20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 20 – III 37 (Blondel), P 480 puis section 57 parcelle 58 (cadastre)
Autre adresse, 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins
Reconstruite par Justine Maret, veuve du teinturier Jean Bauer (1871) – Détruite lors du bombardement du 25 septembre 1944 – Reconstruite par la société Racostra et l’architecte Jean Gurtner (1950)
Façade vers la place (crépi blanc, le crépi rose correspond au n° 2, mars 2022) – Vue d’angle (avril 2015)
Vue vers 1942, le n° 1 est la maison de gauche (AMS cote 1003 W4 n° 2111)
La maison d’angle face à la porte de Spire est inscrite au nom de Henri Trausch au Livre des communaux (1587). Elle comprend notamment deux auvents, l’un de dix pieds de long, l’autre de trente-et-un pieds et demi de long. Elle revient à sa fille qui épouse le marchand de bois Balthasar Bischoff. Son fils Balthasar Bischoff qui deviendra ensuite consul souhaite en 1641 déplacer les marches d’une façade vers l’autre. Elle appartient de 1666 à 1725 au secrétaire des Quinze Sébastien Nægelin puis à son fils juriste Jean Henri Nægelin. L’archer de la Maréchaussée Claude Toussaux et Elisabeth Roth en sont propriétaires quelques mois en 1725. Le maître maçon Jean Martin Pfundstein est autorisé en leur nom à poser cinq nouvelles marches en pierre qui s’ajoutent aux cinq anciennes. La veuve du maître des grains Jean Henri Obrecht s’en rend propriétaire, la maison revient à sa fille qui épouse le baron Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach. Leur fils François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach la vend en 1803 au marchand juif Meyer Samuel, venu de Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace.
Plan-relief de 1727, la maison est celle qui forme l’angle à droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Cour S et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 46 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades se trouvent de part et d’autre du repère (l). Sur la droite, la façade ouest vers la place à trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, toiture à trois niveaux de lucarnes. A gauche de (l), la façade vers la rue dont la partie (i-j) forme saillie ; le rez-de-chaussée a trois fenêtres auxquelles s’ajoutent deux plus petites sur les côtés de la saillie. A gauche de (h), un portail mène dans la cour S. Le mur (8-9) dépend de la maison à l’est, l’édicule (9-10-1) se trouve à l’angle sud-est. La partie (1-3) forme le fond de la cour, (3-7) la partie droite (ouest). On voit en (4-5) un escalier extérieur.
La maison porte d’abord le n° 52 (1784-1857) puis le n° 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et le n° 1 de la place du Vieux-Marché-aux-Vins.
Plans des Ponts et Chaussées 1823 et 1851 (ADBR, cotes 2 SP 52 et 5 K 123)
Le plan des Ponts et Chaussées dressé en 1851 signale un bâtiment à trois étages, soit un de plus que dans les années 1820, mais l’un des étages doit correspondre aux mansardes. La veuve du teinturier Jean Bauer Justine Maret achète la maison en avril 1870. Elle acquiert de l’Etat une bande de terrain le long de la route nationale (rue du Vieux-Marché-aux-Vins) pour aligner la parcelle. La maison fait partie de celles détruites lors du siège en 1870. Quand Justine Maret revend la maison en 1878 la maison à quatre étages et mansardes, l’acte stipule qu’elle a ajouté deux étages, des mansardes et des greniers. Dans le cadastre, elle passe de 32 fenêtres ordinaires et deux fenêtres au troisième et au-delà à 42 et 45 fenêtres respectivement, le revenu passant de 306 à 825 francs. Justine Maret a par ailleurs fait aménager le rez-de-chaussée occupé par le restaurant Au Vieux-Marché-aux-Vins qui porte au début du XX° siècle l’enseigne Zum Mönchshof (Au Monastère, 1905).
Coupe lors du projet de surélévation, 1870 – Devantures (1901 puis 1906)
Partition du rez-de-chaussée en trois locaux commerciaux, élévations du rez-de-chaussée vers la rue et vers la place (1912), dossier de la Police du Bâtiment
Le propriétaire Milian Steinthal fait poser une nouvelle devanture en 1901, modifiée en 1906. En 1912, il fait déposer la décoration en mosaïque sur la façade et séparer le rez-de-chaussée par des cloisons pour aménager trois locaux commerciaux sous la direction des architectes Falk et Wolf. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme puis le maire délivrent fin 1949 le permis de construire le bâtiment actuel à Emile Monsch, gérant de la société Racostra, et à l’architecte Jean Gurtner. Les travaux commencent en janvier 1950 et se terminent début 1951.
Elévations du bâtiment actuel comprenant un oriel sur chaque façade (1949, architecte Jean Gurtner, dossier de la Police du Bâtiment)
Carte postale du restaurant Mönchhof (Au Monastère) – Papier à lettres du marchand de cigares René Kauss, les bâtiments sont représentés de manière fantaisiste (dossier de la Police du Bâtiment – Rez-de-chaussée et enseigne Bière Pschorr de Munich (Münchener Pschorr Bräu), 1892, photographie de Mathias Gerschel lors de la fête des pompiers (image B.N.U.) –
mai 2022
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Henri Trausch et (v. 1560) Cécile Volmar puis (1570) Salomé von Vessenheim – luthériens | ||
h | Balthasar Bischoff, marchand de bois, et (1588) Salomé Trausch – luthériens | |
1620* | h | Balthasar Bischoff, marchand de bois, consul, et (1614) Catherine Frantz puis (1637) Marie Hirt, veuve du marchand de vins Nicolas Diel – luthériens (cohéritier pour ⅓) Jean Henri Bischoff, et (1659) Ursule Mahler – luthériens |
1666 | v | Sébastien Nægelin, secrétaire des Quinze, et (1652) Marie Elisabeth Kammerer – luthériens |
1705 | h | Jean Henri Nægelin, juriste, et (1725) Marie Salomé Schmidt – luthériens |
1725 | v | Claude Toussaux dit la Garenne, archer de la Maréchaussée d’Alsace, et (v. 1700) Elisabeth Roth – catholiques |
1725 | v | Jean Henri Obrecht, maître des grains, et (1689) Anne Marguerite Zeiss, d’abord (1685) femme de Jean Philippe Schlehenacker puis (1685) de Gérard Lefer, ls deux brasseurs – luthériens |
1735 | h | Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach et (v. 1734) Marie Madeleine Obrecht – luthériens Catherine Marguerite Obrecht (célibataire, † 1761) |
1776 | h | François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach et (1776) Catherine Salomée de Goll – luthériens |
1803 | v | Meyer Samuel, marchand, et (v. 1789) Marie Anne Levy puis (v. 1797) Rachel Levy |
1819 | v | (Georges Louis) Frédéric Grimmer, notaire, et (1820) Susanne Marie Lauth |
1870 | v | Jean Baur, teinturier, et Jeanne Masselot puis (1847) Justine Maret. |
1878 | v | Joseph Mennrath, brasseur, et (1860) Sophie Gnædig |
1898/ | v | Milian Steinthal (Moïse Steinthal), marchand, et (1892) Pauline Victor |
1924* | v | Journal d’Alsace et de Lorraine, société anonyme |
1929- | v | Esca, société anonyme d’Epargne et de capitalisation |
1937* | v | Racostra Radio comptoir s.a.r.l |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation :
(1765, Liste Blondel) III 37, M. de Zugmantel noble
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Boulach (noblesse), 15 toises, (-) pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 480, Grimmer Frédéric, notaire royal – maison, sol, cour – 1,83
Locations
1621, Jean Kempner, peintre
1776, Jean Daniel Ensfelder, notaire
1827, Frédéric Grimmer, notaire (futur propriétaire)
1832 (cave), Jean Baptiste Gross, marchand de vins
1869, Laurent Hoffherr, notaire
1875, société Henninger et Fils, brasserie Stern, de Francfort-sur-le Main
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 290-v
Henri Trausch règle pour sa maison d’angle face à la porte de Spire 1 livre 4 sols 8 deniers, à savoir un auvent (10 pieds de long, saillie de 5 pieds), un escalier de cave bordé de deux murets (7 pieds ½ de large, 4 pieds de saillie), au-dessus une cheminée (4 pieds de large, 1 pied ½ de saillie), en outre un auvent (31 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de saillie), devant la porte d’entrée neuf marches en pierre (14 pieds de large) avec deux hauts murets et une plate-forme (saillie de 5 pieds 9 pouces en tout), item au bas de la même maison un escalier menant à l’écurie (5 pieds de large, 3 pieds ½ de saillie)
Anderseit am Hindern Weinmarckt Von der Kohlschewren vntz ane die Mang wider hinab gemessen
Heinrich Trausch hatt ein Eckhauß an der Zwerchgassen, gegen dem Speÿrthor, daran ein Wettertächle x schu lang, v schu herauß, Darunder ein offene Kellerstege mit Zweÿen Neben meürlin vii+ schu breÿt, iiij schu herauß, darüber ein vßgestossen Kemmatt iiij schu breit, i+ schu herauß, Aber ein Wettertach xxxi+ schu lang, vi+ schu herauß, Vor derselben Haußthüer Neün steinene Tritt ober einander xiiij schu breÿt, sampt zwo hohen Mauren vnd der Prütschen v schu ix Zoll herauß, Mehr Vnden ane demselben Hauß ein offene stegen Zum Stall v schu breit, iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. iiij ß. viij d.
1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 403
Elisabeth Toussaux doit 5 sols pour avoir modifié cinq marches devant sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins face à la porte de Spire, la première a 9 pieds 3 pouces de long et les quatre autres seront faites en proportion. Le contribuable suivant est Anne Marguerite Obrecht
Elisabet Toussaut dit La Garene des Archers beÿ der Marechaussée Haußfrau, Solle von den geänderten fünff Steinern Stafflen Vor Ihrer gegen dem Speÿrthor vf dem alten weinmarckt gelegenen behaußung, deren die Erste 9 sch. 3. Zoll lang, Und die 4. andere nach proportion gemacht werden sollen, Jahrs auf Michaelis und laut Prot: de 1725. fol. 181-b A° 1729. I.mo, 5 ß
Jetzt f. Anna Margreth Obrechtin
(Quittungen, 1726-1741)
Neuzb fol 188
1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 188
Même loyer porté ensuite au nom de Sigefroi François Auguste Zorn de Bulach
alzb. 403
Frau An: Marg: Obrechtin Erben sollen von den geänderten fünff stafflen von stein vor Ihre gegen dem Speÿr thor auf dem alten weinmarckt gelegenen behaußung, deren die erste 9 schuh 3. Zoll lang, und die vier andere nach Proportion gemacht werden sollen, Jahrs auf Michaelis (id est 29. sept.) 5 ß
(8 vendemiaire)
(Quittungen 1741-an 10)
C 138
jetzt Jr. Siegfried Frantz August Zorn von Bulach XXI
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Triumvir de la Monnnaie, Balthasar Bischoff demande l’autorisation de faire des travaux dans la maison où habitait sa mère face à la porte de Spire. Il souhaite supprimer d’un côté les marches (7 pied ½ de large) pour les transférer de l’autre côté où elles se trouvaient par le passé, en proposant le témoignage de vieilles gens.
(f° 15-v) Zinstag den 15. Junÿ – H Balthasar Bischoff wegen seiner behaußung beÿm Speÿrthor
2. H Balthasar Bischoff dreÿer d. Müntz angebracht, were im werck begriffen, seine behaußung gegen dem Speÿrthor über, welche hiebevor sein Mutter bewohnt, anderwerts Zu bawen, dabeÿ gewillt, beÿ dem eingang des haußes, die stafflen vff der einen seiten, so 7 ½ schu breit, zu quittiren, vnd weg zu thun, bitt Ihme vff der andern seitern, so viel alß dise stafflen außtrag. ane platz wider zu erhorgeiren*, verhoffe es dieße ehre* Zu erlang*., weilen hiebeuor aber vff der seiten, da er ietz platz suche, die stafflen geweßen, werd. also allein die vorige gerechtigkeit wider gesucht werde & berufft sich vff ettlich alte benachbarte, denen diese bewentnuß noch wol bewußt seÿe. Ist nach eingenommem augenschein Ihme willfarth worden.
1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Le maître maçon Jean Martin Pfundstein demande au nom d’Elisabeth Toussaux d’ajouter devant sa maison face à la porte de Spire cinq marches en pierre aux cinq qui s’y trouvent déjà et n’ont que 5 pieds de large. La première aura 9 pieds 3 pouces de long, les quatre autres seront faites en proportion. Les préposés donnent leur accord moyennant paiement de 5 sols par an. Le maître maçon rapporte la proposition à la propriétaire qui l’accepte.
(f° 181-v) Dienstags den 11. Sept. 1725 – Elisabeth Toussaut dit la Garaine weg. 5. steinerner Stafflen
Johann Martin Pfundstein der Maurer, bittet Mghh. unterth. daß Elisabetha Garaine des Archers de la Marechaussée haußfrauen möchte vergönnet werden, daß Sie ane statt Ihrer fünff Steinern stafflen vor Ihrer gegen dem Speÿrthor liegenden behaußung welche nur 5 schuhe breit waren, dörffe fünff andere steinere staffel legen laßen, davon die Erste Neun schuh und dreÿ Zoll lang, die übrige Vier aber nach proportion gemacht werden sollen. Erk. Sollen von solcher newgemachten fünff Staffeln Jährlichen fünff Schilling d bodenzinß bezahlt werden, welches Mr Pfundstein an referendum genommen. Elisabeth Toussaut aber solchen nachgehendts übernommen.
Description de la maison
- 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines, dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins
nouveau N° / ancien N° : 39 / 52
Samuel
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie
(Légende)
Ponts et Chaussées (décembre 1823, cote 2 SP 52)
N° 52. Toute en pierre, bonne. 2. Etages. Une latrine en saillie sur la route & dont les murs sont lézardés.
(1851, sote 5 K 123)
N° 52, Grimmer, Notaire 3 E P S (3 étages en pierre, solide)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 236 case 3
Grimmer Frédéric, notaire royal
P 480, sol, maison & cour, Vieux marché aux vins 52
Contenance : 1,83
Revenu total : 306,95 (306 et 0,95
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 782 case 1
Grimmer Frédéric, notaire
1870 Baur Jean la veuve
1879 Mennrath Joseph Wirth
1898/99 Steinthal Milian, Kaufmann / und Ehefrau Paula geb. Victor in Gg.
(ancien folio 530)
P 480, maison, sol, place du vieux marché aux vins 1
Contenance : 1,83
Revenu total : 306,95 (306 et 0,95)
Folio de provenance : (236)
Folio de destination : gestört (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
1871, Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Grimmer Frédéric f° 530, P 480, revenu 306
P 480, maison
Revenu total : 825,95 (825 et 0,95
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 45
1874, Augmentations – Baur Johann Wtt. f° 530-I, P 480, maison, revenu 825, Neubau, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874
Cadastre allemand, registre 31 f° 306 case 3
Parcelle, section 57, n° 58 – autrefois P 480
Canton : Alter Weinmarktplatz Hs N° 1 / Place du Vieux Marché aux Vins N° 1
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,95
Revenu : 7800 – 15.500 – 19.000
Remarques, Neubau 1914
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 3521
Steinthal Milian und Ehefr.
1924 Journal d’Alsace et de Lorraine, société anonyme
1932 Hollaender Ernest Emile négociant
(clos 1932)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 3958
Borach Eugen Raymund, Ingenieur
1918 Landwirtschaftliche Landes Zentralkasse für Els. Lothr;
1929 Esca, société anonyme d’Epargne et de capitalisation
1941 Esca, Aktiengesellschaft
(172)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5872
Racostra Radio comptoir s.a.r.l
(336)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins p. 136
52.
Pr. de Bulach, Baron François Auguste assesseur de – Noblesse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Alter Weinmarckt (Seite 190)
(Haus Nr.) 20
Schapf, Restaurateur Zum Mönchshof. 04
Miss, Manufakturwarenh. 1
Dumstrey, Redakteur. 2
Wolffs, Telegr.-Bureau. 2
Reichmann, Kaufmann. 3
Kampe, Kauffmann. 4
Hübscher, Rottenarbeit. 5.
Annuaire d’adresses 1895 – Alter Weinmarckt, S. 161 (i 306)
20
Oertel, Friseur. 0
Missmer, Wirth. 0
Annuaire d’adresses 1900 – Alter Weinmarckt, S. 170 (i 343)
20
Missmer, Restaurateur, Pschorr-Bräu. 0
Theodore, Hemdenfabrik. 1
Schüller, Eisb.-Betr.-Secr. 2
Annuaire d’adresses 1910 – Alter Weinmarckt, S. 237 (i 420)
20
[Steinthal, L., Hohenlohestrasse 24, E]
Heyberger, W., Zentr.-Automat. 01
Filkin, A., Cito, Garderob.-Klinik. 2
Spahn, K., Dentist. 2
Schönfeld, O., Küchenchef. 3
Uetz, K., Magazinverw. 3
Hörd, P., Kaufmann. 4
Hetzel, M., Tagner. 5
Mok, J., Strassb.-Schaffn. 5
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 21)
20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (dossier I, 1870-1982)
Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth sont autorisés en mars 1870 à ajouter un troisième étage. L’architecte G. Hagenbüchle fait poser en 1888 une canalisation. Le propriétaire Milian Steinthal fait poser une nouvelle devanture en 1901, modifiée en 1906 par l’architecte Oberthür. En 1912, Milian Steinthal fait déposer la décoration en mosaïque sur la façade et séparer le rez-de-chaussée par des cloisons pour aménager trois locaux commerciaux sous la direction des architectes Falk et Wolf. Il fait ensuite transformer le premier étage.
Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944.
Mme Lucien Levy née Edith Schereschewsky demande en 1947 l’autorisation d’ouvrir une baraque de vente.
Emile Monsch, gérant de la société Racostra dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Jean Gurtner. La Police du Bâtiment impose des conditions mais revient sur sa proposition d’aménager des arcades le long de la place. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme puis le maire délivrent le permis de construire fin 1949. Les travaux commencent en janvier 1950 et se terminent début 1951.
Locataires du restaurant. Hinner et Lœscheritz, 1871 – Charles Schwartz, 1888 (café au Vieux-Marché-aux-Vins) – Jean Conrad, 1903 (restaurant Au Monastère, Mönchshof) – Gœggel et Rosenfelder, 1906-1912 (société Distributeur du Centre, Central-Automat G.m.b.H.) – 1909 Wolfgang Heyberger et Georges Cremer (S.à.r.l. Distributeur du Centre)
Bureau de renseignements A. Lux (1897) – Atelier du chemisier Sylvain Théodore (premier étage, 1897) – Gertrude Marcus, 1908 (Clinique de la garde robe, Cito) – dentiste Charles Spahn (1910)
Fabrique alsacienne de parapluies (1912-1915) transporteur Rodolphe Mosse (entresol, 1912) veuve Othon Koch (boucherie-charcuterie1912)
Frères Rœchling (1912), M. Herweh (1912), Henri Millot (1920), société anonyme des transports Jonemann (1920), cabinet d’affaires Lotz et Nibel (1933)
marchand de cigares René Kauss (1912), opticiens Meschenmoser (1919), société Dactyle-Office (1921), agence de voyages F. Le Bourgeois (1925), Journal d’Alsace et de Lorraine (1927, 1938), Darstein (confiserie, rue des Pucelles, 1928, 1942)
Meubles Brille et Compagnie (1952), société Chaud-Froid (1952), établissement Cawé (1954-1961), société Centrale, Machines à coudre (1955-1973), meubles Best (1970), (1952), agence immobilière Résidence 2000 (1972) puis société Radio Auto Service (1975-1976), agence de voyages Ayme Tours (1976)
Sommaire
- 1870 – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom de la dame Bauer, propriétaire de la maison sise 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins, l’autorisation d’ajouter un troisième étage. Croquis joint – L’agent voyer note que la façade vers la place est alignée, sans avance, celle vers la rue dépend de la grande voirie
- 1871 – L’entrepreneur A. Bedicam demande au nom des sieurs Hinner et Lœscheritz (café et restaurant, locataires de Mme Bauer) l’autorisation de défaire le pavage
- 1888 – L’architecte G. Hagenbüchle (22, Faubourg de Pierre) demande au nom de Charles Schwartz (dépôt de bière, 6, rue du Fossé des Tanneurs) l’autorisation de poser une canalisation au sous-sol du café au Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation – Dessins sur calque
1888 – Droits acquittés pour un embranchement de canalisation et un soupirail
1888 – Les services municipaux constatent que Charles Schwartz (café au Vieux-Marché-aux-Vins) a posé sans autorisation une lanterne - 1897 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Lux (bureau de renseignements) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – A. Lux doit déplacer l’enseigne qui est à moins de 65 centimètres de la propriété voisine – L’enseigne a été déplacée, décembre 1897
- 1899 – B. Netter se plaint que la fosse de son voisin Steinthal (brasserie Pschorr) n’est pas étanche – La Police du Bâtiment constate les faits. Elle écrit à Steinthal (demeurant 36, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) qui répond que le tuyau de descente de son voisin n’est pas bien engagé – Travaux terminés, février 1900
- 1897 – Le chemisier Sylvain Théodore (atelier au 32, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demande l’autorisation de poser une enseigne à son futur atelier au premier étage de la maison à l’enseigne au Vieux-Marché-aux-Vins (Pschorr). Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation
- 1901 – Milian Steinthal est autorisé à poser une nouvelle devanture 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Travaux terminés, mars 1901 – Dessin
1901 (février) – L’atelier Griesbach et Grossmann (peintre décorateur) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation - 1902 – B. Netter (propriétaire du 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) se plaint de son voisin Steinthal (fabricant de meubles, propriétaire du débit de boissons Au Vieux-Marché-aux-Vins), à savoir de la cheminée, de tuyaux en terre qui dégagent de mauvaises odeurs – Des travaux ont eu lieu, avril
- 1903 – Jean Conrad (restaurant Au Monastère, Mönchshof) se plaint de ses cabinets de toilette que le propriétaire Steinthal refuse de réparer.
- 1904 – La Police du Bâtiment constate qu’il y a deux drapeaux posés sans autorisation au débit Au Monastère – Jean Conrad fait remarquer qu’il portent l’inscription de N. Miss, locataire du premier étage – N. Miss est autorisé à poser une enseigne plate
- 1906 – L’atelier Griesbach et Grossmann (peintre décorateur, 41 quai des Bateliers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le débit Au Monastère. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prolongation – Travaux terminés, juin
1906 – La Police du Bâtiment constate que l’architecte Oberthür (27, rue des Serruriers) fait modifier les devantures sans autorisation – Demande – Autorisation – Dessin – Droits acquittés pour neuf baies - 1906 – Les sieurs Gœggel et Rosenfelder (société Distributeur du Centre, Central-Automat G.m.b.H.) demandent l’autorisation de poser deux enseignes électriques, une lampe et deux volets roulants – Croquis – Commentaires de la Police du Bâtiment – Autorisation – Dessins
1907 (février) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un drapeau publicitaire – L’objet est retiré
1907 (mai) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, libellé Central Automat, Kaffee-Conditorei (Distributeur du Centre, Café et confiserie) – Autorisation – L’enseigne est posée
1907 (août) – Le commissaire de police autorise les mêmes à entreposer quatorze bouteilles d’acide carbonique au sous-sol
1912 – La trésorerie municipale demande le paiement des droits pour le restaurant à distributeurs (Automaten-Restaurant), propriétaire Milian Steinthal, demeurant 24 avenue de Hohenlohe, ensuite avenue de la Marseillaise) – L’enquête montre que l’autorisation a été accordée en 1906 à la société Gœggel et Rosenfelder qui a fait faillite – Le maire envoie une injonction de payer. Le propriétaire répond que le volet roulant a été posé quelques semaines plus tôt par sa locataire la veuve Koch – La Police du Bâtiment estime que les droits non payés pourraient être enregistrés comme créance irrecouvrable - 1908 – Gertrude Marcus (Clinique de la garde robe, Cito, Garderoben-Klinik, 1.a quai Kellermann) demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires (premier étage) – Les enseignes sont posées
- 1909 – Wolfgang Heyberger et Georges Cremer (S.à.r.l. Distributeur du Centre) demandent l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au rez-de-chaussée (courrier de la Division I). La Police du Bâtiment constate que le local n’a que 3,35 mètres de haut au lieu des 3,50 mètres réglementaires, la cuisine à l’étage est conforme aux prescriptions. La cloison entre les cabinets d’aisance pour hommes et pour femmes est posée.
- 1910 – Le dentiste Charles Spahn (deuxième étage) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates au deuxième étage et une plaque émaillée – Autorisation
1912 – Le même demande l’autorisation de poser une double enseigne sur verre (sans saillie) – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin
1913 – Le même demande l’autorisation de poser deux enseignes – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin - 1910 (novembre) – Milian Steinthal (marchand de meubles demeurant 27, rue de la Haute-Montée) demande l’autorisation de poser des cloisons au rez-de-chaussée pour aménager plusieurs magasins et de déposer la décoration en mosaïque sur la façade – La Police du Bâtiment écrit aux architectes Falk et Wolf (27, rue de la Haute-Montée) concernant l’accès aux cabinets d’aisance. Les architectes modifient les dessins – Autorisation d’aménager trois locaux commerciaux, novembre 1911, annulée par la suivante – Dessin – Calcul statique – Nouvelle autorisation, janvier 1912 – Dessins – Rectification du calcul statique – Entrepreneur, Urban à Illkirch-Graffenstaden
Déclaration d’ouverture du chantier, 28 janvier 1912
1912 (février) – Les mêmes sont autorisés à modifier le premier étage – Plan – Calcul statique
1912 (avril) – La Police du Bâtiment ne délivre pas le certificat de réception finale parce qu’il n’y a qu’un cabinet d’aisance pour les trois magasins – Les travaux doivent être conformes au dessin. D’autres cabinets devront être aménagés dans les deux ans – Le certificat de réception finale est délivré, mai 1912
1914 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que les cabinets d’aisance ne sont pas aménagés – René Kauss certifie sur papier à lettres illustré qu’il ne se sert presque jamais des cabinets – Milan Steinthal argue sur papier à lettres illustré que la place manque pour aménager des cabinets supplémentaires – La Police du Bâtiment accepte les arguments et classe le dossier. - 1912 – La fabrique alsacienne de parapluies (Elsässische Schirmfabrik G.m.b.H., 8.a boulevard de Cronenbourg) – Une autorisation a déjà été délivrée pour une enseigne plate, une lampe électrique, en outre pour une lampe électrique et trois enseignes perpendiculaires. La lampe est fixée à 2,30 seulement du sol.- Autorisation de poser une lampe électrique et deux enseignes perpendiculaires en forme de parapluie (30 avril) – Autorisation de poser une lampe électrique et une enseigne plate (avril 1912)
1912 (juillet) – La même demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation
1915 – La fabrique alsacienne de parapluies informe la Police du Bâtiment qu’elle ne détient plus le local commercial - 1912 – Les frères Levy (peintres en bâtiment, 140, Grand rue) demandent de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation (mai 1912) – Travaux terminés, avril
- 1912 – Le transporteur Rodolphe Mosse (Annonces, Expedition, à l’entresol) demande l’autorisation de poser une enseigne plate et deux enseignes dont la saillie est supérieure à 16 centimètres. – Autorisation – Les enseignes sont posées
- 1912 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Othon Koch (boucherie-charcuterie) a posé sans autorisation un volet roulant – Demande – Autorisation
- 1912 – Les frères Rœchling demandent l’autorisation de poser trois enseignes plates – Autorisation
- 1912 – M. Herweh demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
- 1912 – Léopold Schillio (enseignes sur verre, 8, rue du Dragon) demande au nom du marchand de cigares René Kauss (19, rue Thiergarten) l’autorisation de poser deux enseignes sur verre sans saillie – Autorisation – Les enseignes sont posées
1913 – Le fabricant de marquises E. Hagenstein (1.b, rue de l’Angle à la Robertsau) demande au nom de René Kauss l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Croquis
1913 – René Kauss est autorisé à poser huit enseignes plates – René Kauss rectifie sa demande, il y a sept et non huit enseignes. - Commission contre les logements insalubres. 1905, remarques en quatre points (dont nettoyage du toit vitré), propriétaire L. Steinthal, demeurant rue de la Haute-Montée
1905. Le restaurateur Schapf demande une inspection – Milian Steinthal (sur papier à lettres L. Steinthal, fabrique de meubles et décoration intérieure) répond que les travaux ont été faits – La Police du Bâtiment constate que la gouttière fuit encore malgré les réparations
1906. La maison a été entièrement réparée
1915. Un locataire du quatrième étage se plaint que son logement est humide – Le propriétaire Steinthal fait faire les réparations
1915. Commission des logements militaires, remarques en six points
1916, Idem
1919. Eugénie Schmitt aurait des orphelins en pension. Il n’y a personne de ce nom dans la maison - 1919 – Les entrepreneurs Sigel Frères (peinture et vitrerie) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord, droits perçus
- 1919 – La Police du Bâtiment constate que les opticiens Meschenmoser frères ont posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Demande de poser un pince-nez en tôle au nouveau magasin – Autorisation
1920 – Les opticiens Meschenmoser demandent l’autorisation de poser un tableau comprenant un baromètre sur un des piliers de leur devanture
1921 – La Police du Bâtiment constate que les opticiens Meschenmoser frères ont posé sans autorisation une enseigne – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire Kodak – Autorisation - 1920 – Henri Millot demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Autorisation de poser une enseigne (mars) – Autorisation de poser deux enseignes (décembre) – Les enseignes sont posées
- 1920 – La société anonyme des transports Jonemann demande l’autorisation de poser une enseigne en tôle entre le premier et le deuxième étage – Autorisation
Même demande par les frères Sigel, peintres, au dos de la requête précédente – Dessin - 1921 – La société Dactyle-Office (N.A. Leblanc et Compagnie) demande l’autorisation de poser une enseigne sous verre – Accord
Idem, autorisation de poser deux enseignes provisoires sur toile – Prolongation accordée jusqu’en novembre
1922 (avril) – Le gérant argue de mauvaises affaires pour solliciter une nouvelle prolongation
1922 (octobre) – Les anciennes enseignes sur toile sont remplacées par deux enseignes plates sur verre - 1925 – L’agence de voyages F. Le Bourgeois transfère ses bureaux du 1, rue du Vingt-deux-novembre au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation de poser une enseigne
- 1927 – Le Journal d’Alsace et de Lorraine (ancien Journal d’Alsace et Courrier du Bas-Rhin) informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré le fil, et non une antenne de T.S.F. posé entre le 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins et le 32, rue du Jeu-des-Enfants.
- 1928 – La société P. E. Darstein (confiserie, rue des Pucelles) qui ouvre une filiale dans la maison demande l’autorisation de modifier les enseignes sur verre
Les frères Sigel fournissent un dessin – Autorisation - 1934 – Le cabinet d’affaires Lotz et Nibel (3, rue des Orfèvres) qui a quitté les lieux en octobre 1933 retire son enseigne
- 1934 – Le maire notifie la société Esca de faire ravaler les façades
- 1938 – Le Journal d’Alsace et de Lorraine demande l’autorisation de construire un guichet de vente dans une devanture – Dessin – Autorisation
1938 – Le même demande l’autorisation de poser un texte sur calicot – Autorisation à titre exceptionnel pour deux mois - 1942 – La société Darstein renonce à rouvrir sa filiale au Vieux-Marché-aux-Vins par manque de marchandises mais se réserve le droit de la rouvrir ultérieurement. La Police du Bâtiment déclare que les droits restent dus pour le store
- 1946. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Certificats de sinistré remis à P. E. Darstein, à H. Couard, demeurant à Grendelbruch, pour son commerce de charcuterie et conserves
- 1947 – Mme Lucien Levy née Edith Schereschewsky (16, rue des Carmes au Neudorf) demande l’autorisation d’ouvrir une baraque de vente au lieu de son ancien magasin 64, Grand rue (Paris Chemises) – La Police du Bâtiment répond que la baraque n’est pas soumise à son autorisation
- 1949 (janvier) – L’architecte Jean Gurtner (2, rue du Noyer) demande un permis de construire pour le bâtiment Racostra
1949 (mars) – La Police du Bâtiment impose des conditions (emplacement de la porte du 2, place du Vieux-Marché-aux-Vins, hauteur limitée à quatre étages, outre un étage en retrait de 80 centimètres, taille et répartition des ouvertures)
1948 (août- – Emile Monsch, gérant de la société Racostra (6, rue des Francs-Bourgeois) dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment (parcelle section 57 n° 58) sous la direction de l’architecte Jean Gurtner. La Division VI propose d’accorder aux différents propriétaires une dispense concernant la surfaces des cours. « Pour remédier au manque de surfaces constructibles, nous avons proposé une modification de l’alignement avec aménagement d’un portique public. Dans sa lettre du 3 mai 1949, l’inspecteur départemental de l’Urbanisme fait remarquer que cette solution a pour effet de réduire le volume de la place du Vieux-Marché-aux-Vins, déjà exiguë. En définitive, nous maintenons l’alignement légal en vigueur et proposons d’accorder aux riverains sinistrés une dérogation pour la dimension des cours. Cette dérogation est justifiée à condition que les cours soient contiguës entre elles.&$&»
Plans de situation (section 57, parcelle 46 et parcelles 57 à 59)
Etude, plan de masse (arcades vers la place) par le Service municipal d’architecture (février 1949)
La Police du Bâtiment se déclare satisfaite de la silhouette et de la masse du bâtiment à construire. Elle demande en outre que 1) les lucarnes simples et non jumelées aient un style uniforme, 2) les arêtes des oriels doivent être remplacées par des arrondis ou des pans coupés, ou, en conservant leur forme, les fenêtres devront se trouver au nu du mur, 3) les fenêtres seront telles qu’on distingue les battants du cadre dormant.
