17, rue Saint-Marc


Rue Saint-Marc n° 17 – VIII 216 (Blondel), P 1201 puis section 8 parcelle 25 (cadastre)


Rue du Finkwiller, la maison est à gauche de l’image (avril 2015) – Même endroit en 1898, l’auberge de la Mouche au milieu (collection Strasbourg disparu)
Façade rue du Finkwiller, l’arcade remplace la nouvelle fenêtre de 1900 devenue devanture en 1905 – Les deux façades et la lucarne agrandie en 1974 (mars 2020)

La fondation Saint-Marc vend en 1694 la maison au tonnelier Jean Léonard Heickel. La maison a un rez-de-chaussée et un étage sur le plan-relief de 1727. Le manant Jean Jacques Holtzinger, ancien aubergiste et garde de l’accise, est autorisé à l’acheter en 1731 après qu’une commission a constaté qu’elle comprenait un petit poêle et une cuisine au rez-de-chaussée, au sous-sol une petite cave, à l’étage un autre petit poêle et une chambre et deux autres chambres sous les combles. Le porteur de chaise Jean Jacques Schmutz en devient propriétaire en 1735 et transmet la maison à son gendre le boutonnier Jean Daniel Bœringer.


Plan-relief de 1727, la maison est celle à l’extrémité gauche de l’îlot central (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 257 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (a). A gauche de l’image, la façade vers la Mouche (rue du Finkwiller) comprend deux fenêtres à chaque étage. A droite, la façade vers la rue Saint-Marc a une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à l’étage et deux autres sous les combles.
La maison porte d’abord le n° 25 de la rue Finckwiller ou rue Saint-Marc (1784-1857) puis le n° 27, rue Saint-Marc.


Ancienne porte à encadrement mouluré rue Saint-Marc
Façade et nouvelle devanture, plan du rez-de-chaussée (1905, dossier de la Police du Bâtiment)

Le propriétaire coiffeur Charles Danner fait ajouter un deuxième étage et des mansardes, ce qui en porte le revenu cadastral de 34 à 68 francs. Le cordonnier Georges Eschrich fait percer en 1900 une nouvelle fenêtre plus grande que l’ancienne qu’il bouche près du coin vers la rue du Finkwiller ; cette fenêtre devient une devanture en bois en 1905 quand il aménage un local commercial. Il fait agrandir en 1902 la fenêtre de droite qui éclaire la cuisine.
Le jeune architecte Jean-Jacques Mischler, propriétaire de l’immeuble, rénove entièrement le bâtiment en dégageant les pans de bois. Ceux du deuxième étage qui étaient pourris sont remplacés par de nouveaux. Il fait couvrir la toiture de tuiles anciennes, agrandir la petite lucarne en y ajoutant une ancienne poulie.


Dessin avant la rénovation de 1975. A remarquer la porte et la fenêtre qui remplacent la devanture de 1905
Nouvelle fenêtre percée en 1900 (dossier de la Police du Bâtiment)

mars 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires du XVII° siècle à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Aumône Saint-Marc
1694 v Jean Léonard Heickel, tonnelier, et (1672) Anne Catherine Dreybein, (1680) Anne Marie Schwartz puis (1682) Catherine Elisabeth Speckart – luthériens
1731 v Jean Jacques Holtzinger, aubergiste, maître à danser puis garde, et Marie Catherine Brezoud († 1719), Eléonore Stahl puis (1727) Marie Madeleine Gast – catholiques
1735 adj Jean Jacques Schmutz, porteur de chaise, et (1726) Anne Catherine Dünckel – luthériens
1766 h Jean Daniel Bœringer, boutonnier, et (1755) Anne Catherine Schmutz puis (1795) Marie Catherine Kopp veuve du fabricant de crics Jean Martin Hosch – luthériens
1819 h Jean Jacques Fuchs, boutonnier en soie, et (1804) Marie Salomé Hosch
1824 v Jean Georges Ulrich, cordonnier, et (1813) Marguerite Madeleine Mentzer veuve du cordonnier Joseph Nestrich
1828 v Jean Georges Hærrig, cordonnier, et (1823) Catherine Brückmann
1844 h Jean Daniel Widersohn, cordonnier, et (1844) Catherine Brückmann veuve de Jean Georges Hærrig
1848 h Michel Marius Reynier, caporal et (1842) Madeleine Brault puis (1845) Catherine Caroline Hærrig
1866 v Jean Charles Danner, coiffeur, et (1855) Anne Marie Grepin
1888* v Jean Fettig, cheminot
1894 v Jean Charles Danner, supra
1899* v Jacques Speckel, teinturier, et Marie Louise Dietrich
1901* v Georges Eschrich, cordonnier, et Rosalie Dossmann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) VIII 216, Sr Beringer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Beringer, 6 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1201, Wiedersohn, Daniel, cordonnier – maison, sol – 0,36 are

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le boutonnier Daniel Bœringer est autorisé à ravaler sa maison

(f° 155-v) Dienstags den 21. Februarii 1775 – Daniel Böringer
Daniel Böringer der Knopffmacher bittet ihme Zu erlauben an seiner im Finckweiler gelegenen behausung das bestich ausbeßern zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1731 (Conseillers et Vingt-et-Un) La commission contate que la maison comprend un petit poêle et une cuisine, au sous-sol une petite cave pour environ 70 mesures de vin, à l’étage un autre petit poêle et une chambre, sous les combles deux autres chambres.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Marc

nouveau N° / ancien N° : 4 / 25
Boeringer
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 324 case 2

Wiedersohn, Daniel, Cordonnier
Wiedersohn, Daniel veuve et Regnier, Michel Marius, la femme née Caroline Haering pour ½

P 1201, maison, sol, rue Finckwiller 25
Contenance : 0,36
Revenu total : 34,19 (34 et 0,19)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 671 case 2

Wiedersohn, Daniel veuve et Regnier, Michel Marius, la femme née Caroline Haering pour ½
1868 Danner, Jean Charles
1888/89 Fettig, Johann Eisenbahnarbeiter
95/96 Danner, Johann Karl, Friseur
1899 Speckel Jakob, Färber in Güter getrennte Ehefrau Maria Luise gebohrne Dietrich
1901 Eschrich Georg Schuhmacher und Ehefrau Rosalie geb. Dossmann in Gütergemeinschaft

P 1201, Maison, sol, Rue St Marc 17
Contenance : 0,36
Revenu total : 34,19 (34 et 0,19)
Folio de provenance : (324)
Folio de destination : aug. 671
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12, 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

P 1201, Maison
Revenu total : 58,19 (58 et 0,19)
Folio de provenance : 671 et aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
1870 Augmentations – Danner Jean f° 671, P 1201, Maison, revenu 58, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Diminutions – Danner Jean f° 671, P 1201, Maison, revenu 34, Aug. de Const., supp. en 1870

Cadastre allemand, registre 29 p. 99 case 4

Parcelle, section 8, n° 25 – autrefois P 1201
Canton : Hinter der Mücke Hs. N° 17 – St. Marxgasse
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,41
Revenu : 450 – 600 – 700
Remarques : 1907 Neubau

(Propriétaire), compte 360
Eschrich Georg u. Ehefrau
(1358)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 240 Finckweiler Derrière la Mouche p. 437

25
Prop. Behringer, J. Daniel, boutonnier – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Marxgasse (Seite 108)

(Haus Nr.) 17
Escherich, Schuhmm. E 02
Güttler, Gestütswärter. 1
Grass, Schneider. 3
Rupfer, Schuhmacher 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 297)

Rue Saint-Marc n° 17 (1866-1986)

Le propriétaire Danner charge en 1866 l’entrepreneur Denu d’ajouter un deuxième étage et des mansardes à la maison. Le cheminot Jean Fettig est propriétaire de la maison pendant cinq ans avant d’aller s’établir en France. Le cordonnier Georges Eschrich fait percer en 1900 une nouvelle fenêtre plus grande que l’ancienne qu’il bouche près du coin vers la rue du Finkwiller. Il fait agrandir en 1902 la fenêtre de droite qui éclaire la cuisine. Il aménage un local commercial et pose une devanture en bois en 1905. Le dépôt de blanchisserie Charles Klotz puis VKZ occupe le local commercial depuis avant-guerre jusqu’en 1974.
Le jeune architecte Jean-Jacques Mischler, propriétaire de l’immeuble, rénove entièrement le bâtiment en dégageant les pans de bois. Ceux du deuxième étage qui étaient pourris sont remplacés par de nouveaux. Il fait couvrir la toiture de tuiles anciennes, agrandir la petite lucarne en y ajoutant une ancienne poulie. Les travaux commencés sans autorisation sont régularisés par la suite. La presse publie un article intitulé Un exemple de restauration réussie.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur Denu demande au nom du propriétaire Danner l’autorisation d’ajouter un deuxième étage et des mansardes à la maison sise 17, rue Saint-Marc (coupe en marge). L’agent voyer relève que la maison n’a pas d’avance et qu’elle est en retrait de l’alignement vers la rue Saint-Marc et alignée vers la rue du Finckwiller. Le rez-de-chaussée est en maçonnerie, le premier étage en bois. La hauteur du bâtiment n’atteindra pas la limite réglementaire
  • 1886 – Le maire enjoint le coiffeur Charles Danner (demeurant sur place) de faire ravaler les façades. Le maire accorde un an de délai à Jean Danner, propriétaire.
    1887. Le maître maçon Emile Widemann (demeurant 1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1887
  • 1892 – Le maire enjoint Jean Danner (demeurant 4, boulevard de la Gare) de faire ravaler les façades. Le maire accorde un an de délai au cheminot Jean Fettig, propriétaire de la maison depuis cinq ans, qui vient de faire des réparations intérieures. Le maire accorde un nouveau délai en 1893. Le propriétaire et sa femme sont partis en France, 1894. La maison est vendue par adjudication judiciaire devant le notaire Keller à l’employé de l’octroi Charles Danner, ancien propriétaire.
    1894 – Le maire enjoint Charles Danner de faire ravaler les façades. Le maire accorde un an de délai au propriétaire qui vient de faire des réparations intérieures urgentes – Travaux terminés, juin 1895.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux volets au rez-de-chaussée, un au soupirail et une porte de cave. Le soupirail a été modifié ,février 1899, tous les travaux sont terminés, juin 1900 par la nouvelle propriétaire, Mme Speckel.
  • 1900 – Le maître maçon Xavier Matter (demeurant 9, rue des Lentilles) demande l’autorisation de percer une fenêtre au rez-de-chaussée vers la rue du Finckwiller – Autorisation – Dessin signé par le propriétaire, Georges Eschrich – Travaux terminés, juin 1900
    3198 dessin 3202
    1902 – Le maître maçon Xavier Matter demande l’autorisation d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée vers la rue du Finckwiller – Autorisation – Dessin (la fenêtre de droite au rez-de-chaussée vers la rue du Finckwiller est élargie sur la droite) – Travaux terminés, juillet 1902
  • 1905 – Le maître maçon Xavier Matter demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1905
    1905 – Le propriétaire Georges Eschrich demande l’autorisation d’aménager un local commercial – Autorisation – Dessin de l’architecte C. Werner : élévation, coupe, plan, enseigne Chaussures Eschrich (Eschrich-Schuhgeschäft) – Droits payés pour trois piliers transformés, deux ouvertures, une devanture
  • 1906 – Le maire enjoint le coiffeur Georges Eschrich de faire ravaler les façades. Travaux terminés, juin 1906
  • Commission contre les logements insalubres. 1902, propriétaire, Georges Eschrich, cordonnier. Le couvercle de la fosse d’aisances en bois est remplacé par un nouveau en fer
    1904, la maison est raccordée aux canalisations – 1906 les eaux usées des n° 26 et 28 s’écoulent toujours par des rigoles
    1915, Commission des logements militaires (ravaler les murs des cabinets d’aisance)
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate qu’Egon Gutknecht a posé une antenne de T.S.F. entre le 22 et le 17, rue Saint-Marc – Demande – Croquis – Accord
  • 1937 – Jules Hermann déclare à la Police du Bâtiment qu’il a posé deux enseignes plates – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de poser deux vitrines (1,20 sur 0,48 mètre, croquis)
  • 1946 – Les établissements Charles Klotz (teintures, nettoyages, rue des Carmes au Neudorf) repeignent la façade comme avant guerre. La Police du Bâtiment qualifie d’abominable les teintes orange et chocolat disposées en triangle – La façade est repeinte, janvier 1947
    1947 – La Police du Bâtiment constate que les établissements Charles Klotz ont mis sans autorisation l’inscription Teinture, nettoyages sur le volet – Demande – Autorisation verbale
    1949 – Les établissements Charles Klotz sont autorisés à occuper la voie publique pour peindre la façade – Ils demandent que le montant des droits à payer soit revu. La demande est rejetée
  • 1959 – Le propriétaire Kocher est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les façades. Même autorisation accordée à l’entreprise Ketterer et Compagnie (rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen)
    1959 – Autre autorisation accordée à l’entreprise Bové de Schiltigheim qui répond qu’il n’a pas fait de travaux. La Police du Bâtiment envoie la facture aux Blanchisseries associées (142, rue de l’Unterelsau à la Montagne Verte)
  • 1962 – Les Blanchisseries réunies VKZ demandent l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées au néon
  • 1962 – Rapport d’incendie dans le dépôt de teinturerie. Un panneau en isorel a été détruit, le conduit de fumée étant mal isolé. La Police du Bâtiment demande aux Blanchisseries associées de faire les travaux nécessaires. Elles renvoient au propriétaire Eugène Kocher, demeurant sur place. – Les travaux sont terminés.
  • 1974 – Le propriétaire Mutschler et l’exploitant Souillard demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Auto-école en façade et Finkwiller derrière la devanture. Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1974 (janvier) – Jean-Jacques Mischler (rue de la Poste à Mundolsheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1974 (mars) – La Police du Bâtiment constate que Jean-Jacques Mischler transforme le bâtiment sans autorisation. Les travaux sont achevés (juin)
    1974 (juin) – L’élève architecte Jean-Jacques Mischler dépose une demande pour modifier l’extérieur (agrandir une devanture et percer une porte). Dessins, devis sommaire
    1974 (juillet et novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la rénovation
    1974 (août) – Article paru dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, intitulé Un exemple de restauration réussie. Le jeune architecte de 25 ans raconte sa passion pour la maison qu’il a rénovée en dégageant les colombages et en remplaçant ceux du deuxième étage qui étaient pourris. Il a couvert la toiture de tuiles anciennes. Il a agrandi la petite lucarne en y ajoutant une ancienne poulie.
    1974 (décembre) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable au directeur départemental de l’équipement
    1975 (février) – Le préfet accorde le permis de construire, le bâtiment se trouvant dans le secteur sauvegardé. – Les travaux achevés sont conformes aux plans
    1974 (octobre) – La teinturerie VKZ cesse d’exploiter la magasin
  • 1985 – L’architecte Jean-Jacques Mischler (rue des Meuniers) sollicite une subvention pour ravaler les façades – Le maire donne son accord – Les travaux sont achevés en janvier 1986 (crépi gris pâle, volets gris foncé, pans de bois brun foncé, menuiseries blanches) – La subvention est versée, février 1986.

