37, rue du Vieux Marché aux vins
Rue du Vieux Marché aux vins n° 37 – III 139 (Blondel), P 455 puis section 57 parcelle 34 (cadastre)
1843, Jean Frédéric Flamm, maître d’ouvrage
Façades rue du Vieux-Marché-aux-Vins (le n° 37 est le bâtiment blanc sous toit à faible pente au milieu de l’image, février 2017) et
rue Thomann (le n° 4 est le premier bâtiment gris bleuté sur la gauche, août 2015)
L’avant de la maison à encorbellement donne sur le Vieux-Marché-aux-Vins, l’arrière sur le Jardin aux Roses (ou Thomanloch). Au XVII° siècle, le propriétaire est successivement un potier, un farinier (1639-1650), un tonnelier (1650-1669), un peintre (1669-1700) puis un marchand d’habits. Le maître d’armes Alexandre Ridejoye acquiert la maison en 1722. D’après la description précise de 1753, elle a un rez-de-chaussée et trois étages dont chacun comprend un poêle et une cuisine. Le fripier Jean Frédéric Rüger établit de nouvelles arcades devant lesquelles il est autorisé en 1755 à établir une marche. Le notaire Frédéric Jacques Rœderer pose en 1780 de nouveaux châssis dans les arcades sans toucher à l’encorbellement. La maison sert d’atelier d’imprimerie à un teinturier de 1809 à 1822. Le rapport d’experts de 1821 décrit une disposition semblable à celle de 1755.
Plan-relief de 1725 (© Musée historique, , cliché Thierry Hatt) – La maison correspond à la partie gauche du deuxième bâtiment en partant de la gauche, îlot au milieu de l’image
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 45
L’Atlas des alignements (années 1820) et le plan des Ponts et chaussées (1823) mentionnent une maison à rez-de-chaussée et maçonnerie, trois étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins est la deuxième à droite du repère (a) : une porte suivie de deux arcades, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à plusieurs niveaux. La façade rue Thomann est la deuxième à gauche du repère (h) : porte suivie de trois fenêtres, quatre fenêtres au premier étage, trois fenêtres aux deux étages supérieurs, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 95 (1784-1857) puis le n° 37.
Plans des Ponts-et-Chaussées (1823 et 1856, ADBR cote 2 SP 22)
Plan-relief de 1830, modifications relevées en 1860
Le charcutier Jean Frédéric Flamm acquiert la maison en 1835 et un terrain devant sa maison la même année (plan, le terrain acquis est lavé de rose). Il reconstruit le bâtiment dans le nouvel alignement en 1843. Le plan des Ponts et chaussées signale en 1856 un bâtiment en pierre à quatre étages qui figure sur les modifications apportées en 1860 au plan-relief de 1830. La nouvelle maison occupe les deux extrémités du dessin, à droite du repère (1) vers la rue Thomann et à gauche du repère (7) vers le Vieux-Marché-aux-Vins. Depuis lors les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage ont été modifiées vers la rue Thomann de même que les ouvertures du rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Vins.
Le charcutier Frédéric Ballis installe en 1907 une machine électrique dans son atelier qu’il transforme vers la rue Thomann. Le marchand de draperies Joseph Klein achète la maison en 1909 et transforme aussitôt le rez-de-chaussée en local commercial ; les travaux sont terminés en 1910. L’opticien Meschenmoser qui acquiert la maison en 1940 charge l’architecte Théo Berst de transformer la façade, le local commercial et le premier étage qui est à nouveau modifié en 1947.
Elévations rue du Vieux-Marché-aux-Vins en 1909, 1941 et 1965 (bâtiment sur la droite)
Elévations rue Thomann en 1909 et 1965 (bâtiment sur la gauche)
Rez-de-chaussée, 1911 (dossier de la Police du Bâtiment)
avril 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1626 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jean Müllenberger, potier, et (1611) Barbe Grassmann, (1632) Esther Heim et (1634) Susanne Gœppel – luthériens | ||
1639 | v | Jean Christ, boulanger et farinier, et (1617) Ursule Kuntz – luthériens |
1650* | h | Sébastien Eckel, tonnelier, et (1639) Elisabeth Christ – luthériens |
1669 | v | Georges André Reinlé, peintre et (1663) Anne Marie Steutz – luthériens |
1700* | h | Jean Adam Brück, marchand d’habits, et (1698) Anne Marguerite Reinel puis (1704) Marie Elisabeth Grohberger – luthériens (1720) Jean Daniel Brück, issu du premier mariage, seul propriétaire |
1723 | v | Alexandre Ridejoye dit Langlois, maître d’armes, et (1722) Anne Marie Hüber, remariée (1730) avec le capitaine Ferdinand Léopold de Cristian, veuf d’Anne Morel – catholiques puis (1753) l’héritière testamentaire Geneviève Carré qui épouse (1744) le capitaine Sébastien Carré |
1755 | adj | Frédéric Rüger, fripier, et (1735) Marie Marguerite Ebinger, veuve de Georges Jacques Prück – luthériens (1757) Frédéric Rüger seul |
1772 | h | Frédéric Jacques Rœderer, notaire puis secrétaire à l’audience du consul régent, et (1776) Françoise Sophie Schaaff – luthériens |
1802 | v | Abraham Boch, teinturier, et (1809) Catherine Sophie Brandhoffer |
1809 | v | Jean Etienne Wendling, teinturier, et (1809) Marie Sophie Sohler, remariée (1819) avec le tanneur Joseph Romer |
1822 | adj | Etienne Gustave Wendling, marchand épicier, et (1835) Marie Victoire Saur |
1835 | v | Jean Frédéric Flamm, charcutier, et (1834) Joséphine Pfefferer |
1894* | v | Frédéric Ballis, charcutier, et Louise Trautmann |
1909 | v | Joseph Klein, négociant |
1940* | v | Albert Meschenmosser, opticien, et copropriétaires |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1729, 900 livres en 1753, 1757 et 1772
(1765, Liste Blondel) III 139, au nommé Rieger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reterer, 6 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 455, Flamm, Frédéric, charcutier – maison, sol, cour – 0,99 are
Locations
1721, Claude Toussot, archer de la Maréchaussée, et Elisabeth Roth
1728, Françoise de Berckheim, veuve du préteur royal de Haguenau Joseph Gauthier de Gail
1729, Mathurin Bichon, monnayeur à la Monnaie de la Ville
1730, Jean Georges Herrenberger
1731, Guillaume Mueg, juriste
1732, Ferdinand Mougeot, receveur du grenier à sel, et Marie Cléophée Papelier
1777, Frédéric Jacques Rœderer, marchand de tabac (père du propriétaire)
1805, Charles Birckicht
1820, Laurent Joseph Rohmer, teinturier et imprimeur (beau père des bailleurs)
1826, Lazar Jacob Levy, marchand de fer
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1755, Préposés aux affaires foncières (VII 1406)
Le fripier Jean Frédéric Rüger est autorisé à modifier la porte de sa cave ainsi que la marche qui se trouve devant les nouvelles arcades : au lieu de faire une saillie de deux pieds elle n’aura plus qu’un pied mais sa longueur passe de trois pieds 11 pouces à 13 pieds.
(f° 75-v) Sambstags den 31. May 1755, seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Joh: Friderich Rüger
An Johann Friderich Rüger des frippier Hauß am alten Weinmarck welcher seine 5. schuhe 2 Zoll breite, und 2. schuhe 1 Zoll Vom hauß herauß gehende auffrechte Kellerthür will Liegen machen, und anstatt einer 3. schuhe 11. Zoll Lang und 2 schuhe breiten staffel Vor der Haußthür eine andere 13. schuhe Lang, und 1 schuh breite steinere staffel, Vor die neü sprengende bögen Legen Laßen, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt.
1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Le notaire Frédéric Jacques Rœderer est autorisé à poser de nouveaux châssis dans ses arcades à condition de ne pas toucher à l’encorbellement
(f° 16-v) Dienstags den 15. Februarÿ 1780 – Hr. Not. Friedrich Jacob Röderer
Herr Notarius Friedrich Jacob Röderer bittet zu erlauben an seiner Behausung ane dem altem Weinmarckt gelegen in die Schwib: bögen Fenster gestell machen zu laßen.
Erkannt, mit dem Anhang Willfahrt, daß der Überhang nicht berührt werde.
Description de la maison
- 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, le fourneau et l’évier se trouvent dans l’un d’eux, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins
- 1753 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’entrée, deux poêles et une cuisine, au premier étage un poêle, un cabinet, une chambre, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage un poêle, deux chambres et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, la troisième étage est semblable au deuxième, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
- 1772 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
- 1821 (rapport d’experts) La maison se compose au rez de chaussée en entrant du corridor à droite, d’un comptoir et boutique au fond d’un escalier et lieux, imprimerie et pompe, dessous d’une cave voutée, au premier étage de trois chambres dont une à alcove d’une cuisine et des lieux, second étage de même, au troisième étage de quatre chambres et d’une cuisine et dessus un comble renfermant trois greniers, cette maison est estimée à 12 000 francs
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins
nouveau N° / ancien N° : 12 / 95
Wendling
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et avance
(Légende)
Ponts et Chaussées
1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 95, Rez de chaussée en pierre. 3 Etages en bois en saillie de 1.10, les murs lézardés ou mauvais
1856, Flamm, veuve, N° 94, 4 EPS (4 étages, construction en pierres, solide)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 247 case 1
Flamm Frédéric charcutier
P 455, maison, sol, Vieux Marché aux vins 95
Contenance : 0,99
Revenu total : 162,51 (162 et 0,51)
Folio de destination : démolie
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
P 455, maison
Revenu total : 164,51 (164 et 0,51)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
1845, Diminutions – Flamm Frédéric f° 247, P 455, Maison, revenu 162, Démolie, suppression en 1845
1846, Augmentations – Flamm Frédéric f° 247 P 455, Maison, revenu 164, nlle. constr., achevée en 1843, imposable en 1846, imposée en 1846
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 756 case 1
Flamm Frédéric, charcutier
subst. 94/95 Ballis Friedrich, Wurstler, und Ehefrau Luise geb. Trautmann in Gg.
(ancien f° 504)
P 455, maison, sol, Rue du vieux marché aux vins 37
Contenance : 0,99
Revenu total : 164,51 (164 et 0,51)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
Cadastre allemand, registre 31 p. 301 case 3
Parcelle, section 57, n° 34 – autrefois P 455
Canton : Alter Weinmarkt Hs N° 37
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,93
Revenu : 2500 – 4950 – 6000
Remarques : 1912 Umbau
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 1769
Ballis Friedrich u. Ehefrau
1948 Ballis Jules Joseph Frédéric sa veuve née Trautmann
(648)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 3857
Klein Josef und Ehefr.
1934 Klein Joseph, négociant et descendants
clos 1940
(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 1150
Schwob Joh. Theophil We und Miteigenth.
1906 Schwob Georg Friderich
1920 Meschenmosser Albert Optiker zu ½ und Miteigentümer in Straßburg / et son épouse pour ½
(2893)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue 57 Vieux marché aux Vins Canton 3
(maison n°) 95
Prop. Roederer, M Frederic Jacques, secrétaire des Audiences de M. L’ameistre regent – Drapier
loc. Wehrlen, Jean George Musicien – Moresse
loc. Hoff, George Louis Sellier – Tanneur
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 142)
95
Pr. Roederer Frederic Jacques, secrétaire des Audiences de M. L’ameistre regent – Drapiers
lo. Vehrlen, Jean George Musicien – Moresse
lo. Hoff, George Louis Sellier – Tanneurs
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Alter Weinmarckt (Seite 192)
(Haus Nr.) 37
Ballis, Wurstlermstr. E 01
Teicher, Kaufmann. 2
Stengel, Friseurmeister. 3
Weill, Handelsmann. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 48)
Vieux-Marché-aux-Vins 37 (1888-1971)
Le charcutier Frédéric Ballis installe en 1907 une machine électrique dans son atelier qu’il transforme pour satisfaire aux prescriptions imposées par l’inspection du travail. La Commission contre les logements insalubres estime que la maison et l’atelier sont bien tenus. Le marchand de draperies et de nouveautés Joseph Klein achète la maison en 1909 et transforme aussitôt le rez-de-chaussée en local commercial ; les travaux sont terminés en 1910. Les marchands de drap Klein cèdent la place à une chemiserie qui cesse son activité en 1938, au service du tourisme des Chemins de fer allemands (1939) puis (1940) à l’opticien Meschenmoser qui charge l’architecte Théo Berst de transformer la façade, le local commercial et le premier étage. Les travaux sont terminés en août 1941. Le premier étage est à nouveau transformé en 1947.
