16, rue des Chandelles
Rue des Chandelles n° 16 – IV 403 (Blondel), N 915 puis section 60 parcelle 27 (cadastre)
Démolie par la Ville (service d’assainissement), début 1907, terrain réuni à la voie publique
Elévations et plans (rez-de-chaussée, sous-sol, étages) des n° 12 (à droite, 14 (au milieu) et 16 (à gauche), relevés du service des Monuments historiques (© DRAC Grand-Est, cotes DAR 482 B 036 002 et 001)
La maison est l’une de celles à droite (dessin d’Eliese Gerold, BNU, Numistral)
Une des fenêtres du premier étage portait le millésime 1551 (rapport du conservateur des monuments historiques, 1906, et Adolphe Seyboth, éd. all. p. 76). La maison à bâtiment avant et bâtiment arrière appartient au début du XVII° siècle au coutelier Gaspard Hauff qui héberge en garni toutes sortes de personnes que le voisinage tient pour mal famées (1614). Elle revient ensuite à des artisans, le cordonnier Elie Trenner (1622-1652), au tailleur et messager Jean Jacques Herberling (1654-1662) puis au pêcheur devenu revendeur Josse Spindler après son remariage. Le tailleur Jean Bernard Strauss l’achète en 1701. A sa mort en 1741, le billet d’estimation rapporte que la maison a un étage et des chambres sous les combles ainsi qu’un bâtiment arrière à demi-toit servant d’habitation. Son fils pasteur l’exploite comme maison de rapport. Ses héritiers la vendent au fruitier Georges Andretter.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 (© Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (f) : fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour M montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), l’étroit bâtiment et les galeries (3-4) au nord de la cour, le bâtiment voisin (1-2) au sud.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 16.
Cour M
Porte et fenêtre, relevé du service des Monuments historiques (Archives des monuments historiques, © DRAC Grand-Est, cotes ICO 482 B 036 014-1 et DAR 482 B 036-002)
Le tonnelier Louis Specht acquiert la maison en 1831. A sa mort en 1856, il est propriétaire des anciens numéros 1 à 6 sauf du numéro 3. Les bâtiments sont vendus séparément, le numéro 6 revient au tourneur Georges Fœrter. La ville l’achète en 1903 puis le fait démolirdébut 1907 malgré l’avis du conservateur des monuments historiques.
mars 2020
Sommaire
Cadastre – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Gaspard Hauff, coutelier, et (1588) Susanne Roth puis (1619) Chrétienne Allmann – luthériens | ||
1622 | v | Elie Trenner, cordonnier, et (1597) Rosine Biecher puis (1613) Marguerite Sohler – luthériens |
1652 | adj | Paul Heydel, receveur de la fondation Saint-Marc, et (1612) Anne von Fridolsheim – luthériens |
1654 | v | Jean Jacques Herberling, tailleur puis messager, et (1629) Rosine Trenner puis (1658) Marie Uffhauser – luthériens |
1662 | v | Josse Spindler, pêcheur puis revendeur, et (1626) Marguerite Rauch, (1641) Anne Tuchscherer puis (1666) Elisabeth Seidenbinder veuve du boucher Jean Jacques Gœppel – luthériens |
1701 | v | Jean Bernard Strauss, tailleur, et (1697) Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert, puis (1715) Marie Marguerite Gebhard – luthériens |
1783 | h | Jean Frédéric Strauss, pasteur, et (1773) Catherine Salomé Scherer – luthériens |
1806 | v | Georges Andretter, fruitier, et (1788) Brigitte Andres puis (1805) Chrétienne Ortmann, veuve du revendeur Philippe Denusier – catholiques |
1831 | v | Louis Specht, tonnelier puis peintre, et (1810) Marie Hélène Gerlach |
1856 | v | Jean Joseph Reiner, maître maçon, et (1845) Brigitte Bieth, (1855) Catherine Elisabeth Jouvelet, veuve du fabricant de corsets Joseph Wilhelm, (1856) Marie Louise Blettel |
1856 | v | Georges Fœrter, tourneur, et Sara Oster puis (1862) à Sara Oster seule |
1883 | Baruch Netter, musicien, et (1875) Fanny Klein | |
1892 | v | Pierre Geyer, tailleur, et Cunégonde Oberlé |
1903 | v | Ville de Strasbourg |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1700, 575 livres en 1741
(1765, Liste Blondel) IV 403, Jean Fréderic Strauss
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Struß, 2 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 915, Specht, Louis – maison, sol – 0,93 are
Locations
1788 (cave), Jean Félix Weishaar, brasseur
1824 (cave), Thiébaut Rieder, brasseur
Description de la maison
- 1700 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment arrière et un passage est estimée avec la cour et autres dépendances à la somme de 800 florins
- 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, un vestibule, une chambre à soldats, une petite cave voûtée, à l’étage une chambre, un vestibule où se trouve le fourneau, sous les combles deux chambres, deux pignons en bois, le bâtiment arrière qui renferme un poêle et deux chambres est couvert d’un demi-toit à simple couverture de tuiles, le tout estimé avec la petite cour et autres dépendances à la somme de 1150 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Chandelle
nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Antretter
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 263 case 2
Specht, Louis à Strasbourg
Reiner, Jean Joseph, maître maçon à Strasbourg (sub. p. 1857)
1858 Foerter, Georges, tourneur rue des Veaux 1 à Strasbourg
N 915, maison, sol, R. des chandelles 6
Contenance : 0,93
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1014 case 1
Foerter, Georges, tourneur rue des Ecrivains 6
1864 Oster Sarah femme séparée de Foerter
1885 Netter Baruch
1893/94 Geÿer Peter, Schneider und Ehefrau Küngunde geb. Oberle in Gg.
1904 Straßburg die Gemeinde
(ancien f° 762)
N 915, maison, sol, Rue des chandelles 16
Contenance : 0,93
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Folio de provenance : (263)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre allemand, registre 32 p. 388 case 2
Parcelle, section 60, n° 27 – autrefois N 915
Canton : Heiligelichtergasse Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,09
Revenu : 800
Remarques : VI, 10 – B.V II. 1907.7
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle p. 186
6
loc. Kolb, Augusten Tailleur – Tailleurs
loc. Petsch, J. Paul, pelletier – Pelletiers
loc. Bilger, tourneur – Charpent.
loc. Robert, V° de fripp. – Manante
loc. Spinner, Jacq. Cocher – Manant
loc. Drientz, Georges, Invalide jour. – privilég.
loc. Freytag, Nicolas, Ecrivain
(ajout) loc. Blum, Thérèse, Tricoteuse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Heiligenlichtergasse (Seite 58)
(Haus Nr.) 16
Geyer, Schneiderm. E 01
Rossi, Wwe. 2
Strub, Tagner. H 2
Relevé d’actes
La maison appartient au début du XVII° siècle au coutelier Gaspard Hauff. Originaire de Nieder-Ulm (Nieder-Olm), il épouse en 1588 Susanne Roth, fille de gaînier. Il devient bourgeois quinze jours après son mariage
Mariage, cathédrale (luth. f° 150)
1588. Dominica XV. post Trinitatis 15. Septembris. Caspar Hauf von Niderulm der Meßerschmidt und Susanna Jacob Rothen des Scheidenmachers tochter (i 78)
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 604
Caspar Hauff von Nider Vlm ein Meßerschmidt, Hat das Burgerrecht empfangen von Susanna, Jacob Rhoten des Scheidenmachers dochter, seiner Ehelichen Haußfrauwen, vnd will Zu den Schmiden dienen, den 9.t Octobris 88.
Gaspard Hauff hypothèque la maison au profit du fondeur de pots Jean Hellmann. A noter que la maison est sise rue des Fribourgeois.
1610 (xvj Februarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 76
(Inchoat. fo: 72.) Erschienen Caspar Hauff Meßerschmidt
hatt in gegensein des Ehrenhafften hannß helman Kannengießer – schuldig sein 25 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt höfflin vnd hinderhußlin mit allen Ir gebew geleg. In der St. St. Inn Freÿburger gaß einseyt Gabriel Mutschell Kheuffler andersyt hannß Getzen stoßend hind. vff herrn Niclaus Ackern er Medicin doctori dauon gend 8 Guldin gelts loßig mit 200 guld. SW Andres Schotterlin wohnhaft In Bischeim
Comme Gaspard Hauff a été emprisonné suite à une rixe, le chef des Quinze rapporte en février 1614 que ses voisins se plaignent qu’il héberge toutes sortes de personnes mal famées, ce qui contrevient au nouveau règlement. Il répond qu’il n’héberge personne en-dehors des foires. Les voisins déclarent que ses gens ont lancé des fusées enflammées dans la rue et qu’il faut s’assurer qu’il régle l’accise pour le vin servi.
1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Nachbaurschafft Caspar Hauffen. 26. Caspar Hauff vmb Schlaaffhauß. 173.
Schlaffhäußer, Ungeld belangend, Winckelwürth, Hans Bapst, Heinrich Mittels wittib, Damian Maurer
(f° 26) Montag den 21. Februarÿ – H Stettmeister Brumbach XV meisters verweßer proponirt, Ein allhieiger burger Caspar Hauff der Meßerschmidt were Zu hafft eingezogen worden, von wegen Zu Lohr vfm marck, mitt einem seiner mittburger, des lohß halben, schlaghandell angefangen, vnd sonsten böße reden getrieben. dieweÿl dann sein nachbarschafft, beÿ einem Ers. rhat auch ein Supplication vbergeben, vnd sich darinnen beclagt, das er ein vbells haußhaltung führe, liederlich gesünd Gauckler, Tiriacs Krämer, Taschenspiehler vnd dergleichen vffhalte vnd behergerbe, alles dem neuerlich publicirten Mandat Zuwied. Vnd er sich Zwahr in hafft mitschuldiget, das er nur in den Messen leüth vffhalte, mann aber gezweifflet, ob er auch das Vngelt werd. abgericht haben, So seÿ für mein Herren Fünffzehen gewissen worden solches Zuerkündigen, der nachbarschafft Supplication ist verleßen, vnd einer Weithleüffigen inhalts, beherberge solch liederlich gesünd Wie verstehet, In vnnd außerhalb den Messen, geb Innen speiß vnnd tranck wie ein Würth, allso d. sein Weib sich sich berühmen darff, wie sie vber den drÿtten tag 2. ohmen Wein Verspeiße, gegen dem Hrn Ammeister d. gäst nahmen Zum wenigeren theil geschriben, Hanß Bapst der Schneid. vnd sein dochter Heinrich Mittelß des Kürschners s. wittib vnderstehen Jene nachzuvolgen, Wird das Vngelt veruntrewt die nachbarschafft feürs halben in gröste gefahr gesetzt, Wie dann das liederlich gesind ohnlängst feürige raggeten auß dem Hauß vff die gaß geworffen, Woll kein gütlich anmahnen verfangen. Bitten mein Herren wollen sowohl beÿ dißem Hauffen, alß auch Hans Bapsten vnd seiner dochter die Ungelegenheit. abschaffen, vnd Jnen solches ohngebürlich Herbergen gäntzlichen niderlegen. Zu end der Supplication ist notirt, das ein Schloßer beÿm tieffen Keller auch allso haußhalten soll [in margine, Damian Maurer]. Erkant, die Vngeldherren sollen im Ungemdt nachseh. ob die angegebene Persohnen d. Ungeldt abgericht haben oder nicht.
Jacques Hauff demande en novembre au nom de son père Gaspard Hauff qui habite rue des Chandelles l’autorisation de tenir un garni. Les Quinze refusent à cause de sa réputation douteuse
(f° 173-v) Sambstag den 5. Novembris – Caspar Hauff vmb Schlaaffhauß
Jacob Hauff Innahmen seines vatters Caspar Hauffen des Meßerschmidts erscheint, vnd laßt p. lt. Hüenerer fürpringen, das ermelter sein Vatter Inn Heÿligen liechtgaß wohne, vnnd Vor deßem auch etwan leüth beherberget Weÿl dann das handwerck vff dißmahl böß, bitt er Vnderthänig, Ime gnedig Zuerlauben, der Ordnung gemäß auch ein Schlaaffhauß Zuhalten, Halt ein sehr böß Zeügnus, das er Gauckler vnd sonsten alles hielfloße gesünd Vffhalte. Erkant, Mann soll Inn sein begehren rund abschlagen mit dem anhang Ime Sagen beÿ ernstlicher straaff niemand Zubehergergen. [Deputirt] Jr. Wormser vnd Mr (-)
Gaspard Hauff hypothèque sa maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière au profit du messager Josse Müller
1618 (ut spâ [xix. Septembris]), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 184
(Inchoat. fol. 169.) Erschÿnen Caspar Heuff Messerschmid
hatt in gegensein des Ehrsammen Jost Müller der S S Einspenniger – schuldig sein 50 guldin
dafür Vnderpfand sein solle, Zweÿ heüsser ein Vorder v. ein hinder mit Iren hoffestetten v hofl dar zwischen mit allen andern Iren gebeuwen & gelegen Inn der S S Inn der lichtergaßen einseit Gabriel Mutschler Cheüffler anderseyt hannß Götzen stoßend hinden Vff herrn Wedling Rihell dauon hend Acht guldin gelts loßig mit 200 glld Sw Weÿland Sebastian Schötterlin Seÿffenhendler Zu Bischen Zum hohensteg welig erben
hiebeÿ geweßenen Jacob Huff Messerschmid sein sohn v. hannß Bapst auch Messerschmid
Gaspard Hauff se remarie en 1619 avec Chrétienne, fille du soldat Michel Allmann (voir la vente ci-dessous)
Mariage, cathédrale (luth. f° 85)
1619 (In die pentecostes den 16. Maÿ) Caspar Hauff der Meßerschmidt, vnd J. Christina Michel Alman des soldaten e. tochter, eingesegnet montag d. 24. Maÿ (i 47)
Gaspard Hauff vend la maison au cordonnier Elie Trenner et à sa femme Marguerite Sohler en s’y réservant un logement. Adolphe Hauff, sa sœur Susanne et Chrétienne, femme du vendeur, reçoivent une partie du prix de vente.
1622 (ix. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 8-v
(Inchoat. in Prot. fol. 9. – Protocollat. fol. 490) Erschienen Caspar Hauff d. Messerschmÿd burger Zu Straßburg (verkaufft)
Elias Trenner dem schuomach. burgern Zu Straßburg, vnd Margred. Sohlerin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren gebeüen & geleg. Inn d. St. St. hinder des Ammeÿsters stub Zur Lucern Inn d. hellen liechtgaß, einseit neben hannß Götz erb. And.sit n. hannß Sübenhorn hind. vff hannß Caspar Khenern tochter, dauon ged. viij gl gld Ablöß. mit ij C. gl Werung vff Johannis Baptæ herrn Johann Eÿdenio den freÿ predig. Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist disser vber diesse beschwerd. Zugangen vnd besch. für vnd vmb 300 pfund pfenning
Vnd Ist hierin Abgered, das obgenant Caspar Hauff d. verkäuffer Allein vnd nÿmandtes wÿthers sein leben lang das hind.haus vmb 5 lb d Järlichs Zinses Zu besitz. vnd zu bewohnen macht haben, darum er dann Auch Zu Meß Zeiten vier p.son od. zwen bech. Zu leg.
Über solches (…) vnd. seind deßhalben Verwiesen & Alß hannß Adolff Hauff den messerschmÿd xxxv lb, Mehr desselb schwester Susannæ Hauffin xxv. lb, deßgleich. des verkäuffers haußfr. Christinæ xxv lb für Ihr Morgengabe
Elie Trenner épouse en 1597 Rosine, fille du tailleur Jean Biecher
Mariage, cathédrale (luth. p. 12)
1597. den 4. Epiphan. Elias Drenner der schumacher, Rosina Hans Biecher deß schneiders nachgelaßene tochter (i 9)
Elie Trenner se remarie en 1613 avec Marguerite, fille du tisserand André Sohler de Zell im Harmerspach en Forêt-Noire
Mariage, cathédrale (luth. p. 14)
1613. [Dominica XVI Trinit. d. 19. 7.bris] Elias Drenner der Schuhmacher, vnd Margretha, Andres Solers gewesenen burgers vnd webers Zu Zell im Harmerspach nachgelaßenee tochter, eingesegnet montag den 27. septembris (i 12)
Elie Trenner hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Marc Paul Heydel
1626 (ut spâ. [25. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 658
Erschienen Elias Trenner der Schumacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Pauli Heÿdels Schaffners Zu Snt. Marx – schuldig sein 50. lib.
vnderpfand seine in de hellenliechten gaß gelegene Behaußung einseit neben hannß Sibenhorn anderseit hannß Oßwald d. Kieffer hinden vff hn d. Nicolaum Aggern stoßend, dauon gehen 8 fl. herrn Nicolai Eÿsenÿ gewesenen freÿpredigers seel. Erben Jhärlich vff Michaelis, Mehr Ist sie verhafftet Caspar huffen dem Meßerschmid Vmb 175. lib
Elie Trenner hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Werner
1629 (16. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 714-v
Erschienen Elias Treimer der Schuhmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Werners auch schuhmachers vnd Burgers alhie bekannt, daß Er demselben vfrecht für par gelühen gelt schuldig seÿ xxv. lb d St. Zubezahlen
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen andern deren gebäwen & gelegen alhie in der hellen liechtengaßen, einseit neben hanß Sÿbenhorn dem Müller alß Eheuogt Anna Maria Mutschlern 2. seit neben hanß Vollmar dem Küeffer, hind. vff H. D Niclaus Agger so zuuor verhafftet vmb 100. fl. Paul heÿdel, Item vmb 200. fl herrn M. Nicolai Eisenÿ geweßenen freÿ predigers see. alhie nachgelaßenen döchterlein
Elie Trenner et Marguerite Soler hypothèquent la maison au profit du corroyeur Jean Jacques Rummelsperger, de sa femme Marguerite Hosslinger et de leur fils Jean Frédéric
1631 (26. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 390-v
Erschienen Elias Trenner d. schuhmacher burger Zu St. und Margretha Solerin sein eheliche haußfr
haben in gegensein hanß Jacob Rummelspergers deß eltern Lederbereiters vnd burgers alhie Ehefrauen Margreth hoßlingerin vnd ihres Sohns hanß Friderichen – schuldig seÿen 50 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat, sampt dem hinderhauß vnd allen andern ihren gebäwen & alhie in der hellen Liechtgaßen neben hanß Sÿbenhorn dem Müller & hanß Vollmar dem Küeffer hinden vff h hanß Caspar Köhner den Statgerichts schreiber stoßend gelegen, so zuuor noch verhafftet vmb 50. lb. d Paul Heÿdel dem Schaffner Zu St. Marx, It. vmb 25. lb d dem Stifft S. Marx, It, vmb 200. fl. St. w. H Johann Reinhard Storcken Cantzleÿ Commissario alhie, J. vmb 25 lb d hanß Werner dem schuhmacher vnd dann vmb 50. lb Caspar heuffen dem Messerschmidt
La maison revient au créancier Paul Heydel par adjudication judiciaire le 16 juillet 1652 (voir l’inventaire de 1700, ci-dessous)
Anne (von Fridolsheim), veuve de Paul Heydel, vend la maison au messager municipal Jean Jacques Herberling qui accepte de prendre sur soi le procès en cours avec la fondation Saint-Marc au sujet d’un capital
1654 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 323
(Prot. fol. 58.) Erschienen Fr. Anna, weÿl. H Paul Heidelß geweßenen Schaffners Zu St Marx nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Diebolds von Friedolßheim EE kleinen Rhats Beÿsitzers ihres Vogts
in gegensein Hannß Jacob Herberlingß deß Stattgerichts Bottens – albereit am 27. Jan: dießes Jahrs
hauß, hoffstatt: höfflin, hinderhauß mit allen deren Gebäwen, alhie in der heilig. liecht. gaß, einseit neben einer Behaußung der Samlung Zur tritten Regul gehörig, anderseit neben weÿl. hannß Sibenhorns deß Müllers seel. wittib Zum theil, theilß neben H Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff H Friderich Rhielen Papÿrhauß stoßend geleg. davon gehend termino Michaelis 8 fl. straßb. wehr. lößig mit 200 fl. besagter Wehr. weÿl. H Johann Rheinhardt Storckh Cancelleÿ Registratoris seel. wittibin, so fordert Zwar der H Schaffner Zu St Marx auch 25 lib Capital und underschiedlich. davon verfallene Zinnße, es ist aber die Vekaufferin, demselben, deren keines bißhero geständig geweß. darumb der Käuffer hiebeÿ eingedingt worden, daß Er die Sach mit dem H. Schaffnern so gut Er kann außführen, und den Außgang rechtens übernehmen, auch wann Er die sach verliehren würde, diße Beschwerd übertrag. und die Verkäufferin derentweg. ohnangefocht. laß. solle, Were also der Kauff über die obangegebene Storckische 200 fl. wehr. und deren seit Mich. a° 1652. exclusivé hinderständig. Zinß und Marzahl, wie auch den Außgang Rechtens mit dem H. Schaffner Zu St. Marx, daran d. Käuffer gewiß. word. ist zugang. vmb 60. lib
Les experts estiment la maison 130 livres à l’inventaire dressé en 1662 après la mort de Jean Jacques Herberling.
