59, rue de Zurich (X 169)
Rue de Zurich n° 59 – X 169 (Blondel), O 902 puis section section 34 parcelle 3 (cadastre)
Partie gauche de l’actuel 59, rue de Zurich
Brasserie aux Trois Lis (1772, établie en 1746 dans la maison voisine) puis au Télégraphe (1801)
Nouveau bâtiment 1857-1860, maître d’ouvrage Daniel Schmutz, brasseur
Le n° 57 au premier plan puis les deux bâtiments qui forment le n° 59 (auberge au Télégraphe) (novembre 2017)
La façade en avril 2014 – Détail de la porte d’entrée (septembre 2016)
D’après le Livre des communaux de 1587, le constructeur de bateaux André Schnell règle un loyer pour un étal en bois posé sur trois piles maçonnées. Un chenal en bois dans la venelle conduit en outre l’eau de pluie sur le communal. Le boucher Josse Zipff acquiert en 1617 la maison où il demande en vain en 1619 le droit d’ouvrir un débit de vin pour gagner sa vie parce qu’il souffre de goutte. La maison appartient au jardinier Jean Ersam (1632-1645) puis à l’officier de garnison Bernard Hoffmann qui occupe de 1665 à 1674 à l’arrière de sa maison un terrain communal où il a construit une porcherie et une remise. Le meunier Jacques Lauffenburger achète la maison en 1689 et en transmet la propriété au batelier Jean Jacques Hassler, son gendre par alliance. Sa veuve passe en 1715 un accord avec son voisin au sud qui reconstruit des bâtiments pour fixer la propriété du mur commun. Voir l’aspect en 1727. La maison appartient ensuite au savonnier André Reiner qui fait faillite puis aux bateliers Jean Husser, Jacques Wolff et Charles Guillaume von Zabern. Propriétaire depuis 1772 de la maison voisine (brasserie aux Trois Lis), Jean Chrétien Strohl acquiert la maison en 1775. Les Quinze l’autorisent à ouvrir des portes de communication entre les deux bâtiments. Il agrandit encore la propriété en acquérant en 1776 une cour et une écurie et en 1778 un bâtiment édifié sur une cave. Après diverses transactions suite à un inventaire de faillite, la propriété des deux bâtiments qui forment la brasserie revient à sa femme Marie Barbe Pick. Jean Chrétien Strohl fait divers travaux les années suivantes (agrandir la porte et une croisée, surélever une remise). Il demande que la ville abatte un noyer qui intercepte la lumière. La brasserie comprend en 1779 une salle, cinq poêles, trois cuisines, un atelier de brassage et cinq caves dont une voûtée.
La brasserie prend l’enseigne Au Télégraphe sous la Révolution. Elle comprend en 1810 deux maisons de devant bâties en pierres dont l’une à rez-de-chaussée, un étage et mansardes à trois croisées de front, l’autre à rez-de-chaussée et deux étages à quatre croisées de front.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 235 (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (f) après la venelle close : fenêtre puis porte cochère, trois fenêtres à l’étage et une dans le pignon. La cour M’ représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4-5) à un étage à droite de la cour et le bâtiment (5-6) au fond de la cour. Les autres bâtiments dépendent du bâtiment voisin (ancien n° 170 sur le plan Blondel)
La maison porte d’abord le n° 143 (1784-1857) puis le n° 7 du quai aux Chevaux. Une fois le canal comblé, elle porte le n° 59 de la rue de Zurich.
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 235 : plan entre l’angle de la rue de l’Abreuvoir en haut à gauche et la ruelle de la Hallebarde (actuelle rue Fritz) en bas à droite – Cour M’
Les héritiers Strohl vendent la maison au brasseur Georges Guillaume Graff en 1811. Elle revient à leur fille qui a épousé le marchand de poissons Jean Schmutz puis en 1849 à leur fils brasseur Daniel Schmutz qui y fait des travaux. Il fait démolir et reconstruire une partie des bâtiments en 1857 et fait des agrandissements en 1860. Le revenu initial de 180 francs passe alors à 238 francs, les ouvertures ordinaires de 23 à 97, on trouve à partir de 1860 dix-sept ouvertures au troisième étage ou au-delà. Il en résulte que la façade du bâtiment de gauche, d’un style qui rappelle celui du siècle précédent, date de cette époque (1857-1860). Daniel Schmutz meurt célibataire en 1862. La maison revient à sa sœur, femme du tapissier Charles Ferdinand Vierschrodt, qui fait faire de nouvelles constructions en 1891 (signalées dans le cadastre mais pas dans le dossier de la Police du Bâtiment).
Plan des bâtiments, la rue de Zurich étant à gauche – Façade des bâtiments arrière
Alignements de 1937 – Photographie de 1941 (1934, dossier de la Police du Bâtiment)
Le peintre Charles Werner fait diverses transformations dans les bâtiments et aménage son atelier au fond de la cour en 1905. La veuve Werner fait transformer le rez-de-chaussée du bâtiment sur rue en 1934 après s’être engagée à acheter le terrain entre le bâtiment et l’alignement légal.
Ancienne et nouvelle façade (1934, dossier de la Police du Bâtiment)
avril 2021
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
André Schnell, constructeur de bateaux, et (1570) Marguerite Hoffmann – luthériens | ||
1617 | v | Christophe Guckenmus, aubergiste, et (1594) Odile Gœpp, d’abord (1588) femme de l’aubergiste Thiébaut Reiger, puis (1620) Dorothée Scholl – luthériens |
1617 | v | Josse Zipff, boucher, et (1599) Walburge Christ. – luthériens |
1632 | v | Jean Ersam, jardinier, et (1614) Anne Eisenmann, remariée (1637) avec Léonard Klugshertz, jardinier – luthériens |
1645* | adj | Conrad Meyer, receveur du chapitre Saint-Etienne, et (1614) Salomé Meyer – luthériens |
1653 | v | Bernard Hoffmann, exempt, et (1625) Anne Knœrr, veuve du potier Jean Dold – luthériens |
1660* | h | Jean Jacques Feuchter, tonnelier, et (1649) et Marthe Hoffmann – luthériens |
1689 | v | Jacques Lauffenburger, meunier, et (1688) Barbe Grassmann d’abord (1673) femme de Jean Guillaume Greiner, meunier – luthériens |
1700 | h | Jean Jacques Hassler, batelier, et (1689) Marthe Greiner – luthériens |
1726 | h | Jean Jacques Hummel, batelier, et (1714) Marguerite Hassler – luthériens |
1726 | v | André Reiner, tailleur puis savonnier, et (1718) Eve Mentzer – luthériens |
1731 | adj | Couvent des Pénitentes |
1731 | v | Jean Huser, batelier, et (1726) Susanne Wurth, (1735) Marie Barbe von Zabern puis (1737) Anne Barbe Jung, d’abord (1716) femme de Jean Georges Bürckel – luthériens |
1737 | h | Jean Frédéric Rosser, boutonnier, et (1752) Anne Marie Husser – luthériens (cohéritiers pour moitié) |
1761 | v | Jacques Wolff, batelier, et (1749) Marie Elisabeth Anstett – luthériens |
1772 | v | Charles Guillaume von Zabern, batelier, et (1771) Marie Salomé Kern |
1775 | v | Jean Chrétien Strohl, brasseur, et (1772) Marie Barbe Pick – luthériens Marie Barbe Pick seule propriétaire en 1780 |
1811 | v | Georges Guillaume Graff, brasseur, et (1787) Anne Roth puis (1814) Marie Barbe Blind, veuve du serrurier David Ulrich et du chapelier Adam Knab |
1827 | h | Jean Schmutz, pêcheur, et (1802) Marie Madeleine Keller puis (1810) Marie Madeleine Graff |
1849 | h | Daniel Schmutz, brasseur, célibataire († 1862) |
1863 | h | Charles Ferdinand Vierschrodt, tapissier, et (1857) Frédérique Caroline Schmutz |
1899* | Charles Werner, peintre | |
1944* | h | Charles Camille Müller et sa femme née Werner |
1951* | h | Brasserie du Pêcheur société anonyme |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 340 livres en 1737
Les différents bâtiments de la brasserie sont estimés à 4 000 livres en 1778
(1765, Liste Blondel) X 169, Jacques Wolff
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strohl, 8 toises, 0 pied et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 902, Schmutz, Jean, brasseur quai des Chevaux 143 – maison, sol – 5,4 ares
Locations
1752, Jacques Bieckert, employé au bois
1801, Henri Chrétien Lœll et Anne Barbe Zürn
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 510-v
Le constructeur de bateaux André Schnell règle 1 sol 6 deniers pour un étal en bois posé sur trois piles maçonnées (8 pieds de long en saillie de 15 pouces). Il a en outre dans la venelle entre sa maison et celle de Melchior Dacher un chenal en bois qui mène sur le communal d’après un constat fait le 19 mars 1597.
[Oben am Eckh gegen Samuel Örttels Hauß über, Vornen ane Sanct Johanns Giessen Wider Angemessen, vnd daselbs nach Wilhelmern Hinabwerts]
Andres Schnell der Schiff Zimmermann hatt Vnden Vor seinem Hauß ein hülzenen banckh vff dreÿen gemaurten Pfeÿlerlin xiiij schu lang, xv Zoll herauß, bessert für das Nüessen, j ß vj d
Er hatt auch Inn dem Allmendtschlupff zwischen Melchior Dachern vnd Ime ein langen hülzenen Naach schregs ane seinem Gebell herab vnz vff die Allmendt herfür gericht, so aller erst beim Augenschein den 19.ten Martÿ Anno 97. funden worden.
1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 798-v
Bernard Hoffmann règle de 1665 à 1674 un loyer pour occuper un terrain communal derrière sa maison. Le loyer est supprimé quand il démolit la porcherie qui y était construite
Bernhardt Hoffmann soll von einem Allmend hinden an deßen hauß bei der alt gedeckten brucken in Crutenaw Jahrs vf Michaelis vnd 1665 I° vermög protoc. d. 1664. fol. 133., 2 ß
Extat 64
New fol. 530.
1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 530-v
Bernhard Hoffmann, Soll vom Allmend hinden an deßen Hauß beÿ der altgedeckhten Brucken in Crautenaw vff Michaelis, 2 ß
St. Zinnßb. p. 798
den 21. aprilis 1673. erlegt hannß Jacob Feüchter 6 ß und ist der post in abgang zubringen weilen der schweinstall abgebroch. laut Protoc. d 1674. p. 133
Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze
1664, Préposés au bâtiment (VII 1358)
Michel Haan rapporte que son voisin Bernard Hoffmann a construit près du jardin Spiess une porcherie et une remise sur un terrain dont il règle un loyer à la Ville. Les préposés constatent que le terrain communal le long du mur a trois pieds et demi de large et une longueur de 31 pieds alors qu’il avait autrefois 73 pieds.
Les préposés concluent que Bernard Hoffmann occupe indûment le terrain et qu’il devra démolir les bâtiments qu’il y a construits. Il devra recueillir les eaux qui s’écoulent du toit de son voisin et régler un cens annuel de deux sols s’il souhaitait tout de même occuper le terrain usurpé.
(f° 129) Montags den 16. Maÿ Anno 1664 – Haan Ca. Hoffmann, Allmend
Augenschein eingenommen vff begehren H. Michael Haanen Contra Bernhard Hoffmann, welcher geklagt, d. d. Allmend gesslin In den genanten Spießischen garten bei der gedeckten Brucken in Crautenaw, davon vermög Zinßbuchs fol. 190. 6 ß d Zinnß dem Zinßmesister bezahlt werd. müßen, von beklagtem Hoffmann, mit einem Schweinstall vnd schopff verbawen worden, so Ihme beschwerlich, vnd an vorhabenden Baw deß dachtrauffs halben hinderlich, Weilen nun dabey bericht beschehen d. gedachtes Allmendgesslein, biß Zum Eingang in den Spießischen garten mit einem Maurlein versehen geweßen, Zumahlen sich auch in dem augenschein d. fundament ermelten Maurleins 3 ½ schue breit vnd 31. schu lang, von sein hoffmanns hauß biß an den Spiesischen garten gerechnet, in dem nachgraben befund. also d. besagtes Allmend geßlein von dem eingang biß Zu ende 73. schu lang Vnd 3 ½ schue breit gewesen sein muß, so aber vor vielen Jahren de facto dem Allmend entzogen worden, Alß ist Erkand, wie hernach Zusehen.
(f° 133) Mittwochs den 1. Julÿ Anno 1664 – Haan Ca. Hoffmann, Allmend Zinß
In sachen Michael Haanen C. Bernhard Hoffmann ist vf eingenommenen augenschein, vorlesung vorgelegter Kauffbrieff vnd besichtigung Pfthrns Zinßbuchs D. fol. 208. auch allen anderen vorbringen nach Erkandt, daß Bernhard Hoffmanns antecessorn vnd besitzern deßen haußes gar nicht gebührt hatt, d. Allmend Maurlin alß lang deßen höfflin ist biß an Clegers erkaufften garten abzubrechen vnd darauf Zubawen, sondern daran vnrecht gethan vnd dahero schuldig sein solle, den Schweinstall vnd Schopff abzubrechen, hingegen Clegern den tachtrauff in ermeltes allmendgeßlein, welches mit steinen Zu bemarcken Zugestatten, Auch Zum fall Er, vmb dadurch sein höfflein Zuerweitern sich, wie wohl ohne hindernus daß bemelten Haanischen tachtrauffs oder auffsetzung einigen gebäws, dißes Allmend Platzes bedienen wolte, Ihme solches gegen erlag 2 ß Jährlichen allmend gelts Zugelaßen sein solle, Mit dem fernern anhang, weilen sich in dem augenschein befunden d. d. Allmend geßlin nur 3 ½ schu breit vnd biß in 73. schue lang, also dem in dem Zinßbuch fol. 208. beschrieben vergleich sich Zumahl keine anzeig herfür thun wollen, d. etwas von der breite Zu ein oder anderen hauß eingezaunet word. seÿe, alß ist mit vmbfrag beleibt, d. die beschreibung deß allmend geßleins nach Jetzmahls befundener bewandnus geschrieben* werden solle.
1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Les préposés autorisent Jean Chrétien Strohl à agrandir sa porte d’entrée
(f° 253) Dienstags den 26. Septembris 1775 – Christian Strohl Biesieder
Christian Strohl, der Biesieder bittet Zu erlauben die Hausthür an seiner beÿ der Hechtenbruck gelegenen Behaußung zu erweitern. Erkannt, Willfahrt.
1776, Protocole des Quinze (2 R 187)
Les Quinze autorisent Jean Chrétien Strohl à percer deux portes de communication entre les deux maisons contiguës qui lui appartiennent.
(p. 210) Sambstags den 20. Aprilis 1776. Osterrieth nôe Christian Strohls des burgers und biersieders zu denen 3. Lilien, dieser hat aus unwißenheit durch gedachtes sein bierhauß in sein daran stoßendes hauß eine thür brechen laßen, weilen er nun durch seinen Maurermstr. in deßen abweßenheit solches geschehen, berichtet worden, daß Er Gn. Erlaubnus deßfals erfordert werde, als bitt præviâ condonatione des fehlers umb augenschein, sofort solches durchbruch gnädig Zugestatten und setzt.
Erkanndt, præviâ condonatione des fehlers mit gebettenem Augenschein an die Obern Bau Hh. willfahrt.
(p. 560) Sambstags den 7.ten Decembris 1776 – Idem [Obere Bau Hh.] laßen per Eundem [Secretarium] referiren es hätten dieselbe den beÿ Meister Strohl dem biersieder beÿ dem frantzösischen Hospithal verordneten augenschein puncto durchbruchs eingenommen und befunden, daß derselbe Zweÿ thüren in das neben seiner Behaußung befindliche hauß einbrechen wollen da dieses nun nicht wider MGHh ordnung auch niemand præjudicirlich ist als hätten hochgedachte H. Deputirte der meinung seÿn wollen, daß Imploranten mit gebettenen durchbrüchen gegen erlag 3. lb. d semel pro semper zu willfahren seÿe. Erkannt Willfahrt.
1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Les préposés autorisent Jean Chrétien Strohl à agrandir une croisée
(f° 59) Dienstags den 30. Aprilis 1776. – Hr. Christian Strohl Bierbrauer
Mr. Joh. Schröter, der Maurer, nôe. Herrn Christian Strohl, des Bierbrauers, bittet zu erlauben an deßen Behausung am Gaulstaden den Creutzstöck zu erhöhen. Erkannt, Willfahrt.
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
Les préposés autorisent Jean Chrétien Strohl à exploiter la brasserie aux Trois Lis
(f° 358) Sambstag den 26.sten Novembris 1785) – Idem [Claus] nomine Johann Christian Strohl des burgers und bierbrauer allhier dieser bitt E. G. unterthänig ihme mit dem bierschanck Zu den dreÿ lilien Gnädig Zu willfahren. Osterrieth setzt. Erkandt nah ordnung willfahrt.
1786, Préposés au bâtiment (VII 1422) f° 54
Les préposés autorisent le charpentier Fritz au nom du brasseur Chrétien Strohl à construire un étage supplémentaire sur la remise le long de la ruelle aux Roses.
(f° 54) Dienstags den 25. Aprilis 1786 – Christian Strohl Bierbrauer
Mr Fritz, der Zimmermann, nôe. Christian Strohl, des Bierbrauers, bittet zu erlauben deßen Schopf im Rosengäßel am Gaulstaden einen Stock erhöhen zu laßen. Erkannt Willfahrt
1788, Préposés au bâtiment (VII 1423) f° 139-v
Les préposés autorisent le maçon Schrœder à ravaler la façade de l’auberge aux Trois Lis qui appartient au brasseur Chrétien Strohl
(f° 139-v) Dienstags den 2. Septembris 1788. – Joh: Christian Strohl, Bierbrauer
Mr. Schrötter, der Maurer, nôe. Johann Christian Strohl, des Bierbrauers, bittet zu erlauben deßen Behaußung am Gaulstaden gelegen Zu den drei Lilien geschildet, wo der Merdel abgefallen *der ausbessern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Jean Chrétien Strohl demande que la Ville fasse abattre un noyer qui se trouve devant sa maison et lui porte préjudice. Les préposés constatent qu’il y a deux grands arbres, un tilleul et un noyer ; le noyer notamment intercepte la lumière et l’empêche de parvenir à l’auberge.
(f° 152-v) Dienstags den 23. Septembris 1788 – Joh: Christian Strohl, Bierbrauer
Johann Christian Strohl, der Bierbrauer Zu den drei Lilien am Gaulstaden præsentirt unterthäniges Memoriale und bitten den vor seiner Behausung stehend sehr grosen Nußbaum, wodurch nicht nur seine Behausung Schaden sondern auch seine Nahrung Noth leidet, weg zu erkennen. Erkannt, Augenschein.
(f° 172) Dienstags den 4. Novembris 1788 – Joh: Christian Strohl, Bierbrauer, Nußbaum am Gaulstaden
Am Gaulstaden, da Johann Christian Strohl, der Bierbrauer gebetten, die vor seiner dasigen Zu den drei Lilien geschildeten Behausung befindliche Bäum wegräumen Zu laßen weilen solche seiner Behausung nachtheilig sowol wegen dem Licht als der Feuchtigkeit, da sich dann befunden, daß ein groser Linden baum und ein groser Nußbaum vor solcher behausung stehen, durch welch letztern besonders der Behausung Licht und Luft entgehet, Zugleich wurde auch wahrgenommen, daß langs dem Gaul Staden sich Bäum befinden. L. S von Oberkirch, Stätt meister.
Description de la maison
- 1779 (billet d’estimation traduit) 1779 La brasserie comprend une salle, cinq poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, en outre un atelier de brassage où se trouvent un chaudron et un torréfacteur à malt, le comble est couvert de tuiles plates, il y a quatre caves solivées et une cave voûtée, deux cours et deux greniers, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 9000 florins
- 1810 Description
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Quai des Chevaux
nouveau N° / ancien N° : 99 / 143
veuve Strohl
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 312 case 3
Schmutz, Jean, brasseur quai des chevaux N° 143
O 902, maison, sol, quai des chevaux 143
Contenance : 5,40
Revenu total : 182,81 (180 et 2,81)
Folio de provenance :
Folio de destination : 132
Année d’entrée :
Année de sortie :1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1
O 902, maison
Revenu total : 112,81 (110 et 2,81)
Folio de provenance : 312 Rec.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus :
Augmentations 1858 – Schmutz Jean f° 312, O 902, maison, revenu 70, démolition partielle, supprimée en 1858
Diminutions – Schmutz Jean f° 312, O 902, maison, revenu 70, démolition partielle, supprimée en 1858
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1118 case 1
Schmutz, Jean, brasseur 1864
1864 Vierschrodt, Charles Ferdinand, tapissier
1900 Werner Karl
O 902, maison, sol, Quai des chevaux 7
Contenance : 5,40
Revenu total : 112,81 (110 et 2,81)
Folio de provenance : (312)
Folio de destination : 1118, Reconstr. partielle de 1857
Année d’entrée :
Année de sortie : 1860
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48
fenêtres du 3° et au-dessus :
O 902, maison
Revenu total : 220,81 (218 et 2,81)
Folio de provenance : 1118, Reconstr. partielle de 1857
Folio de destination : 1118, augm. de C.
Année d’entrée : 1860
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
Augmentations 1860 – Schmutz Jean brasseur f° 1118, O 902, Maison, revenu 218, Reconstruction partielle, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860
Diminutions – Schmutz Jean brasseur f° 1118, O 902, Maison, revenu 110, Reconstruction partielle de 1857 (voir ci contre), rayée en 1860
O 902, maison, brasserie
Revenu total : 381,81 (maison 258, brasserie 121 et 2,81)
Folio de provenance : 1118, Reconstr. partielle de 1857
Folio de destination : Umbau
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 94/95
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : maison 116 / 63, brasserie 8 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus : maison 30 / 24
Augmentations 1863 – Schmutz Jean f° 1118, O 902, Maison, revenu 238, Aug.on de C.on de 1860 et distinction de la maison et de la brasserie, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Diminutions – Schmutz Jean f° 1118, O 902, Brasserie, revenu 121, (supra)
O 902, maison, Züricherstrasse 59
Revenu total : 469,81 (467 et 2,81)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 94/95
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : maison 97 / 78
fenêtres du 3° et au-dessus : maison 17 / 14
Augmentations 1894 – Vierschrodt Karl Ferdinand, Brauer f° 1118 O 902, Maison, Reinertrag 467, Neubau, vollendet 1891, steuerbar 1894, besteuert 1894/95
Diminutions – Vierschrodt Karl Ferdinand, Brauer f° 1118 O 902, Maison, Reinertrag 258, Neubau, Zeit 1891, siehe Zugang
Cadastre allemand, registre 30 p. 481 case 3
Parcelle, section 34, n° 3 – autrefois O 902
Canton : Züricherstraße Nr. 59 / rue de Zurich-22 / 07
Désignation : Hf, 4 Whs u. N.G.
Contenance : 5,66
Revenu : 5900 / 4375
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1951), compte 1336
Werner Karl Ehefr. 1/3 und Werner Karl und Ehefr. 2/3
1905 Werner Carl Ehefr.
1935 Werner Charles la veuve
1944 Müller Karl Kamillus Wittwe geb. Werner
clos 1951
(Propriétaire à partir de l’exercice 1951), compte 77
Bierbrauerei zum Fischer A. G. Schiltigheim
1927 Brasserie du Pêcheur J. Ehrhard
1931 Brasserie du Pêcheur société anonyme
(91) corrigé en (115)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton X, (353) Spißen Gaß biß N° 143 Gaul Staden
143
Pr. Strohl, Christian, bierbrauer, burger – Kieffer
Brandt, Peter, Vescher, schirmer – manant
Altbroni, Ciprian, Gipsgießer, burger – Stelz
Mallise, Franß, Wittib, burger – Möhrin
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton X, Rue 351, Quai des Chevaux, Quartier de la Krautenau p. 549
143
pr. Strohl, Chrétien, Brasseur – Tonneliers
loc. Brandt, Pierre, Blanchisseur – Manant
loc. Altbroni, Ciprien, fait des figures de platre – Echasses
loc. Mallise, Veuve – Moresse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Züricherstrasse (Seite 204)
(Haus Nr.)
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 702 W 213)
Rue de Zurich n° 59 (I, 1889-1897)
Les entrepreneurs Klein raccordent en 1891 les bâtiments aux canalisations. La brasserie Fischer (Schiltigheim) fait faire une ouverture pour descendre les tonneaux dans la cave de l’auberge au Télégraphe en 1901. Propriétaire des lieux, le peintre Charles Werner fait diverses transformations dans les bâtiments et aménage son atelier au fond de la cour. La veuve Werner fait transformer le rez-de-chaussée du bâtiment sur rue en 1934 après s’être engagée à acheter le terrain entre le bâtiment et l’alignement légal.
La brasserie au Télégraphe qui comprend deux salles est exploitée par Marie Pflumio (1908), Jules Weygandt (1912), Charles Nigris (1920), Emile Meinzer (1925), E. Zehnter, Charles Braun (1947), Virginie Grohens (1958) puis Marie-Jeanne Lisch (1971).
Sommaire
- 1889 – Le maire notifie la veuve Charles Vierschrodt née Schmutz de faire ravaler la façade du 59, rue de Zurich – Le propriétaire objecte que la façade a été repeinte à l’huile en 1883 – Le maire constate que la façade est en bon état, juillet 1889.
- 1890 – Le maître tapissier E. Haas demande au nom de la Brasserie Wagner de Mutzig l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires. – Les deux enseignes sont posées, mars 1891.
- 1891 – L’entrepreneur J. et E. Klein (4, rue Fritz) demande l’autorisation de faire un raccord aux canalisations – Dessin Autorisation
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à trois fenêtres. – Travaux terminés, octobre 1897.
- 1895 (mars) – Le service des incendies relate qu’un feu de cheminée s’est déclaré le 4 mars 1895 dans la propriété de la veuve Vierschrodt. – Il n’y a pas eu de dégâts, la cheminée a été ramonée.
- 1899 – Le maître maçon A. Metzger (3, rue du Brochet) demande au nom du propriétaire Werner l’autorisation de ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1899
- 1901 – Le brasseur J. Ehrhard (brasserie Fischer à Schiltigheim) demande l’autorisation de faire une ouverture pour descendre les tonneaux dans la cave à l’auberge au Télégraphe – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, août 1901
- 1905 – E. Schmitt, propriétaire de l’immeuble sis 4, rue Fritz, informe la Police du Bâtiment que Werner, propriétaire du 59, rue de Zurich, aménage des logements dans un bâtiment qui servait seulement d’entrepôt le long de la ruelle des Chevaux – La Police du Bâtiment estime que l’information n’est pas pertinente puisque les logements existent depuis longtemps dans le bâtiment et qu’il n’y a pas de nouvelle ouverture. – Les voisins règlent le différend à l’amiable.
- 1906 – Le tapissier décorateur E. Haas (12, rue de Zurich, anciennement 59, rue de Zurich) demande que ses enseignes soient rayées du rôle.
- 1905 – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner (rue des Livres) demandent au nom du propriétaire Ch. Werner l’autorisation de transformer le bâtiment et d’y établir des lieux d’aisances. Dessins (plan, élévations, coupes), l’atelier du peintre se trouve au nord-est au fond de la cour
La cuisine et les lieux d’aisances au premier étage sont terminés, de même que le mur de 26 centimètres d’épaisseur vers la cour au rez-de-chaussée (novembre 1905). Les travaux se poursuivent dans l’aile droite. Les toilettes sont terminées (janvier 1906). Les peintres travaillent (mars 1906)
La réception finale ne peut avoir lieu en mars parce que les fourneaux ne sont pas encore posés. Il y a en outre un logement non prévu au-dessus de l’atelier du peintre (deuxième étage). Le maire fait part à l’entrepreneur des défauts auxquels remédier.
1906 (mai) – Les entrepreneurs demandent l’autorisation d’aménager un logement au deuxième étage au-dessus de l’atelier. La Police du Bâtiment objecte que ni la hauteur du logement ni l’escalier qui y mène ne sont réglementaires. – Le peintre C. Werner déclare que le logement n’est pas nouveau, qu’il dépend de celui du bâtiment avant et qu’il a seulement fait remplacer le plancher. La Police du Bâtiment maintient ses objections.
1906 (juillet) – Le peintre Werner (59, rue de Zurich) et les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner sont autorisés à établir des toilettes au deuxième étage. – Dessin – Travaux terminés, le logement est habité, octobre
1906 (octobre) – Le permis d’occupation ne peut pas être délivré parce que les cheminées et les plafonds ne sont pas tous plâtrés.
1907 (janvier) – Tous les travaux sont terminés, le permis est délivré - 1907 – Le peintre Albert Metzger demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1907
Le même est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique - 1908 – La veuve Schmitt née Meyer, propriétaire d’un immeuble voisin, déclare que le peintre Charles Werner, propriétaire de l’auberge au Télégraphe, a fait aménager des logements dans un ancien entrepôt. Elle demande que les fenêtres soient pourvues de grillage au premier étage et de barreaux au deuxième.
