27, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, partie nord


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 27 (partie nord), ancien n° 118 – VII 375 (Blondel), O 99

Réunie à la maison voisine (n° 117) de 1761 à 1796 puis définitivement en 1851
Maîtres d’ouvrage, Jean Daniel Kiwit et son gendre Georges Jonas Stoll (1813)


La maison est la deuxième à partir de la gauche sur le plan-relief de 1725, (© Musée historique, cliché Thierry Hatt), la première à droite du repère (c) sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 164

Le gainier Jacques Schæffer est autorisé en 1602 à maintenir le soupirail qu’il a établi à sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les préposés autorisent en 1648 le culottier Jean Henri Metzger à établir une boutique de 13 pieds de long entre ses deux voisins. Le coutelier Jean Louis Kuntz passe en 1665 avec son voisin de droite le barbier Frédéric Ehewald un accord d’après lequel la fosse d’aisance restera commune et sera vidée par sa propriété. Jean Louis Kuntz et son voisin de gauche Denis Schœff et demandent que les échoppes de foire ne soient pas remontées devant chez eux en arguant que le passage est étroit. Le cordonnier Jean Martin Pracht acquiert en 1673 la maison puis en 1714 le coutelier Jean Jacques Borst qui revient à Strasbourg après une absence d’environ seize ans. Selon l’estimation dressée en 1739, elle a onze pieds de large, comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule et une échoppe, à l’arrière un petit poêle, à chacun des deux étages un poêle et un vestibule et au troisième étage une chambre. Le voisin à l’angle de la rue du Poumon, Gaspard Hervé, achète la maison et la réunit à la sienne en 1761. Les Quinze statuent en 1779 sur le pignon qui sépare le maison de celle plus au nord (n° 119).


La partie des trois maisons en avant de l’alignement est teintée de jaune (plan des Ponts et Chaussées, 1856, ADBR cote 2 SP 52). La maison Vierling est un bâtiment à trois étages en pierre, solide (3 E.P.S.).
Cours B, C

Le pelletier Jean Daniel Kiwit et son gendre Georges Jonas Stoll reconstruisent la maison en 1813 sans édifier de pignon ; ils adossent leur bâtiment à celui du voisin vers le nord. L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages neufs en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (c) : deux arcades au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun. La cour B, séparée par un muret (2-3) de la cour C qui fait dépend du n° 119, montre l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue et son aile (4-1) ainsi que le bâtiment arrière (1-2). Les héritiers du marchand de vins Sébastien Vierling vendent la maison en 1751 à Auguste Bœswillwald dont la femme hérite quelques années plus tard du n° 117 à l’angle de la rue du Poumon. Les deux maisons sont alors définitivement réunies.

avril 2018

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1619 à 1858. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Jacques Schæffer, gainier, et (1588) Marguerite Betz puis (1604) Ursule, veuve de Martin Plecher – luthériens
v. 1630 h Thomas Reichard, boulanger, et (1618) Susanne Schæffer veuve du boulanger Nicolas Riegel – luthériens
1637 v Jean Henri Metzger, culottier, et (1634) Ursule Ziegel veuve de Michel Claus – luthériens
1663 v Jean Louis Kuntz, coutelier, et (1663) Anne Marguerite Bender – luthériens
1678 v Jean Martin Pracht, cordonnier, et (1673) Anne Ursule Claus – luthérien
1714 v Jean Jacques Borst, coutelier, et (1678) Marie Elisabeth Wolff puis (1694) Barbe Thorwart – luthériens
1730 h Jean Georges Borst, coutelier, et (1717) Marie Madeleine Allheilig – luthériens
1761 adj Philippe Henri Holtzberger, pasteur, et (1745) Marguerite Salomé Borst – luthériens
1761 v Gaspard Hervé, voisin
1810 v Antoine Krauss, négociant, et (1802) Anne Marie Bœhm
1813 v Jean Daniel Kiwit, pelletier, et (1768) Marie Salomé Seib, et leur gendre
Georges Jonas Stoll, boutonnier en soie, et (1805) Marie Frédérique Kiwit
1817 v Sébastien Vierling, marchand de vins, et (1789) Anne Marie Buch – catholiques
1851 v Auguste Bœswillwald, voisin (voir ensuite la maison n° 118)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1705, 1400 livres en 1724, 1000 livres en 1739 et 875 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) rattachée à la maison voisine
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 100, Ott, Frédéric vieux – maison, sol – 0,86 are

Locations

1789, Madeleine Gombault
1791, André Lafont, officier de gendarmerie
1835 sqq, Marie Madeleine Henninger, marchande de modes

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 266
Le gainier Jacques Schæffer doit 1 sol à partir de 1606 pour un soupirail qu’il a établi sans autorisation à sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons

Item 1 ß soll geben Jacob Scheffer d. scheidenmach. am Vischmarck von einem Kellerfenster Zwen schuh in alle weg vff der Almend er ohn erlaubnuß weiter gemacht gefallt vff Martini 606. Zum erstenmal Actum 2. Octobris 1602
(rub.) *bt Er
Neü 20

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 20
Le même loyer passe ensuite au culottier Jean Henri Metzger puis à Jean Louis Kunte le jeune. s’ajoutent ensuite 5 sols pour deux arcades boutiquières

Jetzt Hanß Ludwig Kuentz junior
Hanß Heinrich Metzger, der Hoßenstricker, Soll gemeiner Statt Von einem Kellerfenster ahn seinem Hauß vf dem Fischmarckt Jahres vf Martini 1 ß d
Alt D. f. 266
New fol. 18
Ext. 1650. 51. 52

Idem Soll bodenzinß Von Zween gadenbögen erstgedachter behaußung Jahrs vf Vrbani 5 ß d
New fol. 18
Ext. 1650. 51. 52

(Quittungen 1653-1660)
1663 V. Hanß Ludwig Cuntzen dem Jüngern empf. 12 ß
(Quittungen 1664-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 18-v
Les mêmes loyers passent ensuite à Jean Martin Pracht puis à Jean Jacques Borst

Hannß Ludwig Kuentz Junior, Soll von einem Kellerfenster an seinem Hauß vff dem fischmarckh, Jahrs vff Martini 1 ß
Ferners bodenzinnß von zween Gaden bögen erstgedachter behaußung vff Urbani, 5 ß
St. Zinßb. p. 20
Neuzb. fol 528
ietzt Hannß Martin Pracht
Jetzt Joh: Jacob Borst
(Quittungen 1674-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 528
Le loyer passe à Gaspard Hervé puis aux héritiers de Jean Baptiste Hervé. Il est supprimé par décision du conseil municipal en date du 5 floréal V

alzb. 18-b
Joh: Jacob Borsten wittib solle von einem Keller fenster an seinem Hauß auf dem Fischmarck, Jahrs vff Martini 1 ß
Ferner bodenzinnß von zweÿen Gaden bögen erst gedachter behaußung Jahrs auf Urbani (id est 26. Maji), 5 ß
[in margine :] 6. Prereal – Vide Arrêté du C. M. du 6 flor. V

Jetzt Hn Caspar Hervé – Jean Baptiste Hervé les héritiers
(Quittungen, 1741-1794)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1648, Préposés aux affaires foncières (VII 1350)
Les préposés autorisent le culottier Jean Henri Metzger à établir une boutique (13 pieds de long, en saillie d’un côté de 12 pouces, de l’autre de 3 pouces) entre la maisons de Baltz et celle de Jean Adam Hünerer, habitée par Jean Crumbach, moyennant un loyer annuel de 5 sols (voir le Livre des loyers communaux, ci-dessus)

(f° 13) Sambstags den 20. Maÿ – Hannß Heinrich Metziger
Augenschein eingenommen beÿ Hannß Heinrich Metzigers deß Hoßenstrickers Hauß, der bitt daß Er seine gaden bögen neben H. Baltzen thür 12 Zoll: vnd neben H. Hanns Adam Hünerer hauß, so Hannß Crumbach bewohnt, 3 Zoll herauß vnd 13 sch. lang vfs Allmend mögte herauß setzen.
Erkannt, willfahrt, solle 5 ß bodenzinß geb. 1 lb 4 ß Aug.schein dd.

1663, Préposés aux affaires foncières (VII 1358
Denis Schœff et Jean Louis Kuntz demandent que les échoppes de foire ne soient pas remontées devant leurs maisons où le passage est étroit. Les préposés renvoient l’affaire aux préposés aux foires. Après s’être rendu sur place et constaté que le passage est si étroit entre la fontaine des Pêcheurs et l’auberge au Bouc que deux charrettes peuvent à peine se croiser, les préposés proposent de transporter les échoppes place Saint-Martin.

(f° 82) Donnerstags den 3. Xbris – Schöff Kuntz Meßhütten
Dionisius Schöff vnd hannß Ludwig Kuntz produciren Supplicationem, darin sie bitten, d. Zu Meßzeiten die hütten vor dero Heußern bei der Lungengaßen ohnauffgeschlagen bleiben möchten, weilen ohne d. der Platz sehr enge vnd aller observantz gemeß. Erkand, an die Messherren remittirt.

(f° 91) Sambstags den 9. Januarÿ 1664 – Meßhütten
Augenschein eingenommen mit Zu Ziehung Oberer Bauw vnd Messherren vff dem vndern Fischmarckh wegen der Messhütten, war vber sie dionisius Schöpff vnd Hannß Ludwig Kuntz oben fol. 82. beschwert vnd vmb abschaffung gebetten, vnd demnach sich befunden, d. von dem Fischbronnen abwarts sich gegen dem Würthshauß Zum Bock sehr Enge, also gar d. Zween wagen schwerlich einander weuhen* können, gegen vber aber zwischen den heußern vnd Hütten der Weg mit fuhren gar nich gebrauchen, hiengegenn aber vff S Martins Platz, Zu diesen Messhütten genungsame gelegenheit vorhanden, Alß ist sach dahien gestellet, d. S Martins Platz abgemess. vnd da sichs füglich thun läßt solche Meßhütten dorthin verlegt werden solten.

Description de la maison

  • 1706 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment accessoire et un puits est estimée à 2200 florins
  • 1724 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, une séparation de la cuisine où se trouvent un fourneau, un chaudron à lessive, une boutique, une cave voûtée et un puits est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins
  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison qui a onze pieds de large comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule et une échoppe, à l’arrière un petit poêle et une petite cour, une cave voûtée, au premier et au deuxième étage un poêle, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, au troisième étage une chambre, sous le toit des greniers dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 10 / 118
Stoll
Rez de chaussée et 3 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

La parcelle est reportée au profit de 1858 à la case de la voisine (O 100)
Cadastre napoléonien, registre registre 25 f° 39 case 2

Vierling, Sébastien, vieux marché aux poissons N° 118
Boesswillwald, Auguste, marchand de Cuirs à Strasbourg 1852

O 99, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 118
Contenance : 0,62
Revenu total : 144,32 (144 et 0,32)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie – 39 I° case
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1858 Boeswillwald Auguste f° 39, O 99, maison, revenu 144, Démolition, supprimée en 1858

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons (p. 410)

118
loc. Gombault, Madeleine, Marde. fille – Miroir


Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au gainier Jean Jacques Schæffer qui épouse en 1588 Marguerite, fille du revendeur Gui Betz

Mariage, cathédrale (luth. p. 139)
1588. Dominica I. post Epiphanias, 7. Januarÿ, Jacob Schäfer der Scheidenmacher, vnd Margaretha Veit Betzen des Grempen tochter Eingesegnet Montags den 15. Januarÿ (i 73)

Jean Jacques Schæffer se remarie en 1604 avec Ursule, veuve de Martin Plecher
Mariage, cathédrale (luth. p. 131)
1604. Auf ostern den 8. Aprilis. Jacob scheffer der scheidenmacher, Ursula Martins plecher des (-) n. g. witwe (i 68)

Octogénaire, Anne Klein, veuve du gainier Valentin Schæffer passe un contrat alimentaire avec son gendre Thomas Reichard et sa fille Susanne Schæffer. Elle fait en contrepartie donation d’une maison rue Sainte-Claire (actuelle rue de la Fonderie)

1631 (17 Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 108
Erschienen Anna Kleinin weÿ: Veltin Schäffers gewesenen Scheidenmachers und burgers see: Zu St. nachgelaßene witib, mit beÿstand & Stoffel Krausen deß Leinenwebers, ihres Vogts An einem
So dann Thoman Reichardt der Beck vnd Susannæ Schäfferin sein eheliche haußfr., ihr Annæ dochter und dochtermann, mit beÿstand Jacob Schäffers deß Scheidenmachers am and. theil, Zeigten An,
demnach Sie Anna Kleinin ihres hohen vnd nahe beÿ 80. Jahren vff sich habend Alters, vnd sich täglich beÿ ihro zunemmender Leibs ohnuermöglichkeit halben, ihren geschäfften abzuwarten vnd sich darauß zuerhalten fast ohnmüglich fallen thue, Alß hete sie sich mit gedachter ihrer dochter vndt dochtermann eines Leibgedings folgender gestalt verglichen, daß nemblichen Er Thoman Reichard vnd sein haußfraw, besagte Ihr Muter, und Schwiger zu sich in ihre Behausung auffnemmen, mit speiß vnnd tranck, kalt vnd warm so gesund so kranck, erhalten (…)
Darfür dann Sie Anne Kleinin ihnen Jährlichen einzunemmen vnd Zuempfahen vbergeben den Jenigen hauß Zinß, so ein Jederweiliger Entlehner Ihro Kleinin behausung in S. Clara gaß vffm Roßmarckt gelegen, Zugeben, so dann iij. gld. gelts, so hanß Moßmer der Salpeter sieder, auch ihr Kleinin dochtermann von 50. fl. Capital Jarß vff weÿhenachten abzurichten schuldig (…)

Ancien assesseur du Petit Sénat, Jean Jacques Schæffer hypothèque la maison au profit d’Anne, veuve du gainier Valentin Schæffer

