23, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 23 – VIII 128 (Blondel), P 1310 puis section 9 parcelle 30 (cadastre)

Démolie en 1975

23 rue Sainte-Elisabeth
Photographie prise en 1971 (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison aujourd’hui détruite formait l’angle occidental de la rue Saint-Louis. Grange jusqu’au début du XVIII° siècle, elle est ensuite convertie en maison, sans jardin. Elle a un étage et des combles aménagés d’après les descriptions de 1743 et de 1828.
Les élévations destinées au plan-relief de 1830 montrent la maison de part et d’autre du repère (s.VI). La façade vers la rue Sainte-Elisabeth entre (r.VI) et (s.VI) a une porte d’entrée, une porte basse (cave) et quatre ouvertures aux étages. On voit entre (s.VI) et (t.VI) le pignon qui donne sur la rue Saint-Louis ; il a quatre ouvertures disposées sur deux étages et une autre dans les combles. Le bâtiment subsiste ensuite tel quel comme on peut le constater par la photographie ci-dessus, annexée au dossier de démolition du bâtiment en 1971. La maison sera cependant de nouveau occupée par la suite et ne sera détruite qu’au cours de la première moitié de 1975 pour laisser place à un sol pavé.

256 Elévations k-VI à y-VI
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 256

janvier 2012

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1656 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Georges Holtzschuh, tonnelier, et sa sœur Anne Marie femme du fournier Martin Harrer
1659 v Adam Hœrwag, jardinier, et (1627) Ursule von Altenheim – luthériens
1662 v Conrad Boch, brasseur à la Cloche
h Elisabeth Boch et (1658) Jean Charles Schneider, serrurier
1671 v Jean Guillaume Reichard
1681 v Jean Frédéric Würtz, consul – luthérien
1708 v Jean Jung, tonnelier, et (1697) Anne Barbe Schuhmann – luthériens
1743 h Anna Barbe Jung veuve du tonnelier et marchand de vins Jean Georges Bürckel en premières noces (1716) et du batelier Jean Hausser en secondes noces (1737) – luthériens
1743 h Anne Barbe Bürckel femme (1742) de Jean Rœsch, tonnelier – luthériens
1765 v Jean Semler, tonnelier, et (1749) Marie Madeleine Stamm – luthériens
1770 h Marie Madeleine Semler femme (1772) de Jean Jacques Ober, aubergiste – luthériens
1815 v Abraham Hansmetzger, boucher, et (1806) Catherine Marguerite Grœtzinger
1817 h Jean Henri Grœtzinger, tripier, et (1804) Marie Salomé Gruber
1829 v Jean Jacques Taubert, tonnelier, et (1821) Marie Madeleine Kaumann
1836 v Jean Frédéric Wunderlich, sacristain, et (1836) Catherine Dorothée Büchsenschutz
1848 v Pierre Antoine Marx, aubergiste
1851* Jean Frédéric Wunderlich
1852* Frédéric Kuhn, syndic de la faillite Marx
1860* François Nagel
1862* héritiers Jean Frédéric Wunderlich
1868* Antoine Gillmann
1890* Lucien Marie Emile Gillmann
1900* Florent Marchand, maître potier d’étain, et Marguerite Bayer

(1765, Liste Blondel) VIII 128, le nommé Resch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Simler, 6 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1310, Wunderlich, Jean Frédéric, Pte rue de l’église, sagristin – maison sol – 1,25 are

Atlas des alignements

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 6 / 21
Semmler
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres dont deux sont séparées par des lattes, petite cuisine, vestibule, chambre à vinaigre, estimée 850 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une cave solivée, étroit vestibule, au premier étage une chambre, vestibule où se trouve le fourneau, au-dessus vieux combles renfermant deux chambres séparées par des lattes dont l’une est la chambre des soldats, la toiture en tuiles simples, estimée 650 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une cuisine et plusieurs chambres, au-dessus les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est solivée, estimée 600 florins
  • 1828 (rapport d’experts) en commençant par le rez de chaussée qui contient un corridor d’entrée au fond la cage d’escalier avec lieux d’aisances dessous à droite deux chambres élevées du sol au dessus desquelles une cave sous solives ayant deux séparations en lattis et un puits dont la pompe se trouve à côté de la porte d’entrée de la maison. Premier étage cage d’escalier avec vestibule et cuisine séparée par un lattis, une chambre à l’angle de la maison et un cabinet adjacent. Au dessus comble contenant deux greniers dont celui du bas est divisé en trois chambres. La couverture est en tuiles simples, estimé 1800 francs

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 357 case 3

Wunderlich Jean Frédéric Sacristain
Marx Pierre Antoine aubergiste (subst. pr. 1849)
Wunderlich Jean Frédéric (Substitution P. 1851)
Kuhn Frédéric Syndic de la faillite Marx (1852)

maison, sol, P 1310, Rue Ste. Elisabeth 21
Contenance : 1,25
Revenu total : 31,65
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 726 case 2

Kuhn Frédéric Syndic de la faillite Marx
1860 Nagel François, place Kleber 15
1862 Wunderlich Jean Frédéric, les héritiers, représentés par Krafft au Neuhoff N° 42
1868 Gillmann Antoine
1890/91 Gillmann Lucian Maria Emil
1900 Marchand, Florenz, Zinngießermeister und Ehefrau, Margareth geb. Bayer, in GGschaft

maison, sol, Rue Ste. Elisabeth 23
Contenance : 1,25
Revenu total : 31,65
Folio de provenance : (357)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 puis 7
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 9

Parcelle, section, 9 n° 30 – autrefois P 1310
Canton : St. Elisabethhgasse N° 23 – Rue Sainte-Elisabeth – St. Elisabethgasse – Rue Ste. Elisabeth
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,54
Revenu : 450 – 600
Remarques :

(Propriétaire, compte 797
Marchand Florent et son épouse
1910 Marchand Florent Emile les héritiers et la veuve
(2799)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe (p. 448)
(maison n°) 21

Pr. – Semler, J. Michel – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (p. 31)

23
Haller, Holz- und Kohlenhändler – 0
Marchand, Zinngiesser – E1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 148)

Le rez-de-chaussée est en maçonnerie, le premier étage en pan de bois crépi, les combles sont aménagées en mansardes. La maison est frappée d’alignement depuis le milieu du XIX° siècle. Le projet récurrent de démolition est repris en 1971. La Ville alors propriétaire est autorisée à démolir le bâtiment qui est cependant à nouveau occupé en 1973. La démolition a lieu début 1975.
Le sous-sol sert régulièrement d’entrepôt de marchandises (charbons, pommes de terre)

Sommaire
  • 1885 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, le journalier Antoine Gillmann, de faire ravaler les façades – Travaux terminés, novembre
  • 1886 – Les entrepreneurs Schop et Mayer (39 rue des Bouchers) demandent au nom du propriétaire, Gillmann, l’autorisation d’établir un raccord aux canalisations de la Ville. Autorisation – Schéma
  • 1888 – Le propriétaire de la maison est Lucien Gillmann, 13 ans, pensionnaire de l’Orphelinat – Estimation de la maison (rez-de-chaussée en maçonnerie, premier étage en pan de bois, combles en mansardes) – Projet d’achat par la Ville – Plan de chaque niveau, élévation
  • 1889 – La Police du Bâtiment demande à l’administration de l’Orphelinat, de faire ravaler les façades – Travaux terminés, octobre
  • 1889 – Dossier : Michel Ramstein, domicilié 16 rue des Sept-Hommes, demande l’autorisation d’établir un entrepôt de charbon dans la cave de la maison. Conditions
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande à l’administration de l’Hôpital, de faire ravaler les façades – Travaux terminés, décembre
  • 1895 – Dossier : le sieur Müller demande l’autorisation d’établir dans la cave de la maison un entrepôt de charbon pour la vente au détail. Refus
  • 1895 – Injonction de payer le droit d’enseigne adressé à Ph. Lutz, fabricant de cercueils. L’enseigne est rayée du rôle
  • 1896 – Dossier : le sieur Haller demande l’autorisation de continuer son commerce de charbon. Il n’y a pas lieu de poser de conditions supplémentaires
  • 1897 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Antoine Gillmann, de faire ravaler les façades – L’administration des Hospices Civils répond au nom de l’orphelin Emile Gillmann que les façades ont été ravalées depuis moins de dix ans. – La Police du Bâtiment constate que l’enduit est en mauvais état et accorde un délai.
  • 1897 – La Police du Bâtiment demande au sieur Marchand, domicilié 8 rue Saint-Louis, de faire en sorte que la porte ne s’ouvre plus vers la voie publique. – Travaux terminés, juin 1898
  • 1901 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1902 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, le potier d’étain Florent Marchand domicilié 20 rue des Tonneliers, de faire ravaler les façades – Demande de délai – Rappel. Nouvelle demande de délai, 1903 – Nouveau rappel, dernier délai accordé jusqu’en juin 1905 – Travaux terminés, septembre 1905
  • 1909 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, le potier d’étain Florent Marchand domicilié 20 rue des Tonneliers, de faire ravaler les façades – La veuve de l’intéressé demande un délai
  • 1898 – Rapport de la commission contre les logements insalubres. Gestionnaire, Hospices Civils. Locataire, Schætzle, tapissier – Les travaux demandés sont terminés
    1904 – Rapport de la commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Marchand, 19 rue des Tonneliers – La cheminée doit être modifiée – 1906, liste de travaux à faire – 1915, Rapport de la Commission des logements militaires, rien à objecter
  • 1914 – Dossier : Joseph Schuller demande à être autorisé d’entreposer du charbon, du bois et des pommes de terre et à connaître d’éventuelles mesure de protection contre les incendies
  • 1914 – Dossier : le service d’incendies de la garnison constate que le plancher entre le rez-de-chaussée et le premier étage n’est pas à l’épreuve du feu – Remarques sur la cheminée du fourneau installé au rez-de-chaussée – Des travaux provisoires sont terminés
  • 1922 – Dossier : X. Stoll demande à être autorisé d’installer un dépôt de combustibles – Conditions, arrêté du Préfet de police
  • 1957 – Max Skrzissek (18 rue de la Division Leclerc) est autorisé à occuper la voie publique pour des travaux de crépissage
  • 1971 – Demande d’autorisation de démolir. Propriétaire, Communauté Urbaine de Strasbourg. Maison à rez-de-chaussée et un étage, à trois logements, surface habitable 180 m², libre de tout occupant. Motif de la démolition : projet d’urbanisme. Observations, « Il s’agit d’une construction en R + 1 et chambres mansardées en pans de bois recouverts de crépi, avec couverture à 2 versants en tuiles plates. La maison est très ancienne, elle est vétuste et sans aucun confort ; le sous-sol est faiblement enterré et porte des marques d’humidité. » – Extrait du plan cadastral – Rapport (cf. remarques finales de la demande) – Septembre 1971, autorisation du préfet, arrêté préfectoral
  • 1973 – Le Service des incendies constate que la cheminée et les tuyaux de poêle ne sont la conformes. Rapport, « L’immeuble en question, propriété de la CUS, est une bâtisse insalubre, vétuste, totalement frappée d’alignement et a fait l’objet d’une autorisation préfectorale de démolition en date du 13-9-71. Vide à l’époque, la maison abrite de nouveau 4 locataires. Les occupants du 2° étage ont branché un poêle sur la cheminée s’arrêtant dans les combles, au moyen d’un tuyau métallique posé verticalement à sa base (voir photo dans dossier archives). Cette situation créant un danger d’incendie considérable et permanent toutes les dispositions devront être prises pour remédier à cet état de choses. Les locataires devraient être relogés et l’immeuble démoli au plus vite. »
    1974 – Mai, la maison n’est plus habitée. Décembre, la maison n’est pas démolie
    1975 – Juin, la maison est démolie

