7, place Broglie


Place Broglie n° 7 – III 270 (Blondel), N 410 puis section 68 parcelle 73 (cadastre)

Auberge à l’enseigne au Bec (zum Schnabel), 1746
Façade reconstruite, maître d’ouvrage Pierre Hochdœrffer, boucher (début XIX° s.)
Démolie en 1923 pour agrandir la Banque de France


Place Broglie au début du XX° siècle. Le n° 8 est la troisième maison après le bâtiment néoclassique de la Banque de France sur la gauche (image BNU, Numistral)
Angle de la rue de Bischheim, le n° 7 était la deuxième maison après l’angle (novembre 2015)

L’encorbellement et la galerie de 16 pieds de long mentionnés dans le Livre des communaux (1587) doivent représenter la longueur de la maison qui appartient alors au menuisier Isaac Vogt. La veuve du maître maçon Jean Jacques Bœrel vend en 1690 une maison délabrée à deux poêles et deux chambres au menuisier français Pierre Lizant qui avance d’un pied et demi sa façade en 1694 et passe un marché pour refaire la toiture. L’enseigne Aux Uniques que Pierre Lizant est autorisé à établir temporairement en 1696 représente le soleil, la lune et le phénix alors que le bâtiment n’est pas entièrement terminé. Propriétaire de l’auberge au Cigogneau un peu plus loin sur la place, Jean Jacques Wilhelm achète la maison en 1735. Son gendre David Dürr y exploite à partir de 1746 l’auberge au Bec (zum Schnabel), ensuite tenue par Jean Michel Klein, mari de la veuve de son demi-frère, puis par son beau-frère Jean Wilhelm. Le fourbisseur Jean Michel Stahl achète les bâtiments lors de la vente judiciaire des biens de Jean Wilhelm. Les préposés lui interdisent en juin 1770 de peindre la façade qui a un encorbellement. Jean Michel Stahl fait aménager la même année le rez-de-chaussée du bâtiment arrière par le maître maçon Michel Hatzung. Le sellier Jean Knoderer qui achète la maison en 1783 continue les travaux en faisant aménager le deuxième et le troisième étages du même bâtiment. Les préposés refusent qu’il fasse une arcade de boutique en façade comme la maison très délabrée a un encorbellement et qu’il faut la reculer pour satisfaire aux nouveaux alignements.

1725 Marché aux Chevaux-Nuée Bleue57, Plan (sud)
Plan-relief (1727). La maison est l’avant-dernière de l’ensemble de trois à l’arrière du bâtiment en saillie au milieu de l’image (image, Thierry Hatt)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 57 (Musée des Plans-relief) 1

Le boucher Pierre Hochdœrffer acquiert en 1793 la maison qu’il transforme puisque l’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie, le tout en bon état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle du milieu entre les repères (k-l) : arcade de boutique et porte d’entrée au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (G’) qui occupe la moitié ouest de la parcelle représente l’arrière (1-2) de la façade sur rue, le mur (2-3) du voisin, le bâtiment arrière (3-4) et le bâtiment latéral (4-1) à l’est.
La maison porte d’abord le n° 8 (1784-1857) puis le n° 7.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 – Cour G

Le facteur d’instruments à vent Charles (Dieuloué) Kretzschmann achète la maison en 1832. Son fils Charles Auguste Kretzschmann qui reprend l’affaire l’agrandit en 1866, ce qui en porte le revenu de 144 à 204 francs. Comme le nombre de fenêtres au-dessous du troisième étage est le seul à augmenter, les transformations doivent porter sur le bâtiment arrière. Charles Auguste Kretzschmann lègue en 1888 ses biens à la rentière Christine Barth qui y fait des travaux signalés par le cadastre en 1901. La Banque de France achète la maison comme ses voisines et la fait démolir en 1923.


Cornet de Charles Kretzschmann (William Petit)
Buccin en laiton peint à embouchure en forme de gueule d’animal (Musées de Strasbourg)

mai 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1588 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Isaac Vogt, menuisier, et (1569) Sophie Bertsch – luthériens
1606* h Georges Bronner, menuisier, et (1598) Marthe Bronner puis (1621) Catherine Hausser – luthériens
1649 h Léonard Gast, mousquetaire, et (1649) Catherine Hausser veuve de Georges Bronner puis (1655) Anne Marie Hucker – luthériens
1668 v Paul Windisch, tonnelier, et (1643) Appolonie Vix puis (1644) Ursule Roth – luthériens
1680 h Daniel Windisch, tonnelier, et (1680) Anne Claire Deller, remariée (1683) avec le tonnelier Jean Jacques Müller – luthériens
1683 v Jean Jacques Bœrel, maçon, et (1672) Anne Marie Soldner – luthériens, converti
1690 v Pierre Lizant, menuisier manant, et (v. 1686) Catherine Jean – catholiques
1726 h Pierre Deneux, perruquier, et (1713) Anne Marie Lizan – catholiques
1735 v Jean Jacques Wilhelm, aubergiste, et (1718) Marie Madeleine Christianus, d’abord (1712) femme de l’aubergiste Jean Jacques Feigler – luthériens
1749 h Jean Michel Klein, aubergiste, et (1744) Elisabeth Gabriel, d’abord (1735) femme de l’aubergiste Jean Jacques Feigler, puis (1754) de Jean Schuck et (1762) Jean Frédéric Bussmann – luthériens
1765 v Jean Wilhelm, aubergiste, et (1754) Anne Barbe Sommer puis (1757) Marie Barbe Lips – luthériens
1770 adj Jean Michel Stahl, fourbisseur, célibataire († 1788) – luthérien
1783 v Jean Knoderer, sellier, et (1782) Susanne Barbe Lœw – luthériens
1793 v Pierre Hochdœrffer, boucher, et (1781) Anne Marie Hetzel puis (1817) Marguerite Salomé Bernhard, d’abord (1780) femme de Léonard Pfæhler puis (1807) de Jean Jacques Riss – luthériens
1832 v Charles (Dieuloué) Kretzschmann, facteur d’instruments à vent, et (1811) Marie Susanne Annecker
1860 h Charles Auguste Kretzschmann, facteur d’instruments à vent, célibataire († 1888)
1888 h Christine Barth, rentière
1920* v Banque de France

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1737

(1765, Liste Blondel) III 270, Anne Marguerithe Meyerin [NB. propriétaire de la parcelle 271]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stahl, 2 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 410, Kretschmann, Charles Théophile, luthier, rue Ste Hélène – maison, sol – 0,9 are

Locations

1708, Pierre Damien, maître cartier
1715, Pierre Le Tourneur
1722, Paul Tribert, marchand confiseur
1726, Joseph Pauley, cordonnier
1746, Jean David Dürr, aubergiste au Bec, et Marguerite Madeleine Wilhelm (fille du propriétaire)
1750, 1760, Jean Wilhelm, aubergiste, (futur propriétaire)
1770, 1777, Joseph Bena, tailleur
1811, Barbe Saint-Remy veuve de Xavier Petit, contrôleur de l’hôpital militaire à Fort Vauban

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 260-v
Le menuisier Isaac Vogt règle 6 sols pour sa maison au marché aux Chevaux, à savoir un encorbellement (16 pieds de long, saillie de 3 pieds) muni d’une avance (même longueur, saillie d’un pied), une galerie en bois aussi longue que l’encorbellement mais d’une saillie supplémentaire de trois pieds, trois gradins en pierre (9 pieds de long, saillie de 3 pieds), item une porte de cave inclinée à deux murets verticaux (7 pieds de large, saillie de 3 pieds 3 pouces), au-dessus une boutique (8 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½).

Aber am Roßmarckt
Isaac Vogt der Schreiner hatt vor seinem hauß ein Vsstoß xvj schu lang, iij Schu herauß, Daran ein Staucher eben also lang, Vnd j schu herauß, Darüber ein hültzenen Gang, In gleichmessiger Lenge Wie der Vsstoß, vnd dreÿ schu darfür heraus, dreÿ steinen Tritt ix schu lang, iij schu herauß, Mehr ein lehenend. Kellerthüer mit Zween auffrechten Mauren vij schu breÿt, iij schu iij Zoll herauß, Darauff ein Laden ix= schu lang, iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, xj ß d

1726, AA 2418 (manance)

(Cn. 73, L.tte 2, N° 4) Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle
Le veuue Lisant (vendu à un bourgeois),3° canton n° 52, marché aux cheuaux

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Les préposés autorisent le 8 octobre 1694 le tonnelier Tobie Gundelwein à aligner sa façade avec celle de son voisin Pierre Lizan qui l’a avancée d’un pied et demi.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Les préposés interdisent en 1770 à Jean Michel Stahl, aubergiste au Bec, de peindre sa maison qui a un encorbellement.

(f° 24-v) Dienstags den 12. Junÿ 1770 – Joh. Michel Stahl
Johann Michael Stahl dem würth zum schnabel auf dem Roßmarckt wird verbotten sein hauß so einen überhang hat anzustreichen.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon (André) Müller demande au nom du sellier Jacques Knoderer l’autorisation d’agrandir une fenêtre et de faire une arcade de boutique. L’inspecteur de travaux objecte que non seulement la maison très délabrée a un encorbellement mais qu’elle doit suivre les nouveaux alignements.

(f° 217-v) Dienstags den 18. Februarÿ 1783. – Johannes Knoderer
Idem [Mr Müller, der Maurer,] nôe Johannes Knoderer, des Sattlers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung an dem Roßmarckt gelegen au Rez de chaussée die Fenster ausbrechen und einen Bogen Zu Einer Boutique machen Zu laßen. Erkannt, Seie das begehren durch Herrn Bau Inspector Boudhors zu examiniren.

(f° 221-v) Dienstags den 25. Februarÿ 1783. – Johannes Knoderer Sattler
Mr Müller, der Maurer, nôe Johannes Knoderer, des Sattlers, wiederholet sein den 18. hujus gethanes Petitum ihme zu erlauben an deßen Behaußung am Roßmarckt gelegen au Rez de chaussée die Fenster ausbrechen und einen Bogen Zu Einer Boutique machen Zu laßen. Herr Bau Inspector Boudhors berichtet, daß nicht nur die Behausung einen Überhang hat sondern auch dieselbe dem Fundament nach dem Alignement unterworfen übigens sehr baufällig seÿe. Erkannt, Seie der Implorant ab: und an das Alignement Zu verweisen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Michel Hatzung expose les travaux qu’il va faire chez le fourbisseur Stahl dans sa maison au Bec : aménager une cuisine avec un fourneau et une hotte au rez-de-chaussée du bâtiment arrière.

(p. 216) Freÿtags den 22.ten Junii 1770 – H. Stahl der Schwerdtfeger will in seiner auf dem Roßmarckt gelegenen Zum Schnabel genannten behausung im hindern gebau auf rez de chaussée eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkanndt, willfahrt. H. Hatzung

Le maître maçon (André) Müller expose les travaux qu’il va faire chez le sellier Jacques Knoderer : aménager une cuisine avec un fourneau et une hotte aux deuxième et troisième étages du bâtiment arrière.

(f° 587) Mittwochs den 12.ten Novembris 1783
Mstr Knotterer der Sattler will in seiner ane dem Roßmarckt gelegenen behaußung im hinter gebäu im Zweiten stock eine Kuche mit heerd und Caminschoß wohlversehen machen, das Rohr an steinernen gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
der dritte stock ist dem Zweiten durchaus gleich. Erkannt Willfahrt. Mstr Müller

Description de la maison

  • 1690 (procès verbal des Conseillers et des Vingt-et-Un) maison délabrée à deux poêles et deux chambres
  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, galerie, petite cour et cave voûtée, un bâtiment arrière où se trouvent deux chambres, dans la galerie au-dessus la chambre à soldats, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
Hochdoerffer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 111 case 4

Kretzmann, Charles Théophile à Strasbourg

N 410, maison, sol et cour, marché aux chevaux 8
Contenance : 0,90
Revenu total : 144,47 (144 et 0,47)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 674 case 1

Kretzmann Charles Théophile
1890/91 Barth Christine, Rentnerin
(ancien f° 422)

N 410, Maison, sol, Place du Broglie 7
Contenance : 0,90
Revenu total : 144,47 (144 et 0,47)
Folio de provenance : (111)
Folio de destination : 422, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

N 410, Maison, Place du Broglie 7
Revenu total : 204,47 (204 et 0,47)
Folio de provenance : 422, add.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 10
1869, Augmentations – Kretschmann Ch.les Théophile f° 422, N 410, maison, revenu 204, addition de construction, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminution – Kretschmann Ch.les Théophile f° 422, N 410, maison, revenu 144, addition de construction en 1866, supp. en 1868, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 page 549 case 1

Parcelle, section 68, n° 73 – autrefois N 410
Canton : Broglieplatz Hs Nr 7
Désignation : Hf Whs u. N.G. – 1019, 1398, 2311
Contenance : 0,85 – 0,82, Reinertrag 4,25 / 4,10
Revenu : 1900 – 1500 – 4600 – 3700
Remarques : 1923 démolit.
1901 Umbau
1919 Mind. Rekl. 113/79.18
1929 d* *l 64* 47
1942 *

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1918), compte 1774
Barth Christine
1910 Barth Karl August
1921 Gyss Eugène menuisier et son épouse Emma geb. Laifer chacun la ½
(1753)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1918), compte 2480*
Hofstetter Heinrich
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1676
Banque de France à Paris

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

8
Pr. Knoderer Jean Sellier – Tanneurs
Mr Parisi, officier Neapolitain
Mr Ribas, officier Neapolitain

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux p. 95

8
Pr. Knoderer Jean Sellier – tanneurs
lo. Mr Parisi, officier Neapolitain
lo. Mr Ribas, officier Neapolitain

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 18)

(Haus Nr.) 7
Barth, Rentnerin. E 12
Gummo, Rentnerin. 2

Dossier de la Police du Bâtiment

Pas de dossier, la maison ayant été démolie avant 1930


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du menuisier Isaac Vogt dans le Livre des communaux (1587)

Fils du menuisier Jacques Vogt, Isaac Vogt épouse Sophie, fille de Balthasar Bertsch en 1569.
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 116)
1569. Isaac Vogt von Straßburg Jacob vogten des schreÿners verlassen Son, Sophia Bertschin Balthasar Bertschen verlassen dochter von Gengenbach Sind Im Minster eingesegnet worden (i 63)
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 186) 1569. Isaac Vogt Schreiner, Sophia Balthasar Bertschen von Gengenbach hind. T. Ist Zu find. vffm Rosmarck bei Hans Knop den Sch(-) Eingesegnet word. Zinstag 24. Maÿ (im 97)

Isaac Vogt et sa femme Sophie hypothèquent la maison au profit d’Agnès Stœhr, femme de Jean Richard Müller

1590 (xxvj. Nouemb.), Chancellerie, vol. 267 (Registranda Meyger) f° 258-v
(Inchoat in Protho. fol. 344.) Erschienen Isaac Vogt der Schreiner burg. Zu Straßburg vnd Sophia sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit Agnes Störin, Hannß Rheichart Müllers burg. Zu straßb. haußfrauwen – schuldig seÿen 25 Pfund Pfenning Straßburg
Zum vnd.pfand ÿngesetzt vnd verlegt, hauß hoffestatt höfflin vnd hind.hauß, mit allen Iren gebeüwen, & geleg. alhie Inn d. Statt Straßburg, vff dem Roßmarck, Einseit nebent hannß waldtman, And.sit neben herr Friderich Deckers selig. witwen, hind. vff Jheremias von Meÿ dem goldtschmidt stoßend, Dauon gnd vier guld. gelts Straßb w. ablößig mit 100 guld. dem Stifft Zum Jung. Sant Peter, Mehr 50 gld. Straßb. wehrung Ablößig mit 100 guld. Herrn Martzolff Meÿgell Schaffnern d. Stifft Zum Jung. S. Peter, Item aber 5 gld. gelts wid.keüffig mit 100 gld. Sebastian Dirr Zu Andlauw, sunst eÿg.

La maison revient à leur fille Marthe qui épouse en 1598 le menuisier Georges Bronner

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 120 n° 28)
1598. Georg Bronner, der Schreiner, Martha, Isaac Vogts, des Schreiners dochter hinderlaßen. Eingesegnet den 8. Maÿ h. g. Angangen aus ihrer Mutter, Sophiæ, haus auf dem Roßmarck (i 64)

Georges Brunner et Marthe Vogt passent une obligation au profit du receveur François Beiring. Leur belle-mère et mère respective Sophie Bertsch, veuve d’Isaac Vogt, hypothèque la maison en garantie.

1605 (4. tag Novembris), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 375-v
(P. fol. 323.) Erschienen Geörg Brunner der schreiner burger Zu Straßburg vnd Martha Vögtin sein eheliche haußfrauw, haben sich für sich & Vnuer: obligirt vnd verschrib.
Geg. herrn Frantz Beÿring dem schaffner burger Zu Straßburg demselben Zu Zinsen j lb xv ß d gelts Ablösig mit xxxv lb d Straßburger
Vnd deßen Zu mehrer sicherheit, So Ist Auch p.sönlich Erschienen Sophia Bertschin wÿland Isaac Vogt des schreiners burgers Zu Straßburg selig witwe, mit beÿstand & hannß Esell des schreiners burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts, Ihr der Bekhennere schwÿger vnd Mutter hatt sich für sich & für Zinß vnd hauptgutt Zu einer Recht. bürgin, mit vnd selbst schuldnerin Vnver: gesetzt vnd gemacht
Vnd zu noch mehrer Vorgewissung, So hatt obgenante Bürgin Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt, höfflin vnd Hind. hauß, mit Allen Ihren gebewen geleg. Inn d. St. Straßburg Am Roßmarck einsit nebent Michell Körbman dem schloßer, And.sit Andreas Landtman dem schreiner, hind. vff Jacob Eckman zum theil vnd zum theil vff Jeremias vonn Meÿg den goldtschmÿdt, stoßend, Dauon gond Vier guldin gelts Ablösig mit 100 guldin werung dem Stifft Zum Jung. Sant Peter, Item 5 guldin gelts Ablösig mit j C gl. derselb. werung Marzolff Meÿgell dem schaffner Zum Jung. Sant Pet. für sein person, Item 5 guldin gelds Lösing mit j C gl Auch Straßburg werung Bastian Dürren Zu Andlaw, Sunst ledig vnd eÿg.

