25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 25 – VII 386 (Blondel), O 85 puis section 19 parcelle 126 (cadastre)
Maison à la Balance (zu der Wagen, 1587), à l’Ange (zum Engel, 1614)
Façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons avancée en 1677, millésime 1677 rue du Poumon
Les n° 25 à 19 (juillet 2016) – Les deux façades du n° 25 (juillet 2016)
La maison appelée à la Balance (zu der Wagen) qui a 21 pieds de long appartient en 1587 au boulanger Martin Kopff. Elle appartient ensuite au pelletier Daniel Poppel qui la vend à son voisin dans la rue du Poumon, Charles Spielmann qui deviendra consul en 1625. Originaire de Franconie, le cordonnier Jean Hippolitus achète en 1614 la maison, alors dite à l’Ange (zum Engel), qui a un grand auvent d’une longueur en saillie de 9 pieds 3 pouces, il est autorisé l’année suivante à transformer une partie de l’auvent en galerie reposant sur des piliers. S’y ajoutent trois auvents superposés dans la rue du Poumon qui sont supprimés en 1677 quand le marchand Jean Georges Griesbach enclôt un terrain devant sa maison comme ses voisins y ont été autorisés en 1671. Le millésime 1677 dont Adolphe Seyboth fait état (p. 138. an einem Fenster in der Lungengasse Datum 1677) témoigne des transformations qu’il a apportées aux deux façades. Jean Georges Griesbach loue en 1694 la maison à son voisin (ultérieurement n° 23) qui ouvre une porte de communication entre les deux bâtiments. Le marchand David Wolff fait réparer l’auvent en 1737 mais les préposés ne l’autorisent pas à aménager une galerie. A sa mort en 1758, la maison comprend une boutique et un bureau au rez-de-chaussée, plusieurs poêles, chambres, cuisines et une cave voûtée. La description de 1785 est comparable. Le marchand de soieries Daniel Kolb supprime la galerie en 1768. La maison appartient ensuite à divers artisans, le brossier Jean Jacques Wiedenmeyer (1803), le bijoutier Christophe Geofroi Haufé (1807), le confiseur Chrétien Frédéric Weiss (1810) puis au cordonnier Abraham Oster (1819-1840).
Plan-relief de 1725. La maison est celle à l’angle droit de l’îlot de droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 163 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades se trouvent de part et d’autre du repère (d) : à gauche, celle vers le Vieux-Marché-aux-Poissons à trois arcades au rez-de-chaussée et trois étages à trois fenêtres chacun, un étage mansardé et toiture à deux niveaux de lucarnes. Sur la droite, façade vers la rue du Poumon, une fenêtre et une porte du rez-de-chaussée, trois étages à cinq fenêtres chacun, pignon à trois niveaux de fenêtres. Le plan des Ponts-et-Chaussées porte que la maison Lamarche n° 166 a trois étages en pierre.
La maison porte d’abord le n° 116 (1784-1857) puis le n° 25.
Plan des Ponts et Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52)
Nouvelle devanture et rez-de-chaussée avant et après travaux (1900, dossier de la Police du Bâtiment)
Ancien receveur des contributions devenu négociant en soiries, Nicolas Lamarche est propriétaire de la maison pendant trente ans (1840-1871). La veuve du blanchisseur de chapeaux de paille Jacques Ziemer avance en 1900 le rez-de-chaussée de son magasin jusqu’à l’alignement légal et fait poser une nouvelle devanture. Le commerçant Benjamin Liebermann (magasin de confection A la Renommée) fait transformer en 1930 le bâtiment sous la direction de l’architecte Emile Deuchler. L’architecte municipal demande de renoncer aux bandeaux et aux pilastres qui divisent la façade afin de conserver le cachet de la façade. Le propriétaire maintient la toiture mansardée au lieu d’un quatrième étage. Il s’engage à ne pas demander de plus-value si la Ville voulait acquérir le bâtiment pour élargir la rue du Poumon. Il est autorisé à transformer les devantures, aménager une devanture au premier étage, transformer l’intérieur de chaque étage et aménager un étage mansardé. Benjamin Libermann fait poser en 1932 une marquise à condition qu’elle ne dépasse pas de l’alignement du n° 27. Sa veuve fait poser une nouvelle devanture métallique en 1954 sous la direction du décorateur Ernest Grunler.
Elévation vers le Vieux-Marché-aux-Poissons, projet initial et projets ultérieurs dont le dernier est retenu – Elévation rue du Poumon (dossier de la Police du Bâtiment)
Photographie, 1942 (dossier de la Police du Bâtiment
Façade principale (mars 2018), porte rue du Poumon (image Roland Burckel, Archi-Wiki)
octobre 2022
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Martin Kopff, et (1567) Elisabeth, veuve de Louis Carlin – luthériens | ||
v | Daniel Pappel, pelletier, et (1594) Agnès Silberrad – luthériens | |
1611 | v | Charles Spielmann, marchand, consul, et (v. 1587) Odile Kimmerling puis (1621) Claire Anne Scheid, d’abord (1603) femme du marchand Martin Trausch – luthériens |
1614 | v | Jean Hippolitus, cordonnier, et (1611) Félicité Dreser, puis (1634) Odile Rapp, veuve du diacre Léonard Reuchlin – luthériens |
1645 | v | Georges Œrtel, barbier, et (1645) Salomé Dattler – luthériens |
1662 | v | Paul Glitz, sachetier, et (1660) Marguerite Kilian – luthériens |
1674 | h | Jean Georges Griesbach, mégissier puis banquier, et (1674) Marguerite Kilian veuve de Michel Glitz puis (1715) Susanne Salome Weiss, veuve de Jean Philippe Ziegler – luthériens |
1711 | h | Jean Griesbach, marchand, et (1715) Chrétienne Catherine Weltz – luthériens |
1747 | v | David Wolff, marchand, et (1721) Marie Sidonie Sebaltoff d’abord (1708) femme du marchand François Esparron – catholiques |
1758 | h | Guillaume Simon Bachelin, marchand, et (1751) Marie Marguerite Wolff – catholiques |
1760 | v | Jean Daniel Kolb, marchand, et (1751) Madeleine Hetzel – luthériens |
1803 | v | Jean Jacques Wiedenmeyer, brossier, et (1799) Marie Madeleine Hebenstreit |
1807 | v | Christophe Geofroi Haufé, bijoutier, et (v. 1807) Christine Sophie Bœgner |
1810 | v | Chrétien Frédéric Weiss, confiseur, et (1806) Catherine Louise Treuttel |
1819 | v | Abraham Oster, cordonnier, et (1811) Marguerite Madeleine Steinmetz puis (1823) Christine Madeleine Held |
1840 | v | Nicolas Lamarche, négociant en soiries, et (v. 1821) Elise Imbach |
1871 | v | (Gaspard) Jacques Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille, et (1860) Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer puis (1866) Caroline Eugénie Ballis |
1931* | v | Benjamin Liebermann, commerçant, et Marie Senger |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 900 livres en 1711, 1 855 livres en 1721, 2 800 livres en 1758, 1 750 livres en 1785
(1765, Liste Blondel) VII 386 Jean Daniel Kolb
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kolb, 9 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 85, Oster, Abraham, Vieux Marché aux Poissons 116 – maison, sol – 0,76 are / Lamarche Nicolas
Locations
1600, 1607, Martin Rudolff, farinier
1756, Guillaume Simon Bachelin (ensuite co-propriétaire)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 3-v
La maison appelée à la Balance (zu der Wagen) qui a 21 pieds de long appartient au boulanger Martin Kopff qui règle 1 livre 19 sols pour un gradin en pierre (6 pieds 10 pouces de saillie), deux marches (13 pouces de large, 6 pouces ½ de long) sur ce gradin en pierre, d’un côté un muret sur ledit gradin en pierre (5 pieds de long et une pierre d’épaisseur) de l’autre côté une barre en fer, entre lesquels se trouve une porte de cave (5 pieds ½ de long, 4 pieds 10 pouces de large), une avance (2 pieds de saillie, 21 pieds de long, vers la rue du Poumon à l’avant vers l’angle 3 pieds ½ de large, au milieu 2 pieds ½ et à l’arrière face au Poumon aussi 3 pieds), l’encorbellement faisant en tout 51 pieds de long, au-dessous face au Poumon une porte de cave inclinée (7 pieds ½ de long y compris le muret, 3 pieds ¼ de saillie).
Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Martin Kopff der Beckh hatt vor seinem Hauß So zu der Wagen genandt ein Eckhauß 21 schu Lang, Vnd Vnden der steinen Tritt 6 schu 10 Zoll breÿt herauß, Item auf gemeltem Steinern Tritt Zwo Stafflen 13 Zoll breÿt vnd 6 ½ lang, Mehr auff gemeltem Steinern Tritt zu einer seÿten ein Meürlin 5 schu lang Vnd eines Steins dickh, auff der Andern seÿten ein Isen Stang, darzwischen Ein Keller thüer 5 ½ schu lang vnd 4 schu 10 Zoll breÿt, Item oben Ein Vßtoß 2 schu herauß, vndt durchauß 21 schu lang, Item an gemeltem Hauß Inn d. Lutzern Gassen vornen am Eckh 3 ½ schu breÿt, Inn d. mitten 2 ½ schu Vnd hinden gegen d. Lungen auch 3 schu breÿt, Vnd durchauß des gantzen Vberhangs 51 schu lang, Darunder hinden gegen d. Lung. ein angelehenete Kellerthür 7 ½ schu lang sampt dem Meürlin, vnd 3 ½ schu breÿt herauß, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb xix ß d
1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 26
Le cordonnier Jean Hippolitus doit à la Saint-Georges 3 sols pour un nouveau balcon sur la maison à l’angle de la rue du Poumon (saillie de 3 pieds, 22 pieds de long) vers le marché aux Poissons, les préposés aux communaux ayant toléré l’auvent qui s’y trouve. Fait le 26 mars 1615 – Le même doit désormais 11 sols, 10 octobre 1627.
Item iiij ß d soll geben hans hipolitus d. schumach. von einem newen gengelin an dem eckhauß an lungengaß 3 schuh herauß 22 sch In lenge gegen dem vischmarck vff Georgÿ, vnd Ist der wetter dach daran den Almendherren vorbehalten Actum 25 Martÿ 1615.
(rub.) Jetz er noch 11 ß d den 10. 8.br. 1627
Neü 18
1652,Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 18 v
Le barbier Georges Œrtel, ensuite Paul Glitz, doit à la Ville 10 sols à la Saint-Georges pour un balcon sur la maison à l’angle de la rue du Poumon,
Item 3 sols à la Saint-Gall pour trois auvents superposés à la même maison dans la rue du Poumon
Paul Glitz doit 12 sols pour l’auvent de 25 pieds de long et 2 pieds ½ de large
Paul Glitz zuvor
Georg Örttell der Barbierer, Soll gemeiner Statt Von einem gängel der Eckbehaußung ahn der lungen gaß Jahrs vf Georgÿ 10 ß d
Alt d. f. 268
New fol. 16
Ext. 1650, 51 et 52
Item von dreÿen Wetterdächlen Vbereinander inn der Lungengaß erstgedachter eckbehaußung, Jahrs vf Galli 3 ß d
Man f. 56
New fol. 16
Ext. 1650, 51 et 52
Glitz Soll vom Wetterdach vorgesetzten Haußes 25 sch. lang 5 ½ breit Vf Annunt: Mariæ 1663 zum ersten mahl 12 ß d
Protocoll fol. 146
New fol 16.
Jetzt Paulus Glitz
(Quittungen 1652-1659)
1662 v. Paulus Glitzen empf. für 60. 61
Örtel hatt zu bezahlen für 60. 61. 62
1667 von Glitzen empfangen für 62. 63. 64. 65. 66
1667 von Hn. Dr. Schmiden alß Spohrischer Euogt
1671, 1672 (Glitz, Schmid)
1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 16-v
Mêmes loyers reportés au registre suivant, les contribuables sont ensuite Jean Georges Griesbach, Jean Griesbach puis David Wolff. Le balcon est supprimé en 1677, un terrain communal enclos la même année moyennant 1 livre 10 sols par an
Paul Glitz, Soll Von einem Gängel der Eckhbehausung an der Lungen gaß vff Georgÿ, 10 ß
Ferners von 3.n Wetterdachen über einander in der Lungengaßen gedachter Behaußung, Vff Galli, 3 ß
Mehr von einem Wetterdach vorgesetzter behaußung, so 25 schuh lang und 5 ½ schuh breit Vff Annunciat: Mariæ, 12 ß
St. Zinßb. p. 18
Neuzb. fol 529
ietzt Hannß Georg Grießbach (v. 425)
Jetzt herr Johannes Grießbach (vid. 425)
Jetzt H. David Wolff
(Quittungen 1674-1677)
1677, Weiters von einzäunung des allmends ermelder behaußung vff Jacobi 1678 p°, 1 lb 10 ß
Prot: 1677 p. 80
NB. Weilen das gängel der behaußung 1677 weggethan worden, ist der Zinnß in abgang kommen
(Quittungen 1678-1741)
1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 529-b
Mêmes loyers reportés au registre suivant. Le contribuable est ensuite Jean Daniel Kolb. Les auvents sont supprimés en 1769, il ne reste que le loyer pour le terrain enclos
alzb. 16-b
David Wolff solle von dreÿ Wetterdachen übereinander in der Eckbehaußung ab der Lungen gaßen auf Galli, 3 ß
Mehr von einem Wetterdach vorgesetzter behaußung, so 25 sch. lang und 5 ½ sch. breit auf Ann: Mar: 12 ß
die wetterdächer seÿnd hinweg gemacht
Ferner von einzäunung des Allmends ermelder behaußung auf Jacobi (id est 26. Julii) 1 lb 10 ß
[in margine :] 8. fervidor
(Quittungen, 2 lb 5 ß bis 1768) den 12. 9.br 1769. p. 1769. 1. lb 10 ß (1769-10. Jahr)
jetzt H Joh: Daniel Kolb
C 241.
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1615, Préposés au bâtiment (VII 1330)
Le cordonnier Jean Hippolitus qui a acheté la maison à l’angle de la rue du Poumon à côté de celle du marchand de fer Charles Spielmann a un grand auvent d’une longueur de 22 pieds en saillie de 9 pieds 3 pouces. Il demande l’autorisation de faire une galerie en bois d’une saille de 3 pieds, de sorte que l’auvent dépasserait de 6 pieds 3 pouces comme son plus proche voisin. Le chef de travaux se rend sur place et donne son autorisation, à condition que l’auvent soit couvert de bardeaux et que le balcon repose sur des piliers.
Hans Hipolitus Eckhauß an der Lungengaßen. 63. 64.
(f° 63) Donnerstag 23. Martÿ 1615. – Hans Hipolitus des schumacher hat das eckhauß an der Lungengaß erkaufft, neben Carle Spielman dem ÿsen krämern daselbst hat er herauß gegen dem vischmarck ein gar breit wetterdach 9 schuh 3 Zoll herauß In lenge 22 schuh, In dasselbe dach hinein begert er nur* ein hützern genglin Zumachen 3 sch herauß, also das das dach noch 6 sch 3 Zoll fürs genglin hinauß geht, gleich wie sein nechster Nachbar auch ein gleichförmigs hat In lenge, wie das hauß Ist
haben die dreÿer dauon geredt das Ihm wol Zu willfahren were ober weil es gar vornen im liecht, soll mans für B bringen.
(f° 64-v) Sambstag 25. Martÿ 1615. – Hans Hipolitus des schumach. am vischmr. an Lung. gaß Ist den B nachgeloffen, vnd verlangt, das B vnd 3 heüt Montags 27.t Martÿ sampt den werckleüthen vnd dem lohner vff den Augenschein gangen, vnd nach angehörttem seinem begeren wie am ohn eins nechsten blatt Zusehen erhalten, das Ihme sein begeren Zu gelassen worden, doch soll er Järlich am Wetterdach den Allmend h vorbehalten, Soll auch 6 ß für den Augenschein Zalen, hatt er betzaltt, darauff Ihm anthingt das Ihm Willfahrt, solls mit schindelen mach. gengel mit stollen vnd all Jar 4 ß Zinß hans bewilligtt & gedanckt
[in margine :] D. 225, C. 152, Vns Zinß 4 ß
1630, Préposés au bâtiment (VII 1344)
Le loyer de 4 sols est passé à 12 sols. Jean Hippolitus demande soit une réduction soit le droit de remettre les lieux dans leur état initial. Les préposés ramènent le loyer à 10 sols.
Gang am hauß gegen dem Bock, Hanß Hÿpolitus Zinß gemildert cum conditione. 22.
(f° 22-v) Zinßtagß den 20. Aprilis A° 1630. – Hanß Hÿpoliti deß Schumachers Suppl. Abgeleß. Beschwerdt vber ersteugerten Zinß v. 4. vff 12 so seineß langs en hauß gegen dem Bock. Bits wider vff die 4 ß Zu setz. oder Ihme Zuerlauben d. Gang widerumb hienweg Zubrech. v. ohn weittere beschwerd in Alten stand Zurichten.
Erkanth, v. 12. vff 10 ß gemültert, da er sich noch beschwerd befind. mag et d. gang wider Abbrechen aber deß widerholten Wetterdachs halb anderwerths ansuch.
1646, Préposés au bâtiment (VII 1350)
Visite des lieux chez le barbier Georges Œrtel et Jean Louis Baltz qui a une boutique par-devant pour que l’échoppe de barbier reçoive davantage de lumière.
(f° 12) Montags den 27. dito [Aprilis] – Augenschein eingenommen. Georg Örtel Barbier
2. Beÿ Georg Örteln dem Barbierer ahn der Lungengaß am eck gegen dem fischmarckt, vnd H. Hanns Ludwig Baltzen gaden über der bitt Ihme vnder seinem gang herauß gegen dem Fischmarck anderthalb schue dem Obern gäbel oder Überhang gleich, vnd in der länge 19 sch. Zufahren Zuerlauben, damit Er Ein hellere Barbierstub haben möge. H. Paul Hellwig bit gleicher gestalt für seinen Tochtermann
1662, Préposés au bâtiment (VII 1357)
Le sachetier Paul Glitz est autorisé à poser un auvent en bardeaux (21 pieds de long, 5 pieds ½ de large) moyennant un loyer annuel de 12 sols.
(f° 146) Freÿtags den 28. Febr. 1662 – Glitz, Wetterdach
Augenschein eingenommen vf begeren Michael Glitzen deß Secklers, welcher erlaubnus suchet, an deßen hauß an Lungengaßen, ein Wetterdach von Schindlen 21. schue lang vnd 5 ½ schue herauß Zurbawen. Erkand gegen erlag 12. ß Zinnßes willfahrt vf Ann: Mariæ 1663. I°
1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
Le pelletier Georges Hellbeck (ensuite n° 23) demande l’autorisation d’enclore un terrain devant sa maison, soit 14 pieds 9 pouces de long et 4 pieds 8 pouces de large. Les préposés donnent leur accord à condition que les autres propriétaires entre la rue du Poumon et celle du Pied-de-Bœuf fassent de même. Tractations entre les parties, surface que chaque propriétaire doit acquérir.
