16, rue du Faubourg de Saverne
Rue du Faubourg de Saverne n° 16 – II 203 (Blondel), N 35 puis (1872) N 31, section 54 parcelle 40 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Louis Kieffer, vers 1873)
Le n° 18 formant l’angle de la rue de Pâques, suivi du n° 16 (avril 2011)
Linteaux du n° 16, caractéristiques de la manière fin XIX° siècle
La maison sert au milieu du XVII° siècle de teinturerie à Joachim Buchmann. Il acquiert en 1645 une maison adjacente rue de Pâques puis en 1649 celle derrière la sienne, ce qui lui assure une sortie vers le Marais Vert. Les bâtiments appartiennent ensuite (1679) au boulanger déjà propriétaire de la maison à l’angle de la rue de Pâques puis à un sellier (Jean Philippe Heusch, 1692) qui y établit son atelier. On y trouve en 1706 un bâtiment latéral de chaque côté et un bâtiment arrière, deux cours et deux puits. Le locataire Joachim Schwartz y exploite à nouveau une teinturerie (1714-1721), sa calandre se trouve sur un terrain au Marais Vert. Les billets d’estimation de 1730 et de 1738 signalent des travaux à faire. Jean Frédéric Schilling y rétablit une teinturerie qui passe en 1757 à Jean Frédéric Walch. Les inspecteurs de la Ville demandent en 1790 au propriétaire d’entourer d’un mur le foyer de sa teinturerie. Les héritiers Walch vendent en 1795 la maison arrière. La maison principale passe en 1822 à un sellier.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 19,
entre la rue de Pâques (a) et le quai (b)
L’Atlas des alignements signale une maison en médiocre état, à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Contrairement à celle du plan établi par les Ponts et Chaussées en 1828, cette description correspond aux élévations préparatoires au plan-relief de 1830. La maison est la deuxième à partir du repère (a). Elle a deux portes et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages et trois niveaux de greniers. La cour (A) représente l’arrière du bâtiment sur rue (4-1), les bâtiments accessoires à droite de la cour (4-3), le mur au fond de la cour (3-2) puis (2-1) l’arrière des bâtiments qui s’ouvrent dans la rue de Pâques. L’aspect en 1830 correspond à celui de 1725
La maison est détruite pendant le siège de 1870. On y construit ensuite un bâtiment plus élevé (le cadastre mentionne des fenêtres à partir du troisième étage) dont le revenu passe de 99 à 424 francs, le bâtiment actuel dont les linteaux portent un motif caractéristique de l’époque.
Le boucher Vincent Linden établit en 1892 un atelier mécanique de charcuterie dans la maison arrière. La boucherie est ensuite exploitée à partir de 1913 par Jean Zeller puis Alfred Zeller (1938). Un magasin d’alimentation occupe ensuite le rez-de-chaussée (1963) remplacé en 1987 par le débit de boissons Picadilly.
février 2015
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1645à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Joachim Buchmann, teinturier, et (1617) Madeleine Rœderer veuve de Philippe Martin Schæffer, (1634) Jacqueline Schopp, (1640) Anne Stein, (1650) Marie, veuve de Michel Zimmerberger – luthériens puis les héritiers Susanne Buchmann femme du teinturier Jean Schwartz et Marguerite Buchmann femme du fabricant de poudre Abraham Mauss |
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1679 | v | Frédéric Hanns, boulanger, (1671) Eve Schneider – luthériens |
1692 | v | Jean Philippe Heisch, sellier, (1688) Anne Marie Schwartz, remariée (1706) au tanneur Jean Sébastien Ott – luthériens |
1738 | v | Jean Frédéric Schilling, teinturier, et (1738) Marie Marthe Krafft – luthériens |
1757 | v | Jean Frédéric Walch, teinturier, et (1757) Catherine Barbe Reiber puis (1778) Marie Madeleine Weber – luthériens |
1822 | v | Jean Jacques Kuntz, sellier, et (1815) Marguerite Madeleine Michel femme (1802) en premières noces du boulanger Jean Jacques Ernwein la veuve seule propriétaire (1834) puis ses héritiers (1852) le brasseur Martin Ehrhardt et sa femme Catherine Weber |
1853 | v | Jean Michel Stahl, boulanger, et (1818) Marie Elisabeth Ehrhard, époux en premières noces (1815) de Marie Caroline Michel veuve de Martin Erhard |
1868* | Jean Frédéric Stahl, négociant | |
1870* | Louis Kieffer, la veuve née Delson | |
1878* | Thiébaut Daubenberger | |
1880* | Marie Madeleine Eugénie Daubenberger, Marie Salomé Eugénie Daubenberger et Louis Frick | |
1883* | Michel Jehl, fabricant – Jean Baptiste Aberer, rentier | |
1893* | Vincent Linden, boucher | |
1922* | Jean Zeller, boucher, et Sophie Emma Jung | |
1950* | h | Alfred Zeller, boucher |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 650 livres en 1706, 850 livres en 1730, 1 000 livres en 1738, 750 livres en 1778
(1765, Liste Blondel) II 203, Jean Fréderic Waltz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Frid: Walch, 5 toises, 3 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 35, Kuntz, Jean Jacques, veuve – maison, sol – 0,19 are
Locations
1706, Jean Philippe Linck, sellier, et Marie Madeleine Riebel
1714-1721, Joachim Schwartz, teinturier, et (1714) Anne Marguerite Krafft
1791, Jean Frédéric Birckicht, teinturier
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers (Bauherren)
1791, Directeurs fonciers (VII 1424)
Lors d’une inspection de la maison voisine, les experts constatent que le foyer dans la cour du teinturier Walch n’est pas muré. Le procureur de la commune ordonne au teinturier de construire un mur
(f° 104-v) Dienstags den 20. Decembris 1791. Hr. Friderich Walck, Ferber – Ich, der Secretarius, referirte, daß den 2.ten dieses bei Gelegenheit des: in Gegenwart Herrn Brackenhoffer, des Munizipal Beamten und Verwalter der Offentlichen Arbeiten durch beede Inspectores in Herrn Steinbach, des Sattlers behausung in der Kronenburger Straß N° 50 gelegen, der alda eingerichteten Seifen Siederei wegen eingenommenen Augenschein wahrgenommen worden, daß in der daneben gelegenen, Herrn Walch, dem Ferber gehörigen behausung sich eine Ferber Werckstatt samt der darzu gehörigen Feuerstätte gantz offen im hoff befinde, Weshalben vorbesagter Herr Brackenhoffer sogleich beeden Bau Inspectoren aufgetragen, die Sach zu untersuchen und ihre Relation darüber anzustatten.
Lectum Augenscheins Relation Vom 2.ten dieses besag deren in Herrn Friderich Walck, des Ferbers in der Kronenburger Straß gelegenen behaußung N° 49. sich eine Ferber Werckstatt samt der dazu gehörigen Feurstätte gantz offen im Hoff befinde, ohne daß auch nur die Feuerstatt mit einer Thür behörig beschloßen, worüber sich ein sehr altes höltzenes Gebäu befindet. Ob nun gleich diese Ferber Werckstatt allem Ansehen nach schon viele Jahr im nemlichen Stand, so wurde demnach vor nötig erachtet, um vor das künftige sich vor Feuers Gefahr zu sichern, die Anzeige zu thun das es nötig wäre, Herrn Walck an zu halten besagte Ferberei behörig mit einer Feur Maur umgeben zu laßen.
Lectione factâ wurde nach Anhörung des Prokurator der Gemeinde Erkannt, Seÿe Herr Friderich Walck an Zu halten die in vorgemelter seiner behausung im Hoff befindliche Ferberei behörig mit einer Maur umgeben zu laßen, Über deren bewerckstelligung den beeden Bau Inspectoren Kaltner und Arnold zu wachen hiemit aufgetragen Wird.
Description de la maison
- 1706 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral de chaque côté et un bâtiment arrière, deux cours et deux puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
- 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière et un bâtiment latéral dont les poêles et les chambres sont en très mauvais état, une chambre à soldat, petite cuisine, atelier de sellier, écurie pour le logement militaire, petite cave, un vieux puits commun en mauvais état, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 700 florins
- 1738 (billet d’estimation traduit) (Nous) avons établi la liste des petites réparations qu’il faut y faire
Premièrement à l’entrée au rez-de-chaussée, derrière la boutique ou l’atelier de sellier, il y a un poêle à deux croisées qui sont en très mauvais état et doivent être réparées par le menuisier, le serrurier et le vitrier, le sertissage et les tiges en plomb pourront encore servir. Au premier étage il faut refaire comme ci-dessus les deux croisées qui donnent sur la rue et une croisée dans la chambre à soldats. Dans le bâtiment arrière il faut faire une petite réparation au comble parce que la cheminée laisse passer la pluie, le tout prendra une demi journée. Dans le bâtiment latéral vers la rue de Pâques il faut refaire le plancher du poêle, réparer les deux fenêtres et le toit, le tout prendra une journée. Dans le bâtiment avant il faut curer le puits et le consolider sous le niveau de l’eau (?), sur le côté gauche qui donne vers le voisin il faut remettre en place les lattes qui se détachent, la galandure est recouverte de planches tellement abîmées par les intempéries que les clous n’y tiennent plus. Les frais de réparation s’élèvent à 30 florins. - 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines et chambres, il y a aussi une teinturerie à quatre chaudrons, les combles sont couverts de tuiles doubles, il y a aussi deux cave solivées, une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne
nouveau N° / ancien N° : 24 / 49
veuve Walch
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre état
(Légende)
Ponts et Chaussées. Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg (cote 785 W 6)
(1828) N° 49 Rez de chaussée en pierre encore bon, un étage en bois, bon aussi
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 7 case 4
Kuntz Jean Jacques veuve à Strasbourg
Stahl Jean Michel, faubourg de Saverne N° 49 (sub. 1854)
N 35, maison, sol cour, Faubourg de Saverne 49
Contenance : 1,90
Revenu total : 99,99 (99 et 0,99)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 217 case 2
Stahl Jean Michel, Faubourg national 6
1868 Stahl Jean Frédéric, négociant
1870 Kieffer, Louis, veuve née Delson
N 35, maison, sol, Faubourg de Saverne 16
Contenance : 1,90
Revenu total : 99,99 (99 et 0,99)
Folio de provenance : (7)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :
Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Zerstörung des Hauses in Folge der Blokade
Kieffer Louis f° 217, N 35, revenu 99
Cadastre napoléonien, 24 f° 244 case 2
Kieffer Ludwig, Wittwe geb. Delson
1878 Daubenberger Theobald Vater
1880 Daubenberger Maria Magdalena Eugenie & Maria Salomea Eugenie & Frick Ludwig, Kaufmann
1883 Jehl, Michael, Fabrikbesitzer u. Aberer Johann Baptist, Rentner
1893/94 Linden Vincenz, Metzger
N 31, Haus, Hofraum, Kronenburgerstrasse 16
Contenance : 1,78
Revenu total : 424,93 (424 et 0,93)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 30 / 24
N 35, maison
Contenance : 1,90
Revenu total : 424,99 (424 et 0,99)
Folio de provenance : Nb
Année d’entrée : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 30 / 24
Cadastre allemand, registre 31 p. 247 case 1
Parcelle, section 54, n° 40 – autrefois N 31
Canton : Kronenburgerstraße Hs. N° 16 – Rue du Faubourg de Saverne
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,59
Revenu : 2800 – 3400
Remarques :
(Propriétaire), compte 2820
Linden Vincenz und Ehefr.
1922 Zeller Jean et son épouse Sophie Emma née Jung
1950 Zeller Alfred Jean maître boucher
(4448)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton II, Rue Faubourg de Saverne (p. 43)
(maison n°) 49
Pr. Walch, Jean Frederic, tinturier – Drapiers
Lo. Legat, Veuve, Couturiere – charpentiers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kronenburgerstrasse (S. 88)
(Haus Nr.) 16
Zeller, Metzgermstr. E 01
Kiefer, Wwe. Pensionärin. 2
Didot, Tagner. 3
Schmitt, Buchbinder. 3
Pfeiffer, Eisenb.-Arbeiter. 4
Roecker. Tagner. 4
Hoche, Schloßer. H 1
Gillig, Schutzmann. H 2
Labbe, Magazinarbeit. H 2
Walch, Tagner. H 3
Muleur, Hausknecht. H 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 222)
Rue du Fbg. de Saverne 16 (I), 1889-1989
Le boucher Vincent Linden qui vient d’acheter la maison fait aménager en 1892 dans la maison arrière un atelier mécanique de charcuterie. Deux fenêtres s’ouvrent vers la propriété voisine (n° 14, hôtel à la Fleur d’or) d’après un droit ancien, les deux cours sont couvertes d’un toit vitré. La boucherie passe ensuite en 1913 à Jean Zeller qui obtient une nouvelle autorisation pour ses machines. Le réduit à sciure et à copeaux fait à plusieurs reprises l’objet de tractations entre 1914 et 1916. Le charcutier Alfred Zeller pose une enseigne en 1938 puis transforme la devanture en 1951. Un magasin d’alimentation occupe ensuite le rez-de-chaussée (1963, Sadal, Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine, puis Corso en 1983) remplacé en 1987 par le débit de boissons Picadilly.