Sommaire
- 1888 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Ballis fils l’autorisation de faire une prise pour environ 10 becs rue Thomann – Autorisation – Travaux terminés, dossier classé en janvier 1889
- 1895 – Le maire notifie le sieur Ballis d’observer le nouveau règlement du 30 novembre 1895 et de transformer trois volets pour qu’ils ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Les volets sont transformés à deux des fenêtres, novembre 1895. Ceux de la dernière fenêtre également, février 1896
- 1906 – F. Ballis (papier à lettres en français, Conserves de charcuterie, F. Ballis Charcutier et fabricant de choucroute) demande l’autorisation de poser une lampe électrique – Autorisation, la lampe est posée
- 1907 – Le propriétaire de la maison voisine (n° 35, à l’angle de la rue du Marché, G. A. Volmkmann, denrées coloniales et épicerie fine, successeur de Pasquay et Lindner) transmet la plainte d’un locataire, le conseiller de chancellerie Héraucourt, d’après lequel un moteur fonctionne en continu de 6 heures du matin à 8 heures du soir dans la maison Ballis. Lors de sa visite, la Police du Bâtiment constate qu’il y a un léger bruit mais que le dossier ne comporte aucune autorisation concernant un moteur
La Police du Bâtiment demande au charcutier Ballis de fournir les dessins de ses machines et transmet le dossier à l’inspection du travail qui communique ses observations. Echange de courriers sur la disposition des lieux (lumière, place du cabinet d’aisance), « Les prescriptions doivent être respectées même s’il est nécessaire de modifier la façade » (juin 1907)
1907 (juin) – Autorisation d’installer un moteur électrique pour une machine de charcuterie – Plan de l’atelier – Le charcutier Ballis rédige une description de la machine (il a repris en 1888 une charcuterie dont l’atelier composé d’une grande et d’une petite pièce où travaillent 5 ouvriers)
1907 (juillet) – Autorisation de percer une fenêtre dans le cabinet d’aisance et d’aménager un vestibule devant le cabinet – Plan – Le propriétaire demande en août l’autorisation de modifier le projet pour ne pas porter préjudice au mur, la lumière parviendra au cabinet non pas par une fenêtre dans le mur mais par une vitre donnant sur une ouverture
La porte qui donne dans la rue Thomann devra être revêtue de tôle pour être à l’épreuve du feu, éventuellement comporter une partie en verre brut. Il suffira de l’ouvrir de temps en temps pour aérer les locaux. – Dossier classé, décembre 1907 - 1907 – Le maître maçon Charles Müller (12, quai des Bateliers) est autorisé à poser des briques rue Thomann devant la maison Ballis – Autorisation – Prolongations
- Commission contre les logements insalubres – 1906. Les logements et l’atelier de charcuterie sont en bon état. Remarques concernant les cabinets d’aisance et la cage d’escalier sans lumière directe – 1910, rien à signaler
Commission des logements militaires, 1917, rien à signaler - 1910 (janvier) – L’entrepreneur en bâtiment Fridolin Huber (Julianstrasse 8, ensuite rue Sellénick) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison Klein au Vieux-Marché-aux-Vins pour y poser des étais. Le maire transmet la demande au préfet – Autorisation – Dossier classé, mai 1910
1910 (juin) – Même demande, rue Thomann – Autorisation
1910 (août) – Jacques Brückmann (peintre en bâtiment, Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour peindre la maison sise 27, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Il pose aussi un échafaudage rue Thomann
1909 (décembre) – Joseph Klein demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en local commercial. Le maire transmet le dossier à la préfecture – Joseph Klein, les architectes Falk et Wolf sont autorisés à transformer la maison sise 37, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et 4, rue Thomann – Calcul statique
1910 (avril) – L’entrepreneur en bâtiment Fridolin Huber déclare avoir commencé les travaux. La Police du Bâtiment note que les démolitions intérieures sont en cours – Les architectes demandent à l’entrepreneur de se hâter pour supprimer au plus tôt les étais et ne pas porter préjudice à la stabilité du bâtiment, mai 1910 – Les architecte demandent réception du gros œuvre, juillet. Les architectes fournissent de nouveaux calculs statiques – Réception du gros œuvre, septembre – Avenant à l’autorisation initiale, nouveaux plans, septembre 1910 – Plan des poutres au rez-de-chaussée (Balkenlag über dem Erdgeschoß)
1910 (octobre) – Réception finale. Le fourneau doit reposer sur une assise à l’épreuve du feu, le dessous de l’escalier doit être revêtu de plâtre
Suivi des travaux – Pas de travaux, février. Rien à signaler, juillet. Le gros œuvre est terminé, août. Le bâtiment est fini, septembre 1910 - 1911 – La Police du Bâtiment observe que le marchand de drap en gros Joseph Klein a posé un store de 6 mètres de long sans autorisation. Demande. Autorisation
1911 – Notification de paiement au nom du charcutier Frédéric Ballis qui déclare que les objets en saillie ont été supprimés en mars 1910. - 1906 – Le maire notifie Frédéric Ballis de faire ravaler la façade vers le Vieux-Marché-aux-Vins. Il fait repeindre à l’huile le rez-de-chaussée, la Police du Bâtiment accorde un an de délai pour les étages. Il demande un nouveau délai après avoir fait repeindre la façade rue Thomann, de même en 1908 en arguant des nombreux frais qu’il a engagés. Il déclare en juillet 1909 avoir vendu la maison au négociant Klein (draperie et produits manufacturés) demeurant 62, rue du Jeu-des-Enfants
1909 (septembre) – Le maire envoie la notification à Joseph Klein qui répond sur papier à lettres en français (Draperies et nouveautés, J. Klein, 62, rue du Jeu-des-Enfants) qu’il jouit de la maison depuis le 1° avril et qu’il a l’intention de transformer le rez-de-chaussée – Le ravalement est terminé, octobre 1911 - 1932 – Joseph et Georges Klein, successeurs de Joseph Klein, demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant trois mois. Accord
1936 – Idem, croquis - 1933 (avril) – Le maire notifie les propriétaires de faire ravaler la façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Les frères Klein demandent en octobre un délai en arguant de mauvaises affaires – 1934 (juillet) demandent une prolongation, accordée pour un an – Travaux terminés, octobre 1935
- 1938 – La Chemiserie du Centre demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire informant de sa liquidation totale pour cessation de commerce. Croquis
- 1939 – Le tribunal cantonal demande à la Police du Bâtiment un rapport dans l’affaire qui oppose le locataire Schmitt et le propriétaire Klein. La Police du Bâtiment répond que le locataire a soumis une plainte en 1938 en prétendant que son logement était humide. L’architecte qui s’est rendu sur place a constaté que les réparations à faire incombaient au locataire.
1938 – Plainte de Jules Schmitt - 1939 – Le sieur Johannsen, au nom des Chemins de fer allemands, service des renseignements touristiques (9, place Kleber), demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à la nouvelle agence (libellé, Allemagne) – Autorisation – L’enseigne posée a une saillie inférieure à 16 centimètres, mai 1939 – Dessin, maquette
1939 (février) – L’entrepreneur de construction Camille Weber (43, rue Fin de banlieue à la Meinau) demande l’autorisation de transformer le local commercial (section 57, n° 34 au nom de Meschenmoser) : fermer une porte jusqu’à hauteur du soubassement, rafraîchir le crépi, crépir le soubassement – Autorisation de transformer la devanture et le revêtement du socle (rédigée en allemand au nom de la Reichszentrale für den deutschen Reiseverkehr) – Travaux terminés, mai 1939 - 1941 (mars) – L’entreprise Zavagno-Riegel et Compagnie (1,rue Saglio au Neudorf) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser des matériaux et crépir le socle. Autorisation, prolongations successives jusqu’en mai
1940 – L’architecte Théo Berst (10, rue principale à la Robertsau) demande l’autorisation de transformer la façade (deux devantures à fermeture métallique articulée, caisson de store), le local commercial (poser une cloison pour délimiter un atelier), le premier étage (cloison dans l’ancienne cuisine) pour le compte des frères Meschenmoser – La Police du Bâtiment objecte que la devanture ne doit pas dépasser l’alignement. Après un courrier de l’architecte, elle déclare que le revêtement en marbre doit être mat et se limiter au rez-de-chaussée (celui prévu au premier étage ne sera pas autorisé) – Autorisation, les frères Meschenmoser (22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins), l’architecte Théo Berst, l’entreprise P. Guri et E. Meyer (4, rue des Balayeurs) sont autorisés à transformer le local commercial au 37, Vieux-Marché-aux-Vins. La taxe est appliquée aux ouvertures du magasin, 5 portes et fenêtres, une corniche et à des travaux internes
1941 (février) – Courrier de Théo Berst. La façade sera entièrement crépie, le marbre se limitera à encadrer les devantures d’une mince bande. – Mai, les peintres en bâtiment Zavagno-Riegel demandent de confirmer la teinte du crépi – Août, Théo Berst demande réception finale. Observations – Contrôles, avril 1942 et suiv. - 1943 – Les frères Meschenmoser font remarquer que l’avance du n° 41 (autrefois Ciné-Bref) masque leur enseigne du côté est. Ils demandent l’autorisation de la surélever à moins que la Ville ne préfère supprimer la marquise – L’affaire n’a pas de suite
- 1947 – Arthur et Albert Meschenmoser (25, rue Jean-Jacques Rousseau) demandent l’autorisation de transformer des pièces au premier étage du 37, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Architectes, J. et E. Schwab (3, rue Saint-Maurice) – Autorisation – Travaux terminés, septembre
- 1952 – Le magasin d’optique et photo Meschenmoser demande l’autorisation de poser temporairement des drapeaux – Autorisation
1952 – Le même demande l’autorisation de poser une boîte en tôle destinée à déposer des travaux photographiques. Le commissaire de police émet un avis favorable – Autorisation - 1962 – Les établissements Meschenmoser sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 4, rue Thomann pour repeindre la façade
Idem, 37, rue du Vieux-Marché-aux-Vins - 1964 – Les établissements Meschenmoser sont autorisés à occuper la voie publique devant les 35 et 37, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, rue Thomann et rue du Marché – Prolongations successives jusqu’en octobre 1965. La palissade est démontée en octobre
- 1965 – M. Meschenmoser est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 37, rue du Vieux-Marché-aux-Vins coin de la rue du Marché
Le magasin d’optique et photo Meschenmoser demande l’autorisation de poser plusieurs enseignes et sur le pan coupé un thermomètre de 6,30 de haut. Arrêté municipal portant pose d’enseignes, accompagné de dérogations à l’arrêté du 25 juin 1936 - 1969 – Les établissements Meschenmoser sont autorisés à occuper la voie publique devant le 37, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
- 1971 – L’entreprise Lucien Reich (route de Bischwiller à Bischheim) est autorisée à occuper la voie publique devant le 37, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
Relevé d’actes
La maison appartient en 1637 aux enfants issus du premier mariage du potier Jean Müllenberger d’après les tenants et aboutissants de la propriété voisine.