P° Einzäunung deß Allmends vffm vndern Fischmarck Zwischen der Lungen und Rindtsfueß Gaßen, Hanß Georg Hellbeck und deßen Nachbaren mit nahmen Paulus Glitz, hanß Georg Kohler, Johann Pracht, Herrmann Kempff und hanß Kilian
(f° 87-v) Donnerstags den 21. 7.bris – Hanß Geörg Hellbeck, Allmend Zinß
Augenschein eingenommen vff begehren hanß Geörg Hellbecks, des Kirschners, welcher entschloßen das Allmend an dessen hauß vffm vndern Fischmarck neben Paulus Glitzen vnd Hanß Geörg Kohlern 14 werckschue 9 Zoll lang vnd 4 schue 8 Zoll herauß ein Zu Zeunen vnd zu seinem gebrauch Zu accomodiren, in welchen sich befunden d. Ihme wohl Zu willahren, wann nur beederseits Nachbaren dergleichen auch begehren solten derowegen Erkandt, d. die Nachbaren darunder vernemmen werden solten.
(f° 89) Dienstags den 26. Septembris – Hellbeck, Glitz, Kohler, Pracht, Kempff, Kilian, Allmend Ein Zäunung
In Sachen Hanß Geörg Hellbeck seind deßen Nachbaren mit nahmen Paulus Glitz, Hanß Georg Kohler, Johann Pracht, Herrmann Kempff und Hanß Kilian erfordert vnd gehört word. ob Sie Ihres theils gleicher maßen d. Allmend ein Zu Zeunen entschloßen oder nicht ? deren dreÿ erstere erkleren sich mit Nein, die beede letztere aber mit Ja. Derowegen Erkandt, wann sie samptlich bawen wollen, soll Ihnen gegen gebürender recognition willfahrt, Widerigen falls aber begehren abgeschlag. werd.
(f° 91) Donnerstags den 18. Septembr. – Hellbeck, Glitz, Kohler, Pracht, Kempff, Kilian, Allmend Ein Zäunung
P° Einzäunung deß Allmends Zwischen der Lungen und Rindtsfueß gaßen producirt Hanß Geörg Hellbeck schein von den benachbarten vnderschriben, crafft deßen Johann Kilian Hermann Kempff vnd vorgemelter Hellbeck ietzo gleich Zubawen sich resolvirt, Paulus Glitz aber vnd hanß Geörg Kohler ietzo nur den consens Zubawen, begehren, Herrmann Kempff erkleret sich benebens dahien, wann Kohler ietzo nicht bawen würde, Wolte Er demselben bawen vnd Künfftiger Zeiten den Bawosten, wann d. Hauß v.kaufft wurd wider bezalt annehmen. Ego berichte, d. dergleichen Einzaunung, sonderlich vff seithen deß Wurttshaußes Zum Bock, mit bewilligung herren Rhät vnd 21. geschehen müßen.
Erk. solle vordrist mit den Herren Fünffzehen communicirt werd. Ob die sache vor H. Rhät vnd 21. Zubringen sein solle oder nicht ? Ego verliese darauff concept memorialis in beeden vorgemelter Puncten. Erk. placitirt vnd solle vbergeben werd.
(f° 92) Montags den 2. Octobris – Hellbeck, Glitz, Kohler, Pracht, Kempff, Kilian, Allmend Ein Zäunung
P° Einzäunung deß Allmends vffm vndern Fischmarck Zwischen der Lungen und Rindtsfueß Gaßen, Weilen H. Rhät vnd 21 darein willen geben vnd sach vmb der recognition halben wider Zum Pfthrn verwießen, ist das Allmend durch Lohner vnd Werckmeister abgemeßen vnd nach vßweiß p.ducirter figur gefunden word. d. Paulus Glitz 21 schue 3 Zoll, Geörg Hellbeck 14. schu 9 ½ Zoll, Hanß Georg Kohler 12 schue 6. Zoll, Johann Pracht 12. schue 3. Zoll und Johann Kilian 14. schue 11 Zoll in der breite der Häuser (und Zwar Glitz 4 sch 11 Zoll, Hellbeck 4 sch 11 Zoll, Kohler an einem ende 5 sch 3 Zoll v am 1. end 4 sch 11 Zoll, Kempfer an einem ende neb. Kohlern 5 sch 3 Zoll v neb. Pracht 5 sch 2 Zoll, Pracht neben Kempfen 5 sch 2 Zoll vnd neb. Kilian 5. sch vnd am Eck 4 sch 10 Zoll heraußer alß weit dere vßtöße heraus gehen) vmb besseren Wohlstands willen Zu bauen berechtiget sein, vnd von Zeit der Einzaunung gemeiner Statt Zu Joh. Bapt:en Zinnße entrichten sollen, Paulus Glitz 1 lb 10 ß, Georg Hellbeck 1 lb 5 ß, Herrmann Kempff, Georg Kohler vnd Johann Pracht ieder 1. lb vnd Johann Kilian 1 lb 5 ß d. Worbeÿ Kempff v.sprochen, Zum fall Kohler ietzo noch nicht bawen wolte, d. er die Einzeunung in seinem costen ietzmals verfuegen, vnd Künfftiger Zeiten die vncosten an Kohlern repetiren wolte.
1677, Préposés au bâtiment (VII 1365)
Jean Georges Griesbach qui a repris la propriété de Paul Glitz est disposé à enclore le terrain d’après la décision de 1671. Le loyer est fixé à 1 livre 10 sols.
(f° 30) Sambstags [den 21. Julÿ] – Hannß Georg Grießbach
Hannß Georg Grießbach Lederhändler auff dem Fischmarckh, ist resoluirt, seine behaußung Welche Er von Paul Glitzen bekommen, vnd ein Ecke an der Lungengaß ist, vom Allmend allda vff 21 schuh vnd 3. Zoll in der breite, gleich andern Nachbaren, so crafft Protoc: de A° 1671. p. 92. erlaubnus empfang. einzäunen Zu laßen, wolte sich des Zinßes vnd der bewilligung halber angemeldet haben. Erkannt, dergestalten willfahrtn daß Er Jahrs gemeiner Statt vnd vff Jacob 1678. primô 1. lb 10. ß Zinß entrichten solle.
1705, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Jean Georges Griesbach est autorisé à rouvrir la porte de communication entre sa maison et la voisine qui appartient à Saint-Martin. Elle a été murée à la fin du bail précédent (voir la maison voisine).
(f° 124-v) Dienstags den 10. Ejusd. [Februarÿ] – Herr Johann Georg Grießbach pt° eines durchbuchs
Herr Johann Georg Grießbach, der handelsmann und E. E. Großen Rahts Beÿsitzer, berichtet MGHh. daß Mons.r Jeacques St. Martin auß der neben seiner ane der Lungen gaßen gelegenen Eck behaußung, welche Er von Ihme Grießbachen in lehnung gehabt, Zu seiner bequämlichkeit einen durchbuch machen laßen und darvon Vermög Pfenningthurns Statt Zinnßbuchs fol. 445. jährlichen auff Jacobi 3. lb d. Zinnß bezahlt habe, solches durchbruch aber, nach deme Er sein hauß quittirt wider Zu mauren laßen, dardurch dann der Zinnß gefallen, * alldieweilen aber der Innwohner des St. Martins hauß anietzo auch seine Eckbehaußung in lehenung hätte, alß bäte Er umb erlaubnus, daß Er solchen durchbruch wider öffnen dörffe, offerirt die 3. lb. jährlichen wider abzurichten. Erk: Willfahrt.
1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Les préposés autorisent le marchand David Wolff à réparer l’auvent dont les poutres sont abîmées dans la rue du Poumon mais pas à remplacer l’auvent de 22 pieds de long et 5 pieds ½ de large par une galerie. (N.B. David Wolff agit comme propriétaire de la maison comme dans les Livre des loyers communaux bien que la maison ne lui soit vendue qu’en 1747. La maison ne figure pas dans l’inventaire dressé en 1744 après la mort de Jean Griesbach)
(f° 156-v) Mittwochs den 25. Septembris 1737, seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. David Wolff
An H. David Wolffen des Handelsmanns Hauß auf dem Fischmarck, welcher umb erlaubnus gebetten, seinen schadhafften Überhang in der Lungen Gaß, an dem die Balcken abgebrochen, repariren, auch anstatt seines 22. schuhe Lang, und 5 ½ schuhe breiten Wetterdachs eine Gallerie machen Zulaßen.
Erkannt wegen Überhangs Willfahrt, wegen de Gallerie das begehren abgelaint.
Description de la maison
- 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 5600 florins
- 1785 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 5600 florins
- 1840, rapport d’xxperts
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons
nouveau N° / ancien N° : 14 / 116
Weis
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 38 case 4
Lamarche, Nicolas à Strasbourg
O 85, maison, sol, vx marché aux poissons 116
Contenance : 0,76
Revenu total : 261,40 (261 et 0,40)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 313 case 2
Lamarche, Nicolas
1872. Ziemer, Gaspar Jacob, Strohhutbleicher
O 85, maison, sol, rue du vieux marché aux poissons 25
Contenance : 0,76
Revenu total : 261,40 (261 et 0,40)
Folio de provenance : (38)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 9 / 7
Cadastre allemand, registre 30 p. 237 case 1
Parcelle, section 19, n° 171 – autrefois O 85, O 1230
Canton : Alter Fischmarkt Hs N° 25 – Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 25
Désignation : Hf, Whs ([biffé] e.a.T. – Skizze)
Contenance : 0,71 (0,73)
Revenu : 2500 – 3100 – 3700
Remarques : II. 39 – 1906, Neubau
(Propriétaire), compte 1374
Ziemer Kaspar Jakob Erben und Wwe
1931 Liebermann Benjamin son épouse Marie née Senger
(2670)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 410
116
Pr. Kolb, J Daniel, Marchand – Miroir
Loc. Rheinländer, Jacques Ferdinand Dr en Méd. – Privilég.
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Alter Fischmarkt (Seite 39)
(Haus Nr.) 25
Printz, Kunstfärberei u. chem. Waschanstalt. 0
Auskunftei Germania (Inh. A. Schanno). 1
Dechamps, Huthmacher. 2, 3
Ludwig, Telegraphistin. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 260)
25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1884-1955)
La veuve Ziemer est autorisée en 1900 à avancer le rez-de-chaussée de son magasin jusqu’à l’alignement légal et à transformer sa devanture. Les travaux sont terminés en septembre 1901.
Le commerçant Benjamin Liebermann (magasin de confection A la Renommée) fait transformer en 1930 le bâtiment sous la direction de l’architecte Emile Deuchler. L’architecte municipal demande de renoncer aux bandeaux et aux pilastres qui divisent la façade afin de conserver le cachet de la façade. Le propriétaire maintient la toiture mansardée au lieu d’un quatrième étage. Il s’engage à ne pas demander de plus-value si la Ville voulait acquérir le bâtiment pour élargir la rue du Poumon. Il est autorisé à transformer les devantures, aménager une devanture au premier étage, transformer l’intérieur de chaque étage et aménager un étage mansardé. La visite pour la réception finale a lieu en mai 1931. Benjamin Libermann est autorisé en 1932 à aménager une marquise à condition qu’elle ne dépasse pas de l’alignement du n° 27. L’immeuble appartient pendant la guerre au mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen).
Benjamin Liebermann fait transformer provisoirement la devanture en 1951. Sa veuve fait poser en 1954 une devanture métallique sous la direction du décorateur Ernest Grunler.
Teinturirie Printz (1901), agence de renseignements Albert Schanno (1904), magasin de confection A la Renommée de Benjamin Liebermann (1931)
Sommaire
- 1884 – Le maire notifie Jacques Ziemer (demeurant sur place) de modifier sa fosse d’aisances en y ajoutant un tuyau d’aération – Le propriétaire objecte que cela entraînerait des modifications difficiles à réaliser. L’architecte municipal Nebelung en convient, accorde une dispense en demandant cependant qu’un tuyau débouche dans la façade rue du Poumon. Le propriétaire objecte que le tuyau dépasserait de l’encorbellement et empiéterait davantage sur la voie publique. L’architecte municipal accorde une nouvelle dispense en enjoignant le propriétaire de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’émanations gênantes.
- 1886 – Courrier du commissaire de police. Elise Frey demande l’autorisation de suspendre des marchandises – Le commissaire faisant fonction de maire accorde l’autorisation à condition que les marchandises (jouets) se trouvent à au moins 2,10 mètres du sol
- 1886 – Le maire notifie le chapelier Jacques Ziemer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai en déclarant qu’il a été malade et a perdu une fille. – Les services municipaux notent que la maison a une valeur de 40.000 marks sur laquelle le propriétaire doit encore 27.000 marks. Le revenu annuel est d’environ 3000 marks – Le maire accorde un an de délai, prolongé de quelques mois – Travaux terminés, août 1887.
- 1892 – Courrier du commissaire de police au sujet de l’aération de la fosse d’aisances
- 1895 – Le maire somme le teinturier Printz de régler sa taxe annuelle (enseigne perpendiculaire, store, enseigne plate) – Le teinturier répond qu’il n’occupe pas le 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et qu’il doit s’agir d’une confusion avec le 13, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
- 1900 (30 avril). Dossier. La veuve Ziemer (demeurant 10, route de Bischwiller) demande l’autorisation d’avancer le rez-de-chaussée de son magasin jusqu’à l’alignement légal. Elle s’engage en juillet à régler le prix du terrain à acquérir
1900 (juillet) – La veuve Ziemer est autorisée à transformer sa devanture – Dessin – L’entrepreneur Ortelli déclare quelques jours avant que le permis ne soit périmé qu’il va commencer les travaux. Travaux terminés, septembre 1901
1901 (juillet) L’entrepreneur Ortelli (10, boulevard de Saverne, ensuite rue du Président Poincaré) déclare qu’il va commencer les travaux - 1901 – Le maire notifie la veuve Ziemer née Ballis de faire ravaler la façade – Travaux en cours (octobre), terminés (novembre)
- 1900 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Rappel, 1901. Il reste un volet à transformer rue du Poumon.
- 1901 – La Police du Bâtiment constate que le teinturier Printz a posé une grande enseigne perpendiculaire sur la maison Ziemer sise 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – La veuve Hilpert répond que l’enseigne est retirée depuis six mois (Die Färberei und chemische Waschanstalt vormals Ed. Printz, A.G.)
1902 – La Police du Bâtiment adresse un courrier au teinturier Printz pour une enseigne du 25, fossé des Tanneurs
1902 (octobre) – La veuve Hilpert demande l’autorisation de poser une enseigne plate au 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Une deuxième enseigne au deuxième étage a moins de 16 centimètres de saillie, elle n’est donc pas soumise à un droit – Autorisation – L’enseigne est posée - 1904 – L’agence de renseignements Albert Schanno (Welt-Auskunftei und Detectiv-Institut) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1906 – Le maire notifie la veuve Ziemer de faire ravaler la façade – La propriétaire fait remarquer qu’elle a fait peindre les deux façades en 1901. La Police du Bâtiment note qu’elles sont propres
- 1908 (juin) – La veuve Embser (37, rue du Faubourg de Pierre) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pendant une semaine – Le commissaire transmet au maire – Autorisation
1908 – Le maire notifie Eugénie Ziemer née Ballis de faire ravaler la façade – La propriétaire fait remarquer que les travaux ont eu lieu un mois plus tôt - Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Ziemer, demeurant 17, route de Bischwiller – Un réduit sous l’escalier est encombré de papier. Le réduit est vidé puis fermé
1906 – La maison est bien entretenue
1906 – Travaux à faire dans le logement Schanno (premier étage) et Deschamps, le sol des cuisines doit être réparé, une plaque posée sous le fourneau de l’atelier dans les combles. – Travaux terminés, 1910
1907 – Le télégraphiste Deschamps se plaint de son logement sombre (troisième étage)
1923 – Compte rendu d’une plainte non fondée - 1920– Le maire notifie la veuve Ziemer et Paul Hildebrand (demeurant 16, avenue des Vosges) de faire ravaler la façade – Paul Hildebrand répond que le peintre Rieber fera les travaux au printemps suivant – Il est autorisé à poser un échafaudage devant le bâtiment (février 1921) – Le peintre Jean Rieber (2, rue de la Hache) demande un délai supplémentaire – Travaux terminés, avril 1921
- 1929 – L’architecte Emile Deuchler se plaint au nom du propriétaire Liebermann (demeurant 139, Grand rue) d’immondices qui encombrent les combles et le sous-sol. – Le propriétaire retire provisoirement sa plainte (novembre)
- 1931 – Benjamin Liebermann demande l’autorisation de poser une vitrine à l’angle du bâtiment (15 centimètre de saillie) – Aucune autorisation particulière n’est nécessaire puisque la saillie ne dépasse pas l’alignement de dix centimètres
1931 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à l’angle, à 4,30 mètres de hauteur – Autorisation pour l’enseigne déjà posée
1931 – Le même demande l’autorisation de poser un store en toile à 4 mètres de hauteur, en saillie de 4,50 mètres – L’autorisation est délivrée au marchand de confection Benjamin Liebermann pour l’objet déjà posé - 1929 – Le commerçant Liebermann (demeurant 132. Grand rue) demande l’autorisation de transformer le bâtiment sous la direction de l’architecte Emile Deuchler (demeurant 22, quai Saint-Nicolas) – Dessins – La Police du Bâtiment note que le bâtiment suit l’alignement légal dans les deux rues.
1929 (décembre) – La Division VI propose de renoncer aux bandeaux et aux pilastres qui divisent la façade afin de conserver le cachet de la façade. Elle désapprouve le dessin des devantures et propose un revêtement en pierre ou en marbre.
1930 (janvier) – L’architecte déclare que le propriétaire adopte les propositions du service municipal d’architecture, il préfère cependant une toiture mansardée au lieu d’un quatrième étage. – Dessins, calcul statique – Plans de situation (plan par parcelles, plan de l’architecte)
1930 (janvier) – Le service d’architecture n’a pas d’objection à faire contre les mansardes. Il demande des précisions sur le revêtement du rez-de-chaussée et de l’entresol – Le propriétaire s’engage à ne pas demander de plus-value suite aux travaux si la Ville voulait acquérir le bâtiment pour élargir la rue du Poumon.
1930 (février) – L’architecte transmet un dessin du revêtement
1930 (avril) – Autorisation de transformer le bâtiment sis 25, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons à l’angle de la rue du Poumon (transformer les devantures, aménager une devanture au premier étage, transformer l’intérieur de chaque étage, aménager un étage mansardé) en couvrant le bâtiment de tuiles anciennes ou de tuiles analogues et en revêtant de marbre l’extérieur du magasin comme l’indiquent les dessins.
