le garde des Sceaux L’office de conseiller du Roy En son Conseil souverain d’Alsace au nom et En faveur de Maitre Charles Cæsar Feriet, lequel office appartient En toute propriété audit Sieur Kempfer vendeur, En vertu du partage fait Entre luy et ses Cohéritiers par devant Lobstein Notaire juré de cette ville le 28 septembre 1723. (…)
Scavoir Les Lettres de provision dud. office obtenues de Sa Majesté par deffunt ledit Monsieur Maître Jean Nicolas Kempffer premier acquéreur dud. office signées Louis (…)
Le present traitté et Resignation faits moyennant la somme de 27.000 livres tournois

Jean Nicolas Kempffer et Claude de Regemorte hypothèquent la maison au profit de l’oratoire de la Toussaint pour lequel agit son receveur Valentin Juncker

1725 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 421
H. Johann Nicolauß Kempffer J.V.Ltis und Ambtmann der Pflegd Illkirch Straßburgischer herrschafft und Fr. Claudia geb. regemorte mit beÿstand ihres bruders S.T. H. Jean Denys de Regemorte Conseiller Clerc au Conseil souverain d’Alsace und Canonicj des Collegiat Stiffts zum Jungen St Peter und ihrer Mutter bruders H. Alexandre pellot Capitaine au Régiment de Tallard
in gegensein S.T. H. Valentin Juncker J.V.Lti als Schaffners des Oratorÿ zu Aller heÿligen im Nahmen der H. Præbendariorum daselbst verkauff ein zinß von 100 gulden
hypothecirt, H. Ambtmann Kempffer für seine persohn allein Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff stallung gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Staden ohnfern dem Gouvernement einseit neben Fr. Stättmeisterin Wormbsßerin geb. Wenckerin der wittib anderseit neben haußer dem handelsmann zum theil theils neben H. Dr Gloxin hinten auff eine andere ihm gleichfalls zugehörige behausung

Jean Nicolas Kempffer et Claudine de Regemorte hypothèquent la maison au profit de Reynauld Bruno le Blanc de Chatauvillard

1726 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 245
Sr Jean Nicolas Kempffer Bailly du baillage d’Illkirch dépendances de cette ville et D° Claudine de Regemorte assistée des Sr Eckert et Moussler tous deux assesseurs au petit Sénat de la même ville
à Mre Reynauld Bruno le Blanc de Chatauvillard, avocat en parelement estant de présent à Paris, comparant par son mandataire le Sr Jean Francés Directeur des hopitaux du Roy de la province d’alsace, 40.700 livres tournois
hypothèquent, une maison scise en cette ville prés le gouvernement au Canton dit Staden au dela du pont de St Nicolas consistant en deux corps de logis et une maison de derrière avec ses Cour jardin droits dépendances et appatenances, d’un costé à Mde Wormser veuve née Wencker et a une autre maison appartenante aux Sr et De Kempffer de l’autre côté Hauser Marchand de tabac et à M. d’hurtigheim Stettmeistre et au Sr Gloxin Medecin, aboutissant derrière en partie sur lad. maison des debiteurs et partie à Jean Jacques Kamm boucher – auenue aud. Sr Kempffer de la succession de Mr Nicolas kempffer Conseiller au Conseil souverain d’Alsace son père – chargée d’une rente annuelle de 200 livres envers l’oratoire des Toussaints en cette ville racheptable avec 400 livres tournoises
Plus une autre maison scituée a costé de la précédente avec toutes ses dépendances dans la rue dite Bocks: gäsel d’un côté la susdite maison, de m’autre audit Kamm et aboutissant au même – acquise des héritiers Jean Frédéric Klein boucher
(et des vignes jardin et caves situées a Dorlisheim et rentes)

Jean Nicolas Kempffer vend au marchand Jean Georges Hausser la maison qu’il a achetée quelques années plus tôt en conservant le jardin. Les parties conviennent de servitudes réciproques.

1729 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 402
H. Benedict Heinrich Marbach Jur: Cand: als mandatarius Hn. Lt. Johann Nicolauß Kempffer Ambtmann des Ambts Illkirch
in gegensein H. Johann Georg Haußer des handelsmanns
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, nichts davon als dem ehemals dazu gehörten gartten so aber der H. Verkäufer zu dem seinigen gezogen hat und unter jetzigem Verkauf und kauff nicht begriffen, welches hauß allhier im Bocksgäßel, einseit neben Johann Jacob Kamm dem Metzger anderseit neben dem H. Verkäufer Selbst hinten auff eben deßelben gartten
Wobeÿ ausdruckentlich bedungen worden, I° daß das Regenwaßer so von H. Verkäufers hinderer behausung in jetzt verkaufftes hauß fallet und fließet noch ferner hin und allerzeit jure servitutis dominantis stillicidÿ und fluminis dahin fallen und fließen, der H. Verkäufer aber und deßen Nachkommende den zwischen beeden häußern auff der Maur jetzt verkaufften haußes lliegenden höltzernen nach auff seine cösten erhalten, und hingegen der tachtrauff von verkaufftem hauß gleichfalls wie bißher in des H. Verkäufers gartten fallen und als einer servitute stillicidy angesehen werden und der Käuffer schuldig sein solle, den aus der Kuchen verkaufften haußes in des H. Verkäufers gartten seinen auslauf gehabten waßerstein von dar hinweg und in seinen hoff zu richten, 2° alle bereits in verkaufftem hauß befindliche sowohl als die künfftig in selbiges zubrechen und zu öffnen vorhabende fenster so viel deren an der seiten des H. Verkäufers garttens sich befinden werden, und dahin sehen, sollen auff des Käuffers Kösten verkrembßet, auch die in dem holtzhauß des verkaufften haußes vorhandene dreÿ fenster umb dreÿ schuh oder wenigstens soviel erhöhet werden, damit mann weder von daraus in den gartten noch auß dießem in verkaufftes hauß weder jetzt noch ins künfftige sehen möge, hinwieder aber ist der verkäuffer verbunden, die in seinem Stall und der darüber liegenden Kammer befindliche in des kauffers hoff sehend Liechter die aber von dem Käuffer weder verbauen noch verfinstert werden können auff seine cösten vergrembßen laßen, 3° behaltet sich der Verkäufer bevor, seine eigenthümliche lange garttenmaur so den gartten von verkaufftem hauß scheidet, biß ahn den ersten Stock erstged. haußes auff seine cösten erhöhen, selbige aber höher nicht aufführen laßen wie dannach der Käufer sich verpflichtet keinen bau ahn ged. Maur höher als eines stockwercks höhe zu führen, 4° ist der verkäufer nicht berechtiget ahn verkaufftem hauß im gartten einige Maur oder anders gebäu auffzuführen wordurch sothanem hauß Lufft oder Liecht benommen und geschwächt würde, 5° obligirt sich der H. Verkäufer die aus dem gartten in verkaufftes hauß gehende thür auff seine cösten zu mauren zu laßen, ahn deren stell aber erlaubet der Käuffer dem Verkäufer ohnfern des Bronnens eine kleine thür durch die garttenmaur in des käuffers hoff umb sich des allda stehenden Bronnens bedienen zu können, zu brechen, welche öffnung aber als ein bloßes precarium angesehen und von dem Käuffer zu allen zeithen wiederruffen werden soll und kan – um 1250 pfund

Outre son fils ci-dessous, Jean Nicolas Kempffer a trois filles qui deviennent religieuses à Saverne, Marie Elisabeth, une deuxième Marie Elisabeth et Françoise
La congrégation de Notre-Dame de Saverne – VIII. Les Admissions. (A. Adam, Revue d’Alsace)
29. Sœur Marie Elisabeth Kempfer, le 31 janvier 1736, en religion Marie Louise Agnès, novice du chœur, fille de M. Jean Nicolas Kempfer, bailli d’illkirch et de Dame Jeanne Claude de Regemorte, née le 2 février. 1715 et baptisée le 3, en la paroisse de Saint-Louis à Strasbourg, examinateur M. Hubert Mehlem, prevost et chanoine de Saverne.
32. Sœur Marie Elisabeth Kempffer, le 29 avril 1738, en religion Marie Thérèse, novice du chœur, fille de M. Jean Nicolas Kempffer, bailli d’Illkirch et de Dame Marie Anne Claudine de Regemorte; née le 12 janvier 1720 dans la paroisse de Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg, examinateur M. le chanoine Mehlem. (Elisabeth Kempfer mourut à Saverne le 6 juin 1806, à l’âge de 91 ans.)
39. Sœur Françoise Kempffer, le 3 mai 1743, en religion Monique, novice du chœur, fille de M. Nicolas Kempffer, Bailli d’Illkirch, Schilck, Bischen et Hönen et de D° Marie Anne Claudine de Regemorte, née le 26 juin 1726 et baptisée le 27 dans la paroisse de Saint-Louis à Strasbourg, est avertie que comme elles seront trois sœurs dans la même maison, elle ne pourra avoir voix en chapitre, ni passive ni active, tant qu’elles vivront toutes les trois, mais après le décès de l’une d’elles, sera comme toutes les autres religieuses, a répondu qu’elle s’y soumet volontiers et qu’elle prie le Seigneur de conserver longtemps ses chères sœurs – examinateur M. le curé Brucker. (en ligne)

Jeanne Claudine (de) Regemorte meurt le 26 mars 1760. Son corps est inhumé le lendemain à Plobsheim.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 27) Anno Dni 1760 die 26 Martii mortua est D. Johanna Claudia Regemorte uxor Dni Joannis Nicolai Kempffer Dni in plaupshem, sacramentis pœnitentiæ, Eucharistiæ & Extremæ unctionis rité munita, cujus corpus a me infra scripto parocho ad S Ludovicum intra Argentinam funus deducente delatum fuit ad Ecclesiam parochialem in plaupshem intra quam a R. D. parocho dictæ Ecclesiæ sepultum fuit die 27 Ejusdem mensis & anni (i 15)

Jean Nicolas Kempffer, bailli de Dorlisheim (Illkirch) et seigneur de Plobsheim, meurt en 1768. Son corps est inhumé dans l’église de Plobsheim (notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne).
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 221)
Anno Domini 1768 die 8. Aprilis mortuus est Dnus Joannes Nicolaus Kempfer Dinasta in Plopsheim et Satrapæ in Dorlisheim et aliis Locis viduus defuntæ Dnæ Joannæ Claudiæ Regemorte sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, cujus Corpus die 11. ejusdem Mensis et anni ex licentiâ Reverendissum DD. ordinarii domo suâ ad Ecclesiam parochialem dicti Blopsheim directi delatum fuit in quâ a Rdo Dni Parochi dictæ Ecclesiä sepultum fuit (i 112)

