3, rue Thomann
Rue Thomann n° 3 – III 87 (Blondel) P 507 puis section 57 parcelle 28 (cadastre)
Aussi 4 et 6, rue du Noyer
Le 3, rue Thomann de part et d’autre de la porte cochère, vers 1942 (AMS, cote 1003 W 4 n° 1745)
Après le bombardement d’août 1944. Le 3, rue Thomann qu’on reconnaît à sa grande porte cochère se trouve en arrière-plan. Au premier plan, ruines de l’ancienne auberge Au Rocher du Sapin (AMS, cote 1 Fi 115, n° 226)
Le même endroit en août 2015. Le bâtiment au premier plan correspond à celui au centre de la photographie de 1944
Jacques Kniebs règle à partir de 1617 un loyer pour le droit d’ouvrir six fenêtres dans le mur de l’ancien rempart qui fait partie de sa maison de plaisance. Il achète le long de la ruelle de l’Ours plusieurs maisons dont il fait un jardin. La maison comprend d’après la description de 1719 un vieux bâtiment avant sous lequel se trouve l’entrée par la rue Thomann, le principal bâtiment d’habitation avec un bâtiment accessoire qui donne dans la cour, une écurie, trois petites maisons dont deux vieilles, une remise à carrosses, et le jardin.
L’estimation de 1750 distingue trois propriétés différentes, la première (délimitée par la parcelle Blondel 86, la ruelle de l’Ours et le canal) qui comprend le bâtiment principal et un bâtiment avant, la deuxième (à côté de la parcelle 86) qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, la troisième (à issue sur la ruelle de l’Ours, à côté de la parcelle 89) une maison à deux étages. Cette description donne à penser que la maison principale se trouve vers le canal, le bâtiment à l’entrée formant la deuxième propriété la troisième propriété semble avoir remplacé plusieurs petites maisons. Après avoir été détenue par la lignée de médecins Aggerius et Flach, la maison appartient de 1724 à 1762 au trésorier de la Monnaie et ammestre Jean Louis Beyerlé puis au maître maçon Jean Philippe Wehrlé (1763-1784).
En comparant le plan Blondel de 1765 et le plan de 1830 dressé pour le plan-relief (îlot 44), on constate que le bâtiment entre le passage d’entrée et la rue de l’Ours a été agrandi, le nouveau bâtiment le long de la limite occidentale a été construit vers 1808 (« bâtiment récemment construit en maçonnerie », 1809). On y trouve une fabrique de sirop en 1812 et une fabrique de tabac. La petite maison à deux étages et trois petits logements qui s’ouvre vers la rue de l’Ours est détachée en 1813. La propriété appartient de 1822 à 1835 au marchand de vins Pierre Cros dit Cros-Roux qui a l’intention de la revendre en cinq lots après que la Ville a établi le nouveau quai au nord et ouvert la rue du Noyer à l’est de la propriété.
Plan des lots joint au cahier des charges de 1834 (acte de Lacombe, ADBR, cote 7 E 57, 15-56)
Lot A, bâtiment servant de buvette, bâtiment principal, logement au-dessus de la porte
Lot B, maison n° 25 à droite de la porte cochère
Lot C, bâtiment servant de magasins, de cave et de fabrique, partie du hallier
Lot D, bâtiment principal et hallier
Lot E, bâtiment le long du quai
F G H I, alignement tracé par les architectes de la ville
Il fait à cette occasion dresser un plan et une description des lieux. L’entrepreneur Jean Jacques Stotz, déjà propriétaire d’une grande propriété de l’autre côté de la rue du Noyer, se rend acquéreur du tout. Il fait construire les bâtiments le long de la rue du Noyer et remplace en 1846 le bâtiment à l’angle du quai par un nouveau (voir la location de 1846 et la nouvelle construction que mentionne le cadastre)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 44
L’Atlas des alignements clos en 1829 signale rue Thomann un rez-de-chaussée et deux étages médiocres en bois, rue de l’Ours un rez-de-chaussée et deux étages médiocres en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades rue Thomann sont les deuxième et troisième à gauche du repère (l). La deuxième, le 25 selon l’ancienne numérotation, a un rez-de-chaussée et trois étages, la troisième, le n° 24, a une porte cochère et deux étages. Le repère (n) marque l’angle de la ruelle de l’Ours. La maison détachée de la propriété en 1813 est celle à gauche du repère (o). Le pignon à droite du repère (p) est l’extrémité du bâtiment (6-5) de la cour S. Le mur qui clôt le jardin vers la ruelle s’arrête juste avant le repère (r). La maison à droite du repère (s) est le bâtiment qui donne sur le canal, avant l’établissement du quai. Tous les bâtiments donnent sur la cour S. La maison d’entrée à porte cochère (7-8) est suivie à l’est du bâtiment (8-1) construit vers 1808 à rez-de-chaussée et deux étages dont l’extrémité est occupée par un bâtiment bas derrière lequel se trouve la cour Q. La maison (1-4) est celle qui donne sur le canal. La clôture (4-5) le long de la rue de l’Ours est suivie du bâtiment (5-6-7) à droite de la porte cochère. On voit une partie de ce bâtiment (4-1) dans la cour T du voisin. La partie (1-2-3) de la cour U représente l’arrière du bâtiment vers la rue de l’Ours. La cour Q occupe le milieu des bâtiments à l’extrémité du nouveau bâtiment à l’est : (1-2) est le bâtiment le long du canal, (2-3) celui qu’on voit de la cour S, l’angle sud-ouest est occupé par l’appentis (4-5-6) derrière lequel on voit le bâtiment qui se continue en (6-1).
Le plan-relief mis à jour en 1861 (plan du nouvel îlot délimité par la rue du Noyer, le quai, la rue de la Gare actuellement rue du Marché et la rue Thomann) montre à droite du repère (4) le 4, rue du Noyer à gauche le numéro 6 dont le bâtiment correspond à l’ancien pignon vers la ruelle de l’Ours. Le n° 4 est un bâtiment à rez-de-chaussée à destination commerciale et à trois étages. Le bâtiment suivant (le repère 5 formant l’angle du quai) est celui construit en 1846. La cour (A) qui se trouve derrière le 4, rue du Noyer montre le bâtiment à simple rez-de-chaussée (4-1) le long de la cour. La cour (B) se trouve à l’arrière du bâtiment à l’angle du quai.
Cours S, Q, T et U
Elévations sur les mises à jour de 1861, nouvel îlot 42.bis
La maison 3, rue Thomann est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944, celle au 4, rue du Noyer endommagée. Le bâtiment rue Thomann est reconstruit en même temps que celui à l’angle de la rue du Noyer en 1954, le 4, rue du Noyer quelques années plus tard.
Plan de 1923 (dossier de la Police du Bâtiment)
août 2015
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1638 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Jacques Knibs et (1615) Ursule Brand – luthériens | ||
1660* | Nicolas Aggerius, docteur en médecine, et (1632) Susanne Marie Trausch – luthériens | |
1682* | h | Antoine Flach, préposé à l’accise. et (1655) Susanne Marie Aggerius, puis (1677) Agnès Künast – luthériens |
1690* | h | Nicolas Antoine Flach, docteur en médecine, et (1684) Salomé Spielmann, veuve du pharmacien Albert Wesener – luthériens |
1724 | v | Jean Valentin Beyerlé, directeur de la Monnaie, et (1698) Barbe Schæffer – catholiques |
1763 | adj | Jean Louis Beyerlé, trésorier de la Monnaie, ammestre en 1740 et 1746, et (1736) Jeanne Marguerite Chalon – catholiques |
1763 | v | Jean Philippe Wehrlé, maître maçon, et (1734) Susanne Kuhn veuve du boucher Henri Datt, (1736) Marie Marguerite Sigler, (1738) Marie Dorothée Schuler veuve du jardinier Jean Michel Hoh – luthériens |
1784 | v | Michel Osterrieth, juriste |
1784 | v | Sébastien Antoine Klotz, maître maçon, et 1780 Louise Catherine Wentz – catholiques |
1797 | v | Jean Joseph Bronner, organiste et sacristain de l’oratoire de la Toussaint, et (1777) Elisabeth Ringerspurger – catholiques |
1808 | v | Thiébaud Frédéric Pfister, fabricant de tabac, et (1800) Sophie Madeleine Schwing (divorce en 1802) puis (1802) Marie Marguerite Pfister |
1818 | éch | Marguerite Madeleine Jost veuve du marchand Jean Daniel Koch (1786), remariée (1820) à Charles Pecoult, chef de bataillon en retraite |
1822 | v | Pierre Cros dit Cros-Roux, marchand de vins, et (1802) Marie Jeanne Marguerite Roux |
1835 | v | Jean Jacques Stotz, entrepreneur et architecte, et (1819) Cléophée Sophie Heitz puis (1836) Madeleine Sophie Remp |
1873* | h | Charles Stæhling et sa femme née Stotz |
1881* | v | Léon Blum Auscher et Kahn et Compagnie à Francfort-sur-le-Main |
1893* | Léon Blum Auscher | |
1897* | h | Louis Weill Götz et sa femme née Blum à Paris |
1948* | v | François Maulbecher et Ervin Maulbecher, entrepreneurs de constructions à Neudorf |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 150 livres en 1719, 2 575 livres en 1750, 2 000 livres en 1771
(1765, Liste Blondel) III 87, Jean Philippe Wöhrle
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 507, Stotz, Jacques, architecte – maison, sol, cour atelier – 0,58 are, puis Stotz Jean Jacques entrepreneur
P 508, Stotz, Jacques, architecte – maison, sol, cour atelier – 19,8 ares, puis Stotz Jean Jacques entrepreneur
Locations
1690, Anne Marie Heyler veuve du maître maçon Conrad Schrepffer
1709, Salomé Schluntz, femme du chaussetier manant Sébastien Schaub
1715, Georges Jacques Zilli, droguiste
1721, (projet de bail) Christophe Michel Hoffmann, notaire
1722, Jean Daniel Braun, marchand
1724, Jean Wehrlé, maître maçon – Sébastien Dobler journalier manant – Jean Georges Flohr, apprêteur de tabac – Jean Christophe Fichter, apprêteur de tabac
1782, Jean Balthasar Wasser, tailleur
1802, Abraham Boch
1821, Pierre Cros dit Cros-Roux, marchand de vins (futur propriétaire)
1828, Ecole gratuite d’Enseignement mutuel
1829, Simon Schuster l’ainé et fils, négociants
1832, Michel* Ersch, débitant de vin
1832, Daniel Heim, marchand de vin
1846, Jean Baptiste Joseph Hauswald, cafetier, et Catherine Luttenberger
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livre des loyers communaux
Livre des loyers communaux D (VII 1446, Zinßbuch D) f° 194
Jacques Kniebs règle à partir de 1617 un loyer pour le droit d’ouvrir six fenêtres dans sa maison de plaisance vers le canal intérieur
Item vj ß d soll geben Jacob Kniebß von sechs fensteren In seinem Sommerhauß Im Thomenloch gegen dem Weiten Zollgraben Zu. Auff Bartholomei Ao 1617. Zum erstenmal
(rub.) Neü 212
Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 212
Le compte de Jacques Kniebs dans le registre ouvert en 1652 concerne plusieurs maisons. En jaune, loyers dus pour la maison rue Thomann : aux six fenêtres se sont ajoutés un droit de communication entre maisons (1624) et un droit d’ouvrir cinq fenêtres (1628). Le loyer est ensuite réglé par la veuve Nicolas Acker (Agger)
Jetzt Gottfried Stößer
Jacob Kniepß, Soll gemeiner Statt, vom wetterdach, Kellerthür undt fenstern, ahne dem Hauß vf dem Stockgerichts platz, Jahrs Vf Johannis Baptistæ 1 lb d
[in margine :] s. fol. 675
Altt. d. f. 183
Jetzt dr Niclaus Ackers wb.
Idem von 6 fenstern im Sommerhauß, der behaußung im Thomanloch, Jahrs vf Bartholomæi 6 ß d
Altt. d. f. 194
New fol. 185
Jetzt Niclaus Ackers wb.
Idem vom durchbruch deß Haußes ahne vorgesetztem arth, Jahrs vf Weihnachten, 3 lb d
Man. f. 59
New fol. 185
Jetzt Niclaus Acker wb.
Idem vom durchbruch zu fünff fenstern, der behaußung im Thomanloch, Jahrs vf Math: Apostol. 15 ß d
Man: 105
New fol. 185
(Quittances) 1656
1656 von H. dr Sebizio v. H. Stößern von der ersten post für 1654. 1655 et 1656 empfangen
1658 V. Hn Stößern für 57 et 58. empf.
1659 V. Kniepßen W. empf. biß 59
1660 für 60. von d. Kniepßer empf.
1662-
1663 empf. restirt biß 1663 13 ß 11 d d. Ackerin zuzuschreib.
1663 V. Hn Stößern
1664
1665 V. doctor Aggerin für 64. 65. empf.
1671 Zalt Ackerin
Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 185-v
Les loyers précédents sont reportés dans le registre suivant en indiquant la date à laquelle les deux derniers ont été établis. S’ajoutent d’autres loyers en 1679, 1680 et 1741 (voir les directeurs fonciers). Le compte passe au nom d’Antoine Flach comme représentant de sa femme, puis Nicolas Antoine Flach et l’ammestre Jean Valentin Beyerlé
H. Dr. Nicolai Ackers Wittib, Soll von 6. Fenstern im Sommerhauß der Behaußung im Thoman loch vff Bartholomæi, alt. Zinßb. D. fol. 194, 6 ß
Ferners vom durch bruch des Haußes an vorgemeltem orth vff Weÿhenachten /:de 1624 Manuale fol. 59:/ 3 lb ([corrigé en] 1 lb 10 ß), vide infra #
Mehr Vom durchbruch und fünff fenstern der vorstehenden Behaußung vff Mathiæ Apost: 15 ß
St. Zinnßb. p. 212. Manuale de a° 1628. fol: 105
ietzt H. Anthoni Flach, uxorio noe.
jetzt herr Dr. Nicolaus Anthonius Flach
jetzt H. /:Amsr:/ Johann Valentin Beÿerle
1673-1678
Ferners soll Er wegen eines entlehnten Kleinen platzes an obiger wohnung, Jahrs vff Urbani und 1680. p°, 3 ß
Prot. de 1679. fol. 57-b
1679-1681
# obige 3 lb d Zinnß seind am 29. Juny 1682. auff i. lb 10 ß moderirt worden, prot. 1682. p. 77
1683-1736
derselbe solle ferner Von einer durch die grabenmaur gemachte thür jahrs auf Joh: Baptæ und A° 1741. i.mo L. P. e 1740. fol. 23
(Quittances) 1741, 1742
Neuzb fol 132
Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802), f° 132-b
Report des loyers précédents dans le registre ouvert en 1741. Les loyers dus pour les fenêtres sont supprimés en 1777 (voir les directeurs fonciers), ceux dus pour les communications en l’an V. Seuls restent dus les deux loyers de terrains. Le compte passe successivement au nom de Jean Philippe Wehrlé, d’Antoine Sébastien Klotz et de Jean Joseph Bronner
alzb. 185-b
Hr. Amm. Joh: Val: Beÿerle Soll von 6. Fenstern im Sommerhauß der Behaußung im Thoman Loch auf Barthol., 6 ß [in margine :] abgethan l. Erk. G. Oberbauh. de 13. 8.bris 1777
Ferner vom durch bruch des Haußes an vorgemeltem orth auf Weÿenachten (id est 25. Dec.) 1 lb 10 ß [in margine :] Vû Arrêté du C. M. du 6. flor. V.
Ferner Vom durchbruch Zu Fünff Fenstern der vorstehenden Behaußung auf Mathiæ, 15 ß [in margine :] abgethan l. obiger Erk. de 13. 8.bris 1777
Ferner soll er wegen eines entlehnten Kleinen platzes an obiger wohnung Jahrs auf Urbani (id est 15. Maÿ), 3 ß [in margine :] 6 Prairial
Fferner Von einer durch die grabenmaur gemachte thür Jahrs auf Johan: Baptistæ A° 1741. i.mo (id est 24. Junii), 8 ß [in margine :] Vû Arrêté du C. M. du 6. flor. V.
Ferner von einer 9 schuh breit und 8 schuh samt den stafflen von obigem Hauß in dem weiten Graben Hinauß gehenden pritsch Jahrs auf Joh. Bapt: und Laut Prot. de anno 1741. Fol.120 anno 1742. primo (ist hinweg gemacht), 10 ß
(Quittances, 1741-an 10)
C. 131
ietzt Johann Philipp Wöhrlen
Antoni Sebastian Klotz
Joh: Joseph Bronner
Directeurs fonciers (Bauherren)
1679, Directeurs fonciers (VII 1367)
Antoine Flach se propose de racheter un terrain communal pour éviter que le voisinage n’y verse des ordures qui dégagent de mauvaises odeurs.
(f° 57-v) Montags den 12. Maÿ. H. Anthoni Flach, Zb. fol. 185.b – H. Anthoni Flach, beschwähret sich über ein Kleinen allmend platz an der behaußung im Thomanloch, so von der nachbarschafft bißhero mißbraucht, und mit Uhnrat überschüttet worden, dergestalten, daß Er vndt andere Nachbaren alda vor dem großen gestanck nicht bieiben könten, hette sich solches plätzlein Zu entlehnen vndt mit dielen Zuvermachen resoluirt, wan Er des Zinß halben leidenlich gehalten würde. Erkannt, seind 5 ß Zinß gefordert vnd vf 3. ß d endlich gesetzt word. solchen Zinnß vf Urbani 1680. p° Zuentrichten
1682, Directeurs fonciers (VII 1369)
L’assesseur au Grand Sénat Antoine Flach se plaint de devoir régler un droit de communication entre deux maisons qui n’existent plus. Jacques Kniebs a en effet acheté une rangée de maisons (le long de la ruelle de l’Ours) dont il a fait un jardin. Les préposés décident de réduire le loyer sans le supprimer comme le suggérait le propriétaire
(f° 75-v) Mitwochs den 24. Junÿ. H. Anthoni Flach, durchbruch – Ferners Augenschein eingenommen in H. Anthoni Flachen alten großen Rhats Verwanthens vndt actuarÿ im Ungelts, wohnbehaußung in dem Thoman loch, welcher sich beschwäret, daß Er vor einem durch bruch ohnfern des Sahls seiner behaußung Jahrs Vf Weÿhenachten 3. lb d. Zinnß Zuentrichten, und ohnerachtet des durchbruchs Er an Zweÿ verschiedenen orten in den Keller so Er gebrauche kommen konte, mit fernerm bericht, daß Vor dißem eine gantze Zeil Häuß gewesen, welche H Jacob Kniebs seel. abgebrochen, Undt den platz Zu einem Garten gemacht, were der durchbruch Zu den häußern gebraucht worden, vnd durch sein Kniebßen gütigkeit der Zinß, Vnd nach Ihme Kniebßen durch sein H. Flachen Schwiger Mutter biß dato bezahlt worden, wolte angehalten haben, Ihne des Zinnß der 3. lb Zuerlaßen, oder aber solchen Zinnß Zu moderiren. Erkannt, bedacht.
