28, rue des Bonnes-Gens
Rue des Bonnes-Gens n° 28 – après 1872 N 130 puis section 77 parcelle 59/29 (cadastre)
Ancienne maison impasse des Bonnes-Gens n° 8 – II 185 (Blondel), N 318 (cadastre)
Le n° 28 en mai 2012, vu de l’impasse des Bonnes-Gens
La maison sans jardin est la dernière des cinq construites côté nord de la ruelle des Bonnes-Gens (plan). Elle appartient en 1587 au charron Melchior Silberrad. Ses héritiers la vendent au jardinier Jean Jeser. Elle appartient ensuite au tailleur manant Thiébaut Braun et au journalier Marcel Bentz. Le farinier Jean Rosenstiel la reconstruit à neuf en 1715. Le notaire et receveur Jean Paul Tromer en fait une maison de rapport dont la valeur minimale passe de 150 livres en 1728 à 225 livres en 1736, indice de nouveaux travaux. Le rapport d’experts dressé en 1736 décrit une petite maison à rez-de-chaussée et un étage. Les propriétaires suivants, le boucher Jean Ackermann et son gendre passementier Jean Philippe Hægel, habitent effectivement la maison (1744-1829).
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 7
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est le pignon à quatre fenêtres à l’extrémité gauche. La cour (U’) représente (16-15) la façade occidentale sur cour puis le petit bâtiment en appentis (15-14-13) où se trouve la porte. L’arrière de l’appentis et le pignon arrière se trouvent à gauche du repère (13), le reste de la cour étant propriété du voisin. D’après le rapport d’experts rédigé en 1819, le rez-de-chaussée comprend un vestibule, un poêle et une chambre, l’étage disposé de manière comparable est surmonté de deux chambres et d’un grenier, le petit bâtiment en appentis sert d’écurie.
La maison porte d’abord le n° 48 du Faubourg de Pierre (1784-1857) puis le n° 8 de l’impasse des Bonnes-Gens.
Suite aux destructions dues au siège de 1870, les parcelles à l’extrémité nord du Faubourg de Pierre sont redécoupées. Le sol de l’ancienne maison est en partie annexé à la rue et en partie au 28, rue des Bonnes-Gens. Le nouveau bâtiment qui est construit sur le sol commun au 65, rue du Faubourg de Pierre comprend des bandeaux entre les étages et des balcons disposés symétriquement à l’axe central. Le terrain est séparé à partir de 1930 en deux parties, le propriétaire de la maison Faubourg de Pierre n’est plus le même que celui de la maison rue des Bonnes-Gens.
janvier 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1621 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Melchior Silberrad, charron, et (1578) Madeleine Brumter – luthériens | ||
1634 | v | Jean Jeser, soldat puis jardinier, et (v. 1625) Marie Heller, remariée à Antoine Zix de Mundolsheim – luthériens |
1657 | v | Jean Jacques Schwendt, mousquetaire, et (v. 1653) Madeleine Koch – luthériens |
1658 | v | Thiébaut Braun, tailleur, et (1641) Catherine Martin – luthériens |
1674 | v | Marcel Bentz, journalier, et (1670) Anne Jud – luthériens |
1706 | h | Laurent Bentz, journalier, et (1701), et Salomé Münck – luthériens |
1706 | v | Michel Huber, jardinier, et (1677) Marie von Trienbach – luthériens |
1714 | v | Jean Rosenstiel, boulanger et farinier, et (1710) Salomé Botz – luthériens |
1720 | v | Jean Paul Tromer, notaire et receveur, et (1693) Sophie Catherine Otto – luthériens |
1744 | v | Jérôme Ackermann, boucher, et (1730) Catherine Huck – luthériens |
1775* | v | Jean Philippe Hægel, passementier, et (1770), et Marie Marguerite Ackermann – luthériens |
1819 | adj | Thiébaut Zeiter, maréchal ferrant, et Madeleine Schrœder |
1823 | v | Michel Zeiter, maréchal ferrant, et (1823) Marguerite Kantzer |
1872 | Frédéric Gluntz boulanger | |
Auguste Beck, couvreur | ||
1917 | v | Adolphe Auguste Beck et Wilhelmine Burckhardt |
1946* | Jules René Martin | |
1947* | Léon Lucien Engel et son épouse Wohlhuter | |
1949* | René Klein, commerçant |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 130 livres en 1706, 150 livres en 1728, 225 livres en 1736
(1765, Liste Blondel) II 185, Jerôme Ackermann
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 318, Zeiter, Michel – maison, sol – 0,74 are
Livres des communaux
1587, Livre des communaux f° 455
Les enquêteurs indiquent en note que Jean Melchior Silberrad est propriétaire de cinq maisons adjacentes dans la ruelle des Bonnes-Gens
In dem Allmend gäßlin darneben Daß Guttleutt Gäßlin genandt.
Hanß Melchior Silberradt Der Wagner hatt neben seinem Hauß dahinden In dem Guttleüth Gäßlin da Barthel Rell der Zimmermann Innen wohnt, ein Schopff gebawen xxvij schu lang, xvii= schu breÿt, darunder ein Schweinstall, vnd ein Profeÿ, Bessert für das Niessen j lb. iiij ß d.
Derselb Hanß Melchior Silberradt hatt auch ane berürtem seinem Hauß da Barthel Rell der Zimmermann Innen sizt ein Vsstoß xxxvi= schu lang, ix Zoll herauß, Darneben Vnden ein Schweinstall ix= schu lang, vij schu breÿt, Bessert & v ß iiij d.
Vnd hatt Inn dem Gäßlin das Allmend mit Mist verschlagen, Beßert dar für ij ß d.
Nota. Hanß Melchior Sÿlberradt hatt Inn disem Gäßlin fünff heüser an einander, Weÿl dann diser Schopff dar Zwischen ligt, vnd vermuttlich Zu sein Eÿgenthumb gehörig, so bleibt Zu Vuckh geschriebenes i lb. 4 ß für dißmal biß auf weÿterm bescheÿdt Instehen. Hatt also auch Zur Zeÿt nichts darfür geben, Vndt weÿl Er einmahl für alle mahl bestreÿtten will, das der Plaz darauff diser Schopff und Schweinstall gebawen Eÿgenthumb Vndt Kein Allmend seÿe, So Ist Er deßwegen für die herrn Dreÿr vff den Pfenningthurn gewiesen worden.
Description de la maison
- 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres, une petite cuisine, un vestibule et une porcherie, le tout estimé avec une petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 300 florins
- 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres, une petite cuisine, au premier étage deux chambres et une porcherie, le tout estimé avec une petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
- 1819, Rapport d’experts
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des bonnes Gens, fait partie de la rue du Faubourg de Pierres
nouveau N° / ancien N° : 95 / 48
Haegeli
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 91 case 2
Zeitler, Michel à Strasbourg
N 318, maison, sol, rue des bonnes gens 48
Contenance : 0,74
Revenu total : 36,38 (36 et 0,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 319 case 1
Zeitler, Michel, faubourg de Pierre 28
1872 Gluntz Frédéric boulanger à Strasbourg
N 318, maison, sol, Impasse des bonnes gens 8
Contenance : 0,74
Revenu total : 36,38 (36 et 0,38)
Folio de provenance : (91)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 33 p. 716 case 5
Voir auparavant 65, Faubourg de Pierre
Parcelle, section 77, n° 59/29
Canton : Gutleutgasse N° 28 – Rue des Bonnes Gens
Désignation : sol, maison
Contenance : 1,37
Revenu :
Remarques : 1931 aug. p. 710 c. 3
(croquis 1248)
(Propriétaire), compte 1797
Beck August
1917 Beck Adolph August u. Ehefr. Wilhelmine geb. Burckhardt
1946 Wohlhuter Martin Jules René
1947 Engel Léon Lucien et son épouse
1949 Klein René, commerçant
(2389)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (p. 54)
48
Pr. Hæckel, Catherine, veuve – Miroir
lo. Zainler, Phil. Henry, fendeur de bois – Jardiniers
lo. Kuntz, Jean, Journalier – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Gutleutgasse (Seite 55)
(Haus Nr.) 28
Gebel, Wwe. 0
Hausknecht, Büglerin. 0
Wickersheimer, Apothek. 0
Beck, Postassistent. 1
Orticani, Kunstmaler. 1
Schmitt, Buchbinder. 1
Dreyfuss, Kaufmann. 2
Laemmle, Schneiderm. 3
Moschler, Strassenbahn-Sekretär. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 651 W 262)
Bonnes-Gens n° 28 (1903-1969)
Voir aussi le dossier du 65, rue du Faubourg de Pierre
Hormis l’autorisation de poser une enseigne en 1903, les quelques pièces du dossier ont trait à l’entretien courant.
