27, rue de la Haute-Montée
Rue de la Haute-Montée n° 27 – III 158 (Blondel), N 627 puis section 69 parcelle 11 (cadastre)
Ancienne maison de l’abbaye de Marmoutier – maître d’ouvrage Léopold Samuel, 1858
Aspect actuel (avril 2015)
Dessin de 1825 (coll. particulière)
La maison appartient déjà à l’abbaye de Marmoutier en 1376 quand elle passe avec le propriétaire de la maison au nord un accord qui lui permet d’avoir une issue dans la rue Thomann (accord confirmé par des actes de 1800 puis 1812). Le Livre des communaux de 1587 décrit deux bâtiments dont l’un a un encorbellement de 20 pieds sur la rue. L’abbaye vend en 1696 la maison au marchand de vins Jean Gaspard Emmerich qui modifie aussitôt la porte de cave en saillie sur le communal. Son fils du même nom projette en 1715 d’aligner la façade de 64 pieds de long avec celle de ses deux voisins. L’affaire est portée devant les Quinze qui sont sur le point d’accéder à sa demande mais se rangent finalement aux arguments juridiques avancés par le préteur royal. Jean Gaspard Emmerich modifie ses intentions et installe la même année un balcon le long de sa façade. Il est autorisé en 1719 à faire courir entre les maisons de ses deux voisins un balcon garni de dalles en pierre et d’un garde-corps en fer. La maison comprend en 1724 trois bâtiments, une remise et une écurie. Le sellier Jean Michel Jost l’acquiert en 1786 et perce aussitôt au-dessous de son balcon deux croisées qu’il modifie l’année suivante.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 70
L’Atlas des alignements (clos en 1829) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, un étage médiocre en bois et un balcon le long de la façade. C’est la maison que représentent à droite du repère (f) les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1) : deux bâtiments séparés par une porte cochère, celui de gauche ayant un étage et celui de droite deux étages. La cour (V) représente la même porte cochère (1-2), la façade du bâtiment de gauche (2-3), le bâtiment (3-4) entre les deux cours, un appentis (4-5-6) et la façade du bâtiment de droite (6-1). La deuxième cour (X) se trouve derrière le bâtiment intermédiaire (1-2), la gauche de la cour est figurée en (2-3), le fond en (3-4) et la droite en (4-1). D’après le plan des Ponts et Chaussées de 1823, le balcon en bois repose sur des corbeaux en pierre et des poutres en bois, comme l’indiquait la construction entre 1715 et 1719. D’après la description de 1846, la maison comprend deux corps de bâtiments antérieurs, un central, deux latéraux et un postérieur, deux cours, des écuries, des hangars et des remises.
Le plan des Ponts-et-Chaussées de 1823 mentionne deux corps de bâtiment à deuxième étages entièrement en pierre et une cour centrale, une balcon en bois supporté par des corbeaux en pierre et des poutres en bois ; celui de 1851 un bâtiment solide à deux étages en pierre. Léopold Samuel et les consorts Aron acquièrent la maison, ils la font aussitôt démolir et reconstruire (1858) puis agrandir l’année suivante. Son revenu passe de 630 à 2 200 puis à 2 455 francs, le nombre d’ouvertures au troisième et au-delà de 2 à 28 puis à 72.
La maison porte d’abord le n° 114 (1784-1857) puis le n° 27 de la rue des Petites Boucheries.
Cours V et X (plan)
La Police du Bâtiment rejette en 1902 puis en 1905 des projets qui réduiraient la surface de la cour, déjà inférieure à celle qu’exigent les nouveaux règlements. Propriété du notaire Charles Lauterbach puis de ses descendants, la maison comprend deux locaux commerciaux. Bernard Falk ouvre en 1899 le magasin Jockey Club. On trouve ensuite les chaussures High-Life (1905, 1933). Le magasin Paris-Londres communique à partir de 1933 avec le local voisin établi au n° 29, il est exproprié comme bien juif au début de la guerre . Les vêtements Mathy s’y établissent à partir de 1940. Le deuxième local est occupé depuis 1901 par les corsets Schiff auquel succède en 1941 le magasin de confection Bauer.
Le terrain d’abord en nature de jardin à l’angle de la rue Thomann et de la rue de l’Eglise est détaché de la parcelle en 1838.
Plan des transformations non réalisées (1902) – Plan cadastral (1904, dossier de la Police du Bâtiment)
Porte d’entrée
avril 2015
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1642 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Abbaye de Marmoutier | ||
1696 | v | Jean Gaspard Emmerich, marchand de vins, et (1673) Susanne Marie Hœlbeck dite Bœhm puis (1691) Anne Ries veuve du jardinier Jean Rinck – luthériens |
1710 | h | Jean Gaspard Emmerich, marchand de vins, et (1701) Dorothée Wagenmann puis (1703) Marie Salomé Silbach – luthériens indivis entre les héritiers, Catherine Dorothée Emmerich épouse (1726) du meunier Jean David Lauth, Marie Marguerite Emmerich épouse (1733) de l’avocat Jean André Keifflin, Marie Madeleine Emmerich épouse (1734) de l’orfèvre Jean Jacques Lung, Marie Marthe Emmerich épouse (1737) du chirurgien et barbier Jean Philippe Fibich, Marie Salomé Emmerich épouse (1734) du pasteur Jean Jacques Schmidtmeyer qui devient seule propriétaire en 1739 |
1739 | v | Jean Michel Grauel, marchand de vins, et (1729) Marie Elisabeth Spielmann – luthériens |
1786 | v | Jean Michel Jost, sellier, et (1780) Marie Elisabeth Schneegans – luthériens |
1837 | h | Jean Philippe Wittmann, marchand de fer, et (1808) Sophie Jost |
1858* | v | Léopold Samuel, huissier – Charles Aron et Henri Aron |
1873* | v | Société provinciale d’escompte (Provincial Disconto Gesellschaft) |
1877* | v | Charles Lauterbach, notaire, et Pauline Huber |
1933* | h | Edmond Greiner, docteur en médecine et son épouse née Lauterbach |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 900 livres en 1710, 2 500 livres en 1725, 2 400 livres en 1778
(1765, Liste Blondel) III 158, Jean Michel Graul Md de vins
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Wittmann, Jean Michel, les héritiers – maison, sol – 8,9 ares, (puis) 7,00 / Wittmann Jean Philippe
Locations
1728, Marie Madeleine Walter veuve du préposé de la Taille Jean Frédéric Rosenzweig
1729 (celliers) François Nicolas Gelb
1735, Jean Henri Faber, avocat
1786, François Vernier, aide major de la place de Strasbourg
1786, Joseph Melling, directeur de l’Academie de peinture
1787, Jean Daniel Gimpel, marchand de vins
1835, Théodore Emilie Carl
1838, Jean Daniel Fuchs, commis négociant
Terrain à l’angle de la rue Thomann et de la rue de l’Eglise (actuellement 36, rue Thomann) construction d’une remise, location puis vente
Jean Michel Jost construit en 1788 une remise sur le jardin.
Bail de 1809 puis 1812 à Daniel Doumerc Belan, receveur général du département
Vente en 1838 à Jacques Nicklausz, loueur de carrosses
Droit de passage par la maison rue Thomann (actuel n° 34), accord de 1800 puis de 1812
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (cote VII 1450) f° 274-v
[Vor dem Pfennigthurn gegen dem Thannenfels zu]
Das Closter Maursmünster hatt einen hoff daran ein Althauß hatt vor der Thüeren vj besezter Tritt mit Zwo Ingefassten Mauren vij schu ix Zoll lang, viiij schu herauß, Mehr ein vfrechten Kellerhalß ix schu breÿt vj schu herauß, Mehr vornen am Andern Stockh deßelben hoffs ein Vsstoß xx schu lang, v schu herauß, Darunder ein lehenende Kellerthüer ix schu breÿt, vij schu herauß, Bessert &, j lb. vj ß d.
(traduction) Devant la Tour aux Deniers en allant vers le Rocher du sapin – L’abbaye de Marmoutier est propriétaire d’une cour. L’ancienne maison a 6 marches en pierre entre deux murs de 7 pieds 9 pouces de long en saillie de 8 pieds devant les portes, item une ouverture verticale de cave de 9 pieds de large en saille de 6 pieds, item l’autre bâtiment de la même cour a un encorbellement de 20 pieds de long en saillie de 5 pieds et une porte de cave inclinée de 9 pieds de large en saille de 7 pieds. Doit pour la jouissance 1 livre 6 sous
f° 277-v
Im Thoman Loch
Das Closter Maursmünster hatt Im Thoman loch auch ein hauß, darinnen biß dahero die Teutsch schul gehalten worden, hatt ein hülzenen Naach &, Bessert für das Niessen, viij ß d.
(traduction) Au Thoman loch – L’abbaye de Marmoutier a aussi une maison qui sert d’école allemande, il y a un chenal en bois. Doit pour la jouissance 8 sous
Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et Protocole des Quinze
1696, Préposés aux affaires foncières (VII 1377)
Jean Gaspard Emmerich qui vient d’acheter la maison à l’abbaye de Marmoutier a l’intention d’avancer légèrement la porte de cave sur le communal. Quand on lui dit qu’il faut l’accord des chefs de chantier, il préfère avancer légèrement la porte de cave vers la porte de sa maison et en conserver la longueur et la largeur. Une fois les travaux terminés, les chefs de chantier mesurent la porte de cave et constatent qu’elle a 2 pieds 1 pouce ½ de plus que l’ancienne. Comme Jean Gaspard Emmerich souhaite que la maison ne doive aucun loyer communal, les préposés lui demandent de régler trois livres.
(f° 68-v) Mittwochs den 26. Ejusdem [7.bris 1696] Herr Johann Caspar Emmerich pt° eingezogenen Allmendts – Ego proponire, es habe sich Herr Johann Caspar Emmerich, der Weinhändlern welcher des herren Prælaten Zu Mawrßmünster vor dem Pfenningthurn gegen der Kleine Metzig über gelegenen hoffs gekaufft, sich auf dem Pfenningthurn angemeldet, und angezeigt, daß Er gesinnet seÿe, die auff dem allmend ligende Kellerthür umb etwas Zurücken und Zuerweiteren, nach deme Ihme aber in beÿsein der Statt Werckmeister beditten worden, daß solches ohne augenschein und künfftige Verzinnßung nicht gewesen könnte, hatte Er seine meinung geändert, und umb erlaubnus angehalten, solche allein umb etwas der haußthür Zu Zurücken, und selbige in der länge und breite, wie sie anietzo sich befindet, widerumb Verfertigen zu laßen, warauff den Werckmeisteren befohlen worden selbige abzumeßen und es Mghh. zu referiren, alß nun die Kellerthür Verfertiget war, hätten die Werckmeister solche widerumb abgemeßen und befunden, daß selbige umb 2. schuhe 1 ½ Zoll erweitert worden seÿe, indeme selbige Vorhero Von der Mawren biß an die schwöll 6. schuhe und 2. Zoll lang und 6 schuhe breit gewesen, aniezo aber Von der Mawren biß an sie Schwöll 6 schuhe lang und 8. schuhe 1 ½ Zoll breit seÿe, stünde beÿ Mghh. was Sie deßwegen Verordnen wollen. Herr Emmerich sagt es seÿe diesem allem also Er gestünde, daß Er gefehlet hätte, und bäte keinen Zinnß darauff zu schlagen, weilen daß Hauß sonsten mit keiner beschwärde belegt wäre, offerirt solches abzukauffen. Erk. Soll 3. lb d für den augenschein und das eingezogene allmend bezahlen.
Herr Johann Caspar Emmerichen, dem Weinhändler, ist der am 11. Maÿ jüngst auffzugrehcen erlaubte, Zur lincken hand der rhein werden Vor dem Metzger thor gelegene Allmend platz (…)
1714, Préposés aux affaires foncières (VII 1386)
Jean Gaspard Emmerich demande en septembre l’autorisation d’avancer sa façade en suivant l’alignement de son voisin le marchand de vins Jean Boch. Les préposés le renvoient aux Quinze quand il réitère sa demande en décembre.
(f° 103-v) Freÿtags den 2. 9.bris 1714. Herr Joh: Caspar Emmerich pt° Allmendts einzäunung – Augenschein eingenommen an Herrn Johann Caspar Emmerichs, des Weinhändlers, Vor dem Pfenningthurn gegen der kleinen Metzig über gelegenen behaußung, Welche derselbe seines Nachbarn Herrn Johann Bochen, des Weinhändlers Hauß Zugleich auff das allmend setzen Zulaßen gesinnet ist. Erk., Bedacht.
(f° 123) Dienstags den 18. xbris 1714. Herr Joh: Caspar Emmerich – Wegen des am 2. 9.bris jüngst an Herrn Johann Caspar Emmerichs, des Weinhändlers, Vor dem Pfenningthurn gelegenen behaußung eingenommenen augenscheins ist Erk. Würdt derselbe mit seinem begehren Unserer Herren die Fünff Zehen Verwiesen.
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Une visite des lieux permet de constater que la façade a 64 pieds de large, qu’il est question de l’avancer sur le communal de 5 pieds 2 pouces en haut vers la maison Boch et de 5 pieds 11 pouces en bas vers la maison Schæffer, la porte de cave serait elle aussi avancée de 2 à 3 pieds. Les voisins s’opposent à ce projet, Boch objecte que les deux fenêtres ouvertes sur le côté depuis plus de cent ans seraient privées de jour et que la nouvelle entrée qui se trouverait à proximité de sa maison l’ébranlerait puisqu’elle repose sur une cave solivée. Schæffer objecte aussi que sa maison recevrait moins de clarté. Tous deux assurent que leur maison perdrait de valeur. Jean Gaspard Emmerich objecte que son voisin Boch aurait reconstruit sa façade quinze ans auparavant à l’aplomb de son encorbellement en lui dérobant la clarté et que sa maison n’est chargée d’aucune servitude de jours envers ses voisins. La commission distingue trois questions, a) la demande du pétitionnaire peut-elle être accueillie favorablement, b) si oui, faut-il faire cession du terrain communal, c) peut-on autoriser d’avancer la porte de cave sur le communal. Elle répond à a) qu’il serait avantageux que la maison soit alignée avec les deux voisines en permettant au pétitionnaire de construire à l’aplomb de son encorbellement, à b) en estimant le terrain à une somme comparable à celle qu’a réglée le voisin Schæffer, à c) qu’il n’est pas souhaitable d’avancer la porte de cave davantage sur le communal. Le préteur royal adopte un point de vue juridique. Les Quinze n’auraient pas qualité à aliéner le communal quoique le Conseil et les Vingt-et-Un lui délèguent régulièrement cette prérogative. La faveur qu’on accorderait au pétitionnaire deviendrait jurisprudence suite à l’opposition de ses voisins qui pâtiraient d’une décision dont le pétitionnaire tirerait seul avantage. Il propose donc d’opposer un refus, les Quinze se rangent à son avis. Les voisins Jean Boch et Jean Schæffer demandent en mai un certificat de la décision.
(f° 8) Sambstag den 19.ten Januar. pt° eines baws – K. nôe. Johann Caspar Emmerich deß Weinhändtlers, weilen derselbe ins einer behaußung beÿm Pfenningthurn herauß fahren möchte, alß bidtet augenschein. Erk Oberbaw herren.
(f° 134-v) Freÿtag den 12.ten Aprilis. Johann Caspar Emmerich Ca. Johann Boch und Johann Schäffer pt° Etliche schuhe allmend – Ober Baw Herren laßen durch herren Secret. Friden referiren, daß Johann Caspar Emmerich der burger und Weinhändtler allhier in einem gehaltenem recess unt.th. angesucht daß, Weilen er in seiner Vor dem Pfenningthurn gegen der kleinen Metzig Zu bawen willens, ihme erlaubt werden möchte umb etliche schuhe [f°135 r°] heraus zu rucken. auff geschehene remission habe man den augenschein eingenommen und gefunden, daß in der länge es 64. schuhe und in der breite oben an dem bochischen hauß fünff schuhe Zweÿ Zoll, und unten an Johann schäffers hauß 5 schuhe und Eilff Zoll außtrage mit bedeüten, daß er die allda ligende Kellerthür umb 2. biß 3. schuhe herauß rucken wolte.
nach dem aber die beede nachbaren alß Johann Boch der Weinhändtler und Johann schäffer solches Vernommen, hetten sie sich opponirt, und jeder ein memorial übergeben, deß Ersten seines gehe dahin, daß durch deß Emmerich Vorhabenden baw seine 2. nebens fenster, Welche doch weit über 100 jahr stehen, mit einander Verbauen, und der prospect von dannen gäntzlich benommen Würde, allso daß sein hauß dadurch über 100 Rthlr. schaden hette und Verringert Wurde, bevorab da er hart an seinem hauß die einfahrt Zumachen willens sein sollen und hierdurch widerumb sein hauß, so auff einem geträmten Keller stehet, wurde erschüttert werden und große noth leÿdt. anbeÿ herrn schaffner Baÿerbachs præiudicium auf dem alten Weinmarck allegirt, deme der gleichen zuthun auch Verbotten worden mit untth. bitt dem Imploranten in seinem begehren nicht Zu willfahren. deß schäffers Memorial aber seÿe dießes innhalts, daß durch deß Imploranten heraußfahren auff [f°135 v°] daß allmendt sein hauß nicht nur verfinstert sondern auch jeder männiglich solches Zu lehnen abscheu tragen werde, und wann er es verkauffen wolten beÿ 500. R. Weniger lößen Werde, auch die Capitalisten ihme die darauff habende Capitalia auff kündten dörfften untth. bittend, dißem seinem bevorstehendem unglück gn. Zu steüren.
Worauff hin Implorirender Emmerich ein gegen Memorial überreicht, in haltend, daß H Boch dem opponenten Vor ungefehr 15. jahren sein Vatter seel. ebenmäßiges gestatten müßen, daß er mit seinem hauß so weit sein überhang gegangen, herauß gefahren, wordurch seiner ererbten behaußung der prospect ebenmäßig entzogen worden. Er Boch auch nicht hindern könne eine einfahrth Zu machen Zu geschweigen er wegen seiner 2. nebens fensterlein auff der statt Allmendt keine servitutem prospectûs prætendiren, Weniger sagen kan, daß er ihme daß geringste liecht Verbaue Wie dann Zugleich Er schäffer nicht erweißen wird, daß ihme auff seinem deß Imploranten hauß die geringste Servitus luminum gebühre, maßen ihme ebenmäßig freÿstehe unter seinem überhang herauß Zu fahren mit unth. bitt, gegentheilliger nichtigen [f°136 r°] einreden onerachtet ihme sein Vorhaben des bawwesen gnädig Zu erlauben, beÿ der Deputation habe Implorant gebedten, daß im fall Mgh herren ihme mit dem allmendt so wohl wegen der Kellerthür, alß auch wegen deß anderen willfahren wolten, solches ihme freÿ und ohn zinnß überlaßen, dahingegen ein stück geld davor angesetzt werden möchte.