Georges Bronner fait un héritage de sa cousine Anne, veuve de Jacques Schott de Fribourg-en-Brisgau
1608 (20. Octobris), Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 57
Urkund beschehener Versicherung für 200 fl. widerfellig Legats Georg Bronners schreiners
erschienen ist vnser Burg. Georg Bronner der Schreiner vnd fürpringen lassen
Nachdem Ime von weÿland frawen Anna Jacob Schotten gewesenen Obersten Meyg.s Zu Freyburg Im Breysgaw hind.lassene wittwen seiner Basen seligen In Irem auffgerichten Testament 350 gulden freyburg. Muntz vnd wehrung dergelstalt Legiert vnd verordnet worden, whafern er vor seiner ehelichen haußfrauwen ohne ehelich hind.lassene Kinder vnd leybs erben todes abgehen wurde, das als dann von Jetzgeodnetem Legat 200 gulden auf Jacob Freyen hind.lassen daselbst Zu Freyburg mit weÿland Maria Spindlerin seiner nhunmehr verstorbenen haußfrauwen seligen ehelich erzeugte Kinder mit Namen (…)

Georges Brunner hypothèque la maison au profit de Marguerite, veuve du remueur de grains Georges Reichstett

1615 (x. Junÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 279
(Inchoat. in Proth. fol. 233.) Erschienen Jörg Brunner der schreÿner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Margreden, wÿland Jörg Reichstett des kornwerffers Alhier s. witwen, mit bstd. Clauß Straub des Kornwerffers burgers Zu St. – schuldig seÿe xxv lb
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren geb. d glg. In d. St. St. Vff dem Roßmarck einseit neben Michell Körman dem schloßer, andseit n. Albrecht Falck des schreÿners s. witwe hind. vff Jeremias von Meÿg. stoßend, dauon gnd iiij gl. gld. Alblß. mit j C gld d. Stifft Zu Jung. S. Peter, Mehr v gl. gelds Loß. mit j C gl Martzolff Meÿgells witwe, It. v gl gld std. in hptgutt j C gl h. Geörg Lauging. It. xij ß glts Abloß. mit xij lb hauptman Daniel Harlieb genannt Walsdpor

Georges Bronner se remarie avec Catherine, fille du cordonnier Jacques Hausser de Wolfach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 334)
1621. Dom: 17. Trinit: 23. Septemb: Georg Brunner der Schreiner J: Catharina Weilandt Jacob Haußers gewesenen Schuemacher Zu Wolffach hinderlaßene dochter. Eingesegnet Zinstag 9. Octob: (im 171)

Catherine Hausser se remarie en 1649 avec le mousquetaire Léonard Gast : contrat de mariage, célébration
1649 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 738
(Eheberedung) Erschienen H. Lienhardt Gast Musquetierer alhie alß hochzeiter, mit beÿstand Gabriel Meÿers deß Buch krämers und Barthol Krueg deß Laÿsten schneiders beed. Burg. Zu Straßburg an einem, So dann Catharina Haußerin weÿl. Georg Bronnen deß Schreiners und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene wittib alß hochzeiterin mit beÿstand hannß Georg Pfeffers alß Schreiners ihres Vogts und hannß Reÿsingers deß Zimmermanns beeder Burg. alhie am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 40-v)
1649. Doîca XXIII. Trinit. Hanß Leonhard Gaß der Mußquetierer alhie, vnd Catharina Georg Brunners deß schreiners alhie nachgel. wittib. Copulirt eb 5. Novemb. J S P (i 51)

Léonard Gast se remarie en 1655 avec Anne Marie, fille du serrurier Marc Hucker : contrat de mariage, célébration
1655 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 308
(Eheberedung) Erschienen hannß Leonhard Gast, Musquetierer in hießig. Guardi, alß hochzeiter, mit beÿstand Jacob Neiderspachß deß Ohlmanns und burgers Zu Straßburg an einem, So dann Jungfr. Anna Maria, weÿl. Marx Huckhers deß Schloßers und burgers alhie, nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstand Martin Hägele deß Schloßers und Burgers Zu Straßburg ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 72-v n° 16)
1655. Dominicâ Cantate. Johann Leonhard Gast der Mußquetierer Vnter H Major alhie, Vndt Jungfrau Maria Marx Huggers gewesenen burgers Vndt Schloßers alhie hinderlaßene eheliche tochter. Copulabantur Mont. d. 21.t Maÿ Zum JSPeter (i 84)

Le mousquetaire Léonard Gast (Garst) rembourse un capital garanti sur la maison par un acte passé en 1586

1655 (2. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 601-v
Erschienen Andres Rüffel der Jüng. von Nider Ehenheim, alß, seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber Andres Rüffels deß ältern, seines Vatters, alda,
in gegensein hannß Lienhard Garsen deß Musquetierers in hießig. Guardi
bekannt, deß Er Garst, ihme Andreß Rüffeln dem ältern, die Jenige 12. ß sio Er demselben vff und abe seiner alhie am Roßmarckh gelegenen Behaußung, iährlich termino Martini, vermög eines teutschen pergamentinen am 16. Xbris a° 1586. mit deß Bischoffl. hoffs anhangendem Contract Insigel, durch weÿl. Ulrich Bertschin Not. gefertigten Zinnß brieffs, Zu zinnß Zu raÿchen schuldig geweßenen ist, mit 12. lib. abgelößt widergekaufft und dadurch die erstallegirte Behaußung solch. Beschwärdt allerdingß liberirt habe

Léonard Gast et sa femme Anne Marie remboursent un capital garanti sur la maison par un acte passé en 1581

1658 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 188-v
Erschienen H Johann Wolffgang Heßler alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ Seupelin
in gegensein hannß Lienhard Gaßen deß Musquetirers und Annæ Mariæ seines Eheweibs,
bekannt, daß Sie beÿde Eheleuth sie ienige 5. fl. Straßb. Wehr. so dießelbe vermög eines pergamentinen am 4. 9.br. a° 1581. durch weÿl. H. Adamum Mechlen alß deß Bischoffl. hoffs dermahligen Contractuum Notarium mit deßelben hoffs anhangendem Contrat Insigel gefertigten Zinnßbrieffs, von vff und ab ihrer alhie am Roßmarckh gelegener wohn behaußung ihr Fr. Annæ Mariæ Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig geweß. seind, nach Zinnß Kauffs Rechts und in Krafft des im Zinnßbrieff außtruckhlich. beschehenen Vorbehalts, mit bahrer widerstattung deß Zinnß kauffschillings der 100. fl. wehr. widergelößt auch alle Zinnße richtig abgestattet

Le cordonnier Martin Bader, Barbe (Bauer) femme du cordonnier Jean Groh, les cordonniers Jean Bernard Trautmann et Jean Jacques Trautmann, Marie Anne (Trautmann) femme du cordonnier Jérémie Schmidt vendent la maison au tonnelier Paul Windisch et à sa femme Ursule

1668 (28. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 49-v
Erschienen Martin Bader der Schuhmach., Barbara hannß Grohen deß Schuhmachers Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, hannß Bernhard Trautmann der Schuhmach. Hannß Jacob Trautmann der Schuhmach. Und Anna Maria Jeremiæ Schmidt deß Schuhmachers Eheweib, mit assistentz ersternannten ihres Ehevogts
in gegensein Pauli Windisch. deß Küblers und Ursulæ seines Eheweibs
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh einseit neben Lorentz Meÿern dem Küffern, anderseit neben Servatio Kleinen dem Waÿsenvattern, hind. vff Melchior lusch. den Maurer stoßend gelegen – umb 200 Pfund pfenning

Fils du tonnelier Gaspard Windisch, Paul Windisch épouse en 1643 Appolonie, fille du vigneron Gui Vix de Dorlisheim
Proclamation, cathédrale (luth. p. 469)
1643. Domin: 17. Trinitatis Paulus Windisch der Kübler, Caspar Windisch, deß Küblers vndt Burgers allhie ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Apolonia Vix Kauffers deß Rebmans Von Dorloßheim nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Zu St.Claus Montag den 2 Octob. (i 239)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 227 n° 18) 1643. Dominica XVII Trinit. Paulus Windisch der Kübler, Caspar Windisch deß Küblers vnd Burgers allhie Ehelicher Son, vnd Jungfr. Appolonia Vix Kauffers des Rebmans vnd Burgers Zu Dorreltzh. Ehelich hinderlaßene tochter. Mont. 2 Oct. Zu St. Clauß (i 244)

Le cordonnier Paul Windisch se remarie en 1644 avec Ursule, fille du ceinturier Jacques Roth : contrat de mariage, célébration
1644 (30. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 673
(Prot. fol. 366 – Eheberedung) Erschienen Paul Windisch d. Kübler und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Caspar Windisch deß Küblers und Burgers alhie seines eheleiblich. Vatters an einem
So dann Jungfrau Ursula, Weÿl. Jacob Roth deß gürtlers und Burgers Zu Straßburg seel. eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand H Henrich Reüters deß handelßmanns und unds alhie ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 4-v n° 34)
1644. Domin. 23. Trinit. & 1. Adventus. Paulus Windisch der Kübler vnd Jungfr. Ursula Jacob Rothen des Gürtlers Tochter, cop. Zinst. d. 3. Decembris h. 10. Wilhelm (i 8)

Paul Windisch meurt en 1678 en délaissant trois enfants de sa veuve Ursule Roth qu’il a épousée en 1646. La maison est estimée à 125 livres, dettes défalquées. L’actif de la succession s’élève à 249 livres, le passif à 17 livres.

1679 (12.2.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 2) f° 6
Inventarium vndt beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehren haffte Mr Paulus Windisch Kübler vnd burger alhie Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sontags den 1.ten 10.bris deß abgelegten 1678.ten Jahres göttlichen willen nach genommenen tödtlichem hinscheiden hinderlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehren vorgeachten vnd wohlachtbahren H Hanß Jacob Windischen Schwartzbecken vnd burgers alhie, alß Pauli vnd Daniels der Zweÿ noch ledigen Söhn geschwohren Vogts, deßgleichen der Ehren: vnd tugendsamen frawen Salome Blümlein gebohrner Windischin, deß Ehrenhafften Hannß Blümels Corallenmachers und burgers alhier haußfrawen, beÿständlich erstgedachtes Ihres haußwürths aller 3. deß ietz abgeleibten sel. mit seiner hinderpliebenen wittib ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erben, ersucht durch die Ehren und tugendsame fraw Ursulam die wittib mit assistentz deß Ehrenhafften Mr Marx Fleischels deß Küblers und burgers alhie Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen auff Mittwoch den 12.ten Februarÿ Anno & 1679.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg auff dem Roßmarckh gelegenen behaußung, so auch inn dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der wohnstueben, Vor dießer Stuben, Im Keller
Eigenthumb vndt Besserung ane einer behaußung. Item i. behaußung hoff vnd hoffstatt mit allen d.en Gebäwen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßburg ane dem Roßmarckh, 1.s. neben weÿl. H. Lorentz Meÿers Küeffers vnd weinhändlers alhie seel. Erben, 2.s. neben hanß Jacob Streichern Leinenwebern vnd burgern alhie, hinden vff h Daniel Branden Glaßern v. burgern alhie stoßend, dauon Gehen Jährl. auff den 2.t febr. 3. lb 15 ß d gelts Martin Baders vnd hanß Grohen beed. Schuemacher wittwen vnd Jeremia Schmiden Schuemachern seind inn h.guth abzulösen mit 75 lb d sonsten freÿ ledig vnd eigen angeschlagen wie solche d. 28.t Januarÿ A° 1668. über die beschwerd. erkaufft worden 125. lb d. Darüber sagt j. t. Perg. Kbf. lit d. St. Straßb. Cancell. Contract anhang. Insiegel deßen dat. d. 28.ten Januarÿ A° 1668. Inhalts welchergestalt der verstorbene vnd sein hind.laßene Wittib Ursula dieße behausung von obgedachtem Martin Badern, hanß Grohen und Jeremia Schmiden ane sich erkaufft sign. mit N° 1
Sa. haußraths 31, Sa. holtzes, Reiff vnd werckzeugs Zum Kübler handwerck gehörig 23, Sa. weines vnd vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 7, Sa. der guldinen Ring 3, Sa. deß Pfenningzinß hauptguths 50, Sa. deß Eigenthumbs vnd beßerung ane Einer Behaußung 125, Sa. Schuldt 3, Summa summarum 249 – Schulden 17, Nach deren Abzug 232 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 232 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) d. 30.ten Monatstag 9.bris inn dem Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1644. C. Contract Stub

La maison revient par partage conclu le 4 juillet 1680 (voir l’inventaire ci-dessous) au tonnelier Daniel Windisch

Daniel Windisch épouse en 1680 Anne Claire, fille du fabricant de courroies Georges Deller
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 289)
1680. Festo Evo. Daniel Windisch der Kübler alhier weÿl. Paulus Windisch gewesenen burgers vndt Küblers alhie Nachgelaßener ehl. sohn v. Jfr. Anna Clara Weÿl. Georgÿ Dellers geweßenen burgers vndt riemenschneids. alhie Nachgelaß. ehl. tochter. Copul. im Münst. Donnerst d. 10. Junÿ (i 304)
Mariage, cathédrale (luth. n° 30) 1680. Festo Pentecostes. Zum 2. mahl Daniel Windisch der Kübler, Weiland Paulus Windisch gewesenen Küblers u. Burgers alhie nachgelaßener sohn, Jfr. Anna Clara, Weiland Georgÿ Dellers gewesenen Riemenschneiders u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. T. Donnerst d. 10. Junÿ Münster (i 83)

La maison figure à l’inventaire des apports dressé en octobre 1680. Ceux du mari s’élèvent à 126 livres, ceux de la femme à 236 livres.

1680 (8. 8.bris), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) f° 30
Inventarium über deß Ehrenhafften Mr Daniel Windischen, Küblers und burgers zue Straßburg, Zu der Ehren undt tugendtsamen frawen Annæ Claræ Windischin gebohrner Dellerin, seiner lieben haußfrawen inn den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno & 1680. – (…) durch Ihnen Mr Daniel selbsten mit beÿstandt h. hannß Jacob Windischen Schwartzbecken vnd burgers alhie seines vettern vnd noch ohnentledigten vogts, inn beÿsein erstgedachter seiner lieben haußfrauwen mit assistentz frawen Mariæ Magdalenæ Hennischin ihrer geliebten Stieffmutter – So beschehen auff Montag den 8.t 8.bris A° 1680.
Inventar vber der Ehren und Tugendsameen Frawen Annæ Claræ Windischin gebohrner Dellerin, zu dem Ehrenhafften Mr Daniel Windischen, Küblern und burgern zue Straßburg, ihrem lieben haußwürth inn den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno & 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg auff dem Roßmarckh gelegener dem Mann vor unverändert gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Auff der vndern bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Stub Cammer, Im obern haußöhren
Eigenthumb vndt Besserung ane einer behaußung. (M.) Item i. behaußung hoff vnd hoffstatt mit allen d.en Gebäwen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn d. Statt Straßb. ane dem Roßmarckh, 1.s. neben weÿl. H. Lorentz Meÿers Küeffers vnd Weinhändlers alhie seel. Erben, 2.s. neben hanß Jacob Streichen Leinenwebern vnd burgern alhie, hinden vff weÿl. h Daniel Branden deß glasers v. burgers alhie seel. Erben, stoßend, dauon Gehen Jährl. auff den 2.t febr. 3. lb 15 ß d geldts Martin Baders v. hannß Grohen beed. Schuemacher seel. hinderlaßenen wittwen vnd Jeremia Schmiden auch Schuemachern v. burgern alhie seind in hg. abzulösen mit 75 lb d. Ferner 1 lb 10 ß d gelts à 4 pro Cento Ursulæ weÿl. Paul Windischen deß Küblers v. burgers alhie seel. hinderlaßener wittwen deß Manns Mutter Jährl. auff Joh. Bapt: in hg. lößig mit 37 lb 10 ß d.
Item j lb d gelts à 4 pro Cento fr. Salome blümlerin, hanß blümels deß Corallenmachers vnd burgers alhie hfr. deß Manns Schwester in hguth abzulößen mit 25 lb. Vnd dann j lb d Zinß Paul Windischen deß Manns brud. Jahrs auff den 24. Junÿ ablößig mit 25 lb, Sonsten über dieße beschwerden freÿ ledig v. eigen angeschlagen p. 25 lb d. Darüber sagt j. t. Perg. Kbf. mit d. Statt Straßb. Cancell. Contractst. anhang. Ins. deßen datum d. 28.ten Januarÿ A° 1668. Inhalts welchergestalt Mr Paulus Windisch der Kübler vnd Ursula sein Eheweib, burgere alhie deß Manns Eltern dieße behausung von obgedachtem Martin Badern, hanß Grohen v. Jeremia Schmiden alle 3. Schumachern alhie ane sich erhandelt mit N° 1 signirt v. darbeÿ gelaßen. Dieße behausung hat eingangs Gemelter Mr Daniel Windisch beÿ vätterlicher Verlaßensch. Abtheilung den 4. Julÿ A° 1680. von seiner Mutter 5 geschwüsterden Käufflich angenommen.
Deß Manns Zugebracht Guth. Sa. haußraths 32, Sa. holtzes, Reiff auch werckzeugs Zum Kübler handwerck gehörig 48, Sa. Silbers 2, Sa. der guldinen Ring 2, Sa. deß Pfenningzinß hauptguths 11, Sa. deß Eigenthumbs vnd beßerung ane Einer Behaußung 25, Sa. Schuldt 5, Summa summarum 135 – Schuld 9, Nach deren Abzug 126 lb
Der frawen Zugebrachte Nahrung. Sa. haußraths 86, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. der guldinen Ring 10, Sa. baarschafft 150, Sa. haussteuren 10, daran gebürth d. fr. 1/3, 3, Summa summarum 264 – Schulden 28, Nach deren Abzug 236 lb

Daniel Windisch et sa femme Anne Claire hypothèquent la maison au profit des enfants en premières noces du cordonnier Daniel Füssel. L’acte porte en marge deux quittances, l’une remise à Jean Jacques Bœrel en 1683 l’autre à Pierre Lizan en 1695.

1681 (3. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 470
Daniel Windisch der Kübler und Susanna Clara sein eheweib, und Sie Susanna Clara insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und eÿsen Herrn hannß Niclaus Späten und herren hannß Georg Heckhlers beÿder alß aus E.E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hier zu deputierter
in gegensein Johann Wörners deß Schuhmachers alß Vogts weÿl. Daniel Füesels des Schuhmachers Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 100. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier am Roßmarckh, einseit neben Lorentz Meÿers deß Weinhändlers seel. Kinder, anderseit neben hannß Jacob Streichen dem Leinenweber, hinden uff Bernhard Branden des Glaßers seel. Wittibin stoßend gelegen
Undt deßen Zue noch mehren Versicherung so ist hiebeÿ persönlich erschienen Johann Blümle der Corallenmacher der hatt sich für obige schuld und biß dieselbe Völlig bezahlt sein würdt Verbürgt
[in margine :] hierin gemelter Johannes Werner der Schuhmacher Vögtlicher weiß hat in gegensein hannß Jacob Börels deß Maurers welcher die hierin hypothecirte behaußung wie auß der den 13. 10.br: 1683. in der Cantzeÿ Contractstuben uffgerichteten Verschreibung zusehen ahne sich erkaufft (quittung), den 19. 9.br. 1685.
[in margine :] (…) in gegensein Pierre Lizan des Schreiners und Schirms Verwanthen als ietzmahligen besitzers un vorstehenden haubt verschreibung gemeldten behaußung (quittung) act. d. 22.ten Febr. 1695

Veuve, Anne Claire se remarie en 1683 avec le tonnelier Jean Jacques Müller, originaire de Heilbronn
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 308-v) 1683. Domin: XXIII. Post. Trinit. 21. 9.bris. Hans Jacob Müller der Kübler, Hans Jacob Müllers deß baumeisters Vndt burgers Zu Heilbronn ehl. sohn, Vndt Anna Clara Weÿl. Daniel Windisch geweßenen Küblers v. burgers alhier nachgel. wittwe. Copul. Mont. 29. 9.bris (i 323)

Anne Claire, femme du tonnelier Jean Jacques Müller, vend la maison au maçon Jean Georges Bœrel et à sa femme Anne Marie

1683 (15. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 487
Anna Clara, Hannß Jacob Müller des Küblers Eheweib, mit beÿstand erstged. Ihren Ehevogts, undt Hannß Georg Schlegels deß Küblers Ihres geweßenen Vogts
in gegensein Hannß Jacob Börels des Mawrers undt Annæ Mariæ beÿder Eheleuth, mit beÿstand Niclaus Giegers des Zeügmachers
Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier auf dem Roßmarckh, einseit neben Lorentz Meÿers Erben, anderseit neben hannß Jacob Streichen, hinden uff Daniel Branden des glaßers Erben stoßend gelegen, welche behausung umb 200 fl. den füßelischen Kindern, so dann umb 34 lb 9 ß 4 d Margarethä Windischin verhafftet – umb 121 fl.

Fils du journalier manant Jean Bœrel, Jean Jacques Bœrel épouse en 1672 Anne Marie, fille du maçon et tailleur de pierres Thomas Soldner
Mariage, cathédrale (luth. f° 151-v n° 5)
1672. Dom: Reminiscere. Zum 2 mahl Johann Jacob Börel der Maurer undt Steinmetz, Johann Börel des Tagners und Schirms Verwanden alhier ehel: Sohn, Jfr. Anna Maria, Thoman Soldners des maurers u. Steinhauer alhie ehel. T. Montags den 11. Martÿ, Münster (i 154)

Jean Jacques Bœhrel natif de Strasbourg devient bourgeois par sa femme Anne Marie Soldner
1672, 4° Livre de bourgeoisie p. 393
Hannß Jacob Böhrel, der Maurer und Steinmetz von Straßburg, empfangt daß burgerrecht von seiner hauß frawen Anna Maria, Thomæ Soldners deß Maurers und Steinhauers alhie dochter umb 8. gold fl. so beÿ alhießiger Cantzleÿ erlegt worden ist Zuuor ledigen standts geweßen, und würdt beÿ E. E. Zunft der Maurer dienen.Jurav. d. 21. Martÿ & 1672.

Jean Jacques Bœrel meurt à l’âge de 46 ans le 19 janvier 1688 apès s’être converti environ seize mois auparavant.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 20)
1688. 19. Januarÿ circa horam decimam serotinam obÿt SS Ecclesiæ Sacramentis Confessionis, Eucharistiæ et Extremæ vnctionis præmunitus honestus Vir Joannes Jacobis Börel civis, Murarius et steinmetz Argentinæ, convesus ante annum et quadranten annorum 46. et sepultus fuit a me (…) in Cometerio S. Helenæ, Requiescat in pace (i 14)

La veuve demande à la tribu des maçons de nommer un tuteur à ses enfants. C’est Jean Jacques Kiehl qui est désigné.
1688, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 120-v) 1688. d. 11. Martÿ – Mr Jacob Börels Wittib, bittet umb einen Vogt vor ihre Kinder, Ist darzu g.stlich erkoßen H. Johann Jacob Kiehl.

Anne Marie Soldner, veuve de Jean Jacques Bœrel, et le tuteur des enfants vendent la maison au menuisier manant Pierre Lizant et à sa femme Catherine Jean

1690 (2.8.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 526-v
Anna Maria, gebohrne Söldnerin weÿl. hans Jacob Börels gewesenen Maurers nachgelaßene wittib, mit beÿstand hans Henrich Stübels deß Maurers Ihres, und Johann Jacob Kielen auch Maurers Ihrer Kinder Vogts
in gegensein Pierre Lizant, deß Schreiners und Schirms Verwanth., und Catharinæ Jean seiner ehelichen haußfraun, mit beÿstand Georg Vetters, deß Lautenmachers – und Zwar auff die von Hh. Räth und XXI. heut dato ertheilte permission (unterzeichnet) Lizant, +
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen., weithen, Zugehördt, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier auff dem Roßmarck, einseit neben Tobia Gundelwein dem jüngern, anderseit neb. hans Jacob Streich. deß Webers Wittib, hind. auff weil. Daniel Branden deß Glaßers Erben stoßend gelegen, welche behaußung umb 50 lb. d Capital (Item umb 34 lb Capital, So dann umb 50 lb Capital verhafftet), geschehen umb 149 gulden od. 74 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant. La commission constate que la maison délabrée qui comprend deux poêles et deux chambres est vendue à bon prix (425 florins).