Jean Müllenberger épouse en 1611 Barbe Grassmann, fille de teinturier, puis en 1632 Esther Heim, fille de tonnelier et en 1634 Susanne Gœppel
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 232, n° 31)
1611. Hanß Müllenberger burger vnd Kachler, Barbara, Jerg Grasman des ferbers hinterlaßene Tochter. eingesegnet im Münster Mont. 8. Aprilis (i 121)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 133)
1632. Dom XVII. Trinit. 23. 7.bris. Hanß Müllenberger der Kachler v. burger alhie vnd J. Esther Jacob Heimen gewesenen Kieffers v. burgers alhie nachgelaßene tochter. Cop. 1. 8.bris Zu J. St. Peter (i 68)
Mariage, cathédrale (luth. f° 341)
1634. Hans Müllenberger der Kachler vnd Susanna Balthasar Göppel des Metzigers n. wittwe. eingesegnet montag 9. Junÿ (i 175)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 169) 1634. Dom. Trin. j. Junÿ. Hanß Müllenberger der Kachler v. burger alhie vnd Susanna Balthasar Göppels deß Metzigers vnd burgers alhie nachgelaßene Wittwe. Cop. 9. Junÿ Im Münster
Fils de Jean Müllenberger, Daniel Müllenberger hypothèque la moitié de la maison dont l’autre moitié appartient à sa sœur Marguerite au profit de Daniel Steinbock, assesseur du Grand Sénat
1638 (3. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 630-v
Erschienen Daniel Müllenberger hanß Müllenbergers deß Kachlers burgers Zu Straßburg ehelicher sohn, mit beÿstand seines noch ohnentledigten Vogts Georg Schebler deß Metzgers burgers alhie
hat in gegenwärtigkeit H Daniel Steinbocken grossen Rhats Verwanthen alhie – schuldig seÿ 50. Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll der halbe theil ihme Bekennern für ungetheilt gebürend an hauß und hoffstatt auch allen andern deren gebäwen & alhie vffm Alten Weinmarckh einander neben Martin Woltzen dem Statt Küeffer anderseit neben Hanß N. dem Meelman, hinden Vff den Roßgarten stoßender, davon der vberig halbe theil sein Debitoris Schwester Margrethen Zustendig, Welche gantze Behaußung Zuuor Verhafftet vmb 200. fl. Str. w. dem Closter Zue S. Wilhelm
[in margine :] Cassirt wegen der den 2.t 7.bris a° 1640. vffgerichteten v.schreibung
Marguerite Müllenberger, fiancée au meunier de Marlenheim André Werner hypothèque quelques jours plus tard sa moitié de maison au profit du même Daniel Steinbock
1638 (7. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 637-v
(Cassirt wegen der den 2.t Septemb: 1640 Vffgerichteten V.schreibung) Erschienen Georg Schebler der Metzger burger Zue Straßburg alß noch ohnentledigter Vogt Margarethæ Hanß Müllenbergers deß Kachlers und burgers alhie dochter, mit beÿstand ihres zukünfftigen Ehevogts Andreß Werners Müllers vnnd burgers Zue Marlenheim
hatt in gegensein herrn Daniel Steinbocken grossen Rhats Verwanthen – schuldig seÿe 50. Pfund
dafür Vnderpfand sein soll der halbe theil für Vngetheilt gebürent an Hauß undt Hoffstatt Alhie vffm alten Weinmarckht einander Martin Woltzen Statt küeffern and.seit neben Hanß N. dem Meelmann, hinden vff den Rooßgarten stoßendt, daran der Vberig halbe theil Ihr der Vogts tochter eheleiblichen Brud. Daniel Müllenberger Zustendig, Welche gantze Behaußung Zuuor Verhafftet vmb 200. fl. St. Wehrung dem Closter Zu St. Wilhelm alhie
Daniel et Marguerite Müllenberger vendent la maison environ 420 livres au farinier Jean Christ
1639 (4. feb:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 115-v
(Protocollat. fol. 9) Erschienen Georg Schebler d. Metzg. alhie Alß Vogt Daniel hanß Müllenbergers deß Kachlers auch burgers alhie Sohns, So dann Andreß Werner, Müller und Burger Zu Marlenheim, Alß Vogt Margrethæ besagten Müllenbergers dochter, mit beÿstand H Joachim Rüderers und H. Philipp Reißeisens beed. Alß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit depuirt und verordnet
haben in gegensein hanß Christen deß Meelmanns, burgers Zu Str. (verkaufft)
hauß und hoffstatt mit allen and.en ihren gebäwen p. alhie vffm Alten Weinmarckt neb. Martin Woltz. dem Statt küeffer & dem Käuffer selbsten, hind. vff die Rooßgarten gaß stoßend, dauon gehen Jarß vff den ersten Januarÿ 4. lb 4 ß gelts dem Wilhelmer Collegio in hauptgut mit 110. lb abzulösen, Mehr 6 ß d bodenzinß vff Martini der Carthausen alhie, hiehero für 6 lb hauptg. gerechnet, So ist diß hauß auch noch verhaftet vmb 100. lb H Daniel Steinbocken großen Rhats verwanthen (vffgenommen), geschehen per 209. lb
Originaire d’Anbach, le boulanger Jean Christ épouse en 1617 Ursule Kuntz, fille de pelletier, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 281, n° 36)
1617. Dom. 5. post Trinit. 20. Julÿ. Hans Christ von Anspach ein Beck, Ursula Matthis Kunzen des Kürsners hind.lassene Tochter, Eingesegnet Zinst. d. 29. Julÿ (i 145)
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104)
Hanß Kerst d. Beck Von Anspach Empfangt d. Burgerrecht Von Vurula weÿlandt Matz Cuntz deß Kürschners alhie eheliche tochter und Wüll Zu den Beck. dienen. Actum den 5. Augus. A° 1617.
Jean Christ hypothèque la maison et sa voisine vers l’ouest au profit du susdit Daniel Steinbock. En marge, quittance donnée à Georges André Rainlé en 1680
1640 (ut supra [2. Septemb:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 466
Erschienen Hanß Christ der Meelmann Vnd burger Zu Straßburg bekannte
in gegensein H Daniel Steinbockhen Alten Großen Raths Verwanthen – schuldig seÿe 100. lib.
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zweÿ heüßer neben einander sampt Ein höffel und hinderhauß mit aller deren gebäuwen & gelegen alhie Vffm alten Weinmarckht neben Martin Woltzen & Ein Eckh hinden Vff den Roßgarten stoßend dauon gehen 5 ß d Bodenzinß
[in margine :] Vide Cassat. in reg : 1638. fol : 630. et 638.
[in margine :] Erschienen herr Philipp Jacob Erhard Schaffner der Rothen Kirch im nahmen der Samblung Zum Thurn alß dero anietzo dießes Jus credito gehöre, hatt in gegensein H Georg Andres Raÿnle des Mahlers alß ietziges Possessoris hierinn gedachter behausung (…) Ac. 20. April. a° 1680.
La maison revient à son gendre le tonnelier Sébastien Eckel qui épouse Elisabeth Christ en 1639
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 5)
1639. Eadem [Domin. Reminiscere 10. Martÿ] Sebastian Eckel der Jüngere burger V. Küffer, Sebastian Eckel des Küffers v. burgers Ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Elisabetha Hannß Christen des Mehlmanns Eheliche Tochter. Eingesegnet Mont. 18. Martÿ JS Peter (i 7)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191-v n° 13) 1659 Domin. Reminiscere 7. Martÿ Sebastian Eckel der Küeffer vnd Burger allhie Vnd Jfr. Margaretha Weÿl. Tobia Huhnen deß Schuhmachers Vnd Burgers allhie nachgelaßene Eheliche Tochter. Eingesegnet in Summo Templo (i 206)
Accord au sujet d’une obligation, dans lequel sont cités les quatre enfants issus d’Elisabeth Christ
1673 (2. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 433-v
Erschienen hannß Adolph Huckh der Biersieder Zur Sonnen, alß Vogt Sebastian Eckhels deß Kieffers mit weÿl. Elisabetha Christin deßen geweßenen Eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlter Kinder, benantlich Hans Sebastians, Ursulæ, Annæ Mariæ und Daniels, welche allen außgenohmen Daniel, /:so in der frembde:/ Zugegen waren, an einem,
So dann herr Emanuel Gastelius der Glaser und Glaßmahler alß gewesener Curator Emanuel Eckhels deß Glasers præsentis, und Jacob Eckhels deß Gerbers Zu Pfaffenhoffen, H. Jacob Eckhels deß Würths Zum Hirschhorn Kinder erster Ehe, am andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich
demnach Er Gastelius Vögtlicher weißen gedachter Elisabethæ uff dero außgestellte privat obligation 70. fl. mit dem anhang (…)
Les enfants de Sébastien Eckel vendent la maison 535 livres au peintre Georges André Reinlé
1669 (ult. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 624-v
(Prot. fol. 38) Erschienen Hannß Sebastian Eckhel d. Küeffer, Mehr Maria Magdalena Eckhelin seine Schwester mit assistentz Paulus Bürgensohn des Barbierers von Schleßwig im Holstein deß Barbierers, ihres Ehevogts, So dann hannß Adolph Huckh der Biserseid. alß Vogts Daniels, Mariæ Ursulæ, und Annæ Mariæ der Eckhelisch. ihrer Geschwisterd. alle Sebastian Eckhels deß Küeffers eheleiblich. Kind.
in gegensein Georg Andres Raÿnle deß Mahlers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie am alten wein Marckh, einseit neben Martin Wolschen dem Küeffern anderseit neben hannß Jost Schiefelholtz dem Schreiner, hind. vff die Rosgarten Gaß stoßend geleg. davon gehen iahrs term° Johann Bapt. 6 ß bodenzinß der Carthauß, Item term° j. febr. 4. lib. 4. ß lößig mit 105. lib dem Wilhelmitischen Collegio, so seÿe solche Behaußung auch umb 35. lib. Capital der Statt Müntz, Und 100. lib. Capital d. Roth. Kirch. verhafftet – umb 300 Pfund pfenning
Originaire d’Egra en Bohême, Georges André Reinlé épouse en août 1663 Anne Marie Steutz, fille d’huilier, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 133-v)
1663. Dom. IX. Trinitatis 16. Augusti. Geörg Andres Reinel der Mahler, Weÿl. Andres Reinel, deß Schneÿders V. Burgers Zu Egen in Böhmen nachgel. Sohn, Vndy Jfr. Anna Maria, Michael Steutzen deß Ohlmannns Vndt Burgers allhier Ehel. Tochter. Copul. Mont. 24. Augusti (i 146)
1663, 4° Livre de bourgeoisie p. 338
Georg Andreas Reüle von Eger auß Böhmen der Mahler empfangt d. burgerrecht Von seinerHausfr. Anna Maria, Michel Seützen des ohlmanns vnd burgers alhie dochter vmb 8. GoltR. so beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist ledig. stands gewesen, will Zur Steltzen dienen. Jurav. 31. August. 1663.
L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 57 livres dans la maison de ses parents
1664 (15.4.), Me Theus (Philippe Henri, 59 not 3) n° 63
Inventarium vndt Beschreibung aller und Jeder Haab und nahrung, so die Tugendsame fr. Maria Steützin dem Ehrengeachten Georg Andreæ Reineln Mahlern und burgern alhier Zu Straßburg in den Ehestand Zugebracht, Welche Wie Sie theils Ehrengemeltter fr. Maria geliebte Elttern und Zum theil Sie Fr. Maria selbsten Vorgewießen auf beschehenes augen und zeigen Zu Verhüetung übermächtig streits und Weilen es in den pactis dotalibus also Verabschiedet – Freÿtags den 15.ten Aprilis Anno a 1664.
In einer d. Statt Straßb. auf dem Altt. Weinmarckt gelegenen Ihro Mariæ geliebt. Eltern behaußung ist befund. Worden Wie Volget
Sa. Haußraths 32, Sa. Silbergeschmeidts 7, Sa. Baarschafft 17, Summa summarum 57 lb
Georges André Reinlé rembourse au Collège Saint-Guillaume un capital de 100 livres assis sur la maison en vertu d’un acte daté du 3 janvier 1544
1676 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 868
Herr Johann Caspar Ditzel der Stattrichter alß Schaffner deß Collegÿ Wilhelmitani, Und von seinen Vorgesetzten herren Pflegern Zu dießen quietanz in specie befehlt
hatt in gegensein Georg Andres Rainels deß Mahlers
bekannt, daß derselbe besagtem Collegio 200. fl. straßb. wehrung erlegt, und dadurch die jährlichen term. Nativitatis CHRISTI Von seiner alhier uff dem alten Weinmarckh gelegener behaußung Zu zinnß Verfallene 8. fl. besagter wherung Vermög einer latinischen Pergamentinen sub dato 3. Jan. a° 1544. mit deß bischofflich. hoffs anhangenden Contract Insigel durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿern alß deßelben hoffs damahls geweßenen Contractuum Notar. nunmehr seel. uffgerichteter Verschreibung abgelöst, widergekauff und dar durch solche behaußung dießer beschwärd allerdingß liberirt habe
Georges André Reinlé rembourse à la Chartreuse le capital d’une rente de 6 florins assis sur la maison en vertu d’un acte de 1398
1679 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 402-v
Herr Johann Jacob Herberling alß Schaffner der Carthaus
in gegensein herren Georg Andres Rheinle deß Kunstmahlers
bekannt, deß Er Rheinle, Ihro der Carthauß, die Jenige 6. fl. deroselben iährlichen Von uff und ab seiner alhier uff dem alten Weinmarckh, einseit neben hannß Jost Schiffelholtz dem Schreiner, anderseit neben Daniel Wolschen dem Kieffer gelegener behaußung iährlichen Zu einem Erblehen Zinß /:wie mann Vermeint:/ zuraichen schuldig geweßen, mit Compensation der Jenig. Arbeit, so Er Rheinle der Carthaus Verfertiget abgelößt, alle und iede Zinnße abgerichtet und dadurch solche behaußung dießer beschwärd gäntzlichen liberirt habe, derowegen Er der Schaffner, ihme Rheinle deßen Erben und Nachkommen sambt obbeschriebener behaußung hiefür und alle andere dahero rührende Ansprach bester form quittirte, Von der Carthaus hierumb gehabter Rechten und Gerechtigkeiten abwiche, dieselbe Ihme Rheinle übergabe, und cedirte, Vnd Zeigte der Schaffner Zugleichen, obwohlen über obigen zinnß, Ein brieff under deß bischofflich. hoffs anhangendem Insigel de a° 1398. wie auch der Brieff Registratur fol. 52. Zuersehen, außgefertigt worden seÿe, so wolle sich Jedoch über allen angewendeten fleiß solcher nicht finden, es solle selbiger aber abweßend alß gegenwärtig hierdurch cassirt sein
La maison revient à sa fille Anne Marguerite Reinel qui épouse en 1698 à la Robertsau Jean Adam Brück, originaire d’Andel près de Vendenz en Palatinat. Il devient bourgeois quelques semaines après son mariage
Mariage, Robertsau (luth. f° 81)
Dienst. den 2. 10.bris Anno 1698 hab ich Pfarrer in d. Ruprechtsau auf bescheinung Ihr Gn. regierenden H. Ammeisters nach 2. facher Proclamation Ehelich eingesegnet H Joh: Adam Brick von Veldenz weiland H. Niclauß Bricken Geweßenen burgers und Gerichtsschöffen Zu Veldenz wie auch fr. Elisabeth Engelin hinterlaßener Ehelicher Sohn, und Jgfr. Anna Margaretha H. Georg Andreß Reinels burgers und Kunstmahlers Zu Straßburg wie auch fr. Anna Maria Gebohrner (-) Eheliche tochter [unterzeichnet] Johan Adam Brück, Anna Margret Reinlin (i 82)
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 707
Joh: Adam Bruck Von Veldentz, Weÿl. Niclauß Brucken Geweßenen ackersmann daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha Reinerin seiner haußfrawen p. 2. goldR. 16 ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlangt worden, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. d. 5. Januarÿ 1699.