Relevé d’actes

Le tonnelier Jean Georges Holtzschuh et sa sœur Anne Marie femme du fournier Martin Harrer vendent 25 livres une grange au jardinier Adam Hœrwag

1659 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 812
(Protocoll. fol. 85.) Erschienen hannß Georg Holtzschuh der küeffer und Anna Maria, Martin Harrers deß haußfewrers Eheweib, sein hannß Georg eheleibliche Schwester, mit beÿstand ersermelts ihres Ehevogts
in gegensein Adam Hörwag deß Gartenmanns
Eine Scheur mit dero hoffstatt Recht und Gerechtigkeit, in St. Elisabeth Gaß, einseit neben weÿl. Niclaus Dürians deß Gartenmanns seel. wittib und Erben, anderseit neben hannß Jacob Häsels den Sporer, hind. vff ihne häsele stoßend geleg., so noch umb 25. lib weÿl. H Ammaÿster Johann Wenckhers seel. Fr. Wittibin und Erben verhafftet

Adam Hœrwag a épousé en 1627 Ursule von Altenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 70)

1627. Dom: Cantate 22. Aprilis. Adam Herrwagen der gartenmann Adam herrwagens Burgers Und gartenmanns Sohn Undt J. Ursula Jonas Von Altenh. burgers Undt gartners allhie Eheliche Tochter. 29. Aprilis (i 37)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 148 n° 12) 1627. Eodem [Dominica Cantate] Adam Hörrwagen der gartenman, Jungfr. Ursula Jonas von Altenheim des gartners eheliche tochter. Mont. 31. Aprilis Zum J.S. Peter (i 161)

Ursule veuve d’Adam Hœrwag et ses enfants vendent la grange 25 livres à Jean Conrad Boch, brasseur à la Cloche

1662 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 553
(Prot. fol. 49.) Erschienen Ursula weÿl. Adam Hörwagens deß ältern geweßenen Gartenmanns nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz Hannß Hetzels deß Gartenmanns ihres Curatoris, Mehr Adam Hörwagen der Gartenmann, Ferners Margaretha, Sebastian Hertzen deß Schiffknechts /:welcher anietzo, wegen der Raÿß abweßend seÿen aber ihr der Mit Verkäuffer Anzeig nach so Viel seines Eheweibs Antheil betreffe, in dießen Kauff consentirt habe, Eheweib, So dann Michel Klugßhertz Gartner in Krautenaw alß Vogt hannß Martin Hörwagens /:so selbsten præsens war:/ alle eingangß gemelts Adam Hörwagens deß alten Eheleibliche Kinder
in gegensein H hannß Conrad Bochen des Biersieders Zur Glockhen
Eine Schewr mit deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in St. Elisabethæ Gaß, einseit neben Hannß Jacob Häßelin dem Sporer anderseit neben Einer behaußung dem Mehrern Hospital zuständig hinden auch uf Jhne Häßelin stoßend gelegen, so umb 25. lb H. Johann Wenckhern treÿern der Statt Pfenningthurns Verhafftet – umb 30 Pfund

Elisabeth Boch, fille de Conrad, épouse en 1658 le serrurier Jean Charles Schneider
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 94, n° 21)

1658. Dominicâ II. Trinitatis. Hannß Carl Schneider der Schloßer, Herrn Johann Georg Schneiders des Statt schloßers, auch E.E. Großen Raths Wohlverordneten beÿsitzers alhie ehelicher Sohn, undt Jungfrau Elisabetha H. Johann Conrad Bochen, Bierwürths Zur Glocken alhie eheliche Tochter. Copulabantur Dienst. d. 29. Junÿ Zum J. St. Peter (i 105)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 91-a) 1658. XLI Joh Carolus Schneÿder der Schloßer Herrn Joh. Georg. Schneider deß Raths alten Statt schloßer ehelicher Sohn, Jungfr. Elisabeth H Joh Conrad Bochen Biersieder Zur Glocken Eheliche Tochter. Dienstag den 29.t Junÿ Zum Jung. St Peter (i 93)

Convention au sujet des 100 florins que Conrad Boch à promis de remettre à sa fille dans la le contrat de mariage passé en juin 1658
1659 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 852
Erschienen Hannß Carl Schneider der Biersieder, mit beÿstand H David Ößingers deß ältern, Notarÿ,
in gegensein Hannß Conrad Boschen deß Biersieders Zur Glockh seines Schwäher Vatters
bekannt, Demnach ersternannter Boch, Elisabethæ sein Schneiders eheliche Haußfrawen, in der am 5. Junÿ A° 1658. vffgerichteten Eheberedung § Trittens 100. Rthr. (…)

Elisabeth femme de Jean Charles Schneider, brasseur à la Cloche cède par échange la grange à Jean Guillaume Reichard, contre une maison rue Neuve quai des Pêcheurs (actuelle rue Prechter)

1671 (23.5.) Chambre des Contrats, vol. 538 f° 389-v
Herr Johann Wilhelm Richard an einem,
So dann Elisabetha, hannß Carl Schneiders deß biersieders Zur Klockhen ehelichen haußfrau, mit beÿstand ersternannt ihres ehevogts am andern theil
einen uffrechten, redlichen ohnwiderrufflichen tausch mit einander getroffen, Nemblichen es hette Er Reichard für sich und seine Erben, Ihro Elisabethæ tauschweiß eÿgenthümblich abgetretten und eingeraumbt, Eine Scheur sambt derer hoffstatt Zugehördt und Gerechtigkeit in der Vorstatt Krautenau in der Newen Gaßen, einseit neben Hannß Meÿer deß Gartenmanns seel. Erben, anderseit neben Christoph Sebolts deß Leinenwebers Wittib, hinden uff ernannte Meÿerische Erben stoßend gelegen,
Hingegen so habe Sie Elisabetha für sich und ihre Erben, Ihme H. Reichardt tauschweiß eÿgenthümblich abgetretten, Eine bawfallige ruinirte Schewr sambt dero hoffstatt Zugehördten und gerechtigkeit alhie in St. Elisabethä Gasen, einseit neben Hannß Jacob Häselin dem Spoorer anderseit neben einer behaußung dem Mehrern Hospital Zuständig, hinden uff Ihne Häselin stoßend gelegen, welche Scheur Herrn Jacob Wenckhern E.E. Großen Rhats beÿsitzern umb 25. lb Verhafftet – Er Reichardt die auff der angetauschten Scheur hafftende Wenckherische beschwärdt sambt zweÿen dabon außstehenden Jahr Zinnßen Zu übernehmen, Hingegen Sie Elisabethn Ihme Reicharden, nach Verfließung dreÿer Jahr Von dato angerechnet 100. fl. im bahrem gelt (…) herauß geben

Jean Guillaume Reichard vend pour 150 livres la grange à l’ammestre régent Jean Frédéric Würtz

1681 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 79-v
der Ehren Vest undt Weÿße herr Johann Willhelm Reichardts E.E. Kleinen Rhats alter beÿsitzer
in gegensein hern Johann Friderich Würtzens deß handelsmanns im nahmen des Edel, Fürsichtig und hochweißen herren Johann Friderich Würtzens dießer Statt ietzt Regierenden Ammeÿsters
Eine Schewr sampt der hoffstatt und allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in St. Elisabethengaß, einseit neben hannß Jacob Häßelin deß Sporers Erben, anderseit neben einer behausung dem mehrern Hospital Zuständig hinden uff ged. Häßelinisch. Erben stoßendt gelegen – umb 300. fl.