Sommaire
- 1889 – Note de la Police du Bâtiment. La presse a fait état d’un incendie de cheminée dans la maison du boucher Lindle – Rapport de visite illustré d’un dessin – La Police du Bâtiment notifie le boucher Linden de procéder aux travaux réglementaires en modifiant la cheminée et en protégeant les éléments inflammables situés à proximité. Le boucher Linden déclare que le propriétaire de la maison est Aberer, domicilié à Marmoutier – Travaux terminés, juin 1889
- 1890 – La Police du Bâtiment notifie J. B. Aberer, propriétaire du 16 Faubourg de Cronenbourg, de faire ravaler la façade. La Police du Bâtiment refuse d’accorder un délai – Travaux terminés, novembre 1890. Le gérant de la maison est le bijoutier Seyfert (1, rue de la Lanterne)
- 1892 – Dossier à la préfecture – G. M. Riecker demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’enseigne est posée à la limite des n° 16 et 18 (croquis).
- 1892 (août) – L’entrepreneur E. Matter demande l’autorisation de faire des travaux dans la maison arrière mais ne peut pas encore en fournir les plans. La Police du Bâtiment établit qu’il s’agit d’aménager une charcuterie (plan schématique) – (Octobre) Le boucher Vincent Linden transmet les plans. La Police du Bâtiment objecte qu’ils ne correspondent pas au règlement – (Décembre) Il transmet de nouveaux plans
Baubeschreibung der auf dem Grundstück an der Kronenburgerstrasse N° 16 eingerichteten Wurstlerei & Metzgerei des Herrn Linden
Von drei Seiten ist das Grundstück von Nachbargebäuden umschlossen. Nach der übrigen Seite liegt ein Nachbarhof (Hotel zur goldenen Blume), nach welchen 2 Fenster je 1,20 / 1,20 gros der Betriebsstätte gehen, welche nach einem alten Rechte nie zugebaut werden dürfen.
Zu dem auf dem hinteren Ende des Grundstückes gelegenen Arbeitsraum gelangt man
I) durch den Hausflur & durch die beiden Höfe
II) durch den Laden bezw. das Ladenzimmer
Derselbe hat eine Grösse von 10 m Länge, 4 bezw. 3 m Breite & eine lichte Höhe von 3 m.
An denselben stösst ein 1,90 / 1,80 m grosser Hof, in welchem sich der Warmwasserkessel befindet & nach dem ein 1,10 / 1,60 m grosses Fenster stösst.
Die Zahl der beschäftigter Arbeiter beträgt durchschnittlich 4 Mann.
Zum Betriebe des Geschäfts sind ein Gasmotor von 3 Pferdekräften sowie eine Fleischwiegenmaschine aufgestellt.
Die Trink- & Brauchwasserversorgung gescheiht durch die städt. Wasserleitung.
Der Bedürfnisanstalt befindet sich an den Mittleren Hof grenzend unter der Treppe.
Zum Schutze gegen Feuergefahr ist Wasserleitung vorhanden.
Der hintere & der mittlere Hof sind mit einem seit langer Zeit bestehenden Glasdache abgedeckt, in welchem sich mehrere beständig geöffnete Oberlichter befinden.
Alles Nähere ist aus den in Zweifacher Ausfertigung begefügten Zeichnungen ersichtlich.
Strassburg, den 27. December 1892.
Der Eigentümer, V. Linden, Metzgermeister, Kronrnburgerstrasse 16
1893 (janvier) – Permis de construire : le boucher Linden est autorisé à aménager une charcuterie selon les conditions imposées par l’inspection du travail, les travaux ayant été exécutés sans autorisation - 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de Vincent Linden l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation
- 1897 – La Police du Bâtiment notifie Vincent Linden, propriétaire du 16 Faubourg de Cronenbourg, de faire ravaler la façade et le pignon gauche. – Le bâtiment a été peint à l’huile, octobre 1897
- 1898 – Vincent Linden informe la Police du Bâtiment qu’il a remplacé le moteur à gaz par un moteur électrique – Accord de l’inspection du Travail, autorisation
- 1903 (septembre) – L’entrepreneur en bâtiment E. Matter (3, rue de La Broque) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Accord de la préfecture. Autorisation – Travaux terminés, octobre
1909 (octobre) – Le peintre Jules Widmer (20, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique sur la longueur de la maison, soit 5 mètres. Accord de la préfecture. Autorisation – Travaux terminés, novembre - 1906 – Rapport d’incendie de cheminée
1908 – Idem. Dossier ouvert suite au courrier de le Division II. L’affaire est classée - 1913 – Le maître boucher Jean Zeller informe la Police du Bâtiment qu’il a repris l’affaire de Vincent Linden. Comme l’atelier a été modifié et que les prescriptions ne sont plus les mêmes, la Police du Bâtiment juge qu’une nouvelle demande doit remplacer celle de 1893. L’expert Frédéric Guillaume Kirchner (52, Marché aux Poissons) transmet les nouveaux plans – Autorisation – Description des machines – Plan
La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an pour ravaler l’atelier de charcuterie – Travaux terminés, avril 1914 - 1914 – Dossier ouvert suite au courrier de la préfecture (inspection du Travail) : conditions que doit remplir le réduit à sciure et à copeaux. Croquis. Il devra être entouré d’un mur à l’épreuve du feu – 1915. Le réduit est plus petit mais ses murs sont en bois revêtu de tôle. Croquis – 1916. Nouvelles modifications. La Police du Bâtiment demande que le couvercle en métal comporte une fermeture automatique – Travaux terminés, avril 1916
- 1904 – Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Zeller domicilié sur place. Travaux à faire (en 2 articles) – Liste de travaux à faire, 1906
1916 – Commission des logements militaires. Le boucher Zeller adresse un état de la peinture dans son atelier. La commission demande qu’il fasse laver la peinture et nettoyer le toit vitré. Il demande un délai
Liste de travaux à faire dans chaque logement et dans l’atelier
Différend entre le propriétaire et la locataire Ducros - 1938 – Le charcutier Alfred Zeller demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
- 1951 – Les entrepreneurs Zavagno et Riegel (rue Saglio) demandent l’autorisation d’occuper la voie publique
1951 – A. Zeller est autorisé à occuper la voie publique et à faire transformer la devanture par l’entrepreneur Frédéric Schnarr de Brumath – Dessin (section 73 parcelle 38) – Travaux en cours en septembre 1952, terminés en novembre - 1953 – Alfred Zeller est autorisé à apposer une nouvelle inscription sur sa devanture (Boucherie charcuterie Alfred Zeller)
- 1958 – Mme Fausser, propriétaire du 4, rue de Pâques, se plaint des fuites de la gouttière du 16 Faubourg de Saverne – Procès verbal de visite, croquis. La Police du Bâtiment conclut que l’affaire n’est pas de sa compétence
- 1963 – La Sadal (Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine, 102, route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à poser une enseigne lumineuse
- 1964 – Une locataire du troisième étage (bâtiment arrière) se plaint que les murs en pans de bois remplis de briques sont fissurés – Après constat, la Police du Bâtiment demande au propriétaire domicilié sur place, Emile Kratz, de faire réparer le mur et les souches de cheminée – Travaux terminés, décembre 1964
- 1971 – Alfred Zeller qui a l’intention de faire installer le chauffage central demande à la Ville si elle prévoit de démolir sa maison dans le cadre des travaux prévus à l’Ancienne gare. – Extrait du plan cadastral (section 54, parcelle 40) – La Police du Bâtiment répond que les travaux de la Place des Halles ne concernent pas la maison qui fait cependant partie d’un « périmètre de rénovation ».
- 1972 – L’entreprise A. Grisinelli (14, rue de Bâle au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1983 – La Police du Bâtiment transmet l’avis de paiement de la société Sadal à la société Gro qui renvoie à la société Corso (15, rue de la Mothe à Nancy)
1984 – La société Corso informe la Police du Bâtiment qu’elle a vendu le fonds à Madame Schatz le 30 mai 1984
1986 – La Police du Bâtiment rectifie le droit d’enseigne en remplaçant le droit d’enseigne lumineuse par un droit d’enseigne plate
1987 – Mme Schatz informe la Police du Bâtiment qu’elle va fermer son commerce - 1987 – Le notaire Gilles Colet (la petite Pierre) demande des renseignements d’urbanisme sur le 16, rue du Faubourg de Saverne, section 54 n° 40 qui appartient à Francis Garner domicilié à Souffelweyersheim
- 1987 – Patrick Krauth (domicilié à Griesheim sur Souffel) demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – Dossier de la commission de sécurité : débit prévu pour 45 à 50 personnes et 2 à 3 employés – Plan (architecte, Denis Wendling, 39 rue du Faubourg National)
Le préfet autorise Patrick Krauth à transférer la licence du débit de boissons Le Stromboli (1, rue de l’Epine) dans l’établissement Picadilly (16, rue du Faubourg de Saverne)
Daniel Steyer demande au nom de Patrick Krauth l’autorisation de poser une enseigne au néon (Bar Picadilly) et deux lanternes (bières Monninger et Adelshoffen) - (fin non relevée : rapports de commission de sécurité)
Relevé d’actes
Le teinturier Joachim Buchmann est propriétaire de la maison au milieu du XVII° siècle. Originaire de Rickenbach en Suisse, il se marie en 1617 avec Madeleine Rœderer veuve du teinturier Philippe Martin Schæffer, et devient bourgeois quelques semaines plus tard. Il épouse en 1634 Jacqueline Schopp, fille de serrurier et en 1640 Anne Stein, sans doute originaire d’Offterdingen.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 142-v)
1617. 25. Julÿ 39. Joachim Buchman der Schwartzferber von Rückenbach aus dem Schweitzerland,
Madlen, Philips Martin Schäffer deß ferbers Wit. (i 148)
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1015
Joachim Buchmann d. schwartzferber Von Weÿll In d. Schweitz empfangt d. Burgerrecht von Magthalena Rederin Weÿl. Philips Martin schaffers Auch schwartzferbers seelig wittib Vnd will Zu den Tuchern dienen. Actum den 21. Augusti Ao 1617.
Madeleine Rœderer, fille de tanneur, épouse en 1605 le teinturier Philippe Martin Schæffer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 217, n° 580)
1605. Dominica Verum Jocund. 5. Maÿ. Philips Martin schäfer d. ferber alhie und Magdalena Christmann Rederer des rotgerbers Nachgelaß. tocht. Eingesegner Zinstag 14. Maÿ (i 221)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 22)
1634. Joachim Buchman d. Ferber, J. Jacobe Georg Schoppen deß Schloßers Vnndt burg.s alhie nachgelaßene tochter. 10. Martÿ (i 23)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50-v)
1640. Dncâ 7. Trinit. 19. Julÿ. Joachim Buchman d. Schartzferber Burger alhie, J. Anna Hans Hertz stein Burger Zu off*[in]gen hinderlaßene tochter. Mont. 27. Julÿ (i 52)
Nouveau mariage en 1650 avec Marie, veuve de Michel Zimmerberger qui épouse en secondes noces le tisserand Jean Sattig en 1662
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 92)
1650. Dncâ Eoden [8 Trinit: 4: Aug:] Joachim Buchman Burger Vndt Schwartzferber alhie, vndt Maria Michael Zimmerberger Burg. v. Kieffers alhie, hinderlaßene W. Mont. 12. Aug. (i 93)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 127, n° 4)
1662. dom. 2. post Epiphan. et Dom. 70., den 27. Januarÿ Johannes Sattig der leinenweber vnd Maria Joachim Buchmann des ferbers nachgelaßene Wittib (i 128)
Joachim Buchmann acquiert en 1645 de Chrétien Mercklin une maison adjacente rue de Pâques puis en 1649 celle derrière la sienne, ce qui lui assure une sortie vers le Marais Vert.
Joachim Buchmann et Anne Stein passent en 1646 un testament d’après lequel le survivant d’eux aura la jouissance viagère de la maison qu’ils ont achetée de Chrétien Mercklin
1646 (26. Jan:) Chambre des Contrats, vol. 497 f° 47
Erschienen Joachim Buchmann der Schwartzferber und Burg. Zu Straßburg, und Anna Steinerin beÿde Eheleuthe gesund., stehend. und gehend. leibß auch guter richtig. Sinn, Vernunfft, und Reden, die verordneten, daß wann der Allgewaltige Gott, über Kurtz od. lang, Sie beÿde Eheleuth, durch den Zeitlich. tod trennen würde, alß dann d. letztlebende Ehegemächt all deß erstverstorbenen Antheil ahne der von H Christmann Merckhlin den Schwartzferbern und Sibner Gerichts Beÿsitzer, erkauffter Behaußung, sein leben lang Widembß Weiß Zu genieß. haben solle
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte beÿe Eheleuthe, noch gesunden leibß und völlig. Verstandts richtig. Sinn, und vernüfftiger Rede, die Zeigten an, weil. Sie heüt dato eine Behaußung von hannß Gartnern dem Kornwerffern erkaufft habe, und die hierinn gemeldte Behaußung Zu verkauffen gewillt seind, alß solle solch. falls, daß letzt lebenden deß erst versterbenden Antheil der erst erkauft. Behaußung sein leben lang Widems Weiß Zu genieß. haben Act. 30. Jan ; a° 1649.