(f° 77-v) Montags den 29. Junÿ H. Anthoni Flach weg. durchgebrochene Thüren Zinß moderation. Zinnßb. 185. – P° eingenommenen Augenscheins wegen der 3. lb.d Zinnß, so H. Flach Von einer durch gebrochenen Thüren Zu entrichten Verbund., ist der Zinnß vff anhalten vff 1. lb 10. ß moderirt worden, H Flach sucht fernerer moderation, so abgelehnet war.
1724, Directeurs fonciers (VII 1391)
Le maçon Jean Wehrlé demande au nom de Jean Valentin Beyerle le droit d’agrandir les fenêtres pour lesquelles il acquitte un loyer, d’ouvrir une porte dans le rempart et de construire un escalier qui descend vers le canal. Les préposés invitent le pétitionnaire à exposer en personne sa requête
(f° 54-v) Dienstags den 20. Ejusd. [Junÿ 1724] H. Joh: Valentin Baürle, pt° bawens – Johannes Wöhrle, der Maurer berichtet Mghhn. nahmens Herrn Rathh. Johann Valentin Bäurle, daß derselbe die an Seiner im Thomanloch liegenden behaußung, auff den Weiten Graben hienauß sehende, und Gemeiner Statt verzinsende Hohe fenster biß an die Brusthöhe dörffe auß brech. auch eine thür in die Stattmaur und eine steeg in den Graben machen laßen. Erk. Solle herr Bäurle Selbsten erscheinen und das was Er verlangt Mghh. vorbringen.
1740, Directeurs fonciers (VII 1399)
Jean Valentin Beyerle est autorisé à ouvrir une porte dans le mur pour descendre vers le canal
(f° 33) Donnerstags den 1. Junÿ 1740. H. Ammr. Joh: Valentin Beyerle – In der Regierenden Herrn Ammeisters Johann Valentin Beyerle Hauß im Thomenloch auf den Graben Gehend, welcher umb erlaubnus gebotten, eine thür Von seinem Hauß Unten durch die Grabenmaur in den Graben machen Zulaßen. Erkannt gegen erlag 5 ß jährlichen Zinß Willfahrt.
1741, Directeurs fonciers (VII 1399)
Jean Valentin Beyerle est autorisé à établir un lavoir dans le canal
(f° 119-v) Sambstags den 6. May 1741. H. Amst. Johann Valentin Beyerle – An Herrn Ammeister Johann Valentin Beyerlé Hauß im Thomanloch, welcher umb erlaubnus gebetten, einen 9. schuhe breite und 8. schuhe sambt den staffelen Von dem Hauß Hinaußgehende Pritsch in den weiten graben machen Zulaßen. Erkannt gegen erlag 10 ß. jährlichen Zinß Willfahrt, doch nur so lang als es Mghh. belieben wird die Pritsch allda Zulaßen.
1754, Directeurs fonciers (VII 1406)
Différents propriétaires sont invités à entretenir le mur du canal le long de leur maison (texte)
1777, Directeurs fonciers (VII 1417)
La veuve de Jean Philippe Wehrlé obtient la suppression du loyer dû au titre de onze fenêtres dans l’ancien rempart contre l’entretien dudit mur
(f° 262) Montags den 13. Octobris 1777. Weil. Joh: Philipp Wöhrle Wittib – Weiland Johann Philipp Wöhrle, gewesenen Maurers hinterlaßene Wittib præsentirt unterthäniges memoriale mit bitten die auf ihrer ane dem Thomansloch gelegenen behausung an einer mehrern Summ von 11 in der alten Stadt Maur befindlichen Fenstern haftende 1 lb 1 ß d weilen die Implorantin besagte Stadt Maur, so weit solche dero behausung zuschlieset, unterhaltet, zu streichen und berührte behausung davon zu entladen. Erkannt Willfahrt.
1789, Directeurs fonciers (VII 1423)
Le chef de chantier Klotz est autorisé à démolir et à reconstruire le mur délabré de son jardin
(f° 272) Dienstags den 26. Maji 1789. H. Werckmeister Klotz Gartenmaur – H. Werckmeister Klotz durch seinen Palier erschienend proprie nomine bittet gehorsamst um erlaubnus an seinem an dem thoman loch gelegenen Haus die garthenmaur so sehr baufällig abbrechen und wiederumb aufführen Zu dörffen. Erkannt, Willfart.
1812 (cote 283 MW 342)
Le fabricant de sirop de betteraves Daniel Pfister est autorisé à poser quatre chaudières dans le bâtiment arrière de la propriété qui appartient à Thiébaut Frédéric Pfister
J. Sauder Maître Maçon. Le soussigné a l’honneur d’exposer que sur la demande de M Daniel Pfister fabricant de Syrop de Betteraves il doit commencer a poser quatre Chaudieres pour cuire le syrop dans le bâtiment donnant sur le faux rempart de la maison du Sr Thiebaut Frédéric Pfister Rue St Tomas N° 24 (…) de faire visiter cet établissement, le 7 9.bre 1812 Sauder mre. Maçon
Je n’ai rien trouvé qui soit contre les reglemens de la voierie, architecte Villot le 8 Xbr, ratifié par le Maire le 10 Xbre 1812
Description de la maison
- 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle où se trouve un fourneau, un bûcher, un passage latéral vers les chambres séparées par des cloisons, un bâtiment accessoire sous lequel il y a une cave voûtée, item un puits, un grand abreuvoir, des piliers en pierre dans le jardin, item un ancien bâtiment avant sous lequel se trouve l’entrée et une cave solivée, une écurie, une remise à carrosses, item deux vieilles petites maisons qui comprennent une cave voûtée et une cave solivée, un puits, item une petite maison qui comprend un vestibule, cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 300 florins
- 1750 (billet d’estimation traduit) Première propriété. Au rez-de-chaussée, la maison comprend une grande salle, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, item un petit poêle et une petite cuisine, au deuxième étage se trouve un poêle, une alcôve, une cuisine, un vestibule et deux chambres, le comble à double couverture en tuiles plates comprend une chambre cloisonnée, item un puits et une cave voûtée, item un bâtiment latéral et un passage latéral dont le comble a une double couverture en tuiles plates où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, item une écurie et des bûchers,
le bâtiment avant comprend à côté de l’entrée un poêle et une petite chambre, au premier étage un poêle et une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble à double couverture de tuiles plates renferme deux poêles, deux chambres, une cuisine et le vestibule, item une petite cave solivée, à gauche de l’entrée il y a un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble a une double couverture de tuiles plates, au-dessous deux chambres dont l’une sert de chambre à soldats, deux greniers dallés, cette maison a une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
Deuxième propriété. Au rez-de-chaussée du bâtiment arrière se trouvent un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, trois chambres et un vestibule, le comble couvert de tuiles creuses renferme deux chambres cloisonnées. Au rez-de-chaussée du bâtiment avant se trouvent un poêle et une cuisine, au premier étage il y a un poêle, deux chambres, un vestibule où se trouve la cuisine, le comble à simple couverture de tuiles plates renferme deux chambres dont l’une sert de chambre à soldats, il y a aussi une petite cave voûtée, un puits. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
Troisième propriété. A côté de l’entrée, cette maison comprend un poêle, une alcôve, un vestibule où se trouve aussi la cuisine, au premier étage deux poêles, deux alcôves et un vestibule où se trouve aussi la cuisine, le deuxième étage est semblable au premier, le comble a une couverture simple de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins - 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs bâtiments où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, il y a aussi un puits. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins
- Description lors de l’adjudication de 1822
- Description lors de la division en cinq lots en 1834
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue St Thomas (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 24 / 24
Pfister
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois
(Légende)
1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Ours
nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
porte de derrière du N° 24 rue st Thomas
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 372 case 4
Stotz, Jean Jacques, Entrep. Rue Thomann N° 19 / 24
P 507, attelier, sol, Rue St Thomas / Rue Thomann 24
Contenance : 20,55
Revenu total : 256,69 (246 et 10,69)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 50 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 507, M.on cour & jardin
Revenu total : 1556,69 (700)
Folio de provenance : (372)
Folio de destination : N.C.
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 68
fenêtres du 3° et au-dessus : 19
1849, Augmentations – Stotz Jean Jacques f° 372, P 507, maison, revenu 700, N.lle Construction, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 734 case 2
Stotz Jean Jacques, propriétaire
1873 Staehling, Karl, deßen Frau geb. Stotz
1881 Blum Auscher Leo 7/12 & Kahn & C° zu Frankfurt a/M 5/12
1893/94 Blum Auscher Leo
1897/98 Weill Götz Frau geb. Blum
(ancien f° 482)
P 507, Atelier, Rue du Noyer 2
Contenance : 20,55
Revenu total : 846
Folio de provenance : (372)
Folio de destination : 482
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 60
fenêtres du 3° et au-dessus : 19
P 507, maison, sol, cour
Revenu : 700, sol 20,55 – total 1566,69
Folio de provenance :
Folio de destination : 482 – Sol, 734 u. steuerfrei
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861 – Sol 90/91
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 50
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 507, Jardin / maison
Revenu : 1866,69 (1850)
Folio de provenance : augm.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1861
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 148 / 118
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15
1861, Augmentations – Stotz Jean Jacques f° 482, P 507, maison, revenu 1856, addition de construction, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861
Diminutions – Stotz Jean Jacques f° 482, P 507, maison, revenu 1546, addition de construction de 1858, supp. en 1861
P 507, Hofraum
Contenance : 20,54
Revenu : 10,69, total 1866,68
Folio de provenance : 734-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 90/91
Année de sortie :
P 507, Wohnhaus, Nussbaumgasse 2.a
Revenu : 2403,68 (537)
Folio de provenance : Neu
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 92/93
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13
Jahrgang 1892/93, Zugang – Blum Auscher, Kahn & Cie f° 734-II, P 507, Wohnhaus, Reinertrag 537, Neubau, vollendet 1889/90
Cadastre allemand, registre 30 p. 300 case 2
Parcelle, section 57, n° 28 – autrefois P 507.p, P 508
Canton : Nußbaumgasse Hs N° 4 u. 6 u. Thomannsgasse 3 – Rue du Noyer 4, 6 et rue Thomann 3
Désignation : Hf, 3 Whs u. N.G.
Contenance : 14,01
Revenu : 13 000 – 21 500 – 18 700
Remarques : Neubau 1916
de c. 5
de p. 301, c. 1
de p. 324, c. 3, 4
797 – 2658 annulé, 2744
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1948), compte 3702
Weill-Götz Ehefrau geb. Blum in Paris / Weill-Götz Louis
clos 1949
(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6366
Maulbecher François, entrepreneur de constructions à Neudorf et son épouse ½ et Maulbecher Ervin, entrepreneur de constructions à Neudorf ½
(2839)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton 3, Rue 60 St Thomas – Cour de Hüttner 63
(maison n°) 24
Loc. Wassermann François Antoine Revendeur – Manant
Loc. Nick Balthasar garçon maçon – Manant
Loc. Stoeckel Crétien, garçon maçon – Manant
24. Loc. Wirth Jean Georges, Revendeur – de la Moresque
24. Pro. Klotz Antoine Mr maçon – des Maçons
Loc. Hagen Sr Jacques – du Miroir
Loc. Neustœckel Martin Mre menuisier – des Charpentiers
Loc. Werlen Jean Baptiste journalier – Manant
Loc. Hohlwein veuve Revendeuse – de la Moresque
24. Loc. Wettlingen veuve de Louis Revendeur – de la Moresque
Loc. Arbogaste veuve Revendeuse – de la Moresque
Loc. Weiler veuve de Jean Bouché – à la fleur ou des Bouchers
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 60 St Thomas (p. 125)
(maison n°) 24
Lo. Wassermann, François Antoine Revendeur – Manant
Lo. Nick, Balthasar garçon Maçon – Manant
Lo. Stoeckel, Chrétien, garçon Maçon – Manant
Lo. Wirth, Jean Georges, Revendeur – Moresse
Pr. Klotz, Antoine Mr maçon – Maçons
Lo. Hagen, Jacques – Miroir
Lo. Neustœckel, Martin Mre menuisier – Charpentiers
Lo. Verlen, Jean Baptiste Journalier – Manant
Lo. Hohlwein, veuve Revendeuse – Moresse
Lo. Charpentier, Joseph, Entrepreneur des fortif. du Fort-Louis
Lo. Wettlingen, veuve Revendeuse – Moresse
Lo. Arbogaste, veuve Revendeuse – Moresse
Lo. Weiler, Veuve de Jean boucher –Bouchers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Thomannsgasse (Seite 178)
(Haus Nr.) 3
Bischoff, Schneider und Spezereihandlung. 01
Krott, Büglerin. 0
Krott, Seifenhändlerin. 0
Neuburger, Wwe. 2
Weill, Kaufmann. 2
Helfer, Versich.-Beamt. H 1
Spill, Schneiderin. H 1
Spill, Strassenb. Sch. H 1
Nussbaumgasse (Seite 128)
(Haus Nr.) 4
Ebstein, Kaufmann, 1
Kieblich. Eierhandlg. 0
Rebstock, Metzgermeist. 0
Guntz, Kaffee Hauswald. 13
Asch, Sek. d. isr. Konsist. und Religionslehrer. 2
Fischer, Wächter. 3
Lefftz, Reisender. 3
Dossiers de la Police du Bâtiment
Dossier 4, rue du Noyer (cote 866 W 255)
Rue du Noyer 4 (I), 1863-1955 (cote 866 W 255)
Les bâtiments font l’objet de quelques transformations : on aménage des cabinets d’aisances en 1902, une cave et un bureau couvert d’un toit vitré en 1903. La maison qui donne dans la rue Thomann est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944, celle sise 4, rue du Noyer endommagée.
On y trouve diverses activités commerciales : magasin de meubles (Simon Lambert en 1863, Jacques Wolff à partir de 1920, qui occupe aussi un bâtiment arrière), le Café Hauswald remplacé en 1907 par le Restaurant Blum puis Blum-Goldschmidt (1938), le marchand d’œufs en gros Lieblich (1898), un boucher (Marc Rebstock en 1908 puis Myrtil Weil en 1912, Alphonse Willien avant et après guerre, Robert Friederich en 1951, un coiffeur (Schillio, 1921, qui est aussi fabricant de choucroute, puis Grundler à partir de 1922). On trouve un atelier d’effets militaires en 1916. Les Grandes Galeries posent en 1953 une enseigne provisoire. Le bâtiment est ensuite démoli et reconstruit en arrière de l’ancien alignement.