Jean Frédéric Würtz vend pour 400 livres la grange au tonnelier Jean Jung et à Anne Barbe Schuhmann qui sont propriétaires d’une maison de l’autre côté de la rue

1708 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 288
hr Joh: Friedrich Würtz E.E. G. R. beÿsitzer
in gegensein Joh: Jung Kiefers u. Anna Barb: geb. Schuemännin
eine Scheur sambt der hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn St Elisabeth gaß, einseit neben hanß Jacob Häßelins deß Spohrers EE anderseit neben einer behaußung dem mehreren Hospital zuständig hinten auf vorgedachter Häßelinische EE – um 400 pfund (400)

Jean Jung épouse en 1697 Anne Barbe Schuhmann : contrat de mariage à la Chambre des Contrats, bénédiction
1696 (10. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 621-v
(Eheberedung) Johann Jung, der led. Küffer alß Hochzeiter mit beÿstand H. Johann Daniel Hetzel deß Gartenmanns seines noch ohnentledigten Vogts an einem, (si go. Johannes Jung)
So dann Jfr. Anna Barbara weil. H. Michael Schuhmanns gewesenen Schneiders sel. nachgelaßene tochter alß hochzeiterin mit beÿstand H. Johann Niclaus Wibmar deß Paßmentirers Ihres Curatoris am andern theil (si go. Anna Barbara Schumännin)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 60)
den 24. Julÿ A° 1697 seind Copulirt Worden Johannes Jung der ledige kieffer Hanß Georg Jungen deß Kieffers V. burgers alhie hinterlaßener ehelicher sohn und J. Anna Barbara H. Michael schuhmans burger V. schneiders alhie hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Jung als hoch Zeitter, Anna Barbara Schumännin als hochzeiterin (i 61)

Inventaire dressé après la mort de Jean Jung qui délaisse quatre filles. Il est propriétaire de deux maisons en face l’une de l’autre rue Sainte-Elisabeth et d’une autre rue de l’Ecurie. La grange a été convertie en maison depuis son achat

1725 (9.7.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 10) n° 115
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorgeachten Hn Johann Jungen, geweßenen Küeffers und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – nachdeme derselbe den 18. Maji dießes lauffenden 1725.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Welt abgefordert worden Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit der Ehren und tugendsamen frauen Anna Barbara Jungin gebohrner Schuhmännin, deßelben geweßener ehelichen haußwürthin und nunmahliger Wittib ehelich erzeugter 4. Töchtere alß deßelben ab intestato zu gleichen antheilen verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg auff Montag den 9.ten Julÿ et seqq. Anno 1725.
Der abgeleibte seel. hat zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. die Ehren und tugendsame Frau Annam Barbaram Bürckelin, gebohrne Jungin, des Ehren und Vorgeachten H. Johann Georg Bürckels, Küeffers und burgers allhier eheliche haußwürthin, deßelben ältiste tochter, 2. Jungfrau Mariam Catharinam Jungin, 3. Jungfrau Mariam Magdalenam Jungin, und 4. Annam Margaretham Jungin, welche dreÿer Jüngern noch ledigen Töchtere geschworner Vogt der Ehren und vorgeachte herr Johann Peter Pfeiffer auch Kueffer und burger allhier, so mit und beneben seinen 3.en Vogsttöchtern dem Geschäfft in Persohn abgewartet

In einer allhier zu Straßburg ane Elisabethæ faß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie Volgt.
(f° 12) Eigenthum ane Häußern. (T.) Eine behaußung, Hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethen Gaß, eins. neben der Haßlerischen behaußung, so H. Johann Michael Gambsen geweßenen Kauffhauß beambten seel: hinderlaßene Wittib besitzet, anders. neben H. Frantz Ackermann dem Einspänniger, hinden auff gemelte Gambßische Frau Wittib stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben aufgestellten schrifftlichen abschatzung vom 5. Junÿ dieses Jahrs, angeschlagen pro 425. lb. Wie der Verstorbene seel. und deßen hinderlaßene Wittib dieße behaußung in wehrender Ihrer Ehe von Anna Maria gebohr. Roßlebin, weÿl. hannß Peter Pfröpffers, gewesenen Schuhmachers allh. seel. nachgelaßener Wittib, ingl. von Johann Christoph Roßleben, dem Knöpffmacher v. von Salome Roßlebin, allen dreÿen Geschwisterden, eigenthümbl. ane sich erkaufft, weißet ein Teutscher Pergam. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhang. C. Contract Ins. bekräfftigt, datirt den 12. Augusti A° 1698. Dabeÿ noch i. alter pergam. Kauffbr. mit ermeltem Insiegel corroborirt, deßen datum d. 20. Junÿ A° 1676.
(T.) It. i. behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen dero begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, so i. Eck, ane gemelter Elisabethen Gaß, gegen vorher beschriebener behaußg. hinüber gelegen, eins. neben Reinhard Kothen dem Schneider, anders. neben Philipp Georg dem Tabackbereiter, hinden wieder auff denselben stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen und durch gedachte der Statt Straßb. beede Werckmeistere vermög deroselben Abschatzung Zeduls, æstimirt pro 350 lb. Wie beede geweßene Eheleuthe dieße behaußung, so ehedeßen nur eine Scheur geweßen, Von H. Rathh. Joh: Friederich Würtzen seel. in stehender ihrer Ehe eigenthümbl. ane sich erhandelt, meldet ein teutscher pergament. Kauffbrieff mit d. St. Straßb. anhangendem Canc. Contract Insiegel verwahret, datirt den 17. Aprilis A° 1708. Dabeÿ ferner 3. teutsche Pergamentine Kauff: v. i. dergl. tauschbrief, so alle mit ermeltem Insigel Versehen, de datis 22. Febr: 1681, 23. Maji 1671. 21. 8.bris. A° 1662. v. 9. Julÿ 1641. Weiter i. teutscher Pergam. Ganthkauffbrieff, mit des Stattgerichts allh. anhang. Insiegel Verwahrt, datirt d. 20. 7.bris. A° 1653. Mehr i. teutsche papÿrene Cession in allhies. Canc. Contract Stuben gefertiget datirt d. 1. Julÿ A° 1640. Und dann ein alte teutsche pergam. Verschreibung, waran des Hoffs zu Straßburg Ins. gehangen, aber abgerißen worden, deßen datum d. 12.te 9.bris 1567. et 6. febr: 1570.
(f° 13) (T.) It. i. behaußung und hoffstatt ane der Stallgaßen (…)
(W.) It. i. vierdter theil ane i. Vorder v. hinder behaußung m 2. höffl. v. Garthen, gegen d. Kirchen S. Luy (…)
(f° 18) Copia der Eheberedung, Wir (…)
(f° 18-v) Copia Codicilli reciproci – Im jahr 1699, auff Sonntag den Ersten Februarÿ – der Ehrsam und bescheidene Meister Johannes Jung, der Kueffer und beneben Ihme die Ehren und tugendsame frau Anna Barbara Jungin, gebohrne Schuhmännin beede Eheleuth und burgere allhier – Johann Adam Ösinger Nots. juratus pub.
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guth, Vermög Inventarÿ durch Hn Notarium Johann Adam Ösingern in Anno 1697. gefertigt
– Abschatzung d. 5. Juny a° 1725. Auff begehren Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johannes Jung gewesenen Küffers seel. hinterlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf der Elsabetten gaß gelegen, einseits Neben Frantz Ackerman, Einspänniger anderseits wie auch hinten auf H Gamß gewesenen Kaufhauß herrn seel. hinterlaßene Fraw Wittib stosend, welche behausung Nebens gäng, stuben, Kammern worunter Zweÿ mit thielen unter schlagen Küchen, hauß Ehren, zu einer Werckstatt, ferner ein altes hinder gebäwlein, worunter ein gewölbter und gelbalckter Keller in thielen unterschlag. höffel und bronne sambt allen gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleute sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Hundert gulden
Der Zweÿte begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg, auf der Elsabether gaß gelegen, ein Eck hauß, einseit neben Rheinhard Rath Schneider, anderseits Neben Philipps Geörg Taback bereiter, welche behausung, Stub: Cammern, worunter zweÿ Mit thielen unterschlagen, Küchel Hauß Ehren, Eßig Kammer und Keller, welche behaußung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleute sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht Hundert und Fünfzig gulden (…) Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

(f° 23) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert, Sa. haußraths 32, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 20, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Baarschafft 15, Sa. antheils ane einer behaußung 168, Ergäntzung (311, abzuziehen 74, Nach deren Abgang) 236, Summa summarum 479 lb
der Erben ohnverändert, Sa. haußraths 16, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirrs Zum Küffer handwerck gehörig 8, Sa. Silbers 8 ß, Ergäntzung (37, anzuziehen 30, Compensando) 6, Summa summarum 31 lb
das theilbar Vermögen, Sa. haußraths 76, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirr zim Küffer handwerck gehörig 16, Sa. Wein, branden wein, Eßig und lährer Vaß 495, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. baarschafft 49, Sa. Eigenthum ane häußern 1425, Sa. Schulden 43, Summa summarum 2119 Schulden 246, Nach deren Abzug 1873 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (f° 14.a)

Inventaire après le décès d’Anne Barbe Schuhmann veuve de Jean Jung. Elle délaisse trois filles mariées. La succession comprend toujours les deux maisons rue Sainte-Elisabeth et celle rue de l’Ecurie. La somme taillable est de 3 619 livres