Relevé d’actes

L’aumône Saint-Marc vend la maison au tonnelier Jean Léonard Heickel et à sa femme Catherine Elisabeth Speckert. En marge, quittance accordée en 1766 au boutonnier Jean Daniel Bœringer

1694 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 182
(prot. fol. 19.b) Erschienen /:salv. tit:/ H. Daniel Richßhoffer dießer Statt alter Ammeister, alß Pfleger und H. Johann Schmid, alß Schaffner, deß Großen Allmosens zu St Marx
haben in gegensein hans Lienhard Heickels, deß Küblers und Catharinæ Elisabethæ gebohrner Speckertin deßen ehelicher haußfrauen
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, recht. und Zugehördt allhier im Finckweiler beÿ d. Mucken, einseit neb. Johannes Römer dem goldarbeiter, and.seit ist ein Eck geg. d. Allmend, hind. auff Barbaram Bährin wittib stoßend geleg., so ganz freÿ ledig und eig. – umb 120 pfund
[in margine :] Erschienen im Nahmen creditirenden Stiffts St. Marx, deßen Schaffner H. Johann Thomas Frölich, von daßig. Hr Pfleger hierzu schrifftlich bevollmächtiget, der hat in Gegenseÿn Joh: Daniel Böringer der Knöpffmachers allhier, als dermahligen proprietarii hievor verkaufften behaußung, (Quittung) Actum d. 22. Martii 1766.

Fils de l’imprimeur strasbourgeois Léonard Heickel, Jean Léonard Heickel épouse en 1672 Anne Catherine Dreybein, fille de pelletier : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Erbahrn vndt Bescheÿdenen Hannß Leonhard Heückeln, dem Kübler weÿland deß Ehrenhafften Leonhardt Heückels, geweßenen Buchtruckers und burgers alhie seel. hinderlaßenem eheleiblichem Sohn ane einem, vnd der Ehrn: vndt tugendsamen Jungfrauen Anna Catharina Dreÿbeinin, deß Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Johann Dreÿbeins Kürschners und burgers alhie eheleiblicher dochter, am Andern theil (…) So beschehen vnd verhandelt in Straßburg auff Montag den 8. Aprilis Anno 1672 [unterzeichnet] Ich Hans Leonhard Heickel, als hochzeitter bekenne wie Ob stehet, Ich Johann Dreÿbein als hochzeitern Vatter bekenne wie vor stehet, Ich Daniel Meÿerr als Schwager bekenne wie Ob stehet, Jeremias Ursinus, Nots.

Mariage, cathédrale (luth. f° 153)
1672. Dom Jubilati. Zum 2. mahl Johann Leonhard Heuckel der kübler weÿland Leonhard Heuckel gewesenen Se* alhier nachgelaßener ehel. Sohn, Jfr. Anna Catharina Johann Dreÿbeins Kürschners und Burgers alhier ehel. T.. Montag den 6.t Maji Münster (i 155)

Jean Léonard Heickel devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie p. 395
Hannß Lienhardt Heickel, der Kübler Weÿl. Lienhardt Heickels des Buchtruckers Zu Straßburg hinderlaßener Sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner haußfrawen Anna Catharina, Hannß Dreÿbeins, deß Kürschners und burgers alhie dochter, umb 8. gold fl., so se beÿ de Cantzleÿ erlegt, Ist Zuvor ledigen standts geweßen, vnd will Zu den Küeffern dienen. Jurav. den 15. Maÿ A° 1672

Anne Catherine Dreybein meurt en 1680 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé au Finckwiller près de l’auberge à la Chaîne dans une maison qui appartient à la Chartreuse. La masse propre au veuf s’élève à 2 livres, celle des héritiers à 45 livres. L’actif de la communauté s’élève à 26 livres, le passif à 44 livres
1680 (14.8.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 26
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿlandt die Ehren: und tugendsahme Anna Catharina Heickellin gebohrne Dreÿbeinin, deß Ehrenhafften Mr hannß Lienhard Heickels Küblers und burgers Zu Straßburg haußfraw nunmehr seel: nach Ihrem Freÿtags den 2.ten Aprilis Jüngsthin aus dießem zergänglichen leben Genommenen tödlichen hintritt verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften Mr Hannß Michael Schaaffbuchs, Küblers und burgers alhie, alß Annæ Catharinæ der ietz Abgeleiten seel. mit Ihrem hinderpliebenen wittwer ehelich erzeugten döchterlins, vnd ab intestato nachgelaßener Einiger Erbin geschwornen vogts, ersucht durch Erstgedachten Wittwer (…) So beschehen inn beÿsein Mr Johann Dreÿbeins, Kürschners und burgers alhie d. seel. geliebten Vatters, auff Sambstag den 14.ten Augusti Anno 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg inn dem Finckhweiler ohnfern dem becken hauß Zur Ketten Genand Gelegener, dem Stifft Carthauß Gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Inn der wohnstuben, Im haußöhren, Inn der Cammer
Ergäntzung der Erbin unveränderten guths. auß dem über der verstorbenen frawen seel. inn den Ehestand Zugebrachter Nahrung, durch H. Christoph Hoffingern den Notarium in A° 1672. auffgerichtetem Inventario
Deß Wittwers unverändert Vermögen 2 lb
Der Erbin unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 18, Sa. guldiner Ring 2, Sa. Ergäntzung 22, Summa summarum 45 lb
Die Theilbahre verlaßenschafft, Sa. haußraths 13, Sa. Werckzeugs, holtz vnd reiff wie auch Gemacht arbeit Zum Kübler handwerck gehörig 10, Sa. Silbers 10 ß, Sa. guldinen Ring 1, Summa summarum 26 lb – Schulden 44 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 29 lb
Copia der Eheberedung (…) Montag den 8. Aprilis Anno 1672
Copia Codicilli- – die Ehren und tugendsame Fraw Anna Catharina Dreÿbeinin deß Ehrenhafften Mr Hanß Lienhard Heickels Küblers und burgers alhie Zu Straßburg eheliche haußfraw mich (…) beruffen (…) Zwar Krancken vnd matten Leibs auff einem bett ligend, Jedoch darneben von der Gnaden Gottes Gutten Richtigen Verstands vndt vernunfft wie solches ab ihren reden Gespräch vnd anden vmbständen mehr genugsam erschinne (…) Geschehen seind diße ding inn der Statt Straßburg inn einer inn dem Finckweiler ane dem so genandten hirten Gäßel gelegener Ursula Schadin seel. Erben Zuständiger Eck behaußung deren wohnstuben mit den fenstern auff die Gaß außsehend Freÿtags den 11. Decembris Anno 1674 Abendts Zwischen sechs vnd sieben Uhren beÿ dreÿ hellbrennendten Liechtern. Inn beÿsein der Ehrenhafften Ersam vndt bescheÿdenen Frantz Burgers von Newgartheim, Geörg Buckel von Achenheim beede der Zeit im Schirm alhier, Johannes hoch von Listel Küfferknechts, Hannß Bronners von Lautherbrunn Berner Gebieths, So dann Wendling Hagen, holtz Karchers und burgers alhie Zu Straßburg – Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.

Jean Léonard Heickel se remarie en 1680 avec Anne Marie Schwartz
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 86-v n° 52)
1680. [Dom. XX post Trinit:] Zum 2. mahl Joh: Leonhard Heickel der Kübler und Burger alhier, Jfr. Anna Maria Weiland Johann Schwartzen *chers u. Burgers alhier nachgel. ehel. T. Donnerst. d. 4. 9.bris Münster (i 88)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la même maison. Ceux du mari s’élèvent à 77 livres dont 55 en jouissance viagère, ceux de la femme à 147 livres.
1680 (1. 10.bris), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 39
Inventarium über deß Ehrenhafften Mr Hannß Lienhard Heickels, Küblers und burgers Zu Straßburg, Zu der Ehren undt tugendtsamen frawen Annæ Mariæ Heickellin, gebohrner Schwartzin, seiner jetzigen lieben hausfrawen inn den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1680. – alß Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert Guth inn den Ehestandt Zugebracht (…) durch Ihnen Meister hannß Lienharden selbsten beÿständlich Mr Hannß Michael Schaaffbuchs, auch Küblers v. burgers alhie, seines inn voriger ehe ehelich erzeugten döchterlins Geschwornen vogts, inn beÿsein erstgemelter seiner lieben haußfrawen, mit assistentz Mr Valentin Meforts, Schreiners vnd burgers alhie, ihres noch ohnentledigten Vogts, geäugt vndt gezeigt – So beschehen auff Mittwoch den 1. 10.bris Ao 1680.
Inventarium über der Ehren und Tugendsamen frawen Annæ Mariæ Heickellin, gebohrner Schwartzin, Zu dem Ehrenhafften Mr Hannß Lienhard Heickel, Küblern und burgern Zu Straßburg, ihrem lieben haußwürth inn den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1680. – Actum Mittwoch den 1. 10.bris Ao 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg inn dem Finckhweiler Gelegener, dem Stifft Zur Carthauß Gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Inn der Cammer A
Wÿdemb, So Eingangs gemeltter hannß lienhard Heickel auß voriger seiner Ehe mit gewißer condition Zugenießen hatt. Vermög Inventarÿ über weÿland frawen annæ Catharinæ Dreÿbeinin Mr hannß lienhards heickels Küblers und burgers zu Straßburg haußfr. seel. Verlaßenschafft auffgerichtet hat ernandter heickel seines döchterlins nahrung wÿdembs weiß Zugenießen
Deß Manns zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 67, Sa. holtzes, Reiff vnd Gemachter arbeit wie auch Werckzeugs Zum Kübler herrschafft gehörig 26, Sa. Silbers 5, Summa summarum 99 lb – Schulden 78 lb, Nach deren Abzug 21 lb
Beschluß summa, des Manns Zugebrachte eigenthümliche Nahrung 21, Wÿdemb 55 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 77 lb
Der Frawen Zugebracht Gueth, Sa. haußraths, Kleÿder und weißen Zeugs 51, Sa. Guldinen Ring 6, Sa. der baarschafft 90, Summa summarum 147 lb

Jean Léonard Heickel épouse en troisièmes noces Catherine Elisabeth Speckart, fille de farinier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29-v n° 21)
1682. Dom: XII et XIII Trini. Johann Leonhard Heickel der Burger vnd Kübler alhie Vnd Jungfer Catharina Elisabetha Marx Speccarts des Burgers und Meelmanns alhie Eheliche Dochter. Copul. d. Zinst. 12/22 Augusti Zu St Niclaus (i 21)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 103-v, n° X) 1682. Dom: 12 post Trinit: Hanß Lienhard Heuckel Kübler u. Burger, Jfr. Catharina Elisabeth, Marx Speckert, Mel* und Burgers ehel: T. Donnerst. den 27.t Aug: St Niclauß (i 105)

Huissier adjoint à la tribu des Tonneliers, Jean Léonard Heickel demande remboursement de frais quand il a remplacé l’huissier pendant sa maladie
1705, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 390) Dienstags den 22. Decembris Anno 1705 – Meister Leonhard Heickel der underbüttel stehet vor und berichtet, daß als vor ohngefähr anderthalb jahren der Verstorbene Büttel kranck gelegen, Er daß büttel ambt in die 10. Wochen lang versehen undt dadegen seine arbeith zu hauß versaumbt, Item so habe Er Jährlich mehr nicht alß j lb 10 ß d daß Sinnergeschirr zu tragen, da Er doch alle Jahr über 4 wochen mit zubringet, bittet alßo Ihme alß eine guthat Zuthun. Erkandt solle ihme für die Verrichtete büttels arbeit von 2. lb und wegen deß Sinner geschirrs zu tragen Aber die jährl. 1 lb 10 ß d noch ferner alle jahr j lb gereicht werden