Suivi des travaux – L’étage mansardé est presque terminé, pas de travaux aux étages inférieurs (juillet 1930). Travaux suspendus (septembre, novembre). Le gros œuvre est en cours au rez-de-chaussée et au premier étage. Les sous-poutres et les colonnes en fer ne sont pas mentionnées dans le calcul statique. Celles des étages reposent sur de vieilles poutres en bois (janvier 1931). L’architecte fournit de nouveaux calculs statiques
1931 (mai) – Réception finale. Le troisième étage était fermé mais l’architecte déclare qu’il n’y a pas eu de travaux. Des sous-poutres en fer se trouvent au rez-de-chaussée. Certaines colonnes en fer n’ont pas d’enrobement ignifuge. La porte de la buanderie dans le grenier devra être en lattes de sapin
Nouveaux calculs – Dessins (plan du rez-de-chaussée et du premier étage, façade)
1931 (décembre) – Les modifications sont terminées
1932 (février) – La Police du Bâtiment délivre le permis d’occupation - 1931 (novembre) – Benjamin Liebermann (magasin de confection A la Renommée) demande l’autorisation de suspendre deux drapeaux publicitaires pendant un mois – Accord
1932 (mai) – Nouvelle demande de suspendre un drapeau à l’occasion du premier anniversaire – Accord et conditions
1932 (octobre) – Nouvelle demande à l’occasion de la Toussaint
1932 (décembre) – Nouvelle demande à l’occasion de Noël
1932 (décembre) – Nouvelle demande pour les soldes
1933 (avril) – Nouvelle demande à l’occasion du deuxième anniversaire
1933 (juin) – Nouvelle demande pour les soldes
1934 (décembre) – Nouvelle demande à l’occasion de Noël
1935 (janvier) – Nouvelle demande, pendant deux mois
1936 (mai) – Nouvelle demande, produit dix jours
1937 (mai) – Nouvelle demande, produit sept jours - 1932 – Benjamin Libermann dépose une demande de permis de construire pour aménager une marquise sous la direction de l’architecte Emile Deuchler – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable à la marquise qui dépasse de l‘alignement légal. Le commandant des pompiers s’oppose à l’ajout d’une marquise
L’architecte argumente contre les motifs liés à l’esthétique et à la sécurité. Le commandant des sapeurs-pompiers n’a pas d’objection si la marquise ne dépasse pas de l’alignement du n° 27. – Plan parcellaire où figure la marquise
1932 (novembre) – Autorisation de construire une marquise sur la façade à au moins trois mètres du sol, à condition de verser une redevance annuelle – Calcul statique – La marquise est posée, avril 1933. Elle est pourvue d’une passerelle à l’usage des pompiers - 1934 – Benjamin Libermann demande l’autorisation de poser deux lampes électriques au-dessous de la marquise – Autorisation pour les lampes déjà posées
- 1938 – Benjamin Libermann demande l’autorisation de poser une inscription en lettres détachées sur la marquise et une enseigne plate sur l’encorbellement – Autorisation
- 1941 (mai) – L’entrepreneur Othon Greiner de Mannheim, représenté par Lang (24, rue de la Mésange) est autorisé au nom d’A. Kettmann (demeurant 31, quai des Bateliers) à réaliser une enseigne en lettres posées sur un baldaquin en verre – Photographies – L’enseigne est posée, août 1941
1941 (avril) – A. Kettmann demande l’autorisation de faire peindre des enseignes sur la devanture par Ernest Mænnel (3, rue de l’Ecurie). L’immeuble appartient au mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen, 52, allée de la Robertsau) – Les inscriptions sont faites, août 1941 – Dessin de l’enseigne (1,90 sur 0,60 mètre)
1943 – A. Kettmann demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation - 1948 – L’entreprise Santessi (430, route de Strasbourg à Illkirch-Graffenstaden) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Trois autorisations d’un mois chacune
- 1949 – Le magasin A la Renommée demande l’autorisation de poser une enseigne au néon sur la marquise – Libermann (sur papier à lettre illustré par les façades des deux magasins, 132, Grand rue et 25, Vieux-Marché-aux-Poissons) – Dessin – L’ingénieur des Ponts-et-chaussées donne son accord – Autorisation
- 1951 – Le sieur Libermann demande l’autorisation de transformer provisoirement la devanture – Extrait du plan cadastral – L’ingénieur des Ponts-et-chaussées donne son accord – Autorisation accordée à M. Libermann et au décorateur Grunler (28, rue Schweighæuser) – La réception finale ne donne lieu à aucune observation, décembre 1951
- 1953 – Le propriétaire du magasin informe la Police du Bâtiment qu’il a posé une enseigne pour les fêtes de Noël – Autorisation de poser une enseigne provisoire
1954 (mars) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne temporaire sur le balcon – Autorisation
1954 (mars) – Le même demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire pendant huit jours– Autorisation
1954 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France - 1954 – La veuve Libermann demande l’autorisation de transformer la devanture sous la direction du décorateur Ernest Grunler (7, rue Erckmann-Chatrian) – Plan de situation – Description des travaux (devanture à cadre métallique, store sur toute la longueur, soit 10,50 mètres, porte d’entrée à cadre métallique, enseigne lumineuse) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’ingénieur des Ponts-et-chaussées donne son accord – La division VI note qu’une marche dépasse de 45 centimètres l’alignement devant la porte – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
Le gros œuvre est réalisé par Camille Wever (rue du Général Frère) – Calcul justificatif de la charpente métallique, calcul des moments et des flèches pour le poitrail au-dessus de la devanture par les établissements Ch. Motz (4, rue Schertz à la Meinau)
Relevé d’actes
La maison est inscrite au Livre des communaux au nom du boulanger Martin Kopff qui se remarie en 1567 avec Elisabeth, veuve de Louis Carlin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 278 n° 1002)
1567. Martin Kopff, Elizabeth Ludwig Carlins seligen nachgelaßene witwe, diese (-) andern mol, sind zur Kirche gang Zinstag nach Misericordia (i 286)
La maison appartient ensuite à Daniel Pappel. Fils du conseiller Daniel Pappel l’aîné, il épouse en 1594 Agnès, fille de Melchior Silberrad
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54-v, n° 12)
1594. Daniel Pappel der Jung, herr Daniel Pappels des Ratherrn sohn vnnd Jungfrau Agnes herr hans Melchior Silberraths des ratherrn tochter. Eingesegnet Zinstag in der fastnacht den 12. Februarÿ (i 30)
Différentes affaires à son sujet chez les Quinze et les Conseillers et Vingt-et-Un, notamment des dissensions avec la tribu des pelletiers
1589 Conseillers et XXI (1 R 66) Paulus Vischer contra Daniel Pappel. 440. 457. 476. 503.
1695 VII 1310 Bauherren – Daniel Pappel. 57.
1608 XV (2 R 30) Daniel Pappel Ca. Kürsner Zunfft. 33. 48. 53. 88. 121. 131.
1609 XV (2 R 31) Daniel Bappel [Ca. Kürßner]. 30. 31. 59. 143. 150.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
Daniel Poppel vmb fürschrifft [contra Caspar Schönawer zu Preßlau]. 89.
1611 XV (2 R 33) Daniel Bappels haußfrauw. 7. [Ca Metzger]
1612 VII 1327 Bauherren – Jacob Hauff der Meßerschmidt bogen vor Daniel Boppels hauß. 20. Daniel Bappel Kürßner. 113.
1614 VII 1329 Bauherren – Daniel Bappels fraw contra Jacob Hauffen. 131. 143.
1618 XV (2 R 46) Daniel Boppell [Ca. Kürßner]. 268.
1619 XV (2 R 47) Daniel Bappel. 60. 114. 145. 153. 164. 164. 179. 192. 215. 219. 232. 241. 260.
Daniel Pappel et Agnès Silberrad louent la maison au farinier Martin Rudolff pendant sept ans
1600 (10. Maÿ), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 37
Martin Rudolff deß Mehlmans Lÿhenung vber Ein behausung ahm vischmarck geleg.
Erschienen Daniel Bappel der Kürschner als ehevogt Agnes Silberradin
hatt in gegen und beÿsein Martin Rudolffen deß Meelmanns vnd Jacob Eberhards deß becken zu der Eulen seines beÿstandts offentlich ver Jehen vnd bekanndt,
d. er demselben ehe vogtlich weise seiner Haußfrawen behausung alhie ahm vischmarck vnderm brunnen, einseit neben weÿland oßwalden N deß Barbierers seeligen erben geleg. anderseit ist ein eckhauß ahm Lungen geßlin, Hinden vff Carle Spielmann deß würts Zur Lung.seeligen erben stoßend, Sieben Jahr lang die nechsten nach einander vnnd vff In Künfftigen S Johannis deß Teüffers Tagh ahnzurechnen, verliehen für vnd vmb 70 fl. Jed. p. 15. btz. gerechnet Jährlichs Hauß Zinnßes
Nouveau bail entre les mêmes pour six années. Les preneurs sont le boulanger Martin Rudolff et sa femme Marie
1607 (vt spâ [xxiij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 118-v
(Inchoat. fo: 136.) Erschienen Martin Rudolff Brottbeck v. Fr. Marien seine hußfr.
haben in gegensein Frauwen Agneßen Silberadin H Daniel Boppels hußfr. Mit beÿstand deßelb.
das sie Inen v Iren erben Sechs Jar lang die nechsten so nach einander volgend V vff Johannis Baptistæ nechstkhünfftig ane stehen von gedachten Ehegemechden Daniel Boppels vnd Fr. Agneßen deßelb. unverändert huß v hoffestatt mit all and. Iren gebeu geleg. Inn der S S ane dem vischmarck Sind vff einer seÿte ein eck am lungen geß. andersyt neben Peter Scheffler Spengler stoßend hind. vff H Carle Spylman nach der SS bruch vnd gewonheÿt, Ferner Jährlich Zinß Nemlich Sübenzigk guldin Zu xv batz
Daniel Pappel et Agnès Silberrad hypothèquent la maison au profit du receveur Georges Knœrrer
1609 (iij Januarÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 4-v
(Inchoat. fo: 3.) Erschienen herr Daniel Bappell, burger zu Straßburg vnd fraw Agnes Silberadin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt vnd bewilligung Herrn Hans Melchior Silberads Lohnherrens Ires lieben Vatters
haben in gegensein Herrn Geörg Knörers Schaffners vnd burgers alhie – schuldig seÿen 200 Pfundt pfenning St. gelühens gelts
Dafür Vnderpfand sein soll, Zweÿ Heüser ein Vorders vnd hinders, mit Iren hoffstätten, auch and.n deren gebewen, gelegen Inn der Statt Straßburg vffm Fischmarckh, Einsit ein Eckh ane der Lungengaß, andersit N. Schäffer dem Scheidenmacher, stoßend hinden vff H Carle Spielman
[in margine :] Erschienen Herr Georg Knoderer hatt in gegensein herrn Carle Spÿlman alls Jetzigen besitzer der verunderpfändten Behausung (…) den Andern Tag Augusti A° 611.
Daniel Pappel et Agnès Silberrad hypothèquent la maison au profit du susdit Martin Rudolff
1610 (xxix octob.), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 264
(Inchoat. fo: 260.) Erschienen herr Daniel Boppel vnd Fraw Agnes Silberradin sein eheliche gemahell haben Mit beÿstand v bewilligung herrn hans Melchior Silberrad Loner der SS Ihres liben Schweher vnd vatters auch Melchior Silberrad des Jungen Ires lieben schwagers V bruders
In gegensein Martin Rudolff Brottbeckers freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen das sie demselben Vffrecht und redlichen schulden unuerschidenlich schuldig sein 200 guldin zu xv batzen
zum vnderpfand ÿngesetzt Zweÿ heüßer ein Vordern v ein hindern Zwen hoffestetten auch all andern Iren gebewen geleg. In d. SS vnden am vischmarck einsyt ein Eck ane der lungen gaßen andersyt neb. Peter scheffer Scheydenmacher stosst hinden vff h Carle Spylman dauon gend 24 guld. gls loßig mit 400 gulden zu xv batzen
Obligation contractée par Daniel Pappel et Agnès Silberrad
1614 (ut spâ [9. Sept.]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 219-v
(Inchoat. fo. 227.) Erschienen Fraw Agneß Silberadin Daniel Pappels Ehegemahell hatt mit beÿstand v/ bewilligung herr hanns Osswald Brancius burgern alhier Ires geschwornen vogts auch herrn hanns Melchior Silberrads Ires lieben Vattern vnd hannß Melchior Silberrad des Jüngers Gutschers Ires lieben bruders
in gegensein herrn Wolffgang hernaschters – schuldig sein 150 gulden
dafür Vnderpfand sein soll (…)
Les ayants droit de Martin Bieler renoncent en faveur de Daniel Pappel et d’Agnès Silberrad aux droits qui leur reviennent selon le contrat par lequel Martin Kopff a acquis le 5 décembre 1547 la maison de sa sœur Gertrude Kopff et des enfants de son frère Antoine Kopff
1611 (ut spâ [xxviij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 40-v
(Inchoat. in Proth. fol: 33.) Erschienen H. Gilg hoffman Alt Rathherr vnd Margredt Bielerin sein haußfr. Item Martin Straub der fischer burger Zu Straßburg Vnnd Elizabeth Bielerin sein eheliche haußfr. derselb. Margred. Bruders dochter, Item Wendling Dietherich d. fisch. burger Zu Straßburg Als vogt Jörg. Bielers obgedachter Elitzabeth Bruder wÿlandt Martin Bielers des Kachlers selig. Khind. Ane eim.
So dann Daniel Pappell d. Kirschner burger Zu Straßburg Vnd Agneß Silberrädin sein eheliche haußfrauw, mit beÿstand herrn Hannß Melchior Silberrads Ihres Vatters Am Andern theil, bede parth. Antzeÿgend Demnach wÿland Martin Kopff selig. den 5. tag decembris Anno 1547. Von seiner schwester Gertrud Köpffin vnd Anthonig Kopff. seines Bruders Khinders erkhaufft Zweÿ heüser sampt Ihrer Zugehörd so ein Eckhauß Ane d. Lung. gaß. & gelegen, sampt einem schweÿn stall, beÿ d. Spittell Müelen, vnnd darbeÿ vßdruckenlich Angedingt word. das die Verkäuffere vnd Ihre erben den Voorkhauff vmb Sechs hundert guldin daruff Jeder Zeit haben sollen, welchen vorkhauff nun vff obgennnt. h. Gilg Hoffman Zum halben theil vnd Zum vbrig. halb. theill vff ermelts Martin Bielers Khind. erblich, Vermög Angeregter verschreibung wie obsteth datirt, gefallen vnd khommen, das hierauff ernante bede ehegemechd Daniel Pappell vnd Agneß sich durch Vnd.handlung herrn Martin Gerlachs Alten Rathherrn mit derselben Ihrer gegenparth. Gilg. Hoffman vnd Martin Bielers Khindern wegen obgehörtten Voorkhauffs Also vnd dergestalt Verglich., das sie die ehegemechd Daniel Pappell vnd Agneß, derselben Ihrer gegenparth. für Alle Ansprach vnd forderung so sie vermög des Vorkhauffs haben möchte, geben vnd erstatten sollen, 200 guldin Straßburg. werung (…)
Daniel Pappel et Agnès Silberrad hypothèquent la maison au profit de Wolfgang Harnaschter
1611 (xix Junÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 220-v
(Inchoat. fo: 205.) Erschienen h. Daniel Beppell Vnd Fr. Agnes Silberradin sein ehegemahell haben mit beÿstand h hanns Melchior Silberrad der S S loners Vnd der Erbaren V hans Melchior Silberrads des Jüngern seines Sohns Ires liben vatters V bruder
in gegensein herrn Wolffgang harnachters bekhand – schuldig sein 800 guldin
dafür Vnderpfand huß V hoffstatt mit all and. Ir gebeud gelegen Inn der S S Vnden am Vischmarck einsyt ein Eck ane lungen gaß, andersÿt neben (-) Schäffer Scheÿdenmacher stoßend hind. vff Carle Spielman Dauon gnd zwolff pfd gl loßig mit 200 pfd pfenning S Georg Knoerr sunst eÿg
Item 20 guldin gelts (…)
[in margine :] Cassirt von wegen der verschreibung d. xxv. Julÿ 1611. vffgent
Consentit, den 22.ten Junÿ 1611.
Le pelletier Daniel Pappel et Agnès Silberrad vendent la maison dite à l’Ange (zum Engel) à leur voisin le marchand Charles Spielmann
1611 (xx. tag Julÿ), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 317-v
(P. fol. 255.) Erschienen Daniel Pappell der Kirschner burger Zu Straßburg Vnnd Fr. Agneß Silberradin sein eheliche haußfrauw mit beÿstand & herrn hannß Melchior Silberradt des lohnherrn Ihres Vatters Vnd h. Hannß Melchior Silberrad des Jüngern seines Sohns burger Zu Straßburg, Ane statt Zweÿ nechst verwandten (haben verkaufft)
herrn Carle Spielman dem handelsmann burg. Zu Straßburg, So Auch Zugeg.
hauß, hoffestatt vnd hinderhauß mit Allen Ihren geb. gelg. In d. Statt Straßburg, Am Fischmarck genant Zum Engell einsit ein Eck Ane d. Lung. gaß. vnd And.seit neb. Peter schäffer dem scheÿd. macher hind. vff d. Khoüffer selbst stoßend, für freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vmb 1300 pfund pfenning
L’acquéreur hypothèque le même jour la maison au profit de Martin Gerlach
1611 (ut spâ [xx. tag Julÿ]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 318
(Inchoat. in Proth. fol: 256.) Erschienen h. Carle Spielman obgedacht [der handelsmann burg. Zu Straßburg]
hatt in gegensein h. Marts Gerlachs burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig seÿe 250 pfund pfenning, deren er von Daniel Pappell dem Kirschner vnd Agneß Silberradin wie obsteth in p.cedenti contractum verwisen
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß hoffestatt vnd hind. huß mit allen Ihren geb. & gelg. In d. St. St. genant Zum Engell, einsit ein Eck Ane d. lung. gaß, and. sit neb. Peter schäffer dem scheÿd. macher hind. vff Ihne h. Spielmann selbst stoßend
(vide Nachtrag in Reg. 1629. fol. 717.)
Daniel Pappel et Agnès Silberrad cèdent une somme de 250 livres que leur doit Charles Spielmann sur le prix de la maison
1612 (iiij tag. Junÿ), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 285-v
(Inchoat. in Proth. fol: 234.) Erschienen h. Daniel Pappell d. Kirschner burg. Zu Straßburg vnd Agneß Silberradin sein eheliche haußfr. mit beÿstand & h. hannß Melchior Silberrad lohnherrns vnd hanß Melchior Silberrad des Jüng. desselb. Sohns Ane statt Zweÿer Verwandt Insonderheit erbetten (verkaufft)
herrn Lienhardt Bauren dem goldtschmÿdt burgers Zu Straßburg So Auch Zugeg.
Ein schuldt Nemmlich 250 pfund pfenning Straßburg So h. Carle Spielman d. handelsmann Alhie Vonn seiner helffte Behaußung vnd. Am Fischmarck & geleg. Zu gewis. Zielen Zuleg. schuldig prout in Proth. 1611. fol. 255. Vnd Ist disser Khaufff Zugang. Vmbesch. für vnd vmb 235 pfund pfenning Straßb.