Contrat de mariage passé entre Jean Baptiste Kempffer et Anne Bruno Françoise Baron de Saulnais, remplacé par le suivant.
1741 (8.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 66)
Mariage (Il y a un autre Contrat de mariage du prem. fev. 1742) – furent presens Monsieur M° Jean Baptiste Kempfer Conseiller de la Régence et Chambre des Comptes de L’Eveché de Strasbourg, fils de M° Jean Nicolas Kempfer, Seigneur de Plobsheim, Bailly du Baillage de Dorlisheim et de Dame Claude de Regemorte son Epouse demeurant en cette ville près le Gouvernement Paroisse St Louis, faisant Stipulant et agissant pour luy et en son nom du bon gré et consentement desdits Sieur et Dame ses Pere et mere, presens d’une part
Et Messire François Joseph Baron de Mackau Seigneur de Hurtigheim l’un des stettmeistres ou Preteurs de cette ville de Strasbourg ayeul maternel et tuteur Naturel et honoraire de Demoiselle Anne Bruno Françoise Baron de Saulnais, fille et seule et unique heritière Naturelle et Testamentaire de feu Messire Zenobie Baron Sieur de Saulnais, en son vivant Ecuyer Conseiller du Roy Receveur des finances d’Alsace au Bureau de Colmar et Commissaire ordinaire des Guerres et de defunte Dame Gabrielle Victoire Baronne de Mackau de hurtigheim son Epouse, et encore le sieur Maurice Vaudin avocat en partement Receveur de la fabrique de La Cathédrale de cette ville de Strasbourg tuteur oneraire établi par justice à Ladite demoiselle de Saulnais, faisant Stipulant et agissant pour elle presente et de son consentement d’autre part

8. En faveur et contemplation duquel futur mariage lesdits sieur et Dame Kempfer pere et mere, elle à cet effet autorisée de sondit Epoux, ont fait et font audit sieur Jean Baptiste Kempfer leur fils ce acceptant pour luy ses hoirs et ayant cause et pour luy être et demeurer propre, don et donation pure et simple entre vifs et jrrevocable de la part et portion qui leur appartient en propriété de la terre et Seigneurie de Plobsheim (…)
et en outre leur maison scize en cette ville près le gouvernement et qu’jls occupent avec ses appartenances et dépendances et tous leurs biens fonds et immeubles sans exception et sans aucune réserve, Bien entendu cependant que ledit sieur Kempfer Pere aura l’usufruit sa vie durante de tous lesdits biens ainsi donnés (…)
Toutes les cessions donations ci-dessus faites par lesdits Sieur et Dame Kempfer Pere et mere à la charge par le sieur futur Epoux et les siens de payer et delivrer, si le cas échet, à demoiselle Françoise Kempfer sa sœur sa Légitime qui fera le sixieme en la succession de l’un et l’autre desdits Sieur et Dame leurs pere et mere (…)
Fait lû et passé audit Strasbourg Le huitieme Aoust 1741.

Conseiller du roi, commissaire ordinaire des guerres, receveur des finances d’Alsace et conseiller de la régence et chambre des comptes de l’évêché de Strasbourg, Jean Baptiste Kempffer épouse en 1742 Anne Bruno Françoise, fille de Zénobie Baron, sieur de Saulnais, receveur des finances d’Alsace. Jean Nicolas Kempffer fait donation de sa maison à son fils lors du contrat de mariage.

1742 (1.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 67)
1 février 1742, Mariage – furent presens Monsieur M° Jean Baptiste Kempfer Con.er du Roy Commissaire ordinaire des Guerres et Receveur des finances d’Alsace et Conseiller de la Régence et Chambre des Comptes de L’Eveché de Strasbourg, fils de M° Jean Nicolas Kempfer, Seigneur de Plobsheim, Bailly du Baillage de Dorlisheim et de Dame Claude de Regemorte son Epouse demeurant en cette ville près le Gouvernement paroisse St Louis, faisant Stipulant et agissant pour luy et en son nom du bon gré et consentement desdits Sieur et Dame ses Pere et mere, presens d’une part
Et Messire François Joseph Baron de Mackau Seigneur de Hurtigheim l’un des Stettmeistres ou Preteurs de cette ville de Strasbourg ayeul maternel et tuteur honoraire et Naturel de Demoiselle Anne Bruno Françoise Baron de Saulnais, fille et seule et unique héritière Naturelle et Testamentaire de feu Messire Zenobie Baron Sieur de Saulnais, en son vivant Ecuyer Cons.er du Roy Receveur des finances d’Alsace au Bureau de Colmar et commissaire ordinaire des Guerres et de defunte Dame Gabrielle Victoire Baronne de Mackau de hurtigheim son Epouse et encore le sieur Maurice Vaudin avocat en partement Receveur de la fabrique de La Cathédrale de cette ville de Strasbourg tuteur oneraire établi par justice à Ladite demoiselle de Saulnais, faisant Stipulant et agissant pour elle presente et de son consentement d’autre part
2. En faveur et contemplation duquel futur mariage lesdits sieur et Dame Kempfer pere et mere, elle à cet effet autorisée de sondit Epoux, ont fait et font audit sieur Jean Baptiste Kempfer leur fils ce acceptant pour luy ses hoirs et ayant cause et pour luy être et demeurer propre, don et donation pure et simple entre vifs et jrrevocable de la part et portion qui leur appartient en propriété de la terre et Seigneurie de Plobsheim (…)
et en outre leur maison scize en cette ville près le gouvernement et qu’jls occupent avec ses appartenances et dépendances et tous leurs biens fonds et immeubles sans exception et sans aucune réserve, Bien entendu cependant que ledit sieur Kempfer Pere aura l’usufruit sa vie durante de tous lesdits biens ainsi donnés (…)
Toutes lesquelles donations sont faites par lesdits Sieur et Dame Kempfer pere et mere à la charge par le sieur futur Epoux et les siens de payer et delivrer à demoiselle Françoise Kempfer sa sœur sa Légitime dans les successions paternelle et maternelle (…) il en sera de même du Sr Alexandre Kempfer frere du futur époux si ledit Alexandre Kempfer obtient permission et dispense de quitter l’Etat monastique auquel cas il sera réduit à sa légitime
(signé) Kempfer fils, anne bruno françoise baron desaulnais

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 198)
Hodie 5. mensis februarii anni 1742 sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus joannes baptista Kempffer eques Consiliarius regis armaturæ militaris inspector et Rei ærariæ in hac provincia Coactor, filius Domini joannis Nicolai Kempffer Dynastæ Loci de plopsheim et juridictionis De Dorlsheim prætoris et Dominæ claudiæ de Regemorte Conjugum, et Domicella Anna bruno francisca Desaulnais filis Domini Zenobii Baron Desaulnais equitis Consiliarii Regii militaris, armaturæ militaris inspectoris et ærarii Regii in alsatia quæstoris et Dominæ Gabrielis victoriæ De Hürtigheim conjugum Defunctorum ambo Commorantes in hac parochia, adfuerunt testes Dominus Franciscus Josephus De Hürtigheim eques militaris ordinis Sancti Ludovici, Dynastus Loci de Hürtigheim et prætor argentinensis avus sponsæ, Dmi joannes ludovicus de Hürtigheim quodam sponsæ avunculi (signé) Jean baptiste Kempffer, anna bruno françoise desaulnais

1745 (3 R 90) H. Kempffer den Commissaire des guerres soll das gewohnliche Quantum vor sein Logement gegeben werden. 140.

Jean Baptiste Kempfer achète la maison à l’arrière de la sienne (VIII 48 sur le plan Blondel) des héritiers Bay, pour moitié le 9 juillet 1781 et pour l’autre moitié le 6 juillet 1784.

Ancien ministre plénipotentiaire près des cours étrangères, Jean Baptiste Kempffer fait son testament par lequel il lègue la propriété de sa maison à sa petite-fille Anne Hélène Charlotte de Wittgenstein et la jouissance à sa femme.

1784 (31.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1094) n° 66
Dépôt de testament du 31 juillet 1784. – fut present en personne Mr Jean Baptiste de Kempfer, Ecuyer ancien ministre des Cours Etrangeres dt. audit Strasbourg sain d’esprit Jugement mémoire et entendement (…) Lequel a présenté et exhibé Le présent Cahier Cousu d’une Gaine de fil Bleu et Blanc et muni du cachet de ses armes en cire rouge dans lequel cahier Il a declaré avoir renfemé son testament (…)
Je soussigné jean baptiste de Kempfer domicilié en alsace ou j’ay ma maison et ou j’ensens et ueux conserver mon domicile jusqu’à la fin de ma vie en quel lieu je puisse me trouuer, auoir mon habitation oui deceder, etant sain de Corps et d’esprit, j’ay fait ma presente disposition holographe de derniere uolonté que j’ay ecrit entierement de ma main en apposant le cachet ordinaire de mes armes au bas de chaque page, que j’ay signé
article deuxième, Le bien dont je jouis est composé de trois objets, de mon patrimoine, de celuy de ma chere epouse et des acquets et conquets faits pendant notre mariage. Trois contrats renferment les engagements que j’ay contracté dans la famille, le Contrat de mon mariage, celuy de ma fille ainée auec feu Monsieur degayot, et celuy de ma fille cadette auec Monsieur le Comte de Wittgenstein
mon patrimoine est composé de ma maison paternelle que j’occupe dans cette ville, laquelle j’estime 35.000 francs, et de la moitié de la terre seigneuriale de plobsheim, moitié que par des raisons connues je n’estime que 87.000 liures, les autres rentes qui m’ont été données par le troisième article de mon contrat de mariage sont ou féodales ou viageres et s’eteindront par mon deces (…)
article troisième, ma chere épouse ses apports ou la ualeur d’iceux, même auec des augmentations tirées de nos épargnes et qui par cette raison sont des acquest, un arrangement general dans le Roiaume m’a rendu propriétaire de l’office de receveur des finances d’alsace, qu’elle avoir apporté en mariage (…), tous mes acquets et conquets faits de notre economie pendant notre communauté apartiendront en toute propriété a ma chere epose si elle ne survit, c’est la disposition claire et precisse du contrat de notre contrat de mariage dont* a été de nouveau réservée et assurée par l’article 10° du contrat de mariage la fille cadette, de ces acquets font partie la maison que j’ai acquit dans le bockgaessel de cette ville des héritiers bay, les augmentations de finances que j’ai acquittés de mes charges de commissaire des guerres et de receveur des finances, de même que les livres, effets, meubles (…) de meme que la part et portion de la seigneurie de plobsheim que j’ay acquit des héritiers de feu Monsieur de guntzer le quinze (…)
Article quatrième, les engagements que j’ay contracté pour l’établissement de nos deux filles ont fait la plus douce occupation de ma vie, ma fille ainée après avoir eté mariée en alsace s’est trouvé ueuve sans enfants, paroissant resignée a un ueuuage eternel, elle nous a incité de faire a sa sœur des avantages que nous luy offrions au cas qu’elle se maria de nouveau a paris, par d’autres motifs encore nous auons fait des efforts pour faire un sort considerable a ma fille cadette en la mariant en l’année 1775, Tous ce qui nous luy auons donné assuré et avancé excede cent mil ecus, peu de temps après sa sœur ainé a conuolé en secondes noces, elle a aujourd’hui un enfant, elle en mesure d’en auoir d’autres encore, sa conduite merite eloges a tous egards, et le plus cher de mes desirs est de rapprocher mes deux filles d’une égalité de fortune qui influe souuent sur l’union des familles, j’institue ma fille ainée uictoire épouse de Monsieur de Boistel, mon héritière de la moitié de la terre seigneuriale de plobsheim que je tiens de mes peres (…)
article cinquième, j’institue ma fille cadette anne charlotte josephine epouse de Monsieur le comte de wittgenstein je l’institue disje mon heritiere de la moitié de la portion de la terre seigneuriale de plobsheim que je tiens de de mon respectable pere (…)
article sixième, je donne et legue a ma petite fille et filleule anne helene charlotte de Wittgenstein fille de ma fille cadette ma maison scise dans cette ville sur le quay de saint Nicolas, cette maison est composée d’un corps de logis donnant sur ledit quay, d’un corps de logis donnant sur le jardin, d’un autre ou est la cuisine, d’un jardin d’une cuisine neuve, d’un bâtiment ou sont les remises et de trois cours, cette maison comprend tout le terrain et tous les batimens que je possede depuis le susdit quay jusqu’a la cour de la maison que j’ay acquit des héritiers bay et qui commence ou le bâtiment de mes remises finit, je donne et legue ladite maison a ma petite fille et filleule dans l’etat ou elle sera a mon deces, à charge d’en laisser la jouissance a sa grand mere ma chere epouse sa vie durante
[Annexe] Par devant le Notaire Impérial soussigné fut present son Excellence Ill.me Mr George Ernest, Comte de Sayn et Wittgenstein, Marechal des Camps et armées du Roi demeurant actuellement en cette ville rue St Antoine, Lequel a declaré authoriser ainsi que par les présentes il authorise De Anne Charlotte Josephine Baronne de Kempfer son épouse, fille et heritiere partiaire de feu Mr Jean Baptiste Baron de Kempher vivant Ecuyer ancien Minisitre plenipotentiaire de Sa Majesté près des cours Etrangères