Ses héritiers vendent la maison à Elisabeth, veuve du chandelier Jean Jacques Gœppel
1662 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 466-v
(Prot. fol. 41) Erschienen Maria Salome, Hannß Thomas, Kammen deß Metzgers /:welcher anietzo weg. der Saurbronnen Cur abweßend seÿe:/ Eheweib ferners hannß Jacob Stahl der Schneider alß Vogt H. Paul und Hannß Jacobs der Herberlin, beeder Scribenten /:so selbsten Zugegen waren:/ wie auch Hannß Carl Herberlins Philosoph. Stud., So dann Hannß Georg Jung der Küeffer alß Vogt hannß Friderich Herberlingß, alle fünff Geschwisterd, und Weÿl. hannß Jacob Herberlings geweßenen Stattgerichts bottens nunmehr seel. nachgelaßener Kinder und Erben
in gegensein Elisabethæ, weÿl. Hannß Jacob Göppelß des Lichtermachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, mit beÿstand Hannß Caspar Königß der Statt Gerichts bottens ihres Curatoris und Hannß Jacob Seÿdenbäumers deß Krämers ihres eheleiblich. bruders
hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten undt Zugehördten alhie in der heÿlig. Liecht Gaßen einseit neben Einer behaußung der Samblung Zur tritten Regul gehörig anderseit Zum theil neben weÿl. hannß Sibenhorns deß Müllers sel. Wittib, theilß neben H. Nicolas Agerio Med. Doct: hind. uf daß Riehlische Papierhauß stoßend gelegen, davon gehen iahrs termino Joh. Bapt: 8. fl. straßb. Wehrung lößig mit 200. fl. besagter Wehrung Fr. Maria Hertensteinin, so seÿe solche behaußung auch noch umb 50. fl. Zu 15. batzen dem Großen Gemeinen Allmußen Zu St. Marx Verhafftet (übernohmen) – umb 350 fl
Le boucher Jean Jacques Gœppel épouse en 1647 Elisabeth Seidenbinder, fille de revendeur : contrat de mariage, célébration
1647 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 307-v
(Protocoll. fol. 299 – Eheberedung) Erschienen Hannß Jacob Göppel der Metzger, Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Philipß Rottmanns deß Fischers und burgers alhie seines noch ohnentledigten Vogts und Clauß Inckhelß deß Fischers und Burgers alhie seines Schwagers an einem,
So dann Jungfr. Elisabetha, Hannß Andreß Seidenbenners Burgers Zu Straßburg eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Barbaræ Schwanin ihrer eheleiblich. Muter und Melchior Möß deß Scribenten ihr d. Muter Vogts, wie auch hannß Jacob Seidenbenners deß Krämers ihres eheleiblich. Bruders beed. Burg. Zu Straßburg am andern theil
Endlich aber und fürs Vierte ist allerseits beliebet und derohalben bedingt word. Wann diße newe Eheleuthe Zu der Muter Ziehen, ihro die hand bieten, in gemeinschafft mit deroselb. bleiben, und Sie ernehren helffen werd., daß dieselbe nicht allein auß der gemeinen haußhaltung ihre underhalt haben, sondern auch nach der Muter todt, die dochter die gantze Mütterliche Verlaßenschafft erblich beÿsammen zu behalten befugt, und dem Sohn hannß Jacob für sein Erbßgebühr mehr nicht alß 50. lib. herauß zu geben schuldig sein solle, maß. dann Er hannß Jacob sich vff solch. fall, damit contentiren Zu laß. bewilligt und darüber mit mund und haben angelobt hatt,
Were es aber daß Sie sich mit der Muter nicht betragen könndten, sondern von derselben Ziehen und absonderliche haußhaltung anstellen würd., so solle die Muter ihnen 25. lib in bahrem Geld Zusampt einem außbereitet. Bett, Zur Außsteur mitzugeb. Zwar verbund. sein, Sie die dochter aber ins Künfftig nach d. Muter tod mehr nicht alß waß ihro mit od. ohne testament erbßweiß gebühren wirt Zu erfordern haben
Mariage, cathédrale (luth. p. 506)
1647. Hanß Jacob Göppel der Metzger, Hanß Jacob Göppel des geweßenen Wirths Zum Guldenen Reiff vnd burgers allhie ehelicher Sohn, vnd J. Elisabeth Johann Andres Seidenbinders, deß Kramers vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Im Münster, Dienst. 18. Maÿ (i 258)
Elisabeth Seidenbinder se remarie avec Josse Spindler.
Originaire de Hattenhofen près de Göppingen en Wurtemberg, le pêcheur Josse Spindler épouse en 1626 Marguerite Rauch, fille de cordonnier. Le pasteur mentionne que le marié a séjourné six ans à Passau en Bavière et qu’il a été pendant deux ou trois au service de Sébastien Sandrock à Strasbourg
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 140, n° 2)
1626. Dnica j. et 2 p. Epiph. Just Spindlern ein fischer, Michel Spindlers des zimmermanns Zu Hattenhofen beÿ Göppingen im Würtenberg Landt, Sohn (Ist er Sechs Jahr Zu passaw in Osterreich gewesen) vnd 2 od. 3. Jahr bey Bastian Sandrock alhie, Et Margretha, Görg Rauchen Sutoris Tochter hatt Sie auff 6 Jahr bey dem messer Clausen gedienet. Aderat Martin Gruber, sartor, Sponsæ tutor. Copulati Zu S Wilhelm 16. Jan. Mont (i 343)
Josse Spindler devient bourgeois par sa femme trois jours après son mariage
1626, 4° Livre de bourgeoisie p. 84
Jost Spingler Von Hatten d. Vischer Empfangt d. Burgerrecht Von Margreth Jorg Rauch deß Schumachers see: Tochter vnd wull Zu den Vischern Zünfftig sein. Actum den 19. Januarÿ 1626.
Il se remarie en 1641 avec Anne, fille du tailleur David Tuchscherer
Mariage, cathédrale (luth. p. 447)
1641. Domin: 1. Trinitatis. Jost Spindler der Fischer vnd Burger alhie, vnd Jungfraw Anna, David Tuchscherers deß geweßenen Schneiders vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Eingesegnet im Münster, Mont. den 5. Julÿ (i 228)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 167) 1641. Jost Spindler der Fischer vndt burger alhie, vndt Jungfraw Anna weÿlandt dauidt Tuchscherers burgers vndt Schneiders alhie nachgelaßene eheliche Tochter. Cop. Im Münster Montags 21. Junÿ (i 329)
Anne Tuchscherer meurt en 1665 après avoir institué pour ses héritiers universels les petits-enfants de son mari, issus de Jean Charles Spindler et de sa femme Salomé Eppel. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle du quai des Pêcheurs et de la rue Neuve (rue Prechter). La masse propre au veuf s’élève à 326 livres, celle des héritiers à 79 livres. L’actif de la communauté s’élève à 908 livres, le passif à 377 livres
1665 (11. 9.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 36) n° 25
Inventarium und Beschreibung Aller haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren und viel tugendtsame Fraw Anna Thuchschererin, deß Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Jost Spindlers, Visch Käuffers vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seel., welche Montags den 28.t Augusti Jüngsthin, Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer weldt tödlichem hinscheÿden hind. Ihro verlaßen, Welche ersternandter Ihr hinderlaßener Wittwer auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß wohl Edlen vndt vorgeachten Herrn Leonhardt Balttners, der Statt Straßburg Haagmeisters vndt Burgers alhie, als Salomen, Annæ, Susannæ, Hannß Carl vndt Michels, aller 5 geschwüsterdt, als Hannß Carl Spindlers auch Vischkäuffers vndt Burgers alhier, deß H. Wittwers mit weÿl. Margretha Rauchin seiner ersten hfr. seel. ehelich erzeugten Sohns, mit Frauen Salomeen Epplin seiner hsfraw ehelich erzeugter Kinder als d. ietz abgeleibten Frau seel. Stieff Enckel vndt per Testamentum Instituirter Erben geschwornen Theilvogts /.weilen d. H. Wittwer deroselben recht geschworner vogt./ (…) So beschehen vff Sambstag Ipsa Martini den 11. 9.bris A° 1665.
Inn einer allhie in der Statt Straßburg vorstatt in Crauthenaw ane d. Newen gassen gelegener Eck behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
Auff dem Obern Casten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Stuben, Inn der Cammer D, Im obern Haußöhren, Auff dem Gang, Im vndern Haußöhren, Im Kellern, Im nebens Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Häußern, vischstatten Garten v. vischweÿher. (W.) Erstlichen hauß, hoffstatt, scheur
in s. St. Straßb. vorstatt in Crauthenaw ane dem vndern vischerstaden (…)
(W.) Item j. Vischstatt gelegen alhie in d. St. Straßb. ane St. Martins Platz, vff dem Vischmarckh (…)
(W) Item j garten vor dem Fischerthor vnd.halb dem Eselsteg
(W) Item Hauß, hoffstatt v. höfflin d. St. Straßb. Vorstatt in Crauthenaw an dem vnd. vischer Staden (…)
(Th.) Item j. vischstatt gelegen alhie in d. St. Straßb. ane St. Martins Platz, vff dem Vischmarckh (…)
Ergäntzung deß Wittwers unveränderten Guths. Aiß dem über weÿland Margreth Rauchin deß Wittwers voriger hfren seel. verlaßenschafft, den 17. May A° 1641. auffgerichteten Inventario
Wÿdem, So der H. Wittwer auß voriger seiner Ehe noch Zugenießen hatt. Auß dem über weÿl. Margrethæ Rauchin deß wittwers erster haußfrauen seel. Verlaßenschafft den 17. Maÿ A° 1741. auffgerichteten Inventario
Die theilbahre Verlaßenschafft anlangendt. Sa. haußraths 53, beßerung 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, beßerung 5, Sa. Guldinen Ring 3, beßerung 18 ß, Sa. der baarschafft 45, Sa. Schiff und geschirrs Zum handtwerckh gehörig 10, Sa. Fischhandels 170, Sa. Eigenthums b. beßerung einer theilbaren Behaußung 158, Sa. Eigenthumbs eines garthens vnd vischweÿern 100, Sa. Schulden 21, Sa. Schuld 6, Summa summarum 622 lb – Schulden 89, Nach deren Abzug 533 lb
Der Erben unverändert Guts, Sa. haußraths 24, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Ergäntzung 50, Summa summarum 79 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 48, Sa. Weins vndt Leerer Vaß 50, Sa. Schiff und geschirrs wie auch Garn Zum vischer handwerck gehörig 21, Sa. Silber geschmeids 73, Sa. Baarschafft 133, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 43, Sa. behausung vnd vischstatt 260, Sa. Schulden 226, Summa summarum 908 lb – Schulden 377, Nach deren Abzug 526 lb
Des H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 25, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Guldinen Ring 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und Fischstatt, Garten v. vischeweÿhern 130, Sa. Ergäntzung 316, Summa summarum 493 lb – Schulden 167 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 846 lib
Elisabeth veuve de Jean Jacques Gœppel épouse le pêcheur Josse Spindler : contrat de mariage par lequel elle assure à son mari la jouissance viagère de la maison rue des Chandelles, célébration
1666 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 269-v
(Eheberedung) Erschienen H Jost Spindler der Fischer alß hochzeiter mit beÿstand H Lienhard Baldners deß haagmaÿsters an einem,
So dann Elisabetha weÿl. hannß Jacob Göppels deß Metzgers und burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, alß hochzeiterin mit assistentz lienhard Vierlings deß Glasers ihres Vogts am andern theil
hiengegen und Sechßtens, so verspricht die hochzeiterin dem hochzeitern, wann Sie vor ihme verstürbe, Zum lebtag widem ihre eigenthümliche alhie in der heÿlig. lichter Gaß gelegene Behaußung, welche Zwar umb 200. fl. den hertensteinisch. und 50. fl. dem Allmosen Zu St. Marx verhafftet
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 68)
1666. Domis. Jubilate et Cantate 6 / 13 Maÿ. Jost Spindler der Fischer vnd Fischkäuffer B. alhier vndt Elisabeth Hanß Jacob Göppels geweßenen Metzgers und Liechter machers alhie n. Witwe. Cop. d. 14.ten Maj. Leg. Zuvor mit * * vor dem Eghegericht* gest* (i 52)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 75, n° VII) 1666. Dom: Jubilate. Jost Spindler der Fischer und Burger alhier undt Elisabeth Weiland hanß Jacob Göppels Metzgers und Liechtermachers alhie nachgel. W. Montags den 14.ten Maj. S. Wilhelm (i 77)
Les Quinze autorisent Josse Spindler à cotiser à la Mauresse pour continuer le métier de revendeur qu’exerçait sa femme tout en restant tributaire corporel à l’Ancre où il est échevin
1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
(f° 202) Sambst. den j.en 10.bris – Jost Spindtler Fischer vnd Burg. per Reüsnern Ca. Zunfftgericht Zur Möhrin, producirt Vnd.th. pitten Vnd anbringen, Wildt nom: cit. Zunfft, weil der Zunfft od. dem Gericht Crafft habend. Articul Zum dispensiren nicht gebiert, so setzt mans Zu Mghh.
das begehren Verleßen, gehet dahien, Cläger habe sich ahn die Seidenbenderin so ein Kremppin Verheurathet, wolte das Fischer handtwerck wegen hohen alters quittiren vnd das Kremppen werck führen auch beÿ der Möhrin Zünfftig werden, pittet allein das es mit gelt beschehen Vnd er alß Schöffen beÿ den Fischern fürter pleiben möge. Erkandt gebettener maßen dispensando willfahrt, Ist schein gefertiget.
Josse Spindler rapporte aux Quinze qu’il est imposé à la fois à l’Ancre et à la Mauresse. Il propose de verser la moitié à une tribu et la moitié à l’autre. Les Quinze déclarent que le règlement est formel et qu’il doit régler son impôt à l’Ancre dont il est tributaire corporel.
Josse Spindler se plaint que la tribu du Miroir lui a infligé une amende pour avoir vendu une pierre à feu que son fils lui a cédée en paiement. La tribu se plaint d’injures. La commission estime que l’affaire ne vaut pas une amende si élevée alors que Josse Spindler ne cherche qu’à se nourrir. Les Quinze décident que le plaignant pourra vendre des pierres à feu dans les conditions antérieures et le renvoie au conseil de tribu pour ce qui est de l’amende.
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
Jost Spindler 15, 17 wegen Frohngelts, 14, 21, 48, 57 wider E. E. Zunfft der Spiegel
(f° 14) Sambstags den 13. Februarÿ. – Jost Spindler per Reüßnern Ca. Spiegler Zunfftgericht producirt unterthänigs anbringen vnd bitten, Dr Bitsch nom: cit. pittet communication vnd Z. d. O. Obtin.
(f° 14-v) Jost Spindler per Reüßnern producirt unterthäniges Ansuchen Vndt pitten, beclagt sich, daß er Von der Fischer Vnd Möhrin Zunfft dahien er mit dem Leib vnd gelt dienet, Zue doppeltem Frohngelt will angehalten werden, erbieth sich Jedem theil Zur helfftt, Erkand, ahn die Jenige herren gewißen, welche den ersten process bedacht.
(f° 16-v) Freÿtag den 19. Februarÿ – Juncker XV. Meister vnd Herr Ansorg laßen per H. Negelin referiren, daß Sie nach Jüngster Erkantnus Jost Spindlers anbringen vnd beschwehren, daß er beÿ zwohen Zünfften Zu dem Frohngelt will angehaltten werden, laßen nachsehen, da es dan auß dem Protocollo de A° 1666. fol. 202. klar erhellet, daß er allein wegen des Gremppenwercks mit dem gewohnlichen gelt Zur Möhrin dienet, mit dem Leib aber vnd Vornehmlich weil er Schöffel beÿ den Fischern gelaßen worden, allda hien da Frohngelt auch allein gehöret, Vnd desen beede collectores beschickt vnd gehört, gab der Zur Möhrin disen bericht, der fehler Käme von der Frawen hero, welche sich vff diser Zunfft haette sollen laßen außthun, dadurch wehre heholffen geweßen, Vnd ahn 2 ersten das frohngelt Zugeben Vnbitten, gebiere der Fischer Zunfft.
Erkandt, daß præteritum würd Zuegeben, d. Künfftig angeregter maßen Zu remediren sein.
(f° 21) Sambstags den 27. Februarÿ. – Spiegler Zunfft Ca. Jost Spindler
Der Zunfft Meister per Dr. Bitschen restituirt communic. widerspricht per g[enera]lia vnd producirt extractum Zunfftgerichts Protocolli, daraus des Implorant. insolentz erscheinen würd, pittet beÿ bescheid allerdings Zuelaßen, vnd vmb manutenents der Articul. Reüßner nom: cit: pittet communic: extractus vnd Zeit 8. tag, obtin.
(f° 48) Sambstags den j. Maÿ – Spiegler Zunfft Ca. Jost Spindler
E. E. Spiegler Zunfft per Dr. Bitschen Ca. Jost Spindler, erhohlt Recess vom 27. Januarÿ Jüngsthien, Wildt nom. cit: erhohlt dageg. einkommene Supplication vom 13. feb. vnd weilen er sich beÿ E. E. Gericht wider seinen Ancläger defendirt hat, Alß pittet wie in producto gebetten vnd setzts, Dr. Bitsch sagt g.lia. Erkandt, vor beschloßen angenommen, herr Bernegger vnd H. Schötterlin behandlens.
(f° 57) Freÿtag den 21. Maÿ. – Jost Spindler Ca E. E. Zunfft zum Spiegel
Herr Bernegger vnd H. Schötterlin, laßen per Herr Negelin referiren, daß die Sach Jost Spindlers Ca. E. E. Zunfftgericht der Spiegler Zur genüegen durchgang. auch vnparteÿische gehört, vnd befunden, daß Ihme beclagte der Fewrstein wider Verhandlung, welche Stein er doch von seinem Sohn ahn Zahlung haußzinses annemmen müsen verbieten wollen, Vnd alß er nicht parirt denselben vmb 5. lb d gestrafft, welche aber bis vff 2. lb d moderirt vnd doch nit erlegt worden, Sondern Cläger habe sich allwegen vff die Herren XV. bezogen. Hergegen legen die Spiegler Klägeren vor ein besondere beschimpffung aus, daß er nicht pariren wollen, hans Schaffner der alte Zundelkrämer darüber gehört, berichtet, die Salmen fischer hetten schon vor 30. Jahren, der gleichen stein den Rhein herab mit gebracht, es seÿe nur umb einen Zuethun, des Kanen Stieffbrued.. welcher der Spiegler Zunfft hat, der wolte gern den fewrstein handel allein haben, daß beste Vorsteinen behielt er Vor sich vndt gebe hernach den Zundel krämeren, nur die brocken, Jost händele doch nit Lengst mit den fewersteinen, dan daß erste wid. zu ½ vnd ¼ Centner wid. hienweg gebe, beÿ welcher beschaffenheit vnd sonderlich weil sich Jost schlecht genung nehre, die herren nicht finden können, warvmb Ihme dieser geringe Steinhandel Zuwehren, od. er die Straff Zuerlegen weil er nur sub specie Appellationis sich vff die Herren XV. bezogen, Seind derowegen der meinung der handel dreher Ihme Zulaßen, vnd die Straff, Jedoch refusis expens. nach Inhalt Volgend. Urthel nachzusehen.