Jean Adam Brück se remarie en 1704 à Illkirch avec Marie Elisabeth Grohberger
Mariage, Illkirch (luth. f° 119)
1704. den 29. Maj sind aus bewilligung Ihrer Gnaden Regierend. H. Ammeisters in Straßburg laut beiliegend. Scheines zum 1. Und II. mal ausgeruffen, vnd auch zugleich copulirt und eingesegnet worden, H. Joh: Adam Brück der burg. und Kleiderhändler, jetziger Zeit Witwer, weiland Johann Niclauß Brücken gebürtig auß Andel in der Graffschafft Veldentz, vnd Elisabethe gebohrner Engelin seiner ehel. haußfr. hinderl. Sohn, Jfr. Maria Elisabetha, Hanß Michael Grawbergers, an den thoren in Straßb. Und Anna Catharina gebohrner Münessin* ehl. haußfr. hinderl. eh. Tochter, Beede Luth. Religion – [unterzeichnet] Johan Adam Brück Als hochzeiter, Ane Elisabett (i 129)
Jean Adam Brück meurt en 1720 en délaissant un fils issu de son premier mariage et quatre enfants du deuxième. La veuve déclare qu’aucun contrat n’a été dressé lors de son mariage et que le contrat que son mari a passé quelques temps avant sa mort avec son beau frère Georges André Reindel est au seul profit du fils aîné Jean Daniel. L’inventaire est dressé dans la maison du défunt face aux Petites Boucheries.
1720 (8. 8.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 10) n° 406
Inventarium über Weÿl. Hn Johann Adam Brücken gewesten Kleÿderhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1720. – Nach seinem am 14. Aug. Jüngsthien genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch frau Mariam Elisabetham gebohrne Grohbergerin die hinterbliebene wittib mit hülff und beÿstand S. T. H Johann Caspar Mühlbergers, Wohlverordneten schaffners der Schenckbecherischen Stüfftung u. E. E. Kl. Raths jetzmahligen beÿsitzers dero geschwornen Curatoris und Joh: Danielem des Eltern Sohs – So beschehen in Straßburg auff dienstag den 8. Octobris Anno 1720.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Joh: Danielem Bricken stud: so der Verstorbene seel. mit weÿl. frauen Maria Margaretha Reindelinin seiner erstern haußfr. seel. ehel. erziehlt, deßen geschworner Vogt Hn Johann Daniel Arnold der glaser und burger alhier gegenwärtig,
2. Mariam Margaretham, 3. Johann Friderichen, 4. Johann Philippen und Johann Lorentzen, aller Vier Brücken, mit Vorher Vermelten seiner hinterbliebenen wittib ehel. erzeugt, so bevögtigt seÿn mit Hn Johann Lorentz Lorchen den consigne und burgern alhier welcher dem geschäfft in person abgewarttet, Aller Fünff Zugleichen portionen u. antheiltern nachgelaßene Kinder und Erben.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hat die wittib beÿ ihr gegebene handtreu, glaubwürdig berichtet, daß alß Sie sich mit ihrem verstorbenen Mann vor ohngefehr 17. Jahren verheurathet, Zwischen ihnen beeden einige heuraths abred nicht auffgerichtet, weniger der Zugebrachten Nahrung halben etwas schrifftliches auff papÿr gebracht, dannenhero solche Verlaßenschafft nach alhießigem statuto alß Theÿlbahr beschrieben worden.
Ehe und bevor maan zu der Inventation geschritten hat die wittib und der Vier Kinder Letzterer Ehe geschworner Vogt und Zwar Sie die wittib mit Consens ihres Hn Vogts sich erkläret, auf den Jenigen accord und Vergleich, so der Verstorbene H. Brück seel. mit Hn Georg Andrea Reindel dem Mahler und burger, alhier seinem Schwager, pto sein Reindels erkauffter vätterlicher Erbsportion Zusambt dem mütterlichen underm 22. Junÿ Jüngsthien getroffen und darauff den (-) in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub Verschrieben laßen gäntzlichen und allerdigs Zu renunciren und verzug Zuthun, renuncirt und thut Verzug gedachte brückische wittib (…) daß weder Sie wittib noch ihre Kinder an solchen erkaufften Reindelischen Erbtheÿl, weder jetzt noch Künfftiger Zeit einige ansprach noch forderung nimmermehr haben sollen und wollen, wohlerwogen und wohlwißend daß solcher Contract in favor Johann Danielis des Sohns erster Ehe alß Reindelischen Enckels ohngeachtet der buchstaben der Contract Verschreibung als ein error und fehler auff den verstorbenen Hn Brücken seel. allein ziehlet (…) Actum Straßburg ut supra.
In einer allhier Zu Straßburg vor dem Pfenningthurn gegen der kleinen Metzig hinüber gelegenen in dieße Verl. gehörigen, deßwegen hernach fol. (-) beschriebenen behaußung Volgender maßen befunden.
Haußrath, Schwreinwerck, Cammer A, Sold. Cam., Stub, Stub C, Hauß öhren, Cam. C, Kuchen
Wahren Zur Altgewändereÿ Gehörig
(f° 10) Eigenthumb ane einer behaußung so Theilbar. die helfte vor ohnvertheilt ane einer behausung, höffl. u. hoffstatt,gegen der Cleinen Metzig (…)
Sa. haußraths 98, Sa. Wahren Zur Altgewändereÿ Gehörig 18, Sa. Faß und Wein 74, Sa. Silbers 28 lb, Sa. Goldenen Ring 1, Sa. Baarschafft 35, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Schulden 340, Summa summarum (723) – Schulden 229 lb, Nach deren Abzug 494 – Conclusio finalis Inventarÿ 494 lb
L’accord mentionné à l’inventaire précédent attribue la propriété de la maison à Jean Daniel Brück. Son tuteur passe un bail avec Claude Toussot, archer de la Maréchaussée, et Elisabeth Roth
1721 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 152
Johann Daniel Arnold glaßer als vogt Joh. Adam Brücken gewesten frippier hinterl. Sohns
hatt in gegensein Claude Toussot Archers de la Marechaussée und Elisabetha geb. Rothin
entlehnt, Eine behausung auff dem alten weinmarckt einseit neben Hn: Feßels Specierers geb. Naundorffin anderseit neben Leitelischer wittib hinten auff den Roßen: gartten gelegen, auff ein Jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
Le tuteur hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit de ses locataires
1721 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 339
Johann Daniel Arnold Glaßer als Vogt Joh. Daniel Brücken weÿl. Johann Adam Brücken gewesten Frippiers nachgelaßenen Sohns
in gegensein Claude Toussot archers de la Marechaussée d’Alsace und Elisabetha geb. Rothin – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, seines Curandi eigenthümliche behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem alten weinmarckt, einseit neben Feßel Specirer ux. noe. anderseit neben Leitelischer Wittib hinten gegen dem Roßen gartten über gelegen
Le secrétaire Jean Daniel Brück assisté de son tuteur vend 762 livres la maison au maître d’armes Alexandre Ridejoye dit Langlois et à sa femme Anne Marie Hüber
1723 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 61-v
Johann Daniel Brück der Schreibereÿ befließener beÿständlich seines vogts Johann Daniel Arnold des glaßers
hatt in gegensein H Alexander Ridejoy dit Langlois des Fechtenmeisters und Annæ Mariæ geb. hüberin – Versteigerung
Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt, einseit neben Feßel Specirer ehevögltlicher weiß anderseit neben den Schiffelholtzischen Kindern hinten gegen dem Roßengarten und einen außgang dahin habend gelegen – um 750 und 300 pfund verhafftet, geschehen um 462 pfund
Anne Marie Hüber loue une partie de la maison à Françoise de Berckheim, veuve du préteur royal de Haguenau Joseph Gauthier de Gail
1728 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 352
Fr. Anna Maria geb. hüberin Alexander Ridejoy dit l’Anglois des Fechtmeisters ehefrau
in gegensein S.T. H. Sebastian Anthoni de Gaill als mandatarÿ seiner Fr. Mutter der wohlgebohrnen Fr. Franciscæ geb. von Berckheim weÿl. des auch wohlgebohrnen H. Joseph Walther von Gail gewesten Prætoris Regÿ zu Hagenau Fr. Wittib
In ihrer am alten Weinmarckt, einseit neben weÿl. H. Johann Carl Feßel handelsmanns seel. wittib anderseit neben denen Schiff holtzischen Erben hinten auff den Roßen gartten, den ersten und zweÿten ein und zwo stiegen hoch gelegen Stock nichts davon ausgenommen, ferner des grösten allerersten Fruchtkasten so dan den Mittelsten theil des gewölbten Kellers – auff zweÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommend Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 44 pfund
Les experts estiment la maison 700 livres lors de l’inventaire dressé en mars 1729 après la mort d’Alexandre Ridejoy dit Langlois.
Anne Marie Hüber loue une partie de sa maison à Mathurin Bichon, monnayeur à la Monnaie de la Ville
1729 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 435
Fr. Anna Maria geb. hueberin weÿl. Alexandre Ridejoye dit L’anglois gewesten Fechtenmeisters wittib so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte
in gegensein Mathurin Bichon Monnoyeur in alhiesigen Königl. Müntz
In ihrer allhier am alten weinmarckt einseit neben Feßelischen Erben anderseit neben NN hinten auff den Roßengartten beÿ dem Thoman: loch gelegenen Behausung, dreÿ stiegen hoch eine stueb und Kammer vornen auff die straß eine Kuchen neben dieser ein Cabinet, welches jedoch so bald die verlehnerin deßen benöthiget sein wird der entlehner ihro ahne entgeld abzutretten schuldig ist, Mehr daselbst zwo Kammern in den Roßengartten gehend, weither die erste kleine hindere Bühn so dann einen unterschlagenen Keller vornen aus, jedoch behaltet sich die Verleiherin befor sich dießes Keller samt zugehörden ihrem oder anderm gebrauch zu bedienenung dem entlehner an deßen statt einen andern anzuräumen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Michaelis fürwährenden jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
Anne Marie Hüber loue une partie de sa maison à Jean Georges Herrenberger
1730 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 171
Fr. Anna Maria geb. hueberin weÿl. Alexandre Ridejoye dit L’Anglois gewesten Fechtmeisters wittib so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte mit beÿstand Anatoine Rollin des Sattlers
in gegensein H. Johann Georg Herrenberger des hiesigen burgers
In ihrer allhier am alten Weinmarckt einseit neben H. Jean Frances Directeur de l’Hospital du Roy allhier anderseit neben NN hinten auff das Roßengäßlein beÿ dem Thoman: loch gelegenen Behausung, Unten auff dem boden Eine Stub, Kuchen Kammer, einen Saal und den hindersten unterschlagenen theil des kellers, Ferner zwo oder dreÿ stiegen hoch eine beschlüßige Kammer fur eine magd, So dann den untersten oder ersten unterschlagenen Fruchtkasten – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden
Ferdinand Léopold de Cristian et Marie Anne Huber louent une partie de la maison au juriste Guillaume Mueg
1731 (5.4.), Me Lhanneur de Chantelon (6 E 41, 986)
Bail a commencer le 24 juin de la présente année jusqu’à trois ans – Sr Ferdinand Leopold de Cristian Capitaine a la Suite de la ville de Strasbourg et Dlle Marie Anne Huber
au profit du Sr Guillaume Mueg juriste
des appartements dans une maison size audit Strasbourg rue dite le vieux Marché au vin vis à vis de L’Hostellerie ou pend pour enseigne la Cave profonde auxd. Sr et Dlle Bailleurs et bailleresse appartenant, Sçavoir un poele donnant par devant audit vieux Marché au vin d’autre un coin avec un petit Cabinet a Costé dont la porte est dans led. poële une cuisine avec une chambre a décharge de lad. cuisine donnante par le derrière de ladite maison dans le Thomeloch desquels lieux et appartenances ainsi déclarés scitués au troisième étage de la Susdite maison – moyennant un loyer annuel de 44 livres
Ferdinand Léopold de Cristian et Marie Anne Huber louent une partie de la maison à Ferdinand Mougeot, receveur du grenier à sel, et à Marie Cléophée Papelier
1732 (11. 7.br), Me Lhanneur de Chantelon (6 E 41, 987)
Bail à commencer de la St Michel prochaine jusqu’à six ans – Sr Ferdinand Leopold de Christiane Capitaine a la suite de cette ville et De Marie Anne Huber assitée du Sr Anatoire Rollet maître Sellier
au profit du Sr Ferdinand Mougeot Receveur du Grenier a Sel du Roy de cette ville et Marie Cléophé papellier
De la Maison Entiere Circonstances et dépendances appartenante aux Sr et De de Christiane scize au vieux marché au vin vis à vis la Maison du Sr Walther assesseur au Grand sénat de cette ville, d’un côté Mons. Frances de Bataille d’autre (-) – moyennant un loyer annuel de 240 livres
Les experts estiment la maison 900 livres lors de l’inventaire dressé en janvier 1753 après la mort de Léopold Ferdinand de Christian, second mari de la veuve Ridejoy dit Langlois.