Sommaire
- 1903 – J. Læmmle demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment note qu’il n’y a encore aucune enseigne. – Autorisation
- 1944 (janvier) – L’architecte Charles Krebs demande à la Police du Bâtiment de visiter l’appartement du troisième étage où le locataire qui a installé une salle de bains a relié le conduit de son appareil à gaz au conduit de fumée. Le locataire fait séparer les deux conduits.
- 1959 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire René Kling (rue du Maréchal Foch à Saverne) de faire des travaux : la gouttière perforée laisse tomber l’eau sur la voie publique, des fragments de balcon menacent de tomber, il manque des charnières aux volets.
- 1958 – René Kling est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Prolongations jusqu’en mai 1969.
Relevé d’actes
Le Livre des communaux de 1587 montre que le charron Jean Melchior Silberrad est propriétaire de cinq maisons ruelle des Bonnes-Gens. Il épouse en 1578 Madeleine, fille de Nicolas Brumter
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 244-v)
1578. Dominic. II Post Epiph. Hanß Melchior Silberrad der wagner vnd Margretha Brumbder Clausen nachgelaßene tochter. Eingesegner an Zinstag den 28. Januarÿ hora 9. (i 128)
Jean Melchior Silberrad et Madeleine Brumter se portent garants d’un emprunt fait par leur fils Jérémie Silberad qui tient l’auberge au poêle des Bouchers
1623 (ut spâ [iiij. Februarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 449 f° 111
(Inchoat. in Prot. fol. 103.) Erschienen h. Jeremias Silberad hauptkhan vff d. Metzig. Zunfftstuben burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Philippß Jacob Erhardt goldtschmÿdts burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 100 pfund
deßen Zu mehr. & So seind auch persönlich erschienen h hannß Melchior Selberrath vnd Margrede Brumptin sein eheliche haußfr. obernants Bekhenners eltern vnd haben sich vnver. für sich & mit sampt Ime Bekhenner Ihrem Sohn Zu rechten bürg. mit: und und selbst schuldner und selbst Zahler vnver. gesetzt vnd gemacht
(disse gegenh. v.schrbg. Ist vß geheÿß bed. Parth. weg. eins Neuen vertretten p.nt in Reg. 1624. fol: 160 cassirt, Act. 3. Aprl. 1624.
Les héritiers de Jean Melchior Silberrad vendent la maison 175 livres au jardinier Jean Jeser. En marge, quittance accordée à Marie Heller veuve de Jean Jeser et femme d’Antoine Zix de Mundolsheim en 1640 et à Laurent Bentz en 1706.
1634 (ut spâ [14. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 520-v
(Protocollat. fol. 92.) Erschienen ut spâ [H. Johann Petrus Gündel Nots. Alß Eheuogt Susannæ Sÿlberradin, Item Jonas Andreß von Fessenheim seidensticker alß Vogt Jeremiæ Sÿlberradts s: Kinder vnd Lorentz Roser der Küeffer Alß Vogt weÿ: Niclauß Welten see: Kindern], vnd dann H Paul Ansorg alß Vogt weÿ: hanß Melchior Sÿlberraden deß Jüngern Alten grossen Rhats v.wanten s: Kindern mit beÿstand H Johann Georg Marbachen vnd H Jonä Stören, Alß vß eines Ers: grossen Rhatss mitel hierzu Insonderheit v.ordnet (verkaufft)
hanß Jeser dem gartenmann
hauß vnd hoffstat höfflin vnd gärtlin, mit allen & alhie An Steinstraß im Gutleütgäßlin neben Lux Bauren gartner & Adolff huck auch gartner, hind. vf erstbents. Hucken, so freÿ, ledig, eig, Vnd were diser Kauff geschehen per 350. fl a 15. bz.
[in margine :] Erschienen hannß Melchior Weld der Kieffer mit beÿstand Lorentz Rosers deß Küeffers und Sibner Gerichts Beÿsitzers, seines geweßenen Vogts, hatt in gegensein Mariæ Hellerin hanß Jesers deß Käuffers wittibin anietzo Anthoni Zixen von Munolßheim Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts (…) Act. 13. 9.br. a° 1640.
[in margine, f° 521] Erschienen Paul Hellwig Goldarbeiter alß Ehevogt Mariæ Salome gebohrner Freÿin* dere hievorbemente 40 fl. capital gehörig hatt in gegensein Lorentz Bentzen, als possessoris hievorged. im guthleuth gäßlein gelegenen haußes (quittung) act. d. 10. Julÿ 1706.
Jean Jeser et sa femme Marie font baptiser Jean Michel en 1626. Le père est alors soldat, il sera jardinier au baptême du troisième enfant en 1631.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135)
1626. Eod.[12. Jan.] Pater Hanß Jeyser j. soldat, Mater Maria, Infans Hanß Michel
Compatres Michel Freyder d. goldschmidt, Johann Dÿler Musterschreiber v. J. Maria Elisabetha H. Philipß Jacob Monstroler von Schabeneck Statthauptmann Tochter (i 70)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le soldat de la garnison Jean Jacques Schwendt qui a bonne réputation à acquérir une petite maison ruelle des Bonnes-Gens. Il déclare qu’il va demander le droit de bourgeoisie (il ne sera pas porté au livre de bourgeoisie)
1657, Conseillers et XXI (1 R 140)
Hanß Jacob Schwendt Vm Hauskauff
(f° 26-v) Sambstag d. 14. Febru: – Hanß Jacob Schwendt Vm Consens
Hanß Jacob Schwendt Quardi Knecht Vberreicht per Wild. Vnd.ge supplication Vm g.sens d. Ein Heußlin In d. Steinstraß Im Guthleuthgäßlin gelegen Erkeüfflich an sich bringen möge.
Erk. Soll ein parth. deputirt werd. die erkundigung einzieh.
(f° 27-v) Johan Jacob Schwendt Consens – H. XV.er Weßner vnd H. Garing referiren, d. haß Jacob Schwendt der Quardi Knecht Ein guhtes Zeignuß Vnserer Religion, auch ehestes inn d. Burgrecht sich Anzumelden entschloß. Stellen es Zu Mh. ob Ihme In seinem Desiderio ratione deß haußkauffs Zu gratificiren. Erk. Quoad sic.