Anne Victoire Kempffer épouse en 1763 à Mayence Félix Louis de Gayot qui deviendra préteur royal de Strasbourg puis en 1776 à Conflans près de Paris Antoine Henri Adélaïde de Boistel
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 229)
Anno Di 1763 die 7. Martii unicâ proclamatione in Ecclesiâ nostra publice factâ, cum dispensatione legitimâ duarum aliarum temporis Clausi quadragesimæ, nec non tertii in linea æquali gradûs Consanguinitatis nulloque Detecto impedimento, Prænobilem Dm Felicem Ludovicum De Gayot, argentinensem, armaturâ militaris jnspectorem provincialem et Præfectum parochianum nostrum dimisi ad Rd. D. Claudium Estienne, Superiorem et Parochum ad S. Ludovicum hujus urbis, quatenus per eum Cum sponsâ suâ Prænobili Dlla Annâ Victoriâ De Kempffer argentinense ejus parochianâ dimitti possit ut Moguntiæ coram Parocho requisito Matrimonio legitimé jungi valeant (i 119)

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 221)
Anno Domini 1776 die 22 Julii unâ tantum proclamatione, cum Dispensatione duarum in Ecclesia nostra Parochiali publice facta ac nullo detecto impedimento prænobilem Dnam annam victoriam Kempffer vidua defucti prænobilis Dni felicis ludovici de gayot dum viveret Prætoris Regii Civitatis arg.is ratione actualis Domicili Parochianam in Conflans prope Parisios, ratione vero ultimi Domicilii, Parochinam nostram Dimisi ad D. Parochum in confans quatenus per eum cum prænobile D. antonio henrico adelaide de Boistel, exercituum Regiorum duce manipulario et legione pedestri Royal Deux ponts nuncupata Præfecto Secundario filio majorennis defuncti Dni Simonis de Boistel Regiæ rei tormentariæ Præfecti et Dnæ anastasiæ de Bellivet olim conjugum ratione domicilii Parochiano ad stum germanum archidiocesem Parisiis matrimonio Jungi valeat (i 114)

Jean Baptiste de Kempffer meurt le 13 octobre 1789. Son corps est inhumé dans la nef de l’église de Plobsheim (notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne).
Sépulture, Saint-Louis (cath. f° 11-v)
Anno Domini 1789 die 13 mensis Octobris Subito mortuus est prænobilis Dnus Dnus joannes Baptista De Kempffer minister antiquus pleni potentarius Regis, Dinasta in Blopsheim, odratzheim et in aliis locis, annos 77 natus, maritus prænobilis Dnæ annæ Brunonis Franciscæ Desaulnay Superstitis et Die 15 Ejusdem mensis et anni persolutis ut mos est Exequuis in Ecclesiâ nostrâ parochiali me parocho funus Deducente corpus ejus translatum est ad Blopsheim ubi in Ecclesiæ naui inhumatum est (i 13)

Charlotte Josèphe Kempffer épouse en 1775 (voir le testament ci-dessus) Georges Ernest, comte de Sayn et Wittgenstein. Leur fils François Joseph Louis est baptisé à Strasbourg en février 1777.
Baptême, Saint-Marc (cath. p. 162)
Hodie 25 Februarÿ Anni 1777 a me infra scripto Baptizatus est Franciscus Josephus Ludovicus Filius Legitimus heri circa horam primam matut. natus illustrisimi et Celerissimi Domini Georgis Ernesti, sacri Romani Imperÿ Comitis de Saÿn et Wittgenstein, Brigadier des armées du Roy, Supremi Præfecti Commendantis Legionis Pedestris Anhalt dictæ, et illust. atque v celerissimæ Dom. Carolinæ Josephæ Lib. Bar.æ de Kempferin conjugum catholicorum Parochianorsum nostrorum (i 85)

George Ernest de Sayn et Witgenstein, lieutenant général au service de France, meurt à Paris en septembre 1792 (notice sur Wikipedia). Sa femme Charlotte Joséphine fait dresser l’inventaire des effets qu’il a délaissés à Strasbourg.
1792 (12.9.), Strasbourg 10 (9), Not. Zimmer n° 28
Inventaire des meubles du Sr George Ernest de Sayn et Witgenstein
sont comparus 1° Dame Charlotte Joséphine née de Kempfer, Veuve de feu le Sr George Ernest de Sayn et Witgenstein, en son vivant Lieutenant général au Service de France, assistée du Sr Jean de Dietrich père, citoyen en cette ville, qu’elle a requis cy présents, 2° le Sr Joseph André de Weitersheim, citoyen en cette ville, 3° le Sr François Joseph Krauss, homme de loi, tous demeurant en cette ville, les deux derniers en qualité de tuteurs, nommés dans le formes prescrites par la loi, aux enfants mineurs nés et à naître de feu ledit Sr de Witgenstein et de ladite Dame sa veuve.
Lesquelles parties ont dit et déclaré que pour raison du decès dudit feu Sr de Witgenstein arrivé à Paris dans la nuit du 2 au 3 septembre dernier, ils seraient dans le cas de faire dresser un Inventaire général de sa succession en son domicile à Parisn, à quel effet ils ont déjà constitué Procureur le Sr Bourdan Vatry homme de loi demeurant à Paris par acte passé devant le notaire soussigné et délivré en brevet le 10 de ce mois (…) mais que ledit Sr de Witgenstein ayant delaissé différents objets dans la demeure de ladite Dame sa veuve étant en cette ville rue brûlée n° 9 il seroit de leur devoir d’en constater l’état et la valeur d’une manière authentique
Total des Effets délaissés par feu ledit Sieur de Witgenstein en la demeure de ladite Dame sa veuve en cette ville 2533 livres
acp 12 f° 30-v du 14. 7.bre 1792

Charlotte Josephine Kempffer se remarie en 1795 avec le général de brigade Louis Charles Antoine Beaufranchet, divorcé d’Anne Marie Charlotte Guyot Mongrand
Mariage, Soisy sous Etiolles (Seine-et-Oise, f° 2)
Aujourd’hui 5 frimaire de L’an quatre de la République française une et indivisible sont comparus (…) Le Citoyen Louis Charles Antoine Beaufranchet, général de Brigade agé de 38 ans demeurant En cette Commune Et la Citoyenne Charlotte Josephine Kempfer, veuve de feu Georges Ernest de Sayn Wittgenstein, Lieutenant général des armées françaises agée de 40 ans demeurant a Vitry sur seine Et de présent En cette Commune D’autre part (…) 1° l’acte de naissance du Citoyen Louis Charles Antoine Beaufranchet portant qu’il est né en la commune d’Ayat du légitime Mariage de feu Jacques Beaufranchet major général d’infanterie et de Marie Louise Morfÿ son épouse le 22 novembre 1757, 2° de l’acte de dissolution du mariage qui a existé entre Ledit Citoyen Louis Charles Antoine Beaufranchet Et la Citoyenne Anne Marie Charlotte Guyot Mongrand En datte du 29 prairial L’an deuxième Enregistré à Corbeil le 8 thermidor de ladite année, 3° l’acte de naissance de la Citoyenne Charlotte Josephine Kempfer constatant qu’elle est née en La Commune de Strasbourg du légitime mariage de Jean Baptiste Kempfer Questeur et D’Anne Marie Françoise Bruno son épouse le 15 juillet 1755, 4° d’un acte de notoriété en date du 21 mars 1793 Enregistré à Paris le 11° jour du second mois de l’an deuxième Constatant le Décès du Citoyen Georges Ernest de Sayn Wittgenstein dans les Evements des deux et trois de septembre 1792

Anne Bruno Françoise Baron Desaulnais vend la maison ruelle du Bouc au marchand François Reinhard et à Joseph Hummel en convenant de servitudes

1798 (24 pluviose 6), Strasbourg 11 (3), M° Anrich n° 348
die bürgerin Anna Bruno Francisca Kempfer geb. Baron desaulnois weiland des bürgers Johannes Kempfer geweßenen alten gevollmächtigten abgesandten franckreichs an mehrerer höffe teutschlands wittwe
bürger Frantz Reinhard des handelsmanns und Joseph Humels des Maurers beede allhier wohnhaft
Eine behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen dero gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier jenseit der breusch im bocksgäßel zweÿ mal mit N° 4 bezeichnet, einseit neben einer dem mehrern hospithal gehöriger behaußung anderseit neben neben der Verkäuferin selbsten hinten auf das Allmend stoßend gelegen
Wobeÿ jedoch noch außdrucklich bedungen worden, 1° daß sowohl die Verkäuferin als die Käuffer jeder theil verbunden seÿn solle die seithe seines gebäuds an des anders theils gebäud anstosend mit einem das regenwaßer zu empfangenden Nach zu Versehen, damit keines theiles gebäud durch das regenwaßer bespritzet oder beschädiget werden Könne, so auch durch beede theil # (# und denen nachfolgere beständig zu unterhalten)
2° daß die Käuffer das an der Verkäuferin remise sich befindliche und in den Verkaufften hoff gehende grose Thor auf ihre Costen mit moilons zu zumauren gehalten dabeneben auch 3° denen selben nicht erlaubt seÿn soll auf dem jenigen platz ihres erkaufften hoffs in so weit besagte Remise und der darauf stehende frucht speicher gehet, einige gebäude aufzuführen, wordurch solchem fruchtspeicher der tag und die luft benommen werden Könte, denen Käufern ohnbenommen den übrigen theil des erkaufften hoffs nach wohl gefallen zu benutzen, wogegen Verkäuferin sich auch Verpflichtet besagten ihren frucht speicher nicht höher auf zu führen noch einige gebäude darauf zu setzen, so dann 4° und schlüßlichen daß der laufende haußzinß dießes quartal noch der Verkäuferin zukommen soll – um 6500 livres
Enregistrement, acp 58 F° 86 du 2 ventôse 6

Anne Bruno Françoise Baron Desaulnais et le négociant François Joseph Sarselle modifient les clauses du contrat passé en 1729.