Devenue veuve, Catherine Elisabeth Speckert fait un testament par lequel elle réduit à la légitime sa fille Marie Ursule Heickel femme du tonnelier Jean Christophe Nonnenmann et lègue la maison à son fils Philippe Jacques Heickel

1729 (6. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 4
Testamentum nuncupativum Frauen Catharinæ Elisabethæ Heickelin gebohrener Speckertin
persönlich kommen und erschienen ist die tugendsame Frau Catharina Elisabetha Heigelin gebohrne Speckertin, Weÿland Meister Hannß Lienhard Heigels geweßenen Küblers und burgers alhier seel. hinterbliebene Wittib, Von verliehung Göttlicher Gnaden gesund gehend und stehenden Leibs (…)
dießemnach und Zum andern prælegirt die Testantin ihrem Sohn Philipp Jacob Heigeln, Kübler Meistern und burgern allhier, ihre eigenthümliche habende behaußung, allhier Zu Straßburg in dem Finckweiler, hinden auff Caspar Winthers Wittib stoßend umb 400 guldin, welche Summam er in gemeines Erbe einschießen solle (…)
Zu dem dritten (…) als will Sie die Testirerin zu ihren wahren und ohngezweiffelten erben hiemit wohlbedächtlich instutuirt und eingesetzt haben 1° Frau Mariam Ursulam Nonnenmännin gebohrne Heickelin, Johann Christoph Nonnenmanns des Küblers und burgers allhie Ehefrau und Zwar auß gewißen und erheblichen ursachen allein in Legitimam, in den überrest dißes Ersten Stammtheils aber vorgedachter beeder Eheleuthe sambtliche ehelich erzeugte Kinder ihro Enckel so viel deren der Testirerin todfall erleben werden, mit dießer Verordnung, daß, dafern eines dießer Enckel Vor seinem achtzehen jährigen alter mit tod abgienge, und Keine eheliche Kinder und leibs Erben hinderließen und auff solchen fall ohntestirt verstürbe, dem oder denen Verstorbenen die übrige Kinder und Enckel deßen oder denen Geschwüsterden, alßo je einer dem andern hiemit Zum Kräfftigesten substituirt und untersetzt seÿn sollen (…) So dann 2° in den andern Völligen Stammtheil Meister Philipp Jacob Heickeln, Küblern und burgern allhier ihren Sohn, welche ohne dem ab intestato ihre Erben seÿn wolten (…)
beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer daselbst ane der Langen Straß ohnfern der Schilts Gaßen gelegenen Von mir dem Notario Lehnungs weiß bewohnenden barbier behaußung, in dero mittleren Vordern Wohnstuben mit den fenstern auff gedachte Straß außsehen, auff Donnerstag den 6.ten Monathstag Octobris A° 1729 [unterzeichnet] + der Testantin handzeichen

Catherine Elisabeth Speckert casse ses dispositions antérieures. Elle réduit son fils à la légitime et institue sa fille pour héritière
1731 (19.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 58)
Testamentum nuncupativum Frauen Catharinæ Elisabethæ Heÿckelin gebohrner Speckertin wittib und burgerin alhier. 1731
Zuwißen daß Montag den 19. Januarÿ A° 1731. Nachmittag Zwischen 4 und 5 Uhren in einer alhier Zu Straßburg ohnfern dem bierhauß Zur roosen Crantz gelegenen H. Peter Pflug dem Werckmeister und burgers alhier eÿgenthümblich zuständigen behaußung dero Obern Vordern Stuben die fenster auff die Gaß aus sehend die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Elisabetha gebohrne Speckertin weÿl. Meister Johann Leonhard Heÿckel geweßenen Küblers und burgers alhier seel. nachgelaßene Wittib, alters halben blöd und baufällig, dennoch aber durch die Gnade Gottes auffrecht gehend und stehenden Leibs (…)
2. thut die frau Testantin (…) alle ihre hiebevor auffgerichtete Letzte willens Verordnungen (…) widerum cassiren, annulliren vernichten und abthun
4. (setzt) Zu ihren rechtsmäßigen und ohngezweiffelten Erben ein hernacjbenambste ihrer Zweÿ liebe und leibliche Kinder, welche ohne daß ab intestato ihre rechtsmäßige Erben wären Zu ungleichen Theÿlen, benantlich und 1. Meister Philipp Jacob Heÿckel, den Kübler und burgern alhier, ihren Sohn, und Zwar denselben, wegen der gegen der Frau Testantin alß leiblichen Mutter Vielfältig außfestoßen ungeziemenden Scheld: und schmäh wortten auch aus andern erheblichen sehr trifftigen Ursachen mehr, allein in legitimam, dabeÿ ihme die Trebellianicam Zu ergreiffen expressé Verbotten seÿn soll, mit dießer außtrucklichen bedingung, daß Was Er in die Mütterliche Verlaßenschafft schuldig ist, Von der legitima abgezogen werden soll, deßen übrige Erbs portion soll auff hernach bemelte ihre liebe tochter Kommen und fallen, 2. frau Mariam Ursulam gebohrne Heÿckelin, Mstr Johann Christoph Nonnenmanns des Küblers und burgers allhie Ehegattin, alß ihre liebe und leibliche Tochter, in alle ihro der Frau Testantin übrige Verlaßenschafft und thut auch deroselben auff den fall ihre Leibliche liebe Kinder Zum kräfftigsten Substituiren. [unterzeichnet] + der fraw Testantin handzeichen

Les héritiers de Jean Léonard Heickel (les deux enfants de sa fille Anne Catherine issue du premier mariage et les deux enfants issus de la veuve) cèdent la maison à la veuve

1731 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 514
weÿl. hannß Leonhard Heÿckel gewesten küblers in erster Ehe mit weÿl. Catharina geb. Beinin erzeugt aber vor ihm dem Vatter verstorbene tocher Anna Catharina, Johann Nicolauß Mäntel des Fischers Ehefraun seel. hinterlaßenene tochter Catharina geb. Mäntel, Hannß Michael Krieg des fischers Ehefrau beÿständlich ihres ehemanns, Ferner Johann Heinrich Weißand, Leinenweber als mandatarius und Vogt Maria Ursula Mäntelin geleichfalls obged. Catharina Mäntelin geb. Heÿckelin seel. mehrjährige tochter, Item obged. Haÿckels mit deßen hinterbliebenen hernach benannter wittib in zweÿter Ehe erzeugte tocher Ursula geb. Häyckelin Johann Christoph Nonnenmann Küblers Ehefrau, so dann derselben bruders Philipp Jacob Heÿckel kübler
ihrer respective Leiblichen und Stieffmutter Fr: Catharinæ Elisabethæ geb. Speckertin obbemelten hannß Leonhard Haÿckel hinterlassenen wittib beÿständlich ihres Streittvogts Peter Stromwald des Buchbinders, am 8. 9.br jüngst ergangen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten in dem Finckweiler beÿ dem hauß zur Mucken genannt wird einseit ist ein eck ahne dem Allmend, anderseit neben Andreas falck, hinten auff weÿl. Caspar Winther Schneiders wittib, um 200 pfund – um 100, 50 und 226 schulden beladen)

La cessionnaire vend le même jour la maison moyennant 250 livres au garde Jean Jacques Holtzinger et à sa femme Marie Madeleine Gast, avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un puisque l’acquéreur est manant

1731 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 515
Fr: Catharina Elisabetha geb. Speckardtin weÿl. Johann Leonhard Haÿckel hinterlassenen wittib beÿständlich ihres Streittvogts Peter Stromwald des Buchbinders und mit consens ihres ordentlichen Vogts Simon Käuffer küblers
in gegensein Johann Jacob Holtzinger des garde ahne dem Kran und in hießigem Umbgeldt und Schirmers allhier und Mariæ Magdalenæ geb. Gastin /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI unter den 3. hujus
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in dem Finckweiler beÿ dem zur Mucken genannten hauß einseit ist ein eck am Allmend, anderseit neben Andreas Falck, hinten auff weÿl. Caspar Winther Schneiders wittib, ihro als ein unter heutigem tag erkaufft und verschriebenes guth – um 150 pfund capitalien verhafftet, geschehen um 100 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve Heickel (ici Heidel) à vendre et Jean Jacques Holtzinger à acheter la maison moyennant 250 livres après visite des lieux. La commission contate que la maison comprend un petit poêle et une cuisine, au sous-sol une petite cave pour environ 70 mesures de vin, à l’étage un autre petit poêle et une chambre, sous les combles deux autres chambres.

1731, Conseillers et XXI (1 R 214)
Joh: Leonhard Heidels Wittib bitt umb Erlaubnuß ein häüßlein an Johann Jacob Holtzinger et uxorem Zu Verkauffen. 310. erhalt solche. 319.
(p. 310) Montag d. 26.ten Novembris – Lt. Gug Nôe Weÿland Johann Leonhard Heidels gewesten burgers und Küblers allhier hinterlaßene Wittiben Catharinæ Elisabethæ Speckartin mit beÿstand ihres Vogts Peter Stromwalds des buchbinders, die bitt unterthänig umb Obrigkeitliche Erlaubnuß ein häüßlein am Finckweiler gelegen an Johann Jacob Holtzinger den schirmer und Garde beÿ hiesiger Statt und dessen haußfrau Mariam Magdalenam gastin umb 500 fl. sambt denen unkosten Verkauffen Zu dörffen, bitt gnädige Willfahr. Mosseder, nomine ged. Holtzingers et ux. bitt umb gnädige Permission ermeltes häüßlein umb besagten preiß kauffen zu dörffen.
Erkandt, Werden H. XXI. Schlitzweck und H. Rht. Klocke umb den augenschein besagten häüßleins einzunehmen abgeordnet, auff deren Relation ferners ergehen soll, Was recht ist. Deputati ijdem Zu Anzeigung des bescheids.

(p. 319) Montag d. 3.ten 10.bris – H. XXI. Schlitzweck berichtete, Waß maßen Mghh. Erkantnuß Vom 26. 9.bris iüngst zufolg, Er beneben H. Rht. Klocke das ienige häußlein, Welches Weÿl. Joh. Leonhard Heidels Wittib Catharina Elisabetha Speckartin an Johann Jacob Holtzinger den schirmer und dessen haußfrau umb fünf hundert gulden Verkauffen Will, in augenschein genommen, und befunden, daß solches gleich unten im eingang eine kleine Stub und Kuchen, Worunter ein Kellelein Vor ohngefehr 70 ohmen Wein, darüber aber wiederumb eine kleine Stub und Cammmer und oben auff Zweÿ Cammern, übrigens hätten sich die Käüffere in allen stücken der ordnung unterworffen.
H. Rht Klocke meldete, Er hätte der abgelegten Relation nichts beÿzusetzen.
Erkandt, Wird allseitigen Imploranten die gebettene Erlaubnuß besagtes häüßlein umb fünff hundert gulden respectiué Verkauffen und Kauffen zu Dörffen sambt unkosten, mit diesem außdrucklichen beding und anhang Obrigkeitlich ertheilt, daß der Kauff in allhiesiger Contract: stub in gegenwart Vorbenambster unßerer Deputirten Verschrieben und eingangs gemelter Johann Jacob Holtzinger und dessen haußfrau allen in denen Ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden durch absonderliche Reuersales sich daselbst Zu unterwerffen als Käüffer angehalten Werden sollen.
Deputati ijdem umb den bescheid anzuzeigen.