Marie, femme d’Antoine Zix de Mundolsheim et bourgeoise de Strasbourg vend la maison 65 livres au mousquetaire Jean Jacques Schwend
1657 (14. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 94-v
(Prot. fol. 19.) Erschienen Maria, Anthoni Zixen von Munolßheim Eheweib, Bürgerin Zu Straßburg, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch H Paul Reicharts Burgers alhie
in gegensein Hannß Jacob Schwend. deß Musquetierers alhie, und Zwar vff den von Herren Rhäten und XXI. heut dinßtag ertheilten obrigkeitlich. Consens
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen & in Vorstatt Steinstraß im gutleuth gäßlin, einseit neben Peter Günther, anderseit neben weÿl. Adolph Huckh seelig. wittib und Erben, hind. vff erstermelte Huckhische Wittib und Erben stoßend gelegen, so noch umb 20. lib. obgemeltem H Reicharten verhafftet – umb 45. lib
Cité comme « mousquetaire à Wasselonne » en 1651. Jean Jacques Schwend et Madeleine Koch font baptiser leur premier enfant à Strasbourg en avril 1656.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 497, n° 38) 1656. Johann Jacob Schwend der Soldat, Vndt Magdalena Köchin sein uxor
Anna Maria filia baptizabatur Mittw. d. 17.t Aprilis hora 2.a
Gevattern. Johann Caspar Immler, der Metzger von Waßlenheim, Fr. Helena H. Sebastiani Schmid S. S. Theol. doctoris uxor, Maria Hannß Börschen des Gartners eheliche haußfr.
Jean Jacques Schwend acquerra peu après une autre maison rue de la Soupe à l’Eau que lui-même, pensionnaire à l’hôpital, et ses enfants vendent en 1687
1687 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 376
hans Jacob Schwend, gewesener Corporal und ietzmahliger Pfründer in dem Mehrern Hospital allhier, Philipß Schwend der leinenweber und Schirms Verwanthe, Anna Maria Schwendin, Andres Hausers deß Kieffers und Burgers zu Collmar eheliche Haußfrau, ferner Anna Catharina Schwendin, noch ledigen stands, und Sie alle auch von wegen hans Carl Schwenden, deß ledig. Schuhmachers ihres respect. leiblichen sohns und bruders wegen deßen Sie de rato & grato cavierten
in gegensein H. Joh: Melchior Zieglers, deß Specirierers, bekanten daß Er hans Jacob Schwend alß Vatter und Sie Philipß, Anna Maria und Anna Catharina deßen Sohn und töchtere alle für sich selbsten
Hauß und hoffstatt sambt einen hind. daran gelegenen Gärttlein, auch allen deren gebäuen begriffen rechten Zugehördten und gerechtigkeit. allhier in der Vorstatt an steinstraßen beÿ alten dreÿ Zehen graben, einseit neben Johann Georg Zittelin dem Krempen, anderseit neben H. Johann Gumbrecht dreÿern deß Umbgelds hinden auff – deß Garttners Garten stoßend gelegen – umb 75 pfund
Le manant Thiébaut Braun de Schiltigheim est autorisé à acquérir une petite maison ruelle des Bonnes-Gens. Il déclare qu’il s’inscrira bourgeois dès que ses moyens le lui permettront (il ne sera pas porté au livre de bourgeoisie)
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
Dieboldt Braun Vm Consens. 91. 93.
(f° 91-v) Sambstag d. 22. May – Dieboldt Braun Vm Consens
Dieboldt Braun Von Schiltigheim berichtet per Wildt Daß Er Vorhabenß eine geringe behaußung alhier keüfflich an sich Zu bringen, Bitt Vm consens.
Erk. Soll H. deputirt Werden die bericht einzieh.
H. XV.er Weßner Vnd H. Olter
(f° 93-v) Montag d. 24. Maÿ – Dieboldt Braun Vm Consens
Dieboldt Braun Schneider Zu Schiltigheim vberreicht p. Wildten vnderth. Anbringen vnd bitt vmb consens ein hauß so inm Guhtleuth gäßlein in der Steinstraß alhier gelegen, Zu erkauffen wolle, Er, so bald Er beßer beÿ mitteln sein wird, das Burgerrecht erkauffen.
Erk. willfahrt
H. XXI. Mülb et H. Mattheuß Schmidt
Le mousquetaire Jean Jacques Schwend vend la maison 100 livres au tailleur Thiébaut Braun et à sa femme Catherine
1658 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 228-v
(Protocoll. fol. 33.) Erschienen hannß Jacob Schwindt Musquetirer undt hießiger guarnison
in gegensein diebolt Braunen des Schneiders und Catharinæ seines Eheweibs beeder Von Schiltigheim – und Zwar uf den Von Hhn Rhäten und XXI. den. 24.ten Maÿ iüngsthien ertheilten Obrigkeitlichen Consens
Hauß, Hoffstatt, Höfflin, mit allen deren Gebäwen & alhie in Vorstatt Steinstraßen im guttleuth Gäßlein, einseit neben Peter Güntern, Gartnern, anderseit neben wie auch hinden uff weÿl. Adolph Huckhen seel. wittib undt Erben stoßend gelegen so noch umb 20. lb Hn Paul Reichardten Verhafftet (übernohmen) – umb 80. lb
Originaire de Kleinfranckenheim, Thiébaut Braun épouse à Schiltigheim en 1641 Catherine Martin native d’Offendorf
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 13)
1641, 2. Februarÿ. Dieboldt Braun der Schneider, Diebold Braunen von Kleinfranckenheimb hinderlaßener Sohn Vnd Jungfr. Catharina Martins Georgen von Offendorff hinderlaßene dochter (i 9)
Tailleur et manant, Thiébaut Braun vend la maison 120 livres au journalier Marcel Bentz et à sa femme Anne
1674 (4. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 540-v
Diebold Braun der Schneider Schirms Verwanther alhier
in gegensein Martzolff Bentzen deß Tagners und Annæ beÿder Eheleuth
hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen weithen, Zugehördten, Rechten im guttleuth Gäßlein, einseit neben hannß Argen Schirms Verwanthen, anderseit neben Jacob Dräsen dem Tagner, hinden uff weÿl. Adolph Huckhen geweßenen Gartners nunmehr seel. nachgelaßene wittib stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 20. lb herrn Paul Reichardten E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzern Verhafftet – umb 100. lb
[in margine :] Erschienen Salome hacquevillin gebohrne Rueffin wittib, So ohnbevögtigt, So dann Hannß Jacob Rueffen der Saÿler alß Vogt Weÿl. Susannæ gebohrner Rueffin, mit Hannß Jacob Bleÿfuesen seÿlern ehelich erziehlt: und nachgelaßener Kinder, hievor ged. Rueffen deß Cessionarÿ hinterlaßene respec. Tochter Und Enckel, denen die hie Vor cedirt 50. lb Kauffschillings rest allein Von demselben erblich Zugefallen seÿen, haben in gegensein Lorentz Bentzen Vorged. Martzolff Bentzen Nun seel. Sohns und eintzig. Erben (quittung) act. d. 10.ten Julÿ 1706.