1949 (septembre) – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord (route nationale 4, point kilométrique 44.910
1949 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Emile Monsch, gérant de la société Racostra, le permis de construire un bâtiment de rapport 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
1949 (décembre) – Le maire délivre le permis de construire
1950 (janvier) – L’architecte Jean Gurtner déclare que les travaux commenceront le 5 janvier aux n° 20 (propriétaire société Racostra) et n° 22 (Hemmendinger)
Les Associations syndicales de reconstruction font remarquer que le pignon arrière du 25, rue du Jeu-des-Enfants, mitoyen des bâtiments à construire, a été refait en 1949 sans tenir compte des fondations. – La Police du Bâtiment constate que la reprise en sous-œuvre est conforme aux règles de l’art.
1950 (avril) – Le préfet accorde dérogation à l’article 3 alinéa 2 du Règlement sanitaire départemental en date du 6 septembre 1948
Suivi des travaux – Janvier 1950, démolition, enlèvement des décombres. Mars, on coule les fondations en béton et les murs du sous-sol. Avril, les travaux en sont au premier étage. Juin, le gros œuvre continue au cinquième étage. Juillet, le gros œuvre se termine, le toit est couvert de tuiles plates. Septembre, on pose les cloisons intérieures, les installations électriques sont terminées. Octobre, les plâtriers travaillent, Janvier 1951, la plâtrerie est terminée sauf au rez-de-chaussée. Mars, le parquet est posé, les soupiraux aussi. Mai, juin l’aménagement intérieur se termine, le crépi est en cours. La réception finale ne donne lieu à aucune observation, si ce n’est que les matériaux du béton armé au sous-sol ont été vérifiés après-coup.
1951 (juin) – Le maître ramoneur Robert Dorn délivre un certificat de conformité
1954 (mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un certificat de conformité.
1954 (octobre) – Le commissaire de police remet à Emile Monsch une notification concernant un immeuble sis 65, rue de Rochechouart à Paris - 1951 (octobre) Emile Monsch écrit au président de l’association de reconstruction que les fondations du mur mitoyen avec Beck-Schwaab n’ont pas été faites à cinq mètres de profondeur comme l’imposait l’ingénieur conseil – La Police du Bâtiment constate que les travaux correspondent aux plans et qu’elle n’a donc pas à intervenir.
- 1952 – Les meubles Brille et Compagnie (rue du Marais-Vert) demandent l’autorisation de poser une enseigne à leur salle d’exposition 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Dessin – Autorisation de poser une enseigne au néon en lettres détachées – L’enseigne est posée
- 1952 – La Police du Bâtiment constate que la marche de l’entrée occupe la voie publique sur une largeur de 33 centimètres et une longueur de 1,74 mètre. Croquis – L’affaire est classée jusqu’à nouvel ordre
- 1952 – La société Chaud-Froid demande l’autorisation de poser deux inscriptions sur la devanture. – Autorisation de poser une enseigne plate
- 1954 – L’établissement Cawé (textiles en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à double face – Dessin – Autorisation
1961 – L’avocat Rothenbach déclare que la société Cawé surcharge le plancher du premier étage qu’elle loue. La Police du Bâtiment constate que la société a déménagé.
1961 – L’établissement Cawé déclare qu’il a transféré ses bureaux 18, quai Rouget de l’Isle - 1955 – La société Centrale, Machines à coudre demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
1955 – La Police du Bâtiment constate en décembre que la même a fait poser sans autorisation deux enseignes sous verre – Demande – Autorisation
1959 – La société déclare avoir remplacé le libellé d’une enseigne lumineuse (Phœnix par Gritzner)
1968 – La société déclare avoir déposé l’enseigne lumineuse
1973 – La Police du Bâtiment constate que la société a fait poser sans autorisation une double enseigne lumineuse – Le magasin est fermé, l’enseigne enlevée. - 1956 – La société Racostra a l’intention de se défaire de l’immeuble sis 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins en faveur d’Emile Monsch. Elle demande un certificat pour le service de l’enregistrement et des Domaines – La maire délivre le certificat
- 1970 – Les meubles Best demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation
- 1972 – La Police du Bâtiment constate que l’agence immobilière Résidence 2000 a posé sans autorisation une enseigne lumineuse, à la place de son prédécesseur les meubles Best – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
1973 – L’agence demande l’autorisation de poser trois caissons lumineux – Dessin – Autorisation - 1975 – La société Radio Auto Service (21, rue de la Krutenau) demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses doubles et une enseigne lumineuse simple (anciens locaux de Résidence 2000) – Photographie de l’ancienne enseigne – Autorisation – Les enseignes sont posées
1976 – La société qui quitte les locaux le 31 juillet 1976 demande à être exemptée du droit pour la durée ultérieure. Refus. - 1976 (juillet) – La société Ayme Tours (40, rue Aubry-et-Rau) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Ayme Voyages au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (propriétaire, Rusch). Croquis (Résidence 2000 sur la droite, Ayme Voyages sur la gauche) – Autorisation – L’enseigne est posée
1976 (septembre) La même demande l’autorisation de poser un caisson lumineux – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée - 1975 – L’entreprise André Nonnenmacher (24-a route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Les travaux n’ont pas eu lieu, décembre 1977
Autres dossiers – 1198 W 299 (volume 2, 1988-1997)
1540 W 319 (modification des devantures, 2002)
1688 W 1625 (fermeture de balcon, 2011-2012)
709 W 280 – place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 1 (1942-1990)
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom de Henri Trausch au Livre des communaux (1587).
Henri Trausch a des enfants de Cécile Volmar à partir de 1561
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 11-v, n° 52)
1561. H. Heinrich Trusch, Cecilia Volmarin, Heinrich (i 29)
Il se remarie en 1570 avec Salomé, fille de Laurent von Vessenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 8)
1570. Herr Heinrich Trusch vnd J. Salome Herr Lorentz von Vessenheim tochter von Straßb. den 3. ( 146)
La maison revient à sa fille Salomé Trausch qui épouse en 1588 Balthasar Bischoff, fils du marchand de bois Balthasar Bischoff
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 8, n° 23)
1588. Balthasar Bischoff H Balthasar Bischoffs des holtzherrn verlasener Son H Salome Herrn Heinrichen Trauschen tochter. 11. Junÿ (i 10)
Devenu assesseur des Quinze, Balthasar Bischoff meurt le 20 août 1620. Le consul en fonction invite les membres du conseil à assister aux obsèques qui ont lieu le 22 août
1620 Conseillers et XXI (1 R 102)
(f° 217-v) Montags den XXI. Augusti. – H. Balthasar Bischoff begraben.
der Regirend Herr Ammr. Zeigt ahn, nach dem gestrigs tags Herr Balthasar Bischoff 15.hener, Zu anfang d. Ambtpredigt gestorb. so würde man ihn morgenden tags vmb 2. vhr nach mittag Zur erden bestatten Ließen Witib vnd Kind, meiner Herren Zur Leicht einladen. Wer nun dem herren die letste ehr erzeig. wolle, könne sich einstellen.
Salomé, veuve de l’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff, pour laquelle agissent son tuteur et Balthasar Bischoff le jeune, dépose une somme à la Tour aux deniers.
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 30-v) Zinstag den 28. Januar. 1623. Vogteÿ geldt angelegt – Herr Matthæus Zeiger, alt Ammeister, als vogt Fr. Salome, weÿland herrn Balthasar Bischoffs XV. seeligen hinderlaßener wittib hat per Herren Balthasar Bischoff den jüngeren angelegt 250 h.
Haben Ihr darumb Zukauffen geben 12 h 10 ß. Vff Conversion: Pauli fallend. Ing. fol. 77.
1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
(f° 23) Sambstags den 16. Februarÿ a° 1628 – Abloßung
H Balthasar Bischoffs W. Salome Trauschin Abgelöst, so vff Conuers. Pauli aô 1623.Inß vogteÿgelt angelegt w. 26 fl. d. A* 500 fl. mit 125 fl. od. 62 lb 10 ß
La maison revient à son fils Balthasar. Fils de l’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff, il épouse en 1614 Catherine, fille du receveur de Saint-Marc Jean Joachim Frantz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 134-v, n° 7)
1614. 22. Februarÿ. Hr Balthasar Bischoff der Jung: H. Balthasar bischoffs, mein. gnädig. H. fünfzeh. einem, ehelicher Son, J. Catharina, H Johann Joachim Frantzen Schaffners Zu St. Marx Eheliche Tochter (i 137)
Triumvir de la Monnaie, Balthasar Bischoff se remarie en 1637 avec Marie, veuve du marchand de vins Nicolas Diel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39)
1637. Hr Balthasar Bischoff dreÿer an d. Stattmüntz und Kirchenpfleg. Zum Alten St. Peter, Fr. Maria Hr. Niclaus Dielen weinhändlers nachgel. wittib, zum Alten St. Peter 26. 7.bris (i 40)
Fille du jardinier Tobie Hirtz, Marie Hirtz épouse le tailleur Nicolas Diel en 1617
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 191 n° 1222)
1617. Dominica 2 Trinitatis. Niclaus Diel der Schneider Vnd Jungfrau Maria, Tobias Hürtzen d. Gartners hinderlaßene Tochter (i 409)
Le marchand de bois Balthasar Bischoff loue la maison au peintre Jean Kempner (il ne faut pas confondre cette maison et une autre qui se trouve le long du fossé intérieur près de la porte de Spire et qui appartient aussi à Balthasar Bischoff)
1621 (30. Octobris), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 81-v
Leyhenung Hrn Johann Kempeners des Mahlers vber ein Behausung
Erschienen H Balthasar Bischoff holtzhendler vnd Burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt Johann Kempner des Mahlers vnd burg. alhie
bekant das er demselb. sein Behausung alhie geg. dem Speyr Thor so eckhauß einseyt neben Veltin Sauren dem Kueffer and. seyt neben N dem Schreyber auff d. Gartner Stuben In d. Steinstraß geleg. derselben Zweÿ Jar lang die nechsten vor weÿhenachten nechst künfftig anzurechnen seiner gelegenheit nach zu bewohnen (…) dafür er Jerlichs erleg. soll Jedes (…)
[in margine :] diese Leyhung Ist allerdings Cassirt den 26. Xbr 1621.
Assesseur des Quinze, Balthasar Bischoff agit au nom de sa mère Salomé Trausch pour passer un accord avec les enfants du consul Henri Trausch
1642 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 305-v
Erschienen der Ehrenvest, Fromm, Fürsichtig und Wohl Weise herr Balthasar Bischoff deß gehaimen beständigen Regiment der Herren XV.er alhie, Innamen und auff befelch Frawen Salome Bischoffin wittiben gebohrner Trauschin seiner geliebten Mutter
hatt in gegensein herrn Adam Runckels Schirms Verwanthen alhie alß Eheuogts fr. Mariæ Trauschin, So dann H Jonæ Andressen Von Vessenheim deß Seÿdenstickers burgers zu Str. alß geordnen Vogts Jgfr. Elisabethæ Trauschin, Weÿ: herrn Henrich Trauschen der Statt Straßburg Alten Ammeisters see: nachgelaßener beed. tochter, bekannt und veriähen,
demnach Sie Fr. Salome Bischoffin ehrengemeltem herrn Ammeister Trauschen ihrem geliebten Bruder see. vermög Vorgelegten specification 59. lb. schuldig worden (…) die überig. 20. belangend seindt selibige durch herrn Carl Trauschen den Mit Erben (bezahlt worden)
L’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff est élu consul pour l’année 1646
1645 Conseillers et XXI (1 R 128)
H. Balthasar Bischoff XV.er würdt Zu einem Ammmeister erwöhlt. 131.
Il meurt fin août 1651 : le consul en fonction procède à l’élection d’un nouvel assesseur des Quinze. Jean Jacques Erhard est élu.
1651, Conseillers et XXI (1 R 134)
(f° 145-v Mittwoch den 27. Augusti 1651. – Ammeister Bischoff. – H Hanß Jacob Erhardt zu einem XXI.er erwöhlt.
Reg. Herr Ammt. Zeigt an daß wegen tödtlich. hientritts herrn Amr. Bischoffs sehl. Vermög ordnung ein newer Ein Vndt Zwantziger Zu wehlen seÿe, deßwegen beÿ 10. so gebotten H. Stattschrb. ließt ab die Ein Vnd Zwantzig. ordn. Ist per majora gewehlt H Hanß Jacob Erhardt.
Marie Hirt, veuve du consul Balthasar Bischoff fait en 1653 et 1663 deux testaments par lesquels elle ordonne différents legs.
1663 (5. 10.bris), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Testamentum – Zuwißen seÿe hiemitt, daß dato vor mit hierzu in specie requirirten Not. erschienen Fr. Maria Hürtin, weÿl. H Balthasar Bischoffs alten Ammeisters hind.laßene fr. Wittib, Zwar Zugestandener Kranckheit halben bettlägerig, jedoch guter verstandts vnd v.nünfftiger reden
(Legata)
Actum (…) Sambst. 5. 10.bris 1663.
persönlich erschienen ist die viel Ehren: Tugendreiche Fraw Maria Hürtin, weÿlandt Hrn Balthasar Bischoffs dieser Statt alten Ammeisters hinterlaßene fr. Wittib, gesunden gehenden vnd stehenden Leibs (…) inn der handt ein mit einem roth vnd wis seidenen schnürlein berschlossenes libell haltendt, Zeigte mündlich ahn, d. darin Ihr Testament vnd Letste will begriffen (…) ßs den 9. Julÿ Vormittags Zwischen 9. 10. vndt 11 Uhren A° 1653.
La maison revient pour un tiers à son fils Jean Henri Bischoff qui épouse en 1659 Ursule, fille de l’aubergiste Georges Mahler
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 124 n° 36)
1659. Dom. XXV. Johann Heinrich Bischoff H. Balthasar Bischoffs, Ammeisters ehel. Sohn v. Jungfr. Ursula Georg Mahlers wirths tochter (i 125)
Jean Henri Bischoff le jeune hypothèque la maison au profit du marchand Jean Jacques Wildermuth
1665 (15. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 649-v
Erschienen hannß Henrich Bischoff der Jünger mit beÿstand H Johann Welpers deß Buchtruckhers
in gegensein herren Hannß Jacob Wildermuth deß ältern handelßmanns – schuldig seÿen 50 Pfund Pfenning
Unterpfand sein solle, Ein tritter theil dem debitori für ohnvertheilt gebühren ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, und zugehördten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen des Stiffts alten St. Peter Dechaneÿ behaußung einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. Veltin Sauren deß Küeffers nunmehr sel. nachgelaßener wittibin, hidnen uff Hannß Hügels deß todten Gräbers nunmehr seel. hinderbliebene Erben stoßend gelegen, so Zuvor umb 50. lib. hannß Joachim Bischoffen deß Schuldners brudern Verhafftet
Jean Henri Bischoff le jeune vend son tiers de maison au notaire Jean Jacques Schatz
1666 (15. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 33-v
(Prot. fol. 2 fac. 2) Erschienen Hannß Henrich Bischoff der Jünger
in gegensein herrn Johann Jacob Schatzen, Notarÿ
Einen tritten theil Ihme dem Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend, ahne Hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen deß Stiffts alten St. Peter dechaneÿ Behaußung einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Veltin Sauren deß Küeffers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin hinden uff hannß Hügels deß todten Gräbers nunmehr seel. hinderbliebene Erben stoßend gelegen, welche ietzt Verkauffte tertz umb 50. lib hannß Joachim Bischoffen so dann umb 50. lib. H Hannß Jacob Wildermuth dem handelßmann verhafftet (übernohmen) – umb 22 pfund
Jean Jacques Schatz vend en son nom et en celui des deux neveux de Jean Henri Bischoff la maison à Sebastian Nægelin, secrétaire des Quinze
1666 (23. April.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 255-v
Erschienen H Johann Jacob Schatz Notarius für sich selbsten und alß Vogt Annæ Elisabethæ und Hannß Joachim der Bischoffischen Geschwisterd. mit assistentz deß Ehrenvest Fürsichtig und weÿsen H Johann Peter Schmid alß /:beneben dem ingleichem Ehrenvest- Fürsichtig- Weÿß H Johann Philipß Zeißolffen:/ aus E.E. groß. Rhats mittel ad Contractus minorum insonderheit Deputirte wie auch H Johann Henrich Bischoffs deß holtzhändlers ihr der Bischoffisch. Geschwisterd. Vatters Bruders
in gegensein deß Ehrenvest hochwohlgelehrt. H Sebastian Nägelins Fünffzehen Secretarÿ
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie am alten weinmarckh geg. deß Stiffts alten St. Peter dechaneÿ Behaußung hiernüber, ist einseit ein Eckh anderseit neben weÿl. hannß Wilhelm Sauren deß Küffers seel. Wittib und Erben, hinden Zum theil vff H (-) Statt leutenant und zum theil vff weÿl. hannß Sigels deß todtengräbers seel. Erben stoßend gelegen – umb 525 Pfund pfenning
Le juriste Sébastien Nægelin épouse en 1652 Marie Elisabeth Kammerer, fille du bailli de Lichtenau en Bade
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 101-v)
1652. XX. post Trin. 31. oct. H. Sebastian Negelin Rechtserfarner diebolt Negelin deß ohlmans ehelicher Son. J. Maria Elisabetha H Johann Henrich Cammerers geweßten Amtschaffners Zu Lichtenaw hinterlaßene Eheliche dochter. Dienst. 9. (i 103)
Vente et partage du mobilier revenant à Jean Nægelin et aux enfants de Jean Frédéric Nægelin comme héritiers chacun pour un sixième de leur mère Marie Elisabeth Kammerer
1704 (22. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 485
Verkauff und Looß Registerlein Inhaltend alles dasjenige so mann abe den haußräthlichen Mobilien, welche Herrn Johann Nägelin vndt weÿland Herrn Johann Friderich Nägelins seel. beeden hinderlaßenen Kindern, beÿ Abtheilung weÿlandt Tit: Frawen Mariæ Elisabethæ Nägelinin gebohrner Cammererin Ihrer respectivé Mutter und Fr. Groß Mutter seel. Verlaßenschafft vor einen Sechstentheil pro Legitima sammenthafft erblichen angefallen, erlößt, welche auff dem alten Weinmarckh vor der Nägelinischen Sterb behaußung, in beÿsein des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten fürsichtig vnd Wohlweißen Herrn Johann Friderich Spohren, Berühmten Buchhändler vndt E. E. Großen Raths Alten dermahlen aber ane statt eines Constofflers E. E Kleinen Raths hochverdientenen Assessoris, als aiß Wohl ermelten Raths Mittel im Nahmen obermelten herrn Johann Nägelins zu dießem Geschäfft absonderlich deputirten herrens, So dann Frawen Dorothea Duboain gebohrner Füllin, herrn Johann Philipp Du Bois Maurer vnd Steinhawer auch Burgers allhier haußwürthin, als vorerwehnter Johann Friderich Nägelins seel. beeder Kinder eheleibliche Mutter (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St St. Montags den 22. X.bris A° 1704.