Sommaire
- 1863 – Simon Lambert demande l’autorisation de poser une enseigne à son magasin de meubles sis 4, rue du Noyer
- 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé à faire une prise de gaz pour environ trois becs devant la maison sise 4, rue du Noyer
- 188* – (zu III.b-1414) L’entrepreneur Mertz occupe la voie publique devant le 4, rue du Noyer
- 1884 – Le directeur de l’usine à gaz demande que M. Blum-Auscher soit autorisé à faire une prise de gaz pour environ dix becs devant la maison sise 4.bis, rue du Noyer
- 1884 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Lambert (domiciliée 3, rue des Charpentiers) de faire ravaler la façade du 3, rue Thomann – Travaux terminés, avril 1884
1889 (juin) – La Police du Bâtiment demande à Henriette Lambert de faire ravaler la façade du 3, rue Thomann – Travaux terminés, octobre 1889
1889 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Mertz (16, Faubourg de Pierre) fait des travaux sans autorisation pour le compte du propriétaire Blum-Auscher au 3, rue Thomann – Demande – Autorisation de réparer le crépi – Travaux terminés, octobre - 1889 – Le directeur de l’usine à gaz est autorisé à faire une prise de gaz devant la maison Blum-Auscher sise 4.bis, rue du Noyer – Travaux terminés, décembre 1891
- 1890 – Le sieur Heringer se plaint de fuites provenant des fosses d’aisances de son voisin le banquier Blum-Auscher 3, rue Thomann (4, rue du Noyer) – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire
1891 – Le 3, rue Thomann, propriété Blum-Auscher (domicilié 4, quai Kleber), figure sur la liste de maisons dont les fosses d’aisances ne sont pas réglementaires – Travaux terminés, octobre 1891 - 1892 – Le marchand de confection pour dames Louis Philippe Landau demande l’autorisation de poser une enseigne au 4, rue du Noyer – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
1892 – La Police du Bâtiment constate que le marchand Landau a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire - 1894 – Un courrier signé G. Ubel signale que la fosse d’aisances au 3, rue Thomann est si petite qu’il faut la vider tous les quinze jours – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire (Blum, 10 quai Kleber) de remédier à la situation pour raison d’hygiène – Travaux terminés, mai 1894
- 1895 – N. Wolf demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à son local commercial 4, rue du Noyer – Autorisation de poser une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire – L’enseigne perpendiculaire est remplacée par une enseigne double
- 1895 – Le directeur de l’usine à gaz est autorisé à faire une prise de gaz pour environ 10 becs pour la dame Wormser 4, rue du Noyer – Travaux terminés, décembre 1895
- 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Blum-Auscher de se conformer au nouveau règlement en supprimant treize volets qui s’ouvrent vers la rue aux 3 et 9, rue Thomann et une trappe au n° 3. Le propriétaire Weill-Gœtz (usine à gaz) répond en juillet que les travaux sont terminés au n° 3 (devanture et ravalement) et qu’il fera démolir la maison n° 9 pour la reconstruire entièrement à la fin du bail en juin 1897 – La Police du Bâtiment accorde le délai pour le n° 9 et constate en novembre 1897 que l’ancien bâtiment a été démoli
- 1896 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Wormser a posé sans autorisation un store au 4, rue du Noyer – Demande – Autorisation – Elle demande de rehausser le store pour qu’il atteigne la hauteur réglementaire. Il ne sert pas l’hiver, la modification a eu lieu, août 1898
- 1896 – Le directeur de l’usine à gaz (Weill-Gœtz, pour Kroht) est autorisé à faire une prise de gaz pour environ 10 becs au 3, rue Thomann – Travaux terminés, avril 1896
- 1896 – La Police du Bâtiment constate que le gantier Schæffer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 4, rue du Noyer – Rappel – Demande – Autorisation
- 1897 – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Lucien et Levy ont posé sans autorisation une enseigne plate au 4, rue du Noyer – Demande – Autorisation
- 1898 – La Police du Bâtiment constate que le marchand d’œufs Lieblich a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 4, rue du Noyer – Demande sur papier à lettre Jacobi et Lieblich – Autorisation
- 1901 – Albert Weil et Cie signale qu’un tas d’ordures se trouve dans la cour du 3, rue Thomann – Il a disparu quand la Police du Bâtiment se rend sur place
- 1901 – G. Braun et Cie (5, rue de la Haute-Montée) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 4, rue du Noyer – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier
- 1901 – La Compagnie des téléphones privés d’Alsace et de Lorraine (Privat-Telefon-Gesellschaft für Elsass-Lothringen) demande le droit de poser un fil entre le magasin du sieur Wolf 4, rue du Noyer et son domicile 8, rue de Sébastopol – Autorisation après accord de l’administration des Postes (préfecture) – Travaux terminés, avril
- 1901 – Un agent de police constate que l’aubergiste Charles Kœssler loge trois employés dans une mansarde qui ne correspond pas au règlement. L’aubergiste renvoie au propriétaire qui déclare que la pièce a été louée comme débarras et non comme chambre à coucher – Dossier, la Police du Bâtiment demande soit d’appliquer une couche de plâtre sur les cloisons en planches brutes soit de ne plus utiliser la pièce comme chambre à coucher – Les employés sont logés dans une pièce conforme au règlement, février 1902
- 1901 – Un client du Café Hauswald fait remarquer que les cabinets d’aisance laissent à désirer bien que la clientèle soit distinguée – La Police du Bâtiment demande à A. Martz, commis de M. Weil-Gœtz, d’installer des cabinets pour dames – La Police du Bâtiment fait une proposition illustrée d’un croquis pour transformer les lieux à peu de frais
1902 (janvier) – L’entrepreneur E. Wieger (30, Faubourg de Pierre) transmet un projet de transformation – Autorisation de transformer les cabinets d’aisances dans la maison Weil-Gœtz sise au 4, rue du Noyer – Dessins – Travaux terminés, mars 1902 - 1902 – Gustave Ebstein demande l’autorisation de poser quatre lampes électriques à son local commercial 4, rue du Noyer – Autorisation – Travaux terminés, octobre
- 1902 – Dossier. Le propriétaire n’a pas déposé de demande avant d’installer deux cabinets d’aisance au rez-de-chaussée du 4, rue du Noyer – Demande – Autorisation – Dessins
- 1903 – Le maître serrurier Léon Feist (route de Cronenbourg ou Faubourg de Saverne) demande l’autorisation de poser un store au 4, rue du Noyer (magasin Ebstein) – Autorisation – Travaux terminés, avril 1903
- 1903 – L’autorisation de ligne téléphonique est arrivée à échéance
- 1902 – Gustave Ebstein demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée, décembre 1903
- 1904 – L’entrepreneur E. Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la nouvelle construction Lieblich 4, rue du Noyer
Le marchand d’œufs en gros demande l’autorisation de poser une lanterne – Autorisation – Travaux terminés, mars
1903 (décembre) – L’entrepreneur E. Wieger demande l’autorisation de reconstruire le local commercial dans la propriété Weil-Gœtz 4, rue du Noyer – Autorisation d’aménager une cave et un bureau couvert d’un toit vitré – Dessins
Suivi des travaux. Le plafond de la cave est posé, le plâtre est appliqué au rez-de-chaussée, février 1904, les peintres travaillent, mars, les travaux sont terminés, avril
La Police du Bâtiment constate lors de la réception finale qu’une cloison n’est pas plâtrée et qu’il manque la rampe dans l’escalier de la cave. S. Lieblich déclare que la rampe est posée et demande dispense de plâtrer la cloison étant donné qu’elle ne touche pas le plafond. La Police du Bâtiment estime que la cloison peut ne pas être considérée comme une séparation au sens du règlement et que l’application de plâtre n’est pas nécessaire - 1907 – Dossier. Le sieur Bischoff demande l’autorisation de transformer le local sis 3, rue Thomann en débit de boissons. La Police du Bâtiment constate que les locaux ne correspondent pas au règlement de 1890 (hauteur, cabinets d’aisance)
- 1906 – La Police du Bâtiment demande au gérant du propriétaire de faire ravaler la façade 3, rue Thomann – Travaux terminés, octobre 1907
- 1906 – Dossier. Le sieur Müller demande l’autorisation de transformer le local sis 4, rue du Noyer en débit de boissons. La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent au règlement de 1890
- 1907 – Les peintres en bâtiment Levy Frères demandent à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 4, rue du Noyer – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1907
1907 – Auguste Schuler (peinture en bâtiment et enseignes sur verre) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 4, rue du Noyer à l’angle de la rue Thomann - 1908 (juillet) – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans la cour du 4, rue du Noyer
1908 (décembre) – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans la cave du 4, rue du Noyer - 1907 – Berthe Goldschmidt demande au nom du Restaurant Blum l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à chaque extrémité du bâtiment sis 4, rue du Noyer – Seule l’enseigne de droite est posée
- 1908 – Le boucher Marc Rebstock demande l’autorisation d’installer une machine électrique dans ses locaux. Croquis – La Police du Bâtiment demande des pièces complémentaires – L’inspection du travail donne son accord – La préfecture énumère les conditions à respecter – Autorisation – La machine est installée, mars 1909 – Plan de situation (la boucherie se trouve à la limite des n° 4 et 6)
- 1908 – Stern, représentant à Strasbourg de la Société hambourgeoise d’éclairage (Hamburger Elektricitäts-Gesellschafft m.b.H.) demande l’autorisation de poser ses dispositifs au Restaurant Blum, anciennement Café Hauswald (4, rue du Noyer) comme il l’a déjà fait dans plusieurs villes d’Allemagne et à Strasbourg au Panorama International (16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) et au 12, quai Saint-Nicolas à condition de pouvoir installer un éclairage dans toute la rue, du quai Kellermann à la rue de la Haute-Montée. Les lampes feraient une saillie de 1,20 mètres sur la rue. La Police du Bâtiment propose au pétitionnaire d’installer une maquette grandeur nature au 4, rue du Noyer avant de prendre une décision. Remarques sur les deux adresses ci-dessus – La maquette est posée entre les premier et deuxième étages, février 1908 – Autorisation de poser une lampe d’une saillie de 1,20 mètres sur la voie publique – Plaquette imprimée de présentation – Le délai de validité arrive à échéance sans que la lampe soit installée
- 1911 – Le boucher Rebstock demande l’autorisation d’apposer une inscription (Boucherie S. Rebstock, spécialités roulades de mouton) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, janvier 1912
- 1912 – Le boucher Myrtil Weil, successeur de Rebstock, demande l’autorisation d’installer une machine électrique au 4, rue du Noyer – L’avocat Frédéric Guillaume Kirchner transmet une description du projet – Autorisation – Plan et dessins – La machine est installée
- 1914 – Le marchand d’œufs en gros informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
- 1916 – Dossier suite à un courrier de la préfecture – Comme Jean Pierre Scheer exploite un atelier de couture où il emploie plus de 10 ouvriers, il devrait demander une autorisation – Le tailleur d’effets militaires Scheer dépose une demande. L’atelier comprend quatre machines à coudre mécaniques – L’inspection du travail estime que l’atelier n’entre pas dans le cadre réglementaire d’avril 1899 – L’atelier ne compte plus que trois couturières, novembre
- 1916 – Emanuel Mæder (installateur d’appareils de chauffage) demande l’autorisation de suspendre divers objets devant la façade du 3, rue Thomann. La Police du Bâtiment refuse en arguant d’une part de la hauteur des objets au-dessus de la voie publique et d’autre part de raisons esthétiques
- 1916 – Rapport de la Commission des logements militaires. Liste de 12 réparations à faire. Propriétaire, Weil-Gœtz à Paris, biens sous séquestre
Réclamation concernant une rigole qui fuit - 1918 – Le boucher Myrtil Weill informe la Police du Bâtiment qu’il retire son enseigne
- 1919 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Schillio a posé sans autorisation une enseigne lumineuse perpendiculaire au 4, rue du Noyer – Demande – Autorisation
- 1920 – L’épicier Alphonse Bischoff demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au 3, rue Thomann – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1922
- 1920 – Le marchand de meubles Jacques Wolff demande l’autorisation d’apposer une inscription sur sa devanture (4 Maison de Crédit Wolff 4) – Accord
1921 – Nouvelle demande d’inscriptions (Meubles, Meubles en tous genre, etc.) - 1921 – Le restaurant Blum-Goldschmidt (4, rue du Noyer, 1° étage) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
- 1922 – L’entrepreneur A. Wieger (30, Faubourg de Pierre) agissant pour le compte du propriétaire Weil-Gœtz, est autorisé à réparer les plafonds au premier étage du bâtiment en aile 4, rue du Noyer – Travaux terminés, juillet
- 1923 – Dossier suite à la demande d’A. Chanoine dit le Menou de continuer à exploiter le débit de boissons sis 4, rue du Noyer – La Police du Bâtiment constate que les lieux sont conformes aux prescriptions de 1890 sauf la cuisine (2,30 mètres de haut au lieu de 2,80). Les portes de la salle de spectacle au ½é étage s’ouvrent vers l’intérieur mais il y a une issue de secours, les fenêtres donnent sur le toit du magasin de meubles Wolff
- 1922 – Le droguiste Jost et le tailleur Jung (6, rue du Noyer) se plaignent de l’atelier de choucroute qui se trouve dans la cave du n° 4
1921 – Le sieur Schillio demande l’autorisation de fabriquer de la choucroute dans les caves, l’entrée se faisant par le 3, rue Thomann – L’inspection du travail donne son accord en mentionnant les conditions à respecter – Autorisation d’établir une fabrique de choucroute et d’installer des machines – Description signée par le pétitionnaire - 1922 – Le coiffeur Grundler demande l’autorisation de poser deux enseignes – Autorisation
- 1923 – L’entrepreneur Georges Mull (8, rue Edouard Teutsch) demande l’autorisation d’installer une estrade et un escalier dans les locaux du marchand de meubles Wolff – Autorisation – Calcul statique – Plan de situation (les travaux ont lieu dans un bâtiment arrière au nord-ouest de la parcelle), dessin et coupe
1924 – Le marchand de meubles Jacques Wolff demande l’autorisation de repeindre la façade sur rue – La Police du Bâtiment demande de remplacer le jaune clair par du gris - 1925 – Mlle Freddy Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne pour son école – Autorisation – Les droits ne sont pas encaissés, l’intéressée est partie pour Nice sans laisser d’adresse
- 1924 – Mme Levy demande l’autorisation de poser une plaque (Studio de danse) au 4, rue du Noyer – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1925 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de poser une vitrine et une enseigne entre deux fenêtres selon les croquis joints – Autorisation
1926 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de poser un store – Autorisation – Le store est posé - 1927 – L’épicier Emanuel Mæder demande à la Police du Bâtiment de visiter ses caves – La Police du Bâtiment constate que les poutres sont pourries et écrit au mandataire du propriétaire, la banque Schlagdenhauffen, 8, rue des Arquebusiers, qui charge l’entreprise Th. et Ed. Wagner de faire les travaux
- 1929 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à l’angle de la rue et du quai de Paris – Autorisation
- 1929 – Rapport de feu de cheminée 4, rue du Noyer – La Police du Bâtiment constate que le mur voisin est en pan de bois, elle demande au gérant (Schlagdenhauffer, 8, rue des Arquebusiers) de prendre les mesures nécessaires – Travaux terminés, janvier 1930, exécutés par Th. et Ed. Wagner
- 1931 – Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation de transformer un soupirail 4, rue du Noyer – Autorisation – Extrait du plan cadastral, croquis – Travaux terminés, janvier 1932
- 1933 – Le coiffeur Grundler demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de boule à traîne – Autorisation
1938 – Le même a modifié ses enseignes. Elles consistent en une enseigne lumineuse, une enseigne en boule et une enseigne perpendiculaire à chaque extrémité de la rue (angle du Vieux-Marché-aux-Vins et du quai de Paris) - 1936 – Plainte d’un locataire du 3° étage concernant une chasse d’eau – Lors de sa visite, la Police du Bâtiment constate que la plainte n’est plus fondée, elle donne des conseils d’entretien
- 1937 – L’entreprise de peinture Levy Frères est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade
- 1938 – Le restaurateur Julien Levy-Geismar est autorisé à poser une inscription sur une marquise
- 1940 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de conserver l’enseigne lumineuse en place depuis 1922, inscription Coiffeur pour messieurs et dames (Damen – Friseur- Herren)
1941 – La Police du Bâtiment demande à Charles Grundler de retirer l’enseigne sur verre. L’objet a été retiré
1942 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne que réalisera le peintre Fuchs (13, rue du Marais Kageneck) – Maquette que l’administration demande de modifier (tous les mots doivent être disposés à l’horizontale) - 1941 – Le maître peintre Joseph Bürckle (61.a, rue de le Ziegelau au Neudorf) demande l’autorisation de peindre l’ancien magasin de meubles Beck. Le bâtiment est géré par le directeur des affaires civiles en Alsace (Chef der Zivilverwaltung) – Autorisation, mais la couleur sera non pas verte mais brun foncé
1941 – Marguerite Jæg (restaurant à l’Ami des Vosges, Gasthaus zum Vogesenfreund, 3, rue Kageneck) demande l’autorisation de transférer son enseigne du 20, rue du Dôme - 1945 – Le coiffeur Charles Grundler demande l’autorisation de remettre en place son enseigne d’avant guerre
1946 – Nouvelle demande d’enseigne, à suspendre chaque jour. Le pétitionnaire est sinistré total - 1945 – Certificats de sinistré. Le bâtiment 4, rue du Noyer a été détruit lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Bénéficiaires, Charles Grundler, Alphonse Willien (boucher, local commercial et 2° étage) ; René Wernert (magasin au rez-de-chaussée, légèrement endommagé), Suzanne Bloch (logement inhabitable au 2° étage), Georges Mæchling (logement inhabitable au 2° étage)
- 1950 – Alphonse Willien fait ravaler la façade de sa boucherie et remet en place son enseigne d’avant guerre. Il est autorisé à occuper la voie publique
- 1951 – Les meubles Wolff demandent l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1951 – Le boucher Robert Friederich (4, rue du Noyer) se plaint qu’une partie de la toiture de son magasin s’est effondrée. Les propriétaires, les frères Maulbecker (domiciliés 90, rue de la Plaine-des-Bouchers, n’ont pas fait les réparations promises – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire – La toiture est réparée, décembre 1951
- 1953 – Les Grandes Galeries (1-5, rue de la Haute-Montée) demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire à la façade au 4, rue du Noyer – Autorisation
- 1954 – L’entreprise Maulbecker frères est autorisée à occuper la voie publique pour démolir le bâtiment
Suivi des travaux. Les réparations sont en cours, novembre 1954. La clôture est retirée, février 1955 - 1955 – Le coiffeur Charles Grundler retourne l’avis de paiement parce qu’il ne possède plus d’enseigne
Dossier 3, rue Thomann (cote 232 MW 32)
3, rue Thomann, voir aussi plans au dossier n° 2-6 rue du Noyer
Le dossier comprend deux pièces datées de 1938 et les certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944. Les autres pièces se trouvent dans les dossiers du 4 et du 6, rue du Noyer.