Fils du jardinier Laurent Bentz, Marcel Bentz épouse en 1670 Anne Jud, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 200)
1670. Dom. Post Novum Annum 2. Januarÿ. Martzolph Bentz, der Taglöhner, Weÿl. Lorentz Bentzen deß Garttners Vnd Burgern nachgel. Ehl. Sohn, Vnd Jfr. Anna weÿl. Clauß Juden deß Gartners Vnd Burgers allhier nachgelaß. ehl. Tochter. Copulati Mont. 10. Januarÿ (i 214)
Le jardinier Jean Murr vend moyennant 5 livres à Marcel Bentz un terrain à l’arrière de sa maison qui est la dernière d’une rangée de cinq
1688 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 655-v
hans Murr, Garttner an Steinstraß
in gegensein Marzolff Bentzen, deß taglöhners [unterzeichnet] Martz bentz
Einen lären platz /:ohngefehrt Sechs schuh lang und Sechszehn schuh breit:/ hinden an sein deß Verkaüffers hoff, hind. seiner an Steinstraß einseit neben hans Martin leichinger dem Seiler and.seit neb. 5. andern haüßern gelegener behaußung, in der welch. Fünfft. sein deß Kaüffers hauß, welches seinen eingang im Gutleuthgäßen hat d. hind.ste ist, und hind. auch auff d. gekaufft. platz stoßet, geleg. – umb 5 pfund
Marcel Bentz hypothèque la maison au profit du jardinier Michel Drens
1706 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 120-v
Martzolff Bentz Taglöhner
in gegensein Michel Drenß Gartners ahn Steinstraß – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier in der Guthleuthgaß, einseit neben Jgfr. Dieboldin anderseit neben Joh. Ulrich Haß seÿlern hinten auf besagten Haßen
Anne Jud meurt en 1706 en délaissant un fils. Les experts estiment 130 livres la maison dont la propriété n’est justifiée par aucun titre. La masse propre au veuf s’élève à 108 livres. L’actif de la communauté s’élève à 53 livres, le passif à 53 livres.
1706 (31.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 9) n° 205
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güttere, so weÿl. die tugendsame Anna Bentzin gebohrne Judin deß bescheidenen Marzolff Bentzen Garthenmann und taglöhners alhier zu Straßburg geweßene ehel. haußfraw seel. nach ihrem den 6. Januarÿ dießes jüngst angetrettenen 1706. Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsamen Lorentz Bentzen Gartenmanns v burgers alhier der Verstorbenen Seel. mit Vorbenanten Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erzeugten Sohns alß Ihres ab intestato nachgelaßenen einigen Erbens inventirt und ersucht – Actum in der königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 31. Martÿ anno 1706.
Es ist Keine Eheberedung noch Codicill Vorhanden.
In einer in der Statt Straßburg ahne der Gutleuth gaßen gelegenen In dieß Verlaßenschafft gehörigen vnd hernach beschriebenen behausung befunden word. wie Volgt.
In der Cammer A, In der Cammer B
Eigenthumb ahne einer behaußung. Ein hauß Vnd höfflein, so nebst allen andern deßen Gebäwen, Weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg dero Vorstatt Straßburg ahne dem Guthleütgäßel einseit neben Mstr. Ulrich Haaßen dem Seÿlern anderseith neben Jungfer Dieboldin, hinden auff Vorgedachten Ulrich Haaßen stoßend, Davon gehen Jährlichen Decembris 3. lb d Zinnß weÿ: Jacob Rueffen deß geweßenen Seÿlers seel. Erben so in Capital ablößig mit 65. lb. Ferner 1. lb d Zinnß gibt mann Jahrs auff Joh. Bapt: H. Paul Helbig dem Goldschmidt so in hauptguth anzulößen mit 20. lb, So dann 1 lb 5 ß d Zinß reicht mann Jährlichen auf Weÿhenachten Michel Trenßen dem Garthner ahne Steinstraß ablößig mit 25. lb. Summa der auf solcher behaußung hafftender beschwehrten trifft 110. lb. Sonsten freÿ Ledig und eigen und über obige beschwerden durch der Statt Straßburg geschwornen herren Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung sub dato 30. Martÿ 1706. annoch æstimirt pro 20. lb d. Darüber hat sich für dießes mahl nichts schrifftliches befunden.
Abschatzung den 30. Martÿ 1706. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Martzloff bentz taglöhner ist eine behausung alhier in der Statt Strassburg in der Steinstraß guthleuth gaßßlein gelegen einseits neben Meister Ulrich Haaß Seÿler anderseits neben der Jungfraw dieboltin hinden auch auff Vorgedachten Haaß stoßend Welche behausung und höfflein sambt aller gerechtigkeit solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ hundert und Sechzig Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 32, Sa. Silbergeschmeidts 6 ß, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 20, Summa summarum 53 lb – Schulden 53 lb, Compensando 7 ß
La maison revient au fils Laurent Bentz qui épouse en 1701 Salomé, fille du journalier Valentin Münck : contrat de mariage, célébration
1701 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 492-v
(Eheberedung) Lorentz Bentz der ledige Taglöhner an Steinstraß mit beÿstand Martzolff Bentzen auch Taglöhners ane Steinstraß und burgers seines leiblichen vatters alß hochzeiter an einem
So dann Jgfr. Salome Valentin Mincken auch Taglöhners Und burgers allhier leibliche tochter mit beÿstand ged. Ihres leiblichen Vatters alß hochzeiterin am andern Theÿl
[unterzeichnet] lorentz bentz, Martz loff bentz, Veilten Minckh
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 109)
1702. Dominica Sept: et Sexag: proclamationi sunt Lorentz Bentz der tag Lohner Martzloffen Bentzen deß burgers und taglöhners allhier Ehl. Sohn und Jungfr. Salome, Valentin Minnckel deß burgers Vnd Taglöhners allhier Eheliche Tochter, Copulati sunt Mittw. d. 22. feb. [unterzeichnet] Lorentz bentz als hochzeiter, s das ist daß beÿ Zeichen der Jungfr. hochzeiterin (i 111)
Salomé Münck meurt en 1705 en délaissant pour héritiers ses parents avec lesquels le veuf déclare qu’il va passer une convention sur la succession. L’inventaire est dressé dans la maison du sellier Ulric Haas au Faubourg de Pierre. La masse propre au veuf s’élève à 14 sols, celle des héritiers à 30 livres. L’actif de la communauté s’élève à 19 livres, le passif à 4 livres
1705 (23.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 7) f° 167
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güettere, Un Veränderter und Veränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿlandt die Ehren und tugendsamme Salomea gebohrne Minckin, deß Ehrsam und bescheidenen Lorentz Bentzen, gartenmanns und burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr. nach ihrem den 27.ten Januarÿ dießes ohnlängst angetrettenen 1705.ten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsammen und bescheidenen Valentin Müncken taglöhners und der Ehren und tugendsamen Salomeæ gebohrner Fuchßin beeder Eheleuthen und burgern alhier Zu Straßb. als der Verstorbenenn seeligen Leiblicher Eltern und hinderlaßener rechtsmäßiger Erben mit assistentz deß Wohl Ehrenvesten rechtsgelehrten und Großachtbaren Herrn Joh: Heinrich Lang deß ältern berühmbten Notarÿ publ. Ihres erbettenen beÿsitzers Inventirt und ersucht – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 23.ten Februarÿ Anno 1705.
Bericht wegen deß Wittibers und der verstorbenen seeligen einander in den Ehestand Zugebrachten Nahrung. Zuwißen, obzwar wohlen in nechst Vorher einverleibter Eheberedung expresse versehen, daß beederseiths in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen hätte ordentlich Inventirt werden sollen, so ist solches demnach nicht beschehen, derowegen mann sich in ersuchung dießer Verlaßenschafft daß von dem Wittiber und der Verstorbenen seeligen Eltern alß dero hinderlaßener Erben darüber ertheilten bericht bedienen müßen, Welche auch weilen solche Ehe nicht Lang gewähret und also von bederseiths unveränderten Nahrung gar Wenig abgegangen, nicht Verlangt haben, daß wegen der manglend. posten die Ergäntzung in dießes Inventarium gebracht Werden solle sondern seÿndt Willens sich deßelben mit einander güethlich. Zu vergleichen.