1743 (26.3.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 79) n° 687
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Annæ Barbaræ Jungin gebohrner Schuhmännin weÿl. des Wohl Ehren und Vorachtbaren herrn Johann Jungen geweßenen Küeffers und burgers allhier längst seel. hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlassenschafft – nach Ihrem den 16. dießes Monats Martÿ aus dießer welt genommenen seel. Absterben, Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen zu Straßburg in beÿsein und persönlich gegenwarth H. Joh: Daniel Pfählers, ohlmanns und burgers allhier, als Weÿl. frauen Annæ Margarethæ gebohrner Jungin der Verstorbenen Jüngern tochter seel. geweßten Ehevogten und hinterlaßenen Wittibers, auff dienstag den 26.ten Martÿ Anno 1743.
Die Verstorbene Frau Jungin hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1° Frau Annam Barbaram gebohrne Jungin, so erstmals ane weÿl. herrn Johann Georg Bürckel geweßten Küeffer und burgern allhier seel. und nachgehends ane Hn Johann Huser den Schiffmann und auch burgern allhier seel. Verheürathet gewesen, deren geschwornenr Vogt Herr Johann Daniel Stamm, Weinhändler, Küefer und burger allhier, demnach aber beÿ diesem geschäfft derselbe Ehevögtl. weiße selbsten interessiret, alß hat dieselbe zu Ihrem Herrn Assisteten erbetten S.T. Herrn Mathiam Kochen, Notarium publicum und berühmten Practicum allhier, 2. frau Mariam Catharinam Grießbachin gebohrne Jungin, Hn Johann Friderich Grießbachs des Rothgerbers lederbereiters und burgers allhier Ehegattin, und dann 3. Frau Mariam Magdalenam Stammin, gebohrne Jungin, obgedachten Hn Johann Daniel Stammen Eheliebste, Alßo alle dreÿ der seeligen Frauen Jungin mit eingangs gedachtem herrn Jungen längst seel. ehelich erzeugte noch lebende dreÿ frauen Töchtere und nach tod Verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane St. Elisabethæ Gaß gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie Volgt.
(f° 9) Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Knechts Cammer, In der obern Stub Cammer, In der Meel Cammer, In der Wohn Stub
(f° 21-v) Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behaußung, hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß, einseith neben dem Hn Prælaten Von Neuenburg gehörig, anderseith neben weÿl. Frantz Ackermanns, deß geweßten Einspännigers hinterlaßener Wittib, Vornen auff gemelte Elisabethä Gaß und hinden auff besagten Hn Prælaten von Neuenburg hauß stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig v. eigen, und dh. (die Werckmeistere) vermög deroselben ad consceptum geliefferter schrifftlichen Abschatzung vom 20. Martÿ 1743. angeschlagen worden vor 900. fl. oder 450. lb. Wie beede geweßte Jungische Eheleuthe dieße behaußung Von Fr. Anna Maria gebohrner Roßlebin, Weÿl. Hannß Peter Pfröpffers, gewesenen Schuhmachers allhier seeligen nachgelaßener Wittib, ingleichem von Joh: Christoph Roßleben, dem Knöpffmacher und von Salome Roßlebin, allen dreÿen Geschwisterden, eigenthümbl. ane sich erkaufft, weißet ein teutscher pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel bekräfftiget, datirt den 12. Augusti Anno 1698. dabeÿ noch ein alter perg. Kauffbrieff mit ermeltem Insiegel corroborirt deßen datum der 20.te Junÿ Anno 1676.
Item eine behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen dero begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, so ein Eck ane gemelter Elisabethen Gaß, gegen vorher beschriebener behaußung hienüber gelegen einseith neben Mr. Butzen, dem Schneider, anderseith neben Mr. Ambrosio Kornen dem Kieffer, Vornen auff die Gaß und hinden auff Mr. Lutzen, den Schuhmacher stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen und durch vorgedachte der Statt Straßburg respe. Hn Lohner v. Werckmeistere angeschlagen umb 675. fl. oder 337 lb. Wie mehrgedachte beede Jungische geweßte Eheleuthe diese behaußung, so ehedeßen nur eine Scheur geweßen, Von Hn. Rathh. Joh: Friederich Würtzen seel. in stehender ihrer Ehe eigenthümbl. an sich erhandelt, meldet ein teutscher pergam. Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahret, datirt den 17. Aprilis Anno 1708. Dabeÿ ferner 3. alte teutsche Pergam. Kauff: V. ein dergl. Tauschbrief, so alle mit ermeltem Insigel Versehen, de datis 22. Febr. 1681, 23. Maji 1671. 21. octobr. Anno 1662. V. 9. Julÿ 1641. Weiter ein teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff, mit des Stattgerichts allhier anhangendem Insiegel Verwahrt datirt den 20. Sept. A° 1653. Mehr ein teutsche papÿrene Cession in allhiesiger Cancelleÿ Contractstuben gefertiget datirt d. 1. Julÿ A° 1640. Und dann i. alte teutsche pergamentene Verschreibung, waran des Hoffs zu Straßburg Insiegel gehangen, aber gerißen Worden, deßen datum der 12.te 9.bris 1567. et 6. febr: 1570.
Item eine behaußung und hoffstatt ane der Stallgaß (…)
– Abschatzung den 20. Mërtz: 1743. Auff begehren weillandt, der Ehr und tugendsamen fraw anna Barbara Jungin gebohrne schumënin seel. hinderlasenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Stall Gaßen gelegen (…)
Der 2.t: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff der Elßbetter gaßen gelegen ein seitß an eine behausung so dem Prëlaten Von Neuen burg gehörig anderseitß Neben Frantz accërmanß wittib, hinden auff gemëlten H. Prëlaten stoßent welche behausung ein gangß rechter handt ein stuben Kuchen und hauß Ehren, Getrëmbter Kellern der hoff bronen und Holtz schopff, oben ihm Ersten Stock ein stuben Kammer Kuchen haus Ehren und der gang, worauf der tach stull so betterseitß Keinen Eichen gëbell daß tach mit alten helziglen belegt, und dero dem tach stull 2: Cammern eine dar Von die Soldaten Cammer besetzte bienen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt vor und Umb Neun hundert Gulten
Der 3.te: Begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff der Elßbetten gaßen gelegen. ein seitß ein Eck. ander seitß an ambrosiuß Kornen dem Kuffer, hinden auff Meister Lutz dem schumacher stoßent welche behausung. unden einen getrembten Keller schmalleß haus Ehren. oben dar auff ihm Ersten Stock. ein Stuben Cammer hauß Ehren darinnen der herdt oben dar über ein alter tach stull darinnen 2: Cammern mit diellen Zu geschlagen. eine dar Von die soldaten Cammer, ein Ein faches Ziegell tach. sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt vor und Umb Sechß hundert und Vünff und siebentzig Gulten. bezeichnüß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

(f° 23-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 119, Sa. Wein, brandenwein und Vaß 1132, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 26, Sa. Goldener Ring 6, Sa. der baarschafft 151, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 800, Sa. Eigenthum ane Häußern 1387, Summa summarum 3624 lb – Schulden 172 lb, Nach deren Abzug Restirende Verlassenschafft 3451 lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 3619 lb
Worbeÿ annoch zu berichten, daß Herr Johannes Jung der Verstorbenen fr. Jungin seel. geweßter Ehemann und der dißeitigen frauen töchtere eheleiblicher Vatter längst seelig, seiner eheleibl. Schwester, Weÿl. frauen Marthæ Hirthin gebohrner Jungin seel. hinderlaßen mit Johann Georg Hirthen dem fuhrmann und burger, allhier ehelich erzeugten tochter, nahmens Catharinä Magdalenæ Hirthin Vogt gewesen und daß Er Hirth solch seiner tochter Vor Mütterlich Guth (…)
Zweiffelhaffte und verlohrener Schulden 44 lb
Copia dispositionis inter liberos – die Ehren und tugendbegabte Frau Anna Barbara Jungin gebohrne Schumännin, weÿl. des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jungen geweßenen Küffers und burgers allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßene Wittib – auff Freÿtag den 21. Februarÿ Anno 1727, Johann Daniel Lang, Notarius publicus

Les héritiers se partagent les maisons, celles rue Sainte-Elisabeth reviennent à la fille aînée veuve en premières noces du tonnelier et marchand de vins Jean Georges Bürckel et en secondes noces du batelier Jean Hausser

1743 (22. Apr.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 79) Joint au n° 687 du 26 mars 1743
(f° 11) Vergleichung der Häußer. Soviel de in dieße Verlassenschafft gehörige dreÿ häußer berühren thut so wurden die Zweÿ an St. Elisabethæ Gaß gegen einander hinüber gelegene Häußer, davon das Sterbhauß neben dem Hn Prælaten Von Neuenburg einseith, und anderseith neben weÿl. Frantz Ackermanns, deß geweßten Einspännigers hinterlaßener Wittib, das andere aber einseith neben Mr. Butzen, dem Schneider, anderseith neben Mr. Ambrosio Kornen dem Küffer, jenes hinten auff besagten Hn Prælaten Von Neuenburg und dieses letztere auff Mr. Lutzen, den Schuhmacher stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen
Fr. Annæ Barbaræ, gebohrner Jungin Hn. Johann Husers, des geweßten Schiffmanns und burgers allhier seel. hinterlaßener wittib, der ältern tochter, mit allerseitigem belieben in ohnvertheiltem Erbe, beede Zusammen Vor und umb den Preiß der 2300 Gulden
Anlangend aber die behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen ane der Stallgaß (…), an Fr. Mariä Magdalenä Stammin gebohrner Jungin
So geschehen zu Straßburg in anfangs gedachter der Frauen Jungin seeligen Sterb behaußung ane der Elisabethä Gaß gelegen, auff Montag den 22. Aprilis Anno 1743. Johann Daniel Lang, Notarius

Anne Barbe Jung qui recueille les maisons se marie en 1716 avec Jean Georges Bürckel

Jean Georges Bürckel meurt en 1737. L’inventaire de ses biens est dressé dans sa maison près du Pont au Brochet.

Veuve, Anne Barbe Jung se remarie avec le batelier veuf Jean Hausser. Tous deux font dresser l’inventaire de leurs apports en 1737.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 68-v, n° 2)

Ao. 1737, den 13. februarÿ Seind (…) ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johannes Haußer der Schiffmann Wittwer und burger allhier und Anna Barbara Weÿl. Johann Georg Birckels geweßenen Kieffers und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] HH des hochzeiters gewohnliches Zeichen, Anna Barbara bürckrin als höchzeitterin, Johann Martin Von Zabern alß Schwager (i 71, proclamation Saint-Thomas f° 14-v n° 68 i 16)

Anne Barbe Jung veuve en dernières noces de Jean Husser meurt quelques mois plus tard en 1743 en laissant trois enfants de son premier mari Jean Georges Bürckel. La succession comprend toujours les trois maisons, la somme taillable s’élève à 1 343 livres