Fils naturel de Barbe Feigler, ensuite femme de Jean Jacques Holtzinger puis de Philippe Bartel, tous deux tonneliers, Jean Jacques Holtzinger loue successivement plusieurs auberges entre 1717 et 1727 avant de devenir maître de danse (1729) puis garde de l’accise.
Sa première femme Marie Catherine Brezoud meurt à l’âge de 24 ans en 1719. Il se remarie avec Eléonore Stahl puis en 1727 avec Marie Madeleine Gast de Rosheim

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 5)
Anno Domino 1719 die 28 Augusti intra horam duodecimam post meridem et i.am mortua est maria Catharina Brezoud, Annos viginti circiter quatuor nata, uxor Joannis Jacobi Holtzinger Cauponis et incolæ argentinensis, omnibus Ecclesiæ sacramentis munita Et per me infra scriptum parocho ad Stum Stephanum die sequenti in cimeterio fuit sepulta, Præsentibus marito defunctæ supra nominato (i 6)

Contrat de mariage avec Marie Madeleine Gast et célébration. La mère du marié assure à sa bru la jouissance viagère du logement qu’elle occupe dans sa maison rue Saint-Guillaume
1727, Not. Lang (Jean Henri 28 Not 17) n° 172
Verglichene heuraths Puncten, Zwischen Herrn Joh: Jacob Holtzinger an einem,
So dann die Tugendsahme Jfr. Mariæ Magdalenæ geb. Gastin, Ruprecht Gasten Sen. Schumachers u. burgers Zu Rooßheim Ehel. dochter als hochzeiterin andern theils
Zum dritten Verspricht deß hochzeiters Leibl. Mutter nahmens Fr. Maria Elisabetha Barthelin gebohrne Feiglerin daß nach ihrem seel. absterben die Jfr. Hochzeiterin die in ihr Fr. Barthelin behaußung ane der Wilhelmer gaß ligend, undere Stub, Kuchen, holtzhauß in d. mittlen theil im Keller und dann ein Cammer in den Hoff, welches alles Sie Fr. Barthelin würcklich bewohnt, so lang Sie die Jfr. Hochzeiterin im leben sein wird, Zugemeßen haben solle
(…) Endlichen v. vor das Neünte, Verspricht die Jfr. Hochzeiterin sein deß hochzeiters in Erster Ehe erzielte dreÿ Kinder in bester fomb rechtens An Kindsstatt anzunehmen
Dienstags den 9. Septembris A° 1727 [unterzeichnet] Johann Jacob holtzinger Alß hochzeiter, + der Jfr hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Etienne de Rosheim (cath. f° 64-v)
Hodie 21 mensis octobris anô 1727 duabus cum dispensatione unius in hac ecclesia et totidem un Ecclesia parochiali ad stum Stephanum Argentinæ publice factis (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt Joannes Jacobus Holtzinger viduus Eleonoræ Sthalin et pudica virgo Maria Magdalena Gastin filia Rubrect Gast civis in Rosheim (signé) Johan Jacob Holtzinger, signum sponsæ x (i 65)
Proclamation, Saint-Etienne (cath. f° 226-v) Anno domini 1727 die 20 Octobris proclamationibus in eccelsia nostra factis nullo detecto impedimento Joannem Jacobum Holtzinger viduum Eleonoræ Stahlin parochianum nostrum dimisi ad D Jaquot parochum ad Stum Stephanum in Rosheim hujus diœcesis quatenus per cum Matrimnoio Jungi valeat cum Maria Magdalena Gastin ex dicta parochia ad stum Stephanum in Rosheim (i 231)

Jean Jacques Holtzinger cotise à la tribu des Fribourgeois après que les Quinze l’ont autorisé à exploiter l’auberge à Tour d’or au Quartier de Saint-Nicolas
1728, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 60) Dienstags den 3.ten Februarÿ A° 1728 – Joh: Jacob Holtzinger citirt, weilen derselbe von Gn: Herren denen XV. die würtheÿ à la Tour d’or au Quartier de St Nicolas Zu treiben Erlaubnuß erhalten, alß solle er sich dißorten ursachen er ein schirmer geldt Zünfftig machen.
Citati uxor escheint und berichtet daß der maritus Kranck, verspricht aber die Zunfft gebühr der 2. lb 4 ß d nebst 6 ß pro hoc Anno Stubengeldt ipso momento zu überschicken, Nemine comparente ist Erkandt, solle ad proximam beÿ Straff citirt werden.

(f° 60-v) Dienstags den 24.ten Februarÿ A° 1728 – Neu Zünfftiger
Joh: Jacob Holtzinger ist Zufolg bescheidts vom 3. hujus puncto Erlegung 2 lb 4 ß Zunfft gebühr citirt worden.
Ille erscheinet, legt 1. lb d bittet zu Abführung deß Rests Zeit 14 Tagen.
Erkandt, wird gebettenermaßen willfahrt, aber auch die Zeit pro omni T: angesetzt.

Débits de vins que les Quinze autorisent Jean Jacques Holtzinger à exploiter
1717 XV (2 R 121) Joh: Jacob Holtzinger pt° Weinschancks au quartier de st Nicolas
1718 XV (2 R 122) Joh: Jacob Holtzinger pt° Weinschancks aux deux Epées
1719 XV (2 R 123) Joh: Jacob Holtzingers des Schirmers pt° Weinschancks zu denen Zweÿ degen, à la Galere au quartier de St Nicolas
1720 XV (2 R 124) Johann Jacob Holtzinger pt° Weinschancks zur Sonnen in dem Bruch
1721 XV (2 R 125) Johann Jacob Holtzingers Zur sonnen in dem Bruch, zum Creutz Schwanen au quartier des Ponts couuerts, zum Schwartzen Adler au pont couvert
1727 XV (2 R 132) Joh: Jacob Holtzinger Schirmers pt° Weinschancks zum guldenen thurn au quart. de Saint Nicolas

Jean Jacques Holtzinger, garde de l’accise, et Marie Madeleine Gast hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du baigneur Jean Georges Wahl

1732 (13.11.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 460
Johann Jacob Holtzinger der garde im Umbgeldt und ahne dem Kran und Maria Magdalena geb. Gastin mit beÿstand H. Juncker und H. Klein beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Heinrich Stöber Junioris Nadtlers als Vogts Johann Georg Wahl des Pflantzbaders 7 Kinder – schuldig seÿen 62 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Fickweiler beÿ dem zur Mucken genannten hauß, einseit neben ein eck am allmend anderseit neben Andreas Falck hinten auff weÿl. Caspar Winther Schneiders wittib

Les Quinze refusent d’accorder la rétribution que demandent David Kuhn et Jean Jacques Holtzinger, tous deux contrôleurs du débit de vin illicite
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du secrétaire)
(f° 114-v) Sambst. den 29. 9.bris – M. nôe der 2 gardes beÿm v.bottenen Weinschanck David Kuhn u. Joh: Jacob Holtzinger prod. uth. memoriale pt° gn. besoldung. Erk. abgewiesen.

La maison est vendue par enchère judiciaire le 14 avril 1735 (voir les actes ultérieurs) au porteur de chaise Jean Jacques Schmutz.

Fils de pêcheur, Jean Jacques Schmutz épouse en 1726 Anne Catherine Dünckel ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1754, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft und achtbaren H. Johann Jacob Schmutzen noch leedigen Fischkäuffern und burgern allhier des Ehrenhafften und vorgeachten Herrn Daniel Schmutzen auch burgers und Fischers allhier mit der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Anna Catharina Düncklerin des Ehrenhafften und vorgeachten H. Joh. Georg Dünckels, biersieders und burgers allhier mit Weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Elisabetha geb. Binderin ehelich erzeugter tochter, als Jgfr. Braut andern theils – So beschehen in Straßburg Montags den 18. tag. feb. A° 1726, Joh. Elias Goll, Notarius requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 115-v)
1726. Domin. I. et II. Trinit. seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 2. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Schmutz der Ledige Fischer, Daniel Schmutzen deß burgers vndt fischhändlers allhier Ehel. Sohn Vnd Jungfrau Anna Catharina Dünckerin Johann Georg Düncker burgers Vndt biersieders allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johan Job schutß als hozeider, + zeÿchen der Jungfer hochzeiterin (i 118)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison place des Moulins. Ceux du mari s’élèvent à 47 livres, ceux de la femme à 423 livres.
1726 (15.7.), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 1) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller und jeder haab, Nahrung und Güthere, liegend und Vahrender, so der Ehrenhafft und Achtbahre H. Johann Jacob Schmutz, fischkäuffer und burger alhier und die Ehren und tugendsame Frau Anna Catharina Schmutzin gebohrne Dünckelin beed. Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebracht, welche aus ursachen in ihr beeder auffgerichteten Eheberedung versehen daß einem jeden seine in den Ehestand Zugebringende Nahrung ein ihme reservirt und unverändert guth seÿn solle (…)
Actum Straßburg in fernerem gegenwart H. Joh: Georg Dünckels Weinhändlers der Ehefrauen Vatters, H Peter Besten Huffschmids, ihr der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, H. Isaac Bochen biersieders zum weißen bären der Ehefr. H. Schwagers und H. Georg Friderich Wÿdemanns Tabackbereiters des Ehemanns Schwagers aller burger alhier Montag den 15. Julii 1726.

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Plönel gelegenen Von beeden Eigangs gemelten Eheleuthen Lehnungsweiße bewohnten H. Johann Jacob Lauthen E. E. Großen Raths beÿsitzers zuständigen behaußung hat sich befunden wie folgt
Series. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 33, der Faß 10, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 1, Summa summarum 47 lb
der Ehefrauen guth, Sa. haußraths 70 Sa. Silbers 10, Sa. guldene Ring 5, Sa. der baarschafft 225, Sa. Eigenthumbs an häußern o, Sa. activorum 112, Sa. ohne den Eigenthumb an häußern 423 lb

1729, Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 7)
Codicill Reciprocus Johann Jacob Schmutzen des Fischäuffers und Annæ Catharinæ Schmutzin gebohrner Dünckelin
(voir l’inventaire)

Anne Catherine Dünckel meurt en 1754 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre aux héritières s’élève à 1 092 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 549 livres, le passif à 1 196 livres.

1754 (13.5.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 960) n° 63
Inventarium über Weÿl. der Ehren und Tugendsamen Fraun Annä Catharinä Schmutzin gebohrner Dünckelin, des Ehrenachtbaren Johann Jacob Schmutzen, des Chaisenträgers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgericht Anno 1754. – nach Ihrem den 5.ten Februarÿ dießes gegenwärtigen 1754.ten Jahrs genommenen tödlichen Hientritt Zeitl. Verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 13.ten Maÿ 1754.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Die Ehren und tugendsame Jgfr. Annam Catharinam Schmutzin, so 25 Jahr alt, deßwegen Majorennis, welche mit assistentz des Ehrsam und bescheidenen Mstr. David Karchers des Küblers und burgers allhier diessen Geschäfft in Persohn abwartet, So dann 2. Susannam Salome Schmutzin, so 14 Jahr alt, derowegen bevögtiget mit dem Ehren und bescheidenen Johann Daniel Dürren, dem Fischer und burgern allhier, in welcher qualitæt Er dann dießer Inventur in Persohn beÿgewohnt, Alle beede aber von der Verstorbenen seel. mit eingangs gedachtem hinterbliebenem Wittibern ehelich erzeugter Kinder zu gleichen Antheilen ab intestato hinterlaßene Erben

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegen beÿ dem Wirthshauß zur Mucken gelegen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung, befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung. Neml. eine Behausung und Hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg beÿ der Gastherberg zur Muck 1. seit ein Eck ane dem Allmend, 2. seit neben weÿl. Andres Falcken des geweßenen bedienten hinterlassener Wittib und Erben, hinten auff Philipp Jacob Baur den Schuemacher und burgern allhier stoßend gelegen, und ist solche Behausung durch die allhießige geschwornen H. Werckmeistere Vermög der beÿ mein Notm. Concept befindl. schrifftl. abschatzung de dato 15. Maÿ 1754 æstimirt und angeschlagen worden pro 300 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Ganthkfbrieff mit E. E. Kl. Raths der Statt Straßburg anhangendem Innsiegel verwahret de dato 14. Aprilis 1735.
Ergäntzung der Erben währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthe einander Vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1726. durch Weÿl. H. Johann Eliam Gollen geweßenen Notm. publ. et Pract. allhier. Eigenthumb ane Häußern. It. ein fol. 16.b et seq. Zu sehen, so hatte die Defuncta Vor ohnverändert in die Ehe gebracht ein Vierter theil Vor ohnvertheilt Von und ane Zweÿen Häußern, als Vorder und hinter hauß (…) ane dem baarfüßer Platz
Item fol: 17.v d. vierte theil ane einer Kleinen behaußung ohnfern dem Cronenburger thor im grünen bruch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli Reciproci
Bericht gegenwärtiger Verlaßenschafft. zuwißen seÿe hiemit Nachdeme mann nun gegenwärtige Verlaßenschafft ordnungs mäßig inventirt und darauff die untersuchung sowohl des Wittibers als auch der Erben ohnveränderter Nahrung nach maßgab des in Anno 1726. durch weÿl. H. Joh: Eliam Gollen geweßenen Notarium publ. et Pract. allhier über beeder nunmehro aber durch des Zeitlichen Tod Zertrennter Eheleuthe Zugebrachter Nahrungen errichteten Inventarÿ vorgenommen, so eräugnete sich daß Von denen in die Ehe gebracher Mobilius et Immobilibus nicht das geringste mehr vorhanden, sondern durante Matrimonio Völlig verändert und Verkaufft worden (…)
Der Erben ohnverändertes Vermögen. Sa. Kleÿdung und Weißen Gezeug 3 lb, Sa. Schuld 50, Sa. guths Ergäntzung 1038 lb, Summa summarum 1092 lb
Dießemnach wird auch des Wittibers ohnverändert und theilbares Vermögen Sub una massa beschrieben, hausrath 27 lb, Sa. baarschafft 12 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 300 lb, Sa. Schulden 210 lb, Summa summarum 549 lb – Schulden 1196 lb, Passiv onus 646 lb – Verstallungs summa 445 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg Montags den 18. tag. feb. A° 1726, Joh. Elias Goll, Notarius requisitus
Copia Codicilli Reciproci, 1729 (…) auf Sambstag den 26. tag Februarÿ (…) in einer oben an der Schloßergaßen an dem Thomans plan gelegenen von mir Notario Lehnungs weiß weiß bewohnender Eck behaußung deren obern stuben mit den Fenstern am gedachten Plan und Zum theil in die Schloßergaß sehend, beÿ Zweÿen Hellbrennenden Liechtern (…) Herr Johann Jacob Schmutz Fischkäuffer und burger allhier und beneben ihme die Ehren und tugendsame Frau Anna Catharina Schmutzin gebohrne Dünckelin, beeder Eheleuth von der Gnaden des grundgütigen Gottes gesund gehend und stehend, sie die Ehefrau aber schwangern Leibes (…).Joh. Elias Goll, Notarius