La Police du Bâtiment se rend sur place. La distance entre les deux propriétés (55 centimètres) remonte à plus de trente ans. L’ouverture au deuxième étage se trouve à 1,45 mètre de la propriétaire voisine. La Police du Bâtiment ne voit pas de motif d’intervenir et renvoie la plaignante aux juridictions civiles. - 1908 – Dossier ouvert après un courrier de la Division I. Marie Pflumio demande l’autorisation d’exploiter l’auberge dans deux salles (2,70 et 3,06 mètres de haut) pourvues de toilettes. L’autorisation peut être accordée bien que les locaux ne satisfassent pas aux prescriptions du 24 mars 1890 (hauteur minimale des salles 3,50 mètres).
- 1909 – Le peintre C. Werner demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Ch. Werner, peinture, vitres) – Autorisation
- 1912 – Un incendie s’est déclaré dans l’atelier Werner. Le bâtiment n’en a pas souffert.
- 1912 – Jules Weygandt demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Rapport comparable à celui de 1908
- Commission des logements militaires. Rapport en 5 points
Anne Rausser et Christine Rausser qui hébergeaient des enfants d’après une ancienne liste n’habitent plus dans la maison. - 1920 – Charles Nigris demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au Télégraphe – Rapport comparable à celui de 1908
- 1925 – Emile Meinzer (hôtel du Raisin à Haguenau) demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Rapport comparable à celui de 1908
- 1933 – La locataire Kempf (premier étage) est incommodée par des fumées. La Police du Bâtiment constate qu’un clapet empêche parfois la fumée de passer. L’entrepreneur de fumisterie Henri Brunck (3, rue des Bateliers) remet la cheminée en état.
1933 – Le locataire Lucien Seithenacker se plaint que son logement est humide. La Police du Bâtiment ne constate rien, le locataire souhaite obtenir un logement municipal - 1934 – La Police du Bâtiment constate que Jacques Boch a suspendu sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les 59 et 34, rue de Zurich – Demande croquis – Accord
- 1933 – Le maire notifie le peintre Charles Werner de faire ravaler la façade – Travaux terminés, août 1934.
- 1934 – La veuve Werner dépose une demande de permis de construire. Le bâtiment se trouve entre 1,50 et 2,00 mètres en arrière de l’alignement légal. La propriétaire devrait acquérir 26 mètres carrés de la Ville. Elle s’y engage mais n’y élèvera aucune construction dans un délai prévisible. – Plan d’alignement – Façades (ancien et nouvel état)
La veuve Werner charge l’entreprise Ehstand et Bass (2, allée Zæpffel à la Robertsau) de transformer le rez-de-chaussée en façade
Les travaux sont commencés, juillet 1934. Le gros œuvre est terminé, août 1934. Les travaux sont terminés, le certificat de réception finale délivré, septembre 1934 - 1935 – Le tapissier décorateur Othon Rahms (demeurant 17, rue des Bateliers) demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
- 1934 – La Police du Bâtiment constate qu’Eugénie Nuss (brasserie au Télégraphe) a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les numéros 59 et 36.
- 1941 – C. Kuhn (agencement de magasins, 8-10, rue Neuve à Schiltigheim) demande au nom de la brasserie Fischer l’autorisation de poser l’inscription Fischer Bier, Gasthaus zum Telegraf Fischer Bier (Bière du Pêcheur, Restaurant au Télégraphe) – Photographie, maquette
- 1947 – L’ancien cabaretier E. Zehnter informe la Police du Bâtiment qu’il cesse son activité
1947 – Charles Braun (demeurant 19, quai des Bateliers) demande l’autorisation de continuer à exploiter le restaurant au Télégraphe – Rapport comparable à celui de 1908. Travaux à faire - 1948 – La Nouvelle Entreprise de Constructions économiques informe la Police du Bâtiment qu’elle supprime son enseigne – L’enseigne est retirée janvier 1949
- 1957 – La Police du Bâtiment constate que la Brasserie du Pêcheur (Schiltigheim) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation de poser une enseigne lumineuse double
- 1958 – Virginie Grohens demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au Télégraphe – Le débit comprend une salle de restaurant (52 m²), une petite salle (36 m²), une cuisine et des toilettes. La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection – Le préfet autorise Virginie Grohens à exploiter le débit de boissons.
- 1961 – Virginie Grohens demande l’autorisation de poser une bâche sur la terrasse pendant la foire de juillet
- 1963 – La société Saint-Raphaël (8, rue du Parc-Royal, Paris III) demande l’autorisation de poser une enseigne murale – Autorisation
- 1964 – Rapport d’incendie, feu de cuisine dû à une accumulation de suie
- 1965 – Le préfet modifie son arrêté par lequel Virginie Grohens, divorcée Gœringer, a été autorisée en 1959 à exploiter le débit de boissons, après son remariage en 1960 avec Emile Schachery
- 1969 – La brasserie du Pêcheur est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1971 – Marie-Jeanne Lisch née Schamberger demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons au Télégraphe – Le débit comprend une salle de restaurant (60 m²), une petite salle (45 m²), une cuisine et des toilettes. La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection – Le préfet autorise Marie-Jeanne Lisch (demeurant 11, rue Peirotes) à exploiter le débit de boissons au Télégraphe
- 1973 – Locataire d’un petit bâtiment arrière, Elise Voigt craint que les planchers ne soient pas stables. La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a aucun danger.
- 1977 – La société Publi’Est demande l’autorisation de remplacer les enseignes Pêcheur et Fischer, le propriétaire restant la Brasserie du Pêcheur. – Photographie – Autorisation
- 1985 – Le notaire Francis Hofmann (Wasselonne) demande des renseignements d’urbanisme (section 34, parcelles 3 et 61 / 49)
1985 – Les notaires associés Geny et Jacques Garnier (rue de la Nuée-Bleue à Strasbourg) demandent des renseignements d’urbanisme – Plan cadastral de situation
Relevé d’actes
La maison est inscrite en 1587 au nom du constructeur de bateaux André Schnell au Livre des communaux.
Fils du péager André Schnell, André Schnell épouse en 1570 Marguerite, fille du tisserand Conrad Hoffmann
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 80, n° XII)
1570. Eb. aus Zuruffen Dncâ prima post Trinitatis. Andreas Schnell Schiff zimmermann Andresen Schellen des Zolners nachgelaßener Sohn, Margaretha Conrat Hoffmans des webers nachgelaßene tochter, M Balthasar Lowen des würts und weißbecken Zum wolff Stiefftochter. Celebrarunt nuptias die martis ante Joannis die 20 Junÿ apd. Lucernam (i 84)
André Schnell hypothèque la maison au profit du juriste Jacques Trausch. En marge, quittance accordée à l’aubergiste Christophe Guckenmus en 1616
1604 (vt spâ [xxiij tag Martÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 129-v
(Inchoatum in Proth. fol: 127.) Erschienen Andreß Schnell burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvest. Herrn Jacob Trausch. der Recht. Licentiaten Alhie – schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hoff hauß hoffestatt vnd Gartt. mit Allen Ihren gebeu geleg. In d. vorstatt Straßburg Inn Crautenauw bey der vnd.en gedecktt. Brucken, einseit neben Melchior dachert dem gartner, And.seit neben Jörg N. dem Metziger, hind. vff Martin Härlins gartten stoßend, dauon gnd iij lb d gelts Ablösig mit Lxxx goldguld. der Ruwern Closter, Item v lb d gelts Abloßig mit j C lb d hannß Ludwig Schnell, Mehr ij lb x ß d gelts Lösig mit L lb d der Zunfft zum Enckern
[in margine :] Erschienen h: Daniel Reißhoff. burger Zu Straßburg Inn nammen herrn Ambrosy Trauschen hatt in gegensein hannß Jacob Kauffman, des leinenwebers Als vogt Andres Schnellers seligen erben, deßgleichen In gegenwartigkeit herrn Christoff Guckenmaß gasthalters Zum Gerttenfisch Als Jetzigem besitzer dißes vnderpfands (…) Actum vij Martÿ Anno 1616
Le péager au pont du Rhin André Schnell hypothèque la maison au profit de Bernard Neff, aubergiste à la Fleur
1608 (29. Februarÿ), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 77-v
(Inchoat. fo: 85.) Erschienen h. Andreas Schnell Zoller ane d. Rheÿnbrucken alhie
hatt in gegensein H Bernhard Nefen Gasthalters Zur Blumen – Schuldig Zu sein 255 guldin Zu 5 batzen für Schiff und geschirr den 21. Martÿ 1603. Schuldig worden Vnd er Vonn Hannß Gruecken seines dochtermans wegen Zuleÿden Über sich genommen
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffestatt höfflin Und Garten mit deren gebeüwen & gelegen Inn Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw die einseÿt N. B. dem gartner and.sit Georg (-) den Metziger stoßend hinden vff hannß meister Herlins garten,davon gond 3 pfund pfenning gelts ablösig mit 60 pfund pfenning den Closterfrawen Zu den Reweren, Item ij Lit x lb loßig mit 50 pfund pfenning der Zunfftstuben Zum Encker, Mehr 8 pfund pfenning ablösig mit 100 pfund pfenning Jacob Trauschen d. Rechten Licentiat
Sara Schnell veuve du pasteur Christophe Martin à Asswiller passe un accord avec le péager André Schnell au sujet de 60 florins garantis sur la maison
1609 (vt spâ [18. Febru::]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 95-v
(Inchoat. fo: 87.) Erschienen Fraw Sara Schnellin H. Christoffori Martini, Pfarrers Zu Aßweiler hinderlaßene wittwe, mit beÿstandt des Ehrwürdigen herrn Nicolai Flori, Pfarrers Zu Schiltigkheim, Ihres bißher geschwornen Vogts, vnd Christoffel Martinus burg. Zu Schiltigkheim Ihres Sohns, an Eim
So dann herr And.s Schnellen, Zollers An der Reinprucken alhie Am andern theil
Haben beide Parthen durch vnd.handlung der Ehrenhafften H Johanns Jacobs Kuglers vnd herr Augustin Trensen des Jüngern, beder des großen Rhats beÿsitzere (…) das kein Partheÿ gegen der Andern gantz vnd gar kein Ansprach oder forderung haben, So d. allerdings hiemit v.glichen sein soll, Vßgenommen die 3 fl. gelts, welche bemelter her And. Schnell v.zinßt ablößig mit 60 guldin St. wer. die bemelte Fr. Sara wÿdemsweiß zu nießen hat Von Vff Vnd Abe Hauß, hoffstatt vnd gärttlin, mit deren gebewen geleg. hind. d. St. St. In Crutenaw bei der vnd.sten gedeckten brucken, einsit neben Gabriel Kamen dem metzig. Andersit ein Eck, stost hinden vf beck hansen der den gartner, Dauon gendt 3 lb d ablößig mit 60 lb dem Closter Zu Ruwerin, Item 5 fl gelts ablosig mit 100 fl. der Zunfft Zum Encker, Item Zehen gld. gelts lösig mit 200 fl. H Jacob Truschenn, Item herrn Bernhardt Neffen seind sie noch v.hafft für 150 fl. Zu 15. batz. Zu bezahlen Sunst eÿgen
Les Préposés au bâtiment ordonnent à André Schnell de quitter la pièce dont il jouit au corps de garde pour laisser la place aux soldats. André Schnell présente des objections
1610, Préposés au bâtiment (VII 1325)
Andres Schnellen Zoller vff der Rheinbruck. 167.
(f° 167-v) Andres Schnellen Zoller vff der Rheinbruck Ist bevohlen seine Camer neben der Wachtstub vß zu raumen, damit die soldaten desto mehr platz haben mögen. Antwortet, Man hab 30 soldaten dauß, were mit 10 genuglich vber einand. nachts wie die scheuler, tags thun sie nichts wed. balg. doch will er sich mit dem spöter vergmeich.
Autres références dans les registres des Quinze
1611, Protocole des Quinze (2 R 39) Andres Schnell [ordinarius Zoller vff der Rheinbrucken]. 49. 57. 61.
1612, Protocole des Quinze (2 R 40) Andres Schnell. 159. 162. [Zoller vff der Rheinbruck]
Ursule Schnell veuve du constructeur de bateaux Jean Gerhard et les enfants issus de Susanne Schnell et du batelier Simon Jean Krieck vendent la maison à Christophe Guckenmus, aubergiste à la Carpe bridée.
1617 (ut spâ [xx. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 38-v
(Inchoat. in Proth. fol: 73.) Erschienen Ursula Schnellin, wÿland hannß Gerhardt des schiff zimmermanns selig witwe mit beÿstand & hannß Jacob Khauffmann des leinen Webers burgers Zu Straßburg Ihres vetters* disse für sich selbst, So dann Simon Krieck der schiffmann burg. Zu Straßburg Als vogt andreß, Ursula vnd Simon hannß Krieck des schiffmanns von wÿland Susanna Schnellin (.als sie lepte.) erziehlte Khinder, vogtlich wÿß (verkaufft)
h. Christoff Guckumuß gasthalters Zum gerten fisch burgern Zu Straßburg So Auch Zugeg.
hauß, hoff, hoffestatt vnd Gärttell, mit Allen And. Ihren geb. & geleg. Inn d. Voorstatt Straßburg inn Crutenauw, beÿ d. Vndern gedeckt. Bruck. einseit n. Melchior Dachert dem gartner* And. seit neben Martin Heinrich schiffmann hind. vff Lorentz Volperth dem Altpostreÿtt. vnd vff des Kheüffers Gartten, Dauon gnd iij lb Albößig mit Lxxx goldtgl. alhier mehr nit als für 60. lb hptgutt iht. vff Mathiæ Apostolj fallend dem closter zu den Reuwern, Mehr ij lb x ß hld Loß. mit L lb vff Adolphi der Zunfft Zu dem Enckern Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Aller Recht & alß & Vnd Ist dißer Khauff Zugang. vnd bescheh. vber diße beschwerd für vnd vmb ij C xxx lb
(vide infra fol: 175)
Fils de l’aubergiste Jacques Guckenmus de Steinbach en Bavière, Christophe Guckenmus épouse en novembre 1594 Odile, veuve de Thiébaut Reiger, aubergiste à la Vierge
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 106, n° 45)
1594. Christoffel guckenmuß Jacob guckenmuß des wirths Zu Steinbach in beirenn Son vnd Ottilia Dieboldt Reig des wirts selig. Zur Jungfrawen nachgelaßene witwe Confirmatiôe facta 4. Nouemb. (i 112)
Originaire de Steinbach, l’aubergiste à la Vierge Christophe Guckenmus achète le droit de bourgeoisie en novembre 1594
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 720
Christoff Guckemuoß Vonn Steinbach Jetziger würdt zur Junckfrauwen, empfangt daß burgerrecht vonn Othilienn W Thieboldt Regern deß gewesenen würts Zun doselbstenn s. hinder Laßenerwittwen vnndt will Zun Freÿburgn. dienen Actum denn 21.ten Novemb. 94.
Fils du tonnelier Blaise Reiger d’Ernolsheim, Thiébaut Reiger épouse en 1588 Odile Gœpp, fille de Mathias Gœppe de « Klermed »
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 6-v, n° 26)
1588. den 9. Septemb. sind Ehelich eingesegnet worden Theobald Reiger, Blesy Reigen des Kieffers Sohn von Ernoltzheim und Jungf. Otilia Göppe Matthias Goppe Schumachers tochter von Klermeds* (i 9)
L’aubergiste à la Vierge Thiébaut Reiger achète le droit de bourgeoisie un mois après son mariage
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p.
Dieboldt Reÿer von Ernoltzheim der Würt Zur Junckgrawen mit Beÿstandt Carle Spielmans des würths Zur Lungen Hat das Burgerrecht erkauft vnd will Zum Freÿburger dienen Act. den 3.ten Octobris Ano 88.
Christophe Guckenmus se remarie en 1620 avec Dorothée, fille du sénateur Frédéric Scholl
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 123-v, n° 20)
1620. den 4. Decembris sind ehelich eingesegnet worden Herr Christoph Guggenmoß, geweßener Gastgeber Zum Gertenfisch, alhie, vnnd Jungfrau Dorothea Schollin, herr Friderich Schollen deß Großen Rhats beÿsitzers, alhie eheliche dochter (i 134)
Christophe Guckenmus vend quelques mois plus tard la maison au boucher Josse Zipff et à sa femme Walburge Christ.
1617 (ut spâ [vij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 175
(Inchoat. in Proth. fol: 172. – postea pthlm fol. 578.) Erschien herr Christoph Guckumuß gasthalter Zum Gärttenfisch burger Zu Straßburg (verkaufft)
Jost Zipffen dem Metziger burgern Zu Straßburg vnd Walpurg Christen seiner ehelichen haußfrauwen
hoff, hauß, hoffestatt vnd Gärttels mit Allen Ihren gebeuwen gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ der vndern gedeckten brucken so ein eckhauß Ane einem schlupff einseit neben Melchior Dachert dem garttner, anderseit neben Martin Heinrich dem schiffmann vnd hinden vff des Verkäuffers gartten stoßend, dauon gnd iij lb d gelts ablößig mit Lxxx goldgulden Alhier mehr nit Als für 60 lb hauptgutt angeschlagen vff Mathiæ Apostoli fallend dem Closter Zu den Reuern, Mehr ij lb x ß d geltd widerkeuffig mit L lb d vff Adolphi der Zunfft Zu den Enckern, So dann j lb x ß d gelts Inn haupgutt mit xxx lb d Abzulößen vff (-) Saræ Schellin wÿland Christoff Martini geweßenen Pfarrers Zu Ahßweÿler seeligen Witwen sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber Jetz bestimpte beschwerden so die Keüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 190 pfund
Originaire de Lauterbach en juridiction de Fulda, Josse Zipff épouse en 1599 Walburge, fille du boucher à l’échaudoir Fabien Christ
Mariage, cathédrale (luth. f° 60) 1599. Sonntag den 19. Iulii den 8. Trinit. Jost Zipff der metziger von Lotterbach im stifft fulda, Walpurg fabian christ des Breuers im Brühaus dochter (i 33)
Josse Zipff devient bourgeois trois mois après son mariage
1599, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 777
Jost Zipff, v. Lauterbach d. Metzger empfangt d. Burg: von Waltpurg, Fabian Christen des metzgers dochter, hatt sein v.mögen vff 100 fl. angeben, vnd will Zun Metzgern diehnen. Act. den 31. Octon : 99
Valburge Christ demande au nom de son mari goutteux Josse Zipff le droit d’ouvrir une auberge dans la maison qu’ils viennent d’acheter à la Krutenau près du pont au Brochet. Les préposés refusent, ils estiment qu’il y a déjà trop de débitants de vin qui ne règlent pas l’accise et qu’il faudrait réduire le nombre de débits plutôt que de l’augmenter.
1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 102-v) Sambstag den 5. Junÿ – Waldpurg Christin Jost Zipffen haußfraw vmb Weinschanck in Crautenaw
Waldpurg Christin, Jost Zipffen des Metzigers haußfraw erscheint, Vnd laßt p. Lt. Bittlingern Vortragen, Waß massen Ir haußwürth nun inn die Vier Jahr, mit dem Podagram allso behafftet, das er nicht mit seinem erlernten Metziger handwerck sich nicht ernehren könne. Wann sie dann mit fünff Kinderen gesegnet, vnd Iro ohnkrancken Mann, ohn verdienst, ferner außzuspringen, aber sehr gute gelegenheit, in einer erkaufften behaußung beÿ den gedeckten brucken in Crautenaw den Weinschanck anzurichten, vnd damit sich vnnd die Irigen Zuerhalten, auch die mittel, das Ungelt Zuversichern. So were Ir demüetige bitt, Ihrem haußwürth vnd Iro gnedig Zubewilligen, das sie den Weinschanck an bemelten ort anfangen vnd fort treüben möge.
Erkant, dieweÿl mein Herren vnd gemeine Statt von den Weinschencken vmb vil betragen werden, in dem sie das Ungeld nicht getrewlich abrichten, vnd allso wohl besser were, das man noch ettliche abschaffen könte, dann newe annehmen, So soll man Supplicantin Ir begehren ableinen.
Autres références dans les registres des Quinze. Josse Zipff avait déjà demandé à exploiter le débit de vins à la Couronne
1616, Protocole des Quinze (2 R 44) Jost Zipff. 251. [umb weinschanck Zur Cronen]
1617, Protocole des Quinze (2 R 45) Jost Zipff. 41. [umb weinschanck Zur Cronen]
1634, Protocole des Quinze (2 R 60) Jost Zipff. 164. [Vieh lebendig verkauffen]
Walburge veuve de Josse Zipff meurt en délaissant six enfants. L’inventaire de ses biens est dressé en 1632 dans sa maison près de l’auberge au Cheval à la Krutenau. L’actif de la succession s’élève à 183 livres, le passif à 77 livres.
1632 (19.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 12
Inventarium und Beschreibung Aller und Jeder ligender vnd vahrender haab, Nahrung und Güettere, So weÿlandt die Ehren und Viel Tugendsamen Fraw Walpurg, auch weÿlandt Mr Jost Zipffen des Metzgers selig hinderlaßene witwe nach Ihren Tödtlichen hienscheid. verlaßen, vnd vff erfordern, ansuch. vnd begehren der Erbaren vnd bescheidenen Jost Zipffen des Metzgers der verstorbenen eltisten Sohns, vnd Geörg Salomon des Metzgers und burgers alhie alß geschwornen vogts Jacobs, Salome, hans, heinrichs vndt Susannæ aller vier geschwisterden und obgedachter verstorbenen frawen selig mit erwehnten Jost Zipffen selig ehelich erzeügter Khinder, vnd gesambter ab intestato fünff hinderlaßener Erben (…) Actum Donnerstags den 19. Aprilis A° 1632.
Inn Einer Behaußung Alhie In dißer Statt Straßburg In der Vorstatt In Crauttenaw beÿ der herrberg Zum Gaul gelegen, So in dieße Erbschafft gehörig und hernach specificirt würdt Ist befund. word. wie volgt
In Einer Behaußung Alhie In der Statt Straßburg In der Vorstatt In Cruttenaw beÿ der herrberg Zum Gaul gelegen, So In diße Erbschafft gehörig, vnd hernach specificirt würdt, Ist befund. word. wie volgt.
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, Vnden im haußöhren, In der Vndern Stuben, Im Keller
Eÿgenthum Ahne Einer Behaußung. Item hauß, hoff, hoffstatt sambt i. höfflin vnd Gartlin gelegen in der Statt Straßburg oben der deckten bruckh in Krauttenaw Einseit neben H Johann Balthasar Spießen des huetstaffirer, Andersit Jacob Steffan den Schiffman, hinden vff H Christoph Cucumus den Gaulwürth, Darvon geht 3 lb d Jährlich Zinß dem Closter Zun den Rewern Jahrs vff Matthiæ Apostoli fallendt abloßig mit 80 goldtgld. hieh. mehr nit als mit 60 lb d capital angeschlagen, Mehr 2 lb 10 ß d gelts wid.käuffih mit 50. lb d vff Adolphi der Zunfft Zur Enckhern Vndt ist diße Behaußung vber die darauff stehende beschwerdten angeschlagen worden für vndt vmb 140. lb. Darüber besagt ein Pergamin Kauffbrieff außweißend wie Christoph Cucumus Gasthalter Zum Gertenfisch Jost Zipffen den Eltern vnd Wallpurg Christin beeden Ehegemecht seelig, obbeschriebene behaußung Zukauffen geben deßen dato den 7.tag Aprilis A° 1617.
Sa. Haußraths 37, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 140, schulden 6, Summa summarum 183 – Schulden 77 lb, Nach deren Abzug 106 lb
Les héritiers vendent la maison au jardinier Jean Ersam le 27 août 1632 (le registre des minutes manque pour cette année, voir la référence à l’acte de 1647 ci-dessous).
Jean Ersam hypothèque au profit d’Anne Hirt, femme du jardinier Georges Reuter, la maison grevée de plusieurs hypothèques, notamment 550 florins pour restant de prix de la maison achetée du boucher Josse Zipff
1633 (ut spâ [9. Decembris]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 546
Erschienen hanß Ersams, gartner in Crautenaw
hatt in gegensein Annæ Hürtin Georg Reüters deß gartenmanns alhie ehelicher haußfrawen bekannt – schuldig seÿ 40 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen & alhie in Crautenaw beÿ dem Webersteeg neben Jacob Steffan dem Schiffmann neben hanß Balthasar Spießen, hind. vf Christoph Kuckumuß den Würth Zum Gaul stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet vmb 120. fl. dem Closter Zun Räwern, J. vmb 100. fl. der Zunfft stuben Zum Encker, So dann vmb 550. fl. Rest Am Kauffschilling Jost Zipfen deß Metzigers see. Erben
Fils du journalier Daniel Ersam, Jean Ersam épouse en 1614 Anne Eisenmann, originaire de Münster près de Cannstadt en Wurtemberg
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 3, n° 2)
1614. Dominca I. Epiph. 9. Janu: Hanß Ersam der gartteman, Daniel Ersams des taglöners sohn, Anna, Hanß Eisemans weiland burgers Zu Münster canstedter ampts Im Wirteberg. land nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag den 17 Jan. Hora 10 (i 5)
Le jardinier Jean Ersam hypothèque la maison et un jardin devant la Porte Neuve au profit de Jonas Lutz, ancien chef de pont.
1636 (ut spâ [2. febr:]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 97-v
Erschienen hanß Ersam der gartenmann alhie
hatt in gegensein Jonæ Lutzen alß Bruckmeisters alhie – schuldig seÿ L. lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein gart Vorm Newen thor im Kälbelsbronnen, neben hanß Erhardt und hanß Keller beed. gartenmänner & Georg Botzenhard. vnd. gegen dem Rhein Zu, vfs Granwördtlin, ob. vfs Allmend, so noch v.hafftet umb 75. lb d. St., It. vmb 50. fl. Clauß Roser dem fischer, Mehr vmb 100. fl. Andreß Heinrichen, So dann vmb 325. fl. hanß Voltzen Spital gartenman sonst eÿgen
So dann hauß und hoffstat alhie in Crautenaw beÿ der Alten gedeckhten Prucken neben hanß Balthasar Spieß & Jacob Rüebel dem fischer, hind. vff Christoff Kuckemuß stoßend gelegen, So zuuor v.hafftet vmb 100. fl. d. Zunfft zum Encker, It umb 120. fl. dem Closter Zun Räwern, Mehr umb 230. fl. Jost Zipfen dem Metzger rest am Kauffschilling
Le jardinier Jean Ersam hypothèque la maison au profit du batelier André Heinrich. En marge, quittance remise en 1639 à Léonard Klugshertz avec lequel la veuve s’est remariée
1637 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 225
Erschienen Hannß Ersam der Gartenmann burger alhie
hatt in gegensein Andreß Heinrichen deß Schiffmanns auch burgers Zu Str. – schuldig seÿe XXX. lb Str.
dafür Vnderpfand sein soll hauß und Hoffstatt mit allen Andern ihren gebäwen & alhie in Crautenaw beÿ der Vnderst gedeckt gewesenen Brucken, neben hanß Balthasar Spießen & hanß Rüebel den Fischer, hinden vff besagten Spiessen, So zuuor v.hafft vmb 100. fl. E. E. Zunfft Zum Encker, Item vmb 120. fl. dem Closter Zun Räwern, So dann vmb 90 lb Jost Zipffen dem Metzger
[in margine :] Erschienen Andres Heinrich der Creditor, hatt in gegensein deß Debitoris see. Nachkommen und deßen witib Jetzig. Eheuogt Lienhard Klugshertz. Gartenmanns (…) Act. den 30. Aprilis Anno 1639.
Anne, veuve de Jean Ersam, se remarie en 1637 avec Léonard Klugshertz, jardinier originaire de Gerstheim : contrat de mariage, célébration
1637 (ut supra [18. Novemb:]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 850-v
(Eheberedung) Erschienen Lienhard Klugshertz gartner von Gerstheim anietzo in Crautenaw, alß hochzeiter, mit beÿstand Friderich Räuchlen deß schuhmachers, auch burgers alhie An einem,
So dann anna weÿ. Hanß Ersam deß gartenmans see. witib, Alß hochzeiterin, mit beÿstand hanß Ersams auch gartenmanns ihres sohns, und Lorentz Scherers Auch gartenmanns ihrer Jüng. Kindern vogts, Am 2. theil
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 110)
1637. Dominica XXIV Leonhardt Klugshertz der Garttner weÿland Jacob Klugshertz burgers zu Gersten nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd Anna, weÿl. Hannß Ersambs deß Gartenmanns vndt Burgers Alhier nachgelaßene eheliche witib, Cop. Zinstags zue St. Wilhelm (i 299)
Léonard Klugshertz devient bourgeois en décembre 1637
1637, 4° Livre de bourgeoisie p. 171
Lienhardt Klugshertz der Baurßmann Von Gersten Empfangt daß Burgerrecht Von Seiner Haußfrawen Anna weÿl. Hannß Ehrsambs deß gartners alhie wittib vmb 8 gold. fl. wirt Zu gartnern in Crautenaw dienen Jur den 14 Xbris 1637.