Erkandnus sub den 22. huius – Unsere gn. Herren die XV. haben In Sachen Jost Spindlers Imploranten Eines, wider E. E. Zunfft zum Spiegel antwortern Andern theils vff bed.seÿth einkommene schrifftliche handlung vnd eingezogenen mündlich. bericht, Erkandt, daß der handel mit den Fewrsteinen Imploranten wie von alters hero, also noch ferner, vnd Zwahr anderer gestalt nicht, alß das er Zue gantzen halben vnd bis vff 1/8 Centners solche Verkauffen möge, gelaßen, der angesetzten Straff, wider ahn E. E. Gericht hiemit Verwießen sein soll, Refusis expensis. Erkandt, würd der Bedacht gefolgt, vnd habe Jost beÿ Gericht vmb glimpff willen, fernere gnad zu pitten, da dan der Zunfft nicht solche Straff Zuerlaßen.
Josse Spindler n’obtient pas une réduction des droits à verser pour du suif qu’il a acquis d’un Italien
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
Jost Spindler wegen [Unschlitt] accis. 39-v
(f° 39-v) Sambstags den 25. Martÿ – Jost Spindler per Wildten producirt vnderth. Supplication, der hatt 3 ¼ Cent. Vnschlidt Von einem Italianer ahn Zahlung angenommen, H. Goll aber den Vnschlidt Verwalter fordere Von Jedem Centn. 2. fl. accis, Zue j. fl. erbiet er sich, pittet dabeÿ Zu laßen. Erkandt, man soll beÿ ordtnung pleiben dahero das begehren abgeschlagen.
Josse Spindler et sa femme Elisabeth hypothèquent la maison au profit de Jean Pierre Storck, assesseur au Grand Sénat
1671 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 810-v
Erschienen herr Jost Spindler der Lichtermacher und Elisabetha sein eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- und weÿsen herren Johann Christmann Merckhlins und herren Jonæ Andreßen Von Veßenheim, beeder als aus E.E. Grosen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanthen hierzu insonderheit deputirter
in gegensein deß Ehrenvest Weÿsen herren Johann Peter Storckhen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, recht. und Gerechtigkeit. alhir ahne der Liecht Gaßen, anderseit neben weÿl. hannß Sÿbenhorns deß Müllers seel. nachgelaßener Wittibin zum theil, theils neben weÿl. H. Nicolai Agerÿ Med. Doct. seel. hinderbliebener Wittibin und Erben, anderseit neben einer behaußung der Samblung zur dritten Regul eÿgenthümblich gehörig hinden uff daß Rhielische Papÿr haus stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Mariæ Verkündigung 1. lb 5 ß Gelts lößig mit 25. lb dem Stifft St. Marx
Josse Spindler a échangé à Zurzach de la coriandre contre des raisins secs qu’il a revendus à Strasbourg en en tirant 23 livres après avoir proposé sa marchandise à des épiciers qui la lui ont refusé. La tribu du Miroir lui a infligé une amende de 10 livres ramenée à 3. La commission estime l’amende disporportionnée et cite l’affaire des pierres à feu. Elle conclut que l’amende devrait être levée si le contrevenant promet de ne plus pratiquer de commerce.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel
(f° 29-v) Sambstags den 15.t Februarÿ – Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel
Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel p. Wilten produciren Underthäniges ansuchen und bitten, Bitsch nomine E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel bit dieser einlag besichtigung Vnd Zeit der Ordnung, obtinuit
(f° 32-v) Sambstags den 22.t Februarÿ – E. E. Zunfft der Spiegler Contra Jost Spindler
E. E. Zunfft der Spiegler p. Bitschen Contra Jost Spindler, restituirt Gegentheils productum, widerspricht demselben p. generalia, bescheint dagegen mit Einem Extract Zunfft Prothocols, das derselbe in dergleichen Verbottenen handlungen sich mehrmmals Vergriffen auch letstlich von Ew. E. Gn. pcto mulctæ an E. E. Zunfft Gericht wider Verwisen worden, bittet derowegen deßen begehren abzuschlagen Vnd Ihro Articul Hn. manutenentz, Wilt, nomine Jost Spindlers erholt die contenta seines producti bittet nochmals MGHHn woltn erkennen wie darinnen Gebetten. Erkandt, für beschloßen angenommen, bedenckens H. XV Wurtz H. XV Bernegger.
(f° 41) für den 7. Martÿ – Jost Spindler Ca Spiegler Zunfftgericht
H. XV Wurtz und H. XV Bernegger laßen p. H, Groseck referiren, wie Sie des Jost Spindtlers Unterthäniges ansuchen contra E. E. Spiegler Zunfft Gericht Vor sich genommen vnd nachdem Sie Ihne Spindler Vnd den Zunfftmeister auch mündtlich gehört befunden, daß umb 1. Centner Rosinlein Vnd Muhrtrauben den Er Zu Zurzach Gegen 2. Centner Coriander eingetauscht, davon er alhie 23 lb ausgezapft und deßwegen Von berirtem Gericht umb 10. lb d gestraft, vff gebettene Zweÿtmahlige Gnad aber beÿ 3. lb gelasen worden, Nun bestehet diese Clag uff folgenden umbständen, das Spindtler seines Corianders vff keine andere weis können loß werden, dan durch obigen tausch, ehe er aber getauscht, hat Er H. Trähern den Specierer Zuvor raths gefragt der Ihme geantwort, es wehre ein guter tausch, er wolte Ihm die wahr zu Straßburg wider abhandlen, welches Er auch gethan, wan Ihn Sein diener nicht davon abwendig gemacht hätte, Über dieses hat Er Sie H Städel Vnd anderer Specierern wahr angetragen, welche aber die wahr, daß Sie Zumblich angeloffen, nicht nemmen wollen, welcher letstere gantz vnverhofte nothfall causirt, das Spindler, hat Er nicht gar umb die wahr wollen springen, etlich und 70 lb à 1 ß das lb. Verkauft. Weÿl nun durch das [f° 41-v] feÿlbieten in den Wurtzläden genugsam erwißen, das Spindler anfänglich zum auszäpffen, die geringste gedancken nicht gehabt, wan nicht das Verderben Vnd der nothfall sich darzu Geschlagen hätte, So können die Hn Deputirte nicht sehen, wie in einer so Geringen Sach, hergegen aber so gelt Kleinen* Zeit E. E. Spiegler Zunft Gericht befugt, Gegen einem ohne das durfftiger burger, also hart mit 10. lb d straff, ob Sie wol nachgehents moderirt worden, Zu Verfahren, umb so Viel mehr, weil beriertes Gericht in seinem Extractu Prothocolli Vnd der anzeig, daß Spindtler in A° 1669. wegen der action mit den fewr Steinen, auch wider Zurück an das Gericht gewisen worden, nicht Zum besten bericht ist, Süntemahl solche remission, wie es das XV. Protocoll de hoc anno fol. 57. clar weiset, nicht de necessitate, sondern Vielmehr Zu ehren der Zunft geschehen, aus welchem fundament auch dieses orts die H. Deputirte der ohnmaßgeblichen meinung seind, es wahre der Implorant Zwar wider an E. E. Gericht Zu weisen mit der Instruction Gegen dem Zunft Meister, wan sich Spindtler ferner allda anmelden Und umb völligen nachlas pittenn wurd, das derselbe Ihm gedeÿen, Er aber Künftiger Zeit in dergleichen Vnd anderen des auszapfens, will Er nicht gestrafft sein, sich enthalten solte, compensatis expensis. Erkandt, wurd der bedacht in allem gevolgt.
[in margine :] Sambst den 8. hus In gegenwarth der H. Deputirten H. Zunft Meister Branden bescheid angezeigt.
Elisabeth Gœppel femme de Josse Spindler rembourse un capital assis sur la maison d’après un titre de 1551.
1675 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 373-v
Herr Johann Heinrich Hertenstein U.I. Ddus et Advocatus alß Ehevogt frawen Mariæ Salomeen gebohrner Storckhin
in gegensein Elisabethæ Göppelin, Jost Spindlers deß Grempen Eheweibs
bekannt, daß Sie Elisabetha, besagter frawen Mariæ Salomeen 200. fl. Straßburger wehrung in bahrem gelt erlegt und damit die Jenige 8 fl. besagter wehrung so gemelte Elisabetha, Von uff und ab ihrer in der Liechtgaßen gelegenen behaußung Vermög eines latinischen Pergamentinen sub dato 12. Cal. Maÿ A° 1551 mit deß bischoff. Hoffs anhangendem Insigel durch weÿl. herren Hÿlarium Meÿern alß deßelben hoffs damahligen Contractuum Notarium nun lägst seel. ugffgerichteten Zinnßbrieffs Ihro Fr. Mariæ Salomeen iährlichen term. Joh. Bapt: Zu zinnß zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, widergekaufft und solche behaußung erwehnter beschwärde gäntzlichen liberirt habe
Elisabeth Seidenbender, femme de Josse Spindler, ancien marchand de poissons devenu revendeur et fabricant de tabac, fait en 1695 un testament qui annule les précédents. Elle le remplace en 1697 par un nouveau qui réduit à la légitime sa fille aînée avec laquelle elle ne s’entend pas. Ce testament est à son tour cassé en 1699.
1695, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Frawen Elisabethæ Spindlerin gebohrner Seidenbänderin, Jost Spindlers deß Krempen und Tabackmachers seel. Wittib aufgerichtet Donnerst. den 19. Maÿ aô 1695 – Cassirt vnd anderwertlich Testirt Mont. d. 8. Julÿ aô 1697.
(…) Fraw Elisabetha Spindlerin gebohrne Seidenbänderin, weÿl. Jost Spindlers geweßenen Vormahligen fischkäuffers, nachgehendts Krempen vndt Tabackmachers, burgers in Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, durch Gottes genade aufrecht, gehend vnd stehenden Leibes (…) Sie hätte Zwar hiebevor Verschiedene letste willen aufgerichtet vnd annoch vor etliche Jahren Vor weÿl. herrn Not° Benedicto Großen demnach Ihrer sachen aber durch Länge der Zeiten in einem andern stand gerathen, werre Sie verursacht, alle Ihr Vormahlige letzte willen wider Zu cassiren (…)
1697. Testamentum nuncupativum Frawen Elisabethæ Spindlerin, gebohrner Seidenbänderin, weÿl. herrn Jost Spindlers deß Krempen und Tabackmachers seel. hinderlaßene Wittib nun auch seel. aufgerichtet Mont. den 8. Julÿ aô 1697
(…) aufrecht gehend vnd stehenden leibesn gesind (…) waßmaßen Sie bereits Zimlich erlebten hohen alters und dannenhero blöden leibs auch billich große Ursach hätten ane Ihr Sterbstündlein täglichen Zu gedencken, Sie hätte Zwar hiebevor verschiedene Letste willen vnd annoch vor etlichen Jahren vor mir Notario und Gezeügen auffgerichtet, demnach aber durch dieße schwere Zeiten, die stehen inn einen andern stand gerathen, und es schiene daß Sie des Ihrigen annoch selbsten würde nöthig haben, Zumahlen Ihre Kinder, so leider zu bejammern mehrern theils in Unverständlichkeit mit Ihr lebten, so were Sie verursacht alle Ihre vormahlige leste willen wider abzuthun vnd Zu Vernichten (…)
Fürs achten frawen Mariæ Barbaræ, dietrich Kautzen des Schuhmachers haußfrau welche Ihro viel dienste, gutes vnd hilffe erzeÿget (…)
11. (…) benantlichen Fr. Annam Elisabetham Roßbachin gebohrne Göppelin, H Hanß Wilhelm Roßbachs, Krempen und leichtermachers burgers allhier, ehelich haußfrauw, vnd So viel Sie Annam Elisabetham betrifft vmb deren, Ihro wohlbewußten Ursachen, vnd weilen Sie die Tochter mit Ihrer der Testiererin, Ihrer leiblichen Mutter, schon eine Lange Zeit in ohnversönlichem haß, streit vnd widerwertigkeit lebet, vnd durch nichts sich mit Ihr dero Mutter Zu versöhnen bewegen laßen will auch Ihr der Tochter kinder vnd enckeln gleichstem thier vnd thore Zusperret, mit Ihro der Testierin alß Uhr groß Mutter vnndt Großmutter mit Kindern gebühret Zu leben vnd vmb zu gehen, allein Inn Legitimam
(…) So geschehen vnd verhandelt in der Königlichenen freÿen Statt Straßburg In einer gegen dem Closter vnd Kirchen St Ludwig gelegenen mir Not. eigenthümlich zuständigen behaußung, dero Schreibsuben mit vier fenstern auf einem Gang außsehend, Montag den 8. Julÿ st. n. aô 1697. + der testierin handzeichen
(Cassirt, 27. Januarÿ 1699)
Elisabeth Seidenbender, veuve de Josse Spindler, hypothèque la maison au profit d’Anne Marguerite Spindler femme de l’aiguilletier Jean Georges Grædel pour garantir un capital dont elle a la jouissance viagère
1698 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 230-v
Fr. Elisabetha Seÿdenbinderin, weÿl. Jost Spindlers gewesenen Fischkaüffers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H. Marx Schnepffen, deß Seÿlers Ihres Vogts
in gegensein Annæ Margarethæ geb. Spindlerin, hans Georg Grädels, deß Nadlers haußfrau, mit beÿstand Hn Johann Georg Rauch, E.E. großen Raths beÿsitzers Ihres Curatoris
demnach Sie Spindlerische wittib annoch 597 Gulden widem besitze und in handen habe, so obged. Jost Spindler ihr Mann sel. Ihro ad dies vitæ Zugenüß. vermacht, und theilß auff eine nunmehr verkaufft. am Fischer Stad. gelegenen behaußung gestand. theils in andern mittlen bestehet, den Eÿgenthumb ihro der tochter zuständig
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, hinderhauß mit allen deren gebaüen, begriffen, recht. und zugehördt. allhier in der heÿligen Liechtergaßen, einseit neben einer Behaußung der Samlung zur dritten Regul gehörig, anderseit Zum theil neben weÿl. hans Siebenhorns deß Müllers sel. wittib, theilß neben H. Andrea Greuhmen den jüngern Apothecker, hinten auf H. Johann Philipß Zeÿsolff den handelsmann stoßend geleg.
Elisabeth Seidenbender, veuve de Josse Spindler, hypothèque deux maisons dont celle rue des Chandelles pour garantir le contrat alimentaire qu’elle a passé avec l’aumône Saint-Marc
1698 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 282
/:salv. tit:/ H. Johann Jacob Richshoffer deß beständig. Regiments der H. XV. beÿsitzer, alß Pfleger, Und H. Johann Paul Tromer, Notar. publ. Oberschreiber deß großen Allmoßens zu St Marx an einem
So dann Elisabetha geb. Seÿdenbänderin, weÿl. Jost Spindlers, deß gewesenen Krempen sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Marx Schnepffen, deß Seÿler Ihres Vogts am andern theÿl
daß Sie nachfolgendes Leibgeding auffrichtig und redlich mit einander getroffen und auffgerichtet haben (…)
dahingegen und für das andere, So verspricht Sie Spinderische wittib für solche Verpflegung ged. Allmosen 50 pfund pfenning Capital, welche dem Almosen nach ihrem ableiben, sambt dem Zinß von heut dato an à Vier pro Cto. fürs jahr gerechnet, baar sollen erstattet und bezahlt werd. Von auff und an hernach beschriebenen beed. Haüßern, so darvor außtruckentlich Verhafftet sein solle, Nemblich erstlich hauß, hoff und hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Heÿligen Liechtergaß, einseit neben David Schweinle, dem Riemenschneider Zum theil, und Zum theil neben H. Andreæ Greuhmen dem Jüng. Apothecker, anderseit neben einer behaußung dem Corpori der pensionen gehörig, hinten auf H. Johann Philipp Zeisolff den handelßmann stoßend geleg welche behaußung umb 300 lb, Annæ Margarethæ Gräthelin geb. Spindlerin deren leiblich. tochter weg. ihres Vätterlich. guths Verhafftet
So dann hauß hoff und hoffstatt, sambt alle deren Gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier hinder dem Münster, einseit neben H. Johann Martin Biloni dem Mahler und dreÿer deß Stalls, and. seit neben Wilhelm Roßbach dem Krempen, hinten auf – Frantz den Schuhmacher stoßend geleg.
Elisabeth Seidenbender meurt en 1700 en délaissant deux enfants de son premier mariage et une fille du deuxième. La défunte est propriétaire d’une maison rue des Chandelles et d’une derrière la Cathédrale où est dressé l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 695 livres, le passif à 495 livres.
1700 (26.7.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 52) n° 478
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendsahme Fraw Elisabetha, gebohrene Seidenbinderin, Weÿl. des Ehrengeachten herrn Jost Spindlers, gewesenen Fischhändlers und burgers alhier zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib nun auch seel. nach ihrem d. 9. hujus aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten Frawen seel. in zwoen Ehen ehelich erziehlter Töchter und Sohn auch ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Montag d. 26. Julÿ A° 1700.
Die Abgeleibte Fr. seel. hat ab intestato Zu Ihren Erben Verlaßen als volgt. 1. Fr. Annam Elisabetham Roßbachin gebohrne Göppelin Hn Hannß Wilhelm Roßbachs des Fastenspeishändlern und burgers allhier eheliche haußfraw welche mit beÿstand deßelben Zugegen war. 2. Hrn Balthasar Göppeln, den Schuhmachern und burgern allhir so in Persohn dem Geschäfft abwartete, dieße beede der verstorbenen Frauen seel. in erster Ehe mit Weÿl. Hrn Hannß Jacob Göppeln dem Liechtermachern und burgern allhier seel erzeugtz Töchter und Erben
So dann 3. Fr. Annam Margaretham Grädlerin gebohrne Spindlerin weÿl. Hn Hannß Georg Grätels gewesenen Nadlers und burgers allhier, welche mit assistentz des Wohl Ehrenvest hochachtbahr vnd Wohlweißen Herrn Johann Georg Rauchen E. E. Großen Raths allhier Zu Straßburg alten und E. E. Kleinen Raths anestatt eines Constofflers Jetzmahligen wohlverordneten Assessoris deroselben geordneten herren Curatoris erschienen, diese letstere der in Gott ruhenden Fraw seel mit weÿl. hrn Jost Spindlern gewesenen Fischhändlern und burgern allhier gleichfalls seel. ehelich erzeugte Tochter, Alßo alle weÿl. der Verstorbenen Fr. sel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte Töchter und Sohn auch ab intestato zu gleichen antheilen verlaßene Erben.
In einer in der Statt Straßburg gegen dem Münster über Gelegene und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. Hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg an der hellen liechten gaß, i.s neben herrn Stephan Gretzingern dem Knöpffmacher, 2.s neben i. beh. in das Pensionen Corpus gehörig, hinden auff hrn Joh: Phil. Zeÿßolffen den Handelsmann allhier so freÿ ledig und eigen und hiehero durch (…) die geschworne Werckleuthe angeschlagen pro 400 lb. Darüber besagen 2. teutsche perg. Kauffbr. m. d. Statt Straßb. anh. Cantzel Contract Ins. verwahret deren d. 1. datirt d. 18. Aug. A° 1662. d. 2. aber d. 22. Junÿ 1654 dabeÿ gebund. i. perg. Ganthkauffbrieff m. des hiebevorigen Stattgerichts allhier anhang. Insigel bekräfftiget deßen datum d. 16. Julÿ A° 1652. alle dreÿ mit Alten n° I signirt & darb. gelaßen. Und dann 3. abgelößte perg. Zbr. m. a. Nis 6 et Lit. D notirt u. dißmahlenn darb. gelaßen.