1631 (ut spâ. [23. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 479-v
Erschienen herr Jacob Schäffer Alter Kleinen Rhats verwanther
hatt in gegensein Annæ Veltin Schäffers deß scheidenmachers see. alhie wittiben, mit beÿstand ihres tochtermanns Thoman Reichardten deß Becken, auch burgers Zu St. bekannt, daß Er H Jacob Schäffer besagter Annæ Anstat ihrer tochter Annæ, Mathiß Ohnimus deß Pulvermachers Zu Bennfelden gewesener haußfrawen see: Alß welche sie Anna die Mueter geerbt, die Jenig 300. fl. daßwegen, er Jacob Schäffer den 20. Decembris Anno 1620. eine obligation von seiner selbstigen hang von sich gegeben (…)
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen ao Alhie Am Vischmarckht, neben hanß Adam hüenerer & neben hanß Ludwig Baltzen dem Gempen hind. vff daß Würtzhauß Zur Lungen stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet vmb 400. fl. Wolffgang harnisters see. Erben Jt. vmb 200. goldgld. vnd 40. fl. H Heinrich Baumgarters alten Ammeisters Erben. Jt. vmb 200. fl. w. H .d Johann Michel Beüters see. Sch vnd Erben, Mehr 100 fl. Martin Ecken deß kürschners seelig. witib
Dabeÿ gewesen Bernhard Betz Alter groß. Rhats Verwanther Alß deß Debitoris dochter Vogt, Vnd hieronimus Schäffer der Scheidenmacher deßelben Sohn

Jacques Schæffer hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du pelletier Martin Eck

1633 (14. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 232
Erschienen H Jacob Schäffer Alter Kleinen rahts Verwanther
hatt in gegensein weÿ: Martin Ecken geweßenen Kürschners see. Kinder Vogts Mathiß Herings deß Kürschners mit beÿstand hanß Adolff Ecken auch Kürschners der Vogts Kindern nechsten v.wanthen – schuldig seÿen
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen ihren gebäwen alhie Am Vischmarckht einseit neben hanß Adam Hüenerer dem handelsmann, 2.seit neben hanß Ludwig Baltzen dem Gremppen hind. vffs Würthshauß Zur Lung. so Zuuor v.hafftet vmb 400. fl. Wolff harnisters s: Erben, J. vmb 200. gold gld. vnd 40. fl. herrn Heinrich Baumgartners Alten Amsters s. erben, J. vmb 200. fl. H D. Johann Michel Beüters see. wittiben, So dann vmb 300. fl. Anna Kleinen s. Erben
[in margine :] Erschienen hanß Adolff Eck der Kürschner alß befehlhaber der hierin gemelten Vogts Kinder und ihrer Muter hatt in gegensein hans Heinrich Metzgers der hosenmacher alß ietzig. Inhabers der hieirn gesetzten behausung (quitirt) Act. den 7. Martÿ Anni 1637.

La maison revient à Susanne, fille de Valentin Schæffer, qui épouse en 1615 le boulanger Nicolas Riegel puis se remarie en 1618 à la Robertsau avec le boulanger Thomas Reichard, originaire de Mulhouse

Mariage, cathédrale (luth. f° 33)
1615. dominica 23. Trin. den 12. 9.bris Claus Riegel der beck vnd Susanna Veltin Schäffers des Scheidenmachers n. tochter, eingesegner montag den 20. 9.bris (i 21)

Mariage, cathédrale (luth. f° 68)
1618. Dominica Cantate den 3. Maÿ. Thoman Reichard der beck von Müelhausen vnd Susanna Claus Riegel des becken n. witwe, eingesegnet in der Ruprechtsauw, montag den 11. Maÿ (i 39)

Originaire de Mulhouse en Suisse, Thomas Reichard devient bourgeois par sa femme Susanne, veuve de Nicolas Riegel, boulanger à la Robertsau, un mois après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1023
Thoman Rechart Von Mulhaußen In d. schweitz d. Beck Empfangt d. burgrecht Von Susanna Weÿl. Clauß Rigel deß geweßenen Becken In d. Rubrechts Auw seel. wittib vnd Will Zu den Beck. dienen Actum den 11. Junÿ 1618.

Susanne veuve du boulanger Thomas Reichard vend la maison au culottier Jean Henri Metzger

1637 (7. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 230-v
(Protocollat. fol. 32.) Erschienen Susanna weÿ: Thoman Reuchardts deß Becken see. Wittib mit beÿstand ihres Vogts Martin Krugen deß Metzgers
hatt in gegensein hannß Heinrich Metzgers deß hosenmachers auch burgers alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstat, mit allen andern ihren gebäwen, & alhie am Vischmarckt neben hannß Adam Hüenerer dem handelßmann & hannß Ludwig Baltzen dem Gremppen hind. vff daß würths hauß zur Lungen stoßend, davon gehen Jährlich vff Johis. Baptistæ 20. fl. geldt Straßburger wehrung herrn Augustin Glaser Alß Vogt Evphrosinæ Elisabethen Harnisterin in Hauptgut mit 400. fl. wehrung, Item 8. gold.gld. geltd vff Johannis Baptistæ weÿ: herrn Heinrich Wÿden see. Jüngsten Sohn deßen Vogt herr Heinrich Baumgartner Schiffmann in deß Bockhshoff, mit 200. goldgld. Item 2. fl. geltd St. w. vff Johannis Baptæ erstgenannten Vogtssohn mit 50. fl. wer. abzulösen, So ist diß hauß auch noch verhafftet umb 200. fl. wehrung weÿl. H D. Johann Michel Brüdters professoris see: alhie witiben, daran stundlich 10. fl. und die übrige 100. fl. vff Maria v.kündung Anno 1638. sambt dem Zinß Zuerlegen, So dann vmb 50. lb Martin Ecken deß Jüngern Kürschners see: Wittib und Erben, somit den Ausstendigen Zinßen bereits par erlegt, wie solches hannß Adolff Eck der Kürschner alß vorgedachten Ecken Kinder nechster Verwanther gegenwärtig, empfangen au haben bekant

Fille de sergent municipal, Ursule Ziegel épouse en 1624 Michel Claus, fils d’un paysan de Heitzheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 169)
1624. Michel Claus d. hauß Knecht von heitzheim Michel Claußen deß Baursmans daselbst nachgelaßener Sohn, J. Ursula Michel Zieglers deß Alten Rathsbotten nachgelaßene tochter. 17. Aprilis im Münster (i 194)

Elle se remarie en 1634 avec le culottier Jean Henri Metzger, originaire de Dürrenbach en juridiction de la Petite Pierre
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 24-v)
1634. Domin. IX. post Trinit. Hanß Heinrich Metzg. d. hoßenstricker v dirrenbach hanß Heinrich Metzg. deß Metzgs daselbst nachgelaßener Sohn Ursula Michael Claußen deß Weinhändlers* allhier nachgelaßene Wittib, 11. Aug. (i 26)

Jean Henri Metzger devinet bourgeois quelques jours plus tard par sa femme
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 142
Hanß Heinrich Metzger Von dürrenbach Under der Fursten Von Lützelstein der hoßenstricker empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrauwen Ursula weÿland Michael Claußen deß weinhändlers alhier seelig wittib, Ist Beÿ den Tuchern Zünfftig, den 26. Augusti A° 1634

Les enfants et héritiers de Jean Henri Metzger vendent la maison au coutelier Jean Louis Kuntz le jeune. En marge, quittance de deux obligations suivant des titres de 1559 et de 1575.

1663 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 336-v
(Prot. fol. 31. fac. 2.) Erschienen Eva, Hannß Henrich Kochen deß Schuhmachers Eheweib, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, Mehr Susanna, Friderich Wohlfarth deß Pergamentirers Eheweib mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, Weiters Gießbrecht Verius der Jünger Mangmaÿster für sich selbsten und alß Vogt Marthæ, Hannß Heinrichß, Johannßen, Mariæ Magdalenæ Hannß Philipßen Mariæ Salomeen alle alß weÿl. hannß Henrich Metzgers deß Hoßenstrickhern nunmehr sel. nachgelaßener Kind. resp. dochtermann und Cessionarius, Vnd Er der Vogt insonderheit mit assistentz Herren Johann Christmann Merckhlins und Herrn Andres Fischers beeder alß auß E. E. Groß. Rhats mittel ad Contractum Minor. insonderheit Deputirter
in gegensein Hannß Ludwig Kuontzen deß Jüngern Meßerschmidts
hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten alhie am untern Fischmarckh anderseit neben Dionÿsio Schöpffen dem Specereÿhändlern, hinden uff die Herberg Zur Lung stoßend gelegen, davon gehend iährlich 6 ß weg. der Keller Löcher und Schwib bögen allmend Gelts gemeiner Statt. Item 20. fl. straßb. Wehrung termino Joh. Bapt: Fr. Johannæ Reichardtin lößig mit 400. fl. besagter wehrung, Item 8. golt fl. uff gedachten termin lößig mit 200. Golt fl. hannß Friderich Widten dem Goldarbeiter, so dann 2. fl. wehr. lößig mit 50. fl. wahrung erstbesagtem Widen, Von welchen treÿen beschwärdten stehen auß 30. lb. 9 ß d uf vorstehend. Joh. Bapt: Verfallender Zinnß (übernohmen) – umb 48 lb
[in margine :] Die hierinn angegebene und übernohmene Reichardische beschwärdt der 400. fl. straßburger wehrung hatt der Käuffer abgelöst, ist dafür quittirt, und, Ihm die Reichardische hierumb gehabte Gerechtigkeit cedirt worden, wie in weÿl. Herrn Hÿlarÿ Meÿers alß deß Bischoffl. Hoffs damahls geweßenen Contractuum Notarÿ nunmehr seel. Protocollo extensivo de Anno 1559. fol. 406 fac. 2. zu befinden
[in margine :] die hierinn angegebene und übernohmene Wÿdische 200. guld. seind durch den Käuffern in Verschiedenen mahlen abgeführt und ist derselbe dafür quittirt word. wie in weÿl. Herrn Johann Schmidts alß geweßenen Bischoff. Not. nunmehr seel. Protocollo de A° 1575 et 26. fol.140 et post Judicem mit mehrerm zubefinden ist

Fils du coutelier Jean Louis Kuntz, Jean Louis Kuntz épouse en 1663 Anne Marguerite Bender, fille du fripier Maurice Bender : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen u. bescheidenen Hannß Ludwig Kuntzen dem Jüng. Meß.schmidt und burg. alhie Zu Straßburg, deß Ehrengeachten u. wohl vornehmen Hn. Hannß Ludwig Kuntzen des Eltern auch Meß schmidts u. burg. alhie ehelich Sohn als braüttigamb an einem, So dann d. Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annæ Margarethæ, weÿl. Moritz Bend.s gewesenen Altgewends. u. burg. alhie seeli nachgelaßener ehelich. tochter als Hochzeiterin, and. theils – So beschehen in deß Heÿlig. Reichs freÿen Statt Straßburg d. 5.ten Jul. Ao 1662., David Ösing. Junior Notarius Cæsarius publicus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 48-v)
1662. dncâ X. Trinit. d. 3. Augusti. Johann Ludwig Cuntz d. Messerschmidt, Johann Ludwig Cuntz. Messerschmidts v. burgers allhie Ehelicher Sohn, J. Anna Margaretha weiland Moritz Benders Altgewänders v. Burger allhier hinderlaßene eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 11. Augusti Zu St. Thoman (i 53)

Le barbier Frédéric Ehewald, propriétaire de la maison voisine (au nord) et Jean Louis Kuntz passent un accord concernant la fosse d’aisance qui restera commune et sera vidée par les ayants-droit de la maison Kuntz

1665 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 141
Erschienen H Friderich Ehewald der Barbierer an einem
Und hannß Ludwig Kuontz der Jung. Meßerschmid, am andern theil
wiewohlen die Außfuhr deß Zwischen beÿden Nachbahren gemeinen Cloacs ihrer alhie am undern Fischmarckh Zwischen Dionÿsio Schöpffen dem Specereÿ händlern und Andres Gebhard Rheinthalern dem Schuhmachern neben einand. gelegener häußer bißhero in der Ehewaldischen Behaußung geschehen seÿe, So hetten sich beede Nachbahren iedoch für sich und alle ihrer Erben und Nachkommen alß solch. häußer ietzige und künfftige Besitzer für und für dahien mit einand. freundlich Verglich. und festiglich verbund. daß Zwar solch Cloac Zwischen beÿd. häußern für und für gemein bleiben, die Jeweilige Außfuhr aber allemahl aus der Kuontzischen Behaußung geschehen, und an iegleichem Außfuhr Costen wie auch so offt etwas an der Cloac selbst. Zu verbeßern sein wirt, und in summa an allen Uncosten wie der nahmen haben mag so daß Cloac und deßen Außraumung ins Künfftig erfordern möchte, dier Besitzer der Kuontzisch. Behaußung einer Und der possessor der Ehewaldisch. Behaußung Zwo tertz. ohnwäygerlich leid. und würcklich bezahlen solle

Anne Marguerite Bender meurt en 1694 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. La masse propre au veuf s’élève à 163 livres, celle des héritiers à 199 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 2 924 livres, le passif à 373 livres
1694 (11. 8.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5980) n° 431
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jed. verändt. undt unveränd.ter Haab undt Nahrung, so weÿl. die viel Ehren und tugendsahme fraw Anna Margaretha Benderin, deß wohl Ehrenvest. undt Weiß. herrn Johann Ludwig Kuntzen, Meßerschmidts und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, gewesene eheliche haußfraw nunmehr seelige, nach ihrem d. 20. Augusti Jüngsthien tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihro Verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erford. undt begehren der Ehren: undt tugendsahmen frawen Annæ Margarethæ Kuntzin, des Ehrenhafften Johann Tobias George, haußfeürers burgers alhie eheliche haußfrawen mit beÿstandt deßelben, ferner des Ehrenhafft Johann David Kuentzen, Meßerschmidts burgers Zu gedachten Straßburg so auch selbsten Zu gegen undt dann des wohl Ehrenvest. undt weiß. herrn Johann Peter Schäffers, Knöpffmachers undt E. E. Kleinen Raths nun mahlig. beÿsitzers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Pauls, Georg Friderichs undt Johann Daniels, aller fünff der Verstorbenen, frawen seeligen mit dem hinderlaß.en herrn wittiber ehelich erzeugter Kinder undt ab intestato nachgelaßener Erben Vorgenommen – welches beschehen inn Straßburg Montags den 11. Octobris anno 1794.