Sommaire
- 1938 – E. Hoch demande l’autorisation de poser une enseigne au 3, rue Thomann (renvoi à l’adresse 4-6 rue du Noyer). L’enseigne lumineuse remplace une ancienne enseigne perpendiculaire
- 1938 (octobre) – Un locataire se plaint que la toiture laisse passer l’eau de pluie (propriétaire Weil-Gœtz à Paris, gérant, banquier Schlagdenhauffen, 19, quai Kleber) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée et écrit au gérant – Travaux terminés, avril 1939
- 1945-1948 – Certificats de sinistré. La maison a été entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Bénéficiaires : Germain Bonnet (2° étage), Julie Klughertz (relogée rue Louis Apffel), René Magnus (relogé avenue Aristide Briand), Ernest Klughertz (1° étage), Joseph Schweitz (locaux commerciaux), maison Hofer-Fabian (locaux commerciaux, relogée place de l’Homme de Fer)
Dossier de destruction 3, rue Thomann (cote 233 MW 2205)
Formule de déclaration qui constate que des bombes explosives ont entièrement détruit le bâtiment
Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 13
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Thomannsgasse 3
Schweitz Josef
Quartier : Quartier Place Kleber
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Karl Roos Platz
Anwesen : Alter Weinmarkt Nr 54
Register Nr. 31
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944
Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Thomannsgasse 3
Eigentümer : Schweitz Josef
1. Gebäudebeschrieb : Lebensmittelgeschäft
2. Beschädigte Gebäudeteile : Total
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Total
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen
Geschäfte
Werkstätten
Garageräume
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – z. T. eingestürzt
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15. 8. 1944
Unterschrift : Schweitz
[in margine :] Treiber Keller-Deuschler
Relevé d’actes
D’après le Livre des loyers communaux, la maison appartient en 1617 à Jacques Knibs qui épouse en 1615 Ursule Brand, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 33)
1615. Dominica 25. Trin: den 26. 9.bris. Jacob Knibs, H. Caspar Knipsen des bestendigen Regiments alhier XV. nachgelaßener sohn, vnd J. Ursula, H. Thieboldt Branden der Handelsman e. tochter (eingesegnet montag den 4. decembris ) i 21
Ursule, veuve de Jacques Kniebs, hypothèque la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au profit de Jean Schmidt, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux
1659 (12. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 14-v
Erschienen Fr. Ursula, weÿl. Jacob Kniebßen geweßenen Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H David Ösingers deß ältern Notarÿ ihres Vogts
in gegensein H Ulrich Kochen E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzers im nahmen H. M. Johann Schmiden diaconi Zum Alten St. Peter seines dochtermanns – schuldig seÿe 100 Pfund
Unterpfand sein sollen, Zweÿ häußer ein Vorders: vnd ein hinders mit deren hoffstätten, Garten, und allen übrig. ihren Gebäwen alhie im Thoman loch, beÿ dem Roßgarten, einseit neben Ihr der Schuldbekennerin selbsten Zum theil, und theils neben H Hannß Carl Spießen, Umbgeltsbeampten anderseit neben Martin Wolschen Zum theil und theils neben weÿl. H M. Iaac [sic] Hämmerlins seel. Wittib, hinden vff den innern Statt Graben stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 7 ß d. Junckhern Johann Wilhelm Von Berckheim alten Oberamptmann Zu Reichenweÿher, Und dann insonderheit von der Vordern behaußung 5. R. wehr. ablößig mit 100. R. besagter wehr. E.E. Zunfft Zur Steltzen
La même hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Braun, notaire et greffier de la Taille
1660 (16. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 876-v
Erschienen Fr. Ursula, weÿl. H. Jacob Kniepßen nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H Davidt Ößingers deß ältern Notarÿ ihres Vogts
in gegensein H Johann Philipß Braunen Notarÿ und Stall schreibers alhie – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Thoman loch beÿm Rosengarten einseit neben Martin Woltzen dem Küeffern anderseit neben Hn hannß Carl Spießen Vmbgelts be Ampten, hinden uff der Statt Inneren Graben stoßend gelegen, davon gehend iährlich uff Martini 15. ß bodenzinß Jr. Johann Wilhelm Von Bergheim, Item 3. lb uff Weÿhenachten gemeiner Statt weg. deß Zusammen Gebrochenen Gartens, Item 15. ß uff Mathiä Apostol. und 6 ß uff Bartholoæi Apostoli beÿdes g. Statt Von den durchgebrochenen Fensterlöchern, Item 5 R. straßb. Wehrung lößig mit 100. R., so seÿen solche häußer auch noch umb 100. lb. H. M. Johann Schmiden Diaconi der Pfarrkirch Zum alten St Peter Verhafftet
La maison appartient ensuite au médecin Nicolas Aggerius qui épouse en 1632 Susanne Marie Trausch
Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135) 1632. Dom XXIV. Trinit. 11. 9.bris. H. Nicolaus Aggerius d. Jünger Med. Doct. H. Nicolai Aggerÿ Med. Doctoris und Rect. Magnif. der alhieisgen Universitæt ehelicher Sohn undt J. Susanna Maria H Martin Trauschen gewesenen burgers alhie nachgelasene Tochter. Cop. 20. 9.bris im Münster. (i 69)
Elle revient à sa fille Susanne Marie Aggerius qui épouse en 1655 Antoine Flach, préposé à l’accise. Veuf, Antoine Flach se remarie en 1677 avec Agnès Künast
Mariage, cathédrale (luth. f° 26)
1655. mehr Zum 2. mal, Sonnt. Misericord. d. 29. April. Herr Antonius Flach, der Burger allhier, weilandt h. Antonÿ Flachen, des Burgers auch E E Kleinen Raths Beÿsitzers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, Undt J. Susanna Maria H Nicolai Aggerÿ Medicinæ Doctoris alhier eheliche Tochter – Dienst. 8. Maÿ, Spiegel, Münster, Spiegel (i 27)
Mariage, cathédrale (luth. f° 43-v, n° 37)
1677. Zum 2 mahl Hr Anthoni Flach E E großen Raths alter Beÿsitzer und ietzmahliger Beampter im Ungeldthauß alhier, Jgfr. Agnes Weÿland Hr Balthasar Ludwig Künaßt, E E großen Raths alten Beÿsitzers alhier nachgelaßene eheliche T. – Dienstags den 7.ten Junÿ, Münster (i 45)
Inventaire après décès d’une locataire, Anne Marie Heyler veuve du maître maçon Conrad Schrepffer
1690 (12.5.), Me Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 6) n° 224
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Mariæ (Heÿlerin) des Ehrengeachten Meister Conrad Schrepffer maurer und Steinhauers burgers allhier geweßener haußfr. nunmehr seel. Verlassenschafft
In Einer alhier zu Straßburg ane dem Rooßen Gartten gelegen, H Anthoni Flachen E.E. Groß. Raths alten beÿsitzern undt jetzahligen ungelts beampten zuständigen behaußung
La maison est ensuite recueillie par le fils d’Antoine Flach, le docteur en médecine Nicolas Antoine Flach qui épouse en 1684 Salomé Spielmann, veuve du pharmacien Albert Wesener qu’elle a épousé en 1657
Mariage, cathédrale (luth. f° 68, n° XVII)
1657. Zum 2 mal Sonnt. Quasi. d. 5. Apr. H. Albertus Weßner der Jüngere Apothecker allhier des Ehren Vesten From fürsichtig und Wohlweisen Herrn Alberti Weßener des Beständig. Regiments der Herrn XV. Beÿsitzer Ehelicher Sohn, Vnd J. Salome, Weilandt H. Jacob Spielmans, des Burgers vnd Handelsmanns alhie hinterlaß. ehel. Tochter (i 69)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 7) 1657. Domin. Quasimod. et Misericord. 5. et 12. Apr. Herr Albertus Weßner der Jünger, der Apothecker, H Alberti Weßener deß ältern, deß beständigen Regiments der H XV. ehelicher sohn, Vnd Jungfr. Salome, weiland H Jacob Spielmanns, handelsmanns vnd burgers alhie hinterl. ehel. Tochter – Münster Dienst. den 14. April (i 272)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 126, n° 35)
1684. Dom: 18 post Trinit: Zum 2 mahl Hr Nicolaus Anthonius Flach Med. D. Hr Anthoni Flachen des älteren E E großen Raths alten Beÿsitzers und ietzmahligen Ungelts Beampten ehel. S., Fr. Salome Weiland hr Albrecht Weßeners E.E. großen Raths gewesenen Beÿsitzers u. Apoteckers nachgelaß. W. – Donnerst. den 12. 8.bris Zur Predigern (i 127)
Inventaire après décès d’une locataire, Salomé Schluntz, femme du chaussetier manant Sébastien Schaub
1709 (29. 7.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 11) n° 257
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿland die Ehren und tugendsamme Frau Salomea gebohrne Schluntzin Schirms Verwanthe allhier Sebastian Schauben deß geweßenen hoßenstrickers geweßene Eheliche haußfrau
In einer in der Statt Straßburg ahne dem bähren gäßel Im thomans loch gelegenen S.T. Herrn Nicolao Anthonio Flachen Med.æ Dri Eigenthümlich zuständigen nebens behaußung befunden worden wie volgt
L’inventaire après décès de Salomé Spielmann femme d’Antoine Flach est dressé en 1714. Sa minute n’est pas conservée
1714, Me Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 161
Inventarium über Fr. Salome Flachin geb. Spielmännin S.T. H. Dr. Flachen Ehefrau seel. Verlassenschafft
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois (les filles de Christophe Spielmann de Leonberg) doivent régler un droit spécial de succession.
1715, VII 1175 – Livres de la Taille f° 150
(Zimmerleüth, F. N° 1589) Weÿl. Frauen Salome gebohrner Spielmännin Hn Nicolai Antonÿ Flachen Med. Dris und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Mader.
Concl. fin. Inv. ist fol. 231, 11 809. lb 4 ½ d.
Darzu gelegt der genoßene dritte theil an der Apothecker behaußung Zum Hirtzen genannt, thut dem Zinnß nach præter propter Zu Capital gerechnet 1500. lb, Summa 13 309 lb
Hingegen gehet wieder ab sambtlicher dißorts der verstallung befreÿte Haußraht, thut in Summa 705. lb 10 ß 9 d, Conferendo restirt 12 543 lb 6 ß 7 ½ d, die machen 25 100. R, derselbe verstallte hingegen 26 300 R.
Extat Kein Stallgeltt
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 13 lb 10 ß 6 d, (Summa) 13. lb 11 ß 10 d
dt. 23° 8.br 1715.
Abzug. Weÿl. Hn Christoph Spielmanns geweßenen Vormahliger Exsenatoris und burgers alhier hinderlaßener Zwo döchter benantl. Frau Maria Ursula Hn Laurentÿ Roßers Amptmanns Zu Leonberg Würtemberg. Herrschafft Ehel. Haußfrau und Jungfrau Maria Martha Spielmännin sollen als alhier ohnverburgert von theils dato theils aber finito usufructu Ihnen anfallender Erbschafft der 1288. lb. 1. ß 9. d. den Abzug erlegen mit 128. lb 10 ß d
Nota. under vorstehendem Abzug seind 375. lb d begriffen welche H Dr Flach in Wÿdemb Lebenslang genießet, und wegen erlegung des darvon der Stall Zukommenden Abzug biß zu geendigtem Wÿdemsgenuß dispensationem erhalten, thut so alhier wied. abzuziehen 37. lb. 10 ß, restirt 91. lb 6 ß 2 d
(rub.) Vide hienacher fol. 333.b wie solch Zahlt worden
dt. 16° Maÿ 1716.
Nicolas Antoine Flach loue une partie de la maison au droguiste Georges Jacques Zilli
1715 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 18-v
S.T. H. Niclaus Antonius Flach Medicinæ Dr und Practicus
in gegensein H. Georg Jacob Zilli burgers u. materialisten
in seinem hauß allhier im Thoman loch nachfolgendte gemach und gelegenheiten, Erstlichen auf der bühn eine beschloßene schwartze tuch Cammer, 2.do die bühnen gemeinschafften zu gebrauchen, Item im obern stock stueb u. cammer d. gemach neben der stueb worinnen man einfeurt, eine gast Cammer eben auf dießem stock, Item im mittlern stock die Kuchen auf dem stock im Garten die mittlere stueb sambt dem vorgemach, noch eine stueb oben darüber eine stueb auf dem gang vor die bediente, Item noch eine Cammer auf dießen gang, Item die bauch Küchen, Item den gewölbten keller unter dem stock im garten, Item d. obere bütten kellerlein neben dem saal, Item d. holtzhauß neben dießem Kellerlein und unter dem gang so viel Platz alß zu seinem holtz nöthig, auf 9 jahr lang anfangend auf Michaelis 1715
Worbeÿ verglichen, daß so lang der h. verleiher leben wird der hr. Entlehner ihm seinen Knecht in sein Entlehners cost durchaus ahn statt deß haußzinßes erhalten solle, würde aber er hr verleiher in deßen sterben, so solle Er entlehner jährlich 50 lb haußzinß bezahlen
Nicolas Antoine Flach meurt le 26 mai 1719. L’inventaire après décès lui-même manque. Il ne subsiste que des pièces annexes dont le billet d’estimation dressé par les experts de la Ville et un accord où figure une liste des loyers
1719, Me Rohr (Daniel, 46 Not 45) n° 1499 (1501)
[Encart] Flach Famille
N° 1501. Verkauff und Looß Registerlein über Weÿland S. Tit. Herrn Nicolai Anthonÿ Flachen geweßenen hocherfahrenen Dris. Med: und berühmten Practici vornehmen burgers allhier nunmehr seel. verkauffte haußräthliche Mobilia in Anno 1719.
Herr Johann Paul Flach nahm Käufflich an
Fraw Susanna Maria Cracawin hat Käufflich angenommen
Fraw Anna Salome Höpffnerin hat Käufflich angenommen wie volgt
Fraw Margaretha Salome Leiterspergerin nahm Käufflich an
Herr Johann Heinrich Flach hat Käufflich angenommen wie volgt
– Abschatzung d. 3.t Junÿ: anô: 1719. Weÿlandt, deß Ehrenhafft: Vnd bescheÿtenen: H: Nicolaÿ Antonÿ Flach, Doctorus: in der Meticin, Seel. hinder lassenen Erben, ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg, in dem tohmen Loch gelegen, Ein seith Neben: H: Güßbrecht Ferius, Ferber, Vnd Mang Meister, Ander Seÿth Neben, H: Martin schiro, hinden Auff den Weiten graben stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt, Ein Sall, darin Ein offen, holtzhauß, Nebens gang, Zu Kammeren, Under schlagen, Nebens gebeÿ, darunder Ein Gewölbter Keller, hoff vnd brunen, Mit Einem grossen trenckstein, garten Pffosten, Von stein, Mer, Ein alt, Vorter Gebeÿ, darunder Einen Einfarth, Und Ein gebälckhter Keller, Nebens stalung Gutschen schopff, Mer, Zweÿ Alte Neben häußlen Mit Einem gebälckten, Vnd Ein gewölbten Keller, höffel Und brunen, Ferner Ein häussel, Neben den Erben Selbsten, bestehet Mit Einem hauß Ehren Gebälckhter Keller, sampt Aller Ihrer Recht, Und Gerechtigkeit, wie solches durch der Statt geschwornen werckhleüthen in der besichtigung befundt, vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen Wirt, Vor, Vnd, Vmb Vier taußendt: dreÿ Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckhleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
d. 9. 8.bris Anno 1719. seindt H. Dr Flachen seel. Erbs H. Interessenten in mein Notarÿ behaußung besammen gelooßen, wurde volgendes tractirt.
(…) 11. die Sterb behausung sampt dem garthen und vorderhäußlein soll verkaufft und pro 9000. R. feilgebotten werden, bleibt also dato annoch gemeinschaftlich außgesetzt.
(…) ferner Zalt Er (hannß Georg Flohr der Tabacmacher) vor das quartal Joh. Bapt: 1719, 4 lb 5 ß
Heinrich Bicking der Gutscher auch deßhalben 1 lb 10 ß
weÿl. Johann Michael Gaßen wittib ebenfalls, 1 lb 5 ß
Davidt Hörnel der hoßenstricker gleichmäßig 1 lb 5 ß
Sebastian Doppler deßgleich. 1 lb
Georg Wilhelm Grimm zalt biß M. A. welche ¼ te Jahr weiter als sich im Invent. befindet 4 lb 10 ß
Peter Saider deßgleichen 3 lb
Emanuel Reinhardt 1 lb
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. n° 7 1719-1755, f° 1)
1719. Freÿtag den 26. Maÿ morgens umb 1 uhr ist in seinem Erloßer Christo Jesu sanfft und seelig Verschieden S. T. Herrn Nicolaus Antonius Flach Med. Doct. des teutschen mehrern Hospitals und sonsten berühmter Practicus, auch wohlmeritirter dreÿer deß allhießigen Pfenningthurns æt. 63. Jahr, 4 monat, 8 tag, ward nach gehaltener leichsermon in der Prediger Kirch, Sonntags den 28. ejusdem Zu seinem ruhbett gebracht und Zu S. (-) Christlich Zur erden bestattet, wie bezeugen Johann Paulus Flach als bruder, Johann Georg Cracau alß Schager (i 3)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois ( Anne Salomé Flach femme du directeur de la musique Gaspard Hœpffner à Ulm et Jean Henri Flach de Sarrewerden) doivent régler un droit spécial de succession.
1719, VII 1175 – Livres de la Taille f° 333-v
Zimmerleuth. F. N° 2274 – Weÿl. Hn Nicolaj Antonÿ Flachen geweßenen Med. Dris und burgers alhier Verlassenschafft Inventirt H Not. Rohr.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 108., 3445 lb 4 ß 10 d
die machen 6900 R., derselbe Verstallte hiengegen auch so Viel
Ext. Stallg. pro 1719, 11. lb 14 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 5 lb 2 ß 6 d (Zusammen) 16 lb 17 ß 10 d
Abzug. Fr. Anna Salome gebohrne Flachin Hn Caspar Höpffner Directoris Musices Zu Ulm Ehefrau und H. Johann Heinrich Flach Kirchen Schaffner Zu Saarwerden, sollen von 1041 lb 15 ß angefallenem Erbe den Abzug mit 104. lb 3. ß 6 d
Und H. Julius Rooßer Vogt Zu Leonberg fürstl. Würtemberg. Juridiction wegen heimbefallenen Wÿdembs wie hieoben fol. 150.b Zu sehen, 37 lb 10. ß
dt. omnia d. 18. Martÿ 1720.
Projet de bail entre les héritiers Flach et le notaire Christophe Michel Hoffmann
1721 (22. 9.bris), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 69, varia)
Project – Zuwißen seÿe hiemit daß auff heüt dato Zu end gemelt, Zwischen S. T. Hn Nicolaj Antonÿ Flachen gewesenen weitberümbten Med. Doctoris nachgelaßenen gesamten Hhn Erbs Interessenten ane einem,
Sodann Hn Christoph Michael Hoffmann Notario publico, am andern Theÿl, folgende Lehnung abgeredt und Verglichen worden.
Erstlich, so Verlehnen ehrengemelte Flachische Herren Erben ihme Hn Notario Hoffmann, in der am Thomanns loch gelegenen Flachischen behaußung, hernach beschriebene Gemächer, Nemblich die Stub und Stub Kammer, über der Saal, das Kleine Cämmerlein Vor dießer Stub, sambt der Kuchen und Speis Kämmerlein daran, das dabeÿ befindliche Kleine Stüblein, worin Hn Doctors seel. Bibliothec war, die über dießen Stübel, an einander befindliche zwo Cammern auff der bühn, die hinterst beschlüßige Cammer und Sommerhäußlein auff der först, den besten und grösten Keller hinder dem hintern Nebenshauß, das holtzhauß, so Vor deßen beschlüßig geweßen, den platz Zum Geflügel gewittmet, sambt dem hünerhäußel und das Kuchen Gärtlein, Zur licken hand im Eingang des Haußes, die 6. nach einander folgende Jahre, Von nechst Künfftige Weÿhenachten anzurechnen, in Zwischen das hauß Keines weegs Verkaufft werden solle. – Jährlichen 60. Gulden Courrent Zu Zinß lüffern und bezahlen solle – So beschehen Straßburg den 22. 9.bris Anno 1721.