1743 (6.5.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 474) n° 221
Inventarium über Weÿl. der Viel: Ehren: und tugendbegabten frauen Annä Barbarä Hußerin geb. Jungin auch Weÿl. des Ehren und vorgeachten Hn Johann Hußers geweßenen Schiffmanns und b. allh. seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlassenschafft – nach jhrem Samstags den 27.ten aprilis dießes lauffend. 1743.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben hie Zeitl. verlaßen
Die verstorbene frau seel: hat ab intestato zu Erben hinterlassen, alß folgt, 1° den Ehrengeachten Joh: Jacob Bürckel den ledigen Kieffer, 2° die viel Ehren und tugendsahme frau Annam Barbaram Röschin geb. Bürckel, des Ehren und vorgeachten Hn Johannes Rösch, des Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier Ehegattin, 3° die Ehren und tugendgezierte Jungfrau Mariam Magdalenam Bürckelin, Welche die verstorbene frau seel. mit Weÿl. dem Ehren und vorgeachtenn Hn Johann Georg Bürckel dem geweßenen Kieffer und Weinhändler auch burger allhier in erster Ehe erzeugt, zu 3. gleichen antheilern, und ist beneben dem ohnverheuratheten Sohn und Jgfr: tochter beÿ dem Geschäfft ferner erschienen der Ehren u. vorgeachte Hr Johann Jacob Rösch, der Kieffer und Weinhändler auch burger allhiern als dero geordnet und geschworenen Vogts, wie auch der Ehren und vorachtbahre Herr Johann Friderich Grießbach der Rothgerber lederbereiter v. burger allllhier deroselben Schwager

In einer allhier zu Straßb: ane St. Elisabethä Gaß gelegenen hiehero Eigenthüml. gehörigen behaußung ist befunden worden, alß folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Mittlern Cammer, In der Wohn Stub
In der behaußung am Gaulstaden befande sich alß (…)
(f° 7-v) Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behaußung, hoffstatt v. höfflein, mit allen deren Gebauen, begriffen, Weiten, zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß, einseit neben dem H. Prælaten von Neuenburg, anderseit neben Weÿl. Frantz Ackermanns, deß geweßten Einspännigers hinterl. Wittib, hinten auff gedachten Hn Prælaten stoßend, so gegen Männigl. freÿ, leedig v. eigen, v. durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben außgestellter schrifftl. Abschatzung vom 20. Mart: 1743. beÿ Weÿl. Frauen Annä Barbarä Jungin gebohrner Schuhmännin, auch Weÿl. Hn Johann Jungen geweßenen Kieffers, Weinhändlers v. burgers allhier, als der verstorbenen Frauen seel. leibl. Mutter seel. Verlassenschafft Inventur angeschlagen worden um 900. fl. oder 450. lb. Wie der verstorbenen Frauen seel. Eltern Erstgedacht nun seel. in Wehrender ihrer Ehe Von Anna Maria geb. Roßlebin, Weÿl. Joh: Peter Pfröpffers, gewesenen Schuhmachers allhier seel. nachgelaßener Wittib, ingleichem von Joh: Christoph Roßleben dem Knöpffmacher v. von Salome Roßlebin, allen dreÿen Geschwisterden, Eigenthüml. an sich erkaufft, weißet ein teutscher perg. Kbr. m. d. St. Str. anh. Cantzleÿ Contr. Insigel bekräfftiget dat. d. 12. aug: a° 1698. Dabeÿ noch ein alter perg. Kbr. mit ermeltem Ins. corrob. deßen datum der 20.te Junii A° 1676.
It: eine behaußung v. hoffstatt mit allen übrigen dero begriffen, zugehördten, rechten v. gerechtigkeit, so ein Eck ane gemelter Elisabethen Gaß, gegen vorher beschriebener behaußung hienüber gelegen, einseit neben Meister Butzen, dem Schneider, anderseit neben Meister Ambrosio Korn dem Kieffer, vornen auff die Gaß, hinten auff Meister Lutzen den Schuhmacher stoßend, so gegen Männigl. freÿ, leedig v. eigen, v. durch vorgedachte der Statt Straßburg respe. Hn Lohner v. Werckmeister angeschlagen umb 675. fl. oder 337. Wie mehrgedachte beede Jungische geweßte Eheleuthe diese behaußung, so ehe deßen nur eine Scheur geweßen, von H. Rathh. Joh: Friderich Würtzen seel. in stehender ihrer Ehe Eigenthüml. an sich erhandelt meldet ein teutscher perg. Kbr. mit der St. Strb. anhangendem Cantzleÿ Contr. Ins. Verwahret, dat. d. 17. Apr: a° 1708. Dabeÿ ferner 3. alte teutsche perg. Kbr: v. ein dergl. Tauschbr. so alle mit ermeltem Ins. versehen de datis 22. febr: 1681, 23. Maj: 1671, 21. 8.br 1662. v. 9. Julii 1641. Weiter ein teutscher perg. ganth Kauffbr. mit des Stattgerichts allhier anhang. Insieg. verw. dat: d. 20. Sept. A° 1653. Mehr ein teutsche pap. Cession in allhies. C.C.stub gefert. dat: d 1. Jul: A° 1640. Und dann ein alte teutsche perg. Verschreibung, woran des Hoffs zu Straßburg Ins. gehangen, aber gerißen Worden, deßen Datum der 12.te 9.bris 1567. et 6. febr: 1570.
It: ein Hauß, Hoffstatt v. Höfflein, sambt einem Hintergebäu, auch übrigen Weithen, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten allh. Zu Straßburg, dero vorstatt Crauthenau, ane dem Gaulstaden, ein seit neben Johann Jacob Göppel, dem Schiffmann, ander seith neben H. Johannes Hußers, des geweßenen Schiffmanns seel. Erben, hinden zum theil auf das sogenandte Roßen gäßl. v. Zum theil auff weÿl. H. N. Theurers deß geweßenen Mittel Schreibers in dem allhiesigen teutschen mehrern Hospithal seel. hinterl. Wittib v. Erben stoßend gelegen, so über hernach eingetragene passiv Capitalia gegen Männigl. freÿ ledig v. eÿgen, v. durch mehrgedachte resp° H (Werckmeistere) geliefferten Abschatzung d d. 9. Maÿ 1743 angeschlagen worden per 1000 fl. oder 500 lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. in allhies. C. C. stub gefertiget v. mit dero anh. Ins. verw. dat. d. 20. Januarii 1634. mit alt. Lit C: N° 2 et 4 Lit. A. notirt, so dißmahl nicht vorgewießen worden.
Abschatzung dem 9: Maÿ: 1743. Auff begehren weillandt deß Viell Ehr und tugendsamen frau anna Barbra hauserin gebohrne Junfin seel: hinderlaßenen Erben, ist eine behausung allhiero in der Statt Straßburg, an dem obern Gaull Statten, beÿ der hechten Bruch gelegen ein seitß Neben Johaneß hausers wittib, anderseitß an Meister Jackob Göppell dem schiffmann, hinden auff deo frau theürerin garten stoßend, welche behausung undt ein gangß ein Stuben Kuchell und hauß Ehren, ein Kleine Nebenß Camer Puch Küchell höffell und bronen getrëmbter Keller oben dar über widerumb ein Stuben Camer Kuchell hauß Ehren, ein Nebenß Stubell und Cammer ein Kleine Esig Cammer der gang under dem tach 3: alte Camren eine dar Von die soldaten Cammer ein alter tach Stull daß tach theilß mit holl Ziglen belegt: 2: holtzere gebell ein un besetzte bienen sambt aller gerechtigkeit Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschagen wirdt Vor und Umb Ein Tausent Gulten. [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(f° 13-v) Wÿdum Welchen die Verstorbene seel. von Weÿl. H. Johann Hußer, dem geweßenen Schiffmann v. burger allhier, ihrem letzten ehemann seel. Lebtägig zu genießen gehabrt. Nemlichen Zu Crafft der zwischen ihnen beeden Hußerischen Eheleuthen auffgerichteten Eheberedung §. 6.to hat derselbe ihro zu einem Lebtägigen Wÿdums Genüß Verschrieben laßen 1000 Gulden hiesig Courrent geld, welche ihro auch beÿ deßen verlassenschaffts Erörtterung A° 1738 also angwießen worden, thun 500. lb. Daran gebühret dermahlen Johanni v. Annä Mariä dernen Hußern, als seinen in Erster Ehe mit auch Weÿl. Frauen Susannæ geb. Würthin seel. erzeugten Zweÿ Kindern deren geschwornenr Vogt ist H. Joh: Martin von Zabern der Schiffmann v. burger allhier, vor zweÿ dritte Theil
(f° 14) Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. haußraths 92, Sa. Weins, Branden weins, Eßigs und d. lähren faß 213, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer Handwerck gehörig 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Goldener Ring 9, Sa. baarschafft 96 Sa. Eigenthumb d. häußern 1287, Summa summarum 1718 ln – Schulden 708 lb, Nach deren Abzug 1010 lb
Beschluß und verstallungs Summa 1343 lb

Partage des maisons entre les trois héritiers par tirage au sort. Celle à l’angle de la rue Saint-Louis revient à la fille aînée Anne Barbe femme de Jean Rœsch, celle située en face à la fille cadette Marie Madeleine Bürckel femme de Jean Jacques Ulrich

1743 (3.7.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 474) Joint au n° 221 du 6 mai 1743
(Theilregister über Weÿl. frauen Annä Barbarä Hußerin geb. Jungin auch Weÿl. Hn Johann Hußers geweßenen Schiffmanns und b. allh. seel. nachgelaßener Wittib Verlassenschafft, f° 12) Vergleich und Abtheilung der Häußer
(x) Eine behaußung, hoffstatt v. höfflein, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß, 1.s. neben dem H. Prælaten von Neuenburg (…)
(y) It: eine behaußung v. hoffstatt mit allen übrigen dero begriffen, zugehördten, rechten v. gerechtigkeit, so ein Eck ane gemelter Elisabethen Gaß, gegen vorher beschriebener behaußung hienüber gelegen, 1.s. neben Meister Butzen, dem Schneider, 2.s. neben Mr. Ambrosio Korn dem Kieffer pp. so freÿ, leedig v. eigen, wie solche in dem Inv° umständl. beschrieben, angeschlagen umb 550 Gulden sage 275 lb
(z) It: ein Hauß, Hoffstatt v. höfflein allhier zu Straßburg, dero Vorstatt Crautenau, ane dem Gaulstaden (…)
Worauff vorgelegtem Loos Verglichen worden, daß die Erben einander dem Thaler nach daran geraus geben solle. Urkundt dero eingenhändigen Unterschrifften Straßburg d. 3. Julii A° 1743.
Vertheilt per Lit., x. Jgfr. Maria Magdalena
y. Fr. Anna Barbara
z. Johann Jacob

Anna Barbe Bürckel a épousé en 1742 le tonnelier Jean Rœsch. Les nouveaux mariés font ensuite dresser l’inventaire de leurs apports
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 40-v n° 204)

1742 – Mitwoch den 15. augusti seind (…) zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden, Johann Rösch der Ledige Kieffer, Johann Jacob Rösch Kieffers und burgers allhier ehel. Sohn, und Jungfr. Anna Barbara Bürckelin, weÿl. Johann Georg Bürckel gewesenen Kieffers u. burgers allhier hinterlassene ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Rösch als Hochzeiter, Anna Barbara Bürckelin als Hochzeiterin (i 42)

Inventaire des apports dressé dans une maison de location quai des Chevaux
1742 (23.8.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 56) n° 1280
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehren und Vorgeachte Hr. Johannes Rösch, der Kieffer und die Ehren und tugendsahme frau Anna Barbara Röschin, geb. Bürckelin, beeder Eheleuthe und burgere einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche d. ursach alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einand. aufgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf donnerstag den 23.ten Augusti Anno 1742.