Cession entre les enfants et héritiers de feue Elisabeth Kammerer veuve Nægelin, le maçon Jean Frédéric Nægelin, Anne Dorothée Nægelin femme du maçon Jean Conrad Gassner, Jean Henri Nægelin, Anne Marguerite Nægelin femme de l’épicier Jean David Stammler, Marie Elisabeth Nægelin femme du boutonnier Jean Jacques Weber et les enfants de Marie Ursule Nægelin
1703, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 400
Abtheilungs Concept über Weÿl. S.T. Frawen Elisabethæ Nägelinin gebohrner Cammererin Seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1703
Ane zu endstehendem dato ist allhier beÿm Concept erschienen Johann Friderich Nägelin der leedige Maurer und Steinhawer vnd beneben Ihme Fraw Anna Dorothea Gaßnerin gebohrne Nägelinin, beÿständlich Johann Conrad Gaßner auch Maurer vnd Steinhawer Schirms Verwanthen allhier, Ihres Ehemanns, beede geschwistrige, haben in gegensein Tit. Herrn Johann Heinrich Nägelins, Frawen Annæ Margarethæ Stammlerin gebohrner Nägelinin, H Johann David Stammlers Specierers vnd burgers allhier frawen Mariæ Elisabethæ Weberin gebohrner Nägelinin H Johann Jacob Weber Knöpffmacher und auch burgers allhier Ehewürthin, So dann Herrn Johann Reichlin Chirurgi vnd Barbierer auch burgers allhier als Vogt Weÿl. frawen Mariæ Ursulæ Mollin gebohrner Nägelinin mit weÿl. H Johann Crafft Schröder gewesenen Barbierer vnd Wundartzt auch burgern allhier in erster Ehe erzeigter Vier Kinder, angezeigt und bekandt, daß Sie beede Geschwistrige vor ernanten Ihren nechsten anverwanthen vnd freunden als deroselben Vatters seel. respectivé H Brudern Frawen Schwestern vnd Schwester Kinder (cedirt, Gült zu Mommenheim) verificirt und bezeuget d. 18. Martÿ A° 1712
Jean Henri Nægelin rachète en 1705 les parts de maison dont il devient seul propriétaire
Eÿgenthumb ane einer Behaußung betreffend. Die in dem Inventario à fol. (-) usq. ad fol. (-) beschriebene Behaußung ist den 15. 7.bris A° 1705 von gesampten Erbs Interessenten herrn Johann Heinrich Nägelin dem ältern Sohn eigenthümlichen überlaßen worden pro 1252 lb
Abhandlung des Haußes. Ane zu endstehendem dato seind die gesambten Nägelische Erbs Interessenten beÿ dem Concept erschienen, anzeigende, daß Sie sambtlich Ihre gemeinschaftliche ane dem Alten Weinmarckh gelegene Mütterliche Behaußung dero ältern Herrn brudern herrn Johann Heinrich Nägelin & volgender gestalten eÿgenthümblich überlaßen auch von demselben solcher maßen angenommen worden, Nemblichen umb 1252. lb 10 ß wavon er vorderist die dreÿ auff der behaußung stehende Passiv Capitalia sammenthafft 225 lb. d ertragend, abzuziehen vnd auff sich zu nehmen, die übrig restirende 1027 lb aber in das gemeine Erbe einzuschießen (…) Straßburg Dienstags den 15. Septembris Anno 1705.
Jean Henri Nægelin s’adresse aux Quinze pour clore la succession de sa mère pour laquelle la Taille réclame encore des sommes. L’inventaire a été soumis au bureau de la Taille en 1703, le cohéritier Jean Nægelin a réglé le droit de détraction. Quand Stœsser est devenu greffier à la Taille, il a trouvé que non seulement un autre cohéritier devait un droit de détraction mais que la succession était redevable à la Taille. L’enquête montre que le prédécesseur de Stœsser a été remplacé pendant sa maladie et que le bureau de la Taille a alors commis une erreur. La commission estime que la Taille pourrait ne pas réclamer le droit de détraction en souffrance puisque la part de succession est revenue à des habitants de la ville et que la fille de l’intéressé est devenue bourgeoise. Les autres sommes ne seront pas réclamées mais les Quinze demandent à Jean Henri Nægelin de payer à la Taille ses arriérés depuis l’année où il tient un foyer fiscal propre.
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Johann Heinrich Nägelin pt° in die Nägelische Verlaßenschafft geforderten außständig. Stallgelts vndt Joh: Friderich Nägelins Abzug
(f° 157) Sambstags den 27.ten Maÿ 1713. – K. nôe. weÿl. Fr. Maria Elisabetha Naglerin Verlaßenschafft betr. Ersch. Johann Heinrich Nagel producirt stallschein wegen noch von derselben erforderten 31 lb 18 ß 3 d vnd berichtet daß die Mutter bereits in aô 1672. verstorben vndt weilen dermahl alles auff dem Stall außgemacht* word., alß habe man nicht anders vermeint, alß daß man nichts mehr schuldig were, bittet deßwegen zu mehrerm bericht deputationem, vnd facta relatione absolutionem. Erk. ahne die Obere Stallherren gewiß.
(f° 161) Sambstags den 10. Junÿ 1713. – Johann Heinrich Nägelin pt° in die Nägelische Verlaßenschafft geforderten außständig. Stallgelts vndt Joh: Friderich Nägelins Abzug – Joh: Heinrich Nägelin soll sich Zünfftig machen undt sein Stallgeltt bezahlen.
Iidem [Obere Stallherren] laßen per Herrn Friden proponiren, es habe Johann Heinrich Nägelin einen Stallschein producirt, Crafft deßen die Nägelische verlaßenschafft annoch der Statt Stall 31. lb 8 ß 8 d zu bezahlen haben anbeÿ unterth. gebetten, die Erbschafft deßen gn. Zu erlaßen, weilen die Erben an dießem außstandt Keine Schuldt hetten. Alß man Ihne ferner gehört, habe Er vermeldt, daß nach absterben seiner mutter das Inventarium auff den Stall gelieffert undt Selbiges in Aô 1703. von dar, wider außgehändiget worden seÿe, undt damahlen man dem einen Bruder Johann Nägelin den abzug der 11 lb 8 ß undt ½ d abgefordert der ihne auch bezahlt habe, Wie aber aô 1711 H. Stößer Stallschreiber worden, vndt Er im nachsehen gefunden, daß des andern bruders Johann Friderich abzug noch außstünde, so hette man nicht allein deßen Kindern den abzug, sondern auch an die gantze Verlaßenschafft die außständige Stallgeldt gefordert, so seithero dergestalten auffgeschwollen, daß Sie in 7 jahren à 4 lb 10 ß des Jahrs in Summa 31. lb 10 ß außtragen, die Sie Zu bezahlen nicht schuldig Zu seÿn Vermeinen, weilen Sie von dießer forderung nie nichts, alß biß ererst Aô 1711 gewußt hetten. Betreffendt den abzug hette der Statt Stall solchen gleich damahlen fordern sollen, wie des Johann Nägelins abzug bezahlt worden seÿe, mit unterth. bitt, weilen deßen Kindt und deren nahrung alle Zeit hier Verblieben, undt eine tochter seithero burgerin und geheürathet worden, Sie des abzugs Zu befreÿen. Alß man Hn Stall schreiber darüber vernommen, habe Er gestehen müßen, daß auff seithen des Stalls ein fehler vorgegangen, vndt seÿe es damahlen geschehen, wie der vorige Stallschreiber Leopardt Kranckh geweßen, vndt einer von den Herren dreÿen, so vicarirt, die sach nicht wohl examinirt hette, mit dem beÿsatz, deß wann noch etwas Zu bezahlen were, man sich an das hauß halten könte, vndt daß Er Nägelin schon etliche jahr haußhalte vndt seithero noch nicht auff dem Stall eingeschrieben, noch etwan ane Stallgelt bezahlt habe.
Auff seithen der Herren Deputirten habe lman darvor gehalten, daß weilen die Nägelische Erben an auffschwöllung dießer Stallgeld nicht schuldig, sondern vielmehl auff seithen des Stalls gefehlt worden, man nit fug den Erben, mehr nicht, als vor 2. jahr als pro 1711. undt 1712. das Stallgeld, mit 4 lb 10 ß abgefordert werden könte, welches die Verlaßenschafft in Monats frist bey straff5 lb bezalen solle. Den Abzug betreffendt, weilen die beÿgebrachte Motiven erheblich, undt sonderlich daß das guth noch hier, undt andere Kinder würckl. Burger worden, der abzug nachgelaßen werden könte, dabei Er Nägelin, sich förderlich Zünfftig machen und seith der Zeit, als Er eigen Fewr undt licht habe, doe Stallgelter nachzutragen schuldig seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.
Fils du secrétaire des Quinze Nicolas Sébastien Nägelin, Jean Henri Nægelin devient tributaire chez les Charpentiers
1714, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 4) Dienstags den 12. Decembris 1712 – H. Johann Heinrich Nägelin, weÿl. H Niclaus Sebastian Nägelins, geweßenen XV. Secretarÿ Ehelich nachgelaßener Sohn, prod. Stallschein, vermög deßen Er bittet Ihne als einen Zünfftigen auf: und anzunehmen. Erk. willf.
Jean Henri Nægelin hypothèque la maison au profit du fourbisseur Jean Jacques Borst
1718 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 176
hr Joh: Heinrich Nägelin
in gegensein Joh: Jacob Borst schwerdtfegers – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert: auf dem alten weinmarckt einseit ist ein eck anderseit neben Philipp Schätzel hinten auff h. Kleiber
Jean Henri Nægelin épouse Marie Salomé Schmidt, fille du tonnelier Jean Jacques Schmidt. Le contrat de mariage est dressé en novembre 1722, la mariage est célébré en octobre 1725.
1722 (26. Nov.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) f° 25
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Nägelin, Practico und Burgern allhier, ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Schmidin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Hannß Jacob Schmidts Küblers und burgers allhier ehelich erziehlter Tochter ane dem andern theil
Geschehen zu Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem alten Weinmarckt gelegen, in beÿsein (…) H Hannß Georg Schmidts, Küblers, der Jgfr. Hochzeiterin eheleiblichen Bruders und Herrn Louis Boulanger, Boutonnier deroselben H. Schwager aller burgere allhier auff Donnerstag den 26. Novembris Anno 1722 [unterzeichnet] Johann Heinrich Negelin, MSS der hochzeiterin handzeich.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113-v n° 34)
1725. Auff erlaubnuß des Regirenden Herrn Ammeisters, seindt ohne Außruffung im Haus, heut den 19. 10.bris copulirt worden H Johann Heinrich Nägelin Jur. Pract. weÿl. Herrn Sebastian Nägelins gewesenen Fünff Zehen Secretarÿ hinterl. Ehel. Sohn, vndt Jungfr. Maria Salome, Johann Jacob Schmidts Sen. deß Küblers vndt burgers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Negelin als hochzeiter, + dießes Zeÿchen hat die Jungfer hochzeiterin hieher gesetzt (i 116)
Le juriste Jean Henri Nægelin hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen
1723 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 342-v
H. Johann Heinrich Nägelin Jurium Practicus
in gegensein H. Johann Paul Reißeißen des goldarbeiters – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt, einseit neben Philipp Schätzel dem huetmacher anderseit ist ein eck ahn ged. alten Weinmarckt hinten auff Joh. Kleiber den Schreiner
Marie Salomé Schmidt fait dresser l’inventaire de ses apports (141 livres) dans la maison rue de la Fontaine dont elle et son mari sont locataires
1726 (3.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 11) n° 133
Inventarium über der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Nägelinin, gebohrner Schmidin, Zu dem Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und Rechtsgelehrten Herrn Johann Heinrich Nägelin, Jurium Practico und burgern allhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachte Nahrung Anno 1726. (…) Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß einem Jeeden seine in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) durch Sie frau Nägelinin selbsten mit beÿstand obwohl Ehrenged. Ihres Hn Eheliebsten, ingleichen des Ehren und vorgeachten Martin Johann Georg Schmidts Küblers und burgers allhier, derselben eheleiblichen bruders
So beschehen in fernerer Gegenwarth der Ehren und tugendbegabten frauen Margarethæ gebohrner Schmidin, des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Louis Boulanger, Knöpffmachers und burgers allhier Ehegattin, der Frauen eheleibl. Schwester auff Montag den 3.ten Junÿ Anno 1726.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Buchergaß gelegenen von beeden Eingangs wohl Ehrengedachten Ehepersohnen lehnungs weiß bewohnenden behaußung befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 81, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Guldenen Rings 9, Sa. Baarschafft 42, Summa summarum 141 lb
Jean Henri Nægelin meurt en 1735 en délaissant pour héritiers ses deux frères et ses deux sœurs ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue du Coq dans la maison de la veuve Baur. L’actif de la succession s’élève à 24 livres, le passif à 276 livres.
1735 (26.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 55) n° 491
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Heinrich Nägelins Jurium geweßenen Practici und Burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1735 – nach seinem den 31.ten Januarÿ dießes Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariæ Salome Nägelinin gebohrner Schmidin, deßelben geweßter Ehefrauen, und nunmahliger Wittib welche Ihr Zugebrachtes und Währender Ehe ererbtes ohnverändertes guth auch Was Ihro die Eheberedung sonsten in Eigenthumbs Weiße Zueignet, Zu suchen und Zu salviren gesinnet, inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerer gegenwerth des Wohl Ehrenvest Großachtbahren und Weißen Herrn Johann Ignatÿ Hügels E. E. Großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen wohlverordneten Beÿsitzers, als auß deßelben mittel Krafft Extractus Memorialis vom 17.ten Junÿ 1735. Vor v. im nahmen der frembden ohnverburgerten Erben Hierzu in Specie abgeordneten Herren auff Freÿtag den 26.ten Aug. A° 1735.
Der Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. 2. 3. und 4. Weÿl. H Johann Nägelin, geweßenen Capitaine unter denen Churfürstl. Sächßischen Trouppen letztmals Zu Zwickau wohnhaft, deßelben Verstorbenen älteren Bruders, seel. hindterl. 2. söhne v. 2. töchteren deren nahmen v. qualität dißorts ohnwißend, Ihrentwegen auch außer Eingangs Wohl Ehrengeachtem Hn Rathherrn Hügeln weiter niemand beÿ dießem geschäfft erschienen noch deßhalben bevollmächtiget worden
5. Johann Friderich Nägelin, den Verheuratheten Steinhauern v. Schirms Verwanthen allhier, des Defuncti Jüngern H Bruder seel. hinderlaßenen Sohn, Welcher dießes seines H. Oncle seel. Todfall zwar erlebet, seithero aber auch mit Tod abgangen, v. 3. mit Fr. Anna Maria geb. (-) deßelben nunmahliger Wittib ehelich erzugte Kinder hinterlaßen. Und in ansehung dero Vatter Zur Zeit sein H. Nägelins absterben annoch beÿ leben geweßt nunmehro Ihres Vatters stelle repræsentiren, v. ane dero Vatters stelle Zu Erben gehen solten, deren nahmen aber dißorts ohnwißend, sie auch hiebeÿ gethaner anzeig nach noch Zur Zeit nicht bevögtiget seind, in dern nahmen auch außer mehr wohlgedachtem Hn Rathh. Hügel hiebeÿ niemand Zugegen gewesen.
6. H. Johann David Webern, den Verheuratheten Knöpffmachern v. burgern allhier des abgel. Verstorb. ältern Fr. Schwester seel. hinderl. einigen sohn, welcher dem geschäfft persönl. beÿgewohnet, aber auf die Erbschafft zu renunciren und sich derselben keines weegs Zu immisciren sich hiebeÿ außdruckl. erkläret.