La maison est vendue par adjudication judiciaire le 17 mars 1755 au tailleur Frédéric Rüger (voir les actes ultérieurs). Originaire de Lauf près de Nuremberg (Lauf an der Pegnitz), Frédéric Rüger épouse en 1735 Marie Marguerite Ebinger, veuve de Georges Jacques Prück avec lequel elle s’est mariée en 1713 : contrat de mariage, célébration
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 255-v, n° 1104)
1713. Mittwoch den 2.ten 8.br Seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copuliert worden Georg Jacob Brück der ledige Schneider, weÿl. Joh: Sontag Brück gew. burgers und wollenwebers Zu Saarbr. hinterl. ehl. Sohn vnd Maria Margaretha weÿl. Johann Mich. Ebinger gew. b. und Tabackbereiters hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Georg Jacob Prick als hochzeiter, Maria Margaretha Ebingerin als hochzeiterin (i 255)
1735 (9.8.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 334
(Eheberedung) zwischen dem Ehren vnd vorgeachten Friderich Rüger, dem ledigen Schneider Von Lauff, Nünberger herrschafft, gebürtig Herrn Johann Georg Rügers, Schneiders und Ober herrschafftl. Zoll Einnehmers daselbsten ehelichem Sohn , als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen frauen Maria Margaretha Prickin gebohrner Ebingerin, weÿl. herrn Georg Jacob Picken des geweßenen altgewand händlers und burgers dahier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener frau wittib als der Fraun hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 9.ten Augusti A° 1735. [unterzeichnet] Friderich Rüger als hochzeiter, Maria Margaretha Prikcin als hogzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 137)
1735. Eod. [7. 7.br.] Mittw. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Friderich Rüger der Ledige Fripier von Laufen in dem Nürnbergischen Joh: Georg Rügers b. v. Zoll Einnehmers daselbst ehel. Sohn, v. fr. Maria Margaretha weÿ: Joh: Jacob Pricken geweßenen b. v. fripiers Nachgel. Wittib [unterzeichnet] Friderich Rüeger als hochzeiter, frauw ist Maria Margaretha Prückin als hochzeiterin (i 141)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à l’épouse. Les biens du mari ont une valeur de 244 livres, ceux de la femme de 1 425 livres.
1735 (27. 7.br), Me Lobstein (Jean, 31 Not 43) n° 980
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren und Wohlvorgeachte herr Friderich Rüeger, der Frippier und die Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha Rüegerin, gebohrne Ebingerin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und unverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren: und wohl vorgeachten herrn Johann Georg Holders, Weinhändlers und burgers allhier, der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts und herrn Johann Michael Kräutlers hohldrähers und auch burgers allhier Ihren Kinder Erster Ehe geschwornenn Curatoris, auf Dienstag den 27.ten Septembris Anno 1735.
In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ dem baarfüßer platz gegen E: E: Zunfft der Kürschner hinüber gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung (F.) Eine behaußung, hinden E: E: Zunfft der Kürßner Zunfft Stub (…)
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. haußraths 51, Sa. Silbergeschmeids 18, Sa. baarschafft 160, Summa summarum 230 lb – Dazu kombt ferner die helffte ane denen verehrten haussteuren 14 lb, Des Manns völlig in die Ehe gebrachtes guth 244 lb
Der Frauen in die Ehe gebrahte Nahrung, Sa. haußraths 796, Sa. Silbergeschmeids 37, Sa. Goldener Ring 11, Sa. der baarschafft 68, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Summa summarum 1411 lb – Hierzu gelegt der halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 14, Der Frauen Völlig in die Ehe gebrachte Vermögen 1425 lb
Le fripier Frédéric Rüger devient bourgeois en octobre 1735 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1024
friedrich Rüeger d. frippier Von Lauf Von Nürenberg geb. erhalt d. b. von sein: ehefr. Maria Margaretha weÿ: Georg Jacob Bricken gewes. b. und frippier alhier Wb umn den alt. bs. will beÿ E. E. Zunfft d. Mörin dienen. Jur eodem [8.ten octob. 1765]
Les contrôleurs de la tribu font grief à Frédéric Rüger d’avoir vendu une camisole écarlate neuve. Il est absous de l’accusation après avoir apporté la preuve que le tailleur Mathias Galler la lui a remise
1741, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 247) Mittwochs den 28. Junÿ 1741
Item [Hanns Jacob von Zabern et Consorten die Rügere] dieselbe Ca. Friderich Rüger den alt gewänder und burgern allhier deß derselbe ein neu scharlacher Cammisohl Zu offenem feÿlenmarck vorgehangen, und an Johannes Kleinen den Metzgern von hier Verkaufft habe, bitten bekl. in 5. ln d straff crafft articuls Zu condemniren.
Bekl. Zugegen excipiendo sagt, Er habe das Camisohl quæstionis an Johannes Klein verkaufft solches aber hette Er von Mathias Galler dem Schneider und burger, von hier erhandelt dahero vmb abholent gebetten, nach der sachen eingezogenen bericht ist mit urthel Zu recht.
Erkandt,, da bekl. von der wieder Ihne von denen Rügern angestetter Klage Zu absoluiren seÿen wie dann solche auch hiemit absoluiret, leedig und loosgesprochen Wird.
Marie Marguerite Ebinger meurt en 1757 en délaissant cinq enfants issus de son premier mariage avec Georges Jacques Prick. L’inventaire est dressé dans une des maisons de la succession, sise près la place d’Armes face au poêle des Pelletiers. Les experts estiment la maison au Vieux-Marché-aux-Vins 900 livres. La masse propre au veuf s’élève à 234 livres, celle des héritiers à 660 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4779 livres, le passif à 529 livres.
1757 (10.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) n° 723
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Rüegerin gebohrner Ebingerin, des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Friderich Rüegers, des frippiers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1757. – nachdeme dieselbe Donnerstags den 21. Aprilis dieses lauffenden 1757. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechlelt, nach solch Ihrem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 10. Junÿ et sequenti Anni 1757.
Die seelig Verstorbene hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1. Georg Jacob Prick, ledigen Schneider, welcher in der Frembde und seit Anno 1740. Keine Nachricht Von Ihme, Wo er sich aufhalten möchte, und ob Er annoch Lebend oder tod seÿd eingeloffen, deßen geschworner Vogt ist Herr Johann Michael Kräutler der Statt dräher und burger allhier, welchen ohnpäßlichkeit halben beÿ dießem geschäfft nicht erscheinen können, dahero in seinem Nahmen herr Johann Friderich Schuler der Seidenhändler und burger allhier als vo denenselben (…) mandatarius, 2.do Frau Mariam Margaretham Jungin gebohrne Prickin herrn Johann Daniel Jung des Schuhmachers und burgers allhier Ehegattinin, welche mit assistentz deßelben in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Frau Mariam Barbaram Burgerin gebohrner Prickin, Herrn Johann Burgers des Schuhmachers und burgers allhier Ehegattin, welche ebenmäßig mit und beneben demselben in Persohn dem geschäfft abwartete, 4.to Frau Mariam Salome Verlingin, gebohrne Prickin, herrn H. Christian Vierling des Frippiers und burgers allhier Ehegattin welche gleicherweiße mit beÿhülff deßelben persönlich hiebeÿ erschienen, So dann 5.to Frau Mariam Magdalenam Rödererin gebohrne Prickin herrn Friderich Jacob Röderers, des handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin, welche ebenermaßen mit Zuziehung deßelben in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, Alßo Alle Fünff der Abgeleibten seeligen mit auch Weÿland herrn Georg Jacob Prick dem geweßenen frippier und burgern allhier Ihrem Erstern Ehemann seeligen ehelich erziehte Sohn und Frauen töchtere auch ab intestato Zu Fünff gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtsmäßigen Erben.
In einer allhier zu Straßburg nahe beÿ dem baarfüßerplatz gegen der Zunfft der Kürßner Zunfftstub über gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behausung befunden worden Wie folgt
Eigentum an Häusern. Erstl. eine behaußung, höfflein und hoffstatt hinder der E: E: Zunfft der Kürßner Zunfftstub (…)
(T.) It. eine behaußung bestehend in Vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ohnfern der großen Gewerbslaub gegen dem Weißbecken hauß Zum Krebs hinüber, einseit neben H. Joh: Christian Gimmig, dem Meßerschmidt, anderseit neben Hn Dupé dem tabackhändler hinden Zum theil auf Johann Groß den Schuhmacher und zum theil auf Johann Conrad Sengenwald den Schneider stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, leedig, eigen und durch vorenante der Statt Straßburg Herren Werckmeistere inhalt vorangeregter Abschatzung vom 3. Junÿ 1757. æstimirt pro 1000. Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener in allhießiger Cancelleÿ Contractstub auffgerichteter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 20. Novembris Anno 1736. Dabeÿ ein Schein von Löbl. Statt Pfenningthurn ertheilt, krafft deßen Von denen hochverordneten Oberbauherren und dreÿern des Pfenningthurns erlaubt worden in dießem hauß um 5. Schulden 2. Zoll auf d. Allmend heraus Zufahren de dato 25. Junÿ 1744 mit N° 2 notirt
(T.) It. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg an dem Alten Weinmarck gegen der kleinen Metzig zu, einseit neben Weÿland N. Hoffmann des Seÿffensieders Wittib, anderseit neben Hn Philipp Jacob Gerchen dem Kieffer, hinden auff das Thomans: loch stoßend, dahin es auch einen Ausgang hat, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig eigen und durch obgemelte der Statt Straßburg herren Werckmeistere nach besag hievorangeregter Abschatzung vom 3. Junÿ 1757. angeschlagen für 900. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Ganth kauffbrieff mit E. E. kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel verwahret datirt den 17. Martÿ Anno 1755. mit N° 3 bezeichnet.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderte Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder Eingangs gedachter geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1735. durch herrn Johann Lobstein Notariatium publicum und berühmten Practicum auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 2 ß, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 50, Erg. Rest 181, Summa summarum 234 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 103, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Erg. rest 197, Summa summarum 715. lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 660 lb
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 55, Sa. Wahren Zum frippier handwerck gehörig 241, Sa. Wein und Lährer Faß 52, Sa. Silbergeschmeids 5 Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2525, Sa. Eigenthums ane häußern 1900, Summa summarum 4779 lb – Schulden 529, Nach deren Abzug 4250 lb – Stall Summ 4645. lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so der Erben ohnverändert 75 lb
Abschatzung vom 3.ten Junÿ 1757. Auff begehren Herrn Friderich Richert des fripiers ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ der großen Gewerbslaub gelegen Einseits neben H. Kimmich dem Meßerschmidt anderseit neben Hn Dubbe dem Tabackhändler und hinten auf M. Groß dem Schumacher stoßend, Solche behausung bestehet in einer Putick vornen in 2 Stuben 2 Kichen und etliche Kammeren darüber ist ein Massard mit breit Zieglen belegt hat auch einen Gewölbten Keller Hoff und Brunnen ingleichen befindet sich ein hinter Gebäudel worinnen 2 Kammern der Dachstuhl drüber ist mit breit Zieglen belegt, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere nach vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb Zweÿ tausend Acht hundert Gulden
der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg hinter der Kirschner Stub gelegen einseit neben Ratherr Becken anderseit neben Meister N. dem Schuhmacher (…)
der 3.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff den alten Weinmarckt gelegen Einseit neben M. Gerge dem Kieffer, anderseit neben Weÿl. H. Hoffmann hinterlaßene Wittib und hinten auf das Thomas Loch stoßend, Solche behausung bestehet in 3 Stuben 3 Küchen und etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breit zieglen belegt hat auch einen Gewölbten Keller. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere nach vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb Ein tausend Acht hundert Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner, Huber
Copia der Eheberedung (…) den 9. tag des Monats Augusti im Jahr 1735, Johannes Lobstein, Notarius publicus juratus
Les héritiers cédent au veuf Frédéric Rüger les deux maisons acquises pendant la communauté, dont celle au Vieux-Marché-aux-Vins
1757 (30.7.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) Joint au n° 723 du 10 juin 1757
(Inventarium über Weÿland Frauen Mariä Margarethä Rüegerin gebohrner Ebingerin, Herrn Friderich Rüegers, des frippiers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin Verlassenschafft)
Cessiones und Überlaßung des Eigenthums ane häußern so theilbar – Erstlichen die theilbare behaußung ohnfern der großen Gewerbs laub (…)
Item die Zweÿte theilbahre behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg an dem Alten Weinmarck gegen der Kleinen Metzig zu, einseit neben Weÿland N. Hoffmann des Seÿffensieders Wittib, anderseit neben Herrn Philipp Jacob Görgen, dem Kieffer, hinden auff das Thomans: loch stoßend, dahin es auch einen Ausgang hat, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig und eigen, ist in dießem ohnvertheilten Erbe dem hinterbliebenen Herrn Wittiber und Mitparticipanten, herrn Friderich Rüeger, dem frippier und burgers allhier von gesambten Erben eigenthümlich Käufflichen cedirt und überlaßen (…) vor und umb 3000 Gulden hießig Straßburger Current oder 1500. lb – So beschehen in Straßburg den 30. Julÿ Anno 1757.