Susanne Salomé Schmutz vend la moitié indivise de la maison à son beau frère boutonnier Jean Daniel Bœringer

1766 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 382
Jfr. Susanne Salome Schmutzin beÿständlich Dietrich Schlenacker des knopffmachers
in gegensein ihres schwagers Johann Daniel Böringer auch knopffmachers
die ohnvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt mit allen rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler, einseit neben Michel Trawitz dem kieffer, anderseit neben
N. Memminger dem tabac fabricant, hinten auff Jacob Baur den schuhmacher – als ein elterliches erbguth – 150 pfund

Fils de tanneur, Jean Daniel Bœringer épouse en 1755 Anne Catherine Schmutz : contrat de mariage, célébration
1755 (14.5.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 33
Eheberedung – Persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbar H Johann Daniel Böhringer, der ledige Knöpffmacher, Weÿl. H. Johann Daniel Böhringers, des gewesenen Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers alhier, mit auch Weÿl. Anna Maria gebohrner Schlägelin seiner geweßenen Ehegattin ehelich erzeugter hinterlaßener Sohn, mit beÿstand H. Gottfried Rothaans, des Schuemachers und H. Abraham Rothaans des Barchethändlers beeder burger allhier, als beÿsitzer hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Anna Catharina Schmutzin des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Schmutzen des Chaisen trägers und burgers allhier mit Weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Schmutzin gebohrner Dünckelin seiner geweßenen Ehefraun ehelich erzeugte Tochter Lehrbrieff mit beÿstand erwehnten Ihres Vatters wie nicht weniger auch H Johann Jacob Brions und H Joh: David Karchers beeder Kübler und burgere allhier als hochzeiterin
So beschehen allhier zu Straßburg auff Michael den 14.ten May Anno 1755. [unterzeichnet] Johann Daniel Böhringer als hochzeiter, + der hochzeiterin selbst gemachtes Handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 144)
Mitwoch d. 15. Sept. 1756. seind nach vorhergeschehener Zweÿmahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Daniel Böhringer lediger Knöpffmacher und burger allhier nachgel. Ehel. Sohn, und Jgfr. Anna Catharina weÿl. Johann Jacob Schmutz gewes. Fischkäuffers und burgers allhier nachgel. Ehel. Tochter, wie solches bezeugen Johann Daniel beringer als hozeiter, +++ also zeichnet Anna Catharina Schmutzin die Hochzeiterin (i 77)

Jean Daniel Bœringer termine en 1752 son apprentissage de cinq ans auprès de Jean Samuel Silberrad.
1752, Miroir, Protocole des compagnons boutonniers, XI 293 (1749-1772)
Joh: Daniel Böhringer. 28.b, 45.a, 47.a, 58.b
(f° 9) Montags den 26. Junÿ 1752. – Lehrjung außgathan
H Johann Samuel Silberrad der mit meister quittirt dato Johann Daniel Böhringer seinen geweßenen Lehrjungen überstandener fünfjähriger lehr Zeith halben, da solche den 24. Junÿ 1747 angegangen, und sich bereits geendet, mit vermelden daß sich gemelter Lehrjung allzeith fromm, getreu und befließen erzeigt.

Jean Daniel Bœringer demande au corps des boutonniers à devenir maître sans faire de chef d’œuvre. Sa requête est rejetée parce qu’il doit encore attendre un an avant de faire son chef d’œuvre, qu’il n’a pas fait son tour de compagnon et qu’il faut avoir fait son chef d’œuvre pour être maître
1755, Miroir, Protocole des boutonniers, XI 291 (1748-1765)
Joh: Daniel Böhringer. 54.a, 59.b, 60.a
(f° 54.a) Mittwoch den 2. Julii 1755. – Abweisung
Johann Daniel Böhringer der leedige Knöpffmacher von hier gebürtig stehet vor, und bittet Ihne, ohne verfertigung des Meister Stücks, Zu Einem mit meister auff und anzunehmen.
Worauff weilen sein begehren dreÿfach wider Articul lauffet, als Erstl. in dem Ihme noch Ein Jahr, ehe und bevor Er zu der meister Stücks Verfertigung admittirt werden könnte, fehlet, 2.do seine Jahr nicht verwandert, über dießes ohne Verfertigung des Meisterstücks Gleich Zu Einem mitmeister auff und angenommen Zu werden, als ist Er mit gemelt seinem begehren ab und an die ordnung verwießen worden

Une infirmité l’a empêché de faire son tour de trois ans et de servir un maître pendant quatre ans. Il a dû séjourner à l’hôpital comme en témoigne un certificat. Il demande le droit de travailler pour son compte jusqu’à ce qu’il ait fait son chef d’œuvre. Les boutonniers tiennent à ce que le règlement soit appliqué. Les Quinze rejettent la demande de Jean Daniel Bœringer.
1755, Protocole des Quinze (2 R 166)
Knöpffmacher (Seiden-) Joh: Daniel Böhringer 381, 416, 431 [deficiunt 381, 416]
(p. 431) Sambstags den 27. Septembris – Böhringer Ca. seiden Knöpffmacher
Iidem laßen per Eundem referiren es habe Johann Daniel Böhringer der seiden Knöpffmacher gesell von hier gebürtig den 30. Augusti Jüngst E E handwercks derer seiden Knöpffmacher ober meister beÿ mghherren einen unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub Nis 1 2 et 3 producirt, und darin Exponirt, er seÿe Von meister Silberad, beÿ welchem Er fünff jahr gelernt den 26.t Junii 1752. wie auß mitkommendem schein sub N° 1 ersichtlich loßgesprochen Worden, er habe sich Vermög derer artickel auff einen dreÿ jährige Wanderschafft begeben, und die vier Jährige Zeit, als gesell Zu arbeiten Continuiren Wollen, er seÿe aber durch große leibs blödigkeit davon gehindert, und in dem allhießigen mehrern Hospital sich Zu verfügen genöthiget Worden, ein welches die vbeÿlag Sub N° 2 bezeuget, den 2.t Julÿ Jüngst habe der Implorant sich beÿ E E Handwerck zwar um Verfertigung des meisterstücks und auffnahm zu einem mitmeister geziemend angemeldet, er seÿe aber, wie auß dem extract sub N° 3 zu ersehen, mit seinem begehren abgewießen Worden, Er gehe demnach an mghh. des Imploranten unterthänig und angelegentliches bitten gnädig Zu erkennen [p. 432] daß der Implorant, dispensando Von übrigen Wander: und Verarbeitung Zeit, Zu einem meister insofern anzunehmen, daß Er nur mit Eigener hand arbeiten dörffe biß Er das meisterstück alls wozu er gleichfalls dispensando zu admittiren Verfertiget haben Werde. Eodem die habe imploratischer ober meister per recessum um deputation gebetten, auff geschehene weißung habe der Implorant sich auff Contenta memorialis et petiti bezogen mit dem beysatz, wie daß Er nun die Erlaubnus begehre, mit seiner Eigenen hand allein ohne Jungen und gesellen zu arbeiten, Weilen Er ohne hin gesinnet * was andres Zu ergreifen und sein brod Zu Verdienen.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen erschienen Jacques Antoine Noisette, als ober meister, Johann Heinrich Lung und Johann Jacob F* alle 3 Knöpffmacher, Welche Vorgestelt, maßen des imploranten begehren wider alle ordnung und artickel lauffe, und deßwegen von großer Consequenz seÿe, weder andere Junge leuth die Kaum aus der Lehr kommen sich auff dießer præjudicium steiffenn, und also ohne gewandert gemuthet, oder das meisterstück gemacht zu haben das meister recht begehren oder doch Welches noch gefährlicher, mit Eigener hand zu Pfuschen anhalten [p. 433] Werden, Sie Wollten deßentwegen unterth. gebetten haben, sie beÿ ihren artiklen Zu manuteniren, mithin den Imploranten ref. exp. abzuweisen.
Auff seithen derer Hhn Deputaten habe man der imploratischen Meisterschafft Vorgebrachte gründe billig und rechtsmäßig, des imploranten begehren aber wie der alle gute ordnung lauffend angesehen, mithin dafür gehalten, daß der Implorant mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe. Erkannt, bedacht gefolgt.

Les boutonniers dispensent Jean Daniel Bœringer de terminer son tour de compagnon et de servir un maître le temps réglementaire à cause de ses infirmités
1755, Miroir, Protocole des boutonniers, XI 291 (1748-1765)
(f° 59.b) Sambstags den 17.t Januarii 1756. – Dispensatio der Wanderzeit
Johann Daniel Böhringer der Knöpffmacher gesell überreicht unterthänigstes schrifftliches bitten Ihne in ansehung seiner blödigkeith, vor Endigung des noch zu verarbeithen und zu verwandern habende Zeith, gegen Erlag Eines Louis d’or in die Ladte, Zu Verfertigung des meister Stücks auf und anzunehmen.
Nach gehaltenes umbfrag Erkandt, Ist Ihme gegen Erlag seines Oblati und Handwercks cösten, dergestalten in seinem begehren gewillfahrt, daß Er die annoch Zu verarbeithen habende Zeith der fünff monath ohn gesellen und Lehrjungen zu förderen Zu bringen solle. dt. die Louis d’or und handwercks cösten.

Jean Daniel Bœringer présente son chef d’œuvre en février 1756 et devient maître
(f° 60.a) Montags den 8. Februarÿ 1756. – Meisterstück Schau
Meister Stücks besichtigung vorgenommen in præsentia S. T. Herrn XV. Brackenhoffers als obmanns und derer Hn geschwohrnen.
Johann Daniel Böhringer producirt sein nunmehro verfertigtes Meister Stück den Zweiffel Stück von goldt und seiden außgearbeithet, bittet deßen besichtigung.
Worauff solches examinirt und besichtiget, da sich dann befunden, daß solches außer daß das goldt in etwaß gesüeffet, sonsten wohl verfertiget seÿe, dahero derselbe nach abgelegter handtreu das Stück mit eigenen händen verfertiget Zu haben, Zu Einem Ehrlichen Mit meister auff und angenommen worden.

Jean Daniel Bœringer devient tributaire au Miroir le 30 décembre 1756
1756 (30. Xbr), Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 251) Donnerstags den 30. Decembris 1756 – Neuzünfftiger
Johann Daniel Böhringer der Knopffmacher H Johann Daniel Böhringers des burgers und Rothgerbers allhier Ehel. Sohn, ist auff producirten Stallschein vom 15. novembris letzthien, gegen Erlag Zweÿ Pfundt 13 schilling vier pfenning leibzünfftig als Knopffmacher auff und angenommen worden. dt. et prom. obed. (2 lb 13 ß 4 d)

Deuxième compte que rend à Jean Daniel Bœringer son tuteur Jean Daniel Frantz
1756 (31.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 201
Rechnung Mein Joh: Daniel Frantzen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Joh: Daniel Böhringers des leedigen Knöpffmachers weÿl. Mr Joh: Daniel Böhringers des geweßenen Rothgerbers und burgers allhier mit auch weÿl. fraun Annä Mariä geb. Schlögelin beeder seel. ehel. erziehlten Sohns, Inhaltend alles das jenige was ich Vom 13.ten Jan: 1752. als dem Beschluß ane meiner erstern rechnung biß ultimum Martÿ 1756. eingenommen und hingegen wieder außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ
Kurtzer Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zufolg meiner erstern wegen dem Curando und seiner Verheuratheten Schwester Vom 7.ten febr: 1748 biß den 13. Jan: 1752. gestellter den 28. febr: 1752 beÿ Em. Löbl. Vogteÿ Gericht producirt und eod. die daselbst abgehandelter Rechnung habe ich gezeiget wie solcher meiner Curanden Vermögen administrirt und Verwaltet worden (…)

Comptes que Jean Daniel Dürr rend à Susanne Salomé Schmutz. Les recettes comprennent la moitié des loyers de la maison.
1758, Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 972)
N° 38. Rechnung Mein Johann Daniel Dürr, des Fischers und Burgers allhier Zu Straßburg, inhaltend und außweißend, was ich als geordnet und geschworener Vogt, Weÿl. Johann Jacob Schmutzen, des geweßenen Chaisen tregers und burgers allhier mit auch Weÿl. Fr. Anna Catharina gebohrner Dünckelin seiner geweßenen Ehefrauen ehelich erzeugter und zurückgelaßener minorennen Tochter, Nahmentlichen Susannæ Salome Schmutzin, Vom 13. Maÿ 1754 als ich zu dieser Vogteÿ gelanget biß Weÿhnachten 1758. Vor besagte meine Curandam eingenommen und hienwiederum außgegeben habe auch sonsten dabeÿ Verhandelt worden – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Corpus Meiner Curandæ jährlich fallender Hauß Zinnßen und deren hbtguth.
Nemlichen wie hernach fol : (-) in der Einnahm Zusehen, so beträgt daß in dem Mütterlichen Verlaßenschafft Inventario umbständlich beschriebenes Eigenthumb ane einer behaußung jährlichen ane Zinß 14. d. thut in Capital à 4 p Cto gerechnet 350 lb. Daran gebührt meiner Curanda die helffte thut ane Zinnß 7 lb d und Capital so heruaß zuwerffen 175 ln

N° 65. Rechnung Mein Johann Daniel Dürr des Fischers und Burgers allhier Zu Straßburg, inhaltend und außweißend was ich als geordnet und geschworner Vogt Weÿl. Johann Jacob Schmutzen des geweßenen Chaisen: tragerss und burgers allhier mit auch Weÿl. Fr. Anna Catharina gebohrner Dünckelin seiner geweßenen Ehefrauen ehelich erzeugter und zurückgelaßener Tochter, Nahmentlichen Susannæ Salome Schmutzin, Von Weÿhnachten 1758. biß den 14.ten Septembris 1762 Vor besagte meine Curandam eingenommen und hienwiederum außgegeben auch sonsten dabeÿ Verhandelt worden – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

Jean Daniel Bœringer et Anne Catherine Schmutz font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient pour moitié à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 114 livres, ceux de la femme à 331 livres.