Accord passé par Anne Isenmann, veuve de Jean Ersam et femme de Léonard Klugshertz et le tuteur de ses deux enfants issus de son premier mariage
1639 (28. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 95
Erschienen Anna Isenmännin, Weÿl. Hannß Ersambs deß gewesenen Gartenmanns burgers Zu Str. hinderlaßene witib mit beÿstand ihres ietzigen Eheuogts Lienhard Klugshertz. auch gartenmanns alhie, So dann Lorentz Scherer der Gartenmann alß geordneter Vogt sein Ersambs see. zweÿer Kind.
haben in gegenwärtigkeit hanß Voltzen auch gartenmanns und burgers Zu St.
Demnach Er Voltz gedachtem hanß Ersamben den Ersten Februarÿ Anno 636 (vide in Regist. 1636. fol: 92) laut der ebenmäßig in der Contractstuben vffgerichteten Verschreibung, Zwar Einen garten vff Anderthalb Acker groß vorm Newenthor im Kälbelsbronnen einseit neben hannß Erharden vndt hanß Keller beeden Gartenmännern, and.seit neben Georg Botzenharden gelegen vber die darauff angegebene beschwerden für und vmb 425. fl. à 15. bz. Verkaufft, An welchem Kauffschilling Er Ersamb auch albereit 150. fl. abgericht und bezahlt, dieweilen aber desselben hinderlaßenen wittib und Kind. die vberige Zihl Zuhalten vnd gesetzter maßen abzurichten mehr alß beschwerlich insonderheit aber beÿ ietziger betrüebten Zeit fallen wölle, daß Sie Ersambische witib und deren Kind. Vögt, vmb ihres bessern nutz. & willen an stat deß noch restirenden Kauffschillings der 275 fl. ermelten Voltzen solchen garten wiederumb, mit sambt den angegebenen beschwerden, vffrecht & in solutum und Ane bezahlung cedirt und Vnuerscheidenlich Vbergeben
(…) an den erlegten 150. fl. nach abzug der 60. fl. so ihme weil der Garten in mercklichen Abgang gerathen nachgelaßen werden
Le receveur Conrad Meyer acquiert la maison sans doute par adjudication judiciaire
Conrad Meyer acquiert un verger et une grange où se trouve un pressoir des enfants du marchand Georges Schmidt : premier contrat en juin 1642, remplacé par un nouveau en septembre suivant
1642 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 477
([biffé] Prot. fol. 152 – Anderwerts und von newen, vff beeder Parten begehren, verschrieben word. d. 16. Septembris a° 1642.) Erschienen H Johann Stroheckher d. handelßmann alß Vogt Weÿl. Georg Schmidts deß handelßmanns sel: hind.laßener treÿer Kinder und Erben mit nahmen, hannß Georg, Maria, und hannß Michaelß (…) verkaufft &
H Conrad Meÿern Stiffts Schaffnern Zu St. Stephan so Zugeg.
Einen baum Garten sampt einer Scheuren und trott darinn alhie in der Krautenaw neben weÿl. H Hannß Balthasar Spieß. seel. Erben zum theil, theilß aber neben hannß Schweitzers deß Gartners Scheuren, ein und anderseit neben Weÿl. Christoph Guckhenmueß. deß Würthß Zum Gaul nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, theilß, zum theil Paul Hoschen deß Schiffmanns Nachkommen, Lienhard Klugßhertzen Gartenmann und weÿl. H Martin Andreß. groß. Rhats Verwanthen seel. Erben, oben vff besagter Guckhenmußische Erb. holtzschopff, und. vff ein Allmend gäßlin stoßend gelegen, – umb 212 Pfund
1642 (16. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 677-v
(Prot. fol. 222) Erschienen H Johann Stroheckher der handelßmann alß Vogt Weÿl. hannß Georg Schmidts deß handelßmanns mit Weÿl. Agatha Spießin ehelich erziehlter und hinderlaßener treÿer Kinder und Erben mit nahmen hannß Georg, Maria und hannß Michaelß, mit beÿstand Elisabetha Spießin ihr der Vogts Kind. Muter Schwester und Philippß Damian Hatten deß huetstaffierers ihres Ehevogts
hatt in gegensein H Conradts Meÿers Stiffts Schaffnern der Apteÿ St : Stephan (…) vff den 6. Junÿ nechsthien von E. E. groß. Rhat erhalt. Decretum alienandi eines vffrechten & am 8. eusdm. hernach albereit verkauft
Einen Baum Garten, sampt einer Scheuren und Trott darinn alhie in der Krautenaw, neben weÿl. hannß Balthasar Spieß. seel. Erben zum theil, theilß aber neben hannß Schweitzers deß Gartners Scheuren, ein: und anderseit neben weÿl. Christoph Guckhenmuß deß Gaul Würthß seel. Erben Zum theil, theilß hannß Scheren deß Schiffmanns sel. Wittib und Erben, theilß Lienhard Klugßhertzen dem Gartenmann, Zum theil aber neben weÿl. H. Martin Andreß. groß. Rhats Verwanthen sel. Erben Scheur, oben vff besagter Guckenmußisch. Erben holtz Schopff und. vff ein allmendgäßlein, stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig und eigen, und dabeÿ resp. am 1. augusti iüngsthin Zwischen Ihro Elisabetha Spießin und dem Käuffern in gegenwart H Rudolph Würtz. und H Johann Wolff Heßlern beed. alß vß E. E. Kleinen Rhats mittel hierzu insonderheit erbettener Herr, wie auch H Pauli Friderici ehrenged. Rhats Referendarÿ und Actuarÿ und heut dato verglich. word., daß Er der Käuffer die thür und durchgang in und auß dem obgeschriebenen Gart. durch Ihro Elisabethæ Behaußung gehendt, vff seinen Costen Zu mauren und nimmermehro vffbrechen, also vff solche Gelegenheit verzug thun, hiengegen aber Sie Spießin ihren Gang oder Truckeneÿ der seit deß Gartens, in der verkauffend. Vogts Kind. Cost. zumauren gantz und gar ohne einig. vorbehaltend fenster od. liecht, und gleicher gestalt nimmer öffnen, noch einig. fenster darein machen solle, maß. sie dann vff solche ihre Gerechtigkeit, iedoch geg. hiebeÿ würcklich beschehener erstattung 3. lib. Verzug gethan, und beede Part. solches Zu thun gelobt haben, doch möge Sie, daß ienige fenster so under erstberührtem Gang von alters und bißhero geweß. und 1. Schuh 9. Zoll in die Vierung breit hoch ist, Nicht wenig. die fünff Keller fenster deren iedes etliche 2. schuh 7. Zoll, etliche aber 3 schuh 8. Zoll ist, behalt. selbige aber vergettern und in keinen Weg Vergrößern, aller ehrbahrlich trewlich und ohne alle gefährde – geschehen umb 212. Pfund
Conrad Meyer s’accorde sur les droits du verger ci-dessus que Christophe Guckenmus a vendu en 1636 à Jean Balthasar Spiess et qui est revenu à ses petits-enfants.
1645 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 461-v
Erschienen Weÿl. H Christoph Guckhenmuß. geweßenen Würthß Zum Gaul und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel: nachgelaßene Erben mit nahmen H hannß Carl Baur der Goldarbeiter alß Ehevogt Frawen Margarethæ Guckhenmußin, wie auch hannß Jacob Scholl der Metzger alß Ober: und H. M. Johann Wagner der Notarius alß Vnder Vogt Johannis Dorotheæ und Salomeen, der Guckhenmußisch. Geschwisterdt.
haben in gegensein H Conrad Meÿers Stifft Schaffners Zu St. Stephan und Burgers alhie bekannt
dEmnach eingangß gemelder H Guckhenmuß, vermög der auch in der Cancelleÿ Contractstuben am 30. Xbris a° 1636. vffgerichteten Kauffverschreibung, nunmehr auch weÿl. H Hannß Balthasar Spießen dem huetstaffierern seel. Einen Baum Garten sampt dem Schopff in der Krautenaw einseit neben Ihme Spieß. selbsten und theilß neb. hannß Schweitzers deß Gartners Scheuren, anderseit neben Zum theil neben dem Verkäuffern selbst. vff Ein hundert schuh lang, Zum theil neb. Paul hoschen dem Schiffmann, hannß Ehrsam dem Gartenmann und hannß Kelterer, dem Biersiedern Zur Sonnen, oben vff deß Verkäuffers Holtzschoff, und. vff ein Allmend gäßlin stoßend gelegen, für gantz freÿ ledig und eig. verkaufft und zu Kauffen gegeben,
Folgendts H Johann Stroheckher der handelßmann alß geschworner Vogt weÿl. Agathæ Spießin mit auch Weÿl. H hannß Georg Schmid. dem handelßmann und Burgern Zu Straßburg beede nunmehr seel: ehelich erziehlter treÿer Kind. sein hannß Balthasar Spieß. Enckhel und Erben, in crafft der in berührter Contractstuben am 16. Sept: a° 1642. verfaßter Kauffverschreibung, eingangß benambstem H Meÿer, solchen Garten, gleich. gestalt, für gantz freÿ ledig und eig. Zwar verkaufft und Zu kauffen gegeben, Und sich aber befunden, daß solch. Garten, theilß Zu der Herberg Zum Gaul, Zum theil Zu andern benachbahrten alß hannß Ehrsambß etwann ietzo Lienhardts Klugshertzen hauß, und weÿl. H Meister Andreß deß Hagemeisters Scheür gehörig geweßen. und mit und beneben demselben dem Barfüßer Closter, der Zunfft Zum Enckher,dem Stifft St. Marx, dem Closter Zum Rewern, der Fabric deß Münsters, dem Closter Zu St. Margreth und der rothen Kirch. alhie noch verhafftet, dannenhero alle treÿ Parten mit einand. mit einand. der Wehrhafft halben für EE Kleinen Rhats Widerwertigkeit gerathen und daßelbst. der gestalt entschieden word. seÿen,
daß der Spießischen Enckhel Vogt Ihme H Meÿer, seinen erkauften Garten von denen geclagten Beschwärdten freÿ mach. und ledig gewähren, sie die Guckhenmußische Erben aber die bemeldte vogts Kind. deßweg. releviren, schadloß halten und besagt. H. Meÿern annehmlich versichern sollen, alles mehrern Inhalts der Zinßt. d. 17. Xbr. a° 1644 daselbst ergangener Vrthel. Alß wolten sie der Guckhenmußischen Vier geschwisterdt eingangß genanndte Ehe:und Vögte: für bemeldte ihre Ehe: und Vogts Persohnen auch alle dero Erben und Nachkommen, Ihne H Conradt Meÿer, und alle seine Erb. und Nachkommen, geg. obgedacht Zunfft und Stiffter auch sonst iedermänniglich. wer der auch sein möge, so ahne besagten Garten vor der Zeit ehe derselbe ahne hannß Balthasar Spieß. verkaufft word. ist, einige Vnderpfandts: od. andere Ansprach gehabt, oder von solcher Zeit hero noch haben köndte od. möchte, und den Garten od. daß. Innhaber über kurtz od. lang anfecht. und besprech. Würden, Zu vertretten Zu entheben, schadloß Zu halten und also freÿer ohnasprühiger eigenthümlich Innhab: Besitz: und Genißung obbeschriebenen für gantz freü ledig und eigen verkaufft Gartens beständig zu gewehren,
auch deßweg. Zur Versicherung in specie hÿpothecirt haben, die Behaußung Zum Gaul gelegen in der Vordtatt Krautenaw Zwisch. denen Zweÿen gedeckhten Bruckh. sampt Zweÿen Nebens häußern einseit neben dem Eckh hauß Zum Brettstellen Eckh genant so hannß Adam d. Schiff zimmermann bewohnt, anderseit neben einer Allmendgaß so nicht durchgehet hind. vff obgemeldt. Meÿerisch. Gart. th. Und gehet von der behaußung Zum Gaul iährlich vff d. 3. Junÿ j: lib. lößig mit 20. lib. in Weÿl. H Nicolai Herbelÿ seel. Verlassenschafft, Item 2. lib. 10. ß vff Invocavit lößig mit 50. lib. dem Barfüßer Closter, It. 2. lib 10. ß vff Michaelis lößig mit 50. lib E.E. Zunfft der Enckher, It. 7. ß 8 d erschätzigs ewigß geldt vff Joh. Bapt: und Weÿhenachten der rothen Kirch., Item 13. ß 4 d vff Visitationis Mariæ Allmendgeldt vom Außstoß und Gang der Statt Straßburg, Vnd dann 10. ß vff Urbani und 7 ß 10 s vff Martini samptlich mit 17. lib 17 ß 6 d lößig dem Stifft St. Marx, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 300. H. Daniel Steinbockhen alt. groß. Rhats Verwanthen sonst ledig und eig.,
Mehr eine Behaußung mit allen deren Gebäwen in mehrbemeldter Krautenaw, neb.dem obbeschriebenen beÿd. Häußern ein: und anderseit neb. einer allmend gaß, hind. vff Weÿl. hannß Balthasar Spieß. seel: Erben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Catharinæ 3. lib. 18 ß 9 d lößig mit 78. lib. 15 ß Nachtrag Weÿl. H Johann Ludwigß von der Straß. geweßenen oberschreibers deß Pfenningthurns nunmehr seel Wittib und Erben
Les héritiers de Josse Zipff vendent à Conrad Meyer leurs droits sur la maison cédée à Jean Ersam le 27 août 1632.
1647 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 295-v
Erschienen Jost Zipff der Metzger, mit beÿstand Johann Philipß Weißen deß Scribenten, und Susanns Zipffin Sebastian Erhardts deß Metzgers eheliche haußfraw, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts und Michael Fuchßen deß Metzgers ihres noch ohnentledigtenen Vogts
haben in gegensein H Conrad Meÿers Stifft Schaffners Zu St Stephan bekannt
Wiewohlen von Weÿl. Jost Zipffen deß ältern geweßenen Metzgers seel. Erben nunmehr auch weÿl. hannß Ehrsam d. Gartenmann, vermög der am 27. Augusti a° 1632. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung, hauß, hoffstatt, höfflin, Gärtlin, mit allen deren Gebäwen alhie in der Krautenaw, nicht weit vom Würths hauß Zum Gaul, damahlß neben Jacob Stephan dem Schiffmann, ietzo hannß Lutzen dem Fischer, ein und anderseit damahlß neben hannß Balthasar Spießen dem huetstaffierer, ietzo weÿl. Georg Schmidts Kindern, sein Spießen Enckheln, hind. damahlß vff Christoph Gueckumuß. deß Würthß Zum Gaul, ietzo sein H Meÿers Garten, stoßend geleg. über 80. golt fl. dem Closter Zun Rewern, und 50. lib. der Zunfft zum Enckher alß drauff hafftende und durch Ihro Ehrsam übernohmene Capital Beschwärten – umb 215. lib erkaufft
Conrad Meyer vend la maison à Anne, femme de l’exempt Bernard Hoffmann. Il conserve le jardin à l’arrière mais se réserve le droit de puiser l’eau au puits des vendeurs. Une clôture sera érigée à frais communs. Les acquéreurs devront recueillir sur leur terrain les eaux provenant du chenal du pavillon réservé au vendeur.
1653 (15. april.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 209
(Protocoll. fol. 35) Erschienen H Conrad Meÿer alter Stifftschaffner der Abteÿ St. Stephan alhier mit beÿstand deß Ehrenvest- Fürsichtig- hochweÿsen H Joachim Brackhenhoffers dißer Statt alten Ammaÿsters
hatt in gegensein Annæ, Bernhard Hoffmanns deß Gefreÿten alhie ehelicher haußfrauen, Burgerin Zu Straßburg, mit beÿstand erstermeldts ihres Ehe: wie auch hannß Strauben deß laisten schneiders ihres geschwornen Vogts
hauß, hoff, hoffstatt, Bronnen, Keller mit allen deren Gebäwen und Begriffen, alhie in der Krautenaw beÿ der herberg Zum Gaul, einseit Zum theil neben weÿl. Georg Schmid. deß handelßmanns seel. Erben, theilß neben Christoph Bleÿfußen deß Saÿlers Scheur, anderseit neben hannß Lutzen dem Fischers & cons. hind. vff des Verkäuffers Garten, stoßend gelegen, welche Behaußung verhafftet ist umb 80. Gold fl. so bißhero iährlich vff Mathiæ Apostol. mit 3. lib. verzinnßt word. seind, dem Clostern Zun Rewern, Mehr umb 50. lib. der Enckher Zunfft (übernohmen) – umb 165. lib
Dabeÿ insonderheit bedingt word: ist. Erstlich daß dem verkäuffer alß lang Er lebt, und den Garten hind. dißem hauß gelegen, behalt, den durchgang Zu der Käufferin bronnen nachbahrlich gegönnet, so bald Er aber entwed. diß. Garten anderwerts begeben, od. aber Zwar den Gart. behalt. aber diße welt gesegnen würde, alß dann dißer Vergönnung ihr Endschafft erraÿcht haben, und deß Verkäuffers Nachkomm., od. Erben, die auß dem Gart. in den hoff gerichtete thur hienweg Zu thun und den ort Zu verschließen schuldig sein solle, Fürs Ander so soll die dielenwand damit die ietzt verkauffte Behaußung, und deß Verkäuffers Gart. underschied. seind., in deß Verkäuffers und der Käufferin, auch dem beÿderseits Nachkommen gemeinen Costen für und für erhalten. Trittens soll die Käufferin und alle ihr Nachkommen für und für den tachtrauff von deß Verkäuffers Sommerhauß so fern deßelb. dach über den hoff hängt in der Käufferin hoff, wie Er bißhero gefallen ist, nunmehr alß eine Gerechtigkeit deß Verkäuffers Sommerhaußes und eine dienstbarkeit der Käufferin Behaußung Zu leid. verbund. sei,
Marthe, fille du soldat Bernard Hoffmann et de sa femme Anne (Knœrr), naît en 1626.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 15, n° 52)
1626. 30. Martÿ. Bernhard Hoffman Soldat, Anna, K. Martha, hanß Jacob Reühart Leütenanth, J. Anna d. würthin Schwester Zum Schwarzen Adler, Martha hanß Breÿen haußbecken fr. ‘i 10)
L’acte ci-dessous de 1638 établit qu’Anne Knœrr femme de Bernard Hoffmann est veuve de Jean Dold. Il s’ensuit que le mariage suivant (Léonard Hoff) est celui de Bernard Hoffmann
Fils du journalier Jean Hoff de Morhange en Lorraine, Léonard Hoff épouse en 1625 Anne, veuve du potier Jean Dold.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 174)
1625. Dominica v. post Trinit. Lienhart Hoff d. Soldat Vnd. den Judenthor Hanß hoff deß tagners Zue Merchingen im Westrich nachgelaßener Sohn, Anna hannß Dolden deß Kachlers alhie nachgelaßene Wittib, 25. Julÿ (i 178)
1638 Chambre des Contrats, vol. 480 f° 366-v
Anna Knörerin weÿ: Hanß Dolden deß Zeÿgers vffm Schießrheim und burgers alhie hinderbliebener wittiben, an ietzo Bernhardt Hoffmanns deß reformirten Wachtmeisters vnderm H. Obristen Leutenant Kugler ehefr. so Zugegen, mit beÿstandt ietzgemelten ihres Eheuogts
Jean Martin naît en 1616, fils du potier Jean Dold et de sa femme Anne
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 238-v)
1616. 30. Maÿ. Hans Dolde der Kachler, Anna – Hans Martin, Hanß Wilhelm Schmitz*, H Hannß Rienn der Nestler, f. Anna Maria Jacobe, H. Doctor Johann Kröpffers fraw (i 123)
Jean Deling épouse en 1613 Anne Knœrr de Sélestat
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132-v n° 15)
1613. 11. Maÿ. Ist Hans Deling vnd Anna Knörrin von Schletstat aus befelch des Regirend. H. Ameisters eingesegnet worden (i 135)
Fils de l’exempt Bernard Hoffmann et de sa femme Anne Knœrr, le fuselier Jean Jacques Hoffmann épouse en 1658 Marie Madeleine Huber
1658 (23. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 75-v
(Prot. fol. 99. – Eheberedung) Erschienen hannß Jacob Hoffmann der Spillenträher und Burger Zu Straßburg, alß Hochzeiter, alß Hochzeiter, mit beÿstand Bernhardt Hoffmanns deß Gefreÿten alhier, Undt Annæ Knörrin seiner Eltern, wie auch Hannß Jacob feüchters deß Küeffers und Burgers Zu Straßburg, an einem,
Sodann Jungfraw Maria Magdalena, weÿl. David Hubers geweßenen Schreiners Und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, alß Hochzeiterin mit beÿstand Heinrich Kraußen deß Schreiners ihres Vogts, wie auch Hannß Georg Mockh deß Leinenwebers und Eliæ Nägelins deß Außschröpffers /:alle Burgere zu Straßburg:/ am andern theil
Bernard Hoffmann demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’annuler sa relégation. Il est renvoyé au Sénat.
1661, Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 220-v) Montag d. 23. Decembris – Bernhard Hoffman Vm perdon
Bernhard Hoffman vberreicht per Wilden vndge. supplication, Bericht daß vor anderthalben Jahren auß gewißen Ursach. Wie Mh. bekandt Er relegirt Word. dieweylen nun der hertzog Mazarini Vor Ihnen gebetten Alß hette Er Von d. H. Deputirte die Vertröstung einer Vollkommenen perdon erhalt. Bitt Mh. wollen Ihnen d.selben Würcklich. genuß empfinden laßen. Erk. Ist an E. E. Rath gewiß. worden.
Fille du capitaine Bernard Hoffmann, Marthe Hoffmann épouse en 1649 le tonnelier Jean Jacques Feuchter : contrat de mariage lors duquel le père de la mariée promet de régler le droit de bourgeoisie de sa fille, célébration
1649 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 36
(Prot. fol. 249. – Eheberedung) Erschienen hannß Jacob Feuchter der Küeffer und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Georg Feüchters deß Küeffers seines Vatters und hannß Niclauß Feüchters deß Küeffers seines Vettern, beed. Burger alhie, an einem,
So dann Jungf. Martha Bernhard Hoffmanns deß Gefreÿt. under H Capitain leutenant alhie eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand erstermeldts ihres Vatters, wie auch hannß Straulen deß Laÿstenschneiders und Burgers alhier am andern theil
Trittens hatt der hochzeiterin Vatter versproch. seine dochter die hochzeiterin (…) deroselben daß Burgerrecht Zu kauffen, welche Cost vff deß Burgerrecht vff gehend ihr der dochter freÿ geschenckht
Mariage, cathédrale (luth. f° 519-v)
1649. Domin. Quasimodo geniti. Hanß Jacob Feüchter der Küeffer, Hanß Geörg Feüchter deß Küeffers Vnd Burgers allhier ehelicher Sohn, J. Martha Bernhard Hoffmann deß Gefreÿten allhier eheliche tochter. Im Münster Mont. den (i 268)
Jean Jacques Fichter et sa femme Marthe hypothèquent la maison au profit de la veuve du pasteur de Heiligenstein Georges Hœfflich
1674 (20. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 512
hannß Jacob Fichter der Küeffer und Martha sein Eheweib, und Zwar Sie Martha mit beÿstand der Ehrenvest Fürsichtig Und Weÿsen H. Johann Baptistä Fechers und H. Abraham Büchels beeder alß aus E.E. Großen Rhats Mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirtert
in gegensein H. hannß Jacob Bleÿchers deß Föchhändlers alß Vogts Frawen Dorotheæ Weÿl. H. M. Georg Höfflichs geweßenen Pfarrers Zu Heÿligenstein nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – schuldig seÿe 50. fl.
Unterpfand, hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier in Vorstatt Krautenaw ohnfern dem Gaul einseit neben H. Michael Haanen dem handelsmann Zum theil Und theils neben Hannß Carl Spießen dem Ammaÿster Knecht anderseit neben Friderich Weÿsen dem Haagknecht et Cons. hinden uff ged. Haanen stoßend gelegen
Le fuselier Jean Jacques Hoffmann hypothèque au nom de ses pupilles, enfants de Jean Jacques Feuchter et de Marthe Hoffmann, la maison au profit de Jean Hermann Wœrtz receveur de l’Orphelinat. En marge, quittance accordée en 1731 au batelier Jean Hauser.
1676 (11. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 450-v
hannß Jacob Hoffmann der Spillenträher alß Vogt hannß Jacob Feuchters deß Kieffers mit weÿl. Martha Hoffmännin deßen geweßenen und abgeleibten eheweib nunmehr seel. nachgelaßener Kinder mit beÿstand erstgedachts ihres eheleiblichen Vatters
in gegensein Servatÿ Kleinen deß waÿsenvatters im nahmen herrn Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß Waÿßenhaußes – schuldig seÿen 50. pfund
Unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, bronnen, Keller mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, in der Vorstatt in der Krautenau beÿ der Herberg Zum Gaul einseit Zum theil neben Michael Hahnen dem handelßmann und theils neben hannß Carl spießen dem Ammaÿster knecht, anderseit neben Friderich Weißen dem Hagknecht gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Johannes Haußer hießigen Schiffmanns, welcher hier verpfändeter behaußung ahne hießiger Ganth erkaufft hat (quittung), Act. den 14. augusti 1731. [unterzeichnet] HH, hanß haußers Zeichen
Jean Jacques Feuchter hypothèque un sixième de la maison au profit du relieur Jean Jacques Meyer
1676 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 551
hannß Jacob Feüchter der Kieffer
in gegensein hannß Jacob Meÿers deß buchbinders – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, der Siebende theÿl dem debitori für ohnvertheilt gebührend ahn einer behausung, höfflein mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Gaul einseit neben neben Michael Haanen dem handelßmann Zum theil undt theÿls neben Hannß Carl spießen dem Ammaÿster Knecht anderseit neben Friderich Wÿßen dem haagknecht et consorten, hinden uff gedachten hanen stoßend gelegen, welche behaußung Zuvor noch umb 803. golt fl. dem Closter Zur Rewerin und umb 50 lb dem Weÿßenhauß Verhafftet
Les enfants et héritiers de Jean Jacques Feuchter et de Marthe Hoffmann vendent la maison au meunier Jacques Lauffenburger
1689 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 382-v
Hannß Jacob Feuchter der ledige Schuhmacher, Hannß Georg Feuchter der Seÿler und Isaac Feuchter der Gefreÿte Zu Lindaw, alle dreÿ für sich selbst, Weiter Hannß Carl Böhm der kieffer alß Vogt Weÿl. Hannß Jacob Feuchters geweßenen kieffers Seel. Hinderlaßener Zwo döchter Ledigen stands, So dann H. Sebastian Röderer und H. Hannß Georg Ehrlen E.E. Großen Rhats beÿsitzer ahne statt Abraham Feuchters deß verstorbenen Schirmbs Verwanthen allhier Seel. hinderlaßener Zweÿ Kind. so ohnbevögtigt, alle alß Weÿl. Marthæ Hoffmännin obgedachts hannß Jacob Feuchters deß Altern geweßenen Haußfr. Seel. Hind.laßener Kind. und Erben
in gegensein Jacob Lauffenburgers deß Müllers
Eine behaußung /:Hoffstatt, Hoff, bronnen:/ in der Vorstatt Crautenau ahne der hechtenbruck einseit neben Hannß Carl Spieß Ammeÿster Knecht, anderseit neben Philipp Bartel dem Kieffer, hinden auff H. Hannß Michael Hahnen den Handelßmann stoßend gelegen, Welche behaußung annoch umb 80 Gold Gulden dem Closter zu den Reuerinnen, weiter umb 50 pfund dem Weÿßenhauß, So dann Annæ Margarethæ Feuchterin der Jüngsten dochter umb 7 lb Zehen Schilling prælegat verhafftet – geschehen umb 152 Pfund
[in margine :] Martha, und Anna Margaretha Feuchterin, beede majorennes mit beÿstand Hannß Carl Böhm, des Kieffers Ihres Vogts (quittung), den 16. 9.bris 1691
Fils du prévôt de Sundhouse près de Sélestat, Jacques Lauffenburger se marie en 1688 avec Barbe Grassmann qui a épousé en premières noces en 1673 Jean Guillaume Greiner, meunier à la Gantzau.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 242, n° 48)
1673. Eâden Dnica [Dom. XIX. Trinit.] Hanß Wilhelm Greiner der Müller auff der Ganßaw Vndt burgern allhie, Vndt Jfr. Barbara, Hannß Friderich Graßmann, deß Seÿlers Vndt Burgers allhier, ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 16. 8.br (i 254)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 6-v)
1688. domin. IV et V. post Epiphan. seindt proclamiret v. auß geruffen word. Jacob Lauffenburger der Müller, gebürtig Von Sundthaußen ritterständischer herrschafft, Weÿl. Hrn Martin Lauffenburgers, geweßenen Schultheißen in ermelten Sundthaußen Nachgel. ehl. Sohn, vndt Barbara weÿl. Johann willhelm greiners geweßenen Müllers auf der ganßaw vnd burgers alhier nachgel. Wittwe. copulati sunt Mittw. d. 11. Februarÿ [unterzeichnet] Jacob Lauffenburger Miller Als Hochzeÿder, x dis ist das Zeichen Barbaræ alß hochzeiterin (i 8)
Jacques Lauffenburger devient bourgeois en février 1688.
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 538
Jacob Lauffen burger von Sunthaußen, der Müller empfangt das burgerrecht ab uxore Barbara Grabmännin p. 2. gold fl. und 16 ß so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist ledig. standts gewesen. Lucern, Jur. 3. feb.