Item Hauß, Hoff und hoffstatt m. allen deßen begr., Weith. Recht. u. gerecht. gelegen in der Statt Straßb. hind. dem Münst. (…)
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 43, Sa. Silbers 5, Sa. guldenen Ring 11, Sa. Eigenthums ane Häußern 635., Summa summarum 695 lb – Schulden 495, Nach deren Abzug 200 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 499 lb
Wÿdemb, Welch die Verstorbene Fr seel. weg. Frawen Annæ Margarethæ Grädlerin gebohrner Spindlerin dero Tochter letzter Ehe Zeit leben genoßen
Abschatzung dienstag den 27.ten Julÿ 1700. Weilland der fill Ehr Vnd tugendt Samen frauw Erlisabet spindlerin Sel. hünder Laßne Erben behaußung allhie j der statt straßburg hinder dem Münster (…)
die andere behaußung auch in der statt Straßburg in der hellenlichter gaß ein seidts Neben herr steffen Kretzinger ander seits neben herr Caspar hanßer hinden auff herr Ullerich Zeißolff stosend welche behaußung sampt hinder gebeÿ vnd neben gang vnd hofflin auch übrigen begriff. Zugehör und gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden und im Jetzig. breiß Nach angeschlagen Vor Acht Hundert Gulden. Bezeichnüß der statt geschworne Werckhleute, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Le cordonnier Balthasar Gœppel, l’un des trois héritiers, vend sa part de maison au tailleur Jean Bernard Strauss
1701 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 411
Balthasar Göppel der Schuhmacher [unterzeichnet] balthasar goeppel schumacher
in gegensein Johann Bernhard Straußen deß Schneiders
Einen dritten theÿl für ohnvertheÿlt an hauß, Hoff, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Heÿlig. lichtergaß einseit neben Balthasar Ziegler, den Grempen, and. seit neben einer behaußung in d. Pensionum Corpus gehörig. hinten auf Hn Johann Philipß Zeÿsolff stoßend gelegen, welche gantze behaußung neben noch einer anderen Hinder den Münster gelegenen behaußung dem Stifft St. Marx annoch umb 100 lb Capital, auch die beschriebene behaußg. umb 299 lb Vätterlichen guths Fr. Annæ Margarethæ Grädelin geb. Spindelin des Verkäufers Schwester verhafftet – obgemelden 100 lb allein ein drittel von der helffte, an den 299 lb eine völlige tertz übernommen, und 45 pfund
Les deux autres héritières, Anne Elisabeth Gœppel femme du revendeur Jean Guillaume Rosbach et Anne Marguerite Spindler femme de l’aiguilletier Jean Georges Græthel, vendent leurs parts de maison au même Jean Bernard Strauss
1701 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 574
Anna Elisabetha geb. Göppelin, Hannß Wilhelm Roßbachen des Krempen Haußfrau, So dann Anna Margaretha geb. Spindlerin, weÿl. Hanß Georg Gräthels deß Nadlers seel. Nachgelaßene Wittib mit beÿstand Christoph Pfanners deß Einspennigers Ihres Curatoris
in gegensein Johann Bernhard Straußen des Schneiders Und Mariæ Jacobe geb. Rennerin
daß Rothbachische Haußfrau Und grätherlische Wittib, beede Halb Schwestere (verkaufft und zu kauffen gegeben) Zween dritte theil für ohnvertheilt an Hauß, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördten allhier an der Heÿlig. Liechten Gaß einseit neben Balthasar Ziegler dem Krempen anderseit neben einem Hauß in d. Corpus Pensionum gehörig hinten auf Johann Philipß Zeisolff den Handelsmann stoßend gelegen, Welche gantze Behaußung annoch umb 50 lb und 299 lb (verhafftet, geschehen) um 90 pfund
Jean Bernard Strauss épouse Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert.
Originaire de Lehnstedt en Thuringe, juridiction de Weimar, le tailleur Georges Christophe Seyfert épouse Jacqueline, fille de Jérôme Renner : contrat de mariage, célébration. Il devient bourgeois quelques jours après son mariage (le lieu d’origine est Canstatt à l’acte de mariage)
1683 (27.6.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Mr Georg Christoph Seÿfert dem ledigen Schneider undt burgern allhier als dem Hochzeiter an einem,
So dann der tugendsamen Jfr Maria Jacobea, weÿlandt deß Ehrenvesten undt wohlgelehrten Herrn Hieronymi Renners gewesenen Conrectoris Zu Haÿlbronn undt burgers alhier seel. nachgelaßener ehelicher Jgf tochter als der Jfr. Hochzeiterin andern theils
Verhandelt in Straßb. Sontags den 27.ten Junÿ St. N. Anno 1683. [unterzeichnet] gorg Christoffel Seÿffert Als hochziedter be kenne wie ob stehet, Johann Christian Schatz Als der Jungfr. Hochzeiterin Vogt bezeugt wie obsteht
Mariage, Temple-Neuf (luth. 113-v, n° 35)
1683. Dom: 5 post Trinit. Georg Christoph Seifert der schneider Hanß Christoph Seiferts des Landmann Zu Canstatt Fürstl. Weinmarischer Herrschafft ehel. S. Jfr. Maria Jacobe, weÿl. H. Hieronimi Renners nachgelaß. ehel. T. Mont. den 26.ten Julÿ beÿ den Predigern (i 115)
1683, 4° Livre de bourgeoisie p. 498
Christoph Seiffert der Schneider von Lehnstett in thüringen empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Maria Jacob Rennerin pro 6. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt vnd wird Zu den Schneidern dienen. Jur. 2. 7.br.
Georges Christophe Seyfert meurt dans une maison rue des Chandelles en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 29 livres, celle des héritiers de 16 livres. L’actif de la communauté s’élève à 101 livres et le passif à 21 livres.
1696 (7.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6333) n° 484
Inventarium und beschreibung aller undt Jed. v.ändt. und Unverändt. haab undt Nahrung, so weÿl. d. Ehrenhaffte Georg Christoph Seÿffert, gewes. Schneid. burg. alhier Zu Straßburg nach seinem d. 3. Martÿ Jüngsthien tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß. welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeacht. Johann Philipp Ulrici Schneids. burgs. Zu gerührten Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Dorotheæ, Hans Christophs undt Johann Jacob. des verstorbenen seeligen mit d. nachgelaß. wittib ehelich erzeugter Kind. undt ab intestato nachgelaßer. Erben vorgenommen, durch die Ehrn undt tugendsahme fraw Mariam Jacobeam Rennerin, die wittib mit beÿstandt des Ehrengeacht. Georg Philipp Wachters Schneids. burgs. alhier Ihres geordnet. und geschwornen vogts (…)
Welches bescheh. inn Straßburg Montags d. 7. Maÿ Anno 1696.
Inn einer in d. Statt Straßb. in d heÿlig. Liecht. gaß beÿ d, Beck. Knecht Stub gelegen u. hieher nicht gehörig. behaußung hatt sich befunden wie volgt
Inn der Soldaten Cammer
Norma hujus inventarii,. Copia d. Zwisch. dem Verstorb. seelig u. d. hind.lß. wittib Zu Zeit Ihrer Verheurathung mit einander auffgerichtet Eheberedung – Copia Codicilli (…)
d. wittib ohnv.ändt. eÿgenthümblich Vermögen, haußraths posten seindy von Maria Salome Riehmin ererbt worden. 16, Sa. Silb. 7, Gold. Ring 6 ß, Summa summarum 29 lb
Auff solches volgt d. Erben ohnverändert. eÿgenthumbliche Nahrung, Sa. haußraths13, Silber 2, Guld. ring 6 ß, Summa summarum 16 lb
Endtlich wird nun auch d. gemein verändt undt theilbar guth beschrieben, Sa. werckzeug Zum schneid. Handwerck gehörig 1, Frücht. 7, Silber undt geschmeidt 13, Guld. Ring 1, baarschafft 13, Schulden inn die Verlaß. 28, Summa summarum 101 lb – Schulden 21, Über abzug 79 lb
Copia der Eheberedung (…) Act. Strb. den 15. 7.br 1692. Johann Peter Kolb Nots. publ.
Fils de menuisier, le tailleur Jean Bernard Strauss épouse en 1697 Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert : contrat de mariage, célébration
1697 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 522
(Eheberedung) hans Bernhard Strauß der ledige Schneider alß hochzeiter mit beÿstand Caspar Lindenmeÿers des Schreiners seines bißherigen vogts an einem
So dann Maria Jacobe geb. Rennerin, weÿl. Georg Christoph Seuferts gewesten Schneiders nun sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Georg Philipp Wachters wie auch Johann Philipp Ulrici auch Schneiders ihrer Kinder i. Ehe Curatoris alß hochzeiterin
[unterzeichnet] Maria Jacobea Seyffertin geborerin Renerin)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 82-v n° 433)
1697. Mittw. d. 27. 9.br wurd. nach Zweÿmahl. p.clamation copulirt Johann Bernhard Strauß d. led. schneider, weil. Johann Georg Straußen des geweß. schreiners v. B. allhier nachgelaß. ehl. sohn, v. fr. Maria Jacobe weÿl. Georg Christoph Seufferts des geweß. B. v. schneiders allhie nachgelaß. Wittwe [unterzeichnet] Hanß Bernhardt strauß, hoch Zeider, Maria Jacobea auß Seÿffterin hochzeiterin, Gotthard Renner alß d. hochzeiterin bruder (i 82)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 40 livres, ceux de la femme à 333 livres.
1698 (14.7.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 1)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Bernard Strauß, Schneider und die viel Ehren und tugendsame fraw Maria Jacobe geborne Rennerin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht, welche vf ansuchen, erfordern und begehren der beeden Eheleuthen selbsten geeÿt und gezeÿgt (…) Actum in Straßb. beÿ weisend Herr Georg Christoph Wachters auch Schneiders, der frawen beÿstandts vff Dienstag den 14. Julÿ 1698.
Calculus der Kinder erster Ehe vätterlich Gutt. Nach Innhalt deß über weÿland Mstr Georg Christoph Seÿfferts gewesenen Schneiders und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft vfgerichteten vnd von Herrn Notario Johann Kitschen außgefertigten Inventarÿ de anno 1669, haußrath 13, beßerung 6, Silber 2, melioratio 16 ß, Gold. Ring 6, beßerung 1 S. Sa. 24 lb
Theilbar gutt, haußrath 35, beßerung 17, werckzeug 1, beßerung 10 ß, Früchten 2, beßerung 3, Silbergeschirr 13 beßerung4, Guldinen Ring 1, beßerung 6 ß, baarschafft 13, Activi 2, Summa summarum 127 lb – Schulden 21, Rest 106 lb
Abzug, des Manns, haußrath 25, Silber 9, baarschafft 6, Sa. Saô 40 lb
der Frawen, haußrath 185, Früchten 7, Werckzeug 2, Silber 21, Gulden Rung 11, baarschafft 73, Activi 50, Summa summarum 352 und 18, 333 lb
Jean Bernard Strauss et Jacqueline Renner hypothèquent la maison au profit d’Anne Schmidt veuve Riehl
1710 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 166-v
Joh: Bernhardt Strauß schneider u. Jacobe geb. Rennerin beÿständlich Heinrich Kuehf handelsmann u. Joh: Georg Redsloff drehers
in gegensein Annæ Riehlin wittib geb. Schmidtin beÿständlich Joh: Lobstein Kiefers – schuldig seÿen 73 lb
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der heÿligen lichten gass, einseit neben Balth: Zieglern anderseit neben Joh: Kamm hinten auf d. Zeisolffische hauß stoßend
Effets mobiliers que délaisse Jean Christophe Seyfert, issu du premier mariage de Marie Jacqueline Renner
1713 (14.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 10) n° 350
Specificatio alles deßen so weÿl. H. M. Johann Christoph Seÿffert weÿl. Mstr. Georg Christoph Seÿfferts geweßenen Schneiders allhier seel. mit der tugend. Mariæ Jacobe gebohrner Rennerin erzeugten hinderlaßenen Sohns nunmehr seel. den 7. Aug. 1713. Zeitlichen verlaßen vnd sich beÿ fr. Rennerin wittib alhier in die haanen gaß befund. word. wie volgt.
(Bücher, Straßb. d. 14. aug. 1713.
L’inventaire dressé par le notaire Jean Pierre Kolb après la mort de Marie Jacqueline Renner n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 900 florins
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 120
(Schneider, F. N° 1444) Weÿl. Frauen Mariæ Jacobe gebohrner Rennerin, Johann Bernhard Straußen Schneiders und burgers alhier geweßener Ehl. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 97.b, 448. lb. 14 ß 2 d, die machen 900. fl, verstallte 600. fl. Zu wenig 300 fl.
Nachtrag alß von theilbarem Guht auff Sechs Jahr in duplo macht à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und auff vier Jahr in simplo trifft 9 ß, 1 lb 16 ß
Extat Stalleltt pro 1715. 2 lb 14 ß
Gebott 1 ß 5 s
Abhandlung 12 ß 4 s – Summa 10. lb 11 ß 10 d
N. Es hat Zwahr der Wittiber den 14° Martÿ 1714 sich 300. fl. Zuschreiben laßen, weilen Er aber solchen Zugang nicht zugleich erlegt alß hat man Ihne nicht attendirt.
In ansehung die zugeschriebene 300. fl. der Nahrung ererst in anno 1714. durch Verkauffung Weins zugegangen alß haben die Herren dreÿ vier Jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo nachgelaßen, th. 4. lb 10 ß, rest 6. lb 1 ß 10 s
dt. 4° Febr. 1715.
Jean Bernard Strauss se remarie en 1715 avec Marie Marguerite Gebhard, fille de tailleur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehren: vnd vorgeachten herrn Johann Bernhard Strauß, Schneider undt burger, alhier Zu Straßburg, alß dem hochzeither ane einem, So dann der Ehren vndt tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Gebhardin deß Ehrengeachten Herrn Johann Georg Gebhard, auch Schneider und burgers allher mit frawen Margaretha gebohrner Meÿerin Ehelich erzeugten tochter alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt seindt dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 23. Maÿ im Jahr deß Herrn als man Zalt 1715, Johann Heinrich Iller
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 273, n° 1175)
1715. Mitwoch den 26.t Junÿ Seind nach 2 mähl. Proclamationen ehelich copulirt worden Johann Bernhardt Strauß der b. Schneider auch wittwer allhier, und J Maria Margaretha, Johann Georg Gebhard b. v. Schneiders allhier, eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johan Bernhard Strauß als hoch zeiter, Maria marigretha Gebhartin hochzeiterin (i 272)
Le maître maçon Jean Georges Küffer se plaint que le compagnon Grégoire Spieler a réparé la cheminée du tailleur Jean Bernard Strauss alors qu’il n’avait pas voulu se charger des travaux à cause du risque d’incendie. Jean Bernard Strauss déclare ne pas connaître le compagnon. Samuel Zanger se charge finalement des travaux à la demande du préteur Müllenheim
1720, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 5-v) Mittwochs den 10.ten Aprilis 1720. (Klag)
Mr Johann Geörg Kuffer Klagt Contra Gregorium Spieler, daß er Johann Bernhard Straußen Schneidern an einem Camin etwas mache sollen, welches er aber wegen feuers gefahr nicht machen wollen, nach der hand solches er Spieler ohnwißend seiner Vnd also wider ordnung gemacht.
Beklagter Könne genug davor thun, daß Er nicht in sein Mr Straußen hauß gekommen Mr Strauß Zugegen meldete, daß er dießen gesell nicht Kenne, sein Lebtag nicht gesehen, noch Ihme etwas bezahlt haben sondern auß Erkandtnus der Oberen feurherren Mr Samuel Zanger gemacht habe.
Hr Zanger ist geständig, solches gemacht Zue haben, der mann seÿe Zu ihme Kommen vnd inständig gebetten, weilen Ihme das Camin eingeschlagen worden, vnd es in der grösten Winters Zeit wäre, Ihme Zu machen deme Er aber beditten, daß weilen daselbe Von denen Ober feuerherren eingeschlagen worden, Er solches ohne den augenschein nicht Zumachen dörffen Vnd Zugleich den Küeffer gefragt, ob Ihme dißer Schneider etwas schuldig, der aber mit Nein geantwortet, Zumalen Ihme Küefferen acht tag Zeit Von herrn Stättmeister von Müllenheim gegeben worden, einer welche der selbers machen, nachdeme aber derselbe wegen des geldts, so seithero auffgeschlagen, nicht einig mit demselben werden können, vnd also dießes Camin Vierzehn tag ohngemacht anstehen Laßen, habe der herr Stättmeister Ihm Zanger beditten, daß ers machen wolle.
Mr Küeffer, der M Zanger habe es nachgehends wider Verbeßert, Vnd gehört, daß es vorhero ein Maurer gemacht habe.
Erkandt, solle Kläger beÿ nechstem gericht erweißen, daß der gesell dißes Camin gemacht habe, alßdann ferner ergehen sollen was recht ist.
Le procureur adjoint Thomas Rœmer demande au conseil des Tailleurs de vérifier la facture que lui a transmise Bernard Strauss. La commission estime que le prix n’est pas exagéré.
1722, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 216-v) Mittwoch den 9.ten Decembris 1722
Thomas Römer Procurator Vicarius contra Bernhard Strauß, den Schneider Meister allhier Kläger produciret 2 Conto für verfertigte Schneider Arbeit, bittet deren Taxam.
Ille præsens berichtet, er habe schon Anno 1716. und 1717. gearbeitet, und viel Conto geschickt, aber keine Zalung von jetzigem Kläger erhalten können, Zufolg dessen hat er ihn vor E. E. Kleinen Rath dieser Zahlung halben citiren lassen, allwo er dann Zuvorderst Taxam der producierten Conto begehret, in welche Kläger Zwar consentiret, berichtet aber anbeÿ, es seye nicht allein Arbeit, sondern hat auch viel Zugehör dazu gegeben, so er noch in gutem Geld vor ihn bezahlt hat. Ueber diß ist man nach verfließung eines Monats vermög unserer Articul kein Red und Antwort wegen verfertigter Arbeit mehr Zu geben schuldig, bitt deßwegen es bey dem angesetzten Preiß Zu laßen. Worauf dann diese beede Zettul nach geschehener Examination dannoch vor gantz just und nicht zu enorm erfunden worden.
Jean Bernard Strauss meurt en 1741 en délaissant deux fils de sa veuve. Les experts estiment la maison rue des Chandelles à 575 livres. La masse propre à la veuve est de 136 livres, celle de l’héritière de 1 066 livres. L’actif de la communauté est de 464 livres, le passif de 824 livres.
1741 (2.6.), Not. Papelier (41 Not 2) n° 24
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Bernhard Straußen, geweßenen Schneiders undt burgers allhier Zu Straßb. nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1741. – nach seinem am 27.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer Zeit undt Welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeittlichen Verlaßen hat. Welche Verlaßenschaffts Nahrung heut dato auf freundfleißiges Ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seelig mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Gebhardin der nunmehrig hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilern hinterlaßenen Erben (…) inventirt und ersucht durch erst gemelte Wittib mit beÿstand H Johann Friderich Gebhard des Schneiders und burgers ihres bruders und Erben (…) So beschehen Straßburg auff Freÿtag den 2. Junÿ 1741.
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie folgt. 1° H Johann Georg Straußen so mehrjährig und in persohn dießem Geschäfft abgeordnet, 2.do Johann Bernhard Straußen, 3.to Johann Friderich Straußen, 4.to Mariam Margaretham Straußen, In dießer dreÿ letztern nahmen H. Johann Leonhard Stadelmann, deroselben geordnet undt geschwohrener Vogt Zugegen ware, Alle des verstorbenen seelig mit vorgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehel. erziehlte undt Zugleichen portionen und Stammtheilen hinterl. Kinder und Erben.