In einer inn d. Statt Straßburg auff dem fischmarck geleg.en in dies Verlaßenschafft gehörig. hernacher beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, auf dem Hind.n bünlein, Inn der obern vordern Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern, Item hauß, hoffestatt, höfflin mit allen deren gebäwen mitt. geg. den undern fischmarck (…)
Item Hauß, höfflein, hoffstatt in d. Obern Straß (…)
Item eine Schwartzbeck. behaußung, hoff, hoffstatt undt Gart. beÿ d. Mühlen Zwischen d. Zweÿ. Gieß. geg. d. Müntz hienüb. (…)
Ergäntzung des Herrn W. ermänglend. ohnveränderten guths. Auß dem Zugebracht. Nahrungs Inventario so der herr Wittiber undt die verstorb. fraw seelige einander Zusammen in die Ehe gebracht in aô 1662. d. 1. 9.bris durch Hn David Ösinger Jun. Notm. auffgerichtet
Ergäntzung d. Erb. abgegang. ohnv.änd. guths, Auß frawen Magdalene Weißfußin, auch weÿland Moritz Benders gewes. altgewend.s undt burgers alhie seel. nachgelaß. wittib, d. frawen Mutt. seeligen verlaß. Invent. in aô 1661. durch H. Not. David Ösingern verfertiget.
Copia der Eheberedung (…) Straßburg d. 5.ten Jul. Ao 1662., David Ösing. Junior Notarius Cæsarius publicus
Copia Codicilli – 1665 (…) auff Sambstags d. 18. Februarÿ abends Zwischen 5. u. 6. uhren vor mir Offenbahrem geschwornen Kaÿßlich. Notario (…) Persönlich kommen und erschienen seindt d. Ehrsame u. bescheidene Hannß Ludwig Kuentz d. Jung Meß.schmidt u. die Ehren u tugendsame Faw Anna Margaretha Benderin beede Eheleuth und burg. alhie Zu Straßburg (…) Sie die Ehefrau aber hoch schwang.n Libs – David Ösing. Jun.
Volgt nun hierauff die Inventation undt beschreibung der Verlaßenschafft für und ane sich selbsten. Und anfänglich des herrn wittibers ohnverändert eÿgenthümblich Vermögen, So allein in deßelb. ermanglenden ohnveränderten guths Ergäntzung bestehet 163 lb
Solchem nach wird d. Erb. ohnverändert eÿgenthümbliche Nahrung beschrieben, So eb.falls in deroselb. abgegang. Guths Ergäntzung enthalt, 201 lb, Abzuziehen 2 lb Über abzug 199 lb
Endlich wird nun auch d. gemein verändert undt theilbahr guth beschrieb. Sa. haußraths 146, Sa. werckzeugs 5, Sa. d. wahren Zum Meßschmidt handwerck gehörig 221, Sa. d. Lehren vaß 7, Sa. Silber geschirrs und geschmeids 32, Sa. Gold. ring 13, Sa. der baarschafft 133, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 575, Sa. Eÿgenthumbs ane haußern 1737 Schulden 52, Summa summarum 2924 lb – Schulden 373 lb, Rest theilbarn Guths 2550
Conclusio finalis Inventarÿ 2913 lb

Jean Louis Kuntz vend la maison 900 livres au cordonnier Jean Martin Pracht

1676 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 548-v
Hannß Ludwig Kuontz der Jünger, Meßerschmidt
in gegensein hannß Martin Prachten deß Schuemachers mit beÿstand H Niclaus Claußen E .E. Kleinen Rhats beÿsitzer
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier am Undern Fischmarckh, einseit neben Dionysio Schöpffen dem Specereÿhändlern anderseit neben Friderich Ehewaldts deß barbiers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, hinden Vff gemelten Schöpffen stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 6. ß Wegen der Kellerlöcher undt Schwibbögen Allmend geldt gemeiner Statt – umb 1800 gulden

Fils de cordonnier, Martin Pracht épouse en 1673 Anne Ursule Claus, fille de commissaire priseur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – Zwüschen dem Ehrenthafften Meister Hanß Martin Prachten dem Leedigen Schuhmacher des Ehrenvesten und wohlvorgeachten Herrn Johann Prachten E. Löbl. Siebnergerichts wohlverdienten Beÿsitzers auch Schuhmachers und burgers alhier Zu Straßburg eheleiblichen Sohn als dem Bräutigamb an einem, So dann der ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Ursula Clausin, weÿland des Ehrengeachten herrn Andreß Claußen geweßenen Käufflers und burgers zu besagtem Straßburg seeligen hinterlaßenen ehelichen tochter als der Jungfrau hochzeiterin andern theil – Geschehen und verhandelt in des heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg, Montags den 3. Monathstag Martÿ Anno 1673. [unterzeichnet] hans Mardin bracht bekenne Wie Vor stehet – Johann Georg Redtslob Notarius requisitus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 290-v, n° 8)
1673.Dom: Miser: 13. April: Martin pracht der Ledige schuhmacher Herrn Johannis prachten des Schuh: und. burger ehelich. Sohn, und Jungfr. Anna Ursula weÿl: Nicolai Claußen deß gewesenen Käufflers v. Schneiders hind.laßene eheliche Tochter. Cop. ad S. Nicol. 24. April (i 310)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 164) 1673.Dom: Misericordiæ Zum 2. mahl Johann Martin Pracht der Schumacher Hr Johann Prachten auch Schumachers v. burgers allhie ehel. Sohn, Jfr. Anna Ursula Weiland Andres Claußen gewesenen Schneiders v. burgers alhier nachgelaßene T. Dienstags den 24.ten April: St. Niclauß (i 166)

Martin Pracht hypothèque la maison au profit de la fille mineure d’André Claus

1676 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 550
Martin Pracht der Schuemacher
in gegensein Herrn Niclauß Claußen E. E. Kleinen Rhats beÿsitzers alß Vogts andres Claußen nunmehr seel. nachgelaßener dochter Susannæ – schuldig seÿe 300 fl. à 15. batzen
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen und Zugehördten, alhier am Undern Fischmarckh, einseit neben Dionysio Schöpffen dem Specereÿhändlern anderseit neben Friderich Ehewaldts deß barbiers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, hinden Vff ged. Schöpffen stoßend gelegen, Von Welcher behaußung gehend Jahrs 6. ß Wegen der Kellerlöcher undt Schwibbögen Allmend gelts gemeiner Statt

Jean Martin Pracht et sa femme Anne Ursule hypothèquent la maison au profit de Jean Louis Kuntz le jeune (duquel ils l’ont achetée)

1680 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 100
Hannß Martin Pracht der Schuhmacher undt Anna Ursula beÿdte Eheleuth, undt Zwar Sie Anna Ursula insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest Fürsichtig undt Weÿßen, Herrn Johann Jacob dielen E. E. undt herrn Johann Georg Heckhers beÿder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputierter
in gegensein Hannß Ludwig Kuontzen, des Jüngern Meßerschmids – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier auff de undern Fischmarckh einseit neben Dionysio Schöpffen dem Specerierer, anderseit neben Christian Gallußen dem barbierer hinden uff gemelten Schöpffen stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 6 ß d Allmendt geldts gemeiner Statt

Jean Martin Pracht hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Samuel Geudeling

1684 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 22
Hannß Martin Pracht der Schuhmacher
in gegensein Johann Werners auch Schuhmachers alß Vogts Samuel Geÿd.lings V. D. nunmehr seel. nachgelaßener Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 150. lb
unterpfand, hauß Vndt hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, rechten Und Zugehördten, alhie auf dem fischmarckt einseit neben Christian Gallas dem barbierer anderseit neben Dionÿsio Schöpfer dem specerierer hinden uff deßelben stoßend gelegen, davon gehend jährlichen 6 ß wegen der Kellerläden Und Schwibbögen allment gelds Gemeiner statt
[in margine :] Johann Jacob Sandrat der silberarbeiter alß Ehevogt fr: Annæ Mariæ Geudelinin dero dießes Capital zugetheilt worden (quittung) den 24. Jun. 1690

Jean Martin Pracht et Anne Ursule Claus hypothèquent la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1703 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 187
Joh: Martin Pracht schumacher u. Anna Urßula geb. Claußin mit beÿstand Georg frid: Claußen seÿlers u. Joh: Georg Matters schuemachers [unterzeichnet] hanß Martin Pracht, Anna Ursula Prachtin
in gegensein S.T. Hn Joh: Jacob Richshoffers XV.ners u. Pflegers beÿm Großen gemeinen allmoßen zu St Marx allhier für sich u. nor. übriger hochverord: H. Pfleger daßelbst, wie er berichtete wie auch in fernerem beÿseÿn Hn Stephan Cornelii Saltzmanns Not: publ: et Acad: alß Schafners daßelbst – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der debitoris behaußung cum appertinentiis allhier ahm fischmarckt einseit neben denen Schöpfischen EE, anderseit neben Hn Johann Jacob Diebold silberarbeithers hinten auf d. Schöpfische hinterhauß in der Lungen gaß stoßend gelegen

Anne Ursule Claus meurt en 1705 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre au veuf s’élève à 917 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 872 livres, le passif à 802 livres

1706 (4.1.) Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 17)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Ursula Prachtin, gebohrne Claußin, des Ehrenhafften und Achtbaren H. Johann Martin Prachten, Schuemachers und burgers alhier geweßene eheliche haußfrau nunmehr seel: nach ihrem Freÿtags den 6. 9.bris Jüngst abgewichenen 1705. Jahrs aus dießem elenden leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg Montags den 4. Januarÿ 1706.
Die abgeleibte Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. fraw Annam Ursulam Mägelin, gebohrne Prachtin, des Ehrenhafften Mr Daniel Mägels Secklers vnd burgers alhie haußfraw, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, 2. fraw Dorotheam Ensfelderin gebohrne Prachtin des Ehrenhafften Mr Georg Enßfelders haußfeurers vnd burgers alhier Ehefrau beÿständlich ihres Ehewürths, 3. et 4. Johann Philipp Prachten noch ledigen Schuhmachern vnd Jungfr. Mariam Salome Prachtin, dero Geschworner Vogt der Ehrenhafft vnd vorachtbare H. Johann Georg Notter, Schuhmacher vnd burger alhier, so dießer Inventation neben Seinen Curanden Persönlich beÿhewohnt. Alle vier der abgeleibten Frawen seel. mit obernandtem ihrem hinderlaßenen Wittwer ehelich erzeugte döchter Vndt Sohn vnd ab intestato Zu 4. gleichen Antheilen verlaßene Erben.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegene vnd in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung ist befunden Worden wie volgt..
Hültzenwerckh. Auff der obern bühn, Im Obern haußöhren, In der Cammer A, In der obern Stub, Im Mittel: haußöhren, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im understen Haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Item hauß hoffstatt, Höfflein mit allen deren gebewen, begriffen, Weiten, Rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßburg Ane den Vndern Fischmarckt, eins. neben Herrn Johann Jacob Diebolden dem Silberarbeiter ands. neben H Johann Georg Schöpffen dem Specereÿ händler, hinden auff gemelten H. Schöpffen stoßend, davon gehen Jährlichen 6 ß wegen des Kellerlöcher vnd Schwib bög. Allmend geldt gemeiner Statt, sonsten ist dieße behaußung auch noch verhafftet vmb 12. lb Jährlichs zinßes, in Zweÿen Posten so vff Annunc: Mariæ vnd 20. Aprilis dem Allmoßen Zu St. Marx Zu lieffern, Ist in Capital ablößig mit 300. lb. Über vorstehende beschwerden freÿ ledig vnd eig. durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckmeistere annoch æstimirt vmb 780. lb. Vnd besag über obige behaußung ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Insigel datirt den 8.ten Maÿ 1676. Inhaltend Welchergestald. eingangs gemelte beede Eheleuthe obige behausung von H. Johann Ludwig Kuntz dem Schwerdtfeger ane sich erhandelt.
Ergäntzung der Erben Unverändert Guths. Vermög eingangs gemelter beeder Eheleuthe zugebrachten Nahrungs Inventarÿ de Anno 1673. durch H. Johann Georg Redsloben Notm. seel. auffgerichtet
Bericht wegen der Erben unverändert guth Ergäntzung. Demnach beÿ gegenwärtiger Inventation und ersuchung der Erb. unverändert guths Ergäntzung sowohl aus die fr. seel in die Ehegebrachts alß auch darinnen von weÿl. fr. Barbara Büchelin gebohrner Meÿerin ihrer Baßen seel. ererbet, sich hervor gethan, daß ihnen den Erben Crafft der beÿ mein deß Notarÿ Concept befindlich weitläuffigen specification deductis deducendis in summa 939. Zu Erg. weilen nun so nach Innhalt eines darüber gefertigten Calculi beÿ weitem nicht sufficient selbige Zu bestreith. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht gegenwärtiger Verlaßenschafft. Deßwegen ist Zue wißen, daß weilen mann gleich anfangs dießer Inventation wahrgenommen, daß die theilbahre passiva sowohl deß wittwers unverändert als theilbar guth übertreffen, werd., einfolglich auch Sie die Erben beÿ solcher bewandnuß auff die theilbahre Massam völlig renuncÿrt vnd solch dem W. tam activé quam passive überlaßen, als ist dann auch zu abschneidung weitläuffigkeit sowohl sein des wittwers unverändert als auch theilbaren guth Sub uno titulo hernach beschrieben, dem Wittwer über Einige Erg. Zu ersuchen vor unnöthig erachtet
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 39, Sa. Silbers 8, Sa. guldenen Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 113, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung 700, Summa summarum 917 lb
Dießem nach würdt auch des Wittwers unverändert und die theilbare Nahrung wie hievornen fol. (-) Zuseh. und. einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 58,, Sa. Werckzeugs 18, Sa. Silbers 4, Sa. guldenen ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 788, Summa summarum 872 lb – Schulden 802, Nach deren Abzug 69 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 986 lb
Eheberedung (…) Straßburg, Montags den 3. Monathstag Martÿ Anno 1673 – Johann Georg Redtslob Notarius requisitus
Abschatzung den 6. Januarÿ aô 1706. Auff begehren des Ehrhafften und bescheidenen herrn hannß Martin Bracht Schumacher ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarckt gelegen, einseits neben herrn dieboldt Goldtschmidt, anderseits neben herrn hannß Geörg Schöpff Wurtz Krämer stosend, Welche behausung höfflein, Nebens gebäw vnd bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuth sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿ tausendt undt Zweÿ Hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Jean Martin Pracht meurt en 1721 en délaissant quatre enfants. La succession s’élève à 64 livres