Boch und schäffer hetten sich auff ihre memorialia bezogen, und dießer allein beÿgefügt, daß nicht nur die stub umb etwaß verfinstert, sondern auch waß am prospect gegen dem Pfenningthurn Verlieren Werde. Alß man H. Wetzel befragt, ob nicht ewige præiudicia Vorhandten, da der gleichen allmendt weggegeben worden, habe Er Zweÿ schrifftlich Zum protocoll gebracht, alß deß H Johann Bochen vom 5.ten Maÿ 1700. und H Johann Friderich Sachsen vom 22.ten Martÿ 1695. auff seithen der herren Deputirten habe man gefundten, daß von dreÿerleÿ die frag were. 1° ob dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könne ? 2° ob auf den Willfahrungsfall daß allmendt gegen einem stück geldt Zu überlaßen were ? und 3° ob es sich thun laße, daß er mit der Kellerthür umb etliche schuhe auffs allmendt herauß rucke ?
quoad I.um so habe Implorant nur einen Kleinen überhang, Welcher zu untermauren Were, und Vermeine man, daß wann [f°136 v°] Ihm gratificirt Wurde, es kein übel, sondern wohlstand sein wurde, so, daß zu wünschen were, daß alle nachbaren in eine linie heraußruckten, bevorab da die gaß breit und nicht hinderlich, auch Bochen die untermaurung deß überhangs Vor dießem schon gegönnet Worden Were.
quoad 2.um so gebten die 2. allegirte præiudicia Zu Erkennen daß so wohl boch alß auch Sachs vor die resepctivé 26. und 22. ½ schuhe in der länge 25. lb jeder bezahlt hette, weilen aber deß Emmerichs allmendt auff 64. schuhe sich belauffe, so halte man dar vor, daß es auff 75. lb d gesetzt werden Könte.
quoad 3.um so sehe man solche nicht Vor rathsam an, Weilen es zu Weit auf daß allmendt herauß kommen Wurde. man Vermeinte Vielmehr, daß Er ane stadt der liegenden eine auffrechte thür machen solte Zur Mghh herren stellend, Waß sie hierüber Erkennen wollen.
Herr Prætor Regius Votirt und sagt, daß hierbeÿ unterschiedliche quæstiones Zu decidiren seÿen und Zwar 1° Ob Mghh herren, ohne interposition der Herren Räth und XXI. in der gleichen fällen die authorotät hetten zusprechen, 2° falls affirmativé diße erste quæstion solte erörtert werden, ob rathsam und es daß recht leide, daß dem Imploranten, uneracht der opposition in seinem begehren Willfahrt Werde.
Ad. i.um so thäten sich [f°137 r°] rationes Dubitandi hervor, in dem daß allmend in den ordnungen absonderlich privilegirt seÿe, dergestalten, daß anderst nicht darüber disponirt werden könne, alß mit Zu Ziehung der gantzen Gemeindt. nun consistire dißes Collegium nicht in der gantzen gemeindt oder deß gantz. Löbl. Magistrats ihme auch nicht allein zugehöre, Zumahlen ihme auch nur deßen administration und nicht alienation überlaßen Worden. nichts desto weniger, Weilen Mghh herren biß dahero ohne interposition der Herren Räth und XXI. darüber disponirt. Hochgeachte Herren Räth sich deß Wegen nicht opponirt, einfolglich hierin consentirt haben, alß weren sie auch billich beÿ dißer gerechtigkeit, welche sie durch einen langen und alten gebrauch erlangt zu mainteniren.
ad 2.um Were Zu Zweiffeln, ob dem Imploranten könte willfahrt werden, in deme beÿ dießer begebenheit der actus gratiæ durch deß bochen und schäffers interponirte opposition in einen actum Justitiæ Verwandelt werde, und weilen durch den quæstionirten baw den opponenten daß liecht genommen werden, consequenter ihnen schaden bringe, et gratia sine iacturâ et domino alterius conferenda sit, bevorab [f°137 v°] da der Implorant einen gewinn, die opponenten aber seine schaden zu Verhüten suchen, so könne Es nicht finden, daß man jenem beÿ dißer gelegenheit willfahren, sondern in primo limino mit seinem begehren abweißen solle. Erkannt, herren Prætore Regio gefolgt.
(f° 191-v) Sambstag den 25.ten Maÿ. Johann Boch und Johann Schäffer pt° Bescheidts – Ober Baw Herren laßen durch herren Secret. Friden referiren, daß Johann Boch und Johann Schäffer umb gnd. communication deß Ca. Caspar Emmerich den 6.ten Aprilis jüngst ergangenen bescheidts angesucht, soclhen willfahrt und folgender maßen Zu papÿr gebracht worden.
Sambstags den 6.ten Aprilis 1715. In Sachen Johann Caspar Emmerich, deß burgers und Weinhändtlers allhier Imploranten an einem, entgegen und wider Johann Bochen auch Weinhändtlern und Meister Johannes Schäffer, beede burgere und benachbarte Imploraten, und opponenten am andern theil, ist puncto gesuchten allmends Vor sein, deß Imploranten, beÿ der Kleinen metzig gelegenen wohn behaußung, so in der länge 64. schuhe und in der breite oben an dem Bochischen hauß fünff schuhe und Zweÿ Zoll, und unten an dem schäfferischen hauß 5 schuhe und Eilff Zoll außträgt, Erkandt Wird Implorant erheblichen ursachen halben mit seinem begehren ab, und Zur ruhe gewießen. Zu Mgh herren stellend, ob dißer bescheidt also außgefertiget und zugetellt werden solle. Erkannt quoad sic.
1715, Préposés aux affaires foncières (VII 1386)
Procès verbal de visite des lieux, cité dans le protocole des Quinze. En juin (c’est-à-dire après le refus des Quinze), Jean Gaspard Emmerich est autorisé à supprimer les marches en pierre ainsi que la porte de cave qui empiète sur le communal et à démolir l’encorbellement en le remplaçant par un passage à dalles de pierre (c’est-à-dire un balcon). Il est autorisé en octobre à remplacer les constructions établies sur le communal telles qu’elles figurent au folio 277 du Livre des communaux de 1587 par une porte de cave qui a 5 pied 8 pouces de long et avance de 8 pouces ½.
(f° 136) Donnerstags den 31. Januarÿ 1715. Herr Johann Caspar Emmerich pt° bawens – Augenschein eingenommen an Herrn Johann Caspar Emmerichs des H.s Vor dem Pfenningthurn gegen der Kleinen Metzig über gelegenen behaußung, welche Er umb 64. schuhe in der länge, und ane herrn Johann Bochen, des Weinhändlers behaußung umb 5. schuhe und 2. Zoll, an Johann Schäffers des Schneiders behausung aber umb 5 schuhe 11 Zoll in der breite auff das Allmend heraus Zurucken willens ist. Erk. ut ante [Soll Unsern herren den Fünff Zehen referirt werden].
(f° 171-v) Dienstags den 4. Junÿ 1715. Herr Johann Caspar Emmerich pt° einer Kellerthür – Herr Johann Caspar Emmerich der Weinhändtler berichtet MGhh. daß Er gesinnet seÿe seine neben herrn Johann Bochen des Weinhändtlers behausung auf der allmend stehende seinere steeg, die 5. schuhe lang und 6. schuhe 8. Zoll Vom hauß herauß breit ist, und eine Keller thür auff die allmende wie auch den an seiner behaußung befindlichen Überhang biß auff die balcken abbrechen und auff die balcken ein gänglein mit steineren blatten Verfertigen Zulaßen, umb deßen gn. erlaubnus Er underthänig angesucht haben wolte. Erk. in allem willfahrt.
(f° 222) Mittwochs den 30. 8.bris. Herr Johann Caspar Emmerich p° einer Kellerthür – Herr Johann Caspar Emmerich, der Weinhändtler ersucht MGhh. underthänig Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er ane statt der auff dem Allmend Vor seiner Vor dem Pfenningthurn gegen der Kleinen Metzig über gelegenen behaußung gestandenen sechs steineren stafflen, welche sampt den Zweÿen mauren Vermög Allmendt buchs de Anno 1587. fol. 277. 7. schuhe und 9 Zoll lang und 8 schuhe von Hauß Herauß breit waren, die Er hinweg brechen laßen eine Lehende Keller thür auff das allmend machen laßen dörffte. Erk. Willfahrt, idq. gratis. Die Kellerthür ist anietzo 5 schuhe 8 Zoll lang und 4 schuhe 8 ½ Zoll vom hauß herauß breit.
1716, Préposés aux affaires foncières (VII 1387)
Jean Gaspard Emmerich est autorisé à remplacer la poutre d’angle qui faisait partie de l’encorbellement supprimé et qui repose sur un corbeau en pierre par une corniche qui en améliore l’aspect.
(f° 34) Dienstags den 28. Aprilis 1716. Herr Joh: Caspar Emmerich – Herr Johann Caspar Emmerich, der Weinhändler ersucht MGhh. underthänig Ihme gnd. Zuerlauben daß Er den Eckbalcken an seinem abgehobenen Überhang, welcher annoch gantz gut ist, und auff einem steineren Käpffer ligt, hinweg thun und einen Zierlichen mit seinem saubern corniche an deßen stelle legen laßen dörffe. Erk., Willfahrt.
1717, Préposés aux affaires foncières (VII 1387)
Jean Gaspard Emmerich demande l’autorisation d’établir un balcon jusqu’à la maison du marchand de vins Jean Boch. Les préposés décident de se rendre sur place.
(f° 177-v) Dienstags den 27. Ejusdem [Aprilis 1717] Herr Joh: Caspar Emmerich pt° eines Gangs – Herr Johann Caspar Emmerich der Weinhändler, ersucht MGhh: underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er einen gang Vor seiner Vor dem Pfenningthurn gegen der kleinen Metzig über gelegene behaußung biß an herrn Johann Bochen des Weinhändlers hauß machen laßen dörffe. Erk. Würd durch einen einnehmenden augenschein, ob sich solchen thun laße ? examinirt werden.
1718, Préposés aux affaires foncières (VII 1388)
Même demande et même décision l’année suivante, avec la précision que le balcon aurait 64 pieds de long
(f° 79-v) Dienstags den 5. Julÿ 1718. Herr Johann Caspar Emmerich pt° eines gängleins – Herr Johann Caspar Emmerich, der Weinhändler ersucht MGhh. nochmals underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er einen gang Vor seine Vor dem Pfenningthurn gegen der Kleinen Metzig über gelegene behaußung biß an herrn Johann Bochen des Weinhändlers behausung der 64. schuhe lang werden solle, machen laßen dörffe. Erk. Soll durch einen einnehmenden augenschein ob sich solches thun laße ? examinirt werden.
1719, Préposés aux affaires foncières (VII 1388)
Nouvelle demande de même teneur. La visite a lieu en juin. Le balcon aurait 64 pieds de long, surplomberait le communal de 5 pied 2 pouces de large vers la maison de Jean Boch et de 5 pieds 11 pouces vers celle de Philippe Ramsperger. Il serait ensuite garni de dalles en pierre et d’un garde-corps en fer et servirait à poser des plantes en été. Jean Gaspard Emmerich est autorisé en juillet à réaliser son projet contre un loyer de 15 sous à condition qu’il ne cache pas le jour de son voisin Jean Boch. Les préposés l’autorisent quelques jours plus tard à régler un capital de 15 livres au lieu du loyer de 15 sous à condition que la permission ne devienne pas un droit et que le bénéficiaire soumette toute modification à leur accord.
(f° 189) Dienstags den 6. Junÿ 1719. Herr Johann Caspar Emmerich pt° gangs – Herr Johann Caspar Emmerich bittet Mghh. abermahlen unterth. daß Ihme endtlichen möchte Vergönnt werden, den vor Seiner behaußung projectirten Gang machen Zulaßen. Erk. Augenschein.
(f° 193-v) Montags den 19. Junÿ 1719. Herr Johann Caspar Emmerich pt° bauens – Augenschein eingenommen an Herrn Johann Caspar Emmerichs des Weinhändlers Vor dem Pfenningthurn liegenden behaußung, welcher alda ein 64. schuh langen gangn der an Herrn Johann Bochen des Weinhändlers Behaußung 5. schuh 2. Zoll an Philipp Ramspergers des Schuhmachers seithen aber, wo die balcken des alten überhangs sich noch befinden, 5. schuh 11 Zoll breit werden sollen auff das Allmend herauß Zu machen willens ist, der nachgehendts mit steinern blatten und einem eisern Geräumbs versehen würd, damit mann in Sommer Zeit gewächs draufstellen könne. Erk. bedacht.
(f° 199-v) Dienstags den 4. Ejuds. [Julÿ 1719.] Herr Johann Caspar Emmerich pt° gangs – Herr Johann Caspar Emmerich der Weinhändler bittet Mghh. unterth. daß Ihme möchte vergönt werden den schon lang verlangten Gang vor seiner behaußung bawen Zu laßen, Zumahlen da erst verwichenen 19. Junÿ der Augenschein deßwegen eingenommen worden, Herr Johannes Boch der Weinhändler, præsens, will sich Zwar hierüber nicht wiedersetzen, bittet aber gantz demütig daß Ihme der prospect wegen Seines Vf der seithen habenden fensters nicht benommen werden übrigens halte Er sich an Seinen Vor Unsern Gnd. Herrn den Fünff Zehen erhaltenen bescheidt. Erkt. würd herrn Emmerichen erlaubt den gang quæst. machen zu laßen, wann Er jährlichen 15 ß bodenzinß davon geben wollen im übrigen aber, solle Er herrn bochen das nebens fenster nicht verstellen, sondern als Nachbar, Verträglich mit Ihme leben. paulo post bittet Herr Emmerich Mghh. diesen bodenzinß abzukauffen, welches aber Zu bedacht genommen werden.
(f° 201-v) Dienstag den 11. Julÿ 1719. . Herr Johann Caspar Emmerich wegen eines gängels – Herr Johann Caspar Emmerich der Weinhändler bittet M. gndg. Hh. nochmahlen jhme die wegen seines Gangs am 4. huius angesetzte 15. ß Zinß umb eine gewiße summa gnd. Zuverkauffen. Erkant, ist jhme umb 15. lb baar Geldt entschlagen, mit expressen bedingnußen, daß solches in Kein Recht erwachßen und er Kein Gebäw auf den Gang setzen, noch auch wann der Gang schadhafft werden solte, etwas daran ändern oder machen laßen sollen er habe sich dann zuuor beÿ Mghh. angemeldet, und deßwegen erlaubnus erhalten. Ille acceptiret es mit den Conditionen, und erlegte die angesetzte 15. lb Eod. die baar.
1734, Préposés aux affaires foncières (VII 1396)
Les héritiers Emmerich sont autorisés à remplacer les poutres pourries au-dessous du balcon
(f° 23-v) Dienstags den 30. Martÿ 1734. Herrn Johann Caspar Emmerichs Kinder wegen bawens – Herr Johann Michael Emmerich, als Vogt weÿl. Herrn Johann Caspar Emmerichs hinterlaßener Kinder, ersucht Mghh. umb erlaubnus einige balcken unter dem balcon an Ihrer vor dem Pfenningthurn liegenden wohnung, welche faul und Schadhafft sein, repariren Zu laßen, verspricht deß nichts newes sondern alles in dem alten Stand verbleiben und gemacht werden solle, Erk. gebettener masen willfahrt.
1749, Préposés aux affaires foncières (VII 1403)
Jean Michel Grauel est autorisé à placer un étal surmonté d’un toit à côté de la porte de sa cave contre un loyer de 15 sous.
(f° 122) Mittwoch den 27. Augusti 1749. H. Joh: Michael Grauel – An Hn Johann Michael Grauel des Weinhändlers Hauß beÿ der Kleinen Metzig, welcher um erlaubnus gebetten, einen 8. schuhe breit und 5. schuhe tieffen standt neben seine Kellerthür unter seinem Balcon Zustellen, mit einem 1 ½ schuh Vorstehenden Dächel. Erkannt, gegen 15. ß Zinß des Jahrs willfahrt.
1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Jean Michel Jost est autorisé à percer deux croisées au-dessous de son balcon
(f° 149-v) Dienstags den 12. Septembris 1786. Joh: Jacob Jost, Sattler – Idem [Mr. Weber der Zimmermann] nôe. Mr Johann Jacob Jost, des Sattlers, bittet zu erlauben an deßen behausung gegen der Kleinen Metzig über gelegen N° 114. unter dem Balcon zween Kreutzstöck durch zu brechen. Erkannt Willfahrt.
1787, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Jean Michel Jost est autorisé en mars d’une part à modifier deux croisées vers la rue des Petites boucheries et d’autre part à transformer une porte et percer une croisée vers la rue de l’Eglise. Il est en outre autorisé en avril à remplacer plusieurs poutres au-dessus des croisées du bas vers les Petites boucheries
(f° 246) Dienstags den 13. Martii 1787. Joh: Michael Jost der Sattler – Mr Pfauth, der Maurer, nôe. Johann Michael Jost, des Sattlers, bittet zu erlauben an deßen behausung gegen der Kleinen Metzig über gelegen N° 114. Zween Kreutzstöck abändern zu laßen. Erkannt Willfahrt.
Ferner im Kleinen Kirchgäßel N° 5. eine Thür verändern und einen Kreutzstöck einsetzen zu laßen. Erkannt Willfahrt.
(f° 268-v) Dienstags den 17. Aprilis 1787. Joh: Michael Jost, Sattler – Idem [Mr Leonhard Haas, der Zimmermann] nôe. Johann Michael Jost, des Sattlers, bittet zu erlauben an deßen behausung gegen der Kleinen Metzig über gelegen den untern Kreutzstöck etliche neue balcken versetzen und einziehen zu laßen. Erkannt Willfahrt.
1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Jean Michel Jost est autorisé à contruire un bâtiment sur le jardin à l’angle de la rue Thomann. Les préposés modifient l’alignement qu’ils avaient d’abord indiqué pour que la remise de Jean Michel Jost soit alignée avec les maisons récemment construites dans la rue de l’Eglise, à condition que l’angle de la rue suive une ligne courbe
(f° 46) Dienstags den 8. Aprilis 1788. Joh: Michael Jost, Sattler – Mr Pfauth, der Maurer, nôe. Johann Michael Jost, des Sattlers, bittet zu erlauben seinen Garten am Eck des Kleinen Kirchgäßels und Thomas Loch überbauen zu laßen. Erkannt, dem Alignement nach willfahrt
(f° 59-v) Dienstags den 22. Aprilis 1788. Joh: Michael Jost, Sattler – Mr Pfauth, der Maurer, nôe. Johann Michael Jost, des Sattlers, bittet, da er das ihme im Kleinen Kirchgäßel gegebenen Alignement nicht befolgen könne, Meine Gnädige Herren geruhen möchten, ein Augenschein einzunehmen. Erkannt Augenschein.
(f° 85) Freÿtags den 6. Junii 1788. Joh: Michael Jost, Sattler – Im Kleinen Kirch Gäßel an Johann Michael Jost, des Sattlers Garten Maur, Welcher eine Remise mit einem Stockwerck dahin auf das alte Fundament möchte bauen laßen. Woselbsten sich befunden, daß auf solcher Seit vor Kurtzem einige Häuser, so mit gedachter Maur in grader linie stehen, neu aufgebauen worden, als wurde Erkannt, Seÿe dem Imploranten zu Willfahren, doch daß das obere Eck abgerundet werden solle.
1826 (cote 283 MW 357)
Procès verbal de réparations non autorisées
Procès verbal – 1826, le 20 septembre, Nous François Louis César Commissaire de police du canton Nord de la ville de Strasbourg faisant une tournée dans notre canton, avons remarqué que la dame veuve Jost propriétaire demeurant rue des petites boucheries N° 114 nonobstant la defense consignée dans l’arrêté de M le Conseiller d’Etat Prefet de ce Département en date du 4 juillet dernier a fait réparer et blanchir le mur de la façade de ladite maison jusqu’a la hauteur du second étage et qu’elle a fait faire des réparations majeures à la charpente du balcon en saillie de la même maison tandis qu’elle n’avoit été autorisée par le susdit arrêté de M. le Prefet qu’à faire blanchir le mur du rés-de-chaussée.