Le marchand Charles Spielmann et Odile Kimmerling revendent la maison au cordonnier Jean Hippolitus. Une clause stipule que le pignon qui sépare la maison du vendeur de celle de l’acquéreur restera commun et que l’acquéreur devra tolérer le chenal qui aboutit dans le puits
1614 (vj. octobris), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 472
(P. fol. 406.) Erschienen h. Carle Spielmann der handelßmann burger Zu Straßburg vnd Otilia Khummerlingin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
hannß Hippolitus dem schuomach. burg. Zu Straßburg vnd Föelicitas Treserin seiner ehelich. haußwürthin So bede Zugegen
hauß, hoffestatt Vnd Brunnen mit Allen Ihren gebeüen (.genannt Zum Engell.) geleg. Inn d. St. St. Vnderhalb des Fischmarcks einsit ein Eckhauß Ane d. Lung. gaß, And. sit neb. Peter Schäffer dem scheÿd. machen, hind. vff die Verkoufere obgedacht stoßend, Für freÿ ledig vnd eÿg., Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1000 pfund
Vnd Ist Aber Inn dissem Khauf sond.lich bedingt vnd Abgered (…), Ferner soll der gebell so bede heuser von einand. scheidet gemeÿn sein vnd pleÿben, dadurch ein Nooch Inn diß Jetz verkhauffte behaußung Zum Brunnen gerichtet, welcher Noch Zu ewig. Zeiten Also gestattet vnd geduldet werd.
Hiebeÿ sind gewesen h. Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth und Gabriel Neher
[in margine :] erschienen Johann Spielmann der Notarius alß Vogt Vorgemelter Fr. Maria Spielmännin H. Bartholme Naßers Fürstl. hollstein. Artollerÿ Leütenants ehelicher Haußfrawen, mit beÿstand H. Jacob Jacob Spielmanns deß Handelßmanns seines eheleiblich. Bruders, hatt in gegensein H. Georg Örtels deß Barbierers alß ietzigen Innabers der hierin gemelten Behausung (…) d. 24. Maÿ A° 1648.
Les enfants de Jean Hippolitus hypothèquent la maison au profit des enfants du péager Jacques Schlachtmann le jeune. En marge, quittance remise en 1648 au barbier Georges Œrtel
1639 (ut supra [28. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 673-v
Erschienen weÿ: hanß hipolitus deß Schuhmachers see: Kinder Vögt Georg Schön und Lorentz Voltz beede Schuhmacher
haben in gegensein weÿ: Jacob Schlachtmanns deß Jüngern gewesenen Zollers see: uf der Rheinbruckhen Kind. Vogts Alexander Römers deß Schuhmachers – entlehnet hab. XXX. lb
dafür Vnd.pfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen and.en ihren gebäwen alhie vffm Fischmarckht ist einseit ein Eck am Lungengäßlein 2. seit neben Peter Schäffers see: Erb. hind. vff Jacob Spielmann dem handelßmann stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 150. fl. Maria Spielmännin Barthel Naßers haußfr., So gehen Jarß auch dauon 13. ß d bod. Zinß der Statt St.
[in margine :] Erschienen der Schuldgläubigen Vogt hatt in gegensein H Georg Örtels deß Barbierers alß ietzig. Innhabers der hierinn beschriebenen Behaußung (…) Actum 18.ten Decemb. 1648.
Les enfants de Jean Hippolitus hypothèquent la maison au profit de Jean Raoul Schott
1641 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 485
Erschienen Weÿl. Hannß Hÿpoliti deß Schuhmachers seel. hinderlaßener iüngerer Kinder Vnder Vogt Lorentz Voltz der Schuhmacher mit beÿstand Herrn Jacob Bauren und H Johann Reinhard Kreßen beeder E.E. groß. Rhats Beÿsitzer und hierzu insonderheit verordnet
hatt in gegensein hannß Rudolph Schotten deß schuh Knechts Vogts hannß Diebold Rohren deß Rothgerbers – schuldig seÿen 50 Pfund
Zum gewiß. Vnderpfand versetzt, eine Eckh behaußung an der Lungengaß am Fischmarckh, neben Jacob Spielmann dem handelsmann, ein und anderseit Jacob Schwanfelders seel. Erben geleg. so verhafftet ist umb 75. lib. Bartholomæi Naßers haußfraw, deren Vogt Carl Spielmann ihr brud. Mehr umb 25. lib. Jacob Schlachtmanns sel. Kindern deren Vogt Alexand. Römer d. schuhmach, so gehnd auch davon iahrs j. lb 10. ß von einem gang und dächel gemeiner statt Straßburg Allmend zinnß
Nouvelle hypothèque entre les mêmes
1642 (24. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 266-v
Erschienen Weÿl. hannß hÿpoliti deß Schuhmachers seel: hinderlaßener iüngerer Kinder Vögt Georg Schön und Lorentz Voltz beede Schuhmacher, mit beÿstand H Hannß Gollen und H Adam Burckhardts beeder alß vß E. E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit verordneter
haben in gegensein hannß Rudolph Schotten deß Schuh Knechts Vogts hannß Diebolt Rohren deß Rothgerbers bekannt – schuldig seÿen 5 Pfund
Zum gewißen Underpfand verlegt, Eine Eckh behaußung an der lungen Gaß am Fisch Marckh neben Jacob Spielmann dem handelsmann ein und anderseit neben jacob Schwanfelders seel: Erben geleg. so zuvor verhafftet ist umb 75. lib Barthlomæi Naßers haußfrawen deren Vogt Carl Spielmann ihr brud. Mehr umb 25. lib. Jacob Schlachtmanns seel. Kindern deren Vogt Alexand. Röhmer der Schuhmacher, Item umb 50. lib Ihme dem Vogts Sohn selbst, so gehend auch davon iahrs j. li 10. ß d von einem Gang und dächel gemeiner statt Allmend Zinß
Les enfants de Jean Hippolitus vendent la maison au barbier Georges Œrtel et à sa femme Salomé Dattler
1645 (10. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 623
(Prot. fol. 295.) Erschienen H Georg Schön Maÿster in Siben Züchten alß Ober: und Lorentz Voltz der Schuhmacher alß Vnder Vogt, weÿl. hannß Hÿpolitus deß Schuhmachers seel. sechß iüngerer Kind. und Erben hannß, Danielß, Felicitatis, hannß Philipß Andreß deß. harpffenist. /:so auch gegenwärtig war:/ ehelicher haußfraw, Susannæ, Marthæ und Jacobßs, mit beÿstand H Johann Jacob Kipß und H Adam Steudelß, alß vß EE. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch H Niclauß Reben deß Notarÿ
haben in gegensein Georg Örtelß deß Barbierers und Salomeen Dattlerin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Paul Hellwigß E.E. Groß. Rhats alten Beÿsitzers ihres resp. Stieffvatters und Stieff Schwähers und H Johann Kolben E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers ihres Schwagers
hauß, hoffstatt, Bronnen mit allen deren Gebäwen am undern Fischmarckh, ist einseit ein Eckh ahne der Lungengaßen und anderseit neben Anna Engelhardin weÿl. Philipß Strintzen deß Büttels Zur Mörin seel. Wittibin hind. vff H Jacob Spielmann den handelßmann stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff (-) 13 ß Allmend geltd weg. deß Gangß und wetterdächlins gemeiner Statt, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 75. lib Mariæ Roßerin gebohrner Spielmännin, It. umb 25. lib. weÿl. Jacob Schlachtmanns Kindern, It. umb 100. lib hannß Rudolph Schotten dem Schiffknecht (übernohmen) – zugangen umb 850. Pfund darinn auch 2. im Keller ligende und vff 80. Ohmen haltende Faß und daß Eisen daran d. Stüffel henck. begriffen seind.
Fils du pasteur Jean Œrtel de Bischofsheim à la Haute-Montée en Bade, Georges Œrtel épouse en 1645 Salomé, fille du brasseur à la Cloche Abraham Dattler
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25)
1645. Dominica Quinquagesima 16. Febr. Georgius Örtel der Barbierer Hr M. Johannis Örtels pfarrers Zu Bischheim Zum hohensteeg nachg. Sohn, vndt Jfr. Salome Hr Abraham Dottler des biersieders Zur glocken vnd burgers nachg. Tochter. Copulirt 24. Februarÿ J S Peter (i 33)
Georges Œrtel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1645, 4° Livre de bourgeoisie p. 225
Georg Örtel der Barbierer Von Bischheim zum Hohensteg empfahet d. Burgerrecht von seiner haußfr. Salome, Abraham Dattlers deß Biersieders nachgelaßener dochter vmb 8 Gold. fl. seind bede ledigen standts gewesen vnd würd Er Zu E. E. Zunfft der Lucernen dienen. Jur. den 1.ten Martÿ 645.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent Georges Œrtel aux administrateurs de l’hôpital pour obtenir une pension de rang intermédiaire
Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 210-v) Montag den 2.ten Decembr. 1661 – Georg Örtel Vmb die mittlere Pfrund
Ersch. Matthiß Peter, alß Vogt Georg Örtels, des Barbierers, haußfrawen, überr. p. Wildten vnderth. Supplic. daß weilen seinen Curandin Ehemann die mitlere Pfrundt im Spittahl Zu kommen laßen wolle, seÿe Sie des erbietens sich mit den Hh. Pflegeren deßenthalben Zu vergleichen. Erk. n die herren Pfleger gewießen.
Herr XV. Dreßner et H. Fröreißen
Salomé, femme du pensionnaire de l’hôpital Georges Œrtel vend la maison au sachetier Paul Glitz, assisté de son père Michel Glitz. En marge, quittance accordée en 1875 par le docteur en médecine Jean Œrtel, fils de la venderesse, à Jean Georges Griesbach qui a épousé la veuve de l’acquéreur
1662 (16. Jan:) Chambre des Contrats, vol. 527 f° 29-v
(Prot. fol. 3.) Erschienen Salome, Georg Örtels deß Pfründers im mehren Hospital Eheweib mit assistentz Mathiß Peters deß Büttels Zur Lucernen ihres Curatoris und H Gabriel haasen deß Goltarbeiters ihres Schwagers
in gegensein Paul Glitzen deß Seckhlers mit beÿstand Michael Glitzen deß Seckhlers seines eheleiblich. Vatters
hauß, hoffstatt, Bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am undern Fischmarckh ist einseit ein Eckh an der Lungengaßen, anderseit neben Lorentz Frantz dem Schuhmachern hind. uff weÿl. H Jacob Spielmanns deß handelßmanns seel. wittib und Erben stoßend gelegen, davon gehend iahrs 13. ß Allmend geldts gemeiner statt – umb 1087 Pfund
[in margine :] Erschienen Herr Johann Örtel Med. Doct. der hierinn gemelten Verkäufferin nunmehr seel. nachgelaßener ehelicher sohn, hatt in gegensein Margarethæ deß hierinngedachten Kaüffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anietzo Johann Georg Grießbachs deß Lederhändlers Eheweibs (quittung) Act. 16. 8.br. 1675
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Paul Glitz à se marier dans un poêle de tribu
1660, Conseillers et XXI (1 R 143)
(f° 143-v) Sambstag den 21. Jul. – Paul Glitz p. dispensatione
Paul Glitz d. Seckler vberreicht vnd.ge Supplication Bericht d. Er sich in Eheverspruch eingelaß. Bitt Mh. wollen leidts halb. gescheh. laß. d.auff einer Zunfftstub. sich copuliren laß. möge. Erk. Willfarth word. soll aber 2. lb in d. Allmoßen geben. H. XV. Ringler vnd H von Zabern
Fils du sachetier Michel Glitz, Paul Glitz épouse en 1660 Marguerite, fille du tailleur Jean Kilian
Mariage, cathédrale (luth. f° 120-v, n° 36)
1660. dom 6. Trin: d. 29. Julÿ. Zum 2 mahl Paulus Glitz der Seckler Michael Glitzen des Secklers und burgers alhier ehel.. Sohn, undt Jfr. Margaretha Weiland hans Kilian gewesenen Schneiders und Burgers alhie hinterlaßen ehel. Tochter. Dienstags den 7.te Aug. herrensstub (i 122)
Paul Glitz entre en dissension avec la tribu des Tanneurs. Il demande ensuite l’autorisation de vendre non seulement du cuir mais aussi ce qu’il fabrique lui-même
1660 XV (2 R 78) Paulus Glitz Ca. Gerber. 198. 203. 211. 226. 232. 235. 242. 246. 251.
1664 XV (2 R 81) Paul Glitz der Seckler. 102. 103. [umb Crämereÿ]
1671 XV (2 R 88) Paulus Glitz der Seckler 168. Paulus Glitz sucht neben der handtlung [Lederhandel] auch In seinen Cram Zuarbeiten waß er mit eigener hant machen kan. 177-179
Veuve, Marguerite Kilian se remarie avec le mégissier Jean Georges Griesbach
Propriétaire de la maison voisine, la veuve de Jacques Vicard a ouvert sans autorisation une communication avec la maison qu’elle loue de Jean Georges Griesbach. Elle a chargé un maçon étranger des travaux. Les préposés au bâtiment en réfèrent aux Quinze qui les chargent de poursuivre l’affaire sur la proposition du préteur royal.
Les préposés au bâtiment rapportent que le sieur Saint-Martin qui s’est marié avec la veuve Vicard ignorait les coutumes de la Ville et qu’il y avait déjà une porte entre les deux maisons qui autrefois n’en faisaient qu’une seule comme on pourrait encore le constater au grenier. Quand il a loué la maison pour deux ans, Jean Georges Griesbach a dit qu’il serait commode d’ouvrir une porte. La visite des lieux montre qu’il n’y a pas de communication aux étages supérieurs mais que la veuve Vicard a fait surélever la maison en murant l’ancien pignon. Jean Georges Griesbach ne nie pas qu’il ait suggéré d’ouvrir une porte entre les deux maisons et s’excuse de ne pas avoir demandé d’autorisation. Sur proposition du préteur royal, les Quinze décident de ne pas infliger d’amende à Saint-Martin mais de soumettre la communication à un droit plus élevé que de coutume.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Jacques Vicards Wittib pt° Durchbruchs jnn H Johann Georg Grießbachs behaußung auff dem Fischmarckt
(f° 121) Freÿtag den 9. Julÿ – Jacques Vicards Wittib pt° Durchbruchs
Iidem [Obere Bauherren] per Herrn Schragen, daß beÿ dieser occasion bericht geschehen, Wie daß des Jacques Vicards Wittib ohne erlaubnus einen durchbruch auß ihrem jnn Hn. Johann Georg Grießbachs behaußung durch einen Frembden Maurer habe machen laßen, und, als man sie deßweg. zu red gesetzt, Und ihro gesagt, daß sie es Vor sich nicht hätte thun, sondern gehöriger Orthen Zuvor sich anmelden sollen, sie sich erbetten habe, es Nach Zuthun, so aber biß dahero Nicht geschehen seÿe, Und, Weilen Zu besorgen, daß derg. künfftighin Noch mehr Vorgenommen, und Frembde Maurer darzu gezogen werden dörffen, so bitte mann auff seithen des pfenningth. hierinn gn. Zu remediren, Zu Mghh. stellend Wie Sie es ansehen wollen.
Herr Syndicus Güntzer sagt, Es Können hier verschiedene Straffbahr sachen vor 1) die Frau, 2) d. Maurer und 3. H. Grießbach, der, als ein burger es Nicht angezeigt, die Frau betreffend, so vermeine Er, daß sie mit einer Ansehnlichen straff angesehen werden Könte, darmit Andern Frantzoßen sich daran spieglen.
Herr Prætor Reg. sagt, Es Könte d. geschäfft an die Obere Bauherren gewießen werden, Umb die Verordnung zuthun, daß incessament des Grießbachts hauß Wie jnn den Vorigen stand gesetzt werde, dabeneben ein Requisition Wieder die Vicardin, Grießbach, Und alle, so dabeÿ interessirt anzustellen seÿn würde. Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt.
(f° 128-v) Sambstag den 10. Julÿ – Nôie Jacques St Martin ersch. D. Goll, berichtet, daß er Hn Johann Georg Grießbachs behaußung auff dem Fischmarck auff 2. jahr gelehnt, Und sich mit Jacob Vicards Wittib verheurathet habe, weilen er nur wegen guten bequemblichkeit jnn des Nachbaren hauß einen durchbruch Zumachen Willens, als bitt er Undth. Umb gn. erlaubnus
Erk. Seÿe gestrigen bescheid gelaßen.
(f° 139-v) Freÿtag den 30. Julÿ – Jacques Vicards Wittib od. S. Martin pt° Durchbruchs
Obere Bauherren laßen per Herrn Schragen referiren,, daß es jüngsthin die meinung gehabt, daß der durchbruch den St. Martin, des Jacques Vicards Nachkom machen laßen Fürderlich Wied. Zugemacht, Und eine Kleine Inquisition eingezogen werden solte, deme zufolg jenes gleich ins Werck gesetzt, und er, St Martin, darüber gehört worden, die beditten, daß er den brauch hießigen Orths Nicht gewußt, Keinen Maurer gebraucht, sondern den durchbruch selbsten, Weilen vormahls schohn eine thür es da gehabt, gemacht habe, Vor dießem ein hauß geweßen seÿe, Und man es Noch auff den Speicher sehen Können, Herr Grießbach ihm den 1. Januario dieses jahrs, als er d. hauß von ihm auff 2. jahr gelehnt gesagt habe, daß eine thür Füglich dahin gemacht werden könte, darauff er reflectirt, Und nur ein Riegelwand mit etlich streichen eingeflogen habe, Und, wo er Was Wid. ordnung Vorgegang. Nicht er sondern Grießbach schuldig daran were.
Quô auditô habe mann die beede Werckleuth hingeschickt, die den Augenschein eingenommen, Und nachgehendt berichteten, daß es oben Kein durchbruch wohl aber etliche Fenster gehabt habe, die als die Vicardin ihr hauß höher führen laßen, Verbauen, jedoch nicht, sondern nur d. Vicardin höltzerne Gäbel vermaurt worden were, und daß unten ein Riegel gesteckt, Und die löcher darinnen derselbigen geweßen, Noch da seÿen, Ob er aber jetzo heraus geschnitten Worden, od. nicht, sie Nicht wüßten.
Worauff man auch Hn Grießbach beschickt, der Vermeldt, daß Nicht ohn seÿe, daß er Zu St Martin gesagt, daß ein durchbruch daselbsten bequem were, allein ihn selbigen Nicht hätte heißen machen, sondern er Zuvor beÿ MHh. sich darumb hätte anmelden sollen, Ob aber dieße entschuldigung Sufficient, Und Wie Mghh. die sach wollen gesehen, stelle mann* dahin Und Weilen Wißend, daß Herr Stettmr Wurmbßer deßwegen mit Herrn Prætore Regio Zu reden die müh genommen, so werde derßelbige, Zweifels freÿ deßen gedancken anjetzo zu referiren geruhen wollen.
Herr Stettmeister Johann Jacob Wurmbßer berichtet, daß Herr Prætor Regius Glaube, daß St. Martin die Ordnung nicht gewußt habe, Und, dahero dafür halte, daß er mit keiner straff anzusehen, Mghh aber, Wann ihme Von den Obern Bauheren ein durchbruch erlaubt werden solte, ihme die gebühr etwas höher als sonsten Zu geschehen gepglegt, anzusetzen seÿn würde. Erk. Gefolgt.