Extraits des registres de la tribu de la Lanterne concernant Jacques Lauffenburger qui est meunier à Plobsheim en 1717.
1694, Protocole de la Lanterne. Meuniers (XI 214) 1694-1761
(f° 2-v) Dienstags den 3. Xbris 1694 – Jacob Lauffenburger ist wegen Hans Philipp Lauthen à 10 ß d gerügt worden.
(f° 4) Sonntags den 24 Aprilis 1695. – Jacob Lauffenburger kombt Nomine seines Stieff Sohns ein, bittet selbigen einen Mühlartzten paßieren zu lassen, weil er beÿ seim Vatter seel. zwar gelernt, aber neirgends eingeschrieben worden. Erkand, weil es wieder Articul alß Soll sein Stieff Sohn Hans Jacob Greiner beÿ E. E. Zünfftigen Meister auff dreÿ Jahr lang einschreiben laßen und selbige außhalten, alß dann und nicht aeher soll Er paßirt werd.
(f° 15) Montags den 20. Februarÿ 1696 – Jacob Lauffenburger klagt contra Hans Spicher das Er Ihne vor 1 ½ Jahren gemahlen und Ihne noch etwas schuldig, beklagter ist d. sach geständig aber sagt es seÿe ihm viel verwahrloßet worden sein treiber hätte sein Theil daran, Erkand Hanß Spicher soll klägern Zahlen und sich im übrigen an sein mit genoßen ersuchen.
(f° 129-v) 1717. Freÿtags den 28.ten octobr. – Hans Jacob Lauffenburger, Müller Zu Plobßh. klagt Ca. Hans Anthoni Krueg seinen Mühlartzten von Würtzburg (…)
Meunier à Wibolsheim et à Plobsheim, Jacques Lauffenburger vend la maison au batelier Jean Jacques Hassler
1700 (7.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 613
Jacob Lauffenburger der Müller zu Wibolßheim Und Plobßheim burger allhier
in gegensein Hans Jacob Haßlers, des Schiffmanns
Eine Behaußung, Hoffstatt, Hoff, Bronnen mit allen deren gebaüen, begriffen, Weithen, Rechten Und Zugehördten allhier in der Vorstatt Crautenau ahne der Hechtenbruck, einseit neben Hn Johann Carl Spieß dem Ammeister Knecht, anderseit neben Philipp Barthel dem Kieffer, hind. auff hn Johann Friderich Lobstein, den Seidenhändler stoßend gelegen, Welche Behaußung annoch Umb 80 Goldgulden dem Closter zu den Reuerinnen allhier, So dann umb 500 lb Capital (…) verhafftet, geschehen umb 535 pfund
Jean Jacques Hassler hypothèque le même jour la maison au profit du batelier Jean Kren
1700 (7. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 614
Hans Jacob Haßler, der Schiffmann
in gegensein Johann Krenen deß Holtz Schiffmanns, schuldig seÿe 100 pfund, Zu Erkauffung hernach beschriebenen haußes baar gelühen [unterzeichnet] H K
unterpfand, Eine Behaußung, perge aus immediate Vorstehend Kauffverschreibung
Fils du batelier Kilien Hassler, Jean Jacques Hassler épouse en 1689 Marthe Greiner, fille de feu le meunier Jean Guillaume Greiner et Barbe Grassmann (remariée à Jean Jacques Lauffenburger) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Hannß Jacob Haßlern, Holtz Schiffmann und burgern allhier in Straßburg Weiland deß Ehrenvest, Herrn Kilian Haßlers, gewesenen Herren Schiffmanns und burgers allhier nunmehr seligen hinderlaßenem ehelichem Sohne, alß dem Bräutigamb an Einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Martha Greinerin Weiland des & Ehrengeachten Herrn Wilhelm Greiners geweßenen Müllers auff der Ganßauw und burgers allhier hinderlaßenen ehelich erziehlten Tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 24. Octobris im Jahr des Herrn, alß mann Zahlte 1689. Stephan Cornelius Saltzmann, Notarius publicus et Universitatus Argent. juratus
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 19, n° 34)
1689. Auff heute Mittw. d. 9. Nov. seind nach 2 maliger proclamation copulirt worden Hanß Jacob Haßler, d. ledige Holtz: Schiffmann, Wld. Chilian Haßlers deß Herren Lastführers vnd B. alhr nachgelaßener ehel. Sohn, Vndt Jgfr. Martha Wld. Hannß Michael Greiners deß gewesenen Müllers auff d. Gansau und Burg. alhie und Susanna geborner Oelingerin nachgelaßene eheliche Tochter deß Hochzeiters Mutter hat geheißen Anna Maria Sturmin [unterzeichnet] Hanß Jacob Haßler alß der hochzeiter, m diß Zeichen hatt die J. Hochzeiterin hiehergesetzt (i 19)
Jean Jacques Hassler hypothèque la maison au profit de la fondation Dimmler
1707 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 143
Joh: Jacob Haßler schiffmann
in gegensein H. M. Joh: Herrmanns Diaconi beÿ St Willhelm nahmens gesambter Herren administratorum der Dimmlersichen Legaten in fernerm beÿßeÿn H. Christoph Schöllen Schaffners daßelbst -schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier in der Krautenau ahn der Hechten bruck, einseit neben Philipp Bartel Kiefern anderseit neben Joh: Carl Spieß hinten auff Friedrich Lobstein
Jean Jacques Hassler meurt en 1709 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison. La masse propre à la veuve est de 139 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 141 livres, le passif à 352 livres
1709 (5. 8.bris), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 4) n° 281 (numéro XIX° s.)
Inventarium über Weÿl. deß Ehren und Wohl bescheidenen Hn Jacob Haaßlers gewesenen Herrn v. Holtz schiffmanns auch burgers alhier Inn Straßburg seel. verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1709 – Nach deme derselbe d. 23.ten Junÿ dießes lauffenden Jahrs Göttl. willen nach dieße welt gesegnet, hinder Ihme verlaßen, welche auff beschenes fleißiges erfordern v. begehren deß Ehren v. wohl bescheidenen Hn Joh: Georg Buschen burger v. Schneidern in ged. Straßb. alß geschwohr: Vogts Annæ Margarethæ, Mariæ Martan, Mariæ Salomeæ, Mariæ Barbaræ und Johann Philipp der Haaßlern deß Manns seel. hinderl. töchter v. Sohn, alß rechtsmäßigene ab intestato Fünff Erben fleißig ersucht, Inventirtn durch die Ehr: V: tugendsame Fraw Martan Haaßlerin gebohrne Greinerin, mit beÿstand deß auch Ehrengeachten v. bescheiden. Hn Johann Bremen auch Hh. v. Holtz Schiffmanns auch burgers Inn berührtem Straßburg Ihres geordnet v. beeÿdigten Hn Vogts – So beschehen alhier Inn Straßburg Sambstags den 5. 8.bris 1709.
Inn Einer Inn der Statt Straßburg Inn der Vorstatt Crauttenauw am Gaulen Stad. gelegenen, vnndt Inn dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich zuständig gelegener behaußung sich befunden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obern mittlern bühn, Inn dem Mittlern hauß öhren, Inn der Wohn stub, Inn Stub Kammer, Soldaten Cammer
Eigenthumb ahne Einer behaußung So T. (T.) Item hauß, hoff: hoffstatt bronen mit allen deren Gebäuen begriffen Weithen Rechten v. Zugehördten alhier Inn der Vorstatt Crauttenauw ahne der hechten bruck 1. seith neben weÿl. Hn Joh: Carol Spießen seel. Erben, 2. seith neben Philipp Barthel dem Kieffer hinden auff H. Consulent Steinheÿl stoßendt gelegen, welche behaußung umb 80. Goldt Gulden verhafftet dem Closter Zu reuern, alhier Inn Straßburg, Item dem allhiesigen waißenhauß Jährlich 2. lb 10. ß Zinß thut in Cap: 50. lb. ferner umb 50. lb d Cap: dem Stifft S. Stephan so jährl. auch mit 2 lb 10 ß d Jährl Zinßen verzinßet wirdn sonsten freÿ ledig vndt Eugen vnndt sut solche behaußung nach abzug der darauff hafftend: capitalien durch der Statt geschworne werckleuth nach außweiß Scheins, æstimirt und angeschlagen vor 25. lb
Darüber sagt i: teutscher Pergament: Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt sub dato den 7. 7.bris 1700. so alhier mit N° 1 sig. und dabeÿ gelaßen undt der wittib Inn verwahrschafft gelaßen, Item ein d.gleichen brieff dedirt den 8. Julÿ 1686. so alhier mit N° 2 sig. vnd darbeÿ gelaßen so die wittib gleicher maßen in verwahrung hatt.
Norma Inv. Copia d. Ehebered. Copia Cod. recipr.
(der Wittib Nahrung) Sa. Silbers 1, Sa. gl. rieng. 3, Sa. activorum 135, Summa summarum 139 lb
auff solches Volgt nun auch d. Erben ohnv. u. theilb. N. Sa. haußraths 58, Sa. Schiff und geschirr Zum Schiffarth 24, Sa. S. v. gesch. 9 ß, Sa. d. baarschafft 10, Sa. eÿg. ane i. beh. 25, Sa. activ. s. 23. Summa summarum 141 lb – Passiva 352 lb. Übertreffen also solchemnach d. erben ohnv. u. T. passiva ihrer Activ Nahr. umb 210 lb
Copia der Eheberedung (…) Montags den 24. Octobris 1689. Stephan Cornelius Saltzmann, Notarius publicus et Universitatus Argent. juratus
Marthe Greiner veuve de Jean Jacques Hassler et son voisin au sud le tonnelier Jean Georges Bürckel qui fait de nouvelles constructions s’accordent au sujet du mur commun entre leurs deux maisons
1715, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Zuwißen, daß Zwischen Mstr Johann Geörg Bürckeln dem Kieffer und burgern allhier Ehe Vögtlich Weiß ane Einem
So dann frawen Mathanæ gebohrner Greinerin, weÿl. Johann Jacob Haßlers gewesenen Schiffmannn und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib beÿständlich Herrn Johann Georg Buschen Schneiders v. burgers allhier Ihrer dreÿ noch Ledigen Kinder Vogten, So dann auch Ihr fr. Haßlerin verheuratheten Kindern am andern theil hernach volgenden Vergleich güthlichen eingegangen und getroffen worden
Nemblichen, weilen beede Parthen zwischen Ihren beed. häußern am Gaulstaden geleg. eine gemeinschaffte Maur haben und Zwar ane dem orth wo gedachten Mstr Bürckel seinen Keller und Hinder Hauß Würcklichen auf führen Begriffen, so hatt sich gedachter Mstr. bürckel dahien güethlichen erkläret gedachte gemeinschaftliche Maur in dem sie gantz faul und ohntauglich ist so hoch alß sie Zuvorhien war nemblich ein stockhoch in seinem eigenen Kosten allen /:ab zubrechen und wieder new:/ auffbawen Zu laßen und Ihro Haßlern einen Weeg Wieder die helffte eigenthümlichen Zulaßen /:wie nicht weniger Ihro oben Wieder eine newe Maur batt* auch in seinem Costen Zuleg:/ Waß aber Er Mstr: Bürckel auff seiner seithen auff so bemelter gemeinen Mauren höher fahren Wird, daß soll auch Ihme Bürckeln und seinen Nachkommend allein eigenthümlich Zustehen. Er ist auch Mstr. Bürckel annebst deß güthigen erbiethens, Wann es nöthig seÿn Wieder Ihr fraw Haßler bauch Küchen Kammin höher Zuführen, alß es anjetzo stehet, daß Er es in seinem Kosten erhöhen Laßen wolle.
Uber dißes so haben beede Parthen noch weither eine gemeinschaftliche Maur eines stocks hoch Zwischen Mstr Bürckels Buchkuchen vnd Badstübel /:welches Mstr Bürckel auch new auffbawen und einen Kammin darauff setzen will:/ dero weg. anjetzo Es Mstr Bürckel die gemeinen ehaffliche* Maur so weith in seinem Costen zu erhöhen versprochen biß Er den fall deß Waßers Haben Kahn damit Er den fall deß Waßers Von beeder seiths dachtrauffen durch einen steuren Noch
Welchen Er auff seinen Kosten Legen und auch immerhien erhalten aber alle Zeit gemein bleiben sollen, in Ihr Fr: Haaßlerin bereits habend. steuren nach Leÿden und also daß erleß* durch ihren Nach den außlauffen die gaß haben mögen Welchen Vorstehenden Vergleich beeder seits parthen güetlichen getroffen auch Wol und stäth Zuhalten gegen ein ander gelobt nun Versprochen, maßen davon Zweÿ gleich lautenden Exemplaria gefertigt allerseits vnderscheiben und jedem theil eines davon überlieffert (…)
Geschehen in der Königl. Statt Straßb. Montags den 12. Aug. Anno 1715.
Enregistrée comme revendeuse à la Mauresse, Marthe Greiner obtient des Tonneliers le droit de servir de l’eau-de-vie
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 484-v) Dienstag den 25. Novembris Anno 1721 – Fraw Martha gebohrne Greinerin Weÿl. Joh. Jacob Haßlers deß holtz schiffmanns und burgers allhier hinterlaßene Wittib stehet Vor und prod. schein Von E: E: Zunfft der Möhrinn sub dato 20.tn dito Vermög deßen Sie das Völlige Krempenrecht erhalten mit geld wegen deß Branden weinschancks gedeÿen Zu laßen. Erkandt willfahrt Zahlt vor das Zunfftrecht 2 lb 10 ß 6 d und pro Zunfftschreiber et büttel 2 ß 6 d
La veuve et les enfants mineurs de Jean Jacques Hassler vendent les quatre cinquièmes de la maison à leur cohéritière Marguerite Hassler, femme du garçon batelier Jean Jacques Hummel
1726 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 483
weÿl. Hannß Jacob Haßler gewesten Herren Schiffmanns mit deßen hinterbliebenen wittib Fr. Martha geb. Greinerin erzeugt jüngere Kinder nahmens Martha, Johannes Hügel des Schiffknechts haußfrau, Mehr Jfr. Maria Barbara Haßlerin mit beÿstand ihres vogts Johann Georg Busch Schneiders so dann eben derselbe als Vogt Johann Philipp Haßler ledigen schuhmachers
in gegensein ihrer ältesten schwester und Miterbin ahn vätterlicher Verlaßenschafft Fr: Margarethæ Haßlerin Johann Jacob Hummel auch schiffknechts hausfrau
vier fünffte theil für ohnvertheilt ahne zwo tertzen einer behausung hoff Bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahn der Vorstatt Krauttenau ahm gaulstaden gegen der hechtenbruck, einseit neben Brunnerischen wittib anderseit neben Hannß Georg Bürckel dem Kieffer hinten auff H. Consulent Steinheils gartten – jedem der Haßlerischen verkauffenden 4 Kinder zu zweÿ 15. der käufferin auch zu zweÿ 15. und dero Mutter zu fünff 15 theilen eigenthümlich zuständig – um& 200 pfund verhafftet, zu 8. 15.theil übernommen, geschehen um und 160 pfund
Fils du batelier Jean Jacques Hummel, Jean Jacques Hummel épouse en 1714 Marguerite Hassler : contrat de mariage, célébration
1714 (11.6.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13)
Eheberedung – Zwischen dem Ehren vnndt wohl bescheidenen Johann Jacob Humlen dem Jüngern, ledigen Schiffm: deß auch Ehren vnd Wohl bescheidenen Hn Johann Jacob Hummel deß ältern auh Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg ehel. Sohn, alß dem herrn hochzeiter ane Einem
So dann der Ehr; vnd tugendt begabten Jgfr. Margaretham Haßlerin, deß Weÿl. Ehrengeachten und wohl bescheidenen Herrn Johann Jacob Haßlers geweßenen herren schiffmanns, v: burgers alhier Inn besagtem Straßburg eheleibl. Jgfr. tochter alß der Jgfr. hochzeiterin Andern Theils
Actum Straßburg aiff Montags den 11. Junÿ Anno 1714 [unterzeichnet] hanß iacob humel als hoch Zeider, Anna Margareththa haßlerin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 173, n° 15)
1714. Mittwochs den 4. Julÿ 1714 seind nach geschehener 2 maliger außruffung Domin. 4. et 5.ta Trin. in d. Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Jacob Hummel der ledige Schiffknecht vnd burgern Joh: Jac. Hummels auch schiffm. v. burgers v. Elisabetha Steinerin ehelicher Sohn: Jfgr. Margaretha Weiland Joh: Jacob Haßlers deß Herrn Schiffmanns v. burgers v. Martha Greinerin nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Jacob humel als hoch Zeuter, Anna Margaretha hoßlerin als hohzeterin (i 180)
Marguerite Hassler meurt en 1729 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans une maison proche du pont au Brochet et de l’auberge au Grand Cerf. La masse propre au veuf est de 21 livres, celle des héritiers de 36 livres. L’actif de la communauté s’élève à 36 livres
1730 (11.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 10) n° 232
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so weÿl. die Tugendsame fr. Margaretha Hummelin gebohne Haßlerin, Joh: Jacob Hummells des Schiffmanns undt burgers allhier Zu Straßb. geweste Ehefrau nach ihrem den 19.en hujus [sic] des abgelegten 1729. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen, welche auf Ansuchen Joh: Philipp Haßlers deß Schuhmachers und burgers allhier der abgelegten mit erstermeltem ihren hinterbliebenen wittiber Ehelich erzielter undt hinterlaßener 4. Kindten undt ab intestato Erben vogt Nahment. Johann Jacob, Susanna Margaretha, Friderich undt Elisabethæ Hummelin inventirt (…) Actum Straßburg auff Sambstag den 11. febr. 1730.
Inn Einer allhier Zue Straßburg in der Cruatenaw ohnfern der hechtenbruck beÿm groß. hirsch gelegener behaußung hat Sich befund. alß volgt
Norma hujus inventarÿ. Bericht. Zuewißen, demnach gleich anfangs dieser Inventation der Wittiber auff befragen berichtet, daß Er undt seine Eingangs ermelte verstorbenene Ehefr. seel. beÿ antritt ihrer Ehe ihre beederseits Zugebrachte Nahrungen nicht Inventiren Laßen, dannenhero mann derentwegen anjetzo keine Ergäntzung ersuchen können, Sondern sowohl dem wittiber als auch denen Kindern undt Erben ihre Noch vorhandene Natural Posten alß unverändert, vndt vor denen haußteruen Jedem die helffte zue das übrige aber alß Ein gemein theilbahr gueth beschrieben.
Des Wittibers noch vorhandene Natural Posten, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 2 Sa. baarschafft 1, Summa summarum 8 lb – Passiv Schulden 30, Übertreffen also die passiva deßen unverändert activ Nahrung dem Stall Tax nach umb 21 lb
Wirdt auch der Kindter undt Erben unverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 6 ß, Sa. goldenen Rings 16, Sa. Schulden 30, Summa summarum 36 lb
Endlichen volgt auch das gemein theilbare guth, Sa. haußraths 4, Sa. baarschafft 27, Sa. Schuld 4, Summa summarum 36 lb
Verstallungs summ 53 lb – Haussteur posten 4 lb
La veuve Hassler et sa fille aînée Marguerite femme de Jean Jacques Hummel vendent la maison au savonnier André Reiner et à sa femme Eve Mentzer moyennant 585 livres
1726 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 484-v
Fr: Margaretha geb. Greinerin weÿl. Hannß Jacob Haßler, herrenschiffmanns mit beÿstand ihres vogts Johannes Brehm herren Schifflanns, so dann ged. wittib älteste tochter Fr. Margaretha geb. Haßlerin, Johann Jacob Hummel auch Schiffknechts Ehefrau
in gegensein Andreas Rheiner des Saiffensieders und Evæ geb. Mentzerin
Eine Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahn der Vorstatt Krauttenau ahm gaulstaden gegen der hechtenbruck, einseit neben der Brunnerischen wittib anderseit neben Hannß Georg Bürckel dem Kieffer hinten auff H. Consulent Steinheils gartten – ihre Haßlerischer Wittib zu einer, der Hummelischen Eehefrauen aber zu zwo tertzen für ohnvertheilt – um 344 pfund ausmachende capitalien verhafftet geschehen um 240 pfund
Originaire du canton de Zurich (ou de Salez au canton de Saint-Gall) le tailleur André Reiner épouse en 1718 à Schiltigheim Eve Mentzer, fille du cultivateur Martin Mentzer
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 383 n° VI)
A° 1718. den 8. Novbrs. seind auff ertheilte Erlaubnus S. T. Herrn Zentgraffen J.V.L. ex Commissione gnädig gebietender Herrn Landtpfleger in abweßenheit Herrn Amptmanns sub dato 29. Octbrs und zweÿmahl ordentlichen Außruffung ehl. copulirt und eingesegnet worden, Andreas Rÿner der ledige Schneider von Saletz auß dem Zürcher gebieth, Weil. Hannß Rÿners, geweßenen Handelsmanns allda, nachgelaßener ehl. Sohn Vnd Jungfrau Eva Mentzerin weÿl. Martin Mentzers geweßenen Burgers vnd Ackersmannn allh. nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Andres riner hochzeiter, + Ist der Hochzeiterin Zeich. (i 195)
Le savonnier André Reiner originaire du canton de Zurich et Eve Mentzer de Schiltigheim deviennent bourgeois en juin 1726, soit trois mois avant d’acquérir le maison
1726, 3° Livre de bourgeoisie p. 1357
Andreas Reiner d. seiffensieder auß dem Zircher gebiet geb. und sein ehefr. Eva Mentzerin Von schiltigheim erhalt. das br. umb die tertz d. neuen b. wollen beÿ EE Zunfft d: Möhrin dienen. Jur. et prom; d. 26. Junÿ 1726.
Le revendeur André Reiner obtient de la tribu des Tonneliers le droit de servir de l’eau-de-vie
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 124) Dienstag den 5. Novembris Anno 1726 – Andreas Reiner der Kremp erhielte auff producirten Schein von der Möhrin Zunfft vom 21.ten Octobris Jüngsthien alß ein Kremp Wegen des brandenwein schancks das Zunfftrecht, und Zahlte Zur gebühr 2. lb 10 ß 6 d. und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.
Le couvent des Pénitentes acquiert le 23 juillet 1731 (voir l’inventaire ci-dessous, 1737) la maison par adjudication judiciaire d’après une obligation de 1523. Le receveur la vend au batelier Jean Huser trois semaines plus tard.
1731 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 337-v
des Stiffts und Closters zu St Maria Magdalena zu denen Reuerinnen genannt H. Schaffner H. Frantz Antoni Kellermann
in gegensein Johann Haußer schiffmanns
welcher ahne allhießiger ganth eine allhier in der vorstatt Krauttenau beÿm gelben Eck gegen der hechten bruck über ahm gaulstaden, einseit neben der Bronnerischen wittib anderseit neben Johann Georg Bürckel hinten auff den Steinheilischen modo Johann Friedrich Theurer dem Mittelschreiber des Mehrern hospitals zugehörigen gartten stoßend gelegene behausung, ahn sich erkaufft hat, demnach gedachtes Stifft lauth zinß kauffbrieffs de anno 1523 auff erwehntem hauß 80 goldgulden ahne capital stehen gehabt hat und selbige à 1 lb 1 ß der goldgulden gerechnet mit 84 lb courrent zahlbar sind (…) bezalt
Jean Huser et sa femme Susanne Wurth hypothèquent le même jour la maison au profit du batelier Jean Brehm
1731 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 338-v
Johannes Haußer der schiffmann und Susanna geb. Wurthin mit beÿstand ihres bruders Johannes Wurth holtzschiffmanns und Hannß Jacob Göppel auch schiffmanns ihres schwagers
in gegensein Johannes Brehm des herrn schiffmanns – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff, gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krauttenau beÿm gelben Eck gegen der hechten bruck über am gaulstaden, einseit neben der Bronnerischen wittib anderseit neben Johann Georg Bürckel dem kieffer hinten auff Johann Friedrich Theurer dem Mittelschreiber in dem Mehrern hospitals der Steinleilischen gartten genannt – als ein ahn allhiesiger ganth erkaufftes guth
Originaire d’Altenheim (en Bade), Jean Huser épouse en 1726 Susanne Wurth, fille du batelier André Wurth : contrat de mariage, célébration
1726 (3. Xbr), Not. Rith (6 E 41, 945)
Eheberedung – zwischen dem ehrsamb undt bescheidtenen Johannes Hußer dem Ledtigen schiffknecht Von Altenh. gebürttig über rhein des auch weÿl. Johanneß Hußers gewesten schiffmanns daselbst ehelich erziehltem sohn als hochzeiter ahn Einem beÿständlich H. Johannes Brehmen des holtz schiffmanns allhier,
so dann der ehren undt tugendreich. Jungfrawen Susanna Württin, Weÿl. Andreæ Württen gewesten schiffmanns allhier ehelich erzilter tochter, alß hochzeiterin andtern theils, beÿständlich Johannes Wurtten des holtz schiffmanns allhier ihres bruders undt geordneten Vogts
Straßburg den 3.ten Xbris 1726 [unterzeichnet] HH, susana Wurthin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 9, n° 8)
Eodem die 4. Junÿ 1727 seind nach gleicher außrufung in der Kirch Zu St Wilhelm ehlich eingesegnet worden Johann Haußer der ledige Schiffknecht, Joh: Haußers Schiffmanns Zu Altenheim v. Ursula Bremen ehelich nachgelaßener Sohn v. Susanna Weiland Andreas Wurthen Schiffmanns v. burgers v. Salome Voglerin eheliche dochter [unterzeichnet] HH ist d. handzeichen Johann Haußers Hochzeiters, Susana Wurthin hochzeiterin (i 10)
Originaire d’Altenheim, Jean Huser devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 938
Johannes Haußer d: schiffknecht Von altenheim geb. erhalt d: b. von seiner ehefr. Susanna Wurthin weÿl. Andreæ Wurthen Hint: dochter umb die tertz d. alten b: will beÿ EE Zunfft Zum äncker dienen Jur. d 18.ten Aug. 1727
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison près du Puits aux Fous
1728 (14.1.),Not. Rith (6 E 41, 947)
Inventarium vndt beschreibung aller der Jenigen Haab nahrung undt güttere, wie auch schuldten undt gegen schuldten nichts davon außgenohmen reseruirt noch Vorbehalten so der ehrsamb undt bescheidtene Johannes Hußer der schiff Knecht undt Susanna Wurthin beedte Verburgerte eheleuth allhier einandter für Unverändert in den Ehestandt zugebracht (…) Actum Straßburg d. 14.ten Januarÿ 1728.
in einer allhier beÿm Narren bronnen gelegener und in lehnungsweißes weÿß besitzender behausung befundten wordten
Jean Huser fait appel auprès des Quinze d’une décision prise par la tribu de l’Ancre. La suite de l’affaire se trouve dans une partie perdue du registre.
1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
(f° 125) Sambstag d. 9. Aprilis 1729 – Gug nôe Johann Hußers des Schiff Knechts ist Zugegen Susanna deßen Ehefrau C. E.E. Zunft der Encker, prod. widrig. Zunfft bescheid wavon Ppal an Mgh. appelirt, wil diße Appellation gnädig verzeichnen, undt Zeit Zur Verkündigung biß nach denen Ferÿs gn. Zu Zulaßen. Erk. Verzeichnet, und soll ad i.am post Verkündt werd.
Susanne Wurth meurt, l’inventaire de ses biens non conservé est dressé par le notaire Hoffmann
1735, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11)
1369
Inventarium über weÿland Frauen Susannæ Hußerin gebohrner Wurthin seel. Verlassenschafft
Jean Huser se remarie en juin 1735 avec Marie Barbe, fille du batelier André von Zabern : contrat de mariage, célébration
1735 (30.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 830
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Johannes Hußer dem Schiffmann und burger alhier als breütigam anne einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Mariæ Barbaræ gebohrner von Zabern, Meister Andreas von Zabern des Schiffbäuers und burgers alhier ehelichen tochter alß hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 30. Maÿ Anno 1735. [unterzeichnet] HH des hochzeiters Handzeichen, mariabarra uon Zabra hochzeiterin
Mariage, Illkirch (luth.)
1735, d. 27. junÿ sind auf Erlaubnus Prætoris Regÿ Hoch adel. Obrigkeit alhier nach dem solche ordnungs mäßig in Strasb. Zu St. Wilhelm zuvor ausgeruff. ehl. copulirt und eingesegnet word. H. Joh: Haußer d. burg. und schiffmann in Strasb. jetzig. Zeit wittiber u. Maria Barbara andreæ von Zabern des schiffbäuers und burg. in srrasb. ehel. tochter. [unterzeichnet] HH sig. des hochzeiters, maria barra uon Zaber hoch Zeiterin (i 119, proclamation Saint-Guillaume 29 juin 1735 f° 51 n° 12 i 53)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ses apports sauf la maison s’élèvent à 1004 livres, ceux de la femme à 199 livres.