1809 (16.9.), Strasbourg 12 (27), M° Wengler n° 4258
Echange – Mad. Anne Bruno Françoise Baron Desaulnais veuve de Jean Baptiste Kempfer ministre plénipotentiaire près les Electeurs sur le Rhin et
François Joseph Sarselle négociant
lesquels etant propriétaires et possédant deux maisons voisines et contiguës sises à Strasbourg quai St Nicolas rue du bouc, savoir ladite D° Kempfer celle marquée n° 6 et ledit Sarselle celle numérotée 5 et désirant changer les clauses et conditions énoncées dans les deux contrats de vente concernant la propriété des dites deux maisons dont l’un à la Chambre des Contrats le 26 août 1729 et l’autre à la Chambre des Subhastations le 11 décembre 1752 par lesquelles furent établies des servitudes qui frappent l’une et l’autre des susdites maisons et qui aujourd’hui leur deviennent plus onéreuses qu’utiles et voulant d’ailleurs entretenir la bonne harmonie entre voisins,
1. Mde Kempfer consent que les murs qui sont sa propriété incommutable et qui séparent son jardin de celui du Sr Sarselle tant en longueur qu’en largeur vers la rue du bouc soient a l’avenir et pour toujours mitoyens entre lesdites deux maisons en conséquence elle renonce à la clause insérée aux contrats précités par laquelle il est défendu au propriétaire de la maison n° 5 appartenant au Sr Sarselle d’y appuyer un bâtiment plus élevé que d’un étage de manière qu’il est loisible à ce dernier de faire exhausser lesdits murs et poser dessus l’édifice qu’il se propose d’y faire construire, lequel cependant ne devra avoir au rez de chaussée et prémier étage que la même hauteur des étages correspondant au vieux bâtiment dont il sera question en l’article 4 ci après et ne sera surmonté que d’un second étage de même hauteur que le premier et de sa toiture sans mansarde,
2. Par cotre le Sr Sarselle consent également que les murs mentionnés en l’article précédent et lesquels il fera exhausser de deux étages soient et demeurent a toujours dans toute la hauteur qu’ils resteront mitoyens entre lesdites deux maisons sans que Mad. Kempfer soit ou puisse etre tenue de payer ou de contribuer la moindre chose aux frais de leur exhaussement qui seront à la seule charge du Sr Sarselle, lequel s’oblige d’ailleurs à n’y pratiquer aucune ouverture au rez de chaussée ainsi que de ne faire que cinq abats-jours dans chaque étage supérieur dans le mur du jardin et de n’en faire aucun dans le pignon qui se dirige vers la rue du bouc, lesquels abats-jours seront élevés de 6 pieds au dessus du plancher et leur ouverture ne pourra avoir au delà de 18 pouces de hauteur sur 3 pieds de largeur, ils seront garnis d’un treillis et barreaux de fer et d’un chassis à verre dormant ainsi que couverts de jalousies à contresens et ils seront même murés entièrement dans le cas où ladite D° Kempfer ou ses ayant cause le désireraient,
3. Ledit Sr Sarselle s’engage en outre ) ne point laisser écouler les eaux pluviales de son toit dans le jardin de Mde Kempfer mais il les fera conduire par le moyen de chenaux en ferblanc qu’il fera établir et entretenir à ses frais tant autour desdits murs immédiatement dessous la gouttière dans la rue du bouc, à quel effet l’extrémité de la toiture vers la maison de Mde. Kempfer sera à son desir terminé en croupe,
4. le Sr Sarselle promet et s’engage d’ailleurs d’établir et d’entretenir à ses frais un mur au lieu de la vieille cloison que soutient le solivage de son ancienne maison au premier étage, il renonce formellement au droit qui lui competait jusqu’ici d’y avoir des vues directes sur le jardin de Mde Kempfer et se contentera de trois abats-jours qu’il y fera faire en la même forme et élévation que ceux mentionnés en l’article 2 et il se bornera au même nombre au second étage lorsqu’il le fera construire en y observant toujours les mêmes dimensions et au moyen de quoi ceux au rez de chaussée seront alors entièrement confisqués et murés, il renonce de plus à toujours en faveur de Mde Kempfer et ses successeurs à la servitude dont la maison de cette dernière était grevée jusqu’à présent de recevoir dans son jardin les eaux pluviales de la maison du Sr Sarselle, en conséquence il les fera conduire sur son terrain ou dans la rue par des chenaux en ferblanc qu’il fera appliquer à côté du mur au dessus la gouttiere et il fera aussi réparer et mettre en bon état le treillis et les barreaux de fer ainsi que les vitres des petites ouvertures qu’il a au rez de chaussée de ladite ancienne maison, enfin il s’empressera de faire toujours généralement tout ce qui pourra contribuer à entretenir la bonne entente entre voisins,
5. il sera permis à Mde Kempfer et ses ayant cause d’adosser un treillage en bois au susdit mur du jardin pour y élever et conduire une treille semblable à celle de son jardin
Enregistrement, acp 113 f° 60-v du 18.9.

Usufruitière de la maison, Anne Bruno Françoise Baron Desaulnais meurt en 1809 en délaissant deux filles, Anne Victoire Kempfer, veuve en secondes noces d’Antoine Henri Adelaïde de Boistel, et Charlotte Joséphine Kempfer, veuve en premières noces de Georges Ernest de Sayn Wittgenstein Berlenbourg et épouse en secondes noces de Louis Charles Antoine de Beaufranchet d’Ayat.

1810 (12.2.), Strasbourg 12 (29), M° Wengler n° 4594
Inventaire de la succession d’Anne Bruno Françoise Baron Desaulnais veuve de Mr Jean Baptiste Kempfer, Ministre plénipotentiaire de France près différentes cours étrangères demeurant à Strasbourg, décédée le 24 novembre 1809 – dressé à la requête d’Anne Victoire Kempfer, veuve en secondes noces de Mr Antoine Henri Adelaïde de Boistel maréchal de camp éz armées du Roi demeurant à Odratzheim, Charlotte Joséphine Kempfer veuve en premières noces de Mr Georges Ernest de Sayn Wittgenstein Berlenbourg et épouse en secondes noces de Mr Louis Charles Antoine de Beaufranchet d’Ayat, Inspecteur général des haras de l’Empire domicilié à Ayat arrondissement de Riom département du Puy de Dôme, d’après son contrat de mariage passé devant M° Gibert De l’isle à Paris le 19 brumaire 4 non commune en biens, héritières ab intestat de la défunte, enfin à la requête de Mr François Joseph Louis Sayn de Wittgenstein Berlenbourg, petit fils de la défunte, appelé à la présente succession en vertu de son acte de dernière volonté fait olographe le 8 janvier 1808 déposé en l’étude du notaire soussigné le 28 novembre dernier, Victor Mueth portier de la maison

dans la maison mortuaire sise sur le quai St Nicolas n° 7
mobilier, dans la chambre a coucher de la défunte au premier étage donnant sur le jardin, dans l’antichambre audit premier étage donnant sur le jardin, dans le cabinet à côté de la chambre à coucher, dans le corridor entre le cabinet et la bibliothèque, dans le corridor de l’antichambre de la chambre à coucher, dans les appartements au second donnant sur la cour, dans le susdit corridor, Aux mansardes de la maison de derrière, dans la première chambre, deuxième chambre, dernière chambre, dans le cabinet à côté de la chambre à coucher de la défunte, dans la quatrième chambre au grenier de la maison de derrière, dans la cinquième chambre, dans la chambre de domestiques au second étage donnant sur la cour, dans une chambre à côté, dans une autre chambre à côté, dans la chambre au second étage donnant sur la rue, dans la chambre à côté, dans la chambre au premier étage donnant sur la rue, dans la chambre a alcove à côté, dans la chambre à côté donnant sur la cour, dans le vestibule, dans le sallon au premier étage donnant sur la cour, dans la sallon a cheminée à côté, dans le cabinet à côté, dans la chambre à côté dudit sallon, dans l’antichambre, dans la chambre du portier, dans la chambre a linge sale au dessus de la cuisine, dans la grande cuisine, dans la bibliothèque, – Vins et tonneaux dans la grande cave, dans la petite cave – meubles dans la campagne d’Odratzheim
Immeubles à Odratzheim, Kirchheim, Marlenheim, Donnenheim
meubles à Strasbourg 9332 fr, à Odratzheim 2430 fr, à Plobsheim 6220 fr, vins et tonneaux à Strasbourg 669 fr, à Odratzheim 2143 fr, bois de chauffage 806 fr, grains 3780 fr, argenterie, or et bijoux 7455 fr, créances 3674 fr, rentes viagères perpétuelles 72.416 fr, rentes emphythéotiques et foncières 10.960 fr, numéraire 4390 fr, immeubles 151.101 fr, ensemble 275.379 fr – passif 137.046 fr
usufruit selon l’art. 9 du contrat de mariage dressé par M° Humbourg le 1 février 1742 et dispositions testamentaires du 12 juin 1789 de 1. le château appelé Neuschloss à Plobsheim, 2. tous biens à Plobsheim, 3. le château jardin et terres à Odratzheim (et diverses sommes)
(Joints) mémoires d’ouvriers (dont) réparation des couvertures en ardoises et réparations des toitures couvert en tuiles doubles aux bâtiments appartenants à Mde de Kämpfer par Joseph Falckner entrepreneur de bâtiment savoir du 30 janvier au 4 février au maçon et un manœuvre, chaqu’un une journée en répation du toit du magasin des grins au fond de la cour – mars du 5 au 11, au couvreur en ardoises deux journées aux réparations de toitures sur la gallerie dans la première cour
Enregistrement, acp 114 f° 39-v du 17.2.

