16, Grand rue
Grand rue n° 16 – VII 184 (Blondel), P 799 puis section 1 parcelle 29 (cadastre)
1750, Jean Jacques Hess, notaire (maître d’ouvrage), Jean Léonard Vidua, maître maçon (maître d’œuvre)
Les deux baies de gauche, surmontées de clés, étaient des portes sur les dessins de 1830.
La porte de droite remplace depuis 1906 une fenêtre (février 2017).
La maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière fait face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux. Elle appartient au tailleur Jacques Klein (1651-1665) puis aux barbiers Jean Charles Kopp et Jean Thierry Kopp (1672-1703). L’aubergiste Chrétien Risch de Mommenheim, manant, est autorisé à l’acheter en 1703. Elle revient à son fils, greffier bailliager de la seigneurie de Fleckenstein, puis à la fille de celui-ci, femme du notaire Jean Jacques Hess qui charge en 1750 le maître maçon Jean Léonard Vidua de transformer le bâtiment avant et d’en remplacer la façade. D’autres travaux de charpenterie ont lieu en 1758. La façade peinte en 1750 est ravalée en 1776 et en 1783. La maison comprend trois poêles en 1775 puis quatre en 1789.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 122 (© Musée des Plans-relief)
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (c) : deux portes suivies d’une fenêtre, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour G représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue. Le côté droit (1-4) de la cour est occupé par une remise, l’arrière (3-4) par un édicule et le côté gauche (2-3) par le bâtiment du voisin et une clôture. Le bâtiment arrière et le bâtiment latéral datent sans doute des années 1830 puisqu’aucune modification de la valeur ne figure au cadastre.
La maison porte d’abord le n° 72 (1784-1857) puis le n° 16.
Cour G
Elévation du bâtiment avant, coupe sud-nord – Plan du rez-de-chaussée
(1906, dossier de la Police du Bâtiment)
Le fabricant de poêles Michel Sutter fait entièrement rénover en 1906 la maison dont une partie dépasse de l’alignement légal. Il fait notamment convertir une fenêtre de la façade en porte et murer une niche pratiquée dans le mur mitoyen avec le n° 14. Francis Haar qui acquiert l’immeuble en 1979 fait refaire la toiture, changer les fenêtres et ravaler la façade en restaurant la modénature d’origine (1980-1982). Il remplace la porte d’entrée en 1983.
Rez-de-chaussée dont une partie des modénatures est dissimulée
(1982, dossier de la Police du Bâtiment)
Janvier 2017
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1627 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Nicolas Vendenheim, vigneron et aubergiste à Westhoffen, et (1612) Anne Heim, veuve du contremaître Félix Reiff – luthériens | ||
h | Georges von Kirch, graveur, et (1637) Marguerite Vendenheim – luthériens | |
1651 | v | Jacques Klein, tailleur, et (1642) Anne Marie Eisenstern, remariée (1660) avec Jean Charles Schneider, employé à la Halle – luthériens |
1665 | v | Jacques Œrtel, à Illwickersheim puis à Strasbourg, (v. 1633) Catherine, (v. 1654) Anne puis (1666) Anne Marie Bertsch – luthériens |
1672 | v | Jean Charles Kopp, barbier, et (1657) Jacqueline Klingler – luthériens |
1688 | h | Jean Thierry Kopp, barbier, et (1687) Dorothée Goldbach – luthériens |
1703 | v | Chrétien (Christmann) Risch, aubergiste à Mommenheim, et (v. 1685) Anne Marie Frintz – catholiques |
1721 | h | Jean Nicolas Risch, greffier de la seigneurie de Fleckenstein, et (1709) Marie Eve Kœnig – catholiques |
1745 | h | Jean Jacques Hess, bailli, notaire, greffier, et (1732) Anne Catherine Risch, remariée (1775) au juriste Armand Rischmann – catholiques |
1781 | adj | Jean Wieger, commissionnaire à la halle, et (1783) Henriette Frédérique Lauth – luthériens |
1783 | v | Jean Frédéric Chrétien Pichler, docteur en médecine, et (1783) Catherine Salomé von Zabern – luthériens |
1809 | v | Jean Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins, et (1809) Barbe Dahlen |
1816 | v | Pierre Pelletier, fabricant de chandelles, et (1807) Marie Anne Heiser puis (1818) Catherine Barbe Brunck veuve du sellier carossier François Antoine Riett |
1836 | c | Jérôme Armand Kuntz, fabricant de chandelles, et (1837) Hélène Scharsch |
1841 | h | Jean Georges Scheyder, cultivateur, et (1841) Hélène Scharsch, veuve de Jérôme Armand Kuntz |
1871* | v | François Joseph Schmauch, fabricant de chandelles, et Adèle Joséphine Gérard |
1901* | v | Joseph Emile Sohm, voyageur de commerce, et (1892) Louise Jeanne Grüdelbach |
1906* | Michel Sutter | |
1937* | Frédéric Michel Sutter | |
1938* | Hertling Lucien |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1775, 1250 livres en 1789
(1765, Liste Blondel) VII 184, au Sr Gess [sic]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rischmann, 3 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 799, Kuntz, Jérôme, fabricant de chandelles * maison, sol, cour attelier – 1,26 are , puis Scheyder Jean Georges
Locations
1671, Jean Henri Kohlberger, tourneur, et Cunégonde Müller
1715, Pierre Jansen, tailleur
1719, François Conrad Scherer, chirurgien
1791, Jean Freyss, maître tailleur, et Catherine Elisabeth Letz /p>
1726, AA 2418 (manance)
(Cn. 73, L.tte 2, N° 4) Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle (Les possesseurs en l’année 1742 sont marqués avec de l’ancre rouge)
Christmann Reusch de Mumlen (la veuve paye à la manance)
Marché de construction
Le maître maçon Jean Léonard Vidua fait des travaux dans la maison et reconstruit la façade pour le compte du notaire et greffier bailliager Jean Jacques Hess moyennant 200 florins. Il démolit la façade et la remplace par une nouvelle dont le rez-de-chaussée et le premier étage sont en pierres. Le rez-de-chaussée comprend une porte et deux fenêtres, le premier trois fenêtres, tous les encadrements étant moulurés. Une marche précéde la porte d’entrée. Le charpentier est chargé de faire le deuxième étage en pans de bois à la manière du bas en pierre. Le maçon fait deux bandeaux le long de la façade peinte en blanc à l’huile. Il est chargé de faire la maçonnerie intérieure, de lambrisser et de peindre différentes pièces. Il refait la porte qui donne dans la cour. Il est autorisé à remployer les matériaux anciens du moment qu’ils sont appropriés et chargé d’éliminer les autres matériaux (texte suivi de sa traduction).
1750, Me Anrich (6 E 41, 1502), joint au n° 155 du 28. 7.br 1775
Vergleich und respectivé baw Accord zwischen Hn Johann Jacob Heß dem Notario und Ambtschreiber allhier ahne Einem
So dann Hn Johann Leonhard Vidua Maurer Meister und burgern dahier andern theÿls
Hr Vidua übernimbt und Verspricht an gedachten H. Heß eigenthümlich gehöriger behaußung in der Langenstraß gegen der alten St: Peter Kirch hinüber gelegen folgendes Zu Verfertigen.
Erstlichen die Fassat fornen auff die straß gantz und Von stein biß auff den keller thür Zu machen, zweÿ gantze etage als das untere undt das obere, das maurweßen so dick von guten gebranden Maur steinen als das untere alte sichs bereits befindet, in den unteren stock zweÿ newe fenster oben mit bogen und ein newes keller fenster Von sauber glatt gehawenen steinen die gaßthür [f° 1 v°] aber auch Von gantzen newen steinen sauber fassonirt mit stäblein außgehawen und fornen daran eine saubere steinere staffel mit einem Fassonirten Gehawenen rund staab auff die gaß gelegt.
Item in dem Zweÿten etage dreÿ fenster Von guten steinen oben mit bögen die banck mit runder stäben und das übrige rings herum wie die gaßthür sauber faconirt außgehawen, das dritte etage so durch den Zimmermann Von holtz werk nach der unteren stein Form gemacht werd, was darinnen solle Vermauret werden, alles Vermauren, außwendig Verblenten außerhalb der Fassat Zweÿ durchlauffente Maurband mit binderen und das übrige gemauret.
Item alles maur weßen des haußes fornen ein: und außwendig wohl Verwerffen bestrichen, weißen und außerhalb Von unten biß unter das tach mit einer gefälligen öhlfarb anstreichen.
Zweÿtens in dem Mittlerestock, die stuben den allcoffe und cabinet, alles getäffelt mit standhaffter perelfarb und die listen blaw anzustreichen.
[f° 2 r°] Drittens in dem obersten etage, die gantze plaffont als die Stub, allcoffe und cabinet sauber Zu gipßen, auch allen Latten und nägel darzu Zu Verschaffen.
Viertens die hoffthür und kuchen fenster darneben und klein keller fenster auff den boden in dem forderen hauß von sauberen glatt gehawenen steinen Zu machen, darumb Zu Vermauren und in stand Zu setzen.
Fünfftens allen kalck, sand, Mörtel, gipß, farb, öhl, Mauer und gehawene stein was darzu gehörig darzu Zu Verschaffen und führen lassen.
Sechstens alle rigelwand und Mauren so wegen diessen newen baw weßen erforderen abgerisen Zu werden, einschlagen, abreißen und wider Vermauren.
Siebentens alles geröhr oder ruhen wieder wegführen laßen Zu rechter Zeit.
Achtens obbeschriebenes alles Zu rechter Zeit gleich anfangen und annoch Vor erstkommenden Mariæ Verkündigungs Zeit Verfertigen, das die übrige handwercks leüth als Zimmermann, Schreiner, Glaßer und Schloßer Ihre arbeit auch noch Vor bestimbten Mariæ Vest in stand sollen können damit die Haußlehnere, so die Zimmer auff besagtes [f° 2 v°] Zihl ein Ziehen u. bewohnen können und deßtwegen nicht gehindert werden, auch Endlichen die arbeiter, als gesellen und handlanger wegen Morgen: undt Abend Zöhren contentire, damit der bawherr deßtwegen nicht beunruhiget wird, übrigens solle so Weit das fordere Fassat belanget, alles nach dem überreichten Riß faconirt und gemacht werden.
Neuntens ist auch H vidua erlaubt die brauchbahre guthe Maur: und andere stein, was Von dem alten weßen abgebrochen wird, wider Zum newen Zu Verbrauchen /:jedoch ohne nachtheÿl dem gebäw und es dem newen Fassat des Rÿßes sein form nicht benimbt:/ und was als dann nach Vollendung des Völligen bawwessens annoch davon möchte übrig Verbleiben, Er solche weg zu führen und in seinem nutzen Zu Verwenden könne.
Alle Vorher Specificirte puncten und articul sollen in Vollkommenen stand gebracht und gemacht werd. für und umb eine Summ Von [f° 3 r°] Zweÿ hundert Gulden Straßburger währung, solche summ fünffzig gulden weis nach des bawherren Vermöglichen gelegenheit zu bezahlen mit Welchen Zweÿ hundert gulden das Völlige mauerweßen Totaliter bezahlet sein solle, In Urkundt und Vesthaltung deßen haben sich beÿde theÿl sowohl der bawherr als der baw Maÿster hier eigenhändig unterschrieben und in duplo Verfertiget und Jeeder Parth ein gleiches exmplar davon Zugestellt. So Geschehen Straßburg den 8. Februarÿ Anno 1746.
[unterzeichnet] Johann Jacob Heßen Notarius et Ambtschhr. Johann Leonhard Vidua
auff diesen ackord Zethel habe ich den 29. 7.br 1747 fünff und Zwantzich Gullten Enfangen sage 25. fl. Vidua
Ferner Enfangen den 23 hornung 1748 fünff und Zwantzich Gullten sage 25. fl. Vidua
Ferner Enfangen d. 26 abrill 1748 fünff und Zwantzich Gullten sage 25. fl. Vidua
Ferner Empfangen den 12 7.b dener 1748 fünff und Zwantzig gulten sage 25. fl. Vidua
[f° 3 v°] Ferner habe ich auff dießen Ackord Zethel Enfangen fünff und Zwantzich gullten sage 25. fl. den 10 Mertz 1749 Vidua
1749 Mehr habe ich auff den 14. Junÿ Enfangen Zwantzich fünff gullten sage 25. fl. Vidua
1749 Mehr hab ich den 22. 9.bre Enfangen 25. fl. Vidua
1750 Mehr habe ich d. 21. Mertz Enfangen Zwantzich fünff gullten sage 25. fl. Vidua
diesser Zethel ist mir Zurück bezahlt d. 21. Mertz 1750. Vidua
(Traduction) Convention et accord de construction passés entre le notaire et greffier bailliager Jean Jacques Hess de cette ville d’une part et le maître maçon Jean Léonard Vidua, bourgeois de Strasbourg, d’autre part.
Maître Vidua prend en charge et promet de faire les travaux suivants dans la maison dont ledit Hess est propriétaire grand rue face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux.
Premièrement, faire entièrement en pierres deux niveaux complets à la façade avant sur rue depuis la porte de cave, à savoir le rez-de-chaussée et le premier étage, en bonne maçonnerie cuite de la même épaisseur que le rez-de-chaussée actuel, faire au rez-de-chaussée deux fenêtres neuves dont le haut sera arqué, faire à neuf le soupirail en pierres de taille lisses, de même faire à neuf la porte d’entrée en pierres soigneusement taillées, bordée d’une moulure en baguette plate, poser une marche en pierre soigneusement taillée à bord arrondi devant la porte dans la rue.
Item, faire au premier étage trois fenêtres en bonnes pierres soigneusement taillées dont le haut sera arqué, l’appui arrondi, l’encadrement entouré d’une moulure comme la porte d’entrée, maçonner tout ce qui doit l’être au deuxième étage que le charpentier fera en pans de bois de la même manière que le bas en pierre, revêtir l’extérieur, faire deux bandeaux jointifs qui courent le long de la façade et maçonner le reste.
Item bien crépir et blanchir tous les murs de la maison tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, peindre l’extérieur à l’huile en couleur blanche appropriée du bas jusqu’au toit.
Deuxièmement, lambrisser les poêles, l’alcôve et le cabinet au premier étage, les peindre en gris perle et les bordures en bleu.
Troisièmement, plâtrer avec soin au deuxième étage le plafond tant du poêle, de l’alcôve que du cabinet, fournir aussi toutes les lattes et tous les clous.
Quatrièmement, faire la porte vers la cour, la fenêtre de la cuisine voisine et le petit soupirail du bâtiment avant en pierres lisses soigneusement taillées en maçonnant et en remettant en état le pourtour.