Description de la maison
- 1724 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, un passage latéral, plusieurs poêles et chambres, une chambre à cheminée à dalles en pierre, une cuisine et un vestibule, un cellier, un cendrier, un réduit pour fumer la viande et entreposer le vinaigre, une buanderie, une cave voûtée et solivée, une remise, une écurie et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5 000 florins.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la petite Boucherie p. 21
nouveau N° / ancien N° : 6 / 114
Jost
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois médiocre et balcon le long de la façade
(Légende)
Ponts et Chaussées
2 SP 52 (Ponts et Chaussées)
(1823) N° 114. 2 corps de Batimens tout en pierre, Cour dans le milieu, 2 Etages à chaque maison, Balcon en bois mauvais Etat, supporté par des corbeaux en pierre et par des poutres en bois. Les maisons sont encore bonnes
(1856) N° 114 Wittmann frères, N° 114. 2 E P S
(2 étages, Construction en pierres ou moellons, Construction solide)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 181 case 4
Wittmann Jean Philippe veuve à Strasbourg, Place de la Gde. boucherie 11
1858, Samuel, Léopold huissier à Strasbourg, Aron, Charles & Henri, rue du Vieux Seigle 2
N 627, maison, sol, R. des petites boucheries 114
Contenance : 7,00
Revenu total : 633,64 (630 et 3,64)
Folio de destination : démolie
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 52 / 57*
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 450 case 2
Samuel, Léopold, huissier, et Aron, Charles et Henri, rue du Vieux Seigle 6
1873 Provincial Disconto Gesellschaft in Strassburg
1877 Lauterbach Carl, Notar
(375) 1903 Lauterbach Carl, Notar u. Justizrath u. Ehefr. Pauline geb. Huberin G. G.
(nouveau f° 702)
N 627, maison, sol, Rue de la petite boucherie 27
Contenance : 7
Revenu total : 2203,64 (2200 et 3,64)
Folio de provenance : (181) Reconstruction
Folio de destination : 450. aug.on
Année d’entrée : 1861
Année de sortie : 1862
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 38 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 28 / 22
1858, Diminutions – Wittmann, Jean Philippe veuve f° 181 ; N 627, maison, revenu 630, Démolition, en 1858
1861, Augmentations – Samuel Léopold & Aron f° 450, N 627, maison, revenu 2200, Reconstruction, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861
, maison, Rue de la petite boucherie 27
Revenu total : 2458,64 (2455 et 3,64)
Folio de provenance : 450
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1862
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 149 / 119
fenêtres du 3° et au-dessus : 72 / 58
1862, Augmentations – Samuel Léopold f° 450, N 627, maison, revenu 2455, augmentation de construction, achevée en 1859, imposable en 1862, imposée en 1862
Diminutions – Samuel Léopold f° 450, N 627, maison, revenu 2200, augmentation de construction terminée en 1859, supp. en 1862, voir les augmentations
Cadastre allemand, registre 32 p. 577 case 1
Parcelle, section 69, n° 11 – autrefois N 627
Canton : Am hohen Steg Hs N° 27 – Rue de la Haute-Montée
Désignation : Hf Whs u. NG – Hf Whs
Contenance : 7,67
Revenu : 20 000 – 22 500
Remarques :
(Propriétaire), compte 740
Lauterbach Karl u. Ehefr. i. G. – Lauterbach Karl
1933 Greiner Edmond docteur en méd. son épouse née Lauterbach
(1677)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton III, Rue 67 des petites Boucheries (Mr Kieffer, Sous-Commissaire)
(maison n°) 114
pro. M. Jost Michel M. sellie – tribu des tanneurs
Loc. M. Ricard privilegie
Loc. Mad. Mangnus ana veuve Boucher – tribu des bougés
Loc. M Mangnus heanrie M bouger – tribu des bougés
Loc. Mademoisel Kieffer Saolome Rentiere
Loc. M. Mélin Peintre pensionné de la Ville
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 67 des Petites Boucheries
(maison n°) 114
Pr. Jost, Michel, Sellier – tanneurs
Lo. Ricard, Fréd. Joseph. Av.t – privilégié
Lo. Magnus, Anne, veuve, bouchers
Lo. Magnus, Henry, boucher – bouchers
Lo. Kieffer, Salomé, rentière – Privilégiée
Lo. Melin, Peintre pensionné de la ville – Privilégié
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Am Hohen Steg (Seite) 64
(Haus Nr.) 27
High Life, Schuhwaren. 0
Schiff, Korsettgeschäft. 0
Liebschütz, M. Kaufm. 1
Liebschütz, Modegeschäft. 1
Salzwerk Chambrey. 1
Dr Hastreiter, Oberstabsarzt a. D. 2.
Weil, Kaufmann. 2
Lauterbach, Justizrat, Notar, Geschäftszimm. E 2
Liebschütz, G. Buchh. 3
Dr. Pfersdorff, Rechtsanw. 3
Weil, Kaufmann. 3
Distler, Rentnerin. 4
Ladouce, Bakkbeamter. 4
Marenne, Rentnerin. 4
Grünhoff, Schuhm. H 0
Kahn, Gerichtsvollz. H 2
Kahn, Ger. Assess. H 2
Haas, Tanzlehrer. H 3
Haas, Rentnerin. H 3
Cerf, Schriftsetzer. H 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 845 W 38)
Rue de la Haute-Montée 27 (27-29, I), 1873-1965
Voir aussi le dossier du n° 29
La Police du Bâtiment rejette en 1902 un projet de déplacer des escaliers sur une partie de la cour parce que sa surface est déjà inférieure au cinquième de la surface totale. Elle rejette pour les mêmes raisons le projet de l’architecte Landshut en 1905.
Les architectes Berninger et Krafft dessinent en 1898 une nouvelle devanture dans la propriété du notaire Lauterbach. Bernard Falk ouvre en 1899 le magasin Jockey Club. Jules Blum, gérant des chaussures High-Life, fait poser une lampe en 1905. Le magasin devient après la guerre le Société des Chaussures High-Life (1928, 1933). Oscar Levy, gérant du magasin Paris-Londres, pose en 1933 un revêtement en marbre sur sa devanture au n° 27 et ouvre une communication avec le local voisin (n° 29). Les vêtements Mathy, anciennement place du Jeu-des-Enfants, reprennent les mêmes locaux en 1940 (adresse, 27-29, rue de la Haute-Montée). Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme leur délivre en 1951 un permis de construire.
Le magasin de corsets Schiff, installé au n° 27 depuis 1901, est remplacé en 1941 par le magasin de confection Bauer qui transfère en 1943 ses locaux au même n° 27 dans ceux de la société Mathy.
Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.
D’autres enseignes font état du dentiste Guillaume Zimmermann (1918), du chemisier Maurice Mériaud (1921), du restaurant de cuisine végétarienne Héliosana de Léon Schall (propriétaire de la pension, cuisine) 1935 et du fourreur André Schott en 1936.
Sommaire
- 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Haas soit autorisé à faire une prise pour environ dix becs au nom de M. Haas
- 1894 – Dossier transmis à la préfecture. E. Lorentz demande l’autorisation de poser deux enseignes au 27, rue de la Haute-Montée – Accord
1895 – Le même demande l’autorisation de poser une autre enseigne – Accord - 1898 – Les architectes Berninger et Krafft (2, Faubourg de Pierre) demandent l’autorisation de poser une nouvelle devanture dans la propriété du notaire Lauterbach. Accord de la préfecture, autorisation de la Police du Bâtiment – Travaux terminés, avril 1899 – Dessin
- 1899 (juillet) – Bernard Falk (46, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire (Jockey Club, Bernhard Falk) à son local commercial. La préfecture demande de quel droit le pétitionnaire représentera les armes de l’Angleterre
1899 (septembre) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne plate (enseigne sur verre, 7 mètres de long, en saillie de 50 centimètres) et un store mécanique (7 mètres sur 2,80). Dossier transmis à la Préfecture. – Travaux terminés, décembre. Dessin. La Police du Bâtiment constate qu’un transparent électrique a été posé sans autorisation – Demande – Autorisation (décembre 1899) - 1901 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Schiff a posé sans autorisation deux enseignes (une plate et une perpendiculaire). La société A. et M. Schiff, de Metz, demande l’autorisation de poser deux enseignes à leur filiale de Strasbourg – Demande – Autorisation
- 1901 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets et d’asphalte (Strassburger Parquetfabrik, Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique devant le 27, rue de la Haute-Montée – Accord de la préfecture et de la Police du Bâtiment
- 1901 – Bernard Falk (magasin Jockey Club) demande l’autorisation de poser une lampe électrique sur sa devanture – Autorisation
- 1902 – Louis Lippmann demande (sur papier à lettres illustré par le bâtiment d’angle) l’autorisation de transformer le 27, rue de la Haute-Montée en construisant un escalier sur une partie de la cour – Dessins – Comme la surface de la cour est déjà inférieure au 1/5 de la surface totale et qu’elle ne correspond donc pas au règlement, la Police du Bâtiment refuse que le maître d’ouvrage empiète davantage sur la cour.
- 1903 (décembre) – Rapport du commissaire de police. Une lampe électrique du magasin de corsets est tombée sur le trottoir sans blesser personne – Elle est de nouveau en place, janvier 1904.
1904 – La Police du Bâtiment constate que les commerçants Schiff ont posé une lampe électrique sans autorisation – Demande – Autorisation - 1904 – Le ferblantier Loeb (6, rue Saltzmann) demande l’autorisation de construire un cabinet d’aisance dans la propriété du notaire Lauterbach – Travaux terminés, juillet 1904 – Dessin
- 1905 – Jules Blum (chaussures High-Life) informe la Police du Bâtiment qu’il a fait poser une lampe électrique, supprimée quelques jours plus tard
- 1905 – L’architecte S. Landshut demande s’il sera possible de surbâtir la cour du milieu dans le terrain du 27, rue de la Haute-Montée qui a un droit de sortie dans la rue Thomann en reconstruisant les deux étages dans un style monumental, ce qui contribuerait à embellir la rue. Il argue d’un précédent au 23, rue la Haute-Montée (Max Lieber). La Police du Bâtiment répond que le règlement de voirie du 1 septembre 1904 ne prévoit pas d’exception à la règle générale. – Plan de la parcelle
- 1905 – Le maître serrurier Fey demande l’autorisation de poser une vitrine sur le trottoir pour le compte du magasin de chaussures High-Life – Dessin – Travaux terminés, novembre
- 1906 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré dans une chambre
- 1906 – La Police du Bâtiment constate que Jules Blum (chaussures High-Life) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation
1907 – Jules Blum de Colmar retourne un décompte de droits envoyé à sa filiale High-Life - 1909 – Appel à payer les droits d’enseigne envoyé à Maurice Rosenthal [magasin Schiff]
1910 – Le magasin de corsets A. et M. Schiff demande que les deux lampes électriques depuis longtemps déposées soient rayées du rôle. La Police du Bâtiment objecte que si les lampes ont bien été retirées leurs supports subsistent – A. Schiff répond que les supports ne sont pas sa propriété mais soit celle du propriétaire soit celle du locataire principal, les ateliers de constructions métalliques du Wurtemberg (Würtembergische Metalwarenfabrik). La Police du Bâtiment s’adresse au propriétaire, le notaire Lauterbach, qui fait retirer les objets litigieux - 1909 – Jules Blum, gérant du magasin de chaussures High-Life, demande l’autorisation de poser une deuxième vitrine sur le trottoir – Accord de la préfecture, autorisation de la Police du Bâtiment – Le délai de validité s’écoule sans que la vitrine ait été posée.
- 1911 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré dans la cave de la propriété Lauterbach
- 1911 – Jules Blum, gérant du magasin de chaussures High-Life, demande à quelle distance du sol il aura le droit de poser des panneaux publicitaires. Un an s’écoule sans que le pétitionnaire ait donné suite à sa demande
- 1912 – Dossier transmis à la préfecture. A. et M. Schiff demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation de poser une enseigne à double face – Le délai de validité s’écoule sans que l’enseigne ait été posée.
- 1916 – Le notaire Lauterbach informe la Police du Bâtiment qu’il a fait retirer l’enseigne et qu’il n’a pas l’intention d’en poser une nouvelle
- Commission contre les logements insalubres. 1900, propriétaire, le notaire Lauterbach, domicilié sur place. Remarques, il faut munir le cabinet d’aisance d’un siège et rafraîchir les murs – Travaux terminés, octobre 1900
Rien à signaler, 1906
Visite dans les locaux du Jockey Club, faite par le tailleur du magasin, Fanton. La cour n’est pas bien entretenue
Commission des logements militaires, 1916, rien à signaler - 1918 – Le dentiste Guillaume Zimmermann informe la Police du Bâtiment qu’il a fait poser deux enseignes sur le balcon du deuxième étage – Autorisation
- 1921 – Le chemisier Maurice Mériaud demande l’autorisation de poser une enseigne plate
- 1921 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Charles Lauterbach, de faire ravaler la façade – Les frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade dans la même couleur. Après une prolongation du délai, les travaux sont terminés en novembre
- 1926 – La Police du Bâtiment constate que le notaire Meyer a fait poser une double enseigne ovale – Demande – Autorisation
- 1927 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de corsets Schiff a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire qui est retirée peu après
1926 – Le marchand de corsets Schiff demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus de la porte d’entrée – Croquis – Autorisation
1927 – L’architecte Zache demande au nom d’Emile Lange, gérant du magasin de corsets Schiff, l’autorisation de poser une vitrine (croquis joint, plan de situation) – Autorisation – La vitrine n’est pas encore posée, septembre - 1928 – La Police du Bâtiment constate que les chaussures Pinet ont posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Le gérant de la Société des Chaussures High-Life demande l’autorisation de poser l’objet – Autorisation
- 1929 – Rapport d’un incendie qui s’est déclaré dans une chambre de la propriété d’Edmond Greiner – La Police du Bâtiment qui a constaté que les tuyaux des poêles dans les logements Wohlhüter et Zimmermann ne sont pas conformes au règlement invite le propriétaire à faire les travaux nécessaires
- 1933 – La Société des Chaussures High-Life qui a reçu un avis de paiement prétend que l’enseigne a été retirée trois ans auparavant. La Police du Bâtiment constate que l’enseigne existe toujours
1933 – La Marbrerie de la Schachenmühle demande l’autorisation de transformer la devanture d’Oscar Levy, gérant du magasin Paris-Londres. La Police du Bâtiment demande d’interrompre les travaux tant qu’elle n’aura pas délivré l’autorisation – Oscar Levy (domicilié 25, rue de la Haute-Montée) demande l’autorisation de transformer la devanture du 27, rue de la Haute-Montée. Les piliers seront revêtus du même marbre que ceux de l’ancienne devanture. La commission des Beaux-arts donne son accord – Autorisation délivrée à Oscar Levy (architecte, Fernand Peter, 35, route de la Fédération) de poser un revêtement en marbre sur la devanture du 27, rue de la Haute-Montée et de percer une porte pour faire communiquer le local avec celui au n° 29. L’autorisation de percer la porte est accordée à titre révocable – Plans – Travaux terminés, janvier 1934 - 1935 – Léon Schall (propriétaire de la pension Héliosana, cuisine végétarienne) demande l’autorisation de poser une enseigne plate. Inscription, Pension Héliosana, Pension de régime, Restaurant végétarien) – Accord
1935 – La société Le Yogourth bulgare (s.à.r.l, 22, boulevard de Lyon) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse dans les locaux de la pension Héliosana – Autorisation - 1936 – Le fourreur André Schott demande l’autorisation de transférer du 107, Grand rue son enseigne perpendiculaire – Autorisation
- 1938 – Le magasin de confection Paris-Londres (Oscar Levy) demande l’autorisation de poser une toile publicitaire sur son store pendant ses soldes
1939 – Idem, sur le balcon. L’enseigne lumineuse est retirée - 1940 – La Police du Bâtiment constate que la société Mathy (27-29, rue de la Haute-Montée, confection pour hommes et jeunes gens, adresse sur le papier à lettres, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et place du Jeu-des-Enfants) a posé sur la balcon une enseigne que le nouveau règlement n’autorise plus – Les objets litigieux ont été retirés, décembre 1940
1942 – Le magasin Mathy conteste un avis de paiement. Au cas où il s’agirait de l’ancienne société Paris-Londres dont elle a repris les locaux, elle renvoie au Bureau du mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire.
1941 – Les architectes Misbach et fils demandent l’autorisation de faire poser une inscription publicitaire par la société Frères Siegel (gérant de l’immeuble, Ulrich, 27, rue de la Haute-Montée) en retirant l’ancien store – Photographie (A. & M. Schiff au-dessus de la devanture, Mode sur le garde-corps de la fenêtre au-dessus de la porte), dessin (Bauer, Damenwäsche, Herrenwäsche) – Le nouveau store a été installé, mai 1942, la nouvelle inscription est terminée, septembre
1942 – Le commerçant Bauer (9.a rue du Palais-des-Fêtes, Sängerhausstrasse, c’est-à-dire rue Sellénick) demande l’autorisation de poser un revêtement en chêne sur la devanture. Il dépose une demande de travaux – Autorisation – Travaux terminés, août 1942 - 1941 – La société Mathy demande l’autorisation de transformer et d’agrandir un atelier de tailleur au 27-29, rue de la Haute-Montée (en supprimant deux cloisons). Architecte, Charles Breitenbach (13 rue Manteuffel, c’est-à-dire du Maréchal-Foch) – Demande de travaux. Refus pour des raisons de main d’œuvre – Plan de l’atelier (à l’étage du n° 29)
- 1943 – Le magasin de confection Bauer qui quitte ses locaux du n° 27 pour s’installer dans ceux de la société Mathy, également au n° 27 demande à transférer son enseigne
- 1945, Certificat de sinistré. Le bâtiment a été légèrement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Bénéficiaire, Eugène Gruber (colis)
- 1947 – Les Vêtements Mathy demandent à ce que la société Fischer (8, petite rue de l’Eglise) soit autorisée à poser une enseigne publicitaire au balcon du 29, rue de la Haute-Montée. Autorisation – Travaux terminés, juillet 1947
1949 – La Police du Bâtiment constate que la société Mathy a posé une enseigne plate au lieu d’une enseigne en lettres détachées – Une note d’avril 1949 constate que l’enseigne plate a pour objet de dissimuler le balcon tant qu’il ne sera pas réparé – L’affaire est provisoirement classée en janvier 1951 - 1949 – Jean Bauer et fils (chemiserie et bonneterie) demande l’autorisation de poser une vitrine contre le pilier en pierre de taille sur la devanture de gauche à l’emplacement d’une ancienne vitrine de son prédécesseur Emile Lang (corsets Schiff) – Croquis – Autorisation – Travaux terminés, mars 1949
- 1951 – L’entreprise de constructions Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage devant la maison 29 rue de la Haute-Montée. Prolongations jusqu’en octobre
- 1951 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un permis de construire aux frères Mathy (reconstruction d’immeuble, 29, rue de la Haute-Montée)
- 1952 (janvier) – Les Vêtements Mathy (27-29, rue de la Haute-Montée) demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire provisoire au balcon du premier étage pendant les soldes – Autorisation
(Juin) – Même demande pour une grande vente réclame – Autorisation
(Juillet) – Même demande, soldes – Autorisation
(Décembre) – Idem, promotions de Noël – Autorisation
1953 (janvier) – Idem, soldes – Autorisation
(Juin) – Idem, soldes – Autorisation
1958 (juillet) – Même demande, soldes – Autorisation
1959 (juillet) – Même demande, soldes – Autorisation
1960 (juillet) – Même demande, soldes – Autorisation - 1960 – La société Publi-Est (84, route de Mittelhausbergen à Cronenbourg) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au 27-29, rue de la Haute-Montée – Accord – 1962, le gérant signale que l’enseigne a été démontée
1960 – La Société d’Achat et de Vente d’Appareils Ménagers (S.A.V.A.M., à Lipsheim) est autorisée à poser sur la toiture la publicité Cuisinez fin, cuisinez sain avec Pain – Accord
1960 – La société Copel (4, place de l’Opéra à Paris XI°) est autorisée à poser l’enseigne lumineuse Seule Bendix lave toute seule – Accord
1960 – La société Copel (4, place de l’Opéra à Paris XI°) est autorisée à poser l’enseigne lumineuse pour les bas Gerbe – Dessin (l’enseigne est posée sur le balcon au deuxième étage du 29, rue de la Haute-Montée) – Le préfet transmet la demande à l’architecte des Bâtiments de France – Refus - 1960 (mai) – La Police du Bâtiment constate que la société Mathy a posé sans autorisation une inscription sur sa devanture petite rue de l’Eglise. L’intéressé répond qu’à son avis l’inscription a déjà été autorisée – La Police du Bâtiment délivre une nouvelle autorisation
- 1962 – Un locataire se plaint de son logement humide et mal isolé du froid au 27, rue de la Haute-Montée – La Police du Bâtiment visite les lieux (au deuxième étage) sans constater de motif qui justifierait son intervention, elle note que la plainte a pour seul but d’obtenir un logement adapté – La Police du Bâtiment transmet la demande au Service du logement
- 1965 – La société Claude Publicité (4, place de l’Opéra à Paris XI°) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Sofitel) au balcon du deuxième étage au 27, rue de la Haute-Montée – Autorisation
Idem, enseigne Fin Pain Sain Fin Pain Sain
Relevé d’actes
L’abbaye de Marmoutier vend sa maison de Strasbourg 1 820 livres au marchand de vins Jean Gaspard Emmerich. La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment latéral, deux cours et un jardin qui a une sortie sur la rue de l’Eglise.