Bail entre les héritiers Flach et le marchand Jean Daniel Braun
1722 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 65-v
weÿl. H. Nicolai antonÿ Flachen gewesten Med. D. et pract. hinterlassenen geschwisterde und hæredes ab intestato nahmentlich H. Johann Paul Flach für sich und im nahmen H. Johann Heinrich Flach Ambtschreibers und Kirchenschaffners zu Neu Saarwerden gräffl. Naßauischer herrschaftt seines bruders, Ferner Fr. Susanna Maria geb. Flachin weÿl. H. Johann Georg Cracau gewesten Inspectoris im Umbgeldt wittib beÿständlich erstged. H. Johann Paul Flachen ihres geschwornen Vogts und bruders, Mehr im nahmen Fraun Margaretha Salome geb. Flachin weÿl. H. Friedrich Casimir Leiterspergers wittib dero sohn H. Friedrich Adam Leitersperger, Item H Isaac hannß Metzger EE. kleinen Raths beÿsitzer als vogt weÿl. Joh: Christoph Flachen gewesten Kranmeisters nachgelaßene sechs Kinder, so dann alle vorgemelte Flachische Erben im nahmen Fr Annæ Salome geb. Flachin H. Caspar Höpffners Cantoris und Præceptoris des Gymasÿ zu Ulm Ehefrau dero halben als negotiorum gestores
in gegensein H. Joh. Daniel Branden handelsmanns
entlehnt, das hinderhauß der Flachsichen behausung sambt dem Nebens: gebäu im hoff beneben dem gartten und allen dazu gehörigen gebäuden Rechten und gerechtigkeit im Thomans loch vornen auff die gleichfalls denen Verlehnern gehörige und anderwärts verlehnte häußer einseit neben Verius dem Färber anderseit neben einem nicht durchgehenden allmend gäßlein hinten auff den statt graben – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehend Annunciationis Mariæ – Unter obiger lehnung ist ferner nächst dem vordern gebäu ein Stall remise de carrosse etliche cammern und darunter befindlicher Keller begriffen – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
Les héritiers Flach vendent la maison 3 760 livres strasbourgeoises au directeur de la Monnaie Valentin Beyerlé
1724 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 131-v
weÿl. H. Nicolai Antonj Flach gewesten Med. D. et practici sechs Stamm Erben nahmens H. Johann Paul Flach, Susanna Maria geb. Flachin weÿl. H. Johann Georg Cracau gewesten Inspector in allhißigem Umbgeldt Wittib, beÿständlich erstged. H. Flachen iihres Curatoris, Anna Salome geb. Flachin H. Joh. Caspar Höpffner Cantoris zu Ulm Ehefrau, Ferner Fr. Margaretha Salome geb. Flachin weÿl. H. Friedrich Caßimir Leitersperger Fr. Wittib, beÿständlich ihres Sohns H. Friedrich Adam Leitersperger, Item im nahmen H. Johann Heinrich Flach des ambtschreibers und Kichenschaffners zu Neu Saarwerden H. Lt. Römer obbenannt, Mehr H. Isaac hannß Metzger der Metzger und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers als geordneter und geschworener annoch ohnentschlagener Vogt weÿl. Johann Christoph Flach gewesten Krahnleisters fünff jüngern Kinder, So dann Fr. Susanna Margaretha geb. Flachin Johann Philipp Schläber des acht Räder müllers Ehefrau und erstged. Flachen ältere tochter
in gegensein H. Johann Valentin Beÿerle J.V.Ddi Exsenatoris Directoris allhies. königl. Müntz unter dem 4t. hujus ergangenen bescheids obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung hoff hoffstatt und gartten sambt vier verschiedenen Nebens: häußlein mit allen und jedem derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in dem Thoman: loch ohnfern dem so genannten Roßen gartten, einseit neben Johann Philipp Veriuß dem Schwartz und schönfärber anderseit neben dem Bährengäßlein hinten auff den innern Statt: graben – auff Martini 1 lb 2 ß ane bodenzinß der Mollingerischen wittib, Ferner 1 pf 10 ß allmend geldt hiesigen Stadt Pfenning Thurn auff weÿhnachten giebig wegen eines durch bruchs, Mehr ged. Pfenningthurn jährlich auff Bartholomæi 6 ß allmendgeldt von sechs von solchen häußern auff den graben gehenden Fensterlöchern, Item eben dahin auff Mathiae 15 ß allmendgeldt von einem durch bruch und fünff fenster löchern, So dann 3 ß allmend geld auff Urbani bedüttenen Pfenningthurn von einem entlehnten kleinen ahne obiger behausung gelegenen Platz – um 3760 pfund
Jean Valentin Beyerlé baille l’été suivant sa maison à plusieurs locataires : le maître maçon Jean Wehrlé, le journalier manant Sébastien Dobler, l’apprêteur de tabac Jean Georges Flohr et le manant apprêteur de tabac Jean Christophe Fichter
1724 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 307-v
H. Johann Valentin Beÿerle J.V.Ltis und Exsenatoris auch Director der allhiesigen Königlichen Müntz
in gegensein Johannes Wöhrle des Maurers und steinhauers
verlühen, Eine allhier im Thoman: loch beÿm Roßengartten neben dem großen thor des so genannten Flachischen, ihme H. verlehner eigenthümlich zuständigen haußes gelegenen behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh: Baptistæ verfloßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 61 gulden
1724 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 308-v
vorgedachter H. Lt. Beÿerle
in gegensein Sebastian Dobler Taglöhners und Schirmers
entlehnt, Eine im Bährengäßel gelegenen zu der Flachischen behausung im Thoman; loch gehörig und auff demselben gartten stoßende behausung cum appertinentis, nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh: Baptistæ jüngst verfloßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 65 gulden
1724 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 309
erstbemeldter H Lt Beÿerle
in gegensein hannß Georg Flohr des tabackbereithers
entlehnt, Eine im Thoman: loch neben dem Flachischen hauß gelegene zum selbigem gehörige behausung cum appertinentÿs nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh: Baptistæ jüngst verfloßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 42 gulden
1724 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 309-v
hieoben bemeldter H. Lt. Beÿerle
in gegensein Johann Christoph Fichter des Tabackbereithers und schirmers
entlehnt, das vordere über dem eingang der Flachischen im Thoman: loch gelegenen und ihme dem verlehner zugehörigen behausung cum appertinentis, nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh: Baptistæ jüngst – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
Lors de l’inventaire dressé en 1750 après la mort de Jean Valentin Beyerlé, la maison est estimée en trois lots à 2 575 livres
– Abschatzung Vom 16.ten 7.bris 1750. Auff begerhen Weÿland Ihro gnaden Herrn Ammeister beÿerle seel. hinderlaßene Fraw Wittib und herren Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem thomann loch, einseit neben N. theuer kauff dem Kürschner, anderseit neben dem bährengäßlein und hinten auff den Weiten graben stosend gelegen, In dieser behaußung ist auff dem boden ein großer Saal, auf dem Erstenstock Eine Stube, Stub Kammer, Küchen und Hauß öhren, Ferner ein nebens stüblein und Küchel auff dem zweÿten Stock ist eine Stube, Stub Kammer, Küchen haußöhren und zwo nebens Kammern, darüber ist der Tachstuhl, so mit breit Ziegel doppelt gedeckt, worunter eine unterschlagene Kammer, hierbeÿ befindet sich auch ein hoff, bronnen und gewölbter Keller, Ferner befindet sich ein nebens gebäw und nebens gang, deren tachstühl seind mit breid Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter etliche Stuben, Kammern und Kuchen, wie auch eine Stallung und holtzhäußer, In dem Vordern gebäu befindet sich neben der Einfarth eine Stub und Kämmerlein, in dem Ersten stock eine Stub und Stub Kämmerlein, in dem Erstenstock eine Stub ein Stub Kammer, Kuchen und haußöhren darüber ist der tachstuhl so mit breitziegeln doppelt gedeckt, worunter zwo stuben, zwo Kammeren ein Kuchen und haußöhrens wie auch ein geträhmtes Kellerlein linckerseits der Einfarth ist ein Stube und Kuchen, In den Ersten stock Eine Stube, Stub Kammer, Kuchen und Haußöhren darüber ist der tachstuhl so mit breitziegeln doppelt gedeckt, worunter Zwo Kammeren, davon eine die Soldaten Kammern und zwo besetzte bühnen diese behaußung hat einen geträhmten Keller, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Dreÿ Taußend und Fünff Hundert Gulden
Der zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im thomann loch einseit neben dem Herren Erben selbsten, anderseit neben N. Theurkauff dem Kürschner und hinten auch auf die herren Erben stoßend gelegen, In dem hintergebäw ist auff dem boden Eine stube und Kuchen, auff den Erstenstock Eine Stube dreÿ Kammern und ein hauß öhren, darüber ist der tachstuhl, so mit hohlziegeln gedeckt, Worunter zwo besetzte Kammeren In dem Vordern gebäw ist auff dem boden eine Stube und Kuchen, in dem Erstenstock eine Stub, und Zwo Kammeren, Ein haußöhren Worinnen die Küche, darüber ist der tachstuhl, so mit breit Ziegeln, Einfach gedeckt, Worunter Zwo Kammeren, davon eine die Soldaten Kammer, hat auch ein gewölbtes Kellerlein, hoff und bronnen, auch von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Neun Hundert Gulden
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem bährengäßlein einseit neben N. Dürbach dem Schloßer anderseits und hinten auff die Herren Erben selbsten stosend, gelegen, neben dem eingang in dieße behaußung ist eine Stube, ein Stub Kammer, und hauß öhren, worinnen auch die Kuchen, in dem Erstenstock seind Zwo Stuben zwo Stub Kammern und haußöhren darinnen auch die Kuchen, der zweÿte stockh ist dem Erstern gantz gleich, darüber ist der tachstuhl welcher mit breitziegeln ein fach gedeckt, und hat auch einen geträhmten Keller. Auch von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Sieben Hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister
La maison est vendue à Paris à Louis Beyerlé, directeur de la Monnaie et fils du précédent
1763, [31.12.] (s.d.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 707-v
Versteigerung im hotel de la monnoie du Roy a Paris vom 17. martÿ 1762, in sachen ST. H. Ambtsr. Beÿerle
H. Louis Beÿerle conseiller du roi und directeur von der königl. müntz als letzt und meistbietenden
seind unter anderern immobilibus, zweÿ nebeneinander liegenden hier im Thomanloch gelegenen behausungen – um 1500 lt.
Louis Beyerlé revend aussitôt la maison au maître maçon Jean Philippe Wehrlé
1763 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 698-v
H. Jean Baptiste Demange receveur au change von der königlichen müntz als mandatarius H. Johann Ludwig Beÿerle der königl. müntz director
in gegensein H. Johann Philipp Wehrle des maurers
eine behausung, hoff, garten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch, einseit neben Jacob Müller des sandführers erben, anderseit neben Fr. Theurkauffin, hinten auff den innern stadtgraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lt ane bodenzinß – als ein den 17. Martÿ 1762 in der Müntz zu Paris ersteigtes guth – um 2250 pfund
Les experts de la Ville estiment la maison 2 000 livre lors de soninventaire après décès dressé en 1771
L’inventaire après décès de la veuve Marie Dorothée Schuler en 1782 donne une liste des loyers à encaisser
Liste de locataires en 1782
Les héritières de Jean Philippe Wehrlé vendent leurs droits sur la maison à la veuve Marie Dorothée Schuler
1772 (8.4.), Me Zimmer (6 E 41, 1416) Joint au n° 266 du 13 août 1771
Liefer: Vergleich Ausweis und Eröetreungs Concept über Weiland H. Johann Philipp Wehrlen des gewesenen Steinmetzen und Maurer Meisters auch burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschaft, auffgerichtet Anno 1771.
Vor mir dem unterschriebenen Notario seind ane untenstehendem Dato persönlich erschienen Herr Johann Christian Schatz, Wohlverordneter Schaffner des alhiesigen Armen Hauses, alß Frau Annam Mariam Brobeckin, gebohrner Wehrlein, Matthiä Brobeck des Von hier sich absentirten becken und burgers alhier verlassene Ehefrau, wleche sich in gedachtem Armen Haus befindet, Vorstellend, Ferner H Johann Caspar Schweigheimer der Strumpf Weber und burger alhier, als geordnet und geschworener Vogt Annæ Mariæ Brobeckin, berührter Frauen Brobeckin ehelich erzeugten Töchterleins, So dann Frauen Annæ Mariæ Kufin gebohrner Wehrlein, H Johann Daniel Kuf, des Courtier und burgers alhier Ehegattin, alle dreÿ Weiland H Johann Philipp Wehrlen des gewesenen Steinmetzen und Maurer Meisters auch burgers hieselbst hinderlaßene Erben
die haben in gegenwart Frauen Mariæ Dorotheæ gebohrner Schulerin, ersternandten H Wehrlen hinterbliebener Wittib (…) unter assistentz H Georg Friderich Stock, des Handelßmanns und burgers alhier
Nemlich die ihen denen Erben eigenthümlich zuständige Helfte der ohnvertheilten und ane der in ihres Verstorbenenn Vaters und respectibé Gros: Vaters hinderlaßene theilbar Nahrung gehörigen behaußung, Hof, Hoffstatt und Garten, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg im Thoman Loch, einseit neben N. Nagel dem Sandführer, anderseit neben Frau Theurkaufin Wittib und hinten auf den inneren Statt Graben stosend, so auser zweÿ pfund und 19 schilling bodenzinß den man jährl. Löbl. Stadt Pfenningthurn zu entrichten pflichtig und 2000. Pfund darauf haftenden Frauen Imlinin wittib alhier schuldig – für und um 875 Pfund – So gewesen alhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 8. Aprilis Anno 1772
Même acte enregistré à la Chambre des Contrats
1772 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 237, enregistrement du contrat précédent
auf Ansuchen Maria Dorothea geb. Schulerin verwittibte Wehrlen, nachstehende erbscession (…)
Inventaire après décès d’un locataire, le tailleur Jean Balthasar Wasser
1782 (20.3.), Me Übersaal (6 E 41, 653) n° 45
Inventarium über weil. Mr. Johann Balthasar Wasser des schneider verlassenschafft nach seinem den 14. jan. jüngsthin aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt hinterlassen hat ; auf ansuchen Fr. Margaretha geb. Schwentzerin der hinterbliebenen wittwe beiständlich H. Johann Michael Schwentzer des schneider meisters ihres bruders als auch Jfr Anna Barbara Wasser des verstorbenen mit erstgenannten wittwe erzeugte tochter und ab intestato hinterlassene universal erbin so 20 jahr alt zu seÿn declarirt
Eheberedung, ehrengeachten Johann Balthasar Wasser dem ledigen schneider von Reichenweÿhr weil. Johann Balthasar des reebmanns und Anna Barbara geb. Ringlerin wittwe dermalen Johann Lehmanns auch reebmanns zu gemelten Reichenweÿhr ehefrau ; ehren und tugensamen Margaretha Schwentzerin weil. Mr. Johann Michael des schneider mit auch weil. Fr Susanna geb. Kleinin, 30.9.1754 Not. Thenn
in einer ane dem Thoman-Loch gelegen in weil. H. Wöhrlen des gewesten maurer meisters seel verlassenschafft gehörigen behausung
der wittwe unvertheilt vermögens silbers 1 lt, goldenen ring 15 ß, schulden 115 lt, summa summarum 117 lt
beneficial erben unvertheilt und theilbar hausrath 16 lt, silber 15 ß, summa summarum 17 lt, summa der vorherbezalten schulden 263 lt
Héritière pour moitié après la mort d’Anne Marie Wehrlen, Eve Stephan femme du lieutenant de prévôt Jacques Jung à Schwindratzheim hypothèque la maison au profit du secrétaire des Quinze Wolfgang Daniel Widt
1782 (12.12.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 477-v
Fr. Eva Jungin geb. Stephanin Jacob Jung des herrschafftlichen stabhalters zu Schwindratzheim hausfrau
in gegensein SS. TT. H. Carl Heinrich Roße des hochfürstlichen Pfaltz Zweÿbruckischen geheimden Rath und Leib medici in deßen nahmen H. Lt. Wolffgang Daniel Widt des Collegii der H. fünffzehn secretarius, zur bezahlung derer legaten und anderer aus der verlassenschafft weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Wehrlein Johann Daniel Kuhff des geschwornen waaren courtier gewesten hausfrau deren universal erbin durch das den 5. Augusti jüngsthin auffgerichteten in H. Not. Johann Daniel Ensfelder schreibstub auffbehaltenen Testamentum, 1500 gulden
unterpfand, in sothanen nachlaßenschafft gehörig ihr als ererbt wie gedacht eigenthümlich zuständig behausung helffte samt zugehörden ane dem Thomas loch in dem sogenannten Rooßen gäßlein mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten
Acte de sépulture d’Anne Marie Wehrlin épouse divorcée de Jean Daniel Kuhff
Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 120-b, n° 37)
Im Jahr Christi 1782, Freÿtags den 6. Septembris morgens umb halb acht uhr, starb hier nach dem Willen des Herrn, an einer langwierigen schmerzhaften Kranckheit, wozu endlich eine Völlige Geschwulst des Leibs sich gesellet, Frau Anna Maria Kuhffin, gebohrne Wöhrlerin, deren Vatter war weÿ: H Johann Philipp Wöhrle, gewesener Maurer Mstr. und burger allhier, und die Mutter auch weÿl. Frau Maria Dorothea geb. Schulerin, die alhier allhier in der Ehe geebet hat mit H Johann Daniel Kuhff geschwornenn Courtier und burger allhier, von welchem Sie vor einiger Zeit durch einen Obrigkeitl. Spruch geschieden worden. Ihres Alters dreÿ und Vierzig Jahr, weniger Neun wochen und zweÿ Tage. Sambstags darauff, als den Siebenden ejusdem, wurde deren entseelter Leichnamb nach mittag umb vier uhr, auf den Gottes: Acker St. Helena gebracht und daselbst beÿ gehaltener Leichen: Reden nach Christgeziemender Ordnung, in sein Ruhebett zur Erden biß auf den Tag der Zukünfftigen Auferstehung alles Fleisches befördert. Solches bezeugen Johann Daniel Kuhff Als Wittwer, Johann Leonhard Lutz als Verwander (i 123)
Autre hypothèque au profit du maître maçon Sébastien Antoine Klotz
1784 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 31-v
Jacob Jung der herrschafftlicher stabhalter zu Schwindratzheim und Eva Jungin geb. Stephanin unter assistentz Sr Claude Antoine des employé in allhiesiger loterie bureau und Jacob Cesar des cantzleÿ botten
in gegensein H. Sebastian Antoni Klotz des maurer meisters, schuldig seÿe 1500 lit
Unterpfand, sie mitschuldenrische Ehefrau die ihro als ererbt eigenthümlich zuständige helffte ane einer ane dem Thomas loch am Roßen gäßlein gelegenen behausung
Les deux héritières vendent la maison 5 000 livres au juriste Michel Osterrieth
1784 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 66
Fr. Eva Jungin geb. Stephanin Jacob Jung des herrschafftlichen stabhalters zu Schwindratzheim hausfrau, Fr. Maria Dorothea geb. Hohin Daniel Jung des fischkäuffers ehefrau
in gegensein H. Lt. Michael Osterrieth eines ehrsamen großen raths procuratoris und advocati ordinarii