Cinquièmement, fournir et livrer sur place la chaux, le sable, le mortier, le plâtre, la couleur, l’huile, les briques, les pierres taillées et ce qui en dépend.
Sixièmement, démonter et démolir tous les murs à pans de bois et les murs maçonnés, pour autant qu’il est nécessaire à cette nouvelle bâtisse, puis les maçonner à nouveau.
Septièmement, éliminer tous les gravats en temps voulu.
Huitièmement, commencer les travaux de manière à les terminer avant l’Annonciation prochaine pour que les autres corps de métier, à savoir le charpentier, le menuisier, le vitrier et le serrurier, puissent terminer leur travail avant la fête de Marie et les locataires emménager et habiter les lieux audit terme sans en être empêchés, enfin fournir aux ouvriers, qu’ils soient compagnons ou journaliers, leur repas du midi et du soir sans que le maître d’ouvrage soit inquiété à ce sujet, réaliser par ailleurs le façade avant comme elle figure au dessin fourni.
Neuvièmement, maître Vidua est autorisé à employer pour la nouvelle construction les briques et les pierres provenant de l’ancienne si elles sont en bon état (sans que cela porte préjudice à la solidité et pourvu que la façade ait l’aspect que représente le dessin), il se chargera d’éliminer les éventuels matériaux qui resteront à la fin des travaux et pourra les employer comme bon lui semblera.
Le travail sera réalisé et mené et achevé d’après les conditions et articles ci-dessus moyennant une somme de deux cents florins valeur de Strasbourg que le maître d’ouvrage versera suivant ses moyens par tranches de cinquante florins jusqu’au paiement intégral des deux cents florins auxquels reviennent ces travaux.
En foi de quoi le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage ont signé la présente convention en deux exemplaires, chaque partie conservant l’un d’eux. Fait à Strasbourg le 8 février 1746.
(signé) Jean Jacques Hess, notaire et greffier bailliager, Jean Léonard Vidua
[suivent huit quittances de 25 florins, entre le 29 septembre 1747 et le 21 mars 1750]
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1758, Préposés aux affaires foncières (VII 1408)
Le notaire Jean Jacques Hess est autorisé à faire faire des travaux de charpenterie place Saint-Pierre-le-Vieux
(f° 17-v) Dienstags den 11. Aprilis 1758 – Joh: Jacob Heß
H. Johann Jacob Heß der Notarius und Ambtschreiber bittet umb erlaubnuß, acht Wochen Lang, ein gebäud auf dem Platz beÿm alten St Peter Zimmern zu laßen.
Erkannt, Willfahrt gegen erlag 1. lb d Zinßen
1776, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
Le maçon Rottler est autorisé à repeindre la maison Rischmann face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux
(f° 83) Montags den 1. Julii 1776. – hr Rischmann
Mr Rottler, der Maurer, nôe. Herrn Rischmann bittet ihme zu erlauben deßen behausung ane der Langenstaas gegen der Alten St. Peter Kirch über gelegene behausung anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
1783 ; Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Le maçon Nagel est autorisé à repeindre la maison du docteur en médecine Frédéric Pichler face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux
(f° 376) Dienstags den 4. Novembris 1783 – Hr. Dr. Friderich Büchler
Idem [Herr Rath. Nagel der Maurer] nôe. Herrn Doct. Friderich Büchler, bittet zu erlauben deßen behausung in der langen Stras gelegen anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Description de la maison
- 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent trois poêles, une chambre à cheminée à la française, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a aussi un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
- 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent quatre poêles, une chambre à cheminée à la française, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a aussi un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 137 / 72
Zeyssolff
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 156 case 4
Scheyder Jean Georges
P 799, atelier, maison & cour, sol, Grand’rue 72
Contenance : 1,26
Revenu total : 140,65 (140 et 0,65)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 511 case 1
Scheyder Jean Georges
1871 Schmauch Frantz Joseph Lichterfabrikant
1888/89 Schmauch Frantz Joseph Witwe Adele Josephine Gérard
1901 Sohm Emil Joseph und Ehefrau Johanna Luise geb. Gridelbach
P 799, atelier et maison, sol, Grand’rue 16
Contenance : 1,26
Revenu total : 140,65 (140 et 0,65)
Folio de provenance : (156)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
Cadastre allemand, registre 29 p. 3 case 9
Parcelle, section 1, n° 24 – autrefois P 799
Canton : Langstrasse Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,31
Revenu : 1700 – 2100
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1905), compte 1174
Sohm Emil Jos. und Ehefrau in G.
gelöscht 1905
(Propriétaire à partir de l’exercice 1905), compte 1434
Ch. Staehling et J. Valentin
1906 Sutter Michel et son épouse
1934 Sutter Michel sa veuve et Sutter Fréd.
1937 Sutter Frédéric Michel
clos 1938>
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 5945
Hertling Lucien et son épouse
(1951)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 349)
72
Pr. Piechler, fréd. Chret., Medecin – Drapiers
loc. Heinrich, J. Geofroi, fils de bourg.
Registres de population
1795 (Registres de population, cote 600 MW 9) – légende
9° section, Grand Rue N° 72
Jean Gerold, 28, Caffetier, Strasb.
Anne Mrie. Letz, 25, epouse, id
Rose Haas, 22, servante, id
Cath: Wentz, 30, Veuve, id
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Langstrasse (Seite 96)
(Haus Nr.) 16
Liebold, Seifenfabrik. 0
Sohm, Kaufmann. 1
Mayer, Handelsmann. 2
Marx, Kaufmann. 2
Scheer, Spengler. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 98)
Grand’rue 16 (1878-1983)
Le fabricant de poêles Michel Sutter charge en 1906 l’entrepreneur Paul Brion de rénover entièrement la maison. Il n’est pas autorisé à modifier la devanture parce qu’elle dépasse en partie de l’alignement légal. Il fait convertir une fenêtre en porte, faire une nouvelle cave, poser de nouveaux escaliers, percer une porte vers la cour, construire des cabinets d’aisance et agrandir une fenêtre dans le bâtiment arrière. Suite à la plainte du voisin au n° 14, il mure une niche pratiquée dans le mur mitoyen. Lucien Herling est autorisé à refaire la cheminée en 1942 suite à un feu de cheminée.
Francis Haar acquiert l’immeuble en février 1979. Il fait refaire la toiture et changer les fenêtres aux deuxième et troisième étages puis remplacer les trois fenêtres du premier étage et ravaler la façade en restaurant la modénature d’origine. Les travaux sont terminés début 1982. Il remplace la porte d’entrée en 1983.
Joseph Sohm, alors propriétaire de la maison, y exploite en 1900 une fabrique de savon. On trouve ensuite le débit de tabac de Louis Weber (1921), le dépôt de la chocolaterie Dartein (1927) puis Haller (1938), un débit de tabac (1940), la boutique de vitrerie et d’encadrement de François Gérat (1951), le magasin d’électro ménager Nathan (1963) puis la librairie Eros Shop (1971).
Sommaire
- 1879 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Lettner soit autorisé à faire pour le compte du propriétaire Schmauch une prise de quatre mètres de long pour environ cinq becs.
- 1884 – Le maire notifie François Schmauch-Gérard de faire poser un tuyau d’aération dans ses cabinets d’aisance – Travaux terminés, septembre 1884
- 1889 – Le maire notifie la veuve Schmauch de faire ravaler la façade – Le ravalement est terminé, il reste cependant une inscription en français, octobre 1889
- 1900 – J. Sohm demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire comportant l’inscription Fabrique de savon (Seifen Fabrick) – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1902 – Le maire notifie Joseph Sohm de faire ravaler la façade – Le mur a été repeint, octobre
289, dessin (rez-de-chaussée et élevé étage) 293
1906 (mai) – L’entrepreneur Paul Brion (5-7, rue de Rosheim) demande l’autorisation de construire des cabinets d’aisance au 16, Grand rue dont M. Sutter est propriétaire – Travaux terminés, juin – Dessin - 1906 (février) – M. Sutter demande l’autorisation de poser une enseigne à sa maison dont un des côtés dépasse de 20 centimètres l’alignement légal.
- 1906 (mars) – Dossier. L’entrepreneur Paul Brion demande l’autorisation de modifier la devanture. Elle lui est refusée parce que le bâtiment dépasse l’alignement légal de 35 centimètres et que la structure en fer consolidera le bâtiment. L’entrepreneur s’adresse au préfet qui répond qu’un recours peut être déposé. La Police du Bâtiment note sur la copie de cette lettre qu’il faut vérifier la solidité d’un pilier de la façade arrière et conclut que sa charge doit être réduite.
1906 (avril) – Paul Brion demande au nom du fabricant de poêles Sutter (demeurant 1, rue des Aveugles) l’autorisation de convertir une fenêtre en porte, faire une nouvelle cave, poser de nouveaux escaliers, percer une porte vers la cour, remplacer les ancien piliers en chêne par de nouveaux en fer et agrandir une fenêtre dans le bâtiment arrière – L’autorisation est accordée puisque les travaux prévus ne consolident pas le bâtiment. – Dessins
Paul Brion déclare qu’il a modifié l’escalier prévu par manque de place. Les parois en bois auront huit centimètres. La Police du Bâtiment répond qu’elles devront être couvertes de plâtre. Elle demande que la cage d’escalier ait une structure métallique. L’entrepreneur objecte qu’il n’a modifié qu’une petite partie de l’escalier, plus conforme au règlement qu’auparavant. La Police du Bâtiment en convient – Travaux terminés, juin 1906 – La Police du Bâtiment reçoit une lettre anonyme à ce propos - 1906 (mai) – Le sieur Keller, propriétaire du n° 14, se plaint d’une niche qui a été pratiquée dans le mur mitoyen. La Police du Bâtiment constate que le mur a 36 centimètres d’épaisseur et la niche 18 centimètres de profondeur et demande à M. Sutter de la reboucher sans délai. M. Sutter (sur papier à lettres, rue des Aveugles et 20, rue de l’Argile, successeur d’E. Strizinger) déclare qu’il n’a fait qu’agrandir la niche pour y installer un placard de cuisine. La Police du Bâtiment note que la niche a 1,20 sur 2,10 mètres et qu’il y aurait lieu de la boucher puisque le mur coupe-feu n’a que 36 centimètres. La niche a été murée, août 1906.
- Commission contre les logements insalubres – 1905, Liste en cinq points de travaux à faire. Propriétaire, Sutter, demeurant 1, rue des Aveugles. Le propriétaire qui a l’intention de faire des travaux demande un délai. La plupart des logements sont vides, une rénovation générale est en cours, avril 1906
Commission des logements militaires, 1915. Une remarque, travaux terminés en juillet - 1920 (août) – La maison de commission en gros Joseph Schneider demande l’autorisation de poser une enseigne (J. Schneider, Débit de tabac, Dépôt de fabrique) – Joseph Schneider déclare en décembre qu’il a cédé son affaire à Louis Weber
1921 – Le débitant de tabac Louis Weber demande l’autorisation de poser une enseigne en décembre 1920 – Autorisation, janvier 1921 - 1925 – Mme A. Redelsperger informe la Police du Bâtiment qu’elle a posé une enseigne plate (Atelier de broderie perlée pour haute couture)
- 1927 – P E. Darstein demande l’autorisation de poser une enseigne murale (Dépôt de la chocolaterie et confiserie P. E. Darstein) et une enseigne perpendiculaire en verre (Chocolat Darstein Dragées) – Autorisation – Les enseignes sont posées.
- 1938 – La chocolaterie Dartein déclare qu’elle cède son fonds Grand rue à son gérant Haller. Les enseignes seront les mêmes.
- 1940 – Le peintre en bâtiment Charles Fuchs (atelier 3, rue des Orfèvres, domicilié 10, rue Déserte) demande l’autorisation de supprimer l’inscription Gitanes et de la remplacer par Tabak (tabac) – Les travaux sont déjà faits. Dossier classé
- 1942 – Rapport concernant un feu de cheminée au 16, Grand rue qui appartient à Lucien Hertling, domicilié à Liepvre – L’ingénieur en travaux publics Frédéric Nückles (bureau à Kehl) demande sur papier à lettres illustré l’autorisation de remplacer la cheminée – Autorisation – Dessins – Les services de la Ville établissent dans leur rapport que la cheminée en trois parties n’est pas réglementaire et ne permet pas un ramonage efficace – Les travaux sont autorisés – Le ramoneur Guillaume Waltzinger (32, rue du Bain-aux-Plantes) établit un certificat de conformité, octobre 1942
- 1951 – L’entrepreneur en vitrerie François Gérat demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Vitrerie, Encadrement, Gérat) – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
- 1952 – L’entrepreneur de construction E. Wendling (8, rue Feil à Ostwald) est autorisé à poser un échafaudage pour réaliser deux bandeaux et crépir la façade
- 1963 – Le magasin d’électro ménager Nathan demande l’autorisation de poser une enseigne (Electro Confort Dépannage Radio Télé) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable à la demande de poser une enseigne en saillie à double face – Maquette – Refus – L’enseigne posée sans autorisation n’est pas retirée, février 1964. Dossier classé
- 1966 – La société Immobilière Marne (13. boulevard de la Marne) transmet à la Police du Bâtiment ses références bancaires pour régler les redevances de voirie
- 1971 – M. Hembach, gérant de la société Promo 2000 s.à. r.l. (33, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de poser des enseignes, une enseigne plate éclairée par des lampes et une enseigne perpendiculaire, au 16, Grand rue – Dessin (Librairie Eros Shop) – Refus après que l’architecte des bâtiments de France a émis un avis défavorable – Les enseignes non autorisées sont toujours en place, janvier 1972. Le gérant répond que les enseignes sont en place depuis 18 mois – Le gérant et l’architecte des bâtiments de France se rencontrent pour évoquer un nouveau projet – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes en saillie sur le domaine public, décembre 1972 (cinq lampes, une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire)
- 1978 – Le Maire demande à l’Immobilière Marne de faire ravaler la façade
1979 (mai) – Le Maire notifie Francis Haar de faire ravaler la façade
1979 – Francis Haar (8, rue des Champs à la Wantzenau) demande l’autorisation de refaire la toiture (remplacer les tuiles abîmées et les gouttières) et de changer des fenêtres aux deuxième et troisième étages. L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, juillet 1979
1980 – Francis Haar demande l’autorisation de remplacer les trois fenêtres du premier étage et de ravaler la façade. L’architecte des bâtiments de France demande de supprimer la peinture qui recouvre les pierres de taille, de poser des menuiseries identiques aux anciennes – Le maire autorise Francis Haar à poser un échafaudage sur la voie publique
1981 – Francis Haar, propriétaire de l’immeuble depuis février 1979, a l’intention de restaurer la façade du bâtiment sur rue. L’architecte des bâtiments de France lui demande de dégager les pierres de taille. Comme une partie d’entre elles se trouve derrière l’enseigne dont il ne peut exiger le retrait, il demande le concours de la Police du Bâtiment et sollicite une subvention. – Photographie de la devanture et de l’enseigne – La Police du Bâtiment déclare qu’elle n’est pas compétente dans cette affaire
1982 (février) – L’architecte des bâtiments de France informe le gérant de la société Promo 2000 qu’elle ne sera pas autorisée à remettre en place l’ancienne enseigne après la réfection qui a restauré la modénature d’origine
1982 (avril) – Les travaux sont terminés – Factures jointes à la demande de subvention, accordée en mai. - 1983 – Francis Haar demande l’autorisation de remplacer la porte d’entrée. L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – La nouvelle porte est en place, septembre 1984.