Anne Hélène Charlotte de Sayn et Wittgenstein Berlenbourg, femme de Gilbert Chauvigny l’ainé, propriétaire demeurant à Saint-Gal-sur-Sioule (département du Puy-de-Dôme), vend la maison dont elle est légataire au négociant Jean Frédéric Eissen

1810 (20.8.), Strasbourg 12 (32), M° Wengler n° 5060, adjudication définitive
Cahier des charges n° 4956 – Mad. Charlotte Joséphine Kempfer épouse de Louis Charles Antoine Beaufranchet d’Ayat, Inspecteur général des haras de l’Empire domicilié à Ayat, mandataire d’Anne Hélène Charlotte de Sayn et Wittgenstein Berlenbourg sa fille du premier lit épouse de Gilbert Chauvigny l’ainé, propriétaire demeurant au château du Vivier, commune de St Gal, arrondissement de Riom, département du Puy de Dôme, (pour vendre la) maison provenant de la succession de Jean Baptiste Kempfer, ministre plénipotentiaire de France près différentes cours étrangères, décédé à Strasbourg en 1789 et par lui léguée en toute propriété à ladite D° Chauvigny sa petite fille par testament du 12 juin de ladite année, en jouissance et possession de laquelle elle a été mise le 13 ensuivant
à Jean Frédéric Louis Eissen négociant demeurant rue de l’Ail n° 20, pour 81.000 francs
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux grandes cours, jardin, écurie, remises, fontaine et autres aisances formant le tout un enclos sise à Strasbourg sur le quai St Nicolas n° 7 près de l’ancien Gouvernement, d’un côté en partie le Sr Schwartz négociant en partie la D° veuve Dietrich, en partie le Sr Fonrouge Directeur général des vivres en partie (-), de l’autre côté en partie le Sr Kolb Inspecteur des Eaux et forets, en partie la rue du bouc où il y a porte cochère en partie le Sr Sarselle négociant en partie Léon Beyerlé faiseur de matelats, devant le quai, derrière en partie ledit Beyerlé – Propriété constatée par liquidation de la succession de Jean Nicolas Kempffer, Juris Consulte et Baillif du ci devant baillage d’Illkirch et Agnese Wencker dressé par M° Lobstein en 1722, des successions desquelles elle est avenue à Jean Nicolas Kempffer leur fils, conseiller au Conseil souverain d’Alsace, lequel en a fait cession et abandon à Jean Baptiste Kempffer son fils ministre plénipotentiaire de France près différentes cours étrangères à l’art. 2 du contrat de mariage avec Anne Bruno Françoise Baron Desaulnais dressé par M° Humbourg le 1 février 1742, lequel dernier en a légué la propriété à la Dame Chauvigny sa petite fille par testament du 12 juin 1789 en réservant néanmoins à sa veuve la jouissance qui a cessé par son décès arrivé le 24 novembre dernier, suivant liquidation dressée par le soussigné le 7 juillet 1810. Il exitste un encore contrat de vente à la Chambre des Contrats passé le 16 octobre 1759, dont extrait du 26 août 1789, concernant la vente faite par Jean Baptiste Kempffer au profit de Jean Georges Hausser négociant concernant une maison vendue à ce dernier rue du bouc dans lequel les droits et servitudes des parties sur leur propriétés respectives se trouvent établis, convention entre la veuve Kempffer et le Sr Sarselle par le notaire soussigné le 16 septembre 1809 et autres pièce et papiers de moindre importance – fait le 14 juillet 1810
adjudication préparatoire n° 5001 du 1 août, criée 65.000 fr, enchérie à 78.000 francs
Enregistrement, acp 115 f° 85-v du 22.8.

Jean Frédéric Eissen expose la maison aux enchères puis l’en retire

1811 (31.8.), Strasbourg 12 (39), Not. Wengler n° 6015
Cahier des charges – Sr Jean Frédéric Louis Eissen négociant; de la maison acquise l’année dernière d’Anne Hélène Charlotte de Sayn et Wittgenstein Berlenbourg épouse de Gilbert Chauvigny l’ainé au château de Vivier commune de St Gal arrondissement Riom département du Puy de Dôme provenant de la succession de M Jean Baptiste Kempfer ministre plénipotentiaire de France près de différentes cours étrangères
une maison consistant en bâtiments de devant et de derrière, deux grandes cours, jardin, écuries, remises, fontaine et autres aisances, appartenances et dépendances formant le tout un enclos sise à Strasbourg sur le quai St Nicolas n° 7 près l’ancien Gouvernement, d’un côté en partie le Sr Schwartz négociant en partie le Sr Fonrouge directeur général des Vivres en partie d’autres particuliers, de l’autre côté en partie le Sr Kolb inspecteur des Eaux et Forêts en partie à la rue du bouc où il y a porte cochère en partie Sr Sarselle négociant en en partie Léon Beyerlé faiseur de matelats devant le quai derrière en partie ledit Beyerlé en partie autres propriétés ; de la succession de M Jean Baptiste Kempffer, lequel en a légué la propriété à ladite Dame Chauvigny sa petite fille par testament du 12 juin 1789 en possession et jouissance de laquelle elle a été mise par acte du notaire soussigné en date du 7 juillet 1810, de laquelle le vendeur a fait acquisition par adjudication définitive du 20 août 1810 – mise à prix 60.000 francs
n° 6057, 17 septembre 1811 – le vendeur déclare suspendre la vente à cause de difficultés avec les céanciers
n° 6239, 30 novembre 1811, adjudication fixée du 11 décembre
[affiche jointe] einer großen Behausung in Vorder: und hindergebäuden zween großen Höfen, Garten, Gumpbronnen, Stallungen, Wagenschöpfen und andern Zubehörden und Bequemlichkeiten bestehet, die annoch ein Ein: und Ausfarttor in das Bocksgäßlein hat

La créancière de Jean Frédéric Louis Eissen et de Catherine Elisabeth Boesswillwald fait vendre la maison par adjudication judiciaire. L’acquéreur est Henri Ebert, négociant à Villé

1813 (4.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 73, n° 31
Cahier des charges – M° Klauhold avoué de la Dame Madeleine Dorothée Lang veuve de Jean Jacques de Coehorn colonel au ci-devant régiment d’alsace demeurant à Strasbourg, déclare que sa Dame commettante est créancière de Jean Frédéric Louis Eissen, négociant, et de Catherine Elisabeth Boesswillwald d’une somme de 9876 fr par obligation reçue M° Wengler le 27 août 1810
à M° Dietrich avoué – déclaration de command du 8 juillet, pour Henry Ebert négociant à Willé arrondissement de Schelestadt, moyennant 40.600 francs
une maison d’habitation sise à Strasbourg quai St Nicolas n° 7 canton Sud. Cette maison contient deux corps de logis dont l’un sur le devant et l’autre sur le derrière, celui sur le devant est composé d’un rez de deux et celui de derrière de deux étages dans la cour se trouve un jardin potager de la contenance d’environ cinq ares, une écurie, des remises et une échoppe, sous la maison de derrière sont trois caves, le tout construit sur une superficie d’environ 12 ares d’un côté le Sr Schwartz, la veuve Dietrich et le Sr Fonrouge, de l’autre les héritiers Murald*, par derrière en partie le Sr Sarcelle en partie le Sr Beyerlé – mise à prix 10.000 francs – fait au domicile de M° Klauhold rue de l’ail n° 12 le 5 mars 1813
Adjudication préparatoire, 6 mai – Adjudication définitive 8 juillet

Henri Ebert loue une partie de la maison à (Jean Baptiste Nicolas Léopold) Husson, contrôleur des tabacs

1817 (18.3.) Enregistrement de Strasbourg, ssp 41 du 18 mars
du 4 courant – Chrétien Theophile Stoeber le jeune de Strasbourg se portant fort du Sr Henry Eberts Marchand de vin à Strasbourg pour un année qui Commencera le Premier avril prochain Loue
au Sr Husson contrôleur des tabacs à Strasbourg ci acceptant
un appartement au second Etage dans la Maison du Sr Ebert quai St Nicolas à Strasbourg composé de tout ce qui se trouve sur le *erre dudit Etage sur le devant de la maison de deux chambres dont une pour le linge sale et L’autre pour servir de décharge d’un bucher au rez de chaussée et d’une cave ledit Husson aura aussi pendant le même tems la jouissance d’une cuisine qui se trouve dans le second étage du corps de

Le créancier de Henri Ebert fait vendre la maison par enchère judiciaire. L’acquéreur est Maurice Hecht.

1818 (10.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 102, n° 94
Tribunal Civil de de Première Instance – adjudication de la maison sise à Strasbourg quai St Nicolas n° 7 réellement saisie sur Jean Henry Ebert, marchand de vin
Cahier des Charges, M° Momy avocat avoué près le Tribunal Civil de de Première Instance constitué et chargé d’occuper pour André Uhlrich, commis négociant créancier de Jean Henry Ebert de 3000 francs de principal suivant jugement du Tribunal de commerce des 5 septembre et 24 novembre 1815 et jugement du Tribunal Civil en date du 22 juillet 1816
Adjudication définitive, 29 janvier à M° Klauhold avoué pour 56 000 francs
Déclaration de command, 30 janvier, pour Maurice Hecht
fait saisir par le Sr Kebourg, huissier, une maison d’habitation sise à Strasbourg quai St Nicolas n° 7 d’un côté la maison des héritiers et veuve Muralt n° 6, de l’autre celle de Chrétien Donauer n° 8, par devant le quai, par derrière la propriété du Sr Sarcelle négociant en partie et en partie l’Hôpital Civil, section KK n° 220. Cette maison a son entrée par une grande porte cochère, elle est construite en pierre de taille sur le devant et sur le derrière en maçonnerie couverte en tuiles, elle est composée d’un rez de chaussée et de deux étages surmontés de quatre greniers dont deux grands et deux petits, le rez de chaussée de devant se compose d’une grande cour à côté de laquelle se trouve une chambre couvertie en comptoir au bout de laquelle se trouve une grande cuisine qui donne sur ladite cour appartenant* logement du premier étage de devant au bout de laquelle est l’escalier en pierres qui conduit tant aux étages de devant que de derrière vis à vis le centre de ladite cour est une pompe attenant au mur de clôture au fond de laquelle cour est un passage en forme devante* qui conduit dans quatre caves, deux grandes et deux petites, dont une des grandes est voutée, au bout duquel passage est une allée pavée qui conduit dans la cour de derrière dans laquelle se trouvent deux jardins potagers avec cloture en lattes au bout du jardin à gauche est un bucher et au bout de celui à droite est une remise à trois voutes surmontée d’un grenier a côté de laquelle remise se trouve un petit bâtiment composé de trois petites chambres dont une est convertie en attelier l’arrière* dudit rez de chaussée se compose en outre de quatre pièces donnant sur ladite cour de derrière et d’une cuisine qui a aussi une entrée dans la même cour à côté de ladite cuisine se trouve une grande chambre se trouve une grand chambre [sic] et à côté de laquelle sont deux latrines ainsi que l’entrée d’une petite cave en face de laquelle porte de la même cuisine est un corridor qui conduit dans les quatre susdites chambres de derrière la même cuisine dans la cour se trouve une pompe dans le susdit corridor se trouve un escalier en bois qui conduit au deuxième étage de derrière, lequel rez de chaussée a 24 croisées dont 18 prenant jour dans la susdite cour de derrière, quatre dans la cour de devant, deux sur le quai. Le premier étage se composé d’un corridor conduisant au logement de devant, quatre pièces appartenant au logement de devant et de deux pièces a celui de derrière de 16 croisées dont quatre prenant jour sur le quai huit dans la cour de devant et quatre sur la cour de derrière, le second étage est également composé d’un corridor ballant au logement de devant et de quatre pièces le logement de derrière est composé de six pièces avec une cuisine lequel deuxième étage a 24 croisées – occupé par lui et ses locataires, revenu de 1231,10 francs – Cahier des Charges, 16 janvier 1817
Adjudication préparatoire, 10 avril sur la mise de 18.000 francs