Le teinturier Jean Schwartz et Susanne Buchmann hypothèquent leur moitié de la maison au profit de l’avocat Georges Rudolphi pour pouvoir payer la calandre qu’ils ont fait construire sur un terrain au Marais Vert à l’arrière de la maison. En marge, quittance donnée au fournier Frédéric Hanns, propriétaire en 1680
1671 (27. mart.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 289
Erschienen Hannß Schwartz, der Schwartz und Schönferber, und Susanna sein Eheweib, Und Zwar Sie Susanna insonderheit mit assistentz H Johann Carl Ringlers und H. Martin Schellen beede als aus E.E. Kleinen Rhats Mittel ahne statt nechster Verwanthe hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein deß Ehrenvest hochgelehrten H Georgÿ Rudolphi V.I.D. et Advocati – schuldig seÿen 50. lb, daß Sie damit eine Scheür über die Mang /:welche im Grünen Bruch Vff H Frantz Rudolph Mollingers Grund stehet, und demselben iährlich 1 lb 10 ß d bodenzinß erträgt:/ erbawen mögen
Unterpfand die helffte ahne hauß, hoffstatt und höfflin und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in Vorstatt underwagner in der newen Zeilen einseit neben Martin Schellen Gartnern daselbsten, anderseit neben Friderich Hannßen dem haußfewrern hinden auch uff ihne Schellen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Friderich hannßen deß haußfeurers alß ietzigen Possessoris hierin gedachten Special Unterpfands (quittung) Act. d. 23. Jan. 1680.
Abraham Mauss et Marguerite Buchmann hypothèquent leurs immeubles parmi lesquels la maison au faubourg de Cronenbourg au profit du procureur Jean Jacques Schaumann
1674 (7. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 83-v
Abraham Mauß der Pulffermacher und Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herren Jacob Luthers und herren Johann Jacob Schütterlins beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirter
in gegensein herrn Johann Jacob Schaumanns E.E. Statt Gerichts Procuratoris – schuldig seÿen 75 pfund pfenning
Unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier am Kleinen Roßmarckh, einseit neben hannß Jacob Schweinle dem Kübler, anderseit neben hannß Jacob Bürchlinger, hinden uff der Statt Graben stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Martini 4. ß 2 d und einen halben Cappen dem mehrern Hospital, Mehr 10. ß bodenzinß der hohen Schulen alhier, so seÿe solche behaußung auch noch umb 80. fl. straßb. wehrung Johann Bournier ehevögtlicher weiße verhafftet
Item eine Pulffer Mühl sambt Zugehöriger behaußung und walckhmühl mit allen ihren Gebäwen, Zugehördten und Gerechtigkeiten außerhalb dießer statt Vor dem Weißenthurn im Schuhmacher Brüchlein, davon gehend iährlichen 6. lb d bodenzinß der Statt Straßburg, so seÿe solche Pulffermühl auch noch umb 150. lb herren Johann Paul Graßeckh Fünffzehn Secretario Verbinden,
Item die helffte ahne einer behaußung obgemelter Margaretha für ohnvertheilt gebührend allhier in der Vorstatt Vnderwagnern an der newen Zeilen einseit neben Andres Schneiders deß Schwartzbeckhen nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff Oswalt Mollen Von Mittelhaußbergen und Consorten gelegen, welche ganze behaußung annoch umb 100. fl. Straßburger wehrung dem Blatter hauß Verhafftet
Marguerite Buchmann veuve du fabricant de poudre Abraham Mauss hypothèque sa moitié de la maison au profit d’Anne Marguerite Prion. En marge, quittance donnée au sellier Jean Philippe Heusch, propriétaire en 1688
1676 (27. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 524
Margaretha Buchmännin weÿl. Abraham Maußen deß Pulffermachers nunmehr seel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Johann Ludwig Gerlachß ihres Vogts
in gegensein hannß Michael Rothen deß Weißbeckhens alß Vogts Annæ Margarethæ Prionin – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, die helffte der Schuldnerin für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt höfflein und hinderhauß auch allen übrigen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der vorstatt Vnderwagner in der newen Zeilen, einseit neben andres Schneiders deß Schwartzbeckhen nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Martin Schellen dem Gartner, hinden uff eine behaußung, zum theil Oswalt Mollen Von Mittelhaußberg. et cons. gehörig stoßend gelegen, welche gantze behaußung annoch umb 100. fl. straßburger wehrung dem blatterhauß Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein hannß Philipß Heuschen deß Sattlers alß ietzmahlig. possessoris deß hierinn hypothecirt. haußen (quittung) Act. d. 23. Aug. 1688.
Marguerite Buchmann veuve du fabricant de poudre Abraham Mauss hypothèque sa moitié de la maison au profit du luthier Jean Gaspard Wolff
1678 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 391
Margaretha Abraham Maußen deß Pulffermachers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand hannß Ludwig Gerlachß ihres Vogts
in gegensein H. hannß Caspar Wolffen deß Lautenmachers – schuldig seÿe 50. fl.
unterpfand, die helffte Ihr der debitrici für ohnvertheilt gebührend, ahne Einem Vordern undt hindern hauß, hoffstatt höfflein und allen deren gebäwen alhier in der Vorstatt im Grünenbruch in der newen Zeilen Vornen her einseit neben einem Schwartzbeckhen hauß, anderseit neben Martin Schellen, hinden uff daß Grüne bruoch stoßend gelegen
Susanne Buchmann femme du teinturier Jean Schwartz et Marguerite Buchmann veuve du fabricant de poudre Abraham Mauss vendent la maison de teinturier 400 livres au fournier Frédéric Hanns qui est déjà propriétaire de la maison voisine (à l’angle de la rue de Pâques)
1679 (21. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 635-v
ut supra [Susanna gebohrne Buchmännin Johann Schwartzen deß Schwartz: und Schönferbers Eheweib, mit beÿstand erstgemeldt ihres Ehevogts, So dann Margaretha Buchmännin, weÿl. Abraham Maußen deß Pulffermachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstandt Niclaus Geÿer deß Zeugmachers ihres Curatoris und beÿde theil mit assistentz der Ehrenvest- und weÿsen herren Daniel Harnischters alten dreÿers der Statt Stalls und herren Rudolph Würtzen beeder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter, wie auch deß Edel- hochgelehrten Herrn Johann Philipps Kasten U.I.D. und wohlgedachten Rhats Actuarÿ & Referentis]
in gegensein Friderich Hannßen deß haußfeurers, mit beÿstand diebolts Hannßen auch haußfeurers, seines eheleiblichen Vatters
Ein ferb hauß mit allen deren Gebawen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Vnderwagner in der Newen Zeilen, einseit neben Martin Schellen Gartnern Vnderwagner, anderseit neben dem Käuffern selbsten hinden uff Elisabetham Von Awenheim stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100. fl. straßburger wehrung dem Blatterhauß, Item umb 25. lb (Item umb 50. lb verhafftet), so fordere auch noch obgedachte Mausische Wittib uff obgemelter behaußung 61. lb, welche Ihro aber, herr Christoph Schübler Notarÿ und E.E. Großen Rhats Alter beÿsitzer disputire, selbige Ansprache und mit Ihro litigire, sich deßweg. uff E.E. Großen Rhats Protocollum beziehend – umb 210 lb
Le boulanger Frédéric Hanns a épousé en 1671 Eve Schneider, fille du boulanger André Schneider (propriétaire de la maison voisine)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 148-v, n° 8)
1671. Friderich Hannß der ledige schwartzbeck diebold Hannßen des Burgers Vndt schwartzbecken alhie Ehel. Son. Vndt J. Eva Schneiderin, Andres Schneiders des schwartzbecken seel. hinterl. Ehel: Tochter. Donnerst. 23. feb. (i 150)
Frédéric Hanns et Eve Schneider hypothèquent la maison de teinturier au profit de Philippe Jacques Erhard, receveur de l’Eglise Rouge. En marge, quittance donnée au sellier Jean Philippe Heusch, propriétaire en 1691
1680 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 35-v
Friderich Hanß der Haußfeurer und Eva Schneiderin ein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen herren Johann Georg Heckhers und herren Johann Ludwig Schneiders beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein herrn Philipp Jacob Ehrardts Schaffners zur rothen Kirch im nahmen der Samblung Zum Thurn – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, Ein ferbhauß mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Vorstatt Vnderwagner in der Newen Zeilen, einseit neben Martin Schellen Gartnern underwagner, anderseit neben den Schuldbekennenden Eheleuthen selbsten, hinden uff Elisabetham Von Awenheim stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegenwarth Johann Philipp Heuschen deß Sattlers alß ietzmahlig. possessoris deß hierinn hypothecirt. haußes (quittung) Act. d. 21. April. 1691.
Le sellier Jean Philippe Heusch (voir l’acte d’achat ci-dessous) hypothèque la maison au profit des enfants d’André Dürrbach
1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 515
Hannß Philipp Heüsch der Sattler, mit beÿstand Herren Dionysÿ Schöpffen deß Specerierers seines Vatters
in gegensein hannß Bernhard Müllers deß Seÿlers, alß Vogt Peter Böhlings geweßenen Schuhmachers seel. Kinder letzter Ehe, mit beÿstand Andres Dürbachs deß huetmachers – schuldig seÿe 350 Gulden à 15. batzen
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt in der Cronenburger straß, einseit neben Martin Schellen Gartnern underwagner anderseit neben dem Käufferen selbsten hinden uff – stoßend gelegen, welche behaußung annoch Zuvor umb 200 fl. der Rothen Kirch, so dann umb 150 fl. dem blatterhauß Verhafftet
Hierbeÿ ist auch persönlich erschienen H. Philipp Heusch deß Debitoris eheleiblicher Vatter, der hatt sich für obige schuld und biß dieselbe Völlig bezahlt sein wird, verbürgt
Frédéric Hanns vend la maison de teinturier 335 livres au sellier Jean Philippe Heusch. En marge, accord ultérieur qui assure à l’acquéreur une issue dans la rue de Pâques, citée sous son ancien nom de Metzengæssel
1685 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 48-v
Friderich Hannß der Haußfeurer, mit beÿstand diebold Hannßen auch Haußfeurers seines eheleiblichen Vatters
hatt in gegensein Hannß Philipp Heüschen deß Sattlers mit assistentz Philipp Heüschen deß Sattlers seines eheleiblichen Vatters
Ein ferbhauß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Underwagner in der Newen Zeilen, einseit neben Martin Schellen gartnern Underwagner, anderseit neben dem Verkäuffern selbsten, hinden uff Johann Höltzel den Schneider stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100 fl. straßb. wehrung dem blatterhauß, Item umb 25 lb Annæ Margarethæ Prionin, so dann umb 100. lb der Samlung Zum Thurn Verhafftet – umb 350. fl.
[in margine :] Vff den 12. febr: 1685. ist der Verkäuffer und Käuffer erschienen, und haben angezeigt daß durch die ietz ver: und erkauffte behaußung ein: und außfahrt in daß Metzen gäßlein gehe, und damit weder über kurtz oder lang einiger streit nicht entstehe, alß solle es beÿ der alten gerechtigkeit für und für verbleiben, und der Verkäuffer deßen Erben und Nachkommen sich der ein und außfahrt mäniglich ohnverhindert bedienen.
Fils de sellier, le sellier Jean Philippe Heisch épouse en 1688 Anne Marie Schwartz, fille de chaudronnier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Meister Johann Philipp Heÿschen Sattler und burgern allhier zu Straßburg herrn Philipp Heÿschen auch Sattlers und burgers allhier Ehelichem Sohn, als hochzeitern ane einem, so dann der Ehren und Tugendreichen Jungfrawen Annæ Mariæ Schwartzin herrn Michael Schwartzen des ältern Kupfferschmidts und ebenmäßigen burgers zu Straßburg Eheleiblichen dochter als der hochzeiterin am andern theil – Straßburg Sonntags den 9. Maÿ anno 1688, Winckler Not., aber expedirt den 3. Septembris Anno 1706.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9)
1688. Festo S. Trinit. et Domin: i. Post Trinit: seindt proclamirt Undt außgeruffen word. Johann Philippus Heisch der Sattler alhie, Philipp Heischen, deß Sattlers Undt burgers alhie ehl. Sohn Undt Jfr. Anna Maria Michael schwartzen deß Kupfferschmidts Undt burgers alhier ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 23. Junÿ [unterzeichnet] Johann Philippus Heüß d hoch Zeiter, Anna Maria schwartzen hochzeiderin (i 10)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison de teinturier
1688 (6. 9.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 10) n° 36
Inventarium über das jenige Vermögen, so Meister Johann Philipp Heusch der Sattler und fraw Anna Maria Schwartzin, beede Ehegemächt und burgere Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht in Anno 1688. – in ihrem Mitwochs den 23. Monatstag Junÿ Jüngst angetrettenen Ehestand, krafft aufgerichteter Eheberedung für unverändert zugebracht, deren beschreibung Zwar wegen ein und anderer vorbenener* verhinderung hinderblieben nur zumahlen aber, zu vorkomm: und abschneidung, befahrenden streit und mißverstände, die sich ein: oder deß andern begebenden fall, d. zugebrachten Nahrung, oder vielmehr der abgangenen stück Ergäntzung halben erheben möchten – Actum Straßburg in beÿsein H Michael Schwartz deß ältern Kupferschmidt d. Ehemann lieben vatters Sambstags den 6. Monats tag Novembris Newen Calenders Anno 1688.