Relevé d’actes
La maison appartient d’après ses tenants et aboutissants en 1640 à Anne Vendenheim. Le vigneron Nicolas Vendenheim de Westhoffen épouse en 1612 Anne (Heim), veuve du contremaître Félix Reiff. Sa fille Marguerite épouse en 1637 le graveur Georges von Kirch (von Kirchheim, originaire d’Augsbourg, et sa fille Anne en 1638 le notaire Jean Ammerbach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 131)
1612. Niclaus Vendenheim der Rebman, Anna Felix Reiffen deß Balierers Wittib, 29. Septemb. (133)
Mariage, cathédrale (luth. f° 390)
1637. H. Görg Von Kürch der wapenschneider Von Augspurg, görg von Kürch des Handelsmanns e. sohn, und J. Margreth Clauß Von Vendenheim wirths Zu Westhoffen e. tochter, ingesegnet Montag 30. Jan: (i 200)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 36) 1637. Görg Von Kirch d. wapenschneider görg Von Kirch deß Kauffmanns Zue Augspurg v.laßener Sohn, Margaretha Clauß Von Vendenheim Von Westhoffen v.laßene dochter 30. Jan: im Münster (i 37)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 41)
1638. Johannes Ammerbach Notarius Peter Ammerbach deß Mehlmans nachgelaßener Sohn alhier, J. Anna Clauß Von Vendenheim Zue Westhoffen hinderlaßene tochter, den 12. April. (i 42)
Anne veuve de Nicolas Vendenheim hypothèque au profit de l’assesseur au Grand Sénat Daniel Steinbock sa maison face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux, composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière et grevée d’un cens annuel de 5 sols 6 deniers envers le chapitre Saint-Thomas
1647 (28. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 53-v
Erschienen Anna Weÿl. Clauß Vendenheim seel. Wittib mit beÿstand H Johann Rheinhard Kreß. dißer Statt Ein und Zwantzigers ihres Vogts
hatt in gegensein H Daniel Steinbockhß EE. groß. Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿen 25 pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit deren hoffstätten, höfflin, Stallung, und alle ihre Gebäw. alhie in der Oberstraß. geg. der Kirch Zum alt. St. Peter hienüber, neben denen Zetznerisch. Erben ein: und anderseit neben neben Philipß Ehrmann dem Grempen, hind. vff H Joachim Brackhenhoffern groß. Rhats verwanthen. stoßend gelegen davon gehnd iahrs 5 ß 6 d dem Stifft St. Thoman
Nicolas Vendenheim, habitant de Küttolsheim, emprunte de l’argent à l’assesseur au Grand Sénat Jean Voltz. Sa mère Anne Heim, veuve de Nicolas Vendenheim, hypothèque en garantie sa maison Grand rue
1649 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 255-v
Erschienen Clauß Vendenheim von Küttelßheim
hatt in gegensein H Hannß Voltzen E.E. groß. Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿen 105. pfenning bahr gelühenen Gelts, Vnd deß. Zur mehrern Versicherung so ist auch persönlich erschienen Anna Heimin weÿl. Clauß Vendenheim seel. Wittib sein deß Schuldners Muter mit beÿstand H Johann Rheinhard Kreß XXI. ihres Curatoris, die hatt Zum Unterpfand eingesetzt
Zweÿ häußer ein vorders und ein hnders mit dero hoffstätte, höfflin, Stallung und allen ihren Gebäwen alhie ahne d. obern Straß. geg. der Kirch Zum alten St. Peter hienüber, neben denen Zetznerisch. Erben ein und anderseit neben Philipß Ehrmann dem Gremp, hind. vff die Bockhenhofferische Erb. stoßend geleg. daran gehnd jahrs 5 ß 6 d dem Stifft St. Thoman
La maison qui appartient à Marguerite Vendenheim épouse du graveur Georges von Kirchheim et au mineur Jean Ammerbach est vendue à la demande des créanciers au tailleur Jean Klein et à sa femme Anne Marie, assistée de son beau père Jérôme Baumeister, assesseur au Grand Sénat
1651 (9. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 302-v
(Prot. fol. 44.) Erschienen H Anthoni Flach alß Vff E.E. Kleinen Rhats mittel Zu Verkauffung Margaretha Vendenheimin Georg Von Kirchheim deß Wappenschneiders ehelicher Haußfrawen Nahrung und contentirung derselben Creditoren insonderheit Deputirt Vnd Georg Grawer der Hutmacher alß Vogt Johann Ammerbachß Söhnlein Johannßen
in gegensein Jacob Kleinen deß Schneiders und Burgers mit beÿstand H. Hieronÿmi Bawmaÿsters Wohlermeldts Rhats Beÿsitzers
Hauß, Hoffstatt, Höfflin Vnd hind. häußlin, mit allen Ihren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen d. Kirchen Zum alten St. Peter hienüber einseit neben H Lazari Zetzners XV.ers seel. Erben, and.seit neben Philipß Hartmann dem Grempen, hinden vff bemelte Zetznerische stoßend, davon gibt mann iahrß 5 ß 6 s Bodenzinß dem Stifft St: Thoman, So ist diße Behaußung noch Verhafftet Vmb 100. lb. H Hannß Voltzen E.E. groß. Rhats alten Beÿsitzers (übernohmen) – umb 245. lb
[in margine :] (…) in gegensein deß Käuffers Haußfrawen Annæ Mariæ mit beÿstand H. Hieronÿmi Bawmaÿsters E.E. großen Rhats Beÿsitzers ihres Stieffvatters (quittung) den 24. Decembris A° 1651.
Jacques Klein épouse en 1642 Anne Marie, fille du notaire André Eisenstern
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 21)
1642. Dominica XIX Trinit. 8. octob. Jacob Klein der schneider Martin Klein deß wagners allhier nachg. Sohn Vndt Jfr Anna Maria Hr. Andreæ Eisensterns des Notarÿ allhier nachg. Tochter. Copulirt J S Peter 17 octob. (i 27)
Jacques Klein hypothèque la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Antoine Flach
1651 (8. Decembr.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 883-v
Erschienen Jacob Klein der Schneider und Burger alhie
hatt in gegensein H. Anthoni Flachen E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿen 100 Pfund
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen der Kirchen Zum alten St: Peter hienüber, einseit neben weÿl. H Lazari Zetzners XV. seel. Erben anderseit neben Philipß Hartmann dem Grempen, hinden Vff bemelte Zetznerische stoßend gelegen, davon geht iahrß 5 ß 6 d Bodenzinß dem Stifft St: Thoman, so ist solche Behaußung auch noch Verhafftet Umb 100. lib. H. Hannß Voltzen alten grossen Rhats verwanthen
[in margine :] (…) in gegensein David und Michael der Raspen hierin gedachts Jacob Kleinen des Debitoris nunmehr seel. Brüder von der Mutter und Erben (…) Act. 31. Aug. 1671.
Devenue veuve, Anne Marie Eisenstern se remarie en 1660 avec Jean Charles Schneider, employé à la Halle
Mariage, cathédrale (luth. f° 113, n° 4)
1660. Den 5. Febr. Zum 2. mahl H. hans Carlen Schneider, Kauffhauß Knecht und Burger alhier, und Anna Maria Weiland Jacob Kleinen gewesenen Schneiders und Burgers alhie hinterlaß. Wittib. Dienstags den 14.t Freiburg, Münster, Herrenstub (i 114)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 105-v) 1660. Dominica V post Epiphan. Herr Johann Carol Schneider der Kauffhauß bediente alhie und Anna Maria Jacob Kleinen gewesenen Burgers und Schneiders alhie hinterlaßene Wittib. Copulabant. Dienst d. 14.t Februarÿ im Münster (i 117)
Anne Marie, veuve de Jean Charles Schneider, se remarie en 1662 avec le sénateur Matthieu Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. f° 27-v n° 57)
1662. Dom: 23. den 2.ten 9.bris. Zum 2.mahl hr. Matthäus Schmidt E. E. Großen Raths Beisitzer, und Fr. Anna Maria Weiland Hanß Carlen Schneiders gewesenen Kauffhauß bedienten alhier nachgelaßene Witwe. Dienstag den 11.t 9.bris, Maurstub (i 30)
David et Michel Rasp hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Christophe Winter en garantie du legs que leur demi-frère David Klein a fait à la fondation Saint-Guillaume et qu’ils devront délivrer après la mort de sa veuve Anne Marie, épouse actuelle de Jean Charles Schneider
1660 (4. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 791
Erschienen David und Michael die Raspen, Gebrüder
in gegensein H Johann Christoph Winters Notarÿ – schuldig seÿen 25 Pfund, Ihnen, Zu Außrichtung weÿl. Jacob Kleinen deß Schneiders ihres geweßenen halb bruders nunmehr seel., den Alumnis Zu St Wilhelm verschafften legati – gleiche summ strackhs nach Ableiben Annæ Mariæ gemelts Kleinen hinderlaßener wittibin anietzo hannß Carl Schneiders deß Kauffhauß Knechts ehelich. haußfrawen (…) zu erlegen
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin und hinderhäußlin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten, alhie ahne der obern Straßen, gegen der Kirch Zum alten St. Peter hienüber, einseit neben Simon Rohe den Schreinern anderseit neben Theodosio Hartmann dem Huetmachern hind. vff bemelt. Rohen, stoßend gelegen, davon gehend iahrs 5 ß 6 d dem Stifft St. Thoman und 5 lib. lößig mit 100 lib weÿl. H Hannß Voltz geweßenen großen Rathsverwanthens seel.Erben
Les charrons David et Michel Rasp vendent la maison à Jacques Œrtel d’Illwickersheim (aujourd’hui Ostwald), assisté de son beau frère le blanchisseur Jean Louis Griesbach, avec la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un puisque l’acquéreur n’est pas bourgeois de la Ville. Anne Marie, femme de Matthieu Schmidt, assesseur au Grand Sénat, renonce au droit d’usufruit qu’elle avait sur la maison
1665 (13. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 585-v
(Prot. fol. 32.) Erschienen David und Michael die Raspen, Gebrüdere und Wagner,
in gegensein Jacob Örtels von Illwickherßheim, mit assistentz H Hannß Ludwig Grießbachs deß Blaÿchers seines Schwagers, Inmaß. derßelbe dann, vff unserer gn. Herren Rhät und XXI. heut dato obrigkitlich ertheilten Consens, festiglich gekaufft Zu haben geständig war
hauß hoff hoffstatt, hinder häußlin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahne der obern Straß. gegen der Kirch Zum alten St. Peter hienüber, einseit neben Simon Rohe dem Schreinern anderseit neben Theodosio Hartmann dem huetmachern, hind. vff H Frantz Graff den Weißbeckh stoßend gelegen, davon gehen iährlich 5 ß 6 d ewiges Gelts dem Stifft St. Thoman, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 100. lib. David Voltz Gartern und. wagnern, wiewohlen Fr. Anna Maria H Mathæi Schmid. alten großen Rhatsverwanthen ehelich haußfrawen lebtägig widem vff dißer Behaußung hette, Jedoch Er H Schmid, hiebeÿ Zugeg. ehevögtlich weiße, solche Behaußung gedachten widems allerdingß entschlag., Jeoch mit dißem claren Anhang und satten beding, deß hiengeg. ahne dero statt die 250. llb Kauffschillings seiner haußfr. lebtägig. Widem sein soll, verhafftet (übernohmen) – umb 250 Pfund
Jacques Œrtel devient bourgeois en février 1666 en apportant deux enfants. Il se remarie un mois plus tard avec Anne Marie Bertsch, fille d’un journalier de Bischheim, qui devient bourgeoise par son mari : contrat de mariage, célébration
1665, 3° Livre de bourgeoisie p. 971
Jacob Örttel von Oßwaldt erkaufft das burgerrecht Vor sich umb 20. goldt fl. so er auff dem Pfenningthurn erlegt, bringt mit sich 2. Kinder, und will beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jur. den 5.ten Februarÿ A° 1666.
Anne, fille de Bernard Œrtel et sœur de Jacques Œrtel se marie en 1636 avec le tanneur Jean Louis Griesbach
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 35-v)
1636. Hanß Ludwig Grießbach d weißgerber, H. Ludwig Grießbach deß Weißgerbers Sohn allhier, J. Anna, Bernhard Oertel deß fischs Zu Illwickersheim nachgelaßene tochter, 19. IX.bris (i 37)
Jacques Œrtel a plusieurs enfants de sa femme Catherine à partir de 1634 environ puis d’Anne à partir de 1655 environ. Voir à ce propos les recherches de Hubert Bosch
Jacques Œrtel se remarie en 1666 avec Anne Marie Bertsch, fille d’un journalier de Bischheim : contrat de mariage, célébration
1666 (8. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 163-v
(Eheberedung) Erschienen Jacob Örtel Burg. Zu Straßburg alß Hochzeiter mit beÿstand Johann Tröschers deß Ballenbinders Burg. alhie, an einem
So dann Jfr. Anna Maria weÿl. Jacob Bertsch. geweßenen Tagners Zu Bischoffsheim beÿ höhnheim nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin, mit assistentz hannß Paul Wegraff deß Kürschners und Burgers Zu Straßburg am andern theil
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 136-v, n° XIV)
1666. dom I. post Pascha. Jacob Örtel burger v. Anna Maria Jacob Bertschen deß bauren von Bischen tochter. Donnerst. d. 26. April (i 138)
4° Livre de bourgeoisie (p. 349)
Anna Maria, Weÿl. Jacob Bertschen geweßenen burgers Zu Bischheim hinderlaßene dochter empfangt das burger recht Von Jacob Örteln, burgern alhie umb 8. Goldt fl. so Sie in der Cancelleÿ erlegt. Indic. den 16. Martÿ A° 1666.