(f° 2) In einer allhier zu Straßburg ane dem Gaulstaden gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
(f° 5) In einer allhier zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtig zugebracht Nahrung Inventarium gehörig, des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 129, Eßig Per se 18, Sa. silbers 14, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 312 lb – Haussteuren 41, des Manns völlig in die Ehe gebracht Vermögen 353 lb
der Frauen in die Ehe gebracht guth, Sa. hausraths 127, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 144, Summa summarum 302 lb – Haussteuren 41, der Frauen völlig in die Ehe gebracht Guth 344 lb

Le tonnelier Jean Rœsch vend la maison pour 286 livres au tonnelier Jean Semler

1765 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 777
Johannes Rösch des kieffers
in gegensein Johann Michael Semmler des kieffers
eine behausung und hoffstatt mit allen deren rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabethä gaß einseit neben Friedrich Butz dem schneider anderseit neben Friedrich Häffner dem zimmergesellen hinten auff gedachten Butz – um 286 pfund

Jean Semler originaire de Bössigheim en Wurtemberg épouse Marie Madeleine Stamm en 1749. Contrat de mariage, bénédiction, inventaire des apports dans la maison des parents de l’épouse, à l’angle de la rue de l’Ail et de celle de l’Ecurie
1749 (14.3.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 425) n° 150
(Eheberedung) zwischen Herrn Johann Michael Semler, dem Ledigen Kieffer, Weÿland herrn Johann Heinrich Semlers geweßenen Kieffers und burgers in Bößigheim hochfürstl. Würtembergischer Herrschafft nunmehr seeligen hinterlaßenen ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem
So dann Herrn Johann Daniel Stammen, des Kieffers und Weinhändlers, auch E.E. großen Raths jetzig wohlverdienteen beÿsitzers allhier zu Straßburg ehelich erziehlter tochter Maria Magdalena Stammin als der hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 14. Martÿ Anno 1749. [unterzeichnet] Johann Michael Semler alß hochzeiter, Maria Magdalena Stammin als hochzeiterin, Johann Daniel Stamm Als Vatter

Mariage, Illkirch (luth. f° 47-v)
1749, d. 17.ten Martÿ sind allhier auf Hoch: Adel: Permissions: schein nach ordentl. proclamation allhier ehel. eingesegnet worden H. Johann Michael Semler der ledige Kieffer und Mundschenck Ihro Herz: Adel: Excellenrz H. Prætoris Regÿ gebürtig von Besigheim Herzogl. Würthemberg: Herrschafft mit weÿl. Maria Barbara gebohr. Seitzin deßen ehl. haußfraun ehel: erzeufter Sohn und Jungf: Maria Magdalena des Hochachtbaren H. Johann Daniel Stammen b. und weinhändlers und E.E. großen Raths der Statt Straßburg beÿsitzers mit Maria Magdalena Gebohr: Jungin deßen ehel. haußfrauen ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Michael Semler alß hochzeiter, Maria Magdalena Stammin als hochzeiterin (i 200)

Inventaire des apports
1749 (7.7.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 371) n° 343
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Michael Semlers des Kieffers und Weinhändlers und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä Semlerin gebohrner Stammin beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – welche der ursachen alldieweilen Ihr beeder Eheleuthe mit einander aufgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten, daß einem Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein des Ehrenvest Wohlvorgeachten und Wohlweißen herrn Johann Daniel Stammen Kieffers und Weinhändlers auch E.E. großen Raths jetzig Wohlverdienten beÿsitzers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Stammen gebohrner Jungin beeder Eheleuthe der Ehefrauen werthgeehrter Eltern auf Montag den 7.ten Julÿ Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knobloch: auch Stallgaß gelegenen der Ehefrauen wertgeehrten Elten eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Kleÿdung und Weißgezeugs 60, Sa. Silber geschmeids 12, Sa. baarschafft 125, Sa. Schulden 137, Summa summarum 335 lb – Haussteuren 29 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth 365 lb
der Ehefrauen in die ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 259, Sa. Silber geschmeids 28, Sa. Goldener Ring 35, Sa. baarschafft 292, Summa summarum 616 lb – Haussteuren 29 lb – der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 645 lb
Beschluß summa 1010 lb

Marie Madeleine Stamm, femme du tonnelier et marchand de vins Jean Semler meurt en 1770 en délaissant une fille unique, Marie Madeleine femme de Jean Jacques Ober. La succession comprend la maison rue Sainte-Elisabeth et la part de maison paternelle rue de l’Ecurie. La communauté est chargée de dettes mais la somme taillable est de 1 435 livres

1778 (3.2.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 421) n° 1380
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä Semlerin gebohrner Stammin des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Michael Semlers, des Kieffers und Weinhändlers, auch burgers allh. zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlassenschafft – nach deme dieselbe Sontags den 4. Maji des Zurückgelegten 1770.sten Jahrs durch einen seligen Tod von dieser Welt abgefordert worden, nach solch Ihrem tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren vorgedachten Herrn Johann Michael Semlers des hinterbliebenen herrn Wittibers wie auch des Viel Ehren und tugendbegabteen Frauen Mariä Magdalenä Oberin gebohrner Semlerin des Ehren und wohl vorachtbahren Herrn Johann Jacob Obers des Gastgebers zum rothen haanen und burgers allhier Ehegattin als der Verstorbenen mit vorernannten Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erziehlten einigen tochter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 3. februarÿ Anno 1778.

In einer allhier zu Straßburg ane St: Elisabethen gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Eigenthumb ane Häußern (T.) Nemlichen eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Zugehördten, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane St: Elisabethengaß, einseit neben Johann Friderich Butz dem Schneider anderseit neben Friderich Haffner dem Zimmergesellen, hinden wieder auf gedachten Butz stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 24.ten Januarÿ 1778 angeschlagen Vor 300. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract gefertiget und mit dero aufgetrucktem Insigel bekräfftiget, de dato 23.ten Novembris Anno 1765.
(E.) It. ein Vierter theil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ane der Stallgaß (…)
– Abschatzung Von 24.ten jenner 1778. auf begeren Herr johann Michael Simmler dem Kieffer Meister ist eine behausung alhier in der statt straßburg auf der Elisabethen gaß gelegen ein seÿts neben NN Heffner dem Wescher anderer seÿts und hinten auf Meister baldner dem Kiebler stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer stube Eine Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein getremter Keller. Von uns unterschriebeen der statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Sechs Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr., Kaltener W.Mstr.
Antheil ane einem Landguth in Barr (gelegen in St: Ulrichsthal)
Ergäntzung, Inhalt Inventarÿ durch mich Notarium in Anno 1749 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 3, Erg. Rest 242, Summa summarum 245 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 170 lb
der Frau Tochter und Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 116, Sa. Weins und Faßes 58, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 156, Sa. Goldener Ring 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Antheils ane einer behaußung 125, Sa. Antheils ane einem Landguth in Barr 262, Sa. Schulden 300, Erg. Rest 2629, Summa summarum 4593 lb Schulden 445 lb, Detrahendo 4147 lb
das gemein, Verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 88,Sa. Werckzeug, auch Holtz und Reiff zum Kieffer handwerck gehörig 87, Sa. Wein, Esig, brandenwein und Lährer Faß 235, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Goldener Rings 12 ß, Sa. der baarschafft 150, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 300, Sa. Schulden 224, Summa summarum 1099 lb – Sa. Schulden 3212 lb, In Vergleichung Theilbares Passiv onus 2112 lb
Gantze Verlassenschafft Et Conclusio finalis Inventarÿ 2205 lb, Stall Summ 1435 lb
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli

L’héritière a épousé Jean Jacques Ober en 1772. Contrat de mariage, bénédiction nuptiale et inventaire des apports dans la maison qui appartient aux parents du marié, l’auberge au Coq rouge Grand rue

1772 (23.5.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 588
(Eheberedung) der Wohl Ehrenachtbare herr Johann Jacob Ober, der ledige Gastgeber, Weÿland Herrn Johann Heinrich Obers, geweßenen Gastgebers Zum Rothen Haanen und auch weÿl. frauen Catharinæ gebohrner Hermännin, beeder Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg seeligen ehelich erzeugter hinderlaßener Sohn, als hochzeiter mit beÿstand herrn Johann Jacob Kochen, des Gastgebers und herrn Johann Caspar Obers, des Weißbeckhen, beeder burgere allhier, beeder seines Oncle ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Simlerin, herrn Johann Michael Simlers des Kieffers und Weinhändlers und frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Stammin, beeder Ehepersonen und burgere allhier ehelich erzeugte Jungfer Tochter als Hochzeiterin, mit assistentz erstgemelteten ihres Leiblichen Vatters, so dann S.T. Herrn Johann Daniel Stammen E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers Kieffer und Vornehmen Weinhändlern, deroselben herrn Groß Vatters und herrn H. Friderich Stammen des ebenmäßigen Weinhändlers ihres herrn Oncle beeder burgere allhier – So geschehen allhier zu Straßburg auff Sambstag den 23. Maÿ Anno 1772 [unterzeichnet] Johann Jacob Ober als Hochzeiter, Maria Magdalena Semlerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230-b)
Im Jahr 1772 dienstags den 1. Septembris sind (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Johann Jacob Ober der leedige Gastgeber und burger allhier, weÿland Herrn Johann Heinrich Obers geweßenen Gastgebers und burgers allhir und auch weÿland Fraun Annä Catharinä gebohrner Herrmännin nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Magdalena Semmlerin, herrn Johann Michael Semmlers des weinhändlers Kiefers und burgers allhier und Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Stammin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Ober als hochzeiter, Maria Magdalena Semlerin als hochzeiterin (i 239, proclamation Saint-Pierre-le-Vieux f° 137-v i 141)