Le banquier Jean Georges Griesbach hypothèque la maison au profit de l’aumône Saint-Marc
1699 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 441
H. Johann Georg Grießbach, der banquier und E.E. großen Raths alten beÿsitzer
/:tit:/ Herrn Josiä Städels alten Ammeisters und dreÿ Zeheners alß Pflegers und Hn Stephan Cornelÿ Saltzmanns Notar. Publ. alß Schaffners deß großen Gemeinen Allmosens zu St Marx, schuldig seÿe 800 pfund
unterpfand, Eine Gewerbs behaußung mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt, allhier in der Lungengaß einseit neben p Herrn Friderich Spielmann deß beständig. Regiments der Hn XV. beÿsitzen anderseit ists ein Eck am Fischmarck hinten auf Hn Johann Leonhard Kämpffer den handelßmann zum theÿl und zum theÿl auff H. St Martin, Limonatier, stoßend geleg. darvon gehend jährlich 1 lb 10 ß d. weg. deß Überhangs und 11 ß weg. eines Wetterdachs gemeiner Statt Pfenningthurn
La maison est estimée à la somme de 1 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1711 après la mort de Marguerite Kilian qui l’a léguée à son fils Jean Griesbach comme l’indique l’inventaire dressé en 1721 après la mort de Jean Georges Griesbach.
Le marchand Jean Griesbach, épouse en 1715 Chrétienne Catherine Weltz.
Les héritiers de Jean Griesbach vendent la maison à David Wolff, assesseur au Petit Sénat moyennant 2 250 livres
1747 (17.10), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 701-v
Fr. Margaretha Salome Künastin geb. Grießbachin beÿständlich ihres Ehemanns H. Johann Heinrich Künast des handelsmanns, ferner H. Johann Georg Grießbach der ledige knopffmacher und H. Johann Jacob Grießbach Not. Jur.
in gegensein H. David Wolff E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und kauffmanns
eine gewerbs behausung, hoffstatt, bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am undern Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane der Lungengaß, anderseit neben H. N Himly dem Uhrenmacher, hinten auff H. Rathh. Tourny – davon gibt man wegen einzäunung und einem wetterdächlein hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb – als ein ererbtes guth – um 2000 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund
Jean David Wolff loue la maison à son gendre Guillaume Simon Bachelin
1756 (13.5.), Not. René (6 E 41, 547) f° 64
Lehnung zwischen H. Rath. Joh: David Wolff und H. Wilhelm Simon Bachelin dem handelsmann de dato 13. Maji 1756.
fur present Sieur Jean David Wolff, assesseur au Grand Senat de Cette dite ville, lequel a fait Bail à loyer pour le temps de Six années consecutives à commencer le 20° aoust 1753, et finies et accomplies à pareil terme 1759
au Sieur Guillaume Simon Bachelin Marchand de la même ville son Gendre
Savoir d’une Maison située sur le marché aux poissons appartenances et Dependances, attenante dud. Coté à la rue du poumon, de l’autre au Sr himmly horloger, aboutissante par le derrière à la maison de feu Claude Tourny moyennant un canon ou loyer annuel de 600 livres tournois, s’etant reservé neanmoins Ledit Sieur Bailleur le Second étage en plein, la moitié de la cave et un cabinet sur le grenier de ladite maison
(Joint original s.s.p. du 20 août 1753)
Les experts estiment la maison à la somme de 2 800 livres lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de David Wolff. Sa veuve rachète la maison dont elle est propriétaire pour moitié avec sa fille le 8 avril 1759 lors de l’enchère judiciaire (date citée lors de la vente ci-dessous).
Marie Sidonie Sebaldshoffer, veuve du marchand David Wolff, vend la maison au marchand Jean Daniel Kolb moyennant 2 750 livres
1760 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 120-v
Fr. Maria Sidonia geb. Sebaldshofferin weÿl. H. Rathh. David Wolff des handelsmanns wittib beÿständlich H. Lt. Johann Friedrich Faust E.E. großen raths advocati et procuratoris ordinarii
in gegensein H. Johann Daniel Kolb des handelsmanns
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Untern fischmarckt, einseit ist ein Eck ane der Lungengaß, anderseit neben H. Himlÿ dem uhrenmacher, hinten auff H.. Rathh. Tournÿ wittib und erben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 lb 5 ß ane allmend zinß – als ein den 9. Aprilis 1759 ane der ganth ersteigtes guth – um 1500 pfund capital verhafftet, geschehen um 1250 pfund
Fils du marchand Jean Philippe Kolb, Jean Daniel Kolb épouse en 1751 Madeleine Hetzel, fille du marchand de cuir Jacques Frédéric Hetzel : contrat de mariage, célébration
1751 (23.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 192
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvesten und wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Kolb, dem Ledigen handelsmann Weÿland des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Philipp Kolb auch gewesenen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Dorothea Elisabetha gebohrner Reebhaanin ehelich erzeugtel herrn Sohn als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Magdalena Hetzelin des Ehrenvest und wohlvorachtbahren herrn Jacob Friderich Hetzels, des Lederhändlers und burgers allhier mit der Siel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Magdalena gebohrner Helmstätterin ehelich erzielter Jungfer tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 23. Julÿ Anni 1751 [unterzeichnet] Johann Daniel Kolb als Hochzeiter, Magdalena Hetzelin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79 n° 457)
1751. Mittwoch den 13. octobris sind nach zweÿmaligen ordentlichen proclamation und Außruffung in der Neuen Kirche und Zu St. Thomæ zu St Thomas copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Daniel Kolb handelsmann und burger alhier Ledigen standes, weÿl. hrn Johann Philipp Kolb gewesenen Handelsmanns und burgers allhier nachgelaßener ehel. Sohn und Jungfr. Maria Magdalena Hetzelin weÿl. Hn Johann Friderich Hetzel Lederhändlers und burgers allhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Kolb Als Hochzeiter, Magdalena Hetzelin ams hochzeiterin (i 80)
Fils du marchand Jean Philippe Kolb, Jean Daniel Kolb devient tributaire au Miroir en déclarant faire commerce de soieries. Il régle en même temps son droit d’apprentissage que son père a omis de déclarer
1751, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 94) Dienstags den 7. Decembris 1751 – H Johann Daniel Kolb, weÿl. H Johann Philipp Kolben gewesenen handelsmanns und leibzünfftigen Ehel. Sohn, ist auff produciren Stallschein vom 7. Decembris als von heut dato, gegen Erlag Ein Pfund Pfenning, Leibzünfftig als Seidenhändler auff und angenommen worden, st. et prom. obedientiam
Ille entrichtete auch die Einschreib und außthuungs gebühren mit 1 lb 10 ß so sein H. vatter seel. unterlaßen gehabt.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent entre le pont du Corbeau et le pont Neuf. Les apports du mari s’élèvent à 564 livres, ceux de la femme à 854 livres.
1755 (13.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 385) n° 642
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Daniel Kolb, des handelsmanns und der Wohl Ehren: und Viel tugendbegabten Frauen Magdalenä Kolbin gebohrener Hetzelin, beeder Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1755. (…) welch der ursachen alldieweilen in ihr beeder Ehe Personen miteinander aufgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Jacob Friderich Hetzels des Lederhändlers und burgers allhier, der Ehefrauen geliebten herrn vatters, auf Montag den 17. Novembris und Sambstag den 13. Decembris Anno 1755.
In einer allhier Zu Straßburg jenseit dem Staden Zwischen der Schind und Neuen bruck gelegenen in diese Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 53, Sa. Silbergeschmeids 18, Sa. Goldener Ring 31, Sa. baarschafft 400 Summa summarum 502 lb – Hierzu ist ferner Zurechnen der Ihme gebührihe halbetheil ane denen verehrten haußteuren 61 lb. Trifft demnach des Eheherrn Völligen in die Ehe gebracht Guth in allem 564 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe begrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 163, Sa. Silbergeschmeids 39, Sa. Ring, Kett, Peerlein und dergleichen Geschmeids 124, Sa. baarschafft 464, Summa summarum 792 lb – Darzu kombt ferner due Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haußteuren 61, Belaufft sich also der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 854 lb
Madeleine Hetzel meurt en 1785 en délaissant pour héritier ses deux frères ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à 1 750 livres. La masse propre au veuf est de 820 livres, celle des héritiers de 3 154 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 171 livres, le passif à 7 267 livres. Le titre allégué (enchère judiciaire du 8 juillet 1768) reste inexpliqué.
1785 (12. Xbris), Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 152
Inventarium über Weiland der viel Ehr und Tugendbegabten Fraun Magdalenä Kolbin, gebohrene Hetzelin, H. Johann Daniel Kolb des handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verl.t. errichtet in Anno 1785. (…) nach ihrem den 2.ten Novembris dieses zu End laufenden 1785.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat – So geschehen allhier Zu Straßburg Sambstag den 10. und Montags den 12. Decembris Anno 1785.
Die Verstorbene seelige hat vermög hernach copialiter inserirten Testamenti Clausi zu erben Verlaßen wie folgt. 1° ihres ältisten bruders Jacob Friedrich Hetzel, des lederhändlers und burgers allhier ehelich erzeugte fünf Kinder Nahmentlich a) Frau Mariam Magdalenam, gebohrne Hetzelin, H. Michael Magnus des Handelsmanns und burgers allhier Ehefrau, b) Frau Annam Mariam gebohrne Hetzelin, H. Peter Hochdörfers des Metzgers und burgers dahier Ehegattin, Im Nahmen dieser beiden ist bei dieser Verl. inventur Zugegen gewesen vorgedachter Hr Jacob Friderich Hetzel der Lederhändler und burger dahier ihr herr Vater (und Zwar vermög übergebener und bei der Minutte dieses Inventarii liegenden Procuration de dato) mündl. bevollmächtigt, welcher dabei ihren Nutzen besorgte, c) Jungfer Dorothea Hetzelin, d) Jungfer Saram Hetzelin und d) Jacob Friedrich Hetzel, diese dreÿ letztere sind annoch minderjährig und dahero mit H. Johannes Lederln, Notario publico und berühmten Practico auch burgern allhier bevögtiget, welcher auch Nahmens seiner Pupillen diensts Zugegen war und ihre Interesse besorgte. Solche fünff hetzelische Kinder Zu Zwo tertzen mithin jedes zu 2/15. Teilen an dieser Verlaßenschaft,
2° H. Johann Theobald Hetzel, der ledigen handelsmann und burgern aallhier, der Defunctæ jängsten bruder, in der übrigen einen dritten theil dieser Verl. welcher auch diesem Verl. Geschäfft persöhnl. beiwohnte und seinen Nutzen beobachte
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt und Lungengaß gelegenen in diesortige theilbare Massam gehörigen und hernach inventirten behausung befunden worden wie folgt
Meubles auf der Mühl vor dem Judenthor gegen dem Ruprechtsauer Waßerzoll über
Eigenthum an einer Behausung. (F.) Nemlichen eine behausung, samt Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Fischmarckt und der Lungengaß, Einseit neben H. Johann Gottfried Mann dem Klein Uhrenmacher und burger allhier anderseits auf besagte Lungengaß wovon sie ein Eck ausmacht und hinten auf H. N Dannhorn den handelsmann stoßend, so außer der hernach inventirtem daroben haftenden Passiv Capital sonsten gegen männiglich für leedig eigen und durch hießiger löbl. Statt geschworene Hh. Werckmeistere Vermög ihrer zu der Minutte dieses Inventarii gelüferten schriftlichen Abschatzung vom 17. Decembris 1785 gewürdiget wurde pro 1750, lb. Über diese behausung besagt ein teutschen pergamentene Ganthkaufbrief de dato 8.ten Julÿ 1768 mit E. E. Kleinen Rath anhangendem Insiegel versehen weißend wie selbige aus Wolfischer Credit Masse erkauft worden.
Ergäntzung des H. Wittibers wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. zufolg der über beider nun Zertrennter Eheleuthe Illata durch weil. H. Not. Joh. Rudolph Dinckel errichteten Inventarii de dato 1. nov. 1755
Eigenthum ane Häusern, Walck: Mühl und Gerbhaus, nebst Gärten Aecker und Matten. (E.) Erstlich 3/9 theil, davon 1/9 der Defunctæ pro legitima paterna nur 2/9 fideicommis Guth gebührig sind von und ane einer leder Walck Mühl und Gerbhaus in Zweien betrich und einem Ablaß bestehend dabei 3. separirte Häußer wie auch remise Stallung hof hoffstatt und brunnen nebst allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten vor allhiesigem Judenthor gegen dem Ruprechts auer Wasserzoll über (…)
So dann eine behausung an dem Aenckergäßl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unverändert Vermögen, Sa. Hausrath 12 lb, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Ergäntzungs Rests 808 lb, Summa summarum 820 lb
Dieemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 118 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen Ringe und dergleichen Geschmeids 4 lb, Sa. Eigenthums ane Häusern, Walck Mühl und Gerhbaus 1071 lb, Sa. der Schulden 53 lb, Sa. des Ergäntzungs Rests 3139 lb, Summa summarum 4388 lb – Schulden 1233 lb, Detrahendo 3154 lb
Endlich wird auch das theilbare Guth beschrieben, Sa. Hausraths 182 lb, Sa. Wein und leeren Faß 39 lb, Sa. Gewerbswaaren 1219 lb, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 37 lb, Sa. der goldene Ringe 240 lb, Sa. der Baarschaft 127 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguths 550 lb, Sa. des Eigenthums an einer behausung 1750 lb, Sa. der Schulden 3025 lb, Summa summarum 7171 lb – Schulden 7267 lb, Compensando 96 lb, Lit. A des Wittibers restirend unverändert vermögen 724 lb, Lit. B Summa der defunctæ verordnete Legaten 3033 lb, Beschluß summ 3879 lb – Stall summ 725 lb
Copia der vor weÿl. H. Johann Rudolph Dinckel den 23. julÿ 1751 errichteten Eheberedung (…) den 23. julÿ 1751, Not. J. Rudolph Dinckel
Copia Testamenti clausi. Demnach ich Magdalena gebohrne Hetzelin H. Johann Daniel Kolb, des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin (…) 6. vermache ich Dorotheä Lorlearin geb. Hoffmännin meiner dermaligen dienstmagd, 8. legire ich meinem neveu H. Peter Kolb dem aus Moscau gebürtigen und dermalen allher sich aufhaltenden studioso Medicinae, 9. vermache ich Catharina N geb. Kolbin meiner in Moscau etablirten Niece, 10. verordne ich Fr. Henriette Flädelin geb. Kolbin meiner dahier wohnhaften Niece, 11. legire ich Fr. Carolinä Simonin geb. Kolbin H. N. Simon Pfarrers zu Alt leiningen in der Pfalz Eheliebstin meiner Niece, 12. Jungfer Magdalena Kruelin und Jungfer Salome Kruelin meinen hießigen Niecen, 13. verordne ich Fr. Maria Magdalena Magnusin geb. Kolbin meiner Niece (…) so geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Sambstag den 1. Octobris Anno 1785 – Actus depositionis 3. Octobris 1785, T. Joh: Daniel Lauth Notarius
– Abschatzung vom 17.ten Decembre 1785. Auff begeren herr Danjel Kolb dem Handelsmann, ist Eine behausung allhir in der statt straßburg auf dem fischmarckt gelegen, Ein seÿts neben Herr Mann dem uhren Macher, anderer seÿts Ein Eck auf das allmend und Hinten auf Herr dannhorn, stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem ladten und ladten stube ferner in dreÿ stuben Eine Küchen und Etlichen Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breitzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller. Von ins unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Bau jnspector und Werckmeÿster und Vorhero geschehener besichtigung mit allen ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um. Dreÿ tausend und fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner W:Mst, Götz Wmstr.
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 400 florins (1 700 livres) sur un total de 10 900 florins et que les légataires non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1786, Livres de la Taille (VII 1181) f° 34
Spiegel N° 830. Weÿland Fr. Magdalenä gebohrner Hetzelin H Johann Daniel Kolb des Handelsmanns und Burgers alhier gewesener Ehefraun Verlaßenschafft inventirt Hr Not. Lauth, producirt Verlaßenschaffts Inventarium nebst anderwärtiger Berechnung über daßelbe.
Concl. finalis dieser Berechnung ist 5498 lb 13 ß 10 d, diese machen 10.900 fl. verstalte 7500 fl. also Zuwenig 3400 fl
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 10. lb 4 ß d – 81 lb 12 ß
vnd Sechs Jahr in simplo, à 5 lb 2 ß – 30 lb 12 ß
Ext: Stallgeld pro 1786 – 12 ß 12 ß
Gebott 2 ß 6 d
Abhandlung – 9 lb 11 ß 6 s, Summa 134 lb 10 ß
Auf fürgebrachte motiva und geschehene Bitten ist ane dem gesampten Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden mit 56 lb 2 ß – Restiret 78 lb 8 ß
Abzug. Frau Catharina N gebohrne Kolbin in Moscau soll von 50. lb d Legat, ane Abzug 5 lb
und Frau Carolina, H. N. Simon, Pfarrers zu Altleiningen in der Pfaltz, auch von 50. lb d Legat, ane Abzug 5 lb
dt. omnia den 30.ten Augusti 1786.