7. Frau Elisabetham Beckerin geb. Schröderin, Joseph Beckers des huffschmidts Zu Buchsweiler hochgräfl. hanawischer herrschafft Ehegattin, welche hiebeÿ gethanem bericht nach allhier noch würck. Verburgert seÿn solle, dermalen aber abweßend ware, aich niemanden einige commission zu dießem geschäfft gegeben. 8. Frau Mariam Magdalenam Zeÿsolffin gebohrne Schröderin, Johann Friderich Zeÿsolffs des Kupfferschmids v. Burgers allg. Ehewürthin so auch abwesend were v. deren Ehemann deß er Vorgefal. Zff. geschäffts halben nicht abkommen Könne, sich excusiren laßen. 9. Frau Mariam Ursulam Schitterichin geb. Schröderin, Andres Schitterichs des Leinenwebers v. burgers allh. Eheweib, welche persönlich zugegen geweßt v. sich außdruckl. vernehmen laßen, daß Sie von dießer Erbschafft ôs Verlange sondern auff dieselbe Krafft dießer Verzug gethan, Und dann 10. H Johann Ludwig Schrödern, den Verheuratheten Barbierern v. burgern allhier, welcher dem geschäfft persönl. abwartete, sich aber Vor die Erbschafft ebenmäßig bedanckte und damit im geringsten nichts Zu schaffen zu haben declarirte, diese 4. letztere des Defuncti Jüngerer auch Verstorb. Fr. Schwester seel. hinderlaßen. eheliche Kindere Allso alls des Defuncti beeder Verstorbener Herrn Brüdern v Zwoer entschlaffener Fr. Schwester seel. hinderl. 10. Kinder v. ab intestato Zu gleichen Antheilen Verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Hahnengaß gelegenen Fr. Annæ Mariæ Baurin gebohrner Magerin Zugehörigen Von Ihro der Wittib dermahlen lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Hiebeÿ ist mit wenigem Zuanden, daß weilen des Defuncti beeder Verstorbenene Schwestere seel. Kinder, so Viel deren anwesend waren, auf die Erbschafft Vorherbedeuteter maßen Verzug gethan, über dieses die Nahrung so gering außfallet, daß die hinterbliebene Wittib wegen Ihres Zugebrachten und wehrender Ehe ererbten Guths, auch was Ihro die Eheberedung sonsten in Eigenthums weiße Zuschreibet, beÿ weitem nicht gelieffert werden kan, Vielweniger die Herren Creditores etwas Zuhoffen haben (…)
Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Rings 4 ß, Summa summarum 24 lb – Schulden 276 lb, In Vergleichung 252 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Daniel Lang Notarius
Jean Henri Nægelin meurt à l’âge de 79 ans à l’hôpital après avoir été secrétaire chez le bailli d’Illkirch
Sépulture, Hôpital (luth. p. 78)
1735. Herr Joh: Heinrich Nägelin, Ratherr und ehemaliger Secretarius beÿ H Ambtmann Brackenhoffer in dem Amt Illkirch starb den 31. Jenner, liegt begraben Zu S. Gallen alt 79 Jahr 10 mon. etl. tag. (i 33)
Assisté de son frère lieutenant Jean Nægelin, Jean Henri Nægelin vend la maison à l’archer de la maréchaussée Claude Toussaux et à sa femme Elisabeth Roth
1725 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 290
H. Johann Heinrich Nägelin Jurium Practicus mit beÿstand seines bruders H. Johannes Nägelin Lieutenant unter dem Chursächßischen Leib: Regiment Cuirassiers
in gegensein Claude Toussot archer de la marechaussée d’alsace und Elisabethæ geb. Rothin
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen und jeden derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt gegen des Stiffts zum Jungen St Peter dechaneÿ: Behausung über, einseit ist ein eck ahn ged. alten Weinmarckt anderseit neben Willhelm Fischer dem Schreiner, hinten auff Johannes Kleiber den schreiner stoßend gelegen und einen außfarth gegen ged. Dechaneÿ habend – ihme als in vätterlicher Verlaßenschaffts: abtheilung von denen Miterben käufflich übernommenes guth – um 1225 pfund verhafftet, geschehen um 225 pfund
Claude Toussaux et Elisabeth Roth revendent six mois plus tard la maison à Anne Marguerite Zeiss, veuve du maître des grains Jean Henri Obrecht
1725 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 594
Claude Toussot archer de la Marechaussée d’Alsace und Fr. Elisabetha geb. Rothin
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Zeißin weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht Kornmeisters Wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Lt. Johann David Zeÿß haagmeisters
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt gegen des Stiffts zum Alten St Peter dechaneÿ behausung über, einseit ist ein eck an ged. alten Weinmarckt anderseit neben Willhelm Fischer dem Schreiner hinten auff Johannes Kleiber auch Schreiner stoßend, und eine Thür gegen vorged. dechaeneÿ habend gelegen, sambt dem Bauch Keßel offenthürlein – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von 5 Stafflen – um 575, 87, 87, 112, 50, 62, 225, 750 und 150 lb verhafftet, geschehen um 1425 pfund
Fille du brasseur Jean David Zeiss, Anne Marguerite Zeiss épouse en 1682 le brasseur Jean Philippe Schlehenacker, en 1685 le brasseur Gérard Lefer puis en 1689 Jean Henri Obrecht, fils de l’avocat et procureur Georges Obrecht
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 102 n° 602)
1682. H. Johann Philipp Schlönnacker der burger und Biersied. alhier Jfr. Anna Margaretha weÿl. H Johann David Zeiß gewesen. burgers v. biersieders allhier nachgelaßene eheliche tochter. Cop. St Thomæ d. 30. Julÿ
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 115 n° 685)
1685. Dom. Invoc. Reminisc. d. 11. et 18 Martÿ. Daniel Lefer der ledige Biersieder H Gerhard Lefers des burgers und Biersieders allhier Ehelicher Sohn, Frr. Anna Margaretha weÿl. H Johann Philipp Schloenackers gewesenen burgers und Biersieders alhie nachgelaßene Wittib. Cop. S. Thomæ (i 59)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v n° 49)
Heüt den 24. Martÿ 1689. seind (…) nach geschehener proclamation auff Dominicâ Oculi et Lætare den 13 vnd 20 Martÿ 1689, eingesegnet word. H Johann Heinrich Obrecht, weÿl. H Geörg Obrechten, J. vndt beÿ E. E Kleinen Rath wohl meritirt. p.curatoris et Advocati seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, der ledige handelsmann vndt Fr. Anna Margaretha weÿl. H. Daniel Lefers, burgers und Biersieders nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Obrecht als hochzeiter, Anna Margretta lifferdin als hoh Zeitein, gerhardt Lefer als Stieff vatter (i 13)
Jean Henri Obrecht se porte candidat quand il s’agit de pourvoir le poste de changeur
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 266) Sambstags den 31. Decembris – Herr Johann Heinrich Obrecht will sich jnn dem Stattweßen employiren lassen
Herr Secretarius Schrag proponirt, daß Mghh. jüngst vernommen, daß Zu Widerersezung der Wechßler stelle dreÿ personen von dem Obern Banck durch ordentliche wahl herunter genommen werden könten, Und dießem Nach Noch Zweÿ Fehleten, mit dem beÿsatz, daß jüngst Herr Prætor Regius, da Er jnn dießer Stub gewesenn gegen ihme gedacht, daß Er seinen Sohn jnn dem Statt weßen employiren wolte, wofern Mghh. ein belieben darann hätten, darauff er Zwar versichert, daß Mghh. solches mit Freuden höhren würden, jedoch auch übernommen, mit einigen Herren daraus Zu reden, und beÿ gelegenheit Mghh. davon Apertur zu geben, so der hiewid. effectuiren, und anbeÿ dahin stellen wollen, Ob des jungen Herrn Obrechts beÿ d. wahl gedacht werde solte ? Erk. Quoad sic.
Jean Henri Obrecht devient échevin chez les Tonneliers
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
Joh: Heinrich Obrecht würdt Schöff beÿ denen Kieffern. 360.
Jean Henri Obrecht est élu maître des grains. Les Quinze retiennent six candidats. Le préteur royal expose les qualités que doit avoir le titulaire qui sera luthérien d’après l’alternative. Il procède par élimination et arrête son choix sur Jean Henri Obrecht. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’élisent à l’unanimité le 31 janvier 1699. Jean Henri Obrecht prête serment le 2 février.
1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Kornmeister stell würd ersetzt. 29. Joh: Heinrich Obrecht würdt Kornmeister. 32. schwört auff die Ordnung. 36.
(p. 29) Sambstags den 31. Januarÿ 1699. – H Secretariuls Frid referirt ferner daß weilen der gewesene Kornmeister Johann Jung mit toft abgangen vnd deßen Zu Widerersetzung solcher stell beÿ Mghh eine rubric erkandt worden, darauff erfolgt seÿe daß 18 persohnen sich darumb geschriben gegeben haben, als nun die Herren XV. die subjecta sich verleßen laßen,vnd die qualitäten derselben examinirt haben so hetten Sie von denselben sonderlich 6 in außschuß Zu bringen vor nöthig erachtet, als
Johann Reinhard Langen, Notarium
Johann Heinrich Obrecht
Johann Philipp Hecker
Elias Brackenhoffer JC
Philipp Jacob Erhard
Johann Eberhard Zetzner
H Syndicus Klingling meldet, es were beÿ dieser vacirenden Kornmeisters stell alles das jenige observirt vnd beobachtet worden, was dabeÿ hat sollen in acht genohmen werden, es were die offensehung solchen dienst beÿ denen Zünfften public gemacht, vnd dem auch eine rubric erkandt worden nach dem nun ged. dienst lang genug offen gestanden, so hetten sich darumb 18 subjecta angemeldet, deren qualitäten auch von denen Hh. XV. examinirt vnd darauff 6 persohnen in den außschuß gebracht worden weren daß also ahne denen nöthigen formalitäten nichts Zu desideriren were, beÿ ersetzung nun dießes dienstes, vnd anjetzo vorhabender Wahl können Zweÿerleÿ sachen fürnemlich Zu bedencken vor, Erstlich daß die alternativ der Königl. Intention gemäß beobachtet, vnd dann Zum 2. die qualitäten der in außschuß gebrachten subjectorum examinirt werden möchten,
Was das erste anbetrifft, so seÿe bekandt, daß die tour anjetzo ahne einen subjecto welches der Augsburgischen Confession Zugethan seÿe in dem der letztere kornmeister Johann Jung der catholischen beÿgepflichtet geweßen,
Was die andere frag brtrifft, so seÿe es ahne dem vnd außer allem Zweiffel daß 1. ahne einem Kornmeister erfordert werde, daß Er Kein ignorant, 2. wegen der großen quantität früchten vnd werth derselben wohl beguthet seÿe, damit mn sich auff allen fall ahne deßen nahrung erhohlen Könne, 3. daß Er in rechnungs sach wohl erfahren, 4. von guther familie, 5. guthe wißenschafft von dem getreÿt und denrées habe, 6. in administriren seines officÿ sonderbahren fleiß anwende vnd dan 7. der frantzösischen sprach wohlerfahren vnd kundig seÿe.
Was nin H Langen betrfft, seÿe bekandt, daß Er nicht nur der frantzösischen sprach nicht mächtig sondern auch wegen seines vnfleißes beÿ enen Hh. XV. auff eine Zeit lang suspendirt, vnd auch eine gewiße geltstraff ihne angesetzt word. H. Ddus Hecker seÿe ein Lcten beÿ der Statt Stall bereits in diensten, vnd in rechnungs sach nicht geübt, H Erhard seÿe auch bereits ih diensten vnd der Frantzösischen sprach nicht erfahren, H Brackenhoffer kenne Er Zwar nicht, es seÿ aber auch naheinsinniger* mensch welcher v.muthlich in rechnungs sach wenig geübt seÿe, H Kauffmann seÿe Zwar ein fein Subjectum were aber bereits mit anderen diensten versehen, vnd stünde dem officio beÿ dem Allmosen gar wohl an deßweg Er dann billich ratione interesse publici dabeÿ Zu laßen sein würde. Was dem H Obrecht betreffe were derselbe sonderlcih wegen seiner guthen qualtäten Mhh. zu recommendiren in dem Er von guther familie, wohl begüthet in nahrung vnd schaffneÿ sach erfahren vnd sich auch auff die denrées vnd früchten wohl verstünde, daßwegen Er dann darvor hielte, daß dießes officium von ihme am besten würd können versehen werden, dieße wahl stünde gleichwohlen Zu Mhh. freÿen disposition, allein weren dieselbe beÿ ihren gewißen obligirt vnd verkunden den jenigen dazu Zuerwählen, welcher dem publico am nützlichsten vnd vorständigsten sein möchte.
unanimiter Electus Johann Heinrich Obrecht.
(f° 36). Montags den 2.ten Februarÿ 1699. – h Johann Heinrich Obrecht der Kornmeister
schwört auff seine Ordnung.
Jean Henri Obrecht meurt le 15 septembre 1725 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans le logement de fonction au grenier d’abondance. Le défunt est propriétaire de deux maisons à Strasbourg et d’une propriété à Dorlisheim. L’actif de la succession s’élève à 9 423 livres.
1725 (23. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 35) n° 911
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegenter und fahrenter, Verändert: und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿlandt der Edle Wohl Ehren Vest und großachtbare Herr Johann Heinrich Obrecht, beÿ dießer Löbl. Stadt Straßburg ansehnl. Speicher geweßenen wohlmeritirte Verwalther, und vornehme Burger alhier nach seinem den 15. 7.br dießes Zuend lauffenden 1725.ten Jahrs aus dießer mühesahmen und vergängl. Welt genommenen seel. hintritt, hier Zeitl verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen Erfordern und begehren, der Edlen Viel Ehren und Wohl Tugendreichen Jungfrauen Catharinæ Margarethæ und Jgfr. Mariæ Magdalenæ der Obrechtin alß des verstorbenen herrn seel. mit hernach benahmbster seiner hinterbliebenen frau Wittib ehel. erzeugtet und hinterlaßener beeden Jungfer Töchtern und deßelben ab intestato nachgel. nechster rechtmäsiger Erben, welche majorennes und dahero ohnbevögtiget, jedoch in Gegenseÿn Ihrer hernachgemelten nechsten herren Anverwanthen, inventirt und ersucht, durch die Edle Wiel Ehr und tugendbegabte Frau Annam Margaretham gebohrne Zeÿßin, der hinterbliebenen frau Wittib, beÿständlich des Wohl Edlen hochgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann David Zeÿsen U. J. Lti und beÿ hießiger Stadt wohlverordneten Holtzverwalthers, Ihres geschwornen Curatoris (…)
Actum in der Königl. freÿen Stadt Straßburg in fernerer Persöhnl. Gegenwärttigkeit des Wohl Edlen, Rechts Wohlgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann Bernhard Hennenbergs, beÿ dem hochlöbl. Collegio Gnd. Hh. der XV. wohlverdiente, Secretarÿ und des Wohl Edlen rechts Wohlgelehrten und Großachtbahren herrn Johann Geörg Gollen, beÿ dem Löbl. Collegiat Stifft St. Thomæ alhier wohlangesehenen Schaffnersn als der Vor Ehrenerwehnten Jgfr. Erbinnen von Vätterl. Seithen nechster Anverwanthen.
In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg Zu der Statt Speicher gehörigen und einem jeweiligen Herrn Korn Verwalthern Zur Wohnung gewidmeten behaußung ist befunden Worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff dem Fruchtkasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Kuchen, In der Mittleren Wohnstub, Im untern Haußöhren
Eigenthumb ane Haußern. Erstl. Eine Bier Brauer Behausung so nunmehro Zur Kette genandt wird und hiebevor 3. underschiedl. Häußer gewesen (…)
Item Vier Vorder und ein hinderhauß auch Garthen ane der Burggaß (…)
Item ein Hauß, Hoff und Hoffstatt, Scheür, Ställ und Gartt. allen übrig. deßen Gebäuen, begriff. weith. Zugehörd. und Gerechtigkeit. gelegen in dem flecken Dorlißh. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 459, Sa. Wein und Leerer Vaß 604, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 220, Sa. Goldener Ringe und geschmeidts 133, Sa. baarschafft 138, Sa. Pfenningzinß haupt Güthere 2832, Sa. Eÿgenthumb ane Häußern 4550, Sa. Eÿgenthumb ane Liegenden Feld Gütheren 308, Sa. Gülth von liegenden güthern 80, Sa. Schulden 95, Summa summarum 9423 lb – Verstallungs und Beschluß Summa Inventarÿ 9254 lb
Sa. Ungewißenen und Zweiffelhafften Pfenningzinß hauptgütern 1765, Sa. Zweiffelhafften und Ungewißen Schuldten 1193 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 11 200 florins (5 560 livres) sur un total de 21 700 florins. L’affaire est laissée en suspens.