Inn einer alhier in der Statt Straßburg ahne der Vorstatt Steinstraß gelegenen Johann Ulrich Haaßen dem Seÿler v. b. eigenthümlich zuständigen Von dem Wittiber bewohnenden behaußung befunden Worden wie Volgt
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Des Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 14 ß
Der Erben Unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 26, Sa. Guldener ring Vnd Silbergeschmeids 4, Summa summarum 30 lb
Das gemein verändert und theilbar Guth, ß haußraths 16, Sa. blumen auf dem feld 2, Summa summarum 19 lb – Schulden 4 lb, Nach solchem abzug 15 lb
Verstallung und Beschluß summa Inventarÿ 46 lb
Laurent Bentz vend la maison 175 livres à Marie Huber née von Trienbach
1706 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 502
(175) Lorentz Bentz taglöhner
in gegensein Mariæ Hueberin geb. Drienbächin beÿständlich H. hanß Nartzen G. ahn Steinstraß Dero vogts
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Steinstr. im guthleuth gässlein, einseit neben Jgfr. Dieboldin anderseit neben Ulrich Haaß seÿlern hinten auf eundem – um 175 pfund
L’acquéreuse hypothèque aussitôt la maison au profit de Marie Salomé Braun veuve Schatz pour en régler le prix
1706 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 502-v
immediate supra stehende kaüfferin beÿständlich wie daselbst [Maria Hueberin geb. Drienbächin beÿständlich H. hanß Nartzen G. ahn Steinstraß dero vogts]
in gegensein Mariæ Salome Braunin wittib geb. Schatzin beÿständlich H. Joh. Schatzen handelsmanns dero Curatoris – schuldig seÿe 200 pfund zu erkauffung infra versetzten haußes
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eÿgen
Fils du jardinier Jean Philippe Huber, Michel Huber épouse en 1677 Marie, fille du jardinier Jean von Trienbach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 270-v n° 16)
1677. Dom. Pentecostes 3. Iunÿ. Michael Huober der Gartner an St. Str. Weÿl. hn Hannß Philipps Huober Gartners an Stein Straß Vndt Burgers allhier nachgelaß. ehl. Sohn Vndt fr. Maria Weÿl. hn Hanß von Trienbach Gartners an St. St. v. burgers allhier nachgel ehl. Tochter (i 284)
Michel Huber, pauvre et misérable, demande à être admis à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux administrateurs de l’hôpital.
1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Michel Huber der gartner vmb auffnahm in den Spittahl. 171.
(p. 171) Mittwoch den 22.sten Xbris 1711. – S. nôe. Michaël Hubers burgers vnd gartners allhier Ersch. hannß Jacob Götz deßen hauß meister, jmplorant befindet sich in einem erbärmlichen Zustand vndt vor die größte armuth beÿ Ihme dergestalt. daß Er in einer Kalten Kammer Kranckh darnieder ligen müße, bittet dahero Ihen in dem hospital Zu erkennen.
Erk. wirdt das geschäfft ahne die Hrn pfleger des mehrern Hospitals ad examinandum gewießen Vndt dero dexterität überlaßen, Hr Rathherr Erhardt Vndt Hr. Rathh. Baer.
Marie von Trienbach veuve Huber hypothèque la maison au profit de Daniel Voltz, jardinier au quartier des Charrons
1713 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 167-v
Maria Hueberin wittib geb. Von Trienbach mit beÿstand H. hannß Nortzen Gartners ahn Steinstraß Ihres Vogts
in gegensein Daniel Voltzen Gartners Unter wagnern – schuldig seÿe 15 pfund
unterpfand, ein hauß cum appertinentÿs in der Steinstraß im Guthleuthgäßlein, einseit neben Jfr dieboldin anderseit neben Conrad Reiffen Metzger hinten auff eben denselben (und feld)
Marie von Trienbach veuve Huber vend la maison 150 livres au farinier Jean Rosenstiel et à sa femme Salomé Botz
1714 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 325
(150) Maria Hueberin wittib geb. Drienbächin beÿständlich hanß Nartz G. ahn St. ihres Curatoris
in gegensein Joh: Roßenstiel melmann und Salome geb. Botzin
hauß höfflein hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Steinstraß im guthleuth gäßlein, einseit neben den Dieboldischen E.E. anderseit neben Magnus dem metzger hinten auf eumdem – um 150 pfund
Fils d’un cultivateur de Mundolsheim, Jean Rosenstiel épouse en 1710 Salomé, fille du fossoyeur et mesureur de charbon Jean Jacques Botz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 20-v)
1710. d. 10. Septemb. seind Ehelich eingesegnet Word. Johannes Rosenstiel lediger Weißbeck Weiland Niclaus Rosenstiels geweßenen Burgers vnd Ackersmanns Zu Mundoltzheim nachgelaßener Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Salome Weiland Johann Jacob Bautzen gewesenen burgers und Todtenträgers auch Kohlenmessers nachgelaßener Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannß rosenstehl als hochzeder, + dießes ist der hochzeiterin Zeichen (i 23)
Jean Rosenstiel devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1710, 4° Livre de bourgeoisie f° 779
Johannes Rosenstiehl der beck, Von Mundolßheim, weÿl. Niclauß Rosenstiehl gew: ackermanns daselbst sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Salome Pautzin p. 2. gold fl. 16 ß. Wird beÿ den becken dienen. Juravit d. 25. Dito [7.bris] 1710.
Les Quinze accordent à Jean Rosenstiel le droit de vannage devenu vacant par la mort de Michel Schuber sur recommandation de la Lanterne et des Boulangers
1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
(f° 255) Sambstags den 8.ten Novembr. 1710. Johann Roßenstiehl pt° Wannenrechts
K. nôe Joh. Roßenstiehl burgers alhie, prod. Zunfftschein von E.E. Zunfft Zur Lucern vnd der Becken mit unterth. bitt Ihme das darinn enthaltenen vacirende Wannen recht Michael Schubers gn. Gedeÿen Zu laßen. Erk. Willfahrt.
Jean Rosenstiel devient tributaire chez les Boulangers le 10 décembre 1710
1710, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 91-v) Mittwochs, den 10. Decembris – Neuzünfftiger, dt 2 lb 16 ß
Johannes Rosenstiel von Mundolsheim legt Burger: und Stallschein vor, bittet umb das Zunfftrecht, will den Mehlhandel treiben. Erkant, soll vor alle Gebühr 3 lb erlegen, alsdann willfahrt.