L’inventaire après décès de Cunégonde Müller femme du tourneur Jean Henri Kohlberger est dressé dans la maison de Jacques Œrtel, bourgeois d’Ostwald
1671 (25. 7.bris), Me Oesinger (David, 37 Not 22) n° 14
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab vnd Nahrung, So Weÿland Königund Müllerin deß Ehrenhafft. Hannß Heinrich Kohlbergers trähers und burgers alhie Zu Straßburg verstorbene haußfr. sel. nach dem dieselbe den 18.ten Augusti Jüngsthien diße welt gesegnet Hinderlaßen, Welches auf beschehenes begehren Erst gemelten wittwers innahmen deroselben per Testamentum Nuncupativum Instituirt. Erben fleißig Ersucht – So bescheh. Dienstags d. 25.ten 7.bris Anno 1671.
In Einer In der St. Str. In d. Straß geg. alt. St: Peter gelegenen behaußg, So Jacob Ertlen burgern Zu St: Oßwalth. Eigenthümlich zuständig ist befund. word. wie volgt
Haußrath, In der Cammer A
Abzug dießes Inventarium, Sa. hausraths 22, Sa. Werckzeugs 1, Summa summarum 23 lb – Sa. d. passiv Schuld. ist 6 – Summa finalis 17 lb
Jacques Œrtel assisté de son beau frère Jean Louis Griesbach vend la maison 350 livres au barbier Jean Charles Kopp
1672 (13. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 19
(Prot. fol. 1. fac. 2) Erschienen Jacob Örtel Burg. alhier mit beÿstand H. hannß Ludwig Grießbachs seines Schwagers
in gegensein H. Johann Carl Koppen deß barbierers
Zweÿ häußer ein Vorders und ein Hinders sampt dem höfflin dar zwischen und Stall mit allen deren Gebäwen alhier ahn der obern Straßen gegen der Kirchen zum alten St. Peter hiernüber, einseit neben Theodosio Hartmann dem huotmachern, anderseit neben Simon Rohen dem Schreinern, hinden vff H. Frantz Graffen den Weißbeckhen stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term° Martini 5. ß 6. d bodenzinß dem Stifft St. Thoman, So seÿe solche häußer auch noch umb 100. lb H. David Voltzen dem ältern Gartner underwagnern und umb 150. lb dem Stifft St. Margarethen und Agneßen Verhafftet, vnd were solcher Verkauff vnd Kauff /:über die obangegebene beschwärdten daran dem Käuffer gewißen worden ist, welche derselbe auch übernehmen, vnd derowegen den Verkäuffer ohnnsprüchig zu machen vnd schadloß Zu halten, angelobt hat:/ geschehen umb 100. lb
Fils du barbier Daniel Kopp, Jean Charles Kopp épouse en 1657 Jacqueline Klingler, fille de barbier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 255-v n° 23)
1657. Domin. XX. er XXI. 11 et 18. 8.bris Herr Johann Carle Kopp der Barbierer, H. Daniel Koppen, barbierers und burgers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Jacobea H Mattheß Klinglers, barbierers vnd burgers alhie ehel. Tochter (i 274)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 89-v, n° 36) 1657. Johann Carl Kopp der Barbierer vnd Wundartzt H Daniel Koppen gewesenen burgers, barbierers und Wundartzts alhie hinderlaßene ehelicher Sohn, V Jungfer Jacobea H Mathæi Klinglers, Burgers barbierers und Wundartztes alhie eheliche Tochter. Copulabantur Dienst. d. 20.t Octobris Zu Sct. Niclaus (i 101)
Jean Charles Kopp hypothèque sa maison au profit de Marc Philippe Hahn, assesseur au Grand Sénat pour en régler le prix d’achat
1672 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 59-v
Herr Johann Carl Kopp der Barbierer
in gegensein herren Marx Philipp Hahnen Alten Kleinen Rhats Verwanthens – schuldig seÿe 100. Pfund pfenning, daß Er damit nachbeschriebene behaußung erkauffen und bezahlen können
Unterpfand, Zweÿ Häußer ein Vorders undt ein hinders, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier an der Obern Straßen gegen der Kirchen Zum Alten St. Peter hinüber einseit neben Theodosio Hartmann dem Huetmacher, anderseit neben Simon Rohe dem Schreiner hinden uff Frantz Graffen, den Weißbeckhen stoßend gelegen davon gehend iährlichen termino Martini 5 ß 6 d. bodenzinß dem Stifft St. Thomann
[in margine :] (…) in gegensein H. Dietrich Kopp deß Barbierers deß hierinn gemeltd. debitoris nachgelaßenen Sohns, und ietzig. possessoris deß und.pfandts (quittung) Act. d. 28.ten April 1691.
Son fils Thierry Kopp s’adresse aux Quinze pour pouvoir s’inscrire au chef d’œuvre alors que le Conseil de la Lanterne demande que son père déclare préalablement qu’il lui cédera son fonds de barbier. Jean Charles Kopp déclare qu’il avait déjà l’intention de céder le fonds à son fils et qu’il en a été momentanément dissuadé par ses proches mais qu’il le fera dans peu de temps quand il aura mis fin à sa collaboratIon avec lui. Comme les représentants de la Lanterne sont satisfaits de cette déclaration, la commission est d’avis d’entériner cet accord de fait.
1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
Dieterich Kopp Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 271) Sambstags den 19. Julÿ – Herr Dieterich Kopp, der Barbierer, per Saltzmann, cit. die Meisterschafft der Barbierer, weilen citati principalen Nicht ehender Zum Meisterstück laßen wollen, ehe vnd bevor Mghh. pl.en Vatter, herrn Johann Carl Koppen, gehört haben, Ob und wie er ihme seine Barbier Stub überlassen wollen & bitt deßwegen ihn anzuhören, auß Mgg. Mittel Zweÿ Herren gn. abzuordnen. Nuntius referirt habe Hn Wildborn jun. Mund Verkundt. Erk. Soll gegenth. beÿ geld gebotten werden.
(f° 276) Sambstags den 26. Julÿ – Herr Dieterich Kopp der junge Barbierer, per Saltzmann, cit. E. E. Meisterschafft der Barbierer Zunfft Meister, erhohlt recess Vom 19. huius Und bitt pt° Deputationis suæ damahlen, Marbach setzt Zu Mghh. Erk. gebettene Deputation Willfahrt, Herr XV.er Schmidt, Herr XV.er Metzger.
(f° 278) Freÿt. den 8. Aug. – Herr XV.er Schmidt und Herr XV.er Metzger laßen per me referiren, daß Johann Dieterich Kopp, der Barbierer, jnn einem mündl. recess bericht, wie daß die Meisterschafft der Barbierer ihn Nicht ehender Zum Meisterstück laßen wollte, ehe Und bevor Mghh. seinen Vatter gehört, Ob Und wie er ihme seine Barbierstub überlassen wolle ? Und deßwegen Umb Deputation gebetten. Worauff mann auch deßen Vatter, Johann Carl Kopp, gehört welcher beditten, daß er jn allweg gesinnet were seinem Sohn seine Barbierstub zu überlaßen, deßwegen auch schohn Vor der hochzeit ein project auffgesetzt, aber durch den Vogt, Und einige Freund wieder Zuruck gangen were, da zwischen bleibe er Noch beÿ seiner resolution, wolle den sohn Nach etwas Zeit beÿ sich behalten, Und ihme als dann die Barbierstub cediren, derentweg. er ihne auch, sich umb das Meisterstück Zu bewerben, an die hand gegeben hätte.
Herr Ratherr Emanuel Brantz, so jnn Nahmen E. E. Meisterschafft erschienen, habe anders Nichts darwied. Zusagen gewußt, als daß, weilen er jetzo des Hern Koppen erklärung dahin Vernehme, daß die Cession der Barbier Stub Festgestellt, gedachte Meisterschafft, dem sohn, das Meisterstück auff Zunehmen, Nicht difficultiren werde.
Weilen es Nun also seine Richtigkeit hatt, Und sie, die Meisterschafft, mit dießer erklärung content Und Zufrieden, so haben die Herre Deputirte ihres Orts darbeÿ Nichts zu erinneren gewußt, doch aber vor Mghh. jn plenum bringen, Und zu dero Genehmhaltung stellen wollen. Erk. beliebt.
L’inventaire après décès de Jacqueline Klingel, veuve de Jean Charles Kopp, est dressé en 1694. Sa minute n’est pas conservée. Les héritiers figurent en marge de la vente ci-dessus
1694, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45) f° 8
Inv. über weÿl. Jacobe gebohrne Klingelin H. Johann Carl Koppen des alten gewesenen Chyrurgi alhier nachgelaßene Wittib Verlassenschafft samt abtheilung
Jean Charles Kopp cède à son fils Jean Thierry Kopp la maison et le fonds de barbier moyennant 750 livres. En marge, quittance donnée par les héritiers de Jean Charles Kopp en 1695
1688 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 564
H. Johann Carl Kopp der Barbierer und wundartzt
in gegensein H. Johann dietrich Koppen auch Barbierers und wundartzts seines leiblich. sohns
Zweÿ haüßer ein Vorders und ein hinders, sambt dem höfflein, Stall, Bronnen und allen andern deren Gebäuen und Zugehördten, auch allen zu der barbier kunst und Chirurgie darinn befindlich. Vasis, instrumentis auch arzneÿen, item etlich andern mobilien alß Stühl und Seßeln welcher dato darinn und nach ihrer beed. Wißen und. dießem Kauff begriff. sein soll. welche haüßer allhier an der Obern straß geg. der kirch. zum alt. St. Peter über einseit neben hans Martin Lorentzen dem huthmacher ehevögtlicher weiß, anderseit neben weil. Simon (Hollän)den gewes. Schreiners hind. l. wittib und Erben hind. auff Frantz Graffen den Weißbecken stoßend geleg. darvon gehend jährlich termino Martini 5 ß 6 d bodenzinß dem Stifft St Thoman, so seÿen solche häußer auch noch umb 100 pfund Capital (und umb 150 pfund, so dann umb 100 Pfund verhafftet) – umb 400 pfund
[in margine :] Erschienen H. Johann Daniel Kopp der barbierer und wundartzt, und Maria Margaretha gebohrne Koppin, Hans Jacob Fuchßen deß Mehlmanns verlaßener Haußfrau, so ohnbevögtigt, beede für sich selbsten und im nahmen Johann Friderich Koppen, des ledig. barbierers so schon lange Zeit in der frembde und Vor Tod gehalten wird, wie auch fr. Maria Magdalena Koppin H. Thomann Lanius des barbierers und Wundartzt zu Sedel beÿ Friedberg eheliche Haußfrauen, vor welche beede abwesenden sie beede gegenwärtig in solidum zu stehen versprochen als hierzu gemeldten H. Johann Carl Koppen des Verkäuffers nun seel. hinterlaßene Erben, haben in gegensein hierinn ged. Kaüffers, angezeigt und bekandt, demnach ged. H. Kopp d. verkäuffer Ihme Kaüffern wegen d. hierinn angegebene 5 ß 6 d bodenzinß so er übernommen 25 pfund gutwillig an den hierin gemeldte Kauffschilling d. 40. lb nachgelaßen und ged. Kaüffer 50 lb Ihme an ged. 400 lb zugefallenen 50 lb auf sich zu compensiren hat, alß habe Er Mehrged. Käuffer zwar nach des Verkaüffers todt doch beÿ lebzeiten deßelben hinterbliebener wittib ihrer mutter nun seel. theils, theils auch seithero nach ged. mutter ableiben auff abschlag d. un rest verbliebenen 650 gulden in verschiedenen Mahlen 450 gulden bezahlt – den 29. Mart. A° 1695
Jean Thierry Kopp épouse Dorothée Goldbach à Plobsheim en 1687 Dorothée Goldbach. Une fille Dorothée naît en janvier 1690
Mariage, Plobsheim (luth. f° 435)
1687. den 15.ten Junÿ seind nach 2 mahliger außruffung Copulirt word. H. Johann Dietrich Kopp der Barbierer H Joh: Carl Koppen, vornehmen Barbierern vnd Wundartzen in Straßb. ehel. sohn, mit Jungfraw Dorothea, weÿl. H. Christoph Goldbachs seel. gewesenen Specereÿhändlers in Straßburg ehe: hinderlaßenen tochter (i 453)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 93-v) den 8. Jenner A. 1690 ist h Joh: dietrich Koppen Barbierer V. Wundartzen Vnd Fr. Dorothea goldbachin ein iunges töchterlin getauft worden namens Dorothe deßen dauffzeugen (…) i 97
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Dorothée Goldbach, femme séparée quant aux biens de Jean Thierry Kopp, à vendre la maison 600 livres au manant Chrétien (Christmann) Reisch de Mommenheim après qu’une commission s’est rendue sur place et s’est renseignée sur les termes du paiement
1702, Protocole des Conseillers et des XXI (1 R 185)
Dorothea Goldbachin Johann Dietrich Koppen des Barbierers geschiedene haußfraw pt° hauß verkauffs
(p. 375) Sambstags den 23. Decembris 1702. Dorothea Goldbachin pt° hauß verkauffs
K. Ersch. Dorothea Goldbachin Johann Dietrich Koppen des Barbierers geschiedene haußfraw mit beÿstand H. Notarÿ Schatzen Ihres Vogts, die will Ihre beÿ alt. St: Peter ligendte behaußung ahne Christmann Reÿschen Von Mummlenheim ietzigen schirmern allhier per 1200. fl. Verkauffen, bittet vmb obrigkeitlichen Consens.
Erk. werdten H XV.er Richshoffer Vnd H. Rathh. Grießbach vmb den augenschein ein Zunehmen deputirt
(p. 379) Sambstags den 30.ten Decembris 1702. Dorotheæ Goldbachin hauß Verkauffs relation
H: XV.er Richshoffer Vnd H. Rathh. Grießbach referiren der Ihren auffgetragener Commission Zu Volge der beschaffenheit des Jenigen haußes so Dorothea Goldbachin, Johann Dietrich Koppen des Barbierers geschiedene haußfraw ahne Christmann Reÿschen den schirmern allhier per 1200. fl. Verkauffen will Vndt berichten, daß gedachtes hauß in der so genanten langen Straßen gelegen, Einseiths neben Frantz Graffen, anderseits neben Elias Heinrich gegen der alten St: Peters Kirch hinüber, Es Zinße selbige dem Stifft St: Thomæ Jährlichen 5 ß d sonsten Viel Ihren Wüßendt freÿ leedig Vndt eigen, sie hatte Einen Keller Zu etwann 100. Oh: wein, nebst etlicher stuben vndt Kammeren, wie auch einer frucht Schutte Von etwan 60. frt. früchten der Käuffer Verspricht gleich Paar ahne obgedachten Kauffschilling Sieben hundert Guldten Zu bezahlen, den Rest aber Zu Verzinnßen wolte sich auch in allem Mghh. ordnungen Vnterwerffen, Vnd weÿlen die Contrahenten in allem einig, der Käuffer auch wie schon gemeldtet præstanda præstiren wolle, so hätten Sie Mghh. die willfahrung gebettenen Consensus bestermaßen recommendiren wollen.