1721 (19.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 44)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so Weÿl. der Ehrenhaffte Meister Johann Martin Pracht, geweßener Schuemacher vnd burger allhier nunmehr seel., nach seinem den 1. Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) insonderheit aber Fraw Dorotheam Ensfelderin vnd dero Maritum hernachbenandt, beÿ welchen sich der Verstorbene usque ad morten auffgehalten – So beschehen in Straßburg Mittwochs den 18. Martÿ 1721.
Der abgeleibte Seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. Fraw Annam Ursulam Meÿelin, gebohrne Prachtin, Meister Daniel Meÿels Secklers vnd burgers alhie haußfraw, mit beÿstand deßelben, 2. fraw Dorotheam Ensfelderin gebohrne Prachtin, Georg Enßfelders haußfeurers vnd burgers alhier Ehefrau, beÿständlich erstgemelts ihres Ehevogts, 3. Johann Philipp Prachten, Bedienten beÿ Ihro durchl. dem Herrn Hertzogen Zu Zweÿbrücken, so aber annoch allhier verburgert, welcher Zwar abweßend, in deßen Nahmen aber H. Johann Georg Notter, Schumacher vnd burger alhier, alß von Ihme Schrifftlich bevollmächtigter Mandatarius dem geschäfft assitirt, vnd dann 4. Fraw Mariam Salome Dierbachin gebohrne Prachtin, herrn Johann Dierbachs Cantoris Zu St Aurelien Eheliebsten mit beÿstand deselben Vnd also alle vier des Abgeleibten mit auch Weÿl. Frauen Anna Ursula Prachtin gebohrner Claußin Seiner Zuvor verstorbenen haußfrauen ehelich erzeügte resp° döchter Vndt Sohn vnd ab intestato Zu 4. gleichen theilen verlaßene Erben.
Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Pfenningzinß haubtgüther 375, Summa summarum 391 lb – Schulden 130 lb – Nach deren Abzug 65 lb

Jean Martin Pracht vend la maison 1 750 livres au coutelier Jean Jacques Borst

1714 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 802
(1750) Johann Martin Pracht schuemacher
in gegensein Joh: Jacob Borst messerschmidt
hauß hoffstatt höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier ahn untern fischmarckt, einseit neben Herué anderseit neben Joh: Philipp heckenauer hinten auf ihn Hervé, darvon gehen jährlich 6 ß wegen der Kellerlöcher und Schwibbögen allmendt geldts Gemeiner statt – um 300 verhafftet, geschehen um 1450 pfund

Fils du coutelier Daniel Borst, Jean Jacques Borst épouse en 1678 Marie Elisabeth Wolff, fille du tailleur Paul Wolff
Mariage, cathédrale (luth. f° 57-v, n° 26)
1678. Dom. [-] post Trin. Zum 2 mahl Johann Jacob B[orst] der [Meßerschmidt] Weiland Hr. [Daniel] Borsten auch [Meßerschmidt vnd] Burgers alhuer nachgel. Sohn, Jfr. Maria Elisabeth Weil. [Pauli] Wolffen Schneiders vnd Burgers alhie nachgel. Tochter. Dienstag den 11. Julÿ Münster (i 59)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du mari rue des Hallebardes. Les apports du mari s’élèvent à 267 livres, ceux de la femme à 763 livres
1678 (15.8.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 466
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab vndt Nahrung, so dem Ehren geachten Johann Jacob Borsten, Schwerthfägern, So dann der Ehren und tugendtsamen frawen Mariæ Elisabethæ Wolffin, beeden Eheleüthen vnd burgern alhie Zu Straßburg eÿgenthümblich Zuständig, vndt dieselbe Krafft Ihrer auffgerichteten Eheberedung einander für unverändert Zugebracht, selbsten angeben, geeÿgt vnd gezeÿgt haben – Actum Straßburg in fernerer gegenwarth Herrn Valentin Hirschels fischers des Manns Stieff vatters vnd herrn Johann Funckhen, Schneiders, der frawen noch ohnentledigten Vogts, wie auch H. Johann Herren Schneiders, Schuhmachers, Ihres Stieff Vatters, donnerstags den 15. Aug. 1678.
In einer alhie In der Statt Straßburg ane der Spieß gaß gelegenen deß Mannß Mutter Zusteheden behaußung befunden worden wie volgt
Summa dießes Inventarÿ. des Manns Zugebrachts Nahrung, Haußrath 53, Wahren vndt Werckzeugs 142, Silber 21, Einen guldinen Ring 3, An Baarschafft 48,, Summa summarum 267 lb
Der Frawen Zugebrachte Nahrung, haußrath 104, Silber 18, Guldine Ring 19, Baarschafft 15, Pfenningzinß hauptgüter 570, Schulden 60, Summa summarum 788 lb – Schulden 25, Verbleibt 763 lb
Wÿdembs Verfangenschaft So herr Johann herren schneider, burger vndt Schuhmacher allhier, d. frawen Stieffvatter Zeitt lebens Zugenießen hatt, Solcher wÿdumb belaufft sich Krafft Inventarÿ über weÿlandt Frawen Annæ Elisabethæ Mägelin seiner Ersten Ehe haußfrauwen seelig. Verlaßenschafft auffgerichtet vnd einer durch auch weÿlandt herrn Notarium Nicolaum Reeben Verfertigten Abrechnung (…) 57 lb

Jean Jacques Borst se remarie en 1694 avec Barbe Thorwart, fille du tailleur Georges Frédéric Thorwart : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Herrn Johann Jacob Bortsten Meßerschmidt, burgern alhier Zu Straßburg als hochzeitern ahne Einem, So dann der Ehr Vndt tugendsamen Jungfrawen Barbaræ Thorwarthin, des Ehrengeachten Herrn Georg Friderich Thorwarths Schneiders burgers Zu Gerührtem Straßburg Eheleibliche, tochter, der Jungfrawen Hochzeiterin am andern Theÿl – Welches beschehen In dießer Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 22. Septembris st: N: Anno 1694., Johann Kitsch, Nots: publ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 50-v, n° 298)
1694. Dom. XIIX post. Trinit. seÿd i. außgeruffen worden Hr. Johann Jacob Borst Meßerschmidt und burger v. Jfr. Barbara, Georg Friderich Thorwarts, Schneiders und burgers allhier eheliche Tochter. Seyntt copulirt worden Mittw. d. 20. Octob. [unterzeichnet] Johann Jacob Borst Als hochzeider, Barbara thorwartin als hochzeitterin (i 50)

Jean Jacques Borst et Barbe Thorwart, tous deux de Strasbourg, (re)deviennent bourgeois en 1714 en apportant dix enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 807
Johann Jacob Borst der Messerschmid Von hier, Weÿl. Daniel Borst gew. Messerschmidts sohn Vnd sein Fr. Barbara Thorwarthin Von hier empf. das burgerrecht gratis, bringen 10. Kinder mit, so beÿ ordnung gelaßen worden, werd. beÿ den schmiden dienen, J. d. 5. 9.bris 1714.

Après une absence d’environ seize ans, Jean Jacques Borst s’inscrit à nouveau au corps des maîtres couteliers le 22 janvier 1715. Il est nommé maître des couteliers en décembre 1715.
1715, Protocole des maîtres couteliers (XI 154)
(f° 1) Anno 1715. Dienstag den 22. Januarÿ – Meister Recht
Herr Johann Jacob Borst, der Meßerschmidt so Vor ohngefähr Sech Zehen Jahren Von hier hinweg gezogen, stehet Vor und bittet weilen Er sich nunmehro allhier wider häußlichen Nidergelassen und beÿ E. E. Zunfft Zünfftig worden, man wolle ihne dißorths auch Vor einen ehrichen Mit Meister wider auf: und annehmen.
Erkandt, soll Ihme ins einem begehren Willfahrt werden, wegen der gebühr aber stellet mann es Ihm in see Discretion.

(f° 5) 5 Donnerstags den 12. Decembris – Ist man Zur Neuen Ober Meister Wahl geschritten und per Majora darzu erwöhlet worden Herr Johann Jacob Borst

Jean Jacques Borst qui emploie des compagnons allemands conteste la décision du 17 juin 1712 que le corps de métier souhaite maintenir, d’autant que Jean Jacques Borst vient à peine de revenir de l’Empire. Les Quinze rappellent les règles que doivent observer les maître qui emploient des compagnons façons et des compagnons allemands
1715, Protocole des Quinze 2 R 119
E. E. Meisterschafft der Meßerschmitt Ca. Johann Borsten und deßen sohn pt° teutschen und frantzös. Gesinds
(f° 213-v) Sambstag den 15.ten Junÿ. – Johann Jacob Porsten pt° parition
Schübl. nôe E. Meisterschafft der Meßerschmidt Ober meister Christoph Bogner Ca. Johann Jacob Borsten und deßen ältesten sohn Bernharth Bärel, Weilen citirte mit der vor einigen jahren von Ew. gnd. gegebenen ordnung, darbeÿ die Mstrschafft und allerseits gesellen sich in gutem ruhe standt gefunden nicht Zu friden sein wollen, alß bitt .
R. cit præs. mögen deputation Wohl leÿden und bitten, Weilen 2. frembde gesellen biß nächsten Montag Wandern wolle, beförderung der deputation. schübl. setzts. Erkandt, Ober handtwercks herren.

(f° 219) Sambstag den 22.ten Junÿ – E. E. Meisterschafft der Meßerschmitt Ca. Johann Borsten und deßen sohn pt° teutschen und frantzös. Gesinds
Iidem [Obere handtwercks herren] per Eund. [Secretarium] ferner, daß E. E. Meisterschafft der Meßerschmitt Ca. Johann Borsten und deßen ältesten sohn geklagt, daß gegener mit der vor einigen jahren von Mghherren gegebenen ordnung nicht Zu friden sein wollen, anbeÿ umb deputation gebetten, so auch willfahrt worden, beÿ der deputation habe sich nôe der Meisterschafft Bogner, Wanner et Consorten auff eine Erkandtnuß de A° 1712. bezogen, Herr Frid liß sie ab, deme aber sie beÿgefügt, daß sie ihres orths seithero darobgehalten, und einig mit einander gelebt hetten, ietz aber gedachter Borst, der kaum auß dem Reich wider hiehero gekommen solches über den hauffen stoßen wolle, mit unth. bitt sie gnd. Zu mainteniren,
auff Welches beklagter geantwortet, daß er dar wider der protestire, daß er und sein sohn an dißer verwirrung schuldig were, wohl aber dißes sich Zu getragen hette, daß einige frembde gesellen Zu ihm kommen weren und ihme geklagt hetten, daß man allhier geschehen ließe, daß beÿ jetzigen fridens Zeiten, daß frantzösische gesindt neben dem teutschen arbeite, mit Versicherung daß solches nicht mehr angehen Könte, weilen in dem Reich hießiger Meister Kinder nicht mehr passirt, sondern Wann sie alß gesellen wandtern wurden, wider Zu rück geschickt werden dörffen auch die frembde gesellen, wann sie hinauß komm,, sich abstraffen laßen müßten, Welches aller er Borst der Meisterschafft remonstrirt, und Vor augen gelegt, die es aber anderst angesehen und ihn einiger Verwirrung bezüchtigen wolten, er seines orths wolte lieber daß handtwerck quittiren, alß mit ihnen Zu halten, sonderlich weilen er noch einige söhn, die Zu lernen, habe, deme dreÿ gesellen alß Christian Roßet von Leipzig, Johann Borst und Johann Lorentz Schellenwerth Von Heÿdelberg beÿgefügt, daß nicht nur dißes geschehen werde, waß oben Borst erinnert sondern auch Verhindern würde, daß künfftighin keine gesellen werden hier kommen in specie habe Christoph Wanner gedacht, daß Wann man daß Reich schewen wolte, nichts beßers Were, alß daß man es wider auff den alten fuß setzte, daß, ist, daß der jenige, der nicht Zur dem handwerck halten, und sich mit dem teutschen gesindt nicht contentiren will, Von dem handtweck gehen und sich allein mit frantzös. Gesindt contentiren solle. Auff welches Bernhard Berle geantwortet, daß Wann solches geschehe, die jenige, so frantzösisch gesindt hielten, sich werde der Marck bedienen, noch junge lehren könten, so man in deliberation gezogen, und einseits vor bedencklich angesehen, Wann man Wegen gesinds es mit dem Reich nicht halten Wolte, Weilen die hießige Kindter nicht mehr passirt werden würden, 2° die jenige, so nur frantzösisch gesindt hielten, thun wurden, waß sie Wolten jedoch halte man alß leztere vor daß beste, mit dem anhang, daß 1° ein solcher, so frantzösisch gesindt haltet, nur 3 gesellen haben, 2° so lang er frantzösisch gesindt fördert, kein junge lehren, 3° keinen marck brauchen, 4° er anderen meistern, die teutsch gesindt halten, die arbeit nicht entziehen, auch 5° der frantzös. gesell, wann er seinen meister quittirt beÿ einem anderen nicht mehr arbeiten, sondern vermög ob allegirter Erkandtnuß Vom 17.ten Junÿ 1712. Zu vor ein Viertel jahr lang Zur Statt hinauß gehen solte, die genehmhaltung Zu Mghherren stellend. Erkandt, beliebt

Jean Jacques Borst meurt en 1724 en délaissant deux fils de son premier mariage et sept enfants du deuxième. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La masse propre à la veuve est de 446 livres, celle des héritiers de 3 666 livres. L’actif de la communauté est de 4 218 livres, le passif de 4 360 livres.