Le farinier Jean Rosenstiel et Salomé Botz hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Brand née Schatz pour régler le prix de reconstruction
1714 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 512
Johannes Roßenstiel der Melmann und Salome geb. Botzin mit beÿstand Johann Kuglers Stattkupfferschmidts und Johann Scheurings Schloßers
in gegensein Fraun Mariæ Salome Brandin wittib geb. Schatzin so unbevögtigt mit beÿstand hrn. Ernst Friedrich Mollingers handels Manns Ihres Tochtermanns – schuldig seÿen 125 pfund, daß obiges geld zu erbauung ged. hauses gelühen
unterpfand, hauß höfflein hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, weithen und Zugehörden allhier in d. Steinstraß im gutleuth gäßlen, einseit neben dieboldischen Erben anderseit neben Magnus Metzger hinten auf ihme
Autre hypothèque au profit du marchand Jean Nicolas Gambs
1714 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 686
Joh: Roßenstiel meelmann und Maria Salome geb. Botzin beÿständlich Joh: Kugler Kupferschmidts und Joh: Scheuring schlossers
in gegensein H. Joh: Nic Gambs handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung cum appertinentÿs im guthleuth gässel, einseit neben Joh: Georg Magnus metzger anderseit neben Klupfer dem musico hinten auff ihn Magnus
Jean Rosenstiel et Salomé Botz hypothèquent la maison construite à neuf au profit de Marie Salomé Brand née Schatz
1715 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 37
Johann Rosenstiel Meelmann und Salome geb. Botzin mit beÿstand Johann Kuglers Statt Kupfferschmids Und Niclaus Leiningers Schneiders Und sigristen zu St Niclaus
in gegensein Frn Mariæ Salome Brandin Wittib geb. Schatzin mit beÿstand H. Ernst Friedrich Mollingers Handelß Manns Ihres Tochtermanns weilen Unbevögtigt – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ein neuerbautes Hauß, Höfflein, Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in der Steinstraß im Guthleüthgäßlein einseit neben Klopffer Musico et Cons. and. und hind. auff Hanns Georg Magnus stoßend gelegen,
So dann Hauß und hoffstatt cum appertinentÿs in ged. Gäßlein einseit neben Veltin Münck anderseit neben Abraham Sigfried hinten auf ged. Magnus
Jean Rosenstiel et Salomé Botz vendent la maison 225 livres au sacristain Adam Burand et à sa femme Marie Barbe Andres. La vente suivante indique que la transaction a été annulée
1716 (29. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 695-v
(225) Joh. Roßenstiel meelmann und Salome geb. Botzin beÿständlich niclaus Leininger schneiders und sigrist beÿ St Niclaus ihres vogts
in gegensein Adam Burant Sÿgrist beÿ jungen St Peter Maria Barb. geb. Andreßin
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten in der steinstraß im guthleuthgässlen, einseit neben Christoph hermanns wittib anderseit neben Valentin Minck hinten auf Bechtoldische wittib und EE – um 100 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 25 pfund
Jean Rosenstiel et Salomé Botz vendent la maison à Jean Paul Tromer, notaire et receveur de l’hôpital des Vérolés
1720 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 422
(550) Johann Roßenstiel Meelmann und Salome geb. Bozin
in gegensein hrn Johann Paul Tromers Not. publ. und schaffneÿ verwesers im Blaterhauß
eine kleine neu erbaute behausung zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Steinstraß im Gutleuthgäßlein einseit neben Johann Michael Klopffer Musicanten anderseit neben Magnus dem Metzger hinten auff Ihn Magnus – daß Sie verkäufer obiges hauß noch ein jahr lang von dato an lehnungsweiße bewohnen sollen – um 16 pfund 350 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 100 pfund
Les experts de la ville estiment la maison 151 livres lors de l’inventaire dressé en 1728 après la mort de Catherine Otto et 275 livres lors de celui de Jean Paul Tromer en 1736.
Les héritiers de Jean Paul Tromer vendent la maison 400 livres au boucher Jérôme Ackermann et à sa femme Catherine Huck
1744 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 477-v
H. Georg Friedrich Zeÿßolff der handelsmann als mandatarius seines tochtermanns H. Johann Paul Tromer Pfarrers zu Gottesweiler und erstgemelten H. Pfarrers Tromer schwester Fr. Margaretha Salome geb. Tromerin weÿl. H. Johann Melchior Erhard gewesten pfarrers zu Bischheim am Saum wittib mit beÿstand vorgemelten H. Zeÿßolff
in gegensein Hieronÿmus Ackermann des metzgers und Catharinæ geb. Huckin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Steinstraß im gutheut: gäßlein, einseit neben Johann Jacob Sommer dem kieffer, anderseit neben Magnus dem metzger hinten auff denselben – als ein vätterlichen erbguth – um 400 pfund
Originaire de Wettringen près de Rothenburg sur la Tauber, Jérôme Ackermann épouse en 1730 Catherine Huck, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1730 (27.2.), Not. Courtz (6 E 41, 461) n° 25
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafften und Achtbahren Herrn Hieronimus Ackermann dem ledigen Metzger von Rothenburg an der Tauber gebürtig, Weÿ: Michel Ackermann und Anna Maria Ackermännn beeder seel. nachgelaßenen eheligen Sohn alß dem Hochzeiter an Einem
und die Viel Ehr: und Tugendsamen Jungfrauen Catharina Huckin Weÿl. Herrn Friderich Huck geweßenen burger und biersieders alhier seel. mit Frauen Aurelia Huckin gebohrner Neustöcklerin eheligen Tochter alß der Hochzeiterin Andern Theil
So geschehen Straßburg den 27. febr. 1730. [unterzeichnet] hieronimuß Ackerman allß hoch Zeiter, + der Jgfr. hochzeiterin eigenhändig gemachtes Zeiche
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 215-v n° 1224)
Anno 1730. den 3. Maii seind in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Hieronÿmus Ackermann der ledige Metzger und burger alhier, weÿland Michel Ackermann deß burgers Zu Rotenburg an der Tauber hinderlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Anna Catharina weÿl. Johann Friderich Huck deß gewes. burgers und biersieders alhier hinderlaßene ehl. tochter [unterzeichnet] Hieronimuß Ackerman alß hochzeiter, x diss Zeichen hat gemaht die hochzeiterin, stepann ackermann alls bruder des hozohters (i 220)
Jérôme Ackermann devient bourgeois par sa femme quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu des Bouchers
1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 957
Hieronimus Ackermann d. Metzger Von Wetteringen beÿ Rottenburg ahn d. Tauber geb. erhalt d: b. von seiner ehefr: Anna Catharina weÿ: Johann Friderich Hucken gewesene, b. undt biersieders allhier hint: tochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. bluem dienen. Jur. d. 13. Maÿ 1730.
Jérôme Ackermann sollicite auprès des Quinze une dispense pour être admis parmi les grands tributaires avant le délai prévu, c’est-à-dire Carnaval de l’année suivante. Il argue qu’il est bourgeois, marié, et qu’il a été garçon boucher sept années durant. La tribu déclare qu’elle n’a refusé que pour observer le règlement. Les Quinze accordent la dispense moyennant paiement d’un droit.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
Hieronimus Ackermann Ca. E. E. Zunfft zur Blumen
(p. 213, fragmentaire) Sambstag d. 10. Junÿ 1730.
(p. 226) Sambstag d. 17. Junÿ 1730. – Hieronimus Ackermann Ca. E. E. Zunfft zur Blumen
Obere Handwerck herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Hieronimus Ackermann der burger undt Metzger allhier den 6. huj. beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur bluhm sich angemeldet und gebotten, daß Weilen er den 23. feb. jüngst alß Groß Zünfftig sich einschreiben laßen, Ihne Zu Verpflichten, worauff aber Erkandt worden, Weil vor gegenwertiges Jahr die von Gn. Hrn. den XV. geordnete Zahl Zu verweißen, von welchem bescheid er an Mghh. appellirt undt d. 10. huj. sein Appellations Schrifft, mit beÿlagen Sub N. 1, 2 et 3. producirt, und gebetten weil er in solcher Zeit so viel alß nichs Zu verdienen wüßte, er auch burger, Verheurathet auch 7 Jahr alß Metzgerknecht gedienet & dispensando ex gratia Zu erkennen, und außzusprechen, daß dieße Appellation Zu recipiren, undt Er, Appellant, Zu dem großen Zunfftrecht E. E. Zunfft Zur Blumen, ohne biß Faßnacht künfftigen Jahrs Zu Warten admittirt werden möge. Worauff gedachte Zunfft Zur Mündlichen Verantwortung umb Depuatat. gebetten, so auch willfahrt worden, beÿ welcher besitzung der Appellant sein petitum wiedergohlet.