In einer dem Ehemann für unverändert gehörig: und in der Statt Straßburg vorstatt ane d. Newen Zeÿlen gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung, so d. Ehemann für unverändert in die Ehe gebracht. Item ein ferbhauß, mit allen deren gebäuen, begriffen, rechten, Zugehörden, und gerechtigkeit. alhie in d. vorstatt underwagner in der Newen Zeÿlen, einseit neben Martin Schellen Gartner underwagnern, anderseit neben Friderich hanßen, hinden auf Johann Höltzel den Schneider stoßend, darvon gehnd Jahrs auf Sebastiani 2 lb d ß b.zinß dem blaterhauß alhie, in haubtgut widerlößig mit 100 guld. Straßburger wehrung, Item 5 d Zinß Jahrs auf Sebastiani d. Sammlung Zum thurn, in haubtgutt widerlößig mit 100. lb, It. 7 lb Zinß jahrs auf weÿhenachten hn Bernhard Müllern dem Seÿler Vögtlicher weiß in haubtgut widerlößig mit 175. lb, sonsten freÿ ledig eig. welche behaußung gleich wie solch erkaufft word. über solche beschwerd. angeschlag. für 25. lb. Hierüber sagt ein Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insigel verwahrt, datirt d. 3. Februarÿ Anno 1685. mit N° 1 notirt
dem Mann, 1) hausraths und kleÿdung 70, 2) Frucht 24, 3) Wein und Faß 10, 4) Werckzeug 86, 5) Silbergeschmeids 6, 6) baarschafft 22, 7) Activ Schulden 92, 8) Eÿgenthumbs an einer behaußung 28, 8) baarschafft, Summa summarum 340 lb – Schulden 50 lb Nach deren Abzug 290 lb
der Frau 1) hausraths und kleÿdung 100, 2) Silbergeschmeids 4, 4) baarschafft 6, 5) Activ Schulden 50, Summa summarum 169. lb
Philippe Heusch hypothèque la maison, y compris son bâtiment arrière, au profit de son beau frère le sellier Jean Philippe Steinbach
1694 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 527-v
Philipß Heusch der Sattler
in gegensein Johann Philipp Steinbachs, auch Sattlers, seines Schwagers, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht und zugehördt, allhier in d. Vorstatt Underwagnern, in der Neuen Zeilen, einseit neben Martin Schellen, Garttnern Und.wagnerns and.s eit neben Friderich Hanßen d. haußfeurer hinten auffs bruch stoßend geleg.
Philippe Heusch hypothèque la maison, y compris son bâtiment arrière, au profit du chaudronnier Michel Schwartz (son beau père)
1701 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 437-v
Johann Philipp Heusch der Sattler
in gegensein Michael Schwartzen deß Kupfferschmidts – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine Vord. hind. und Nebens behaußung, sambt dero höffen, und hoffstätten, auch allen gebäuen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Cronenburger straß an d. sogenandt. neuen Zeilen, einseit neben Friderich Hanßen dem Haußfeurer zum theil neb. dem Ostertags gäßel and.s eit neb. diebold Brühling. d. Garttner hind. einen außgang ins grünen bruch habend, einseit neb. ged. Brühling, ad. seit neben weÿl. H. Johann Büchels sel. Erben
Jean Philippe Heisch meurt sans enfant en 1706. Ses deux sœurs sont ses héritières. L’inventaire fait état des titres de propriété de la maison acquise en plusieurs fois. Les experts estiment la maison 650 livres. La masse propre à la veuve est de 402 livres, celle des héritiers de 279 livres. L’actif de la communauté s’élève à 848 livres, le passif à 624 livres.
1706 (4. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 16) n° 624
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren und Vorachtbare Herr Johann Philipp Heÿsch geweßener Sattler und burger allhier zu Straßburg nach seinem den 30. Aprilis instehenden 1706.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß abgeleibten Seel. beeder Schwestern und ab intestato nachgelaßener Erben, alle nach dießem Titulo Inventarÿ ordentlich benambst fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme fraw Annam Mariam gebohrne Schwartzin die hinderbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehren und vorgeachten herrn Tobiæ Stephans Sattler und burgers allhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts – So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 4. Septembris Anno 1706.
Der nun in Gott seelig ruhende hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Die Viel Ehren und tugendsahme Annam Mariam Steinbächin gebohrne Heÿschin, des Ehren und vorachtbahren herrn Johann Philipp Steinbach sattler Und burgers allhier Ehewürthin, Welche auch beneben gedachtem Ihrem Eheliebsten, dem Geschäfft in persohn abgewartet.
2. Die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Rosinam Kleinin gebohrne Heÿschin, des Ehrengeachten Johann Klein Schreiner Und burgers allhier Ehegattin, Welche ebenfalls mit assistentz ermelten Ihres Ehemanns beÿ der Inventation persönlich erschienen, Beede des Verstorbenen seel. eheleibliche Schwestern und Zu Zweÿ gleichen theilen Erben, beneben welchen ferner der Wohl ehrenvest, Rechtsgelehrt: Und Großachtbahre Herr Johann Ludwig Scherer berühmte Nors. Publ. und vornehme Practicus als dero erbettene beÿstand, hier anwesend war
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger straß gelegener und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Cammer C, In der Cammer D, In deß Gesellen Cammer, In der Werckstatt, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behausung. It. eine vorder. Mittler v. hinder hauß, hoffstätt. mit all übrigen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg vorstatt Unterwagner in der newen Zeilen, einseit neben Friderich Hanßen des Schwartzbecken Wittib und Erben, anderseit neben diebold Brülinger dem Gartner underwagner, hinden auff das grüne bruch stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ leedig und eigen, und ist solche behaußung durch die allhießig. geschwornen Werckmeisteren vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung, sub dato 20. Julÿ anno 1706. æstimirt word. p. 650. Darüber bes. i. perg. Kffbr. mit der St. Straßb. anh. Contract Insigel verwahrt datirt d. 13. Februarÿ a° 1685. mit altem N° 1 notirt und nach beschehener vorweißung dißmahl wider dabeÿ gelaßen. Darbeÿ ferner ein perg. Ganth Kauffbrieff m. der St. Str. anhangendem contract Insigel verwahrt datirt den 3. Junÿ a° 1677. auch mit altem N° 1 signirt. Weiter ein perg. Kauffbrieff mit mehrgedachtem Cantzleÿ contractstub anh. Insigel verwahrt sub dato 30. Xbr. a° 1609. ebenfalls mit altem N° 1 v. Lit. A. bemerckt.
It. i. perg. Kauffbrieff in allhießiger Concelleÿ contractstub gefertiget mit dero anhang. Ins. verwahrt datirt d. 24. Xbris A° 1694. mit neuem N° 1 bezeichnet über das hinderhauß besagend.
Weiter ein perg. Kauffbrieff mit offerwehnter Canc. Constractstub anhangendem Insigel verwahrt sub dato 3. Martÿ 1692. mit neuem N° 1 notirt
Dabeÿ noch weiter vier vnderschiedene pergamentene Kauff: und Ganthbrieff deren der eine datirt den 27. Maÿ 1563. der andere den 18. Maÿ 1667. der dritte den 21. Augusti a° 1679. und der vierte auch d. 21. Augusti a° 1679. alle theils mit altem N° 1 et 2 notirt.
– Abschatzung den 20. Julÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrhafften und bescheidenen herrn Johann Philippus heisch gewesenen satlers seel. hinderlaßene fr. Wittib ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der Cronenburger straß gelegen ein seits neben herren Friedrich hannßen Wittib anderseits neben diebold brielinger Gartner, hinden auff das grüne bruch stosendt, Welche behausung beÿderseits neben gebäw, hinder gebaw zweÿ höff sambt Zweÿ brünen durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sambt aller gerechtigkeit angeschlagen wird Vor und umb Ein tausend und dreÿ hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ, Anno 1688. durch Weÿl. herrn Eliam Wincklern Notm. Publ. seel. auffgerichtet – So dann prætendirt die Wittib hiehero in Ergäntzung Zusetzen 50. fl. welche ihro von mehrerwehntem herrn Michael Schwartzen deroselben herrn Vatter seel. in Anno 1693. freÿwillig baar geschenckt worden seÿen
(f° 18) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung betr. Sa. Haußraths 23, Sa. Leerer vaß 10 ß, Sa. silbers 2, Sa. Guldener ring 4, Sa. baarschafft 6, Sa. Ergäntzung 365. Summa summarum 402 lb
Der Erben Vermögen belangend. Sa. Haußraths 15, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silbers 3, Sa. Ergäntzung 258, Summa summarum 279 lb
Theilbahr Guth betr. Sa. hausraths 61, Sa. Wahren v. Werckzeugs 98, Sa. frucht 8, Sa. leerer vaß 2 ß, Sa. Silbers 1, Sa. Guldenen Rings 12 ß, Sa. Eÿgenthumbs ane j. behaußung 650, Sa. Activorum 28, Summa summarum 848 lb – Schulden 624 lb, Nach deren Abzug 223 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 906. lb – ungewiß und Verlohrene Schulden den Erben vor unverändert gehörig 45 ln, Zweiffelhaffte Schulden in die Theilbagre Nahrung zugeltend 8
Copia der Eheberedung – (…) Straßburg Sonntags den 9. Maÿ anno 1688, Winckler Not., aber expedirt den 3. Septembris Anno 1706.