Erk. wirdt mit gebettenem Consens dergestalten willfahrt, daß die Verschreibung in præsentia der Hh. Depp. Ordnungs mäßig vnd sub Clausulus ordinarÿs in allhießiger Contract Stuben Vorgenommen werdten solle.
Dorothée Goldbach vend la maison 550 livres à l’aubergiste Chrétien Reisch qui déclare avoir fait l’acquisition pour lui et au nom de sa femme Anne Marie Frintz
1703 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 547-v
Erschienen (625) Dorothea geb. Gollbächin, Johann Dieterich Kappen Chyrurgi geschiedene haußfr. mit beÿstand u. Consens Hn. Joh: frid: Schatzen Notarÿ ihres Curatoris
hatt in gegensein Christmann Reÿschen deß würths u. Schirms Verwandten (…) mit erlaubnus unßerer freunden der XXI. unterm heutigen dato, verkauft [unterzeichnet] christ Man reisch
Zweÿ Haüßer ein vorders u. ein hinderes sambt deren höfflein brunnen u. allen anderen gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. gerechtigkeit allhier ahn der oberen straß geg. der Kirchen Zuem alten St Peter über einseit neben Frantz Grafen meelmann anderseit neben Elia Heinrich schreinern, hinten auf eundem Grafen stoßend geleg. darvon gehen jährlich termino Martin 5 schilling 6 d bodenzinß dem Stift St Thomæ, ferners seÿe Sie um 75 Capital Simon Andres Georger schuemachern vögtlicher weiß verhaftet, geschehen (…) über die obige beschwerde so der Käufer ünernommen (…) geschehen um 550 pfund – angefangen den 30. Xbris 1702, Actum den 5. Jan. 1703
[in fne :] Erschienen hierinnen erwehnter Käufe,r hat angezeigt u. bekant, daß hierinnen verschriebenes hauß zwischen ihm u. Anna Maria gbr. Frintzin seiner haußfr. gemein, mithien Sie, die fr: eine tertz daran haben solle, Actum den 24. mart. 1703
Natif de Mommenheim, l’aubergiste Chrétien Risch et sa femme Marie Frintz originaire de Wingersheim font baptiser leur fils Nicolas en 1686.
Baptême, Mommenheim (cath. p. 31)
Anno 1686 trigesimo Septembris mediante baptismo stolam innocentiæ adeptus infans nomine Nicolaus in parochia Momenheim cuius parentes legitimo iuncti thoro existunt Christmannus Risch caupo* huius loci et Maria frintz pater Momenheimensis et mater Wingersheimensis (i 14)
Chrétien Risch loue la maison entière au tailleur Pierre Jansen
1715 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 461-v
Christmann Reisch
in gegensein Peter Jansen schneiders [unterzeichnet] peeter jansen
entlehnt, ein hauß nichts außgenommen biß auf eine Camer allhier in der obern straß einseit neben Frantz Graf anderseit neben (-) hinten auff ihn Graf, auf ein Jahr lang anfangendt auf Joh: Bapt. 1715, um einen jährlichen Zinß nemlich 35 lb
Le prévôt de Mommenheim Jean Michel Risch loue le bâtiment avant au chirurgien François Conrad Scherer
1719 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 407-v
Joh. Michel Reusch schuldtheiß zu Mummenheim [unterzeichnet] risch
hatt in gegensein Frantz Conrad Scherer Chirurgi
entlehnt, sein vorder und hinterhauß sambt dem Keller biß auf eine Cammer in der obern straaß, einseit neben Frantz Graf, anderseit neben (-), auf 1 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. jüngst – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 lb
Chrétien Risch meurt le 10 avril 1719 et sa veuve Anne Marie Frintz le 19 juillet 1721 à Mommenheim. La maison à Strasbourg figure à leur inventaire après décès. Les héritiers en cèdent leurs parts à Jean Nicolas Risch, greffier de la seigneurie de Fleckenstein.
1721 (1. 8.bris), Mommenheim (6 E 8, 182)
N° 49. Mommenheim 1721. Inventarium vnnd beschreibung Auch Abtheillung Aller der Jenigen ligenden vnd fahrednen Haab, Nahrung und Güthere so Weÿlland der Ehrengeachte herr Christmann Risch geweßener bürger Und des gerichts Zu Mommenheimb vnnd fraw Anna Maria Frintzin geweßene beede Eheleuth seelig nach seinem Vor ohngefäht drithalben Jahren, und sie vor ohngefähr dreÿ Monnathen aus dießem Müehseeligen leeben, in den Ewigen friedensaal genommenen tödlichen ableibens hie Zeitlichen verlaßen – Zu Mommenheimb den 1.ten 8.bris 1721.
Die Verstorbene haben ab intestato Zue Erben Verlaßen. 1. Jerrn Michell Rischen, schuldheißen alhier Zu Mommenheimb, so dießem geschäfft selbsten beÿwohnte, 2. herrn Nicolaum Rischen wohlmeritirter ambtschreibern der Herrschafft Fleckenstein, wonhafften Zu Sultz, welcher dießem geschäfft auch Persönlich assistirte, 3. Weÿlland Christinam Rischin mit Danielen Barthen dem Jung. burgern Zu hagenaw Erzeigte und hinterlassenen fünff Kindern Nammens Mariam Annam Barthin, beÿständlich Lorentz Froschetts burgers und Metzgers Zu Hagenaw ihres Ehemanns, Daniel Barth so 22. Joseph 20. Paulus 15. und Catharinam Barthin 13. alt, in deren Nammen Mathis Connrath der Jüngere ihres Vettern und Von dem befreinden Erkisten Vogts, auch burgers hieselbsten, 4. Weÿlland Annam Mariam rischin mit H. Gill Houdouard Zu Litzelburg Erzeihlen fünff Kinderen Namens Mariam Annam so 19. Catharinam 15, Jean Baptiste 14, Niclaus 11 und Laurens Hiudouard 10 Jahr alt in deren Nammen vnd beÿständlich Andreas schneppen, Ihres Von den befreinden Erkiste, Vogts auch burgers hieselbsten, welcher Vorbenambste 10. Kinder inn d. 2.ten Stammtheil
Behaußungen. Eine behaußung, hoff, scheür, Ställ und hinth. daran gelegenen Kleinen Kuch. gärthel, die herberg Zum Guldenen baum genanth, in dem dorff Mommenh. gelegen (…)
Item Ein Lehre hoffstatt so dermahlen einen baumgarten (…)
Item Eine behaußung, hoff vnd scheur sambt allem Zugehört alhier gelegen (…)
Item Zwo behaußungen, Ein Vorders vnd ein hindere sambt deren höfflein, brunnen vnd allen andern Gebäwen, begriffen, weiden, Zugehörten, rechten und gerechtigkeiten in der Statt Straßburg an der Obern Straß gegen der Kirchen Zum Alten St. Peter über, 1.s neben Frantz Graffen Mehlmanns Erben, 2. s. Elia Heinrich schreinern Erben, hinten auff gedachte Graffen Erben Stoßendt, dauon gehen jährlichen 5. ß 6 d bodenzinß dem Stifft St: Thomæ, sonsten freÿ leedig und Eig. darüber gesagend Ein Pergamenten Kauffbrieff da dato den 5.ten Januarÿ 1703.
Weillen nach hießigem Land Vögtische Landsbrauch, herr Niclauß Risch der Sohn den Vorzug und præferentz umb den anschlag Zu den Verlaßenen häußern hat, alß seine Vorstetende Zwo behaußung. vnd zugehörten Zu Straßburg Von den Vögts und gesambts übrig Erbs Interessenten Ihme H. Niclauß Rischen für und umb 1500 gulden Eigenthümlichen cedirt, angetreten und überlaßen – Actum Mommenheimb den 8. 8.bris 1721.
Ligende Güether Alhier Mommenheimber banns (…)
Sépulture, Mommenheim (cath. p. 129)
Anno Domini 1719 die 10 Aprilis Mortuus christianus Risch olim consul loci huius Mommenheimensis sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus (…) præsentibus testibus Joanne Michaele Risch filio defuncti, laurentio vix prætore in Batzendorff, Valentino Arbogast ex pago Biltz Consule (i 66)
Sépulture, Mommenheim (cath. p. 164)
Hodie 19 Julÿ 1721 mortua est Anna Maria frintzin vidua sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis munita est (…) præsentibus Joannis Nicolai Richs prothoscribæ in Sultz, Michaelis Richs prætoris Momenhemensis, Gelberti Huvart in civitate pfaltzbourgensis (i 84)
Le greffier de la seigneurie de Fleckenstein Jean Nicolas Risch épouse en 1709 Marie Eve Kœnig de Molsheim
Mariage, Molsheim (cath. f° 62)
Hodie die 7. Novembris 1709 præmissis præmittendis contraxerunt matrimonium in facie Ecclesiæ Dnus Joannes Nicolaus Risch (-) der Herrschafft Fleckenstein Cum honesta et pudica Virgine Maria Eva Königin Molsheimense in testimonium huius reliquerunt signa J N Risch, + Sponsa Maria eva Konigin, testis à parte sponsi Christmann risch, Testis a parte sponsæ Cilliox König (i 58)
Jean Jacques Hess, greffier du bailliage de Schœneck, obtient des Quinze l’autorisation d’héberger six officiers du régiment de Tallard, amis de son père. Le secrétaire des Quinze rapporte que le requérant a fait l’objet d’une dénonciation.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Joh: Jacob Heß Ambtschreibers in der Herrschafft Schöneckh pt° Kostgänger
(p. 136) Sambstag d. 16. Martÿ 1737. Moss. nôe H. Joh: Jacob Heß Ambtschreibers in der Herrschafft Schöneckh hier wohnhaft undt burger bitt umb g. Erlaubnuß 6. officier Von Regiment de Tallard alß Kostgänger halten Zu dörffen.
Erkandt, Herr Kleinclaus berichtet, daß dießer Heß denuncirt worden, daß er bereits c. Kostgänger halte, der sich auff geschehene Vorbeschickung sich entschuldiget daß er nicht gewußt, daß er muße Erlaubnuß haben, seÿen guthe Freund von seinem Vatter halte solche erst seith den 24. feb. stehe also Zu Mgh. was sie erkennen wollen.
Erk. wird dem Imploranten dieße Kostgänger gegen erlag des Ungelts so wohl pro præt. alß pro future Willfahrt
Marie Eve Kœnig, veuve du greffier de la baronie de Fleckenstein Jean Nicolas Risch, meurt en délaissant deux fils militaires et deux filles. Les héritiers cèdent leurs parts de la maison sise à Strasbourg 600 florins à Anne Catherine Risch femme du notaire Jean Jacques Hess
1745 (16.6.), Streicher, greffier à Molsheim 6 E 26, 2 (7)
Inventarium und Respective theÿll Register über Weÿl. der Ehr: und tugendsamben frawen Mariæ Evæ Königin auch weÿl. herrn niclauß Risch zeithlebens gewesten amtbschreibers der freÿen herrschafft Fleckhenstein hinterbliebenen wittib
zwischen Frawen Annam Catharinam Rischin herren Johann Jacob Heß amtschreibers der pflegt schönig ehefrawen, H. Philipp Risch und herrn Frantz Louis Risch beÿde Lieutenants unter dem Löblichen hussaren regiment von Pollerscky und weÿl. Fr. Mariæ Evae Rischin Herrn Frantz Joseph Sarcelle zu Niedersultz wohnhafft ehefrau seel. hinterlassenen zweÿen Kindteren Mariæ Evæ und Annæ Elisabethæ Sarcelle in deren Nahmen herr Mathiß Lambla des Raths dereselben beeÿdigten vogt
d. 17. oct. 1744, Fr. Maria Eva Königin weÿl. H. Johann Nicolai Rischen des ambtschreibers zu Sultz hinterlassenen wittib, Testament
Liegende güther, Behausungen, Erstlich eine wohn behausung alhier in der schäffergaß (…)
Item Eine behausung mit dero weiten begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß gegen dem alten St Peters Kürch in der statt Straßburg einseit neben Frantz Graffen Erben anderseit neben Eliae Heinrichs Erben vornen auf gedachte straß hinten auff gemelten Frantz Graffen erben, Gibt Jahrs ahne ohnablößigen zinnß dem stüfft St Thoman 6 sch.
[in margine :] solches haus ist zu verkauffen außgestellt – Nota Ist frl. Anna Catharina Rischin der miterbin lauth zwischen Ihro und denen übrigen 3. miterben getroffen und hier beÿgefuegten vergleich vom 7. Xbr 1745 umb 600 R überlaßen
[Joint] Vergleich zwischen weÿl. Frawen Maria Eva Rischin hinterlassenen dreÿ jüngeren Erben ane einem undt
Fr. Frawen Anna Maria Catharina Heßin geb. Rischin der 4.t erbin anderen theÿls
Erstl. cediren obgemelte dreÿ erben Ihro Fraw Heßin das in der Statt Straßburg Erblich zugefallene eigenthümliche hauss hoff mit allen deren rechten und gerechtigkeit für und um 600 gulden
Le greffier bailliager Jean Jacques Hess et Anne Catherine Risch hypothèquent la maison au profit de Susanne Marguerite Richshoffer veuve Bemberg
1754 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 441
H. Johann Jacob Heß der amtschreiber und Anna Catharina geb. Risch mit beÿstand Johann Michael Mäntel des barchethändlers und Anthonÿ Weineimer des kieffers [unterzeichnet] weinnemer
in gegensein H. Rathh. Wilhelm Kornmann des banquier als gewalthabers Fr. Susannæ Margarethæ Bembergin geb. Richßhofferin – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der langen straß gegen der alten St Peter kirch über, einseit neben Gottfried Heinrich dem lebküchler, anderseit neben den Koppischen erben, hinten auf N. Roth dem weißbeck – davon gibt mann dem Stifft St Thomas 4 ß 9 d erblehenzinß
Jean Jacques Hess fait reconstruire la façade en 1750 (voir ci-dessus le marché). Les experts estiment la maison 900 livres lors de l’inventaire dressé après sa mort en 1774.
Anne Catherine Risch obtient des Quinze une dispense pour se remarier avant la fin de son deuil avec le juriste Léonard Raoul Joseph Armand Rischmann, fils mineur du procureur fiscal du bailliage de Traubach et prévôt de Dannemarie en Sundgau : contrat de mariage, célébration
1775, Protocole des Conseillers et des XXI (1 R 258)
weil H. Notarii Joh: Jacob Heßen wittib fr. Maria Cathar. Rischin erhält dispensat. à tempore luctus gegen erlag 6. lb. in das Armenhauß. 182.
(p. 182.) Montag den 10. Julii 1775. Wilhelm nê Fr. Maria Cathar. Rischin weil H. Notarii und Ambtschreiber Joh: Jacob Heß geweßten burgers alhier Hinterl. wittib prod. unterth. Memoriale und bitten, samt beÿl. N° 1 umb gnädige erlaubnus sich in der trauer Zeith anderwärts verheürathen Zu dörfen.