1725, Livres de la Taille (VII 1176) f° 24
Kieffer F. N° 3858 – weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesenen Kornmeisters und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ößinger
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 96.b, 9254 lb 16 ß 2 ½ d. Darzu gelegt wegen des Fidei Commiss Guht so Fol. 71. allein Zur helffte und alßo zu weig in außwurff gebracht 298 lb 8 ß 9 s, Und Fol. 74.b auf Elias Arnold W. 62 lb 10 ß.
Under denen alß Zweiffelhafft eingetragenen Capitalien befinden sich folgende Posten Warvon theils keine, theils aber nur etliche Zinnße außstehen alß
Fol. 98. auff Niclaus Lamprecht dem Schuhmacher in Capital 1150. lb.
Fol. 99. auff Georg Rudolph von Wolxheim, 50 lb
Fol. 100.b Georg Bastian von Dorlißheim, 13 lb
Fol. 101. Lorentz Vogten Zu Kirchheim, 12 lb 10 ß
ibid. b. Maria Georg Burgen Wittib von dar, 7 lb 10 ß
Fol. 103. auff Joseph Schönherr Von Heÿligen Zell in Capital, 12 lb 10 ß, Summa 10.861 lb 5 ß 4 ½ d
Die machen 21.700 fl. verstallte hiengegen nur 10.500 fl. alßo Zu wenig 11.200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 33 lb 12 ß d, macht 24 lb, 244 lb 16 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 16 ß 16 d, 9 lb, 91 lb 16 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 12 lb 2 ß 6 d – Summa 348 lb 15 ß 10 d – 33 lb
Wegen der Zu erfordern habenden Wider gültten und rückständige bestallungs früchten beruhete wie Fol. 47.b et seq. zu sehen auf der Schluß Rechnung biß dahien es dann darmit in suspenso gelaßen Wird.
Vide Protocoll de Anno 1732. fol. 169.b
Le préteur royal argue que le défunt était le frère du préteur royal Ulric Obrecht pour le dispenser de la double taxe. Les arriérés à régler s’élèvent à 485 livres
1732 (9. Aug.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 169-v
Es hat Ihro Excellenz H. Prætori Regio beliebet mit dem Stall Schreiber anzubefehlen, daß weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesenen Korn Maisters hinderlaßene Erben in consideration Ihre Hn Oncle herrn Prætoris Obrecht seel. Gedächtnus wegen Zu Weniger Verstallung aller Straff befreÿet und auser dem Simplex Nachtrag weiter nichts zu erlegen schuldig seÿn sollen.
Die forderung thut wie in dem Protocoll de anno 1725. fol. 24.v zu sehen 381. lb 15 ß 10 d
Nachdem aber die Obrechtische Erben wegen Von der Statt an Sie gemachter forderung 250 lb erlegen müßen, alß seind selbige alß ein passivum anzusehen, und gehet deßhalben ane dem angesetzten Nachtrag ab 16 lb 10 ß, rest 365 lb 5 ß 10 d
Hiengegen ist Zu addiren so seithero zu wenig ane Stallgelt bezahlt worden, thut pro 1726 biß 1731 incl. à 14 lb 14 ß – 88 lb 4 ß
Und macht das auf den 15. Julÿ 1732. Verfallene Stall gelt – 31 lb 16 ß – Summa 485 lb 5 ß 10 d
Nach Obiger Erkantnus aber gehet wieder ab das duplex des Nachtrags 134 lb 8 ß, Remanet 350 lb 17 ß 10 s
dt. 14. aug. 1732.
Anne Marguerite Zeiss meurt de ses infirmités le 5 septembre 1735 à l’âge de quatre-vingts ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1731-1764 f° 61-v, n° 390) 1735. Mont. d. 5. 7.br. Mittags Zwischen 11 v. 12. Uhr ist an Langwieriger alters Blödigkeit gestorben v.Mittw. darauf auf Gehaltener Leich Pr. in der Kirch Zum Alten St Peter auff dem Gottes acker S. Galli begraben worden Fr. Anna Margaretha geb. Zeißin, weÿl. H Johann Heinrich Obrecht geweßenen Korn Meisters v. burgers Nachgelaßene Wittib Ihres alters 80. Jahr weniger 1 Tag [unterzeichnet] Johann Bernhard Hennenberg als Nechster anverwanthen und Zeug, Johann Gottfried Zeÿß als anverwanther vnd Zeug (i 65)
La moitié des biens d’Anne Marguerite Zeiss reviennent à sa fille Marie Madeleine Obrecht qui épouse Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach. L’inventaire de ses biens (4 810 livres) est dressé en 1736 alors que sa fille Octavie Alexandrine Catherine est déjà née.
1736 (2.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 467) n° 67
Inventarium über S. T. Frauen Mariä Magdalenä Zornin von Bulach gebohrner Obrechtin, zu dem Freÿ hoch Wohlgebornen Herrn, Herrn Georg Wolffgang Reinhard Zorn von Bulach, hochmeritirten Capitaine unter dem Löbl. Regiment Appelgrün, ihrem herrn Ehegemahl in die Ehe gebrachte Nahrung besagend, auffgerichtet Anno 1736.
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn deß Ehren und wohlvorgeachten, auch Kunsterfahren Herrn Balthasar Georgs, des Kunst Uhrenmachers und Burgers allhier, als der gnädigen Frauen erbettenen herrn Assistenten Mittwochs d. 2. Maji A° 1736.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen hiehero Zur helffte gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Es berichtete die Frau Ehegemahlin, daß alles dasjenige, Was Sie Von Weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Anna Margaretha Obrechtin gebohrner Zeÿßin, vnd von auch Weÿl. dem Wohl Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Obrecht, geweßenen Wohlverordneten Fruchtverwalter und burger allhier, beede seel. als von ihren geliebten Eltern A° 1736. geerbt, auch unter dero Zugebrachten Nahrung begriffen seÿe. Und ob zwar Wohl deroselben Herr Vatter seel. schon lange Zeit dieses Zeitliche gesegnet, so hätte man doch damahlen ihrer annoch im Leben geweßenen Frau Mutter alles in Handen gelaßen, nach dero Absterben aber hätte Sie und S T. Jungfer Catharina Margaretha Obrechtin ihrer Schwester, die von ihren Eltern verlaßene Mobilien ohne eines Notarii beÿseÿn selbsten unter sich vertheilt, So Viel aber die Vorhandene geweßene Immobilien betrifft, so hätten sie solche dermahlen annoch gemeinschaftlich gelaßen, sie solches auch hernach beÿ denen unbeweglichen Güthern und andern Rubricen dieses Inventarii zusehen seÿn Wird. Hiehero kürtzlichen Zum Bericht.
(f° 13) Eigenthum an Häußern. (Dorlißh.) Ein kleine behaußung im Flecken dorlißh. (…)
(Dorlißh.) It. ein Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheuer, Ställ v Gärten mit allen übrigen Gebäuen (…)
(Straßburg) It: 4. Vorder v. 1. Hinderhauß auch Gärtlein mit allen Rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. Strb. ane der Burggaß, 1.s neben des Stiffts St. Marx daselbst habenden Gebäuen, anders. ist ein Eck Vornen auf die Burggaß v. hinten auff die Pfundzoller gaß stoßend gelegen, so freÿ, leedig v. eigen. Darüber bes. 1. teut. perg. Kbr. in allhies C. C. St. gef. m. d° anh. Ins. Verw. d. d. 12. febr: 1704 m. a. N° 2 notirt. Ferner 6. a. perg. Kbr. in ermeldter C. Cst. auffgerichtet dedatis 11.t 8.br. 1691, 16. 9.br. d. a., 29. 9.br 1691, 22.t Jan: 1672, 18 aug: 1673 v. 20.t Xbr: 1681
(Straßburg) It: eine Behaußung, Hoff v. Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. v. Gerechtigkeiten allhier an dem alten Wein Marckt gegen des Stiffts Zum Alten St Peter Dechaneÿ Behaußung über, 1.s ist i. Eck an gedachtem Alten Weinmarckt, anders. neben S. T. Herrn Georg Heinrich Eißenmann Med: Dri. et Prof. P. O. hinten auff Joh: Kleiber den Schreiner v. Burger allhier stoßend gelegen, so außer 5 Schilling d. so man der Stadt Pfenningthurn von 5 Stafflen zu bezahlen schuldig, leedig v. eigen.Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. in allhiesig. C. C. Stub gefertiget v. mit dero anh. Ins. verw. de dato 26. 9.br. 1725. Nota. Vorstehende Behaußung ist Zwar der dißorths Fr. Gemahlin beÿ dero Vermählung Zur Ehesteur gegeben worden, weilen aber dero Jungfer Schwester eine gleiche Summ deß Werths solcher behausung aus der Mütterl. Verlaßenschafft Zu erfordern hätte, so ist solche behaußung Verglichener maßen zwischen denenselben gemeinschaftlich gelaßen worden.
Ane vorherbeschriebenen Häußern v. daran gelegenen Gärten ist der dißorths Fr. Gemahlin die helfte v. Jungfrauen Catharina Margaretha Obrechtin dero Jungfr. Schwester die übrige Helffte gehörig.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 756, Sa. Wein und Lehrer Faß 116, Sa. Viehs 26, Sa. Silber Geschmeids 234, Sa. Goldener Ring v. Geschmeids 318, Sa. baarschafft 68, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3254 Sa. Eigenthum ane häußern o, Gülth von liegenden güthern o, Eigenthum ane liegenden Feldgüthern o, Sa. Schuld 34, Summa summarum 4810 lb
Fräul. Octaviæ Alexandrinæ Catharinæ dermahlen habendes Pfetter, Göttel und geschenckt geld
Leur fils François Sigefroi Auguste naît le 11 septembre 1736
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 37-v)
1736. Zinst. den 11 Septembr. morgens frühe um 2 uhr ist dem Freÿ wolgebornen Herrn Herrn Georg Reinhard Wolffgang Zorn von Bulach Capitaine beÿ dem Regiment d’Appelgrahn von seiner Gemahlin Frauen Maria Magdalena geborner Obrechtin ein Juncker gebohren nun die eodem auff des Regierenden Herrn Ammeisters erlaubnus Zu hauß getaufft und Frantz Siegried August genennet worden (i 39)
Sa sœur Catherine Marguerite Obrecht meurt célibataire à Dorlisheim en délaissant pour héritière sa sœur. Les experts estiment la maison à la somme de 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 957 livres, le passif à 650 livres.
1762 (9. 7.bris), Not. Haering (6 E 41, 1361) n° 183
Verzeichnus Inhaltend Alles dasjenige was weÿland die Hoch Edelgeborne Jungfrau Catharina Margaretha Obrechtin, nach Ihrem den 15.den 8.bris 1761. Zu Dorrlisheim aus dießer welt genommenen tödl. Von hinnen Scheiden, hie zeitlchen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft durch die Wolgeborene frau Mariam Magdalenam Zorn von Bulach geborene Obrechtin des Freÿwolgeborenen H. Georg Wolffgang Reinhard Zorn von Bulach Vormaligen hauptmann unter dem Königl: französischen Regiment Royal Suedois und Ritter des Königl. franz: Kriegsordens du Merite militaire frau Gemahlin angegeben, (…) In Gegensein der Freÿ wolgeborenen Frau Louisæ Eleonorä geborenen Zorn von Bulach, des Freÿ wolgebornen H. Martin von Porubsky Obrist Lieutenant unter dem Löbl. Königl. französischen hußaren Regiment Von Berchiny und Cheualier de l’ordre militaire du Merite Frau Gemahlin, wie auch H. Johann Heinrich Jahreiß verschiedener hochadelischen Familien Schafners als mündlich angesprochenen Rathgebers und beÿstandts dießeitiger Erben, Straßburg den 9. 7.bris 1762.
Eigenthum an Häußeren. Nemlich ein Hauß, Hoff, Scheuer, Stallung samt übrigen Gebäuen und Garthen in Dorrlisheim (…)
It: Vier Vorder und ein Hinterhauß auch gärtlein mit allen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg an der burggaß 1.s neben des Stiffts St. Marx daselbst habenden Gebäuden 2.s ist ein Eck Vornen auf die Burggaß und hinten auf die Pfundzoller gaß stoßend gelegen, und durch (die Werckmeistere) inhalt deren schrifftl. Abschatzung Vom 27. Julÿ 1762 angeschlagen worden pro 1350 fl.
It: eine Behaußung hoff und Hoffstatt mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten alhier an dem alten Weinmarckt gegen des Stiffts Zum alten St Peter Dechaneÿ behaußung über 1.s ist i. Eck an gedachtem alten Weinmarckt anderseit neben H. Johann Jacob Deimel Controlleur im Umgeld, hinten auff H. Lorentz Götz Maurers und Steinhauer stoßend gelegen, so außer 5 ß d so man der Stadt Pfenningthurn von 5 Stafflen zu bezahlen schuldig, leedig eigen und durch vorged. löbl. Stadt geschworene Bauverständige angeschlagen worden pro 3000 fl.
Vorstehende in nigro gelaßene dreÿ häußer sind angeschlagen pro 6950 fl. Woran hieher die helffte gehoret mit 3475 fl. oder 1737 lb 10 ß. Die übrige Helffte ist Eingangs ged. Fr. Von Bulach Zuständig
Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 31, Sa. Eigenthumb ane häußern 1737, Sa. Gülth von liegenden güthern 88, Sa. pfenningzinß hauptgüter 187, Sa. Schulden 900, Summa summarum 2957 lb – Schulden 650 lb, Nach deren Abzug,Stall Summ 2306 lb
Copia der letzten Willens Verordnung – Meiner lieben Frau schwester der Wohlg, Fr: Maria Magdalena Zornin von Bulach geborne Obrechtin, gebe Ich mein gantz Verlaßenschafft Zu einem lebenlänglichen Genuß, doch aber daß Sie nichts darvon verkauffen, oder sonsten veralieniren kan, solte sie vor ihrem Eheherrn dem Freÿwohlg. Herrn Georg Wolfgang Reinhard Zorn von Bulach sterben, so soll derselbe auf gleicher weiß dem Genuß von meiner Verlaßenschafft haben, so lang Er im Witwen stant verbleibt, solte Er aber wieter Zur andern Ehe streiten, so soll er obligirt seÿn, seinen treÿen töchteren meiner lieben nieces namentl. frau Octavia Alexandrina Catarina Zornin von Bulach und Louisa Eleonora Sophia Zornin von Bulach und Carolina Christine Friderica Zornin von Bulach solge meine Verlaßenschafft abzutretten (…) meinen H Neveus, nameltl. Juncker Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach (und) Juncker Wilhelm Heinrich Reinhard – den 2. Julÿ 1761
– Abschatzung Vom 27.ten Julÿ 1762. Auff Begehren Fr: Von Bullach Gebohrne Obrechtin ist eine behausung Allhier in der Statt Strasburg Auff den Alten Weinmarckt Gelegen Einseits Neben H: Deimell Ander seits Einem Eck Auff Das Allment Machent und hienden auff Meister Getz dem Maurer Meister Stosent gelegen, solche behausung bestet in Ettlichen Stuben frantzesten Camin Camern Kichen Und hauß Kammern Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt, hat Auch ein Getrembten Keller Hoff und brunen. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmb Dreÿ Tausent Gulden
Der Zweit Begrieff ist Auch Allhier in der Statt Strasburg Auff der burck Gaß Gelegen Einseits Neben H: Minich dem Weber Ander seits Neben S: T: Marx und hienden Auff die Pfundtsoller Gaß Stoßendt Gelegen solche behaußung bestet in Dreÿ heißlein warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt, hat Auch Vier Getrembte Keller hoff und brunen Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmf Ein Tausent dreÿ Hundert Finffzig Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
Sépulture, Dorlisheim (luth. f° 47)
Donnerstag d. 15. Octobris 1761 morgens früh Zwischen 1 und 2 ihr starb hier an einem hitzigen brustfieber S. T. die hoch Edel und tugendreiche Jungfr. Catharina Margaretha Obrechtin, weÿl. S. T. Herrn Johann Heinrich Obrecht, gewesenen hochverdieten Korn Meister löbl. Statt Straßburg vnd vornehmen burger daselbst mit ST. frau Anna Margaretha gebohrne Zeissin, beede längst sel. Ehelich erzielter Jungfr. tochter, dieselbe Wurde Sambstag d. 17.t Ejusd. mit Christ: gewohnlich Ceremonien begraben in der Kirch lincker seit Geg. des Cathol. Pfarrghaus über. Ætas 65 Jahr 9 Monath 5 tage [unterzeichnet] Georg Reinhard Zorn von Bulach der verstorbenen Schwager, Mathias de Pollerecky Neveu de la defunte (i 25)
Marie Madeleine Obrecht donne procuration à son mari pour faire donation de sa maison sise au Vieux-Marché-aux-Vins à son fils François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach lors de son contrat de mariage avec Catherine Salomée de Goll, fille du président de la régence de Würtemberg à Montbelliard, moyennant 3 000 livres strasbourgeoises
1775 (13.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 160)
Dépôt – Dorlisheim le 12 décembre 1775 – Georges René baron Zorn de Bulach, Membre de la Noblesse Immédiate de la Basse Alsace et de la Noblesse Immédiate de l’Ortenau, seigneur d’Osthaussen du Grohl et d’autres lieux, Chevalier de l’Ordre royal du Mérite militaire, ancien capitaine au régiment de Royal Suédois résidant à Dorlisheim, et Marie Madeleine née d’Obrecht ne pouvant a cause de notre grand age et de nos infirmités nous transporter à Belfort a l’effet d’assister à la passation du Contrat de mariage de notre fils François Sigfrid August baron Zorn de Bulach, Membre desdittes deux noblesses de la Basse Alsace et Ortenau, Chevalier de l’Ordre royal du Mérite militaire, ancien capitaine de cavallerie legere au service de France, assesseur noble au magistrat de Strasbourg seigneur du bien noble de Hangenbiethen et dépendances, entend contacter avec très noble Dlle Catherine Salomée baronne de Goll fille mineure de M le baron de Goll chevalier de l’ordre de l’aigle rouge président de la régence de Son Altesse Serenissime le duc de Würtemberg à Montbeillard, seigneur d’Alenchoix et Genegier résidant en la ville de Montbeillard et de (-) née de Rolling (donnons procuration [en blanc]
3. ceder et abandonner audit notre fils la maison qui m’appartient à moi Marie Madeleine née d’Obrecht sa mère sise sur la vieux marché aux Vins vis à vis du Doyenné de St Pierre le vieux appartenances et dépendances ainsy qu’elle m’est avenue par héritage de feu ma mère pour le même prix que ma D° ma mère l’a acquise de Claude Toussau et sa femme à la Chambre des Contrats le 26 9.bre 1725, de laquelle somme de 12.000 livres prix de ladite maison mon fils tiendra compte et fera rapport à ma succession
François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach, chevalier de l’ordre du mérite militaire, loue la maison au notaire Jean Daniel Ensfelder
1776 (2.8.), Not. Lacombe, 6 E 61, 163 n° 4
Dépôt, 12. Julÿ 1776, gegenwärtigen vierjährige lehnung so auf Michaelis 1776 ihr anfang nehmen – zwischen dem hochwohlgebornen Sigfrid Frantz August baron Zorn von Bulach chevalier de l’ordre du mérite militaire als verlehner ane einem
so dann H Johann Daniel Ensfelder, notariio als entlehner
in dero ane dem alten Weinmarckt gelegene behausung was folgt, Auf dem ersten stock das erkerzimmer worinnen der entlehner wirklich seine schreibstub hat, ferner den gantzen zweiten stock die erste grose bühn und die daran gelegene schwartz getüch kammer denjenigen keller und das holtz haus darneben so er schon lange in besitz hat – um einen jährlichen Zinß nemlich 72 gulden
François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach est élu assesseur des Quinze
1787, Protocole des Quinze (2 R 179) 121 H Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach wird introducirt