Copia Codicilli reciproci
N° 631 [encart sans titre] Summarische Ersuch: und Berechnung Vber Weÿland Herrn Johann Philipp Heÿschen (Verlassenschafft)
Anne Marie Schwartz se remarie en 1706 avec le tanneur Jean Sébastien Ott qui loue la maison au sellier Jean Philippe Linck
1706 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 816
Joh. Sebastian Ott gerber u. lederbereither
in gegensein Joh. Philipp Linck sattlers
entlehnt, seine behaußung allhier in der Cronenburger straß einseit neben Hanßischer wittib anderseit neben Diebold Brülinger Gartner gelegen, nichts alß zweÿ Cammern außegnommen, auff 9 jahr lang anfangend auf Martini 1706 – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb
Le locataire Jean Philippe Linck et sa femme Marie Madeleine Riebel font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison
1707 (8. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 688
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung so der Ehrenachtbare Meister Johann Philipp Linck Sattler und die Ehren und tugendsahme frau Maria Magdalena gebohrne Reibelin beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht Und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. in fernerem gegenseÿn Herrn Samuel Schwartzen Kupfferschmidt und burgers allhier, der Ehefrawen annoch ohnentledigten Vogts Donnerstags d. 8. 7.br: Anno 1707
In einer allhier Zue Straßburg ane der Cronen burger straß gelegenen, H. Sebastian Otten des Rothgerber v. Lederbereiters eigenthümlichen von beeden Eheleuthen aber lehnungsweiße bewohnenden behaußung sich volgender maßen befunden
Wÿdumbs Verfangenschaft in der Ehefrawen Nahrung gehörig. Vermög des durch H Notarium Johann friederich Marbach seel. Über der Ehefrauen ererbt Vätterlich Guth gefertigten theil Registers fol. 38.a et 42.b geneußt weÿl. Jacob Reÿbel geweßenen Kieffer und burgers allhier seel. hinterbliebene Wittib die dießorths Stieffmutter von ermeltem Ihres haußwürths seel. Verlassenschafft sammenthafft 71 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung betr. Haußrath 20, Silber 2, baarschafft 127, Summa summarum 151 lb – Schuld 53 lb
Der Frawen nahrung betr., Sa. Haußraths 112, Sa. Frücht 2, Sa. Wein und leere Vaß 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. baarschafft 184, Summa summarum 340 lb
La maison est louée au teinturier Joachim Schwartz
Seul bien qui subsiste de la succession Jean Philippe Heisch, la maison est donnée en jouissance viagère selon l’acte dressé en 1727
1727 (29.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 12) n° 443 (410)
Warhaffte Und Gründliche Ersuchung wie auch Aufrichtung des Wÿdumbs Über Weÿl. Herrn Johann Philipp Heÿschen gewesenen Sattlers und burgers allhier zue Straßburg seel. Verlassenschafft und zwahr dero darüber von Weÿl. hrn. Not. Daniel Rohren in A° 1706 aufgerichtetem Inventario durch mich ends unterschriebenen Notarium gefertigt
Und gegeben wardurch dann sothane theilbahre Verlassenschafft biß auf der hernach folgende theilbahrer behausung absorbirt Und aufgehaben worden weithien dadurch Ihre Völlige Richtigkeit erlangt
die fol. 75. et seqq. Inventarÿ weitlauffig beschriebene theilbahrer behaußung in einem vordern, Mittlern Und hintern hauß bestehend & ane der Cronenburger straß in der Neuen Zeilen gelegen, Ist biß dato Unter der Wittib Und Ottischen Ehefrauen und Erben annoch gemeinschaftlich alßo daß die wittib dieselbe in natura geneußt, wie dann Verglichen Und abgeredt worden, daß Sie dieselbe also biß auff Ihrem tod usufruiren Und genießen solle, Jedoch daß Sie dieselbe nach wÿdumbs recht In gutem bau standt und Ehren erhalten, Es ist aber diesele Indeßen mit allerseitigem belieben ohnpræjudicirlich hier angeschlagen worden pro 1500. lb
Act. Straßburg den 29. Jan. 1727. [unterzeichnet] Anna Maria ottin, Johann Sebastian Ott Ehevogt, Anna Maria Steinbachin, Johann Philipp Heisch als vogt, Johann Martin Danaberger als vogt der Kleiniges Kinder, Johans Klein als Vatter
La maison figure à l’inventaire après décès de Jean Sébastien Ott en 1730. Lex experts l’estiment à 850 livres
Les héritiers collatéraux de Jean Philippe Heisch hypothèquent la nue-propriété d’un capital assis sur la maison et dont jouit la veuve Anne Marie Schwartz veuve de Jean Sébastien Ott
1733 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 18
Johann Martin Dannenberger der wagner und Anna Maria geb. Steinbachin, Ferner Johann Daniel von Hipßen der huetmacher und Maria Dorothea geb. Steinbachin beede schwestern mit beÿstand ihres vatters bruders Johann Daniel Steinbach des Metzgers und ihrer geschwistrig kindts Johann Adam Steinbach des gürttlers
in gegensein Johannes Wachendörffer des Kutschers – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, die proprietatem nudam ahne 255 pfund so Fr. Anna Maria Ottin geb. Schwartzin weÿl. Johann Sebastian Ott des Rothgerbers wittib von ihrem erstern ehemann weÿl. Johann Philipp Heusch Sattlers zu lebtägigen genuß verordnet worden und auff einer allhier in der Vorstatt Cronenburger straß in der neuen Zeil einseit neben Friedrich Hannß dem haußfeurer anderseit neben weÿl. Diebold Brülinger garttner erben hinten auff das grüne Bruch gelegene Behausung zweÿen hindergebäuden, Stallung, hoff und hoffstatt hafften und ihro Dannenbergerin zu 127 pfund ihr von Hipsheim zu gleicher summ (…)
Anne Marie Schwartz meurt en 1738 sans descendant en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs ou leurs enfants. La maison figure à l’inventaire pour un tiers en toute propriété et pour deux tiers en jouissance viagère. Outre le billet d’estimation ordinaire où ils estiment la maison 1 000 livres, les experts de la ville fournissent un état des réparations à y faire. L’actif de la succession s’élève à 384 livres, le passif à 38 livres.
1738 (31.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1128) n° 17
Inventarium über Weÿland Frauen Annä Mariä Ottin gebohrner Schwartzin auch weÿland Hn Sebastian Ott geweßenen rothgerbers lederbereiters und burgers allhier zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1738. – nach ihrem Mittwochß den 7.ten Maÿ instehendem 1738.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg Sambstags den 31.ten Maÿ Anno 1738.
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie Volgt. 1.mo Mstr Johann Michael Böhm den Kupfferschmid und burgers Zu Buchßweiler, Weÿl. Frauen Mariä Salome Böhmi, gebohrner Schwartzin der abgeleibten ihrer Schwester seel. mit auch weÿland Mstr Andrea Böhm dem geweßenen Kupfferschmid und burgern allhier seel. ehelich erziehlter Sohn. Weilen nun derselbe allhier ohnverburgert alß its Von seithen E. E. Kleinen raths Zu dießem geschäfft abgeordnet worden, wie der hiebeÿ producirte extractus memorialis vom heutigen tag außweiset, S. T. H. Johann Friderich von Gottesheim Edel erwehnten Kleinen Raths dermahliger hochansehnlicher beÿsitzer, 2.do Frau Annam Margaretham Pfählerin gebohrne Schwartzin weÿland H Johann Pfählers geweßenen Ohlmanns und burgers allhier hinterbliebene Wittib, welche in Persohn dem geschäfft abgewartet, 3.tio Frau Saram Edelin gebohrne Schwartzin, weÿland H. Melchior Edel geweßenen Zinngießers und burgers allhier hinterbliebene Wittib die auch hiebeÿ erschienen, 4.to Joh: Michael Schwartz den Von hier sich absentirten Kupfferschmid und burgern allhier, deßen Interesse noch Zur Zeith durch Vor Edelberührten Hn Johann Friderich Von Gottesheim den Hn Deputatum observirt worden, 5.to Mstr Johann Schwartz der Kupfferschmid und burgern alhie. Nechstgedachte Vier Schwartzische Geschwüsterde weÿland Hn Johann Michael Schwartz geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier der Verstorbenen eheleiblichen bruders seel. hinterlaßene Kindter
6.to Frau Mariam Magdalenal Dochtermännin gebohrne Schwartzin, Mstr Isaac Dochtermann des meelmanns und burgers allhier Ehefrau weÿland Mstr. Samuel Schwartzen geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier der Verstorbenen eheleiblichen bruders seel. hinterbliebene dochter, Und ist wegen ihres unpäßlichkeith dermahen ihr Vorgedachter Ehemann hiebeÿ erschienen.
7.mo Frau Susannam Bridain gebohrne Reibelin Mstr: Johann Carl Brida des Kieffers und burgers allhie Ehefrau weÿland Frauen Mariä Magdalenä Reibelin gebohrner Schwartzin der in gott ruhenden frauen eheleiblicher Schwester seel. mit auch weÿland Meister Jacob Reibel dem geweßenen Kieffer und burgers allhier ehelich erziehlte dochter welche hiebeÿ gegenwärtig war.
8.vo Frau Mariam Magdalenam Haffnerin gebohrne Schwartzin: Mstr: Johann Gottfried Haffners Spenglers und burgers alllhier Ehefrau, in dero Nahmen dero Maritus beÿgewohnt, So dann 9.mo Frau Annam Mariam Haaßin gebohrne Schwartzin, Mstr Johann Daniel Haaß des Seÿlers und burgers allhier Ehefrau Vor welche ihr gedachter Ehemann dießer inventur assistirt, beede letztere weÿl. Mstr Philipp Jacob Schwartz geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier der Verblichenen seel. eheleiblichen bruders seel. ehelich erziehlte Kinder.
Alßo Alle neun der abgeleibten seel. Verlaßener resepctive brüder und Schwester Kindter als ab intestato Zu gleichen portionen und Haupttheilern verlaßene Erben
In einer allhier zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegenen: und Zum theil in dieße Verlassenschafft eÿgenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemblichen der dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Vorder: mittler: und hinter behaußung sambt deren hoffstätten auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß 1. seith neben Daniel Maul dem Weißbecken und burgern allhiern 2.s. neben Hannß Wunderer und hannß Kugel beeden G. U. W., hinden auff das sogenannte grüne bruch stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, leedig eigen durch (die allhiesig geschworne Werckmeistere) Zufolg abschatzung Zed. v. 10.ten Junÿ 1738 taxirt worden pro 1000 lb. Mithien Zu dießortiger tertz ertragend 333 lb 6 ß 8 d. Die übrige zwwen dritte theil obiger behaußung seind in der Verstorbenenn seel. auß Erster Ehe genoßennen wÿdemb gehörig dahero infra eingetragen ersichtlich. Darüber besagt i. pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßb. Contr: Ins. verwahrt datirt d. 3.ten febr: Anno 1685. mit N° 1 notirt. Dabeÿ ferner i. pergam: ganth Kauffbrieff m. der St. Str. anhang: Contr. Ins. verwahrt de dato 3. Junÿ Anno 1677. auch mit altem N° 1 signirt. Weiter i. perg. Kffbr: m. mehrgedachtem Contr. Insigel verwahrt Sub dato 30. Xbris. Anno 1609. ebenfalls m. N° 1 sub Lit. A. bemerckt. Item i. perg: Kffbr m. allh. S. S. Stub gefertiget und mit dero anhang. Ins: verwahrt datirt d. 24. Xbris 1694. m. N° A bezeichnet. Weiter i. perg. Kffr. mit offterwehnter C. C. stub anhang. Ins: verwahrt sub dato 3.ten Martÿ 1692. m. A° 1 notirt. Dabeÿ noch ferner 4 unterschiednene perg: Kauff und ganth Kauffbr: deren der eine datirt d. 27.ten Maÿ 1563, der 3.te d. 18. Maÿ 1667, der 3.te d. 21 Augusti 1679 und der 4.te auch d. 21. Augusti 1679: Nis 1 et 2 notirt. Alles dermahlen wieder dabeÿ gelaßen.
Wÿdemb Welchen die abgeleibte seelige auß Erster Ehe von auch weÿland H Johann Philipp Heuschen dem geweßenen Sattler und burgern allhier zu Straßburg seel. biß ane ihrem todt genoßen und ermahlen auff unten behahmste Persohnen Kommet und gelanget.
Nemblichen zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane der oben fol. (-) et Sequentibus beschrieben Vorder: mittler: und hinter behaußung denen hoffstätten auch allen übrigen Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß 1. seith neben Daniel Maul dem Weißbecken und burgern allhiern 2.s. neben Hannß Wunderer und hannß Kugel beeden G. U. W., hinden auff das sogenannte grüne bruch stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, leedig eigen, erttragen der obigen taxation nach ane hier außwurfflich 666 lb 13 ß 4 d. Die übrige tertz solcher behaußung ist der Verstorbenen seel. ihre Verlassenschafft gehörig dahero oben eingetragen ersichtlich. Die über die gantz behaußung sagende sambtliche brieffschafften seind oben umbständluchen allegiret.
Item in Crafft einer den 29.ten Januarÿ 1727 durch H Notarium Joh: Jacob Ölinger über obigen H Johann Philipp Heuschen seel: Verlassenschafft Verfertigten so titulirten wahrhafften und gründlichen Esuchung wie auch auffrichtung des wÿdembs fol. 3.a ist die Verstorbene seel. ihres Manns seel: Erben schuldig worden 12. lb
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. hausraths 40, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 333, Sa. Schulden 4, Summa summarum 384 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug 345 lb
Stall Summ 1016 lb
– heutt dato dem 18. Augt 1738: Haben wier die Estimation, der behausung in der Cronenburger Straß wëlche Von Anna Maria ohtin gebohrne schwartzin seel. bewohnt und Zu genieße gehabt, besigtiget waß sich alta in kleinen reparationen befunden durch die Erben selbsten angewießen wie folgt.
Erstlichen ihm ein gang auff dem botten hinden an der Satlerß wërckstatt oder lahden befindtet sich ein stuben darinen Zweÿ Chreutz stöck, welche sehr blött Vom schreiner schloßer und glaßer sollen Verbesert werden, dar daß bleÿ glaß beschläg und stänglein wieder Köne gebraucht wërden ihm obern Stock gegen der Straße wiedrum Zweÿ Chreützstöck so außen wie oben gemelt gemacht werden einen Chreutzstock in der soldaten Cammer Zu machen, ihm hinder gebaw ist Etwaß wenigß am tach Zu machen weilen es am Camin herundter rëget so alleß in einen halben tag gescheen, ihm seiten gebau gegen dem oster tag geslein ist ein Kleiner Stubenbotten zu verbëßern und die 2: fënster auß Zu beßern obeen dar über daß tächlein Zu über gehen welches in einen tag kann gemacht werden, ihm Vortern hauß dem bronen Laßen schopfen auch unden ihm waßer ein barrlëcher* Laßen Zu machen, Lincker handt gegen dem nachbaren Seindt Etliche tiellen Loß und an Zu machen an der rigell wandt wëlche fölig mit tiellen Zu geschlagen es ist aber daß holtz vom wetter an gestückt daß Kein nagell heben kann.
Eß belauffen sich die un Kösten solches zu machen â 30 fl. [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner und baumeistern Johann Jacob Biermeÿer werck Meister deß Zimmerhoffs
Ane obigen 30. fl. seind schneider der Wÿdumbsnießerin seel. Erben Heuschischen Erben beneben fünff schilling so Hn Statt Lohner durch Letztere für ersterer Zalt worden, Zwantzig Gulden Verguttet worden. Straßburg d. 1. Septembris 1738. T. J F Heupel, Waÿßh. Schr.