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
Johann Börle hinterl. wittib. 195. et 196. [pt° Haußverkaufs an Pierre Lisan]
(p 195) Sambstags den 30. 7.bris 1690. – Börle des Maurers hint. W. vogt umb p.m Ein haußlein Zu verkaufen ahn Lisan
Salsm. n. Weÿl. Joh: Jacob Börlen gewesenen Maurern und burgern hinterlaßenen Wittiben Vogts, Hannß Heinrich Steblern, burgern und Steinhauers alhier, der ist willens ein auff dem Roß Marck gelegene behaußung an Pierre Lisan dem frantzösisch. Schreinern umb 425. fl. Zu Verkauffen, b. umb g.dige erlaubnuß.
Hr Syndicus, es würde ein Deputation nöthig sein, umn von deß haußes beschaffenheith einigen nachricht einzuziehen. Erk. gevolgt. – Hr. XXI. Friderici und Hr Hahn

(p. 196) Montag d. 2. 8.bris 1690. – Lisan hauß kauf confirmirt
Hr. XXI. Friderici und Hr Rathh. Hahn referiren, wie Sie das auff dem Roß Marck gelegene hauß, so hanß Heinrich Stebler Vögtlicher weiß an Pierre Lisan v.kauffen will befunden, Nemlich es seÿe in einem ruinosen stand, habe Zwo schlechte stuben und Zweÿ Kammern, und seÿe im übrig. umb Oben gedachten preiß Wohl Ver kaufft.
Hr Syndicus, auff erstattete relation Könne dem imploranten gratificirt Werd. doch also daß die v.schreibnung mit den gewohnlich. clausulis gescheh. möge. Erk. gevolgt
(extrait, cote 94 Z 1, pièces produites à la Chambre des Contrats)

Anne Marie Lizan naît à Strasbourg en 1691, fille de Pierre Lizan, originaire de la paroisse de Saint-Godard de Rouen, et de Catherine Jean, native d’« Auxulé » en Normandie
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 143)
Anni 1691. 29. Julÿ baptizaui Annam Mariam natam 24. huius horâ secundâ cum dimidiâ matutinâ filiam Petri Lisan Maistre Menusier au marché aux Cheuaux, natif de Rouen paroisse Saint Gotard et Catharinæ Jens natifue d’auxulé en Normandie, patrini fuerunt Jean Barraduc Entrepreneur du Roy aux fortification de Strasbourg, natif de la Tour d’Auuergne, et Anna Maria Wetzlerin coniux Jacobi Vicard Maistre Tailleur bourgeois de Strasbourg (i 74)

Au baptême d’Anne Françoise en 1697, Pierre Lizant est dit originaire de « Pisy » en Normandie
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 260)
Die 18.tia Anni 1697 Baptizata est infans recens Nata (:cui nomen Anna Francisca:) ex legitimo matrimonio Petri Lisant ex pisÿ in Normannia orundi et Catharinæ Jean ibidem natæ coniugum hic Argentinæ habitantium. Quam susceperunt Dominus Daniel Franciscus Gilbon des Tousches contributionum Argent. receptor Regi a consilÿs et domina anna Magdalena tournin, domini Joannis Nicolai de la Marines vxor legitima (signé) Gilbon de touche, A. Magdelaine Thouuenon (i 133)
Autres baptêmes, Claude Pierre en 1693, Claudine en 1696 et Nicolas en 1699

Le maître menuisier Pierre Lizant passe un marché avec le maître maçon Philippe Biber pour refaire la toiture.
1694 (28.6.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Marché – Cejourd’huÿ 28° juin 1694 furent presens En personne Le Sr Pierre Lisant M° Meneusier icy a Strasbourg d’Une part
Et d’autre M° Philippe Biber Bourgeois Et M° Maçon aud. Strasbourg, Lesquelles parties ont Reconnu auoit fait marché par Ensemble Comme il s’Ensuit
Premierement Led. M° Philippe Biber a promis promet Et s’oblige de decouurir Et Recouurir Le Toit de la Maison dud. Sr. Lisant En sorte que le Sr Lisant Luÿ fournira seulement Les Cloux Et les Lattes, Et led. Biber fournira les Tuilles plattes En autant qu’il Enfaudra pour le double Recouvremant Et faire le Travail à ses Couts Et frais Le plus Tost qu’il sera possible, Et que la charpente ÿ soit posée, En Consideration de quoy Led. St. Lisant promet Et s’oblige de paÿer au susd. M° Biber la somme de 56 florins ou 112 livres de France, dont Enuiron 80 livres Luÿ seront auancé pour les Tuilles Et le reste Luÿ sera paÿé Lors qu’il aura fait Et acheué Le susd. Travail. Led. Sr Lisant Luÿ accorde Encor Cent petites Tuilles Creuses pour son particulier usage Et Celles qu’il Luÿ Enfaudra pour Couvrir la feste de la Maison, il Les Choisira de la demonsture dud. Toit

Le menuisier Pierre Lizan qui n’a guère de travail demande l’autorisation de débiter du vin dans sa maison pour nourrir sa femme et ses quatre enfants. Les enquêteurs constatent que sa maison en construction n’est pas entièrement terminée. Pierre Lizan déclare en outre qu’on lui doit mille livres tournois (250 livres strasbourgeoises) pour le travail qu’il a fait au nouvel hôpital. L’enseigne Aux Uniques qu’il choisit représente le soleil, la lune et le phénix. Les préposés refusent d’accorder la permission le 16 mars mais l’accordent à titre temporaire le 11 avril.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Pierre Lisant der schreiner pt° Weinschancks auff dem Roßmarckt
(f° 37) Sambstags den 25. Februarÿ. – Pierre Louysan pt° Weinschancks
Pierre Louysan d. Burger vnd schreiner alhier per Künast, bitt und.th umb gn. erlaubnuß einen Weinschanck, in seinem auff dem Roßmarck liegenden behaußung auffzurichten, Weilen es vor dießes mahl Nichts auff dem handwerck Zu thun gibt, er auch ein Weib und 4 Kind. Zu ernehren hatt, mit und.th. erbiethen, die gebühr jm Umbgeld gewohnlicher masen wie den Schiild, den er Noch erwehlen Will, abzurichten, Erk. Vor Obere Umbgelts Herren gewiesen.

(f° 50) Sambstag den 16. Martÿ – Pierre Lisant pt° Weinschancks
Obere Umbgelts Herren lassen per herrn Schragen referiren, daß nachdeme den 25. Februarÿ jüngst Pierre Lisant, d. schreiner Umb des weinschanck angehalten, mann den Augenschein jnn seinem hauß eingenommen habe, welches auff dem Roßmarck liege, und Noch Nicht Völlig außgebauen seÿe, jndeme es oben noch offen stehe, Und Keine Fenster habe, Unden seÿe eine oblange stub darinnen bereits vier tisch stehen, Als man ihr hierauff Ferners gehörd, habe er beditten, daß es auff dem handwerck Nichts Zu thun gebe, Und, wann mann ihme Nicht helffe, er mit seinem Weib vnd vier Kinder hunger sterben müßte, vor dießem er jnn dem Neuen Spithal gearbeithet habe, Und mann ihme vor gemachte thüren und getäffel Noch 1000. livres schuldig were, aber nichts erhalten Könte, er d. umbgeld und die schildts gebühr gleich abstatten und den schild aux uniques /:darauff die sonn, mond, und phœnix gemahlet:/ nennen wolte, allen habe herr Rendenrad, der dreÿ des Umbgeldts berichtet, daß Implorant dem wein so ergeben seÿe, daß was er verdient, gleich wid. verthann seÿe, und die Frau übel tractire, dahero Zu Mghh. stünde, Ob Nicht d. begehren mehr abgeschlagen als willfahrt werden sollte, zumahlen d. Grün Reiff würth, so nahe dabeÿ wohnet, sich sehr beschwehrt und deßen bericht nach sei, wie darauff stehe. Erk. Begehren abgelaint.

(f° 89) Mittwoch den 11. Aprilis – Le Sr Lissan pt° Weinschancks
Herr Secretarius Schrag proponire, daß ohnlängsten Sr Lissan, dem schreiner, d. begehren, den weinschanck jnn seinem hauß auff dem Roßmarck Zu treiben, abgeschlagen worden, darüber aber durch gegenwärtige Requeste de novo einkomme, welches Mons. des Allures recommendire, Zu Mghh. stellend, Ob Sie hierinnen willfahren wollen ?
Herr Prætor Regius sagt, Er nehme Mons. des Allures seiner auß Landtsmannschafft An, und, Wie Er berichtet, so seÿe d. Königl. Spithal dem Imploranten 1000. livresVor gemachte arbeit schuldig, die er wegen abweßenheit des Mons. Tarrade Nicht haben Könne, Und, wann der den schanck Verlangt, es Nur ein interims weßen seÿe, biß gedachte Mons. Tarrade wider Zurück kombt, dahero Er dafür halte, daß denen Oberen Umbgeldt herren es mit dem Supplicanten auff 2. od. 3. monath Zu probiren, Wie auch wegen des Umbgeldts ob er 9 ß der nit mehrers vom ohmen geben solle, Zu reguliren, die hand geöffnet werden könte. Erk. Gefolgt.

Pierre Lizan loue une partie de sa maison au maître cartier Pierre Damien

1708 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 621-v
Pierre Lizant menusier
bail à Pierre Damien maître Cartier
dans sa maison scituée icy marché aux chevaux les commodités suiuantes sçavoir le premier et le second etage et une cuisine sur le derrière ensemble une partie de La cave Le propriétaire fera mettre un plancher neuf au second etage une petite croisée* et des vitres, pour 3 ans a commencer a noel 1708 – moyennant un loyer annuel de 40 ecus

Pierre Lizan et Catherine Jean hypothèquent la maison au profit de l’ancien consul Jean Raimbaut Friderici

1713 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 506
Pierre Loysan schreiner und Cath: geb. Jean beÿständlich H. Lucas Schaf und H. Adam Clerc auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein S. H. Joh: Reinboldt Friderici alten ammeisters XIII.ners und Scholarchæ beneben H. Joh: Ernst Beck als Schaffnern der hohen schuel – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihr behaußung c: appert: auf dem Rossmarckt, einseit neben H. Künast anderseit neben Flaman hinten auf (-)

Pierre Lizan et Catherine Jean hypothèquent la maison au profit de l’Université pour laquelle agit Jean Raimbaut Friderici

1714 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 138-v
Pierre Lizant schreiner und Catharina geb. Jean beÿständlich H. Johann Gerhardt von Stöcken und H. Johann Friedrich Walter beder E.E. Großen Raths alten und E.E. Kl: Raths nunmahligen beÿsitzers
in gegensein S.T. H. Joh: Reinholdt Friderici alten ammeister XIII.ner und Scholarchæ nahmens der hohen schuel und H. Joh: Ernst Bock schaffners daßelbst – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung cum appert. auf dem Rossmarckt einseit neben H. Künast anderseit neben Flamand

Pierre Lizan loue une partie de la la maison à Pierre Le Tourneur

1715 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 169
Pierre Lizant menusier (unterzeichnet) Lizan
in gegensein Pierre Le Tourneur
dans sa maison sçituée icy marché aux Cheuaux tenant au Sr Kunast les commodités suiuantes, au second etage un grand poele une cuisine et une chambre sur le derrière, au troisième etage une grande Chambre a cheminée à La française une chambre à côté et une chambre sur le derrière auec une partie de grenier pour mettre le bois de chaufage une partie de cave pour mettre le vin – moyennant un loyer annuel de 160 livres tournois

Catherine Saint-Jean, veuve de Pierre Lizan, loue une partie de la maison au marchand confiseur Paul Tribert.

1722 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 309
Catherine geb. St Jean weÿl. Pierre Lisand Schreiners Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich Pierre Deneux Perruquenmachers
in gegensein Paul Tribert Marchand Confisseur
In ihrer auff dem Roßmarckt allhier einseit neben Künastischer Wittib und erben anderseit neben flammand dem handelsmann gelegenen Behausung, Unten auff dem boden Einen Laden und in derselben zu beschlüßigen und einen ohnbeschlüßigen Kasten, Ferner daselbst eine Kuchen, Mehr auff dem ersten Stock eine Stub Kammer und Kuchen Eine Bühn im Vorder hauß sambt einem abgetheilt: und beschloßenen Keller und endlich ein ohnbeschlüßiger Kasten in ged. Stub – auff zweÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Joh. Baptistæ um einen jährlichen Zinß nemlich 45 pfund
[in margine :] die verlehende Lisandin beÿständlich ihres hierein bemeldten tochtermanns ahne einem und Paul Tribert der entlehner, verglichen bis nächstkünfftigen Michaelis und auff solche zeith aber auffgehoben – den 31. Februarÿ 1723

Claudine Lisant apporte sa part de la maison au contrat de mariage avec le perruquier François Formé

1723 (7.1.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Contract de mariage du 7° jan.er 1723 – furent present Le Sieur François Formé fils Majeur d’an Perruquier demeurant en cette ville de Strasbourg natif de la uille de Metz fils du Sr Barthelemy Formé jaugeur juré En lad. ville de Metz et de deffunte Gabrielle Toussaint ses père et mère Pour Luy en En son nom, D’une part
Et Damoiselle Claudine Lisant fille Majeure Bourgeoise demeurante sur le marché aux cheuaux de Cette ville, fille de Defunt Pierre Lisant vivant M° Menuisier Bourgeois de Strasbourg et de Dam.lle Catherine Jean ses père et mère, assistée de de Lad. Dmoiselle sa mere, pour elle et En son nom D’autre part
promettent se prendre Lun Lautre En foy et loy du mariage et d’en faire faire la Célébration En face de Notre mere La sainte Eglise catholique (…)&
Plus La future Epouse declare que son bien consiste en sa part et portion d’une maison scize sur le marché aux Chevaux de cette ville d’un côté le Sr Desaint Grauff Licencié en droit, Et d’autre Coté Le Sr Flamand Marchand La veuve Offinger derrière et Led. marché par devant Eu autres meubles et effets provenant de fei le Sr Lisant son pere et de celle a echoir de Dlle Jean sa mrer

Promesse de mariage 12° 9.bre 1722 – est Comparu le Sieur François Formé, garçon peruquier majeur daage fils Majeur d’an Perruquier demeurant en cette ville de Strasbourg natif de la uille de Metz fils du Sieur Barthelemy Formé bourgeois de lad. uille et de Gabrielle toussaints ses père et mère, de present en cette ville de Strasbourg Logé chez le Sieur Deneux M° peruquier place D’armes, Lequel a volontairement declaré qu’ayant eu depuis enuiron deux ans et demy la connaissance de damoiselle Claudine Lisant Bourgeoise dud. Strasbourg y demeurante sur le marché aux cheuaux fille de deffunt Le sieur pierre Lisant uiuant Maître menuisier et de Damoiselle Catherine Jean ses pere et me et ayant tous jours reconnu pour une Fille d’honneur sur la conduite de laquelle il ny a rien a redire jl auroit conçu de l’estime pour ladite damoiselle et auoir formé Le dessin de contracter alliance auec elle (…)

Catherine Jean institue pour ses héritiers ses six enfants
1726 (10 Janvier), Not. Humbourg (6 E 41, 44)
Testament – fut presente dle. Catherine Jean veuve de Pierre Lisan vivant m° menuisier Bourgeois de cette ville y demeurant Sur le marché aux Chevaux gisante au Lit manade dans un poele au premier étage prenant jour sur ledit marché aux Chevaux saine toutes fois d’Esprit et d’Entendement (…)
3° Comme Simon Lisan fils et Anne Marie Lysan fille de la testatrice femme du sr desneux Peruquier en cette ville ont touché chacun lors de Leurs mariages une somme de Cent liures pour les meubles et effets et que Claudine Lisan femme de françois formé, aussy Perruquier de cette ville n’a touché et reçu que 60 livres veut et entend Lad° Testatrice qu’jl soit payé et deliuré à la derniere avant tout partage 40 livres tournois pour parachever et faire pareille somme de 100 livres
Et quant à Marie Marguerite Lisan femme du Sr Burlot marchand de Paris, Anne Françoise et Nicolas Lisan non encore mariés, comme ces trois n’ont encore rien touché ni reçu veut pareillement Ladite Testatrice qu’il soit payé et delivré à chacun de ces trois derniers une pareille somme de Cent livres (…)
4. Et Pour par lad° testatrice recompenser en quelque façon Les bons soins et services que ladite Anne Françoise sa fille a eu d’elle et qu’elle luy a rendu depuis quelques années L’ayant nourry et entretenu et La soulageant encore actuellement dans sa maladie, elle lui donne et legue aussy par preference et avant tout partage une somme de Cent livres tournois (…)
6. L’institution d’héritiers étant La Base et le fondement d’un testament, Ladite Testatrice a nommé et jnstitué pour ses héritiers universels ses six Enfants ci-dessus nommés Sacuoir Simon, Marie Marguerite, Anne Marie, Claudine, Anne Françoise et Nicolas les Lisan
Cejourdh’huy Sept° fevrier 1723 le prsent Testament a été Lu et publié (…)

Les Quinze sont saisis d’une demande relative au droit de détraction (le registre est incomplet)
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(Bedacht Sextern f° 76-v) Sambst. den 12. Octobris
M. nôe weÿl. Fr. Catharina auch weÿl. Pierre Lisan gewesenen schirmers und schreiners alhier gew. Wb. hinderl. Erben ohnverburgert, prod. uth. mem. u. b. mit beÿl. sub Lit. A. pto abzugs. Erk. Oberstallh.

Marie Marguerite Lizan, femme du marchand Jean Bureau, vend le sixième de la maison à sa sœur Anne Marie et son beau-frère Pierre Deneux.

1726 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 328-v
Fr. Maria Margaretha geb. Lizan Jean Bureau des handelsmanns ehefrau
ihrer schwester und schwagers Pierre Desneux Peruquenmachers und burger alhier und Anna Maria geb. Lizan
Einen 6.t theil für ohnvertheilt ane einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt, einseit neben Flammand dem handelsmann anderseit neben Künastischer wittib und erben hinten auff Margaretha Redtslobin, ihre Bureauischer Ehefrauen zu einem 6.t theil eigenthümlich zuständig die übrige fünff 6. theil aber derselben fünff geschwistern mithin auch der Mitkäufferin gehörig – um 350 pfund verhafftet, capital zu einem 6. theil 58 pfund übernommen, beschehen um 108 pfund

Le maître de danse Simon Lizan et Marie Chrétienne Ravallot vendent un autre sixième aux mêmes

1726 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 431
Simon Lizan der dantzmeister und Maria Christina geb. Ravallot
in gegensein Pierre Desneux des Peruquenmachers und Annæ Mariæ geb. Lisan
Einen 6.t ohnvertheilten antheil eines Vorder: und hinderhaußes hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten desleben auff dem Roßmarckt, einseit neben flammant dem handelsmann anderseit neben Künastischer wittib und Erben hinten auff Margaretha Redtslobin, ihme Lizan zu einem denen Deneuxischen Eheleuthen zu zween und den übrigen Lizanischen geschwisterden zu dreÿ 6. theil eigenthümlich zuständig – um 350 pfund verhafftet, einem 6. theil 58 übernommen, beschehen um 108 pfund

Claudine Lizan, femme du perruquier François Formé, Anne Françoise Lizan et Nicolas Lizan vendent chacun le sixième de la maison aux mêmes qui en deviennent seuls propriétaires.