1788 Conseillers et XXI (1 R 271) Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach. XV. 26.
Catherine Salomé de Goll meurt le 4 frutidor X à Hangenbieten à l’âge de 46 ans
Décès, Hangenbieten (f° 5) Absterbens Akt. Vom 4.ten Tag des Monats Fructidor im Zehnten Jahr der fränckischer Republique. Absterens Akt Von Catharina Salome Bulach geborne Goll, Verschieden den 4. Tag oben bemelten Monats fructidor zwischen dreÿ und Vier Uhr Morgens, des alters 46 Jahr und 3 Monat, geboren Zu Colmar Département des Oberrheins d. 27.ten Maÿ 1756 Ehegattin des Frantz Siegfried August Zorn v. Bulach, vormaliger Dragoner Hauptmann und Fünffzehner der Stadt Straßburg, gegenwärtig wohnhaft zu Hangenbietenheim, Tochter des Weÿland Johann Jacob v. Goll, Präsident beÿ der Regierung des Herzogs Von Würtemberg in Mümpelgard und seines Ehegattin Elisabetha Barbara Sterttlich*, Auf die Declaration die mit gemacht worden von Frantz Siegfried August Zorn v. Bulach Ehegatte der Verstorbenen (i 6)
François Auguste Sigefroi Zorn de Bulach meurt le 2 mai 1816 à Hangenbieten à l’âge de 79 ans
Décès, Hangenbieten (n° 3) Déclaration de décès (…) le 2 maÿ 1816, François Auguste Siegfried Baron de Zorn de Bulach veuf de Catherine Salomé née Baronne de Goll, âgé de 79 ans 7 mois 24 jours né à Strasbourg, ancien Capitaine de Dragons, Chevalier de l’ordre Roÿal du Mérite Militaire, Membre du Collège Electoral du Conseil Général du département du Bas Rhin, Propriétaire domicilié à Hangenbieten mort en cette mairie le 2 du mois Courant à 4 heures du Matin dans la maison située n° 68, fils de Georges Reinhard Wolfgang Baron Zorn de Bulach Capitaine au Régiment de Royal Suedois et de feu Marie Magdeleine Obrecht. Premier déclarant, Louis Alexis Chotel, âgé de 43 ans, domicilié à Strasbourg secrétaire de Son Excellende Monsieur le Comte Bruneteau de St Sauveur, Pair de France. Lieutenant Général des armées du Roi, Chevalier de l’ordre Roÿal et Militaire de St. Louis et Grand Offiier de l’ordre Roÿal de la Légion d’honneur, gendre du décédé (i 2)
François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach, demeurant à Hangenbieten, vend la maison au marchand Meyer Samuel
1803 (11 vend. 12), Strasbourg 5 (17), Not. F. Grimmer n° 2472
der burger Frantz Siegfried August Zorn [von, (barré)] Bulach zu hangenbiethen wohnhaft
an burger Meyer Samuel handelsmann
Eine behausung hoff brunen samt allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg auf dem plätzlein auf dem alten Weinmarckt, einseit neben die bürgerin Deimler anderseit ist ein Eck auf den alten Weinmarckt ausmachend vornen das pläzlein und hinten auf bürger Aulberer und mit N° 52 bezeichnet – um 16.600 francken
in der burger Marx Samuel des käufers bruders behausung ane dem alten Weinmarckt N° 88 (état de meubles)
Enregistrement, acp 89 F° 36-v du 20 vend. 12
Meyer Samuel conserve ses nom et prénom en 1808, de même que sa femme Rachel Levy. Ses enfants aînés Joseph et Sara sont nés à Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace, les plus jeunes à Strasbourg à partir de 1798
1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
(f° 153) n° 909. Samuel Meyer – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Maÿer pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)
(f° 153-v) n° 910. Levy Rachel f° Samuel – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présentée Rachel Levy, Epouse de Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et celui de Rachel pour prénom, et a déclaré ne savoir signér le 24 octobre 1808 (i 155)
(f° 153-v) n° 911. Samuel Joseph – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Joseph, son fils Mineur, né à Niederhagenthal en 1790 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)
(f° 153-v) n° 912. Samuel Sara – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Sara, sa fille Mineure, née à Niederhagenthal en l’an trois le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Sara pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)
(f° 154) n° 913. Samuel Henriette – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Henriette, sa fille Mineure, née en cette ville le 19 Prairial an six le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Henriette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)
(f° 154) n° 914. Samuel Louise – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Louise, sa fille Mineure, née en cette ville le 23 Nivôse an huit le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Louise pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)
(f° 154) n° 915. Samuel Marie Anne – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Marie Anne, sa fille Mineure, née en cette ville le 24 Pluviôse an douze le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Marie Anne pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)
(f° 154-v) n° 916. Samuël Raphaël – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Raphaël, son fils Mineur, né en cette ville le 12 Janvier 1806 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Raphaël pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)
(f° 154-v) n° 917. Samuël Leopold – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Leopold, son fils Mineur, né en cette ville le 21 août 1807 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Leopold pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)
Originaire de Hagenthal-le Bas, Meyer Samuel épouse en premières noces Marie Anne Levy puis en secondes noces Rachel Levy, aussi native de Hagenthal-le Bas (le remariage ne se trouve pas à Hagenthal-le Bas). Il meurt en 1844, sa veuve en 1862.
Décès, Strasbourg (n° 275)
Déclaration le 11 février 1844 du décès de Meyer Samuël âgé de 80 ans, né à Niederhagenthal (haut Rhin), ancien Banquier, veuf en premières noces de Marie Anne Levy et Epoux en secondes noces de Rachel Levy domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 11 du mois courant à une heure du matin dans la maison située N° 24 rue des tanneurs fils de feu N. Samuël et de feu Henriette née Samuël. Premier déclarant, Joseph Samuël âgé de 50 ans, Négociant fils du défunt – vieilesse (i 68)
Décès, Strasbourg (n° 382)
Acte de décès. Le 23 février 1862 à dix heures du matin, ont comparu Théodore Joseph Picard âgé de 69 ans, commis négociant, gendre de la défunte domicilié à Strasbourg et Nathan Deboutet commis négociant, petit fils par alliance de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels ont déclaré que Rachel Levy âgée de 86 ans née à Niederhagenthal (haut Rhin) veuve de Samuel Meyer,banquier, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Léopold Levy rentier et de feu Rachel Levy est décédée le 23 février 1862 à 9 heures du matin en la maison rue du jeu des enfant 46 (i 102)
Meyer Samuel loue la maison au notaire Frédéric Grimmer
1827 (5.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54
ssp du 23 mai dernier Entre le sieur Meyer Samuel propriétaire à Strasbourg d’une part
et Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg
a été conclu le Bail suivant. Le sieur Samuel donne a Bail pour neuf années Consécutives qui commenceront à la St Michel prochaine audit grimmer Ce acceptant dans sa maison sise à Strasbourg vieux marché aux vins N° 52 tout le rez de chaussée et tout le premier étage sans en rien excepter, plus une chambre à linge sale, le dernier Grenier une Cave dont l’Entrée est par la buanderie a droite et qui a une issue dans la rue & côté de la porte cochere, une place pour loger le bois de chauffage, l’usage de la buanderie aux époques de la Lessive, droit à la cour, pompe et tous autres droits ordinairement Concédés aux locataires. Les lieux d’aisances situés au rez de chaussée et au premier seront en commun, pour un loyer de 920 francs
Meyer Samuel et Rachel Levy vendent la maison au notaire Frédéric Grimmer et à sa femme Susanne Marie Lauth
1829 (17.2.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 3974
Meyer Samuel, cy devant négociant aujourd’hui propriétaire, et Rachel Levy
à Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et Susanne Marie Lauth
une maison sise à Strasbourg place du Vieux Marché aux Vins n° 52 faisant le coin de la place et de la rue du même nom consistant en bâtiment de devant et de derrière à deux étages au dessus du rez de chaussée et d’un troisième en mansardes avec grenier au dessus, une cour, puits en icelle, autres droits appartenances, aisances et dépendances, d’un côté la propriété du Sr Nicolas revendeur, d’autre celle du Sr Ertzkorn maçon – Le Sr Samuel l’a acquis de François Siegfried Auguste Zorn de Bulach, de Hangenbiethen, suivant contrat reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 11 vend. 12, transcrit au bureau des hypothèques volume 16 n° 48 – moyennant 25.000 fr et pour le mobilier 500 fr
Enregistrement, acp 193 F° 91 du 19.2.
Fils du notaire Jean Frédéric Grimmer, (Georges Louis) Frédéric Grimmer épouse en 1820 Susanne Marie Lauth, fille de brasseur
1820 (10.2.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 329
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à la résidence de Strasbourg, licencié ez lois, fils de Jean Frédéric Grimmer, ancien notaire, et de Jeanne Dorothée Chrétienne née Leopold
Susanne Marie Lauth fille de Jean Jacques Lauth, brasseur au Moulin, et de Suzanne Marie Pick
dans la demeure des père et mère de la future épouse grande rue n° 113
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 64 du 12.2.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1820 (23.5.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 463
Inventaire des apports de Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et de Susanne Marie Lauth assitée de son père Jean Jacques Lauth brasseur au moulin, suivant contrat de mariage reçu Weigel notaire le 10 février dernier
le marin 6817 fr, immeubles à Illkirch
la femme 12.948 fr – présents de noces 682
Enregistrement, acp 147 F° 125 du 23.5.
Frédéric Grimmer loue une cave au marchand de vins Jean Baptiste Gross
1832 (17.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 61 F° 143
Bail du 1 juillet – Georges Frédéric Louis Grimmer, notaire, pour 3 années à commencer à la St Jean dernière
à Jean Baptiste Gross, marchand de vins
la grande cave située sous la maison de M Grimmer Vieux Marché aux Vins n° 52. Cette cave prenant le jour sur ladite place et son entrée sur la rue du Vieux Marché aux Vins avec 10 différents tonneaux avinés en bon état – moyennant un loyer annuel de 130 francs
Frédéric Grimmer loue une partie de sa maison au notaire Laurent Hoffherr (son successeur)
1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 153 (3 Q 31 652) f° 17 du 3.12.1869
Bail du 3 décembre 1867 – Le soussigné M. George Louis Frédéric Grimmer notaire honoraire à Strasbourg a par les présentes loué et donné à bail pour neuf années entières et consécutives qui commenceront à courir le 25 décembre prochain et finiront le jour de l’année 1876 à pareille date
à M. Laurent Hoffherr Notaire à Strasbourg, qui accepte
Les parties suivantes d’une maison située à Strasbourg place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 1 savoir
Au rez-de-chaussée Chambre servant d’étude, tringle de rideaux avec vis, autre chambre servant de cabinet avec glace console poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis
Au second Etage Corridoir sonette décharges avec deux rayons, Chambre a demeurer avec glace poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis double fenêtre, Cuisine avec foyer réchauds couverts avec trois ronds, deux pots économiques et deux rechauds tringle autour de la cheminée tringle pour carillers* quatre rayons, salon avec poële tuyaux de poële tringle de rideaux avec vis Et chambre à coucher avec poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis deux doubles fenêtres,
Grenier avec cinq perches à longe sale bucher au dessus de la cuisine et chambre de domestique
Et cave avec séparation au milieu et rayons pour les bouteilles échelle de tonneliers
sous les conditions ordinaires et de droit en pareille matière, à charge par M. Hoffherr de payer la moitié des frais de balayage de la rue et des logements militaires, charge évaluée à 100 francs pendant toute la durée du bail. (…) Ce bail est fait moyennant 1200 francs de loyer annuel
Frédéric Grimmer meurt le 16 juillet 1869 en délaissant trois filles
1869 (31.7.), M° Hoffherr (actes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire honoraire et Susanne Marie Lauth sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Grimmer décédé le 16 juillet 1869, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel Nre le 10 février 1820, 2) Susette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer épouse de Charles Frédéric Pick propriétaire à Strasbourg, 3) Sophie Frédéric Grimmer épouse de Henri Victor Broistedt, négociant à Strasbourg 4) Ida Mathilde Grimmer épouse de Jacques Frédéric Weinmann chimiste à Guebwiller
acp 585 (3 Q 30 300) f° 84 du 6.8. (succession déclarée le 17 janvier 1870) Communauté, Mobilier 5692
Succession garde robe 572
acp 589 (3 Q 30 304) f° 31 du 6.1.1870 (vacation du 29 décembre) Reprises de la veuve 98.759, Reprises du défunt 10.558
Communauté, 1 ha 52 85 terre à Quatzenheim, 40 ares 87 terre à Fegersheim, 4 ares 40 vignes à Dossenheim
Une maison place du vieux marché aus vins
20 ares terres band e Strasbourg, 5 ares vignes à Dorlisheim
Créances 46.699
Successionn 23 ares 65 terre à Strasbourg
Lors du partage de la succession, la maison revient à le veuve Susanne Marie Lauth
1870 (15.1.), M° Hoffherr (actes en déficit)
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire honoraire et Susanne Marie Lauth sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Grimmer décédé le 16 juillet 1869, à la requête de la veuve comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel Nre le 10 février 1820, 2) Susette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer épouse de Charles Frédéric Pick, propriétaire à Strasbourg, 3) Henri Victor Broistedt, négociant et Sophie Frédéric Grimmer sa femme à Strasbourg, 4) Frédéric Adolphe Weinmann chimiste et Ida Mathilde Grimmer sa femme à Cureghem lès Bruxelles (Belgique
acp 589 (3 Q 30 304) f° 62 du 17.1. – Communauté, Masse active 113.216, masse passive 131.086, déficit 17.869
Succession, Masse active 23.860, masse passive 19.012, reste 2433
Abandonnements, Mme V° Grimmer a droit 1) reprises 98.759, 2) indemnité 1000, passif par elle payé 8128, total 107.888 francs
Elle reçoit (…) La maison rue du vieux marché aux vins estimée 55.000
Susanne Marie Lauth vend une maison à rez-de-chaussée et deux étages à Justine Maret veuve du teinturier Jean Baur
1870 (2.4.), M° Laurent Hoffherr, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1265 (3406) n° 16
a comparu Madame Susanne Marie Lauth sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Monsieur Georges Louis Frédéric Grimmer, en son vivant Notaire Honoraire, Chevalier de la Légion d’Honneur, laquelle a (vendu)
à Madame Justine Maret, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins Numéro 39, veuve de Monsieur Jean Baur, en son vivant teinturier
Désignation. Une maison composée d’un rez de chaussée surmonté de deux étages et de greniers, couverts en tuiles, caves dont partie servant de Magasin en sous sol, petite cour, pompe, droits, aisances, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg à l’angle de la rue du Vieux Marché aux Vins et de la place du Vieux Marché aux Vins où la maison porte le n° 1 et tenant d’un côté à Monsieur Diehl, de l’autre à la rue du Vieux Marché aux Vins et par derrière sur Monsieur Rouard. Se trouvent compris dans la Présente vente tous les poëles murés ou non murés, à l’exception de deux d’entre eux que la dame venderesse se réserve à son choix plus différents objets mobiliers compris dans le Bail fait double à Strasbourg le 3 décembre 1867 enregistré le 3 décembre dernier folio 17 (…)
Origine de la propriété. I. En la personne de la Dame venderesse. Madame veuve Grimmer est devenue propriétaire de l’immeuble présentement vendu au moyen de l’attribution qui lui en a été faite pour la remplir de ses droits par acte dressé par le Notaire soussigné M° Hoffherr le 15 janvier dernier contenant liquidation et partage tant de la Communauté qui a existé entre entre la venderesse comparante et son mari défunt que de la succession de ce dernier, cette attribution eut lieu sans soulte. Monsieur Georges Louis Frédéric Grimmer est décédé à Strasbourg le 16 juillet 1869 en laissant sa veuve commune en biens, donataire en usufruit de tous les biens meubles et immeubles provenant de sa succession en vertu de leur Contrat de mariage reçu par M° Weigel Notaire à Strasbourg le 10 février 1820 et pour seuls héritiers 1° Mad. Suzette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer sans profession épouse de Monsieur Charles Frédéric Pick, propriétaire demeurant à Strasbourg, 2° Madame Sophie Frédérique Grimmer sans profession épouse de Monsieur Henri Victor Broistedt Négociant en ladite Ville, 3° Et Mad° Ida Mathilde Grimmer, sans profession épouse de Monsieur Frédéric Rodolphe Weinmann, chimiste demeurant à Cureghem les Bruxelles (Belgique) ses trois enfants chacune pour un tiers ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire fait après le décès de Monsieur Grimmer par M° Hoffherr l’un des Notaires soussignés en date ou commencement du 31 juillet 1869. II. En la personne des Précédents propriétaires. M+ Grimmer avait fait l’acquéreur de l’immeuble au cours de ladite communauté de Monsieur Meyer Samuel propriétaire et Madame Rachel Levy son épouse autorisée demeurant ensemble à Strasbourg suivant qu’il résulte d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 17 février 1829 pour un prix de 25.500 francs quittancés en l’acte. Une expédition du dit Contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 février 1829 volume 220 Numéro 66. (…) – Prix. En outre cette vente est faite et acceptée moyennant la somme de 60.000 francs dont 15.000 payés – Fait et passé à Strasbourg en sa demeure pour Madame Grimmer et en l’Etude pour Madame Bauer
acp 592 (3 Q 30 307) f° 46 du 6.4.