Inventaire des apports
1772 (22.9.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 276) n° 1284
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, so der Ehrengeachtete Herr Johann Jacob Ober, der Gastgeber zum Rothen hanen, und die Viel Ehr: und tugendbegabte Frau Maria Magdalena gebohrne Semlerin beede Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und sich in craft der mit einander errichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert voebehalten haben – So geschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 22.ten septembris A° 1772. In præsentia Herrn Caspar Obers des Weißbecken und burgers hieselbsten, des Ehemanns vogten

In einer allhier zu Straßburg ane der obern Langenstraß gelegenen dißorts Eheherrn eigenthümlich zugehörigen Gast behaußung Zum rothen Hahnen genandt, folgender maßen sich befunden
Eigenthum ane einer behaußung (H.) Nemlichen ein Vorder: Nebens und Hinder hauß
die Gast behaußung Zum rothen Hahnen genand, gelegen allhier zu Straßburg und deren Obern Langen straß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Nahrung anlangend, Sa. haußraths 694, Sa. Chaise, bennenkarch wie auch Schiff und geschirr zum Fuhrwerck gehörig 38, Sa. Heu, Habern und stroh 16, Sa. Fruchten 4, Sa. Wein und leerer Faß 795, Sa. pferds und Vieh 48, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 110, Sa. Golden Geschmeids 35, Sa. baarschafft 57, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2250, Sa. beßerung im hoff 1, Sa. Schulden 101, Summa summarum 4152 lb – Schulden 752 lb – Nach deren Abzug 3400 lb, helffte der haussteuren 63 lb, des Ehemanns gesambte in die Ehe gebrachte haabschaft 3463 lb
der Ehefraun Guth betreffend, Sa. haußraths 191, Sa. silbergeschmeids 35, Sa. Goldener Ring 42, Sa. baarschafft 310, Summa summarum 580 lb, helffte der haussteuren 63 lb, der Ehefrau gesamtes Vermögen 643 lb
Beeder Eheleuthe gesamte Nahrung 4107 lb

Marie Madeleine Semler femme divorcée de Jean Jacques Ober, aubergiste au Coq rouge, meurt en 1814 en délaissant cinq enfants ou leurs héritiers

1814 (20.1.), Strasbourg 5 (39), Me F. Grimmer n° 8616 – (vacation enreg. 62-v du 29.1.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 60 du 21.1.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Semler femme divorcée de Jean Jacques Ober aubergiste au Coq rouge décédée le 4 courant, à la requête de 1. Catherine Dorothée Ober épouse de David Weber instituteur, 2. Michel Ober tonnelier, 3. Jacques Ober absent représenté par Jean Georges Roessel notaire, 4. Jean Jacques Krieg maître charpentier tuteur naturel de ses quatre enfants mineurs procréés avec Marguerite Salomé Ober son épouse et nommés Marguerite Salomé, Jean Jacques, Jean et Théodore, 5. les enfants de feu Marie Madeleine Ober procréés avec Guillaume Heckmann appelés Marie Madeleine fille émancipée assitée de Jean Jacques Krieg charpentier son curateur et Guillaume Heckmann

dans la maison rue Ste Elisabeth n° 21 – dans une chambre au rez de chaussée
immeuble, une maison, droits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 21, d’un côté un coin d’autre le Sr Feilé derrière contre la propriété du Sr Baldner – occupée par Michel Steck journalier à la Doûane pour 50 fr, appartement de la défunte 40 fr, ensemble estimée à 90 fr de revenu en capital 1800 fr – acquise par acte passé à la Chambre des Contrats le 23 nov. 1765
meubles 351 fr, ensemble 2151 fr, frais de maladie 240 fr
Testament Me Wengler le 4 jan. 1814

Les héritiers Ober vendent la maison par forme de licitation devant le Tribunal Civil à Abraham Hansmetzger, boucher, et Catherine Marguerite Grœtzinger en 1815. L’acte n’est pas transcrit aux hypothèques (compte d’Abraham Hansmetzeger au répertoire des formalités vol. 97 n° 133).

Les nouveaux propriétaires se sont mariés en 1806 et ont fait dresser l’inventaire de leurs apports l’année suivante
1806 (7.10.), Strasbourg, Me Stoeber, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 19 du 18.10.
Contrat de mariage – Abraham Hansmetzger boucher
Catherine Marguerite Kretzinger

Inventaire des apports
1807 (17.2.), Strasbourg 7 (23), Me Stoeber n° 2169, 7704 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 21 du 27.2.
Inventaire des apports d’Abraham Hansmetzger boucher et Catherine Marguerite Gretzinger – Contrat de mariage devant nous le 9 oct. dernier, mariage célébré le 15 oct. dernier
le mari – meubles 445 fr, argenterie 31 fr, or 6 fr, numéraire 1257 fr, total 1739 francs
la femme – meubles 981 fr, or 102 fr, numéraire 1200 fr, total 2283 francs

Abraham Hansmetzger, boucher, et Catherine Marguerite Grœtzinger vendent pour 2 100 francs la maison à leur frère et beau frère le tripier Jean Henri Grœtzinger

1817 (28.5.), Strasbourg 8 (18), Me Roessel n° 4327 – Enregistrement de Strasbourg, acp 134 F° 82 du 29.5.
Abraham Hans-metzger, boucher, et Catherine Marguerite Groetzinger
à Jean Henry Groetzinger fils trippier
la maison sise en cette ville rue Elisabeth n° 21, d’un côté un coin de cette rue où elle touche à la propriété du Sr Baldner baquetier d’autre celle du Sr Feyle charpentier derrière ledit Baldner – acquis par adjudication au Tribunal Civil et déclaration de command le 20 avril 1815, Elle dépend de la succession de Marie Madeleine Ober née Semler dont les héritiers ont provoqué la licitation, remis un acte passé à la Chambre des Contrats le 23 nov. 1765 constatant que Jean Michel Semler tonnelier a fait acquisition de ladite maison de Jean Roesch tonnelier – pour 2100 francs

Jean Henri Grœtzinger s’est marié avec Marie Salomé Gruber en 1804, contrat de mariage
1804 (28 nivose 12), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 314, 1845 – Enregistrement de Strasbourg, acp 90 f° 38 du 30 niv. 12
Eheberedung – bürger Johann Heinrich Grötzinger ledig großjähriger Metzger des bürgers Johann Heinrich Grötzinger des älten Metzgers mit Fraun Anna Maria geb. Kaÿser erzeugter Sohn
Jungfrau Maria Salome Gruber des burgers Johann Jacob Gruber des Metzgers mit Fr. Maria Salome geb. Linck erzeugte tochter (si go) (si go)

Jean Henri Grœtzinger meurt en 1828 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. L’inventaire est dressé dans une maison place des Canoniers (place d’Austerlitz)

1828 (7.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 55), Me Hickel n° 2919
Inventaire de la succession de Jean Henri Groetzinger fils, trippier décédé le 26 sept. dernier – à la requête de 1. Marie Salomé Gruber la veuve, commune en biens par le contrat de mariage passé devant Me Zimmer le 28 nivose 12, inventaire des apports devant Me Grimmer le 5 avril 1810, 2. David Frédéric Groetzinger, commis négociant, héritier bénéficiaire suite à l’acte d’acceptation du 3 nov. 1828 seul à prendre cette qualité héréditaire au moyen de la renonciation au greffe du Tribunal Civil du 23 nov. 1828 de 1. Anne Marie Groetzinger épouse de Jean Michel Brod, ci devant commerçant, 2. Catherine Marguerite Groetzinger épouse d’Abraham Hansmetzger, boucher, 3. Jean Daniel Groetzinger, boucher, 4. Jean Philippe Groetzinger, boucher, 4. Jean Georges Groetzinger, tonnelier, 6. Catherine Salomé Groetzinger épouse de Jean Daniel Goeppel, tonnelier

dans une maison place des Canonniers n° 23
mobilier, dans une mansarde, dans le corridor, au grenier, dans la chambre au second faisant un coin de la place des Canoniers, dans une chambre à côté, dans la cuisine, dans la chambre à linge sale, dans la cave 761 francs
(suite du 21 mars 1839) vente des objets ci dessus pour 1802 fr, reste après déductions 1188 fr
Titres et papiers, Me Roessel le 28 mai 1817, acquis d’Abraham Hansmetzger, boucher, et Catherine Marguerite Groetzinger une maison située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 21, Adjudication définitive sur licitation au Tribunal Civil de Strasbourg entre les héritiers de Marie Madeleine Semler femme divorcée de Jean Jacques Ober, aubergiste, adjugée au Sr Hansmetzger, Chambre des Contrats le 23 nov. 1765 le Sr Semler acquis de Jean Roesch, tonnelier, pour 287 livres
maison située à Barr rue Weidengass sect. F 60 – déclarations actives 525 fr, passif 5200 fr, et réclamé contre la succession 1603 francs

Les héritiers vendent pour la maison pour 3 000 francs à Jean Jacques Taubert, tonnelier