1696 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 399-v
der hochwürdige Herr Gregorius Abbt zu Maursmünter, Straßburger Bistumbs, beneben H. Patre Francisco Wüst, Prioren Zu Maurs Münster und Probst zu St. Quirin für sich und im Nahmen deß gantzen Convents ged. zu Maursmünster
in gegensein H, Johann Caspar Emmerichs, deß weinhändlers mit beÿstand Herrn Johann Michael Emmerichs deß handelsmanns seines leiblich. Herrn Bruders
den alßo genandten Maursmünster hoff bestehend in einem Vorder, hind. und Nebens hauß, auch Zweÿen höffen und Gartten, zu sambt dero hoffstätten und allen deren Gebaüen, rechten und zugehördt. allhier außerhalb deß Pfenningthurns gegen der Kleinen Metzig, einseit neben Johann Bochen dem weinhändler, Zum theil, Zum theil mit dem gart. neben dem Kleinen Kirchgäßlein, darin es auch einen außgang hat, anderseit neben weil. Hn Johann Marcelli Schencken gewesenen Knöpffmachers sel. nachgelaßener Wittib und Erben ([biffé] zum theil, zum theil auch neben H. Andreæ Kauffmann, alt. dreÿern deß Stalls) hinten auf eine Canonicat behaußung zum jungen St Peter gehörig, stoßend gelegen, Ist demnach solcher Verkauff und Kauff, umb eine andere dem Gotteshauß viel anständigere Gelegenheit, Nunmehr die rathsamhaußische an d. brandgaß neben dem gürttlerhoff allhier gelegene behausung zu erkauffen, beschehen umb 1820 pfund
Fils de marchand, Jean Gaspard Emmerich épouse en 1673 Susanne Marie Hœlbeck dite Bœhm, fille d’un assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest. und wohl vorgeachteen herrn Joh: Caspar Emmerichen, dem ledig. weinhändtler, weÿlandt des Wohl ehrenvest. und Großachtbaren herrn Michael Emmerichs, gewesenen Vornehmen handelßmanns u. burg. alhie Zu Straßburg seeligen nachgelaß.em Sohn ams dem herrn Bräutigamb an einem, So dann der Viel Ehren: und tug.dtreich. Jungfrawen Susanna Maria Hölbeckin, weÿl. des Wohl Ehrenvest. fürsichtig. undt Wohlweiß. Herrn Mathæi Hölbecks genant Böhmen, E. E. Grosen raths gewesenen beÿsitzer undt vornehmen burg.s Zu ermelten Straßburg seelig. hind.blieb.en eheleiblich. tochter, als d. Jgfr. hochzeiterin am and.n theil – Bescheh. und verhandelt in des heÿlig. Reichs freÿ Statt Straßb. Montags d. 17. Januarÿ Anno 1676. ([unterzeichnet] Johann Theobaldt Küstner als des Hn hochzeiters Vogt, Johann Michael Emerich als brud., Wolffgang Lochmann als Schwager, Johann Georg Neübaur als Schwager – Matthäus Hölbeckh genandt Böhm als Jungfer hochzeiterin Vogt undt brud., Johann Petter Edel als Schwager – Johann Georg Redtslob, Notarius
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 262 v°)
1673, n° 16. Ead. Dominica [Dom. Quinquagesimæ] Hr Johann Caspar Emmerich der Weinhändler, Weÿl. Hn Michael emmerich gewes. Handelßmanns und burgers allhier nachgel. hel. Sohn und Jfr. Susanna Maria, Weÿl. Hrn Mathæi Höllbeck genandt Böhm Handelsmanns V. E.E. Großen Raths alten Beÿsitzers nachgel. ehl. Tochter. – Copulati Eod. die [17. Febr.] (i 276 – procl. T. Neuf i 22)
Susanne Marie Hœlbeck dite Bœhm meurt en 1690 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Vieil Hôpital. La masse propre au veuf est de 2 012 livres, celle des héritiers de 392 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 097 livres, le passif à 4 044 livres.
1691 (4.4.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6166) n° 317
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeder, Liegendter undt vahrend. verändert: undt unveränderter Haab undt Nahrung, so Weÿlandt die Viel Ehren: undt tugendreiche fraw Susanna Maria Höllbeckin, genant Böhmin, deß Ehren Vest wohlvorgeacht. herrn Johann Caspar Emmerichs, Weinhändtlers burgers alhier Zu Straßburg gewesene eheliche haußfraw nunmehr seelige, nach ihrem d. 13.ten Novembris. Jüngst abgewichenen 1690.t Jahrs tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihro verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Wohl Ehren vest. vorgeachten Herrn Hannß Peter Edels, Stuck: undt Glockengießers auch burgers Zu gerührtem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Hannß Caspars, Hannß Michels, Susannæ Mariæ undt Mariæ Marthan der verstorbenen frawen seeligen mit gedachten herrn wittiber ehelich erzeügter Kinder undt ab intestato nachgelaß.er Erben, ersucht – Welches beschehen inn Straßburg, Mittwochs den Vierdten Monatstag Aprilis Anno 1691.
Inn einer inn d. Statt Straßburg inn Spittal gäßlein gelegenen, in dieße Verlaß.schafft gehörig: undt hernach beschriebenen Behaußung hatt sich befund. wie volgt.
Allerhandt Posten. Auf der obern bühnen, Cammer A, In d. Cammer D
Schrein und Holtzwerck. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, Vor diesen Cammern, In der Cammer D, In der Schlaaff Cammer, In der Cammer R, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Nebens Stuben, Im Keller
Eigenthumb an Einer behaußung undt Scheür (T.) It. hauß, hoff, hoffstatt im Spittalgäßlin (…)
It. j. Scheur undt Stallung, sampt j. darneben stehenden häußlin in der Vorstatt Straßb. in der Krautenau beÿ dem Rautengängel am Graben
Copia der Eheberedung (…) Montags d. 17. Januarÿ Anno 1676
Copia Codicillorum – Ich Johann Caspar Emmerich und Ich Susanna Maria Emmerichin gebohrne höllbeckhin, beede Eheleuth u. burgere alhier Zu Straßburg – So geschehen inn des heÿlig. Reich freÿ. Statt Straßburg den 1. Septembris Anno 1676.
Copia Instrumenti über vorherstehendte Codicill, Andreas Schmidt, Trubenbaw. Francus Imp. auth: Not. publ. Civisq. Argent:
Norma hujus inventarÿ. Des herrn Wittibers ohnverändert eÿgenthümblich. Vermögen, Sa. haußraths 36, Sa. Silbergeschirr und geschmeidt 35, Ergäntzung (Auß dem Theil Register üb. weÿl. Fr. Barbaræ Leonhardin auch weÿl. Hrn Michael Emmerichs gewes. handelsmanns burgers alhie zu schreiner seel. nachgelaß.er wittib auch seelig. durch herrn Johann Georg Redtslob. Not. pub. d. 17. febr. 1674. auffgerichtet. So durch d. üb. des herrn Wittibers und. d. Verstorb. frawen seel. einand. Zugebrachte Nahrung, durch herrn Andram Schmiden Notm. publ. d. 17. Aug. ao. 1676 auffgerichtete Inventarium confirmirt word. 1941 lb, Ist wied. abzuziehen 2, annoch zu ergäntzen) 1939, Summa summarum 2012. lb
Auff solches Volgt d. Erb. ohnv.ädt. eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußrath 39, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. Guldener ring 26, Ergäntzung (310, bezahlt 1, Verbleibt) 309. Summa summarum 392 lb
Endlich. wird nun auch d. Gemein verädert. und theilbahr gut geschrieb. Sa. haußraths 166,Sa. küefferholtz, reiff und bandt auch werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 107, Sa. Pferdzeug auch Kutsch, Kärch und and. Zum fahren 15, Sa. frucht 16, Sa. Eßigs, wein und lehrer vaß 1769, Sa. häws und strohs 18, Sa. Pferdt und Kuh 21, Sa. Silb.geschirrs und geschmeids 59, Sa. guldener Ring 2, Sa. d. baarschafft 165, Sa. Pfenningzinß hauptguths 19, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung und Scheur 495, Sa. Schulden 240, Summa summarum 3097 lb – Schulden 4044 lb, Übertreffen also die theilbare Passiv Schulden die theilbare Verlassenschafft umb 946 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1458 lb
Le veuf se remarie avec Anne Riel veuve de Jean Rinck, jardinier et marguiller de Sainte-Aurélie
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 14-v)
1691. Auff heut Mittwoch d. 16. Maÿ 1691. seind (…) eingesegnet worden Herr Johann Caspar Emmerich burger und weinhändler alhie und fraw Anna H Johann Rincken weÿland wohlmeritirten H. XV.ers und Ober herrens beÿ denen Gartnerstuben wie auch Ernsthafften H. Oberkirchenherrens beÿ dießer Gemein Zu St. Aurelien hinterlassene fr. Wittib geb. Riesin, [unterzeichnet] Johann Caspar Emerich Alß hochzeidter, anna Rinckin als hochzeiterin, Johann Petter Edel als Schwager, Ich hanß Riehl als vock der frauw hoch zeit (i 15)
Anne Riel épouse Jean Rinck en 1668
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 157) 1668. Donnerst. den 7. Maii St: Aurel: Herr Hans Rinck der Gartner vndt Burger alher, vndt Jfr. Anna H Dauid Rühlen Gartner vnd Kirchenpflegers alhie Ehel: Tochter (i 81)
Jean Gaspard Emmerich meurt en 1709 en délaissant deux fils et deux filles de son premier mariage. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf présente un déficit de 9 livres, celle des héritiers s’élève à 643 livres. L’actif de la communauté s’élève à 508 livres, le passif à 4 104 livres. Les titres de la maison comprennent un acte de 1376 d’après lequel la maison a un droit de passage par celle qui se trouve à l’arrière pour sortir dans la rue Thomann.
1710 (20.1.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 14) n° 330 [première page, fragments]
Inventarium und beschreibung [aller derjenig]er haab, Nahrung und Güthere, [liegender und Vah]render, Veränderter und Unver[ändert Kei]nerleÿ davon außgenommen, so [weÿland der Ehren] Veste und wohlachtbahre Herr Johann Caspar Emmerich geweßene [Kieffer] und Weinhändler burger allhier zu Straßburg nach seinem den 26. 9.bris des allererst abgewichenen 1709.sten Jahrs aus dießer welt genommenen Seeligen Abscheidt zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des verstorbenen seeligen ahne hernach folgenden folio benambßter Hinderlaßenen Vier respectivé Herr Söhne und Jungfr. Töchtere […] – Actum in der Königl. Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn herrn David Rincken garthners Unde wagnern der Vorbenambßten fraw Wittibleiblichen Sohns. Montags den 23.ten Januarÿ Anno 1710.
Der Verstorbene Herr seelig hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volgt, 1. den Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Johann Caspar Emmerich bierbrawer und burgern allhier, Welcher in Persohn Zugegen war, 2. den wohl Ehrsammen und vorgeachte Herrn Johann Michael Emmerich Zinngießern und burgers allhier, so auch anweßend, 3. 4. die Viel Ehren und Tugendbegabte Jungfr. benandtlichen Jungfr. Susanam Mariam und Jungfr. Mariam Martham die Emmerichin deren geschworner Vogt ist der Ehren Veste Weiße und Wohl Vorachtbare Herr Johann Peter Edel Stuck und Glocken gießer auch E. E. Kleinen Raths allhier älter Wohlverdienter beÿsitzer, Welcher zusampt seinen beeden Curandinen den geschäfft abwarthete. Welche Vier Erben der Verstorbenen herr seel. mit Weÿl. frawen Susanna Maria gebohrner Hellbeckin genannt Böhmin in erster Ehe ehelichen erzeugt hatt, Zu vier gleiche portionen und Stammtheilen
In einer in der Statt Straßburg Vor dem Pfenningthurn gegen der Kleinen Metzig über gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerckh. Auff den Undern Vordern Fruchtkasten, In der vordern Obernstub, In der Schwartz getüch Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer A, In der Stub über der Kuchen, In dieser Stub Cammer, In der Wohnstub, In der Stub ahne der Kichen, In der Kuchen, Im Hauß öhren, In der Knechts Cammer, Im hindern Stock, In der Newen Cammer, In deß officiers Gemachen, Inn d. bauch Kuch
Eigenthumb ahne Häußern. (T.) Eine Vordere, nebens und hindner behaußung sampt Ihren hoffstätten, Zweÿen höffen und Garthen, bronnen auch allen andern deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, Welche behaußung einen außgang in das Kleine Kirchgäßlein hatt gelegen alhier in der statt straßb. außerhalb deß Pf. thurns gegen der Kleinen Metzig einseith neben Joh: Bochen dem Kieffer v. Weinhändler, Zum theil Zum theil mit dem Garthen neben dem Kleinen Kirchgäßlein, 2. seit neben weÿl. Johann Marcellj Schencken deß geweßenen Knöpffmachers seel. nachgelaßener Wittib und Erben, hinden auf eine Canonicat behaußung Zum Jung. St: Peter gehörig stoßend, so gegen jeder männiglichen freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwornen Herrn Werckmeistern Vermög Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung sub dato den 22.ten Jan: ao. 1710. æstimirt pro 1900. lb. Darüber ist Vorhanden i. teutsche perg: Kauff verschreibung in alh: Cantzleÿ Contractstub gefert. und mit dero anhang. Kleinen Cantzleÿ Secret Innsiegel verwahrt datirt den 26. Julÿ aô 1696. notirt mit N° 1. Ferner ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit deß Stifft und Closter St. Martin deß heÿl. Benedictini ordens zu Maur Münster straßb. bistumbs, Abteÿlichen gewohnlichen Cantzleÿ Insigell behengt sub dato den 18. Aug. Anno 1696. Dabeÿ ferner 1. teutscher pergamentener brieff die durch fahrt durch den hindern daran gelegenen behaußung so nunmehro Zu dem Stifft Jung. St: Peter gehörig betreffen, mit deß ampts und Convents deß Closters Zu Maurs Münster St. Benedicten ordens auch deß dechants und Capituls Jung. St: Peter alhier anhang. Inns. Verwahrt datirt dienstags vor dem Palmtag A° 1376. so alles signirt mit N° 1.
(E.) Item ein Klein häußlein Scheur Stallung und Gärtlein mit allen andern deßen begriffen Weiten rechten Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßb. dero Vorstatt Crauttenaw über dem Uttengängl. am graben gegen dem Waÿsenhauß garten über gelegen ein seith neben dem allmend, anderseith gegen ([biffé] Gießbrecht] Carol Verÿ deß Salpetersieders seel. Erben, dar Von gehen Jährl. der Statt Straßb. Pfenningthurn 4. lb boden Zinnß, sonsten freÿ ledig und eigen und die H. Werck Meistern überobige beschwehrt Vermög Vorangeregter schrifftlichen Abschatzung annoch angeschlag. pro 25 lb. Hierüber meldet i. teutsch: pergam: Kauffbr: mit der St. Straßb. Cantzleÿ Contractstub. anh. Ins. verwahrt sub dato 8.ten Junÿ ao. 1684.
(W.) Item in dero Vorstatt Underwagnern gegen der Elenden Herrberg über (…)
Ergäntzung der Fr. Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ (…) in den Ehestand Zugebrachten nahrung durch weÿl. H. Benedictum Großen gewesenen Not. Publ. Seel. auffgerichtet aber nach seinem absterben durch H. Johann Peter Kolben ebenmäßig. Not. publ. in A° 1691 auffgerichtet worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Fraw Wittib Unveränderte Nahrung. Sa. hausraths 44, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 12, Sa. baarschafft 27, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 700, Sa. Eigenthümlich Liegende Veldt gütheren 817, Sa. beßerung ane lehengüthern 70, Sa. Ergäntzung 325, Summa summarum 2006 lb
Der Vier Kinder und Erben Unveränderte Vätterliche Verlassenschafft, Sa. hausraths 209, Sa. Werckzeugs zum Kieffer Handwerck gehörig 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldener Ring 20, Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 25, Sa. der Ergäntzung (5349, davon gehet ab 1784, compensando restirt) 3565, Summa summarum 3877 lb
Das Gemein Verändert und Theilbare Guth, Sa. hausraths 144, Sa. Frucht und Meels 41, Sa. Pferd und Geschirr auch Kutsch Karch und Rollwag 69, Sa. Werckzeug, Holtz, Reÿff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 49, Sa. der Wein Brandenwein Eßig und Lährer Vaßen 2639, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Goldener Rings 10 ß, Sa. der baarschafft 1845, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 626, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1900, Sa. Beßerung ane lehengüthern 6, Sa. Schulden 126, Summa summarum 7485 lb – Schulden 4104 lb, Nach deren Abzug 3381 lb – Beschluß summa 9324 lb, Verstallungs Summa Inventarÿ 8925 lb
(Joints) H. David Rinckh der Gartner Under Wagner hatt in seiner fr. Mutter alhier ane der Weißthurn straß gelegenen behaußung welche Er lehnungs Weiß besitzet ahne baw Costen aßgelegt
Vergleichung der allhier in der Vorstatt Crauttenaw gegen dem Waÿßenhauß über gelegenen Scheür und häußlein so den Erben Unverändert (…)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 800 florins (400 livres)
1710 (VII 1174) Livres de la Taille f° 161-v
(Kieffer, F. N° 462) Weÿl. H. Johann Caspar Emmerichs sen. geweßten Kiefers und Weinhändlers auch Burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Nots. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 223.b, 9324. lb. 3 ß 2 ½ d
Abgezogen der sambliche dißorts der Verstallung befreÿte Haußraht, th. fol. 224-b, 398 lb. 12 ß (verbleibt ) 8925 lb. 11 ß 2 ½, die machen 17 800. R.
Verstallte nur 17 000 R. also Zu wenig 800. R.
War von der Nachtrag alß Theilbahr Guht gerechnet wird auf Sechs jahr in duplo macht à 2 lb. 8. ß d, 14 lb 8 ß
Extat das Stallgeltt pro 1710, 26 ß 17 ß
Gebott 3 ß 4 d
Abhandlung 2. Inventarien 12. lb. 17 ß 6 d, Summa 59. lb 1 ß 10 d
Auf suppliciren Haben ab Zweÿ jahr in duplo und Zweÿ jahr in simplo th. 7. lb. 4 ß, restirt 51. lb 17 ß 10 d
dt. 24° 7.br. 1710.