Natif de Walscheid dans la Meurthe, Jean Bauer épouse en premières noces Jeanne Masselot qui meurt à Vitry-le-François en 1838. Il se remarie en 1847 à Plaine-de-Walsch avec Justine Maret.
Registre de population 600 MW 386 (1850 sqq) i 187
Bauer Jean, Walscheid, 26 mars 03, hm, teinturier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47 -décédé
id. Maret, Justine, Plaine de Walsch 26, fm, sa femme, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47
id. Jacques Hypolite, Vitry le François 3 Xbre 35, son fils teinturier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47
id. Elisabeth Frédérique, Strasb. 48, sa fille, Cath. français (à Strasbourg depuis) d.s.n.
Baumann, Appoline, 28, Cath. français (à Strasbourg depuis) 51 – délogée grande rie 9
Helmlinger, André, Ingwiller 8 juillet 37, Protestant, français, (à Strasbourg depuis) 12 Mai 57
Décès, Vitry-le-François (n° 119)
Le 5° jour du mois de juillet de l’année 1838, heure de trois du soir, (…) sont comparus les sieurs Jean Bauer, teinturier agé de 35 ans (…) lesquels nous sont déclaré que ce jourd’huy à cinq heures du matin Jeane Masselot, épouse du sieur Jean Bauer susnommé native de Monois département de la haute Marne agée de 36 ans fille du sieur Jean Masselot propriétaire domicilié à Manois et de Dame Anne Polliot son épouse est décédée en la maison de son mari (i 38)
Mariage, Plaine-de-Walsch (TD) 13 avril 1847
premier mariage ni à Manois ni à Vitry-le-François
Décès, Strasbourg (n° 1906)
Acte de décès. Le 26 octobre 1863 ont comparu Jacques Hippolyte Bauer, âgé de 28 ans, teinturier, fils du défunt domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Jean Bauer, âgé de 60 ans, né à Walscheid (Meurthe) teinturier, veuf en premières noces de Jeannette Masselot, époux en secondes noces de Justine Marret, domicilié à Strasbourg, fils de feu Henri Bauer, rentier, et de feu Marguerite Rement est décédé le 25 janvier 1863 à huit heures du matin en la maison rue du vieux marché aux vins 39 (i 85)
Jean Bauer meurt en 1863 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième.
1864 (17.3.), Strasbourg 13 (90), Not. Flach (Jean Georges) n° 5187
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Bauer teinturier et Justine Maret
A la requête de Dame Justine Maret veuve de Mr Jean Bauer, en son vivant teinturier à Strasbourg où elle demeure, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu son dit mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hertz notaire à Saarbourg le 22 mars 1847, 2° comme donataire de feu son mari en vertu de l’article trois du même contrat de mariage, 3° et en qualité de mère et tutrice légale de Melle Françoise Elisa Bauer, mineure âgée de 16 ans, issue du mariage de la requérante avec le dit défunt
2) Et M. Hippolyte Bauer, teinturier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme tuteur de ladite mineure, Les dits Jean Bauer, issu du premier mariage du défunt avec M° Jeanne Masselot et mineure Elisa Bauer, habiles à se dire et porter héritiers de feu leur père (…)
le tout trouvé dans ue maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 39 où M. Bauer est décédé le 25 octobre 1863
Estimation du mobilier. Chambre au premier dans la rue, Dans une chambre, Cuisine
4 avril 1864 n° 5097 – Titres et papiers. 1° Une expédition de l’inventaire dressé après le décès de D° Jeanne Masselot première épouse de M. Bauer par M° Husson Doisy, notaire à Vitry le François le 10 juillet 1838, 2° Une expédition de l’acte de liquidation et partage de la communauté qui a existé entre entre le sieur Bauer et sa première femme née Masselot et de la succession de cette dernière dressé par ledit notaire Husson Doisy le 25 avril 1839
acp 531 (3 Q 30 246) f° 17-v du 21.3. (succession déclarée le 9 avril 1864) Communauté, Mobilier 924 – Succession, garde robe 67
f° 59 du 5.4. (vacation du 4 avril) Communauté, argent 1750, créances 1845, passif de la communauté 874, de la succession 542
f° 58-v du 5.4. – Renonciation 4 avril – par Justinet Maret veuve de Jean Bauer vivant teinturier à Strasbourg aux effets de la donation à elle faire par feu son mari en vertu de son contrat de mariage reçu Hertz le 22 mars 1847
Justine Maret acquiert de l’Etat en juin 1870 une bande de terrain le long de la route nationale (rue du Vieux-Marché-aux-Vins)
1870 (25.6.), Préfet
Vente par l’Etat
à Justine Maret veuve de Jean Bauer à Strasbourg
de 12 mètres 11 de terrain à détacher de la route impériale N° 4 moyennant 847,70 francs
acp 594 (3 Q 30 309) f° 99-v du 13.7.
Justine Maret loue une partie de la maison à la société Henninger et Fils, brasserie Stern, de Francfort-sur-le Main
1875 (2.10.) M° Joseph Allonas
Pacht – Justine Maret Wittwe von Johann Bauer lebend Färber zu Straßburg, auf sechs Jahre vom 29. September 1875
an der Firma Henninger und Söhne, Brauerei Stern zu Frankfurt am Main
von folgenden Localitäten gelegen zu Straßburg un dem Hause alter Weinmarkt N° 20, bestehend un dem Parterren Keller, Hof, zwei Mansarden, jährlich Pacht von 3200 Mark
Auf erstes Begehren der Firma Henninger hat die Vermietherin eine Wohnung im vierten Stock zur Verfügung zu stellen. Der Miethzins dieser Wohnung ist auf 320 M festgestalltt, ¼ jährlich voraus zahlbar
acp 644 (3 Q 30 359) f° 52-v du 8.10. n° 3184
Le restaurateur Ernest Zimmer vend à la même société le mobilier qui se trouve dans la maison à l’enseigne Au Vieux-Marché-aux-Vins
1875 (2.10.), M° Joseph Allonas
Verkauf – Ernst Zimmer Restaurateur zu Straßburg
an der Firma Henninger und Söhne, Brauerei Stern zu Frankfurt am Main
von allen Mobilien, die sich in der Wirtschaft zum alten Weinmarkt alter Weinmarkt Straße N° 20 befidnen zu 3224 Mark, zahlbar an Justine Maret Wittwe von Johann Bauer zu Straßburg, Gläubigerin nach Urtheil von Landgericht von Straßburg vom 2. Juli 1875 bis zum Betrage von 3244 Mark
acp 644 (3 Q 30 359) f° 52-v du 8.10. n° 3185
La teinturière Justine Maret veuve de Jean Bauer vend la maison (sous-sol, rez-de-chaussée et quatre étages) au brasseur Joseph Mennrath et à sa femme Sophie Gnædig. Le rez-de-chaussée est occupé par la brasserie à l’enseigne Au Vieux-Marché-aux-Vins. La venderesse a ajouté deux étages, des mansardes et des greniers et fait aménager le rez-de-chaussée tel qu’il se trouve.
1878 (23 Mai), Strasbourg 25 (24), Not. Joseph Allonas n° 4106
Verkauf – Ist erschienen Frau Justina Maret, Färberin zu Straßburg wohnhaft Wittwe des daselbst verlebten Herrn Johann Bauer, dieselbe verkauft
an Joseph Mennrath, Bierwirth und dessen von ihme hierzu ermächtigte Ehefrau Sophie Gnaedig, beisammen zu Straßburg wohnhaft
Beschreibung. ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß auf Keller, vier Stockwerke, Mansarden, Kleiner Hof, Brunnen An & Zubehörungen zu Straßburg gelegen an der Ecke des Altenweinmarktplatzes wo es mit N° 1 bezeichnet ist, und der Altenweinmarktstrasse wo est mit N° 20 bezeichnet ist, das auf dem Altenweinmarktplatz nebenstehende und mit N° 2 bezeichnete Haus gehört Fräulein Elisa Staebler und das in der Altenweinmarkt strasse nebenstehende und mit N° 22 bezeichnete Haus gehört dem in Frankreich wohnenden H. Rouard. Im Erdgeschoß des verkauften Hauses befindet sich eine Bierwirtschaft und Restauration mit Schild ‘zum Altenweinmarkt’
Sowie sich diese Liegenschaft wirklich befindet ohne Ausnahm noch Vorbehalt, sammt nachbezeichnete Gegenständen, Im Erdgeschoss keine, Im erster Stockwerck vier Oefen sammt Rohr Steine und Aschenfall, Im zweiten Stock, fünf Oefen sammt Rohr und Steine, und Wandkasten, Im dritten Stock vier Oefen sammt Rohr und Steine, ein Faienzherd & ein Wandkasten, Im vierten Stock fünf Oefen sammt Rohr und Steine, Und überhaupt Alles was niet und nagelfest ist (…)
Eigenthumsnachweis. Frau Wittwe Bauer erklärt, daß sie das Terrain, auf welchem sich die ebenbezeichneten Gebäulichkeiten befinden samt den sich damals darauf befundenen Gebäude, von Frau Susanna Maria Lauth, im Leben Wittwe des schon verlebten Notars Herrn Georg Ludwig Friderich Grimmer von hier zufolge einem durch H. Hoffherr, unmittelbarer Amtsvorgänger des unterzeichneten Notars am 2. April 1870 aufgenommenen Vertrag erworben hat, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamt zu Straßburg am 16. desselben Monats Band 1265 N° 16 überschrieben, von Amtswegen B. 1049 N° 42 eingeschrieben worden. Seither hat aber Frau Bauer das von ihr erkaufte Hauß von zwei Stockwerken Mansarden und Speicher erhöhen und den Erdgeschoß davon in den jetzigen Zustand herstellen lassen. Die fragliche Erwerbung geschah mittelst einem Preis von 60.000 Franken, wovon 15.000 Franken im Kaufvertrag selbst quittirt und die restirenden 45.000 Franken heute noch geschuldet sind, diese Restsumme wird aber mittelst den Geldern deß nacherwähnten & festgesetzten Kaufpreises ausbezahlt.
Der Frau Grimmer gebornen Lauth ist die durch sie an Frau Bauer veräußerte Liegenschaft in der über die zwischen ihr und ihren genant verlebten Ehemann beständigen Gütergemeinschaft durch genannten Notar Hoffherr am 15. Januar 1870 errichteten Theilungs-Urkunde, ohne Rückzahlungs-Regulation zu ihrer Last, abgetreten und zugeschrieben worden. Herr und Frau Grimmer haben fragliches Eigenthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Samuel Meyer, Eigenthümer & dessen Ehefrau Rachel Lévy bei Lebzeiten zu Straßburg wohnhaft, zufolge einem durch den ehemaligen Notar Schreider am 17. Februar 1829 aufgenommenen Vertrag erworben, eine Ausfertigung dieses Vertrages wurde auf dem hiesigen Hypothekenamte am 20. desselben Monats Februar Band 220 N° 66 überschrieben.
Miethverträge. Frau Bauer erklärt daß die Localitäten des verkauften Wohnhauses an mehrern Personen für verschiedene Dauer und Zinsen vermiethet sind, namentlich der ganze Erdgeschoß nebst Hof und noch andre Räumlickeiten an die Firma H. Henninger und Söhnen, Bierbrauerei Stein zu Frankfurt am Main zufolge einen durch den unterzeichneten Notar am 2. Oktober 1875 aufgenommenen Vertrag von welchem Eheleute Mennrath erkennen genaue Kenntnis erhalten zu haben.
(Besitz, Genuß und Steuren vom 24. Juni 1878) – Preis beträgt 117.600 Mark, wovon baar bezahlt 17.600 (…)
Standesverhältnisse der Verkäuferin. Frau Bauer erklärt daß sie Wittwe ist in erster Ehe von ihrem genant verlebten Ehemann und daß sie seit dessen Tod keine andere Ehe eingegangen hat.
(Police d’assurance jointe) La Nationale, N° 51.370, M. Mennrath, effet du 16 Mai 1878 – La somme de 175.000 francs répartie comme suit, savoir
1° 120.000 francs sur une maison d’habitation élevée sur cave voûtée sur fer, rez de chaussée, quatre étages, greniers, située à Strasbourg Place du Vieux Marché du Vin N° 1, construite en pierres, briques, bois, couverte en tuiles
2° 50.000 francs sur le recours des voisins
acp 679 (3 Q 30 394) f° 8 du 24.5. n° 1875 (Auf den Hypothekenamt von Straßburg am 18. Juni 1878. B. 1768 N° 76 transcribirt und von Amtswegen B. 1358 N° 91 eingeschrieben)
Originaire de Willgottheim, le brasseur Joseph Mennrath épouse en 1860 Sophie Gnædig, originaire de Mommenheim
Mariage, Strasbourg (n° 262)
Du 29° jour du mois de Mai 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Mennrath majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mars 1832 à Willgottheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, garçon brasseur, fils de Florent Mennrath, tisserand, et de Madeleine Joseph, sans état, conjoints domiciliés à Willgottheim, et de Sophie Gnaedig, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 mars 1835 à Mommenheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Gnaedig, tisserand, et de Catherine Keller, conjoints domiciliés à Mommenheim, ci présents et consentants (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Mennrath, Gnäedig (i 29)
Les propriétaires suivants sont le marchand Milian Steinthal (Moïse Steinthal) et sa femme Pauline Victor (voir le cadastre). Le mariage figure parmi les actes de 1892 enregistrés en annexe, non conservés.
Mariage, Strasbourg (n° 7, Sammelakten)
Moses Steinthal und Pauline Victor, 15 Januar 1892
Milian Steinthal est originaire de Mogendorf, sa femme Paule Victor de Heilbronn où il se rend après avoir quitté Strasbourg en 1919
(Ficher domiciliaire) Milian Steinthal, Kaufmann, 8/12 61 Magendorf, (Religion) Mos.
(Wohnungsverhältniß) Mannheim
31.12.90 / 6.1.91 Hohersteg 27, Lauterbach
23.2.92 Steinstrasse 10
15 9 93 Weinmarkt 38
9.5.94 Weinmarkt 29
30.5.98 Weinmarkt 25
13.9.01 Gewerbslauben 2
20/7.04 Universitätsplatz 11, Emmerich*
15.10.06 Twingasse 5, Lüttke [Twingerstrasse]
12.11.08 Hohenlohestr. 24 Rudlof
23.9.12 Ehrmannstraße 7, Ess
15.5.19 n. Heilbronn
Frau Paula Victor, 27.9.70, Heilbronn
Kinder Gretchen 16.11.92 Strassburg, Ema 1.7.95, Leopold 18.11.97