Copia des Verstorbenen seel. und seiner hinterbliebenen Wittib Zur Zeit ihrer Verheurathung vor nun auch weÿl. Herrn Johann Heinrich Jüller geweßenen Notario publico et practico allhier den 20. May 1715. auffgerichteten heuraths Verschreibung
Copia Beeder nunmehro durch den Zeitl. todt Zetrennter Eheleuthen vor H. Johann Jacob Oelinger Notario publ. et Pract: allhier den 12. Marÿ 1741. errichteten Codicilli reciproci.
In einer allhier Zu Straßb. ane der Hellenliechten Gaß gelegenen behaußung folgender maßen befunden
Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, Lit. C., Lit. D, Auff dem Gang darneben, Im Obern vordern stübel, In der Wohnstub, In der Kuchen
(f° 9) Eigenthum ane behaußungen denen Erben ohnverändert gehörig. Erstlichen Zweÿ dritte theil ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt, sambt hinter hauß und allen deren übrigen darzu gehörigen rechten undt Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechten gaß, einseith neben Johannes Biller dem Einspänniger, anderseit neben Hannß Jacob Steegen des geweßenen schloßers seel. Erben, hinten auff den H Johann Philipp Zeÿsolff den handelßmann allhier stoßend, so allerdings freÿ leedig undt eigen und ist dieße Völlige behaußung vermög der durch löbl. Statt Straßb. geschwohrne Hh. Werckmeistere Verfertigter und beÿ dem Concepto Verwahrlich liegender Abschatzung vom 29.t Maÿ Jüngsthien angeschlagen worden pro 575. lb thut hiehero gehörig. Zwo Tertzen 383 lb. Uber dieße gantze behaußung besagen zweÿ pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero Kleineren Secret Insiegel verwahret deren einer datirt den 5.ten Aug. 1701 und der Andere den 17. 9.bris ermelten Jahrs mit Lit. A et b. notiret. Und ist der übrige dritte theÿl constante hoc matrimonio von Weÿl. Frauen Maria Jacobea Straußin gebohrner Rennerin mit auch weÿl. Christoph Sÿffert geweßenen Schneiders und burgers allhier erziehlt und hinterlaßenen Kindern eineth. erkaufft worden.
(f° 9-v) E) Item ein hauß, hoffstatt und höfflein ane dem Waßerzoll beÿ den gedeckten brucken (…)
(f° 10) Eigenthümblicher Antheil ane einer behausung so theÿlbar (T.) Nembl. ein dritter theil von und ane einer Behaußung, höfflein und hinter hauß, sambt allen deren übrigen darzu gehörigen rechten undt Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechten gaß, davon die Zweÿ dritte theÿl den Erben Vor ohnverändert Zuständig, einseith neben Johannes Biller dem Einspänniger, anderseit neben Hannß Jacob Steegen des Schloßers seeligen Erben, hinten auff H Johann Philipp Zeÿsolpff den handelßmann allhier stoßend, so freÿ leedig undt eigen und ist dieße Völlige behaußung Zuvolg der durch löbl. Statt Straßburg wohlverordneten Herren Werckmeistere vom 29.t Maÿ 1741 Verfertigter und beÿ dem Concepto Verwahrlich liegender Abschatzung angeschlagen worden pro 575. lb, daran trifft der hiehero gehörige dritte theil 191 lb.
(f° 16) Ergäntzung der Wittib ernanglenden ohnveränderten guths, Zufolg des (…) durch weiland H. Johann Heinrich Iller geweßenen Notarium publ. und Practicum allhier in anno 1715. auffgerichteter und Verfertigten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderter Guth, Haußrath 13, Silber 2, Goldene Ri,ng 2, baarschafft 11, Pfenningzinß hauptgüter 50, Schuld. 37, Ergäntzungs rest 19, Summa summarum 136 lb
Der Erben ohnverändert guth, haußrath 23, Werckzeug zu Schneider herrschafft o, leere Faß 5, Silber 2,, Baarschafft 2, Eigenthum ane Behaußungen 583, Ergäntzungs Rest 486, Summa summarum 1104 lb – Schuld 37, Compensando verbleibt 1066 lb
das theilbahre Gut, haußrath 16, Leere Faß 18 ß, Goldener Ring 8 ß, Pfenningzinß hauptguth 250, Eigenthümlicher antheil ane einer behaußung 191, Activ Schulden 4, Summarum 464 lb – Schulden 821, Compensando 357 lb
Copia Testamenti – 1741 (…) auf Sonntag den 12. Monats tag Martÿ abends Zwischen Vier und Fünff uhren, In einer allher zu Straßburg ane der hellenliechter gaß gelegenen den beeden hernach gemelten Disponirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung dero Obern Stuben mit den fenstern In gedachte gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen senid der Ehren und vorgeachte Herr Johann Bernhardt Strauß Schneider und die Ehren und tugendsahme fraw Maria Margareth gebohrne Gebhardin beede Eheleuthe und burgere allhier Zue Straßburg, Er den Mann Zwar Kranck, blöden und schwachen auch auf einem beth liegenden Sie die fraw aber aufrechten, gesunden gehend und stehenden leibs (…) Johann Jacob Oelinger Nots. Juratus
Copia der Eheberedung (…) auff Dienstag den 23. Maÿ im Jahr deß Herrn als man Zalt 1715, Johann Heinrich Iller
Abschatzung den 29: Maÿ: 1741. Auff begehren Weillandy deß wohll achtbahren und bescheitenen Johann Bernhard Strauß deß gewëßenen schneiterß seel. hindter Laßenen Frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der hellen Liechter gaßen gelegen, ein seitß Neben Johann Biller, dem Satlern anderseitß Neben hanß Jackob stëgen deß geweßenen schloßers sel: Erben, hinden auf dem Zeißolffischen hoff stoßend welche behaußung unden ein Stuben hauß Ehren, daß höffell soldaten Cammer, Kleiner gewölbter Keller, oben dar über ein stuben Cammer hauß Ehren darinen der herdt under dem tach Zweÿ Cammren Zweÿ holtzerer gëbell, daß hintere häußell worin ein stuben und Zweÿ Cammern oben dar über ein halbeß tach mit ein fachen Ziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten undt Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausendt Ein hundert und Vünffzig Gulten
Der 2.ten begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg andem obern waßer Zoll: beÿ der getëckten brucken über gelegen (…)
Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß Zimmerhof.
Marie Marguerite Gebhard meurt en 1758. L’actif de la succession s’élève à 891 livres, le passif à 242 livres. Les maisons sont estimées à la somme reprise de l’inventaire précédent
1758 ‘27.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 146
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen Fraun Mariæ Margarethä Straußin, geb. Gebhardin auch weÿl. Hn Johann bernhard Strauß, geweßenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen nachgelaßener Wittib auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem dienstags den 7. dießes Monats, aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 27.ten Februarÿ 1758.
Die Verstorbene Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie volgt, 1. Hrn Johann Bernhard Straußen den Informatorem und burgern alhier, welcher in selbst eigener Persohn deù Geschäfft abwartete, In den Ersten Zweÿten Stammtheil, Und dann 2.do Hn. M. Johann Friedrich Straußen, Membrum Seminarii Ecclesiatici, so Majorennis und mehrjährig, und gleichfall selbst eigener Persohn dem Geschäfft beÿwohnete, In den Zweÿten Stammtheil, beede der abgeleibten Frauen seel. mit längst Weÿl. H. Johann Bernhard Straußen Ihrem geweßenen Ehemann längst seel: ehelich erziehlte und nach tod zu Zweÿen gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Heÿligen Lichtergaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden Worden, Wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Nemlichen eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt samt Hinterhauß u. allen deren übrigen darzu gehörigen Rechten u. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen Lichtergaß 1.s neben Johannes Bühler den Einspenniger 2.s neben Hannß Jacob Steegmanns des geweßenen Schloßers u. burgers allhuer seel. Erben, hinten auf H. Johann Philipp Zeÿßolff d. handelsmann allhier stoßend, so freÿ leedig, eigen und durch (die Werckleuthe) laut Abschatzung Zeduls vom 24. Februarÿ 1738 gewürdiget ad 450 lb. Über dieße behaußung besagend 2. Pergamente Kauffbrieff in allhießigen C.C. stub gefertiget u. mit dero Kleineren Secret Insiegel verwahret, d. d.is 5. Aug. et 17. 9.bris 1701 mit alt. Lis A et B Notirt und dißorts Wied. dabeÿ gelaßen.
It. eine Behaußung, Hoffstatt u. Höfflein samt übrigen dero Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Wasserzoll beÿ d. gedeckten brucken 1.s neben N. Sargers des gewesenen Schiffmanns seel. Erben, 2.s neben einem Allmendgäßl. u. hinten auf die Breusch stoßend, so Krafft vorangeregten Abschatzung Zeduls d. löbl. Stadt Straßburg geschwohrene Werckleuthe taxirt word. ad 400. lb. Dießerwegen sind vorhanden zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger löbl. C.C. Stub gefertiget d. d.is 3. feb. 1710 und 15. 8.bris dicti anni m. alten Lis B et V bezeichnet und dermahlen wieder dabeÿ gelaßen
Bericht – Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 27 lb, Sa. lährer Vaß 6 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen Rings 1 lb, Sa. Eigenthumbs ane häußern 850 lb, Sa. Schulden 6 lb, Summa summarum 891 lb – Schulden 242 lb, Nach deren Abzug, Stall summ 649 lb – Zweiffelhaffte pfenningzinß hauptgüter 7 lb, Zweiffelhaffte Schulden 1 lb
Le pasteur Jean Frédéric Strauss, fils cadet, rachète les parts des deux maisons et en devient seul propriétaire
1783 (1. Dec.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) Joint au n° 146 du 27 févr. 1758
Zuwißen seÿe hiemit, daß auf heut Zu end gesetztes datul vor mir unterschriebenem als zu weÿl. Frauen Mariä Margarethä Straußin geb. Gebhardin, auch weÿl. Hn Joh. bernhard Strauß, geweßenen Schneiders v. b. dahier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib, auch seel. Verlaßenschafft Inventur in Anno 1758 in specie adhibirt geweßenem Notario persönlich erschienen S.T. Herr Johann Friedrich Heupel vortrefflicher Jurisconsultus und E. Löbl. Stiffts Waÿßenhaus allhier wohlbestellter Schaffner, dießer im Nahmen gedachten löbl. Stifft die Rechten weil. H. Johann Bernhard Straußen, des geweßenen Informatoris und burgers allhier mit auch weil. Frauen Margaretha Salome Straußin gebohrner Heimlichin seiner Ehefraun seel. ehelich erziehlter nach tod verlaßener annoch lebender 3. Kinder Johann Bernhards, Johann Friedrichs und Johann Jacobs der Straußen, so sich in alhießigem Waÿsenhaus befinden, vorstellend, der hat
in gegenseÿn H. M. Johann Friedrich Straußen Membri Seminarii Ecclesiatici und Pfarrers der Evangel. Gemeinde in Lingolßheim, des verstorbenen seel. eheleiblichen bruders (…) cedirt, abgetretten und überlaßen habe
Erstl. die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt samt hinterhauß und allen deren übrigen darzu gehörigen Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen Lichtergaß 1. seith neben Johann Bühler, den Einspänniger 2. seith neben Joh. Jacob Steegmann dem Schloßer hinten auf Herrn Joh. Philipp Zeÿßolff den handelsmann alhier,
und dann die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, hoffstadt und höfflein samt übrigen dero Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Wasserzoll beÿ den gedeckten brucken einseith neben N. Sargers des Schiffmanns seel. Erben 2. seith neben einem Allmendgäßlein und hinten auf die Preusch stoßend (…), woran ihme dem H. Cessionario die übrige helffte selbsten für ererbt Elterlich guth zuständig (umb) 500 Pfund – Straßburg den 13. Decembris Anno 1783
Jean Frédéric Strauss épouse en 1773 Catherine Salomé Scherer, fille du professeur de langues anciennes Jean Frédéric Scherer : contrat de mariage, célébration
1773 (7.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 365
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Johann Friderich Strauß, dermaliher treueiferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Lingolsheim Weiland H Johann Bernhard Strauß gewesenen Schneiders und burgers allhier seel. hinterlaßener ehelicher majorenner Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Wohl Edle und Viel tugendgezierte Jungfrau Catharina Salome Schererin, S. T. Herrn Johann Friderich Scheerers, Linguæ Hebraicæ et græcæ Professoris publici ordinarii et Capituli Thomani Canonici, auch vornehmen burgers dahier ehelich erzeugte Jungfer tochter unter authorisation dieses ihres H Vatters als Hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg auf Dienstag d. 17. Augusti 1773 [unterzeichnet] M Johannes Fridericus Straus als Bräutigam, Catharina Salome Schererin als Braut
Jean Frédéric Strauss termine ses études en 1746. Il est nommé diacre en 1757 puis pasteur en 1761, à Lingolsheim puis à Heiligenstein
(Répertoire des pasteurs, Bopp n° 5117) Johann Friedrich Strauss, Mag., ° Straßburg 12.4.1726, Sohn von Johann Bernhard Strauß, Schneider, und Maria Magdalena Gebhard, x Straßburg (Neue Kirche) 27.9.1773 Katharina Salome Scherer, Professortochter (n° 4551). imm. in Straßburg 16.4.1743, Cph. 25.5.1743, Mag. 19.7.1746
1757 Diak. in Bläsheim und Gerstheim, 1760 zugleich Diak. in Breuschwickersheim, 1761 Schullehrer im Waisenhaus, 1761-1776 Pf. in Lingolsheim, 1776-1785, Pf. in Heiligenstein, resignirt wegen Alterschwäche (Blindheit).
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 244 n° 988)
Im Jahr 1773 wurden (…) auf Erlaubnus des herrn Oberkirchen Pflegers in der Stufts Kirche Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Herr M. Johann Friderich Strauß, Evangelischer Pfarrer in Lingolßheim und burger allhier, weiland Johann Bernhard Straus, gewesenen Schneiders und burgers nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Catharina Salome Schererin, S. T. Herrn Johann Friderich Scherers Ling: orient. Professoris P. O. und Capituli Thomani Canonici eheliche Tochter [unterzeichnet] M. Johannes Fridericus Straus, Catharina Salome Schererin als Hochzeiterin (i 249)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 37v) Im Jahr Christi 1773 wurden (…) Montags den 27. Septembris in der Kirche S. Thomæ ehelich copuliert und eingesegnet H M. Johann Friderich Strauß Evang. Pfarrer in Lingolßheim und burger allhier, weÿl. Joh: Bernhardt Straußen gewesenen Schneiders und burgers alhier und weÿl. Fr. Maria Margaretha gb. Gebhardin, nachgelaßener ehl. Sohn, und Jgf. Catharina Salome Schererin S. T. Hn Johann Friderich Scherers Linguarum Orientalium Prof. publ. Ord. Cap Thom. Canonici und burgers allhier mit weÿl. Fr: Maria Salome geb. Lederlinin ehl. erzeugte Tochter (i 89)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 3 249 livres, ceux de la femme à 436 livres.
1774 (14.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 818) n° 673
Inventarium über des Wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten Hn M. Johann Friderich Strauß dermaligen Treueifferigen Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeinde zu Lingolsheim und der Viel Ehren und Viel tugendgezierten Frauen Catharinä Salome Straußin, geb. Schehrerin, beeder Eheleuthe und wohlansehenner burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1774. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth Vor mir Notario d. 17. Augusti letztverfloßenen 1773.sten Jahrs mit einander errichteten heuraths: Verschreibung p.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…)
So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerer beisein SS. TT Hn Johann Friderich Scheerers, linguæ Hebraicæ et græcæ Professoris publici ordinarii et Capituli Thomani Canonici auch Vornehme burgers allhier der Ehefrauen geliebten Hn Vatters und dißorths beistandts, Freÿtags den 14.ten Januarÿ 1774. und Vollends in Ordnung gebracht d. 14.ten Februarÿ Ejusd. Anni
(f° 13) Eigenthumb ane häusern. (M.) Erstl. eine Behaußung, Hoff, hoffstatt, sambt hinter hauß mit allen übrigen darzu gehörigen Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechtergaß, i. s. neben H. Policeÿ Actuario Bühler und deßen Bruder, 2. s. neben Mr Joh: Jacob Steegmann dem Schloßer, hinten auf Käßhammern, den frantzösischen Schreiner stoßend, so gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen wird pro 600 lb. Über dieße behaußung melden zween in allhießiger C. C. stuben gefertigete pergamentene Kauffverschreibung mit dem Kleineren Secret Insiegel versehen datirt d. 5. Augusti et 17. 9.bris 1701 mit alten Lit. A et B. signirt
Item eine behaußung, hoffstatt und höfflein ane dem Waßerzoll beÿ den gedeckten brucken (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. haußraths 180, Sa.Wein und leerer Faß 68., Sa. Korn und Mels 22, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 38, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 20, Sa. baarschafft 103, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 827, Sa. Eigenthum ane Häußern 1000, Sa. Schulden 1292, Summa summarum 3552 lb – Schulden 357, Nach deren Abzug 3195 lb – Adde die haussteuren 53, des Eheh. in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 3249 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebracht Guth beschreben, Sa. haußraths 112, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 34, Sa. baarschafft 229, Summa summarum 382 lb Dazu gelegt die haussteur 53, der Ehefraun in die Ehe gebracht guth 436 lb
Jean Frédéric Strauss, pasteur de Heiligenstein, loue une cave au brasseur Jean Félix Weishaar
1788 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 420
H. Augustin Koll der Schneider meister vor und innahmen H. M. Johann Friedrich Strauß gewesten pfarrers der evangelischen gemeinde in Heiligenstein
in gegensein H. Johann Felix Weißhaar des bierbrauers
in der dem H. mandanti zuständig ane der heiligen Liechtergaß gelegenen behausung einen unterschlagenen keller mit den darinnen (fünff) thürel feßer in eißen gebunden in circa 180 ohmen haltet nebst liegerlingen – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Johannis Baptistæ tag anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden
Neveu et héritier universel de Jean Frédéric Strauss, le ferblantier Jean Frédéric Strauss vend par adjudication la maison à Georges Andretter
1806 (16.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 30), Not. Bossenius n° 1832, 2321 du 4 floréal 13
n° 2578. Cit. Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim en qualité d’héritier universel et ab intestat du Sr Jean Frédéric Strauss ancien Ministre du Culte a Strasbourg son oncle
au Cit. Georges Andretter Rentier demeurant Quai de la Bruche n° 9 (signé) andreter
une maison sise rue des Saintes Chandelles N° 6 à Strasbourg avec appartenances et dépendances, d’un côté Henry Dietzel Cordonnier, d’autre le Sr Müller Instituteur derrière en partie le Sr Bieth en partie le Sr Mohr les deux cochers – mise à prix 4000 fr
n° 2339 du 13 floréal, personne ne s’est présenté – n° 2442 du 13 fructidor personne ne s’est présenté – n° 2559, pour 4100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 108 du 25.1.
Originaire de Kufstein en Tyrol, Georges Andretter âgé de 40 ans épouse en 1788 Brigitte Andres, âgée de 43 ans, originaire de Leutenheim
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 97)
Hodie 9 Decembris anni 1788 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere Georgius Antretter annos natus quadraginta ex Kupfstein diœcesis Salisburgensis oriundus filius majorennis defunctorum Joannis Antretter civis ibidem et Mariæ grattin conjugum in dicto loco commorantium et brigitta Andres annos nata 43 ex Leutenheim hujus diœcesis oriunda filia majorennis defunctorum theobaldi Andres et Annæ Mariæ freÿ conjugum ibidem commorantium (signé) andreter, + sponsæ signum (i 51)
Georges Andretter se remarie en 1805 avec Chrétienne Ortmann, originaire de Weitnau en Souabe et veuve du revendeur Philippe Denusier qu’elle avait épousé en 1779.