eine behausung, hoff, hoffstatt, brönnen, garten, mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch, einseit neben Michael Nagel dem sandführer, anderseit neben der verwittibten Fr. Theurkauffin, hinten auff den stattgraben – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn reducirter maßen zu gefolg erkanntnuß gnädiger H. Oberbauherrn vom 13. Octobris 1777 1 pfund 18 s ane bodenzinß – der mitverkäufferin Fr. Jungin die helffte als universal erbin weÿl. Fr. Anna Maria Georg Wehrlein Johann Daniel Kuhff des waarencourtier Ehefrau vermög der letzten willen disposition vom 5. augusti 1782 so in H. Not. Johann Daniel Ensfelder schreibstub verwahrlich und behaltet wird überkommen, und die andere helffte ihre Fr. Jungin geb. Hohin als ein von ihrer mutter weÿl. Fr. Maria Dorothea Wöhrlein geb. Schulerin ererbtes guth – 10 000 gulden
Michel Osterrieth revend un mois plus tard la maison au maître maçon Sébastien Antoine Klotz pour la même somme
1784 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 140-v
H. Lt. Johann Michael Osterrieth eines ehrasmen großen raths procurator et advocatus ordinarius
in gegensein H. Sebastian Antoni Klotz des maurer meisters
eine behausung, hoff, hoffstatt, brünnen, garten, mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomans loch, einseit neben Mr Nagel dem sandführer, anderseit neben der verwittibten Fr. Theurkauffinn hinten auff den statt graben – von Fr. Eva Jungin geb. Stephanin, Jacob Jung des herrschafftlichen stabhalters zu Schwindratzheim hausfrau und Fr. Maria Dorothea Jungin geb. Hohin Daniel Jung des fischkäuffers Ehefrau den 8. martÿ jüngsthin cedirt – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn reducirter maßen zufolg erkanntnus von gnäd. H. Oberbauherren vom 13. Octobris 1777 1 pfund 18 schilling ane bodenzinß – um 10 000 gulden
Sébastien Antoine Klotz, alors aubergiste, expose la maison aux enchères. Le dernier enchérisseur est Jean Joseph Bronner
1797 (29. floreal 5), Strasbourg 2 (9), Me Knobloch
Hauß Versteigerung br Anton Sebastian Klotz bierbrauer
wie daß er Seine in dem Thomas Loch sub N° 24 gelegen ihme eigenthümlich zuständige behaußung in freiwillige offentliche Versteigerung auffzusetzten sich entschlossen
eine behaußung bestehend in Verschiedenen gebäuen hoff garten gelegen in den thomäloch 24, ansatz ad 30 000 livres, niemand erschienen der Ein gebiot thun wollen
den 13 prairial, 37 000 david dürbach schlosser, 39 000 Jacob Martz zimmermann
den 19 prairial – den 1 messidor, 40 500 Joh: Joseph Bronner
Sébastien Antoine Klotz et Catherine Wentz vendent la maison à Jean Joseph Bronner
1797 (29 vendémiaire 6), Strasbourg 2 (10), Me Knobloch n° 12 – Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 24 du 2 brum. 6
Cit. Sebastien Antoine Klotz brasseur et Catherine Klotz née Wentz assistée du Cit. Caspar Wentz son pere
Cit. Jean Joseph Bronnner
une Maison scituée en cette ville Rue Cul Sac Thomas N° 24 Consistante en différents Bâtiments dont un le long de la cour est neuf et non achevé une Cour et un jardin, un puit a pompe et autres aisances et avec toutes ses dépendances, d’une part la Cour de la maison appartenante aux héritiers Theuerkauff, d’autre en partie la Maison du Cit. Nagel Voiturier et en partie la Rue de l’Ours par devant sur la Rue dit Cul Sac de Thomas et derrière sur le fossé jnterieur de cette ville, y compris les doubles fenêtres, jalousies, le chantier, un bois de lit avec son lit pour les soldats a loger, le chaudron a lessive – acquis à la Chambre des Contrats le 5 avril 1784, chargée d’une rente foncière envers la ville de 7 livres 12 sols mais led. Vendeur declare de ne pas plus payer a la commune qu’une rente annuele de 12 sols suivant sa derniere quittance, à commencer la jouissance du 1. Messidor dernier jour de la derniere enchere par le susdit Notaire – moyennant 40 500 livres
Organiste originaire de Barr, Jean Joseph Bronner épouse en 1777 Elisabeth Ringerspurger, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1767 (15.3.), Me Griesbach (6 E 41, 1321) n° 303
(Eheberedung) erschienen seÿnd der Ehrengeachte H. Johann Joseph Bronner der leedige Organist Von Barr, Weÿl. Johann Joseph Bronner geweßenen Ambtsbotten und burgers Zu gedachtem Barr mit frauen Maria Francisca Spehtin seiner gewesenen ehelichen haußfrau ehel. erziehlter Sohn, als Hochzeiter ane Einem
Sodann die tugendsame Jungfrau Elisabetha Ringerspurgerin Weÿl. Hn Antoni Ringerspurger geweßenen Schneiders und burgers allhier Zu bes. Straßburg mit frauen Anna Maria Schusterin seiner geweßenen frau Ehegattin ehelich erzeugte Tochter als Hochzeiterin andern theils – den 15. Martÿ Anno 1777. [unterzeichnet] JJ Bronner alß hochzeiter, eliesabetha rinergspurgerin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 220)
Hodie 3 Novembris anni 1767 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Joannes Josephus Bronner ex Barr hujus diœcesis oriundus defuncti Joannis Josephi Bronner civis et tabellarÿ olim in dicto loco et Franciscæ Speth vidua ejus Superstitis filius legitimus, oratorÿ od omnes Sanctos intra argentinam Siti ædituus, actu ad St Stephanum huius Urbis parochianus, et Maria Elisabetha Ringersburger argent. defuncti Antonÿ Ringersburger civis et Sartoris hujatis dum viveret et Viduæ ejus Superstitus Annæ Mariæ Schuster filia legitima parochiana nostra – (signé) JJ Bronner, Elisabeth rinnerspurerin (i 113)
Joseph Bronner, sacristain de l’oratoire de la Toussaint, devient bourgeois quelques semaines plus tard
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 129-v
Joseph Bronner, Sigrist des Stiffts allerheilig. allhier von Barr gebürtig verheurathet ane Elisabetha weÿl. Antoni Ringersburger gew. schneiders u. b. alhier ehel. tochter erhalt das burgerrecht auß hoher recommandation gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. thucher. Jur. den 23. 9.bris 1767.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1768 (10.10.), Me Griesbach (6 E 41, 1318) n° 220
Inventarium über des Ehrengeachte Herrn Johann Joseph Bronner, des Siegristen zu Allerheiligen und der tugendsamen frauen Elisabetha Ringerspurgerin beeder Eheleuth und burger allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1768. – der Ursachen Wegen alldieweilen in derer Vor mir Notario den 15. Martii 1767. auffgerichteten Eheberedung §. 3. ausdrückentlichen Versehen, daß einem Jeedem Theil und seinen Erben das in den Ehestand bringende Vermögen ein freÿ eigen ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle ordnungs mäßig inventirt und ersucht (…) – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in beÿseÿn H Johannes Schuster des Schneiders und burgers Allhier der Ehefrauen Geehrten Groß Vaters Auf Montag den 10. Octobris Anno 1768.
In einer alhier Zu Straßburg gelegenen ane der Allerheiligen gaß gelegenen löbl. Stifft Allerheiligen Zuständigen behausung folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns ind ie Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. haußraths 7, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 18, Sa. baarschafft 100, Sa. 126. lb – und wann hierzu gerechnet wird die helffte ahne denen haussteuren 37. lb, So wird des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachtes Vermögen 163 lb
Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 98, Sa. Silbers und dergelichen Geschmeids 9, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 3, Sa. Schulden 150, Summa summarum 271 lb – Und dann hierzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren 37 lb, So Wird der Ehefrauen gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung ausmachen 309. lb
Joseph Bronner promet de loger pendant deux années sa fille Catherine Elisabeth Bronner lors de son contrat de mariage avec François Xavier Hürstel
1797 (4 brumaire 6), Strasbourg 2 (10), Me Knobloch n° 16 – Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 45 du 6 bru 6 brum. 6
(Eheberedung) br. Frantz Xavery Hürstel, der leedige Mehrjährige brs Frantz Xavery Hürstel Weinhändlers mit Francisca Rohmer beede zu Ebersheim münster wohnhaft, erzeugter Sohn
so dann Jungfrau Catharina Elisabetha Bronner die leedige Großjährige, br Johann Joseph Bronner mit Elisabetha Ringelspurgerin erzeugte tochter
7. versprechen der hochzeiterin Vater obgemeldt denen Jungen hochzeitsleuthe eine Wohnung in seiner in dem thomä loch N° 24 gelegenen Eigenthümlichen behaußung auf dem Ersten stock, bestehend in einer Wohnstub und vier Kammeren einer Kuchen Keller und holtzhauß so wie sie ihnen schon angwießen und bekandt zweÿ Jahr lang von letzterm Michaelis ziel angerechnet
Joseph Bronner loue une partie de la maison à Abraham Boch
1802 (9 thermidor 10), Enregistrement de Strasbourg, ssp 11 F° 28-v du 17 ther. 10
Bail de 6 ans – Joseph Bronner
à Abraham Boch
un logement dans la maison Rue Thomas N° 24 – pour 120 francs
L’inventaire après décès non conservé d’Elisabeth Ringersburger est dressé en 1804
1804 (13 thermidor 12), Strasbourg 1 (27), Me Lacombe – Enregistrement de Strasbourg, acp 93 f° 50-v du 23 ther. 12
vide Boîte N° 18, Inventaire de la succession d’Elisabeth Ringersburger femme Bronner
Joseph Bronner meurt en 1806 en délaissant sept enfants ou leurs représentants.
1806 (16.4.), Strasbourg 15 (6), Me Lacombe – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 126 du 26.4.
Inventaire de la succession de Jean Joseph Bronner propriétaire décédé le 19 mars dernier – à la requête de Jean Louis Bronner fabricant de tabac, Antoine Auguste Bronner majeur, Dlle Françoise Bronner majeure, Me Jean Louis Knobloch notaire impérial a Strasbourg nommé par le Tribunal civil pour représenter Aloyse Léonard Bronner, Canonier de la Marine présentement a l’isle de la martinique absent, M Frédéric Charles Flaxland homme de loix tuteur nommé par justice a François Alexandre Toussaint Bronner et Marie Caroline Bronner mineurs et Georges Ritling fils subrogé tuteur, (tous) héritiers avec Joseph Hirstel fils de Xavier Hirstel de cette ville et de Catherine Elisabeth Bronner sœur des susnommés du défunt
Immeuble, une maison cour jardin magasin et dépendances située dans cette ville cul de sac St Thomas N° 24, estimée par Jacques Stotz et Jean Daniel Vogt fils charpentier assermentés devant le juge de paix du premier arrondissement de cette ville ainsy qu’il est dit en l’inventaire de feu la femme du défunt Me Lacombe 13 thermidor 12, 70 000 fr
mobilier 5273 fr, dettes actives 6842 fr, douteuses 8451 fr, passif 64 450 fr, Reprises des héritiers 1436 fr, total de l’actif 82 116 fr, passif, dettes et reprises 65 886 fr, reste 16 229 fr
Fantôme n° 248 du 4 Xbre 1806, Enchère de la maison de la succession de Jean Joseph Bronner, vide boëte N° 1
La maison des héritiers Bronner est vendue à la barre du tribunal civil au fabricant de tabac Thiébaut Frédéric Pfister. La description des lieux signale que le bâtiment à gauche de la cour a été récemment construit
1809 (10.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 41, n° 144
Ce jour 27 mai 1808 est comparu Me Momy avoué pour & au nom des héritiers de Jean Joseph Bronner propriétaire lequel a déposé le Cahier des charges (suivant) – Cahier des charges de la vente par enchère à laquelle il sera procédé par devant M Samuel Silberrad, juge au Tribunal de Première Instance, commissaire nommé en cette partie par Jugement du 8 mars 1808 (…) le tout faisant partie de la succession bénéficiaire de Jean Joseph Bronner, propriétaire, dont les héritiers sous bénéfice d’inventaire sont Jean Louis Bronner fabricant de tabac, Antoine Auguste Bronner employé dans les bx. du payeur de la guere en cette ville, Françoise Bronner fille majeure d’ans, sans profession, Aloyse Léonard Bronner, canonier de la marine présentement a l’Isle de la Martinique, représenté par Me Knobloch notaire, François Alexandre Toussaint Bronner et Marie Caroline Bronner les deux mineurs dont Frédéric Charles Flaxland est tuteur et Georges Riedling rentier subrogé tuteur
Me Treitt – déclaration de command du 22 août pour Thiébaut Frédéric Pfister fabricant de tabac
d’une maison située en cette ville impasse Thomas n° 24 et d’une autre maison contigue a la précédente et donnant dans la ruelle de l’ours n° 2, la première desdites maisons est composée d’une longue cour a droite de laquelle se trouve un grand jardin potager et une pompe, le long de la cour à gauche existe un bâtiment recemment construit en maçonnerie, à rez de chaussée, entresol et premier étage divisé en différents appartemens commodement distribuée, le rez de chaussée contient écurie et quelques magasins et sous la majeure partie de ce bâtiment se trouvent des caves voutées au fond de la cave existe le bâtiment principal à deux étages construit par derrière sur le fossé large en maçonnerie et par devant en galendure, le rez de chaussée est divisé en atteliers et magasins et contient écurie, buanderie et des buchers et au dessous quelques caves non voutées, les étages du premier sont divisés en plusieurs logemens assez spacieux chacun avec une cuisine, a droite de la grande entrée se trouve une petite maison en galendure a trois étages sur le devant et un par derrière contenant a chaque étage un petit logement et au dessous une petite cave non voutée, entre ce bâtiment et le jardin se trouve un hangard et une maionnette contenant les latrines, Plus à droite est la maison qui a son issue dans la ruelle de l’ours, elle est construite en galendure a deux étages et contient au rez de chaussée ainsi qu’aux étages supérieurs plusieurs petits logements, aisances, appartenances et dépendances, d’un côté les héritiers Theurkauff, d’autre en partie Nagel voiturier et en partie la rue de l’Ours, devant la rue, derrière le fossé intérieur de la ville – les droits de propriété sont établis par contrat de vente 29 vendemiaire 6 reçu Me Knobloch par Sébastien Antoine Klotz brasseur et Catherine Wintz – estimée suivant rapport d’experts du 23 9.bre dernier à 38 000 francs – fait le 27 mai 1808
Adjudication préparatoire du 18 juillet – le 4 août sans mise – Adjudication définitive du 20 août, pour 38 250 francs
Fils de fabricant de tabac, Thiébaud Frédéric Pfister épouse en 1800 Sophie Madeleine Schwing dont il divorce en 1802. Il se remarie la même année avec Marie Marguerite Pfister
Mariage, Strasbourg (n° 172)
Cejourd’hui 20 Ventose l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus au temple décadaire pour contracter mariage d’une part Thiebaud Frédéric Pfister, agé de 23 ans, fabricant de tabac, né et domicilié en cette commune, fils de feu Thiebaud Pfister, fabricant de tabac, & d’Eve Martzloff, D’autre part Sophie Madeleine Schwing, agée de 25 ans, née et domiciliée en commune fille d’Erard Schwing, blanchisseur, et de feuë Marie Madeleine Ferderreuther (…), acte de naissance du futur portant qu’il est né en cette Commune le 6 octobre 1776 ville, acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette Commune le le 14 novembre 1776 (signé) Thiebaut Frideric Pfister, Sophia Schwing (i 91)
Divorce, Strasbourg (n° 392)
Du premier jour du mois de Prairial l’an X de la République française, Acte de divorce de Thiébaut Fréderic Pfister agé de 25 ans, fabricant de tabac, né en cette ville le 6 octobre 1776, y domicilié rue Barbe N° 9, fils légitime de feu Thiebaut Pfister, fabricant de tabac, & d’Eve Martzloff, Et de Sophie Madeleine Schwing, agée de 25 ans, née en cette ville le 14 novembre 1776, y domiciliée rue du Tonnelet rouge N° 5, fille légitime d’Erard Schwing, blanchisseur, et de feüe Marie Madeleine Ferderreuther. Les actes préliminaires sont ceux de non conciliation des premier Messidor, premier Fructidor et premier frimaire dernier (…) Ledit Thiebaud Frédéric Pfister a demandé seul à haute voix la dissolution de son mariage contracté en cette ville le 20 ventose de l’an huit – [in margine :] pour) cause d’incompatibilité d’humeur et de caractère (i 204)
Mariage, Strasbourg (n° 35)
Douzième jour du mois de Brumaire l’an XII de la République française, Acte de Mariage de Thiébaut Fréderic Pfister agé de 27 ans, Commis-Négociant, né en cette ville le 6 octobre 1776, y domicilié, fils légitime de feu Thiébaut Pfister, fabricant de tabac, & d’Eve Martzloff, divorcé de Sophie Madeleine Schwing, Et de Marie Marguerite Pfister, agée de 24 ans, née en cette ville le 22 août 1779 y domiciliée, fille légitime de Jean Frédéric Pfister, fabricant de tabac & de Marie Marguerite Zaberer ses père et mère ci présents (signé) Thiebaut Frideric Pfister, Marie Marguerithe Pfister (i 20)
Thiébaut Frédéric Pfister et Marie Marguerite Pfister cédent par échange la maison à Marguerite Madeleine Jost veuve du marchand Jean Daniel Koch
1818 (15.10.), Strasbourg 12 (75), Me Wengler n° 11 075 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 137 du 22.10.
Echange – Thiébaut Frédéric Pfister ci devant fabriquant de tabacs et Marie Marguerite Pfister son épouse demeurant rue Thoman n° 24
Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch marchand demeurant rue des orfèvres n° 3
(les époux Pfister cèdent) une maison située à Strasbourg rue Thoman n° 24 consistant en différents corps de bâtiment, grande cour, pompe, jardin potager, appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Nagel charretier, Jacques sellier et veuve Daniel Judenfeind d’autre veuve du Sr Baumert sellier et une impasse, devant rue Thomann derrière fossé intérieur du Faux Rempart – acquis par adjudication au Sr Pfister sous le nom de Me Treitt son avoué lors de licitation entre les héritiers Jean Joseph Bronner par procès verbal dressé par M Silberrad juge au tribunal civil le 20 août 1808. Il est observé que dans cette acquisition était aussi comprise une maison contiguë située rue de l’Ours n° 2 qui depuis a été vendue à Jacques Seiller, boulanger, par acte reçu Me Wengler le 23 juillet 1813, valeur locative 2600 fr, en capital 52 000 francs
en contre échange (la veuve Koch cède) une maison sise à Strasbourg rue de l’Epine n° 9 consistant en un corps de logis sur le devant, corps de logis sur le derrière, bâtiment en aile, cour, pompe, écurie, remises et autres appartenances et dépendances le tout d’un côté l’auberge à la vieille poste, d’autre le Sr Reichert, par détect la rue, derrière M Schott – acquis de Thiébaut Bauer, propriétaire, par acte reçu Me Wengler le 5 octobre 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume 77 n° 51 – louée pour 15 ans à Joseph Julien Lajonquière et Marie Henriette Chappuy par bail reçu Me Wengler le 2 février 1815, estimée 30 000 francs
Jean Daniel Koch est mort en 1813 en délaissant six enfants
1813 (15.3.), Strasbourg 12 (49), Me Wengler n° 7400 – vacation du 31.3. (acp 122 F° 23-v du 2.4) – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 f° 4 du 23.3.