1724 (4.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 14) n° 262
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Borst, der gewesene Lang Meßerschmid und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem am Montag den 20.ten Martÿ dießes Lauffenden 1724.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, (…) durch die Viel Ehren und tugendsamee Frau Barbaram Borstin gebohrne Thorwarthin die hinterbliebene Frau Wittib mit beÿstand des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Georg Flechtners des barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Herrn Curatoris wie auch die anweßenden Erben selsbten (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 4.ten Maÿ Anno 1724.
Der Abgeleibte Herr seeliger hat Zu seinen Erben /:Sis ubique Tis:/ per Testamentum verlaßen wie volgt. 1. Herrn Johann Daniel Borsten, den Lang Meßerschmid und burgern in Dantzig, Jedoch allein in die Legitimam oder den Natürlichen Pflichttheil seines vätterlichen Guths, 2. Herrn Johann Georg Borsten, den Lang Meßerschmid und burgern allhier Zu Straßburg, welcher sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, Jedoch ebenmäßig in die Legitimam seines vätterlichen Guths, dieße beede des Verstorbenen herrn seel. in ersterer Ehe mit auch Weÿl. Frauen Maria Elisabetha Borstin geb. Wolffin seel. ehelich erzeugte Söhne,
3. Frau Mariam Barbaram Fritschmännin geb. Borstin Herrn Johann Heinrich Fritschmanns des Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfrau Welche mit beÿstand gedachtes Ihres haußwürths dem Geschäfft in Persohn abwartete,4. Frau Johannam Christinam Wittmarin geb. Borstin Herrn Johann Philipp Wittmars des Perucquenmachers und burgers allhier haußwürthin so ebenmäßig mit assistentz besagtes Ihres Ehevogts sich beÿ dem geschäfft eingestellet, 5. Jungfer Annam Catharinam Borstin, 6. Johann Friderich Borsten, den ledigen Zinngießer gesellen so sich in der frembden aufhält, dießer beeden wie auch hernach gemelter beeder Jungfer töchtere geschworner Vogt herr Johann Jacob Ulrich, der Schiffmann und burger allhier Zu Straßburg welcher sich beneben seinen dreÿen Jungfrauen Curanden beÿ dem geschäfft eingefunden, 7. Herrn Philipp Jacob Borsten, den ledigen Scribenten, so Majorennisis daheri ohnbevögtigt, und dm Geschäfft in Persohn abwartete, 8. Jungfer Susannam Mariam Borstin und dann 9. Jungfer Annam Dorotheam Borstin, In vorheriger sambtlicher ohnverburgerter Erben Nahmen ist aus E. E. Kleinen Raths Mitteln, Crafft Extractum Memorialis vom 3.ten dießen Monaths Maÿ beÿ dem Geschäfft ferner erschienen Herr Stephan Des Georges, der Glaßhändler und E. E. Großen Raths alter und E. E. Kleinen Raths jetziger beÿsitzer, als hierzu in specie Deputirter herr, Vorherige Sieben letztern Kinder des Herrn seeligen mit Eingangs gedachter Frauien Barbara Borstin geb. Thorwarthin einer hinderbliebenen Frau Wittib ehelich erzielhte sohns und töchter, Alßo Alle Neun des Abgeleibten herrn seel. in 2.en Ehen ehelich erzeugten herren Söhnen Frauen und Jugfer töchter und per Testamentum Jedem zu ohngleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. auf der bühn, In der Cammer A, In der Obern stub, Im Obern haußöhren, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Undern haußöhren, Im Keller, Im Laden
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Eine behaußung, hoff, hoffstatt, v. höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier am Untern Fischmarck, eins. neben Hn Johann Hervé dem Caffetier, v. E. E. Kl. Raths altem beÿsitzern, anders. neben weÿl. Joh. Philipp Heckenauers des geweß. fastenspeishändlers seel. hinderlaßener Wittib, hinden auff vorgedachten H. Johann Hervé den Caffetier stoßend, davon gehen Jährl. auf underschiedenen Terminen 6 ß wegen der Kellerlöcher vnd Schwiebbögen Allmend geld gemeiner Statt Straßb. Pfenningthurn, sonsten freÿ, ledig eigen und über dieser beschwärde dh. (die Werckmeistere) Lauth Abschatzungs Zeduls Vom 16. Maÿ Anno 1724. angeschlagen pro 1388. lb. Darüber sagt j. teutscher perg. K.brieff mit der Statt Straßb. anh. C. Contract Ins. corroborirt de dato 8.ten 9.bris Anno 1714 mit. N° 1 notirt.
Ergäntzung der Frau Wittib ermanglenden ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder Eingangs besagter geweßener Eheleuth einander Vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen dh. herrn Not. Daniel Rohren in Anno 1695. auffgerichtetet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 3, Sa. Schuld 37, Ergäntzung (401, Abgang 1, rest) 403, Summa summarum 446 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. Guldinen Rings 3, Ergäntzung (4290, Abgang 627, detrahendo) 3663, Summa summarum 3704 lb – Schulden 37 lb, Nach deren Abgang 3666 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. hausraths 93, Sa. Werckzeugs und Gemachter Arbeit 30, Sa. Frucht 7, Sa. Lährer Vaß 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. Guldinen Ring 12, Sa. baarschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2560, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1388 lb, Sa. Schulden 35, Summa summarum 4218 – Schulden 4360 lb, Theilbares onus Passivorum 142 lb
Stall Summ 3878 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Mittwochs den 22. Septembris st: N: Anno 1694., Johann Kitsch, Nots: publ.
Copia Codicilli – 1720 (…) auf Mittwoch den 29. Monaths tag Maÿ Abendts Zwischen Sechs undt Sieben uhren in einer allhier Zu Straßburg ane der Kettengaß liegenden von mit Notario bewohnenden behaußung, deren Undern Stuben mit den Fenstern auf die gaß aussehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und Wohlvorgeacht, herr Johann Jacob Borst der Lang Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg – Johannes Lobstein Notarius publicus
– Eigenthumb ane einer behaußung, so theilbar, belangend.
Die in dem Inventario fol. (-) fac. (-) et seqq. beschriebene behaußung, hoff, hoffstatt und höfflein mit allen deren gebäuen und Gerechtigkeiten, gelegen allhier am Untern Fischmarck, eins. neben Hn Johann Hervé dem Caffetier, und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzern, anders. neben weÿl. Joh. Philipp Heckenauers des geweß. fastenspeishändlers seel. hinderlaßener Wittib, hinden auff vorgedachten H. Johann Hervé den Caffetier stoßend, davon man Jährl. auf underschiedenen Terminen 6. ß wegen der Kellerlöcher vnd Schwiebbögen Allmend geld gemeiner Statt Straßb. Pfenningthurn Zu entrichten hat, ist denen sambtlichen Sieben Kindern und Erben von Zweÿter Ehe mit Consens dero Ehe: und geschwornen Vögte über obige beschwärde, so dieselbe über sich genommen, Käufflichen überlaßen worden, umb 2137 lb – Also Verglichen und angenommen den 31. Augusti Anno 1724.
[Joint à l’inventaire de la veuve par Jean Lobstein, cote 31 Not 74 n° 1600] Abschatzung d. 10. Maÿ aô 1724. Auf begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen H Johann Jacob Borst Meßerschmidt seel. hinter laßene Fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem Fisch Marckt gelegen, einseits Neben Monsieur Herbe Caffeemacher, anderseits neben Heckenauers Wittib, hinden auch auf Obgedachten Herbe stoßend, welche behausung Stuben, Kammern, Kuche, hauß Ehren unterschlag Zur Kuchen, worinnen ein herd, bauch offen, Gädel, gewölbter Keller, höffel und brunnen sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Tausend und Acht Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs.

Barbe Thorwart meurt en 1755 dans une maison rue du Jeu-des-Enfants en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’actif de la succession s’élève à 2 327 livres, le passif à 1 857 livres
1755 (28.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 74) n° 1600
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland die Hoch Ehren und tugendbegabte Frau Barbara Borstin gebohrne Thorwartin, auch weÿl. des Ehren Vest und Großachtbahren H. Johann Jacob Borst des geweßenen Langmeßerschmidts und burgers allhier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßene Frau Wittib nun auch seelige, als dieselbe Mittwochs den 9.ten Aprilis dießes lauffenden 1755. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen seel. verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…), So beschehen allhier Zu Straßburg Mittwochs den 28.ten Maji Anno 1755.
Die Abgeleibte Frau seelig hat Zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1.mo weÿl. Frauen Mariæ Barbaræ Fritschmännin geb. Borstin mit H. Johann Heinrich Fritschmann, dem Schreiner und burgern allhier ehelich erziehlten H. Sohn Nahmens H. M. Johann Heinrich Fritschmann, Membrum Seminarii Ecclesiastici, so majorennis welcher beneben H. Joh: Jacob Oelinger Notario publico und berühmbten Practico auch burgern als seines H. Assistenten in Persohn den Geschäfft beÿwohnte, in den Ersten Fünfften Stammtheil.
2. Frau Johannam Christinam Wittmarin gebohrner Borstin, weÿl. H. Joh. Philipp Wittmars des gew. Perucquenmachers und burgers allh. hinterlaßene Frau Wittib so ohnbevögtigt, welche mit assistentz H. Joh: Jacob Wittmars des ledigen goldarbeiters Ihres Hn Sohns sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, in den Zweÿten Fünfften Stammtheil.
3.tio H. Johann Friderich Borsten, den Zinngießer und burgern allhier, so sich in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt, in den 3. Fünfften Stammtheil.
4.to Frau Susannam Mariam Kaÿßerin geb. Borstin, H. Thomä Christoph Kaÿßers, des vornehmen Handelsmanns und burgers in Nürnberg Frau Eheliebstin allhier ohnbevögtigt und Vermög einer von Ihro und ged. Ihrem Eheh. sub dato Nürnberg den 5.ten Maji 1755. eigenhändig unterschriebenen mit außgetrucktem Pittschafft bekräfftigten Procuration Zu Ihrem Mandatario constituirt S. T. H. Johann Rudolph Dinckel Notarium publ. und breühmten Practicum, welcher mit und beneben H. Georg Friderich Rogggenbach dem Gastgeber und E. E. Großen Raths alten, auch E. E. Kl. Raths jetzig. wohlverdientem beÿsitzern, als auch Ehrenged. Kl. Raths Mittel Krafft Extractus Memorialis Vom 26.ten hujus Mensis et Anni hierzu in Specie abgeordnetem H. Deputato in eigener Persohn dem Geschäfft abwartete, in dem Vierten Fünfften Stammtheil. und dann
5.to Frau Annam Dorotheam Krafftin geb. Borstin, H. Johann Heinrich Krafft, wohlbestellten Cantoris und Ludimoderatoris Zum alten St. Peter und burgers allhier Frau Ehegattin, welche auch mit und beneben Ihrem Eheh. dem Geschäfft in Persohn beÿgewohnet in dem Fünfften und letzten Stammtheil. Alßo Alle Fünff der Abgeleibten Frauen seel. mit eingangs Ehrenged. Ihrem Eheh. auch seel. ehelich erzeugte Herr Sohn Frau töchter und Enckel und zugleichen Stammtheilen ab intestato Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg nahe ane dem alte Weinmarckt in der Kinderspiehlgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig, Sa. hausraths 53, Sa. Silbers 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2250, Summa summarum 2327 lb – Schulden 1857 lb, Nach solchem abzug 469 lb
Stall summ 1774. lb
Wÿdumb, Welcher die Verstorbene Frau seelige, von auch weÿland H. Johann Jacob Borst dem geweßenen Lang Meßerschmidt und burgern allhier Ihrem Eheherrn längst seeligen ad dies vitæ genoßen hat (…) 2716 lb

Le coutelier Jean Georges Borst rachète les parts de maison qui appartiennent à ses cohéritiers et devient seul propriétaire

1730 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 509
weÿl. H Johann Jacob Borst gewesten Langmeßerschmidts in letster Ehe mit Fr: Barbara geb. Thorwarttin deßen wittib erzeugt und hinterlassenen sieben respective Kinder Enckel und ged. Borsten Erben zu sieben 9.te Stammtheilen, nahmens Johann Philipp Wittmar Peruquenmacher als vogt Fr. Maria Barbara geb. Borstin seel. mit ihrem hinterbliebenen wittiber Johann Heinrich Fritschmann dem Schreiner erzeugt und hinterlassenen dreÿ noch lebender Kinder Georg Friedrich, Johann Heinrich und Johann Daniel der Fritschmann wie auch ged. Kinder obbemelter Vatter als Erb quoad legitimam seines verstorbenen einen Kindts Johann Jacob Fritschmann, Ferner Fr. Johanna Christina geb. Borstin obged. Wittmars Ehefrau, weither Fr. Anna Catharina geb. Borstin H. Marx Jacob Cracau des gasthalters zum kleinen Hirschen Ehegattin, Johann Frantz Borst lediger zinngießer so über 25 jahr alt zu sein versicherte, so dann Jfr. Susanna Maria und Anna Dorothea die Borstin mit beÿstand ihres vogts H. Johann Jacob Ulrich Schiffers und endlich Wendling Schneider der glaßer als mandatarius Philipp Jacob Borst ledigen mehrjährigen Scribenten vermittelst einer zu Sultz unter dem (-) jüngst (…) procuration
in gegensein Johann Georg Borst Langmeßerschmidts und Mariæ Magdalenæ geb. Allheÿligin den 30. Augusti letzthin obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung höfflein Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Undern Fischmarckt, einseit neben H. Johann Hervé Marchand Confiseur und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers anderseit neben weÿl. Johann Philipp Heckenauer des Fastenspeishändlers wittib, hinten auff H. Hervé – von solchen hauß gibt man wegen der Keller:löcher und Schwibbögen hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6. ß ane allmend zinß – der verkäufern respective mutter und großmutter anfangs bemeldter Borstischen wittib mit lebtägigem wÿdumbs genuß verhafftet – noch über das in einem am 10. mart. 1665 in hießiger C. Contract stuben auffgerichteten Vergleich verschriebene onus der ausführung der profeÿ, ihnen Borstischen sieben Kindern und Enckeln letster Ehe nach besag einer vor Not. Johannes Lobstein ahm 31. Augusti 1724 beschehenee cession eigenthümlich zuständig – um 1625 pfund

Vente provisoire jointe à l’inventaire après décès ci-dessus. Les héritiers exposeront la maison aux enchères et ne ratifieront la transaction que si Jean Georges Borst est adjudicataire

[Joint à l’inventaire de la veuve par Jean Lobstein, cote 31 Not 74 n° 1600] Kauff Contract Zwischen S. T. Herrn Johann Jacob Borsten seel. Erben und Zwischen herrn Johann Georg Borsten alhier betreffend.
Wir Borstische Erben insgesamt bekennen, daß mit bewilligung unßerer herren Vögte Herrn Johann Georg Borsten unßern bruder unßere behaußung auf dem Fisch marck, ein Seit neben herrn Erbe den Caffæ Sieder, ander Seit neben den Deboltischen hauße stehend, vor dreÿ Tausend Zweÿhundert und Fünffzig gulden mit allen waß Mauren und nagelvest wie auch alten Fenstern und thüren Nebst noch einen alten soldaten beth und Ein lehr Futterig vaß im Keller Zu kauffen zugeben. Weilen nun aber bemelde behausung noch ein mahlen versteuert werden muß, so soll hiemit herrn Borsten als Kauffern versprochen seÿ, Es um obenbemelden Preiß Zu behalten, Es mögte gleich höher und niederer getrieben werden, doch aber mit dießem beding, daß herr Borst der Letzt bietende seÿ soll, sonsten dan wir den Contract nicht halben Könten. (…) Straßburg den 17.ten Aug. 1730. [unterzeichnet] Johann Georg Borst Als Keiffer, Johann Jacob Wagner, Johann Jacob Ulrich als vogt, Johann Philipß Wttmar, Anna Cathrin Cracuin

Jean Georges Borst épouse en 1717 Marie Madeleine Allheilig, fille de fabricant de pâtés
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 158-v, n° 20)
Mitwoch den 18. Nov: 1717. seind nach zweÿmahliger offentlichen Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Georg Borst, der ledige Lang Meßerschmidt vnd burger alhie, H. Johann Jacob Borsten deß Lang Meßerschmidts vnd burgers alhier Ehel. Sohn, vnd Jungfr. Maria Magdalena Allheiligin, Johann Friderich Allheiligs deß Pastetenbecks vnd burgers alhie Ehel. tochter welches bezeugen Johann Georg Borst als hochzeiter, maria magdalena Allheÿligin Als hochzeiterin (i 163)

Jean Georges Borst meurt en 1739 en délaissant quatre filles. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 813 livres, celle des héritiers de 222 livres. L’actif de la communauté est de 4 680 livres, le passif de 1 003 livres.