Jean Daniel Kolb meurt en délaissant une fille naturelle et deux sœurs ou leurs représentants. L’actif de la succession s’élève à 16 906 francs
1802 (10 vend. 11), Strasbourg 7 (16), Not. Stoeber n° 1793, 3661
Inventarium über weÿl. burgers Johann Daniel Kolb handelsmanns Verlassenschafft, nach seinem den 5. vendemiaire lezthin erfolgten Absterben – erschienen burger François Antoine Thomas Lacombe, homme de lettres, im Nahmen Anna Maria Kolb weÿl. Antoni Schmidt wittib als natürlicher tochter des Erblaßers, des falls den Extrait Baptistaire de la cidevant Paroisse de St Etienne vom 25. Maÿ 1745 und arret vom 26. Martii 1748
hiebeÿ sind erschienen des defuncti hinterlassene schwester und Schwester Kinder als gesezmäßige Præsumptiv Erben benantl. 1. Catharina Margaretha geb. Kolbin weÿl. b. Johann Heinrich Kruell des handelsmanns Wittib, als Vollbändige Schwester, 2. weÿl. Fr. Henrietta Cleophe Städel geb. Kolbin mit auch weÿl. b. Johannes Städel gewesenen haagswchreibers erzeugte 2 Kinder als Neveu und Niece Nahmlentlich a) Jfr. Henriette Cleophe Städel die großjährige und b) Georg Friedrich Städel, handlungs commis allhier so majorennis, welche declarirten daß sie protestiren wider die Qualität als tochter und erbin so die vorbenannte b. Anna Maria Schmidt sich anmasen will, angesehen der taufschein worauf sie sich berufet nichts als ihrer Mutter eigene Déclaration so von dem Verstorbenen contestirt worden enthält und das angezogene arrêt von hohen Rath zu Colmar de 1748 nur ein Urtheil par defaut ist
(f° 7-v) Antheil an einer behausung samt Zugehörden und Rechten zu Straßburg an dem fischmarckt und der Lungengaß 1.s neben b. Johann Gottfried Mann dem Uhrenmacher, 2.s auf besagte Lungengaß wovon sie ein eck ausmacht und hinten auf b. Dannhorn handelsmann ziehend die übirge helffte ist hiernach beschriebener behausung Wÿdums gehörig, Über diese behausung besagt ein Ganthkaufbrieff de 18. julÿ 1768
Berechnung in des Verstorbenen Ehegattin weÿl. Magdalena geb. Hetzel Verlaßenschafft durch Not. Lauth den 10. Xbr 1785 angefangenen Inventarium
Berechnung dießs Inventarÿ, hausrath 1177 fr, Silber 214 fr, für gut geachteter Capitalien 9815 fr, behausung &&, Summa summarum 16.906 fr
Enregistrement, acp 85 F° 161 du 19 vend 11
Les héritiers de Jean Daniel Kolb et de Madeleine Hetzel vendent la maison au brossier Jean Jacques Wiedenmeyer et à sa femme Marie Madeleine Hebenstreit moyennant 18 100 francs
1803 (1 prairial 11), Strasbourg 7 (37), Not. Stoeber n° 2166, 4450
bürger Christian Ludwig Kern, homme de loi als gerichtlich ernannter und beeidigter Curator weÿl. bürgers Johann Daniel Kolb gewesten handelsmanns Verlassenschafft, ferner deßen verstorbenen Ehefrau Magdalena geb. Hetzel testaments Erben 1. bü. Johann Theobald Hetzel handelsmanns allhier, 2. Maria Magdalena Hetzel bürgers Johann Michael Magnus Waaren: Commissionaire Ehegattin, 3. Fr. Anna Maria Hochdörfer geb. Hetzel bürgers Johann Peter Hochdörfer Metzgers Ehefrau, 4. Fr. Catharina Dorothea Hetzel. bürgers Johann Daniel Brand des wagners Ehefrau, 5. Fr. Margaretha Sara geb. Hetzel bürgers wilhelm Christian Ruland Schneiders Ehefrau und vorbedachter bürger Johann Theobald Hetzel im nahmen Jacob Friedrich Hetzel marechal des logis im 8. husaren: Régiment – in gefolg der vor dem Friedens Richter des dritten gerichts bezircks hiesiger Stadt fürgenommenen dreiemaligen Steigerung so den 24. floreal11 von dem hiesigen Civil gericht homologirt worden
an Johann Jacob Wiedenmeÿer bürstenbinder und Maria Magdalena Hebenstreit
Eine behausung samt Zugehörden gelegen an dem Fischmarckt und der Lungengaß Numéro 116, einseit neben Johann Gottfried Mann dem Uhrenmacher, anderseit neben besagte Lungengaß stoßend, wovon sie ein Eck ausmacht, hinten auf burger Dannhorn – frei ledig und eigen außer 6 francken bodenzinß – 18.100 francken
Enregistrement, acp 88 F° 3 du 7 pr. 11
Jean Jacques Wiedenmeyer épouse Marie Madeleine Hebenstreit en 1799 : célébration, contrat passé après le mariage
Mariage, Strasbourg (n° 135)
Cejourd’hui 20° Nivôse l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Wiedenmeyer agé de 25 ans, brossier né & domicilié en cette Commune, fils de feu Jean Jacques Wiedenmeyer brossier, & de Marie Salomé Euler, d’autre part Marie Madeleine Hebenstreit, agée de 26 ans, née & domiciliée en cette Commune, fille de feu Jean Mathieu Hebenstreit, marchand épicier & de Marie Elisabeth Moser (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né en cette commune le 17 août 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 May 1772, (signé) Jean Jacques Wiedenmeyer, Maria Magdalena Hebenstreit (i 72)
1802 (12 thermidor 10), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 714
Eheberedung – br. Johann Jacob Wiedenmeÿer bürstenbinder zu Straßburg wohnhaft
und Fr. Maria Magdalena geb. Hebenstreitt deßen Ehefrau
Enregistrement, acp 85 F° 26 du 12 therm. 10
Jean Jacques Wiedenmeyer et Marie Madeleine Hebenstreit hypothèquent la maison au profit du passementier Théophile Maurice Hackenschmidt
1803 (10 prairial 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1357
(Obligation) persönlich erschienen Bürger Johann Jacob Wiedenmeÿer, bürstenbinder allhier und dessen Ehefrau Maria Magdalena Hebenstreit von ihme hierzu authorisirt diese haben
in gegensein Bürgers Gottlieb Moritz Hackenschmidt Paßmentierer alhier (…) schuldig worden seÿen sie Summ der 4740 Franken
unterpfand Eine Behausung samt Zubehörden gelegen alhier Zu Straßburg an dem Fischmarckt N° 116 einseit neben Johann Gottfried Mann dem Uhrenmacher, anderseits auf besagte Lungengaß wovon sie ein Eck ausmacht stoßend hinten auf burger Dannhorn ziehend
Jean Jacques Wiedenmeyer meurt en 1843 en délaissant pour unique héritière sa petite-fille
1843 (1. 7.br), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2065
Inventaire après le décès de M. Jean Jacques Wiedenmeyer, en son vivant propriétaire à Strasbourg, décédé en cette ville le 10 avril 1843.
L’an 1843 le vendredi premier septembre à deux heures de relevée, à la requête de M. Georges Adolphe Mülberger, marchand tanneur et de Dame Caroline Frédérique Klinck son épouse, les deux demeurans à Strasbourg à ce présens, Mad. Mülberger agissant en qualité tutrice légale et M. Mülberger comme cotuteur de Caroline Frédérique Wiedenmeyer enfant mineur issu du mariage de feu M. Charles Théodore Wiedenmeyer, marchand brossier à Strasbourg son mari en premières noces (…), En présence de M. Jean Daniel Fuchs marchand de fers demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure Caroline Frédérique Wiedenmeyer (…) habiles à se dire et porter seule et unique héritière de feu le Sr Jean Jacques Wiedenmeyer son grand père
(…) trouvés dans une maison appartenante audit mineur située à Strasbourg rue du fil n° 1 où le sieur Wiedenmeyer est décédé le 10 août dernier
A l’instant même sont intervenus le Sr Jean Michel Pfaff, tonnelier, & sous son autorisation D° Henriette Denné sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont déclaré que par son testament olographe en date du 17 octobre 1842 déposé pour minute à M° Striffler Notaire à Strasbourg le 14 août dernier (…) enregistré le 17 août dernier folio 40 v°, le défunt s’est reconnu débiteur envers ladite D° Pfaff d’une somme de 200 francs pour les soins qu’elle lui a donnés et qu’elle lui donnera pendant sa maladie & pour les dépenses qu’elle lui a occasionnées (…) Les époux Mülberger ont déclaré au nom de la mineure Caroline Frédérique Wiedenmeyer toutes réserves & protestations contre l’exécution du testament dont il vient d’être parlé
acp 313 (3 Q 30 028) f° 63-v – Ladite succession se composé d’un mobilier évalué à 297 francs. Le passif se monte à 919 francs
Jacques Wiedenmeyer et Madeleine Hebenstreit vendent la maison au bijoutier Christophe Geofroi Haufé et à Christine Sophie Bœgner moyennant 12 000 francs
1807 (24.11.), Strasbourg 4 (36), Not. Stoeber n° 475
Jacques Wiedenmeier, brossier, et Madeleine née Hebenstreit
à Christophe Geofroid Haufé, bijoutier, et Christine Sophie née Boegner
une maison sise au marché aux poissons n° 116, d’un côté le Sr Mann horloger, d’autre la rue du poumon dont elle fait le coin, avec ses appartenances et dépendances – acquis par acte reçu M° Stoeber le 1 prairial 11 – moyennant 12.000 francs
Enregistrement, acp 104 F° 47 du 30.11.
Originaire de Lœrrach en Bade, Christophe Geofroid Haufé et sa femme Christine Sophie Bœgner originaire de Strasbourg ont deux enfants quand ils habitent la maison
1808, Registre de population 600 MW 65 (1808 sqq)
Hauffé, Christophe Geoffroi, 31, orfèvre bijoutier, Loerach, (à Strasbourg depuis) an 9, (auparavant) rue Mésange 14, E. le 16 vend. XIV. Dél. Mé. aux Poissons N° 107
id. née Boegner, Sophie, 19, Epouse, Strasbourg
Haufé, Caroline Louise Julie née le 21 fév. 1807.
Haufé, Geoffroi Guillaume né le 15 Xbre 1808
Christophe Geofroid Haufé et Christine Sophie Bœgner revendent deux ans plus tard la maison au confiseur Chrétien Frédéric Weiss et à Catherine Louise Treuttel
1810 (19.4.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber n° 1044
Christoph Geofroid Haufé, bijoutier, et Christine Sophie Boegner
à Chrétien Frédéric Weiss, confisseur, et Catherine Louise Treuttel
une maison sise au marché aux poissions n° 116, d’un côté les héritiers Mann, horloger, d’autre la rue des Poumons dont elle fait le coin, ladite maison avec ses appartenances et dépendances dont on paie à la ville une rente foncière de 6 fr – acquise par acte reçu par le susdit notaire le 24 novembre 1807 transcrit au bureau des hypothèques volume 35 n° 53 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement, acp 114 F° 132-v du 30.4.
Chrétien Frédéric Weiss épouse Catherine Louise Treuttel en 1806
1806 (18.6.), Strasbourg 10 (32) , Not. Zimmer n° 359, 2811
Contrat de mariage – Chrétien Frédéric Weiss, Confiseur né à Strasbourg le 16 novembre 1780, fils de feu Jean Daniel Weiss, faiseur de boutons, et de feue Anne Marie Roth
Dlle Catherine Louise Treuttel, née à Strasbourg le 28 novembre 1781, fille du Sr Jean Jacques Treuttel, rentier et de feue Marie Elisabeth Katz
Enregistrement, acp 100 f° 15 du 19.6.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1806 (29.12.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 345, 2988
Inventaire des apports Chrétien Frédéric Weiss, marchand confiseur, et Catherine Louise Treuttel, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 18 juin 1806, mariage arrivé le 23 juin dernier
le mari, les dettes excedent l’actif de 2362 francs
la femme, meubles 916 fr, argenterie 267 fr, numéraire 2442 fr, total des apports 3625 fr, présents de noces 180 fr, total 3805 fr
Enregistrement, acp 101 f° 126 du 31.12.
Chrétien Frédéric Weiss et Catherine Louise Treuttel font dresser un inventaire de séparation
1819 (13.9.), Strasbourg 15 (26), Not. Lacombe n° 5425
Inventaire de séparation entre Chrétien Frédéric Weiss, confiseur, et Catherine Louise Teuttel, par jugement du Tribunal Civil du 31 août dernier, mariés suivant Contrat de mariage dressé par M° Zimmer le 18 juin 1806
en la demeure du Sr Weiss vieux marché aux Poissons n° 116
valeurs à emplacer à la D° Weiss, meubles 339 fr, numéraire 2442 fr, ensemble 2781 fr
Enregistrement, acp 144 F° 107-v du 15. 7.bre
Chrétien Frédéric Weiss et Catherine Louise Treuttel vendent la maison par adjudication au cordonnier Abraham Oster et à Marguerite Madeleine Steinmetz
1819 (19.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Not. Hickel
N° 260, Cahier des charges du 1 juin – Catherine Louise Treuttel épouse Chrétien Frédéric Weiss, confiseur
à Abraham Oster, cordonnier, et Marguerite Madeleine Steinmetz demeurant au Marché aux poissons n° 78, pour 15 700 francs
Désignation de la maison. Une maison à rez de chaussée et trois étages avec appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché au Poisson n° 116, d’un côté la maison des héritiers Jean Geofroi Mann décédé horloger, d’autre la rue du Poumon, derrière la propriété de Mad. Baltz née Friesé – sont exceptés le poele de fayance se trouvant au troisième étage de ladite maison ainsi que le four en tole avec ses portières à l’usage de l’état de confiseur
Etablissement de la propriété, acquis de Christophe Geofoid Haufé, bijoutier, et de Christine Sophie Boegner, suivant acte reçu M° D. Ehr. Stoeber le 19 avril 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 57. Ledit Haufé l’avait acquis de Jean Jacques Wiedenmeyer, brossier, et de Marie Madeleine Hebenstreit devant le même notaire le 24 novembre 1807 transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 35 n° 53. La maison appartenait aux conjoints Wiedenmeyer par adjudication à la requête de Jean Thibaut Hetzel, négociant et Chrétien Louis Kern, homme de loi, curateur à la succession de Jean Daniel Kolb, propriétaire, suivant adjudication définitive à la justice de paix du ci devant troisième arrondissement de cette ville le 20 floréal 11 et déclaration de command le lendemain, homologué par jugement du Tribunal civil le 22 du même et acte subséquent devant M° J. Dan. Stoeber le 1 prairial de ladite année – mise à prix 10.000 francs
Le 26 juin n° 265, enchéri 11.000 fr par François Urbain Haguenier marchand naturaliste
Enregistrement, acp 143 F° 168-v du 21.7.
Originaire de Lingolsheim, Abraham Oster épouse Marguerite Madeleine Steinmetz en 1811
1811 (6.2.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 622, 5707
Contrat de mariage – Sr Abraham Oster, cordonnier, fils du Sr Martin Oster, cabaretier demeurant à Lingolsheim, procréé avec feu Anne Marie Heintzelmann
Dlle Marguerite Madeleine Steinmetz, fille du Sr Jean Steinmetz, cordonnier procréé avec Marguerite Madeleine Taubert
Enregistrement, acp 116 F° 103 du 7.2.
Marguerite Madeleine Steinmetz meurt en 1823 en délaissant six enfants
1823 (30.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 46), Me Hickel n° 1353
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Steinmetz, épouse d’Abraham Oster, cordonnier, décédée le 4 juillet dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu M° Übersaal le 6 février 1811, père et tuteur légal des six enfants Marie Sophie, Emélie, Auguste, Caroline Wilhelmine, Marie Madeleine Louise et Charles Edouard – en présence de Jacques Mülller, peignier, subrogé tuteur
dans une maison Vieux Marché aux Poissons n° 116
Communauté, meubles 3137 fr, argent 20 fr, créances 188 fr, ensemble 3345 fr
une maison à rez de chaussée & trois étages avec appartenances & dépendances située à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 116 d’un côté la maison des héritiers Mann, d’autre formant me coin de la rue du Poumon, derrière Mde Baltz née Friesé, estimée 10.000 francs
Titres et papiers. Adjudication dressée par M° Hickel le 16 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 41 Chrétien Frédéric Weiss, marchand confiseur, et Catherine Louise Treuttel, une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 116, d’un côté la maison des héritiers Mann, d’autre le coin de la rue du Poumon, derrière la propriété de M Baltz, estimée 15.700 fr
total 13.345 fr – garde robe 98 fr, passif 9894 fr
Enregistrement, acp 165 F° 68-v du 6.11.
Abraham Oster se remarie avec Christine Madeleine Held
1823 (15.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 46), Me Hickel n° 1403
Contrat de mariage – Abraham Oster, cordonnier veuf avec six enfants de Marguerite Madeleine Steinmetz, fils de Martin Oster, cabaretier à Lingolsheim, et de feu Marie Haenselmann
Christine Madeleine Held, fille majeure de Jean Held, farinier, et de Marie Madeleine Peyer
Enregistrement, acp 165 F° 186 du 16.12. Communauté d’acquets partageable par moitié
Lors de la liquidation, trois quarts de la maison reviennent à Abraham Oster et l’autre quart aux enfants
1839 (20.9.), Strasbourg 9 (76), Me Becker n° 390
Liquidation et partage – 1. Abraham Oster, agissant comme ayant été commun en biens avec Marguerite Madeleine Steinmetz et usufruitier de la moitié des biens, en son nom et au nom de Charles Edouard Oster, garçon orfèvre, mineur, 2. Marie Sophie, 3. Emilie, 4. Auguste, 5. Caroline Wilhelmine et 6. Madeleine Louise, héritiers pour un 6° de leur mère1/6 ; Observations, mariés à Strasbourg, contrat de mariage reçu M° Ubersaal le 10 février 1811, la Dame Oster est décédée le 4 juillet 1823, inventaire dressé par M° Hickel la 30 octobre suivant
Communauté. Maison, une maison avec dépendances située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116 d’un côté la maison du Sr Unselt, d’autre le coin de la rue du Poumon, devant ledit Marché, derrière la propriété de Mde Baltz – estimée 18.000 francs
Abandonnements, au veuf ¾ de la maison art. 2 pour 13.500 fr, aux enfants ¼ en nue propriété dont le père a l’usufruit, sur le pied de 4500 francs
Enregistrement, acp 271 F° 75 du 30.9.
Abraham Oster meurt en 1840 en délaissant six enfants de son premier mariage et trois du deuxième, la veuve ayant une part d’enfant
1840 (18.3.), Strasbourg 9 (77), Me Becker n° 632
Inventaire de la succession d’Abraham Oster, cordonnier décédé le 6 mars 1840 – à la requête de Christine Madeleine Held, la veuve, mère et tutrice légale de Frédéric Théodore, Guillaume Henri & Edmond ses trois enfants
2. Frédéric Herschel, employé dans l’imprimerie de M. Silbermann, mandataire d’Emilie Oster, majeure brodeuse à Paris, 3. Marie Sophie Oster, 4. Auguste Oster, cordonnier, 5. Caroline Wilhelmine Oster, 6. Madeleine Louise Oster, tous quatre de Strasbourg, 7. Jean Keller, journalier, tuteur de Charles Edouard Oster enfant mineur du premier mariage avec Madeleine Steinmetz, héritiers chacun pour un 9° de leur père – en présence de Jacques Müller, peignier, Jacques Frédéric Richshoffer, cordonnier, subrogé tuteur le permier du mineur Charles Edouard le second des mineurs du second mariage (procuration, domiciliée à Paris rue de la Ferme des Mathurins n° 19 – contrat de mariage reçu Hickel notaire le 15 décembre 1823, inventaire dressé après le décès de sa première femme le 30 octobre 1823
dans une maison rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116 où il est décédé
Titres et Papiers de la maison. Adjudication devant M° Hickel le 6 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 41. Charles Frédéric Weiss, marchand confiseur, et Catherine Louise Treutter ont vendu au défunt et à sa première femme la maison avec dépendances située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116 pour 15.700 francs
Réparations faites, permission du maire de la ville de Strasbourg approuvée par les autorités compétentes & par laquelle le défunt a été autorisé fin 1838 à construire un trottoir devant la même maison
Enregistrement, acp 276 F° 88-v du 23.3.