Les héritiers cèdent la maison à leur frère Jean Gaspard Emmerich
1710 (26. Febr.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 14) Joint au n° 330 du 20 janvier 1710
(Inventarium über Herrn Johann Caspar Emmerich geweßenen Kieffer und Weinhändlers burgers zu Straßburg Verlassenschafft)
(f° 34-v) Vergleichung der gegen der Kleinen Metzig alhier hienüber gelegenen in dem Inventarÿ Concept Umbständlich beschriebenen theilbahren Sterb behaußung.
Die Sterbbehaußung Wie solche in dem Concept mit allen Ihren appertinentÿs Umbstänlichen beschrieben haben fr. Anna Emmerichin gebohrne Riehlin die dißorths Wittib beÿständlich H. Johann Ludwig Küchels Kieffers Ihres geschwornen Vogts, ferner H Johann Michael Emmerich Zinngießer, So dann H. Johann Peter Edel, Stuckh Und Glockengießer alß geschworner Curator Jungfr. Susannæ Mariæ Vnd Jgfr. Mariæ Marthæ beder gebohrner Emmerichin, so viel jedes ratum betrifft, in consideration daß solchen nicht in frembden Händ kommen möchte,
Herrn Johann Caspar Emmerich dem biersiedern ihres respective Sohn, bruder und Mit Erben für freÿ ledig Und eigen cedirt und Überlaßen,
sampt deren sich in dem Hauß befindlichen stainen Vmb 4800 Gulden, mit dem außtruckentlichen anhang, daß Er der H. Cessionarius schuldig und Verbunden sein solle die Fr. wittib in denen sich Vorbehaltenen Wüdumbs gemach. Nemblichen der Undern vordern stub ahne dem Hoffthor, ferner die Stub und Cammer über dem bronnen, den platz Ihren Kästen, alwo sie Würcklichen stehen, das bühnlein über der Vordern obern stuben, platz zu legung 6. fuder Holtz, so dann platz in dem groß. Keller,so wohl zu Ihren Eigenthümlichen alß Wÿdumbs Vaßen die Zeit Ihres Lebens ruhig und ohn perturbirt sitzen und ohne entgeld genießen zulaßen, ferner solle Er auch schuldig seÿn seine beere Jgfr. Schwestern so lang sie ohnverheürathet bleiben werden, in der stub über der Wohnstub die sogenannte Schwartz getüch Cammer, die stub und Cammer über der großen Kuchen, wie dann auch Ihre Kästen in denen platzen warinnen sie würcklich stehen und Ihre Wein und Vaß in dem Keller ohne Zinnß wohnen zulaßen – Act: Straßb. Mittwochs den 26. febr. Anno 1710.
La maison figure à l’inventaire après décès de Jean Gaspard Emmerich en 1724. Les héritiers cèdent la jouissance de la maison à la veuve jusqu’à la Saint-Michel 1727
1724 (23.8.), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 8) Joint au n° 152 du 23 août 1724
(Inventarium über Johann Caspar Emmerich burgers und weinhändlers Verlassenschafft)
Abhandlung und respectivé Verlehnung der Sterb behaußung an d. Kleinen Metzig. Dieße behaußung nun ist denen Fünff Kindern und Erben als ohnverändert reservirt und noch Zur Zeit gemeinschaftlich vorbehalten und klein pretium deßwegen abgeredet und verglichen worden.
Alldieweilen aber Fraw Maria Salome Emmerichin gebohrne Silbachin die hinterbliebene Wittib wegen deß Ihro verschafften Vor und Nach wÿdumbs darauff umb 900 Pfund pfenning versichert, als ist verglichen daß Ihro Jährlichen aus dem daraus Ziehenden Zinß auff Michaelis und anno 1725 erstmahls a 4 pro Cento zu wieder Zinß sollen gereicht werden thut 36. lb (…)
Solchem nach H.tte Jungfr. Catharina Dorothea Emmerichin die älteste dochter Jährlichen ahne dem hauß Zinß zu erfordern 64. lb
Krafft vorstehender Außrechnung Nun ist heut dato zwischen der Fraw wttib mit assistentz dero herren Vogts, Ingleichem herrn Johann Balthasar Hummeln alß geschwornen Curatoris ad lites Jungfrauen Catharinæ Dorotheæ Emmerichin wie auch herrn Johann Heinrich Pfeffingern als geschwornen vogt der Kinder letzter Ehe verglichen worden daß gedachte fraw witib die gantze Emmerichische behaußung beÿ der Kleinen Metzig von Michaelis 1725. biß wieder Michaelis 1727 vmb einen Jährlichen Zinß von 148. Pfund pf. inhaben bewohnen besitzen und genießen (…) So geschehen Straßburg den 22. Junÿ 1725.
Les héritiers Emmerich louent une partie de la maison à Marie Madeleine Walter veuve du préposé de la Taille Jean Frédéric Rosenzweig
1728 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 394-v
weÿl. H. Johann Caspar Emmerich weinhändlers hinterlassenen mit auch weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Sillbächin weÿl. letsteren Ehefrauen erzeugt und hinterbliebenen vier Kinder Maria Salome, Susanna Margaretha, Maria Magdalena und Maria Martha der Emmerich geschworner Vogt H. Johann Heinrich Pfeffinger Metzger mit beÿstand H. Johann Michael Emmerich zinngießers und EE. kleinen Raths beÿsitzers, Ferner David Lauth der Cathaußmüller als Ehevogt Catharinæ Dorotheæ geb. Emmerichin der tochter erster ehe
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Walterin weÿl. H. Johann Friedrich Roßenzweig Stallmeisters und alter dreÿers der Statt Stalls Wittib, mit beÿstand ihres Curatoris H. Lt Abraham Städel Cancellariæ Commissarÿ
In einer allhier außerhalb des Pfenningthurns gegen der kleinen Metzig über, einseit neben H. Rathh. Johannes Boch dem weinhändler anderseit neben H. Philipp Ramsperger dem Schuemacher gelegenen behausung, das gantze hauß lincker handt des haußthors, Ferner das gantze mittlere und hindere gebäu, zween höff, einen Gartten und was darin enthalten ist, von allem nichts ausgenommen aus des hauß sambt zu so H. Dr Johannes Braun dermahlen bewohnt, Ferner in dem hindern Stock eine stiege hoch eine kleine Stueb und zweÿ daren liegende Kammern wie auch die darüber liegende dreÿ anderwärts verlehnte Fruchtkästen so die verlehner sich alles zu ihrem genuß vorbehalten – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von von nächst kommenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 140 gulden
Marie Madeleine Walter sous-loue des celliers à la veuve de François Nicolas Gelb
1729 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 490
Fr. Maria Magdalena geb. Walterin weÿl. H. Johann Friedrich Roßenzweig Stallmeisters und dreÿers der Statt Stalls
H. Rathh. Frantz Nicolaus Gelb Fr. wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Abraham Städel J.V.Lti und Cancellariæ Commissarÿ
entlehnt, In ihrer lehnungsweiße besitzenden denen Emmerichischen curandis eigenthümlich zuständigen wohnbehausung allhier vor dem Pfenningthurn beÿ der kleinen Metzig, einseit neben Rathh. Johannes Boch dem weinhändler anderseit neben Philipp Ramsperger dem Schuemacher gelegen, In dem Vorderhauß zwo stiegen hoch einen Fruchtkasten dreÿ stiegen hoch zween und vier stiegenhoch ein Fruchtkasten – auff acht nacheinander folgenden jahren anfangend von allererst verfloßenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 45 gulden
Nouveau bail au profit de Marie Madeleine Walter veuve de Jean Frédéric Rosenzweig
1730 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 230-v
H. Johann Michael Emmerich der Zinngießer EE. kleinen Raths alter beÿsitzer als vogt weÿl. H. Johann Caspar Emmerich gewesten weinhändlers mit auch weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Sillbächin hinterbliebenen vier Kinder Mariæ Salome, Susannæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ und Mariæ Marthæ der Emmerich, Ferner David Lauth der Carthauß Müller als Ehevogt Catharinæ Dorotheæ Emmerichin der Tochter erster ehe
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Walterin weÿl. Johann Friedrich Roßenzweig Stallmeisters und alten dreÿers des Statt Stalls hinterbliebenen Fr. wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Lt Abraham Städel Cancellariæ Commissarÿ
entlehnt, In einer außerhalb des Pfenningthurns, einseit neben H. Rathh. Johann Boch dem weinhändler anderseit neben H. Philipp Ramsperger dem Schuemacher gelegenen, gesambten Emmericherischen Kinder zuständigen Behausung, das gantze hauß rechter hand des haußthors neben ged. Rathh. Boch gelegen, alßo daß nunmehre die Fr. entlehnerin die gantze Emmericherische behausung außer denen in der am 16. aug. 1728 auffgerichteten Lehnung denen Verlehnern vorbahalten und anderwärts verlehnten stücken lehnungsweiße besitzet und innhat – auff 7 jahr 3 monath anfangend von Johann Baptistæ fürwährenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden
Le cinquième de la maison figure à l’inventaire après décès de la fille issue du premier mariage de Jean Gaspard Emmerich, Catherine Dorothée qui a épousé en 1726 le meunier Jean David Lauth
1733 (16. 9.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 37) n° 851 [haut abîmé par l’humidité]
Inventa[rium ]und [bes]chreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Catharina Dorothea Lauthin gebohrne Emmerichin, des Ehren: und Wohl vorgeachten Herrn Johann David Lauthen, des Müllers auf der Carthauß und burgers allhier zu Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seel., als dieselbe Sonntags den 4.ten Octobris dießes Zuend Laufenden 1733.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Balthasar Hummels des Pastetenbecken und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann David Lauthen, der Verstorbenen Frauen seel. mit vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erziehlten Söhnleins und ab intestato Verlaßenen Universal Erben ersucht – So beschehen außerhalb der Statt Straßburg auf der Cartheußer oder sogenanden Schnellings Mühl auf Montag den 16. Novembris Anno 1733.
In einer außerhalb der Statt Straßburg vor dem Weißenthurn gelegenen Zu der Cartheußer oder Schnellings Mühl in dieße Verlassenschafft zum theil eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der obern Stübel, In der Cammer B, In der Knecht Cammer, Im obern haußöhrel, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im nebens hauß, Im Keller
Antheil ane einer Behaußung und Mühle (T.) Zween dritte theil vor ohnvertheilt Von und ane einer eigenthümlichen in Vier Gängen bestehenden Mahl Mühl (…)
(E.) Item ein Fünffter Theil vor ohnvertheilt Von und ane einer Vorder: und hinder behaußung, hoff, hoffstatt, Keller, Stallung und Gärthlein, mit allen übrigen dero Gebäuen, Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg außerhalb des Pfenningthurns gegen der Kleinen Metzig hinüber, einseit neben Hn Johann Bochen dem ältern Weinhändler und E: E: großen Raths altem beÿsitzer, anderseit neben Hrn Philipp Ramsperger, dem Schuhmacher hinden Zum theil auff eine behaußung dem Stifft Jungen St. Peter gehörig, theils aber mit dem Gärthel auff das Allmend stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig und eigen und in dem Weÿl. Fr. Mariæ Salome Emmerichin geb. Silbachin, auch weÿl. Hn Joh: Caspar Emmerichs geweßenen Weinhändlers und burgers allhier seel. hinterlassener wittib als der Fr. seel. geweßener Stieffmutter ebenmäßig seel. Verlassenschafft Inventario de Anno 1728 durch Hn Not. Joh: Martin Brieffen nun seel. auffgerichtet fol. 104. fac. 2.da durch der Statt Straßburg geschworne Herren Werck Meistere Lauth Abschatzungs Zeduls Vom 18.t Junÿ Anno 1728 angeschlagen, dabeÿ es auch dißmahlen mit Consens der Wohlverordneten Herrn dreÿer der Statt stals gelaßen worden vor 2800. lb. Macht der hiehero gehörige fünffte theil 560. lb. Und seind die übrige vier fünffte theil der frauen seel. Vier halb Schwestern für ohnvertheilt eigenthümlich gebührig. Über die völlige behaußung sagt ein pergamentin in allhies. C. Contract Stub gefertigter und mit dero größerm Insiegel verwahrter Kffbr. de dato 26. Julÿ Anno 1696. weißet, wie solche behaußung Von Hn Prælaten v. Convent des Closters Maurs Münster resp. Kauffs: und Tauschs weiße ane Hn Joh. Caspar Emmerich der Fr. seel. Hn. Groß Vatter seel. überlaßen worden, darauff à tergo befindlich, wie Herr Franciscus de Camillÿ, Vicarius Generalis diesen Kauff confirmirt, approbirt und ratificirt mit deßen Pittschafft und unterschrifft verwahret de dato 17. Aug. Anno 1696. Dabeÿ ferner i. perg. Kffbr. mit des Herrn Abts und Convents zu Maurs Münster Iniegeln verwahret v. mit R. P. Gregorÿ des Abts v. Frid. Weÿlers, Prioris eigenen handen unterschrieben de dato 18.t Aug. Annp 1696, beede mit alten Nris 1 et 5 signirt. Mehr i. perg. Kffbr. Von Hn Caspar dem Abt v. Convent gedachten Closters Maurs Münster mit dero anhang. Insiegel corroborirt, besagt über i. Stück garthen so von dießem hauß an das Stifft Zum Jungen St. Peter verkaufft worden. Weiter i. perg. Brieff m. 3. an. Ins. verwahret, besagend über die Einfahrt in das Stuben wegs gäßel, deßen datum Zinstags nach Palmtag 1676. Sambt Verschiedenen pergamentenen Hütten und andern Brieffen.
Ergäntzung des Herrn wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in Anno 1726. durch Herrn Notarium Joh: Martin Brieffen nun seel. auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 27, Sa. Schiff und geschirrs Zum Fuhrwerck gehörig 6, Sa. Pferd 9, Sa. Lährer Vaß 7, Sa. Silbers 28, Sa. goldener Ring 1, Sa. Baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 412, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern 30, Erg. Rest 2650, Summa summarum 3180 lb – Schulden 112, Nach solchem Abgang 3068 lb
Des Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 101, Sa. Brandenwein und Lährer aß 59, Sa. Silbers 21, Sa. goldener Ring 22, Sa. baarschafft 16, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 955, Sa. Antheil ane einer behaußung 560, Sa. Schulden 112, Erg. Rest 2666, Summa summarum 4515 lb
Theilbahre Verlassenschafft, Sa. haußraths 49, Sa. Schiff und geschirrs Zum Mühlweßen gehörig 880, Sa. Schiff und geschirr Zum Fuhrwerck gehörig 11, Sa. Frucht 40, Sa. heus und Strohes 8, Sa. beßerung im hoff 2, Sa. tabacks 150, Sa. Pferd 18, Sa. Viehes 6, Sa. Wein, brandenwein und Lährer Vaß 463, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. baarschafft 335, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1443, Sa. antheils ane einer Behaußung und Mühl 1309, Sa. Antheils ane liegende güthern 416, Sa. Schulden 921, Summa summarum 7898 lb – Schulden 2654 lb, Nach deren Abzug 3068 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4928 lb – Zweiffelhaffte und Verlohren Pfenningzinß hauptgüter in deß Wittibers ohnverändert 33, Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in deß Wittibers ohnverändert 9 lb, Rentes perpetuelles au Bureau de Strasbourg 356 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in das Erbe zugeltend 191
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann David Lauthen, burgern und Ledigen Müllern auff der Carthauß, Weÿland des auch Ehrengeachten herrn Johann Jacob Lauthen burgers und dintzenmüllers allhier mit der auch Weÿland Viel Ehr und Tugendgezierten Frauen Anna Catharina gebohrner Kleinin beeder Eheleuthe nun seelig ehelich erziehlt und hinderlaßenem Sohn als hochzeitern ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Catharina Dorothea Emmerichin, Weÿland des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Caspar Emmerichs geweßenen burgers und Weinhändlers mit auch weÿland Frauen Dorothea gebohrner Wagenmännin, deßen erstern Haußfrauen, beede nunmehro seelig ehelich erzeugt und hinterlassener Tochter, als Hochzeiterin anderntheils – So geschehen in der königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 12. Julÿ in dem Jahen als man nach Unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Gnadenreichen Geburth Zahlte 1726. [unterzeichnet] Johann Daniel Llauth als hochzeiter, Catharina Dorothea Emmrichin als hochzeiterin – Johann Martin Brieff Nots. Publ.
Copia codicilli – Im Jahr 1728 (…) auff Dienstag den 13. deß Monaths Januarÿ nachmittags Zwischen Ein und dreÿ uhren in einer vor dem weißen thurn gelegenen denen Hochadelichen Güntzerischen Erben eigenthümlich zuständigen und von hernach benahmßten beeden Testirenden Eheleuthen Lehnungsweiße besitzenden Mühl behaußung, die Carthäußer oder Schnellings Mühl genandt, und Zwar dero untern Stuben mit Zweÿen Fenstern gegen der Statt auff daß waßern außsehend (…) erschienen seÿnd der Ehren und wohlvorachtbare Herr Johann David Lauth, burger allhier in Straßburg und Müllern Krancken und schwachen auff einem bett ligenden Leibes und beneben Ihme die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina Dorothea Lauithin geb. Emmerichin deßen eheliche Haußfrau, dieße gesund gehend und stehenden auch von Gott geseegneten Leibes (…) Johann Martin Brieff Not.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 81-v, n° XIV)
1726. dominica VI & VII. Trinit. proclamati sunt Johann David Lauth der ledige Müller v. burger allhie weÿl. herrn Johann David Lauth geweßenen Müllers und burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Catharina Dorothea Weÿl. Herrn Johann Caspar Emmerich geweßenen Weinhändlers v. burgers alhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulati sunt Mittw. den 2. Augusti [unterzeichnet] Johann David Lauth als hotzeitern Catharina Dorothe Emerich als hochzeiterin (i 86)
Un autre cinquième figure à l’inventaire des apports de Marie Marguerite Emmerich qui épouse en 1733 l’avocat Jean André Keifflin
1734 (13.1.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 465) n° 16
Inventarium über der Edlen Viel Ehr: und Tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Keifflinin gebohrner Emmerichin zu S. T. Herrn Johann Andreä Keifflin, Jur: Pract: und wohlmeritirten Advocato et Proc: vic: beÿ allhiesigem hochlöbl. Magistrat und burgern allhier Zu Straßburg in den Ehestand gebrachte Nahrung auffgerichtet A° 1734. – und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten hat. – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn S. T. H. Johann Michael Emmerichs des Zinngießers auch E: E: Kleinen raths beÿsitzers v. burgers allhier ihres noch ohnentledigten H Vogts, Donnerstags d. 13. Jan: 1734.
In einer allhier Zu Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden behaußung ist befunden worden als folgt.