1739 (28.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 51) n° 1160
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte H. Joh: Georg Borst der geweßene Langmeßerschmid und burger Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Montags den 8.ten Junÿ dießes Lauffenden 1739.sten Jahrs dießes Zeitliche mit del Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvest und Großachtbaren Hn Johann Daniel Ehrenmann der Statt Straßburg geschwornen Wechsel Courtiers und burgers allhiern als geordnet und geschworenen Curatoris Jungfrauen Mariä Dorotheä, Margarethä Salome und Mariä Magdalenä der Borstin, des abgeleibten seeligen mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte töchtere Verlaßene rechtsmäßigen Erben, ersucht und inventirt dh. die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Magdalenam Borstin gebohrne Allheÿligin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Roßett des Gastgebers Zum Gertenfisch und burgers allhier Ihres geschwornen Herrn Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 28.ten Julÿ Anno 1739.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie volgt
Eigenthum ane häußern (T.) Eine behaußung, Höfflein, Hinterhauß und Hoffstatt ane der Goldschmidt Gaß (…)
(T.) It. Eine behaußung, Hoff, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane dem untern Fischmarck in Straßburg, i. seith neben Hn Johann David Ißenheim dem Zinngießer, 2. seith neben H. Johann Hervé, Marchand Confisseur v. E. E. Kl. Raths alt: beÿsitzern, hinten auff gedachten H. Hervé stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen der Keller Löcher vnd Schwibbögen ane Bodenzinß 6 ß d. sonsten freÿ, ledig eigen und über dieße beschwärde durch vorgedachtem H. Stattlohner v. Bau auch Werckmeister Laut vorher allegirten Abschatzungs Zeduls Vom 10. Julÿ 1739. angeschlagen pro 988. lb. Hierüber sagt j. in allhieß. C. C. gefertigt. teutsch. perg. Kauffbrieff datirt d. 28.ten 9.bris 1730. mit. N° 3 notirt.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Erstlichen hat die Frau Wittib angegeben, daß Sie theils Von Ihrer Mutter seeligen und theils Von Herrn Philipp Kübler, dem Zinngießer und E: E: großen Raths altem beÿsitzern geerbet (…)
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Ringen und dergleichen Geschmeids 26, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung (170, Abgang 2, restirt) 718, Summa summarum 813 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 26, Sa. Guldenen rings 1, Sa. Ergäntzung 244, Summa summarum 272 lb – Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 222 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs und gemachte Arbeit Zum Lang Meßerschmidt handwerck gehörig 37, Sa. Wein und Lähre Vaß 38, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. goldenen Rings 10 ß, Sa. baarschafft 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1500, Sa. Eigenthums ane häußern 1488, Sa. Schulden 175, Summa summarum 4680 lb – Schulden 1003 lb, In Vergleichung 3677 lb
Stall Sull et Conclusio finalis Inventarÿ 4713 lb
Abschatzung dem 10. Julÿ 1739. auff begehren deß Wohll achtbahren und bescheitenen H. Johannes Jörg Porst dëß geweßënen Lang Mëßerschmidts seel. hindter Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem fischmarck gelegen so ein seitß Neben H. Herbe dem Cafftier, anderseitß an H. Daviet Eißenheim dem Cannen gießer, hinden auf getagten herbe Stoßend, welche behaußung unden ein gangß Eilff schu breit worinn ein schmahleß hauß Ehren und der übrige blatz Zum Lähtell hinder dar an ein stübell und Kleiner hoff, gewölbter Keller, oben dar über ihm Ersten und Zweÿten Stock eine stuben und hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein, ihm triten Stock ein Cammer under dem tach besetzt bienen, sampt aller gerechtig Keidt wie solches turch der statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor vnd umb Zweÿ Tausent Gulten
der 2.ten begrieff ist auch allhier in der statt Straßburg in der Golt schmitß gaßen gelegen (…) Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Madeleine Allheilig hypothèque sa maison en se portant caution de son gendre l’orfèvre Jean Daniel Kast et de sa fille Marie Dorothée Borst

1747 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 882-v
H. Johann Daniel Kast der goldarbeiter und Maria Dorothea geb. Borstin mit beÿstand ihres vatters bruders H. Friedrich Borst des zinngießers und ihres vettern H.Johann Heinrich Krafft des schulmeisters beÿm alten St Peter
in gegensein Johann Leonhard Vidua des maurers, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung 4000 pfund schuldig
unterpfand, das am 19. hujus am allhiesigem Pfenning thurn ihnen als letzt und meistbietenden adjudicirte so genannte Scharwächter hauß alhier beÿ der Pfaltz, einseit ist ein Eck ane der langen straß, anderseit neben der Steinbachischen wittib, hinten auff Samuel Becke den veech: händler
erschienen deren debitioren respectivé schwager und mutter Fr. Maria Magdalena geb. Allheÿligin weÿl. Johann Georg Borst des lang Meßerschmidts wittib mit beÿstand ihres vogts H. Johann Roßet vormaligen gastgebers, hat sich wehen dießer schuld verbürgt und Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt eine behausung, höfflein und hoffstatt ane dem Fischmarckt, einseit neben Johann David Isenheim dem zinngießer, anderseit neben der Hervéischen erben, hinten auff dieselbe

Acte de collocation suite à la vente aux enchères de la maison saisie sur Marie Marguerite Allheilig et attribuée à sa fille Marguerite Salomé Holtzberger

1761, AMS cote 94 Z 79
Extractus Ganth Prothocolli der Statt Straßburg de Anno 1761 sub dato Freÿtags den 21.ten Augusti 1761
In Sachen Frauen Rathherrrin Margarethä Weßnerin gebohrner Wiertzin Frauen Wittib Klägerin
Contra Frau Mariam Magdalenam Borstin gebohrner Allheÿligin Wittib, Beklagte
Demnach in hac Causa die der Beklagtin Zum theil und theils Frauen Pfarrerin Margarethæ Salome Holtzbergerin gebohrner Borstin inhalt deren hievor allegirten Consensschein Zugehörige Behausung cum appertinentiis gelegen ane dem untern Fischmarckt den 17.ten Junÿ jüngsthin offentlich verstaigt, und an Sieur Caspar Hervé, den Handelsmann pro 2460 fl. adjudicirt worden, Und die Herren Creanciers ane die Ganth begehet, die behörige Außweißung des Ganth Kauff Schillings nach denen producirter vorzunehmen, und dießes um so mehr als auff den auff requisition Madame Du Portail durch sieur Werth Huissier Royal den 23.ten Junÿ 1761. der Ganth significirten acte beÿ E: E: Großen Rath weißt bescheid vom 17.ten Augusti hujus anni verordnet worden, daß Ihro Frauen Pfarrerin Holtzbergerin das Geld vor ihre unveränderte Zween neunde theile sowol, als auch ihre übrige Forderung der Opposition ohngeachtet außgelieffert werden solle, Warauff hie auch auß der Parthen, Begehren die Würckliche Collocation und Außweißung nach denen producten folgender maßen vorgenommen worden
Wie dann hievorgemelt, so beträgt der Ganth Kauffschilling 2460 fl., davon vom 21.ten Junÿ biß dato vor zween Monat Marzal macht 20 fl. 5 ß, Summa dießer Massæ belaufft sich auff 2480. fl 5 ß, Im Prothocoll unterschrieben Froereisen
Item producirt (…) Im Prothocoll unterschriebenen Margaretha Salome Holtzbergerin, Johann Jacob Ludwig
Fideliter extrahirt, Frantz Heinrich Dautel, Notarius jur.

Marguerite Salomé Borst épouse en 1745 Philippe Henri Holtzberger, pasteur de la paroisse de Goxwiller et Bourgheim : contrat de mariage, célébration

1745 (12.5.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrwürdig, Großachtbar und Wohlgelehrten Herrn M. Philipp Heinrich Holtzberger, treufleißig und wohlverdientem Pfarrherrn der Evangelischen Gemeinde Zu Gottesweiler und Burgheim, weÿland des Wohl Ehrwürdig, Großachtbahr und Wohlgelehrten Herrn M. Johann Georg Holtzbergers gewesenen treueifferigen und wohlmeritirten Diaconi Senioris beÿ der Evangelischen Gemeind in der Neuen: oder Prediger Kirch und burgers allhier zu Straßburg, mit auch weÿland der Wohl Edlen Viel Ehr: und tugendreicheen Frauen Maria Salome, gebohrnere Weÿerlin, beede längst seelig: ehelich erzeugtem und hinterlaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehr: und tugendgezierten Jungfrauen Margaretha Salome Borstin, Weÿland des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Georg Borsten, gewesenen Schwerdtfegers und burgers allhier, mit der Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Maria Magdalena, gebohrne Allheÿligin, ehelich erzeugten Tochtern als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding on der Königlichen Stadt Straßburg, auf Mittwoch den 12. Maji Anno 1745. [unterzeichnet] M. Philipp Heinrich Holtzberger als Hochzeiter, Margaretha Salome Borstin als braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 71-v, n° 8)
1745. Mittw. den 19. Maji wurden nach einer Zweÿmahl vorher geschehenen Proclamation in den Stand der H. Ehe eingesegnet S. T. Herr M. Philipp Heinrich Holtzberger Pfarrer Zu Gottesweiler u. burger Allhier Weÿl. S. T. H. M. Joh: Georg Holtzbergers gew Diaconi in der Allhiesiger neuen Kirche und burgers allhier ehl. Sohn und Jgfr. Margaretha Salome weÿl. herrn Johann Georg Porsten des geweßten burgers und lang Meßerschmidts allhier hinterlaßene ehl. Tochter, [unterzeichnet] M. Philipp Heinrich Holtzberger alß bräutigam, Margaretha Salome borstin als breit (i 74)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment en 1744 la nomination de Philippe Henri Holtzberger au poste de pasteur de Goxwiller, en 1758 de diacre à Saint-Pierre-le-Vieux et en 1762 de pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux
1744, Conseillers et XXI (1 R 227), H. M. Phil. Heinrich Holtzbergers Nomination Zu der Pfarreÿ Zu Gottesweiler Wird Confirmirt. 406.
1758, Conseillers et XXI (1 R 241), Philipp Heinrich Holtzberger wird Diaconus beÿ der Kirch Zum alten St. Peter. 69.
1762, Conseillers et XXI (1 R 245), die wahl H. M. Phil. Heinrich Holtzbergers zu einem Pfarrer Zum Alten St. Peter wird Obrigkeitl. confirmirt. 28. 35. 38.

Marguerite Salomé Borst fait dresser l’inventaire de ses apports (1 237 livres) dans la maison de sa mère au Vieux-Marché-aux-Poissons
1745 (22.5.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 316) n° 375
Inventarium über der Viel Ehr: u. Tugendreichen Frauen Margarethæ Salome Holtzbergerin geb. Borstin, zu dem Wohl Ehrwürdig, Großachtbar u. Wohlgelehrten Herrn M. Philipp Heinrich Holtzberger treufleißig u. wohlverdienten Pfarrers der Evangel. Gemeinde zu Gottesweiler u. Burgheim, und burgern alhier Zu Straßburg, ihrem geliebten Eheherrn vor ohnverändert vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1745. – kraft Ihrer den 12. Maÿ jüngsthin vor mir unterschriebenen Not: mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to vor ohnverändert in die Ehe gebrachtt – So geschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Sambstag den 2. Maÿ A° 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarck gelegener der dißortigen Ehefrauen eheleibl. Mutter eigenthümlich zuständiger behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 277, Sa. Silbers 30, Sa. gold. Ring u. Geschmeids 84, Sa. baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 750, Summa summarum 1151 lb – Und wann hierzu gelegt wird die (…) haussteuren antreffend 86 lb. So wird Ihr der Fr: Pfarrerin samtl. eigenthuml. in die Ehe gebrachtes Vermögen sich belaufen auf 1237 lb

Philippe Henri Holtzberger meurt en 1762 en délaissant deux enfants. L’inventaire et dressé dans le presbytère de Saint-Pierre-le-Vieux. La masse propre à la veuve est de 2 029 livres. L’actif des héritiers la communauté est de 353 livres, le passif de 1 988 livres.
1762 (14.10.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1188) n° 1309
Inventarium über Weÿland des hoch Wohl Erwürdigen und hoch Wohlgelehrten Herrn M. Philipp Heinrich Holtzbergers, gewesten treueiferigen Pfarrers und Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zum alten St Peter undt burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1762. – nach seinem Sonntags den 5.ten Septembris dießes Zu end gehenden 1762.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendgezierten Fraun Margarethæ Salome Holtzbergerin geb. Borstin der hinterbliebenen Fr. Wittib under assistentz herrn Johann Daniel Krafft Goldarbeiters und burgers dahier den dieselbe Ane Vogts statt zu ihrem beÿstand hierzu angesprochen, wie auch herrn Johann Jacob Ludwig, meelhändlers und burgers alhier (…), H. Philipp Heinrich, Philosophiæ studiosi und nunmahligen Alumnj Collegÿ Wilhelmitani und Margarethä Magdalenä beeder des Seeligen H. Pfarrers mit Ihro der Frauen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben inventirt – So beschehen Straßburg Donnerstags den 14. Octobris A° 1462.