Les héritiers de Jean Philippe Heusch vendent 1 460 livres la maison à Marie Marthe Krafft
1738 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 489
weÿl. Johann Philipp Heusch des Sattlers hinterlassenen hæredes ab intestato und respective deren mandatarius Johann Philipp Wurtz der weißbeck zufolg einer am 30. aug. jüngst vor H. Not. Johann Rudolph Dinckel ausgestellt, ferner Johann Daniel von Hipsheim huetmacher als vogt weÿl. Annæ Mariæ geb. Steinbachin mit auch weÿl. Johann Martin Dannenberger dem wagner ehelich erzeugte Kinder Maria Barbara und Martin der Dannenberger und im nahmen der in hiesigen weÿßenhauß sich auffhaltenden Salome Dannenberger ; deßen Schaffner H. Johann Friedrich Heupel, weither Johann Philipp Steinbach sattler als vogt weÿl. Mariæ Magdalenæ geb. Steinbachin mit auch weÿl. Johann Jacob Scheuring dem schloßer erzeuge zweÿer Kinder Johann Philipp und Maria Magdalena der Scheuring und ged. Steinbach für sich selbst und als vogt weÿl. Mariæ Dorotheæ geb. Steinbachin mit obgedachtem von Hipsheim erzeugte noch lebender zweÿer kinder Johann Daniel und Philipp Jacob der Hipsheim und er Hipsheim als erb seines dritten nach der Mutter verstorbenen Kinds Mariæ Salome von Hipsheim, so dann H. Notarius Johann Daniel Stöber als mandarius weÿl. Fr. Annæ Mariæ geb. Schwartzin anfangs benahmten Heuschen und nachgehends weÿl. Sebastian Ott Rothgerbers hinterlassener wittib
in gegensein Jfr. Mariæ Marthæ Krafftin der mehrjährig und ohnbevögtigten burgerin beÿständlich ihres bruders Jeremias Krafft schuhmachers – am 23 august letzthin ergangen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hindergebäuden, hoff, stallung, zween Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Daniel Maul dem weißbecken, anderseit neben Hannß Wunderer und Hannß Kugel beede g.u.w., hinten auff das grüne bruch und auff das Ostertag: gäßel – sein Heuschen Erben zu zween dritten theile und zur übrigen tertz deßen wittib erben eigenthümlich zuständig – umb 1460 pfund
Marie Marthe Krafft, assistée de son fiancé Jean Frédéric Schilling, teinturier originaire de Rostock, hypothèque la maison au profit d’Anne Marguerite Miville, de Jean Braun et des enfants du marchand Jean Daniel Franck
1738 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 491
Jfr. Maria Martha Krafftin so großjährig ohnbevögtigt und hier verburgert zu seÿn versichert mit beÿstand ihres bruders Jeremias Krafft schuhmachers
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Miville weÿl. S.T. H. Johann Heinrich Böckler J.V.D. et Prof. Publ. Ord. auch Capituli Thomani mit beÿstand in tochtermanns H. Johannes Braun handelsmann, in fernerer gegenwart ged. H. Braun für sich selbst und als vogts weÿl. H. Johann Daniel Franck handelsmanns hinterlassenen Kinder, so dann in gegensein ihr Krafftin verlobten Johann Friedrich Schilling des ledigen von Rostock gebürtig Schwartz und schönfärbers – Fr. Böcklerin 900 pf., H. Braun proprio nomine 100 pf., denen Franckischen kindern 250, Schilling 150 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags umb 1460 lb erkaufft und aus jetzigem vorschuß grösten theils bezalte behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hindergebäuden, hoff, Bronnen und stallung auch hoffstatt mit übrigen deren zugehörden, begriffen, weithen und rechten in der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Daniel Maul dem weißbecken, anderseit neben Hannß Wunderer und Hannß Kugel beede g.u.w. hinten auff das grüne bruch und auff das Ostertag: gäßel
Jean Frédéric Schilling épouse Marie Marthe Krafft. Il fait établir un état de sa fortune en octobre 1738 pour pouvoir devenir bourgeois, fait dresser un contrat de mariage début novembre et se marie à la fin du mois.
1738 (27. 8.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 242
Vermögenschein – Johann Fridrich Schillingß deß annoch leedigen Färbers Von Rostock gebürtig.
Daßelbe bestehet Vorderist in dem Jenigen geld welches Er auff die, Von Maria Marta gebohrner Krafftin seiner hochzeiterin ane sich erkauffte behaußung, deroßelben auß dem seinigen Vorgeliehen und beÿgeschoßen hat, thut vermög Verschreibung auß allhießiger Cayzleÿ Contract Stuben dedato 1. 7.br Anno 1738., 300 fl.
So dann hat mir derßelbe dato zu endstehend in barem Geld Vorgelegt, 202 fl.
Daß also deßelben gantzes Vermögen sich belauffe auf 502 fl.
[unterzeichnet] Johann Friederich Schilling
Straßburg den 27.ten Octobris Anno 1738.
Contrat de mariage
1738 (13. 9.br),Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 523
(Eheberedung) zwischen dem ehrsamen undt bescheidenen Mstr. Johann Friderich Schilling dem ledigen färber, mstr Christoph Schillingß färbers undt burgers Zu Rostockh ehelich erzeugtem Sohn, alß hochzeithern ane einem,
so dann Jfr. Maria Marthanna Krafftin, weÿl. Joh: Martin Krafften geweßenen Schumachers vndt burgers alhier ehelich erzeugten hinterlaßenen tochter alß hochzeitherin andern theilß – Actum Straßburg d. 13. Novembris 1738. [unterzeichnet] Johann Friederich Schilling, Maria Martha Krafftin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 162-v)
1738. Dominica XXIV. et XXV. Trinit. proclamati sunt Johann Friederich Schilling der ledige Schwartz: v. Schönfärber Von Rostock Christoph Schilling, des Schwartz und Schönfärbers auch burgers daßelbsten ehel. sohn, und Jgfr. Maria Martha, Weÿl. Johann Martin Krafft geweßenen Schuhmachers V. burgers alhier hinterlaßener ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 26. Novembr. [unterzeichnet] Johan frederich Schilling als hochzeitter, Maria Martha krafftin als Hochzeiderin (i 157)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Une convention stipule que la maison sera considérée comme un bien commun bien que la femme l’ait achetée avant de se marier. Le fiancé qui n’était pas encore bourgeois ne pouvait pas l’acquérir sans autorisation spéciale et a contribué à la régler
1741 (25.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) n° 590
Inventarium über des Ehrenhafften Mstr. Johann Fried. Schillings des färbers, und frauen Annä Marthä gebohrner Krafftin beeder Eheleuthe und burgere Zu Straßburg habende: und in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1741. – in ihrer auffgerichteten Eheberedung sowohl das zugebrachte, alß auch das wehrender Ehe ererbende Guth vor unverändert reservirt und vorbehalten – Actum Straßb. Montags den 25.tne July 1741.
In einer alhier Zu Straßburg in der Cronenburger Straßen gelegenen hieher gehörig. behaußung hat sich befund. alß volgt
Eigenthumb ane Häußern. (F.) Die helffte ane I. Behaußung und Hoffstatt, sampt allen dero Gebäuen, begriffen, Weithen, Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. alh. Zu straßb. in dem Leimengäßel (…)
Item die helffte an einem höltzeren Lädlein an dem Barfüßer Platz ane dem Eck des Gasthaußes Zum Rubenloch stehend (…)
Nota. Es solten auch hier der Ehefr. alß unverändert Zugeschrieben werden, die vorhandene Färber behßung mit allen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg in der Cronenburger Straß gelegen, indeme Sie solche, vermög Kauffbrieffs aus alhiesiger C. C. Stub de dato 1. Septembris 1738. leediger weiß ane sich gebracht hat, es berichtet aber dieselbe daß Johann Friderich Schilling ihr dermahlige Ehemann und damahls mit Ihro geweßter hochzeiter mit Käuffer derselben gewesen und solche gleich Ihro kauffen, auch was darauff bezahlt worden, bezahlen helffen, in ansehung er aber damahlen annoch ohnverburgert war seiner in dem Kauffbrieff ô gedacht, sondern Ihro allein Zugeschrieben worden ist, sie Aber Ihne alß einen Mitkäuffer agnosciret wie er auch refera Mit käuffer war, und weg. dieser behßung ein mehrers nicht alß die aus dem Ihrigen darauf bezahlte 100. fl. und hiengegen ihr Ehemann die aus dem seinigen darauff abbezahlte 300. fl. auß unverändert Zum vorauß prætendiren, wie dann auch ein solches vorher unter der Rubric baarschafft ihren zugeschrieben worden ist, alß wird besagte behßung auf künfftigen Fall alß theilbahr anzusehen, auch due darauff hafftende Capitalia gemeinschaftlich abzutragen seÿn. [unterzeichnet] Johann Friederich schilling, Maria Martha schillingin
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebr. Vermögens, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 152 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in die Ehe gebr. Vermög. beschrieben, Sa. haußraths 76, Sa. Farb Kößel und werckzeug 18,, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 104, Sa. Eigenthumbs ane hd’autreßern o, Summa summarum 223 lb
Jean Frédéric Schilling et Marie Marthe Krafft hypothèquent la maison au profit de Julienne Ammann
1742 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 159-v
Johann Fridrich Schilling der schwartz und schönfärber und Maria Martha geb. Krafftin mit beÿstand ihres bruders Jeremias Krafft des schuhmachers und ihres geschwistrig kinds Friedrich Samuel Weiß des zinngießers
in gegensein Jfr. Julianæ Ammännin mit beÿstand H. Joseph Kamm des Stadt fouriers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: Mittel: und hindergebäude, hoff, stallung, zween bronnen und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Daniel Aÿle dem weißbecken, anderseit neben Hanß Wunderer und Hanß Kuel beede G.U.W. hinten auff das grüne bruch und Ostertag gäßlein – als ein im ledigen stand am 1. 7.br. 1738 erkaufftes guth
Jean Frédéric Schilling et Marie Marthe Krafft vendent 1 325 livres la maison au teinturier Jean Frédéric Walch et à sa femme Catherine Barbe Reiber
1757 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 190-v
Johann Friedrich Schilling der schön färber und Maria Martha geb. Krafftin
in gegensein Johann Friedrich Wallig des schön färbers und Catharinæ Barbaræ geb. Reeberin
eine behausung bestehend in vorder, mittel und hinder gebäuden, hoff, stallung, zween bronnen und hoffstatt mit allen übrigen rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Cronnenburger straß, einseit neben Johann Daniel Eule dem weißbecken, anderseit neben Hanß Wunderer dem g.u.w, hinten auff den grünenbruch und Ostertaggäßlein – um 1050 pfund verhafftet, geschehen um 275 pfund
Fils de cordier, le teinturier Jean Frédéric Walch épouse en 1757 Catherine Barbe Reuber fille de tricoteur de chausses : contrat de mariage, célébration
1757 (3.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 351
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenachtbaren herrn Johann Friederich Wallich dem ledigen Schwartz und Schönfärbern Weÿl. Meister Johann Georg Wallichs des gewesenen Seilers und auch Weÿl. frauen Annæ Barbaræ gebohrner Diemerin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seeliger hinderlaßenem ehelichem Sohn als dem hochzeiter, ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Catharinæ Barbaræ Räuberin, weÿl. Meister Johann Jacob Räubers geweßenen Hoßenstrickers und auch weÿl. frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Heimin, beeder Eheleuthe und burgers allhier seeligen am anderntheil – So geschehen allhier Zu Straßburg auff freÿtag den 3. Junÿ anno 1756. [unterzeichnet] Johann friederich Walich als hochzeiter, Catharina Barbara Räuberin als hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 353, n° 1308)
1757. Mittwoch d. 29. Juni seind nach ordentliche proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh. friederich Walch der ledige ferber weyl. Joh georg Walch Seÿlers und b. allh ehl. Sohn und Jfr. Catharina Barbara weyl Joh: Jacob Reubers Strumpfstricker u. b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Walch als Hochzeiter, Catharina Barbara Reuberin als hochzeitrin (i 358)
Les conjoints Walch font dresser en 1765 l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont acquise quelques années auparavant
1765 (22.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 269) n° 985
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare herr Johann Friederich Wallig, der Schwartz und Schönfärber und die Viel Ehren und tugendsame frau Catharina Barbara geb. Räuberin, beede Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, auch sich solche in crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §°. 4.to Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Samstag den 22. Junÿ Anno 1765.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegenen währender dießer Ehe erkaufften Farb behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns Nahrung, Sa. Haußraths 3, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. d. baarschafft 67, Summa summarum 78 lb – Dazugelegt die ane denen Haussteuren demselben gehörig 16, Welchemnach alßo des Ehemanns gesamte in die Ehe gebrachte unveränderte Nahrung dem vero pretio nach sich belauffet auff 95. lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. Haußraths 98, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. goldenen Rings 4, Sa. d. baarschafft 202, Summa summarum 319 lb. Denen beÿzusetzen die andre Helffte ane denen hernach beschriebenen Haußsteuren 16 lb, (Summa) 335 lb
Catherine Barbe Reuber meurt sans enfant en 1778. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 84 livres, celle des héritiers à 295 livres. L’actif de la communauté s’élève à 857 livres, le passif à 1 353 livres
1778 (16.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1437
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsame Frau Catharina Barbara gebohrne Reuberin, des Ehrenachtbaren und Kunsterfahrenen Meister Johann Friderich Walchen des Schwartz: und Schönfärbers auch burgers zu Straßburg geweßene Ehefrau nun mehr seelige, nach ihrem den 25.ten Januarÿ dießes lauffenden 1778.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren derer von der Verstorbenen seel. als welche ohne eheliche Kinder verstorben, ab intestato hinderlaßener respê leiblichen bruders und Schwester – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 16.ten Martÿ anno 1778.