Frédéric Rüger meurt en 1772 après avoir institué pour héritiers les enfants et ayant-droit de sa femme. Les experts estiment la maison 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 388 livres. Une adjudication est jointe à l’inventaire, le petit-fils par alliance du défunt, Frédéric Jacques Rœderer, acquiert les parts de la maison au Vieux-Marché-aux-Vins
1772 (20.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 595) n° 163
Inventarium über Weiland Herrn Friedrich Rüeger, des gewesenen Frippiers und burgers allhier Zu Straßburg Verlassenschaft, aufgerichtet in dem Jahr 1772 – nach seinem den 31. Decembris des letztverfloßenen 1771 Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied Zurückgelaßen hat – So geschehen in hiesiger Stadt Straßburg in hernach inventirter ohnweit dem baarfüßer Platz gelegener Sterb behausung auf Montag den 20. Januarii vormittag Anno 1772.
Benennung derer Erben. Der Verstorbene hat inhalt hienach eingetragenen Testaments Zu Erben eingesetzt und hinterlaßen, wie folgt. 1. Frau Maria Barbara gebohrne Prückin, des H. Johann Burger, hiesigen burgers und Schumachermeisters Ehegattin, 2. Frau Maria Salome gebohrne Prückin, des H. Joh: Christian Vierling, Frippier u. b. alh. Ehegattin, 3. Herrn Friderich Jacob Röderer, den Procuratorem Vicarium alhier, Alle diese Zu dreien gleichen Theilen eingesetzte Erben nebst deren Vorgenannten Ehevögten haben diesem Geschäft persönlich beigewohnt.
(f° 5.b) Eigentum an Häusern. Erstl. I. in Vorder- u. Hinter- Haus, Höflein, Bronnen u. Hoffstatt bestehende behausung m. allen übrig. deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden u. Rechten gelegen in hies. Stadt unten an der grosen Gewerbslaub ohnweit dem Baarfüser Platz, 1. S neb. H. Christian Gimmig dem Kurz: Meßerschmidt, 2. S. neb. H. Johanns Dupé dem Tabackhdl. hinten Zum theil auf Johannes Gros den Schum. u. Zum theil auf Philipp Frid. Diehl, den Schneider meister ehevögtl. weis, stosend, so frei, eigen und dh. H. Samuel Werner den Bau-Inspector u. Werckmeister des Mauerhofs, wie auch H. Sebastian Hueber, den Werckmeister des Zimmerhofs, laut ihres d. 10. diess Monats zu diesortiger Concept gelüfferten Abschatzungs Zeduls æstimirt um 2000 fl. oder 1000. Darüb. ist i. in hies. CCSt. verf. u. m. der anh. Ins. bekräft. Teutsch. perg. Kbr. v. 20. 8.br. 1736. vorh. Dabei i. von Seiten des hies. Pfgth. d. 25. Junÿ 1744. ertheilter u. m. N° 2 bezeichneter Schein, Kraft dessen von denen hochverordnete Obern Bauhh. i. drei des Pftth. erlaubet worden, um 5. Schuh 2. Zoll auf das Allmend heraus Zu fahren
It. I. behausung und Hofstatt, m. allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden u. Rechten gelegen in alh. Stadt an dem alten Weinmarckt gegen der kleinen Metzig zu, I. S. neb. Philipp Jacob Görgen, dem Kiefermeister, 2. S. neb. Weil. N. Hoffmann des gew: Seifensied. nachgel. KK. hinten auf das Thomas- Loch stosend, dahin es auch einen Ausgang hat, so gegen jedermann frei u. eigen, sofort durch vorgenannte Hh. Werckmeister in obenangemerkter Abschatzung angeschlagen worden vor 1800. fl. oder 900. lb. Hierüb. bes. I. teutsch. perg. Ganthkbr. m. E. E. kl. Raths d. St. Str. anh. Ins. verw. datirt d. 17. Martii 1755. mit N° 3 bezeichnet
Sa. haußraths 42, Sa. Weins 28, Sa. Silbers 12, Sa. baarschafft 600, Sa. Küh 46, Sa. Eigentums an Häusern 1900, Sa. Schulden 600, Sa. Frippier Waaren. 159. Summa summarum 3388 lb
Hieraus sollten nach dem buchstab oben einverleibten Testaments an Legaten gelüffert werden, Fraun Maria Eva gebohrner Rüegerin, des H. Bromer, Zollers in Lauf, Ehegattin, Fraun Anna Maria gebohrner Rüegerin, des H. Andreas Graeff, Lederhändlers in Nürnberg Ehegattin, Herrn Hieronimus, heißt aber Ambrosius Martin Rüegerin, Haus-Informator in Fürth und weiland Herrn Johann Martin Rüegerin, des gewesenen Gastgebers daselbst, hinterl. H. Tochter und zwar einer jeden dieser Vier Personen 2000 fl. mithin überhaupt 8000 fl. oder 4000. lb – Sa. Legaten 4173 lb, die Legaten übersteigen das Vermögen dem Stalltax nach 784. lb
(f° 8) Copia Testamenti – Erschienen Hr Friderich Rüeger, der hies. b. u. Frippier anzeigte, da er nicht wissen kan, ob der allmächtige ihn von diesem seinem Kranckenbett durch die Wiedergenesung oder durch einen seligen Tod befreien würde (…) – auf Freitag den 27. Decembris Morgens Zwischen 3. u. 4. Uhren A° 1771, Johann demande l’autorisationn Saltzmann Notarius
Abschatzung vom 10. Januarÿ 1772. Auf begehren weiland Herrn Friderich Rieger des geweßenen burgers und frippier alhier hinterlaßener Erben ist Eine behaußung dahier in der Stadt Straßburg bei der grosen Gewerbs Laub gelegen, einseit neben Herrn Christian Gimmig dem Meßerschmidt, anderseit neben Herrn Jorg Dupé dem Tabackhändler hinten auf Mr Phil. Frid. diehl der Schneider ehevögtlicher weiße stoßend, Solche behaußung bestehet in einer Boutique, vornen in 2. Stuben, 2. Kuchen und etlichen Kammeren, darüber ist ein Mansart mit breitziglen belegt, hat auch einen gewölbten Keller, Höfflein und Bronnen, Ingleichem befindet sich ein Hintergebäudel, worinnen 2 Kammeren, dier Dachstuhl drüber ist mit breitzieglen belegt. Von uns unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit,dem jetzigen Wert nach æstimirt und angeschlagen, vor und umb Zweÿ tausend Gulden.
Der 3.te Begriff ist auch alhier in der Stadt Straßburg auf dem alten Weinmarckt gelegen, ein seit neben Mr. Phil. Jacob Görgen dem Kiefer, anderseit neben weiland N. Hoffmann des geweßenen Seifensieders nachgelaßenen Kindern, hinten auf das thomäloch stoßend, Solche behaußung bestehet in 3. Stuben, 3. Küchen und etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breitzieglen belegt, hat auch einen gewölbten Keller, Von uns unterschriebenen, der Stadt Straßburg geschwornen Werckmeisteren nach vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen Wert nach æstimirt und angeschlagen vor und um Ein Tausent Acht hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Hueber.
(f° 12) 17. Febr. 1771. Versteigerung des Hauses ohnweit dem Baarfüser-Platz
Anno 1772 Montags den 17. Februarii Nachmittags um 2 Uhr ist auf Ansuchen Fraun Maria Barbara geb. Prückin, beiständlich ihres Ehegatten H. Johann Burger, des hiesigen Schuemachermeisters, Fraun Maria Salome geb. Prückin, mit beihülf ihres Ehemanns H. Joh: Christian Vierling, des hiesigen Frippiers, und H. Friderich Jacob Röderer, des Accessisten auf hiesiger Stadt-Kanzlei und Procuratoris Vicarii, aller Burger alhier, als Testaments-Erben weil. H. Friedrich Rüeger, des gewesenen hiesigen burgers und Frippiers, wegen der in solche Rüegerische Verlaßenschaft gehörigen, in hiesiger Stadt unten an der grosen Gewerbslaub ohnweit dem Baarfüser-Platz, ein Seit Zum theil neben H. Christian Gimmig, dem Kurz- Meßerschmid zum theil neben H. Joh: Michael Theuerkauf, den Kürschner, ander Seit neben H. Johanns Dupé dem Tabackhändler, gelegen, hinten auf Johannes Gros den Schumacher stosenden, in Vorder- und Hinter- Haus, Höflein, Bronnen und Hoffstatt bestehende behausung, so gegen jedermann frei und eigen, eine freiwillige Versteigerung auf E. E. Zunft Zur Stelz unter nachgemelten bedingungen angestellt worden (…) ausgerufen um 8000. fl. Weil nun niemand einiger Gebot während denen drei brennenden Liechtlein gethan, als ist diese Versteigerung fruchtlos abgeloffen (…)
24. Febr. 1772. zwote Versteigerung. Montag den 24. Februarii A° 1772 (…) ausgerufen um 7500 fl. Worauf gebotte, Hr. Striebeck, Courtier 7550 fl. (…) dem Herrn Johann Michael Stribeck hiesigen burger und Wexel-Courtier hiemit entschlagen
(f° 14) 23. Martii 1772. Versteigerung des Hauses an dem alten Weinmarkt – Anno 1772 Montag den 23. Martii Nachmittag um 2. Uhr ist auf Ansuchen Fraun Maria Barbara geb. Prückin, beiständlich ihres Ehegatten H. Johann Burger des Schuemachers, Fraun Maria Salome geb. Prückin, mit beihülf ihres Ehemanns H. Joh: Christian Vierling, des Frippiers und H. Friderich Jacob Röderer, des Accessisten auf hiesiger Stadt- Kanzlei und Procuratoris Vicarii, aller burger alhier, als Testaments-Erben weil. H. Friedrich Rüeger, des gewesenen hiesigen Frippiers, wegen der in solche Rügerische Verlaßenschafft gehörigen, in hiesiger Stadt an dem alten Weinmarckt gegen der kleinen Metzig zu, ein Seit neben H. Philipp Jacob Görgen, dem Kiefermeister, ander Seit weil. N. Hoffmann des gewesenen Seifensieders nachgel. Kindern gelegenen, hinten auf das Thomas- Loch, dahin sie auch einen Ausgang hat, stehenden behausung und Hofstatt, auch deren dazu gehörigen Gebäuden, Begriffen, Weiten und Rechten, so gegen jedermann frei und eigen, eine freiwillige Versteigerung auf E. E. Zunft Zur Steltz unter nachgemelten bedingungen angestellt worden (…) ausgerufen um 4000. fl. Weil nun niemand einiger Gebot während denen drei brennenden Liechtlein gethan, als ist diese Versteigerung fruchtlos abgeloffen (…)
30. Martii 1772. Zwote Versteigerung (…) ausgerufen um 3750. fl. In Ansehung auch diesemal kein Gebott während denen drei brennenden Liechtlein gethan
Den 31. Martii Anno 1772 erschiene bei diesem Concept Herr Johann Georg Flohrer der hiesige burger und Frippier (…) 3540 Gulden käuflich anzunehmen hiemit anerbiete. Welches Gebot und Verspruch die Erben auf obige Art angenommen
den 7. Aprilis 1772 erschiene Herr Roederer der diesortige Miterb, 3570 Gulden
Les héritiers cèdent leurs parts de maison à Frédéric Jacques Rœderer, procureur ajoint à la Chancellerie : acte devant notaire et enregistrement à la Chambre des Contrats
1772 (20.1.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 595), Joint au n° 163 du 20 janvier 1772
(f° 16) 22. Aprilis 1772. Cessio über das Haus an dem alten Weinmarkt – Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notario, als Zu weiland H. Friedrich Rüeger, des gewesenen hiesigen burgers und Frippiers, Verlaßenschaft-Erêtrerterung berufenen Inventir schreiber, sein H. Rügers zwo Stieftöchter als eingesetzte Testaments Erbinnen, namentlich Frau Maria Barbara geborne Prückin, beiständlich ihres Ehemanns H. Johann Burger, des Schuemachers, sodann Fraun Maria Salome geborene Prückin, mit beihülf ihres Ehegatten H. Joh: Christian Vierling, des Frippiers, bede burger alhier dieselbe haben
in Gegenwart Herrn Friderich Jacob Röderer, des Accessisten auf hiesiger Stadt- Kanzlei und Procuratoris Vicarii
ihrem Neffen und Miterb in unvertheiltem Erbe (…) überlassen, welcher, seil Er Zufolg E. E. grosen Rahts dahier Erkanntnuß vom 22. Maji A° 1771. veniam ætatis bekomme, (…)
zwo Tertzen an einer Behausung und Hofstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten gelegen in hieseiger Stadt an dem alten Weinmarckt gegen der kleinen Metzig zu, ein Seit neben H. Philipp Jacob Görgen, dem Kiefer, ander Seit neben weil. N. Hoffmann, des gewesenen Seifensieders nachgelaßenen Kindern, hinten auf das Thomas- Loch, dahin sie auch einen Ausgang hat, stoßend, so frei und eigen, die übrige Tertz gebühret dem H. Cessionario selbst Erbsweise – Zu 3570 Gulden gerechnet – Straßburg den 22. Aprillmonats in dem Jahr 1772.