In einer allhier zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen dem Stifft alten St. Peter zuständigen von dem Hn Pfarrern seelig bewohnten Pfarr behaußung befunden Worden wie folgt
Ergäntzung der Fr. Wittib ermanglenden ohnveränderten Guth. Nach Anleitung des über deroselben dem H. Pfarrer seel. in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch Hn Notarium Johann Friderich Lichtenberger den 22. Maÿ A° 1745. auffgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Fr. W. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbern geschmeids 6, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids. 12.
Sa. der Activ Schuld 200, Ergäntzung 1785, Summa summarum 2029 lb
Diesemnach wird alles übrige es seÿe gleich von dem H. Pfarrer seel. in die Ehe gebracht oder währender Ehe angeschaffet worden, unter einem titul in derselben Verlaßenschafft gehörig, Sa. haußraths 107 Sa. Bibliothecæ 12, Sa. Wein und faß 27, Sa. der Frücht. 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. goldenen Ringleins und dergleichen Geschmeids 9, Sa. activorum 162, Summa summarum 353 lb – Schulden 1988, Passiv onus 1635 lb
Stall summa 394 lb
Copia der Eheberedung (…) Mittwoch den 12. Maji Anno 1745, Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus juratus

Philippe Henri Holtzberger et Marguerite Salomé Borst vendent la maison qu’ils ont acquise par enchère judiciaire le 21 août précédent à leur voisin Gaspard Hervé qui la réunit à sa propriété

1761 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 258-v
H. M. Philipp Heinrich Holtzberger der diaconus beÿ dem alten St Peter kirch als ehevogt seiner eheliebstin Fr. Margaretha Salome geb. Borstin
in gegensein H. Simon Soubrÿ des handelsmanns als mandatarius H. Gaspard Hervé des handelsmanns
zweÿ 9.te theil vor unvertheilt ane einer behausung ane dem untern Fischmarckt einseit neben dem H. käuffer, anderseit neben Johann David Isenheim dem zinngießer, hinten auff den H. käufer – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen denen kellerlöchern und schwiebbogen 6 ß ane bodenzinß – als ein vätterliches erbguth – um 273 pfund
f° 261 [zwischen denselben] demnach H. Pf. Holtzberger eheliebstin zufolg einem hiebeÿ producirten ganth extractus auf einer alhier ane dem untern Fischmarckt gelegenen behausung so er H. Hervé den 21. Augusti jüngst ane der ganth ersteigt hat annoch 626 pfund ane vätterlichen guth zu fordern (bezalt)

Voir de 1761 à 1810 la maison voisine. Hyacinthe Hervé vend en 1797 la maison d’angle (n° 117) et conserve la voisine (n° 118)
Inventaire après décès d’un locataire de la bailleuse principale Madeleine Gombault, l’officier André Lafont

1791 (16. 9.br), Not. Lacombe (6 E 41, 224) n° 33
Inventaire de la succession de M André Lafont officier de la gendarmerie nationale décédé à Strasbourg le 6 octobre dernier – à la requête de M Jean Baptiste Lafont, ancien directeur de la regie des Cartes a Strasbourg, tant comme frère et héritier en la succession du défunt qu’en qualité de mandataire de M. Alexandre delafont contrôleur de la Douane nationalle a Montmedy son frère, de M Jean Louis Lafont officier des Eaux et Forets de la maitrise de Pont a mousson demeurant a Pagny sous preny frère du défunt Et de De Victoire Dupain veuve en premières noces de Jean Nicolas Masson marchand rubannier à Paris et présentement épouse de M François Joachim Pigeon aussi rubannier a Paris niece du défunt, De Dlle Marie Louise Dupain, Anne Dupain, Marie Anne Catherine Dupain et Eleoore Dupain les 4 cousines germaines demeurant à Versailles Rue des Bourdonnais paroisse St Louis et nieces du défunt, Jean Baptiste, Alexandre, Jean Louis comme frères et héritiers ab intestat pour un quart, (lesdits) Dupain comme nieces pour un quart représentant de Marie Genevieve Lafont leur mère épouse du Sr Louis Charles Dupain leur père
dans le logement qu’il occupe dans la maison appartenant à Mlle Gombault en cette ville marché aux poissons N° 118
meubles 239 fr, garde robe 120 fr, numéraire 1083 fr, dus à la succession, passif 11 098 fr, actif 24 933 fr, reste 13 835 fr (mémoire des médicamens)
enregistré f° – du 6.12.

Bail consenti à Marie Anne Bœhm

1794 (28 vend. 3) ssp – Enregistrement de Strasbourg, acp 63 f° 182 du 6 brumaire 7
Cit. Hervé
à Marie Anne Boehm
une maison Marché aux Poissons n° 118, pour 750 livres

Seul héritier de son père, Amand Constant Marie Fidel Charles Hervé vend la maison au négociant Antoine Krauss

1810 (18.12.), Strasbourg 12 (35), Not. Wengler n° 5363
Pierre Dieudonné Beaudel Procureur Impérial substitut près le Tribunal Civil de l’arrondissement, mandataire de M Amand Constant Marie Fidel Charles Hervé, lieutenant de l’artillerie a cheval présentement en Espagne, comme seul et unique fils et héritier de M. Hyacinthe Jean Baptiste Hervé son père vivant trésorier de ladite ville de Strasbourg
à Antoine Krauss négociant domicilié marché aux poissons n° 118
une maison, petite cour avec toutes ses autres appartenances sise à Strasbourg marché aux poissons n° 118, d’un côté le Sr Stupffel fabricant de coton, d’autre la veuve de Isenheim, devant la rue, derrière le Sr Piccard négociant – provenant de la succession de Hyacinthe Jean Baptiste Hervé auquel elle est échue en partage de la succession de Jean Gaspard Hervé, négociant, par partage de la succession dressé par le soussigné notaire le 26 prairial 4, les acquéreurs ont déclaré avoir pleine et parfaite connaissance pour l’habiter depuis passé quatre ans – moyennant 12.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 f° 34-v du 19.12.

Originaire de Steinbourg près de Saverne, Antoine Krauss épouse en 1802 Anne Marie Bœhm originaire de Lutzelbourg
1801 (12 prairial 9), Strasbourg 1 (21), Not. Lacombe, n° 1939
Contrat de mariage – Cit. Antoine Krauss, négociant Majeur, fils de Michel Krauss, cultivateur à Steinbourg, et feu Marguerite Sorg demeurant à Strasbourg
Anne Marie Böhm, fille majeure de feu François Böhm, demeurant à Lützelbourg, et de feue Anne Marie Koch
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 125 du 18 prairial 9

Antoine Krauss meurt en 1811 en délaissant des héritiers collatéraux

1811 (21.6.), Strasbourg 15 (13), Not. Lacombe n° 2061
Inventaire de la succession d’Antoine Krauss, négociant décédé le 9 juin dernier – à la requête de Marie Anne Krauss veuve de Joseph Haas, cultivateur à Steinbourg, Michel Krauss, cultivateur à Steinbourg, Marguerite Krauss veuve de François Schick demeurant à Daienheim*, Catherine Krauss majeure à Strasbourg, Jean Krauss cultivateur à Steinbourg, frères et sœurs du défunt, et d’Anne Marie Böhm la veuve

dans la maison mortuaire marché aux poissons n° 118
Meubles. première chambre sur le devant, deuxième chambre sur le devant, chambre de servante, dans la cuisine, au magasin, marchandises
Immeuble, il appartient à la succession une maison avec petite cour, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg sur le marché aux poissons n° 118, d’un côté le Sr Stupfel, d’autre la veuve Isenheim, devant la rue, derrière le Sr Picard – acquise d’Amand Constant Marie Fidele Charles Hervé, lieutenant d’artillerie a cheval, par acte reçu Wengler le 18 décembre 1810 – estimée 12.000 francs
maison à Pfalsebourg 3000 fr
Récapitulation, meubles 4844 fr, immeubles 15 000 fr, créances 3648 fr, numéraire 839 fr, total 24.332 fr, passif 24.500 fr, et prétentions de la femme 3322 fr, total 2.7822 fr, déficit 3490 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 97-v du 25.6.

La veuve vend la maison au pelletier Jean Daniel Kiwit et au passementier Georges Jonas Stoll (son gendre, Jean Daniel Kiwit est déjà propriétaire d’une maison rue du Chaudron)

1813 (9.9.), Strasbourg 12 (52), Not. Wengler n° 7799
Anne Marie Boehm veuve d’Antoine Krauss négociant demeurant marché aux poissons n° 118
à Jean Daniel Kibit, pelletier, et Georges Jonas Stoll, passementier
une maison à trois étages avec une petite cour et toutes autres appartenances, droits et dépendances sise en cette ville vieux marché aux Poissons n° 118, d’un côté Jean Jacques Ott le second marchand de cuirs, d’autre la succession de la veuve Isenheim, par devant la rue, par derrière le Sr Picard négociant – acquise d’Hyacinthe Jean Baptiste Hervé, receveur des deniers patrimoniaux, par acte reçu par le soussigné notaire le 18 décembre 1810, lequel l’a recueilli dans la succession de Jean Gaspard Hervé négociant, son père, par partage reçu par le soussigné notaire le 26 prairial 4 (14 juin 1796) – écue par contrat de mariage à à la veuve et renconciation à la succession par les héritiers suivant inventaire dressé par Lacombe fils le 21 juin 1811 et déclaration au greffe du tribunal le 29 juillet suivant – moyennant 16.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 83-v du 10.9.

Le boutonnier en soie Georges Jonas Stoll épouse en 1805 Marie Frédérique Kiwit
1805 (25 prairial 13), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 475, 2866
Contrat de mariage -Cit. Georges Jonas Stoll, boutonnier en soie, fils de feu C. Martin Stoll, cordonnier, procréé avec Marie Madeleine Heinemann actuellement femme du C. Jean Pierre Schaeffer cordonnier
Cit Marie Frédérique Küwit fille du Cit Jean Daniel Küwit, pelletier procréé avec C. Marie Salomé Seib
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 178 du 26 pr 13

Les deux copropriétaires passent un accord avec leur voisine au nord (n° 119), la veuve Zabern, après avoir reconstruit leur maison qui s’appuie sur le pignon de la maison voisine puisqu’ils n’ont pas établi de pignon propre. Ils renoncent pour eux-mêmes et leurs ayants-droit à tout droit de mitoyenneté et consentent à maintenir la sentence rendue par les Quinze en 1779 (les pages subsistantes du registre n’en portent pas trace) quant au pignon propre à la maison n° 118. En contrepartie de la tolérance que leur voisin leur accorde, ils acceptent de diriger ses eaux par leur propriété. L’acte se termine par une convention relative au puits commun.

1814 (16.2.), Strasbourg 10 (57), Not. Zimmer n° 3894, 6300
1. Susanne Marie Schwartz demeurant à Strasbourg veuve de Jean Georges Zabern, calfat, en qualité de propriétaire actuelle de la maison sise à Strasbourg vieux marché aux poissons n° 119
2. Jean Daniel Kibit pelletier et Georges Jonas Stoll passementier en qualité de propriétaires actuels de la maison sise à Strasbourg vieux marché aux poissons n° 118
lesquelles parties déclarent être convenues à l’égard de leurs propriétés respectives et contigues de ce qui suit savoir, 1. reconnaissent les Sr Kibit et Stoll propriétaires de la maison n° 118 que le fait de la veuve Zabern leur voisine de les avoir laissé reconstruire leur maison sans établir un pignon de séparation, en sorte que leur maison n’est close que par le pignon de séparation de la maison n° 119 ne puisse jamais etre interprété comme un droit acquis a la maison n° 118 mais uniquement comme une pure faveur accordée par la veuve Zabern propriétaire de la maison n° 119,
2. en conséquence les Sr Kibit et Stoll reconnaissent en outre que ledit pignon existant entre leur maison et celle de la veuve Zabern appartient exclusivement à cette dernière et qu’eux Kibit et Stoll n’y ont et n’y peuvent prétendre aucun droit de mitoyenneté,
3. Que quoique les deux parties seroient d’accord de laisser subsister cet état de choses pour la durée des deux maisons actuelles et jusqu’à la reconstruction de l’une ou de l’autre il est néanmoins stipulé et convenu que cet état des choses demeure toujours simple faveur sans que le propriétaire de la maison 118 puisse jamais opposer le laps de temps ni en induire un droit acquis par la prescription,
4. qu’au contraire la sentence rendue par la Chambre des Quinze de l’ancien magistrat de Strasbourg du 1 mars et la décision des architectes experts du 20 mars 1779 contre le Sr Hervé, ancien propriétaire de la maison n° 118, concernant la construction d’un pignon en briques a côté de celui de la veuve Zabern doivent demeurer dans toute leur force et vigueur pour etre exécutés suivant leur force et teneur en cas de reconstruction de l’une ou de l’autre desdites deux maisons,
5. que par suite de ce qui a été reconnu et stipulé ci dessus il est interdit à tout propriétaire de la maison n° 118 d’enfoncer aucun bois ni fer dans le pignon de la veuve Zabern ni d’y faire reposer un madrier ni d’établit une autre cheminée ou autre feu quelconque contre ledit pignon à peine de se voir contraindre à construire de suite un pignon de leur côté,
6. en compensation de la faveur accordée à la maison n° 118 et plus amplement énoncée en les art. 2 et 3 ci-dessus, les Sr Kibit et Stoll contractent pour eux et leurs successeurs dans ladite maison la servitude de recevoir l’écoulement des eaux de la maison n° 119 et de le diriger par leur maison n° 118 sur le communal, Laquelle servitude doit subsister aussi longtemps que durera la faveur susénoncée et jusqu’à ce que le propriétaire de la maison n° 118 construira un pignon en briques contre celui de la maison n° 119 en conformité de la sentence alléguée de 1779, par laquelle construction ladite servitude de recevoir les eaux du n° 119 cessera de droit et le propriétaire de la maison n° 119 sera tenu des lors de diriger l’écoulement de ses eaux par sa propre maison sans qu’il puisse opposer le laps de temps ni un droit acquis par la prescription,
7. quant à la vuidange des latrines commune aux deux maisons il est avoué qu’elle s’est toujours faite par la maison n° 118 et convenu qu’elle continuera d’avoir lieu par ladite maison pour l’avenir comme elle l’a été jusqu’ici,
8. tout propriétaire de la maison n° 118 ne pourra en aucun tems adosser quelque bâtiment contre le mur qui sépare les deux maisons dans la cour ni faire exhausser ledit mur ni faire reposer un bâtiment par dessus,
9. Dans la vue d’une convenance réciproque il a été convenu en outre entre les deux parties que la pompe de la maison n° 119 sera dirigée et fixée dans le mur qui sépare les deux cours de la manière la plus commode a l’usage des deux maisons mais toujours avec un avantage prépondérant pour la maison a laquelle la source appartient,
Et pour effectuer cette communauté de pompe il est convenu que le possesseur de la maison n° 119 se charge de la fourniture du plomb, du cuivre jaune et de la serrurerie ainsi que de tout ce qui compose le mouvement de la pompe,
Par contre les propriétaires de la maison n° 118 s’engagent a faite tous les frais de maçonnerie que peut exiger le nouvel établissement de la pompe, le conduit de l’écoulement des eaux ainsi que de l’armoire qui renfermera la pompe, laquelle armoire doit etre en bois de chene et disposée au meilleur usage des deux parties,
10. (entretien à frais communs)
11. Néanloins il est expressement réservé au propriétaire de la maison n° 119 le droit de révoquer la communauté de la pompe quand bon lui semblera pour en jouir seul comme avant le présent traité mais a charge 1. de rembourser au propriétaire de la maison n° 118 tous les frais faits de son côté pour l’établissement de ladite communauté en vertu du dernier paragraphe de l’art. 9 ci dessus et 2. de retirer la pompe entièrement dans sa propriété
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 71 du 17.2.