1726 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 504-v
Fr. Claudine geb. Lizan, François Formé Peruquenmacher ehefrau, Ferner Mlle Anne Françoise Lizan so majorennis und ohnbevögtigt mit beÿstand ermeldten Formé ihres schwagers, so dann Nicolas Lizan lediger Peruquenmacher so auch über 25 Jahr alt und ohnbevögtigt zu seÿn versicherte (unterzeichnet) Claudinne formez, nicolas Lisant
in gegensein Pierre Desneux Peruquenamcher und Annæ Mariæ geb. Lizan (unterzeichnet) P Deneux, anne mari deneux
dreÿ 6.te theil oder die helffte für ohnvertheilt ahne einem Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt, einseit neben flammand dem handelsmann anderseit neben Künastischer wittib und Erben hinten auff Margaretha Redtslobin, jedem der verkäufer zu einem 6.ten, denen Käuffern zuvorhinn zu dreÿ 6. theil eigenthümlich zuständig – um 350 pfund verhafftet, geschehen um 350 pfund

Pierre Deneux loue la maison au cordonnier Joseph Pauley

1726 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 549-v
Pierre Desneux Peruquenmacher
in gegensein Joseph Pauley des Schuemachers und burgers
entlehnt, Eine vordere und hintere behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon als einen unterschlagenen anderwärts verlehnten kleinen theil des Kellers ausgenommen, welche behausung allhier auff dem Roßmarckt einseit neben Flammant dem handelsmann anderseit neben Kunastischer Wittib und erben – auff 3 und 3 viertel jahr lang anfangend auff bevorstehend weÿnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 106 gulden

Pierre Deneux et Anne Marie Lisant hypothèquent la maison au profit du capitaine Lambert Deneux

1726 (15.11.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Obligation solidaire Du 15. 9.bre 1726 – furent presens Sieur Pierre Deneux et Anne Marie Lisant sa femme qu’il autorise a l’effet de ce qu suit demeurant en la Ville de Strasbourg, Et encore assistée des Sieurs François Formé marchand peruquier et Jean Bureau marchand ses Beau freres domiciliés aud. Strasbourg Ses Conseils et assistans, Lesquels ont par les présentes vendu, crée et constitué (…) en principal et arrerages
au Sieur Lambert Deneux Ecuyer Capitaine Lieutenant des gardes de la Preuosté de l’hotel Marechal des Logis de la Reine demeurant à Versailles Rue des bons Enfants ce acceptant par le sieur Jean Froment appotiquaire de L’Hopital Royal de cette ville y demeurant (…) 50 Liures de Rente annuelle (…)
Et L’avoir et prendre specialement et par privilege attendu L’Employ sur une maison scize au marché aux Chevaux en cette d° ville de Strasbourg qu’ils ont acquis des Cohéritiers de lad° Comparante attenante dun Costé a la veuve et Heritiers quimach d’autre Coste au Sieur Flamand, par derrier aux Heritiers du Sieur offinger et par devant sur led. marché aux chevaux (…) laquelle sera racheptable a toujours en Rendant et payant en une seule fois pareile somme de Mil Liures auec les arrerages qui en seront lors deus et Echeus, et declarent lesd. Sieur et Damlle Deneux auoir employé lad° somme de Mil Liures au payement de l’acquisition qu’is ont faite de lad. maison scize en lad° Ville de Strasbourg par Contrat passé en la Chambre des Contrats de cette ville le 4 octobre dernier

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan hypothèquent la maison au profit des enfants du diacre Mathias Heuss

1730 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 370-v
Pierre Desneux der Peruquenmacher und Anna Maria geb. Lizan beÿständlich ihrer schwäger François Formé Peruquenmacher und Jean Bureau handelsmanns
in gegensein H. Johann Friedrich Röderer des goldarbeiters als vogts weÿl. H. Mathias Heuß Diaconi beÿder Prediger Kirch hinterlassenen zweÿer Kinder Johann Jacob und Mariæ Elisabethæ der Heußen – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein bronen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz einseit neben Peter de Bordes dem Schuemacher anderseit neben weÿl. Abraham Helck des huetstraffierers hinterlassenen wittib hinten auff Lorentz Mauchs den schuemacher – davon gibt man dem Mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß, Ferner hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einer Kellerthür und überhangs und 1 lb 8 ß ane allmend zinß
ferner hypothecirten Sie Eine Vorder: und hinder behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs auff dem Roßmarckt einseit neben der Kunastischen wittib anderseit neben flammand dem handelsmann

Pierre Deneux et Anne Marie Lisant hypothèquent la maison au profit du perruquier Jean Ehrenmann

1732 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 351
Pierre Deneux Peruquenmacher und Anna Maria geb. Lisan beÿständlich ihrer schwäger Jean Bureau handelsmann und François Fourme des peruquenmachers
in gegensein H. Johannes Ehrenmann des Peruquenmachers – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, Eine Behausung hindergebäu und hoff nebst hoffstatt und übrigen derselben mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne dem Roßmarckt, einseit neben der Künastischen wittib und Erben neben Flammand den tabackhändler hinten auff NN

Pierre Deneux et Anne Marie Lisan vendent la maison à Jean Jacques Wilhelm, aubergiste au Cigogneau (zum Störckel) et à sa femme Marie Madeleine Christianus

1735 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 182
Pierre Desneux der Peruquenmacher und Anna Maria geb. Lisan
in gegensein Johann Jacob Willhelm dem gastgeber zum störckel und Mariæ Magdalenæ geb. Christianußin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Roßmarckt, einseit neben August Anthoni dit Flammand dem handelsmann anderseit neben weÿl. H. Philipp Ludwig Künast E.E. Großen Raths Proc. et advoc: wittib und erben hinten auff weÿl. Margaretha Redtslobin Erben modo Johannes Sonntag den Schneider – als ein theils ererbt theils am 11. julÿ, 31. Augusti und 4. Octobris 1726 erkaufftes guth

Marie Madeleine Christianus épouse en 1712 l’aubergiste Jean Jacques Feigler
1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 42
Johann Jacob Feiglers, ledigen Gastgebers
und Jungfrauen Mariä Magdalenä Christianin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 159 n° 8)
Mittwochs den 1. Junÿ 1712 seÿnd nach geschehener 2 maligen außruffung Dom. Trin. et Trin. I.ma ehelich eingesegnet worden Joh: Jacob Feigler der ledige Würth weiland Joh: Jacob Feigler gewesenen Würths v. gastgebers Zur guldenen gans v. burgers allhier nachgelaßener eheliche Sohn wie auch Fr. Ursula geborner Wolffenterin, Jfr. Maria Magdalena, Weiland Johann Christianus deß gewesenen Kupffer Schmidts v. Burgers allhier auch frau Barbara Roederein nachgelaßene dochter (unterzeichnet) Johann Jacob feigler als hochzeitter, mara Magdalena Christianusin als hoh Zeiterin (i 164)

Veuve, elle se remarie en 1718 avec l’aubergiste Jean Jacques Wilhelm, fils de l’aubergiste Claude Wilhelm
1718 (2.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 6) n° 227
Eheberedung zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Willhelmen dem ledigen gastgeber und burgern allhier alß brautigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendsamen fraun Mariæ Magdalenæ Christianin weÿl. Hn Joh: Jacob Feiglers gewesenen gastgebers Zum Storcken und burgers allhier seel. nachgel. Wittib alß Hochzeiterin andern theils
So beschehen vndt verhandelt in Persönlicher gegenwart vndt mit beÿstandt auff seith. deß herrn hochzeiters herrn Cladi Wilhelm deß Sattlers deßen leiblichen bruders, vnd H. Joh: Diebold Soderer deßelben schwagers vndt erbett. beÿstands an seith der frau hochzeiterin aber herrn Georg Kilian deß weißbecken herrn Joh: Christianus deß Kupfferschmidtß vnd H. Joh: Phillipp Feiglers des würths ihres respective leiblichen bruders, vogts vnd Kindß vogt alle burgere alhier in dießer Königl. Statt Straßburg den 2. 9.br Anno 1718

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 206 n° 14)
Mittwochs die Andreæ ult. 9.bris 1718. seÿnd nach geschehener 2.maligen außruffung Dominica XXIII Trin. & i.ma Adv. in der Kirch Zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet worden H Joh: Jacob Wilhelm, der ledige Würth v burger weiland Claudius Wilhelms gewesenen Würth v. burgers allhier v. Elisabetha Geborner Bärin ehelicher Sohn, Fr. Maria Magdalena, Weiland Joh: Jacob Feiglers Würths v. burgers allhier eheliche wittib geborne Christianin von hier, Johann Jacob Willhelm als hochzeiter, Mara Magdalea feiglerin als hotterin (i 213)

Inventaire des apports non conservé
1718, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 252
Inventarium über Herrn Johann Jacob Wilhelm des Gastgebers und frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Christianin, beede Eheleuthe zusammen gebrachte Nahrungen

Jean Jacques Wilhelm, malade, et Marie Madeleine Christianus font leur testament. Le mari institue pour héritiers ses deux enfants, la femme les mêmes et le fils qu’elle a eu de son premier mari.
1736 (31. Xbr), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 449.a
Testamentum nuncupativum – persönlich kommen und erschienen seind der wohl Ehren vndt vorgeachte Herr Johann Jacob Wilhelm Gastgeber vndt die Viel Ehren vnd tugendbegabte fraw Maria Magdalena gebohrne Christianin beede Eheleute vndt burgere alhier, Er der Ehemann Zwar schwachen vndt Krancken leibes, in einem sessel sitzendt, die Ehefraw aber gesunden gehendt vnd stehenden leibß, vnd beede durch die gnade gottes guter richtiger sinnen, vernunfft vnd verstandts
Endlichen und Zum Vierdten, weilen die Institutio hæredum oder die einsetz vnd benennung derer Erben eines Jeden in deren rechten gülttigen testaments fürnembster fundament vndt grund veste ist (…) alß wollen Sie beede Eheleute vnd Zwar H. Johann Jacob Wilhelm der Testator Zu seinen rechten wahren vnd ohngezweiffelten Erben seiner Verlaßenschafft Zu gleichen portionen vnd antheilen instituirt, benambßet vnd eingesetzt haben benantlich die mit seiner lieben haußfr. ehelich erzeugtte annoch lebende beede Kindere nahmentlich Joh: Wilhelm vndt Margar: Magdal: Wilhelmin (…) vnd Sie Frau Testatrix (…) ihre dreÿ in dießer vndt voriger Ehe ehelich erzeugte Kinder, alß ab intestato nahmentlich Johann Jacob Feigler gastgebern Zum Storcken vnd burger alhier vndt dann oben benambste beede in letsterer ehe erzeugte Kindere nahmentlichen Johannem vnd Margar: Magdalenam Zu dreÿ gleichen portionen vndt Stammtheilen
Und seind hievorgeschribene ding Zugang vndt beschehen in einer alhier Zu Straßb. auff dem Roßmarckh ohnfern der Bischoffs gaß gelegenen beeden testirenden Eheleuten Zustendig behauß. deroselb. wohnstub mit denen fensten auff dem roßmarckh außsehend (…) Montags d. 31. Xbr 1736. nachmittag Zwischen ein und Zweÿ uhren, darbeÿ die fraw testirerin noch weithers sich expliciret, daß wann ihre beede in dieser Ehe erzeugte Kindere lediger weiß vnd ohn testiert nach ihrem Ehemann verstürben, alles das so Sie von ihro alß Mutter ererbt auff ihrem Sohn erster Ehe Joh: Jacob Feigler, alß welcher ohne das auch alß bruder ihr Erb ab intestato wären Kommen vndt fallen soll
(unterzeichnet) Johann Jacob Willhelm, Maria Magdalna Weillehmin

Jean Jacques Wilhelm meurt en février 1737 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans l’auberge au Cigogneau au marché aux Chevaux. Les experts estiment l’autre maison à 800 livres. La masse propre à la veuve est de 169 livres, celle des héritiers de 116 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 073 livres et le passif à 513 livres.

1737 (9.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 9) n° 443
Inventarium über Weÿl. deß Wohl Ehren und vorgeachten Herrn Johann Jacob Willhelms ehemahls geweßenen gastgebers zum Storcken, und burgers alhier seel. verlaßenschafft aufgerichtet in Anno 1737
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere Schulden und gegenschulden überall nichts davon excludirt v. außgeschloßen so weÿl. der wohl Ehren vnd vorgeachte H Johann Jacob Willhelm, ehemahls geweßener gastgeber zum Storcken, und burger alhier nunmehro seel. nach seinem d. 20. Febr. lauffenden jahrs aus dießer Zeit vnd welt genommenen tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen, welche nahrungs verlaßenschafft dato zu end stehend auf freundliches ansuchen und begehren der ehren und Tugendbegabten Frawen Mariæ Magdalenæ gebohrener Christianij, seiner hinterbliebenen Wb. mit beÿstandt herrn Christoph Christiani, Kupfferschmidts und burgers alhier, ihre leiblichen bruders, So dann ferner H Johann Cladi Wilhelms deß Sattlers vnd gleichfalls burgers alhier als geordnet und Geschwohrnen Vogts sein deß verstorbenen, seel. mit der hinterbliebenen Wb. vornenambst ehelich erzeugt, und nach tod verlaßener beeder Kindern Johann Willhelms und Margarethä Magdalenä Willhelmin ersucht und inventirt (…) Actum Straßburg d. 9. Aprilis Anno 1737

In einer alhier Zu Straßburg auf dem Roßmarck neben vnd beÿ der Bischoffsgaß gelegener behaußungen hat sich befunden als volgt
Höltzen und Schreinwerck. Im Sterbhauß, Im Storcken, Im kleinen Stübell im hoff, In der Cammer Lit. D, In der Cammer L. E, In deß officiers Stub, Im obern Stübel im Hoff, In deß Knechts Cammer, In der Gast stub, In der Kuchen, Im Gewölb
Eigenthumb ane Häußern. (W.) i. vorder vnd hinter hauß auf dem roßmarck ane der bischoffsgaß, die gastherberg Zum Storcken genandt (…)
(T.) Ferners i. beh. vnd hoffst. m. all dero geb. begr. weith. recht Zugehördt vnd gerecht. gelegen auch auf dem roßmarck alhier, 1.s. neben Augustin Anthoni Dit Flammand dem handelßmann, 2.s. neben weÿl. H. Philipp Ludwig Künasts, gewesenen Procur. vnd Advocati beÿ E.E. groß. Rath alhie hinterbl. frau wb. vnd Erbin, und hint. auf Mstr. Johannes Sontag den schneider stoßend so freÿ ledig und eigen und vermög schon mentionirten Abschatzungs Zeduls durch die alhießige geschwornen Werckmeister alhier æstimirt vnd angeschlagen vor vnd vmb. Darüber bes. 1. Teutsch Perg. Kauffbr. auß alh. C. C. Stub versch. und m. dero anhang. C.C. Ins. verw. de dato 14. Mart. 1735. Ferner noch vier andern alte deutsche Pergam. Kauffbrieff auch aus alhies. C. C. stub verf. de datis d. 2.t oct. 1690 d. 11. Jan. 1726. d. 31. Aug. 1726. vnd dann d. 4. octob. 1726.
Ergäntzung derer Erben wehrender ehe abgegang. ohnverändert vatterl. guth. Vermög Invent. über deß verstorbenen seel. vnd seiner hinterlassenen wittib einander in den Ehestand Zugebr. Nahrung durch H Christoph Michael Hoffmann Not: publ vndt burg. alhie in A° 1718. Sub dato 19. Decembr: verfert.
(f° 25-v) Series rubricarum. Der Hinterbliebenen Fraw wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 72, Sa. Lähen Faß v. Bütten 12, Sa. Silbergeschirrs 2, Sa. Gold. ring 1, Sa. Eigenthumn ane häusern 1730, Summa summarum 1809 lb – Schulden 1979, übterfetten umb 169 lb
Dießem nach so wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 14, Sa. Ergäntzung 12, Summa summarum 116 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert vnd Theilbar guth beschrieben, Sa. haußrath 91, Sa. Lährer vaß v. bütten 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1125, Sa. Eigenth. ane i. hauß 800, Sa. Schulden 2088, Summa summarum 4073 – Schulden 513, Nach deren Abzug 3559 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3506 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 2. 9.br. Anno 1719. Johann Michael Hoffmann
Abschatzung dem 5. Aprill: 1737. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahr und bescheitenen h. Johann Jackob willhelm deß geweßenen Gastgebers Zum Störckell, seel. hinterlaßenen frau widib vnd Erben (…)
Der 2.t. begriff ist auch alhie in der Statt Straßburg auff dem roßmarck gelegen, einseits an die frau Docter Züt Gräffin, anderseits Neben H. flammang, hinden auff Meister Johannes sontag den schneiter Stoßent welche behaußung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehren gang und höffell gewölbten Keller, hinder heußell darinn Zweÿ Cammern ihm obern gang die soltaten Cammer, sambt aller gerechtig Keidt wie Solches durch der Statt Straßburg geschornen werck Meistern sich in der besichtigung befund. und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen vor und Umb Ein Tausent und Sechß hundert Gulten, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meisteren [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 200 florins (1 300 livres) sur un total de 6 800 florins
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 228-v
Freÿburger F. N° 7395. – Weÿl. H Johann Jacob Wilhelm gewesenen Gastgeber und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer
Concl. Fin. Inv: ist Fol. 113. – 3506. 19
abgezogen die außständige nicht genoßenen Zinnße 109. 3. 4, restirt 3397. 15. 8., die machen 6800 fl. verstallte 4200 fl. also Zu wenig 2600 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 7 lb. 16 ß – 46 lb 16 ß
Und Vier Jahr in simplo à 3. lb 18 ß – 15 lb 12 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 3 lb 17 ß 6 d, summa 66 lb 7 ß 6 d
Auf eingebrachte motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 23 lb 8 ß, rest 42 lb 19 ß 6 d
dt. 5. Junÿ 1737.

Marie Madeleine Christianus hypothèque la maison au profit d’Anne Elisabeth Carol veuve du marchand Jean Adam Müller

1740 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 465
Fr. Maria Magdalena geb. Christianußin weÿl. Johann Jacob Willhelm des gastgebers zum Storcken wittib beÿständlich H. Georg Christoph Finck des Hoff fouriers beÿ ihro hochfürstlichen durchlaucht von Heßen Darmstatt
in gegensein Fr. Annæ Elisabethæ geb. Carlin weÿl. Johann Adam Müller des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Paulus Platzer des handelsmanns – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne der gastbehausung zum Storcken bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis am Roßmarckt, einseit neben Zacharias Mathaeus dem schreiner, anderseit ist ein eck ahne der Bischoffsgaß, hinten auff Conrad Bridtag den kieffer
ferner einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt cum appertinentis ahne ged. Roßmarckt einseit neben der Künastischen wittib, anderseit neben der Flamandischen wittib, hinten auff Fr. Pfarrerin Grießin, ihro zu einer tertz und ihren kindern ester und zweÿter ehe zu übrigen zwo tertzen
wobeÿ ferner erschienen dero sohn erster ehe H. Johann Jacob Feigler dem gastgeber zum Stocken verbürgt

La tribu des Fribourgeois exige que Jean David Dürr, aubergiste au Bec, transmette chaque jour un certificat d’hébergement (Jean David Dürr doit avoir obtenu la même année des Quinze le droit d’auberge dans la maison, consigné dans la partie manquante du registre)
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 305-v) Donnerstags den 22.ten Sept. A° 1746.
Auf befehl Ihro Herrlichkeit deß Hochgebietenden Herrn Oberherrn undt Eines Ehrs: Gerichts von obigem dato, Solle hr Johann David Dürr, der Würth Zum Schnabel allhier alle Abendt, beÿ der in Ordnung enthaltenen Straff, den behörigen Nacht Zedul Ihro Gnaden dem Regirdenen Herrn Ammeister hienführo ohn außgesetzt und dato Zum Erstenmahl überschicken, Zu dem Endt Ihme solcher befehl undt Erkandtnuß, dato annoch durch den Büttel angesagt werd. solle

David Dürr, aubergiste au Bec (zum Schnabel), et Marguerite Madeleine Wilhelm (fille de la précédente) font dresser un état de leur fortune. La masse propre à la femme est de 793 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 291 livres, le passif à 1 241 livres

1746 (6.10.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 21) n° 760
Inventarium über H. David Dürren deß Gastgebers Zum Schnabel vnd fr: Margarethæ Magdalenæ gebohrener Wilhelmin beeder Eheleuthe vnd burgere alhier dermahlen habend vnd mit einander besitzenden Haab und Nahr. auffgerichtet 1746. – (…) so auf beeder Eheleuthe, besonders aber der Ehefr. beÿstand. H. Claudi Wilhelms deß Sattlers vnd burgers alhier ihres geschwornen vogts bittlichen begehren und ansuchen (…) Actum Straßb. d. 6.ten Octobris 1746.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen gast behaußung Zum Schnabel genannt sich befunden als folgt
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangener ohnverändert natural Posten. Vermög Inventarÿ über der Ehefr. in die Ehe Zugebrachte Nahrung sub dato den 2. Maÿ 1741. durch mich den Unterschrb. Notarium auffgerichtet
Wÿdumb, So fr. Maria Magdalena Wilhelmin gebohrne Christianinn weÿl. H, Jacob Wilhelms deß geweß: Gastgeb. vnd b. alhier hinterbl. Wb. der Ehefr. leibl. Mutter ad dies vitæ wÿdumbs weiße annoch Zugenießen hat, vnd auf ihren tod der Ehefr. Zufallet
Series rubricarum. Copia der Eheberedung
Der Ehefrawen alß Ein in die Ehe gebracht vnd alß ein reservirtes guth davon bebührig ist, Sa. haußr. 86, Sa. Silbergeschirrs 16, Sa. gold. Ring 22, Sa. der baarschafft 8, Sa. der activ schuld 100, Sa. d. Ergäntzung 560, Summa summarum 793 lb
Solchem nach folgt dann auch die beschreib. alles übrig. noch ferners vorhand. haab vndt Nahr. so theilß von dem Ehem: in die Ehe gebracht theilß wehrend. Ehe geschaffet word. ist, Sa. hausraths 93, Sa. Wein u. bütten 72, Sa. Chaise, Pferd u. Schlitten 53, Sa. Silbers 10, Sa. activ Schuld. 61, Summa summarum 291 lb – Schulden 1241 lb, Passiv onus 949 lb
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und Achtbahren herrn Johann David Dürren, dem leedigen Gastgeber und Burger alhier, des Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Adam Dürren Fischhändler und E. E. Kleinen Raths alhier alten beÿsitzers mit der Viel Ehren und Tugendbegabten frauwen Margaretha gebohrner Gießbrechtin ehelich erzeugten Sohn alß hochzeithern ane einem, Sodann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Magdalena Wilhelmin, Weÿland S.T. Herrn Johann Jacob Wilhelmen, gewesenen Gastgebers Zum Störckel und burgers alhier, mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrener Christianin, ehelich erzeugten hinterlaßenen Tochter, alß hochzeitherin andern theils – Actum und Geschehen alhier Zu Straßburg Mittwochs den 5. Aprilis im Jahr des herrn alß man Zahlte 1741

L’aubergiste célibataire Jean Wilhelm est reçu tributaire chez les Fribourgeois. Il lui est interdit d’exploiter l’auberge au Bec tant que les Quinze ne l’y auront pas autorisé.
1747, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 366) Donnerstags den 28.ten Sept: A° 1747.
Johannes Wilhelm, der Ledige und Künfftige würth Zum Schnabel, ist dato Zufolg prod. Statt Stall Scheins vom 23. Sept: 1747 weilen Er die würtschafft nach ordn. Krafft Prot: Erlernt undt sonsten vermög habender Articul alle behörige præstanda præstirt wegen Erlag der 6. lb 14 ß als ein Leibzünfftig recipirt demselben aber auch erkandt Ferner er von Gn. H. denen XV.en die Erlaubnus wegen den weinschanck wird Erhalten haben wein auß zu schencken verbotten, Zumahlen dahin verwiesen mithin Ihme derentwegen den benöthigten Zunfft Schein Zu Ertheilen, befohlen worden. ded. prom: et jur: auff die Ordnung.