(Enregistré à le 17 décembre 1772 à la Chambre des Contrats, vol. 646)
Frédéric Jacques Rœderer hypothèque la maison au profit du marchand Jean Frédéric Richshoffer
1775 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 357-v
H. Friedrich Jacob Röderer Procurator vicarius und Cancellariæ adjunctus
in gegensein H. Johann Friedrich Richshoffer des handelsmanns – schuldig seÿe 500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem alten Weinmarckt gegen der kleinen metzig zu, einseit neben H. Philipp Jacob Görger dem weinhändler, anderseit neben weÿl. N. Hoffmann gew. seiffensieder kind., hinten auff das Thomasloch dahien sie ein außgang hat
Frédéric Jacques Rœderer et son père du même nom passent un accord. Le fils a loué un logement et une boutique dans sa maison moyennant un loyer, le père a fourni chaque jour le dîner à son fils jusqu’au jour de son mariage. Ils avaient convenu de compenser régulièrement les sommes dues mutuellement. Il appert que le père n’a jamais versé de loyer alors que le fils a payé sa pension.
1777 (19. Wintermonat), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 330
Fernere und zweÿte Abrechnung, Welche zwischen H. Friderich Jacob Röderer dem Handelsmann und burgers alhier zu Straßburg als Vatter ane einem,
Sodann dessen Sohn Herrn Friderich Jacob Röderer, Cancellariæ substituto et Procuratore vicario und ebenmäßigen burgern alhier, ane zu End stehendem Dato vorgenommen und gepflogen worden
(…) So dann hat sich auch H. Röderer der Vatter inhalt errichteter Conventionis sich anheischig gemacht, Von der ihm in des Sohns eigenthümlicher alhier ane dem Alten Weinmarckt gelegener behaußung eingeraumten Wohnung und Laden, denselben am Hauß Zinnß quartaliter 9. lb abzurichten, welcher Zinns aber dato noch völlig ohnbezalt ausstehet, und berichter maßen für sie vorgedachte nemliche Zeit anlangte, 82. lb 14
Nota. Kraft vorher mehr angeführte Conventionis ist auch noch ferner bedungen worden, daß so lang H. Röderer der Sohn an seines Vatters Tisch das Nacht essen geniesen werde, er ihm vor solche Nacht Kost alljährlich 12. lb. d bezahlen wolle, dergestalten, daß, solches Kostgeld quartaliter mit obigem Interesse und Haußzinß jedesmal resp. Verrechnet und davon abgezogen werden solle, Allein es berichteten dieswegen beÿder seitige Parthen, daß Hr Röderer der Sohn Von Michaelis 1773. angerechnet, bis auf dem Tag seiner Verehelichung, da er sogleich dem Vätterlichen Tisch quittiret, ohnerachtet es, wie schon nächst vorher gemeldt, niemalen weder einige Interesse noch Hauptzinnß erhalten, ihm dem Vatter dannoch alle Viertel jahr das Kostgeld richtig, und ohne den mindesten Abzug oder Compensation baar bezaht habe, also daß er ihme dieserwegen nichts mehr schuldig seÿen einflolglich auch hero* nichts dafür in Rechnung und Abzug gebracht werden Könne.
Frédéric Jacques Rœderer père, marchand de tabac, meurt en 1778 en laissant pour seul héritier son fils qui est intentionné de demander le bénéfice de cession pour obtenir l’héritage de sa mère. Suite à l’inventaire de faillite dressé en 1772, le Grand Sénat a déjà attribué en 1773 la masse de faillite au fils à condition qu’il paie les créanciers, il manquait cependant 429 livres pour satisfaire les prétentions du fils à l’héritage de sa mère. L’inventaire est dressé dans la maison du fils. L’actif de la succession s’élève à 4 041 livres, le passif à 3 895 livres.
1778 (18. 7.br), Me Stoeber (6 E 41, 1238) n° 116
Inventarium über weÿl. Friedrich Jacob Röderer des geweßenen handelsmanns und burgers allhier hinterlaßen activ: und passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1778 – auf deßen Mittwoch den 26. Augst lezthin aus dieser Welt genommenen tödlichen hintritt tam active quam passive hinterlaßen, welche Credit mass auf gebührende Requisition deßelben einzigen Sohns und ab intestato verlaßenen Beneficial Erben benandlichen Herrn Friedrich Jacob Röderer, Cancellariæ Substituti et Procuratoris Vicarii auch burgers allhier inventirt und ersucht worden, Und Zwar in ansehung solcher Herr Beneficial Erb wegen seines rückständiger mütterlichen Guts beÿ E. E. kleinen Rath das Benefiium Cessionis et resp. abstentionis Zu imploriren gesonnen ist, als hat nach der vorhin an ihne und deßen Ehegattin Fr. Franciscam Sophiam geb. Schaafin geschehenen gebührende Anerinner: und Verlesung des gewöhnlichen Articuls über Äugen und Zeigen besagend, auch würcklich ihnen angelegte handtreu (…) So geschehen Straßburg Freÿtags den 18.ten Septembris Anno 1778.
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Demnach des abgeleibten Mass bereits Anno 1772. wegen eines erlittenen Nahrungs nachstandes Zum Concurs gediehen*, so daß derselbe den 14. Martÿ 1772. durch H. Notm. Philipp Jacob Greiß ein förmlich Inventarium errichten ließ, welches den 17.ten aug. selbigen Jahrs beÿ E. E. kleinen Rath v. den 6. Maÿ 1773 beÿ E. E. großen Rath producirt worden, so wurde darauf dem dißortigen Sohn und Beneficial erben die gesamte vorhandene geweßene Mass unter dem Oblato die ihme vorgehende Creditores Zu befriedigem, für deßen folio 39.b bes. Invÿ. formirte mütterliche Gutsforderung der 1273 lb in solutum krafft Hoch Edelgedachten großen Raths bescheids vom 16. aug. 1773. entschlagen (…) So ergibt sich per Compensationem solcher Summen ihme dem H. Sohn vor mütterlichem Guth rückständig 429. lb
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten weinmarckt gelegenen dem Herrn Sohn und Beneficial Erben eigenthümlich zuständigen behausung befunden worden wie folgt
Waaren wie auch Schiff und geschirr Zum taback händel gehörig
Norma hujus inventarÿ. Sa. kleidung 49 lb, Sa. Waaren wie auch schiff und Geschirr zum tabackhandel gehörig 20 lb, Sa. Weins 12 lb, Sa. baarschafft 29 lb, Sa. Activorum 33 lb, Summa summarum 145 lb – Schulden 4041 lb, Passiv onus 3895 lb
Zweiffelhaffte schulden in die verlassenschafft zugeltend 136 lb
Frédéric Jacques Rœderer hypothèque la maison au profit de Marie Barbe Schneegans veuve Jund
1778 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 399
H. Friedrich Jacob Röederer Procurator vicarius und Cancellariæ adjunctus und Franzisca Sophia geb. Schaaffin unter assistentz H. Lucas Schaaff des adelischen schaffners und H. Johann Friedrich Schaaff des drehers ihres leiblichen bruders
in gegensein Fr. Mariæ Barbaræ geb. Schneegannßin verwittibte Jundin – schuldig seÿen 750 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem alten Weinmarckt gegen der kleinen Metzig zu, einseit neben H. Johann Philipp Görgen dem kieffer, anderseit neben weÿl. Mr Hoffmann gewesten seiffensieders kinder, hinten auff das Thomasloch dahin sie eine außgang hat
Devenu notaire en 1780 puis secrétaire à l’audience du consul régent en 1783, Frédéric Jacques Rœderer meurt en 1799. Sa veuve vend la maison au teinturier Abraham Boch
1802 (9 thermidor 10), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 3490, 1958
bn. Sophia Roederer geb. Schaaf weÿl. bs. Friedrich Jacob Roederer notarii wittib beiständlich b.s Joh: Joseph bitschnau avoué bei hiesigem Tribunal
in gegensein b.s Abraham Boch des leedigen großjährigen färbers
Eine behausung bestehend in Vorder und hindergebäude allhier zu Straßburg am alten Weinmarckt gegen der kleinen Mezzig zu N° 95, einseit neben weÿl. Phil: Jacob Görgen gewesten Weinhändlers Wittib und Erben, 2. seit neben den hesmännischen Erben hinten auf das thomaloch ziehend, wohin diese behausung einen Ausgang hat – der Verkäuferin als Universal Erbin ihres Ehemanns eigenthümlich zuständig – um 13 037 fr oder 13 200 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 35 du 19 ther. 10
Abraham Boch loue la maison à Charles Birckicht
1805 (23. fruct. 13), Enregistrement de Strasbourg, ssp 19 n° 483, ssp du 24 Ct.
Bail pour 6 ans par Abraham Boch de Strasbourg
à Charles Birkigt dud. lieu
une Maison aud. lieu rue Vieux Marché au Vin N° 75 pour 984 francs
Abraham Boch épouse en 1809 Catherine Sophie Brandhoffer
1809 (30.8.), Strasbourg 12 (26), Me Wengler n° 4215
Contrat de mariage – Abraham Boch brasseur demeurant fauxbourg de la Krautenau n° 31 fils de feu Jean Leonard Boch, brasseu, et de Catherine Marguerite Magnus
Catherine Sophie Brandhoffer fille de feu Jean brasseur et de Marie Madeleine Steinhilbert
art. 6, le futur époux fait donation à la future épouse de l’usufruit et jouissance sa vie de la brasserie a lui appartenante sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau n° 31
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 39 du 1.9.
Abraham Boch vend en 1809 la maison au teinturier Etienne Wendling
1809 (1.6.), Strasbourg 4 (37), Me Stoeber n° 762
Abraham Boch brasseur
à Etienne Wendling teinturier
une maison appartenances et dépendances sise en cette ville vieux marché aux vins n° 95, d’un côté le Sr Krafft employé à la recette générale des hospices de cette ville, les d’autre héritiers Hoffmann aboutissant par derrière à la rue Thomas – acquis par le vendeur par acte reçu Me Stoeber père le 9 thermidor 10 – pour 13 000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 20 du 8.6.
Originaire de Sélestat, Jean Etienne Wendling épouse en 1809 Marie Sophie Sohler, fille d’un vigneron de Zell (Nothalten)
Mariage, Strasbourg (n° 126)
L’an 1809 le 12° jour du mois de juillet (…) sont comparus Jean Etienne Wendling, agé de 24 ans, teinturier, demeurant en cette ville deouis trois ans, né à Schlestatt, Département du Bas Rhin, le 27 décembre 1784 fils de feu Joseph Wendling, tonnelier audit lieu, y décédé le 19 novembre 1786 et d’Elisabeth Kieffer consentant (…), et Marie Sophie Sohler, agée de 23 ans, née à Zell, département susdit le 6 mai 1786, y domiciliée fille de Jean Michel Sohler, vigneron audit lieu, et d’Anne Catherine Kientz, consentant (…) – (signé) Jean Etienne Wendling, Marie Sophie Sohler
Jean Etienne Wendling meurt en 1818 en délaissant deux enfants.