Nach angehörtem voto des H. General advocat Holdten in welchem derselbe auf die gebettene willfahrung gegen erlag eines der Implorantin anzusetzenden beÿtrags in das Allmoßen angetragen, besonders da selbige im achten Monath der trauerzeith, sie auch in einem solchen alter, wo keine schwangerschaft mehr vermuthet werden mag.
Dießemnach wurde Vermittelst gehaltener Umbfrag Erkanst wird der Implorantin mit gebettener erlaubnus in tempore luctus Heurathen zudörfen jedoch also wilfahrt, daß sie pro gratiosa dispensatione die summ von sechs pfund d in alhießigen armen hauß Zuerlegen habe, welchen erlag dieselbe durch gehöriger orthen Vorzulegende quittung Zu bescheunigen haben wird.
Deppi. H. Rathh. Dr. Lachausse, H. Rathh. Götz.
1775 (12.7.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 621
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen seÿe, Herr Leonhard Rudolph Joseph Armand Rischmann, der leedige Jurium Cultor und Practicus, Herrn Leonhard Christoph Rischmann, ehemaligen Procureur fiscal der Vogteÿ Traubach, und dermaligen Wohlverdienten Gerichtsmanns und Schuldheiß Zu Dammerkirch rechnung Erzeugtem Sohn als Hochzeiter und Zwar unter dem Elterlichen schrifftlichen (…) Consens datirt Dammerkirch den zweiten Heumonat 1771 (…) ane einem
So dann die Hoch Edle, Hoch Ehren und Tugendgezierte Frau Anna Catharina gebohrne Riche, Weiland S. T. Herrn Johann Jacob Heßen, dießer Löblicher Stadt Straßburg geweßenen Notarii Publici Jurati und berümten Practici wie auch bestmeritirten Amtschreibers der Herrschaft und Barony Von Schöneck auch burgers dahier seeligen hinderlaßene Frau Wittib unter erbettener Assistentz Herrn H. Ulrich Mahns des Silberarbeiters und Burgers hieselbst, Als die Frau Hochzeiterin am andern – So geweste allhier Zu Straßburg den 12. Julii 1778 [unterzeichnet] Aramnd Rischmann, anne catharine hess
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 165)
Hodie 25 Julii anni 1775 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt D. Leonardus Josephus Rudolphus Armandus Reischmann filius minorennis Di Leonardi Christophori Reischmann Judicii h* traubacensis præfectura necnon loci mayori assessoris et Da Maria Agatha Ihler conjugum in Dammerkirch, ratione domicilÿ quorumdam annorum parochianus noster et De Maria Catharina Risch vidua defuncti Joannis Jacobi Hess notarii hujus civitatis et protoscribæ Satrapiæ Schöneck parochiana nostra (signé) Armand Rischmann, (sponsa) Riche (i 90)
Armand (Léonard Raoul Joseph Armand) Rischmann devient bourgeois deux mois après son mariage : inscription au livre de bourgeoisie, registre du traitement des demandes
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 142
H. Leonhard Rudolph Joseph Armand Reischmann Juris Candid. Practicus von Damerkirch im obern Elsaß erhalt das burger recht von seiner ehefrauen Maria Catharina weÿ: Joh: Jacob heß geweßenen Notarii und burgers allhier hinterl. ehe. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. Schumacher. Jur. 27. 9.br. 1775.
(VI 286 bis, p. 286) Schuhmacher – N° 5
H. Leonhard Rudolph Joseph Armand Rischmann Juris Candidatus u. practicus H. Leonhard Christoph Rischmans procuratoris fisci Zu Dammerkirch im obern Elsaß mit Frau Maria Agatha geborne öhlerin ehelich erzeugter sohn, Verheurathet auf Vorlaufige anzeigung tempore feriorum mit Frau Catharina Hessin geb. Rischin weÿl. H. Johann Jacob Hess gewesenen Notarii und burgers allhier hinterlassene wittib. Sein vorgelegt schein bewiesen, daß er ehelich geboren, catholischer religion Zugethan, daß die sponsæ stallgebühr in richtigkeit gebracht, daß er die gehörige Stadtstall caution geleistet und des Zunftrechts Zu den Schuhmachern ist Vertröstet word. 500. fl. baares geld hat er vorgewiesen und d. wahrs Eigenthum mit einer handtrew erhartet, auch 100. R 5 ß beÿm burger protocoll deponirt.
Implorant bittet Ew. Gn. ihn a Sponsa um d. A. B. S. in das B. recht aufzunehmen
Receptus a sponsa. A. B. S.
Armand Rischemann et Anne Catherine Risch hypothèquent la maison au profit du fabricant de chandelles Jean Baptiste Gourmand
1775 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 473
H. Armand Rischemann jurium practicus und De Anna Catharina geb. Rischin unter assistentz H. Joseph Kreutzer des schloßers und H. Johann Michael Hirschel des fischkäuffers
in gegensein H. Johann Baptista Gourmand des lichtermachers -schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden ane der Langen straß gegen der alt St Peter kirch über, einseit neben Gottfried Heinrich dem lebküchler, anderseit neben den Koppischen erben, hinten auf N. Roth dem weißbeck – der ehegattin alß ein elterlich ererbtes guth
Armand Rischemann et Anne Catherine Risch font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif. La masse propre à la femme s’élève à 4 674 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 2 243 livres, le passif de 7 665 livres.
1777 (20.3.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 281) n° 1413
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthern, Keinerleÿ davon außgenommen, so herr Leonhard Rudolph Joseph Armand Rischmann, Juris Utriusque Licentiatus, und der Zeit advocatus beÿ dem hohen Königlichen Rhat in Colmar und Frau Anna Catharina gebohrne Rische, beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit active besitzen, und aber auch hinwied. passive zu bezahlen schuldig sind, welche beederseitig Nahrungen auf freundliches ansuchen erfordern und begehren und Zwar in abweßenheit der Ehefr. ihres erbettenen beÿstands des Ehrenachtbaren Meisters Matthæus Francken des Kieffers und ebenmäßigen burgers allhier, in betrachtung er nomine dießes seiner frauen Principalin wegen obhandenen dringenden passiv Schuldenlast sich bereits gemüßiget gesehen beÿ E. E. Kleinen Rhat um das beneficium Cessionis per recessum einzukommen (…), wie auch Rosinam Boujon von Lauterburg die dienstmagd (geäugt) – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 20.ten Martÿ et seq: anno 1777.
Bericht. Demnach Zwar beede eingangs genande Ehepersonen in der hievor in copia einverleibter Ehebered. §° 4° ihr Zubringende Hab und Nahrung sich vor unverändert vorbehalten und dabeÿ disponirt haben, daß was während ihrer Ehe davon abgehen, verkaufft oder sonsten verändt werden solte, solches gebührender maßen ergäntzt (…) solches eigentlich nicht neuerdingen inventirt worden, hingegen aber ihres herrn Ehe. weÿl. herrn Joh: Jacob Heßen geweßenn Ambtschreibers, not. publ. jur: et practici auch burgers allh. seel. Verl. Inv. durch herrn Notar. Joh: Anrich in A° 1775.gefertigt vorhanden (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Obern langen Straß gelegenen in der Ehefrauen Nahrung eigenthümlich zuständigen und hernach eingetragenen behaußung befunden worden
Eigenthum ane einer Behausung. (F.) Neml. eine behausung, bestehend in Vorder u. hind. Hauß, Höfflein, bronnen u. Hoffstatt mit dero übrigen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Str. ane d. obern langenstraß gegen d. alten St. Peter Kirch über einseit neben Mr Kopp dem Nadler, anders. neben Eingangsgemeltem Mr. Mathäus Franck dem Kieffer, Vornen auf gedachte Straß und hinten auf gemeldeten Franck stoßend, wovon man jährl. löbl. Stifft St. Thomä dahier auf Martini ane ewigen Zinnß 5 ß. 6 d. Zu reichen pflichtig, sonsten aber außer denen darauff hafftenden u. hernach eingetragenen Passiv Capitalien für freÿ, leedig, eigen und dermalen dem wahren werth nach jedoch ohnpræjudicirlichen angeschlagen per 2500. lb. wovon abgehet obgedachter ewige Zinnß so zu doppeltem Capital gerechnet, erträgt 11 lb. nach deren Abzug Verbleiben an dem Hauß Anschlag auß Zu werffen übrig 2489 lb. Wie die Ehefrau dieße behaußung an sich gebracht nebst denen darüber besagenden Documenten, solches ist dm den über weil. H. Not° u. Ambtschreiber Joh: Jacob Heß ihres erstern Ehemanns seel. Verl. durch H. Not. Johannes Anrich in A° 1775. errichteten Inv° à fol. 69.b biß fol. 73.a umständl. beschrieben.
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guths. Nach Außweiß des hievor allegirten Inventarii über H. Notarii und Ambtschreibers Johann Jacob Heßen seel. Verl.. durch herrn Notar. Joh: Anrich in A° 1775. auffgerichtet (…)
Wÿdums welchen die Ehefrau Zeit leben zu genißen berechtihet. Nemlichen es hat weÿland Jungfer Anna Dorothea Königin in löbl. Stadt Molßheim wohnhaft geweßenen die Tante mütterlicher Seithen seel. in ihrem den 29. Decembris A° 1759. errichteten (…) Testamento (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 304, Sa. Rindvieh 7, Sa. Leerer Faß 60, Sa. Silbers und Geschmeids 41, Sa. golden geschmeids 72, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 2489, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Schulden 3001, Guts Ergäntzung (3181, Abzug 788, restirt) 2395, Summa summarum 8472 lb – Schulden 3798 lb, In Compensatione 4674 lb
Des Ehemanns unverändert und Theilbares Vermögen unter einem Titul, Sa. haußraths 135, Sa. Silber geschmeids 48, Sa. golden geschmeids 129, Sa. baarschafft 204, Sa. Schulden 1699, Summa summarum 2243 lb – Schulden 7665 lb, Compensando 5471. lb
Copia der Eheberedung – (…) Straßburg en 12.ten Julii 1775. Frantz Heinrich Dautel Notarius juratus
La maison est saisie sur Anne Catherine Risch en février 1783 suite à une procédure engagée devant le Conseil souverain d’Alsace. Le notaire royal Laquiante est chargé de l’adjudication. Jean Wieger se porte acquéreur
1783 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 234, Not. royal Laquiante, 5.6.1781
auff ansuchen H. Johann Wieger, nachsteheden processus verbalis adjudicationis
l’an 1781 le 5 juin par devant Jean Thomas d’Aquin Laquiante conseiller du Roy et son juge en la Citadelle et Fortifications de la ville de Strasbourg et commissaire en cette partie nommé par arret rendu au Conseil Souverain d’Alsace le 22 février dernier, Sr Jerome Claudin, huissier sergent royal à la résidence de Brumpt chargé de commission du Sr Louis Braun aussi huissier royal à la résidence de Haguenau, ce dernier poursuivant la vente et adjudication par forme de licitation
d’une maison, cour, écurie, une petite maison y attenant avec toutes leurs aisances, appartenances et dépendances situé en la grand rue vis à vis de l’Eglise de St Pierre le Vieux, d’un côté le nommé Kopp, d’autre le Sr Franck tonnelier devant la rue par derrière le jardin du nommé Höttler, laquelle maison avec leurs appartenances ont été réellement saisies sur De Catherine Risch femme en secondes noces du Sr Rischmann juriste, suivant procès verbal de saisie du 8 février dernier
portée lors du troisième procès verbal par Jean Baptiste Gourmand, marchand chandelier à 6000 livres – au Sr Wieger moyennant 6700 livres
Fils d’un docteur en droit, Jean Wieger épouse en 1783 Henriette Frédérique Lauth, fille de docteur en médecine : contrat de mariage célébration (la suite du curriculum vitæ sera traitée dans la notice d’une maison dont il est propriétaire)
1783 (15.3.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 235
(Eheberedung) der woledle und grosachtbare Herr Johannes Wieger, lediger wohlbestellter bestätter in dem Kaufhaus und burger alhier, des weiland S. T. H. Johannes Wieger, beder Rechten gewesenen hochberühmten doctors und ältesten Professors auch bei löbl. Collegiat Stift St. Thomä hochwürdigen Probsts, und auch Weiland S. T. Fraun Maria Magdalena geborner Würtz, beder selig Verstorbenener Ehepersonen und burger alhier nach Tod hinterlaßener jüngern anjetzo mehrjährige H. Sohn, als bräutigam, an einem Theil,
So dann die woledle tugendgezierte Jungfrau Henrietta Friderica Lauth, des S. T. H. Johann Georg Lauth, der Arzneikunst hocherfahrenen doctors, E. E. grosen Rahts wohlverdienten beisitzers auch vormaligen wohlverordneten dreiers auf löbl. Stadt Stall, in erster ehe mit weiland S. T. Frau Friderica geborner Frid erzeugte, nunmehr großjährige einzige Jgfr. Tochter, als Braut beiständlich dieses ihres H. Vaters, an dem andern Theil – So geschehen in Straßburg auf Samstag en 15. März in dem Jahr 1783. [unterzeichnet] Johannes Wieger als bräutigam, Henrietta Friderica Lauthin als Braut.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f°111-v, n° 18)
Im Jahr Christi 1783 Dienstag den 18. Märtz (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden, Herr Johann Wieger, bestätter in allhießigem Kauffhauß und burger alhier, weÿland Herrn Johannes Wieger geweßenen Professoris publici ordinarii Senioris der Juristischen facultæt und Probsts beÿ dem Collegiat-Stift St. Thomæ auch burgers allhier und weÿland Frau Maria Magdalena geborner Würtzin hinterlaßener ehelich lediger Sohn und Jungfrau Henrietta Friderica Lauthin, Herrn Johann Georg Lauth, Medicinæ Doctoris und practici, E. E. Großen Rahts allhier alyen beisitzers auch burgers allhier und weÿlandFrau Friderica geborner Friedin ehelich leedige tochter [unterzeichnet] Johannes Wieger als bräutigam, Henrietta Friderica Lauthin als Braut
Le commissionnaire à la halle Jean Wieger vend la maison au docteur en médecine Jean Frédéric Chrétien Pichler au prix où il l’a acquise
1783 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 237
H. Johannes Wieger der bestätter in allhiesigem kauffhaus
in gegensein H. Johann Friedrich Christian Büchler Medicinæ Doctoris und practici
eine behausung, hoff, bronnen, hoffstatt, stallung mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß genen dem Alten St Peter kirch über, einseit neben Mr Kopp, anderseit neben Mr Franck dem kieffer, hinten auf Mr Höttlers garten -davon gibt man auff Johannis Bpsti löbl. Stifft St Thomas 5 sch. 6 pf. ane ewigen zinß – als ein in der Rischmännischen credit massa vor kurtzem ersteigtes haus – um 6700 livres
Fils d’un docteur en médecine de Ludwigsburg, Jean Frédéric Chrétien Pichler épouse en 1783 Catherine Salomé von Zabern, fille d’un batelier et assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage, célébration
1783 (4.6.), Me Lederlin (6 E 41, 911) n° 59
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen seÿe S. T. Herr Johann Friedrich Christian Pichler, Medicinæ Berümter Doctor und Wolangesehener Burger dahier, Weiland S. T. Herrn Johann Christoph Pichlers, geweßenen Berümten Doctoris Medicinæ wie auch Stadt und Land Phisici auch burgers in Ludwigsburg seeligen mit S. T. Fraun Maria Barbara gebohrner Schuhler seiner hinderlaßenen Fraun Wittib und im Leben geweßter Fraun Ehegemahlin ehelich erzielter und respectivé großjähriger Sohn (…) als Herr Bräutigam ane Einem
So dann der Hoch ehren und tugendgezierte Jungfrau Catharina Salome von Zabern S. T. Herrn Johann Jacob von Zabern des Schiffmanns und E. E. Grosen Raths dahier jetzig Wohlverdienter beisitzers und Wolangesehenen burgers hieselbst mit Weiland Fraun Barbara gebohrner Wurthin seiner geweßenen Frau Eheliebstin ehelich erzielter tochter
So geschehen Straßburg den 4. Juni Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Fr. Christian Pichler Dr., Catharina Salome von Zabern
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 14, n° 12)
1783 (…) Mittwoch den 16. Junii in unserer Kirch copulirt worden, S. T. H. Johann Friederich Christian Pichler, Medicinæ Doctor und burger alhier weil. H. Christoph Friederich Pichler, gew. Medicinæ Doctoris, und Land: Physici im Hertzogthum Würtenberg mit Fr. Maria Barbara geb. Schulerin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Catharina Salome Von Zabern H. Johann Jacob Von Zabern, E. E. Grosen Raths beÿsitzers mit Fr. Barbara gebohrner Wurthin ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Christian Pichler Dr. als bräutigam, Catharina Salome von Zabern als Braut (i 16) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 120) i 121
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que le mari vient d’acheter. La masse propre à la femme s’élève à 155 livres. L’actif du mari est de 1 626 livres
1783 (22.7.), Me Lederlin (6 E 41, 905) n° 233
Inventarium über H. Johann Friedrich Christian Pichler Medicinæ Doctoris und Frau Catharina Salome gebohrner von Zabern beede Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1783 – und vor mir Notario und Gezeugen den 4.ten Junii jüngst errichteten Heuraths verschreibung Paragrapho tertio für unverändert vorbehalten haben (…) und Zwar Sie die Ehefrau unter verbeÿstandung H. Johann Jacob von Zabern des Schiffmanns und E. E. Großen Raths jetzig. Wolverdienten Beisitzers ihres Leiblichen Vatters – So geschehen allhier in Straßburg auf dienstag den 22.ten Julii Anno 1783.
in einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß gegen der alten St. Peter Kirch über gelegenen durch den Ehemann ohnlängst in theilbarer nahrung erkaufften Behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherren eigenthümlich in die Ehe eingebrachten Vvermögens, summa deßen was der Eheherr declarirte in dieße Ehe überhaupt eingebracht zu haben 90 lb, zugesetzt die eine Helfte der haussteuren 65 lb, Warmit also des Eheherrn gesamtes Vermögen so derselbe in dieße Ehe gebracht 155 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft beschrieben, Sa. hausraths 286 lb, Sa. Silber Geschmeids 39 lb, Sa. Goldener Ring 112 lb, Sa. der baarschafft 1122 lb, Summa summarum 1560 lb – Dazu gesetzt die andere Helfte deren haussteuren 65 lb Solchemnach also der Ehefraun gesamtes in die Ehe gebrachtes Vermögen 1626 lb
Jean Frédéric Pichler et Catherine Salomé von Zabern hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Henri Schultz pour en régler des frais de construction
1784 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 178-v
H. Johann Friedrich Pichler medicinæ doctor ac practicus und Johann Theobald Rimbach der schiffmann gerichtlich bestellter curator sein H. Pichler ehegattin Fr. Catharina Salome geb. von Zabern
in gegensein H. Johann Heinrich Schultz des goldarbeiters – schuldig seÿen 600 gulden zur verwendung nöthigen auch nutzlichen bau kösten ane hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine behausung samt allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß gegen der Alten St Peter kirch über, einseit neben Mr Kopp anderseit neben Mr Franck dem kieffer hinten auf Mr Roth garten
Jean Frédéric Chrétien Pichler et Catherine Salomé von Zabern hypothèquent la maison au profit d’Anne Elisabeth Schwartz née Metzler
1788 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 2-v
H. Johann Friedrich Christian Pichler medicinæ doctor practicus und Catharina Salome geb. von Zabern beÿständlich Johann Jacob von Zabern E. E. großen Rahts alten beÿsitzer und schiffmanns und Johann Daniel Burand des küblermeisters
in gegensein Fr. Annæ Elisabethæ geb. Schwartzin geb. Metzlerin – schuldig seÿen 1500 lb
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der lang. straß gegen der alten St Peter kirch, einseit neben Mr Kopp, anderseit neben Mr Franck dem kieffer hinten auf Mr Richerts garten
Catherine Salomé von Zabern meurt en 1789 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 1 250 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 966 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 566 livres, le passif à 4 537 livres.
1789 (17.6.), Me Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 641) n° 318
Inventarium über Weiland Frauen Catharina Salome Pichler gebohrner Von Zabern S. T. Herrn Johann Friedrich Christian Pichler Medæ. Doctoris und Practici auch burgers allhier Zu Straßburg gewesener Fraun Eheliebste nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1789. – nach ihrem den 11.ten jüngst verfloßenen Maÿ Monats aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Ansuchen und begehren sowohl des hinterbliebenen Herrn Wittibers als auch Hn Johann Daniel Burand des alhier verburgerten Kübler meisters als geordnet und in Pflichten genommenen Vogts des Abgeleibt seel. mit erstbesagtem Herrn Wittiber ehelich erzielter Zweÿer Kinder Carolina Friderica so vier Jahr und Sophia Wilhelmina so 2 Jahr alt – So geschehen Zu Straßburg auf Mittwoch den 17. Junii im Jahr nach Christi Geburt 1789.
In einer alhier Zu Straßburg an der Obern Langen Straß gelegener in diese Verlaßenschaft gehörigen behausung ist befunden worden.
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine alhier Zu Straßburg ane der langen Straß gegen der alten St. Peter Kirch über gelegene behaußung bestehend in Vorder und Hinter Hauß, höflein, Stallung und bronnen, samt übrigen deren Zugehörden Weithen, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten einseit neben Mstr. Kopp dem Nadler, anderseit neben Mstr Franck dem Küfer, vornen auf die straß und hinten auf Herrn Johann Daniel Reichard des Weißbecken hinter hauß stoßend, so außer 5. ß 6. d ewigem Zinns welchen man Jahrs auf Johannis Christi Löbl. Collegiat Stift St. Thomä alhier Zu reichen pflichtig wie auch denen darauf hafftenden hernach eingetragenen Passiv-Capitalien und den gewohnlichen Impositionen, freÿ leedig und eigen. Diese behausung ist durch Löbl. Stadt geschworne Herren Werckmeister Kraft ihres Zu dieses Inventarii Concept gelieferten Abschatzungs scheins vom 19.ten Junÿ 1789. dem jetzigen wahren Werth nach angeschlagen worden vor 3500. fl. 1250. lb. Darüber besagt ein durch Herrn Laquiante, Conseiller du Roy et Son Juge ez Citadelle et fortifications alhiesiger Stadt als ernannten Commissarium unterm 5. Junÿ 1781. dressirter pergamentener Definitive Steigerungs Proces verbal. Und eine in hiesig löbl. Stadt C C stub den 2.ten Junÿ 1783. vorgegangene Kauffverschreibung.
Ergäntzung der Beneficial Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun Zertrennter Ehegatten einander in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch H. Not. Lederlin unterm 22.ten Julÿ 1783. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Abrede
Der Kinder und beneficial Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 151, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. golden geschmeids 6, Sa. Schulden 1600, Sa. Ergäntzung 1206, Summa summarum 2966 lb
Diesemnach wird auch des Herrn Wittibers ohnverändert und die Theilbare Nahrung Verzeichnet, Sa. Haußraths 111, Sa. bücher Vorraths 150, Sa. Silbers und dergl. geschmeids 13, Sa. goldnen Ringen und dergl. geschmeids 41, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1250, Summa summarum 1566 lb – Schulden 4537 lb – Passiv onus 2970 lb
Endlich Passiv onus statt der Stall Summ 3 lb
Heuraths Abrede (…) So geschehen Straßburg den 4. Junii Anno 1783. Johannes Lederlin, Notarius juratus
– Abschatzung Vom 19.ten Juni 1789. Auf begehren Herrn Doctor Johann Friderich Christian Büchler, ist eine behaußung alhier in der Stadt Strasburg ahne der langen Straße gelegen ein Seits neben Meister Franck dem Kiefer, ander Seits neben Meister Kopp dem nadler und hinten auf Meister Richert dem Beck Stoßend gelegen, Solche behaußung bestehet in forder und hinter Gebäude worinen Vier Stuben, ein frantzösisch Kamin Zimmer, Zweÿ Küchen und etlichen Kammeren, darüber sind die dach Stühle mit breid Zigel belegt, hat auch ein geträmten Keller, Hof, und brunen. Von uns unterschriebenen der Stadt Strasburg geschwornen Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit, dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen für und um die Summ Von zweÿ tausend fünff hundert Gulden. [Unterzeichnet] Kaltner WMstr, Klotz WMstr
Verzeichniß von Medizin u. andern Büchern [Catalogue imprimé]
Le tuteur des deux filles de Frédéric Chrétien Pichler qui a quitté la ville loue la maison au maître tailleur Jean Freyss et à sa femme Catherine Elisabeth Letz
1791 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 92-v, enreg. 26.3. F° 19
H. Johann Daniel Burand der kübler meister als vogt weÿl. Fr. Catharinæ Salome geb. von Zabern mit H. Friedrich Christian Pichler des von hier abweßenden Med. Dr. zweÿ minderjährig kinder Karolina und Sophia der Pichler
in gegensein Johannes Freÿß des schneidermeisters und Catharinæ Elisabethæ geb. Letzin unter assistentz H. Johann Jacob Stern des musici und Philipp Jacob Letz des schneiders
lehnungsweiße, die ermelten minorennen zuständig ane der Langen straß gelegenen mit N° 72 bezeichnete behausung nichts davon ausgenommen, auff 6 nacheinander folgenden jahren von nächstkünfftigten Annunciations Mariæ anfangendn um einen jährlichen Zinß nemlich 180 gulden
Le même tuteur hypothèque la maison au profit du grand-père de ses pupilles, le batelier Jean Jacques Zabern
1793 (18.10.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 1080 enreg. 22.10. F°
bu. Daniel Burand der kübler als vogt bu. Johann Christian Pichler des Med. Dris. mit weil. Catharinæ Salome geb. Zabern nachgelasseen zweÿer minderjährig kinder
in gegensein bu. Johann Jacob Zabern des älteren schiffmanns, ihres großvatters – schuldig seÿen 1500 livres
unterpfand, eine behausung ane der Langenstraß, gelegen mit N° 72 bezeichnet, einseit neben bu. Kopp anderseit neben bu. Franck
Les deux filles Pichler exposent la maison aux enchères. Le marchand de vin Jean Ferdinand Zeyssolff s’en porte acquéreur
1809 (21.6.), Strasbourg 3 (55), Me Übersaal n° 4899
Adjudication n° 2343, n° 4850 Cahier des charges du 26 mai – Caroline Frédérique Pichler fille majeure et Jean Hurst tailleur d’habits en qualité de fondé de pouvoir de Sophie Wilhelmine Pichler et son époux André Zabern batelier, filles de feu Catherine Salomé Zabern procréés avec Jean Frédéric Chrétien Pichler Docteur en médecine absent
à Jean Ferdinand Zeyssolff marchand de vin
la maison appartenante en propriété deux soeurs Pichler avec petite cour écurie puits tous bâtiments appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 72, d’un côté le Cit. Meyer épinglier, d’autre le Cit. Ferdinand Zeyssolff marchand de vin, derrière Cit. Jean Daniel Reichard boulanger, dont on est obligé de payer annuellement au 27 décembre à la Fondation de St Thomas 1 franc 10 de rente foncière – Propriété constatée par adjudication définitive dressée par Me Laquiante le 5 juin 1781 et acte d’acquisition à la Chambre des contrats le 2 juin 1783 – (deux premières enchères sans mise, criée à la troisième 9000 fr) 10 380 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 55 du 24.6.
Originaire de Gertwiller, Jean Ferdinand Zeyssolff épouse en 1809 Barbe Dahlen de Dorlisheim
1809 (31.3.), Strasbourg 12 (24), Me Wengler, n° 3891
Contrat de mariage – Jean Ferdinand Zeyssolff cadet marchand de vin demeurant à Strasbourg grand rue n° 73 fils de Jean Ferdinant Zeyssolff l’ainé cultivateur à Gertweiler et de Gertrude Fleckinger
Barbe Dahlen native de Dorlisheim fille de Jean Georges Dahlen cultivateur et d’Anne Marguerite Maurer
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 f° 28-v du 1.4.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figurent les deux maisons qu’a achetées le mari.
1811 (21.9.), Strasbourg 12 (39), Me Wengler, 6069
Inventaire des apports de Jean Ferdinand Zeysolff cadet marchand de vin et Barbe Dahlen, mariés le 22 avril 1809
dans une maison sise grand rue n° 73
le mari : meubles, vins, tonneaux, créances, argenterie, numéraire
immeuble : une maison, petite cour avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 73, d’un côté les héritiers du Sr Cottler huilier d’autre les enfants du Sr Pichler Docteur en Médecine, devant la rue, derrière le Sr Reichard boulanger – acquis de Jean Frédéric Kuhl, serrurier, et de Marie Marguerite Nortz par procès verbal de liquidation du 4 nov. 1806, estimée 7100 fr
Et une maison ayant pour enseigne la licorne avec petite cour et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue des Sept hommes n° 11, d’un côté les veuve et héritiers Arbogast d’autre formant un coin de la rue du poteau, devant la rue des Sept hommes, derrière la maison des héritiers Ehrlenholtz – acquis de la succession de Jean Frédéric Kieffer cabaretier par adjudication définitive au Tribunal Civil le 9 mai 1808 estimée 10 050 fr
total des apports 66 320 fr, passif 17 811 fr, reste 48 508 fr
la femme : meubles, numéraire 4225 fr, grains 208 fr, ensemble 7986 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 20-v du 14.9.