1766 (28.7.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 965) n° 205 a
Inventarium über des Ehrenachbaren H Johann Daniel Böhringers des Knöpffmachers und Seidenhändlers und der Ehren und tugendsamen Fr. Annä Catharinä gebohrne Schmutzin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1766 – Vermög der Vor mir Notario den 14.ten Maÿ Anno 1755 errichteten Eheberedung §° 4.to Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 28. Julÿ Anno 1766. In gegenwart H Johann David Karchers des Küblers und burgers allhier Ihr der Ehefr. hierzu erbettenen assistenten

In einer allhier zu Straßburg ane dem Finckweÿler gelegenen und Zum theil dißortiger Ehefrauen Vor ohnverändert gehörigen, von beeden Eheleuthen aber bewohnenden behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer behausung. (F.) Nehm. die helffte vor ohnvertheilt Von und ahne einer Behausung und hoffstatt, mit allen derselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg ane dem Finckweÿler ohnfern der Muck I. s. ist ein Eck ane dem Allmend, 2. s. neben Johann Jacob Memminger, dem Tabacfabricanten und burgern allhier, hinten auf Philipp Jacob Baur, den allhißigen verburgerten Schuhmacher stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen. Und ist solche gantze behausung ohnpræjudicirlichen æstimirt pro 300 lb. Wovon hier die helffe außzuwerffen mit 150 lb. Über die gantze behaußung besagt ein teutscher Pergamentener Ganth Kaufbrieff, m. E. E. Kl. Raths der Statt Straßburg anhangendem Innsiegel Verwahret de dato 14.ten Aprilis 1735. Betreffend die vorher beschriebene ohnvertheilte haußhelffte, so hat dießortige Ehefrau ein solche beÿ Weÿl. Johann Jacob Schmutzen, des geweßenen Chaisentragers und burgers Ihres Vaters allhier, Ihres Vatters seel. Verlaßenschafft Abtheilung den 7.ten Novembris Anno 1755 erblichen erhalten. Die übrige Helffte gehört der Ehefr: eheleibl. Schwester Nahmens Jgfr. Susanna Salome Schmutzin.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns ohnveränderten Nahrung, Sa. baarschafft 48 lb, Sa. Gülth von eigenthümblich liegenden güthern 50 lb, Summa summarum 98 lb – Und Wann annoch darzugerechnet wird, was Ihme an denen Haussteuren Vermög Eheberedung §° 6° Zur helffre eigenthümlich gehörig 16 lb, Des Ehemanns gesambte ohnveränderte Nahrung 114 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 92 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. Goldenen rings 6 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 150 lb, Sa. Schuld 105 lb, Summa summarum 364 lb – Schuld 50 lb, Compensando 314 lb, Wann aber hierzugelegt wird waß deroselben denen Haussteuren zur helffte gehörig 16 lb, Der Ehefrauen völliges Vermögen 331 lb

Jean Daniel Bœringer prend en apprentissage son fils du même nom
1752, Miroir, Protocole des compagnons boutonniers, XI 293 (1749-1772) (f° 28.b) 1759, Lehrjung, Johann Münch
(f° 45.a) 1764, Ledigsprechung
(f° 47.a) Donnerstags den 13. Decembris 1764. Bericht. Scho den 21. Decembris 1763 liesen folgende hiesige Meister einschreiben, um von heut an innherhalb fünff Jahren die Knopffmacher Profession Zu Lehren
H Johann Daniel Böhringer seinen ehelichen Sohn gleiches Namens
(f° 58.b) 1769. Aufdingung, Carl Friderich Weinmann

Les Quinze autorisent Jean Daniel Bœringer fils à travailler à Strasbourg au lieu de finir son tour de compagnon
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Johann Daniel Böhringer ca. E.E. Meisterschafft der Knöpffmacher
(p. 116) Sambstags den 17.ten Martii 1781. – Osterrieth nomine Johann Daniel Böhringer des burgers und Knopffmachers Contra E. E. Meisterschafft der Knopffmacher Ober meister producirt unterthäniges memoriale juncto petito samt beÿlag litt: A puncto erlaubnus für seinen sohn die wanderzeit allhier Zu verarbeiten. Wilhelm setzt Zu E G. Erkandt, wird Imploranten sohn Johann Daniel Böringer dispensando von der ordnung Erlaubt die noch manglende wanderjahr allhier verarbeiten, und gegen übersendung der auflag von dem jeweiligen gesellen gebotten bleiben Zu dörffen.

Susanne Schmutz meurt célibataire chez son beau frère Jean Daniel Bœringer dont la femme est unique héritière. La succession s’élève à 429 livres.

1786 (12.9.), Not. Zimmer (6 E 41, 1437) n° 759
Inventarium über Weiland Jungfraun Susanna Schmutzin der gewesenen ledigen Inwohnerin und burgerin alhier zu Straßburg Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1786. – nach ihrem den 31.sten Julii 1786. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Frau Catharinä gebohrner Schmutzin H Daniel Beringer des Seidenknöpffmachers und Burgers alhie Ehefraun beiständlich dieses ihres Ehemanns (…) So beschehen alhier Zu Strasburg den 12. Septembris Anno 1786.
Die Verstorbene hat ab intestato Zur einigen Erbin hinterlassen benantlich Frr. Catharinam Böringerin gebohrner Schmutzin, H. Daniel Boringer des Seiden Knöpffmachers und Burgers alhier Ehefrau ihr der Verstorbenenn eheleibliche Schwester. Welche auch beiständlich dieses ihres Ehemanns dem Geschäfft persönlich beigewohnet, und sogleich decldirt hat wie daß sie gegenwärtige Verlaßenschafft schlechterdings anzutretten gedencke.
In einer alhier zu Straßburg ane dem Finckweiler ohnfern der Muck gelegene Eingangs gedachten Fr. Böhringerin eigenthümlich zuständigen behausung befunden worden als (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 325, Sa. Schuld 50, Summa summarum 447 lb – Schulden 18 lb, Nach deren Abzug 429 lb
Zweiffelhaffte Schuld in der Verstorbenen Verlaßenschafft Zugeltend 50 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (300 livres) sur un total de 800 florins
1786 (11. Dec.), Livres de la Taille (VII 1181)
Spiegel N° 885. – Weÿl. Jungfr. Susannä Schmutzin, längst weÿl. Johann Jacob Schmutz, des gewesenen Fischers und burgers allhier hinterbliebeneer ehelich erzeugten Tochter Verlaßenschaft inventirt H. Not. Zimmer.
Concl. fin: I,nv. ist fol : 19.b, 429 lb 7 ß d die machen 800 fl. verstallte 200 fl. also zuwenig 800 fl. [sic]
Wovon Nachtrag, als von errungenem Guth, 6 Jahr in suplo à 1 lb 16 ß d – 10 lb 16 ß
und Vier Jahr in simplo à 18 ß – 3 lb 12 ß
Ext : Stallgelt pro 1786 – 6 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung 16 ß – Summa 15 lb 12 ß
Auf geschehenes Bitten und fürgebrachte motiva ist der gantz Nachtrag auf die Helfte moderirt worden, gehet also ab 7 lb 4 ß. Verbleibt demnach 8 lb 8 ß
dt. 11. Decembr. 1786.

Catherine Schmutz meurt en délaissant des héritiers collatéraux

1795 (6 prairial 3), Strasbourg, Not. Grimmer
Inventaire de la succession de Catherine Schmutz femme de Daniel Beringer
Enregistrement de Strasbourg, acp 33 F° 172-v du 10 pr. 3
le 2 messidor 3 (acp 35 F° 7-v du 7 messidor 3) décompte de l’inventaire, une maison quartier Finckwiller
N° 190, den 2. Messidor 3 – der bürger Daniel Böringer der Knopffmacher, anzeigend daß da er wünschte daß angefangene Geschäft über weil. Catharina geb. Schmutz seiner Geweßenen Ehefraun Verlassenschafft geendigt und die Rechten sowohl seiner als der Erben in bester form vestgesezt auch sein des Comparenten verschriebener Widum constatirt werde, so habe er weilen die Erben die Sache in die Länge zu beziehen willens, dieselbe (…) sommieren laßen (…) zu erscheinen
der Erben ohnverändert Vermögen, (…) von der Verstorbenen den 5. Februarÿ 1787 vor Notario Zimmer errichteten testaments, durch mich Notarium errichtet den 25. Germinal jüngst errichteten Inventarium
besag Verkauf und Erlöß register 3609 li, activ schuld 170 li, Ergäntzung 2390 li, der Erben ohnverändert Gut 6169 li
des Wittibers ohnverändert Gut 370 li
die teilbare Masse, besagt verkauf Registers 3053 li, baarschafft 1745 li, summa summarum 4798 li, zu bezahlen 4550 li, Nach deren Abzug 248 li
den 19. thermidor 3, erschienen weil. Catharina geb. Schmutz des bürgers Daniel Böringer des knopffmachers Ehefrau Erben namentl. 1. Margaretha Dorothea Widemann weil. Christian Carl Müllers Pfarrers wittib beiständlich br. Emanuel Gerhard hiesigen Mahlers, 2. Johann Conrad Stüttge der Mahler als curator Johann Michael Schneiders von Sulz, 3. Johann Andreas Mentel der Kübler dahier, 4. Emanuel Gerhard der Mahler sowohl namens deßen Ehefrau als angebender bevollmächtigter Daniel und Georg Friedrich Mentels so abwesend, 5. Michael Kiefer der Gartenmann sowohl namens seiner Ehefrau Catharina Klugsherz verwittibte Riebel als auch namens seines Kinds Erster Ehe Margaretha Elisabetha Kiefer, so dann als Vogt Annæ Margarethæ Klugsherz, 6. Friedrich Jacob Schröter der Goldarbeiter als curator der abwesenden Magdalenä Klugsherz, 7. Peter Schaan, homme de lettres als mandatarius Catharina Margaretha Vix des bürgers N. Lipp amlungmachers Ehefraun

Jean Daniel Bœringer se remarie avec Marie Catherine Kopp veuve du fabricant de crics Jean Martin Hosch. Le futur époux lègue à sa femme l’usufruit viager de sa moitié de maison

1795 (5 fructidor 3), Strasbourg 5 (6), Not. Grimmer n° 225
Eheberedung – bürger Johann Daniel Böringer der Knopffmacher und Wittiber
die bürgerin Maria Catharina geb. Kopp weil. des bürgers Friedrich Hosch des Windenmachers Wittib, beiständlich des bürgers Johann Martin Hosch des Windenmachers [unterzeichnet] Joh danjel böhringer, Maria Catharina Hoschin geborene Koppin
4. verschreibt der bräutigam seiner braut im fall ehelich mit ihm erzeugte Kinder vorhanden, die Helfte seines Vermögens zu einem lebenslänglichen genuß, im fall aber keine vorhanden, so soll dieselbe deßen eigenthümliche behaußung gelegen am finckweiler N° 25 einseit neben br. Menninger tabachändler, anderseit neben einem Allmend gäßlein und hinten auf br. Schreiner den Zimmermann stoßend, lebenslänglich widums weiß zu nuzen, zu bewohnen und zu genießen berechtiget seÿn
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 163 du 9 fruct. 3 (déclare que son revenu industriel ne dépasse pas 600 Livres)