Nahmens der Zunfft habe H. Joh: Adam Mehler Jun. alß Zunff Meister (p. 227) und Joh: Carl Gäckler geantwortet, daß Zwahr der tour an Gegner est auff nächst Kommend Faßnacht Kähme, allein sie wolten die Dispensation Mghh. überlaßen, und nur dießes gebetten haben, Mgh. möchten der Zunfft eingedenck. sein.
Auff seithen der Hh. Deputirten seÿe davor gehalten worden, daß der Appellant Zu dem Großen Zunfftrecht dispensando Zu admittiren seÿe, jedoch mit dem anhang daß er pro dispensatione 3. lb. halb der Statt und halb der Zunfft beneben die unkosten Zu erlegen schuldig sein solle, die genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.
Jérôme Ackermann et sa femme obtiennent des Quinze remise de moitié de l’amende qui leur a été infligée
1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
(p. 322) Sambstag d. 21. Maÿ 1740 – Moss. nôe Hieronimis Ackermanns b. und Metzgers Ehefrawen Annæ Catharinæ gebohrner Huckin prod. Underth. Memoriale mit beÿlagen Sub lit. A. et B. sambt der helffte von der angesetzten Straaff mit 6 fl. bitt umb gn. nachlaß der übrigen helffte. Erkandt, wird ex gratia die übrige helffte nachlegaßen, mit Comination.
Les fabricants de chandelles se plaignent auprès du corps des chandeliers que Jérôme Ackermann achète du suif à d’autres bouchers pour en faire des chandelles. Jérôme Ackermann demande qu’on en apporte la preuve tout en convenant avoir acheté du suif de mouton. Les demandeurs s’en remettent aux déclarations d’un boucher qui ne comparaît pas bien qu’il ait été convoqué. L’affaire n’a pas de suite
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
Lichtermacher Ca. Hieronymus Ackermanns Ehefr.
(f° 136-v) Dienstags den 11.ten Septembris Anno 1753 – Lichtermacher Ca. Hieronymus Ackermanns Ehefr.
Johann Jacob Strohl, Johann Jacob Braun und Johann Jacob Schnitz, die dreÿ dißorts Leibzünfftige Lichtermacher Klagen wieder Hieronymus Ackermann des Klein Fleisch Metzgers und burgers allhier Ehefrau, daß Sie Unschlitt von andern Metzgern Kauffen und daraus Liechter fabricire und verkauffe, bitten Abstraffung.
Beklagte zugegen negirt die Anklag und bittet deßhalben beweißthum, gestehet aber danoch, daß Sie aus hämeln Unschlitt Lichter gemacht und an ihre Kunden Verkaufft habe.
Jacob Strohl der eine Kläger replicirt daß N. Schaffner der Groß Fleisch Metzger ihme selbsten gesagt, daß die beklagte ihm rindern Unschlitt abgekaufft habe, um Lichter daraus Zu machen.
Erkandt, solle gedachter Schaffner vor das nächste Gericht beruffen, und hierüber angehört, daruaffhin Erkandt werden was rechtens.
(f° 143) Mittwochs den 7.ten Novembris Anno 1753 – Mehrgemelter Strohl der Lichtermacher vor sich und im Nahmen seines Mit Consorten wiederholet noch weiter, die besagten 11.ten Septembris jüngst wieder Hieronymi Ackermann, des Kleinfleisch Metzgers und burgers allhier Ehefrau vorgebrachte Klag welchergestalten dieselbige Unschlitt von denen Metzgern Kauffe, daraus Liechter fabricire und solche wieder verkauffe bittet Abstraffung, refusis Expensis.
Weilen N. Schaffner, dem Metzger, so zu dießem Gericht hätte Gebotten werden sollen um vorheriger Klag halben zeugnis abzulegen, durch den dißortigen Oberbüttel aus veranlaßen des Klagenden Strohlen nicht angesagt worden, Alß Wurde Erkandt, sollen die samtliche Kläger nebst der Beklagten und dem gemeldten Schaffner nichmalen für das nächste Gericht citirt werden und wann als dann die Kläger ihr Vorbrigen nicht erweißen Können, so sollen dieselbige die Unkosten Zu erlegen haben.
Jérôme Ackermann demande le droit de retirer chaque semaine une certaine quantité de suif pour en faire des chandelles. Il y est autorisé eu égard à son grand âge à condition expresse qu’il n’achète de suif à aucun boucher
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
Hieronÿmus Ackermann pt° Unschlitts aus der Magazin
(p. 122) Sambstags den 20. Martii 1762. Hieronÿmus Ackermann pt° Unschlitts aus der Magazin
Idem [Faust] nôe Hieronÿmus Ackermann des burgers und Metzgers prod. unth. Memoriale und bitten handelt auch inhalts. Erkandt, Obere Unschlitts herren.
(p. 179) Sambstags d. 10.ten Aprilis 1762. Obere Unschlitts herren laßen durch Hn Secretarium Stædel referiren, es habe Hieronÿmus Ackermann der hiesige und und Metzger d. 20.ten Martii jüngst ein unterth. Memoriale und bitten beÿ Mghh. übergeben, dahin gehend hochdieselbe geruheten gnädig Zu verordnen, daß ihme ein hinreichendes quantum Unschlitt aus dem Magazin wochentlich gegen gewohnliche Gebühr Verabfolget werden solle. Auff geschehene Weißung habe sich der Implorant auf den inhalt seines memorialis bezogen.
Ex officio seÿe Zu dieser Deputation beruffen worden Herr Rathh. Johann Valentin Schneeganß, welcher nôe E. E. Zunfft der Blum declariret, daß er wieder des Imploranten begehren in betrachtung seines alters und überige umbstände nichts einzuwenden habe, wofern derselbe sich der ordnung gemäß verhalte, und das ihme von Mghh. accordirte quantum Unschlitts von der Magazin und nicht wieder ordnung von metzgern oder sonsten woher nehmen Werde.
Beÿ untersuchung der Sache hätten die Herren Depp. darfür gehalten, daß weilen der Implorant wegen hohem alter Zu anderwärtiger schwehrer arbeit entkräfftet und sein stück brod sonsten zu gewinnen außer Stad, auch dieses beneficium Zu keiner Weitern consequenz gereichen Könne, demselben in ansehung seines hohen alters und ex speciali gratia vor ihn und seine persohn wochentlich ein Centner Unschlitt Zu Verfertigung der Lichter Könnte gereicht werden, unter der bedingung jedannoch, daß Er beÿ Verlust dieses Beneficii Kein Loth unschlitt beÿ Metzgern nehmen solle. Die Confirmation Mfghh. anheim stellend, Erkandt, Bedacht geflgt.
Jérôme Ackermann est admis à l’hôpital
1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
Hieronymus Ackermann der burger und metzger, Johann Georg Maurer der Meehlmann und Anna Salome Bergerin werden in den spithal recipirt. 31.
(p. 31) Montag den 1.sten Martii 1773. Mühlberger nê Hieronymi Ackermann des metzgers, Joh: Georg Maurer des Meehlmanns und Annæ Salome Bergerin der ledigen samtlich hießig verburgerter prod. unterth. Memoriale juncto petito mit beÿl. sub litt. A. B. C. et sub adjunctis sub N° 1 biß 13 inclusive puncto gnädiger aufnahm in den Mehrern Hospithal.
Nach angehörtem voto des H. general advocat Moggen, welcher auf die gebettene wilfahrung angetragen, wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, werden samtliche Imploranten puncto gebettener aufnahm und respectivé beibehaltung in dem mehren Hospital ane die hochansehnliche Herren Pflegere alda, umb gegen einbringung ihres sowohl gegenwärtigen als etwa in Zukunft überkommenden Vermögens alda aufgenommen und lebtägig verpflegt zu werden gewießen.