(f° 8) Eigenthum ane einer behaußung. Ein Fünffter Theil vor unvertheilt von und ane einer vorder: und hinter behaußung hoff, hoffstatt, Keller, Stallung und Gärthlein, mit allen übrigen dero Gebäuen, Rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg außerhalb des Pfenningthurns, gegen der Kleinen Metzig über, einseit neben H. Johann Bochen dem Ältern Weinhändler v. E. E. großen Raths altem beÿsitzer, 2.s. neben Hn Philipp Ramsperger, dem Schuhmacher und burger allhier, hinten zum Theil auf eine behaußung dem Stifft Zum Jungen St Peter gehörig, theils aber mit dem gärthl. auff d. Allmend stoßend, so gegen Männigl. freÿ leedig v. eigen. Die übrige Vier Fünffte Theil seind der Ehefrauen Vier respectivé Voll: und halbbändigen Geschwisterden Eigenthümlich gehörig. Über die Völlige behaußung sagt ein perg. in all. C. C.stub gef. v. mit dero größern Insigel verwahrter Kauffbr. d. d. 26. Julÿ A° 1696 weißet, wie solche behaußung von Hn Prælaten v. Convent des Closters Maurs Münster resp. Kauff: v. Tauschweiß an Hn Joh: Caspar Emmerich der Ehefrauen H Groß vatter seel. überlaßen worden, darauff a tergo befindlich, wie Hr Franciscus de Camillÿ Vicarius Generalis dieser Kauff confirmirt, approbirt und ratificirt mit deßen Pittschafft v. unterschrifft verwahret d. d. 17. Aug. 1696. Dabeÿ ferner i. perg. Kbr. mit der Hn Abts v. Convents zu Maurs Münster Insieglen verwahrt v. mit R.P. Gregorÿ des Abts und Friderich Weÿlers, Prioris eigenhanden unterschrieben de dato 18. aug. 1696, beede mit alten N° 1 et 2 signirt. Mehr ein perg. Kbr. von hn Caspar, dem Abt v. Convent ged. Closters Maurs Münster, mit dero anhangendem Ins. corroborirt, besagt über ein Stück Garten, so von dießem hauß an das Stifft zum Jungen St. Peter verkaufft worden. Weiter ein perg. Brieff mit 3. anh. Insieglen verwahrt, besagend über die Einfahrt in das Stubenwegs Gäßel, deßen datum Zinstags nach Palmtag Anno 1636. Sambt verschiedenen perg. Hütten und andern Brieffen.
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarii. Hierauff folget nun die beschreibung der Ehefrauen in den Ehestand gebrachter Nahrung Vor und an sich selbsten. Sa. Haußrath 78, Sa. wein brandenwein v. läher faß 172, Sa. silbergeschirrs 85, Sa. Goldener ring v. geschmeids 58, Sa. der baarschafft 60, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1225, Eigenthumb ane einer behausung (-), Sa. der Activ Schulden 15, Summa summarum 1698 lb – Schulden 18, compensando verbleibt 1675. Dazu gelegt die ihro gehörige helffte ane denen haussteuren 43, So thut der ehefraun völlig in den Ehestand gebraches Guth 1718 lb. – Haussteuren 43
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 120-v, n° XXV)
1733. Dominica I & II. Advent. Christiproclamati sunt Johann Andreas Keufflin Jurium Practicus v. Procurator Vicarius beÿ allhießiger Löblichen Cantzeleÿ H Johann Andreas Keufflin Rath v. Agent Verschiedener Stande am Königlichen Frantzösischen Hofe ehel. Sohn, V. Jgfr. Maria Margaretha Weÿl. H. Johann Caspar Emmerich geweßenen Weinhändlers v. burgers alhie hinterlaßene Eheliche Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 9. Decembr. [unterzeichnet] Johann Andreas Keifflin Alß Hochzeiter. Maria Margaretha Emmerichin als hochzeiterin (i 125)
Un autre cinquième figure à l’inventaire des apports de Marie Madeleine Emmerich qui épouse en 1734 l’orfèvre Jean Jacques Lung
1734 (7. 8.br), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 465) n° 24
Inventarium über deß Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Johann Jacob Lungen, Silberarbeiters und der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Emmerichin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand gebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1734. – und vermög mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 3.tio Vor unverändert Vorbehalten haben. – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn S. T. Herrn Johann Michael Emmerichs, des Zinngießers auch E: E: Kleinen raths alten beÿsitzers und burgers allhier, als der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, donnerstags den 7. Octobris Anno 1734.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen von beeden Eheleuthen Lehnungs weies bewohnenden behaußung ist befunden, als folgt.
(f° 9) Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Ein Fünffter Theil vor unvertheilt von und ane einer Vorder: und Hinter behaußung, Hoff, Hoffstatt, Keller, Stallung und Gärthlein, mit allen übrigen dero Gebäuen, Rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg, außerhalb dem Pfenningthurn, gegen der Kleinen Metzig über, einseit neben H. Johann Bochen, dem Ältern Weinhändler, und E. E. großen Raths Altem beÿsitzer, 2.s. neben Hn Philipp Ramsperger, dem Schuhmacher v. burger allhier, hinten zum Theil auf eine behaußung dem Stifft Zum Jungen St. Peter gehörig, theils aber mit dem gärtlein auff das Allmend stoßend, so gegen Männigl. freÿ leedig v. eigen. Die übrige Vier Fünffte Theil seind der Ehefrauen Vier resp : Voll: v. halb bändigen Geschwisterden Eigenthümlich gehörig. Über die Völlige behaußung sagt ein pergamentener in allhies. C. C.stub geferigter und mit dero größerm Insiegel verwahrter Kbr. d. d. 26. Julÿ A° 1696. weißet, wie solche behaußung von Hn Prælaten v. Convent des Closters Maurs Münster resp. Kauff: und Tauschweiß an Hn Johann Caspar Emmerich der Ehefrauen H Groß Vatter seel. überlaßen worden, darauff a tergo befindlich, wie Hr Franciscus de Camillÿ, Vicarius Generalis diesen Kauff confirmirt, approbirt und ratificirt mit deßen Pittschafft und unterschrifft verwahret d. d. 17. Aug. 1696. Dabeÿ ferner i. perg. Kbr. mit der Hn Abts v. Convents zu Maurs Münster Insieglen verwahrt v. mit R.P. Gregorÿ des Abts und Friderich Weÿlers, Prioris eigenen handen unterschrieben d. d. 18. Aug. A° 1696, beede mit alten N° 1 et 5 signirt. Mehr ein perg. Kbr. von H. Caspar, dem Abt und Convent ged. Closters Maurs Münster, mit dero anhangendem Insieglen corroborirt, besagend über ein Stück Garten, so von dießem hauß an das Stifft zum Jungen St. Peter verkaufft worden. Weiter ein pergamentener Brieff mit dreÿ anhangenden Insieglen Verwahrt, besagend über die Einfahrt in das Stubenwegs Gäßel, deßen datum Zinstags nach Palmtag Anno 1676. Sambt verschiedenen pergamentenen Hütten und andern Brieffen.
Series rubricarum hujus Inventarii. Und Anfänglichen des Eheherren in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. haußraths 36, Sa. Werckzeug Zur Silberarbeiter Kunst gehörig 32, Sa. Silbers 53, Summa summarum 122 lb – dazu gerechnet deßen gehörig helffte ane haussteuren 38, Des Eheherren völlige in die Ehe gebrachte nahrung 160 lb
Hierauff folget nun der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung. Sa. Haußrath 125, Sa. Wein und faß 149, Sa. Silbers 62, Sa. Goldenen kett und ring 62, Sa. der baarschafft 170, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1125, Eigenthumb ane einer behausung (-), Sa. der Activ Schulden 55, Summa summarum 1750 lb – darzu gelegt dero gehörige helffte ane den haussteuren 38, Der Ehefrauen völligin anschlag v. außwurff gebrachtes guith 1788 lb
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 123-a)
1734. Dominica III et IV Trinitat. proclamati sunt Herr Johann Jacob Lung der ledige Silber Arbeiter V. burger alhier, Weÿl. H. Abraham Lung geweßenen Schloßers V. burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, V. Jgfr. Maria Magdalena Weÿl. H Johann Caspar Emmerich Geweßenen Weinhändlers V. burgers alhier hinterlaßene Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 21. Julÿ [unterzeichnet] Joh Jacob Lung als hochzeiter, Maria Magdalena Emmerichin als Hochzeiterin (i 127)
Un autre cinquième figure à l’inventaire des apports de Marie Marthe Emmerich qui épouse en 1737 le chirurgien et barbier Jean Philippe Fibich
1737 (26.6.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 22) n° 493
Inventarium über Herrn Johann Philipp Frölich, barbierers und Chirurgi wie auch Frauen Mariæ Marthæ gebohrner Emmerichin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand vor unverändert Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1737. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben. – So geschehen in Straßburg in præsentia S. T. Herrn M. Joh: Philipp Frölich, Diaconi Senioris beÿ der Evangelischen Gemeind Zum Jungen St. Peter allhier des Eheherrn geliebten hrn Vatters, und S. T. hrn Joh: Michael Emmerich, Zinngießers und E: E: Kleinen Raths allhier jetzmahligen wohlansehnlichen beÿsitzers, der Ehefrauen annoch ohnentledigten Herrn Vogts auff Mittwoch den 26. Junÿ A° 1737.
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behaußung (F.) Nemlichen ein fünffter Theil vor unvertheilt von und ane einer Vorder und hinder behaußung, hoff, hoffstatt, Keller, Stallung und Gärtlein, mit allen übrigen dero Gebäuen, Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg außerhalb des Pfenningthurns, gegen der Kleinen Metzig hinüber, ein Seit neben weÿl. Hrn Rathh. Johann Bochen, des Ältern Weinhändlers seel. Erben, 2. Seit neben Hrn Philipp Ramsperger, dem Schuhmacher, hinden zum Theil auff eine behaußung dem Stifft Jungen St. Peter gehörig, theils aber mit dem Gärthel auff das Allmend stoßend, so gegen Männiglich freÿ, ledig und eigen, und in dem Vätterlichen Verlassenschafft Inventario de A° 1724. fol. 109. fac. I.ma durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere angeschlagen worden pro 3000 lb. Macht der hiehero gehörign fünffte theil 600. lb. und seind die übrige 4/5.te Theil Weÿl. Frauen Catharinæ Dorotheæ Lauthin gebohrne Emmerichin, hrn Joh: David Lauthen des Müllers auff der Carthauß und burgers allhier gewesener erstern Ehegattin seel. nachgelaßenem Söhnlein, Frauen Mariæ Salome Schmidtmeÿerin gebohrner Emmerichin, Hrn M. Joh: Jacob Schmidtmeÿer, Pfarrers Zu Kauffenheim und Forstfelden auch burgers allhier Frau Eheliebstin, Frauen Mariæ Margarethæ Käufflinin gebohrner Emmerichin hrn Johann Andreæ Käufflin Jur. Practici und burgers allhier Eheliebstin und Frauen Mariæ Magdalenæ Lungin gebohrner Emmerichin, hrn Joh: Jacob Lungen, Silberarbeiters und burgers allhier Ehegattin, alß dießorths Ehefrauen ein und vollbändiger Geschwistrigen und respe. denen Erben vor unvertheilt gebührig. Über die völlige behaußung sagt ein perg. in allhiesiger. C. C.stub gefertigter und mit dero größerm Innsiegel verwahrter Kauffbrieff de dato 26. Julÿ A° 1696. weißet wie solche behaußung von Herrn Prælaten und Convent des Klosters Maursmünster resp. Kauff: und Tauschweiße ane Hn Johann Caspar Emmerich der Ehefrauen Herrn Groß Vatter seel. überlaßen worden, darauff à Tergo befindlich, wie Herr Franciscus de Camilly, vicarius Generalis diesen Kauff confirmirt, approbirt und ratificirt mit deßen Pittschafft und unterschrifft verwahret de dato 17. Augusti A° 1696. Dabeÿ ferner ein perg. Kbr. mit der Herrn Abts und Convents zu Maursmünster Inns. verw. und mit R. P. Gregorÿ des Abts und Friderich Weÿlers, Prioris eigenen Handen unterschrieben de dato 18. Aug. A° 1696, beede mit alten N° 1 et 5 signirt. Mehr ein perg. Kbr. Von Hrn Caspar dem Abt und Convent ged. Closters Maurs münster mit dero anhangendem Inns. corroborirt, besagend über ein Stück Garten so von dießem hauß an das Stifft Zum Jungen St. Peter verkaufft worden. Weiter ein perg. Brieff mit 3. anhang. Insieglen Verw. besagend über die Einfahrt in das Stubenwegs gäßlein, deßen datum Zinstags nach Palmtag A° 1676. sambt Verschiedenen pergament: Hütten und andern Brieffen. und seind dißortigen Eheherrn von der Ehefrauen Hrn Vogten die in handen gehabte Documenta dato über lüffert worden.
Eigenthum ane einer behaußung (M.) Nemlichen eine barbier behaußung Zum Engel genannt in der vorstatt ane Steinstraß (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. des Eheherren Nahrung betreffend. Sa. haußraths 83, Sa. Silbers 62, Sa. baarschafft 181, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 1435. Summa summarum 1762 lb – Schulden 1452 lb, Nach deren Abzug 309 lb
Solchem nach folget auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung. Sa. Haußrath 112, Sa. Silbers 78, Sa. Goldenen ring v. geschmeidt 53, Sa. der baarschafft 472, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Haußantheils 600, Sa. der Activ Schulden 16, Summa summarum 2258 lb
Zweiffelhaffte Activ Schulden so die Ehefrau zugebracht 54 lb
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 143)
1737. Fest. Paschat. et Dom. Quasimodogeniti proclamati sunt Herr Johann Philipp Frölich lediger Chirurgus v. burger alhier S. T. Herrn Johann Phillipp Frölich wohlmeritirten Diaconi Zum Jungen St. Peter allhier ehel. Sohn, v. Jgfr. Maria Martha Weÿl. Herrn Johann Caspar Emmerich, geweßenen Weinhändlers v. burgers alhie nachgelaßene ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 1. Maÿ [unterzeichnet] Joh. Philipp Frölich als Hochzeiter. Maria Marth Emmerichin als hochzeiterin (i 147)
La part de maison figure à l’inventaire des apports de Jean David Lauth après qu’il s’est remarié avec Anne Catherine Lurtzing
1737 (25.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 46) n° 1075
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güthere, so der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Joh: David Lauth der Müller auff der Carthaus oder Schnellings Mühl und die Viel Ehren: und tugendsahme Frau Anna Catharina gebohrne Lurtzingin beede Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten daß eines jeeden in die ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen theils außerhalb der Statt Straßburg auff der Carthaus oder Schnellings Mühl theils aber in Straßburg in beÿsein der Wohl Ehrenvest Großachtbahr und wohlweißen auch Vorgeachten Herrn Christoph Andreæ Lurtzing E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Postmeisters, der Frauen noch ohnentledigten, Vogts und Herrn Johann Balthasar Hummels Pastetenbecks der Ehefrau, Söhnleins Erster Ehe geschwornen H. Curatoris beeder burgere allhier Zu Straßburg auff Dienstag d. 25.t junÿ et seqq. Anno 1737.
(f° 15) Antheil ane einer Mühl und Häußern, (Wÿdemb Erster Ehe) Erstl. ein Fünffter theil für ohnvertheilt Von und ane einer Vorder: und hinder behaußung, hoff, hoffstatt, Keller, Stallung und gärthlein und allen mit allen deren gebäuen, rechten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg außerhalb des Pfenningthurns gegen der Kleinen Metzig hinüber, einseit neben Hn Frantz Bochen dem handelsmann und frn. Dorothea Greuhmen geb. Bochin Hrn Johann Greuhmen des apotheckers Ehefr. beeden geschwisterden ins gemein, anders. neben Hn Philipp Ramsperger dem Schuhmacher, hinten zum theil auf eine behaußung dem Stifft Jungen St Peter gehörig theils aber mit dem gärthel auf d. Allmend stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und in weÿl. frauen Dorothea Lauthin geb. Ottmännin als des herrn zweÿter haußfrauen seel. Verlassenschafft durch mich Not.m in Anno 1736 aufgerichteten Invent° fol. 221 fac: 1.ma durch der Statt Straßburg geschwornenen herren Werckmeistern angeschlag., dabeÿ auch dißmahlen gelaßen word. pro 2800 lb, Macht der hiehero gehörige Fünfftetheil 560 lb – Und seind die übrige 4/5. theil des Hn ersterer Haußfr. seel. halb Schwestern für ohnvertheilt eigenthümbl. gebührig – Über die Völlige behaußung sagt ein pergamentenen in allhießiger Cancelleÿ Contractstub gefertigter Kauffbrieff de dato 26. julÿ A° 1696 Weißet wie solche behaußung von Hn Prelaten und Convent des Closters Maurs Münster respectivé Kauff: und tauschweiße ane Hn Joh: Caspar Emmerich des H. ersterer Haußfrn. seel H. Großvatter überlaßen worden, darauff a tergo befindlich wie Hr Franciscus de Camilÿ Vicarius Generalis dießer Kauff confirmirt approbirt und ratificirt de dato 17. aug. A° 1696 – dabeÿ ferner ein pergamentener Kffbrieff mit der Hn Abts und Convents zu Maurs Münster Insigel verwahrt und mit R.P. Gregorÿ des Abts und Friderich Weÿlers Prioris eigenhand. unterschrieb. de dato 18. aug. 1696 – Mehr ein pergamentener Kauffbrieff von hn Caspar dem Abt und Convent gedachten Closters Maurs Münster mit dero anhangendem Insiegel corroborirt besagt über ein Stück Garten, so von dießem hauß an das Stifft zum Jungen St. Peter verkaufft word. – Weiter ein pergamentener brieff mit 3. anhangenden Insiegeln verwahrt besagend über die Einfahrt in das Stubenwegs Gäßel, deßen datum Zinstags nach Palmtag Anno 1636 – Sambt verschiedenen pergamentenen Hütten und andern brieffen
It. eine in Vier Gängen bestehende Mahl Mühl, samt einer Walckmühl, wie auch einer Mühl und Walckhauß, Wohnbehaußung, zweÿen höffen, bronnen, dero hoffstätten, Staden, Waßerlauffen, Landvesten, Wuhr, dielen wand umb den hoff herumb, auch allen übrigen gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden Und gerechtigkeiten geleg. außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Weißenthurnthor, ohnfern der Carthauß, so zum Schnelling genand wird, von dießer gantzen Mühl gibt man Jährl. der Statt Straßb. Pfenningthurn 6 lb, d. Wuhrzinß, ferner hafftet auf dem halbentheil der Völligen Mühl ein Mannlehen, Weßhalben mann Hn. Johann von Güntzer ehemalig. hochfürstl. Marggräfflich baden durlachischen geweßenen geheimbden Hoffrath und Land Vogten der Marggraffschafft Hochberg und Hn. Joh: Christoph Güntzer des beständigen Geheimen Regiments der Herren XV.en hochansehnlichen Assessori, beeden gebrüderen Jährl. 20 ftl. Rocken, mithien jedem derselben zur helffte 10 frtl. rocken ane lehen gülth zu geben schuldig ist, So dann reicht man ferner von denen zween dritten theilen solcher Mühl Vorgedachtem Hn. Johann Von Güntzer 13 frtl. und 2. Str. rocken ane eigenthümbl. Gülth, sonsten freÿ ledig eig. und über dieße beschwerde jedoch Keinen theil zum præjudiz angeschlagen pro 2000 lb – Über zween dritte theil, wie auch über zween dritte theil hernach eingetragener güther sagt ein teustcher pergamentener Kauffbrieff in der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstub gefertiget de dato 15. junÿ Anno 1733 – Über den übrigen dritten theil wie auch über einen dritten theil hernach specificirter güether, meldet ein teustcher pergamentenen Kauffbrieff in der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstub gefertiget de dato 30. mart. 1737
Eigenthum ane liegende Güthern, Matten In Willstätter bann
(f° 23) Wÿdemb, Welcher der Eheherr Von Weÿland frauen Dorothea Lauthin geb. Ottmännin seiner zweÿten haußfrauen seel. wegfen seines töchterleins Maria Dorothea Lauthin biß zu seiner Verheurathung oder 20. jährigen Alter zu usufruiren hat
Wÿdemb, Welchen der Eheherr noch ferner Von Weÿl. Hn Nicolao Ottmann dem geweßenen Müller auff der Spitzmühl wegen vorgedachter Maria Dorothea Lauthin seinem töchterlein auf eine gewiße zeit zu usufruiren hat, Vermög summarischen Calculi in Anno 1736 durch Hn Johann Philipp Lichtenberger Notm.