Mariage, Strasbourg (n° 649)
Cejourd’hui 12° fructidor l’an III de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Daniel Boeringer, âgé de 62 ans, passementier né et domicilié en cette Commune fils de feu Daniel Boeringer, tanneur, et de feue Anne Marie Schlegel, veuf d’Anne Catherine Schmutz, de l’autre part Marie Catherine Kopp, âgée de 41 ans, née et domiciliée en cette commue, fille de feu Jean Frédéric Kopp, épinglier, et d’Anne Marie Berringer, Veuve de Jean Frédéric Hosch, faiseur de crics, Lesquels futurs Conjoints étaient accompagnés de Jean Philippe Kopp, âgé de 33 ans, épinglier, frère de la future, de Jean Philippe Heichler âgé de 59 ans, tailleur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 10 mai 1733 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 11 mars 1754 (…), 3° l’acte de décès d’Anne Catherine Schmutz épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 27 pluviôse dernier, 4° de l’acte de décès de Jean Frédéric Hosch époux en premières noces de la fuure, portant qu’il est mort en cette commune me 9 avril 1792 (signé) Joh danjel böhringer, Maria Catharina Kopp (i 183)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. La femme apporte en mariage une maison rue d’Or, le mari la sienne au Finckwiller. Ceux du mari s’élèvent à 5 944 livres tournois, ceux de la femme à 16 051 livres tournois.
1795 (19 fructidor 3), Strasbourg 5 (7), Not. Grimmer n° 238
Inventarium über des bürgers Daniel Böringers des Knopffmachers und der burgerin Mariæ Catharinæ geborner Kopp, beder Eheleute alljier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet im Jahr der Republick III. – in ihren erst kürzlich angetrettenen Ehestand zugebracht haben, (…) nach vorschrift der vor mir Notario passirten Eheberedung ordnungsmäßig beschrieben
So geschehen allhier zu Straßburg im Niederrheinischen departement in denen hernach beschriebenen behaußungen, in fernerem beiseÿn des bürgers Johann Martin Hosch des Windenmachers allhier als der Ehefrauen Beistands und Vogts ihrer Kinder Erster Ehe, den 19. fructidor im dritten Jahr der einigen und ohnzertrennlichen Republick

In einer alhier zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegener behaußung N° 17 so der Ehefrauen gehörig hat sich vorgefunden wie folgt
(f° 5-v) Schiff und geschirr auch Waar Zur Windenmacher profession gehörig
(f° 6 v) Eigenthum ane behaußung &a. (F.) Erstl. eine Schmiedsbehaußung, Höflein und Hoffstatt nebst bronnen mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten sambt Innbegriff des bauchkeßels allhier Zu Straßburg ane dem goldgießen gegen dem Gasthauß zum goldenen Apfel über (…)
(F.) It. ein Gädlein samt der feuergerechtigkeit wie auch Eß, welch Gädlein 14 schuh lang und 11 schuh breit eines stocks hoch allhier an dem Niclausstaden und Neßelbach gegen dem Goldgießen über (…)
(M.) Neml. eine behaußung und Hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiller ohnfern der Muck einseit ist ein Eck am Allmend anderseit neben Joh: Jacob Memminger dem tabackfkabrikanen und hinten auf Conrad Schreiner den Zimmermann stoßend gelegen, so frei ledig und eigen, æstimirt , æstimirt ad 1500 livres. Und ist diese behaußung dem Ehemann und deßen Ersterer Ehefrau weil. Catharina geb. Schmutz Verlaßenschafft erblich zugefallen.
(f° 7-v) In einer ane dem Finckweiler gelegenen Behaußung
(f° 9-v) Werckzeug und Waar Zur Knöpffmacher Profession gehörig
(f° 11) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. Hausraths 2077, Sa. Werckzeugs und Waar zur Knopffmacher profession 1882, Sa. Silbers 64, Sa. Golden Geschmeid 120, Sa. der baarschafft 300, Sa. Eigenthums an einer ehaußung 1500, Summa summarum 5944 livres
Diesemnach wird auch der Ehefrau eingebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 3663, Sa. Schiffs und Geschirr auch Waar zur Windenmacher profession gehörig 5959, Sa. des Meels 50, Sa. Wein und Faß 287, Sa. Silbergeschmeids 235, Sa. Goldengeschmeids 688, Sa. der baarschafft 118, Sa. Eigenthums an einer behaußung und gädlein 8550, Summa summarum 19.451 livres – Schulden 3400, Nach deren Abzug 16.051 livres
Conclusio finalis Inventarÿ 21.995 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 10-v du 24 fru 3

Jean Daniel Bœringer meurt en 1805 près avoir institué sa femme héritière universelle

1805 (30 prairial 13), Strasbourg 3 (29, 1), Not. Übersaal n° 881, 2873
Inventaire de la succession de Jean Daniel Böhringer, boutonnier en soie décédé le 3 prairial 13 – à la requête de la Cit. Marie Catherine Kopp veuve dudit Boehringer, héritière universelle suivant testament du 19 fructidor 6, vommune en biens en vertu du contrat de mariage reçu Grimmer le 5 fructidor 3
meubles 559 fr
Propriété d’une maison, Sçavoir une petite maison avec appartenances et dépendances située a Strasbourg au quartier finckweiler N° 25, d’un côté une ruelle communale d’autre le Sr Memminger fabricant de tabac, derrière Conrad Schreiner charpentier – uniquement occupée par la veuve pour un loyer annuel de 50 fr, en principal 1000 fr – propriété constatée par vente passée à la Chambre des Contrats le 18 décembre 1731 et à la Chambre de Subhastation le 14 avril 1735
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 186 du 30 pr 13

Lors de la liquidation, la maison au Finckwiller revient à Marie Salomé Hosch, femme du boutonnier en soie Jean Jacques Fuchs

1819 (8.4.), Strasbourg 3 (64), Not. Schreider n° 174
Liquidation et partage – 1. Me Philippe Jacques Bloechel avocat avoué fondé de pouvoir de Jean Frédéric Hosch, fabricant de crics à Paris, rue d’enfer près de la barrière n° 80, 2. Catherine Madeleine Hosch épouse de Georges Frédéric Berger, fabricant de crics, 3. Marie Salomé Hosch épouse de Jean Jacques Fuchs, boutonnier en soie à Illkirch, 4. Emmanuel Jonathan Hosch, maréchal ferrant, tous quatre enfants de Marie Catherine Kopp décédée à Illkirch le 7 octobre 1818 veuve en premières noces de Jean Frédéric Hosch fabricant de crics et en secondes noces de Jean Daniel Boeringer, boutonnier
II. femme Berger, la moitié pour indivise dans une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue d’Or ou des Charrons n° 27, d’un côté Debus maréchal ferrant, d’autre la veuve de Krieger charron, derrière la maison de Fries faiseur de crics, pour 4000 francs
III. De Fuchs, la maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier Finckweiler n° 25, d’un côté un coin, d’autre le nommé Pierey, derrière un inconnu, pour 2000 francs
IV. Emmanuel, l’autre moitié de la maison rue d’Or n° 27
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 139 du 8.4.

Jean Jacques Fuchs épouse Marie Salomé Hosch en 1804
1804 (19 prairial 12), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 460, 2473
Contrat de mariage – Cit. Jean Jacques Fuchs, Boutonnier en soie, fils majeur de feu Johann Jacques Fuchs, bourgeois avec Marie Salomée née Riedlin
Dlle Marie Salomé Hosch fille de feu Frédéric Hosch faiseur de crics avec Marie Catherine née Kopp actuellement épouse du Cit. Jean Daniel Boehringer ouvrier en soie
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 40-v du 20 pr. 12

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1805 (30 prairial 13), Strasbourg 3 (29, 1), Not. Übersaal n° 882, 2874
Inventaire des apports de Jean Jacques Fuchs, boutonnier en soie, et de Marie Salomé Hosch, mariés le 18 messidor 12, contrat de mariage dressé par le notaire soussigné le 19 prairial même année
le mari : somme de 100 fr
la femme : meubles meublants 1649 fr dont numéraire 987 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 185-v du 30 pr. 13

Salomé Hosch femme de Jean Jacques Fuchs vend la maison au cordonnier Jean Georges Ulrich et à sa femme Marguerite Madeleine Mentzer moyennant 1 200 francs

1824 (14.8.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 1926
Salomé Hosch femme de Jean Jacques Fuchs, boutonnier
à Jean Georges Ulrich, cordonnier et Marguerite Madeleine Mentzer
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg au quartier Finckwiller n° 25 d’un côté formant un coin, d’autre le nommé Parris, derrière le Sr Volmer – recueilli dans la succession de Marie Catherine Kopp femme en premières noces de Jean Frédéric Hosch, fabricant de crics sa mère, suivant liquidation dressée par Me Schreider le 8 avril 1819, avenue à sa mère légataire universelle de Jean Daniel Boehringer, boutonnier, suivant inventaire dressé par Me Übersaal 30 prairial 13 – 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 117-v du 17.8.

Originaire du duché de Francfort, Georges Wolffgang Ulrich épouse en 1813 Marguerite Madeleine Maentzer veuve du cordonnier Joseph Nestrich
Mariage, Strasbourg (n° 378)
Acte de mariage célébré le 4 novembre 1813, Georges Wolffgang Ulrich, majeur d’ans, né en légitime mariage le 31 octobre 1783 à Scheipach, Grand Duché de Francfort, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils d’André Ulrich, cultivateur, et de feu Apollonie N. décédée à Scheipach le 5 février 1794 et Marguerite Madeleine Maentzer majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 novembre 1778 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Joseph Nestrich, cordonnier décédé en cette ville le 28 juillet 1809, fille de feu Jean Geoffroi Maentzer cordonnier en cette ville et de feu Marguerite Madeleine Eckert (signé) Georg Wolfgang Ullrich, Margareth Magdalene Mentzer (i 2)

François Joseph Michel Nestrich épouse en 1803 Marguerite Madeleine Mentzer, fille de passementier
Mariage, Strasbourg (n° 433) Du quatrième jour complémentaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de François Joseph Michel Nestrich, âgé de 22 ans, cordonnier, né en cette ville le 27 août 1781, y domicilié, fils légitime et mineur de feu François Joseph Nestrich, cordonnier, et de Marie Cléophée Eckert, dûment autorisé à cet effet par sadite mère, Et de Marguerite Madeleine Maentzer, âgée de 24 ans, née en cette ville le 12 novembre 1778, y domiciliée, fille légitime de feu Jean Geoffroi Maentzer, passementier, et de Marguerite Madeleine Eckert (signé) Joseph Nestrich, Margaretha Mentzer (i 27)

François Joseph Nestrich meurt en 1809 en délaissant trois filles et un enfant posthume
1809 (21.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 17), Not. Bossenius n° 438, 4201
Inventaire de la succession de François Joseph Nestrich cordonnier décédé le 28 juillet dernier – à la requête de Marguerite Madeleine née Mentzer la veuve, de François Michel Dietrich cordonnier subrogé tuteur de Marguerite Louise 5 ans, Cléophée Sophie 4 ans et Marguerite Caroline 1 an et curateur de l’enfant dont la veuve se déclare être enceinte
dans la maison rue des Orphelins n° 24 appartenant à Marguerite Madeleine née Eckert
meubles, actif 697 fr, passif 349 fr, reste 337 fr
(Joints extraits de décès à Strasbourg) Marguerite Louise Nestrich 27 ans fille (…) le 28 sept. 1830, Marguerite Madeleine Nestrich 25 ans épouse de Nicolas Lochel décédée le 19 jan. 1835, Cléophée Sophie 12 ans décédée le 24 août 1818, Marguerite Caroline Nestrich 3 ans 6 mois le 27 nov. 1811
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 36 du 29.8.

Jean Georges Ulrich et Marguerite Madeleine Mentzer vendent la maison au cordonnier Jean Georges Haerrig et à Catherine Brückmann moyennant 1 500 francs

1828 (15.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 55), Me Hickel n° 2903
Jean Georges Ulrich, cordonnier, et Marguerite Madeleine Mentzer
à Jean Georges Haerrig, cordonnier, et Catherine Brückmann
une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg quartier Finckwiller rue St Marc n° 25, d’un côté faisant un coin, d’autre le Sr Pierrot, derrière la veuve Volmer – acquis de Marie Salomé Hosch femme de Jean Jacques Fuchs, boutonnier en soie, par acte reçu Me Hatt le 14 août 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume 170 n° 58, ledit Fuchs l’a recueilli dans la succession de Marie Catherine Kopp femme en premières noces de Jean Frédéric Hosch, fabricant de crics & en secondes noces de Jean Daniel Boehringer, boutonnier, suivant liquidation et partage dressé par Me Schreider le 8 avril 1819, Marie Catherine Kopp a recueilli ledit immeuble dans la succession du Sr Boehringer son mari en secondes noces dont elle était légataire universelle Inventaire suivant testament reçu Me Übersaal le 30 prairial 13 – pour 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 139 du 17.10.

Originaire de Bietlenheim. Jean Georges Hærig épouse en 1823 Catherine Brückmann, native de Brumath
Mariage, Bietlenheim (n° 3)
Acte de mariage célébré le 20 mars 1823. Jean Georges Haerig, mineur d’ans, né en légitime mariage le 11 thermidor an VIII de la République à Bietlenheim, domicilié à Bietlenheim, cordonnier, fils de Jean Georges Haerig, Journalier à Bietlenheim, ci présent et consentant et de feue Marie Lohmüller décédée à Bietlenheim le 8 juin dernier, et Catherine Brückmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 frimaire an V de le République à Brumath, domiciliée à Brumath, fille de feu Laurent Brumath tailleur à Brumath décédé le 20 mars 1814 et de feu Catherine Arbogast décédée à Brumath me 4 mars 1817 (signé) Hanß gorg Hörig, Catharina Brückmann (i 3)

Jean Georges Hærig meurt en 1833 en délaissant une fille

1833 (28.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4619
Inventaire de la succession de Jean Georges Haerrig, cordonnier décédé le 24 mai dernier – à la requête de Catherine Brückmann la veuve, à cause de la communauté qui a existé entre elle et le défunt suivant contrat de mariage passé devant Me Trautmann à Brumath le 15 mars 1823, et comme mère et tutrice légale de Catherine Caroline procréée avec le défunt – en présence de Jean Haerrig, subrogé tuteur ex musicien au troisième régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg
dans la maison dépendant de la communauté rue St Marc n° 25
inventaire de succession de Marie Lohmüller femme de Jean Georges Haerrig, pécheur à Biethlenheim, dressé par Me Trautmann le 17 juillet 1822
Titres de propriété, Me Hickel 15 octobre 1828, une maison & dépendances sise au quartier Finckwiller rue St Marc n° 25
meubles 240 fr, argent comptant 40 fr, immeubles propres à Hoerdt
dettes actives 1016 fr, passives 209 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 14 du 4.11.