Liquidation dressée après la vente de la maison
1841 (27.1.), Strasbourg 9 (85 nouv. cote), Me Becker n° 1045
Liquidation et partage de la communauté d’entre Abraham Oster, cordonnier, et Christine Madeleine Held sa veuve
furent présents 1) Madame Christine Madeleine Held, veuve de Monsieur Abraham Oster, en son vivant cordonnier à Strasbourg demeurant en cette ville, agissant tans en son propre nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et ledit défunt et comme donataire d’une part d’enfant dans la succession de ce dernier aux termes de leur contrat de mariage qui sera analysé ci-après, que comme tutrice légale de Frédéric Théodore Oster, de Guillaume Henri Oster et d’Edmond Oster, ses trois enfants mineurs pour lesquels elle se porte, en s’obligeant de les faire ratifier les présentes dès qu’ila auront atteint leur majorité, 2) Monsieur Jacques Frédéric Richshoffer, bottier demeurant à Strasbourg, agissant comme subrogé tuteur des dits mineurs (…), 3) Madame Marie Sophie Steinmetz veuve de M. Louis Bernard Frédéric Herschel, en son vivant employé dans l’imprimerie de M. Silbermann, demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Demoiselle Emilie Oster, brodeuse et couturière, demeurante à Paris rue du faubourg Saint-Honoré N° 17 (…), 4) Mademoiselle Marie Sophie Oster, majeure, 5) Monsieur Auguste Oster, cordonnier, 6) Mademoiselle Caroline Wilhelmine Oster, majeure, 7) Mademoiselle Madeleine Louise Oster, aussi majeure, 8) Et Monsieur Jean Keller, ferblantier, agissant comme mandataire de Charles Edouard Oster, soldat eu 7° régiment de ligne autrefois garçon orfèvre (…) ces six derniers demeurans à Strasbourg
Lesdits trois mineurs Oster, Dlle Emilie Oster et sieurs et Demoiselles Oster comparans et Charles Edouard Oster héritiers chacun pour un 9° de feu ledit Sieur Oster leur père, les trois mineurs comms issus de son mariage avec Dame Oster comparante et les autres comme nés de son mariage avec feue la Dame Madeleine Steinmetz son épouse en premières noces, ainsi que cette qualité d’héritiers est établie par l’inventaire après le décès de M. Oster, dressé par M° Becker, l’un des notaires soussignés en date au commencement du 18 mars 1840, dûment enregistré
Première observation. Mariage de Mme veuve Oster et de feu son mari. Clauses et conditions de ce mariage
Deuxième observation. Inventaire après le décès de fue Mme Oster. Liquidation de sa succession et de la communauté d’entre elle et son mari
Troisième observation. Décès de Monsieur Oster – Inventaire après ce décès – Liquidation des reprises des époux Oster et de l’indemnité due par la succession du défunt
Quatrième observation. Licitation de la maison ci-dessous désignée – Délégation des sommes dues à Mr Hertzog et aux enfants du premier lit de M. Oster
acp 284 (3 Q 29 999) f° 88 du 4.2. – La seconde communauté est aujourd’hui purement mobilière et consiste savoir en créances, numéraire et indemnités dues par la succession, le tout s’élevant à 13.451 francs dont à déduire les reprises de la veuve 480, reste 12.791, dont moitié à la succession ci 6485
Succession de M. Oster père. Elle comprend son émolument dans la communauté 6485, sa garde robe 395, des créances & du numéraire 13.409, Total 20.091, dont on doit à distraite l’indemnité due à la communauté avec 2481. Reste pour la masse active 17.809, dont le 1/10 à chaque ayant droit est de 1780
Valeurs indivises entre les six enfants du premier lit, elles consistent uniquement en créances actives s’élevant à 6106, dont le 1/6 à chacun fait 1027
Droits des parties (…)
Christine Madeleine Held meurt en 1851 en délaissant trois enfants
1851 (21.6.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Christine Madeleine Held veuve d’Abraham Oster, cordonnier à Strasbourg, à la requête de a) Frédéric Théodore Oster, cordonnier à Strasbourg, b) Guillaume Henri Oster, caporal au 1° de marine à Pointe à pitre, c) Edmond Oster, sergent au 17° de ligne à l’abbaye d’Eysses, représenté par M° Grimmer Nre à ce commis par justice
acp 401 (3 Q 30 116) f° 45 du 27.6. (vaqué le 20, 21, 23 juin) Meubles 2405, argent comptant 82
Liquidation de la succession
1853 (17.2.), Strasbourg 9 (102), Not. Becker n° 5789
Liquidation et partage de la succession délaissée par Christine Madeleine Hild veuve d’Abraham Oster
furent présents 1° M. Ferdinand Wernigk, commis négociant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de M. Frédéric Théodore Oster, cordonnier demeurant au Havre, autrefois à Strasbourg (…) 2° Mr Jacques Frédéric Richshoffer, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire a) de M. Albert Edmond Oster, sergent au régiment d’infanterie de ligne, domicilié à Strasbourg, aux termes de a procuration passée devant M° Tremontet, notaire à Villeneuve-sur-Lot (…), b) de M. Guillaume Henri Oster, caporal de voltigeurs au régiment d’infanterie de la marine domicilié à Strasbourg, en garnison à Basse-Terre (Guadeloupe) (…) lesdits Srs Oster seuls héritiers chacun pour un tiers de Mad° Christine Madeleine Held, veuve de M. Abraham Oster, en son vivant cordonnier à Strasbourg, leur mère, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire après le décès de cette dame dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 20 juin 1851.
Observations préliminaires. Décès de Mad° Oster, Inventaire après décès
acp 416 (3 Q 30 131) f° 188 du 22.2. Becker 17.2. (succession déclarée le 9 Vbre 1851 N° 798) Masse active, Elle s’élève à la somme de 4606. Passif 72 lequel forme les frais d’acte dus à M° Becker, reste 4533
Abandonnements (…)
Les héritiers d’Abraham Oster vendent aux enchères la maison au négociant en soiries Nicolas Lamarche
1840 (14.9.), Strasbourg 9 (77), Me Becker
Cahier des Charges n° 750 du 15 juillet – Adjudication préparatoire n° 837 du 31 août – Adjudication définitive n° 878 – 1. Christine Madeleine Held veuve d’Abraham Oster, cordonnier, en son nom et tutrice légale de Frédéric Théodore Oster, Guillaume Henri Oster, Edmond Oster ses trois enfants mineurs, 2. Frédéric Herschel, employé de l’imprimerie de M. Silbermann, mandataire d’Emilie Oster, célibataire majeure brodeuse à Paris, 3. Marie Sophie Oster, 4. Auguste Oster, cordonnier, 5. Caroline Wilhelmine Oster, 6. Madeleine Louise Oster tous quatre majeurs, 7. Jean Keller, ferblantier, tuteur de Charles Edouard, mineur du mariage du Sr Oster avec Madeleine Steinmetz son épouse en premières noces. Frédéric Théodore, Guillaume Henri, Edmond (…), héritiers chacun pour un 9° les trois premiers issus de la veuve et les six derniers issus de Madeleine Steinmetz, 8. Jacques Müller, peignier subrogé tuteur de Charles Edmond, 9. Jacques Frédéric Reichshoffer, bottier, subrogé tuteur du mineur en deuxièmes noces – Jugement du tribunal civil rendu le 7 mai dernier
à Nicolas Lamarche, négociant en soiries pour 23.900 francs
Désignation de l’immeuble. Une maison consistant en rez de chaussée et trois étages sur cave voutée et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116, d’un côté la rue du Poumon, d’autre le Sr Unselt ferblantier, devant la rue du Vieux Marché aux Poissons, derrière la propriété du Sr Giesi
Etablissement de la propriété. Acquis pendant la communauté avec Madeleine Steinmetz femme en premières noces du défunt, de Chrétien Frédéric Weiss, marchand confiseur, et Catherine Louise Treuttel suivant acte reçu M° Hickel le 19 juillet 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 41. Le Sr Oster a racheté le 20 février 1830 une rente annuelle et perpétuelle de 6 francs au profit de la ville de Strasbourg. Les conjoints Weiss sont devenus propriétaires sur Christophe Geoffroi Haufé, bijoutier, et Christine Sophie Bogner, suivant acte dressé par M° Daniel Ehrenfried Stoeber fils le 19 avril 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 57. Le Sr Haufé l’avait acquis sur Jean Jacques Wiedenmeyer, brasseur, et Madeleine Hebenstreit, suivant acté reçu Stoeber le 24 novembre 1807 transcrit au bureau des hypothèques volume 35 n° 53. Le Sr Wiedenmeyer en était devenu propriétaire par adjudication sur Jean Thiébaut Hetzel, négociant, et Chrétien Louis Kern, homme de loi, curateur de la succession de Jean Daniel Kolb, propriétaire, suivant adjudication définitive devant le Juge de paix du troisième arrondissement le 20 floréal 11, homologué par le tribunal civil le 22 même mois et acte reçu M° Stoeber le 1 prairial même année
Liquidation de la communauté en premières noces de la femme Oster, trois quarts abandonnés, communauté appartenant à la veuve Oster 9/110, 2. chacun des six enfants a) 1/6 du quart par acte de liquidation, 5/120, b) 1/9 des ¾ que feu Sr Oster possédait à son décès 9/120 ensemble 14/120 et tous ces six enfants 84/120. 3. à chacun des enfants du second lit 1/9 des ¾, 9/120, tous trois enfants 27/120. Locations loué par bail verbal à la veuve Oster jusqu’au 25 décembre prochain, une autre partie à Mlle Lambert, lingère jusqu’au 29 septembre 1843 le surplus à différentes personnes pour un temps indéterminé – Mise à prix 18.000 francs
(Annexe) Rapport d’Experts 27 et 3 [sic] juin 1840. Philippe Lauer, Auguste Stuber, Jean Michel Blanck experts, cet immeuble se compose ainsi qu’il suit, Une cave voutée sous toute l’étendue de la maison moins la place occupée par la fosse d’aisances il y a plusieurs divisions en claire voie. Le rez de chaussée entièrement construit en maçonnerie se trouvant sous la maison du Sr Unselt et forme deux boutiques, une arrière boutique, un vestibule dallé ayant une sortie sur la rue des Poumons et contenant entre la cage d’escalier et descente de cave, un cabinet d’aisance, une chaudière à lessive et un bucher au fond fermé avec une claire voie. Le premier étage construit en maçonnerie du côté de la rue du Vieux Marché aux Poissons et en pan de bois formant avance vers la rue des Poumons contient la cage d’escalier, un vestibule pavé en dalles, logement de deux pièces et cuisine aussi dallé avec un cabinet tirant son jour de la cage d’escalier. Le deuxième étage de construction semblable à celle du premier contenant outre la cage d’escalier, un logement à trois pièces dont une à alcove et d’un cabinet éclairé sur l’escalier. Le troisième étage entièrement construit en pan de bois renferme la cage d’escalier avec une cour, un vestibule carrelé, deux pièces, une cuisine aussi carrelée et fermée en claire voie et deux cabinets dont l’un derrière la cuisine et l’autre derrière l’escalier. Le comble est couvert en tuiles à double rangées, le pignon en triangle du côté de la rue des Poumons et en pans de bois maçonné et se trouve recouvert en ardoises. Le comble renferme un premier grenier avec pavé en carreaux de terre cuite et divisé en trois galletas dont l’un du côté de la rue des Poumons a un plafond en lambris et *ns de bois avec enduit en plâtre. Il y a de plus un second grenier aussi carrelé ayant deux divisions en claire voie et un troisième grenier planchéyé et sans aucune séparation (…) reconnu impartageable, rapport du 3 juin
Enregistrement, acp 281 F° 53-v du 16.9.
Originaire de Persmes en Haute-Saône (voir plus loin l’acte de décès), Nicolas Edouard Lamarche est employé des contributions indirectes. Il est mariè avec Elise Imbach, native d’Aix-la-Chapelle. La maison sise 50, rue des Bouchers est son premier domicile à Strasbourg
Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) rue du Sanglier, suite du N° 13 f° 315 (i 316)
Lamarche, Nicolas Edouard, 1794, Gray, Hte Saône, Empl. des Contrib: indirectes, M, (à Strasbourg depuis) 1822, (E. mai 1822, dél. r. des bouchers 50
id. née Imbach, Elise, 1800, Aix la Chapelle, Ep.
id. J. Bapt. Pierre Adolphe, 7 Nov. 1822, décédé le 19. 7.bre 1823
Registre de population 600 MW 161 (1835 sqq) Vieux-Marché-aux-Poissons N° 116 f° 414 (i 230)
Lamarche, Nicolas, 1794, Gray, Hte Saône, Négociant, M, (à Strasbourg depuis) 29 mai 1822, (auparavant) V. m. aux pois. 68, (entré) 1842
id. née Imbach, Elise, 1800, Aix, Pays-Bas, Ep.
id. Guillaume Edouard Alfred, 11. 9.bre [juillet] 1824, Strasbourg, fils – 16. 8.b 47. bonne conduite
id. Marie Félicité, 10. 7.bre 1827, Strasbourg, fille
id. Fs. Félix Frédéric, 27. 8.bre 1829, Strasbourg, fils – P. Pr Paris le 14. 8.bre 46. Consentt. lurott* *olendre le 15. Xbre 46. et bonne conduite. Idem 19 juin 48.
id. Appoline Justine, 16 avril 1831, Strasbourg, fille
Naissance, Strasbourg (n° 999)
Déclaration faite (…) le 12 juillet 1824 de la naissance d’un enfant de sexe masculin né en légitime mariage hier à sept heures du matin nommé Guillaume Edouard Alfred (fils de) Nicolas Lamarche, âgé de 30 ans, Emploïé des contributions indirectes, et d’Elisabet Imbach. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 50 rue des bouchers (i 12)
Jean Guillaume Imbach, père d’Elise Imbach, se remarie à Strasbourg en 1827.
Mariage, Strasbourg (n° 99) Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 14 mars 1827. Jean Guillaume Imbach, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 janvier 1764 à Aix la chapelle /Prusse rhénane/ domicilié à Strasbourg, rentier, veuf de Marie Gertrude Geulenz décédée en cette ville le 10 novembre 1822, fils de feu Denis Imbach, négociant, et de feu Marie Josephine Schloesser
Anne Villecot, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 mai 1780 à Dijon (Côte d’or) domiciliée à Strasbourg, veuve d’Alexis Lemaire, pensionnaire de l’Etat décédé à Paris le 6 septembre 1825, fille de feu Louis Villecot, peintre, et de feu Louise Guiot décédée à Dijon le 28 fructidor en III (i 8)
L’orfèvre Jean Bausen Knutzen cède 2 000 francs à Nicolas Lamarche qui lui constitue une rente viagère de 200 francs
1843 (26. 8.br), Strasbourg 7 (100), Me Boersch n° 4337
Constitution de rente viagère – M. Nicolas Lamarche, négociant en soieries & nouveautés, et Madame Elisabeth Imbach sa femme de lui à ce dûment autorisée, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes créé et constitué
au profit du St Jens Bausen Knutzen, orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant, Une rente annuelle et viagère de 200 francs sur la tête et pendant la vie dudit Sr Bausen Knutzsen
hypothèquent spécialement Une maison consistant en rez de chaussée et trois étages avec cave voûtée é autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 116, tenant d’un côté à la rue du poumon, de l’autre au Sr Unselt ferblantier, par devant à la rue du vieux marché aux poissons & par derrière à la propriété du Sr Giesi. Cet immeuble appartient aux conjoints Lamarche par suite de l’acquisition qu’ils en ont faite de la veuve & des enfants d’Abraham Oster, en son vivant cordonnier à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Becker & son collègue notaires à Strasbourg le 14 septembre 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 octobre suivant volume 8 & inscrit d’office le même jour volume 333 Numéro 202.
La présente constitution de rente viagère est faite moyennant la somme de 2000 francs que les conjoints Lamarche reconnaissent avoir reçue & touchée comptant de M. Bausen Knutzen
acp 315 (3 Q 30 030) f° 32-v
Sophie Gernne, veuve du chef de bataillon Théodore Thérèse François Giot, cède 7 000 francs à Nicolas Lamarche qui lui constitue une rente viagère de 700 francs
1847 (25.6.), Strasbourg 15 (81), Not. Lacombe n° 5750
Constitution de rente du 25 juin 1847 – Ont comparu M. Nicolas Lamarche, négociant, et Madame Elisabeth Imbach son épouse, de son mari assistée et autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes créé et constitué
au profit de Madame Marie Madeleine Sophie Gernne veuve de Mr Théodore Thérèse François Giot, vivant chef de bataillon en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur, ladite Dale demeurant et domiciliée à Strasbourg, ci présent et acceptant, Une rente annuelle et viagère de 700 francs sur la tête de ladite Dame veuve Giot
obligentent spécialement 1° Une Maison d’habitation sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 116, tenant d’un côté à la rue du poumon dont elle forme le coin, de l’autre au Sr Unselt ferblantier, par devant à la rue du vieux marché aux poissons, par derrière à la propriété du Sr Giesi.
2° Une maison hors la porte d’Austerlitz au canton dit grosse Aue n° 48 précédemment aujourd’hui 45
Etablissement de la propriété. Monsieur et Madame Lamarche déclarent qu’ils sont légitimes propriétaire et tranquilles possesseurs des immeubles ci-dessus décrits pour les avoir acquis, savoir 1° La maison sise marché aux poissons 116 sur la veuve et les héritiers de Mr Abraham Oster, en son vivant cordonnier à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Becker qui en a le minute et son collègue notaires à la résidence de Strasbourg le 14 septembre 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 octobre suivant volume 365 n° 8 & inscrit d’office le même jour volume 333 Numéro 202. (…)
2° Le bien de campagne (…)
Situation hypothécaire (…) – Prix de constitution. La présente constitution de rente a été faite moyennant la somme de 7000 francs que Mamdame Giot a payée aux conjoints Lamarche
acp 362 (3 Q 30 077) f° 71-v
1855 (26.4.), Not. Hippolyte Momy (pas de minute)
Consentement par Nicolas Lamarche, négociant, et Elisabeth Imbach son épouse à Strasbourg au mariage de leur fils François Félix Frédéric Lamarche, négociant à Paris avec Marie Florentine Bouchinet célibataire à Batignolles
acp 439 (3 Q 30 154) f° 40 du 21.4.
1867 (12.7), M° Noetinger
Consentement par Nicolas Lamarche et Elisabeth Imbach sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils François Félix Lamarche négociant à Paris avec Pauline Bronner de Bade
acp 565 (3 Q 30 280) f° 8-v du 13.7.
1869 (30.4.), M° Noetinger
Consentement par Nicolas Lamarche négociant à Strasbourg au mariage de son fils Frédéric Félix Lamarche négociant à Paris avec Céline Eulalie Dorey veuve Carrière à Paris
acp 578 (3 Q 30 293) f° 167 du 1.5.
Jean Boysen Kuntzen institue Nicolas Lamarche et Elisabeth Imbach pour ses héritiers
1865 (31.7.), Strasbourg 15 (115), M° Momy (Hippolyte) n° 10.611
Dépôt du 31 juillet 1865. A comparu Monsieur Ferdinand Vix, aspirant au notariat demeurant à Strasbourg, lequel a remis (…) la grosse d’une ordonnance rendue par Mr le Président du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 18 juillet 1865 envoyant Nicolas Lamarche, Négociant et dame et Elisabeth Imbach son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg, en possession du legs universel à eux fait par M. Jean Boysen Kuntzen, ouvrier orfèvre ayant demeuré à Strasbourg où il est décédé.
(…) Qu’aux termes de son testament olographe en date à Strasbourg le premier janvier 1855 enregistré le défunt a institué les exposans ses légataires universels
acp 545 (3 Q 30 260) f° 23-v du 4.8.