Malade, Marie Madeleine Christianus fait son testament. Elle institue pour ses héritiers sa petite-fille Marie Elisabeth Feigler, son fils célibataire Jean Wilhelm et sa fille Marguerite Madeleine, femme de David Dürr.
1747 (20.11.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 819
Testamentum nuncupativum – persönlich kommen und erschienen seÿe die Viel Ehren vnd tugendbegabte Fr. Maria Margaretha Wilhelmin gebohrene Christianußin Weÿl. Joh: Jacob Wilhelms gewesenen Gastgebers Zum Storckhen vnd burgers alhier hinterlaßene Wittib Zwar ohnbäslicher Krancken leibes dannenhero Zur bette liegend
Fünfftens prælegirt die frau testiererin ihrem Sohn Johann Wilhelm dem ledigen gastgeber die Ihro Zugehörige behaußung
zu Straßb. auf dem Roßmarckh ane derBischoffs und Krebßgassen gelegen (…)
Endlichen und Zum Siebenden, weilen die Institutio hæredum oder die Einsetz vnd benennung derer Erben eines Jeden in deren rechten gülttig. testaments fundament vndt grund veste ist (…) alß will die frau testiererin Zu Erben instituirt und eingesetzt haben Erstlichen Jfr. Mariam Elisabetham Feiglerin, weÿl. Johann Jacob Feiglers gewesenen gastgebers vnd burgers allhier hinterlaßene tochter vor einen dritten theil, ferner Johann Wilhelm ledig. Gastgebern vndt burgern alhier auch in einem dritten theil, vndt dann Fr. Margareth: Magdalena H. David Dürren burger vndt gastgebers alhier ehefrau in den übrigen dritten theil (…)
Actum in der Fr. testirerin behauß. auf dem Roßmarckh Zum Schnabel genand dero mittlern stuben mit denen fenstern auff den roß: oder Kornmarckh außsehend, (…) Montagß den 20. 9.br. 1747 abendß Zwisch. 6. 7. vndt 8. uhr. x der fraw Testirerin handzeichen

Jean Wilhelm hypothèque sa part dans les deux maisons au marché aux Chevaux, portant respectivement pour enseigne le Cigogneau et le Bec.

1749 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 22
Johannes Wilhelm der ledige gastgeber
in gegensein der Gollischen Stifftung Pflegermeister H. XV. Secertarÿ Frantz Heinrich Städel und H. Johannes Silberrad schaffners – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, erstlich die gastbehausung zum Storcken ane dem Roßmarckt, einseit ist ein Eck ane der Bischofsgaß, anderseit neben Zacharias Matheus des schreiners erben, hinten auff Conrad Brida den kieffer
so dann vier 9. theil vor unvertheilt ane einem zum Schnabel genannte behausung ane dem Roßmarckt, einseit neben N Jaquemin dem caffetier, anderseit neben der Flamandischen wittib, hinten auff NN

Les trois héritiers vendent la maison à l’aubergiste Jean Michel Klein et à sa femme Elisabeth Gabriel

1749 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 157-v
Johannes Wilhelm der ledige gastgeber und deßen schwester Fr. Maria Magdalena geb. Wilhelmin H. Johann David Dürr ehemaligen lieutenant unter der hochlöblichen compagnie von Fischer eheliebste, H. Johannes Blümel der mechanicus als vogt weÿl. Johann Jacob Feigler des gastgebers mit Fr. Elisabethæ geb. Gabrielin seiner wittib erzeugten einigen kinds Mariæ Elisabethæ Feiglerin
in gegensein Johann Michael Klein des gastgebers und Elisabethæ geb. Gabrielin, versteigerung
eine behausung, hinder gebäu, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am ane dem Roßmarckt, einseit neben N Jaquemin caffetier, anderseit neben N. Flamand des tabachändlers erben, hinten auff Grisriche wittib – den Wilhelmischen geschwisterden zu acht 9. theile als ein elterlich, der Feiglerischen curandæ aber zum übrigen 9.t theil als ein großmütterliches erbguth – um 1900 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Paul Blatzer, Jean Adam Müller et Marguerite Salomé Faust veuve de François Werner.

1749 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 159
Johann Michael Klein der gastgeber und Elisabetha geb. Gabrielin mit beÿstand Johannes Gabriel des haußfeurers und Joseph Gabriel des meelmanns
in gegensein H. Paulus Blatzer und H. Johann Adam Müller des handelsmanns, Fr. Margarethæ Salome geb. Faustin weÿl. H. Rathh. Frantz Werner des pastetenbecks wittib mit beÿstand H. Rathh. Jacob Dürninger des handelsmanns annoch in gegenwart Johann Christoph Baum des Paßmentirers – schuldig seÿen H. Blatzer 500 pfund, H. Müller 500 pfund, Fr. Wernerin 150 pfund, H. Baum 250 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, hinder gebäu, höfflein und hoffstatt ane dem Roßmarckt, einseit neben N Jaquemin caffetier, anderseit neben N. Flamand des tabachändlers erben, hinten auff Grisriche wittib

Le tonnelier Jean Michel Klein qui est inscrit depuis quatre ans pour faire son chef d’œuvre demande aux Quinze qu’aucun autre candidat ne soit préféré. Le représentant de la tribu déclare que le plaignant n’a pas déposé de demande. Une commission est nommée. L’affaire n’a pas de suite.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 158) Sambstag den 6. May 1730 – Moss. nôe Joh: Michael Klein ledigen Kieffers Cit. E. E. Zunfft d. Kieffer H. Zunfftmeister der Implorant ist schon über 4 Jahr Zum meisterstück eingeschrieben, bitt g. Zu erkennen daß Ihme Klein anderer vorgezogen werden möge. Fuchß gegener hat sich beÿ E. E. Zunnft der Kieffer deßfalls noch nicht angemelt bitt Undthg. derselben E.E. Gericht Zu verweißen. Moss bitt Deput. Erk. Ober Handwerckherren

(p. 169) Sambstag d. 13. May 1730 – Moss. nôe Joh: Georg Klein ledigen Kieffers Cit. E. E. Zunfft d. Kieffer H. Zfftmr prod. Zunftbescheid wavon Ppal an Mgh. appellirt, bitt dieße Appl. gnädig Zu recipiren und Deput. eaque Facta gnädig zu erkennen daß Ppal Zu dem Meisterst. ordentich werden möge. Römer Cit. præsens consentirt in die Deputation. Erk. Deput. willfahrt

Fille du boulanger Hubert Gabriel, Marie Elisabeth Gabriel épouse en 1735 Jean Jacques Feigler, fils de l’aubergiste au Cigogneau : contrat de mariage, célébration
1735 (15. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 340
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Feigler dem ledigen Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Feiglers des geweßenen gastgebers Zum Storcken und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Maria Elisabetha Gabrielin, weÿland des Ehren: vnd wohlvorgeachten Herrn Johann Huberti Gabriel, des geweßenen haußfeurers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seligen nachgelaßener Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen in Straßburg Donnerstag den 15.ten 7.bris Anno 1735
(unterzeichnet) Johann Jacob feigler Als hoch Zeiter, Marie Elisabeta Gabrielin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 139-v n° 45)
1735. Mittw. d. 19. 8.br. sind nach 2.maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Feigler der Ledige wirth v. b. alhier weÿl. H Joh: Jacob Feiglers, gewesenen b. v. wirths nachgel. ehel. Sohn v. Jgfr. Maria Elisabeth weÿl. Johann Hubert Gabriel geweß. b. v. haußfeurers Nachgel. ehel. Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob feigler als hoch Zieter, Maria Elisabeta Gabriellin als Hoch Zeiterin (i 144)

Veuve, Elisabeth Gabriel se remarie avec Michel Klein, fils du marchand de vins Jean Philippe Klein
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 223-v n° 853)
1744. Mittw. d. 15. Jan. seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. und eingesegnet worden H Michael Klein der led. gastgeber u. b. allhier H Johann Philipp Klein weinhändl. u. b. allhier Ehl. Sohn u. Fr. Elisabetha geb. Gabrielin H Johann Jacob Feiglers geweß. gastgebers u. b. allhier nachgelass. wittib (unterzeichnet) Johann Michael Klein als hochzeiter, Maria Elisabeta feiglerin als hoch Zeitterin (i 229)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Cigogne.
1744 (22.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 17) n° 657
Inventarium über H. Johann Michael Kleinen Gastgebers zum Storcken und Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrener Gabrielin beeder Eheleuthe und Burgeren alhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1744. – Actum in fernerem beÿseÿn auff seith. der Ehefrauwen H. Joh: Blümelß deß Mechanici vndt burgers allhier dero Kinderen erster Ehe geschwornen Vogts, Strassburg d. 22.ten Januarÿ a° 1744.
In einer alher Zu Straßburg im Storcken auff dem Roßmarckt gelegenen behaußung ist befund. word. als folgt
E. Silbers 52, Goldene Ring 7, Baarschafft 50, Activa 331
F. Silbers 96, Goldene Ring 22, Wein und lehre faß 344, Activa 981 – Passiva 700
Der Ehefrauen dreÿer Kinder Erster Ehe Pfetter Göttel und Geschenckt Geld – Haussteuren 38

Jean Wilhelm quitte l’auberge au Bec pour celle au Cigogneau.

1750, Protocole des Quinze (2 R 161)
(p. 426) Sambstags d. 26. Septembris – Idem [Roemer] nôe Johannes Wilhelm bißherigen wurths im Schnabel und nunmahligen würts Zum Storcken bitt ut ante [mit dem Weinschanck im dem letztern wurthz hauß Zu willfahren]. Erk., willfahrt]

Jean Michel Klein loue l’auberge au Bec à l’aubergiste célibataire Jean Wilhelm

1752 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 489
Johann Michael Klein der gastgeber
seines schwehers Johann Wilhelm des ledigen gastgebers
enlehnt, die zum Schnabel genannte gastbehausung mit denen zugehörden und rechten ane dem Roßmarckt, nichts davon ausgenommen, auff 6 nacheinander folgenden jahren auff nächstkünfftigen Weÿhnachten anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 168 guldn

Jean Wilhelm quitte l’auberge à la Cigogne (au Cigogneau) pour celle au Bec.

1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
(p. 863) Sambstag den 23.t Decembris – Christmann nôe Johannes Wilhelm der b. und würth allhier dießer ist Willens auß dem Würths hauß Zum storcken in das Würths hauß Zum schnabel zuziehen, bitt unterth. ihme allda mit dem weinschanck zu willfahren. Erkant Willfahrt

Veuve de Jean Michel Klein, Marie Elisabeth Gabriel se remarie avec l’aubergiste Jean Schuck, fils du baigneur Jean Schuck : contrat de mariage, célébration
1754 (14.8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 313
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren und Vorgeachteten Herrn Johann Schucken, dem ledigen Gastgebern, weÿl. Herrn Johann Schucken, des gewesenen Speÿerbaders und burgers alhier Zu Straßburg seel. mit Frauen Anna Catharina gebohrener Zimmerin, seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn als dem Hochzeitern ane einem
So dann der Viel Ehren: und tugendbegabten frauen Maria Elisabetha gebohrener Gabrielin weÿl. Herrn Johann Michael Kleinen, gewesenen Gastgebers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderbliebener Wittib, als der Hochzeiterin am andern theil
Seind dieße ding Zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 14. Octobris anno 1754 (unterzeichnet) Jennes Schuck als hochzeither, Maria Elisabetha Kleinin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 327-v) n° 1208)
1754. dienstag d 5 Nov seind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden H Joh: Schuck der ledige Gastgeber weÿl. H Johann Schuck baders v. b. allh: ehl. Sohn und Fr. Maria Elisabetha weÿl. H. Joh: Michael Klein Gastgebers u. b. allh. hinterlaßene wittib (unterzeichnet) Johannes schuck als hochzeither, Maria Elisabeta Kleinin als hoch Zeiterin (i 333)

Elisabeth Gabriel veuve de Jean Schuck loue la maison à l’aubergiste Jean Wilhelm

1760 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 55
Fr. Maria Elisabetha geb. Gabrielin weÿl. Johann Schuck des gastgebers wittib
in gegensein Johannes Wilhelm des gastgebers
entlehnt, ihre ane dem Roßmarckt zum Schnabel genannte behausung, auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 84 pfund

Marie Elisabeth Gabriel se remarie en 1762 avec l’aubergiste Jean Frédéric Bussmann, fils du tailleur Joseph Bussmann : contrat de mariage, célébration
1762 (22.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 421
(Eheberedung) zwischen dem Wol Ehrenachtbaren herrn Johann Friderich Bußmann, dem ledigen Gastgeber, weÿl. herrn Joseph Bußmanns geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nun seel. mit Frauen Mariæ Salome gebohrner Vögelin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugtem Sohn
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Elisabethæ Schuckin gebohrner Gabrielin weÿl. herrn Johann Schucken, geweßenen Gastgebers zum Spanbett und burgers allhier seel. nachgelaßener wittib
[unterzeichnet] Johann Friderich Bußmann alß Hochzeiter, Maria Elisabetha Schuckin als hochzeitern, Johannes Gabriel als bruder

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 400 n° 1476)
1762. Mittwochs den 17. Martÿ wurden nach ordnungsmäsiger Proclamation (auß Obrigkeit: Erlaubniß) Zu Haus ehelich copulirt und eingesegnet, H Joh: Fridr. Bußmann, der led: Gastgeber von hier, weÿl. Joseph Bußmanns, gewes: burg. und Schneiders nachgel. ehel. Sohn und Fr. Maria Elisabetha gebohr. Gabrielin Wittwe H Johannes Schucken gewes. Burg. und Gastgebers allh. nachgelaßene Wittib, (unterzeichnet) Joh: Friederich Buß Mann Als Hoch Zeiter, Maria Elisabetha Schuckin als Hochzeiterin (i 405)

Marie Elisabeth Gabriel, veuve de Jean Michel Klein et femme actuelle de Jean Frédéric Bussman vend à Jean Wilhelm et à sa femme Marie Barbe Lips ses deux maisons au marché aux Chevaux qui lui ont été attribuées le 29 mai précédent par le Grand Sénat

1765 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 407-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Gabrielin weÿl. Johann Michael Klein des gastgebers wittib dermahlen H. Johann Friedrich Bußmann des gastgebers ehefrau
in gegensein H. Johannes Wilhelm des gastgebers und Mariæ Barbaræ geb. Lipßin
eine zum Schnabel genanndte gastbehausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf dem Roßmarckt, einseit neben H. Rathh. Johann Ludwig Imlin des silberarbeiters erben, anderseit neben Margaretha Chapau geb. Flammand, hinten auff ebendieselbe
ferner eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen und rechten ane der Bischoffsgaß, einseit neben gedachten Imlinischen erben, anderseit neben H. M. Geiler stud. theologiæ, hinten auff erstbeschriebene behausung – als ein in ihres Ehemanns mass so ihro zufolg E.E. Großen Raths erkanntnus d. 29. maÿ jüngsthin tam active quam passive entschlagen worden – um 1000 lb und 400 ln verhafftet, geschehen um 1000 pfund

Fils de Jacques Wilhelm (voir plus haut), Jean Wilhelm épouse en 1754 Anne Barbe Sommer, originaire de Niederbetschdorf : contrat de mariage, célébration
1754 (1.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 81
Eheberedung – entzwischen Hn Johannes Wilhelm dem Leedigen Würth und Gastgeber Zum Schnabel auch burgern allhier Zu Straßburg, weÿl. Hn Jacob Wilhelm des auch geweßenen Würths und Gastgebers Zum Storcken auch burgers allhier seel. nachgelaßenem Sohn als dem Hn Bräutigam ane einem
So dann Jgfr. Anna Barbara Sommerin Weÿl. Hn Joh: Jacob Sommers des gewesenen Ackersmanns und Meelhändlers auch burgers Zu Niederbetschdorff hochfürslichen Hanau Lichtenbergischer Juridiction nachgel. tochter als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
auf Sambstag den 1.ten Junÿ A0 1754. (unterzeichnet) Johannes Willhelm als Hochzeiter, + dere hochzeiterin handzeichen

Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 323-v)
1754. d. 4. Junÿ seind H. Johannes Wilhelm der Wirth und Anna Barbara Sommerin Zu Illkirch copulirt worden (i 329 – Illkirch, déficit)

Anne Barbe Sommer fait dresser un état de sa fortune pour devenir bourgeoise (le livre de bourgeoisie correspondant manque)
1754 (25.5.), Not. Langheinrich (6 E 41, 743) n° 80, (Vermögen Schein)
erschienen Jgfr. Anna Barbara Sommerin von Niederbetschdorff gebürtig weÿl. H. Joh: Jacob Sommers Ackersmanns und Meelhändlers zu gedachten Niederbetschdorff seel. tochter, anzeigend wie daß Sie willens seÿ beÿ allhiesigem hochlöblichem Magistrat um das burgerrecht unterthänige Ansuchung zu thun, weilen sie aber zu solchem zu gelangen beweißen müßten worinnen Ihr eigenthümlich habendes Vermögen bestünde
253 lb davon baarschafft 180 lb

Anne Barbe Sommer meurt à 36 ans le 16 août 1757
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1731-1764, f° 177 n° 1065)
1757. Dienstag d. 16. aug. morgens nach 10 uhr ist an eine Erzundung verstorben fr. Anna Barbara g. Sommerin H Joh: Wilhelms Gastgebers und b. allh. eh. hausfrau und Donnerstag darauf bey gehaltener leichenpredig auf dem Gottesacker S. Helena begraben worden, Alt 36. jahr 2. Mon. 18. tag (unterzeichnet) Johannes willhelm als Eh Man (i 180)

Jean Wilhelm se remarie en 1757 avec Marie Barbe Lips, originaire d’Oberbronn : contrat de mariage, célébration
1757 (7.11.), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 111
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johannes Wilhelm, verwittibter Gastgeber und b. alhier als hochzeiter an einem
So dann Jungfrau Maria Barbara Lipßin, weiland Johann Martin Lipß gewesenen Schloßers und auch weiland Fr. Mariä Catharinæ geb. Bochin beeder Eheleute und br. Zu Oberbron hochgräfflich leiningischer Herrschafft seel. nachgelaßene volljährige ohnbevögtigte Tochter, beiständlich H Johann Letzen Salzmeßers und bs alhier, als Hochzeiterin an dem andern theil
So beschehen Straßburg Montags den 7.ten 9.bris 1757. (unterzeichnet) Johannes Willhelm alß hochzeitern , x der Hochzeiterin Zeichen

Mariage, Robertsau (luth. p. 316)
Dienst. den 24.t Jan: 1758. sind, auf Obrigkeitliche Erlaubnus, nach gewohnlicher Außrufung, ehelich eingesegnet worden H Johannes Wilhelm, der Wittwer, Burger u. Gastgeber zu Straßburg, vnd Jgfr. Maria Johanna, weÿl. Joh: Martin Lipßen Burgers und Schloßers Zu Oberbrunn nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Willhelm als hochzeiter, die Hochzeiterin kan nicht schreiben + (i 116, procl. Temple-Neuf f° 358-v)

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Wilhelm d’avoir fourni un billet d’hébergement sur lequel le régiment de son hôte est inexact
1767, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 313) Donnerstag den 6.ten mensis Augusti in Anno 1767
Johannes Wilhelm der würth Zum Schnabel allhier citiret wegen einem Ihro Gnaden dem Regirenden Herrn Ammeister sub dato 5. Novembris 1766. überschicken Straffbahren Nachtzeduld, Anerwogen derselbe, darinnen gemeldt daß Lucas Dürrenbach* Reuther untern Regiment Berginy seÿe, welcher aber vom Reg. Penthievre ein Reutter ist.
Citatus Zugegen, Sagte wäre Ihme alßo Angegeben worden. Hierauff Erkandt worden, Seÿe Citatus vor dißmahl Zu absolviren

Jean Wilhelm, aubergiste au Bec, fait vendre des objets mobiliers
1768, Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1114
Verkauf und Erlös Register über Johannes Willhelm des ehemaligen Schnabelwirths hausräthliche Mobilien

Jean Wilhelm et Marie Barbe Lips hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du boulanger Jean Michel Metz

1768 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 417
Johann Wilhelm der gastgeber und Maria Barbara geb. Lipßin mit beÿstand H. Beck und Struve beede E.E. kleinen Raths beÿsitzer
schuldig seÿen Diebold Roser des weißbecken als vogt weÿl. Johann Michel Metz gewesten weißbecken 2 kinder Salome und Catharinæ der Metz – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem Roßmarckt, einseit neben Johann Wintersheim dem strumpffweber, anderseit neben weÿl. H. Chapau gew. fusilier wittib und erben

Marie Barbe Lips fait dresser un état de fortune, en l’absence de son mari emprisonné. L’inventaire décrit les deux maisons acquises en 1765. La masse propre à la femme est de 452 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 732 livres, le passif à 3 334 livres.