Mariage, Strasbourg (n° 250)
L’an XIII de la République le 7° jour du mois de messidor (…) entre Antretter, âgé de 55 ans, fruitier, domicilié en cette ville depuis 24 ans, né à Kueffstein en Tirol le 22 août 1749, majeur, fils de feu Jean Antretter, journalier et de feu Marie Grutt, veuf de Brigitte Andrès décédée en cette ville le 2 vendemiaire dernier, et Christine Orttmann, agé de 62 ans, domiciliée en cette ville depuis 35 ans, née à Weittnau en Souabe le 12 avril 1743, majeure, fille de feu Michel Orttmann, cultivateur ausit lieu et de feu Catherine Sutter, veuve de Philippe Denusier, graissier décédé en cette ville le 20 brumaire an VIII (signé) gorg antreter, l’épouse a déclaré de savoir signer (i 131)
1779 (30.1), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 200
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Denusieur, der Fastenspeishändler Wittwer und burger allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Christina Ortmännin, weiland Michael Orttmann, des gewesenen Inwohners Zu Weittnau in dem Schwäbischen Creis mit auch weiland Frn Catharina gebohrner Sutterin ehelich erzeugte Tochter, in dem diensten des mehrern hospithals allhier stehend, beÿständlichen H Johann Georg Sturm, des Portners in solchem mehren Hospithal als hochzeiterin ane dem andern Theil
den 30. Januarii 1779 [unterzeichnet] Denusieur, + der hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 106)
Hodie 13 Mensis Aprilis anni 1779 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Philippus Denusier, civis hic et occupatus in Dominis Regis, viduus Sophiæ Steiphin, et Christina Ortman Oriunda ex Weitenau Diœcesis Constantiensis, filia Majorennis defuncti Michaelis Ortmann et Catharinæ Suter, Ambo Commorantes in hac Parochiâ (signé) Jean phillippe Denusieur, + (nota sponsæ)
Georges Andretter meurt en 1822 en délaissant sa veuve pour son héritière universelle après avoir fait des legs à ses héritiers collatéraux
1822 (25.4.), Strasbourg 14 (71), Me Lex n° 4250
Inventaire de la succession de Georges Andretter, graissier décédé le 9 avril denier – à la requête de Christine Ortmann la veuve, héritière universelle, commune en biens suivant contrat de mariage retrouvé, légataire suivant restament reçu Me Bossenius le 18 novembre 1809
je donne et légue à a) Ursule née Andretter femme de NN batelier à Hufstein en Tirol, b) Mathias Andretter mercier à Kreutzdrach ou Niederdorff en Tyrol, c) Joseph Andretter garçon boulanger à Langkampfen en Tyrol, d) Marie née Andretter femme de NN à NN dans la province de Brislau pays de Saltzbourg, aux enfants héritiers de Thibaut Andres chanvrier à Rohr dans le Kochersberg frère germain de Brigitte Andres ma femme en premières noces
dans une maison sise en cette ville rue des Chandelles n° 6 – meubles 318 fr
Par échange reçu Bossenius le 14 novembre 1809 avec Michel Kling, maçon, et Reine Catherine Rothenburger, le défunt a reçu en échange d’une maison quai de la Bruche n° 9 estimée 3000 francs une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walther cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant ladite rue, derrière Frédéric Schlenacker, estimée 3000 francs
Par acte reçu Me Bossenius le 16 janvier 1806, il a acquis une maison rue des Chandelles n° 6 avec appartenances et dépendances, d’un côté Henri Dutzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, derrière en partie le Sr Reith en partie le Sr Mohr, transcrit au bureau des hypothèques volume 27 n° 14
communauté, maison cote 3 pour 3000 fr, meubles 318 fr, prélévements 8354 fr,
succession, immeuble cote 2 pour 100 fr, meubles 82 fr, créances 4350 fr, remploi dû au défunt 2962 fr, total de la masse active 8896 fr, passif de la succession 1000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 108 du 4.5.
Chrétienne Ortmann loue une cave au brasseur Thiébaut Rieder
1824 (13.11.), Strasbourg 14 (80), Me Lex n° 2880
Bail pour 9 années à commencer le 25 décembre prochain – Christine Ortmann veuve de George Andretter, pensionnaire de l’Etat
à Thiébaud Rieder, brasseur
une cave voutée située dans la maison de la bailleresse rue des Chandelles n° 6 entre la rue et le cour de la miason, moyennant un loyer annuel de 25 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 125 du 15.11.
Chrétienne Ortmann meurt en 1831 en délaissant des héritiers collatéraux
1831 (22.3.), Strasbourg 14 (89), Me Ritleng n° 1714
Inventaire de la succession de Christine Ortmann veuve de Georges Andretter, graissier décédée le 14 février dernier – à la requête de Jean Georges Schupp, tisserand à Razenried royaume de Wurtemberg et 2. Joseph Walser, blâtier à Bregentz en Autriche, 3. Marie Guillaume François Rencker, notaire nommé par le Président du tribunal civil pour représenter les héritiers absents, lesdits Schupp et Walser héritiers de leur tante maternelle
immeubles, 1. une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6, d’un côté Henri Ditzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière partie le Sr Bieth partie le Sr Mohr
2. une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker, lesquelles reviennent en toute propriété à la défunte commune en biens et légataire universelle son mari par testament susrelaté
Déclarations actives du pour loyers échus, maison rue des Chandelles n° 6 par le locataire du rez de chaussée, par Frohnmeyer locataire sur le derrière du premier étage, par le Sr Winterhalter locataire de partie du deuxième étage, par la veuve Kress locataire de partie du deuxième étage
la maison rue du Foulon n° 18 par le locataire du rez de chaussée, par un israélite locataire du premier étage, par un maçon locataire de partie du premier étage, par le locataire du deuxième étage, totalité 192 fr
mobilier au premier étage dans la chambre à coucher, dans une chambre au premier étage ayant vue sur la cour, au grenier, dans la cave, totalité des objets mobiliers 1493 fr, numéraire 722 fr, créances 192 fr, total 1684 fr ; passif 337 fr
Titres et papiers, expédition du contrat de mariage reçu Zimmer le 30 janvier 1779 avec Philippe Demessieur son premier mari, contrat de mariage de Georges Andretter et Brigitte Andres reçu Me Lacombe le 1 thermidor 5, regsitres de mariage de la ville de Strasbourg du 7 messidor 13, testament de Georges Andretter reçu Me Bossenius le 18 novembre 1809, Inventaire de Georges Andretter dressé par Me Lex le 25 avril 1822
Me Bossenius 14 novembre 1809 acquis par échange de Michel Klinck, maçon, et Reine Catherine Rothenburger une maison avec petite cour, appartenances & dépendances rue du Foulon n° 18 – Me Zimmer le 24 prairial 6, ledit Klinck acquis ledit immeuble de Hähnel Samuel commerçant – Me Knobloch 17 germinal 6 ledit Samuel l’a acquis de Henri Rauscher, frippier, et d’Elisabeth Gülten – Me Knobloch 23 prairial 5 ledit Rauscher l’a acquis de Jean Frissé, instituteur, et Marie Madeleine Frissé sa fille
Adjudication Me Bossenius le 16 janvier 1806, une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 à la requête de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte, par acte passé à la Chambre des contrats le 10 novembre 1701 Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner, ont acquis deux tiers indivis de la maison d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach revendeur et d’ Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier, par acte à la Chambre des contrats le 5 août 1702 acquis l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier
Enregistrement de Strasbourg, acp 203 F° 96 du 1.4.
Les héritiers exposent les maisons aux enchères. Louis Specht acquiert celle rue des Chandelles
1831 (10.5.), Strasbourg 14 (89 et 90), Me Ritleng n° 1731
Cahier des Charges – (cote 90) n° 1771, Adjudication préparatoire du 26 avril, n° 1793 Adjudication définitive – Jean Georges Schupp, tisserand à Razenried royaume de Wurtemberg, Gall Joseph Walser, blatier demeurant à Bregenz en Autriche, tant en leur nom personnel qu’en celui de Thérèse Schupp sœur dudit Jean Georges Schupp, fille majeure demeurant à Razenried, Jean Georges Schupp et Thérèse Schupp héritiers pour moitié par représentation de leur mère Marie Anne Ortmann décédée femme de Joseph Schupp, tisserand à Razenried, ledit Gall Joseph Walser héritier pour l’autre moitié par représentation de sa mère Elisabeth Ortmann décédée veuve de Michel Walser, commissionnaire à Bregenz de feu leur tante maternelle Christine Ortmann veuve de Georges Andretter, graissier, décédée le 14 février 1831
la maison rue des Chandelles à Louis Specht, propriétaire, pour 5050 fr
la maison rue du Foulon à Jean Zaepffel, propriétaire, pour 1650 fr
immeubles, 1. une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6, d’un côté Henri Ditzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière en partie le Sr Bieth en partie le Sr Mohr
2. une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçons, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker – lesdits immeubles appartenaient en toute propriété à la défunte commune en biens et légataire universelle son mari, suivant testament susrelaté
Déclarations actives du pour loyers échus, maison rue des Chandelles n° 6 par le locataire du rez de chaussée, par Frohnmeyer locataire sur le derrière du premier étage, par le Sr Winterhalter locataire de partie du deuxième étage, par la veuve Kress locataire de partie du deuxième étage
la maison rue du Foulon n° 18 par le locataire du rez de chaussée, par un israélite locataire du premier , par un maçon locataire de partie du premier étage, par le locataire du deuxième étage, totalité 192 fr
mobilier au premier étage dans la chambre à coucher, dans une chambre au premier étage ayant vue sur la cour, au grenier, dans la cave, totalité des objets mobiliers 1493 fr, numéraire 722 fr, créances 192 fr, total 1684 fr ; passif 337 fr
Titres et papiers, expédition du du contrat de mariage passé devant Zimmer le 30 janvier 1779 avec Philippe Demessieur son premier mari, contrat de mariage entre Georges Andretter et Brigitte Andres passé devant Lacombe le 1 thermidor 5, registres de mariage de la ville de Strasbourg le 7 messidor 13, testament de Georges Andretter reçu Bossenius le 18 novembre 1809, inventaire dudit Andretter par Me Lex le 25 avril 1822
Adjudication Me Bossenius le 16 janvier 1806 une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 à la requête de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte. Par acte passé à la Chambre des Contrats le 10 novembre 1701 Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner ont acquis d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach revendeur et d’Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier, deux tiers indivis de la maison, par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 août 1702 ils ont acquis l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier
Désignation des immeubles à vendre. I. une maison d’habitation avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue d es Chandelles n° 6, d’un côté Henri Dietzel, cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière le Sr Bieth & Martin Mohr
II. une maison avec petite cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker
Titres de propriété, la maison rue des Chandelles acquise de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte par acte reçu Bossenius le 16 décembre 1806. Le Sr Strauss en était propriétaire en qualité d’héritier de ses auteurs Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner, propriétaire savoir deux tiers acquis d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach et Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier,par acte passé à la Chambre des Contrats le 10. 9.bre 1701 & l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier, à la Chambre des Contrats le 5 août 1702
la maison rue du Foulon acquis par échange de Michel Klinck, maçon, et Reine Catherine Rothenburger passé devant Me Bossenius le 14 novembre 1809, ledit Klinck l’avait acquis de Hähnel Samuel, commerçant, Me Zimmer le 24 prairial 6, ledit Samuel l’a acquis de Henri Rauscher, frippier, et d’Elisabeth Gälter par acte reçu Knobloch le 17 germinal 6, ledit Rauscher l’a acquis de Jean Frissé, instituteur, et Marie Madeleine Frissé sa fille par acte reçu Me Knobloch le 23 prairial 5, la veuve seule est devenue propriétaire à cause de la communauté et comme légataire universelle de son mari suivant testament reçu Bossenius le 18 novembre 1809
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 7-v du 11.5.
Originaire de Lichtenau en Bade, le tonnelier Jean Louis Specht épouse en 1810 Marie Hélène Gerlach, fille de batelier
Mariage, Strasbourg (n° 228, f° 116)
L’an 1810, le 29° jour du mois de mai (…) Jean Louis Specht tonnelier et brasseur agé de 32 ans domicilié en cette ville depuis un an, né à Lichtenau Grand duché de Bade le 30 janvier 1778 fils de feu Valentin Specht aubergiste au dit lieu, y décédé le 25 août 1797 et de Sophie Salomé Kautz demeurant en cette ville, ci présent et consentant, et Marie Hélène Gerlach, agée de 32 ans née en cette ville le 26 mars 1778, y domiciliée, fille de feu Jean Daniel Gerlach, batelier, et de feu Marie Thérèse Eckert décédés en cette ville le premier le 30 pluviose an 10 et la seconde le 16 Vendemiaire an quatre (…) en présence de Jean Frédéric Specht agé de 32 ans saucissier, frère de l’époux (signé) Johann Ludwig Specht (i 20)
Hélène Gerlach meurt sans postérité en 1850 en délaissant une nièce et une sœur, après avoir légué l’usufruit de tous ses biens à son mari. Elle était propriétaire avec son mari de cinq maisons rue des Chandelles
1850 (24.5.), Strasbourg 9 (99), Not. Becker n° 4620
Inventaire après le décès de D. Hélène Gerlach épouse du Sr Louis Specht, ancien tonnelier à Strasbourg où elle est décédée le 7 mai 1850
L’an 1850 le vendredi 24 mai à trois heures de relevée. A la requête 1° du Sr Louis Specht, ancien tonnelier à Strasbourg agissant 1) à cause de la communauté de biens légale qui a existé entre lui et De Hélène Gerlach son épouse défunte ä laquelle il s’était marié à Strasbourg dans le courant de l’année 1810 sans contrat de mariage ainsi que le Sr Specht le déclare, 2° et comme légataire de l’usufruit viager de tous les biens composant la succession de ladite défunte aux termes du testament public de Mad. Specht reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 4 juillet 1818 dûment enregistré,
2° Delle Marie Thérèse [[biffé] Ingweiler] Gerlach, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° du Sr Louis Ingweiller, instituteur demeurant en la même ville, agissant au nom et comme mandataire de Mad. Marie Barbe Gerlach épouse du Sr Amand Louis Joseph Merda, maître tailleur au 10° bataillon de chasseurs à pied en garnison à Wincennes, y demeurante, Lesdites dlle Ingweiller et De Merda, habiles à e sire et porter seules et uniques héritières pour portion ci-après désignée de ladite De Specht née Gerlach, leur tante et sœur germaine respectives, savoir la dlle Ingweiller pour une moitié par représentation de Marie Thérèse Gerlach vivante épouse du dut Sr Ingweiler sa mère sœur germaine de ladite De Specht et ladite De Merda héritière pour l’autre moitié de ladite défunte Mad Specht
en la maison dépendante de ladite communauté et sise à Strasbourg rue des chandelles n° 2 où la De Specht est décédée le 7 mai courant
Titres et papiers. Cote première. Acte de mariage des époux Specht, extrait des registres des actes de mariage de la Ville de Strasbourg (…) le 29 mai 1810
Cote 2. Legs par la défunte au profit du Sr Specht (…)
Cote 3. Maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de ladite communauté. Onze pièces dont la première est une expédition d’un contrat passé devant M° Bossénius, notaire à Strasbourg le 14 juin 1813, enregistré et par lequel le Sr Xavier Zimmermann, fruitier, et D° Catherine Schock, son épouse demeurant à Strasbourg ont vendu aux dits St et D° Specht une maison avec dépendances sise à Strasbourg, rue des chandelles N° 1, moyennant le prix de 4000 francs, à compte duquel les acquéreurs ont payé aux conjoints Zimmermann la somme de 1000 francs dont ledit contrat contient quittance. La deuxième pièce est (une quittance). Les huit dernières pièces sont autant de titres authentiques relatifs à la propriété de ladite maison. Le Sr Specht déclare que le 7 mai 1850, jour du décès de M° Specht, il était dû pour loyer de ladite maison la somme de 67 francs 13 centimes
Cote 4. Maison sise dans la même rue N° 2 dépendant de ladite communauté (…)
Cote 5. Maison sise dans la même rue N° 4 dépendant de ladite communauté (…)
Cote 6. Maison sise dans la même rue N° 5 dépendant de la communauté (…)
Cote 7. Maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de la communauté. Sept pièces de la cote 7 dont les deux premières sont deux contrats d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831, enregistré, par lequel le mandataire du Sr Jean Georges Schupp tisserand demeurant à Ratzenried et consors a adjugé définitivement au dit Sr Specht une maison avec dépendances situé à Strasbourg rue des Chandelles N° 6 moyennant le prix de 5050 francs (…) transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 14 mai 1831 vol. 245 n° 42 (…) Le Sr Specht déclare qu’au jour du décès de Mad. Specht il était dû pour loyer de ladite maison une somme de 138 francs
Cote 10. Contributions. (…) I. A raison des contributions des portes et fenêtres 1) de la maison sise à Strasbourg rue des chandelles N° 1 pour une somme de 39 francs
2) de la maison sise dans la même rue N° 2 pour une somme de 45 francs
3) de la maison sise dans la même rue N° 4 pour une somme de 33 francs
4) de la maison sise dans la même rue N° 5 pour une somme de 45 francs
5) de la maison sise dans la même rue N° 6 pour une somme de 57 francs
acp 391 (3 Q 30 106) f° 111-v du 1.6. (succession déclarée le 7. 9.bre 1850) Meubless estimée 732, argent comptant 1600
acp 396 (3 Q 30 111) f° 10-v du 7.11. – Communauté. Une Maison à Strasbourg rue des chandelles N° 1, même rue N° 2, même rue N° 4, même rue N° 5, même rue n° 6
Diverses parcelles de pré ban de Strasbourg canton Roederersfeld – Passuf estimé 445
1850, acp 391 (3 Q 30 106) f° 38-v du 10.5.
Me Hickel 4 juillet 1818
Testament – Hélène Gerlach épouse Louis Specht tonnelier
Jean Louis Specht meurt en 1856 en délaissant des héritiers collatéraux. La description des titres renvoie à l’inventaire précédent.
1856 (13.2.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7018
Inventaire après le décès du Sr Jean Louis Specht, en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg où il est décédé le 26 janvier 1856.
L’an 1856 le Mercredi 13 février à deux heures de relevée, à la requête 1° de M. Jules Edouard Jaeglé, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant en son nom et comme mandataire de suivant procuration passée en minute devant M° Becker le 11 février courant dûment enregistrée a) de De Marguerite Salomé Schilling, femme du Sr Jean Adam Lutz, charron, b) de delle Julie Salomé Kerlen, majeure, sans état, c) de delle Elisabeth Kerlen aussi majeure sans état, d) de dame Frédérique Kerlen femme du sieur Mathias Durbnan garde forestier, e) de dame Sophie Dorothée Kerlen femme du sieur Jean Michel Schielé, journalier, f) du sieur Valentin Specht, boucher, g) et de delle Marguerite Salomé Specht, majeure sans état, Tous demeurant à Lichtenau (grand duché de Bade),
2) de delle Julie Specht, majeure sans état demeurant à Strasbourg, 3) de Mad. Caroline Specht, demeurant à Strasbourg veuve du Sr Jean Michel Doerfer, en son vivant tonnelier en la même ville, 4) de De. Marguerite-Barbe Specht, demeurant également à Strasbourg, veuve du Sr Jean Jüngling, en son vivant boucher en la même ville, 5) le sieur Frédéric Bill, journalier demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur légal de Sophie Bill enfant mineure issue de son mariage avec De. Sophie Dorothée Specht son épouse défunte, Et en présence du Sr Michel Brenner, boulanger demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure Bill
Lesdits De. Lutz, deux dlles Kerlen, De. Durban, De. Schielé, Valentin Specht, deux dlles Specht, De. Doerfer, De. Jüngling et mineure Bill habiles à se dire et porter seuls héritiers pour les parts et portions ci après désignés de feu le sieur Jean-Louis Specht en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg leur oncle et grand’oncle respectif, savoir, I. la De Lutz pour un quart par représentation de sa mère feu De Marie Salomé Specht femme du sieur Chrétien Schilling en son vivant boucher à Lichtenau, sœur germaine du défunt Jean Louis Specht défunt, II. lesdites deux dlles Kerlen, De Durban et De Schiele ensemble pour un quart ou chacune un 16° par représentation de leur mère feu De Marie Marguerite Specht, femme du Sr Philippe Jacques Kerlen, en son vivant tailleur d’habits à Lichtenau, autre sœur germaine de feu ledit Sr Jean Louis Specht, III. lesdits sieur Valentin Specht et deux demoiselles Specht ensemble pour un quart ou chacun pour un 12° par représentation de leur père, feu le sieur Jean-Jacques Specht en son vivant boucher et aubergiste à Lichtenau, frère germain de feu ledit Sr Jean Louis Specht, IV. Et lesdites De Doerffer, De Jüngling et mineure Bill ensemble pour un quart ou ou chacune pour un 12° par représentation de feu le Sr Jean-Frédéric Specht en son vivant charcutier à Strasbourg, autre frère germain du défunt Sr Jean Louis Specht, lequel Sr Jean Frédéric Specht était père desdites Des Doerffer et Jüngling et grand père de ladite mineure Bill, étant observé que cette dernière était fille unique de ladite Dame Bill et que celle-ci était sœur des Des Doerffer et Jüngling et autre fille dudit sieur Jean Frédéric Specht
dans une maison sise à Strasbourg rue ds Chandelles n° 2 dont une partie dépend de la succession et dans laquelle ce dernier est décédé le 26 janvier dernier
Titres et papiers. Cote première. Inventaire après le décès de la De Specht, femme du défunt (…) dressé par lui [Me Becker] et 24 mai 1850.