Die verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha gebohrne Reuberin, des Ehrenachtbaren Meisters Georg Friderich Klinglers des Schneiders und burgers allhier zu Straßburg Ehegattin so nebst ihrem Ehemann dießer Inventur beÿgewohnt, So dann 2. den Ehrengeachten meistern Johann Samuel Reubern, den Seilern und burgers alhier, so auch beÿ dießer Inventur gegenwärtig war. Beeder der Abgeleibten seel. ab intestato Zu gleichlingen portionen hinderlaßenen Erben, dero selben leibliche geschwüsterde.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung und Mang. Nemlichen j. Farb: behaußung bestehend in forder: mittel und hinder gebäuden, Hoff, Stallung, Zween bronnen und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Str. und deren Vorstatt Cronenburger Straß, 1.s. neben Mr Johann Daniel Eule, dem Weißbecken, 2. neben hannß Wunderer dem G. U. W. beede, b. allh. modo Mr Johann Philipp Steinbach, dem Sattlern v. b. allh. hinden auff d. grüne bruch und Ostertags gäßlein stoßendt, so außer hernach eingetragenem passiv Cap. ledig eigen und durch der St. Straßburg geschwornen herren Werckmeistere zufolg derselben mir Not. Zum Concept eingeschickter schrifftliche Abschatzung vom 9.ten Martÿ 1778. æstimirt und angeschlagen pro 750. Darüber bes. j. teut. perg. Kauffbr. in allhies. C. C. stuben gef. m. deren anh. Ins. verw. und datirt den 21. Julii A° 1757. dabeÿ noch ein älterer perg. Kffbr. allda gef. ddatirt den 1. 7.bris A° 1738.
It. ein Platz, darauff ein Schopff gebauet, darinnen sich eine Walck, oder so genande Mang Zur Färbereÿ gehörig befindet, gelegen allhier in dem so genanden grünen bruch 1.s neben denen burgerischen Erben, 2.s. und hinden auff das Allmend stoßend, davon gibt man alljährlichen denen herren Consulent Lautzischen Erben 1. lb 10 ß Zu bodenzinß, sonsten auch vor gemeldten passiv cap. freÿ, ledig und vermög derer herren Werckmeistere eingeschickten vorher schon allegirten Abschatzung gewürdiget pro 20. lb. Wann aber das darauff hafftende real onus zu doppeltem capital gerechnet und also mit 60. lb. d dagegengehalten wird, so mag davor nichts außgeworffen worden. Über dießen bodenzinßlichen Platz ist vorhanden j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. st. gef. und m. deren Anhangend. Ins. corroborirt, de dato 14.ten apr. A° 1704. und ist dabeÿ j. pap. abschrifft von gemeldetem Kffbr. befindlich.
– Abschatzung Vom 9.ten Mertz 1778. Auf begeren Herr johann friderich Walch dem schwartz und schöhnfärber ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der Cronenburger stras gelegen, Ein seÿts neben johann David Eÿlen dem weißbeck anderer seÿts neben johann philipp steinbach dem sattler und hinten auf das grinebruch stoßend gelegen solche behausung bestehet in forder nebens und Hinter gebäu worinen Etlicher stuben Kuchen und Kammern ferner befindet sich Ein farbhauß mit Vier farb Kößel darüber seÿn die daschstühl mit breidzigel belegt hat auch Zweÿ getremte Keller Hoff und brunen Vor und um Ein tausend fünff Hundert gulden.
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt straßburg im grinenbruch gelegen Ein seÿts neben den burgerischen Erben anderer seÿts und Hinten auf das allmend stosend gelegen solcher begriff bestehet in Einem schopff worinnen sich Ein Walck befindet darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Vierzig gulden. [unterzeichnet] Hueber, Götz WMstr. Kaltner WMstr.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des über beeder nun zertrennter Ehepersonen einander& in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in A° 1765. gefertigten Invii.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. (Des Wittibers Vermögen) Sa. Haußraths 1, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Erg. 79, Summa summarum des Wittibers gesambten unveränderten Vermögens 84 lb
Derer Erben unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 40, Sa. Slbergeschmeids 1, Sa. goldenen rings 1, Ergäntzung rest 251, Summa summarum 295. lb
Das Theilbare Guth, Sa. Haußraths 32, Sa. Werckzeug Zur Kunstfärbereÿ gehörig 32, Sa. brennholtzes 4, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Goldenen Geschmeids 2, Sa. baarschafft 43, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung und Mang 750, Summa summarum 857 lb – Schulden 1353, Theilbarer Passiv Rest 486 lb
Schluß Sa. dießes Invii. 106. lb
Copia der Eheberedung (…) auf Freÿtag den 3.ten Junÿ Anni 1757, Frantz Heinrich Dautel
Copia der Verstorbenen, Ehefrauen Codicilli – die Ehren und tugends. Fr. Catharina Barbar geb. Reuberin H. Joh. Fried. Walchen des schw. u. schönf. auch b. allh. Ehegattin, wie wir in einer allh. ane der Cronenburger Straß gelegenen ihnen beeden Ehel. Zugehör. behaus. derenuntersten fordern Stuben am eingang m. denen fenstern auf die Straß aussehend krancken u. schwach. Leibes, daheri Zu bette Liegend. T. Dautel
Jean Frédéric Walch se remarie en 1778 avec Marie Madeleine Weber, fille de coutelier : contrat de mariage, célébration
1778 (4.8), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 192
(Eheberedung) persönlich erschienen Mr. Johann Friedrich Walch der Schwartz und Schönfärber, Wittiber und burger dahier, als Hochzeiter an einem,
Und Jungfrau Maria Magdalena Weberin, weiland Hn Johann Jacob Weber, des gewesenen Meßerschmidts und burgers dahier mit auch Weiland Fraun Maria Elisabetha gebohrner Schlegelin ehelich erzeugte tochtern beiständlich H. Johann Jacob Weber des Kurtzmeßerschmieds und burgers dahier ihres bruders als hochzeiterin ane dem andern theil – Dienstag den 4. Augusti Anno 1778. [unterzeichnet] Johann Friderich Walch als hochzeiter, Maria Magdalena Weberin als hochzeitern
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 200, n° 26)
Im Jahr Christi 1778 Montags den 24. Augst (…) sind copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Friderich Walch, Schwartz: und Schön: Färber auch burger alhier, wittwer, der vorher verheurathet geweßen mit weÿland Catharina Barbara geborner Reuberin und Jungfer Maria Magdalena Weberin, weÿland Johann Jacob Webers geweßenen Messerschmidts und burgers allhier und Fraun Elisabethä geborner Schlägerin nachgelaßene eheliche Tochter. [unterzeichnet] Johann Friedrich Walch Als Hoch Zeiter, Magdalen Weberin als hoch Zirin (i 12)
Les héritiers de Catherine Barbe Reuber abandonnent au veuf la propriété de la maison
1778 (20. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) Joint au n° 1437 du 16 mars 1778
Vergleich Zwischen dem Wittiber und Erben dießer Verlassenschafft wegen
Ane dato Zu end gemelt seind vor mir offenbarem geschwornem Notario und zu weÿl. Frau Catharinæ Barbaræ Walchin gebohrner Reuberin Vorher gehend Verlassenschafft geschäfft adhibirten Inventir schreibern persönlich kommen und erschienen Frau Margaretha gebohrne Reuberin, Meister Georg Friderich Klinglers des Schneiders und burgers allhier Ehefrau mit beÿstand deßelben und Meister Johann Samuel Reuber, der Seiler und auch burger allhier und Zwar dießer mit assistentz S. T. Herrn Philipp Jacob Greiß, Notarii Publ. jur. et Pract. und beÿ SS. TT. des jeweilig. regirenden herrn Ammeisters hauß audienz wolverordneten Secretarii, beeder Vorbemeldeter ihrer leiblichen Schwester seel zu gleichlingen portionen nach tod ab intestato Erben an Einem
So dann Meister Johann Friderich Walchen der Schwartz: und Schönfärber auch burger zu alhier, alß wÿdumbs nieser auch vorgenander seiner Erstern Ehefrauen seeliger Verlassenschafft am andern theil (…) verglichen hätten, daß Sie beede Erben ihr gesambt schwesterlich Erb guth durch alle rubricen, so gesucht, so ungesucht, so bewög: so ungewöglich tam active quam passive nichts außgenommen, noch vorbehalten, wobeÿ auch alle uncosten, wie die genand sind, und besonders die in dießem vergleich angehen, begriffen seÿn sollen, Ihme meister Walchen, dem Schwagern gegen dem Abstand seines Wÿdumbs genußes vor ein und alle mal eigenthümlichen entschlagen (…)
ihren unvertheilten dritten theil von und ane der Farb behaußung, bestehend in forder: mittler: und hinderhauß, Hoff, Stallung, Zweÿen bronnen und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Str. und deren Vorstatt Cronenburger, einseit neben Mr. Johann Daniel Eule, dem Weißbecken, anderseit Mr Johann Philipp Steinbach, dem Sattlern, hinden auff das bruch stoßend, wie solche in dem Verlassenschafft Inventario umständlich beschriben, so außer 1000 lb so mann denen Imlinischen Kinder in Verzinßlichen Capital schuldig, so der Cessionarius pro rato übernimbt, und die Cedenten derentwegen schadloß zu halten versprocht sonst ledig und eigen,
Als auch ihren unvertheilten dritten theil von und ane einem Platz, darauff ein Schopff gebauen, gelegen allhier im Grünen bruch, einseit denen burgerischen Erben, anderseit und hinden auff das Allmend stoßend, davon gibt man Consulent Lautzischen Erben alljährlichen 1. lb 10 ß Zu bodenzinß, sonst (…)
So dann ihren unvertheilten dritten theil von und ane dem Schiff und geschirr Zur färbereÿ gehörig so bißhero ins gemein außgesetzt und Zu der behausung gelaßen worden – vor und umb die Summ vom 700 Gulden – So geschehen allhier Zu Straßburg auff dienstag den 20. Octobris 1778. [unterzeichnet] Maria Margretha Klinglerin, Georg fridirch Klingler, Johann Samuel Räuber, Johann Friederich Walch
Jean Frédéric Walch et Marie Madeleine Weber hypothèquent la maison au profit du boulanger Jean David Aylé et du gainier Jean Frédéric Riff
1786 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 299-v
Johann Friedrich Walch der schwartz und schönfärber und Maria Magdalena geb. Weberin unter assistentz Johann David Aÿle des frantzösischen becken und Johann Friedrich Riff des säcklers
in gegensein H. Johann Adam Zwicker des weißbecken – 1200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Cronenburger straß, einseit neben vorgedachten Aÿle anderseit neben Philipp Jacob Steinbach hinten auff den Grünen bruch
Jean Frédéric Walch loue la teinturerie et une partie de la maison au teinturier célibataire Jean Frédéric Birckicht
1791 (26.9.), Not. Roessel (6 E 41, 938) n° 228 – enregistré le 20.9. f° 13
Lehnung – Mr Johann Friedrich Walch der Schwartz und schönfärber ane einem
So dann herr Johann Friedrich Birckicht der ledige aber Majorennen ebenmäßigen Schwartz und schönfärber beÿständlich seines leiblichen Vaters herrn Johann Friedrich Birckischt auch schwartz und schönfärbers
in sein H. Walch ane der Cronenburgergstras gelegenen eigenthümlichen behaußung eine complete Wohnung au Rez de chaussée bestehend in einer Stub, Stub Kamer Küchen Farbhauß im hoff, dreÿen dabeÿ befindlichen Holtz Kammern und dem vordern Kellern weiter im Vorderhauß dreÿen bühn und einer Kammer zum drücknen, ferner zweÿ Kammeren so dann das Kleine häußlein im grünen bruch worin die Mang stehet das ist den dazu gehörigen Platz, auf fünff nacheinander folgenden jahren anfangend den instehendem Michaelis tag – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden
Jean Frédéric Walch meurt en 1793 en délaissant un fils
1795 (14 ther. 3), Strasbourg 7 (7), M° Stoeber n° 1155 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 102-v du 20 ther. 3
Inventarium über weÿl. br Joh: Friedrich Walch des gewenenen Schwartz und Schönfärbers so an Weÿhnachten 1793 mit tod abgegangen, aufgerichtet den 14. thermidor 3
der Verstorbene hat zu deßen einzigen und rechtsmäßigen Erben hinterlassen Johann Friedrich so den 14. August 1782 zur welt gekommen und der Abgeleibte mit Fr. Maria Magdalena geb. Weberin seiner Wittib gezeugt hat, deßen beeidigter Vogt ist br. Johann Friedrich Galster Seiler, der wittib beistand b. Jacob Schaff
in der an der Cronenburger stras N° 49 gelegen und in der Erben unverändert Nahrung gehörigen behaußung
(Joint) Extractus aus dem über weÿl. Fraun Catharina Barbara geb. Reuberin Meister Johann Friedrich Walchen des Schwartz und Schönfärbers Ehegattin dahier Verlassenschafft durch Not. Dautel errichteten Verlassenschafft Erlös: Widums aufricht: und Erlös Register, den 10. 9.br 1778
Eigenthum ane einer behaußung so der Erben unverändert, Nämlich Eine Farb behaußung bestehend in Vorder Mittler und hintergebäud hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten an der Cronenburger Stras N° 49 es. neben david Aÿl dem beck 2.s Christoph dambach des Mezgers Kinder hinten auff das grüne bruch ziehend, geschätzt pro 6000, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub vom 21. Julÿ 1757 dabeÿ Kaufbrieff vom 1. sept. 1738
Summarische berechnung gegenwärtiger Verlassenschafft, da die Wittib und Mutter auf die Suchung der theilbaren Nahrung renunciret, hausrath 679 li, silbers 38 li, baarschafft 6000 li, behausung 6000 li, summa summarum 12 717 li, schulden 9244 li, Nach deren abzug 3472 livres
Eheberedung vor Not. Zimmer den 8. aug. 1778 aufgerichtet
Marie Madeleine Weber et son fils Jean Frédéric Walch vendent la maison 5 000 francs au sellier Jean Jacques Kuntz et à Marguerite Madeleine Michel
1822 (17.1.), Strasbourg 4 (51), M° Hatt n° 145 – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 171 du 22.1.