1769 (21. Weinm.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 581) n° 174
Inventarium über Johannes Wilhelm, des Wirths, und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrener Lipsin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und Passiv: Nahrungen, auffgerichtet Anno 1769. – welches Vermögens in absentia des dißeitigen Mariti so bericheter laßen schulden halben im gefänglicher Hafft sitzen solle, auf die von gedachter Ehefrauen, welche ad hoc mit S. T.H. Lt Philipp Ludwig Rang, Cancellariæ Substituto et Procuratori vicarii ane Vogtsstatt verbeÿstandet, gethane Requisition, in betrachtung diesselbe sich gehörigen orten puncto Beneficii cessionis anzumelden vorhabens, fleißig inventirt (…) So beschehen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane dem Roßmarckt gelegenen in diese Massam gehörigen Zum Schnabel genannten wirths behausung, auf Sambstag den 21. Weinmonat im Jahr 1769.

Eigenthum ane Häussern (M. et T.) Erstl. eine Gast behausung, Zum Schnabel genant, samt Hof und Hoffstatt, wie auch allen den gebäud, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg, ane dem Roßmarckt, einseit neben weiland H Joh: Ludwig Imlin, des gewesenen Silberarbeiter und Exsenatoris sel. nachgelaßener Erben, 2.s. neben Fr. Marguerite Chapau geb. Flammand hinten auff eben dieselbe stoßend
It: ein behausung ane der Bischofsgaß (…)
Beede vorherbeschriebene Häußer seind außer dem das auf hafftenden und hernach angelegenen Passiv: Capitalien freÿ, ledig und eigen, auch hier ohnpræjudicirlich angeschlagen und ausgeworffen worden für den jenigen Preiß, um welchen dißortige beede Eheleute solche nach außweiß hiesiger löb. Cantzleÿ Contract Stub protocollis am 4. Julÿ 1765. von Fr. Maria Elisabetha geb. Gabriellin, weiland Joh: Michael Klein des gewesenen burgers und Würths hinterbliebener Wittib, der Zeit aber H Joh: Friderich Bußmann, des hiesigen burgers und gastgebers Ehegattin Käuflich acquirirt haben, nunmehr vor 3650. Vorherigen bericht hat man in gedachte CC stub einziehen müssen, angesehen die dissortige Ehefrau nichts schrifftlich verweisen Können
Ergäntzung der Ehefrauen angegangenen unveränderten Guths. Nach Außweiß der oben im Bericht allegirten von H. Notario Johann Richard Häring aufgesetzte und unterschriebenen Verzeichnus und resp° Vermögen Scheins de dato 7. Nov. 1757.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Bericht. Weilen in der vorher copialiter inserirten Eheberedung §° 3° stipulirt worden, daß dasjenige guth, welche die Eheleut einander in die Ehe zusammenbringen, ingleichem der* erben oder Schancklungs weiß empfangen werden, einem jeden theil und seinen Erben freÿ und eigen vorbehalten seÿn, auch das davon durante matrimonio abgehen und verkaufft wied ergäntzt werden solle, so hat die Ehefrau auf befragen geantwortet, daß Zwar Kein ordnungaßmässigen Inventarium beÿderseitige Illatorum dressirt worden, so habe aber Kurtz vor der Ehe, nemlich am 7. Nov.1757 puncto angesuchten Civilegii durch H Notarium Johann Richard Häring (…) eine ordentliche Verzeichnus (…) aufrichten laßen
Der Ehefrauen unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 48, Sa. Silbers und Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 6, Sa. Schulden 15, Sa. Ergäntzungs rests 378, Summa summarum 452 lb
So dann wird auch des Mariti unverändert und theilbare Nahrung unter einem Titul beschrieben, Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 41, Sa. goldenen Rings 3, Sa. Eigenthums ane Heüssern 2650, Summa summarum 2732 lb – Schulden 3334 lb, In Compensatione 602 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung, so der Ehefrau unverändert 18, Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung, so des Ehemanns unverändert 373 lb
Copia der Eheberedung (…)

La maison est vendue par adjudication judiciaire au fourbisseur Jean Michel Stahl

1771 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 322
Ganthkauff, 8. Februarÿ 1770 – ist in die in Johann Wilhelm des würths falliment massam gehörige behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt einseit neben weÿl. Johann Ludwig Immlin dem silbererbeiter und exsen. erben, anderseit neben Fr. Margaretha Chapau geb. Flammand hinten auff dießelbe
Johann Michael Stahl dem schwerdtfeger als letzt und meistbietenden um 3010 pfund

Le coutelier Jean Michel Stahl fait ses années d’épreuve de 1748 à 1750. Il présente son chef d’œuvre le 26 février 1751. Il devient tributaire chez les Maréchaux le 6 mars. Il est élu examinateur des chefs d’œuvre en 1769.
1748, Protocole des maîtres couteliers (XI 154)
(f° 142) Sambstags den 19. Octobris Anno 1748 – Johann Michael Stahl, der Ledige Lang Meßerschmidts gesell Von hier gebürtig, stehet vor und bittet mann wolle Ihme in die Muthjahr einschreiben, Legte auf 19 ß d.
Erkand, gegen erlegung der gebühr willfahrt, dt. 5 ß

(f° 145-v) Montags den 14. Decembris 1750. – Johann Michael Stahl, der Ledige Lang Meßerschmidts gesell Von hier gebürtig, stehet vor und bittet mann wolle Ihme aus denen jahren austhun, legte auf 19 ß d.
Erkand, gegen erlag der gebühr willfahrt, dt. 5 ß vor das außthun

(f° 145-v) Freÿtags den 26. Februarÿ 1751. erscheint in præsentia Es hoch Edel Vest, fromb, fürsichtig und hochgelehrte Herrn Johann Christoph Richshoffer des beständigen geheimen Regiments der herren fünffzehen in Löbl. Statt Straßburg hochansehnliches Assessoris als Zu dießer Schaw verordneten Herrn Obmans, Vor denen dreÿen geschwornen herren Meisterstück Schauern Johann Michael Stahl, der Ledige Lang Meßerschmidts gesell Von hier gebürtig und nach deme Er das Ihme den 14. Decembris Anno 1750. auffgegebene Meisterstück, so in einem silbern mit blatt gold Vergulden degen gefäß, darauff Römische und Europäische theils Zu Pferd sitzende und theils Zu fuß stehende figuren bestehet, Verfertigtet hat, derselbe angesucht solches gebührender massen Zubeschauen und Zubesichtigen.
Dabeÿ derselbe handtreu ane aÿdesstatt abgelegt, daß Er sein Vorgelegt Meisterstück selbsten mit eigener hand verfertiget, dabeÿ haben sich nachvolgende fehler daran befunden.
1.mo Eine figur an dem hindern Bügel ist die Verzeichnung verdräth.
2.do An der hintern seith am Knopff find sich ein Pferdwade Vorderentheil des Leibs gegen dem hinderentheil etwas Zu groß ist.
3.tio Ist der grund Zu viel glantzicht und die gesichter andern figuren seind nicht deutlich genug ciselirt.
Vorige fehler seind dem Stückmeister vorgehalten worden derentwegen ist Er in 1 lb 10 ß Straff condemnirt worden, im übrigen aber soll Er vor ein ehrelicher Meister auf und angenommen werden.
Bathe umb gnad. Ist der Straff gäntzlichen absoluirt worden.

(f° 146) Sambstags den 6. Martÿ – Johann Michael Stahl, der Ledige Lang Meßerschmidts gesell, stehet Vor und bitt mann wolle Ihn vor einen ehrlichen Meister erkennen, sontemahlen Er sein meisterstück nach ordnung verfertiget hat, legte auf 19 ß d.
Erkand, gegen erlegung der gebühr willfahrt.

(f° 185) 1769, Schaumeister Mr Johann Conrad Berger, da Mr Johann Jacob Vogt blind ist an dessen Stelle erwählt worden Johann Michael Stahl, 185

Jean Michel Stahl loue la maison au tailleur Joseph Bena

1770 (14. 9.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1037)
Bail de 6 années à commencer à la Notre Dame de mars – Jean Michel Stahl fourbisseur
au Sr Joseph Bena tailleur de Mgr le Marechal de Contade
La maison entière a lui appartenante en cette ville au marché aux chevaux portant pour enseigne le Bec sans en rien excepter ny reserver, moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois

Nouveau bail entre les mêmes

1777 (7.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1062) n° 17
H. Johann Michel Stahl der schwerdfeger, in lehnung auff 6 nacheinander folgenden jahren auf nächst Mariæ verkündigungs fest ihren anfang nehmen
herrn Joseph Bena herrn Marechal de Contades schneider und burger alhier
das gantze haus so Ihme zugehörig auf dem Roßmarckt gelegen zum schnabell genant mit allen deßen zugehörthen, nichts davon vorbehalten 400 livres, zufolg d. 14. Novembris 1770 vor H. Not. Laquiante auffgerichteter Lehnung
auff fernere 6 nacheinander folgenden jahren, d. 7 hornung

Jean Michel Stahl meurt célibataire en 1788. L’inventaire est dressé dans la maison du marchand de tabac Jean Georges Reichard au Vieux-Marché-aux-Vins. L’actif de la succession s’élève à 7 383 livres, le passif à 150 livres.
1788 (1.7.), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 648
Inventarium über Weiland herrn Johann Michael Stahl, des gewesenen Langmeßerschmidts burgers allhier Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1788. (…) nach seinem Montags den 23. Junÿ jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat (…) Nachdeme nun Sie die Erben und die Magd Anna Maria Riebelin welche über 30. Jahr dem verstorbenen Haußgehalten hat – So geschehen in der allhier Zu Straßburg an dem alten Weinmarckt gelegen Herrn Johann Georg Reichard dem tabackhändler und burger, allhier Zuständig. und dißorts zum theil lehnung weise bewohnenden Behausung, Dienstags den ersten Julii Anno 1788
Der verstorbene Herr seel. hat per testamentum clausum zu Erben verlaßen als folgt. 1° Fr. Mariam Magdalenam Antoniin geb. Kilianin, H. Martin Antoni des Meelhändlers u. b. allh. Ehefr. welche unter deßen autorisation diesem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, In den vierten Haupttheil, 2° Fr. Annam Mariam Redslobin gebohrene Kilianin, weil. H. M. Philipp Jacob Redslob seel. gewesenen Pfarrers in Vendenheim und B. allhier hinterlassenen Wb. so unter Beihülff vorbenannten H. Martin Antoni diesem geschäfft beiwohnte, in den Vierten Haupttheil, mit der Vorsehnug wann sie ohne Leibs Erben sterben solte, daß dero ererbte Antheil in der auf die noch lebende übrige Haupterben oder derselben Kinder zurückfallen solle, Wecher Substitution halben H Johann Ludwig Rehm der hies. B. und Handelsmann Zum Vogt Obrigkeitlich constituirt worden, welcher auch in dieser qualitæt sich beim geschäfft eingefunden, 3° H. Johann Georg Reichard der Paßmentirer und B. allh. welcher in sebst eigener Person bei dieser Succession Zugegen war In den Vierten Haupttheil, mit dem Anhang, daß wann seine Kinder nach ihme ohnverheurathet versterben sollten, ihre Mutter zween dritte theil von dem dißorts ererbten Gut für eigen erben der lezte dritte theil aber solle Fr. Maria Salome Beckertin geb. Reichardin oder ihre Kinder zu erben haben, Weil aber der H. Testirer auch geordnet daß ihme H Rechard die hände nicht gebunden seÿn sollen, sondern das erernte Sein eig. seÿn und bleiben auch damit zuschalten und Zu walten berechtiget seÿn solle, in seinem gantzen Leben wie er will, so hat Er geg. die Ernennung eines Substitutions Vogts protestirt und
4° Fr. Mariam Salome geb. Reichardin H. Carl Ferdinand Beckert des demant schneiders und B. alhier Ehefrau so unter Verbeistandung dieses Ihres Ehemanns dem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, In den vierten Haupttheil
Werckzeug und Waar Zur Langmeßerschmidt Profession gehörig
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 129, Sa. werckzeugs 41, Sa. Silbers 22 Sa. goldener Ringe und Uhren 19, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5950, Activ schulden 1221, Summa summarum 7383 lb – Inventur, Stall und Erörterungs kösten 150 lb, Restirende Verl. 7233 lb
Stall summ 6167 lb, Zweiffelhaffte schulden 1750 lb
Wittums Verfangenschafft welche Fr. Magdalena Stahlin geborner Zimmerin auch weÿl. Johann Georg Stahl des gew. brs. u. ackersmanns zu Höhnheim Wittib lebenslänglich zu geniesen hat

Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1788-1792, f° 1)
Im Jahr 1788 Mitwoch den 25. des brachmonats abends um Vier Uhr wurde nach gehaltener Leichenpredigt auf der begräbnus zu St. Helenæ zur Erden bestattet H. Johann Michael Stahl gewesener Langmesserschmidt und burger alhier welcher am Montag vorher Morgens früh um zwei Uhr verstorben.Zeugnis deßen haben hier unterschriebenen Johann Michael Antoni als nächster Anverwantdter burger und Mählhändler, Johann Georg Reinhard als nächster Anverwandter burger und Pasmentirer (i 19)

Jean Michel Stahl vend la maison au sellier Jean Knoderer le jeune moyennant 4 500 florins

1783 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 64-v
H. Johann Michael Stahl der langmeßerschmidt
in gegensein H. Johannes Knoderer des jüngeren sattlermeisters
die dem H. verkäuffer eigenthümlich zuständige behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt einseit neben Mr Hummel dem schneider, anderseit neben Fr. Chappeau geb. Flammand, hinten auff H. Mag. Geÿler – erschien Fr. Maria Dorothea verwittibte Löwin geb. Feiglerin beÿständlich H. Johann Peter Graff des bierbrauers ihres tochtermanns daß sie nahmens ihrer leiblichen tochter vorbesagten H. käuffers Ehefrau Fr. Susanna Barbara geb. Löwin als mitkäufferin – um 4500 gulden

Jean Knoderer hypothèque un mois plus tard la maison au profit de Marie Madeleine Gullmann, femme du marchand Jean Georges Fuchs, pour régler les frais de construction

1783 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 122-v
H. Johannes Knoderer der jüngeren sattlermeister
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Gullmännin H. Johann Georg Fuchß des handelsmanns Ehegattin, zum hauptbau hiernach beschriebenen behausung, 1000 gulden schuldig seÿe
unterpfand anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane dem Roßmarckt einseit neben Mr Hummel dem schneider, anderseit neben Fr. Chappeau geb. Flammand, hinten auff H. Mag. Geÿler – erschien Fr. Maria Dorothea verwittibte Löwin geb. Feiglerin des debitoris schwiegermutter unter assistentz H. Johann Peter Graff des bierbrauers ihres tochtermanns als bürgin

Jean Knoderer est admis en août 1780 à faire son chef d’œuvre qu’il présente en septembre puis en octobre. Les examinateurs relèvent des défauts mineurs et le reçoivent maître. Il devient tributaire en janvier 1781.
1780, Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 708-v) Dienstags den 22.ten Augusti A° 1780
Johannes Knoderer der leedige Sattler, Hrn Johannes Knoderers, des Sattlers und burgers alhier ehel. erzeugter Sohn, stehet vor und bitt, weilen er gesonnen das Meisterstück zu verfertigen, um den Zulaß und Aufgab deßelben.
Dabeÿ erschiene auch ermelter hr. Knoderer, der Vater und machte Ansuchung, daß die Ehrsame Meisterschafft dem neu angehenden Stuckmeister seinem Sohn erlauben möchte, sein Meisterstück beÿ ihme Vater in deßen Wercktatt Zu verfertigen.
Nach gehaltener Umfrag wurde Erkandt, Seÿe dem Comparenten in seinem Begehren gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dt. 15. ß)

(f° 709) Mittwochs den 13.ten Septembris 1780 wurden Johannes Knoderer des Stuckmeisters gefertigte Sattelbaum in Gegenwart Ihro Weisheit S. T. Herrn XV.er Flach des Hochverordneten Hrrn Obmann durch den H. Schaumeister examinirt und folgende daran befundene Fehler angegeben
Den Royal Sattelbaum betreffend. Ein Steeg hat mehr Tracht als die andere und seind auch in der Breite ungleich. So fehlet es auch ein Streichmaas. Der Kopf ist auf einer Seite etwas breiter als auf der andern.
Den Selle rase belangend. Der After ist zu flach eine Steeg ligt am After höher als die andere. So hat auch eine Steeg mehr Tracht als die andere, Und dann ist auch das Streichmaas fehlerhaft.
Erkannt. Solle der Stuckmeister wegen den Fehlern ein 15 ß Straf erachtet seÿn.

(f° 710-v) Montags den 31. Octobris 1780 wurde Johannes Knoderer des Stuckmeisters neu ausgefertigte Meisterstück in Gegenwart Ihro Weisheit S. T. Herrn XV.er Flach des Hochverordneten Herrn Obmann durch die geschwohrne Heren Schaumeister besichtiget, und haben dieße letztere folgende Fehler daran befunden als
Den Royal Sattelbaum betreffend. Ein Tasch ist tiefer als die andere und gehet mehr vor als die andere. Der Zukuß fällt Zu weil ab hinten am After und die Taschen Ziehen sich mehr unterwärts als in der mitten. Die Decket am After ist etwas ungleich an der Rath. An den Küßen seind die vorderen Ort breiter als die hinteren.
Den Selle rase belangend. So ist der Sitz ein wenig krumm aufgemacht eine Tasch stoßt ein wenig mehr vor als die andere die decket ist ein wenig unsauber gemacht.
Das Reitzeug concernirend. Am Zaum ist der Kehl Riemen etwas zu lang.
Kommet, vornen ist es aug der einen Seit unter der decket etwas hocher und der Zug etwas ungleich.
Erkannt. Solle der Stuckmeister wegen den geringen Fehleren in 1 lb Straf erachtet seÿn.

(f° 714-v) Mittwoch den 10. Januarÿ 1781. Johannes Knoderer, Meister Johannes Knoderers des Sattlers und Burgers dahier ehelicher Sohn stehet vor, und thate den Vortrag, weilen er sein Meisterstück vollendet, welches auch den 31.ten 8.bris jüngst nach Ordnung geschaut worden ist, E: E: Meisterschafft ihme mit dem Meistesitz zu willfahren möge.
Erkandt. Gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Gebühr, die Straf ist 3 lb 5 ß, Handwerck 1. 1. – Herr Freÿß empfagen davor er quittirt. Straßburg den 10.ten Januarii 1780. Unterschrieben Freÿß

Jean Knoderer devient tributaire chez les Tanneurs le 14 décembre 1781.
1781, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 211-v) Freÿtag den 14.ten Decembris A° 1781 – Johannes Knoderer der Satt. H. Johannes Konerer des Satt. und burgers dahier ehelicher Sohn producirt Löbl Stadt Stall schein vom 12.ten Xbris 1781. mit gehorsamsten Ansuchen ihme als einem Leibzünfftigen das Zunfftrecht angedeÿen Zu laßen. Nach gehaltener Umfrag Erkandt, wird dem Petenten gegen Erlag der Gebühr willfahrt (Zunfft 1 lb 17 ß, Findlinghauß 3 ß, Nots. & Büttel 5 ß)

Fils du sellier du même nom, Jean Knoderer épouse en 1782 Susanne Barbe Lœw, fille du brasseur Jean Gaspard Lœw : contrat de mariage, célébration
1782 (21.5.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 45
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen Herr Johannes Knoderer, der leedige Sattlermeister, Herrn Johannes Knoderer, des Sattlermeisters und Burgers dahier mit Weÿland Fraun Mariæ Salome gebohrener Kleinin seiner erstern Ehegattin seeligen ehelich erzeugter Sohn, beiständlichen Vorgedachtem seines Leiblichen Herrn Vatters und H. Philipp Jacob Faudel des Sattlermeisters und Burgers dahier, seines Herren Vattern, als Hochzeiter an einem
So dann Jungfer Sußanna Barbara Löwin, Weiland Herrn Johann Caspar Löw, des geweßenen bierbrauers und burgers dahier, mit Fraun Mariæ Dorotheä gebohrener Feiglerin seiner geweßten Ehegattin und hinderlaßenen Wittib ehelich erziehlte tochter, unter assistentz erstgedachter ihrer geliebten Frauen Mutter und Herrn Georg Friderich Gerold, des Caminfegers und burgers dahier ihres geschwornen Vogts, ferner Herrn Johann Philipp Brandhoffers des ehemaligen Bierbrauers und dermaligen Weinhändlers auch burgers hieselbst und endlichen Herrn Peter Graf des bierbrauers und burgers ihres Schwagers als hochzeiterin ane dem andern Theil
So geschehen Straßburg auf Dienstag den 21. Maii Anno 1782 (unterzeichnet) Johannes Johannes Knoderer, Sußanna Barbara Löwin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 115-v)
Im Jahr 1782. Dominica V und VI post Trinit. als den 30. Junÿ und 7. Julÿ sind in unserer Kirche Zu St. Wilhelm Ordnungs: mäßig ausgerufen und Montag den 8. ejusdem ehelich eingesegnet worden Herr Johannes Knoderer, lediger Sattler und burger alhier Hern Johannes Knoderer des Sattlers und burgers allhier, mit weÿl. Frau Maria Dorothea Kleinin ehelich erzeugter Sohn und Jungfer Susanna Barbar Löwin, weÿl. Hern Caspar Löw, gewesenen Biersieders und burgers allhier, mit Frau Maria Dorothea Feiglerin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johannes Knoderer als Hochzeiter, Susanna Barbara Löwin als Hochzeiterin (i 119 – Proclamation, Saint-Nicolas f° 57-v n° 17)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à l’Ecrevisse qui appartient à Besar. Ceux du mari s’élèvent à 379 livres, ceux de la femme à 1 515 livres.
1782 (25.7.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 190
Inventarium über Herrn Johann Knoderer des Sattlermeisters und Fr. Susannæ Barbaræ gebohrener Löwin beede Eheleute und Burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1782 – und vermög der vor mir Notario dem 21.ten Maÿ jüngst errichteten Eheberedung deren dritten Puncten für unverändert vorbehalten haben (…) die Ehefrau beÿständlichen H. Georg Friedrich Geroldt, des Caminfegers und burgers dahier ihres geordneten Vogts – So geschehen allhier in Straßburg den 25. Julÿ Anno 1782.
in einer allhier Zu Straßburg ane dem Krebs gelegenen H. Besar Zugehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 4, Sa. Waar und Werkzeug zur Sattler Profession gehörig 205, Sa. Silbers 14, Sa. Golden Geschmieds 42, Sa. Pfenning Zinß hauptguths 100, Sa. Schulden 39, Summa summarum 407 lb – Schulden 114, nach abgang deren verbleibt 293, Dazu gesetzt die Helffte derer Haussteuren 86, Des Ehemanns guth 379 lb
Dießemnach wird auch der Frauen in die ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 281, Sa. Silber Geschmeids 43, Sa. Golden Geschmeids 105, Sa. baarschafft 500, Summa summarum 1429 lb – Dazu gesetzt die andere Helffte derer Haussteuren 86, Der Ehefraun guth 1515 lb