1736 (3.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 45) n° 1444
Inventarium über des Ehrengeachten Johann Hußers, des Schiffmanns und d. Ehren u. tugs. frauen Mariæ Barbaræ Hußerin gebohrener von Zabern, beeder Eheleuthen und burgern alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1736. – Krafft deren mit einander auffgerichteten Eheberedung ihnen und ihren Erben alß ein unverändert und vorbehalten Guth (…) So beschehen in beÿsein Mstr. Andreæ V. Zabern, des Schiffbäuers und burgers alhier der Ehefrauen Leibl. Vatter Straßburg den 3.ten Jan: 1736.
In einer allhier Zu Straßb. ane dem Gaulstaaden nahe der hechten bruck gelegenen u. dem Ehemann eigenthümblich Zuständiger behaußung befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. (M.) Nembl. eine behaußung. hoffstatt, hoff und bronnen mit allen dero Gebäuen, begriffenn weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkheithen allhier Zu Straßburg, in der Vorstatt Crautenau an dem Gaulstaden gegen der Hechten bruck, i.s. neben H. Georg Bürckel deß Kieffers hinderl. W. 2.s. neben weÿl. N. Bronners des Kachlers Erben, hinten auff gleichfalls weÿl. Hn Ernst Theurers geweßenen Schreibers in allhiesigem Hospithal hinterl. W. und Erben stoßend gelegen, wovon mann jährl. in dem Monath Junio 9. lb. Zinß H. Johann Brehmer dem herren schiffmann Zu geben pflichtig und in Capital abzulösen mit 1200. lb sonsten aber gegen männiglichen freÿ ledig eigen und dermahlen anzuschlagen vor ohnnötig ermeßen worden. Darüber vorhanden i. teutscher pergamentener in allhießiger C. C Stub gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrter brieff de dato 23. 7.bris A° 1726 mit altel N° 1 notirt. Ferner ein teutscher perg: Gant Kauffbr. mit E. E. Kl. Raths alhier anhangendem Insiegel verwahret datirt den 23. Julÿ A° 1731. mit N° 2 signirt.
(f° 11) Schiff und geschirr Zum Schiff fahren gehörig
Abzug gegenwärtig Inventaÿ, Des Ehemanns ohnverändert Guth, Sa. hausraths 308, Sa. Schiff und geschirr zur Schifffahrt gehörig 177, Sa. Weins 52, Sa. Silbers 24, Sa. baarschafft 974, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 138, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung Nihil, Sa. der Schulden 20, Summa summarum 1694 lb – Schulden 700 lb – Nach deren Abzug 994, Adde die Haussteuren 10, Des Ehemanns ohnverändertes Vermögen 1004 lb
Dießemnach wird auch der Frauen in die Ehegebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 157, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 8, Summa summarum 194 lb – Adde die haussteuren 5. Der Ehefrau ohnverändert guth 199 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter und deren hauptgüther des Manns und Kindern erster Ehe zuständig 31 lb, Zweiffelhaffte Schulden 7 lb
Marie Barbe von Zabern meurt des suites de ses couches et de fièvre miliaire le 20 août 1736 à l’âge de 33 ans. L’inventaire dressé après sa mort n’est connu que par le répertoire du notaire
1736, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1507
Invent: über weÿl. frauen Mariæ Barbaræ Hußerin geb. von Zabern H. Johann Hußers des Schiffmanns und burgers alhier gewester Ehefrau Verl.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1730-1762 f° 64, n° 52)
aô 1736. den 26. Augusti. Sontags um die mitternacht starb in der Kindbett und an dem frießel Maria Barbara Johann Haußers des Schiffmanns und burgers allhier Ehefrau, ihres alters 33 jahr weniger 3 wochen und 2 tag und wurde dieselbe am dienstag darauff auff dem Gottesacker S Urbani ehrl. begraben [unterzeichnet] HH Johann Haußers des Wittwers Zeichen, AZ Andreß von Zabern der Verstorbenen Vatters Zeichen (i 69)
Jean Huser se remarie en janvier 1737 avec Anne Barbe Jung, veuve de Jean Georges Bürckel qu’elle a épousé en 1716 : contrat de mariage, célébration
1737 (23.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 887
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Haußer Schiffmann und burgern alhier als bräutigam ane eim
So dann der Ehren: und tugendsahmen Frauen Annæ Barbaræ Bürckelin gebohrner Jungin weÿl. Meister Johann Georg Bürckel geweßenen Kieffers und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib alß hochzeitterin am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 23. Januarÿ Anno 1737. [unterzeichnet] HH des hochzeitters handzeichen, Anna Barbara bürckelin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 68-v, n° 2)
Ao. 1737, den 13. februarÿ Seind (…) ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johannes Haußer der Schiffmann Wittwer und burger allhier und Anna Barbara Weÿl. Johann Georg Birckels geweßenen Kieffers und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] HH des hochzeiters gewohnliches Zeichen, Anna Barbara bürckrin als höchzeitterin, Johann Martin Von Zabern alß Schwager (i 71, proclamation Saint-Thomas f° 14-v n° 68 i 16)
Jean Huser et Anne Barbe Jung font dresser l’inventaire de leurs apports. La maison du mari y est décrite de même que la voisine au sud qui appartient à l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 1210 livres, l’actif de la femme s’élève à 511 livres, le passif à 1109 livres
1737 (11.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 47) n° 1534
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbahren herrn Johann Hußer, des Schiffmanns und der Ehren und tugendsahmen frauen Annä Barbara Hußerin gebohrner Jungin beeder Eheleuthe undt burgere allhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet A° 1737 – einander in ihrer ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht und sich deren jeedes Crafft der mit einander errichteten Eheberedung ihnen und ihren Erben Vor ohnverändert Vorbehalten (…) So beschehen in persöhnlocher gegenwärtigkeit herrn Johannes Bochen, Schiffmanns und burgers allhier des Ehemanns seines erbettenen beÿstands undt Hern Johann Daniel Stammen, Kieffers und weinhändlers allhier der Ehefrauen Schwagers und noch ohnentledigten Vogts auf seithen deroselben, Straßburg Montags den 11.ten Martÿ a° 1737
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gaulstaaden ohnfern der hechtenbruck gelegenen und dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung, so der Mann in die Ehe gebracht. Eine behaußung
Eÿgenthumb ane einer behaußung, so der Mann in die Ehe gebracht. (M.) Eine behaußung. Hoffstatt Hoff u. bronnen m. allen dero Recht und Gerechtigkheithen allhier Zu Straßburg der Vorstatt Krauthenau an dem Gaulstaden ohnfern der Hechten bruckh, i.seith neben hieunden eingetragenen der Ehefr. Zuständigen behaußung, anderseit neben weÿl. N. Bronners des Kachlers Erben, hinten auff gleichfalls weÿl. Hn Ernst Theurers geweßenen Schreibers in allhiesigem Hospithal hinterlaßenen wittib und Erben stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig eigen, wird dieße behaußung noch Zur Zeit ohnageschlagen und in natura reservirt dahero alhier auß Zu werffen o. Darüber vorhanden ein teutscher Pergam: in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrter brieff dedato 23. Septembris Anno 1726 Sub N° 1. Ferner ein teutscher Pergam: Gant Kauffbrieff mit E. E. Kleinen raths alhier anhangendem Insiegel verwahret datirt den 23. Julÿ Anno 1731. mit N° 2.
Eÿgenthumb einer behaußung (F.) Nembl. hauß, hoff, hoffstatt und höfflein zu Straßb. dero Vorstatt Crautenau ane dem gaulstaden (…) 6420
Abzug gegenwärtig Inventarium, Des Ehemanns ohnverändert Guth, Sa. hausraths 257, Sa. Schiff und geschirr zur Schifffahrt gehörig 140, Sa. Frucht 4, Sa. Weins und Lährer Vaß 11, Holtzwellen per se 15, Sa. Silbers 31, Sa. baarschafft 723, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung Nihil, Sa. der Schulden 653, Summa summarum 1910 lb – Schulden 700 lb – Nach deren Abzug 1210 lb
der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Guth, Sa. haußraths 307, Sa. Werckzeug zum Kieffer handwerck gehörig 24, Sa. Weins brandenweins und Eßig auch vaß 65, Sa. Silbers 60, Sa. Goldener Ring 26, Sa. baarschafft 26, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung Nihil, Sa. beßerung ane lehengüthern Nihil, Summa summarum 511 lb – Schulden 1109 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so der Ehemann in die Ehe gebracht 23 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so des Ehemanns seinen Kindern j. Ehe gehörig 21 lb, Zweiffelhaffte Schulden 7 lb
Jean Huser meurt quelques mois plus tard en délaissant deux enfants de son premier mariage et un posthume. L’inventaire décrit les mêmes immeubles que quelques mois auparavant. La masse propre à la veuve est de 306 livres, celle propre aux héritiers de 1 227 livres. L’actif de la communauté s’élève à 668 livres, le passif à 1 198 livres.
1737 (22.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 48) n° 1565
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Hußers geweßenen Schiffmanns und burgers alhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet A° 1737. – nach seinem Freÿtags den 19.ten Julÿ instehenden 1737.sten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Johann Martin von Zabern, Schiff Zimmermanns und burgers allhier, des abgeleibten seel. in erster Ehe mit auch weÿl. Frauen Susannæ gebohrner Wurthin, ehelich erziehlter zweÿer Kinder nahmens Johannis und Annæ Mariæ geordnet und geschworenen Vogts, So dann Herrn Johann Brehmen, Schiffmanns und burgers allhier, als Verordneten Tutoris des von dem Verstorbenen seel. Verlaßenen: Von der hinterbliebenen Wittib annoch unter dem hertzen tragenden Posthumi aller des abgeleibten seel. ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben, inventirt undt ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Barbaram Hußerin gebohrne Jungin beÿständlichen Hn Johann Daniel Stammen Kieffers, weinhändlers und burgers allhier ihres Schwagers und geschwornen Curatoris (…) So beschehen Straßburg donnerstags den 22.ten Augusti et seqq. A° 1737
In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Crautenau ane dem Gaul Staaden beÿ der hechtenbruck gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane Häußern. (E.) Nemblichen eine behaußung, hoffstatt Hoff und bronnen, mit allen deren weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkheithen allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Crautenau ane dem Gaul Staaden gegen der Hechten bruckh i.seith neben vorher der Wittib vor ohnverändert Zugeschribenen behaußung 2.seith neben weÿl. N. Bronners des Kachlers Erben hinten auff gleich falls weÿl. Hn XV. Theurers geweßenen schreibers in allhiesigem hospithal hinterlaßenen wittib und Erben stoßend gelegen so gegen männiglich freÿ ledig eigen und beÿ Weÿl. Frauen Susannä Hüßerin gebohrner Wurthin des abgeleibten seel. geweßer Erstern Ehefrauen Verlaßenschafft Inventation durch die allhießige herren Werckmeister, Vermög Abschatzungs Zeduls vom 19.ten Februarÿ Anno 1735. taxirt worden, wobeÿ mann es auch dermahlen Zu erspahrung der uncosten angesehen seithero darin nichts gebawen worden bewendet läßet pro 350. lb. Darüber vorhanden ein teutscher pergamenter in allhießiger C C Stub gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrter Kauffbrieff dedato 23. 7.bris Anno 1726. mit altem N° 1 notirt. Ferner I. teutsch: pergament gant Kauffbrieff m. E. E. Kleinen raths alhier anhangendem Insiegel verwahret datirt d. 23. Julÿ Anno 1731. mit N° 2 marquirt
(W.) Nemblichen i. hauß, hoff, hoffstatt und höfflein zu Straßb. dero Vorstatt Crautenau ane dem gaulstaden (…)
Ergäntzung, Inhalt (…) durch mich Notarium Christoph Michael Hoffmann in A° 1737 auffgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig, Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. hausraths 68, Sa. Werckzeug zum Kieffer handwerck gehörig 15, Sa. der Vaß 11, Sa. Silbers 26, Sa. Goldener Ring 7, Baarschafft per se 2, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 500, Sa. beßerung ane lehengüthern 1, Sa. Schulden 50, Erg. -124, Abzug 263, übertreffen umb 139), Summa summarum 682 lb – Schulden 989 lb, In Vergleichung 306 lb
derer Erben ohnverändert Guth, Sa. hausraths 108, Sa. Schiff und geschirr zur Schiff fahrt gehörig 51, Vaß per se 1, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 57, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 350, Sa. der Schulden 157, Erg. 1189, Summa summarum 1977 lb – Schulden 750 lb – Nach deren Abzug 1227 lb
das gemein Verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 11, Sa. frucht und Meels 10, Holtzwellen per se 48, Weins per se 20, Sa. baarschafft 376, Sa. Schulden 201, Summa summarum 668 lb – Schulden 1198 lb – In Compensatione, Theilbar passiv onus 529 lb – Stallsumm 1090 lb
Copia der Eheberedung (…) den 23. Januarÿ Anno 1737, Christoph Michael Hoffmann Notarius
Héritière de son enfant posthume, Anne Barbe Jung cède son tiers aux enfants du premier lit de feu son mari
1742 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 371
Fr. Anna Barbara geb. Jungin weÿl. Johann Haußers des schiffmanns wittib mit beÿstand ihres vogts H. Johann Daniel Stamm des kieffers weinhändlers
in gegensein ihres verstorbenen Ehemanns zweÿer kinder erster Ehe Johann und Anna Maria der Haußer geschwornen vogt Johann Martin von Zabern schiffbäuers
ein dritter theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau am Gaulstaden gegen der Hechten: bruck, einseit neben dem verkäuferin selbst, anderseit neben N. Schröder Maurer, hinten auff Theurerischen wittib und erben – als ein mit besagtem ihrem ehemann seel. erzielten und nach demselben verstorben einigen Kind ererbt, der überrest aber kauffenden curandi ein ein vätterlichen erbguth – um 180 pfund
Compte que rend le batelier Jean Daniel Wurth de la gestion des biens qui appartiennent aux deux mineurs Husser. La maison est louée à l’employé au bois Jacques Bieckert
1752 (2.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 375) n° 483
Rechnung Mein Johann Daniel Wurthen, Schiffmanns und Burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet: und geschworenen vogts Johannis, Ledigen Paßmentirers und Frauen Annä Mariä, so sich ohnlängst ane herrn Johann Friderich Roßer, den Versilbert Pferdzeug: und Knöpffmachern Verheurathet, der Hußer Weÿland herrn Johann Hußers geweßenen Schiffmanns und burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Susanna gebohrener Wurthin, seiner erstern Ehefrauen, beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugter zweÿer Kinder, außweißend alles das jenige, was Ich Vom 31.ten Julÿ Anno 1749. als dem beschluß meiner abgelegten Ersten Rechnung biß den 2.ten Junÿ Anno 1752. ermelter meiner Curanden halben ferner Eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.
Corpus Beeden Vogts Persohnen ins gemein Jährlich Zugewarten habenden hauß Zinnßes. Dießes ist nach in dem nemblichen Stand, Wie in meiner abgelegten Ersten Vogteÿ Rechnung fol: 26. fac. I.ma et 2.da eingetragen als nemlichen. Aus der beeden Curanden eigenthümlicher ane der Vorstatt Krautenau gegen der Hechtenbruck ane dem Gaulstaden Liegender behaußung reicht Jacob Bieckert der Haagknecht und burger allhier, alle Jahr Zu Zinnß 24.
La maison revient pour moitié à Anne Marie Husser qui épouse en 1752 le boutonnier Jean Frédéric Rosser, fils du serrurier Jules Rosser : contrat de mariage, célébration
1752 (1.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 201
(Eheberedung) zwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Friderich Roßer, dem Ledigen Versilbert Pferdzeug: und Knöpffmacher, Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Julÿ Roßers des geweßenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassenem mit der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Salome gebohrne Grießbachin ehelich erzeugtem Sohn
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Anna Maria Hußerin Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Hußers des geweßenen Schiffmanns und burgers allhier mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Susanna gebohrner Wurthin beeder nunmehr seeligen ehelich erziehler tochter
[unterzeichnet] Johann Friderich Roser als Hochzeiter, Anna Maria Huserin als hochzeiterin, Johann Daniel wurth als Vogt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 179, n° 6)
ao. 1752. d. I.t Martÿ, Seind (…) ehelig copulirt und eingesegnet worden, Johann Friedrich Roßer lediger Zinn Versilberter Knöpf: und Pferdzeugmacher u. burger allhier weÿl. Mr. Julius Roßers geweßenen Schloßers u. burgers allhie, u. Mariæ Salome Grießbachin ehl. Sohn, Jungfrau Anna Maria Weÿl. Johann Haußers geweßten Schiffmanns u. burgers allhie u. Susannæ Wurthin nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Roser Als Hochzeiter, Anna Maria Huserin als hochzerin (i 18)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent rue Sainte-Hélène. Les apports du mari s’élèvent à 45 livres, ceux de la femme à 375 livres sans compter la moitié de maison qui figure à l’inventaire.
1752 (26.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 376) n° 494
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Friderich Roßers, Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Annä Mariä Roßerin gebohrner Hußerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungenn aufgerichtet Anno 1752 – Welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander aufgerichteten Heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren und Wohlvorachtbarn Herrn Johann Veit Hengel, des Schneiders und burgers allhier des Ehemanns Schwagers und Herrn Johann Daniel Wurth, des Schiffmanns und burgers allhier der Ehefrauen geschwornen Vogts, auf Sambstag den 26.ten Augusti Anno 1752.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Höllengaß gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer behaußung (F.) Der halbetheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, hoffn hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben herrn Johann Jacob Bürckel dem bierbrauer, anderseit neben herrn Schröder, dem Maurer und Steinhauer, hinden auf Weÿland herrn Johann Ernst Theurers geweßenen Mittel Schreibers in allhießigem teutschen Mehrern hospithal längst seeligen hinterlaßener Frau wittib garthen stoßend, so gegen Männiglich freÿ, Ledig eigen und dißorts mit beeder seithigem belieben ohne anschlag gelaßen. Und ist der übrige halbe theil Johann Hußer, dem ledigen Paßmentirer, der Ehefrauen leiblichen bruder für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig
Antheil ane Liegende güthern, hernach beschriebene Liegende güther seind zwischen der Ehefrauen und Ihrem eheleiblichen Bruder Johann Hußer dem Ledigen Paßmentirer annoch gemeinschafftlich und ohnvertheilt, Acker Im Altenheimer bann
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. Werckzeugs und Wahr zum Versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers gehörig 142, Sa. Silbers 7, Summa summarum 149 lb – Schulden 125 lb, Detrahendo verbleibt 24, Hierzu ist Zu rechnen, der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 20, Des Ehemanns gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung in vero pretio 45 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschreiben, Sa. hausraths 67, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring 17, Sa. baarschafft 65, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. antheils ane einer behaußung Nihil, Sa. antheils ane Liegenden Güethern Nihil, Sa. Schulden 50, Summa summarum 354 lb – Dazu kombt die Ihro zuständige heffte ane denen haussteuren 20, Der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen ohne den antheil Haußes und liegenden gütheren 375 lb – Beschluß summa 420 lb
Jean Frédéric Rosser et Marie Husser hypothèquent la moitié de la maison au profit du sénateur Jean Frédéric Teutsch
1757 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 631 n° 17-v
Johann Friedrich Roßer der versilbert Zinn knopff macher und Maria geb. Hußerin mit beÿstand ihres vogts ad actum Jacob von Zabern des Zinnknopffmachers mit fernern beÿstand Johann Jacob Birckel des kieffers und Johann Jacob Gebbel des schiffmanns
in gegensein H. Rathh. Johann Friedrich Teutsch – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die helfte einer behausung cum appertinentis am Gaulstaden, einseit neben N. Schröder dem maurer, anderseit neben Fr. Demuthin geb. Bleßigin, hinten auff die Theurerischen erben
Le passementier Jean Husser hypothèque la moitié de la maison au profit du passementier Georges Abraham Endlich
1759 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 3
Johann Häußler der paßmentirer
in gegensein H. Georg Abraham Endlich auch pasßmentirer – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung cum appertinentis ane dem Gaulstaden, einseit neben Fr. Maria Sara Demuthin geb. Bleßigin, anderseit neben N. Schröder dem maurer meister, hinten auff den Steinheÿlischen garten
Jean Husser et sa sœur Anne Marie femme du boutonnier Jean Frédéric Rosser vendent la maison au batelier Jacques Wolff
1761 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 104
Johannes Haußer der paßmentirer und deßen schwester Anna Maria geb. Haußerin H. Johann Friedrich Roßer des zinnknopffmachers
in gegensein Jacob Wolff des schiffmanns [unterzeichnet] +
eine behausung, hoff, hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Gaulstaden, einseit neben Fr. Demuthin geb. Bleßigin, anderseit neben N. Schröder dem maurer hinten auff Johann Jacob Gori den gartenmann – als ein von ihren eltern ererbtes guth – um 250 lb verhafftet, geschehen um 350 pfund
Fils du garçon batelier Jacques Wolff, Jacques Wolff épouse en 1749 Marie Elisabeth Anstett, fille de l’apprêteur de tabac Sébastien Anstett : contrat de mariage, célébration
1749 (19.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 873
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Jacob Wolff, dem Schiffknecht, des Ehrsamen Jacob Wolff auch Schiffknechts und Schirmers alhier ehelichem Sohn alß hochzeither ane einem,
So dann Jfr. Maria Elisabetha Anstättin, weÿl. Sebastian Anstättin, weÿl. Sebastian Anstättß deß geweßenen tabac bereiters vnd b. alhier ehelich erzeugten hinterlaß: dochter als hochzeitherin andern theils
Straßburg den 19. Maÿ 1749. [unterzeichnet] + des hochzeithers handzichen, m&a Elisabetha Anstättin als hotzein
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 161-v, n° 10)
Aô 1749. Mittwoch d. XI. Junÿ seind nach vorgenommener Zweymaliger proclamation Festo Trinitatis et dom. post Trinitatis in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich copulirt und eingesegnet worden Jacob Wolff, lediger Schiff Knecht u. Burger alhier Jacob Wolf. fen Tagners v Schirmers alhie u. weÿl. Christinæ Wilhelmin ehl. Sohn, Jungfrau Maria Elisabetha, Weÿl. Sebastian anstet gewesten Taback bereiters u. burgers allhie u. Margaretha Salome Münchin ehl. Tochter, [unterzeichnet] + ist das handzeichen Jacob Wolffen des hochzeiters, Maria Elisabetha Anstettin als hochzeiterin (i 165)
Jacques Wolff natif de la Robertsau devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 390
Jacob Wolff der Schiff Knecht auß der Ruprechtsaw gebürtig erhaltet das burgerrecht von seiner Ehefr. Mar: Elisab: weÿl. Sebast: Anstätt burgers und tabackmachers ehel. tochter vmb den alten burger Schilling, vnd will Zu E E. Zunfft Zum Encker dienen [28 Aug. 1749]
Jacques Wolff et Marie Elisabeth Anstett hypothèquent la maison au profit de Marie Marguerite Lœw née Lobstein
1769 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 493
Jacob Wolf der schifmann und Maria Elisabetha geb. Anstettin mit beÿstand Johann David Güthel des schuhmachers und Johann Michael Münch auch schuhmacher beede ihren nächsten
in gegensein Fr. Maria Margaretha Löwin geb. Lobsteinin – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane der Vorstadt Krautenau beÿ der Höchten bruck, einseit neben H. Schröder dem maurer meister, anderseit neben d. Bierhaus zu dem dreÿen Lilien, hinten auff N. Gorÿ den gartenmann
Jacques Wolff et Marie Elisabeth Anstett font dresser un état de leurs biens, le mari étant absent pour ses affaires. La maison est portée pour une somme de 300 livres. La masse s’élève à 815 livres
1771 (16. Xbris), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 232
Designatio Dererjenigen Vermögens so Jacob Wolff, der Schiffer und Fr. Maria Elisabetha geb. Anstättin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, so dermalen eigenthümlich besitzen auff deroselben Requisition
Sa. Haußraths 172, Ane Schiffen wie auch Schiff und geschirr Zur Schifferei gehörig (1 Nachen zu sechß und I Nachen zu vier Personen 300) 600, Ane silber 35
Eigenthum ane einer Behausung. Neml. Eine am Gaulstaden alhier Zu Straßburg gelegene behausung, einseit neben dem bierhauß zu denen dreien Lilien, anderseit neben N. Müller dem Seiler, hinten auff Georg Martin des Gartenmanns Ehefr. Verl. stoßend, so ohnpræjudicirlich hiehero æstimirt worden per 1600 fl. Es hette aber ane Capitalien darauf versichert seÿn 1000 fl. Solchemnach sind annoch hier in Auswurf zu bringen 600
Summa summarum 1630 fl.
Daß nun, deme also seÿe und solches vorher beschriebene ihnen denen Wolfischen Eheleuten wahrhafftig eigenthümlich zuständig, hat die diesortige Ehefr. in Abwesenheit ihres Mariti als welcher Geschäfften halben von hier verreißen mußte:/ mich Notarium vermittelst abgelegter Handtreu versichert. Actum Straßburg Montags den 16. Xbris 1771. in obengemelter behaußung
Le batelier Jacques Wolff fait appel devant les Quinze d’une amende que la tribu lui a infligée pour transport ilicite de blé
1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
(p. 218) Sambstags den 6.ten Aprilis 1771 – Osterrieth nôe Jacob Wolff des schiffers C. E. E. Zunfft der Encker H. Zunfftmr prod. wiedrigen Gerichts bescheid vom 2. hujus wovon principalis hiemit un unterth. appellirt haben will, bitt appellationis verzeichnus Erkandt, Verzeichnet.
(p. 226) Sambstags den 13.te Aprilis 1771 – Osterrieth nôe Jacob Wolff des hesigen burgers schiffers in actis Ca. Eundem prod. unth. appellaôn und respective Implorations schrifft junctis petitis und bitt Deputationem. Claus Sen: bitt similiter. Deput. Erkandt, Deputatio.
(p. 259) Sambstags den 20. Aprilis 1771 – Iidem laßen per me referiren, es hane Johann Jacob Wolff der hießige burger und handwercksgenoß E E. Zunfft der Encker Ca dero H. Zunfftmeister den 6. hujus einen Wiedrigen Gerichts bescheid Ehrengedachter Zunfft der Encker de dato 2. hujus vorgelegt, Krafft derselbe weilen Er als handwercks genoß Zu Verschiedenen mahlen früchten Zu führen wieder ordnung Verdungen, dem artickel mit Zehen pfund Zu beßern condemnirt, sodann weilen Er sich eines frembden Steurmans hiebeÿ bediener an MGHh. Zur ahndung verwiesen worden
Nach eingelegter appellation, gebetten und erhaltener Verzeichnus habe derselbe den 13. ejusdem seine appellaôn und respective Implorants schrifft übergeben junctis petitis MGhh. geruheten, Zu erkennen und auszusprechen, daß in erster Instantz übel gesprochen, und wohl appellirt worden, einfolglich die Sententia à quâ ihres Völligen Inhalts zu cassiren und Zu annulliren und anderwertig aus Zusprechen, daß appellant von der Wider ihn angestellten anklag gäntzlich zu entladen, und los Zusprechen seÿe refusis expensis. Implorandi aber, ihme Zu erlauben fernerhin früchten Zu Berg in Verding Zuführen.
Auf geschehene Weisung habe der appellant seinen fehler Zwar freÿ müthig eingestanden, sich aber damit Zu entschuldigen Vermeinet, daß Er Von dem Vorigen H. Oberherrn erlaubnus erhalten, mit seiner schiffen aus der Stadt Zu fahren und da Er schon öffters früchten Vor seine Rechnung geführet seÿe er in der meinung gestanden, daß ine nichts hierwieder eingewendet worden, Er auch dergleichen umb den lohn führen dörfe. Was den fehler wegen dem frembden Steurmann betreffe, seÿe solches wider seinen willen geschehen, Es habe seine Ehefrau auch solches beÿ Gerichtlichem Verstand bekannet, und habe Er verhoffet deßfalls umb so minder strafwürdig Zu seÿn, als er sich sonst jederzeit der ordnung gemäß aufgeführet, auch von dergelichen fahrten in das Künfftige sich Zu hüten aufrichtig verpreche.