Le négociant Maurice Hecht épouse Louise Kamm en 1809.
1809 (27.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), Not. Bossenius n° 329, 4249
Contrat de mariage – Maurice Hecht, négociant né le 9 octobre 1781 fils de Louis Henri Hecht, ancien pharmacien et de feu Christine Louise Nicolai
Louise Kamm née à Strasbourg le 2 décembre 1789, fille de Jean Kamm, propriétaire et de Louise Elisabeth née Güntzrot
Enregistrement, acp 113 F° 71-v du 28.9.

Acte de société
1846 (11.7.), M° Zimmer
Acte de société entre 1. Maurice Hecht et Eugène Hecht les deux négociants à Strasbourg, les deux agissant en qualité de propriétaires de la maison Maurice Hecht pour laquelle ils stipulent et acceptent
et 2. François Joseph Schababerlé dit Albin, ancien directeur de fabrique, domicilié à Strasbourg
acp 350 (3 Q 30 065) f° 40-v du 13.7. – Les Srs comparants forment entre eux une société et commandite ayant pour objet l’exploitation d’une fabrique de toiles métalliques
Le Sr Albin sera associé responsable et la maison Hecht associé commanditaire jusqu’à raison de sa mise sociale. La durée de la société sera de 15 ans du premier août 1846 et aura la raison sociale Albin et Cie dont le siège sera à Strasbourg. La mise de fond des Srs Hecht sera de 40.000 francs et le Sr Albin de son brevet. Les autres dispositions sont purement réglementaires

1852 (26 8.br), Strasbourg 10 (123), M° Zimmer
Acte de dissolution de la société en commandite formée par Maurice Hecht, négociant, Eugène Hecht, négociant et François Joseph Schababerlé dit Albin, ancien directeur de fabrique, tous de Strasbourg, pour l’exploitation d’une fabrique de toiles métalliques, suivant acte reçu Zimmer le 11 juillet 1846
acp 414 (3 Q 30 129) f° 34 du 27 8.br

Négociant et consul des Pays-Bas, Maurice Hecht meurt en 1855 en délaissant deux enfants

1855 (8.5.), Strasbourg 10 (129), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.015
Inventaire de la succession de M. Maurice Hecht, en son vivant négociant, consul de sa Majesté le Roi des pays-bas, chevalier de la Légion d’Honneur & de l’ordre du lion néerlandais, domicilié à Strasbourg où il est décédé le 11 février 1855
L’an 1855, le huit mai à huit heures du matin, à la requête 1) de Mad. Louise Kamm, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve dudit M Maurice Hecht, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre elle & feu son mari à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur la communauté & comme usufruitière sa vie durant de la moitié de la succession de M. Hecht le tout aux termes de leur contrat de mariage, reçu par M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le 27 septembre 1809,
2) de Mr Eugène Hecht, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, 3) Et de Mad° Sophie Louise Juliette Hecht, épouse de M. Jules Conrad Sengenwald, négociant, ci présent & autorisant son épouse à l’effet de ce qui suit, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, les dits Mr Eugène Hecht & Mad. Sengenwaldt habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié du dit Mr Maurice Hecht leur père, décédé à Strasbourg le 11 février 1855
en la maison mortuaire quai St Nicolas N° 7

Immeuble & valeurs diverses. Les requérans déclarent qu’il dépend encore de ladite communauté 1) Une maison avec droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, quai Saint Nicolas N° 7, tenant d’un côté à M. Wickelhausen, de l’autre à M. Perrin, & par derrière aux hospices civils. M. Hecht a acquis cet Immeuble durant son mariage dans l’expropriation forcée poursuivie contre le Sr Henri Ebert, marchand de vins à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 29 janvier 1818 & d’une déclaration de command du 30 du même mois. Cet immeuble est estimé sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 5000 francs, à un capital de 100.000 francs
acp 439 (3 Q 30 154) f° 92 du 14.5. (succession déclarée le 15 mai 1855) Reprises de la veuve 76.273, Reprises du veuf 71.947
Communauté, mobilier estimé à 6830, argent comptant 900, Une maison quai St Nicolas N° 7 estimée 100.000, autres valeurs 313.609 total 420.339
Passif 83 987 – Garde robe 454
La veuve renonce en faveur de ses Enfants à une partie de son usufruit

1864 (27.12.), Strasbourg 10 (153), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.893
Dépôt d’une expédition du contrat de mariage passé entre feu Mr Maurice Hecht vivant négociant et Dlle Louise Kamm aujourd’hui sa veuve devant M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le 27 septembre 1809 délivré par M° Becker, notaire en cette ville comme successeur médiat du dit M° Bossenius
acp 539 (3 Q 30 254) f° 3 du 28.12.

Sophie Louise Juliette Hecht, femme du négociant Jules Conrad Sengenwald meurt en délaissant un fils, Marie Albert Sengenwald, qui meurt à son tour en 1866 en délaissant pour héritiers son père pour moitié et sa grand-mère Louise Kamm (à laquelle revient la part de maison, voir aussi l’acte ci-dessous, dressé en 1871)
1866 (28.4.), Strasbourg 10 (156), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Liquidation et partage de la succession délaissée par Marie Albert Sengenwald fils mineur
Partage, 28 avril 1866 – ont comparu 1) M. Jules Conrad Sengenwald, négociant, Président de la chambre de Commerce à Strasbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en son propre nom 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Mad° Sophie Louise Juliette Hecht, son épouse défunte, 2) comme usufruitier sa vie durant de tous les biens meubles et immeubles composant la part de Mad° Sengenwald dans ladite société d’acquets, 3) et comme usufruitier de la moitié de tous les autres biens composant la succession de la défunte, le tout aux termes de son contrat de mariage dressé par M° Zimmer, soussigné, le 13 janvier 1848
M. Sengenwald agissant en outre comme tuteur datif de Melle Marie Louise Félicienne Gouillaud dite Sengenwald, demeurant avec lui, enfant mineure née à Clichy le 24 juillet 1581, nommé à cette fonction qu’il a acceptée, (…)
II. Et Mad. Louise Kamm, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Maurice Hecht, en son vivant négociant en la même ville, Consul de sa Majesté le Roi des pays bas, Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’ordre du Lion Néerlandais,

Lesquels comparans voulant procéder au partage de la succession de Mr Sengenwald fils ci après nommé, ont préalablement exposé ce qui suit
Mr Maurice Albert Sengenwald, né le 4 juillet 1845, du mariage de M. Sengenwald comparant avec Mad° Sengenwald née Hecht, son épouse défunte, est décédé à Strasbourg le 20 mars 1866 à l’âge de onze ans, laissant pour seuls héritiers M. son père pour moitié et Mad veuve Hecht née Kammn sa grand’mère maternelle pour l’autre moitié comme aïeule ascendante en cette ligne. Le mineur Sengenwald était lui-même seul et unique héritier de Mad° Sengenwald née Hecht, sa mère défunte, et Mad. Sengenwald avait été elle Marie héritière pour moitié de M. Hecht son père comme enfant issue du mariage de Mad° Hecht née Kamm, sus nommée, ainsi que ces qualités se trouvent constatées par l’inventaire après le décès de Mad° Sengenwald, dressé par M° Zimmer, soussigné, le 30 août 1861 et par l’Inventaire de la succession de M. Hecht dressé par le même notaire le 8 mai 1855.
Par son testament olographe en daté à Strasbourg du 31 octobre 1859, déposé après l’acccomplissement des formalités voulues par la loi, en l’étude de M° Zimmer, soussigné, suivant acte reçu par lui le 12 juillet 1861, Mad° Sengenwald a légué à Mlle Gouillaud dite Sengenwald une somme de 100.000 francs en nue propriété sous la condition expresse qu’elle atteigne sa majorité ou qu’elle s’établisse avant cette dernière époque par mariage du vivant et du consentement de M. Sengenwald son mari et que si cette mineure venoit à décéder non mariée et avant d’avoir accompli sa 21° année, ce legs serait à considérer comme nul et non avenu. Par ce même testament Mad° Sengenwald avait légué à son mari l’usufruit viager du legs de 100.000 francs mais comme Mad° Sengenwald avait déjà donné à son mari tout ce dont elle pouvait disposer à son profit en usufruit viager en vertu de son contrat de mariage sus allégué, elle a seulement voulu exprimer le désir que ce legs ne devrait être délivré à la Delle légataire qu’après le décès de son mari et sur les fonds de sa succession actuellement grevée d’usufruit en faveur de M. Sengenwald. (…)
M. Sengenwald ne possède d’autres biens que ceux qu’il avait recueillis dans la succession de sa mère et qui se trouvent constatés par les deux inventaires des 8 mai 1855 et 30 août 1861 sus allégués auxquels on se réfère.
acp 553 (3 Q 30 268) f° 92-v du 1.4. (succession déclarée le 23 mai 1866) Masse active de la communauté qui a existé entre entre le Sr Sengenwald et Marie Juliette Hecht, mobilier 25.146, avoir social 326.274, trois actions filature de Poutai 30.000, Indemnité 10.000, moitié de la cité ouvrière à Kœnigshoffen 21.000, fonds social 299.208, total 711.628
Masse passive 267.633, reste 443.994, moitié 221.997
Succession de Mde Sengenwald, Masse activbe, moitié de la communauté 221.997, reprises 81.800, total 303.797
Communauté de M. et D° Hecht père et mère de Mde Sengenwald 420.339, masse passive 83.987, reste 336.352, moitié 168.176
à déduire l’indemnité que le Sr Hecht devoit à la communauté 8012, reste 160.143
Succession du Sr Hecht, garde robe 458, Bénéfices de la communauté 160.162, Dot de Md° Sengenwald 80.000, total 240.422 – Masse passive 1610, retse 239.011
M Hecht a délivré à la D° Sengenwald 160.000, reste 79.011, &moié à Mde Sengenwald 39.505, succession 303.798, total 343.303, mase passive 100.691. reste 242.611
Abandonnements (…)

Louise Kamm meurt en 1871 en délaissant pour unique héritier son fils Charles Eugène Hecht

1871 (1.9.), Strasbourg 10 (167), M° Kœrttgé (Jean Théodore) N° 2182
Notoriété du 1. 7.bre 1871 – (…) avoir parfaitement connu Madame Louise Kamm, veuve de M. Maurice Hecht, en son vivant négociant à Strasbourg où elle demeurait, Et attesté pour vérité & notoriété publique à tous ceux qu’il appartiendra savoir
Que cette Dame est décédée le 11 avril 1871
Qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire
Qu’elle a laissé pour seul et unique héritier Mr Charles Eugène Hecht, son fils, propriétaire demeurant à Strasbourg
Que par suite du décès de Mme veuve Hecht l’usufruit que cette dernière avoit du chef de son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Bossenius, alors notaire à Strasbourg, le 27 septembre 1809, a cessé, Et qu’en conséquence M. Hecht fils a seul droit à toutes les rentes sur l’Etat ou autres valeurs (…)
acp 596 (3 Q 30 311) f° 147-v du 2.9.