Récolement des Titres et papiers mentionnés dans l’inventaire après le décès de la De Specht (…) Les onze pièces de la cote trois se sont aussi retrouvées en nature. Ces pièces sont différents titres de propriété et quittances relatifs à une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de ladite communauté
Les dix-neuf pièces de la cote quatre se sont également retrouvées en nature, Ces pièces sont différents titres de propriété (…) concernant une maison à rez de chaussée et deux étages, petite courn pompe commune avec la maison du Sr Rosenstiel et dépendances, située à Strasbourg rue des Chandelles n° 2
(rue des Chandelles n° 4)
(rue des Chandelles n° 5)
Les sept pièces de la cote 7 se sont retrouvées en nature, Ces pièces sont des titres de propriété, certificats hypothécaires, certificats de mention et certificats de radiation, tous relatifs à une maison avec dépendances situéé à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 faisant partie de ladite communauté
Cote deux. Louage de service. (…) acte passé devant ledit Me Becker le 7 février 1854 dont il résulte que ladite Dlle Julie Specht s’est engagée à servir feu le Sr Specht en question de cuisinière, de ménagère et se servante (…) jusqu’au décès de ce dernier
Cote trois. Testament de feu M. Specht, passé devant ledit Me Becker le 12 février 1852 et par lequel le défunt a légué par préciput et hors part à ladite Dlle Julie Specht sa nièce 1° une somme de 1300 francs (…) et une enten annuelle et viagère de 80 francs
acp 447 (3 Q 30 162) f° 92 du 20.2. (succession déclarée le 22 juillet 1856) Il dépend de ladite succession un Maison estimé 390 francs, argent comptant 1006
acp 450 (3 Q 30 165) f° 22-v du 3.5. (vacation du 24 avril) créances et loyers 1467. Le surplus concerne la description des titres et papiers
acp 447 (3 Q 30 162) f° 84 du 18.2.1856 – Testament – Louis Specht, le 12 février 1852
1856 (21.4.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7105
Liquidation communauté de biens qui a existé entre Jean Louis Specht, propriétaire à Strasbourg, décédé le 26 janvier 1854 et Hélène Gerlach son épouse décédée le 7 mai 1850
acp 450 (3 Q 30 165) f° 10 du 25.4.
Les héritiers font vendre les maisons aux enchères. Le maître maçon Jean Joseph Reiner se rend adjudicataire du numéro 6 pour 2 700 francs
1856 (6.6.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7155
Cahier des charges. Ont comparu 1) M. Jules Edouard Jaeglé, clerc de notaire demeurant en ladite ville, agissant en son nom et comme mandataire de suivant procuration passée en minute devant ledit M° Becker le 11 février dernier a) de dame Marguerite Salomé Schilling, femme du sieur Jean Adam Lutz, charron, b) de delle Julie Salomé Kerlen, majeure, sans état, c) de delle Elisabeth Kerlen aussi majeure sans état, d) de dame Frédérique Kerlen femme du sieur Mathias Durbnan garde forestier, e) de dame Sophie Dorothée Kerlen femme du sieur Jean Michel Schielé, journalier, f) du sieur Valentin Specht, boucher, g) et de delle Marguerite Salomé Specht, majeure sans état, Tous demeurant à Lichtenau (grand duché de Bade),
2) M. Louis Antoine Auguste Burckhart propriétaire demeurant à Strasbourgn agissant au nom et comme mandataire de delle Julie Specht, majeure sans état demeurant à Strasbourg (…), 3) Mad. Caroline Specht, demeurant à Strasbourg veuve du sieur Jean Michel Doerfer en son vivant tonnelier en la même ville, 4) Mad. Marguerite Barbe Specht, demeurant également à Strasbourg veuve du sieur Jean Jüngling en son vivant boucher en la même ville, 5) le sieur Frédéric Bill, journalier demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur légal de Sophie Bill enfant mineure issue de son mariage avec Dame Sophie Dorothée Specht sa femme défunte, 6) Delle Marie Thérèse Ingweiler majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 7) Et M. Jean Théodore Koerrtgé, clerc de notaire demeurant en la même villen agissant au nom et comme mandataire de Mad. Cornélie Barbe Merda épouse de M. Guillaume Caylat autrefois capitaine de voltigeurs au 67° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Paris, actuellement capitaine en retraite demeurant à Monréal (Yonne)
Lesquels comparants ont exposé, Que lesdites Dame Lutz, deux demoiselles Kerlen, Dame Durban, Dame Schielé, veuve Specht, deux demoiselles Specht, dame Doerfer, Dame Jüngling, mineure Bill, demoiselle Ingweiler et dame Caylat sont propriétaires par indivis de cinq maisons sises à Strasbourg et d’une pièce de broussailles au ban de cette ville. Que la vente de ces Immeubles étant nécessaire, le sieur Bill de sadite qualité de tuteur s’est fait autoriser de procéder conjointement avec les copropriétaires de sa pupille à la vente des immeubles suivant délibération du conseil de famille de ladite mineure prise sous la présidence de M. le juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 6 mai dernier, Que par suite d’une requête présentée par M° Roser avoué à Strasbourg au nom dudit Sieur Bill et de tous les copropriétaires de sa pupille, des immeubles dont il s’agit, le tribunal civil de première instance séant en ladite ville par son jugement rendu le 21 dudit mois de mai a homologué la délibération qui vient d’être mentionnée ett a ordonne que, sans expertise préalable, il serait devant ledit M° Becker notaire à ce commis procédé à la vente par licitation, dans les formes de la loi, des immeubles ci après désignés (…)
Désignation des immeubles à vendre. Premier lot. Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 1, tenant d’un côté à la rue de la Demi lune, de l’autre à l’immeuble ci après désigné portant le numéro 2 par devant à la rue des chandelles et par derrière au Sieur Büchel et non à l’école israélite comme le porte par erreur ladite délibération de famille
Deuxième lot. Une maison à rez de chaussée et deux étages, sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 2 (…)
Troisième lot. Une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des Chandelles N° 4 (…)
Quatrième lot. Une maison avec petite cour, échoppe & dépendances sise en la même ville et la même rue N° 5, tenant d’un côté à la maison qui vient d’autre désignée portant le numéro 4, de l’autre à celui-ci après désigné portant le numéro 6, par devant à ladite rue et par derrière à l’école israélite. Il est observé qu’autrefois les cours des maisons faisant partie des troisième et quatrième lots étaient autrefois séparées par un mur et que chacun de ces propriétés possède des latrines à l’usage exclusif des habitants de chaque maison mais que feu le Sr Specht a fait démolir la clôture et supprimer les latrines de la maison faiant partie du quatrième lot en accordant aux locataires de cette maison le droit de se servir des latrines faisant partie du troisième lot.
Cinquième lot. Une maison avec dépendances sise en la même ville rue des Chandelles N° 6, tenant d’un côté à l’immeuble qui vient d’être désigné portant le numéro 5, de l’autre le sieur Schrameck, par devant à ladite rue et par derrière à l’école israélite.
Tout ce qui, dans lesdites maisons, tient à cloux, chevilles, ciment ou ce qui d’après la loi est réputé immeuble par destination, est compris dans la vente et notamment dans la vente de la maison formant le premier lot trois fourneaux en fonte avec tuyaux & pierres,
dans celle de la maison formant le deuxième lot, un poële en fayence avec tuyaux & pierres,
dans celle de la maison formant le troisième lot, quatre fourneaux dont deux en fonte et deux en tôle,
dans celle de la maison formant le quatrième lot, quatre fourneaux en fonte avec tuyaux
dans celle de la maison formant le cinquième lot, sept fourneaux en fonte.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’établissement de propriété des immeubles à vendre, les comparans ont fait la déclaration suivante, savoir. Les immeubles ci-dessus désignés dépendent tous de la communauté légale de biens qui a existé entre M. Jean Louis Specht en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg et dame Hélène Gerlach son épouse défunte qui les ont acquis en vertu des titres ci après relatés. La moitié indivise de ces immeubles faisant partie de la succession de la Dame Specht-Gerlach est échue à la dlle Ingweiler comparante pour le moitié (soit un quart de la totalité) en qualité d’héritière pour moitié de la défunte par représentation de Dame Marie Thérèse Gerlach vivante épouse de feu le sieur Louis Ingweiler, instituteur demeurant à Strasbourg sa mère donte lelle était la seule enfant, laquelle Dame Ingweiler était sœur germaine de la Dame Specht, 2) Et à la Dame Caylar pour l’autre moitié (soit un quart de la totalité) comme seule et unique héritière de feu la Dame Marie Barbe Gerlach vivante femme du sieur Amand Louis Joseph Merda, maître tailleur au 10° bataillon de chasseurs à pied qui était elle-même héritière pour l’autre moitié de la Dame Specht-Gerlach ainsi que ces qualités sont en partie constatées par l’inventaire dressé après le décès de cette dernière par ledit Me Becker en datte au commencement du 24 mai 1850 et en partie par un acte de notoriété dressé pa M° Denogent notaire à Avallon (Yonne) le 11 avril dernier dont le brevet original dûment légalisé se trouve jointe à la minute de l’acte de liquidation susrelaté dressé par ledit M° Becker le 21 du même mois d’avril. Néanmoins l’usufruit de la moitié indivise desdits immeubles avait appartenu à feu le sieur Specht jusqu’à son décès en vertu du testament de feu son épouse reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 4 juillet 1818 enregistré.
Quant à l’autre moitié indivise des immeubles en question faisant partie de la succession de feu le sieur Specht, elle est échue savoir 1) à la Dame Lutz pour un quart (soit un huitième de la totalité) comme héritiere pour un quart du défunt par représentation de sa mère feu Dame Marie Salomé Specht femme du sieur Chrétien Schilling en son vivant boucher à Lichtenau, sœur germaine du sieur Jean Louis Specht défunt, 2) auxdites deux demoiselles Kerlen, Dame Durban et Dame Schiele ensemble pour un quart ou à chacune un 16° (soit in 32° de la totalité) comme héritieres ensemble pour un quart du même sieur Specht par représentation de leur mère Dame Marie Marguerite Specht femme du sieur Philippe Jacques Kerlen, en son vivant tailleur d’habits à Lichtenau, autre sœur germaine de feu le sieur Jean Louis Specht, 3) auxdits sieur Valentin Specht et deux demoiselles Specht ensemble pour un quart ou à chacun pour un 12° (soit un 24° de la totalilité) comme héritiers ensemble pour un quart dudit défunt par représentation de leur père feu le sieur Jean Jacques Specht en son vivant boucher et aubergiste à Lichtenau, frère germain de feu le sieur Jean Louis Specht susdit, 4) Et aux dites Dame Doerffer Dame Jüngling et mineure Bill ensemble pour un quart ou à chacune pour un 12° (soit un 24° de la totalité) comme héritiers ensemble pour un quart de feu ledit sieur Specht par représentation de feu le sieur Jean Frédéric Specht en son vivant charcutier à Strasbourg autre frère germain de feu le sieur Jean Louis Specht, lequel sieur Jean Frédéric Specht était père desdites Dames Doerffer et Jüngling et grand père de ladite mineure Bill, étant observé que cette dernière était fille unique de ladite Dame Bill et que celle-ci était sœur des Dames Doerffer et Jüngling et fille dudit sieur Jean Frédéric Specht ainsi que toutes ces qualités d’héritiers sont constatées par l’intitulé de l’inventaire de feur ledit sieur Jean Louis Specht dressé par ledit M° Becker en datte commecement du 13 février 1856 ou denier.
Lesdits sieur et Dame Specht défunts étaient devenus propriétaires des immeubles à vendre de la manière suivante. (…)
La maison formant le quatrième lot (…)
La maison formant le cinquième lot a été adjugée au sieur Specht pendant son mariage par le mandataire de Jean Georges Schupp tisserand demeurant à Ratzenried (Wurtemberg) et de Gall Joseph Walser, blatier domicilié à Bregens (Autriche), lesquels dans leur procuration avaient agi tant en leur nom qu’en celui de Thérèse Schupp fille majeure audit Ratzenried pour laquelle ils d’étaient portés fort, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831, transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 14 mai suivant volume 245 numéro 42 pour le prix principal de 5050 francs qui a été payé avant le 21 octobre 1834. Lesdits Sieurs Schupp et Walser & Dlle Schupp avaient recueilli la maison par eux vendue dans la succession de leur tante la dame Christine Ortmann veuve du sieur Georges Andretter vivant graissier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers aux termes d’un inventaire dressé par ledit M° Ritleng le 29 mars 1831. Les époux Andretter avaient acquis cet immeuble du Sr Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim, héritier universel du sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le 16 janvier 1806 pour le prix de 4100 francs payés comptant. Une partie dudit immeuble appartenait ainsi à la dame Andretter comme ayant été commune en biens avec feu son mari et elle était devenue propriétaire du surplus comme ayant été instituée légataire universelle par son dit mari aux termes du testament de ce dernier reçu par ledit M° Bossenius le 18 novembre 1809 enregistré le 6 avril 1822. Quant au sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte susnommé il avait recueilli l’immeuble dont il s’agit dans la succession de ses auteurs feu les époux Jean Bernard Strauss tailleur d’habits et Marie Jacobée Renner de Strasbourg. Et ceux-ci étaient devenus propriétaires du même immeuble aux termes de deux contrats passés à la ci devant chambre des contrats de la Ville de Strasbourg les 5 août et 17 novembre 1701.
Enfin l’immeuble formant le 6° lot (…)
Fixation du jour de l’adjudication et mises à prix (…) Le premier lot sur la mise à prix de 1500, Le deuxième lot sur la mise à prix de 1500, Le troisième lot sur la mise à prix de 1600, Le quatrième lot sur la mise à prix de 2000, le cinquième lot sur la mise à prix de 2000 francs
Et le lundi 7 juillet 1856 (…). L’immeuble formant le cinquième lot (…) au sieur Reiner susnommé (Jean Joseph Reiner maître maçon demeurant à Strasbourg rue de l’écrevisse n° 20) pour le prix de 2700 francs
Déclaration de command – Et le lendemain mardi 8 juillet 1856, a comparu le sieur Jean Louis Specht maître maçon (…) qu’au moment de l’adjudication de chacun des immeubles il s’est réservé la faculte de nommer son command, sinon de fournir une caution bonne et valable, qu’en conséquence de cette réserve il déclare quant à la maison n° 5 formant le quatrième lot de la vente l’avoir acquise pour Jacques Fey serrurier
Et quant à la maison n° 6 formant le cinquième lot de la vente ne pas vouloir faire de déclaration de command en ce qui la concerne mais présente à l’égard de l’adjudication de cet immeuble pour caution le sieur Joseph Christ peintre doreur demeurant à Strasbourg rue des orfèvres n° 5
Cahier des charges, acp 451 (3 Q 30 166) f° 20 du 11.6. – Adjudication acp 451 (3 Q 30 166) f° 88 du 8.7.
Le lundi 7 juillet, Procès verbal adjudication – La maison avec dépendances formant le premier lot des immeubles sésignés au cahier des charges a été exposé à l’enchère sur la mise à prix de 1500 francs. Il a été allumé successivement plusieurs bougies ayant chacune une durée d’environ une minute et pendant leur durée il est survenu différentes mises dont la dernière faite par le sieur Joseph Sutter marchand de charbons demeurant à Strasbourg rue des chandelles N° 16 a porté le prix de cet immeuble à 2200 francs
n° 2 André Diffiné
n° 4 Pierre Bilger
n° 5 Jean Joseph Reiner
n° 6 Jean Joseph Reiner
88-v Déclaration de command
Sr Reiner n° 5 pour Jacques Fey serrurier
n° 6 pour son compte
Suite à une surenchère, le tribunal civil adjuge la maison au même Jean Joseph Reiner pour 3 500 francs
1856 (19.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 654 (2796) n° 9 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication suivant. Adjudication. L’an 1856 le vendredi 6 juin devant M° Becker [transcrit; héritiers Jean Louis Specht Hélène Gerlach]
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 14 juillet 1856 le sieur Benjamin Levy commerçant domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le premier lot
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 12 juillet 1856 le sieur Joseph Rohfritsch journalier domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le deuxième lot
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 15 juillet 1856 le sieur dame Caroline Specht veuve de feu le sieur Jean Michel Doerffer tonnelier à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le cinquième lot (…)
La surenchère de la Dame veuve Doerffer été dénoncée à l’adjudicataire et au subrogé tuteur par exploit du 17 juillet 1856 et à M° Roser avoué des vendeurs par acte du même jour. Les trois surecnhères ont été réunies en une seule et même poursuite à la diligence de M° Roser avoué (…)
Adjudication sur surenchère. L’an 1856 le 8 août à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg M° Schneegans avoué pour M° Roser avoué constitué (…)
Le cinquième lot crié à 3308 francs, enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Picard avoué à 3500 francs
Déclaration d’adjudicataire. L’an 1856 le 8 août au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg ont comparu 1° Monsieur Joseph Achille Picard avoué près ce siège domicilié à Strasbourg 2) le sieur Jean Joseph Reiner maître maçon domicilié à Strasbourg,
M° Picard déclare que c’est pour le sieur Reiner susdit comme ayant eu commission qu’il a enchéri et s’est rendu adjudicataire moyennant 3500 francs de l’immeuble vendu aujourd’hui à la barre du tribunal civil ensuite de la surenchère faite à ce gteffe ne 15 juillet dernier par la Deme Caroline Specht veuve de feu Jean Michel Doerfer tonnelier à Strasbourg (…) Et le sieur Reiner a déclaré accepter pour lui l’adjudication prononcée au profit de M. Picard [rue des Chandelles n° 6]
Jean Joseph Reiner et sa femme Louise Blettel revendent quelques mois plus tard la maison au tourneur Georges Fœrter et à sa femme Sara Oster
1856 (2. Xbr), Me Keller – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 663 (2814) n° 9 du 9 déc. 1856
Ont comparu Le sieur Jean Joseph Reiner maître maçon et dame Louise née Blettel son épouse de lui autorisé demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au Sr Georges Foerter tourneur en bois et à Dame Sara Oster sa femme demeurant à Strasbourg
Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 6 tenant d’un côté au Sieur Schrameck, de l’autre à la propriété du Sr Fey comme acquéreur du sieur Specht, aprdevant la rue des Chandelles et aboutissant par derrière à l’école israélite
Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de ladite maison et dépendances au moyen de l’acquisition que le sieur Reiner en a faite à la barre du tribunal civil de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication sur surenchère en date du 8 août 1856, suivie d’une déclaration de command du même jour. Cette adjudication sur surenchère a eu lieu ensuite de la vente judiciaire tenue par M° Becker notaire à Strasbourg le 7 juillet 1856 à la requête des héritiers de Jean Louis Specht en son vivant propriétaire à Strasbourg et Hélène Gerlach son épouse, les noms et qualités desquels héritiers sont insérés au Cahier des charges dressé par ladite vente par ledit notaire pour ce commis le 6 juin dite année, le tout enregistré et transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 19 septembre 1856 Volume 654 N° 9 et inscrit d’office au Volume 668 numéro 111. Ladite adjudication sur surenchère a été prononcée en faveur du Sr Reiner pour le prix principal de 3500 francs (…). Feu M. Jean Louis Specht est devenu propriétaire de la maison dont il s’agit au moyen de l’acquisition qu’il en a faite durant son mariage avec dame Hélène Gerlach du mandataire de Jean Georges Schupp tisserand à Ratzenried (Wurtemberg) et de Gall Joseph Walser blattier à Bregenz (autriche) lesquels dans leur procuration avaient agi tant en leur nom qu’en celui de Thérèse Schupp fille majeure audit Ratzenried pour laquelle ils d’étaient portés fort, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831 transcrit aux hypothèques le 14 mai suivant volume 245 numéro 42. Lesdits Srs Schupp et Walser et Dlle Schupp avaient recueilli ledit immeuble dans la succession de leur tante Christine Ortmann veuve de Georges Andretter vivant graissier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé par ledit M° Ritleng notaire le 29 mars 1831. Le même immeuble avait été acquis par les époux Andretter du Se Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim, héritier universel du sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le 16 janvier 1806. Et aux termes d’un testament reçu par le même notaire le 18 novembre 1809 enregistré la Dame Andretter instituée légataire universelle de son mari a recueilli la totalité de la succession de ce dernier et par conséquent sa part en la susdite acquisition.