(f° 24) In einer allhier ane dem Seÿler gäßlein gelegenen dem stifft Frauenhaus zuständigen behaußung befunden worden wie Volgt
(f° 29) Abzug, des herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 898 lb, Sa. Schiff und geschirrs zum Mühlweßen gehörig 1133, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck gehörig 199, Sa. handgeschirrs zum Ackerbau gehörig 1, Sa. Früchten 28, Sa. Heus und Strohs 32, Sa. Pferdt sambt dem geschirr wie auch andere Viehe 119, Sa. Wein und Lährer Vaß 589, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 206, Sa. beßerung im hoff 2, Sa. goldener ring 24, Sa. baarschafft 120, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1318, Sa. Mahl Mühl und häußer 2000, Sa. liegende güther 675, Schulden 70, Summa summarum 7420, Schulden 6258 lb, Detrahendo verbleibt 1161, haussteur 88, Summa 1250 lb,
der frauen in die Ehe gebrachte Nahrung Sa. hausrath 341, Sa. Silbergeschmeids 19, Sa. goldener ring 41, Sa. baarschafft 274, Summa summarum 707 lb, haussteur 88, summa 796 lb
Beschluß summa, der Herrn in die Ehe gebracht 1250, der frauen in die Ehe gebracht 769, des herrn zugenießen habender lebtägiger und Conditional Wÿdemb aus Erster Ehe 4647, der herrn zu genießen habender Conditional Wÿdems zweÿter Ehe 1140, des Eheherrn ferner zugenießen habender Conditional wÿdemb zweÿter Ehe 367, Zusammen 8201 lb
Les héritiers Emmerich cèdent leurs parts de maison à leur sœur et cohéritière Marie Salomé, femme du pasteur Jean Jacques Schmidtmeyer
1739 (4.6.), Ma Koch (Mathias) dans Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 8) Joint au n° 152 du 23 août 1724
(Inventarium über Johann Caspar Emmerich burgers und weinhändlers Verlassenschafft)
Zuwißen seÿe hiemit daß auff heut Zu End stehendes Datum, Vor mir, dem unterschriebenen Not. als Depositario des Emmerischen Successions Geschäffts, persöhnl. kommen und erschienen seÿen H: Johann Balthasar Humel, der Pastetenbeck und burger allhier zu Straßburg, als geschworener Vogt Weÿl. Frauen Catharinä Dorotheä, gebohrner Emmerichin, mit herrn Johann David Lauth, dem Müller auff der Carthaus und burger alhier ihrem Ehemann, erzeugten Söhnleins, und Einzigen Erben, Nahmens Johann David, Ferner S. T. Herr Johann Michael Emmerich, der Zinngiesser und burger allhier, auch Es En Grosen Raths Alter Beÿsitzer, als geschworner Vogt Frauen Mariä Margarethä, S. T. Herrn Johann Andreä Keifflins, berühmten Jurium practici und Procuratoris Vicarii auch burgers alhier Frau Eheliebstin, Item Frauen Mariä Magdalenä, Hn Johann Jacob Lung des Silberarbeiters und burgers allhier Eheliebstin, So dann Frauen Mariä Marthä, Hn Johann Philipp Frölich, des barbierers und Chirurgi auch burgers allhier Eheliebstin alle vier Weÿl. Hn Johann Caspar Emmerich, geweßenen Weinhändlers und burgers allhier seel. in Zweÿen Ehen erzeugte Kinder, welche dreÿ Letztere auch beneben dero Eheliebsten Vorgedacht, hierbeÿ erschienen, Ane Einem
So dann T. Herrn Johann Matthias Schmidmeÿer, der Föchhändler und burger allhier, als mandatarius T. Frauen Mariæ Salome, gebohrner Emmerichin, S. T. Herrn M. Johann Jacob Schmidmeÿer, jetzmahlig treüeÿfferigen Pfarrers Zu Kauffenheim, Freÿherrl. Fleckensteinischer Herrschafft und burgers allhier Frau Eheliebstinn las vorgedachter Emmerichischen Tochter Schwester (…) bevollmächtigter am andern Theil
cedirt und Eigenthüml. überlaßen hätten vorgedachter Frauen Mariä Salome Schmidmeÿerin, gebohrner Emmerichin ihrer Fr. Schwester, benantlich Ihro bißhero in Vätterlicher Erbschafft noch zwischen ihnen ohnvertheilt gebliebene Antheiler ane einer Vorder: und hinter behaußung sampt allen übrigen dero Rechten und Gerechtigkeiten, hoff, hoffstatt, Keller, Stallung und Gärthlein, gelegen allhier zu Straßburg, gegen der Kleinen Metzig über, einseit neben H. Johann Frantz Boch dem Weinhändler, anderseit neben Hn Philipp Ramsperger, dem Schuhmacher v. Es En Kleinen Raths Alten beÿsitzer, hinten Zum theil auff eine behaußung dem Stifft Zum Jungen St. Peter allhier gehörig, theils mit dem Gärthlein auff das Allmend stoßend, so freÿ leedig und eigen. Und seÿe solche Erbs Cession und Ubergaab geschehen v. vorgegangen auff den Fuß Von 10 000 gulden hiesig Courrant geld, davon jeedem der Emmerichischen Erben Ein Fünffter Theil gehörig – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag d. 4. Junii Anno 1739. Matthias Koch, Not. als Depositarius deß Emmerichischen Geschäffts.
Jean Jacques Schmidtmeyer, pasteur de Kauffenheim, épouse en juillet 1734 Marie Salomé Emmerich
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 123, n° IX)
1734. Dominica IV et V Triit. proclamati sunt Herr M Johann Jacob Schmidtmeÿer Pfarrer der Evangelischen Gemeine Zu Kauffenheim v. Forstfelden Flecksteinischer Herrschafft, Weÿl. H. Johann Matthias Schmidmeÿer geweßenen Rauh: Waahr: Händlers v. E. E. Kleinen Raths Beÿsitzers Hinterlassener Ehel. Sohn, v. Jungfr. Maria Salome weÿl. H Johann Caspar Emmerich geweßenen Weinhändlers v. burgers alhier nachgelaßene Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 28. Julÿ [unterzeichnet] M. Johann Jacob Schmidmeÿer als Hochzeiter, Maria Salome Emmerichin als hochzeiterin (i 127)
Jean Jacques Schmidtmeyer cotise à la tribu des Pelletiers à partir d’août 1734
1734, Protocole des Pelletiers (XI 331)
Montags den 16.ten Augusti 1734
(f° 80-v) Neuzünfftiger – Herr Johann Matthias Schmidmeÿer, der Rauchwaar händler stehet Vor, nomine Herrn M. Johann Jacob Schmidmeÿers Pfarrers Zu Kauffenheim weÿland Herrn Matthiæ Schmidmeÿers gewesenen Rauchwaar händlers und burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, bittet ihne als Zünfftig und Zudiener auff und anzunehmen, producirt Stallschein de dato 16. Augusti 1734. Nach Verleßung Scheins ward derselbe außer der Pfenningthurn Zunfft Schreibers, und büttels gebühr sonst gratis angenommen.
Pfenningthurns gebühr 1 R. 3 ß 4 d, Zunfft Schreiber und büttel 4 ß, alßo Zusammen 1 R 7 ß 4 d [in margine :] dt. 15 ß Kauffgericht
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure le cinquième de la maison Emmerich
1734 (31.7.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 15) n° 331
Inventarium über des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M: Johann Jacob Schmidmeÿers, treüeÿffrigen Pfarrers zu Kauffenheim und Forstfelden, und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Emmerichin, beeder Ehe Persohnen und burgers allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1734. – vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier zu Straßburg in Gegenwarth H Johann Michael Emmerich Zinngießer und burgers allhier der Frau Pfarrerin bißhero geweßenen Mandatarÿ auff Sambstag den 31. Julÿ Anno 1734.
Sa. des Eheherrn Zugebrachten samtlichen Guths 105 lb
Eigenthümlich Antheil ane einer behaußung. Nemlichen ein fünffter theil vor unvertheilt vor und ane einer vorder und hinder behaußung, Hoff, Hoffstatt Keller, Stallung und Gärtlein mit allen übrigen dero Gebäuen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg außerhalb des Pfenningthurns, gegen der Kleinen Metzig hinüber, 1.s neben Herrn Johann Bochen dem ältern weinhändler und E. E. Großen Raths altem beÿsitzern, 2. s. neben Herrn Philipp Ramsperger, dem Schuhmacher, hinden Zum theil auff eine behaußung dem Stifft Zum Jungen St. Peter gehörig theils aber mit dem Gärthel auff das Allmend stosend, so gegen männiglich freÿ ledig eigen und in dem Vätterlichen Verlassenschafft Inventario de Anno 1724. folio 109. fac. i.ma durch der Statt Straßburg geschwornen Herren Werckhmeistere angeschlagen pro 3000 lb. Macht der hiehero gehörige fünffte theil 600 lb. Und seind die übrige 4/5.te theil Weÿl. Frauen Catharina Dorothea Lauthin gebohrner Emmerichin Herrn Johann David Lauthen des Müllers auff der Carthauß und burgers allhier ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. nachgelaßenem Söhnlein, Frauen Mariæ Margarethæ Keifflinin gebohrner Emmerichin Herrn Johann Andrea Keifflins Jurium Practici und burgers Eheliebstin, Frauen Mariæ Magdalenæ Lungin gebohrner Emmerichin Herrn Johann Jacob Lungen Goldarbeiters und burgers allhier Ehegattinin und Jungfrauen Mariæ Marthæ Emmerich der Frau Pfarrerin respectivé ein: und vollbändigen Geschwistrigen Vor unvertheilt gebührig. Über die völlige behaußung besagt i. perg. in allhies. C. C. Stub gefertigter v. mit dero Größern Inns. Verw. K.brieff de dato 26. Julÿ Anno 1696. weißet wie solche behaußung von H. Prælaten und Convent des Closters Maurßmünster resp. Kauff: und tauschweiße ane H. Joh. Caspar Emerich der Frau Pfarrerin H. Großvatter seel. überlaßen worden, darauff a tergo befindlich wie Herr Franciscus von Camilly vicarius Generalis dießen Kauff Confirmirt, approbirt und ratificirt, mit deßen Pittschafft und Unterschrifft verw. de dato 17. Augusti 1696. Dabeÿ ferner i. perg. K.brieff m. deß H. Abts und Convents zu Maursmünster Insiegel Verw. und mit R. P. Gregorÿ des Abts und Friderich Weilers Prioris eigenen handen unterschrieben de dato 18. Augusti 1696. beede mit alten N° 1 et N° 5 signirt. Mehr i. perg. K.brieff von H Caspar dem Abt und Convent ged. Closters Maursmünster mit dero anhang. Inns. corroborirt besagt über 1 Stück Garten, so von diesem hauß ane das Stifft Zum Jungen St. Peter verkaufft. worden. Weiter i. perg. brieff mit 3. anh. Ins. verw. bes. uber die Enfahrt in das Stubenweges Gäßl. deßen Datum Zinstags nach Palmtag Anno 1376. Samt verschied. pergam. brieffen.
Series rubricarum über der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 158, Sa. wein und faß 125, Sa. silbers 100, Sa. goldener Ring 49, Sa. baarschafft 81, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 725, Sa. hauß antheils 600, Sa. Activ Schulden 32, Summa summarum 1873 lb
Sa. Zweiffelhaffte Activ Schulden in der Ehefrauen Nahrung zugeltend thut 54 lb
Marie Salomé Emmerich et Jean Jacques Schmidtmeyer vendent 5 000 livres la maison au marchand de vins Jean Michel Grauel
1739 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 613 n° 284-v
H. Johann Mathias Schmidtmeÿer der föchhändler als gewalthaber Fr. Maria Salome geb. Emmerichin H. M Johann Jacob Schmidtmeÿer Pfarrers zu Kauffenheim ehefrau authorisirte schwägerin
in gegensein H. Johann Michael Grauel des weinhändlers
Eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und hindergebäuden zweÿen höffen, stallung, gartten und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen gerechtigkeiten besonders dem Rechten des ein: und ausgangs auch ein: und ausfarth durch hernach erwehte dem Stifft zum jungen St Peter gehörigen behausung /:deren inwohner hingegen dießes Recht durch jetzt verkauffe behausung nicht haben:/ vermittelst eines beede häußer scheidenden thors außerhalb des Pftenningthurns gegen der kleinen Metzig über, einseit zum theil neben Johann Frantz Boch dem weinhändler zum theil dem gartten neben dem Kleinen Kirchgäßel anderseit theils neben H. Philipp Ramsperger dem Schuhmacher und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers theils neben David Witz dem huetmacher hinten auff ein dem Stifft zum Jungen St Peter gehörigen Canonicat hauß – um 1000, 1000, 1000 und 1000 pfund verhafftet – als ein von ihren geschwisterden und miterben in vätterlicher verlassenschafft besag einer vor H. Not. Koch am 4. hujus errichteten Cession käufflich übernommenes guth – um die angezeigte 4000 pfund capitalien, geschehen um 1000 pfund
La maison figure à l’inventaire après décès de Marie Elisabeth Spielmann en 1778 et du veuf Jean Michel Grauel en 1786
Les héritiers Grauel vendent 7 250 livres la maison au sellier Jean Michel Jost et à Marie Elisabeth Schneegans
1786 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 289-v
H. Johann Michael Grauel löbl.Stifft St Thomä schaffner und notarius publicus ac practicus, Fr. Maria Salome Falckenhauerin geb. Grauelin weÿl. H. Johann Daniel Falckenhauer des weinhändlers wittib beÿständlich H. M. Elias Goll des schullehrers des untern gymnasii
in gegensein H. Johann Michael Jost des sattler meisters und Mariæ Elisabethæ geb. Schneeganßin unter assistentz H. Johann Valentin Schneegaß des metzgers ihres bruders und Johann Conrad Osterhold des schreiner meisters
die ihnen als ein elterlich anerstorben guth eigenthümlich zuständige behausung bestehend in vorder, nebens und hinter gebäuden, zween höffen, stallungen, garten und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten, besonders aber die rechten des ein: und ausgangs auch ein: und aus farth durch hiernach erwehnte löbl. Collegiat Stifft Jungen St Peter gehörige behausung, deren inwohner hingegen dießes recht durch jetzt verkaufften behausung nicht haben vermittelst eines beeden häußer scheiden des thors, welch verkauffte behausung gegen der kleinen metzig über, einseit zum theil neben H. Conrad dem tabackhändler theils neben Christian Egger dem spengler meister und zum theil mit dem garten neben dem kleinen kirchgäßel, anders. neben H. Diebold des mechanico theils die Buschische kinder und enckel zweÿter ehe, hinten besagten Stifft Jungen St Peter zuständige canonicat haus – um 14 500 gulden
Jean Michel Jost et Marie Elisabeth Schneegans hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Daniel Trawitz
1788 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 327-v
H. Johann Michael Jost der sattler meister und Maria Elisabetha geb. Schneeganßin beÿständlich H. Johann Valentin Schneeganß und H. Johann Friedrich Schneeganß der metzger ihrer leiblichen H. brüder
in gegensein H. Georg Daniel Trawitz des handelsmanns – schuldig seÿen 1200 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständige in vorder, neben und hinter gebäuden, zween höffen, stallungen garten gegen der kleinen metzig über, einseit neben Conrad dem taback händler theils Mr Egger dem spengler und zum theil mit den garten auff dem kleinen kirchgäßel, anders. theils neben H. Diebold dem mechanico theils den Buschischen kindern und enckel zweÿter Ehe, hinten auf löbl. collegiat Stifft Jungen St Peter zuständige behausung
Jean Michel Jost loue une partie de la maison à François Vernier, aide major de la place de Strasbourg
1786 (3.11.), Me Laquiante (6 E 41, 1103) n° 6
Bail de 9 années qui ont commencé le 1 novembre courrant – le Sr Michel Jost bourgeois Me sellier
à M François Vernier Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis Capitaine aide major de la place de Strasbourg
1. les quatre chambres de Mre au premier étage avec la moitié du balcon, une chambre de domestiques, deux cabinets et une cuisine
2. Une grande chambre au Second étage et une cave dessous, la remise, une cuisine commune pour la lescive, L’emplacement d’un cheval dans l’Ecurie a condition que le fumier reviendra au profit dudit Sr bailleur, Le tout dans la maison dudit bailleur sise en cette ville vis à vis les petites Boucheries n° 114 – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois
Jean Michel Jost loue un logement à Joseph Melling, directeur de l’Academie de peinture
1786 (23. 9.br), Me Laquiante (6 E 41, 1103) n° 52
Bail de 9 années à commencer à la fete de Notre Dame du mois de mars prochaine – Johann Michel Jost maître sellier
à Mr Joseph Melling Directeur de l’Academie de peinture et pensionné de cette ville
deux chambres et une cuisine au Premier étage deux chambres au second étage deux chambres et une place pour y mettre le Bois aux mansardes qui donnent sur la rue, la moitié du balcon, une grande salle au premier sur la Remise, une cave sous lad. Remise, la Buanderie en commun, le tout dans la maison dudit Sr Bailleur scise en cette ville vis à vis les petites boucheries n° 114 – moyennant un loyer annuel de 600 livres tournois
[in fine :] le 28. sept. 1789 changements, 1 Led. Sr Melling au lieu des appartemens et des articles mentionnés et a lui loués au bail aura et conservera seulement le derrière du premier Etage au dessus de la remise consistant en quatre appartemens et une cuisine et la petite chambre y attenant, La salle du second étage au dessus desdits appartemens, deux chambres au troisième étage et dont l’une servira pour le bois quant a la cave ou jardin et a la buanderie mentionné aud. bail ces trois articles resteront au Sr Melling sur le pied y stipulé de 460 livres
Jean Michel Jost loue une cave au marchand de vin Jean Daniel Gimpel
1787 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 661 n° 307
Johann Michael Jost der sattler meister
in gegensein H. Johann Daniel Gimpel des kieffers weinhändlers so auch zugleich vor seinen vatter Johann Heinrich Gimpel H. exsenatoris und kieffers
entlehnt, in der dem H. verlehener eigenthümlich zuständig gegen der kleinen Metzig über gelegenen behausung den unter dem vordern und mittleren hauß vorfindigen keller – auff 12 nacheinander folgenden jahren von innstehenden Michaelis tag – um einen jährlichen Zinß nemlich 66 gulden
Accord passé entre Jean Michel Jost et Pierre Staadt (propriétaire de la maison qui a appartenu au Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune) au sujet du droit de passage (voir ensuite l’acte de 1812)
1800 (15 frimaire 9), U 1851, Second arrondissement p. 73
Par devant nous Edouard Marchand juge de Paix du Second Arrondissement de la commune de Strasbourg assisté des Cit. Teutsch et Schropp nos assesseurs assemblé au bureau des conciliations
sont comparus Jean Michel Jost, sellier
lequel expose que le cit. Pierre Staadt, serrurier en cette ville comme propriétaire de la maison n° 1 rue Thomas se seroit permis depuis quelque tems de faire construire des échoppes et baraque tout le long de sa cour jusqu’à la maison de l’exposant, que celui ci ayant un ancien droit assuré par titre authentique de passer et repasser même avec voitures dans ladite cour cette construction lui porte non seulement un grand empêchement dans son passage mais ledit Staadt a même anticipé sur sa propriété et la libre jouissance de ses droits en addossant du côté droit de la porte cochère de la maison du demandeur [biffé pour :] (Lemp) la baraque contre le mur de ce dernier. L’exposant désirant de continuer à vivre en bon voisin avec led Staadt, ledit Staadt ayant de suite convenu de son tord ayant invité l’exposant de le laisser jouir à titre précaire seulement de ladite baraque et échoppe, qu’il seroit toujours pret d’otter lesdites barraque et échoppe à la première réquisition
Caroline Frédérique Jost épouse en 1806 Jean Pierre Hasenclever
1806 (10.12.), Strasbourg 12 (12), Me Wengler n° 2242 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 f° 97 du 11.12.