Marie Madeleine Weber veuve de Jean Frédéric Walch, teinturier, Jean Frédéric Walch et Anne Marie née Kalb
à Jean Jacques Kuntz, sellier, et Marguerite Madeleine Michel
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Fauxbourg de Saverne n° 49, d’un côté la veuve Aylé, de l’autre le Sr Goetz, derrière les Sr Gintz et Frantz, devant la rue – de la succession de Jean François Walch, teinturier, son père, inventaire dressé par M° Stoeber le 14 thermidor 3 – moyennant 5000 francs
Fille de farinier, Marguerite Madeleine Michel épouse en 1802 Jean Jacques Ernwein, boulanger originaire de Scharrachbergheim
1802 (28 messidor 10), Strasbourg 9 (26 n.c.), M° Bossenius n° 140 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 13.bis du 3 therm. 10
(Eheberedung) persönlich erschienen der bürger Joh: Jacob Ernwein lediger bäcker alhier bürgers Michael Ernwein Ackersmanns Zu Scharrachbergheim mit Frn Dorothea Salome Diebold ehelich erzeugter großjähriger Sohn als Hochzeiter an Einem
und Jungfrau Margaretha Magdalena Michel, bürgers Johannes Michel, Mehlhändlers alhier, mit Fraun Margaretha Arbogast ehelich erzielte großjährige tochter, beiständlich benannten ihres Vaters als braut am andern theil
Straßburg am 28. Messidor Zehenden Jahrs der fränckischen ohntheilbahren Republick [unterzeichnet] Johann Jakob Ernwein, Margaretha Magdalena Michelin
Jean Jacques Ernwein meurt sans enfant en 1815 après avoir servi dans les armées
1815 (21.2.), Strasbourg 5 (41), M° F. Grimmer n° 9098 – enreg. manquant F° 98 du 1.3.
Inventaire de la succession de Jean Jacques Ernwein boulanger – à la requête de Marguerite Madeleine Michel la veuve (laquelle) déclare que son défunt mari après avoir été attaché plusieurs années au service de l’armée était à son retour décédé le 1 janvier dernier à Scharrachbergheim où il s’étoit arrêté momentanément
sont aussi comparus 1. Michel Ernwein père laboureur, 2. Michel Ernwein fils laboureur, 3. Jean Pierre Zimmermann laboureur mari de Marie Salomé Ernwein, 4. Michel Bauer aussi laboureur se portant fort de sa femme Anne Barbe Ernwein tous domiciliés à Scharrachbergheim, 5. Dorothée Ernwein femme de Daniel Schwartz jardinier hors la porte d’Austerlitz, 6. Anne Marie Ernwein femme de Thomas Herrmann ouvrier au magasin à sel, le premier père et héritier pour un quart les autres pour les trois autres quarts
dans la demeure de la comparante grand rue n° 93
propres de la veuve 1607 fr
propres des héritiers, mobilier 39 fr, inventaire des apports 1439 fr, total 1478 fr, passif 300 fr, reste 1178 fr
communauté, créances sur l’état solde d’arriéré du défunt comme brigadier des boulangers à l’armée
Contrat de mariage, M° Bossenius le 20 germinal 12
Marguerite Madeleine Michel se remarie en 1815 avec le sellier Jean Jacques Kuntz originaire d’Oberhausbergen
1815 (9.10.), Strasbourg 5 (42), M° F. Grimmer n° 9279 – enreg. manquant F° 184 du 10.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Kuntz, maître sellier, fils de feu Daniel Kuntz, laboureur, et de Barbe Lorentz à Oberhausbergen
Marguerite Madeleine Michel veuve de Jean Jacques Ernwein boulanger assitée de son père Jean Michel, farinier
Jean Jacques Kuntz meurt sans enfant en 1834
1834 (6.5.), Strasbourg 4 (79), M° Hatt n° 8024 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 12-v du 13.5.
Inventaire de la succession de Jean Jacques Kuntz, maître sellier, décédé le 22 février dernier – à la requête de 1. Madeleine Michel la veuve, dans la maison mortuaire Faubourg de Saverne n° 49, commune en bien d’après le contrat de mariage reçu M° Grimmer le 9 octobre 1815
2. Jean Meyer, cultivateur à Oberhausbergen assisté de M° Roudolphi notaire à la résidence de Schiltigheim, mandataire de Catherine Lobstein veuve de Michel Lobstein cultivateur à Oberhausbergen, seule et unique héritière de son frère utérin
immeuble une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Faubourg de Saverne n° 49, d’un côté la veuve Aylé, d’autre le Sr Goetz, derrière les Sr Gintz et Frantz, devant la rue, acquis par acte reçu M° Hatt le 17 janvier 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 150 n° 54, estimée 5000 francs
meubles 1025 fr, garde robe 322 fr, argent comptant 200 fr, dettes actives 4446 fr, passif 295 fr, remplois 500 fr, par la succession remplois dus à la veuve 9059 fr, dus au défunt 680 fr, dettes actives du défunt 1200 fr
Les héritiers de Jean Jacques Kuntz abandonnent la propriété de la maison à la veuve
1834 (13.6.), Strasbourg 4 (79), M° Hatt n° 8064 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 140 du 23.6.
Transaction – Marguerite Madeleine Michel veuve de Jean Jacques Kuntz, sellier, et Jean Meyer, cultivateur à Oberhausbergen assisté de M° Roudolphi, notaire à Schiltigheim, mandataire de Catherine Lobstein veuve de Michel Lobstein, cultivateur à Oberhausbergen, sœur utérine dudit Kuntz et sa seule héritière. Ledit Kuntz est décédé à Strasbourg le 22 février dernier ab intestat sans délaisser d’enfants
Par contrat de mariage reçu M° Grimmer le 9 octobre 1815 la veuve a l’usufruit viager de toute la fortune mais que sa mère Barbe Lorentz veuve en première noces de Daniel Kuntz en et secondes de Jean Lobstein existait encore le jour de son décès, cette fortune ledit usufruit se réduit à trois quarts, inventaire soussigné le 6 mai 1834
la maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverne n° 49 entre veuve Aylé et Sr Goetz qui a fait partie de la communauté devient au moyen de la présente transaction la propriété exclusive de la veuve Kuntz
1852 (29.7.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de Marguerite Madeleine Michel veuve Jacques Kuntz
acp 412 (3 Q 30 127) f° 31-v du 7.8.
Marguerite Madeleine Michel meurt en 1852 après avoir institué pour légataire universels le brasseur Martin Ehrhardt et sa femme Catherine Weber
1852 (10.8.), M° Zimmer
Inventaire de la succession délaissée par Marguerite Madeleine Michel veuve en 2° noces de Jean Jacques Kuntz, bourrelier à Strasbourg, décédée le 21 juillet 1852.
dressé à la requête de Martin Ehrhardt, ancien brasseur à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universel de la défunte suivant testament olographe du 26 septembre 1839 enregistré, 2°) du mandataire de Catherine Weber femme de de corps et de biens du dit Sr Erhardt
Il dépend de ladite succession un maison estimé à 1874 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 41-v du 12.8. Grimmer subst. Zimmer – [in margine :] Décès f. 106 n° 62, succession déclarée le 6 janvier 1853 n° 1290
(suite du 23.8.) Il dépend de ladite succession des meubless et créances montant à 4883 francs
Une maison Faubourg de Saverne N° 49
Passif 9635 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f°63-v du 24.8.
Martin Ehrhardt et Catherine Weber vendent la maison à Jean Michel Stahl et à Marie Elisabeth Ehrhard
1853 (23.2.), M° Zimmer
Martin Ehrhard, ancien brasseur à Strasbourg époux séparé de corps et de biens de Catherine Weber sa femme à Strasbourg
à Jean Michel Stahl, propriétaire, et Marie Elisabeth Ehrhard son épouse à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg faubourg de Saverne n° 49, moyennant 12 000 francs
payables savoir I) à Michel Lobstein, sellier à Strasbourg, Anne Lobstein femme de Jacques Debs cultivateur à Kolbsheim, Catherine Lobstein femme de Jean Meyer, cultivateur à Oberhaisbergen, la somme de 3375 francs due suivant acte reçu Hatt le 13. juin 1834
II) à Marguerite Elisabeth Goechel, couturière à Strasbourg, la somme de 2000 francs a elle léguée par Marie Madeleine Michel veuve de Jean Jacques Kuntz Sellier à Strasbourg suivant testament olographe en date du 26 septembre 1837 éposé en l’étude Zimmer le 9 juillet 1852, légataire universel en vertu dudit testament
acp 416 (3 Q 30 131) f° 195 du 24.2.
Originaire de Schiltigheim, le boulanger Jean Michel Stahl épouse en 1815 Marie Caroline Michel veuve de Martin Erhard
1816 (13.5.), Strasbourg 10 (33), M° Zimmer n° 561, 7269 – enreg. manquant f° 84 du 15.5.
Contrat de mariage – Jean Michel Stahl garçon boulanger à Strasbourg né à Schiltigheim le 15 janvier 1790 fils de Jean Georges Stahl, alors huilier à Schiltigheim présentement aubergiste, demeurant auf der neuen Kaltenbach près de Pirmasens, et de de Salomé Schoettel
Marie Caroline Michel veuve avec enfants de Martin Erhard, boulanger des hospices civils de Strasbourg, décédé le 13 juin 1815
Marie Caroline Michel meurt en 1818
1818 (8.9.), Strasbourg 10 (24), M° Zimmer n° 641, 8258 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 f° 57 du 9.9.
Inventaire de la succession de Marie Caroline Michel veuve en premières noces de Martin Erhard en secondes noces de Jean Michel Stahl, les deux boulangers des hospices civils, décédée le 23 avril 1818 – à la requête du veuf, en présence de Jacques Michel, farinier, tuteur établi au mineur Stahl, Jean Michel propriétaire, Georges Ehrhard brasseur aux quatre ventes tuteur ordinaire et subrogé tuteur des mineurs Ehrhard
Ladite défunte a laissé pour ses enfants et uniques héritiers 1. Martin Ehrhard né le 22 mars 1813, 2. Charles Auguste Erhard né le 9 janvier 1815 en premières noces, 3. Sophie Caroline Stahl née le 24 septembre 1816, 4. Jean Frédéric né le 30 mars 1818 – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 13 mai 1816
propres du veuf 1349 fr, propres de la défunte mobilier garde robe 600 fr, mobilier 1452 fr, argenterie 423 fr, remploi 5434 fr, total 7910 fr, sur laquelle on déduit bien paternel des enfants 2357 fr, reste 5552 fr
communauté mobilier 935 fr, bois de chauffage 194 fr, argenterie 133 fr, numéraire 6262 fr, créances 19 189 fr, total 26 930 fr, passif 6884 fr, reste 20 046 fr
Jean Michel Stahl se remarie en 1818 avec Marie Elisabeth Ehrhard
1818 (7.11.), Strasbourg 10 (34), M° Zimmer, n° 602, 8314 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 f° 172 du 9.11.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Michel Stahl, boulanger des hospices civils, veuf avec enfants de Marie Caroline Michel
Marie Elisabeth Ehrhard, fille majeure demeurant à Strasbourg née à Eckbolsheim le 19 thermidor 5 (1 juillet 1797) de feu Michel Ehrhard, cultivateur, et de feu Marie Burger