Depp. H. Rathh. Riehl, H. Rathh. Pick
La maison revient à sa fille Marie Marguerite Ackermann qui épouse en 1770 le passementier Jean Philippe Hægel : contrat de mariage, célébration
1770 (20.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 907
Eheberedung-persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Johann Philipp Hägelin, der ledige Paßmentirer, Mr Samuel Hägelin des Paßmentirers und brs. alhier mit Frn. Barbara geb. Neubaurin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeitern unter assistentz solchen seies eheleib. Vaters ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Maria Margaretha Ackermännin, Mr Hieronimus Ackermann des Metzgers und brs. dahier mit Frn. Anna Catharina geb. Huckin ehelich erziehlte tochter als Jgfr. Hochzeiterin
Straßburg Dienstags den 20.ste Februarÿ A. 1770 in mein Notarÿ ane dem alten Weinmarckt gelegenen behaußung Zum drescher genannt.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 216 n° 935)
Im Jahr 1770. Mittwoch den 14. Novembris sind nach zweÿmähliger ordentlicher proclamation und ausrufung Zu St. Thomæ in eben der Kirche ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Philipp Hägelin der ledige Paßmentirer und burger allhier, Samuel Hägelin des Paßmentirers und burgers allhier ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Margaretha Ackermännin, Hieronimus Ackermanns des Metzgers und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Philipp hägelien als hochzeiter, Maria Margaretha Ackermännin Als hochzeiterin (i 220)
Jean Philippe Hægel devient tributaire au Miroir le 7 octobre 1771.
1771, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 67) Montags, den 7. Octobris 1771 – E. Leibzünfftiger
Joh: Philipp Hägelin, des Samuel Hägelin, diesortigen Paßmentirer meisters,ehl. Sohn ist auf nachzulüfferen Versprochenen Stallschein vom 15. Aprilis jüngst gegen Erlag 1 lb d leibzünfftig als Paßmentirer meister aufgenommen worden. dt. & prom.
Marie Marguerite Ackermann veuve de Jean Philippe Hägele hypothèque la maison au profit du maître d’école Charles Maximilien Fritz
1801 (1 fructidor 9), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 912
b. Maria Margaretha Hägele geb. Ackermann weil. Johann Philipp Hägele gew. Paßmentirers alhier Wb. beÿständl. b. Johann Gottfried Redslob Seidenhändlers alhier
daß Sie dem b. Carl Maximilian Fritz Religions lehrer in Barr aufrichtig und redlich schuldig worden seÿe 300 francs
Vnderpfand, ihre allhier Zu Straßburg an der Vorstadt Steinstras am Gutleutgäßlein N° 48 gelegenen behausung und hoffstadt einseit neben b. Zeÿß Weber, 2. seit neben b. David Trienbach Gartner, hinden auf br. Magnus Ziehend, so iht der Schuldnerin Versicherung Zufolg leedig eigen – Straßburg den 1. fructidor Neun.
Autre hypothèque entre les mêmes
1803 (21 floreal 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1345 (4424)
b. Maria Margaretha Hägele geborene Ackermann weiland Johann Philipp Hägele gewesener Paßmentirers Wittib beÿständlich b. Georg Zeÿß leinenwebers allhier
daß Sie dem b. Carl Maximilian Fritz Religions lehrer in der Protestantischer Gemeind Zum alten S. Peter allhier ferner aufrichtig und redlich schuldig worden seÿe 100 francs
Vnderpfand, ihre allhier Zu Straßburg am Gutleutgäßlein N° 48 gelegenen behausung höflein und Stallung einseit neben ihme Zeiß anderseit neben David Trienbach Gartner hinden auf b Magnus Ziehend, so niemand anders Verpfändet – Straßburg den 21. floreal im eilften jahr
Les créanciers de Marguerite Ackermann font vendre la maison par enchère judiciaire. Le maréchal ferrant Thiébaut Zeiter s’en porte acquéreur
1819 (5.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 122, n° 35
Tribunal Civil de Première Instance, il a été procédé à la vente et adjudication par expropriation forcée de la maison saisie sur Marguerite Ackermann veuve de Jean Philippe Naegelin, journalier – Cahier des Charges, Me Bloechel avoué du Sr Thiébaut Zeiler, maréchal ferrant, en qualité de cessionnaire des héritiers de Jean Jacques Kolb, marguiller rue du Temple Neuf, celui ci l’ayant de Jean Gaertner, journalier, et Ursule Willmann femme de Michel Verius, peignier, que led. Zeiler est créancier de Marguerite Ackermann d’une somme principale de 1200 francs suivant cession passée devant le notaire Stoeber le 7 avril 1807
Me Bloechel avoué
Déclaration de command du 9 septembre, pour Thiébaut Zeiter, maréchal ferrant
Désignation de l’immeuble saisi, une maison sise à Strasbourg rue des Bonnes gens n° 48 dans le Fauxbourg de Pierre, d’un côté les héritiers de David Trienbach, d’autre Georges Zeys, devant la rue, derrière le Sr Peterling, consistant en un rez de chaussée où il y a un poele à une croisée qui donne dans ledit corridor, en entrant à gauche il y a une chambre à une croisée qui donne dans la cour du voisin, au dessous est la cave non voutée, ce corps de logis est occupé par le Sr Pfeiffer, charpentier. Le premier étage est composé d’un poele, buanderie, deux croisées sur le devant de l’autre côté d’un poele et la cuisine qui a une croisée qui donne dans la cour, le corps de logis est occupé par la partie saisie, au dessus il y a deux chambres chacune a une croisée qui donne dans la cour et une sur le devant également occupée par la partie saisie, au dessus desd. chambres il y a des greniers, en face de cette maison se trouve une petite cour fermée d’une cloison, à côté du premier bâtiment est un autre petit bâtiment servant d’écurie, tous ces bâtiments sont batis en bois, briques, pierre, argile et chaux couvert de tuiles et sont situés sur un fond d’environ 3 ares, ladite maison est évaluée à un produit net dans la matrice du role de la contribution foncière à 45 fr et imposé pour la présente année à 7 fr 45 – mise à prix 100 fr – le 14 avril 1819
adjudication préparatoire du 3 juillet – Adjudication définitive 9 septembre – 100 fr
Thiébaut Zeiter et Madeleine Schrœder vendent la maison lors du contrat de mariage passé entre Michel Zeiter natif d’Uhrwiller et Marguerite Kantzer
1823 (24.6.), Strasbourg 4 (55), Me Hatt n° 1108
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Zeiter, tisserand, fils majeur de feu Georges Zeiter, cultivateur à Uhrwiller, et de Marguerite Kiel
Marguerite Kanzer fille majeure de feu Jean Kanzer, cultivateur à Uhrwiller, et de Marie Lenz femme actuelle de Jean Hieronimus, cultivateur à Uhrwiller
reconnaissance de Marguerite Kantzer née à Uhrwiller le 12 février 1814
art. 5, sont aussi comparus Thiébaut Zeiter maréchal ferrant et Madeleine Schroeder de Strasbourg, lesquels vendent aux futurs époux une maison à rez de chaussée et un étage, cour, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Fauxbourg de Pierre rue des Bonnes Gens n° 48, d’un côté Georges Zeiss tisserand, d’autre la veuve Bitterlin tonnelier derrière la veuve Bitterlin – acquis par adjudication au tribunal de première instance par expropriation poursuivie contre Marguerite Ackermann veuve Haegelin le 9 septembre 1819 et déclaration de command – moyennant 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 124-v du 26.6.