Nicolas Lamarche meurt le 17 janvier 1871 en délaissant pour héritiers ses quatre enfants ou leur représentant. La succession comprend deux maisons
1871 (28.1.), Not. Hippolyte Momy (minutes en déficit)
Inventar der Gemeinschaft die zwischen Nicolaus Lamarche, Kauffmann und Elisabeth Imbach seiner Ehefrau, beide in Straßburg wohnhaft, existirt hat und von dem Nachlas beider gestorbenen, der Mann den 17. Januar 1871 und die Frau den 3. Juni 1870, errichtet von 1) Wilhelm Edouard Alfred Lamarche, Tabak angestellter in Faulquemont, 2) Maria Felicité Lamarche Wittwe von Paul Niclaus Jacquet, Rentnerin in Schiltigheim, 3) den bevollmächtigten von Frantz Felix Friderich Lamarche, commissionnaire in Paris, 4) den bevollmächtigten von Gaston Niclaus Basile Leonnard, Schüler im Institut der Kunst und Wissenschaften in Chalon, Kind von Apoline Justine Lamarche seine Muter
acp 597 (3 Q 30 312) f° 31-v du 3.2. (Sterbefall bezahlt den 1. märz 1871) Gemeinschafft, Mobilier 1173
acp 597 (3 Q 30 312) f° 55-v du 1.3. (vacation du 1 mars – Sterbefall erklärt den 14. August 1870) Gemeinschafft, Geld 5177, Ausstände 722, Pacht Zinsen so ausständig 521 Mobilien im Magazin 721
Ein Haus in Straßburg alter Fischmarkt N° 25
Ein Haus in Straßburg wo der Fuchs den Enten predigt N° 12
acp 598 (3 Q 30 313) f° 14-v du 17.4. (vacation du 15 avril) Geld 1864, Zinsen 67
Ein Haus Ballhausgassen N° 1
Rapport der Ehefrau Jacquet 4000 – Passif 37.260
Enregistrement de Strasbourg, ssp 154 (3 Q 31 653) f° 39 du 11.6.
5.11.1835 Testament – Elisabeth Lamarche née Imbach
Nicolas Lamarche
Acte de notoriété d’après lequel Nicolas Lamarche qui est mort à Strasbourg le 17 janvier 1871 délaisse pour héritiers ses quatre enfants ou leur représentant
1877 (17.12.), M° Loew
Offenkundigkeitsurkunde bestätigend, daß Nicolaus Lamarche, Kaufmann zu Straßburg am 17. Januar 1871 gestorben ist und seine Kinder als Erben hinterlassen hat, nämlich 1) Wilhelm Eduard Alfred Lamarche, Contrôleur in Nancy, 2) Frantz Felix Friderich Lamarche, Kaufmann zu Paris, 3) Maria Felicitas Lamarche, Rentnerin, Wittwe von Paul Nicolaus Jacquet zu Plombières les Dijon und 4) seinen Enkel Gustav Nicolaus Basilius Léonnard, Kunstmaler zu Blamont wohnhaft zu Paris, letzterer handelnd als Erbe seiner verstorbenen Mutter Appolonie Justine Lamarche Ehefrau von Michel Léonnard, Bataillonchef a. D. zu Straßburg – Notar Loew n° 9866
acp 673 (3 Q 30 388) f° 15 n° 4315 du 21.12. (Sterbefall Erklärung Reg. Bd. 111 Bl. 365)
Décès, Strasbourg (n° 1403)
Acte de décès. Le 4 juin 1870 (…) ont comparu Alfred Edouard Guillaume Lamarche, âgé de 46 ans, entrepreneur de tabacs, fils de la défunte, domicilié à Faulquemont (Moselle) et Léon Marchal, contrôleur des tabacs, âgé de 50 ans, ami de la défunte, lesquels nous ont déclaré que Elise Imbach âgée de 71 ans, née à Aix la Chapelle (Prusse Rhénane) épouse de Nicolas Lamarche, négociant domicilié à Strasbourg, fille de feu Jean Guillaume Lamarche [sic] Fabricant, et de feu Gertrude Geulen, est décédée le 3 juin 1870 à 9 heures du matin en la maison rue du veiux marché aux poissons 25 (i 83)
Décès, Strasbourg (n° 205)
Acte de décès. Le 17 janvier 1871 (…) ont comparu Michel Léonnard, âgé de 59 ans, Chef de bataillon en retraite, Chevalier de la Légion d’Honneur, gendre du défunt domicilié à Strasbourg et Charles Roethlisberger âgé de 45 ans, Négociant, ami du défunt domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Nicolas Lamarche, âgé de 76 ans, né à Pesmes (Hauts Saône), négociant, veuf d’Elise Imbach, domicilié à Strasbourg fils de feu Jean Baptiste Lamarche, notaire et de feu N Cheviller, est décédé le 17 janvier 1871 à trois heures du matin en la maison rue du vieux marché aux poissons 25 (i 53)
Les enfants de Nicolas Lamarche et d’Elise Imbach vendent la maison au blanchisseur de chapeaux de paille Gaspard Jacques Ziemer et à sa femme Caroline Eugénie Ballis
1871 (1.4.), M° Hippolyte Momy (minutes en déficit)
Verkauf – 1) Maria Felicite Lamarche, Renterin, Wittwe von Paulus Niclaus Jacquet in Schiltigheim, 2) der Bevollmächtigte von Wilhelm Eduard Alfred Lamarche, Taback Angestellter in Faulquemont, 3) der Bevollmächtigte von Frantz Felix Friderich Lamarche, Commissionnair der Hallen in Paris, 4) Michel Leonnard, Rentner in Straßburg als Vormund von Gustav Nicolaus Basilius Leonnard, minderjährig
an Gaspar Jakob Ziemer, Strohütbleicher und Caroline Eugenie Ballis seiner Ehefrau in Straßburg wohnhaft
ein Haus in Straßburg alter Fischmarckt N° 25 gelegen für 53.700 Franken
2) verschiedene Mobilien für 1300, Summa 55.000, davon waren 10.000 Franken baar bezahlt
Cession de partie du prix de la maison
Strasbourg 15 (126), Not. Hippolyte Momy n° 15.781
Cession du 15. 7.bre 1872. Sont comparus I. Monsieur Ferdinand Vix, bachelier en droit, domicilié à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Monsieur François Félix Frédéric Lamarche, commissionnaire aux Halles centrales à Paris où il demeure
II. Madame Reine Elisabeth Kling, Rentière veuve de Mr Pierre Alexis Simonis, domiciliée à Strasbourg, III. Monsieur Georges Hurst employé à la fabriquede l’Eglise Cathédrale de Strasbourg
Lesquels pour l’intelligence du transport qui fera l’objet des présentes ont préliminairement exposé ce qui suit. 1) Par contrat reçu par M° Momy l’un des notaires soussignés & son collègue le premier avril 1871 enregistré et transcrit aux hypothèques de Strasbourg volume 1287 N° 97, les héritiers de Nicolas Lamarche et de D° Elisabeth Imbach conjoints décédés à Strasbourg int vendu à Mr Gaspard Jacques Ziemer blanchisseur de chapeaux de paille et Dame Caroline Eugénie Ballis son épouse domiciliés ensemble en ladite ville, une maison à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, mansardes & greniers, cave voûtée aisances appartenances & dépendances située à Strasbourg rue du Vieux marché aux poissons N° 25 & rue du piumon, N° (-) moyennant le prix de 53.600 francs
Partage de la succession
1871 (19.5.), M° Hippolyte Momy (minutes en déficit)
Theilung des Nachlaßes 1) von Niclaus Lamarche, Kaufmann in Straßburg den 17. Januar 1871 gestorben 2) und Elisabeth Imbach, seiner Ehefraun den 3. Juni 1870 gestorben, errichtet von 1) Wilhelm Edouard Alfred Lamarche, controleur des Tabaks Magazin in Faulquemont, 2) Maria Felicite Lamarche Wittwe von Paul Niclaus Jacquet, Rentnerin in Schiltigheim, 3) Michael Leonnard als Vormund von Gaston Niclaus Basile Leonnard, minderjährig Sohn von Appoline Justine Lamarche seiner verstorbenenn Mutter, 4) Frantz Felix Friderich Lamarche, Commissionnaire der Hallen in Paris
acp 598 (3 Q 30 313) f° 62 n° 845 du 19.5. (Sterbefall erklärt den 1. März 1871, den 1. Juli 1871) Actif Masse 64.628, Passif Masse 22.745, bleibt 41.882
Abtretung (…)
Originaire de Deux-Ponts, Jacques (Gaspard) Ziemer épouse en 1860 Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer, fille de l’imprimeur Pierre Ziemer
1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 12 du 8.2.
8 décembre 1859 – Consentement par Jacques Ziemer et Sophie Wilms son épouse conjoints chapeliers à Deux-Ponts (Bavière) au mariage de leur fils Jacques Gaspard Ziemer, baigneur à Deux-Ponts, avec Sophie Charité Wilhelmine Ziemer célibataire à Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 96)
Du premier mars l’an 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jacques Gaspard Ziemer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 octobre 1830 à Deux-Ponts (Bavière Rhénane) domicilié à Strasbourg, baigneur, fils de Jacques Ziemer, chapelier domicilié à Deux-Ponts, et de Sophie Wilms, son épouse domiciliée également à Deux-Ponts, et de Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 octobre 1827 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Pierre Ziemer, imprimeur domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Dorothée Charlotte Hochfeld, décédée à Strasbourg le 27 avril 1852 (…) il n’a aps été passé de contrat de mariage (i 1)
Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer meurt en laissant pour héritiers son père et sa tante
1866 (19.1.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Etat de la fortune délaissée par Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer épouse de Gaspard Jacques Ziemer, ouvrier blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg et de la succession de ladte D° Ziemer, décédée le 2 avril 1865, dressé à la requête 1) du veuf, 2) Pierre Ziemer, blanchisseur dec hapeaux de paille à Strasbourg, père de la défunte, héritier pour moitié et usufruitier d’un tiers de l’autre moitié, 3) Caroline Elisabeth Hochfeld, rentière à Coblence, héritière de l’autre moitié mère de la défunte
acp 550 (3 Q 30 265) f° 25 du 23.1. – Communauté, mobilier 312, créances 3008, total 3320
Masse passive 120, reste 3200, faisant la moitié 1600
Succession, mobilier 1600, passif 180, reste 1420
1869 (1.7.), Strasbourg 9 (130), Not. Becker (Geoffroi) n° 11.958
Notoriété – (…) avoir parfaiement connu Mad° Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer en son vivant épouse de Monsieur Gaspard Jacques Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille demeurant à Strasbourg, et savoir que ladite D° Ziemer est décédée en cette ville le 2 avril 1865, Qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et qu’elle a laissé pour seuls héritiers savoir a) Monsieur Pierre Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille demeurant à Strasbourg son père comme seul plus proche parent dans la ligne paternelle, pour une moitié en pleine propriété et pour un tiers dans l’autre moitié en usufruit sa vie durant
b) Et Madlle Caroline Elisabeth Hachfeld, majeure sans état demeurant à Hersfeld (ci devant électorat de Hesse, actuellement royaume de Prusse) sa tante comme seule plus proche parente dans la ligne maternelle, pour héritière de la seconde moitié dans la ligne maternelle et pour héritière de la seconde moitié, sauf d’usufruit dont il est question ci dessus
acp 584 (3 Q 30 299) f° 15 du 10.7.
Le blanchisseur de chapeaux de paille Pierre Ziemer cède 4000 francs à Gaspard Jacques Ziemer qui lui constitue une rente viagère de 400 francs
1866 (19.1.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Constitution par Gaspard Jacques Ziemer, ouvrier blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg
sur le tête de Pierre Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg
de 400 francs de rente annuelle et viagère. Cette constitution de rente faite moyennant la somme de 4000 francs payés
acp 550 (3 Q 30 265) f° 25-v du 23.1.
Pierre Ziemer cède à Gaspard Jacques Ziemer ses outils, sa clientèle et les droits qui lui reviennent dans la succession de sa fille
1866 (19.1.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Vente par Pierre Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg
à Gaspard Jacques Ziemer, ouvrier blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg
1) Les outils et ustensiles servant à l’état de blanchisseur de chapeaux de paille et la clientèle y attachée, estimés à 217 francs
2) autres objets mobiliers estimés à 490 francs
3) la part indivise du Sr Pierre Ziemer dans la succession de Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer, épouse du sieur Jacques Gaspard Ziemer constatée par acte reçu Becker Nre ci-dessus enregistré, montant à 968 francs et en une somme de 1725, total 3400 francs
Cette vente faite moyennant 3260 francs, à quoi il y a lieu d’ajouter la somme de 140 francs, montant du passif que le Sr Ziemer se charge de payer, total 3400 francs
Les abandonnements sont faits moyennant un prix représenté par l’engagement que le Sr Gaspard Jacques Ziemer contracte à titre de bail à nourriture, de prendre chez lui le Sr Pierre Ziemer pendant tout le temps qui s’éoulera au jour du décès de ce dernier, de le loger, nourrir à sa table, le chauffer, éclairer, blanchir, de le soigner en cas de maladie et de pourvoir à ses frais de confection et raccomodage des vêtemenst et chaussures et en cas où le Sr Ziemer ne voudroit plus prendre la nourriture chez le Sr Gaspard Jacques Ziemer, ce dernier sera obligé de payer une somme de 200 francs par an
acp 550 (3 Q 30 265) f° 25-v du 23.1.
Gaspard Jacques Ziemer se remarie en 1866 avec la modiste Caroline Eugénie Ballis
1866 (19.1.), M° Geoffroi Becker (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Gaspard Jacques Ziemer, ouvrier blanchisseur de chapeaux de paille à Strasbourg, veuf de Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer d’une part
Caroline Eugénie Ballis, modiste à Strasbourg, fille de Michel Guillaume Ballis, vivant tonnelier et de Sophie Romig sa veuve d’autre part
acp 550 (3 Q 30 265) f° 26 du 23.1. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) argent comptant 4000 francs 2) les valeurs à lui cédées par l’acte qui précède montant à 3400. Le Sr Ziemer déclare mettre en communauté lesdits objets
La future épouse déclare apporter en mariage un mobilier estimé à 1476 francs. Les apports de la future épouse consistent en un mobilier estimé à 339, sa part indivise dans la succession de feu son père & autres successions
Donation par la D° Ballis à la future épouse sa fille, ce acceptant, d’une somme de 2000 francs. Il est donne pouvoir à la veuve Ballis par son fils à l’effet de gérer pendant deux ans lesdites sommes
Donation par le futur à la future d’une somme de 2000 francs, laquelle donation sera caduque en cas de prédécès et donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
Liquidation de la première communauté
1869 (3.7.), Strasbourg 9 (130), Not. Becker (Geoffroi) n° 11.962
Liquidation et partage communauté Gaspard Jacques Ziemer blanchisseur de chapeaux de paille et de Charlotte Wilhelmine Ziemer sa femme
Du 3 juillet 1869. – Ont comparu 1. M. Gaspard Jacques Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille demeurant à Strasbourg, agissant 1. à cause de la communauté de biens légale qui, à défaut de contrat de mariage, a existé entre lui et D° Sophie Charlotte Wilhelmine Ziemer son épouse défunte, 2. et comme cessionnaire, en vertu d’un acte passé devant ledit M° Becker le 19 janvier 1866 des droits qui compétaient au Sr Pierre Ziemer, blanchisseur de chapeaux de paille en la même ville, sur une partie de la succession de ladite défunte, fille de ce dernier, dont il était héritier pour une moitié en pleine propriété et pour un tiers de l’autre moitié en usufruit sa vie durant comme seul plus proche parent dans la ligne paternelle, ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété reçu par ledit M° Becker le premier juillet courant dûment enregistré
2. Mr Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, licencié en droit, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Demoiselle Caroline Elisabeth Hachfeld, majeure sans état demeurant à Hersfeld (ci devant électorat de Hesse, actuellement royaume de Prusse) (…),, Ladite Dlle Hachfeld ayant agit comme héritière pour l’autre moitié, sauf d’usufruit dont il est question ci-dessous, de feu ladite Dame Ziemer sa nièce dont elle était la plus proche parente dans la ligne maternelle, ainsi qu’il résulte de l’acte de notoriété susmentionné.
Observations préliminaires. Lesdits époux Ziemer se sont mariés à Strasbourg le premier mars 1860 sans avoir fait de contrat de mariage (…) La D° Ziemer est décédée à Strasbourg le 2 avril 1865 sans laisser de descendants, de sorte que sa succession est dévolue à son père et à sa tante susdénommés. Après ce décès il n’a pas été dressé d’inventaire, M.Ziemer comparant et ledit Sr Pierre Ziemer, ce dernier en se portant fort pour ladite Dlle Hachfels dont il ne connissait pas le domicile, se sont bormés à faire constater l’actif et le passif des dites communauté et succession par un état de fortune dressé par ledit M° Becker le 19 janvier 1866 et dont le contenu servira de base au présent acte de liquidation et partage.
acp 585 (3 Q 30 300) f° 26-v du 7.7. (succession déclarée le 11 juillet 1866) Communauté, Masse active 3370, intérêts 637, total 3957 – masse passive 230, reste 3370
Succession, moitié de la communauté 3320,masse passive 231, reste 3028, moitié 1544, masse passive 180, reste 1364 dont la moitié revient au Sr Ziemer 682
Droit des parties (…)
Gaspard Jacques Ziemer et Caroline Eugénie Ballis hypothèquent au profit du propriétaire Jean Baptiste Mengus la maison à rez-de-chaussée, trois étages, mansardes, greniers et cave voûtée, construite en pierre, briques et bois
1882 (29.7.), Strasbourg 8 (116), Not. Gustave Edouard Loew n° 14.293
29. Juli 1882. Obligation – sind erschienen Herr Kaspar Jacob Ziemer, Strohhutbleicher & Frau Karolina Eugenie Ballis, seine von ihm hierzu ermächtigte Gattin, beide zu Strassburg wohnend, dieselbe bekennen hiermit
dem mitanwesenden Herrn Johann Baptist Mengus, Eigenthümer in Strassburg wohnend, ein Darlehen von 2400 Mark zu schulden
Hypothekbestellung. Eine in Bodengeschoß drei Stockwerlen, Mansarden & Speichern bestehende Wohnbehausung mit gewölbtem Keller, Rechten & Zubehörden, in Strassburg gelegen, Ecke der alten Fischmarktstrasse wo sie N° 25 führt & der Lungengasse wo sie N° 1 hat, begrenzt einerseits von der Lungenstrasse, anderseits von herrn Unselt, vorn von der alten Fischmarktstrasse, hinten von herrn Simonis
Eigenthumsnachweis. Eheleute Zimmer erkauften die verpfändete Liegenschaft von den Erben der zu Strassburg verlebten Elisabeth Imbach zufolge Vertrags des damaligen Notars Momy in Strassburg vom 1. April 1871, überschrieben am hiesigen Hypotekenamte den 21. desselben Monats Band 1287 mit amtlicher Einschreibung Band 1064 N° 116. Auf den bedungenen Preis zu 53.700 Franken erklären Eheleute Ziemer nur noch die hieunten angegebenen Beträge zuschulden.
Erklärungen. Es erklären Eheleute Zimer 1) daß die bedie in erster Ehe & zufolge Ehevertrags des hiesigen Notars Becker vom 19. Januar 166 in Errungenschaft gemeinschaft leben (…)
Police d’assurance, Rhin et Moselle, n° 30.177, 30. September 1876. Ziemer Gaspar Jacques. 48.000 Mark auf der Liegenschaft des Herrn Ziemer zu Straßburg, Alter Fischmarkt N° 25 gelegen, auf Keller, Erdgeschoß, drei Stockwerke, Mansarden und Speicher stehend mit Steine, Backsteine und Holz gebaut, mit Ziegeln gedeckt, miteibegriffen der Werth aller Dependenzien.