1829 (18.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 57), Me Hickel n° 3227, Adjudication définitive – Cahier des Charges du 22.6. n° 3152 – adjudication préparatoire du 4.8. n° 3217 – Enregistrement de Strasbourg, acp 196 F° 5-v du 19.8.
David Frédéric Groetzinger, commis négociant héritier de Jean Henri Groetzinger fils trippier son frère, que le comparant n’a accepté que sous bénéfice d’Inventaire par déclaration au greffe du Tribunal Civil le 3 nov. 1828, seul héritier au moyen des renonciations faites par acte au greffe le 3 nov. 1828 par 1. Anne Marie Groetzinger épouse de Jean Michel Brod, commerçant, 2. Catherine Marguerite Groetzinger épouse d’Abraham Hansmetzger, boucher, 3. Jean Daniel Groetzinger, boucher, 5. Jean Georges Groetzinger, tonnelier, 6. Catherine Salomé Groetzinger épouse de Jean Daniel Goeppel, tonnelier, autres frères du défunt, Inventaire de succession Me Hickel le 7 nov. 1828 – Jugement du 1 juin, rapport d’experts du 6 juin entériné le 15 juin
à Jean Jacques Taubert, tonnelier
Désignation. Une maison, appartenances et dépendances rue Ste Elisabeth n° 21 d’un côté la veuve Baldner d’autre côté et derrière veuve Hiller – Etablissement de la propriété, la succession seule propriétaire suite à la renonciation de Marie Salomé Gruber veuve à la communauté, acquis sur Abraham Hansmetzger, boucher, et Catherine Marguerite Groetzinger par devant Me Roessel le 28 mai 1817, les conjoints Hansmetzger l’ont acquis sur les héritiers de Marie Madeleine Semler femme divorcée de Jean Jacques Ober, aubergiste, par adjudication définitive et déclaration de command passés devant M. Herrmann juge au Tribunal Civil, quittance Me F. Grimmer 8 juin 1815, Jean Michel Semler, tonnelier, père de la De Ober l’a acquis de Jean Roesch par acte passé à la Chambre des Contrats le 23 nov. 1765 pour 287 livres pfennings – 3000 fr
Rapport d’experts du 10 juin, Philippe Jacques Hennenberg, architecte (…) j’ai pris le détail en commançant par le rez de chaussée qui contient un corridor d’entrée au fond la cage d’escalier avec lieux d’aisances dessous à droite deux chambres élevées du sol au dessus desquelles une cave sous solives ayant deux séparations en lattis et un puits dont la pompe se trouve à côté de la porte d’entrée de la maison. Premier étage cage d’escalier avec vestibule et cuisine séparée par un lattis, une chambre à l’angle de la maison et un cabinet adjacent. Au dessus comble contenant deux greniers dont l’inférieur est divisé en 3 chambres. La couverture simples est en tuiles simples, estimé 1800 francs

Jean Jacques Taubert, baquetier, a épousé en 1821 Marie Madeleine Kaumann fille d’un tailleur de pierres
1821 (14.6.), Strasbourg 12 (82), Me Wengler n° 12 292 – Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 11 du 20.6.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Taubert, baquetier, fils majeur de feu Philippe Taubert peignier, et de Catherine Salomé Fuchs
Marie Madeleine Kaumann fille de feu Jean Kaumann tailleur de pierres et de Sophie Frédérique Gall

Jean Jacques Taubert et Marie Madeleine Kaumann vendent pour 3 000 francs la maison à Jean Frédéric Wunderlich, sacristain à l’église St Pierre le Jeune

1836 (12.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), Me Hickel n° 5423 – Enregistrement de Strasbourg, acp 244 F° 61-v du 19.10.
Jean Jacques Taubert, tonnelier, et Marie Madeleine Kaumann
à Jean Frédéric Wunderlich, sacristain près l’église St Pierre le Jeune
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 21, d’un côté la veuve Baldner d’autre côté et derrière le Sr Gaeckler aubergiste – sont compris dans cette vente un poele en fayence avec tuyaux et pierre et un fourneau en fonte également avec tuyau et pierre, plus un chaudron à lessive – différentes localités louées par baux verbaux – acquis de David Frédéric Groetzinger, commis négociant, par adjudication définitive devant Me Hickel le 18 août 1829, le sieur Groetzinger l’a recueilli dans la succession de Jean Henri Groetzinger son frère tripier, seul héritier sous bénéfice d’Inventaire par suite à la renonciation de la succession, inventaire par Me Hickel le 7 nov. 1828, Jean Henri Groetzinger l’a acquis d’Abraham Hansmetzger, boucher, par acte devant Me Rosssel le 28 mai 1817 de la communauté avec Marie Salomé Gruber celle ci ayant renoncé à la communauté par déclaration au Greffe du Tribunal Civil en date du 3 nov. 1828, le Sr Hansmetzger la acquis des héritiers de Marie Madeleine Simler femme divorcée de Jean Jacques Ober, aubergiste, par adjudication définitive devant M. Herrmann juge au Tribunal Civil le 20 avril 1815, Déclaration de command même jour, Jean Michel Simler, tonnelier, père de ladite De Ober l’a acquis de Jean Roesch, tonnelier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 23 nov. 1765 – pour 3000 francs

Jean Frédéric Wunderlich, sacristain, épouse en secondes noces Catherine Dorothée Büchsenschutz en 1826
1826 (13.10.), Strasbourg 4 (63), Me Hatt n° 3086 – Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 178-v du 19.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Frédéric Wunderlich, sacristain de la paroisse de St Pierre le Jeune veuf en premières noces de Caroline née Stuber
Catherine Dorothée Büchsenschutz fille majeure de feu Jean Jacques Büchsenschutz, tailleur, et de feue Catherine Elisabeth Brehmer

Catherine Dorothée Büchsenschütz, veuve de Jean Frédéric Wunderlich, et les héritiers de ce dernier vendent 5 000 francs la maison à l’aubergiste Pierre Joseph Antoine Marx, voisin

1848 (12.2.), Strasbourg 4 (102), Me Lauth n° 2984
1. Dame Catherine Dorothée Büchsenschütz, veuve de M. Jean Frédéric Wunderlich, en son vivant propriétaire à Strasbourg, où elle demeure & est domiciliée, 2. Delle Frédérique Büchsenschütz, célibataire, majeure, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, 3. Et Dlle Louise Büchsenschütz, aussi célibataire majeure en jouissance de ses droits, demeurant & domiciliée en la même ville, cette dernière tant en son nom et que comme mandataire générale & spéciale de Louis Büchsenschütz son frère, candidat en théologie domicilié à Strasbourg, momentanément en voyage
à M. Pierre Joseph Antoine Marx, aubergiste, demeurant et domicilié à Strasbourg
Une Maison avec droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 21 tenant d’un côté à la veuve Baldner, de l’autre côté & par derrière à l’acquéreur. Sont compris dans cette vente un poele en fayence avec tuyaux & pierre, un fourneau en fonte également avec tuyaux et pierre, un chaudron à lessive – Cet immeuble appartient pour moitié indivise à Madame veuve Wunderlich comma ayant été acquis par son défunt mari pendant le mariage aux termes du contrat qui sera ci après relaté, et pour l’autre moitié indivise aux Dlles Frédérique & Louise Büchsenschütz & M. Büchsenschütz, les trois en leurs qualités de légataires universels de feu M. Wundelich aux termes de son testament olographe en date à Strasbourg le 3 novembre 1841, déposé en l’étude de Me Lauth en vertu d’une ordonnance de M le président du tribunal civil de cette ville du 5 avril 1843 (…) et Mme Wunderlich a l’usufruit viager & gratuit de cette dernière moitié aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Hatt le 13 octobre 1726. Feu M. Wunderlich a fait l’acquisition de cet immeuble de M. Jean Jacques Taubert, tonnelier, & de Dame Marie Madeleine Kornmann conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat portant quittance du prix reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 12 octobre 1736, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 2 novembre suivant, volume 312 N° 57. Les époux Taubert en avaient été propriétaires au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faitte de M David Frédéric Groetzinger, commis négociant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par le dit M. Hickel le 18 août 1829 enregistré. M. Groetzinger avait recueilli ledit immeuble dans la succession de M. Jean Henri Groetzinger son frère vivant tripier à Strasbourg, dont il était seul et unique héritier sous bénéfice d’inventaire par suite de la rénonciation que tous les autres héritiers avaient fait à la succession ainsi que le tout est constaté par l’intituté de l’inventaire après le décès dudit défunt Sr Groetzinger dressé par le même notaire Hickel en date au commencement du 7 novembre 1828., enregistré. (…) M. Jean Henri Groetzinger avait recueilli la même maison de M Abraham Hansmetzger, boucher, & de Dame Catherine Marguerite Groetzinger conjoints à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Roessel notaire à Strasbourg me 28 mai 1817, enregistré. Cette acquisition avait été faite pendant la communauté de biens qui avait existé entre M. Jean Henri Groetzinger & Dame Marie Salomé Gruber son épouse mais celle-ci ayant renoncé à la communauté par acte dressé au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 3 novembre 1828, la succession du Sr Groetzinger alors ouverte est demeurée entièrement propriétaire de l’immeuble dont il s’agit. Ledit Sr Hansmetzger avait acquis ledit immeuble des héritiers de Dame Marie Madeleine Semler, femme divorcée du Sr Jean Jacques Ober, aubergiste à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive faite devant M Herrmann juge au susdit tribunal le 20 avril 1815 & déclaration de command du même jour, le tout enregistré (…). Le Sr Jean Michel Semler, tonnelier à Strasbourg père de ladite dame Ober avait acquis ledit immeuble du Sr Jean Roesch, tonnelier en la même ville suivant contrat passé à la chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 23 novembre 1765 – moyennant une somme de 5000 francs
Pour ajouter à cette garantie M Marx acquéreur affecte, oblige & hypothèque spécialement à la sureté dudit prix de vente & de service des intérêts, Une auberge ayant pour enseigne le Bœuf Noir sise à Strasbourg, rue Ste Elisabeth N° 19 & 20, composée primitivement de deux maisons réunies actuellement en une seule, consistant en bâtiment de devant, aile droite, aile gauche & bâtiment de fond, avec cour, puits & autres dépendances, tenant d’un côté au Sr Weibell, de l’autre côté à la maison acquise & par derrière au Sr Reybell. Déclare M. Marx qu’il a fait l’acquisition de cet immeuble suivant procès verbal d’adjudication suir licitation dressé par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 12 janvier 1847 enregistré


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.