1818 (20.7.), Strasbourg 14 (60), Me Lex substitué par Me Rencker n° 4607
Inventaire de la succession de Jean Etienne Wendling, teinturier décédé le 22 mai dernier – à la requête de 1. Sophie Sohler la veuve mère et tutrice légale de Gustave, âgé de 6 ans et de Sophie 10 mois, 2. Joseph Wendling frère du défunt, serrurier domicilié à Schlestadt, subrogé tuteur des enfants mineurs
Contrat de mariage passé devant Me Schlosser à Andlau le 5 juin 1809, testament Me Lex le 24 avril 1810
une maison et dépendances sise en cette ville rue Vieux Marché aux Vins n° 95, d’un côté le Sr Krafft, d’autre le Sr Hoffmann, estimée 13 000 fr, acquise d’Abraham Boch brasseur par acte reçu Me Stoeber le 1 juin 1809, pour 10 000 fr
communauté mobilier, première chambre au premier, chambre à coucher à côté de la première, chambre donnant sur le derrière ayant vue sur la cour, chambre des domestiques au troisième étage, chambre des ouvriers, chambre de la servante, au rez de chaussée, cave, cuisine, imprimerie et magasin au rez de chaussée, dans l’imprimerie au troisième étage, au magasin au rez de chaussée, 3881 fr
numéraire 385 fr, remploi pour apports 18 387 fr, ensemble 22 653 fr, à retrancher 4039 fr, reste 19 537 fr, passif 9193 fr
propres, meubles 379 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 161-v du 22.7.
Sophie Sohler se remarie en 1819 avec le tanneur Joseph Romer originaire de Sélestat
1819 (17.5.), Strasbourg 14 (62), Me Lex n° 839
Contrat de mariage, communauté d’acquets avec réserve d’apports – Joseph Romer, tanneur natif de Schlestadt résidant à Strasbourg, fils de Laurent Romer, tanneur à Schlestadt, et d’Ursule Bucher
Sophie Sohler veuve avec enfants de Jean Etienne Wendling, teinturier à Strasbourg modifié le 3 juin
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 30 du 18.5.
Marie Sophie Sohler meurt en 1820 en délaissant un fils de son premier mari et une fille du second
1820 (17.2.), Strasbourg 14 (64), Me Lex n° 1694
Inventaire de la succession de Marie Sophie Sohler veuve en premières noces d’Etienne Wendling, teinturier, en secondes noces de Laurent Joseph Rohmer, teinturier et imprimeur d’indienne, décédée le 26 janvier dernier – à la requête du veuf, commun en biens d’après la contrat de mariage passé devant Me Lex le 17 mai de l’année dernière, et testament du 19 décembre dernier, père et tuteur légal de Joséphine Virginie Rohmer
Louis Sohler, vigneron à Zell dépendance de la commune de Nothalten, tuteur d’Etienne Gustave Wendling fils du premier lit, en présence de Xavier Gruber, marchand de vin subrogé tuteur de ladite Rohmer et 2. Jean Joseph Wendling serrurier à Sélestatt subrogé tuteur du mineur Wendling
dans les lieux faisant partie d’une maison sise à Strasbourg rue Vieux Marché au Vin n° 95 provenant du premier mariage de la défunte
masse propre d’Etienne Wendling 5645 fr
meubles [1° description] 1. dans le poele au premier étage, 2. dans la chambre à côté, 3. chambre de derrière au premier étage, 4. dans la chambre au second étage, 5. dans une petite chambre a second étage, 6. dans une chambre au troisième étage, 7. dans une chambre à côté de la précédente, 8. dans la chambre de derrière au même étage, 9. dans une autre chambre de derrière au même étage, 10. au rez de chaussée, 11. dans la cuisine, 12. dans la cave, 810 et 342 fr, de la première communauté, dans l’imprimerie
une maison Vieux Marché aux Vins n° 95 estimée 12 000 fr
total 17 456 fr, passif 17 548 fr
communauté Wendling 20 452 fr, passif 17 802 fr
actif de la 2è communauté 1793 fr, passif 5337 fr
actif propre à la défunte 13 601 fr (garde robe 365 fr), passif 389 fr
Titres et papiers. Contrat de mariage avec Etienne Wendling passé devant Me Scholler à Andlau le 5 juin 1809 il apporte en mariage une maison avec appartenances sise dans la ville de Strasbourg rue Vieux Marché aux Vins n° 95 d’un côté Sr Krafft, d’autre Sr Hoffmann, acquise d’Abraham Boch brasseur pour 13 000 francs, inventaire dressé par Me Rencker substit. Me Lex en date du 20 juillet 1818
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 101 du 26.2.
Les ayants-droit de Sophie Sohler louent la maison au veuf, Laurent Joseph Rohmer, teinturier et imprimeur
1820 (13.6.), Strasbourg 14 (65), Me Lex n° 2046
Bail de trois de années à commencer à la St Jean prochaine – 1. Louis Sohler, vigneron à Zell dépendance de le commune de Nothalten tuteur d’Etienne Gustave Wendling fils mineur de feu Etienne Wendling, teinturier, et de Marie Sophie Sohler conjoints à Strasbourg, 2. Xavier Gerber, marchand de vin, subrogé tuteur de Virginie Rohmer fille de ladite Sohler et de & Laurent Joseph Rohmer son second mari
audit Laurent Joseph Rohmer teinturier et imprimeur – présent Charles Georges Müller étudiant en droit mandataire de Laurent Rohmer père du locataire propriétaire tanneur demeurant à Schlestadt
une maison située à Strasbourg place du Vieux Marché aux Vins n° 95 avec tous ses droits et dépendances, d’un côté M Rafft juge de paix, d’autre le Sr Lix frippier devant la rue, derrière la rue Thoman – moyennant un loyer annuel de 850 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 195-v du 16.6.
La maison qui appartient pour moitié au mineur Etienne Gustave Wendling et à Laurent Joseph Rohmer comme héritier de sa fille est vendue devant le tribunal civil au mineur cohéritier
1822 (20.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 149, n° 61
par devant M Claude Antoine de Voigneron juge au Tribunal Civil de Première Instance commissaire en cette partie, vente et adjudication par licitation – Cahier des charges, maison Vieux Marché aux Vins n° 95. à la requête du Sr Laurent Joseph Rohmer, teinturier, demandeur en licitation pour lequel occupe M Philippe Jacques Bloechel avocat avoué près le tribunal civil de première instance demeurant rue du Bouclier n° 6, en présence de Louis Sohler, vigneron à Zell commune de Noth-Alten en qualité de tuteur d’Etienne Gustave Wendling, enfant de feu Jean Etienne Wendling, teinturier à Strasbourg et Sophie Sohler, ainsi que de Joséphine Virginie Rohmer sa sœur utérine colicitante pour lequel occupe Me Valentin avoué près le tribunal civil, en présence de Joseph Wendling, serrurier à Schlestadt subrogé tuteur – en vertu d’une jugement contradictoire rendu au tribunal civil le 13 août 1821, rapport d’experts du 29 octobre – la maison désignée ci après appartient par indivis aux parties, inventaire de la succession de Marie Sophie Sohler dressé par Me Lex le 17 février 1821, Sr Rohmer pour 1/64 comme héritier de sa fille Joseph Virginie et les mineurs pour les autres 63/64
Me Valentin mandataire de Etienne Gustave Wendling représenté par Louis Sohler, vigneron à Zell commune de Nothalten
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 75, d’un côté le Sr Krafft, d’autre le Sr Lex, par derrière rue Thomas
elle se compose au rez de chaussée en entrant du corridor à droite, d’un comptoir et boutique au fond d’un escalier et lieux, imprimerie et pompe, dessous d’une cave voutée, au premier étage de trois chambres dont une a alcove d’une cuisine et des lieux, second étage de même, au troisième étage de quatre chambres et d’une cuisine et dessus un comble renfermant trois greniers, cette maison est estimée à 12 000 francs, fait le 6 décembre 1821
adjudication préparatoire du 24 janvier – adjudication définitive le 7 février sans mise, à exposer à un prix inférieur
adjudication du 14 mars mise à prix 6000 fr, à Me Valentin, avoué pour 7100 fr, Déclaration de command du 14 mars au mineur Etienne Gustave Wendling représenté par Louis Sohler, vigneron à Zell commune de Nothalten
Adjudication définitive sur surenchère 28 mars pour 9649 francs
Le tuteur de Gustave Wendling loue la maison au marchand de fer Lazar Jacob Levy
1826 (13.3.), Strasbourg 2 (59), Me Weigel n° 4138
Bail pour 3 ou 6 ans à commencer à la St Jean prochaine – François Xavier Gerber, marchand de vin, mandataire de Louis Sohler, propriétaire domicilié à Zell qui est tuteur de Gustave Wendling mineur de Schlestadt
à Lazar Jacob Levy, marchand de fer
la maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Vieux Marché aux Vins n° 95, d’un côté le Sr Rohmer teinturier, d’autre le Sr Lux, derrière la rue St Thomas – moyennant un loyer annuel de 650 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 111-v du 14.3.
Etienne Gustave Wendling épouse en 1835 Marie Victoire Saur de Sélestat
Mariage, Sélestat (n° 38)
L’an 1835 le 17 juin – Acte de mariage de Etienne Gustave Wendling, agé de 23 ans, né à Strasbourg le 8 août 1811, rentier domicilié à Schlestadt, fils légitime de feu Jean Etienne Wendling, teinturier né à Schlestadt et décédé à Strasbourg le 22 mai 1818 et de feue Marie Sophie Sohler, née à Zell (Bas Rhin) et décédée à Strasbourg le 26 janvier 1820 Et Dle Marie Victoire Saur, agée de 24 ans, née à Schlestatt le 16 juin 1811, sans profession, domiciliée à Schlestadt, fille légitime du Sr François Antoine Saur, né à Saverne agé de 57 ans, Marchand Epicier et de De Marie Barbe Domini* agée de 54 ans aussi née à Schlestadt, conjoints domiciliés en cette ville
Il meurt en 1837 dans une maison rue du Faisan en délaissant un fils
1837 (19.6.), Strasbourg 15 (61), Me Lacombe n° 1188
Inventaire en une maison rue du Faisan n° 8 de la succession de Gustave Wendling, marchand épicier décédé le 9 juin courant – à la requête de la veuve Marie Victoire Saur, commune en biens suivant le contrat de mariage passé devant Me Kling à Schlestadt le 8 juin 1835, légataire en usufruit viager de la moitié de la succession ou un quart en propriété, suivant testament olographe du 20 avril dernier enreg. le 12 juin déposé au rang des minutes de Me Lacombe, mère et tutrice naturelle de Louis 10 mois, François Xavier Bohn, marchand de vin à Strasbourg, subrogé tuteur
en une maison rue du Faisan n° 8
marchandises au magasin, boutique donnant sur la rue
Enregistrement de Strasbourg, acp 251 F° 19-v du 29.6.
Le marchand épicier Etienne Gustave Wendling vend la maison au charcutier Jean Frédéric Flamm et à sa fiancée Joséphine Pfefferer
1835 (2.3.), Strasbourg 2 (78), Me Weigel n° 8747
Etienne Gustave Wendling, épicier
à Jean Frédéric Flamm, charcutier, et sa fiancée Joséphine Pfefferer
une maison avec toutes appartenances, dépendances sise à Strasbourg au Vieux Marché aux Vins n° 95, d’un côté Laurent Joseph Rohmer teinturier, d’autre M Eberhard serrurier derrière la rue Thomas ou Thomann sur laquelle cette maison a une issue marquée du n° 17 – sont compris trois vieux poeles en fer de fonte et un réchaud au second étage. Le Sr Lazar Jacob Levy, marchand de fer, qui occupe en ce moment la maison (…) lui appartiennent le chaudon à lessive et les chantiers dans la cave
Titres de propriété, de la communauté avec Sophie Sohler, seul enfant héritier de son père, la moitié, ladite Soller a convolé en secondes noces avec Laurent Joseph Rohmer, teinturier, et a procréé avec lui Joséphine Virginie Rohmer, la Delle Rohmer est morte, un quart est revenu à son père et trois quarts au vendeur, le Sr Rohmer a poursuivi la licitation devant le tribunal civil le 28 mars 1822, transcrit au bureau des hypothèques volume 142 n° 61 – moyennant 10 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 230 F° 114 du 4.3.
Jean Frédéric Flamm épouse en 1834 Joséphine Pfefferer
1834 (9.10.), Strasbourg 12 (134), Me Noetinger n° 6663
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Frédéric Flamm, charcutier, fils de Georges Frédéric Flamm, charcutier, et de Marguerite Thomas
Joséphine Pfefferer fille de Joseph Pfefferer, cordonnier et de Marie Odile Renaud
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 f° 164-v du 14.10.
L’Etat cède à Jean Frédéric Flamm en 1835 un terrain devant sa maison par voie d’alignement
1835 (2.7.), maire, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 232 f° 64 du 3.7.
l’Etat
à Jean Frédéric Flamm, propriétaire
le terrain sur la route royale devant la maison sise Vieux Marché aux Vins n° 95 d’une surface de 3 m 60 cm, moyennant 21,60 francs