(…)
Jacques Wolff et Marie Elisabeth Anstett vendent la maison au batelier Charles Guillaume von Zabern moyennant 650 livres
1772 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 330-v
Jacob Wolff der schiffer und Maria Elisabetha geb. Anstattin
in gegensein Carl Wilhelm von Zabern des schiffers
eine behausung, hoff, schopff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehör ane dem Gaulstaden, einseit neben der bierbehausung zu dem Dreÿ lilien, anderseit neben N. Müller dem seiler, hinten auff
N. Gori dem gartenmann – alß ein währender ehe erkauffte behausung – um 400 und 250 pfund verhafftet, geschehen um beede capital summen
Fils du batelier Jean Daniel von Zabern, Charles Guillaume von Zabern épouse en 1771 Marie Salomé Kern, fille du batelier Jean Jacques Kern : contrat de mariage, célébration
1771 (20.6.), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 100
Eheberedung – der Ehren und vorgeachte Herr Carl Wilhelm von Zabern, der ledige Schiffmann und burger alhier Zu Straßburg, weil. H. Johann Daniel von Zabern des ältern geweßenen Schiffmanns und Burgers dahier mit auch weil. Frauen Catharia gebohrner Diemerin ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeitern ane Einem
So dann die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Salome Kernin, H Johann Jacob Kern auch Schiffmanns und burgers alhier mit Frauen Maria Salome gebohrner Ulrichin, ehelich erzeugte Tochter als Hochzeiterin ane dem andern Theil
auf Donnerstag den 20. Junii Anno 1771 [unterzeichnet] Carl Wilhelm von Zabern als Hochzeittern Maria Salome Kernin als hochzerin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 141-v, n° 31)
In dem Jahr 1771 den 17. und 24. Novembris auf dem 25. und 26. Sonntag nach Trinitatis wurden allhier in der Kirche Zu St. Wilhelm nach Ordnung ausgerufen, und Montag den 25. ejusdem in derselbiger ehelich eingesegnet Carl Wilhelm Von Zabern der ledige Schiffer und burger allhier, weiland Herrn Johann Daniel Von Zabern, gewesenen Schiffmanns und Burgers allhier und auch weiland fraun Catharina gebohrner Diemerin hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Salome Herrn Johann Jacob Kern, Schiffmanns und burgers allhier mit frauen Maria Salome Gebohrner Ulrichin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Carl Wilhelm Von Zabern als Hochzeiter, Maria Salome Kernin als Hochzeiterin (i 151)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que Charles Guillaume von Zabern a acquise après le mariage. Les apports du mari s’élèvent à 1 583 livres, ceux de la femme à 411 livres.
1772 (25.7.), Not. Zimmer (6 E 41, 1417) n° 289
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Carl Wilhelm von Zabern, Schiffmanns und der Viel-Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Salome geborner Kernin, beeder Ehegatten und burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet im Jahr 1772 – in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich nach dem Inhalt der vor mir dem unterschriebenem Notario den 200 Junÿ Anno 1771. mit einander aufgerichteten Eheberedung §° 3° für ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen alhier Zu Strasburg in Gegenwart H Johann Jacob Kern, des Schiffmanns und burgers hieselbst der Ehefraun leiblichen Vaters und beÿstands auf Sambstag den 25. Julii im Jahr 1772.
In einer alhier zu Straßburg ane der Hechtenbruck gelegenen Von dem Ehemann wehrender Ehe erkauften behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Vermögen. Sa. Hausraths 141, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffereÿ gehörig 73, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 78, Sa. gulener Ring 30, Sa. baarschafft 419, Sa. Schulden 795, Summa summarum 1538 lb – denen beÿzurechnen die ihme in Kraft der Eheberedung zuständige Helfte ane denen haussteuren 44, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 1583 lb
Diesemnach werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. Haußraths 126, Sa. Silbers 29, Sa. goldener Ring 32, Sa. baarschafft 177, Summa summarum 366 lb – Darzugelegt die Ihro ane denen haussteuren Zukommende übrige helffte 44, Der Ehefraun in den Ehestand gebrachtes Gut 411 lb
Charles Guillaume von Zabern meurt en 1792 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison quai des Bateliers.
1794 (2 nivose 3), Strasbourg 3 (16), Not. Übersaal n° 425
Inventarium über Weiland des bürgers Carl Wilhelm Zabern gewesenen Schiffmanns Verlaßenschafft – nach seinem den 7. Decembris 1792 erfolgten absterben hinterlaßen hat, auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib Frau Maria Salome geb. Kernin, beiständlich des bürgers und Schiffmanns Joh: Daniel Busch ihres Schwagers und des bürgers Johann Heinrich Zabern Wasserbestätters dahier als Vogts des Verstorbenen mit seiner Wittib erzeuht und hinterlassenen einigen töchterleins als Universal Erbin Namens Cleophe Salome Zabern so geb. den 25. augenschein 1787
in einer ane dem Schiffleutstaden gelegenen behausung N° 8, auf den 1. julÿ 1793
(f° 5) Eigenthum an einer behausung so in die theilbare Massam gehoerig, Nämlich eine behausung und Hoffstatt mit allen derselben zugehörden und Rechten mit N° 7 bezeichnet gelegen an dem Schiffleutstaden einseit neben dem bürger und Schiffmann Joh: Jakob Zabern Davids Sohn, anderseit neben dem Schwerdgäßlein hinten auf des weiland bürgers Theobald Ulrich gewesenen Schifmanns Erben stoßend, wovon man jährlich ehemals dem Pfenningthurn jetzt der hiesigen Gemeine einen Livre an bodenzinß zu entrichten hat, zufolg Kauffbrieffs aus der Contract stube vom 7. Augusti 1783 von dem burger Simon Zollickoffer dem ältern Handelsmann allhier erkauft haben nämlich vor 5000 livres
der Erbin unverändert, hausrath 1005 lb, Silbers 102 lb, goldene Ringe 13 lb, baarschafft 30 lb, ergäntzung 5778 lb, Summa 6930 lb – Abzuziehen 5955 lb, Nach deren Abzug 974 lb
die theilbahre Massa, hausrath 624 lb, silbers 53 lb, Schiff und geschirr zur Schiffahrt 1508 lb, behausung 5000 lb, Summa summarum 7186 lb – Schulden 12.841 lb, In Vergleichung 5655 lb
Copia der Eheberedung (…) den 20. junÿ 1771, Zimmer Vater Not.
Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 45 du 4 niv. 3
Charles Guillaume von Zabern vend la maison au brasseur Jean Chrétien Strohl, propriétaire de la maison voisine au sud, moyennant 950 livres
1775 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 389-v
Carl Wilhelm von Zabern der schiffmann
in gegensein H. Johann Christian Strohl des bierbrauers
eine behausung, hoff, schopff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Gaulstaden, einseit neben dem käuffer, anderseit neben N. Müller dem seiler, hinten auff N. Gorÿ dem gartenmann – alß ein von Wolffischen eheleuthen unterem 27. junÿ 1772 eigenthümlich zuständig – um 400 und 250 lb verhafftet, geschehen um 300 pfund oder 600 gulden
Jean Chrétien Strohl demande au nom de son fils du même nom l’autorisation de présenter son chef d’œuvre
1766, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 220-v) Dienstags den 16. Decembris 1766 – Meister Johann Christian Strohl der Kieffer allhier stehet vor und bittet Johann Christian Strohl seinen Sohn Zum Kieffer Meister stück einzuschreiben. Erkannt Willfahrt.
Zahlt pro Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß, Prot. 3 ß
Le maître de la tribu fait grief à Jean Chrétien Strohl de travailler chez Jean Jacques Schell sans être enregistré. Il déclare avoir fabriqué ses outils.
1771, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
Dienstags den 5. Maÿ 1771 (f° 304-v) Herr Zunfftmeister erinnert daß Georg Christian Groß der Leedige Kübler Meister, beÿ Meister Johann Jacob Schell schon eine geraume Zeit arbeite, da er Keinen Knecht: noch Ganther Schilling Abreichte, so wiße Er nicht in welcher qualitæt er alda stehe.
Citati Groß und Schell Declariren daß er bißhero nichts als Geschirr vor sich selbsten Verfertiget hat, submittire sich aber sobaldt er Groß Arbeit, es seÿe gleich beÿ Mstr. Schell oder beÿ einem andern bekommen Kan, so wolle er solche Gesellenweiß Verrichten, und sich in die Ordnung begeben.
Zahlt pro prot. 3. ß
Jean Chrétien Strohl devient tributaire chez les Tonneliers le 5 mai 1771
1771, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 304) Dienstags den 5. Maÿ 1771 – Mstr. Johann Christian Strohl Evangelischer Religion der Junge Kieffer producirt Stall Schein Vom 18.ten Aprilis jüngst, bittet ihm als einen neuen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. Zahlt pro Receptione 1 lb 1 ß, feur eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 4 s
Les Quinze dispensent Jean Chrétien Strohl des années d’épreuves pour qu’il puisse devenir maître brasseur
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
Johann Christian Strohl der ledige Kieffer
(p. 222) Sambstags den 2. Maÿ 1772 – Osterrieth nôe Johann Christian Strohl des ledigen Kieffer meisters und burgers alhier Ca. E. E. Meisterschafft der biersieder Obermr. producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl Lit. A et B puncto admissione Zum Meister Recht und bitt wie darinnen.
Claus nôe gegenwärtigen Obermrs, dieser setzt gegentheiliges petitum, jedoch ohne nachtheil der artickel puncto der muthjahr lediglich Zu Eur. Gn. bitt aber refusionem expensarum. Erkandt, Wird der Implorant gegen ersetzung der Uncosten und Erlag dreÿ pfund pfenning pro dispensatione halb löbl. Stadt, halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig, jedoch ohne nachtheil der artickel puncto der Muthjahr, Zu dem Meisterrecht der Biersieder auf und angenommen.
(p. 314) Sambstags den 6. Junii 1772 – Osterrieth nôe Johann Christian Strohl des ledigen biersieders Ca. E. E. Meisterschafft der biersieder Obermr. bitt ihme mit dem benöthigten bierschanck auf das Bierhauß Zu den 3. Lilien gnädig Zu Willfahren. Claus nôe des Ober meisters setzt Zu Ew. Gn. bitt aber refusionem expensarum. Erkandt, Wird dem Imploranten mit gebettenem bierschanck nach ordnung jedoch gegen ersetzung der uncosten willfahrt.
Fils de marchand de vins, Jean Chrétien Strohl épouse en mai 1772 Marie Barbe Pick, fille du brasseur Jean Georges Pick : contrat de mariage, célébration. Le père du marié fait donation à son fils de la brasserie aux Trois Lis qu’il vient d’acheter à la Krutenau sur le quai aux Chevaux.
1772 (7.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 110
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Johann Christian Strohl, der leedige bierbrauer, H. Johann Christian Strohln, des Weinhändlers und burgers dahier mit Fr. Maria Catharina gebohrener Braunin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam ane einem
Und Jungfrau Maria Barbara Pickin, H. Johann Georg Pick des Bierbrauers und E. E. grosen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers, mit Maria Salome gebohrener Weiglerin ehelich erzeugte tochter, als braut ane dem andern theil
7.mo Verbinden sich Herr Johann Christian Strohl und Frau Maria Catharina gebohrene Braunin, ihrem Sohn dem H. Bräutigam als eine Ehesteur mit in die Ehe geben 500 Gulden hiesig courrent und zwar theils baar und theils in Fasen Wie auch Schiff und geschirr, so dann wollen Sie Strohlsche Eheleuthe Sie die Ehefrau von ihrem Ehemann hierzu authorisirt, ihme dem H. Bräutigam ferner zu einer Ehesteur verschrieben und in solche weiße eigenthümlich abgetretten und übergeben haben, die denselben zuständigen bierbrau: behausung Zu den dreÿ Lilien genannt, samt Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, beneben dem zum bierbrauen gehörigen Schiff und Geschirr, bestehend in einem Kupfernen brau Kessel, einem Kühlschiff, einer Maltz Feg, dreÿen verschiedenen bütten, zwölff tännenen tischen und zwölff dergleichen bäncken, wie solches alles durch Sie Strohlische Eheleuthe von Fr. Maria Sara Demuthin gebohrner Blesigin, H Philipp Jacob Demuth, des Weinhändlers zu St Petersburg Eheliebstin, erkauft worden und aus der von H. Notario Ficke den 24. Martÿ jüngst errichteten Interims verschreibung mit mehrerm ersichtlich ist, welche bierbrau behausung gelegen alhier zu Straßburg ane dem Gaulstaden ohnfern der Hechtenbruck, einseit neben N. Wolff dem Schiffmann, anderseit neben N Reich, dem Schiffbäuer und hinten auf N. Gori Garten stoßend, so über 7000 Gulden darauf hafftendr Capitaliel freÿ leedig und eigen
auf Donnerstag den 7. Maÿ Anno 1772. [unterzeichnet] Johann Christian Strohl als Hochzeiter, Maria Barbara Pickin hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 131-v, n° 17)
Im Jahr 1772 seind den 6. Sonntag nach ostern und auß dem Pfingst Sonntag proclamirt und folgenden Zehenden Junii copulirt worden H Johann Christian Strohl biersüter und burger allhie, Hrn Johann Christian Strohl Kiefers und burgers allhie und Fr. Mariä Catharinä gebohrner Braunin ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Barbara Hn Johann Georg Bick E. E. großen Raths würcklichen beÿsitzers Wohlverdienten Fabric-Pflegers und biersüters dahier und Fr. Mariä Salome gebohrner Weÿelin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Christian Strohl als brautigam, Maria Barbara Pickin als hochzeiterin (i 135)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie que les parents du marié ont donnée à leur fils au contrat de mariage. Les apports du mari s’élèvent à 484 livres non comptée la brasserie, ceux de la femme à 767 livres.
1772 (1.10.), Not. Zimmer (6 E 41, 1417) n° 293
Inventarium über Hern Johann Christian Strohl, des Bierbrauers und Frauen Mariæ Barbaræ Strohlin, gebohrner Pickin, beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1772 – der Ursach halben inventirt wurden, dieweilen dieselbe in ihrer den 7.ten Maji jüngst Vor mir dem unterschriebenen Notario aufgerichteten Eheberedung und deren dritten Articul ein unverändert Gut stipulirt haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn Herrn Johann Georg Pick, des bierbrauers und Es En Grosen Raths dermaligen Wohlverdienten beÿsitzers als der Ehefrauen leiblichen H. Vaters und beÿstands, auf Donnerstag den ersten Octobris Anno 1772.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Gaul Staden in der Vorstadt Crautenau gelegenen zu den dreÿ Lilien genandten dem disortigen Ehemann eigenthümlich zuständigen und hernach beschriebenen Bier behausung isy befunden worden als folget.
Eigenthum ane einer Behausung (M. Ehesteur) Nemlich eine Bier Behausung, Brau: haus, Höflein und Hofstatt zu den dreÿ Lilien genandt, samt allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auch dem dabeÿ befindlichen Zum bierbrauen gehörigen Schiff und Geschirr, bestehend in einem kupfernen Brau Kessel, einem Kühl: Sschiff, einer Maltzfeg, dreÿen verschiednenen Bütten, Zwölff tannenen tischen und Zwölff dergleichen bäncken, welche behausung gelegen allhier zu Straßburg ane dem Gaul: Staden ohnfern der Hechtenbruck, einseit neben N. Wolf dem Schiffmann, anderseit neben N. Reich dem Schiffbäuer und hinten theils auf den N. Gorÿ Garten stosend, so auser 8500 fl. darauf haftenden und hernach passive eingetragener Capitalien, freÿ ledig und eigen, und hier beneben vorhergemeltem Schiff und geschirr ohnpræjudicirlich angeschlagen pro 4500 lb. Vorher beschriebene Bier: Behausung samt Zugehörd ist dem disortigen Ehemann von H. Johann Christian Strohl, dem Weinhändler und burger alhier und Frauen Maria Catharina gebohrner Braunin seinen Eltern, in der Eheberedung §° 7.mo um die Summ von 8500 fl. als eine Ehesteur verschrieben und in solche Weise eigenthümlich abgetreten worden.
Sonsten lauten über bemelte Bier: Behausung und derselben Zugehörden zween teutsche pergamentener in allhiesiger C. C. Stub gefertigte Kaufbrieff de datis 20. Martii 1755 und 4. Aprilis 1772. wovon der ältere mit derselben anhangend. und der letztere mit dero aufgetruckt Insiegel bekräftiget.
(f° 8) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachten Vermögens. Sa. haußraths. 57. Sa. leeren Faßes 23, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 38, Sa. baarschafft 264, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4250. Summa summarum 4633 lb – Denen beÿzurechnen die ihme in Kraft der Eheberedung zuständigen helfte ane denen haussteuren 100 lb, des Ehemanns völliges in den Ehestand gebrachtes Vermögen 4734 lb – Schulden 4250 lb, Nach deren Abzug 484 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die ehe gebrachtes Gut beschrieben, Sa. haußraths 201, Sa. Silbers und und dergleichen Geschmeids 43, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 37, Sa. baarschafft 385, Summa summarum 666 lb – Und wan diesen beÿgelegt die der Ehefrauen gebührige übrige helffte ane denen Haussteuren 100 lb, So bestehet der Ehefrauen gesamtes in den Ehestand gebrachtes Gut 767 lb
Jean Chrétien Strohl et Marie Barbe Pick qui ont trois enfants font dresser un état de leurs biens pour que la femme puisse solliciter le bénéfice de cession. La brasserie aux Trois Lis est estimée à 4 000 livres, elle comprend la brasserie que le père à donnée à son fils en mariage et la maison voisine que le mari a acquise en 1775. Le mari a agrandi la propriété en acquérant en 1776 une cour et une écurie et en 1778 un bâtiment édifié sur une cave. La masse propre à la femme s’élève à 884 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 4 616 livres, le passif de 6 266 livres.
1778 (16.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 653) n° 7
Inventarium über Meister Johann Christian Strohl, des Bierbrauers und Fraun Mariä Barbarä geborner Pickin, beeder Eheleute und burger alhier zu Straßburg dermahlen besitzende Vermögenschaft und hingegen aus des Ehemanns Massa zu bezalen habende Schulden, auffgerichtet im Jahr 1778 – solches alles wurde auf ihr der Ehefraun freündliches Ansuchen, beiständlich des Wol Ehrenvest und Großachtbaren Herrn Johann Georg Pick, bierbrauers und Es. En. Grosen Raths alten wolverdienten Beisitzer deroselben leiblichen Hn. Vaters, der Ursach halben, alldieweilen Sie zu Rettung ihres in die Ehe gebrachten und in der aufgerichteten Heuraths abrede vor unverändert vorbehaltenen Guts und der Ihro in eben solcher heuraths Abrede verschriebenen Morgebgaab, bei Em En Kleinen Rath um das Beneficium Cessionis unterthänig einzukommen gemüsiget (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in der in der Vorstadt Krautenau ane dem Gaulstaden gelegenen zu denen drei Lilien genanten in des Ehemanns Massam gehörigen und hernach beschriebener behausung auf Mittwoch den 16. Decembris Anno 1778.
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Der diesortigen drei Kinder Paten: und andere Geschencke. Johann Christian Strohl gehörig, Margarethæ Barbaræ zuständig, Joh: Georg besitzet
Ergäntzung der Ehefraun währender Ehe abgegangenen und in der hieoben einverleibten Eheberedung als unverändert vorbehantenen Guts. Nach Masgab Inventarii über beeder Ehegattin in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen durch H. Notm Joh: Friderich Zimmer dahier den 1.sten Octobris A° 1772. aufgerichtet
(f° 9) Eigenthum ane einer Behausung. (M.) Nämlich eine Bierbehausung, brauhaus, hof, bronnen und hoffstatt, bronnen zu den drei Lilien genannt samt allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten und insonderheit der Schild gerechtigkeit auch dem dabei befindlichen zum bierbrauen gehörigen Schiff und Geschirr bestehend in einem kupfernen Brau-kessel, einem kühlschiff und einer malzfeg, welche behausung gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau an dem Gaulstaden ohnfern der Hechtenbruck einseit neben N. Müller dem Seiler, anderseit neben Philipp Reich dem Schiffbauer und hinten theils auf den Mariä Goriin geborener Dielin, Johann Jacob Gori des abwesend. Gartenmanns verlaßene Ehefrau Zuständigen Garten und zum theil auf das Rosengäßlein stosend, so auser denen darauf haftenden und hernach passive eingetragenen sechs Capitalien frei ledig und eigen und hier ohnpræjudicirlich in Auswurf gebracht word. pro 8000 fl. oder 4000 lb
Diese behausung ist ehemals in zweien häusern bestanden, so durch den Ehemann währender Ehe zusammen gezogen worden. Und die ursprünglich oder eigentliche Bierbehausung wurde dem Ehemann von H Joh. Christian Strohl, dem Weinhändler u. burg. alhie u. Fr. Maria Catharina geb. Braunin seinen Eltern, in der hieroben einverleibten Eheberedung §° 7.mo um die Summ von 8500 fl. als eine Ehesteur verschrieben und in solche Weise eigenthümlich abgetreten. Sonsten lauten über diese letztere 2. teutsche pergam. in allhies. C. C. Stub gefertigte Kaufbrieff de datis 20. Martii 1755 u. 4. Aprilis 1772. wovon der ältere mit derselben anhangend. und der letztere m. dero aufgetruckt Insig. bekräftiget.
die behausung, hof, Schopf, bronnen und hoffstatt aber, so der Eheman zu bemelter bierbehausung gezogen, hat derselbe dauernder Ehe von Carl Wilhelm von Zabern dem Schiffmann u. burg. alh. käuflich an sich gebracht, über welchen Kauf aber der Ehemann disorts keinen Titre vorgelegt.
Wie aber erstgedacher Zabern die quæstionirte Behausung von Jakob Wolff, dem Schiffmann und deßen Ehefrau Maria Elisabetha geborener Anstettin erkaufet, belehret der durch den Ehemann vorgewiesene teutsch pergam. in allhies.C. C. Stb. ausgefert. und mit ders. aufgedruckt. grös. Insig. versehene Kaufbrief d. d. 27. Junii 1772.
Ferner ist zu obiger Bierbehausung gezogen worden, Ein Hofplatz, darinn ein Schopf u. 4. bäumen gestanden, so der Ehemann aus der falliments Massa Cathæ. Margaræ. geborener Blessigin, weil. Joh. Heinrich Peter des gewes. hiesig. burgerl, Bierbrauers hinderlaßener Wb. d. 14. Aug. 1776 auf der Ganth ane sich gesteigert, wie hierüber der Von H. Beguin Es En Kl. Raths Actuario gefertigt und unterschriebenene d. 14. Aug. 1776. datirte u. mit der Löbl. Kanzlei aufgetrucktem gewöhnl. Insigel bestärckte teutsch perg. Ganth Kauffbrieff Mas gibt.
So dann hat der Ehemann von Maria Goriin geb. Dielin, Joh. Jacob Gori, des abwesenden Gartenmanns Verlaßener Ehefraun acquirirt die Superficiem oder das über einem Keller in dem hof mehrberührter Bierbehausung stehende Gebäude, wovon der fundus mithin der Keller vorhin schon dem Ehemann eigenthümlich gehörig war, u. dieses nach dem Inhalt I. teutsch perg. Kfbrfs in alhies. C. C. Stb. gefertiget, worauf derselb. gröserb Insigel gedrucket, datirt d. 23. Maji 1778. C.C. Stub 23. maÿ 1778.
(f° 11-v) Werckzeug Zum Kiefer-Handwerck gehörig
(f° 12) Copia der Eheberedung (…) den 7. maÿ 1772, Zimmer Notarius
(f° 15-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefraun eigenthümlich in der Eheberedung als unverändert stipulirten Guts, Sa. Haussteuren 10, Sa. Hausraths 191, Sa. Silbers 37, Sa. goldenen ring 32, Sa. Baarschaft 8, Sa. Schulden 150, Ergäntzungs rest 464, Summa summarum 884 lb
Diesemnach wird auch des Ehemanns unverändert und die theilbare Nahrung unter einer Massa als demselben gehörig beschrieben, Sa. Hausraths 268, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer-Handwerck gehörig 18, Sa. leerer Fäßer 206, Sa. des biers 49, Sa. der Früchten 23, Sa. Silbers 37, Sa. der baarschaft 13, ß des Eigenthums an der bierbehausung 4000, Summa summarum 4616 lb – Schulden 6266 lb, In Vergleichung, des Ehemanns Passiv onus 1650. lb
– Abschatzung von 18.ten jenner 1779, auf begeren H. Rathherr Bick als beystand frauen strohlin gebohrene Bickin ist eine bierbehausung zu den Dreÿ Lielien genannt am gaul staden beÿ der Hechten bruck gelegen, ein seÿts neben Meister Rub dem seyler, anderer seÿts neben Meister Reuch dem schiffbeyer und hinten auf Meister gori den gartenmann stosend gelegen solche bierbehausung bestehet in Einer bierstube, ferner in fünff stuben, treÿ kuchen und Etliche kammern, ferner befindet sich das brauhaus worinnen Ein bierkessel, maltzder mit Eisen belegt worunter Eine * mit Einem gewölb versehen, darüber seÿn die dachstühl mit breidziegel belegt hat auch vier getremter und Ein gewölbten Keller zweÿ Hoff und zwei brünen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Neun tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmst ; Kaltner Wkmst
La brasserie revient à Marie Barbe Pick suite à plusieurs actes. Le Grand Sénat attribue la masse de Jean Chrétien Strohl à sa femme le 23 août 1779, à charge de satisfaire les créanciers. Par l’acte ci-dessous en date du 28 décembre 1779, Marie Barbe Pick cède ses droits à son beau-père Jean Chrétien Strohl qui les vend le 8 avril 1780 à Jean Georges Pick, père de Barbe Pick. Enfin ce dernier institue sa fille légataire de la brasserie par son testament du 30 novembre 1780.
1779 (28.12.), Not. Laquiante (6 E 41, 1073) n° 33
Transaction – Jean Georges Pick marchand brasseur et Marie Salomé Weÿel tant pour eux en en leur propre nom qu’en celuy de De Marie Barbe femme séparée quant aux biens du Sr Jean Chrétien Strohl marchand brasseur d’une part et
Sr Jean Chrétien Strohl fils ainsi que le Sr Jean Chrétien Strohl père Marchand de vin et Marie Catherine Braun
Lesquelles parties desirant terminer a l’amiable les discussions qui se sont elevées entre led. Sr Strohl fils et sa femme ainsy qu’entre leurs parens respectifs nottament le proces Lié au Conseil par appel de la sentence rendue au grand sénat dudit Strasbourg le 23. aout dernier
1. cédé au Sr Strohl père et sa femme
la maison et brasserie ayant pour enseigne les armes de france située au Quay dit Gaulstatten prés du pont du Brochet qui avoit été donné en mariage aud. Strohl fils ensemble les augmentations ultérieures et nottament que led. Sr Strohl fils y a fait par trois différentes acquisitions des Sr Guillaume von Zabern, de la veuve Petre et de la veuve Gorÿ, rapport d’experts du 29 juillet précédent
2. le Strohl père promet d’acquitter les dettes portées dans l’inventaire de séparation
Le marchand de vins Jean Chrétien Strohl expose la brasserie aux enchères. Isaac Tochtermann offre une somme de 11 900 florins, soit 5 950 livres
1780 (13 u. 27.1.80), Not. Schweighæuser (6 E 41, 574) n° 107
Steigerungs-Procès verbaux Auf Ansuchen Herrn Johann Christian Strohl des Weinhändlers Über das Bierhauß zu denen dreÿen Lilien dressirt d. d. 13.. Januarÿ & 27. huj. 1780.
1.ter Proces verbal. Auf Ansuchen und beschehenen Veranstaltung Herrn Johann Christian Strohl des Weinhändlers und Kiefers, wie auch fraun Maria Catharina geb. Braunin, beeder Ehe : Persohnen und Burgere allhier Zu Straßburg, solle zu einer freÿwilligen ofentlichen Versteigerung der hernach beschriebenen ihnen zufolg einer Vor H. Not° regio Laquiante den 28. X.bris abgewichenen 1779.ten Jahrs verschriebenen Transaction und respe. Cession eigenthümlich zuständigen Bierbehausung und Zugehörden, in beiseÿn und mit zuziehung unterschriebenen hierzu requirirten Notarii und herrn Joh: Heinrich Lederlin des Inventir-Käuflers, nach Vorherbeschehener publication gehöriger maßen geschritten worden.
Und bestehet sothane Behaußung in Einem alhier zu Straßburg am Gaulstaden gelegenen zu denen dreÿen Lilien geschildeten Bierhauß samt Rechten und Gerechtigkeiten, mit Inbegriff dererjenigen Gebäuen und Begriffen so von herrn von Zabern, der Verwittibten frau Peter und fraun Gorj darzu gekaufft und gezogen wurden, 1.s. neben H. Ruff dem Seÿler, 2.s. neben H. Philipp Reich dem Schiffbauer hinten zum theil auf besagte frau Gorj und zum theil auf ein Allmend-Gäßel stoßend so frau Würthin um 2500 fl. H. Rathh. Pettmeßer uxorio nomine um 2500 fl, H Theobald Vogt dem holtzhändler um 2000 fl. Frau Ehrmännin um 800 fl. Frau Köbin Erbschafft um 500 fl. Und fraun Strohlen geb. Pickin um 1200 fl. Zusammen in Capital um 9500 fl. verpfändet, sonsten aber gegen männiglich freÿ leedig und Eigen, als weßwegen die gehörige Währschaffts-Liestung von seiten deren Versteigerer Zugesagt und zugleich der kupferne Bier-Keßel, eine Gär eine Mast: und eine Gersten-Bütt, des Kühl-Schiff und Ein Gär-Känntel samt allen den so Nied: Nagel-Vest und eingemaurt ist, nichts savon als das in der Bierstub im Schanck befindliche Känsterlein ausgenommen, mit-versteigt und überlaßen wird (…) angegebotten und ausgeruffen worden vor 11.000 fl. Weilen niemand einiges gebott gethan und also ieße Versteigerung fructloß abgeloffen (…)
den 27. Januarÿ, Andreas Stahl der Maurer-Meister 11.760 fl.
den 15. Februarÿ, Johann Jacob Fäßler der Maurer-Meister 11.900 fl.
im Nahmen Isaac Tochtermann um die nachgebottene summ von 11.900 gulden
L’enchère ci-dessus est annulée
1780 (1.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1075) n° 1
Résiliation d’un procès verbal d’enchere – Auf ansuchen Herrn Johann Christian Strohl des Kieffers und Weinhändler wie auch Fraun Maria Catharina geb. Braunin, da die erstere Versteigerung in ermanglung eines gebott frucht-looß abgegangen, vor das zweÿte mahl zur offenlichen Versteigerung ausgesetzt
die allhier zu Straßburg am Gaulstaden gelegene zu denen dreÿen Lilien geschildete bier-behausung samt Rechten und gerechtigkeit mit innbegriff dererjenigen Gebäuden und gebriffen so von herrn vonzabern der fraun Peter und fraun Gori darzugekaufft und gezogen wurde, einseit neben H. Ruff dem Seÿler anderseit neben H. Philipp Reich dem Schiff-bäuer hinten auff zum theil besagte Frau Gori und theils auf ein allmend-gäßel – um 9500 fl. capital verpfändet, ausgerufen vor 11.700 fl.