Charles Eugène Hecht épouse Auguste Amélie Marie Finck en 1847 à Pforzheim
1847 (29.9.), M° Zimmer
Consentement par Maurice Hecht, négociant, et Louise Kamm sa femme demeurant à Strasbourg au mariage de leur fils Charles Eugène Hecht, négociant à Strasbourg, avec Auguste Amélie Marie Finck demeurant à Pforzheim
acp 365 (3 Q 30 080) f° 53 du 30.9.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646) f° 86 du 18.11.
18 octobre 1847. Contrat de mariage fait à l’étranger – Extrait des actes de révisorat grand ducal badois de Pfortzheim. Contrat de mariage entre Eugène Hecht célibataire bourgeois et négociant à Strasbourg et Mademoiselle Auguste Finck célibataire et majeure à Pforzheim, fille de Georges Finck bourgeois et fabricant à Pforzheim et de Dame Auguste Bohnenberger fait à Pforzheim le 18 octobre 1847 par devant Geoffroi Eppelin notaire du district grand ducal badois à la résidence de Pforzheim, comparaissent aujourd’hui Eugène Hecht, célibataire et majeur, bourgeois et négociant à Strasbourg y domicilié, accompagné de ses pere et mere Maurice Hecht, Négociant et Louise Kamm sa femme à Strasbourg, ensuite Auguste Finck célibataire et majeure née en cette ville (…)
§ 1 Les futurs époux ont l’intention d’établir leur domicilié en France. Leur présent contrat de mariage et ses dispositions sont en conséquence soumis, quant à la matière, aux lois françaises et quant à la forme aux lois du pays dans lequel le contrat est dressé. § 2 Du point de vue civil, les futur époux entendent vivre sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts selon les prescriptions des articles 1498 et 1499 du code civil (…)

1867 (23.7.), M° Koerttgé
Dépôt du testament olographe de Augusta Marie Emilie Finck épouse de Charles Eugène Hecht consul du royaume de Wurtemberg décédée à Strasbourg le 12 juillet 1867
acp 565 (3 Q 30 280) f° 15 du 24.7.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646) f° 21 du 24.7.
24 février 1865, Testament – Je soussigné Auguste Finck épouse de M° Eugène Hecht lègue par ces présentes audit mon mari tant en propriété qu’en usufruit exempt de caution de toute la portion dont la loi française me permet de disposer en sa faveur – Décès du 12 juillet 1867 (succession déclarée le le 4 janvier 1868)

Augusta Marie Emilie Finck meurt en 1867 en délaissant deux filles.
1867 (5.9.), Strasbourg 10 (159), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Inventaire de la succession de Madame Augusta Emilie Marie Finck, épouse de Monsieur Charles Eugène Hecht, consul du royaume de Würtemberg à Strasbourg où cette Dame est décédée le 12 juillet 1857
L’an 1867 le jeudi 5 septembre à neuf heures du matin, à la requête de Monsieur Charles Eugène Hecht, Consul du royaume de Würtemberg, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A. en son nom personnel 1° à cause de communauté de biens qui a existé entre entre lui & Madame Augusta Emilie Marie Finck sa défunte épouse, 2° à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur cette communauté pour biens propres encore existans, 3° comme légataire de la portion disponible, tant en propriété qu’en usufruit, de la succession de la défunte aux termes du Testament olographe de cette dernière, en date à Strasbourg du 24 février 1865, déposé après l’acomplissement des formalités prescrites par la loi en l’étude de M° Koerttgé notaire soussigné qui a dressé acte de dépôt le 23 juillet 1867, 4° & comme usufruitier légal des biens de Mlle Georgine Marie Hecht sa fille mineure jusqu’à sa 18° année ou son émancipation
B. au nom et comme tuteur légal de 1° Mademoiselle Elisabeth Louise Hélène Hecht, née le 22 novembre 1848, 2° Mademoiselle Georgine Marie Hecht née le 11 février 1850, ses deux filles encore mineures issues de son mariage avec feu son épouse sus nommée. Mesdemoiselles Hecht habiles à se dire et porter seules héritières chacune pour moitié de ladite Dame Hecht née Finck leur mère. En présence de Monsieur Alfred Schneegans, Vice-président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de subrogé tuteur de Mesdemoiselles Hecht sus nommées
en la maison sise quai Kleber N° 3 où Mad. Hecht est décédé le 12 juillet 1867

Communauté. Meubles Meublans et objets mobiliers. Vestibule. Cabinet de Mr Hecht, Grand salon, Petit salon, Grande salle à manger, Petit salle à manger, Office, Corridor et cage d’escalier au premier étage, Chambre à coucher de M Hecht, Cabinet de toilette, Petit salon au premier Etage, Cabinet de toilette de Madlle Marie Hecht, Chambre de la même, Chambre de Melle Helène Hecht, Décharge, Chambre de la femme de chambre – Second étage. Salle d’étude de Mlles Hecht, Chambre de l’institutrice, Chambre d’ami, Autre chambre d’ami, Chambre de domestique, Corridor, Chambre de domestique, Chambre à placards, Chambre de la cuisinière, Chambre de la servante, Chambre de domestique, Chambre à côté de la précédente, Cabinet de bains, Chambre de domestique, Serre, Corridor, Cuisine, Office, Chambre à repasser, Bucher, Chambre du cocher, Grenier à foin et dépendances, Ecurie et remise, Jardin, Corridor, Chancellerie
Immeubles dépendant de la communauté. Maison à Strasbourg. 1° Une propriété composée d’une maison de devant (…) quai Kleber N° 3 & rue de la Toussaint N° 6
$ 3800
Immeubles dépendant de la succession de Mad° Hecht. Maison à Carlsruhe, rue dite Lindenstrasse N° 4, Maison à Pforzheim, rue ite Kleine Gerbergasse
Contrat de mariage. A l’instant M. Hecht a produit à M° Koerttgé, notaire soussigné, la traduction faite par M. Bütterlin, traducteur juré à Strasbourg du contrat de mariage passé entre les époux Hecht devant M° Geoffroi Eppelin, notaire à Pforzheim le 18 octobre 1847
Succession de Mad° Finck née Bohnenberger. Il est échu à Mad. Hecht dans la succession de sa mère – Succession de M. George Finck. Mle Hecht a recueilli dans la succession de son père
acp 566 (3 Q 30 281) f° 43 du 11.9. (succession déclarée le 4 janvier 1868) Communauté, mobilier estimé ci 60.235 – Succession, garde robe 29.745
acp 568 (3 Q 30 283) f° 55-v du 18.12. (vacation des 11, 12, 13 et 14 décembre) – Communauté, mobilier, argent comptant, créances et effets de commerce, actions et autres valeurs, le tout 889.970, sommes payables à l’étranger 153.285, total 1.043.356
à déduire reprises du veuf 80.000, reprises de la succession 908.118 total 988.118, reste 55.138
Une Maison quai Kleber N° 3
Une forêt à Bobenthal (Bavière)
Succession, garde robe 29.945, Valeurs étrangères payables en France 1.436.602, créances payables à l’étranger 1.007.248, reprises 908.118, total 3.381.914
Une maison à Carlsruhe, une maison à Pfortzheim

Partage entre Charles Eugène Hecht et ses deux filles, Elisabeth Louise Hélène Hecht, femme du lieutenant de vaisseau Henry Roger Conquerré de Monbrison, et Georgine Marie Hecht
1871 (4.11.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Partage entre les soussignés I. Monsieur Charles Eugène Hecht, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui & Madame Augusta Emilie Marie Finck sa défunte épouse, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° grand Eppelin, notaire à Pforzheim (Grand Duché de Bade) me 18 octobre 1847, enregistré sur translat français à Strasbourg le 18 novembre 1867 folio 86, b) comme légataire de la portion disponible (un quart en propriété et un quart en usufruit) de la succession de sa défunte épouse aux termes du testament olographe de cette dernière, en date à Strasbourg du 24 février 1865, déposé après l’acomplissement des formalités prescrites par la loi en l’étude de M° Koerttgé notaire en cette dernière ville, qui a dressé acte de dépôt le 23 juillet 1867
II. Madame Elisabeth Louise Hélène Hecht, épouse de Monsieur Henry Roger Conquerré de Monbrison, lieutenant de vaisseau, Officier d’ordonnance du Ministre de la Marine et des Colonies, Chevalier de la Légion d’Honneur avec lequel elle demeure à Paris, agissant en son nom personnel sous l’autorisation de son mari, aussi soussigné, III. Mademoiselle Georgine Marie Hecht, en jouissance de ses droits, demeurant à Strasbourg, Agissant en son nom personnel. Madame de Monbrison & Mademoiselle Hecht seules héritières chacune pour moitié de Madame Hecht née Finck leur mère susnommée ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé par M° Koerttgé, notaire à Strasbourg le 5 septembre 1867 après le décès de Mme Hecht.
Indivision. Les co-partageants sont convenus de laisser provisoirement dans l’indivision les immeubles suivants
A. Immeubles de communauté. I. Une propriété composée d’une maison de devant, d’une maison de derrière, de bâtiments latéraux
quai Kleber N° 3 & rue de la Toussaint n° 6
$ 3088
B. Immeubles de la succession de Mde Hecht. 1. Une maison à Carlsruhe rue dite Lindenstrasse N° 4, 2. une maison à Pfortzheim rue dite Kleine Gerbergasse
acp 596 (3 Q 30 311) f° 197 du 7.11.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655), 3.11. f° 7 du 7.11.
Theilung der Gütergemeinschaft zwischen Karl Eugen Hecht und Augusta Emilia Maria Finck