Jean Ferdinand Zeyssolff meurt en 1846 en délaissant quatre filles. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue. La succession s’élève à 428 260 francs (la suite du curriculum vitæ sera traitée à une des autres maisons)
1846 (14.4.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18 387
Inventaire de la succession de M. Jean Ferdinand Zeyssolff en son vivant marchand de vin à Strasbourg où il est décédé le 5 avril 1846. – L’an 1846 le 14 avril à heuf heures du matin, A la requête et en présence 1° de Dame Barbe Dahlen veuve de M. Jean Ferdinand Zeyssolff agissant I. à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre elle et feu son dit mari, II. en qualité de donataire de sondit mari d’une somme de 300 francs, III. comme légataire de la jouissance viagère de la moitié de la maison d’habitation de feu ledit Sr Zeysolf sise à Strasbourg, grand’rue N° 138 avec la moitié des tonneaux et chantiers qui s’y trouvent. Aux termes d’un testament olographe dudit défunt en date du 28 novembre 1823 (…) déposé audit Me Noetinger (…)
2° de M. David Zeyssolff, marchand demeurant à Mühlhausen, Haut-Rhin, agisant en qualité de mandataire de I. de dame Sophie Zeyssolff épouse de M. Pierre Dollfuss, fabricant avec lequel elle demeure à Colmar (…), II de Dame Julie Zeyssolff épouse dudit M. David Zeyssolff avec lequel elle demeure à Mühlhausen
3° de Mme Wilhelmine Zeyssolff épouse de M. Joseph Celières pharmacien demeurant à Bercy près Paris, 4° de Mme Caroline Zeyssolff épouse de M. Jean Etienne Vincent Yon Capmas, négociant demeurant à Paris, lesdites Dames Dollfuss, David Zeyssolff, Celières et Capmas agissant en qualité de seules et uniques héritières chacune d’elles pour un quart de la succession de feu ledit Jean Ferdinand Zeyssolff leur père. (…) Contrat de mariage passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 31 mai 1809
Le tout fait, trouvé, exhibé et déclaré en la maison mortuaire à Strasbourg Grand’rue N° 138.
Suite 15 avril – Suite 29 septembre
Immeubles de la Communauté 1° Une maison avec cour, puits commun, bâtiments latéraux, cave voûtée, aisances et dépendances le tout situé à Strasbourg grand’rue N° 138 (…)
2° Une maison avec appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue des couples N° 2 (…)
3° Une maison avec aisances & dépendances sise à Strasbourg rue des couples N° 5 (…)
5° (…) La moitié par indivis d’une maison d’habitation, moulin à farine à deux tournants, écuries, étables à porcs, cour, grange hangard, buanderie, bûcher & dépendances deux jardins (…) situé à l’extrémité du village de Krautergersheim canton dit Oberlager & Mühlmatt
Récapitulaition. Meubles meublants 24 497, créances 150 838, maisons à Strasbourg 36 000, 6000, 14 000, pré au ban d’Erstein 98 700, les biens au ban de Krautergersheim 91 000, immeubles au ban de Bergheim 4600, biens au ban d’Ebersmünster 2800. Total de la masse active 428 260 francs
Suite 30 septembre. Masse passive 290 061, balance 138 198
Succession, 177 780 francs
Jean Ferdinand Zeyssolff vend la maison au fabricant de chandelles Pierre Pelletier
1816 (4.4.), Strasbourg 3 (62), Me Übersaal n° 6974
Sr Jean Ferdinand Zeyssolff marchand de vin
au Sr Pierre Pelletier fabricant de chandelles
une maison avec petite cour, écurie, communauté de puits avec ledit Sr Zeyssolff et la moitié du mur mitoyen dont l’autre moitié appartient en propre audit Sr Zeyssolff avec tous droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 72, d’un côté le Sr Meyer épinglier, d’autre le Sr Zeyssolff, derrière le Sr Jean Daniel Reichard boulanger – acquis selon acte reçu par led. notaire le 21 juin 1809 – moyennant 8000 francs
enreg. manquant F° 13 du 4.4.
Originaire de Normandie, Pierre Pelletier épouse en 1807 Marie Anne Heiser de Bœrsch
Mariage, Strasbourg (n° 99)
L’an 1807 le 6° jour du mois d’avril 1807 (…) Pierre Louis Germain Peltier, âgé de 32 ans, fabricant de chandelles, né à la Chapelle département de l’Orne le 29 décembre 1774, majeur, fils de feu Germain Peltier, journalier décédé à Saint Laurent de Beaumenil Département susdit le 24 frimaire an XII et de Marie Françoise Masson Consentant (…), et Marie Anne Heiser, agée de 32 ans, domiciliée en cette ville depuis 13 ans, née à Boersch département du Bas Rhin le 5 août 1774 majeure, fille de Mathias Heiser, tisserand au dit lieu et de Marguerite Strübel consentant (signé) Pierre Louis Germain Pelletier, Mariann Heißer (i 16)
Il se remarie en 1818 avec Catherine Barbe Brunck veuve du sellier carossier François Antoine Riett
1818 (17.4.), Strasbourg 5 (45), Me F. Grimmer n° 10 376
Contrat de mariage communauté avec réserve d’apports – Pierre Louis Germain Pelletier, fabricant de chandelles
Catherine Barbe Brunck veuve de François Antoine Riett, sellier carossier
le futur époux apporte, une maison, jardin, appartenances et dépendances situé à la Robertsau sur un terrain ci devant communal appelé Schiffmatt le tout de la contenance de 20 ares environ, d’un côté la veuve Zabern d’autre la grand route en haut communal en bas fossé dit Murgiesen
plus une maison, cour, appartenances, droits, aisances, dépendances située à Strasbourg grand rue n° 72, d’un côté le Sr Meyer épinglier d’autre le Sr Zeysolff marchand de vin, derrière Daniel Reichhard
dans la demeure de la future épouse Grand rue n° 72
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 139-v du 20.4.
Mariage, Strasbourg (n° 141)
le 29 avril 1818, Pierre Louis Germain Peltier majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 décembre 1774 à la Chapelle (Orne) domicilié à Strasbourg, Fabricant de chandelles, veuf de Marie Anne Heiser décédée en cette ville le 27 novembre 1813, fils de feu Germain Peltier, journalier à la Chapelle et de Marie Françoise Masson, et Catherine Barbe Brunck, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 juillet 1771 à Niederbronn (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve de François Antoine Frédéric Ridt, ci-devant sellier carossier, décédé en cette ville le 10 novembre 1816, fille de feu André Brunck, meunier à garance à Niederbronn et de feu Susanne Madeleine Zaum (signé) Pierre Louis Germain Pelletier, Cadarina Barbara Brunck (i 44)
Pierre Pelletier et Barbe Brunck vendent la maison au fabricant de chandelles Jérôme Kuntz
1836 (16.6.), Strasbourg 12 (140), Me Noetinger, n° 8328
Pierre Pelletier, fabricant de chandelles, et Barbe Brunck
à Jérôme Kuntz, fabricant de chandelles
une maison avec petite cour, écurie, puits commun avec M. Philippe Jacques Keck, la moitié du mur mitoyen de l’autre moitié appartenant en propre audit Keck & tous autres droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg grand’rue n° 72, d’un côté le Sr Keck d’autre la succession de feu M Meyer, derrière le Sr Ostermann boulanger – non compris les chaudières ni les chaudrons qui s’y trouvent mais avec les doubles fenêtres du premier étage & trois fourneaux non en murés dont deux en fer et un en fayance – acquis durant sa viduité après la mort de Marie Anne Heisser sa femme en premières noces de Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins par acte reçu Me Ubersaal le 4. avril 1816, ledit Zeyssolff a acquis la même maison par acte reçu Me Ubersaal le 16 octobre 1809. Titres de propriété antérieurs, adjudication définitive devant Me Laquiante le 5 juin 1781 et Chambre des contrats 2 juin 1783 – pour 12 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 241 f° 70 du 20.6.
Natif de Mutzig, Jérôme Armand Kuntz épouse en 1837 Hélène Scharsch de Wolxheim
Mariage, Wolxheim (n° 1) Le 30° jour du mois de janvier 1837. Jérôme Armand Kuntz, célibataire, fabricant de chandelles domicilié à Strasbourg, agé de 24 ans, né à Mutzig le 30 septembre 1812 fils légitime de feu François Joseph Kuntz décédé à Mutzig le 4 septembre 1818 et d’Odile Bruder agée de 56 ans sans profession ci présente et consentant, domiciliée à Strasbourg
et Hélène Scharsch, célibataire, sans profession domiciliée à Wolxheim, agée de 26 ans née à Wolxheim le 10 novembre 1810, fille légitime d’André Scharsch âgé de 60 ans, propriétaire domicilié à Wolxheim ci présent et consentante et de feu Madeleine Agram sans profession décédée à Wolxheim le 25 novembre 1811 (…) lesdits époux ont déclaré se prendre leur domicilié à Strasbourg
Jérôme Armand Kuntz meurt en 1840 en délaissant deux enfants
1840 (11.6.), Strasbourg 12 (152), Me Noetinger, n° 12 373
Inventaire de la succession de Jérôme Amand Kuntz, fabricant de chandelles décédé le 8 avril dernier – à la requête d’Hélène Scharsch la veuve, commune en biens par contrat de mariage passé devant Me Fuchs à Molsheim 5 janvier 1837, mère et tutrice légale de 1. Marie Joséphine âgée de 2 ans ½ et 2. Emma Hélène âgée de 1 an ses deux enfants, en présence d’Ignace Kuntz, brasseur à Mutzig, subrogé tuteur desdits mineurs
Déclaration au contrat de mariage, le futur époux apporte 1. une maison sise à Strasbourg grand rue n° 72 avec appartenances dépendances
Succession. 3. une maison avec petite cour, écurie, puits commun, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 72, d’un côté Philippe Jacques Keck, d’autre la succession Meyer, derrière le Sr Ostermann boulanger, acquise de Pierre Pelletier, fabricant de chandelles, et Barbe Brunck, par acte reçu Me Noetinger le 16 juin 1836 estimée 12 000 fr – la veuve accepte la donation de la maison contenue au Contrat de mariage
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 f° 22-v du 17.6.
Hélène Scharsch se remarie en 1841 avec Jean Georges Scheyder d’Ergersheim en lui assurant un droit de préemption sur sa maison
1841 (29.6.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13 589
Contrat de mariage – furent présent le sieur Jean Georges Scheyder cultivateur demeurant à Ergersheim, fils majeur et légitime de feu le Sr Jean Georges Scheyder cultivateur et de feue dame Marie Anne Scharsch
et Mad. Hélène Scharsch veuve avec deux enfans de feu le sieur Jérôme Amand Kuntz vivant fabricant de chandelles à Strasbourg elle y demeurante
Article 7. Quant aux apports de la future épouse il est convenu qu’ils sont constatés par un inventaire et état estimatif à dresser incessamment en présence du futur époux
Article 9. En considération de ce mariage, il est expressément convenu qu’en cas de prédécès de la future épouse, le futur époux aura le droit par préférence à tous autres de se rendre acquéreur de la maison avec appartenances et dépendances apportée en mariage par la future épouse, située à Strasbourg grand’rue N° 72 ainsi que de tous les outils et ustensiles servant à la fabrication de chandelles, le tout moyennant un prix qui sera déterminé à dire d’experts nommés contradictoirement. (…)
En présence 1. de M. André Scharsch père de la future épouse propriétaire à Wolxheim et de Françoise Scharsch sa belle mère (…)
acp 289 (3 Q 30 004) f° 10 – Mariage avec communauté d’acquets.
Le futur époux apporte 1° en mobilier 7660, 2° septante sept ares 50 centiares de terre et vignes à Ergersheim en neuf pièces, 3° quatre vingt huit ares 50 centiares terre, vignes et prés à Dachstein en sept pièces,
donation éventuelle et réciproque par les futurs au survivant d’une somme de 5000 francs
Hélène Scharsch fait dresser un état de ses apports dans lequel figure la maison
1841 (16.7.), Strasbourg 12 (155), Me Noetinger subst. par Me Boersch n° 13 727
Déclaration par Hélène Scharsch veuve Jérôme Armand Kuntz, fabricant de chandelles à Strasbourg et Jean Georges Scheyder cultivateur à Ergersheim, qu’ils se sont mariées et que les conditions civiles de ce mariage ont été réglées par contrat reçu Noetinger le 29 juin 1841 sous condition de faire régler ultérieurement kes apports de la future.
Apports immobiliers de Mad. Kuntz. Maison à Strasbourg. Une Maison avec petite cour, écurie, puits commun, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand’rue N° 72 tenant d’un côté à Philippe Jacques Keck de l’autre à la succession Meyer parderrière au Sr Ostermann boulanger. Mad. Kuntz est devenue propriétaire de cet immeuble ainsi qu’il est établi en un acte rçu par ledit Me Noetinger le 6 mai 1841, et elle déclare devoir encore sur cette propriété à M. Pelletier ancien fabricant de chandelles à Strasbourg un capital de 12 000 francs en vertu du contrat d’acquisition de ladite maison passé devant Me Noetinger Notaire le 16 juin 1836.
acp 289 (3 Q 30 004) f° 64-v du 21.7.
Que les apports de la future consistent en un mobilier estimé 10 523 francs dont mille francs en argent comptant et 1725 francs en créances, le tout grevé d’un passif de 3088 francs
et une maison à Strasbourg Grand rue N° 72
52 ares 50 centiares de vigne à Wolxheim en huit pièces
Le voyageur de commerce Joseph Emile Sohm natif de Strasbourg dont les parents habitent Paris épouse Louise Jeanne Grüdelbach dont la mère habite Bochum
Mariage, Strasbourg (n° 924)
Straßburg am 3. December 1892. der Reisende Joseph Emil Sohm, katholischer Religion, geboren den 9. Februar des Jahres 1866 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des Papierhändlers Amandus Sohm, wohnhaft zu Paris (Frankreich) und dessen verstorbenen Ehefrau Marie Caroline Girard, zuletzt wohnhaft zu Paris
die gewerbslose Luise Johanna Grüdelbach, katholischer Religion, geboren den 23. sept. des Jahres 1867 zu Hattingen (Preussen), wohnhaft zu Illkirch Grafenstaden (Unter Elsass) eheliche Tochter des verstorbenen Walzmeisters Louis Grüdelbach, wohnhaft zuletzt zu Bochum (Preussen) und dessen Wittwe Emma Telge, ohne Beruf, wohnhaft zu Illkirch Grafenstaden (i 89)