Susanne Barbe Lœw meurt en 1833 dans sa maison rue de la Mésange en délaissant cinq enfants
1833 (11.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4402
Inventaire de la succession de Susanne Barbe Loew, décédée le 6 février 1833, femme de Jean Knoderer – dressé à la requête 1. du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Lederlin notaire à Strasbourg le 21 mai 1782, et en vertu du testament du 4 janvier 1827, 2. Jeanne Barbe Knoderer, épouse de Jean Pierre Sales, ancien chef de comptabilite à la manufacture d’armes de Mutzig, 3. Christophe Frédéric Bäer, marchand passentier, mandataire de Jean Knoderer sans commerce demeurant à Vilich vis à vis de Bonn rive droite du Rhin, 4. Caroline Augustine Knoderer femme dudit Christophe Frédéric Bäer, 5. Camille Knoderer, pharmacien, en son nom et mandataire de Wilhelmine Frédérique Knoderer femme de Marie Louis Nicolas Duclout, contrôleur receveur des Contributions indirectes à Bouxwiller, héritiers de leur mère, en la maison rue de la Mésange n° 6 où la défunte est décédée
immeuble de la communauté, une maison située à Strasbourg rue de la Mésange n° 6, d’un côté MM Ehrmann & Monnet, de l’autre M Chapuis & une ruelle, devant la rue de la Mésange, estimée à 2250 fr de revenu – Titres de propriété, procès verbal dressé au district de la ville de Strasbourg le 13 février 1793, adjudication définitive de la maison et dépendances ci dessus désignée – suivant rapport d’experts du 1 mars écoulé estimée à 45 000 francs
communauté meubles 1467 fr, garde robe 60 fr ; déclarations actives 4948 fr, déclarations passives 30.000 fr
Enregistrement, acp 217 F° 152-v du 21.5.

Jean Knoderer et Susanne Barbe Lœw vendent la maison au boucher Pierre Hochdœrffer et à sa femme Anne Marie Hetzel.

1793 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 184 enreg. 21.3. F°
bu. Johannes Knoderer der sattler und Susanna Barbara geb. Löwin beiständlich bu. Johann Peter Graff des bierbrauers
in gegensein bu. Peter Hochdörfer des metzgers und Annæ Mariæ geb. Hetzelin unter assistentz bu. Jacob Friedrich Hetzel und Johann Diebold Hetzel beede lederhändler
eine behausung, höffelin, bronnen und hoffstatt bestehend in vorder und hinter haus, auf dem Roßmarckt, einseit neben bu. Zimmermann anderseit neben bu. Hummel dem schneider hinten auff bu. Geÿler uxorio nomine – um 17.500 livres

Originaire de Dammheim près de Landau, Jean Pierre Hochdœrffer épouse en 1781 Anne Marie Hetzel, fille du tanneur Jacques Frédéric Hetzel : contrat de mariage, célébration
1781 (5.2.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 201
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen, der Ehrenachtbare H. Johann Peter Hochdörffer, der leedige Metzger von Dammheim des auch Ehrbaren H, Joh: Heinrich Hochdörffers des Gastgebers Zum Lamm, mit Fr. Annä Catharinä gebohrner Schwäbin seiner Ehefr. beeder Burgere Zu gedachtem dammheim ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz erwehnten seines Eheleiblichen Vatters, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren: und Tugendsame Jgfr. Annä Mariä Hetzelin, des Ehrenachtbaren Hn Jacob Friderich Hetzels des Rothgerbers und burgers allhier mit der Ehren und Tugendsamen Fraun Annä Mariä gebohrenen Stammin seiner Ehegattin ehelich erzeugte tochter, beÿständlich des Großachtbaren Hn Jacob Friderich Hetzels des Rothgerbers und burgers allhier ihres Großvatters, wie nicht weniges Ihres erwehnten eheleiblichen Vatters, als hochzeiterin ane dem andern Theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 39, n° 11)
Im Jahr Christi 1781, Montags en 26. Februarii, abends nach vier uhr, sind nach vorher Dominicâ Sexagerima & Quinquagesima geschehenen gewohnlichen Proclamationen in offentlicher Kirche copuliert und ehelich eingesegnet worden H. Peter Hochdörfer, lediger Metzger, von dammheim beÿ Landau, gebürtig und burger allhier, Johann Heinrich Hochdörfers, Gastgebers und burgers daselbst, und Frau Anna Catharina gebohrner Schwäbin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Anna Maria Hetzelin, H. Jacob Friderich Hetzels, Lederhändlers und burgers allhier mit Frau Anna Maria gebohrner Stammin ehl. erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Peter Hochdörffer als Hochzeider, Anna Maria Hetzelin als Hochzeiderin (i 40)

VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783), p. 3, Pierre Hochdœrffer

Jean Pierre Hochdœrffer demande aux Quinze une dispense pour obtenir le grand droit de boucherie. La commission estime que les motifs allégués ne sont pas pertinents. L’assemblée accorde cependant la dispense.
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Johann Peter Hochdörfer contra E.E. Zunfft Zur Blum
(p. 8) Sambstags den 20.ten Januarii 1781. – Osterrieth nomine Johann Peter Hochdörfer in actis, Contra E.E. Zunfft Zur Blum H Zunfftmeister auch in actis erholt memoriale vom 16.ten Xbris jüngst bitt unterthänig. Deputationem. Rang producirt unterthänige Exceptionis juncto petito bitt similiter Deputationem. Erkandt Deputatio.

(p. 45) Sambstags den 3.ten Februarii 1781. – Obere Accis Hh. laßen per me referiren, es habe Johann Peter Hochdörfer der leedige metzger von dammheim beÿ landau gebürtig, Contra E.E. Zunfft Zur Blum H Zunfftmeister den 16.ten Xbris Jüngsten unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub litt. a & b. übergeben und darinn gebetten MGh. geruheten Ihn von der nach übrigen dienstzeit Zu Dispensiren, und zu verordnen daß er biß Künfftige Faßnacht Zu dem grosen Zunfftrecht beÿ EE Zunfft Zur Blum eingeschrieben werde.
Hienwider und diesem entgegen hat Imploratischer H. Zunfftmeister in seinem den 20.sten Januarii jüngst über gegebene exceptionibus gebetten, MGh. geruheten erkennen, daß Implorant mit seinem begehren ref. Exp. ab und an den artickel Zu verweißen seÿe.
Beÿ besessener Deputation hat implorant sowohl als H Ignatius Mathiß der Zunfftmeister sich leediglich auf Ihre producirte schrifften bezogen und selbigen nichts beÿzusetzen gehabt.
Die Hn Deputirte haben die von Imploranter angeführte motiva so unerheblich gefunden, daß sie nicht ein sehen mögen wie demselben in seinem begehren willfahrt werden könte, dahero sie der meinung seÿn wollen, daß Implorant mit seinem befehren refusis expensis ab und an die ordnung Zu verweißen seÿe. Nach gehaltener umbfrag ist Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag sechs pfund d. zwischen Löbl. Stadt E. E. Zunfft und dem Findling hauß theibar dispensando von dem artickel von den noch manglenden Zweÿ dienstjahren Zu befreÿen sofort bis Künfftige Faßnacht Zu dem Großen Zunfftrecht beÿ E E. Zunfft zur Blum einzuschreiben seÿe.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche du Pont neuf. Ceux du mari s’élèvent à 125 livres, ceux de la femme à 432 livres.
1781 (7.3.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 968) n° 330
Inventarium über Herrn Johann Peter Hochdörffer des Metzgers und der Ehren und tugendsamen Fr. Annä Mariä Hochdörffer gebohrner Hetzelin beeder Eheleute und Burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1781 – in krafft der vor mir Notario den 5. Februarii 1781. errichteten Eheberedung § 3° vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 7. Martii Anno 1781. In gegenwart Hrn Johann Heinrich Hochdörffer, des Lammwirdts und Burgers zu dammheim des Ehemanns Vatter und hrn Johann Friedrich Hetzels des Rothgerbers und Burgers allhier, der Ehefr. Vatters als respê beederseiths Hh Assistenten
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischer staathen, ohnfern der Neuen bruck gelegenen und von beeden Eheleuthen zum theil Lehnungsweiß bewohnenden Behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii, Des Ehemanns in den Ehestand zugebrachten Vermögen, Sa. Hausraths 30 lb, Sa. Silbers 16 lb, Sa. baarschafft 35 lb, Summa summarum 82 lb – Und wann annoch darzugelegt wird waß Ihme dem Ehemann in fine beschriebenen haussteurren zur helffte gehörig 42 lb, Des Ehemanns gesambtes ohnverändertes Vermögen 125 lb
Dießem nach wid auch der Ehefraun in den Ehestand Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 154 lb, Sa. Silbers 16 lb, Sa. Goldener ring 21 lb, Sa. Baarschafft 196 lb, Summa summarum 389 lb – Haussteuren 42 lb, Der Ehefraun samtliche ohnveränderte Nahrung 432 lb

Inventaire dressé après la mort de la locataire Barbe Saint-Remy veuve de Xavier Petit, contrôleur de l’hôpital militaire à Fort Vauban.

1811 (21.2.), Strasbourg 8 (1), M° Roessel n° 73
Inventaire de la succession de Barbe Petit née St Remy veuve de Xavier Petit, controlleur de l’hôpital militaire à Fort Vauban, décédée le 15 courrant – à la requête de Noe Lefuel, employé au Palais, et Louise Lefuel épouse de Jean Charles Jourdan instituteur, légataires universels de la veuve par testament reçu par le notaire soussigné le 26 janvier courant
dans une maison sise en cette ville marché au chevaux n° 8 appartenant au Sr Hochdoerfer boucher
mobilier, numéraire (69 fr), créances (4740 fr), total 5411 fr, déduire legs 748 fr, reste 4663 fr
Enregistrement, acp 116 F° 124 du 22.2.

Anne Marie Hetzel meurt en 1815 en délaissant une fille

1816 (28.3.), Strasbourg 12 (64), M° Wengler n° 9475
Inventaire de la succession d’Anne Marie Hetzel épouse de Jean Pierre Hochdoerffer, boucher, décédée le 21 décembre 1815 – à la requête de Madeleine Sare Hochdoerffer épouse du Sr Antoine Pelenc capitaine en retraite du 57° régiment de ligne, seule enfant et unique héritière – Contrat de mariage M° Nenter le 5 février 1781
dans la maison mortuaire vieux marché aux Chevaux n° 8
immeuble, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour avec trefond et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le vieux marché aux Chevaux n° 8, d’un côté la veuve de Kurtz facteur à la poste aux lettres, de l’autre la veuve Klein, derrière la succession de Schübler – acquis de Jean Knoderer, sellier, et de D° Susanne Barbe Loew par acte passé à la Chambre des Contrats le 18 mars 1793, estimée 12.000 francs
et un étal de boucher sous la grande boucherie portant le n° 45, entre les Sr Heinold et Mechling derrière le mur de la ville – grevé envers icelle d’une rente foncière de 2 fr par an – acquis quatre 9° du Sr Kugler aubergiste, par acte reçu Lederlin notaire le 21 novembre 1782 et autres cinq 9° de Jean Barth boucher et Catherine Elisabeth Pfaehler, à la Chambre des Contrats le 28 octobre 1783, estimé 2000 fr
plus 63 ares terres labourables à Behlenheim 400 fr
total de l’actif 19.688 fr, passif 6475 fr, déduction faite 13.212 fr
acp 130 f° 7-v du 1.4. – Communauté, meubles 1113, argenterie 175, argent comptant 4000, total 5288
une maison à Strasbourg revenu 600, capital 12.000, un étal de boucher revenu 100, capital 2000, terres à Behlenheim revenu 20, capital 400, total 14.400
Les reprises de la défunte se montant à 6475 francs

Jean Pierre Hochdœrffer accorde à sa voisine Marguerite Salomé Meyer, femme de Gustave Adolphe Alexandre (actuel n° 6), la mitoyenneté du mur de séparation

1817 (13.3.), Strasbourg 2 (43, 1) M° Knobloch n° 7794
Jean Pierre Hochdoerffer boucher
à Marguerite Salomé Meyer épouse de Gustave Adolphe Alexandre propriétaire
la mitoyenneté du mur de séparation qui se trouve entre la maison du Sr Hochdoerffer rue du Vieux Marché aux Chevaux n° 8 et celle de la D° Alexandre qui est marquée du n° 7. Ce mur commence au bâtiment de devant du Sr Hochdoerffer et touche à son bâtiment de derrière, il comprend une hauteur de 5 m 52 cm, 17 pieds, sur une longueur de 4 m 54, 15 pieds, de longueur et est assis sur un terrain d’une largeur de 32 cm 14 pieds – moyennant 166 fr 34
Enregistrement, acp 133 F° 7 du 15.3.

Jean Pierre Hochdœrffer se remarie en 1817 avec Marguerite Salomé Bernhard, veuve du commissionnaire de roulage Jean Jacques Riss
1817 (30.5.), Strasbourg 12 (68), M° Wengler n° 10.247
Contrat de mariage – Jean Pierre Hochdoerffer, boucher veuf de Marie Anne Hetzel avec un enfant
Marguerite Salomé Bernhard veuve de Jean Jacques Riss, commissionnaire de roulage
Enregistrement acp 134 f° 93-v du 2.6. – communauté avec réserve d’apports

Mariage, Strasbourg (n° 186)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 21 juin 1817. Jean Pierre Hochdoerffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 mai 1857 à Damheim (ex Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cidevant boucher, veuf d’Anne Marie Hetzel décédée en cette ville le 21 décembre 1815, fild de feu Jean Henri Hochdoerffer, cultivateur à Damheim et de feu Anne Catherine Schwab
Marie Marguerite Bernhardt majeure d’ans née en légitime mariage le 3 mai 1863 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve en secondes noces de Jean Jacques Riss, commissonnaire du roulage, décédé en cette ville le 17 juin 1814, fille de feu Jean Philippe Bernhard, orfèvre en cette ville et de feu Susanne Salomé Büttner (signé) Johann Peter Hochdörffer, Marija Margaretha Bernhard (i 23)

Fille de l’orfèvre Jean Philippe Bernhard, Marguerite Salomé Bernhard épouse en 1780 l’orfèvre Léonard Pfæhler
1780 (28.3.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 19
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind der Wohl Ehrenachtbahre Herr Leonhard Pfehler, der leedige Goldarbeiter Herrn Johann Friedrich Pfehlers Fastenspeishändlers und Frauen Annä Judith gebohrener Ruffin, beeder Eheleute und burgere dahier in Straßburg ehelich erzeugter Sohn, beiständlichen vorgedachter seiner beeden geliebten Eltern, als Hochzeiter, ane Einem
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Margaretha Salome Bernhardin Herrn Johann Philipp Bernhards Kunsterfahrenen Goldarbeiters und Frauen Susannä Salome gebohrener Büttnerin, beede Ehepersohnen und burgere dahier ehelich erzielter ihrer geehrten Eltern als hochzeiterin ane dem andern Theil
Straßburg den 28. Martÿ 1780 (unterzeichnet) Johann Leonhard Pfähler, Margaretha Salomea Bernhardin

Elle se remarie en 1807 avec Jean Jacques Riss
1807 (27.6.), Strasbourg 12 (14), Not. Wengler n° 2579
Contrat de mariage – Jean Jacques Riss commissionnaire chargeur à la douane, veuf sans enfant de Caroline Murr
Marguerite Salomé Bernhard veuve sans enfant de Léonard Pfaehler orfèvre
Enregistrement, acp 103 f° 12 du 29.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les maisons.

1819 (7.1.), Strasbourg 12 (75), M° Wengler n° 11.199
Inventaire des apports de Jean Pierre Hochdoerffer, propriétaire, et Marguerite Salomé Bernhardt demeurant rue des Orfèvres n° 20 – Contrat de mariage reçu Wengler notaire le 30 mai 1817
le futur époux, 28. la moitié par indivis d’une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux Chevaux n° 8, d’un côté la veuve Klein de l’autre le Sr Alexandre, derrière le Sr Schübler, estimée à 6000 francs
29. la moitié par indivis d’un étal de boucher à la grande boucherie n° 47 entre Sr Lemp et (-), estimé 1000 fr. Ces deux immeubles faisaient partie de la communauté du mari et feu Anne Marie Hetzel sa première femme dont l’autre moitié appartient à Mde Sara Hochdoerffer épouse en secondes noces d’Antoine Pelene capitaine retraité sa fille unique héritière de sa mère
mobilier 1347 fr, ensemble 8347 fr passif 1982 fr, reste 6365 fr
la femme, en immeubles, une maison à rez de chaussée deux étages et mansardes avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 20 d’un côté le Sr Fritz orfèvre, de l’autre le coin de la rue du Chaudron où elle porte le n° 1, derrière Mattis marchand de vin – estimée 8000 fr. Une moitié de cette maison recueillie dans la succession de Susanne Büttner sa mère dont elle était seule fille et unique héritière, l’autre moitié acquise de Jean Léonard Pfaehler son premier mary par acte reçu M° Mayer le 11 thermidor 6
créances 10.000 fr, meubles 2891 fr, ensemble 20.891 fr
Enregistrement, acp 141 F° 123-v du 14.1.

Madeleine Sara Hochdœrffer et son père Jean Pierre Hochdœrffer vendent la maison au fabricant d’instruments à vent Charles Kretschmann

1832 (5.3.), Strasbourg 12 (123), Me Noetinger
N° 3634, 13 janvier 1832. Ont comparu 1. Mad. Madeleine Sara Hochdoerffer, veuve en secondes noces de M. Antoine Peline, en son vivant capitaine en retraite et épouse actuelle de Philippe Jacques Kolb, commis principal à la Préfecture de Strasbourg, demeurant à Schiltigheim, agissant tant en raison des droits de propriété que de ceux hypothécaires qui peuvent lui compéter sur la maison dont il sera parlé ci-après, 2. Mondit Sieur Kolb, agissant 1° à cause de l’autorisation qu’il donne spécialement à lad. son épouse à l’effet des présentes, 2° comme mandataire du Sr Jean Pierre Hochdoerffer, rentier demeurant à Strasbourg (…) Lesquels étant intentionnés de vendre par adjudication publique la maison ciaprès décrite ont déclaré se présenter devant les soussignés Notaires pour donner la désignation de ladite maison, en établir les titres de propriété et déterminer les clauses et conditions sous lesquelles elle sera passée en vente
Description de la maison à vendre. Une maison consistant en batimens de devant et de derrière, cour, puits, appartenances, droits et dépendances, le tout situé à Strasbourg place du Broglie n° 8 donnant pardevant sur ladite place du Broglie, par derrière sur la succession Schibler, tenant d’un côté à la veuve Kurtz de l’autre à la veuve Klein. Ainsi que ladite maison se comporte et dans l’état où elle se trouve (…)
Origine de la propriété. La maison cidessus décrite a été acquise par le Sr Hochdoerffer durant la communauté qui a existé entre lui et feue Anne Marie Hetzel, son épouse, du Sr Jean Knoderer, sellier, et de D° Susanne Barbe Loew, conjoints à Strasbourg suivant contrat de vente passé en la cidevant chambre des Contrats de cette ville le 18 mars 1793, enregistré le 21 du même mois. Aus termes du contrat de mariage passé entre le Sr Hochdoerffer et sa défunte épouse devant M° (-) Notaire à Strasbourg le 5 février 1781 la Communauté qui a existé entre entre eux était partageable par moitié entre le survivant et les héritiers du prédécédé en sorte que la moitié de ladite maison appartient moitié au Sr Hochdoerffer et moitié à Mad. Kolb seule héritière de sa défunte mère, Ainsi que le tout résulte de l’Inventaire de la succession de feue ladite D° Anne Marie Hetzel décédée épouse du Sr Hochdoerffer dressé par M° Wengler cidevant Notaire à Strasbourg le 28 mars 1816 enregistré. Les droits de ces propriétaires se trouvent d’ailleurs déterminés en un acte de Liquidation fait devant M° Wengler susdit le 2 décembre 1816 – Charges, clauses et conditions (…) 10. Les vendeurs ont fixé la mise à prix de la maison à vendre à 13.000 francs
N° 3727, 7 février 1832. (…) Mais attendu que personne n’a voulu faire de mise sur cette somme, M. Kolb en la qualité qu’il agit l’a réduite à 12.000 francs. Enchérie pendant la durée des deux premiers feux à la somme de 12050 francs par M. Charles Kretschmann fabricant d’instruments à vents demeurant à Strasbourg
N° 3748, 13 février 1832. Surmise (…) a comparu le Sr Elie Schneeberg homme d’affaires demeurant en cette ville, 12.450 francs
N° 3822, 5 mars 1832. (…) Enchérie pendant les quinze premiers feux par différentes personnes et pendant le seizième par le Sr Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain demeurant à Strasbourg à la somme de 13.150 francs
N° 3823, 5 mars 1832. A comparu le Sr Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain demeurant à Strasbourg leuel, en vertu de la faculté de command réservée dans l’acte ci-dessus relaté a déclaré (…) qu’il a fait cette acquisition pour et au nom du S. Charles Kretschmann, fabricant d’instruments à vent à Strasbourg y demeurant
acp 207 (3 Q 29 922) f° 176 du 17.1. (cahier des charges), acp 208 f° 191-v du 12.3.