Inventaire de la succession de Jean Daniel Koch l’ainé, marchand graissier, décédé le 9 février 1813 – à la requête de Marguerite Madeleine Jost la veuve tutrice naturelle des quatre enfants, Jean Jacques 20 ans passementier de profession actuellement musicien au 30° régiment d’infanterie de ligne, Jean Geofroi 17 ans, Jean André 8 ans et Jean Guillaume 6 ans, Jean Daniel Koch marchand graissier, Marguerite Madeleine Koch épouse de Chrétien Dithmar pharmacien à Oberbronn, tous six héritiers de leur père – en présence de Jean Jacques Koch marchand graissier subrogé tuteur
Communauté. Meubles, dans une maison Marché Neuf n° 6, dans une maison Marché Neuf n° 8, dans une maison rue des Orfèvres n° 3, 24 144 francs
Immeubles à Strasbourg. Une petite maison composée de deux ci devant boutiques réunies sous le n° 1 et 2 avec pompe, toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg marché neuf, marquée actuellement du n° 6, formant d’un côté le coin de la ruelle Marguerite qui conduit sous les grandes arcades attenant d’autre côté au Sr Roos culottier devant audit marché derrière en partie le vieux mur en partie une Impasse communale. Occupée par la succession pour 250 fr de revenu, en capital 5000 francs – acquise d’Anne Marie Catherine Ganiat veuve de Jean Henri Huck, marchand de draps, par acte reçu Me Dinckel le 3 vendemiaire 9 transcrit au bureau des hypothèques le 16 brumaire, après que la veuve Huck en a recueilli une moitié dans la succession de sa mère, acquis l’autre moitié de son père par acte Me Dinckel le 15 frimaire 6 après que les conjoints Huck en ont fait acquisition de la ville de Strasbourg par acte passé à la Chambre des contrats le 9 juillet 1772
Plus une maison avec ses appartenances, droits et dépendances sise audit marché neuf n° 8, d’un côté le Sr Roos culottier d’autre le Sr Wachter droguiste devant au marché derrière un fossé communal en partie une impasse communale – acquis de Jean Frédéric Murr, boulanger, et d’Anne Marguerite Vix par acte reçu Me Knobloch le 30 messidor 11, évaluée à 350 francs de revenu en capital 7000 francs
Plus une petite mon avec ses appartenances, droits et dépendances au marché neuf n° 17, d’un côté le Sr Imlin orfèvre, d’autre le Sr Mangelschott propriétaire, devant audit marché, derrière la maison du Sr Wiedling – acquise de Catherine Guillaume veuve de Joseph Jungblut et Joseph Geny, frippier, par actr reçu par le notaire soussigné le 9 août 1810, estimée à 100 fr de revenu en capital 2000 francs
Plus une maison avec ses appartenances, droits et dépendances sise rue des Orfèvres n° 3, d’un côté le Sr Kirstein orfèvre d’autre le Sr Pramberger négociant devant la rue, derrière le Sr Rivage – acquise des héritiers Daniel Struvé, négociant, par licitation devant le juge du second arrondissement par procès verbal d’adjudication définitive du 3 pluviose 7 homologué au Tribunal civil le 19 dudit mois, estimée à 650 fr de revenu, en capital 13 000 francs
Plus une maison, petite cour, trefond avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise quartier Finckweiler n° 71, d’un côté un magasin appartenant à la ville, d’autre le communal, devant la rue, derrière (-), dont le puit est commun ou mitoyen et qui fut cédé en avancement d’hoirie, acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 20 septembre 1790 rapportant 85 fr de revenu en capital 1700 francs
Plus une maison et jardin avec ses appartenances, aisances, dépendances à Strasbourg rue des Jardins n° 5 et séparé l’un de l’autre par la rue qui les traverse, d’un côté le Sr Pfeffinger boucher d’autre en partie Ernest Louis Wagner négociant en partie le jardin ci dessous désigné, le jardin par derrière au fossé des Orphelins dont la maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière annuelle de 5 fr 80 ou 6 lit et le jardin de celle de 2,20 fr ou 2 lb 4 s. 8 d – acquis par licitation au Tribunal civil sur les veuve et héritiers d’André* Bartisch, musicien, le 18 septembre 1807 déclaration de command 19 estimée 150 fr de revenu en capital 3000 francs
Plus un petit jardin avec ses appartenances et dépendances rue des Jardins ayant l’entrée par cette rue, d’un côté le jardin susénoncé, d’autre Daniel Strohl boucher, derrière le fossé des Orphelins – acquis d’Ernest Louis Wagner, négociant, par acte dressé par le notaire soussigné le 6 avril 1811 estimé 30 fr de revenu en capital 600 francs
Plus une maison ayant pour enseigne le bœuf noir avec cour, écurie, petit jardin y attenant tres fons et autres appartenances, droits et dépendances sise à la Citadelle de cette ville près la porte du Rhin n° 13, d’un côté le Sr Kreisel maçon, d’autre les veuve et héritiers Parmentier, devant la rue, derrière le Sr Kreisel, estimée à 900 fr de revenu, en capital 18 000 francs, provenant de la succession de Joseph Heitz aubergiste à la Citadelle, acquise par acte reçu par le notaire soussigné le 27 avril 1809
meubles 24 144 fr, immeubles à Strasbourg 50 300, à Mundolsheim 600 fr, Hochatzenheim 16 035 fr, ensemble 91 097 fr, passif 13 236 fr, reste 77 843 fr
Contrat de mariage souss. le 27 avril 1786
Fils de revendeur, Jean Daniel Koch épouse en 1786 Marguerite Madeleine Jost, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 314 f° 157-v)
Im Jahr 1786 Mittwoch den 18. Junii sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Daniel Koch der Ledige Fastenspeishändler und burger allhier Johannes Koch des Fastenspeishändlers und burgers allhier mit Frau Catharina Barbara gebohrner Bünderin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Magdalena Jostin, Johann Andreas Jost des Schuemachermeisters und burgers allhier mit Frau Susanna Magdalena gebohrner Birckelin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Koch als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Jost als hochzeiterin (i 162) – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 15) 1786 (i 131)
Marguerite Madeleine Jost se remarie avec Charles Pecoult. L’épouse apporte en mariage plusieurs immeubles dont la maison rue Thomann
1820 (17.3.), Strasbourg 1 (35), Me Rencker n° 933 – Enregistrement de Strasbourg, acp 146 f° 146 du 20.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Pecoult, chef de bataillon en retraite natif de Bellay (Ain) veuf de Claudine Minangoy avec laquelle il a procréé un enfant nommé Françoise
Marguerite Madeleine Jost veuve de Jean Daniel Koch l’aîné, marchand graissier avec lequel elle a procréé six enfants
apports de la future épouse b) les immeubles ci après désignés acquis pendant son veuvage savoir, une maison, cour, jardin, magasin et dépendances située à Strasbourg impasse dite de St Thomas n° 24 entre le Sr Nager et le Sr Baumert
une maison, cour et dépendances Vieux Marché aux Vins n° 81 entre M. Guntz et le faux Rempart
une maison et dépendances au Marché Neuf n° 18 entre les héritiers Koch et M. Hoff
une maison et dépendances au Marché Neuf n° 7 des deux côtés héritiers Koch
maison, cour et dépendances sous les Grandes arcades n° 31 entre la veuve Leclerc et le Sr Knoerr
maison sous les Grandes arcades n° 43 entre M. Lieby et M. Kolb
une maison et dépendances rue des Aveugles n° 14 entre Sr Cormier et un farinier
Madeleine Jost expose la maison aux enchères sans qu’aucun acheteur ne se présente
1821 (12.3.), Strasbourg 13 (36), Me Bremsinger n° 1952 – Enregistrement de Strasbourg, acp 151 F° 112 du 1.3.
Me Valentin Schneegans avocat avoué près les tribunaux séant à Strasbourg y demeurant rue Marché aux Vins n° 86 agissant au nom comme fondé de pouvoir de De Madeleine Jost veuve de Daniel Koch actuellement épouse de Charles Pécout officier en retraite
Désignation de l’immeuble et Etablissement de la propriété. L’immeuble dont s’agit est situé à Strasbourg rue Thoman n° 24 et consiste en divers corps de bâtiment avec belle cour, et un jardin avec pompe le tout d’un côté le Sr Nagel charpentier, Jacques Sellier et veuve Daniel Judenfeind, d’autre Sr Baumert sellier et (-), devant la rue Thomas, derrière le fossé intérieur du Faux Rempart – à veuve à laquelle l’immeuble a été abandonné échange avec une maison rue de l’Epine n° 9 par Thiébaut Frédéric Pfister, fabricant de tabac, et Marie Marguerite née Pfister par acte reçu Me Wengler le 15 octobre 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 110 n° 78, les époux Pfilster l’ont acquis par adjudication sous le nom de M Teit à la barre du Tribunal civil de première instance par licitation de Jean Joseph Bronner propriétaire, adjudication et déclaration de command des 27 mai, 1 juin et 22 août 1808 transcrit au bureau des hypothèques volume 41 n° 144, ledit Bronner l’a acquis de Sébastien Antoine Klotz, brasseur, et de Catherine Wentz par acte reçu Me Knobloch le 9 vendémiaire 6. Dans cette adjudication était comprise une maison contiguë située rue de l’Ours n° 2 qui a été vendue par les conjoints Pfister à Jacques Seiller boulanger par acte reçu ledit notaire le 23 juillet 1813 – mise à prix 50 000 fr, aucune enchère
Charles Pécout et Madeleine Jost louent la maison au marchand de vins Pierre Cros dit Cros-Roux
1821 (27.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 46 – Acte sous seing privé du 1 février dernier
(Baux n° 11) Entre le Sr Charles Pécout, Chef de bataillon en retraite, domicilié à Strasbourg agissant tant en son nom propre qu’en celui de Madeleine Jost son épouse d’une part
Et le Sieur Pierre Gros dit Grosroux, marchand de vin à Strasbourg d’autre part, a été convenu ce qui suit
Les conjoints Pécout donnent audit Gros à bail pour neuf années à compter du 25 mars prochain la maison Située en la dite ville rue Thomann N° 24 moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Suite à une obligation contractée par les conjoints Pfister, la maison est vendue par adjudication judiciaire au profit du locataire, le marchand de vins Pierre Cros dit Cros-Roux
1822 (5.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 154, n° 37
par devant Tribunal Civil de Première Instance, vente et adjudication par vente et expropriation forcée d’une maison sise à Strasbourg au quartier Thomas n° 24 – Cahier des charges. Me Gebhard avocat près le Tribunal Civil déclare que De Madeleine Catherine née Tauffenberger épouse séparée quant aux biens de Nicolas René Gillier, ancien directeur des hôpitaux militaires, est créancier du Sr Thiébaut Frédéric Pfister, fabricant de tabac, Marie Marguerite née Pfister demeurant autrefois à Strasbourg, présentement au Port Revers en Amérique, d’une somme principale de 10 000 francs, par obligation passée devant Me Wengler le 12 juillet 1812
à Me Laemmermann – Déclaration de command du 12 octobre pour Sr Pierre Gros dit Gros roux marchand de vin, pour 26 300 francs
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg occupée par le Sr Grosroux, marchand de vins, à titre locataire principal de la maison et tous ses autres bâtiments, cour, appartenances et dépendances sise au quartier Thomas n° 24 attenant d’un côté à la ruelle de l’Ours, d’autre en partie au Sr Faudel marchand de fer en partie au Sr Baumert voiturier, derrière le fossé intérieur de la ville, devant ma rue Thomas. Elle consiste du côté de la rue Thomas un rez de chaussée et deux étages construits en pierres et couvert en tuiles, elle a son entrée par une grande porte cochère de chaque côté de laquelle il y a un logement ayant chacun une porte d’entrée dans ladite rue dans laquelle elle a vue savoir au rez de chaussée par quatre croisées, au premier par cinq et au second par huit croisées, au dessus desquelles à droite il y a deux autres croisées des mansardes au dessus desdits étages dont des greniers, en entrant dans la cour qui est de la grandeur d’environ 10 ares, il y a à gauche un bâtiment tout le long de la cour composant différents logement avec leurs aisances ayant tous vue dans ladite cour. Ce bâtiment consiste un rez de chaussée, entresole, un étage et remises au dessus construit en pierres et couvert en tuiles au dessus duquel il y a des caves voutées et différents logements ont leur entrée dans ladite cour, le long du bâtiment au rez de chaussée il y a 14 croisées et dix différentes portes dont les unes donnent l’entrée dans la cave et dans les cuisines et les autres conduisent dans les logements et dans un magasin à l’entresole il y a dix-neuf croisées dans la cour et a l’étage à l’entour il y a 28 aussi dans la cour. Au bout du bâtiment se trouve la buanderie à droite en entrant dans cette cave il y a le bâtiment mentionné plus haut et qui a une entrée dans la rue St Thomas et une seconde dans la cour dans lequel bâtiment il y a différentes chambres les unes ayant vue dans la rue St Thomas que le nombre de croisées déjà désignées et les autres dans la cour, il est construit en pierres et en bois de charpente couvert en tuiles et consiste un rez de chaussée, un étage, mansardes, combles, grenier, il est éclairé dans ladite cour par sept croisées dont trois sans fenetres mais avec grillages en bois, cinq portes dont trois donnant dans les deux magasins qui se trouvent audit rez de chaussée, l’étage a vue par quinze croisées dans la cour et par quinze aux mansardes, plus loin dans la cour à droite est le jardin potager de la contenance d’environ cinq ares dans lequel il y a quelques arbres fruitiers, ce jardin est fermé d’un mur surmonté avec des lattes du côté droit et dans la cour il est fermé avec des planches et des lattes, ce jardin a deux portes d’entrée dans la cour située au milieu dans la cour et l’autre au fond. Dans le jardin se trouve un pompe avec une auge en pierres, cette dernière se trouve dans la cour le long du jardin dans la cour il y a onze arbres fruitiers au fond de la cour se trouve le bâtiment qui est en face en entrant dans la cour et donnant sur le Faux Rempart où il est construit en tuiles. Il consiste un rez de chaussée et deux étages le tout ayant vue sur le Faux Rempart et dans la cour et jardin savoir par cinq croisées sur le Faux Rempart au rez de chaussée par huit au premier et par huit au second étage dans la cour il y a au rez de chaussée une double porte conduisant dans un magasin ayant quatre croisées donnant dans le jardin une troisième porte donnant dans une pièce occupée part M. Grosroux locataire principal, à côté à gauche se trouve l’escalier en bois conduisant aux deux étages du bâtiment, le premier étage a vue dans la cour et jardin par sept croisées et le second étage par quatre croisées aussi dans la cour et jardin dans les lignes des croisées des premier et second étage il a six croisées peintes dont quatre en forme de volets de jalousie formés. L’intérieur consiste en deux logements avec leurs aisances nécessaires, plusieurs chambres et sallons plus une moins grande cuisine. Le tout d’une étendue superficielle d’environ 35 à 40 ares. Toute la maison et ses dépendances est occupée par M. Grosroux marchand de vin à titre de locataire principal par bail notarié de 9 ans. Mise à prix 3000 francs, Me Gebhard grand rue n° 146, le 22 mai 1822
Adjudication préparatoire du 8 août – Adjudication définitive le 10 octobre
La maison figure à l’inventaire dressé après la mort de Marie Jeanne Marguerite Roux, femme du marchand de vins Pierre Cros dit Cros Roux
1825 (19.11.), Strasbourg 14 (84), Me Lex n° 4149 – Enregistrement de Strasbourg, acp 175 F° 169-v du 29.11.