Contrat de mariage – Jean Pierre Hasenclever, marchand de fer natif de Remscheid dans le Duché de Berg, fils majeur de Jean Pierre Hasenclever, négociant, et de feu Anne Catherine Koerschgen
Caroline Frédérique Jost, fille de Jean Michel Jost, marchand de fer, et de Marie Elisabeth Schneegans
1806 (27.9.), Strasbourg, Me Wengler, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 184 du 27.9.
Consentement de Jean Michel Jost au mariage de Jean Pierre Hasenkleber
Jean Michel Jost loue le jardin à l’angle de la rue Thomann et de la rue de l’Eglise à Daniel Doumerc Belan, receveur général du département
1809 (17.10.), Strasbourg 10 (51), Me Zimmer n° 2773, 4176 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 94-v du 17.10.
Bail de 9 années à commencer le 1 octobre courant – Jean Michel Jost marchand de fer
à Daniel Doumerc Belan Receveur général du Département du Bas Rhin
Le jardin entier attenant à la maison dudit Sr Jost sise en cette ville rue des petites boucheries n° 114, ledit jardin donnant dans la rue St Thomas et dans la petite rue de l’église dont il fait le coin
Charges, clauses et conditions (…) 3. dans le cas ou le preneur fera élever des édifices dans ledit jardin il sera tenu de les reculer et de laisser un intervalle de 2 mètres 248 mm ou 10 pieds être lesdits édifices et la susdite maison la remise et la maison dans la petite rue de l’église n° 5 afin de ne pas oter ou derober le jour aux bâtiments – moyennant un loyer annuel de 300 francs
Nouvel accord passé entre Jean Michel Jost et Pierre Staadt (voir l’acte de 1800)
1812 (27.2.), Strasbourg 10 (54), Me Zimmer n° 3374, 5367 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 30-v du 27.2.
Echange – Jean Michel Jost marchand de fer et Marie Elisabeth Schneegans, en qualité de propriétaires de la maison avec cour, écurie, jardin et droit de passage pour aller et venir a pied ou avec voitures attelées par la cour de la maison ci après désignée, en vertu de contrat de vente passé à la Chambre des contrats de cette ville le 25 juillet 1786, ladite maison située à Strasbourg rue des petites Boucheries n° 114 et en partie petite rue St Pierre le jeune dans laquelle elle a une issue sous n° 5 donnant derrière en partie sur la maison ci après désignée grevée dudit passage en partie sur la rue Thomas d’une part,
Pierre Staat serrurier et Marie Salomé Debus en qualité de propriétaires de la maison avec cour grevée dudit droit de passage et dépendances située à Strasbourg rue Thomas n° 1, d’un côté et derrière la propriété desdits conjoints Jost, acquis par acte reçu Me Schaeff le 15 nivose 2
ont conclu et arreté la convention suivante
1. Le mur appartenant jusqu’ici aux conjoints Jost et qui sépare la cour des conjoints Staat du jardin des conjoints Jost est déclaré mitoyen d’un bout à l’autre et de fond en comble avec le sol sur lequel ledit mur est bati des a présent et pour toujours depuis la rue Thomas d’ou il commence jusqu’à la maison de derrière des conjoints Jost contre laquelle il se termine.
2. Il ne peut plus etre pratiqué dans ledit mur déclaré mitoyen aucune fenetre ni porte ou autre ou en quelque manière que ce soit même à verre dormant par aucune des parties, à l’exception de ce qui sera stipulé ci après pour la communauté du puits.
3. Pour l’avenir les réparations et la reconstruction dudit mur mitoyen tombe à la charge des deux propriétés qu’elle sépare et sur chacune par moitié.
4. En considération de la mitoyenneté dudit mur de séparation accordée par les conjoints Jost à la propriété des conjoints Staat, lesdits conjoints Staat accordent des a présent et pour toujours la mitoyenneté du Puits qui se trouve dans la cour des conjoints Staat entre leur porte cochère et ledit mur mitoyen donnant contre la rue Thomas, cette mitoyenneté prend sa source avec son excavation qui en remonte jusqu’au niveau du pavé et avec le sol sur lequel ladite excavation ainsi que la couverture de l’excavation.
5. Pour jouir de la mitoyenneté du puits les habitants de la propriété contiguë des conjoints Jost n’ont point le droit de venit puiser l’eau dudit puits dans la cour des conjoints Staat mais les conjoints Jost et leurs successeurs dans ladite propriété doivent et ont la faculté d’établir et entretenir a leurs frais une pompe dans ledit puits mitoyen a charge d’en diriger le mouvement et l’embouchure a travers dudit mur mitoyen dans la propriété des conjoints Jost pour par ces derniers et leurs successeurs jouir par ce moyen des eaux provenant de la source rendue mitoyenne sans sortir de leur enceinte.
6. À l’effet de la jouissance de ladite mitoyenneté de source de manière comme il et dit il est permis aux conjoints Jost de pratiquer dans ledit mur mitoyen l’enfoncement des ouvertures nécessaires pour poser la pompe et diriger le mouvement et le tuyau d’embouchure dans leur propriété mais les ouvertures devront etre serrées autant que possible et sans qu’un corps d’homme puisse les traverser. 7 (frais),
8. l’écoulement des eaux puisées par l’effet de ladite mitoyenneté sur le terrain des conjoints Jost sera dirigé vers la rue par le terrain des conjoints Jost et non à travers de celui des conjoints Staat.
9. Il n’est rien innové ni dérogé par le présent traité au droit de passage acquis à la propriété des conjoints Jost par la cour des conjoints Staat en vertu du titre de l’année 1376.
Jean Michel Jost reconduit le bail du jardin et de la maison à l’angle de la rue Thomann et de la rue de l’Eglise en faveur de Daniel Doumerc Belan
1812 (12.3.), Strasbourg 10 (54), Me Zimmer n° 3394, 5398 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 59 du 13.3.
Bail de 18 années à commencer le 1 octobre 1811 – Jean Michel Jost marchand de fer
à Daniel Doumerc-Belan receveur Général du département susdit résidant à Strasbourg
une petite maison, cour et jardinet appartenant audit bailleur situés à Strasbourg petite rue de l’Eglise n° 5, d’un côté la propriétés du bailleur, de la veuve Roemer et du Sr Staat serrurier et faisant le coin de ladite rue et de cette St Thomas
Charges, clauses et conditions. Il est permis au preneur de faire faire à ses frais dans le local loué tous les changements qu’il jugera convenables ainsi qu’il l’a déjà fait et y établir des écuries et remises pourvû que toutefois leur toiture ne dépasse point les reposoirs des croisées du premier étage des maisons de derrière du bailleur lesquelles doivent etre et demeurer dégagées
5. (…) Si néanmoins le Bailleur préférait que tous les changemens et nouvelles constructions soient ôtés le preneur est tenu de faire remettre le tout à ses frais (…) conformément au plan qui en a été levé par le Sr Blanck maçon en cette ville, annexé au présent – moyennant un loyer annuel de 700 francs
Inventaire après décès d’une locataire, Théodore Emilie Carl
1835 (4.8.), Strasbourg 7 (89), Me Stoeber n° 16 230 – Enregistrement de Strasbourg, acp 233 F° 37-v du 4.8.
Inventaire de la succession de Théodore Emilie Carl, majeure, à la requête de Théodore Chrétien Carl, commis négociant, seul et unique héritier ab instestat, frère de la défunte, décédée le 25 mai écoulé, fille majeure feu Jean Frédéric Carl, instituteur, et feu Susanne Elisabeth Wunschold
en sa demeure rue des Petites Boucheries n° 114
Le marchand de fer Jean Philippe Wittmann meurt dans la maison en 1836 en délaissant cinq enfants. Sa femme Sophie Jost est la future propriétaire de la maison
1836 (23.11.), Strasbourg 12 (142), Me Noetinger n° 8700 – Enregistrement de Strasbourg, acp 245 f° 75 du 2.12.
Inventaire de la succession de Jean Philippe Wittmann, marchand de fer, décédé le 11 août 1836 – à la requête de Sophie Jost la veuve mère tutrice naturelle d’Adolphe 20 ans et Edmond Eugène Wittmann, 18 ans, et mandataire d’Alphonse Emile Wittmann, apprenti marin à la 91° compagnie pemanante des équipages de ligne en garnison à Toulon, 2. Caroline Sophie Wittmann, majeure, 3. Mélanie Eugénie Wittmann, majeure, 4. Philippe Michel Albert Wittmann, commis négociant, 5. Amélie Adèle Wittmann, majeure, héritiers chacun pour un septième de leur père – André Sprengmann, négociant, subrogé tuteur
dans maison mortuaire rue des Petites Boucheries n° 114
Contrat de mariage, Me Wengler le 26 août 1808
Marie Elisabeth Schneegans veuve de Jean Michel Jost meurt en 1836 en délaissant deux filles
1837 (16.2.), Strasbourg 12 (143), Me Noetinger n° 8993 – Enregistrement de Strasbourg, acp 248 f° 1-v du 18.2.
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Schneegans veuve de Jean Michel Jost, marchand de fer décédée le 27 août 1836 à la requête de Sophie Jost veuve de Jean Philippe Wittmann, marchand de fers, 2. Jean Pierre Hasenclever, marchand quincailler mandataire de sa femme Frédérique Caroline Jost
15. la moitié d’une maison avec aisances et dépendances sise à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 114, d’un côté la veuve Calame, d’autre M Thiebold, devant la rue, derrière une ruelle, estimée 18 000 francs – M. Jost a acquis ladite maison sur Jean Michel Grauel et Marie Salomé Grauel veuve de Jean Daniel Falckenhauer par acte passé devant Me Dinckel le 25 juillet 1786
16. la moitié d’une maison de campagne à Dorlisheim (et autres biens à Dorlisheim)
Caroline Jost et Jean Pierre Hasenclever cèdent leur moitié de maison à leur sœur et belle-sœur respective Sophie Jost veuve de Philippe Wittmann
1837 (9.11.), Strasbourg 12 (145), Me Noetinger n° 9716 – Enregistrement de Strasbourg, acp 254 f° 55-v du 15.11.
Jean Pierre Hasenclever, marchand quincailler mandataire de son épouse Caroline Jost
à Sophie Jost veuve de Philippe Wittmann, marchand de fer
la moitié par indivis avec l’acquéreur d’une maison consistant en deux bâtiments de devant, un de milieu un latéral, un de derrière et un 6° dans la cour donnant dans la rue Thomann avec trois caves, deux pompes, écuries, hangards, remises, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 114 et rue Thomann, d’un côté la veuve Calame, Klipfel et la rue de l’Eglise, d’autre M Diebolt, devant la rue des Petites Boucheries, derrière la rue Thomann et le Sr Eckhard serrurier à travers la cour duquel la maison vendue a un droit de passage soit à pied soit avec voiture dans la rue Thomann – Mde Hasenclever et Mde Jost ont recueilli ledit immeuble recueilli dans la succession de leurs père et mère Jean Michel Jost et Marie Elisabeth Schneegans, inventaire dressé par Me Noetinger le 16 février 1837, M. Jost l’a acquis sur Jean Michel Grauel et Marie Salomé Grauel veuve de Jean Daniel Falckenhauer par acte passé devant Me Dinckel le 25 juillet 1786 – moyennant 30 000 francs
Jean Philippe Wittmann a épousé Sophie Jost en 1808
1808 (26.8.), Strasbourg 12 (21), Me Wengler n° 3431 – Enregistrement de Strasbourg, acp 107 f° 80-v du 27.8.
Contrat de mariage – Jean Philippe Wittmann, marchand de fer, fils de Jean Philippe Wittmann l’ainé, employé dans les contributions directes, et de Marguerite Barbe Weber
Sophie Jost fille de Jean Michel Jost, marchand de fer, et de Marie Elisabeth Schneegans, assitée de Jean Frédéric Jost, marchand de fer son oncle
Sophie Jost loue une partie de la maison au commis négociant Jean Daniel Fuchs
1838 (6.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 71 F° 61, Acte sous seing privé du 3.1.
Bail – Sophie Jost, marchande de fer, veuve de Jean Philippe Wittmann, marchand de fer
à Jean Daniel Fuchs, commis négociant, pour 9 années à commencer le 15 avril prochain
les lieux ci après désignés faisant partie d’une maison lui appartenant en vertu d’un contrat de vente reçu Me Noetinger le 9 novembre 1837, ladite maison sise à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° [blanc] savoir 1. la boutique et la petite chambre a côté sevant de comptoir, le tout au rez de chaussée du bâtiment de devant à droite en entrant par la porte cochère,
2. les deux magasins au rez de chaussée du bâtiment de derrière,
3. le grand passage servant de magasin et se trouvant au rez de chaussée du bâtiment du milieu,
4. les deux cours dépendantes de la maison sauf la réserve ci après exprimée, passage par les deux cours qui sont destinées à l’usage commun de tous les habitants de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 1500 francs
Sophie Jost vend la maison construite sur l’ancien jardin à l’angle de la rue Thomann et de la rue de l’Eglise au loueur de carrosses Jacques Nicklausz
1838 (7.2.), Strasbourg 12 (146), Me Noetinger – Enregistrement de Strasbourg, acp 257 f° 10 du 12.2.
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 9943 du 9 janvier – Sophie Jost veuve de Philippe Wittmann, marchand de fer
à Jacques Nicklausz, loueur de carrosses
Description de l’immeuble à vendre, une maison avec cour écurie, remise, puits mitoyen avec le Sr Eckart, serre à outils, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Thomann n° 5, d’un côté la propriété du Sr Eckart, d’autre la petite rue de l’Eglise, devant la rue Thomann derrière la propriété du Sr Klüpfel et de la venderesse – Titres de propriété, la venderesse a hérité la moitié dans la succession de ses père et mère Jean Michel Jost et Marie Elisabeth Schneegans, inventaire dressé par Me Noetinger le 7 février 1837, elle a acquis l’autre moitié de Frédérique Caroline épouse de Jean Pierre Hasenclever, marchand quincaillier, par acte Me Noetinger le 9 novembre dernier. M. Jost a acquis ledit immeuble sur Michel Grauel et Marie Salomé Grauel veuve de Jean Daniel Falckenhauer par acte Me Dinckel le 25 juillet 1786
Charges, clauses et conditions. (…) 5. Le pignon ou mur séparant la maison à vendre de celle de Mme Wittmann demeurera constamment la propriété de cette dernière seule qui se réseve le droit de jour sur la ligne marquée AB au plan annexé, aussi aucune construction pouvant obstruer ou gêner cette vue ne pourra être élevée au dessus de sa hauteur actuelle ni à une distance plus rapprochée de 6 mètres.
6. la venderesse ayant loué dans sa maison attenante à celle vendue au colocataire deux pièces et une décharge (…) – mise à prix 10 000 fr – pour 13 380 francs
Marguerite Barbe Weber veuve de Jean Philippe Wittmann meurt chez sa bru
1843 (17.6.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16 071
Inventaire après le décès de Marguerite Barbe Weber veuve de M. Jean Philippe Wittmann, rentière demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 13 Juin 1843.
L’an 1843 le Samedi 17 juin à la requête de 1. Melle Sophie Caroline Wittmann, 2. Melle Eugénie Mélanie Wittmann, 3. Melle Amélie Adèle Wittmann, les trois majeures, célibataires vivant de leurs biens demeurant à Strasbourg, 4. M. Michel Albert Wittmann, commis négociant domicilié à Strasbourg actuellement en voyage, 5. et M. Eugène Edmond Wittmann aussi commis négociant demeurant à Thann (Haut-Rhin) se trouvant momentanément à Strasbourg (…) habiles à se dire et porter héritiers conjointement pour le tout ou chacun pour un 5° de feu De Marguerite Barbe Weber (…) leur aïeule
Le tout étant & trouvé dans les lieux ci après désignés faisant partie d’une Maison sise à Strasbourg rue des petites boucheries N° 114 appartenant à Mde V. Wittmann née Jost où la De Wittmann née Weber est décédée le 13 juin 1843
Dans une chambre d’habitation éclairée par une croisée sur la cour
Total de la prisée des objets mobiliers 908 francs
Immeuble. Déclarent les parties qu’il ne dépend aucun immeuble de la succession
Masse passive 130. francs
Michel Albert Wittmann cède ses droits successifs à sa mère Sophie Jost
1843 (20.6.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16 077
A comparu Dlle Eugénie Mélanie Wittmann, majeure célibataire,vivant de son bien demeurant à Strasbourg au nom & comme mandataire de M. Michel Albert Witmann, commis négociant domicilié à Strasbourg, actuellement en voyage (…) habile à se porter héritier pour un cinquième de feu Marguerite Barbe Weber veuve de Jean Philippe Wittmann, rentière demeurant à Strasbourg, y décédée le 13 juin 1843 son aïeule, ainsi que celle qualité se trouve constatée par l’inventaire ci-dessus énoncé [du 17 juin 1843]
à Dame Sophie Jost veuve de Philippe Wittmann, en son vivant marchand de fer à Strasbourg où lad. Dame demeure
Tous les Droits sucessifs uniquement mobiliers appartenant à M. Michel Albert Witmann dans la succession de lad. feue De. V. Wittmann son aïeule – pour 200 francs
Sophie Jost expose la maison aux enchères. L’affaire n’a pas de suite
1846, Strasbourg 12 (169), Me Noetinger n° 18 758
16. 8.br. 1846 – Cahier des charges – A comparu Madame Sophie Jost veuve de Mr Philippe Wittmann, en son vivant marchand de fer, elle demeurant à Strasbourg, Laquelle étant intentionnée de vendre volontairement aux enchères publiques l’immeuble ci après désigné
Désignation de l’Immeuble à vendre. Une maison consistant en deux corps de bâtiments, de devant, un de milieu deux latéraux, un de derrière avec quatre caves, une pompe, deux cours, écuries, hangards, remises, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue des petites boucheries N° 114, d’un côté Madame veuve Calame, les sieurs Klipfel et Niclaus cocher, de l’autre Mesdames Diebolt, par devant ladite rue des petites boucheries et par derrière les sieurs Niclaus et Eckhard derrière, à travers la cour duquel la maison à vendre a un droit de passage soit à pied soit avec voiture dans la rue Thomann – Etablissement de la propriété. La venderesse est propriétaire de cet Immeuble pour en avoir recueilli une moitié dans la succession de ses père et mère Jean Michel Jost et Marie Elisabeth Schneegans dont elle était héritière pour une dite moitié et pour en avoir acquis l’autre moitié de Mle Frédérique Caroline Jost sa sœur, épouse de Mr Jean Pierre Hasenclever aux termes d’un acte passé devant Me Noetinger susdit le 9 novembre 1837 (…). M. Jost était lui-même propriétaire du dit Immeuble pour l’avoir acquis de Jean Michel Grauel et de Marie Salomé Grauel veuve de Jean Daniel Falckenhauer de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Dinckel notaire en cette ville le 25 juillet 1786. Le droit de passage dont est ci-dessus parlé résulte d’une convention faite en l’année 1376 entre le couvent de Marmoutier, ancien propriétaire de la maison à vendre, et le chapitre de Saint Pierre de Strasbourg, ancien propriétaire de la maison du Sieur Eckhard. Il a été d’ailleurs reconnu, par acte passé devant le Juge de paix du deuxième arrondissement de Strasbourg le 15 frimaire an neuf et par acte passé devant Me Zimmer notaire à Strasbourg le 27 février 1812. Charges, clauses et conditions (…)
Et aujourd’hui jeudi 26 novembre 1846 (…) Mise à prix 60 000 francs