Etat-civil des vendeurs Reiner. Les époux Reiner déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté légale savoir la femme en premières noces et le mari en troisième. Que le Sr Reiner a été marié en secondes noces avec Elise Schauvelé décédée sans enfant le 2 avril 1856, et qu’il a été marié en premières noces avec Dame Brigitte Bieth décédée ne 15 juin 1855 duquel mariage sont issus deux enfants nommés Jean Joseph Reiner et Alphonse Edouard Reiner, tous deux sous la tutelle légale de leur père et ayant pour subrogé tuteur le Sr Laurent Hatt laitier à Strasbourg ainsi que cela est établi par l’inventaire dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg dont il ne peut citer la date pour n’en avoir l’expédition – moyennant la somme de 3500 francs
acp 455 (3 Q 30 170) f° 70-v du 8.Xbr
Jean Georges Fœrter et Sara Oster sont tous deux originaires de Schiltigheim, Jean Georges Fœrter part séjourner à Genève pour un an en septembre 1861
Registre de population 600 MW 309
Foerter, Jean Georges, né à Schiltigheim 1 Xb 20, homme marié, tourneur, luthérien, français (à Strasbourg depuis) 22 mars 1849, pp. Genève le 27. 7.br 1861, rentré le 29. 7.b 1862 & délogé rue des frères 7
id. née Oster, Sara, née à Schiltigheim le 4 février 21, femme mariée
Gulll, Marguerite, Mundolsheim 1837, fille, servante, (à Strasbourg depuis) 26 mars 1852, carte de séjour n° 622/2918, ant. Rue du Maroquin 15 pp Colmar le 17.7.1857, voir reg. des servantes
Wolff Madeleine, Stattmatten 14 avril 1838, fille, servante, (à Strasbourg depuis) 1 Xbre 1857, carte de séjour n° 1564/5671, voir reg. des servantes
Jean Georges Fœrter s’associe au brasseur Joseph Hagmann en fournissant un capital. La société prévue pour trois ans est dissoute le mois suivant.
1861 (31.10.), Me Stromeyer
Acte de société entre Joseph Hagmann, brasseur ban de Strasbourg route de Colmar, et Georges Foerter, tourneur à Strasbourg
La société aura pour but la fabrication de la bière & de la malte et aura une durée de trois ans. Le Sr Hagmann fournit sa maison et ses ustensiles, le Sr Foerter fournira une somme de 2000 francs
art. 13. la société fournira la bière nécessaire à M. Hagman pour son exploitation privée à raison de 1 fr par hectolitre de moins qu’aux autres clients.
La société a été dissoute le 26 9.bre 1861 par acte reçi M° Strmeyer
acp 503 (3 Q 30 218) f° 81-v du 6.11.
1861 (26.11.), Me Stromeyer
Dissolution de société qui a existé entre Joseph Hagmann brasseur à Strasbourg et Georges Foerter tourneur audit lieu par acte reçu Stromeyer le 31 octobre dernier
acp 504 (3 Q 30 219) f° 82 du 2.12.
Lors de la séparation de biens, la maison rue des Chandelles revient à Sara Oster
1862 (13. 7.bre), Me Keller
Inventaire de séparation de biens entre Georges Foerter, tourneur à Strasbourg et Sarah Oster sa femme, ordonné par jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg en date du 4 août 1862
Il dépend de ladite communauté
Une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 16, estimée à 11.500
Une maison rue des Cheveux N° 3 estimée à 8500
Total 20.000, Passif 4686.
Partage des immeubles de la communauté. Il est attribué à la femme Foerter la maison rue des Chandelles n° 16. Cet abandonnement est fait à la charge par la De Foerter de payer à la décharge de la communauté a) une somme de 3400 francs à valoir sur la créance de 4000 francs suivant acte reçu Keller le 4 novembre 1861, et intérêts
au Sr Foertner la maison rue des Cheveux N° 8, à charge de payer 600 francs de la créance hypothécaire
acp 514 (3 Q 30 229) f° 34-v du 19. 7.bre
Propriétaire suivant, le chef d’orchestre Baruch Netter, originaire de Nidernai, épouse en 1875 Léonie Moch, originaire de Kolbsheim
1875 (2.6.), Me Loew
Ehe Vertrag – Baruch Netter, Orchester Chef zu Straßburg
Lisette genant Léonie Moch, ohne Gewerb zu Straßburg
Annahme der Gütergemeinschaft nach den C. C., Rücknahme desmitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 16.424
die Braut 1) Mobilien 1604, 2) Geld 24.000
gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des samtlichen Nachlasses des zuerst sterbenden, vermindert zur Hälfte wan Kinder aus der Ehe vorhanden sind und im Fall daß das überlebende sich in zweiter Ehe verheurathen sollte, so erlischt obige Nutzniesung
acp 641 (3 Q 30 356) f° 43-v du 11.6. n° 1993
Mariage, Strasbourg (n° 392)
den 15 Juni 1875. Heiraths-Urkunde von Baruch Netter, geboren zu Niederehnheim (Unter Elsass) den 12. Mai 1844, Musiker, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von Herrmann Netter, ehemaliger Handelsmann zu Straßburg gestorben den 31. August 1871 und von Fanny Klein daselbst gestorben den 3. November 1859 und von Lisette Moch, geboren zu Kolbsheim (Unter Elsass) den 30. März 1852, volljährige eheliche Tochter von Moses Moch, Viehhändler und von Rachel Marx, Eheleute zu Straßburg Christoph, hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 2. dieses Monats vor Hern Loew zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist [unterzeichnet] Netter, Moch (i 57)
Le maître taileur Pierre Geyer vend la maison à la Ville le 31 mars 1903
1904, Chandelles n° 16 (96 MW 94, dossier de la Caisse d’assainissement, 1903-1905)
Heiligenlichtergasse N° 16
Sanierungsfonds – Abtheilung III.b, Litt. F, Tit. I, No. 10.5 – Angelegt 1903, Abgeschlossen 1905
Gemeinderat verhandlungen betr. Ankauf des hauses Heiligenlichtergasse 16
siehe Akt F. I. 10.h (Heiligenlg. 12 & 14)
Le maître taileur Pierre Geyer, propriétaire de la maison, promet à la Ville de la lui vendre moyennant 20 000 marks
Straßburg 2. II. 1903
Vor dem unterzeichneten Vertreter des Bürgermeisters der Stadt Straßburg sind erschienen
1) Peter Geyer Schneidermeister Heiligenlichtergasse 16
2) Beigeordneter Dominicus als Vertreter der Stadt Strassburg
Erstere erklärt : Ich bin Eigentümer des Hauses Heiligenlichtergasse 16 zwischen Elias Weil und Lorentz auf Grund Kaufs von Notar Lauterbach. Ich erkläre mich hiemit bereit mein vorbenanntes Haus mit allem Zubehör der Stadt Strassburg zu dem Preis von 20.000 M (zwanzigtausend) M zu verkaufen. Der Preis soll am 1. April 1903 baar nach Abzug der Hypothek bezahlt werden. An Hypothekenlasten auf dem Haus neuntausend fünf hundert M (9500 M). Gläubiger sind in dem anliegenden Protokoll aufgeführt. Die Stadt Straßburg tritt am 1. April 1903 in Besitz und Eigentum [Dem bisherigen Eigentümer wird ein Wohnrecht bis zum 1. Juli 1903 bewilligt gegen eine].
Ich verlange daß die Stadt mir den I. Stock Vorder- und Hinterhaus mindestens bis zum 1. Juli 1903 gegen eine viertel jährige Miete von 310 / 87 M (sieben und achzig) M beläßt.
Ich verpflichte mich, diese Offerte bis zum 1. April 1903 aufrechtzuhalten.
Verhandelt im Amtszimmer des unterzeichneten beigeordneten Dr Schwander Vorstehende Urkundt wurde den den beteiligten vorgelesen, von denselben genehmigt unterschrieben. [unterzeichnet] P Geyer, Dominicus, Dr Schwander
Verhandelt zu Straßburg i. E. am 2. Februar des Jahres 1903 auf Bürgermeisteramte, Amtszimmer des unterzeichneten beigeordneten Dr Schwander
Vor dem Genannten als Urkundperson sind erschienen
1) Peter Geyer Schneidermeister, wohnhaft zu Strassburg, Heiligenlichtergasse 16, handelnd in eigenem Namen, dem Beurkundenden durch den Wohnungsinspektor Gillmann bekannt gemacht,
2) Beigeordnete Dominicus wohnhaft zu Straßburg, handelnd als gesetzlicher Vertreter der Gemeinde Strassburg i. E. dem Beurkundenden persönlich bekannt
Herr Peter Geyer erklärt : Ich bin Eigentümer des Hauses Heiligenlichtergasse 16 zu Straßburg, bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken, einem Seitengebäude, einem Hintergebäude mit Magazin und Hof, einerseits Albert Lorenz, anderseits Elias Weil, vorn besagte Gasse, hinten die israelitische Schule, auf Grund Kaufs von Notar Lauterbach geschlossen am 10. Februar 1892 mit Barug Netter. Auf dem Grundstück ruhen zwei Hypotheken i Gesamtbetrage von neuntausendfünfhundert Mark. Gläubige sind Herr Stiegelmann, Schildgasse 1, in Straßburg, für viertausend Mark und die Schwestern Fräulein Eichborn, Langstrasse 105, in Straßburg für fünftausend fünfhundert Mark. Weitere Hypotheken oder sonstige Belastungen sind nicht vorhanden.
Ich erkläre mich hiemit bereit, mein vorbenanntes Haus nebst allem Zubehör der Gemeinde Strassburg für den Preis von zwanzigtausend Mark zu verkaufen. Der Preis soll am ersten April 1903 bar, jedoch unter Abzug der auf dem Hause lasteden Hypotheken bezahlt werden. Mit diesem Tage tritt der Statt in besitz und Eigentum des Grundstückes.
Ich erlange indes, daß mir die Statt vom ersten April 1903 ab bis mindestens zum ersten Juli 1903 das ganze Haus gegen eine vierteljährige Miete von dreihundeertzehn Mark in Miete überläßt. die Kosten des Kaufvertrags sowie Auflassung trägt der Verkäuer.
Ich verpflichte mich, diese Verkaufsofferte bis zum ersten April 1903 aufrechtzuhalten.
Vorstehendes Protokoll ist vorgelesen, von den beteiligten genehmigt und von ihnen eigenhändig unterschrieben worden. [unterzeichnet] Dominicus, P. Geyer, Dr Schwander
Es besteht gesetzliche Gütergemeinschaft des code civil. Geyer hat das Haus während seiner Ehe gekauft, es ist also gemeinschaftliches Eigentum.
La vente a lieu devant l’adjoint au maire le 31 mars 1903
Kauf
Vor dem unterzeichneten Dr Schwander, Beigeordneten der Stadt Strassburg, dortselbst wohnhaft, als Urkundsperson ist in dessen Amtszimmer zu Straßburg am 31. März 1903 zwischen
der Gemeinder Strassburg, vertreten durch den Beigeordneten Alexander Dominicus wohnhaft zu Strassburg, handelnd auf Grund des Gemeinderatsbeschlusses vom 9. März 1903 einerseits
und Herrn Schneider meister Peter Geyer sowie dessen von ihm ermächtigten Ehefrau Kunigunte geb. Oberle, beisammen wohnhaft zu Straßburg Heiligenlichtergasse 16 anderseits
nachstehender Kaufvertrag geschlossen worden.
Die Eheleute Geyer verkaufen hiermit zu vollem Eigentum unter Gesamthaftung gegen Störungen, Hypotheken, Nießbrauch und sonstige Rechte an die dies annehmende Stadt Strassburg zum Zwecke der Erbreiterung der Heiligenlichtergasse das nachbezeichnete Anwesen.
Bezeichnung. Das Anwesen zu Strassburg, Heiligenlichtergasse Nr. 16. bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken, einem Seitengebäude, einem Hintergebäude mit Magazin, und Hof, einerseits von dem Anwesen Albert Lorenz, anderseits dem Anwesen Elias Weil, vorn besagte Gasse, hinten die israelitische Schule. Im Eigentumsbuch der Stadt Strassburg steht das Anwesen auf Blatt 886 auf Eheleute Geyer in Gütergemeinschaft mit Bezeichnung Flur N Nr 915, Heiligenlichtergasse 16, Hof und Wohnhaus mit 93 qm Fläche.
Auf dem beigefügten Plan des städtischen Bauamts ist dasselbe rot umrändert.
Das Anwesen soll im jetzigen Zustand, Umfang und Begrenzung mit Ausschluß jeder Haftung für Beschaffenheit und Flächenmeß, jedoch einschließlich sämtlichen den Eheleuten Geyer gehörigen Zubehör übergehen.
Eigentumsnachweis. Herr Peter Geyer verheiratet mit seiner Ehefrau unter dem gesetzlichen Güterstande des Code civil (Fahrnisgemeinschaft des § 144 pp A.G. z.Gb) kaufte das Anwesen von Barug Netter, Eigentümer zu Straßburg, laut Urkunde vor Notar Karl Lauterbach, hier, am 10. Februar 1892 Barug Netter hatte daselbe erworben von Sarah Oster zu Schiltigheim, von Tisch und Bett geschiedene Ehefrau des Schreiners Georg Faessler zu Straßburg laut Urkund des Civilgerichts zu Straßburg vom 4. August 1862, zum Verkaufe ermächtigt durch Urteil des Kaiserl. Amtgerichts zu Strassburg vom 3. Oktober 1883 zufolge Kaufakt passirt vor Notar Ritleng dem Ältern zu Straßburg den 19. Oktober 1883, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 12. November nachher, Band 2116 Br 41. Auf Grund dieses Kaufakts hatte herr Netter der Verkäuferin Sarah Oster eine lebenslängliche Rente von siebenhunderzwanzig Mark jährlich zu bezahlen, welche Rentenleistung aber aufgehört hat und weggefallen ist durch das Ableben der Rentengläubigerin, welche gestorben ist zu Bischheim am Saum im Jahr achtzehnhunderfünfundachzig. Eheleute Feissler hatten obige Liegenschaft während der zwischen ihnen bestandene Gütergemeinschaft erworben von den Eheleuten Johann Joseph Reiner und Luise Blettel zu Straßburg, durch Kaufakt vor Notar Keller zu Straßburg vom zweiten Dezember 1850 überschrieben im Hypotekenamte zu Straßburg den neunten desselben Monats Band 663 Nr. 9. Frau Sarah Oster erhalt daran obiges Immöbel zu Alleineigentum durch H Georg Faessler zugetheilt durch Akt vor genanntem Notar am 3. September 1850, geschehen nach obgemeltdeter Ehescheidung.
Bedingungen. 1) Mit den ersten April 1903 tritt die Käuferin in Besitz und Genuß des Anwesens, bis zu welchem Tage spätestens due Auflassung zu erfolgen hat.
2. Die Stadt ist jedoch verpflichtet, die Verkäufer vom ersten April bis mindestens zum 1. Juli 1903 das ganze Haus in Miete gegen einen vierteljährigen Mietzins von 310 Mark zu überlassen.
3) Die Verkäufer leisten Gewähr dafür, daß auf dem Anwesen ruhen eine Hypothek in Höhe von viertausend Mark zu Gunsten des Herrn Georg Graff, Bauführer, hier, ferner vier weitere Hypothek von fünftausend fünfhundert Mark zu Gunsten der Schwestern Fräulein Eichborn, Langstrasse 105, hier, keinerlei Hypotheken, Dienstbarkeiten, Vorzugsrechte oder sonstige Belastungen. Die Verkäufer verpflichten sich, den Hypothekengläubigern bis zum 1. April auf dem rechten Gute zu kündigen. 4) (…)
Kaufpreis. Dieses Kauf geschieht um dem Preis von zwanzigtausend Mark (…)
Str. 15/4.03 An die General Agentur der belg. Allgem. Feuerversicherungsgesellschaft Hier, Brogliepl. 9.
Str. 7.4.1903
Notiz. Das Haus Heiligenlichterg. 16 ist am 1. April 03 in Besitz u. Eigentum der Stadt übergangen (…)
Lettre de J. Stiegelmann au nom du créancier hypothécaire Georges Graff, entrepreneur en bâtiment, domicilié 9 rue de Bouxwiller
Créance d’Emma et de Julie Eichborn
Die Löschung der Hypotheken ist erfolgt & das Freischein beigebracht, 18/8.03.
Quittances du prix d’achat
Etat des locataires
Eröffnung an H Peter Geyer
Seitens des Bürgermeisteramts Abth. III wurde mit heute folgendes eröffnet.
Der Mietzins für das Haus Heiligenlichtergasse 16 wird mit wirkung vom 1 Juli 03 ab auf viertel jährlich M. 217 festgesetzt.
Die Wohnungen sind zu folgenden Mietswerten zu vermieten
Vorderhaus
Parterre 20 M ¼ jährl.
I.Stock 60 M
II. Stock 47 M
III. Stock 10 M, III. Stock 10 M, je 1 Zimmer
Hinterhaus
Kohlenmagazin 35 M
II. Stock 35 M
Sa. 217 M. pro Vierteljahr.
Das Mietverhältnis als Hauptmieter endiget mit 1. October 1904.
Gleichzeitig verpflichtte ich mich die dem Hauptmiete ortsüblich obliegenden Verpflichtungen wie Beleuchten der Treppen Reinhalten des Gebäudes zu übernehmen.
Weiter verpflichte ich mich due Wohnungen nicht höher las zu den oben festgesetzten Mietwerten zu vermieten bei Vermeidung von 30 Mark Konventionalstrafe für jeden einzelnen Übertretungsfall.
Die Kosten für Entleeren der Aborte sowie die Strassenreininung gebühret trägt die Stadt An Wassergelt trägt der Mieter die Helfte.
Straßburg 12. Oktober 03
[unterzeichnet] Peter Geyer. Zur Begl. Hörmann, Sekret.
[verso] Gegenwärtiger Mietvertrag wird hiemit auf 1. October 1905 verlängert mit der Massgabe jederzeitige voeherige gegenseitig. vierteljährlicen Kündigung.
Strassburg 4. Juli 904
[unterzeichnet] Peter Geyer. Zur Begl. Hörmann, Bureauvorsteher
Sanierungshäuser. Unterhalt
1. Heiligenlichtergasse 16
2. Löffelgässchen 3
Stadtbauamt Unterhaltungsarbeiten
Sanierungshäuser. Unterhalt
Löffelgässchen 3