Inventaire de la succession de Marie Jeanne Marguerite Roux femme de Pierre Cros dit Cros Roux, marchand de vins – à la requête du veuf
Dénomination des héritiers, 1. Jean Baptiste, 2. Hyppolite Claude – en présence de Jean Baptiste Martin Dechan, chef de comptabilité de MM Coulau subrogé tuteur
en la maison quartier Thomas n° 24
Fortune du veuf. Une maison d’habitation, bâtiment, cour, jardin, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier Thomas n° 24, d’un côté la ruelle de l’Ours, d’autre en partie la propriété Faudel marchand de fer en partie le Sr Baumert voiturier, par devant la rue Thomas, par derrière le fossé intérieur de la ville – acquis par adjudication le 10 octobre 1822 à la barre du Tribunal civil à M Laemmermann son avoué et déclaration de command le 12 du même pour 26 300 francs, transcrit au bureau des hypothèques volume 154 n° 31
propre garde robe 1370 fr, remploi 500 fr, autres remplois 7600 fr, total 9470 fr
au veuf, meubles 3013 fr, avec marchandises 33 398 fr, numéraire 327 fr, créances bonnes 3601 fr, douteuses 339 fr, total 37 665 fr ; passif 30 100 fr (continuation) total des créances 25 308 francs – passif 70 196 francs
Contrat de mariage, Me Templier à Marseille le 28 germinal 10 – entre le Cit. Pierre Cros, natif du lieu de Caloisson département du Gard, fils de Jean Baptiste Cros, propriétaire, et Marie Jeanne Roux majeure de Guillaume Roux, liquoriste à Marseille, et de Marie Anne Bouchaud-Lamothe
Pierre Cros dit Cros Roux loue une salle à la société de l’école gratuite d’Enseignement mutuel
1828, Enregistrement de Strasbourg, ssp 56
acte s.s.p. du 5 courant – Bail de trois ou six années Commençant le premier du Courant par Pierre Cros dit Crosroux négociant en vins demeurant à Strasbourg
au profit de l’administration de la société de l’école gratuite d’Enseignement mutuelle
de la grande salle servant présentement de magasin située premier étage de sa maison de devant rue St Thomas N° 24 en cette ville avec une place pour le bois aisances et dépendances pour un loyer annuel de 100 francs
Pierre Cros dit Cros Roux loue une partie de la maison aux négociants Simon Schuster l’ainé et fils
1829 (13.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 65, Acte sous seing privé du 7 courant
Bail de 9 années qui commencent à la St Jean – S Crosroux propriétaire
à Simon Schuster l’ainé et fils, négociants associés
les localités ci après dans la maison appartenant au bailleur en cette ville rue Thomas n° 24, ces localités consistent A. dans tout le bâtiment situé à droite en entrant dans la cour à l’exception cependant du rez de chaussée,
B. dans tout le bâtiment au fond de la cour en face de la porte cochère depuis le rez de chaussée jusque et y compris les greniers ainsi que les petits logements à gauche dudit corps de bâtiment,
C. en un emplacement servant de bucher pour aller à la rivière
(2) le bailleur s’engage à assigner aux preneurs dans l’intérieur de sa cour un emplacement assez vaste à pouvoir y placer à couvert au moins 15 cordes de bois pour l’approvisionnement de leur manufacture, 3) il promet d’assigner aux preneurs deux petites caves de ménage dans la maison à gauche en entrant (…) Il s’oblige à (retirer) l’escalier actuellement existant dans ce bâtiment [le corps de bâtiment en entrant à droite] ainsi que différentes réparations en clair voie et autres qui s’y trouvent de manière qu’il ne devra exister qu’une seule pièce tant au premier qu’au deuxième étage, il fera aussi démolir la cheminée qui se trouve au premier étage de sorte qu’elle devra commencer seulement au deuxième étage
5. les preneurs feront établir un autre escalier à leurs frais (…),
9. au rez de chaussée du bâtiment au fond de la cour le bailleur fera mettre à ses frais d’un côté un plancher et de l’autre ou sera placé la teinture des preneurs il fera mettre un pavé en dalles ou en briques à ce même rez de chaussée il fera placer une porte d’entrée bien solide et garantie au bas de l’escalier – moyennant un loyer annuel de 1800 francs
Pierre Cros dit Cros Roux loue une partie de la maison au débitant de vin Michel* Ersch
1832 (20.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 30-v – Acte sous seing privé du 1 octobre
Bail pour 6 années – Sr Pierre Cros-Roux, propriétaire
à Michel* Ersch débitant de vin pour 6 années à compter du 1 octobre
dans la maison qu’il possède rue St Thomas n° 24 les appartements dont la désignation suit, au rez de chaussée une chambre donnant sur la rue et servant de cabaret et une petite chambre y attenant au premier étage au dessus du cabaret deux petites chambres et au second étage une chambre dont deux fenêtres donnent sur la grande cour et sur la petite, plus un petit grenier – moyennant un loyer annuel de 150 francs
Pierre Cros dit Cros Roux loue le même jour une autre partie de la maison au marchand de vin Daniel Heim
1832 (20.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 31 – Acte sous seing privé du 1 décembre
Bail pour 6 années – Pierre Gros père dit Cros-Roux, ancien marchand de vins
à Daniel Heim fils, marchand de vins et fabricant de vinaigre distillateur
les localités, appartements et lieux ci après désignés dans sa maison sise à Strasbourg rue Thomann n° 24 savoir
1. tous les magasins, appartenances et lieux composant le rez de chaussée du bâtiment à droite en entrant à la cave au dessous,
2. le premier compartiment formant environ les deux tiers du hangard dans la cour adossé contre le mur,
3. le jardin,
4. le comptoir, la salle à manger, la cuisine et le magasin ensuite l’un de l’autre dans le rez de chaussée du bâtiment latéral de gauche, plus une seconde cuisine au fond séparée du magasin ci dessus par un appartement réservé par le bailleur,
5. les caves dessous ce même bâtiment latéral de gauche à l’exception des différentes parties occupées par le propriétaire et les autres locataires qui déjà se trouvent distribuées et séparées par des lattes,
6. les deux petites chambres de domestique à l’entresol,
7. le logement complet qu’avait occupé le fils du bailleur au premier étage de ce même bâtiment,
8. et les greniers au dessus de ce logement,
9. enfin la jouissance commune avec le propriétaire et les autres locataires de la cour, de la pompe et des autres droits et aisances locatifs pour par M. Heim en faire disposer, user et jouir comme bon lui semblera et selon que son commerce et son industrie exigeront, pour 6 années à commencer à Noël, moyennant un loyer annuel de 1100 francs
Pierre Cros dit Cros Roux expose la maison aux enchères en cinq lots. Un plan est joint au cahier des charges. Comme un acheteur souhaite acquérir tous les lots, l’adjudication est renvoyée à une date ultérieure mais elle ne sera pas ratifiée
1834 (4.10.), Strasbourg 15 (56), Me Lacombe n° 10 550, adjudication et non ratification – Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 192 du 21.10.
Enchère – M. Pierre Cros dit Cros Roux, ancien marchand de vins demeurant à Strasbourg
Le quel a dit qu’ayant l’intention de vendre une Maison avec cour, jardin, appartenances et dépendances lui appartenant et sise en la ville de Strasbourg rue Thomann n° 24 et 25, il a fait publier par divers avis insérés aux feuilles hebdomadaires de Strasbourg
Désignation de la maison à vendre. Cette maison est sise à Strasbourg rue et quartier Thomann, elle donne par un bout sur la rue Thomann où elle est marquée des n° 24 et 25, de l’autre bout sur le nouveau quai Laizai Marnésia, d’un côté elle tient au Sieur Conain et autres particuliers, de l’autre elle forme partie d’un des côtés de la rue de l’Ours nouvellement percée. Cet immeuble consiste
1° En un bâtiment à rez de chaussée, entre sol, un étage et grenier qui s’étend de la rue Thomann jusqu’au petit bâtiment et la petite cour qui le sépare du corps de logis donnant sur le quai,
2° Une grande porte Cochère sur la rue Thomann surmonté d’un bâtiment servant d’habitation.
3° Une petite maison à rez de chaussée et deux Etages donnant sur la rue Thomann, tenant à la porte Cochère sus décriten d’un côté et de l’autre à la propriété de Louise Weyrer, par derrière attenant au bâtiment dont il va être question.
4° Un bâtiment à rez de chaussée, un étage, mansarde et grenier, à droite en entrant par la rue Thomann ,dans lequel se trouve une écurie et des magasins.
5° Un jardin et une Cour avec pompe, entre les dits bâtimens entre le mur de Clôture de la rue de l’ours et le Corps de logis ci après.
6° Un Corps de logis à rez de chaussée, deux étages et un grenier ayant façade sur le quai Laizai Marnésia avec un petit bâtiment latéral y attenant. avec petite cour.
Cet immeuble est divisé en cinq lots, M Cross a fait dresser le plan des divisions de ces lots, lequel restera joint et annexé aux présents pour y avoir recours et servir de base aus delimitations
Désignation spéciale des lots
Le premier lot, marqué au plan par la lettre E, consiste en un Corps de logis à rez de chaussée, deux étages et grenier, ayant sa façade sur le quai Laizai Marnésia et faisant le coin de la rue de l’Ours, 2° un petit bâtiment y attenant servant de buanderie, avec petite cave au dessous, une petite basse cour, avec autre Corps de bâtiment donnant sur la propriété de M. Conain. La surface des bâtimens de ce lot est de 365,68 mètres carrés. 3° Une portion de cour et de jardin ayant une surface de 247,47 mètres carrés. Enfin la surface de la petite basse cour étant de 10 mètres 78 centimètres carrés. La surface totale du lot E en bâtimens, Cour et jardin est de 623,83 mètres carrés
Obervation. Par l’alignement tracé par les architectes de la ville et figuré sur le plan par les lettres F.G.H.I., Ce lot gagnera du terrain qui cependant est acquérir [sic] de la ville, mais il en perdra aussi une très légère partie, l’acquéreur de ce lot sera soumis à respecter cet alignement. Le lot E est chargé de recevoir les eaux qui s’écoulent par pente naturelle des parties supérieures de la Cour et qui en traversant son terrain se déversent par un égout souterrain dans le Canal [en marge :] 47 mètres 47 cm
Lot D, Le second lot marqué au plan par la lettre D consiste en une partie du bâtiment latéral à rez de chaussée, deux étages et grenier, ayant vue sur la Cour et donnant par derrière sur la propriété du S. Conain, il tient d’un côté au lot E et d’autre en partie au lot A et en parte au lot C. 2° une partie du hallier. La surface du bâtiment et du hallier est de 252,30 mètres carrés. 3° Une portion de cour et de jardin avec pompe d’une surface de 401,15 mètres carrés. La surface totale du lot D en bâtiment, hallier, Cour et jardin est donc de 653,45 mètres carrés. Sous le corps de bâtiment de ce lot se trouve une cave voutée.
Lot C. Le troisième lot marqué au plan de la lettre lette C consiste en un Corps de bâtiment à rez de chaussée, un étage, mansardes et grenier, tenant d’un côté au lot B ci après décrit et à la propriété de Dme Weyrer, de l’autre ayant vue sur la portion de Cour qui lui est attribuée, d’une part il tient au lot A, de l’autre part il donne sur la rue de l’Ours. Sous ce bâtiment qui renferme au rez de chaussée une écurie et des magasins se trouve une Cave sous Solives. La surface de ce Corps de bâtiment est de 191,28 mètres carrés. 2° une partie du hallier ayant de surface 18,40 mètres carrés. 3° Une partie de Cour avec fosse d’aisances ayant une surface de 106,16 mètres carrés. La surface totale du lot C en bâtiment, hallier, Cour et fosse est de 315,84 mètres carrés.
L’acquéreur du lot C sera tenu de fermer à mur les portes qui donnent issue sur le lot A. Les fenêtres du rez de chaussée donnant sur le dit lot A seront fermées à mur de deux tiers de leur hauteur, le dernier n’aura de jour que par un verre dormant et sera de plus barré par six barres en fer perpendiculaires. Les deux premières fenêtres du premier étage et des mansardes, en partant de l’angle saillant, seront murées par l’acquéreur, les autres fenêtres auront le droit de jour sur le lot A, ainsi que le droit de vue, mais elles devront toutes être barrées par Cinq barres perpendiculaires en fer. Ce lot ainsi que les deux précédents se soumettra à l’alignement figuré au plan par les lettres F.G.
Lot B. Le quatrième lot marqué au plan par la lette B consiste en une petite maison à rez de chaussée et deux étages dans la rue Thomann, par devant ladite rue derrière le lot C, d’un côté le lot A, d’autre la propriété de Louise Weyrer. La surface est de 70,08 . carrés.
Lot A. Le cinquième lot marqué au plan par la lettre A consiste en une grande porte cochère avec logement au dessus donnant dans la rue Thomann, un bâtiment latéral servant aujourd’hui de buvette avec une petite Cour, un bâtiment à rez de chaussée, entresol, premier étage et grenier, faisant le prolongement du premier, au dessous se trouvent deux caves et une sous la porte. Ces bâtiments ont une surface de 251,40 mètres carrés. 2° une portion de cour ayant en surface 106 mètres. La petite cour de la buvette a de surface 6,80 mètres carrés. La surface totale du lot A est de 364,20 mètres carrés. Ce lot donnant d’un bout sur la rue Thomann, de l’autre il tient au lot D, d’un côté les lots B et C de l’autre M. Schneider maçon.
Origine de la propriété. M. Cros est propriétaire de cet immeuble pour s’en être rendu adjudicataire suivant jugement d’adjudication définitive rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 10 octobre 1822 et déclaration de command du 12 même mois, le tout dûment enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 5 novembre 1822 volume 154 n° 37 (…). La vente de cette Maison a eu lieu sur expropriation forcée poursuivie contre Marguerite Madeleine Jost veuve de feu Jean Daniel Koch, vivant marchand graissier, épouse en secondes noces de M. Charles Pecoult, officier retraité. Cette maison appartenait antérieurement à Thiébaut Frédéric Pfister et Marie Marguerite née Pfister sa femme.
Charges, clauses et conditions. (…) Il est annoncé que la location du Sr Faes concernant principalement le corps de bâtiment du lot E, ayant façade sur le quai Laizai Marnésia et le bâtiment du lot C dans lequel ledit Sr Faes a établi ses atteliers et manufacture expirera le 24 juin prochain. Suivant acte sous seing privé passé en date à Strasbourg du 1 décembre 1832 enreg. le 20 du même mois folio 31 (…) M. Daniel Heim fils marchand de vins demeurant à Strasbourg tient à bail pour six années à partir de Noël 1832 différentes localités de ladite maison comprises dans Chacun des lotsn chaque acquéreur sera tenu de respecter ce bail en ce qui concerne les localités comproses dans son lot
(…) mise à prix. Le lot E à 25 000 francs, Le lot D à 20 000 francs. Le lot C à 10 000 francs, Le lot B à 2500 francs. Le lot A à 14 000 francs
Aucune mise n’ayant été faite sur les lots mais le Sr Frédéric Jacques Schlagdenhauffen ayant offert pour la totalité de l’immeuble 60 000 francs et se réservant le droit de déclarer son Command, M Cross a déclaré qu’il serait procédé à une nouvelle enchère sur la totalité de l’immeuble le 16 octobre
N° 10 547. Enchère du 16 octobre 1854, M Louis Frédéric Ehrmann, Négociant demeurant à Strasbourg pour 60 250 francs
N° 10 658. Non ratification du 16 8.bre 1834
Pierre Cros dit Cros Roux vend la maison à l’entrepreneur Jean Jacques Stotz
1835 (22.5.), Strasbourg 15 (57), Me Lacombe n° 166 – Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 162 du 26.5.
Pierre Cros dit Cros Roux, ancien marchand de vins
à Jean Jacques Stotz fils, architecte entrepreneur
Description de l’immeuble, une maison sise en la ville de Strasbourg rue et quartier Thomann n° 24 & 25, devant la rue Thomann où elle est marquée des n° 24 et 25, derrière le nouveau quai Laizai Marnisia, d’un côté la propriété du Sr Conain et autres particuliers, d’autre un des côtés de la rue de l’Ours percée nouvellement
Cet immeuble consiste 1. en une grande porte cochère sur la rue Thomann surmonté d’un bâtiment servant d’habitation,
2. une petite maison à rez de chaussée et deux étages donnant sur ladite rue Thomann, d’un côté la porte cochère ci dessus décrite, d’autre la propriété de Louise Wegrer, derrière au bâtiment ci après mentionné,
3. un bâtiment à rez de chaussée, un étage, mansardes et greniers à droite en entrant par la porte cochère dans lequel bâtiment se trouve une écurie et des magasins,
4. un bâtiment à rez de chaussée, entresol, un étage et grenier qui s’étend latéralement à la rue Thomann jusqu’au corps de logis ci après,
5. un corps de logis à rez de chaussée, deux étages et grenier ayant façade sur le quai Laizai Marnisia avec un petit bâtiment latéral y attenant et une petite cour,
6. un jardin et une cour avec pompe s’étendant entre lesdits bâtiments et le mur de clôture de la rue de l’Ours
Acquis pat adjudication définitive au tribunal civil le 10 octobre 1822 et déclaration de command, transcrit au bureau des hypothèques volume 154 n° 37 par expropriation poursuivie contre Madeleine Marguerite Jost veuve de Jean Daniel Koch, marchand épicier et épouse en secondes noces de Charles Pecoult, officier en retraite. Cette maison appartenait antérieurement à Thiébaut Frédéric Pfister et Marie Marguerite née Pfister – moyennant 65 000 francs
Jean Jacques Stotz acquiert par échange de la Ville de Strasbourg un terrain le long du nouveau quai
1837 (10.3.), maire, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 40 du 17.4.
Echange – 1. la ville de Strasbourg agissant par François Lacombe son maire, cède deux portions de terrain communal tenant à la nouvelle rue qui donne sur le quai Kellermann teintée en rose sur le plan, d’une superficie de 128 m 32 cm, évalué à un revenu de 7,50 fr, capital de 150 fr
contre échange de 2. la veuve de Jean Jacques Stotz, propriétaire
les terrains teintés en jaune audit plan situé même rue d’une superficie de 33 m 18 cm, revenu de 3 fr, capital de 60 fr
Les maisons rue Thomann 24 et 25 figurent à l’inventaire après décès de Cléophée Sophie Heitz femme de Jean Jacques Stotz en 1836. Elles reviennent au veuf lors du partage de 1847
Jean Jacques Stotz loue une maison en construction au cafetier Jean Baptiste Joseph Hauswald et à Catherine Luttenberger
1846 (13.2.), Strasbourg 8 (69), Me Zeyssolff, n° 3059
Bail – A comparu M. Jean Jacques Stotz, propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré céder à titre de bail à loyer pour onze ans six mois consécutifs qui commencent à courir du 29 septembre, St Michel 1846 et finiront à pâques de l’année 1858
A Mr Jean Baptiste Joseph Hauswald, Cafetier & De Catherine Luttenberger, son épouse
Les parties ci après désignées de la Maison en Construction appartenant à Mr Stotz sise à Strasbourg rue du noyer N° 3 bis d’un côté l’hôtel de la ville de Vienne, de l’autre les salles d’asyle par derrière M. Heim, le tout propriété de M. Stotz, savoir
Au premier étage. Une salle de café, une cuisine et un cabinet, un buffet vitré avec deux glaces, un comptoir, plus quatre glaces se trouvant dans la salle de café vis à vis qui ne pourront être réclamés par les époux preneurs que lors du déguerpissement des locataires de cette salle.
Au second étage. Trois logements composés de onze pièces et deux cuisines.
Au grenier. Quatre mansardes platrées, trois chambres à linge sale.
Quatre caves au dessous de la maison
Trois buchers
Une latrine au rez de chaussée, un idem et un pissoit sur le premier palier de l’escalier du côté de la cour et une latrine au second étage.
Le grenier, le puits et la buanderie à l’usage commun avec les autres locataires de la maison.
Ainsi qu surplus que le tout se trouvera et comportera, sans réserve ni exception, et suivant l’inventaire du mobilier et l’état des lieux qui sera dressé par les parties le jour de l’entrée en jouissance des localités louées pour en avoir vu et examiné les plans et dessins
(Charges, clauses et conditions) Article VI. (…) Il leur est permis de sous louer, pour la durée du bail, les deux logemens au second étage mais à des personnes ou familles honnêtes.
Article VII. Ils ne pourront fermer la salle de café ni la laisser chômer sous aucun prétexte, il leur est défendu d’y donner des bals ou de s’en servir de salle de danse sous peine de tous dommages et intérêts (…) – moyennant un loyer annuel de 3000 francs