Originaire de Neukirchen en Saxe, Charles Dieuloué Kretzschmann épouse en 1811 Marie Susanne Annecker, native de Wasselonne (article sur le facteur Kretzschmann, site de René Pierre)
1811 (21.2.), Strasbourg 10 (52), M° Zimmer n° 452, 4848
Contrat de mariage – Charles Gottlob Kretzschmann facteur d’instruments à vent demeurant à Strasbourg, né à Neukirchen royaume de Saxe le 19 avril 1777, fils de feu Jean Geofroi Kretzschmann, facteur de violons, et d’Eve Rosine Goetz
Marie Susanne Annecker demeurant à Strasbourg, née à Wasselone le 16 avril 1790 fille de Jean Annecker, boucher, et de Marie Elisabeth Ecker
Enregistrement, acp 116 f° 125 du 22.2.

Charles Dieuloué Kretzschmann meurt en 1842 en délaissant deux enfants. Il lègue une partie de ses biens à sa fille dépourvue de toute mémoire pour assurer sa subsistance.

1842 (10.8.), Strasbourg 12 (158), Charles Noetinger n° 14.975
Inventaire après le décès de M. Charles Dieuloué Kretzschmann, facteur d’instruments à vent à Strasbourg y décédé le 18 février 1842.
Cejourd’huy 10 août 1842 à huit heures du matin, à la requête de 1° D° Marie Susanne Annecker, veuve de feu Mr Charles Dieuloué Kretzschmann, facteur d’instruments à vent à Strasbourg où elle demeure, agissant 1° comme ayant été commune en biens acquêts avec son défunt mari en vertu du contrat de mariage ci après relaté, 2° comme donataire de son dit mari en vertu du même contrat, 3° & comme mère & tutrice légale de Frédérique Wilhelmine Kretzschmann mineure d’ans, procrée dans le légitime mariage de feu M. Kretzschmann avec sa veuve actuelle, 2° & M. Charles Auguste Kretzschmann, facteur d’instruments à vent demeurant à Strasbourg, agissant 1° en son propre & privé nom 2° & en qualité de subrogé tuteur à ladite mineure Kretzschmann (…), lesdits Sr Charles Auguste Kretzschmann & Dlle Frédérique Wilhelmine Kretzschmann seuls habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié de mon dit Sieur Charles Dieuloué Kretzschmann décédé à Strasbourg le 18 février dernier
La présente opération sera basée sur le contrat de mariage passé entre les époux Kretzschmann devant M° Zimmer, Notaire à Strasbourg le 21 février 1811 (…), les requérants déclarent que l’inventaire d’apports dont il est question dans l’article quatre dudit contrat de mariage n’a pas été dressé (…)
Testament dans la forme mystique sous la date du 16 février dernier, enregistré le 21 du même mois, présenté & déposé à M° Noetinger, Notaire susnommé par acte de suscription dressé par lui le 16 février dernier & ouvert par M. le Président du tribunal civil séant à Strasbourg suivant acte dressé au greffe dudit tribunal le 19 du dit mois.
Je soussigné Charles Dieuloué Kretzschmann, fabricant d’instruments de musique en métal (…) 3. Comme malgré tous les soins & efforts continuels de ma femme & moi nous n’avons pu imprégner à notre fille Frédérique Wilhelmine aujourd’hui âgée de vingt ans, de l’intelligence suffisante pour la conduite de sa personne et de ses affaires et que par le manque absolu de mémoire elle est malheureusement incapable de gérer ses biens, j’ai du en bon pere regler des a present son futur pour la mettre à l’abri de toutes embûches, d’éviter que dans sa simplicité elle ne puisse être la victime d’escrocs ou de gens avides du bien d’autrui et enfin de lui assurer une existence tranquille et conforme à ses habitudes, à cet effet comme rien n’est plus solide que des placements immobiliers j’ai depuis quelques années dans la prévision de l’exécution des présentes, acheté divers biens ruraux que je destine à ma dite fille, dans la persuasion que quelque événement qui puisse arriver elle ne tombe jamais dans le besoin. 4° Je donne et légue donc à madite fille (…) Si contre toute attente il devait se trouver un homme qui par un moyen quelconque parvenait à abuser de ma fille jusqu’au point de sa marier avec elle, je veux et ordonne que par son contrat de mariage elle soit mariée sous le régime dotal pour toute sa fortune de façon qu’elle ne perde point sa fortune & qu’elle soit assurée de ses revenus (…)
5. Pour contrebalancer les avantages qui peuvent résulter à la fille par le legs ci-dessus je donne & lègue à mon fils Charles Auguste Kretzschmann la moitié à moi compétant pour ma part dans ma communauté existante entre ma femme et moi dans 2 hectares 65 ares de terres située au ban d’Osthoffen (…) 2200 f. & la maison à moi propre en cette ville rue Ste Hélène N° 5 avec ses appartenances & dépendances telle qu’elle se trouvera au jour de mon décès pour 16.000 francs

Masse active de la communauté. Premier étage. Chambre d’habitation, Chambre à coucher à côté, Salon, Corridor, Cuisine – Deuxième étage, Première pièce, Deuxième pièce, Chambre aux armoires, Cuisine, Mansarde, Chambre de la servante – Rez de chaussée
Immeubles. 97. Une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, cour, puits, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg place du Broglie N° 8, entre la veuve Kurtz & la veuve Klein, pardevant lad. place, par derrière la succession Daviller. M. Kretzschmann est devenu propriétaire de lad. maison & de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition de 1° Mad° Madeleine Sara Hochdoerffer, veuve en secondes noces de M. Antoine Pelène, en son vivant capitaine en retraite & épouse en troisièmes noces de M. Philippe Jacques Kolb, commis principal à la préfecture de Strasbourg demeurant à Schiltigheim & du mandataire de par procuration authentique de M. Jean Pierre Hochdoerffer, rentier demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive du 5 mars 1832 & déclaration de command du même jour, les deux actes dressés par M° Noetinger l’un des notaires soussignés qui en a la minute & un de ses collègues et duement enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 avril suivant vol. 255 N° 61. Les parties déclarent que lad. maison est louée à plusieurs locataires par bail verbal expirant du 25 décembre prochain moyennant un loyer annuel de 880 francs, les contributions, impôts de toute nature à la charge du propriétaire, lequel loyer capitalisé au denier vingt forme un capital de 17.600 francs
Récapitulation de la masse active de la communauté 1° objets mobiliers dans la maison à Strasbourg, 3264, 2° objets mobiliers dans la maison de Scharrachbergheim 3389, 3° ustensiles de fabrication & exploitation se trouvant dans l’atelier & les magasins 2862, 4° créances actives 191.532, 5° deniers comptants 200, 6° estimation des immeubles 84.152, 7° récompenses dues par la succession 3000, Total 290.400 – Masse passive 300
Succession de feu M. Kretzschmann. 3° Enfin une maison situés à Strasbourg, rue Ste Hélène autrefois rue neuve de la comédie (…)
acp 301 (3 Q 30 016) f° 38-v – Les meubles et objets mobiliers sont évalués à 6126, créances 194.532, argent comptant 200, meubles et objets mobiliers se trouvant à la campagne de 5389, garde robe du défunt 320
Immeubles au ban de Wasselonne 10 ares de terre
au ban de Scharrachbergheim, une maison N° 87, 26 ares 85 de vignes, 2 ares de terre, 10 ares 5 ca de prés
au ban de Marlenheim, 17 ares 50 de terre canton Hoechfeld
ban d’Odratzheim, 9 ares 85 terre, 5 ares 60 vignes
ban d’Irmstett, 27 ares 20 ca de terre canton Obermatt
ban de Scharrachbergheim, 96 ares 92 de terre
ban de Dahlenheim, 6 ares 20 ca terres
ban de Marlenheim, 26 ares 30 ca terres
ban de Scharrachbergheim, 7 ares 6 de terre, prés et vignes
ban de Marlenheim,16 ares 30 ca de terres auf der Dahlenheimer straß
ban d’Odratzheim, 20 ares 40 ca de terres auf dem Limen
ban de Dahlenheim, 5 ares 20 ca terres (…)
Une maison à Strasbourg place du Broglie
un corps de biens au ban de Niederschaeffolsheim de la contenance de 10 ha 10 ares 49
un corps de biens de la contenance de un ha 72 ares de terre au ban de Dingsheim
un corps de biens au ban d’Osthoffen contenant 65 ares de terre
Les indemnités dues à la communauté par la succession s’élèvent à 3000 francs
Suit dans l’inventaire la masse active et la masse passive de la succession de M. Kretzschmann

1842 (21.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 82 (1871)
f° 27-v, ssp du 16.2.1842
Testament, Je soussigné Charles Dieuloué Kretzschmann (voir l’inventaire)

Marie Susanne Annecker meurt en 1855

1855 (11.7.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Susanne Annecker veuve Charles Dieuloué Kretschmann, vivant facteur d’instruments à vent à Strasbourg décédée le 10 février 1855, dressé à la requête de Charles Auguste Kretzschmann, facteur d’instruments de musique à Strasbourg agissant tans en son nom qu’en qualité de tuteur de Frédérique Wilhelmine Kretzschmann, sa sœur, interdite
acp 441 (3 Q 30 156) f° 76-v du 19.7. (Décès 4. 69, succession déclarée le 7 août 1855) Succession, mobilier estimé à 3093 dont 1696 se trouvent à Scharrachbergheim
Immeubles de la communauté, 10 ares de terre au ban de Wasselonne
une maison à Scharrachbergheim Dorfgasse N° 87, 4 ha 70 a 96 terre et vignes dit ban
2 ha 89 a 80 ban de Marlenheim
1 ha 70 terre et prés ban d’Odratzheim
45 a 60 terre ban d’Irmstett
78 ares 85 terres ban de Dahlenheim
10 ha 10 ares 49 ban de Niederschaeffolsheim
9 ha 57 ares 85 terres bans d’Offenheim et Avenheim
5 ha 62 ares 65 de terre au ban de Dingsheim
2 ares 72 ban d’Osthoffen
Une maison à Strasbourg place du Broglie n° 8
Succession Une maisonnette à Wasselonne quartier rouge N° 91
5 ares de terre ban de Wasselonne
9 ha 60 ares terres et prés ban de Waldolwisheim
fermages 1356 – Garde robe 157

Notoriété
1860 (12.4.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Charles Dieuloué Kretschmann, vivant facteur d’instruments à Strasbourg est décédé le 10 février 1842, que Charles Auguste Kretschmann son fils à succédé dans l’établissement de facteur d’instruments à vent, par lui exploité pendant plus de 40 ans et que leur loyauté et leur moralité ont été continuellement à l’abri de toute critique
acp 487 (3 Q 30 202) f° 22-v du 12.4.

Frédérique Wilhelmine Kretschmann meurt célibataire en délaissant son frère pour unique héritier

1861 (12.2.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Frédérique Wilhelmine Kretschmann célibataire décédée à Scharrachbergheim le 12 septembre 1860, domiciliée à Strasbourg, dressé à la requête de Charles Auguste Kretschmann, fabricant d’instruments de musique à Strasbourg, son frère
acp 496 (3 Q 30 211) f° 2-v du 15.2. Il dépend de ladite succession, garde robe estimée à 297, argent comptant 100, créances & intérêts 71.049, fermages 1379
10 ares de terre au ban de Wasselonne
moitié de 4 ha 70 a 96 terre et vignes, moitié d’une maison rue principame N° 87, à Scharrachbergheim
½ de 2 ha 89 a 80 ban de Marlenheim
½ de 91 ares 95 terre ban d’Odratzheim
½ de 35 a 60 terre ban d’Irmstett
½ de 78 ares 85 terres ban de Dahlenheim
½ d’une maison à Strasbourg place du Broglie n° 8
10 ha 10 ares 49 ban de Niederschaeffolsheim
¾ de 8 ha 2 ares 15 terres bans d’Offenheim
½ de 3 ha 91 ares 5 de terre au ban de Dingsheim
½ de 1 ha 72 ares terre au ban de Dingsheim
2 ares 72 ban d’Osthoffen
½ d’une maisonnette à Wasselonne quartier rouge N° 91
½ de 5 ares de terre ban de Wasselonne
½ de 3 ha 60 ares terres et prés ban de Waldolwisheim
½ de 10 a 30 terre à Scharrachbergheim
½ de 10 ares 90 terre ban d’Odratzheim
½ d’une maison à Strasbourg rue Ste Hélène N° 7
½ de 3 ha 90 ares terre au ban de Dingsheim
½ de 8 a 90 tarre ban de Wasselonne
acp 496 (3 Q 30 211) f° 2-v du 15.2. Notoriété, constatant que la Dlle Kretschmann a délaissé pour héritier son frère susdénommé
acp 496 (3 Q 30 211) f° 3 du 15.2. Déclaration de partage par Charles Auguste Kretschmann sus dénommé agissant en qualité dhéritier pour moitié conjointement avec sa sœur Frédérique Wilhelmine Kretschmann de Charles Dieuloué Kretschmann et de Susanne Annecker vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère, présentement seul propriétaire de tous les biens dépendant desdites successions
créances 74.500, moitié 37.250
immeuble 112.551 moitié 56.355
à déduire ce que Mlle Kretschmann a déjà reçu 6900 reste 47.335 Pour la remplir elle a reçu les immeubles détaillés dans l’inventaire qui précède

Décès, Scharrachbergheim (n° 14)
Le 13 septembre 1868 à huit heures du matin, Acte de décès de Kretschmann Guillaumette Frédérique, âgée de 38 ans, décédée à Scharrachbergheim le 12 septembre 1868 à quatre heures du matin, profession de néant, née à Strasbourg, domiciliée à Scharrachbergheim non mariée, fille légitime de feu Kretschmann Charles, facteur d’instruments domicilié à Strasbourg et de feue Annecker Susanne (i 5)

1888 (2.3.), M° Pierron
Hinterlegung des Auszugs aus Urkunde des Gerichsschreibers des Amtsgerichts hier, enthaltend eine Einweisungsverfügung vom 27. Februar 1788 zu Gunsten des Karl August Kretzschmann, Rentner hier
acp 799 (3 Q 30 514) f° 36 du 3.3.

Charles Auguste Kretzschmann meurt célibataire en 1888 à l’âge de 69 ans après avoir institué pour légataire universelle la rentière Christine Barth

1889 (4.3.), M° Keller
Erbverzeichnis nach Absterben von Carl August Kretzschmann, Rentner in Straßburg wohnhaft, gestorben in Scharrachbergheim am 12. October 1888, auf Anstehen von Christine Barth, Rentnerin, ledig in Straßburg wohnhaft, handelnd als Universalerbin des p. Kretzschmann auf Grund dessen eigenhändigen Testaments vom 5. Februar 1878 hinterlegt bei dem amtierenden Notar am 13. October 1888. p. Kretzschmann hat keine Vorbehaltserben hinterlassen
acp 813 (3 Q 30 528) f° 68 n° 4701 du 11.3. (Verzeichnis 74 Bl 94 n° 206 – Sterbfallerk. v. 10.4.89 Bd 158 N° 19) Zum Nachlasse gehören I. Mobilien a) in Scharrachbergheim, b) in Straßburg
II Hypothekatische Forderungen an 1) Friderich Carl Müller 40.000, 2) Carl Michel Johann Wieser 6400, 3) Julie Bailliet Wittwe Wilhelm Schmitt 40.000, 4) Wilhelm Mathis 20.000, 5) Evangelische Frauen und Mägdherberge in Straßburg 12.000, 6) Johann Michael Gluntz 32.000, 7) Achilles Ludwig Edmund Roederer 35.200, 8) Anton Serre 12.000, 9) Firma Wolff-Netter 40.000, 10) August Eugen Knoderer 40.000, 12) Maria Josephine Eleonore Champy Wittwe Carl Alfred Stephan Graf Lion 50.000, 13) Firma M & S Blum frères 28.800, 14) Clemens Hurst 24.000, 15) Maria Paul Leo Fassoli 16.000, 16) Friderich Carl Wenger 8000, 17) Michael Gillmann 8800, 18) Antoinette Maria de Thiboult 16.000, 19) Frantz Joseph Schmitt 5200, 20) Carl Joseph Mougel 16.000, 21) Clemens Arbogast 16.000, 22) Gustav Koenig, 23) Emanuel Bloch 9600, 24) Karl Johann Michael Wieser 15.200, 25) Johann Reysz 6400, 26) Christlieb Gotthold Hottinger 50.000, 27) Nachlass Sophie Catharina Bartholome 18.400, 29) Nachlass Anton Herrmann 6652, 30-37) III. Handschriften 7820
IV. Werthpapiere, Obligationen 41.200
V. Liegenschaften 1) 7 ha 44 a 62 in den Bännen von Hohatzenheim, Wingersheim und Wittersheim, 680, 2) 9 ha 62 a 33 Feld in den Bännen von Offenheim und Avenheim, 3) 7 ha 98 a 83 Feld im Bann von Truchtersheim, 4) 2 ha 46 a 20 Feld Bann von Fessenheim, 5) 9 ha 61 a 78 Feld Bann von Dingsheim, 6) 2 ha 90 a 93 Feld Bann von Willgottheim, 7) 2 ha 83 ca Feld Bann von Rohr, 8) 1 ha 97 a 97 Feld Bann von Ittlenheim, 9) Liegenschaften im Bann von Osthoffen, 10) 3 ha 99 a 88 Bann von Rohr, 11) Liegenschaften in den Bännen von Batzendorf, Wintershausen, Mittelschäffolsheim, 12) Liegenschaften in den Bännen von Niederschäffolsheim, Schweighausen, 13) Liegenschaften in Bann von Scharrachbergheim
14) Ein Wohnhaus nebst Zubehör in Straßburg St Helenengasse N° 6 und ein anderes Wohnhaus mit Zubehör zu Straßburg Broglieplatz N° 7 früher N° 8
Zum Nachlass gehört ferner eine immerwährenede Grundrente von 9 Hektoliter in Brumath
Kontokurrent Guthaben 55.027 und 7466

Décès, Scharrachbergheim (n° 14)
Scharrachbergheim am 13 Oktober 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Ackerer Georg West, wohnhaft zu Scharrachbergheim und zeigte an, daß der ledige Rentner Karl August Kretschmann, 69 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Scharrachbergheim geboren zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Karl Gottlob Kretschmann und von dessen verstorbenen Ehefrau Susanna Annecker zu Scharrachbergheim am 12. Oktober des Jahres 1888 Vormittag um neun Uhr verstorben sei (i 9)

La préceptrice Christine Barth est née en 1834 à Lienzingen en Wurtemberg (près de Karlsruhe). La fiche suppose qu’elle est morte le 24 décembre 1808

Registre domiciliaire (602 MW 28)
Barth, Hausschülerin
Christine († 24.12.08 ?)
1834 Lienzingen, evangelisch, (Staats-Angehörigkeit) W
v. Zj 85, Brogliepl. 7.

Christine Barth habite jusqu’en 1910 la maison qui appartient ensuite au rentier Auguste Barth, demeurant rue de la Poste qui la loue au fleuriste Peters.
Annuaire 1890
p. 26 (i 233) Broglieplatz 7, Barth Rentnerin E 1
p. 12 (i 17) Barth, Christine, Rentnerin, Broglieplatz 7

Annuaire 1910
p. 32 (i 17) Barth, Christine, Rentnerin, Broglieplatz 7
plus en 1911

Annuaire 1914
Teil III, S. 31 (i 344) – Broglieplatz 7 [Barth, A. Poststrasse 6, E]
Peters, L. Blumenhalle
Teil II, S. 34, i 29 – Barth, August, Rentn. Poststraße 6

Annuaire 1920
p. 56 (i 31) Place Broglie 7 Hofstetter H. droguerie de l’est, bureau P 0123
Annuaire 1921
p. 92 (i 68) Place Broglie 6-7 Zuber P. meubles de bureau
Mach. à écrire Royal
StrohI L., adm. séqu.

Annuaire 1922
p. 83 (i 47) Place Broglie 6-7 Banque de France
idem 1924, 1925

Annuaire 1922
p. 99 (i 67) Place Broglie 3-7 Banque de France


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.