Charles Eugène Hecht loue un appartement au baron Curt von Meyerinck, demeurant à Genève

1879 (29.9.), Strasbourg 10 (189), Not. Frédéric Pierron n° 2892
Miethvertrag vom 29. September 1879 – Erschienen Herr Eugen Hecht, Eigenthümer zu Paris, früher zu Straßburg wohnhaft, und erklärte hiemit, auf dine Dauer von drei, sechs oder neun aufeinander folgenden Jahren, welche den ersten künftigen Oktober beginnen (…) zu vermiethen
an den Freiherrn Curt von Meyerinck, Rentner und Gutsbesitzer, wohnhaft zu Genf, hier zugegen und anwesend
Beschreibung. Die Wohnung im ersten Stock in einem zu Straßburg, Sankt Niklausstaden N° 2 gelegenen Hause, vorn mit Aussicht auf dien Staden und hinten auf den Garten, unter dem Dache für die Dienerschaft einer Kammer für sie schwarze Wäsche, einem Stall für die Pferde mit einel Zimmer für den Kutscher, Schuppen, Keller und Holzkammer, mit Inbegriff der in besagter Wohnung sich befindlichen Oefen und Spiegel, wovon ein näheres Verzeichnuß unter den Parteien aufgenommen werden wird. So wie das Ganze sich befindet (…) für einen jährlichen Mietzins von 3600 Mark
acp 694 (3 Q 30 409) f° 84-v du 2.10.

Cahier des charges des biens provenant de Charles Eugène Hecht, domicilié à Paris et mort à Fontainebleau le 16 novembre 1886, qui appartiennent pour moitié à Louise Hélène Hecht, femme de Henry Roger Conquerré de Monbrison, et pour moitié aux deux enfants de feu Georgine Marie Hecht et de François Antoine baron Boissy d’Anglas
1891 (2.9.), M° Gachot
Verhandlungs bezw. Bedingnisheft in Gemäßheit des § 29 des Gesetzes vom 14 Juni 1888 in der Theilungsklage von 1) Elisabeth Luise Helene Hecht, Ehefrau von Heinrich Roger Conquerré de Montbrison, Ritter der Ehren Legion, früher Marine Offizier, 2) genannter de Monbrison, eigenen Namens als Testamentsvollstrecker von Karl Eugen Hecht,
gegen Frantz Anton baron Boissy d’Anglas, Mitglied der Deputirten Kammer in Paris, als Vater und gesetzlicher Vormund über seine minderjährige in der Ehe zwischen ihme und seiner verlebten Ehefrau Sophie Georgine Hecht erzeugten bei ihm domizilirten Kinder als a) Eugen Gabriel Robert Boissy d’Anglas, b) Louis Simon Marcel Boissy d’Anglas
enthaltend die Bedingungen, unter denen die zum Nachlass des Rentners Karl Eugen Hecht, in Paris wohnhaft gewesen und am 16. November 1886 in Fontainebleau verstorben gehörende Immobilien in den Bännen von Dorlisheim, Ebersheim, Ebersmünster, versteigert werden sollen.
acp 847 (3 Q 30 562) f° 2 du 4.9.

Charles Eugène Hecht, propriétaire à Paris, vend la maison aux hospices civils de Strasbourg. Un plan est annexé au contrat.

1883 (4.12.), Strasbourg 10 (204), Not. Frédéric Pierron n° 6059
Ist erschienen Herr Karl Eugen Hecht, Eigenthümer zu Paris, früher zu Straßburg wohnhaft, und hat erklärt (…) zu verkaufen und zu überlassen
an die Civil-Hospizien der Stadt Strassburg, für welche hier zugegen ist und annimmt Herr Staatsrath Julius Klein, Apotheker, Mitglied des Verwaltungsraths gedachter Civil-Hospizien zu Strassburg wohnhaft, Herr Klein hierzu besonders beauftragt gemäß Beschluß jenes Verwaltungsraths getroffen in einer Sitzung vom 17. Oktober 1883, fragliches Verwaltungs-Rath zum Erwerb nachbezeichneten Immöbels ermächtigt durch Beschluß des Präsidenten für das Unter Elsaß vom 9. Oktober 1883 (…)
Beschreibung. Ein Anwesen bestehend aus einem Wohnhaus, Höfen, Treppenhaus, Verbindungs-Gang, Küchen & Dependenzien, Holzschuppen, Magazin, Stallung, Remisen Hühnerhaus, Terrasse mit Garten, Rechten und Zugehörden, Alles gelegen zu Straßburg Sankt-Niklausstaden N° 2, grenzend vorn an diesem Staden, hinten an die Ankauferinnen, einseits zum theil an Eigenthum des St Thomasstiftes zum theil an das Bockgäßchen & zum theil an der Käuferinnen, anderseits an Eigenthum Hoffmann, früher Perrin & die Käuferinnen, eingetragen im Kataster der Stadt Strassburg Section P N° 1355 mit einer fläche von 20 Aren 20 Quadratmetern, während durch Vermessung die fläche 20 Aren 55 Quadratmetern begreift, eine Garantie für das Maß wird seitens des Herrn Hecht nicht geleistet. Dieses Eigenthum ist mit rosenrother Farbe bezeichnet auf einem Plan, welcher hiebeigebogen bleibt & durch die Parteien in des Notars Gegenwart wahrhaft bescheinigt und unterzeichnet worden ist um vor Gegenwärtigem registrirt zu werden.
Mitverkauft sind sämmtliche Spiegel im ersten Stock mit Ausnahm derjenigen welche dem jetzigen Meither herrn Landgerichts-Präsidenten dahier angehören, im zweiten Stock das Spiegel über dem Kamin des Kabinets des Herrn Hecht zwei andere im Schlafzimmer des Verkäufers, diejenigen über dem Kamin & zwischen den zwei Kreuzständern des Salons & derjenigen welche sich über dem Kamin eines auf dem Hof stoßenden Zimmers befindet, sowie sämmtliche Doppelfenster. Alles ist verkauft im Stande in welchem es sich zur Zeit befindet (…)
Eigenthumsnachweis. Bezüglich des Eigenthumsnachweises der verkauften Hauses gibt Herr Hecht folgende Erklärungen ab. Das verkaufte Anwesen gehörte zur Gütergemeinschaft welche zwischen den Eltern des Verkäufers den Ehegatten Herrn Moriz Hechgty bei Lebzeiten Kaufmann, Rath Seiner Majestät des Königs der Niederlande, Ritter der Ehrenlegion und des Niederländischen Löwen-Ordens & Frau Luise Kamm zu Straßburg bestanden hat, um für Rechnung derselben erworben worden zu sein in dem Zwangsversteigerungs-Verfahren eingeleitet gegen Heinrich Ebert, Weinhändler zu Strassburg wohnhaft, auf Grund eines Versteigerungs Urtheils erlassen am Civil Tribunal der Stadt Strassburg den 29. Januar 1818 & einer Auftragserklärung vom 30. desselben Monats, Alles transcribirt auf dem Hypothekenamte Strassburg den 10. Februar 1818 Band 102 N° 94.
Nach dem den 11. Februar 1855 zu Straßburg erfolgten Ableben des Herrn Hecht, Vater fiel die eine Hälfte der Witttwe Frau Hecht gebornen Kamm zu, und die andere Hälftte den beiden aus der Ehe der Ehegatten Hecht entsprossenen Kindern und einigen Erben je zur Hälfte zu, nämlich dem Comparenten Herren Hecht & der Frau Sophie Luise Juliette Hecht, Ehegattin des Herrn Julius Conrad Sengenwald, damals Handelsmann zur Zeit Rentner, Präsident der Handelskammer Zu Straßburg, daselbst wohnhaft, sowie dies hervorgeht aus seinem Inventar errichtet durch den früheren Notar Ludwig Friedrich Zimmer zu Straßburg den 8. Mai 1855. Frau Sengenwald verstarb ebenfalls zu Straßburg den 30. Juni 1861 und hinterließ als einzigen Erben ihrem aus der Ehe mit genanntem Herrn Sengenwald entsprosssenem Sohn dem Minderjährigen Moriz Albrecht Sengenwald, sowie dies hervorgeht aus einem Inventar errichtet durch den nämlichen Notar Zimmer den 30. August 1851. Der Minderjährige Sengenwald verstarb zu Straßburg den 21. März 1866 im Alter von elf Jahren & hinterließ als einigen Erben vätterlicher Seits seinen Vater genanntem Herrn Sengenwald für die eine Hälfte & für die andere seine Großmutter vorgenannte Frau Hecht geborne Kamm als alleinige Ascendentin mütterlicher Seits. Der Nachlass des Minderjährigen Sengenwald wurde zwischen beiden Erben getheilt in folge Akt aufgenommen durch genannten Notar Zimmer den 20. April 1866 & wurde in demselben Herrn Sengenwald für seine Rechte verschiedene Werthschaften zugetheilt & zwar so daß er an jenem Hause einen Antheil nicht behielt während die andere Verlaßenschafts güter* der Antheil des Minderjährigen am Hause begriffen & seiner mütterlichen Großmutter zufielen.
In folgen dessen gehörte die in Rede stehende Behausung der Frau Wittwe Hecht für dreÿ Quart, wovon zwei Viertel oder eine Hälfte des Ganzen als Teilhaberin der zwischen ihr & ihrem Ehegatten laut ihrem Ehevertrage vor Notar Bossenius zu Straßburg vom 27. September 1809 bestehenden Gütergemeinschaft & für ein drittes Viertel als Erbin ihres genannten Enkels das Minderjährigen Sengenwald. Das letzte Viertel fiel Herrn Hecht, vorgenannt als Erbe für die Hälfte an Nachlasss seines Vaters zu.
Frau Hecht geborene Kamm verstarb in Straßburg den 11. April 1871 & hinterließ als einigen Erben ihren Sohn dem Comparenten Herrn Sengenwald, sowie dies hervorgeht aus seinem Notorietätsakt errichtet durch Notary Körttge zu Straßburg den 1. September 1871 und somit gehörte das in Rede stehende Haus dem Verkäufer allein. Der Preis des durch den Ehegatten Hecht gemachten Erwerbs wurde regelmäßig durch sie ausbezahlt (…)
Civil und Hypothebenstand. Herr Hecht vorgenannt erklärt, Er sei ohnverheuratheter Wittwer erster Ehe von Frau Augusta Emilie Maria Finck mit zwei volljährigen Töchteren die keine Anforderung an ihn haben (…) – Preis 140.000 Mark
acp 743 (3 Q 30 458) f° 66-v du 7.12.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.