H. Andreas Stahl der Maurer-Meister, um 11.760 fl, d. 27. Januarÿ 1780,. Schweighäuser Not. und nachgebott 11.900 fl. Isaac Tochtermann
Le brasseur Jean Chrétien Strohl intente une action contre sa femme devant les Conseillers et les Vingt-et-Un. Les folios correspondants du registre manquent
1780 Conseillers et XXI (1 R 263, Table) Joh: Christian Strohl der biersieder Ca. uxorem Mar. Barb. Strohlin geb. Pickin. 465.
Le marchand de vins Jean Chrétien Strohl et Marie Catherine Braun cèdent leurs droit sur la brasserie au brasseur Jean Georges Pick moyennant 5 950 livres.
1780 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 163-v
H. Johann Christian Strohl der kieffer weinhändler und Maria Catharina geb. Braunin
in gegensein H. exsenatoris Johann Georg Pick des bierbrauers
die zu denen dreÿ Lilien geschildete bierbehausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Krautenau ane dem Gaulstaden ohnfern der hechtenbruck, miteinbegriffen des bierkeßels, die dreÿ bierbutten im brauhaus, das hopffen buttel, ein gähr kändel, die maltz feeg, die samtliche öffen im haus, der bauchkeßel beide soldaten betten die alte steur im hoff das kühlschiff – um 11.900 gulden
La maison figure à l’inventaire dressé en 1781 après la mort du brasseur Jean Georges Pick qui a institué sa fille légataire de la brasserie aux Trois Lis.
L’état des biens de Jean Chrétien Strohl et de Marie Barbe Pick est revu après que la Chambre matrimoniale a prononcé la séparation de corps et de biens le 14 novembre 1780. Jean Chrétien Strohl intente au Conseil souverain d’Alsace une action pour annuler la séparation. L’inventaire énumère les différents actes qui ont mis Marie Barbe Pick en possession de la brasserie.
1785 (25.7.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 123
Revisio und respective inventarium über Fraun Mariä Barbarä Strohlin geborener Pickin, H. Johann Christian Strohl, des Bierbrauers und burgers alhier Zu Straßburg Ehegattin, welche von demselben zufolg bescheids Es. Löbl. Ehe Gerichts vom 14. Novembr. 1780 zu Tisch und zu Bett geschieden worden, auch bisher separirt gelebt, dermalen besitzendes eigenthümliches Vermögen und dagegen daraus Zu bezahlen habende Schulden auffgerichtet den 25.Julii im Jahr 1785. – Solches alles wurde auf ihr Frau Strohlin Ansuchen unter verbeÿstandung S.T. H. Joh. Georg Albert, J.U. Lti. wolverdienten Advocati Es. Löbl. Ritter Directorii Præsidials des Frei: unmittelbaren Adels in dem untern Elsaß, dieser Löbl. Stadt Notarii publici jurati und berühmten Practici, aus der Ursachen weil dieselbe in Gefolg des bei dem hohen Königl. Rath Zu Colmar d. 7. hujus ergangenen und Ihro durch den alhiesigen Königl. huissier Tisserant auf Ansuchen des Ehemanns den 13. ejusdem significirten Arrêt par Defaut, sonderlich aber in Betrachtung des durch Acte und Relief d’appel ihr zugethanen Anerbietens und in Hofnung der weiblichen Erfüllung desselben, wieder mit Ihme zu wohnen und zu leben, mithin Ihne in ihre Wohn behaußung aufzunehmen sich entschliesen will (…) So geschehen alhier zu Straßburg in der in der Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden gelegen zu denen drei lilien genannten, der Ehefrau als unverändertes gehörigen und hernach eingetragenen Bier: Behausung in Gegenwart des Ehemanns auf Montag den 25. Julii Anno 1785.
(f° 6) Widums-Verfangenschaft, die diesortige Ehefrau betreffend. Zufolg der summarischen Ersuch: und Berechnung weiland des wol Ehrenvest und Grosachtbaren herrn Johann Georg Pick des ältern, gewesenen Kiefer meisters und Bierbrauers, auch Eies Ehrsamen Grosen Raths alten wohlverdienten Beisitzers und treubesorgten Kirchenpflegers der Evangelischen Gemein Zum alten St. Peter alhier, der Frau Strohlin Herrn Vaters seelig Verlaßenschafft, so durch herrn Notarium Johann Daniel Stöber den 22. Augusti 1782. auffgerichtet
(f° 7) Series rubricarum hujus Inventarii. Hierauf folgt nun die Beschreibung des von Frau Strohlin besitzenden eigenthümlichen unveränderten Vermögens an und vor sich selbst. Sa. hausraths 494, Sa. Bier, Maltzes und hopfens 377, Sa. leerer Fäßer 50, Sa. Werkzeugs wie auh Schiff und geschirrs zum Kieffer handwerck und bierbrauer gehörig 21, Sa. des Brandenweins 5, Sa. des brennholtzes 25, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 38, Sa. goldener Ringe und Geschmeids 35, Sa. Baarschafft 45, Sa. Eigenthums ane einer bier behausung 5950, Sa. Schulden 46, Summa summarum 7091 lb – Schulden welche aus der Frau Strohlin unverändertem Vermögen zu bezahlen 55, Sa. vorhererzählter Schulden, welche aus der Frau Strohlin unverändertem Vermögen Zu bezalen macht 5783, Nach deren Abzug 1307
der kinder pfetter göttel und geschenck geld Margaretha Barbara, Johann Georg
(f° 10) Eigenthum ane einer Bier: Behausung. Nämlich eine Bier: Behausung, brauhaus, Hof, bronnen und Hofstatt, zu den drei Lilien genannt, samt allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und insonderheit der Schild: Gerechtigkeiten, auch dem dabei befindlichen zum Bierbrauen gehörigen Schiff und Geschirr, bestehend in einem kupfernen Brau: kessel, einem Kühlschiff, einer Malzfeg und dreÿ Bierbütten im Brauhaus, welche Behausung gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau, an dem Gaulstaden, nahe bei der Hechten: bruck, einseit neben Mr N. Schäfer dem Schuhmacher, anderseit neben Mr Johann Philipp Reich, dem Schiffbäuer, hinten theils auf den Mariä Goriin geborener Dielin, Joh. Jakob Gori, des abwesenden Gartenmanns verlassener Ehefrau zuständigen Garten und Zum theil auf das Roßen: Gäßlein stosend, so auser debeb darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien hernach passivé eingetragenen Capitalien frei, ledig, eigen und hier ohnpræjudicirlich mit Vorbehalt des Eigentums, so wie solche durch weil. H. Exsenatorem Johann Georg Pick, der Ehefraun H. Vater seel. vermög der hernach allegirten Kauverschreibung vom 8. April 1780 von des disortigen Ehemanns Eltern erkaufet worden, in Auswurf gebracht mit 11.900 fl, oder 5950 lb.
Diese Bierbehausung ist ehemals in zweÿen Häusern bestanden, welche aber zusammen gezogen worden. Die ursprüngliche oder eigentliche Bierbehausung wurde dem Ehemann von Hn Johann Christian Strohl, dem Weinhändler u. Frau Maria Catharina geborener Braunin seinen Eltern in der vor H. Not.° Joh: Friderich Zimmer den 7. Mai 1772. auffgerichteten Eheberedung. §° 7° um die Summe von 8500 fl. als eine Ehesteur verschrieben und in solche Weiße eigenthümlich abgetreten. Sonsten lauten über diese letztere 2. teutsche perg. in allhies. C. C. Stube gefertigte kaufbriefe, de datis 20. Mart: 1755. u. 4. April:1772. weiler der ältere mit deroselben anhagendem und der letztere mit dero aufgetrucktem Insiegel bekräftiget.
Die Behausung, Hof, Schopf, Bronnen u. Hofstatt aber, so zu bemelter Bier behausung gezogen, ist von Carl Wilhelm von Zabern, dem Schiffmann u. Burg. alh. erkaufet worden, worüber sich nichts schriftliches hervorgethan. Wie aber erstgedacher Zabern solche von Jakob Wolff, dem Schiffmann u. deßen Ehefrau Maria Elisabetha geborener Anstettin erkaufet, belehret I. teutscher perg. in alhies. C. C. Stube ausgefertigter und mit deroselb. aufgedrucktem grösern Insiegel Kaufbrief, de Dato 27. Junii 1772. Ferner ist zu der Bierbehausung gezogen worden, Ein Hofplatz, darinn ein Schopf und 4 Bäume gestanden, aus der Falliments Massa Cath° Marg° geborener Blessigin, weil. Joh. Heinrich Peter, des gewes. hiesig. burgerl. bierbrauers hinterl. Wb. d. 14. Aug. 1776. auf der Ganth ersteigert worden, wie hierüber der Von H. Beguin Es. En. Kn. Raths ehemaligem Actuario gefertigt und unterschrieben d. 14. Aug. 1776 datirte und mit der Löbl. Kanzlei aufgetrucktem gewöhnlichen Insiegel bestarckte teutsche perg. Ganth Kaufbrief Mas gibt.
It. wurde von Maria Goriin geb. Dielin, Joh. Jakob Gori, des abwesenden Gartenmanns Verlaßener Ehefrau acquirirt, die Superficies, oder das über einem Keller in dem hof mehrberührter Bierbehausung stehende Gebäude, wovon der Fundus mithin der Keller vorhin schon Zu der Behausung gehörig war, und dieses nach dem Inhalt I. teitsch. perg, Kaufbriefs in alhies. C. C. Stube gefertiget, worauf deroselben gröseres Insieg. gedrucket, datirt d. 23. Maji 1778.
Vorbeschriebene sämtliche Immobilien sind Fraun. Strohlin der diesortigen Ehegattin nach dem Inhalt des bei Em. En. Grosen Rath den 23. Augusti 1779 ergangenen Bescheids mit und beneben ihres Ehemanns damals besessener gesamter Activ: Massa gegen Übernahme der ihro vorgehenden Passiv: Schulden eigenthümlich entschlagen, nachher aber wieder ausweislich der vor H. Not. Laquiante, dem alhiesigen Königl. Notario den 28. Decembr. 1779. passirten Transaction des Ehemanns Eltern eigenthümlich abgetreten worden. Den 8. April. 1780 aber haben sein des Ehemanns Eltern Hr Johann Christian Strohl und Frau Maria Catharina geborene Braunin, nach besag der in alhiesiger C. C. Stube auffgerichteten Kaufverschreibung die Bierbehausung samt Zugehörden, der Ehefrau, H. Vater weil. Hn Joh. Georg Pick, dem gewesenen Bierbrauer u. E.E. Grosen Raths alten wohlverdientem Beisitzer seel. vor die hieoben ausgworfene 5950 lb. d. oder oder 11.900 fl. käuflich abgetreten und überlassen, welcher letzteren dann solche in seiner vor H. Not° Joh. Daniel Stöber und 2. Zeugen d. 30. 9.bris 1780. gestifteten Nach verordnung §° 2° seiner tochter Frauen Strohlin mit Einbegriff des Bier-kessels, der 3. Bierbütten, des hopfen Büttleins, Is Gährkänntels, Ir. Malzfeg, sämtflicher Oefen im Haus, des Bauch: Kessels, beeder Soldaten: better, der alten Steine im Hof und des Kühlschiffs, um derjenigen Passiv: Capitalia prælegirt hat, welche Er Vermög vorherallegirter Kauffverschreibung vom 8. April: 1780. übernommen und in folgenden Posten bestanden sind als (…) ausmachen 6314 lb (…) Vorher allegirte Documenta beweisen also, daß diese Bier behausung, obschon solche von dem diesortigen Ehemann Zum theil in die Ehe gebracht, und Zum theil durch die während der Ehe gemachte Acquisitiones erweitert worden, dermalen der Ehefrau allein eigenthümlich und Vor unverändert zuständig.
Marie Barbe Pick veuve de Jean Chrétien Strohl loue la brasserie au Télégraphe au brasseur Henri Chrétien Lœll et à sa femme Anne Barbe Zürn
1801 (11 fruct. 9), Strasbourg 3 (46), Not. Übersaal n° 766, 1021
bürgerin Maria Barbara geb. Pick des weÿl. brs Johann Christian Strohl bierbrauers Wittib beiständlich des brs Nicolas Gardien Capitaine au deuxième Régiment d’artillerie à cheval ihres tochtermanns als Verlehnerin an einem
und der br. Christian Lill bierbrauer dahier und Anna Barbara geb. Zirn
in der Ihren eigenthümlich zuständigen bierbehausung zum Telegraph genannt mit N° 143 bezeichnet allhier in der Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden gelegen, die bierstube den ersten und zweÿten stock, die soldaten Kammer, die schwartze Getüch Kammer, zween Keller, einen Maltz Keller in dem Eingang lincker hand ein kleines Stüblein, das völlige neue Gebäude jedoch mit Ausnahme des obersten bühnleins, den Keller darunter zween Ställe, die bühnen rechter hand hinten im hof samt dem zum bierbrauer gehörigenen Schiff und Geschirr und denen Fäße – um 1296 Francken
Enregistrement, acp 80 F° 47 du 13 fruct. 9
Héritiers de leur mère, le brasseur Georges Strohl et Salomé Strohl femme du capitaine Nicolas Gardien exposent la maison aux enchères
1810 (22.12.), Strasbourg 6 (38), Not. Meyer n° 325
Cahier des charges – Georges Strohl brasseur, Salomé née Strohl épouse de Nicolas Gardien capitaine commandant la troisième compagnie du 17° régiment du Corps impérial d’artillerie à pied se trouvant présentement a l’armée en Hanovre, présent ledit Georges Strohl son beau frère
Désignation des immeubles. une brasserie ayant pour enseigne le télégraphe sise en cette ville quai des chevaux n° 143 vis à vis le pont du brochet, d’un côté Geoffroi Lori menuisier d’autre le Sr Schaeffer cordonnier, par devant ledit quai, par derrière les jardins du Sr Martin, composée de deux maisons de devant baties en pierres dont l’une a rez de chaussée, un étage et mansardes ayant trois croisées de front, l’autre a rez de chaussée et deux étages ayant quatre croisées de front donnant sur ledit quai, deux maisons de derrière, deux cours, deux puits, cinq caves dont l’une est voutée, écurie et hangard pour loger le bois, appartenances et dépendances – Etat des ustensiles (…) échus dans la succession de Barbe Strohl née Pick leur mère
le 27 décembre sans mise – le 3 janvier 1811, criéé à 36.000 fr, Jacques Spohrer maçon pour 36.200 fr
le 10 janvier, Jacques Stotz architecte pour 36.300 fr
le 19 janvier personne n’a surenchéri – le 12 février personne n’a surenchéri
Les mêmes vendent la maison au brasseur Georges Guillaume Graff et à sa femme Anne Roth
1811 (13.6.), Strasbourg 7 (40), Not. Stoeber, n° 3188, 10.421
furent présens le sieur Georges Strohl, brasseur en cette ville, et D° Marguerite Salomé née Strohl épouse du Sr Nicolas Gardien, Capitaine commadant la troisième Compagnie au 7° régiment du corps impérial d’artillerie à pied, membre de la Légion d’Honneur (lesquels vendent)
au Sieur Georges Guillaume Graff, brasseur à Strasbourg et D° Anne Roth sa femme de lui autorisée
Une maison portant l’enseigne du télégraphe consistant en deux corps de logis attenant l’un a l’autre, avec une maison de derrière, cour, puits, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg près du pont du brochet quai des Chevaux vulgairement dit Gaulstaden, marquée du n° 143. Laquelle maison franche et quitte de toutes dettes et charges à l’exception de celles portées ci après, d’après la déclaration des vendeurs leur est échue dans les succession de feus leurs père et mère Jean Chrétien Strohl, vivant brasseur et de D° Marie Barbe Pick sa femme. Les anciens titres existants sur cette maison sont les suivans, savoir un contrat de vente passé à la cidevant chambre des contrats le 20 mars 1755, un contrat de vente passé devant ladite chambre le 4 avril 1772, un autre y passé le 27 juin 1772, un contrat passé à cette chambre le 12 septembre 1775, un Contrat de vente passé à la cidevant chambre des subhastations 14 août 1776, un contrat passé à la cidevant chambre des contrats le 23 mai 1778 et un autre y passé le 8 avril 1780. Cette maison étant bornée d’un côté par une ruelle communale de l’aurte par la maison du Sr Geoffroi Lorÿ, menuisier et aboutissant sur le jardin du sieur Martin a le droit d’écoulement de l’eau dans une ruelle communale a côté de la maison de devant et dans une autre ruelle communale du côté de la maison de derrière. (…) Sont aussi compris dans la présente vente tous les outils et ustensiles servant a l’état de brasseur détaillés dans un état remis aux partie lors de la passation du bail passé entre les comparants devant M° Übersaal, Notaire à Strasbourg le 28 février 1807 à l’exception des articles et objets suivants, huit cercles de fer, un chaudron à lessive en cuivre rouge, une charrette à quatre roues avec deux échelles pour y serrer des tonneaux, un chaudron de cuivre rouge vulgairement dit Schwenck kessel, une balance avec des plateaux de cuivre jaune, deux vieilles charrettes, un lit de soldat complet, lesquels objets les vendeurs se réservent de reprendre en propriété. La présente vente et cession est faite et a eu lieu pour et moyennant la prix et somme de 28.000 francs (…)
Enfin les conjoints Graff cedent à la Dame Gardien ce acceptant à titre de bail à loyer dans la maison de devant de l’immeuble ci dessus vendu a côté de la ruelle au premier étage deux appartemens et une cuisine, au poële au dessus et la cave au dessous de cette maison pour quatre années consécutives qui dateront de la St Jean prochaine (…) moyennant un loyer annuel de 144 francs
Enregistrement, acp 117 f° 95-v du 22.6.
Originaire de Langen près de Darmstadt, Georges Guillaume Graff et Anne Roth native de Barr font dresser un état de leur fortune pour demander le droit de manance
1787 (2.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1264) n° 164
Designatio desjenigen Vermögens so Georg Wilhelm Graf, der ledige tagner von Langenheim hanau darmstadtischer herschaft dermalen besizet u. auf deßen Ansuchen in Ansehung der beÿ Gnädiger Obrigkeit in den Schirm aufgenommen werden vorhabens
silber, baarschaft 86 lb, summa 111 lb
Designatio desjenigen Vermögens so Anna Rothin weÿl. Joh: Jakob Roth des gew. Weisgerbers und bs zu Barr hinterlassene tochter dermalen besitzet, in ansehung dieselbe sich mit Georg Wilhelm Graf dem tagner zu vereheligen versprochen und beÿ Gnädiger Obrigkeit in den Schirm aufgenommen werden vorhabens
hausrath 12 lb, silbers 4 lb, baarschaft 85 lb, summa 155 lb
Fils de Sébastien Graff aubergiste à Langen, le brasseur Georges Guillaume Graff épouse Anne Roth, fille du mégissier Jean Jacques Roth de Barr
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 3-v)
Im Jahr 1787 Dominica Rogate und Exaudi den 13. und 20. Maji sind in der Evangelischen Kirch Zu den Predigern und Zu St Wilhelm offentlich proclamirt und Mittwoch den 23. ejusdem morgens nach der bettstund in der Kirche Zu St; Wilhelm ehelich eingesegnet worden, Georg Wilhelm Graf, lediger bierbrauer gebürtig von Langen in dem darmstättischen Sebastian Graf des gastgebers und burgers daselbst mit Frau Helena Catharina gebohrner Kaulin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Anna Rothin, weiland Johann Jacob Roth des gewesenen weisgerbers und burgers in Barr mit Frau Anna Maria gebohrner Adamin ehelich erzeugte tochter, [unterzeichnet] Georg Willhelm Graff als Hochzeiter, Anna Rothin als Hochzeiterin (i 5)
Anne Roth meurt en 1814 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la brasserie au Télégraphe.
1814 (11.7.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2909
Inventaire de la succession Anne Roth, femme de Georges Guillaume Graff, brasseur, décédée le 15 janvier dernier – à la requête du veuf se portant fort Georges Guillaume Graff, pontonnier son fils absent, et tuteur de Frédérique 17 ans
Daniel Frédéric Graff, brasseur, Marie Madeleine Graff femme de Jean Schmutz pêcheur, Salomé Graff femme de Pierre Graff brasseur, tous cinq héritiers de leur mère – en présence de Chrétien Asal tisserand subrogé tuteur
dans une maison quai des Chevaux n° 143
garde robe 273 fr, linge à Frédérique Graff 304 fr, reprises 623 fr
Communauté, meubles au grenier, dans la chambre de la servante, dans une chambre au second étage, dans la chambre des soldats, au premier étage au rhez de chaussée, dans la cuisine, dans la chambre où l’on débite la bierre 1675 fr, tonneaux dans la première cave, dans la deuxième cave, dans la brasserie 1994 fr ; total de la masse 23.973 fr
une maison portant l’enseigne du Télégraphe consistant en deux corps de logis attenant l’un a l’autre avec une maison de derrière, cour, puits, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg près du pont du brochet au quai des Chevaux n° 143 – acquis par acte reçu Stoeber le 13 juin 1811, transcrit au bureau des hypothèques volume 61 n° 46, estimée 20.000 fr
reprises de la défunte 623 fr, passif 30 339 fr, déficit 6863 fr
Enregistrement, acp 125 F° 7-v du 15.7.
Georges Guillaume Graff se remarie en 1814 avec Marie Barbe Blind, native de Barr, successivement veuve du serrurier David Ulrich et du chapelier Adam Knab : contrat de mariage, célébration
1814 (22.9.), Strasbourg 4 (45), Not. Stoeber aîné n° 3006
Contrat de mariage – Georges Guillaume Graff brasseur
Marie Madeleine Blind veuve d’Adam Knab chapelier
sous le régime de la communauté avec réserve d’apports
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 131-v du 24.9.
Mariage, Strasbourg (n° 330)
Acte de mariage célébré le 3 novembre 1814. George Guillaume Graf, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 avril 1757 à Lang, Grand duché de Darmstadt, domicilié à Strasbourg, brasseur, veuf d’Anne Roth, décédée en cette ville le 15 janvier dernier, fils de feu Sébastien Graf, aubergiste à Lang, et de feu Hélène Kaul, Marie Madeleine Blind, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 avril 1764 à Barr (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg veuve en secondes noces de Jean Adam Knab chapelier, décédé en cette ville le 18 décembre dernier, fille de feu Jean Léonard Blind, pelletier à Barr, et de feu Anne Marie Eckart (signé) Georg Willhelm Gtaff, Maria Magdalena Blind (i 3)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie qui appartient au mari
1815 (20.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 649
Inventaire des apports de Georges Guillaume Graff, brasseur, et Marie Madeleine née Blindt – contrat de mariage dressé par Daniel Ehrenfried. Stoeber le 22 janvier 1814
dans la demeure des conjoints Graff faubourg de la Krautenau quai des chevaux n° 143
la femme, meubles, argenterie 39 fr, numéraire 921 fr, total 2344 fr
Enreg. manquant F° 200 du 25.10.
Georges Guillaume Graff et ses enfants cèdent leurs parts à leur fille et sœur respective Marie Madeleine Graff femme du pêcheur Jean Schmutz
1827 (6.6.), Strasbourg 4 (65), Me Hatt n° 3476
Dépôt d’un acte sous seing privé du 22 février 1827 enreg. 22 mai f° 112 – Georges Guillaume Graff père ci devant brasseur et Marie Madeleine née Blind, Georges Guillaume Graff, brasseur, et Marie Marguerite née Walter et Daniel Frédéric Graff, aussi brasseur, et Marie Roser, Frédérique Graff épouse de Théophile Fischer, pilote tant en son nom et qu’en celui de Salomé Graff épouse de Pierre Graff, brasseur Limoges (procuration Salomé Graff épouse de Pierre Graff contremaitre chez M Deschamps brasseur de bière à Limoges)
à leur enfant et sœur Marie Madeleine Graff femme de Jean Schmutz pêcheur
neuf 10° par indivis dans une maison brasserie avec appartenances, aisances & dépendances portant pour enseigne le Télégraphe, consistant en deux corps de logis attenant l’un à l’autre avec maison de derrière, cour et puits, le tout situé à Strasbourg près du Pont au brochet au quai des Chevaux n° 143, d’un côté le Sr Lory, d’autre les héritiers de la veuve Schaeffer, derrière le jardin Gory, dont le dernier 6° appartient déjà à la femme Schmutz. Sont compris les meubles et objets mobiliers – ladite maison appartenait pour moitié au S Graff père l’autre moitié aux enfants par représentation de leur mère Anne Roth suivant inventaire reçu Stoeber le 11 juillet1814 – acquis par acte dressé par le même notaire le 13 juin 1811 – moyennant 26.925 fr la totalité
Marie Madeleine Graff épouse en 1810 le marchand poissonnier Jean Schmutz : contrat de mariage, célébration
1810 (17.8.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber n° 1103
Contrat de mariage – Jean Schmutz, marchand poissonnier, veuf de Marie Madeleine Keller
Marie Madeleine Graff, fille mineure fille de Georges Guillaume Graff, brasseur, et d’Anne née Roth
en la demeure des parens de la future épouse quai des chevaux n° 143
Enregistrement, acp 115 F° 83 du 20.8.
Mariage, Strasbourg (n° 427)
L’an 1810 le 19° jour du mois de septembre (…) sont comparus Jean Schmutz âgé de 33 ans, pêcheur, né en cette ville le 8 juin 1777, y domicilié, fils de feu Jean Pierre Schmutz, pêcheur et de feu Marguerite Salomé Loewenmann, veuf de Marie Madeleine Keller, décédée en cette ville le 13 avril dernier, Et Marie Madeleine Graff, âgée de 18 ans, née en cette ville le 10 décembre 1791, y domiciliée, fille de Jean Guillaume Graff, Brasseur, et d’Anne Roth, ci présents et consentants (signé) Johann schmutz, Marie Madeleine Graff (i 16)
Fils de pêcheur, Jean Schmutz épouse en 1802 Marie Madeleine Keller originaire de Wœrth
Mariage, Strasbourg (n° 439)
Du 9° jour du mois de Messidor l’an X de la République française. Acte de mariage de Jean Schmutz, âgé de 25 ans, pêcheur, né en cette ville le 8 juin 1777, y domicilié fils légitime de Jean Pierre Schmutz, pêcheur, et de Marguerite Salomé Loewenmann, Et de Marie Madeleine Keller âgée de 26 ans, domiciliée en cette ville depuis quatre ans, née à Woerth, Département du Bas-rhin le 10 mai 1776, fille légitime de Jean Louis Keller, vigneron audit lieu et de feüe Catherine Barbe Pfeifer (signé) Johannes schmutz, Magdalena Keller (i 227)
Marie Madeleine Keller meurt en 1810 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Renard prêchant
1810 (26.6.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1494
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Keller, décédée le 13 avril dernier – à la requête de Jean Schmutz, marchand poissonnier, le veuf tuteur naturel de Jean Louis âgé de 3 mois issu de son mariage avec la défunte – en présence de Jean Jacques Leiser cabaretier subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue du renard prechant aux canards n° 2
meubles, garde robe 2193 fr, créances 4128 fr
mariés sans contrat de mariage, par testament reçu Me Lacombe le 1 mars 1806 la défunte a légué au mari 1000 fr
total de l’actif 6321 fr
Enregistrement, acp 115 F° 11 du 27.6.
Décès, Strasbourg (n° 620)
L’an 1810 le 13° jour du mois d’avril (…) sont comparus Pierre Schmutz, âgé de 36 ans, pêcheur (…) que Marie Madeleine Keller, âgée de 33 ans, née à Woerth (Bas Rhin) fille légitime de Jean Louis Keller, cultivateur et de feue Catherine Barbe Pfeifer épouse de Jean Schmutz, pêcheur, est décédée aujourd’hui à trois heurs du matin en la maison située rue du renard prêchant N° 2 [in margine :] suite de couches (i 67)
Jean Schmutz et Marie Madeleine Graff font dresser l’inventaire de leurs apports au 2, rue du Renard prêchant
1810 (29.10.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber n° 1161
Inventaire des apports Jean Schmutz poissonnier et Marie Madeleine Graff, suivant contrat de mariage dressé par le notaire soussigné le 17 août 1810
dans la maison sise rue du renard prechant aux canards n° 2
le mary, meubles 869 fr, argenterie 90 fr, bateaux ustensiles 886 fr, créances 3600 fr, numéraire 3200 fr, total 9473 fr – passif 2160 fr, reste 7313 fr
la femme, meubles 999 fr, bijoux 1070 fr, numéraire 600 fr, total 2670 fr
Enregistrement, acp 115 F° 178-v du 8.11.