Jean Daniel Kibit et son gendre Georges Jonas Stoll vendent la maison au marchand de vins Sébastien Vierling

1817 (5.9.), Strasbourg 12 (68), Not. Wengler n° 10 405
Jean Daniel Kibit père pelletier, Georges Jonas Stoll, passemenier, et Frédérique née Kibit
à Sébastien Vierling, marchand de vins domicilié rue Saltzmann n° 8
une maison à trois étages avec petite cour et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 118, d’un côté le Sr Jean Jacques Ott le second marchand de cuir, d’autre la succession de la veuve Isenheim, devant la rue, derrière le Sr Picard négociant – acquis d’Anne Marie Boehl veuve d’Antoine Krauss négociant suivant acte reçu par le notaire soussigné le 9 septembre 1813, la veuve Krauss et son défunt mari dont elle est devenue héritière au au moyen de la renonciation faite à sa succession par ses héritiers l’avaient acquise de la succession de Jean Baptiste Hervé, receveur des deniers patrimoniaux de cette ville suivant acte reçu par le notaire soussigné le 18 décembre 1810 – moyennant 15.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 135 f° 144-v du 8.9.

Originaire de Steinbourg près de Saverne, Sébastien Vierling âgé de 22 ans épouse Anne Marie Buch, fille du maître d’école de Mittelwihr en Haute-Alsace, âgée de 39 ans : contrat de mariage, célébration
1789 (27.4.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 93
Eheberedung-persönlich erschienen, der Ersame Sebastian Vierling, der ledige, von Steinburg bei Elsaß Zabern gebürtig, weil. Antoni Vierling, des gewesenen Leinenwebers und burgers daselbst, mit Anna Maria gebohrner Veitin ehelich erzeugter Sohn, beiständlich H. Joh: Caspar Ostermeÿer des Spengler meisters und burgers alhier, als hochzeiter an einem,
Und Jungfrau Anna Maria Buchin Von Mittelweÿer in dem obern Elsaß gebürtig, so majorennis, Johann Buch des dermaligen burgers und Reebmanns zu Bennweÿer mit Anna Maria gebohrner Metzgerin ehelich erzeugte tochter, beiständlich H. Joh: Christoph Kälber des Schwartzbeckens und hiesigen burgers als hochzeiterin an dem andern theil
auf Montag den 27. Aprilis im Jahr 1789 [unterzeichnet] Sebastian Vierling, Anna Maria buochin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 4)
Hodie 28 Aprilis Anni 1789 (…) in facie Ecclesiæ sacro Matrimonii vinculo juncti fuerunt Sebastianus Fierling oriundus ex Steinburg solutus 22 annorum, filius legitimus Antonii fierling ibidem civis defuncti et Superstitis vidua Maria Agatha Veid a pluribus annis in hac parochia commorans, et Anna Maria Bouoch oriunda ex Bennvÿr soluta 39 annocum filia legitima Joannis Buoch Ludimagistri un Mittelvÿr et Annæ Mariæ Metzgerin conjugum in Mittervÿt commorantium a paucis hebdomadibus in hac parochia commorans (signé) fierling, buoch (i 4)

Sébastien Vierling loue sa maison à la marchande de modes Marie Madeleine Henninger

1835 (6.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 65 F° 84-v
ssp du 19.12.1834, Bail de 6 années
Sébastien Vierling, ancien marchand de vins, propriétaire
à Mlle Marie Madeleine Henninger
une maison avec appartenances & dépendances sise en ladite ville au Marché aux Poissons n° 118 à commencer le 29. Xbr.1834, moyennant un loyer annuel de 900 francs

Nouveau bail entre les mêmes

1846 (16. Xbr), Enregistrement de Strasbourg, ssp 97 (31 596) f° 75-v, ssp du 1.1.1846
Bail – Sébastien Vierling propriétaire à Strasbourg donne par les présentes a bail pour six ans consécutifs
à la Delle Marie Madeleine Henninger Mde de Modes en la même ville
sa maison avec appartenances & dépendances sise en lad. Ville Marché aux poissons n° 118 à commender le premier janvier 1843 et à finir à pareille epoque 1849 (…) moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Autre bail entre les mêmes

1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 34-v du 21.1. ssp du 24.6.1849
Bail immobilier – Mr Sébastien Vierling propriétaire demeurant à Strasbourg donne par les présentes a bail pour quatre ans consécutifs
à la Delle Marie Madeleine Henninger jouissante de ses droits, marchande de modes en la même ville
sa maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg marché aux poissons n° 118 à raison d’un loyer annuel de la somme de 1000 francs

Sébastien Vierling meurt de pneumonie en 1851 à l’âge de 85 ans après avoir dicté son testament en 1849
1851, Me Lacombe
Testament du 27 février 1849 – Sébastien Vierling ancien Marchand de vins à Strasbourg lègue
1° à Jean Denis, son neveu employé à la Justice de paix de Saverne 1500 ff
2° aux enfants de son neveu Antoine Denis vivant commis à Saverne, une somme de 1600 francs
3° aux enfants de François Denis, tonnelier à Saverne, une somme de 1500 ff
4° à Louis Seinguerlet, petit neveu à Saverne, 300 francs
5° à Madeleine Hien née Allmang sa nièce à Saverne et à son défaut à ses enfants 300 francs
6° à André Allmang à Saverne, petit neveu, une somme de 200 francs
7° à Marie Wagner née Eschée sa nièce à Steinbourg 1200 francs
9° à Marie Schneider née Eschée sa nièce à Strasbourg 1200 francs
10° à François Vierling, neveu en Californie une somme de 4000 francs
11° à Marie Lern sa nièce divers objets mobiliers, elle domiciliée à Strasbourg, tous ces legs francs d’enregistrement
et il institue pour ses héritiers universels conjointement Cunégonde Vierling épouse de Christophe Leclerc, maître d’hôtel à Nancy, Joséphine Vierling épouse de d’Adolphe Philippe, maître d’hôtel à Epinal, Thérèse Vierling épouse de Georges Gommenginger directeur des Ecoles à Neuf Brisach, Louis Vierling, négociant à Strasbourg
(décédé le 18 février 1851, succession déclarée le 24 avril 1853)
acp 399 (3 Q 30 114) f° 3 du 20.2. Lacombe 27.2.1849

Décès, Strasbourg (n° 331)
Le 18 février 1851 ont comparu Louis Vierling âgé de 31 ans, négociant neveu du défunt domicilié à Strasbourg (…), que Sébastien Vierling, âgé de 85 ans, né à Steinbourg ancien marchand de vin, veuf d’Anne Bucour, domicilié à Strasbourg, fils de feu Antoine Vierling et de feu Anne Marie Veis, est décédé le 18 février 1851 à une heue de relevée en la maison rue Saltzmann n° 8 [in margine :] Pneumonie (i 94)

Les héritiers font dresser l’inventaire dans la maison mortuaire dont il a été propriétaire rue Saltzmann

1851 (25.2.), Strasbourg 15 (87), Not. Lacombe n° 7519
Inventaire de la succession de Sébastien Vierling ancien marchand de vins
L’an 1851 cejourd’hui mardi 25 février à deux heures de relevée, A la requête 1° de Mr Louis Vierling, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, 2° de Mad. Marie Joséphine Vierling épouse de Mr Adolphe Philippe, maître d’hôtel demeurant à Epinal (…), 3° de Mad. Marie Thérèse Vierling épouse de Mr Georges Gommenginger chef d’institution, demeurant à neuf Brisach (…) 4° de Mad. Cunégonde Vierling épouse de Mr Christophe Leclerc, maître d’hôtel demeurant ensemble et domiciliés à Nancy (…), lesdits Sieur Louis Vierling, Mad. Philippe, Mad. Gommenginger et Mad. Leclerc, agissant en qualité d’héritiers universels de Mr Sébastien Vierling ancien marchand de vins ayant demeuré à Strasbourg où il est décédé le 18 février 1851 leur oncle, institués par le testament dudit sieur Sébastien Vierling dressé par Me Charles Lacombe (…) le 27 février 1849 enregistré le 20 février courant, lesdits requérants institués conjointement avec Antoine Vierling, charcutier demeurant à Nancy dont le prédécès a rendu l’institution caduque à son égard

dans la maison qui appartenait à feu Mr Vierling sise en cette ville Rue Saltzmann N° 8
N° 7520, Continuation du 26 février 1851.
Immeuble. Une maison à trois étages avec petite cour sise à Strasbourg Rue du vieux marché aux poissons N° 118 tenant d’un côté au Sieur Ott, marchand, de cuirs, de l’autre côté au Sieur Issenheim, pardevant la rue, par derrière le Sieur Bicard. Cet immeuble est déclaré d’un revenu locatif annuel sans détraction de chargess de 750 francs faisant en capital 15.000. Feu M. Vierling a fait l’acquisition de cette maison de Jean Daniel Kibit père pelletier, de Georges Jonas Stoll et Frédérique Kibit son épouse tous demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente devant Me Wengler alors notaire en cette ville le 5 septembre 1817 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume le 11 du même mois volume 98 n° 16
acp 399 (3 Q 30 114) f° 30-v du 3.3. Lacombe 25.2.
Il dépend de ladite succession 1° un mobilier estimé 1405, 2° argent comptant 9358, 3° créances 24.812 ; 5° Une maison
Passif, 1256 francs

Les héritiers vendent la maison au marchand de cuirs Auguste Bœswillwald dont la femme hérite de la maison voisine n° 117 à l’angle de la rue du Poumon

1851 (24.5.), Zeyssolff (actes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 531 (2756) n° 27 du 11 juin
A comparu Monsieur Louis Vierling, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de substitué (…) de 1° Madame Cunégonde Vierling épouse de Monsieur Christophe Leclerc, hôtelier demeurant à Nancy de son mari autorisée en vertu d’un acte passé devant Me Blaise et son collègue notaires à Nancy le 2 février 1851, 2° Madame Marie Thérèse Vierling épouse de Monsieur Georges Gommenginger chef d’institution, les deux demeurant à Neufbrisach de son mari autorisée (…), 3° de Madame Marie Joséphine Vierling épouse de Monsieur Adolphe Philippe, maître d’hôtel demeurant à Epinal de son mari autorisée (…) annexés au procès verbal d’inventaire dressé par Me Lacombe susdit le 25 février 1851
à Monsieur Auguste Boeswillwald marchand de cuirs demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
Une maison à trois étages avec petite cour et tous autres droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux poissons N° 118 d’un côté Monsieur Ott, de l’autre Madame veuve Bergmann, pardevant la rue, par derrière Monsieur Léon Picard.
Titres de propriété. La maison vendue avait appartenu à Monsieur Amand Constant Marie Fidèle Charles Hervé, lieutenant d’artillerie à cheval alors en Espagne qui l’a recueillie dans la succession de son pere dont il était l’unique héritier Monsieur Hyacinthe Jean Baptiste Hervbé vivant trésorier de la Ville de Strasbourg auquel elle est échue par le partage de la succession de feu Monsieur Jean Gaspard Hervé vivant négociant en cette ville dressé par M° Wengler notaire à Strasbourg le 16 prairial an IV. Par contrat reçu par ledit notaire Wengler le 18 décembre 1810, Monsieur Charles Hervé fils et Dame Reine Hartmann sa mère veuve de Monsieur Hervé vendirent ladite maison à Monsieur Antoine Krauss négociant et Dame Anne Marie Boehm son épouse demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 12.000 francs quittancé au contrat. Suivant contrat reçu par le même notaire Wengler le 9 septembre 1813 Mr Jean Daniel Kibit et le sieur Georges Jonas Stoll passementier à Strasbourg se rendirent acquéreurs sur la veuve Krauss prénommée de ladite maison. En ce contrat il est dit que Madame Krauss participait pour moitié à la propriété dudit immeuble comme ayant été commune en biens avec son défunt époux et qu’elle était devenue propriétaire de l’autre moitié par la renonciation des héritiers à la succession de son mari tant en l’inventaire dressé par Me Lacombe fils notaire à Strasbourg le 21 juin 1811 et déclaration faite au greffe du tribunal de cette ville le 29 juillet suivant. Par un dernier contrat reçu par Me Wengler susdit le 5 septembre 1817 enregistré (…) Monsieur Sébastien Vierling marchand de vins demeurant à Strasbourg acquit des sieurs Kibit, Stoll et Dame Frédérique Kibit son épouse ladite maison moyennant le prix de 15.000 francs (…) Les vendeurs ont recueilli ladite maison dans la succession de leur oncle Monsieur Vierling susnommé qui les a institués ses héritiers universells par son testament dressé par Me Lacombe notaire à Strasbourg le 27 février 1849 enregistré. Leurs quotités sont en outre constatées par l’inventaire dressé de la succession de Monsieur Vierling par le même notaire le 25 février 1851.
La présente vente est faite et acceptée aux clauses et conditions suivantes, Premièrement de souffrir les servitudes passives apparentes ou occultés qui peuvent grever la maison à vendre notamment celles existantes en faveur de la propriété voisine portant le numéro 119 et réglées en un acte reçu par Me Zimmer notaire à Strasbourg le 6 février 1814 (…) – Cette vente a eu lieu en outre moyennant le prix de 15.000 francs
acp 400 (3 Q 30 115) f° 70 du 26.5.

(Réunie à la maison voisine)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.