Marie Madeleine Graff meurt en 1847 en délaissant sept enfants
1847 (10.2.), Strasbourg 8 (70), Not. Zeyssolff n° 3459
Inventaire de la succession de feue D° Marie Madeleine Graff, vivante épouse du Sieur Jean Schmutz, brasseur à Strasbourg où elle est décédée le 15 octobre 1846.
L’an 1847, Mercredi le 10 février à neuf heures du matin en la maison mortuaire. A la requête & en présence de 1° sieur Jean Schmutz, brasseur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & De Marie Madeleine Graff son épouse défunte & en raison des avantages de survie qu’elle lui a assurés en vertu de leur contrat de mariage ci après analysé, qu’en qualité de père et tuteur légal de 1° Jacques Schmutz âgé de 20 ans, 2° Caroline Schmutz âgée de 17 ans, 3° Charles Schmutz , âgé de 16 ans, ses enfants mineurs issus de son légitime mariage avec sa dite épouse
2° Le sieur Frédéric Schmutz, éclusier, 3° Dlle Madeleine Schmutz, majeure, 4° sieur Jean Schmutz, pêcheur, 5° sieur Daniel Schmutz brasseur, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg. Et en présence du sieur Charles Graff, brasseur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des trois mineurs (…) habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un 7° de feu la De Schmutz (…) décédée le 15 octobre dernier en sa demeure à Strasbourg quai aux Chevaux N° 143 où se fait le présent inventaire
Expédition du contrat de mariage reçu par M° Ehrenfried Stoeber fils lors Notaire à Strasbourg le 17 août 1810 (…) Expédition de l’inventaire d’apports dressé par ledit M° Stoeber le 29 octobre 1810 (…)
Titres et papiers, III. L’expédition de l’Inventaire de la succession de feue Marie Madeleine Keller vivante épouse en premières noces du sieur Schmutz le veuf, dressé par M° Lacombe lors notaire à Strasbourg le 23 juin 1810 (…)
IV. La grosse d’un acte dressé par M° Eckert notaire à Woerth le 15 septembre 1824 contenant Liquidation et partage de la succession de feu le sieur Philippe Louis Keller vivant journalier à Woerth (…) ledit mineur Jean Louis Schmutz précité fils du défunt a été habile à se dire et porter héritier pour un 7° (…)
V. Et la grosse d’un acte passé devant M° Hatt lors notaire à Strasbourg le 6 juin 1827 enregistré contenant dépôt d’une vente sous signature privée daté de Strasbourg du 22 février 1827 enregistrée, faite par 1° Georges Guillaume Graff père, cidevant brasseur, & Marie Madeleine Blind son épouse, 2° Georges Guillaume Graff fils brasseur & Marie Marguerite Walter son épouse, 3° Daniel Frédéric Graff, brasseur & Marie Roset son épouse, 4° Frédérique Graff épouse de Théophile Fischer pilote, tant en leur noms personnels qu’en celui de D° Salomé Graff épouse de Pierre Graff, brasseur à Limoges, au profit de Marie Madeleine Graff, la défunte épouse de Mr Jean Schmutz, des neuf 10° par indivis avec l’acquéreuse propriétaire du dernier 10°, d’une maison brasserie avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg, au quai aux chevaux N° 143 près du pont aux brochets portant pour enseigne le Télégraphe consistant en deux corps de logis, attenant l’un à l’autre avec maison de derrière, cour & puits, tenant d’un côté à la propriété du sieur Lory, de l’autre à celle des héritiers de la veuve Schaeffer, par derrière sur le jardin Gory, Dans la vente ont été compris les objets ci après décrits, servant à l’exploitation de la brasserie savoir (…) Cette vente a été faite en outre moyennant le prix de 26.925 francs
Immeuble de la succession. La maison brasserie portant pour enseigne le Télégraphe sise à Strasbourg, au quai aux chevaux N° 143 prédécrite avec tous les outils & ustensiles & tonneaux servant à l’exploitation de la brasserie tels que le tout est prédésigné près du pont aux brochets consistant en deux corps de logis, attenant l’un à l’autre avec maison de derrière, cour & puits, tenant d’un côté à la propriété du sieur Lory, de l’autre à celle des héritiers de la veuve Schaeff
acp 357 (3 Q 30 072) f° 86 du 11.2. – Communauté. Objets mobiliers 3340, argent comptant 2600, total 5940 francs – garde robe 147
acp 359 (3 Q 30 074) f° 5-v du 19.5. – Indemnité due par la défunte ou sa succession à la communauté 13.477, créances de la communauté 410 – Passif 2700
Récompense due par la communauté aux héritiers 1740, Remploi à exercer par le veuf contre la communauté 7901
Immeuble de la succession, quai aux chevaux N° 143, Passif de la succession 12.925
Lors de la liquidation, la brasserie au Télégraphe est attribuée à Daniel Schmutz au prix d’estimation de 35 000 francs
1849 (29.1.), Strasbourg 8 (71), Not. Zeyssolff n° 4175
Liquidation & Partage des successions de feus M Jean Schmutz, brasseur, & De Marie Madeleine Graff, vivants conjoints à Strasbourg y décédés le mari le 20 avril 1848 & la femme le 15 octobre 1846.
Ont comparu I. Le sieur Daniel Schmutz, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de tuteur de 1° Dlle Frédérique Caroline Schmutz âgée de 19 ans 7 mois, 2° et de Frédéric Charles Schmutz, âgé de 18 ans ses deux frère et sœur mineurs (…)
II. Le sieur Daniel Frédéric Schmutz, éclusier au Canal du Rhin, demeurant & domicilié hors la porte d’Austerlitz banlieue de Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire du sieur Jean Jacques Schmutz, garçon menuisier soldat au service de France, domicilié à Strasbourg (…), III° Dlle Madeleine Schmutz, majeure, IV° sieur Jean Schmutz, pêcheur, V° Et le sieur Charles Graff, brasseur, ces trois derniers demeurant et domiciliés à Strasbourg, le sieur Graff agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs (…)
Lesquels comparans désirant procéder à la liquidation et au partage des successions de leurs dits père et mère ont prié les notaires soussignés de s’occuper de ces opérations
Observations préliminaires. I. Contrat de mariage et inventaire d’apports des époux Schmutz. Le contrat de mariage des époux Schmutz fut reçu par M° Ehrenfried Stoeber fils lors notaire à Strasbourg le 17 août 1810, enregistré & contenant en substance, établissement d’une communauté d’acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages & garde robe, donation mutuelle par les futurs au prémourant en faveur du survivant de l’usufruit viager avec dispense de fournir caution de la succession du prédécédé, usufruit réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
L’inventaire constatant les apports en mariage des époux Schmutz fut dressé par M° Stoeber susnommé le 29 octobre 1810 (…)
II. Origine et acquisition de la maison brasserie portant pour enseigne le Télégraphe, sise à Strasbourg quai aux chevaux N° 143 près du pont aux brochets consistant en deux corps de logis, attenant l’un à l’autre avec maison de derrière, cour & puits, tenant d’un côté à la propriété du sieur Fullhardt de l’autre à celle de M. Nesberschnée, pardevant au quai aux chevaux et par derrière le jardin Fritz, dépendant de la succession de Mde Schmutz.
Feus le sieur George Guillaume Graff brasseur et De Anne Roth conjoints à Strasbourg ont fait l’acquisition dudit immeuble de 1° sieur George Strohl brasseur, 2° dame Marguerite Salomé Strohl épouse du sieur Nicolas Gardien capitaine d’artillerie demeurant à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Stoeber père lors notaire en ladite ville le 13 juin 1811 enregistré. Ce contrat porte que les vendeurs en avaient hérité de leur père & mère sieur Jean Chrétien Strohl, brasseur, & D° Marie Pick vivants conjoints en la même ville.
Par suite du décès de la femme Graff née Roth, sa part équivalent à la moitié à la propriété de la maison susdécrite est revenue à ses cinq enfants ses seuls et uniques héritiers ci après nommés, à chacun pour un 10° savoir 1° sieur Georges Guillaume Graff fils brasseur, 2° sieur Daniel Frédéric Graff, brasseur, 3° De Frédérique Graff épouse du sieur Théophile Fischer pilote, 4° D° Marie Madeleine Graff épouse du sieur Jean Schmutz, pêcheur tous demeurant à Strasbourg, 5° D° Salomé Graff épouse du sieur Pierre Graff, brasseur à Limoges, ainsi que ces qualités sont constatées par l’inventaire qui de la succession de la femme Graff née Roth fut dressé par M° Stoeber susnommé le 11 juillet 1814 enregistré. La femme de Schmutz née Graff, mère des parties comparantes, devenue propriétaire par suite du décès de sa mère d’un 10° dudit immeuble fit l’acquisition des neuf 10° restans de son père & de ses frères et sœurs en vertu dun contrat sous signature privée daté de Strasbourg du 22 février 1827 enregistré en ladite ville le 22 mai suivant & déposé pour minute en l’étude de M° Stoeber lors notaire en ladite ville suivant acte de dépôt en dressé le 6 juin même année enregistré. Cet immeuble fut alors grevé des dettes suivantes (…)
IV° Succession de Jean Louis Schmutz, seul enfant issu du mariage du sieur Schmutz avec Marie Madeleine Keller son épouse en premières noces. Il décéda durant le second mariage du Sr Schmutz en délaissant pour seuls et uniques héritiers , 1° pour un quart son père, 2° pour les trois quarts restans ses frères et sœurs consanguins a) le sieur Daniel Frédéric Schmutz, b) Clle Madeleine Schmutz, les deux comparans & le St Guillaume Schmutz chacun pour un quart (…)
V. Succession de Guillaume Schmutz, enfant du second lit
acp 379 (3 Q 30 094) f° 33 du 2.2. (succession déclarée le 2 février 1849 n° 48)
La succession de Jean Louis Schmutz s’est élèvée à 2352 francs, celle de Guillaume Schmutz à 588 francs
La succession de Mme Schmutz née Graff a été inventoriée par M° Zeyssolff le 10 février et le 16 mars 1848 mais comme le veuf a gardé entre ses mains toutes les valeurs qui en dépendaient et que la distinction n’en est pas possible, elles se confondent en une seule masse avec celles qui proviennent de la succession du Sr Schmutz de sorte que cette masse se compose ainsi qu’il suit 1) mobilier 3640, 2) numéraire 1650, 3) créances 490, total 5780 francs
4° Une maison brasserie portant l’enseigne du Télégraphe à Strasbourg quai aux chevaux n° 143 provenant de la succession de la femme Schmutz estimée 35.000 francs, total 40.780
Passif 14.067, Reste à partager 26.713 francs
Daniel Schmutz reçoit la brasserie au Télégraphe
Les ayants droit de Philippe Jacques Bernhard passent un titre nouvel avec Daniel Schmutz
1849 (18.6.), Strasbourg 7 (105), Not. Reiss n° 1931
Titre nouvel – Ont comparu 1° Le Sieur Daniel Schmutz, célibataire, majeur, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg à la Krutenau quai des chevaux près du pont du Brochet n° 143
2° Dame Marie Madeleine Hackenschmidt, veuve du sieur Philippe Jacques Bernhard, en son vivant tisserand à Strasbourg elle y demeurant et domiciliée quai des bateliers N° 8, ladite Dame veuve Bernhard agissant ès présentes comme ayant été commune en biens avec son défunt époux et comme usufruitière de l’universalité de sa succession, aux termes de son testament olographe en date de Strasbourg du premier octobre 1837 (…), 3° et le sieur Daniel Bernhard, tisserand demeurant et domicilié en ladite ville, rue des Bouchers n° 13, agissant tant en son nom personnel que pour et au nom de ses autre frères et sœurs savoir (a) Frédéric Bernhard aussi tisserand de toile d’emballage demeurant et domicilié à Strasbourg rue de la Krutenau N° 133. (b) Charles Bernhard, militaire en retraite à la Martinique (possessions françaises des Petites antilles aux Indes occdentales), (c) Sophie Bernhard épouse du Sieur André Kieffer, Marchand de bois demeurant et domicilié rue de la Krutenau à Strasbourg, (d) Caroline Bernhard, épouse du sieur Jacques Weyer architecte demeurant et domicilié en ladite Ville près du pont Ste Catherine N° (-), (e) Et enfin Julie Bernhard épouse du sieur Auguste Kieffer Econome de l’hôpital civil de Strasbourg y demeurant, Lesdits Daniel, Frédéric, Charles, Sophie, Caroline et Julie Bernhard tous en qualité de seuls et uniques héritiers de leur père le sieur Jean Daniel Bernhard vivant tisserand à Strasbourg y décédé le 4 avril 1846, ainsi que ces qualités sont établies à l’intitulé de l’inventaire qui fut dressé sur sa succession par M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 mai 1840. Mondit sieur Jean Daniel Bernhard était lui-même seul et unique héritier de son frère ledit sieur Philippe Jacques Bernhard ainsi qu’il résulte de l’intutulé de l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par ledit notaire Boersch le 24 juin 1839, tous deux d’autre part
Lesquels pour arriver au titre nouvel objet des présentes ont dit et exposé ce qui suit.
Par acte passé devant M° Frédéric Schreider alors notaire à Strasbourg et son collègue le 12 octobre 1827 enregistre i inscrit au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 2 juin 1840 volume 328 n° 48 (…) Mr Louis Antoine Guillaume Moutier cidevant conseiller auditeur à la cour d’appel (cidevant royale) de Colmar, actuellement juge au tribunal civil séant à Strasbourg, y demeurant, a cédé et transporté au Sieur Philippe Jacques Bernhard susnommé un capital de 4000 francs qui était alors dû par Dame Marie Madeleine Graff épouse du sieur Jean Schmutz, pêcheur vivant conjoints domiciliés à Strasbourg, père et mère de M. le comparant en qualité de détenteur d’une Maison brasserie avec tous ses droits, appartenances & dépendances portant pour enseigne le Télégraphe sise à Strasbourg à la Krutenau quai des chevaux près du pont du brochet N° 143. consistant en deux corps de logis, attenant l’un à l’autre avec maison de derrière, cour et puits, tenant d’un côté à la propriété du sieur Füllhardt, boulanger, de l’autre à celle de Mr Nesberschnée, par devant le quai aux chevaux & parderrière le jardin de M. Fritz. Laquelle maison Madame Schmutz a acquis suivant contrat de vente sous signature privée daté de Strasbourg le 22 février 1827 enregistré à Strasbourg le 22 mai suivant folio 12 recto (…) déposé en l’Etude de M° Hatt alors notaire à Strasbourg qui en a dressé acte et un collègue le 6 juin 1827.
Ladite somme de 4000 francs reposant par privilège sur ladite Maison-brasserie sus désignées (…) Ledit capital était primitivement dû par Dame Marie Barbe Pick, veuve du Sr Jean Chrétien Strohl, brasseur demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé à la cidevant Chambre des contrats de Strasbourg en date du 8 avril 1780 et ensuite par le Sr Georges Guillaume Graff brasseur et Dame Anne Roth conjoints domiciliés à Strasbourg père et mère de la Dame Schmutz née Graff susnommée suivant contrat de vente et délégation passé devant M° Stoeber père vivant notaire à Strasbourg le 13 juin 1811. M. Moutier est devenu propriétaire dudit Capital de 4000 francs comme l’ayant hérité dans la succession de feue sa mère Dame Marie Antoinette née Weinborn veuve de M. Guillaume Louis Jean Moutier aide de camp du Général Montchoisi en Italie, de laquelle Dame Mr Moutier était habiles à se dire seul et unique enfant et héritier. La Dame Moutier est elle-même devenue propriétaire du même Capital aux termes d’un acte de Cession reçu M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le 4 mai 1807. Dans cet état de choses, la Dame veuve Bernhard et le sieur Daniel Bernhard pour interrompre la prescription ont requis le sieur Daniel Schmutz en sa qualité de détenteur actuel de la maison susdésignée de leur passer un titre nouvel dudit capital
Daniel Schmutz hypothèque la brasserie et des constructions qu’il fait édifier au ban de Schiltigheim au profit d’Ursule Hortense Delorme veuve du baron Maximilien Joseph de Schauenburg et de Sophie Haussmann veuve d’Albert Bürck
1859 (10. Xbre), Strasbourg 9 (118), Not. Becker n° 8471
10 décembre 1859. Obligation – A comparu Daniel Schmutz, brasseur demeurant audit Strasbourg, lequel a par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
1) A Madame Ursule Hortense Delorme veuve de M. le baron Maximilien Joseph de Schauenburg, en son vivant maréchal de camp, commandeur de la légion d’honneur et chevalier de différents autres ordres, ladite dame demeurant à Strasbourg, à ce présente et acceptant la somme principale de 6000 francs
2) Et à Mad. Sophie Haussmann veuve de Mr Albert Bürck en son vivant aubergiste ausdit Strasbourg où elle demeure, à ce présente et acceptant une pareille somme principale de 6000 francs
Hypothèque, les immeubles ci après désignés, savoir 1. Une maison brasserie portant pour enseigne le Télégraphe, sise à Strasbourg quai aux chevaux N° 7 précédemment N° 143, près du pont aux brochets. consistante en deux corps de logis, attenant l’un à l’autre, avec maison de derrière, cour et puits, tenant d’un côté à la propriété de M. Jean Jacques Fullhart de l’autre à celle de M. Nesberschnée, pardevant au quai des chevaux et par derrière au jardin Fritz.
2. Et un emplacement d’une contenance superficielle d’environ 21 ares 4 centiares y compris les caves, puits, hangard et autres bâtisses actuellement en construction ou qui y seront construites par la suite, le tout situé dans au ban de Schiltigheim canton dit Schlittweg et faisant partie des N° 672, 673, 674, 675 et 676 de la section C.bis (…)
3. Enfin tous les outils & ustensiles servant à l’exploitation dela brasserie et qui font partie des deux propriétés susdésignées comme étant immeubles par destination, notamment les chaudières, rafraîchissoirs, cuves, tonneaux, tables, bancs et autres objets semblables et de nature quelconque ayant la même destination.
Origine de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété desdits immeubles M Schmutz a fait les déclarations suivantes. L’immeuble formant l’article premier a été attribué au débiteur par un acte dressé par M° Zeyssolf notaire à Strasbourg le 29 janvier 1849 contenant liquidation et partage des successions de M. Jean Schmutz brasseur et Dame Madeleine Graff son épouse demeurant en leur vivant à Strasbourg, ses père et mère. Ce partage a été fait sans observer les formalités judiciaires quoique deux mineurs, la Dlle Caroline Schmutz et le sieur Frédéric Charles Schmutz, y fussesnt intéressés, mais ces mineurs, arrivés depuis à leur majorité, ont ratifiié de fait ledit acte ainsi que M. Schmutz s’oblige à en justifier. L’attribution dont s’agit a eu lieu à charge par l’abandonnataire de payer (…)
Feu Madame Schmutz était devenue propriétaire de l’immeuble en question de la manière suivante. un 10° lui en est échu dans la succession de sa mère Mad. Anne Roth épouse de M. Georges Guillaume Graff, brasseur demeurant à Strasbourg, dont elle était héritière pour un 5° ainsi qu’il est constaté par l’inventaire après le décès de ladite dame, dressé par M° Stoeber notaire à Strasbourg le 11 juillet 1814. Elle est devenue propriétaire des neuf 10° restants au moyen de la vente qui lui en a été faite par ses frères et sœurs et par son père, propriétaires de ce surplus, par acte sous seing privé en date du 22 février 1827, portant la mention enregistré à Strasbourg le 22 mai 1827 (…) dont un des originaux a été déposé pour minute à M° Hatt notaire à Strasbourg le 6 juin de la même année suivant acte dressé par ce notaire ledit jour 6 juin même année enregistré (…)
Enfin les époux Graff-Roth étaient devenus propriétaires de l’immeuble sont il s’agit pour l’avoir acquis de M. George Strohl brasseur demeurant à Strasbourg et de Mad. Marguerite Salomé Strohl demeurant en la même ville, épouse de M. Nicolas Gardien capitaine d’artillerie suivant contrat passé devant M° Stoeber notaire çà Strasbourg le 13 juin 1811 dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 juin du même mois volume 61 numéro 46 avec inscription d’office. (…)
Pour ce qui concerne l’article deux des immeubles affectés ci-dessus (…) suivant contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 4 octobre dernier (…)
Etat-civil du débiteur et situation hypothécaire. Le débiteur déclare sous les peines de la loi qu’il a dit bien connaître, 1) qu’il n’est point marié et ne l’a jamais été (…)
Daniel Schmutz meurt célibataire le 15 septembre 1862. Lors du partage, la brasserie au Télégraphe revient à Frédérique Caroline Schmutz, femme du tapissier Charles Ferdinand Vierschrodt, au prix d’estimation de 55 000 francs
1863 (14.1.), Strasbourg 10 (148), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.940
Liquidation et partage de la succession délaissée par Daniel Schmutz, brasseur à Strasbourg
Ont comparu 1° M. Daniel Frédéric Schmutz, éclusier au Canal du Rhin demeurant et domicilié hors la porte d’Austerlitz banlieue de Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de M. Jean Jacques Schmutz, ouvrier menuisier soldat au service de France, domicilié à Strasbourg (…), 2° Dlle Madeleine Schmutz, en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée à Strasbourg, 3° M. Jean Schmutz pêcheur demeurant et domicilié en la même ville, 4° De Frédérique Caroline Schmutz épouse autorisée de M. Charles Ferdinand Vierschrodt, tapissier ci présent demeurant ensemble et domiciliés en la même ville, 5° M. Frédéric Charles Schmutz, confiseur demeurant et domicilié à Strasbourg, les quatre derniers comparants agissant en leurs noms personnels. Lesquels comparants ès noms qu’ils agissent ont déclaré que M. Daniel Schmutz, brasseur, non marié est décédé à Strasbourg en sa demeure le 15 septembre 1862 laissant pour seuls héritiers habiles à lui succéder chacun pour un 6° ses frères et sœurs germains Mr Daniel Frédéric Schmutz, Madlle Madeleine Schmutz, M. Jean Schmutz, M. Jean Jacques Schmutz la D° Vierschrodt et M. Frédéric Charles Schmutz tous susnommés.
Que désirant sortir de l’indivision qui reste entre eux relativement à cette succession, les comparants ont requis M° Zimmer notaire soussigné de procéder sur leurs déclarations et indications à la liquidation et au partage des biens meubles et immeubles délaissés par le défunt
Immeubles. IV. Maison brasserie. Une maison brasserie portant pour enseigne le Télégraphe, sise à Strasbourg quai aux chevaux N° 7 précédemment N° 143, près du pont aux brochets. Cette maison consiste en deux corps de logis, attenant l’un à l’autre avec maison de derrière, cour et puits, tenant d’un côté à la propriété de M. Jean Jacques Fullhardt de l’autre à M. Nesberschnée, pardevant au quai des chevaux et par derrière au jardin Fritz.
Font partie de cet immeuble les chaudières, le rafraîchissoir et tous les objets quelconques à demeure fixe et servant à la brasserie, les poeles murés et non murés se trouvant dans la maison avec leurs tuyaux et pierres. Le tout estimé par les parties à la somme de 55.000 francs
Etablissement de la propriété. Le défunt est devenu propriétaire du dit immeuble pour lui avoir été attribué par l’acte de liquidation et partage des successions de ses père et mère M. Jean Schmutz, brasseur, et Dame Marie Madeleine Graff conjoints décédés à Strasbourg, cet acte dressé par M° Zeyssolff alors notaire en cette ville le 29 janvier 1849. (…) Quant à l’établissement de la propriété antérieure de ladite maison brasserie il se trouve amplement consigné dans l’acte de Liquidation et partage précité auquel les parties déclarent se référer à cet égard.
V. Cave dans la banlieuee de Schiltigheim. Une cave à bière avec hangard, puits, autres constructions, appartenances et dépendances le tout d’une contenance superficielle de 21 ares 4 centiares situé dans la banlieue de Schiltigheim canton dit Schlittweg et faisant partie des N° 672, 673, 674, 675 et 676 (…) Cet immeuble est estimé par les parties à 25.000 francs
Fixation des droits des héritiers, décomptes et abandonnements.
V. La dame Vierschrodt née Schmutz, 4° La maison brasserie portant pour enseigne la télégraphe sise à Strasbourg quai aux chevaux N° 7, telle qu’elle se trouve désignée sous la rubrique VI de la masse active de la succession au prix d’estimation de 55.000 francs
5° La cave à bière avec hangard, puits, appartenances et dépendances située dans la banlieue de Schiltigheim lieu dit Schlittweg telle qu’elle se trouve désignée sous la rubrique VII de la même masse au prix d’estimation de 25.000 francs
acp 518 (3 Q 30 233) f° 9-v du 17.1. (succession déclarée le 12 mars 1863) Succession. Masse active. 1) mobilier 2994, 2) mobilier 195, 3) mobilier 690, 4) garde robe 19, 5) provisions, tonneaux et objets de brasserie 9611, 6) créance Contet 489, 7) créance Fischer 628, 8) créance Jaminet 711, 9) autre 303, 10) extances 120, total mobilier 15.762
Immeubles, maison 55.000, cave 25.000, total 95.762
Masse passive 37.109, reste 58.651 francs
Fils de drapier, le tapissier Charles Ferdinand Vierschrodt épouse en 1857 Frédérique Caroline Schmutz
1857 (3.8.), Strasbourg 10 (134), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.143
Contrat de mariage du 3 avril 1857 – Ont comparu M. Charles Ferdinand Vierschrodt, ouvrier tapissier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils, né le premier avril 1828 en ladite vlle, du légitime mariage du Sr Ferdinand Vierschrodt,drapier, & D° Anne Marie Werck, conjoints demeurant et domiciliés à Strasbourg futur époux d’une part
Et Dlle Frédérique Caroline Schmutz, sans état, en jouissance de ses droits, fille née en ladite Ville le 16 juin1829 du légitime mariage du Sr Jean Schmutz, brasseur, & de D° Marie Madeleine Graff vivants conjoints à Strasbourg
acp 462 (3 Q 30 177) f° 23 du 4.8. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Le futur époux ne stipule aucun apport
Les apports de la future épouse consistent 1) mobilier estimé 1573, 2) créances 6215, 3) 74 francs de rentes 4 ½
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductible à moitié en cas d’enfants issus du futur mariage
Charles Ferdinand Vierschrodt meurt en 1866 en délaissant trois enfants.
1866 (14.6.), Strasbourg 10 (156), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.645
Inventaire 1° de la communauté de biens qui a existé entre Charles Ferdinand Vierschrodt, brasseur à Strasbourg & Dame Frédérique Caroline Schmutz, sa veuve survivante, 2° de la succession de M. Vierschrodt qui est décédé en cette ville le 16 mars 1866
L’an 1866 le jeudi 14 juin à neuf heures du matin, à la requête de Dame Frédérique Caroline Schmutz, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Charles Frédéric Vierschrodt, en son vivant brasseur en cette ville agissant I. en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre elle et son défunt mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer, notaire ci-après nommé, le 3 août 1857, b) à cause des reprises en derniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage et des reprises en nature des biens pour encore existants, c) à cause des avantages matrimoniaux résultant à son profit du même contrat, d) & comme usufruitière légale des biens de ses enfants mineurs ci après nommés jusqu’à leur 18° année ou leur émanipation
II. au nom et comme tutrice légale de 1° Frédérique Caroline Vierschrodt née le 25 mai 1858, 2° Sophie Henriette Vierschrodt, née le 20 juin 1861, 3° Madeleine Sophie Vierschrodt, née le 9 octobre 1865, ses enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari défunt dont ils sont habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers. En présence de M. Gustave Henri Eyrich, pelletier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des trois mineurs
(…) décédé en sa demeure quai aux chevaux n° 7 le 16 mars 1866.
Immeubles propres. 1° Une maison-brasserie portant pour enseigne le Télégraphe, sise à Strasbourg quai aux chevaux N° 7 autrefois N° 143 près du Pont aux brochets
2° Une cave à bière avec hangard, puits autres constructions appartenances & dépendances le tout d’une contenance superficielle de 21 ares 4 ca situé dans la banlieue de Schiltigheim canton dit Schlittweg & faisant partie des N° 672, 673, 674, 675 & 676 de la section C.bis
Les deux immeubles ont été abandonnés à Mad. veuve Vierschrodt par l’acte de liquidation & partage de la succession de M. Daniel Schmutz, son père, en date du 14 janvier 1853 sus relaté aux termes duquel la veuve a été chargée de payer la passif indiqué ci après sous l’article 2 lettres a à g inclusivement
Balance. Actif de la communauté 25.492, passif 8719, reste 16.775
acp 555 (3 Q 30 270) f° 10 du 23.6. (succession déclarée le 25 juin 1866)
Communauté, mobilier estimé 9052, mobilier à Schiltigheim 5354, indemnité due par la veuve 10.483, argent 400 – Passif 8716 francs
garde robe 208