Catherine Brückmann se remarie avec le cordonnier Jean Daniel Widersohn
1834 (12.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 67), Me Hickel subst. par Me Triponé n° 4816
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Daniel Vidersohn, cordonnier fils majeur de Daniel Vidersohn, boucher et saucissier, et de Madeleine Winderer
Catherine Brückmann veuve avec un enfant de Jean Georges Haerrig, cordonnier
art. 3, II. apports de la future épouse, la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue St Marc n° 25
Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 45 du 19.7.

Jean Daniel Widersohn meurt en 1844 dans une maison au faubourg de Saverne
1845 (22.1.), Strasbourg 9 (92), Me Becker n° 2599
Inventaire après le décès du S. Jean Daniel Widersohn, vivant cordonnier en dernier lieu aubergiste à Strasbourg où il est décédé en avril 1844 le 17 août
L’an 1845 le mercredi 22 janvier à trois heures de relevée. A la requête de Dame Catherine Brückmann veuve en premières noces du Sr Jean Georges Haerrig en son vivant cordonnier à Strasbourg et veuve en secondes noces du S. Jean Daniel Widersohn, aussi en son vivant cordonnier en dernier lieu aubergiste en ladite ville y demeurant agissant 1) en son propre nom tant à cause de la communauté d’acquets qui a existé entre elle et susdit sieur Widersohn aux termes de leur contrat de mariage qui sera ci après analysé que comme donataire en vertu du même contrat de l’usufruit de la moitié de la succession du sieur Widersohn, 2° au nom et comme tutrice légale de Pauline Widersohn, sa fille mineure issue de son mariage avec ledit Sr Widersohn. En présence de M. Pierre Michel Anstett, boucher demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure
dans le logement que les époux Widersohn occupaient dans une maison sise à Strasbourg faubourg de Saverne N° 29 où le Sr Widersohn est décédé le 17 août dernier

N° 2622 du 11 février 1845, Clôture – Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage des époux Widersohn, passé devant M° Triponé notaire à Strasbourg par substitution de M° Hickel notaire en la même ville prédécesseur dudit M° Becker le 12 juillet 1834.
Cote deux. Mémoires pour réparations, mémoires d’ouvriers pour réparations qui ont été faites dans la maison susdésignée pendant le mariage des époux Widersohn
acp 332 (3 Q 30 047) f° 19-v – Il dépend de ladite succession un mobilier de communauté évalué à 214 ff, garde robe du défunt 70
acp 332 (3 Q 30 047) f° 76 – il ne s’est point trouvé d’argent comptant. Suit la désignation des titres et papiers. La veuve déclare qu’elle doit à la communauté une somme de 46 francs pour loyers échus qu’elle a touchés. D’autre part la communauté doit à divers une somme de 770 francs. La comparante déclare encore que sa fille mineure lui doit une somme de 14 francs pour frais de nomination de subrogé tuteur. Celui-ci de son côté fait ses réserves contre toutes dépositions de la veuve qui ne sont pas appuyées de pièces justificatives quant aux droits d’inventaire, d’hérédité et autres, il n’en est fait mention au présent inventaire que pour mémoire

Catherine Bruckmann et sa fille Catherine Caroline Hærrig, femme du caporal Michel Marius Reynier, exposent la maison aux enchères. La fille devient propriétaire de la totalité

1848 (8.2.), Strasbourg 9 (96), Not. Becker n° 3752
Cahier des charges – Ont comparu 1° Dame Catherine Caroline Haerrig épouse dûment autorisée du Sr Michel Marius Reynier, caporal au troisième Régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, domicilié à Marseille, à ce présent, ladite dame née à Strasbourg le 7 janvier 1827, 2° Le Sr Antoine Rappolt, employé aux diligences Lafitte demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur de Pauline Widersohn, fille mineure du Sr Jean Daniel Widersohn, en son vivant cordonnier à Strasbourg et de dame Catherine Brückmann sa femme défunte, veuve en premières noces du Sr Jean Georges Haerrig en son vivant cordonnier en ladite ville (…) 3° Et le Sr Pierre Michel Anstett boucher demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure (…).Lesquels comparans ont exposé ce qui suit. lesdites dame Reynier et mineure Widersohn sont propriétaires par indivis dans les proportions ci-après indiquées d’une maison sise à Strasbourg, au quartier Finckwiller Rue St Marc N° 25 qui dépendait de la communauté qui a existé entre lesdits conjoints Haerrig. La Dame Reynier ayant demandé à sortir de l’indivision, le Sr Rappolt a été autorisé à faire procéder à la vente de cette maison conjointement avec la dame Reynier par délibération du conseil de famille de la mineure Widersohn prise devant M. le juge de paix du canton Sud de la Ville de Strasbourg le 25 novembre 1847. Suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 17 janvier 1848, la requête présentée par le Sr Rappolt comme tuteur de ladite mineure, représenté par M. Schneegans avocat en cette ville, le tribunal a homologué la délibération sus mentionnée et a ordonné que la maison dont il s’agit serait vendue par licitation (…)
Désignation de l’immeuble. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, au quartier Finckwiller Rue St Marc N° 25, formant d’un côté un coin, tenant de l’autre côté au Sr Schweis, peintre et par derrière au Sr Volmer, cordonnier.
Etablissement de la propriété. Les comparans déclarent que ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui a existé entre lesdits Sr Jean Georges Haerrig et dame Catherine Brückmann sa femme et que la moitié de cet immeuble est échue à la dame Reynier dans la succession dudit Sr Hornig son père dont elle était seule et unique héritière ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 28 octobre 1833, l’autre moitié appartenait à la veuve du Sr Haerrig qui avait droit de participer pour pareille portion à ladite communauté ainsi qu’il résulte du même inventaire. Cette dame étant décédée en laissant pour seules héritières ladite dame Reynier et mineure Widersohn, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 28 septembre 1847, la moitié qui appartenait à ladite défunte dans ledit immeuble est échu auxdites Dames Reynier et mineure Widersohn. L’immeuble dont il s’agit appartient donc d’après ce qui précède pour trois quarts à la dame Reynier et pour un quart à la mineure Widersohn.
Les conjoints Haerrig avaient fait l’acquisition dudit immeuble du Sr Jean Georges Ulrich, cordonnier et de Dame Marguerite Madeleine Mentzer sa femme demeurans à Strasbourg par contrat passé devant ledit M° Hickel le 15 octobre 1828, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois, Volume 216 n° 87 et inscrit d’office le même jour volume 193 N° 296. Le prix d’acquisition était de 1500 francs (…). Les conjoints Ulrich étaient propriétaires du même immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de dame Marie Salomé Hosch femme su Sr Jean Jacques Fuchs boutonnier en soie demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt notaire en cette ville le 14 août 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 17 du même mois volume 170 n° 58 et inscrit d’office le même jour volume 166, n° 138 pour le prix de 1200 francs (…). La dame Fuchs née Hosch avait recueilli ledit immeuble dans la succession de feu Marie Catherine Kopp femme en premières noces de feu Jean Frédéric Hosch vivant fabricant de crics à Strasbourg et en secondes noces de feu Jean Daniel Boehrnger, en son vivant boutonnier en la même ville, ainsi qu’il résulte d’une liquidation passée devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 8 avril 1819. Et la dame Boehringer était elle-même propriétaire de cet immeuble comme légataire universelle dudit Sr Boehringer son mari ainsi qu’il résute de l’inventaire après le décès de ce dernier dressé par M° Übersaal notaire en cette ville le 30 prairial an XIII.
(…) Mise à prix, 3000 francs
Le 16 mars 1848 (…) adjugé à Mde. Reynier, 3050 francs
acp 369 (3 Q 30 084) f° 47-v, (adjudication) acp 370 (3 Q 30 085) f° 37

Michel Marius Reynier a épousé en premières noces à Ivry en 1842 Madeleine Brault qui meurt à Strasbourg en 1844 en délaissant une fille.
1845 (6.1.), Strasbourg 9 (92), Me Becker n° 2579
Inventaire après le décès de De Madeleine Brault de son vivant épouse du Sr Michel Marius Reynier, cantinier caporal au 3° de Ligne à Strasbourg où elle est décédée le 22 avril 1844.
L’an 1845 le 6 janvier à deux heures de relevée, en l’étude de M° Becker, à la requête du Sr Michel Marius Reynier, autrefois cantinier, actuellement caporal au troisième régiment d’infanterie de Ligne en garnison à Strasbourg, domicilié à Marseille (Bouches du Rhône), agissant 1) en son nom personnel à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui De Madeleine Brault son épouse défunte, 2) et en qualité de tuteur légal de Désirée Reynier enfant mineur issu de son mariage avec ladite défunte. En présence du Sr Henri Feraud, concierge du bâtiments militaires de la Citadelle de Strasbourg, demeurant en cette ville, agissant en qualité de subrogé tuteur (…)
Cote première. Une seule pièce qui est un extrait des actes de mariage de la commune d’Ivry (Seine) constatant qu le veuf & la défunte son épouse ont contracté mariage en ladite commune le 7 avril 1842
acp 331 (3 Q 30 046) f° 19 – L’actif de la communauté, tout mobilier, se compose de 1° une somme de 300 francs provenant de la vente faite par le Sr Reynier de divers objets mobiliers de ladite communauté, 2° une somme de 1004 francs déposée à la caisse d’épargne de Strasbourg – ensemble 1302
frais de nomination du subrogé tuteur, 12 francs

Native du département des Deux-Sèvres (la Peyratte), Madeleine Brault meurt de péritonite à la caserne Finckmatt
Décès, Strasbourg (n° 804) Déclaration faite le 23 avril 1844 du décès de Madeleine Brault, âgée de 26 ans, née à Peyrolle (deux Sèvres) épouse de Michel Marius Reynier, caporal au troisième régiment de ligne, domiciliéé à Strasbourg, morte en cette mairie le 22 du mois courant à deux heures de relevée dans la caserne Finckmatt, fille de feu Jean Brault, cultivateur, et de feu Marie Bertin [in margine :] péritonite (i 106)

Natif de Marseille, Michel Marius Reynier épouse en secondes noces Catherine Caroline Hærrig qui apporte en mariage la moitié de la maison

1845 (6.1.), Strasbourg 9 (92), Me Becker n° 2580
Contrat de mariage – M. Michel Marius Reynier, autrefois cantinier, actuellement caporal au troisième régiment d’infanterie de Ligne en garnison à Strasbourg, domicilié à Marseille (Bouches du Rhône) veuf avec un enfant de Dame Madeleine Brault sa femme défunte, d’une part
Mlle Catherine Caroline Haerrig, demeurant à Strasbourg fine mineure di Sr Jean Georges Haerrig en son vivant cordonnier à Strasbourg et de Dame Catherine Brückmann sa veuve en premières noces et veuve en secondes noces du Sr Jean Daniel Wiedersohn, vivant cordonnier en la même ville, d’autre part

acp 331 (3 Q 30 046) f° 19-v – communauté de biens réduite aux acquêts
Le futur époux déclare apporter en mariage une somme de 701 francs, formant la moitié de celle déposée à la caisse d’épargne de Strasbourg pendant la durée de son premier mariage avec Madeleine Brault, l’autre moitié ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par Me Becker le 6 janvier 1845 appartenant à l’enfant mineur issu de leur mariage
Apports de la future. Ils comprennent 1° en immeubles la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue Saint Marc n° 25 qui lui est avenue dans la succession de son père et une parcelle de terre sise au ban de Hoerdt canton in der Schley contenant 10 ares, recueillie dans la même succession
Par contre la future épouse déclare qu’elle doit à sa mère une somme de 310 francs ainsi qu’il résulte de la liquidation de la succession du Sr Haerrig dressé par Hickel le 12 juillet 1830, dont à déduire la somme de 1802 francs de la mère de la future épouse a touché pour celle-ci dans la succession de son grand père le Sr Haerrig décédé à Biethlenheim, reste 187 francs
Donation par la mère de la future épouse à celle-ie en avancement d’hoirie 1° de la somme que la Dlle Haerrig redevait à sa mère 157, 2) de différents objets mobiliers estimés 210, ensemble 398
Donation par le prémouranrt au survivant de époux de l’usufruit viager des biens de la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant et si l’enfant du premier lit du Sr Reynier existait au moment du décès de celui-ci la future recueillerait en toute propriété la part d’un enfant légitime

Mariage, Strasbourg (n° 6)
Du 7° jour du mois de janvier 1845, acte de mariage de Michel Marius Reynier, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 décembre 1808 à Marseille (Bouches du Rhône), en garnison à Strasbourg, caporal au Troisième Régiment de Ligne, veuf de Madeleine Brault décédée à Strasbourg le 22 avril 1844, fils d’Antoine Reynier, Journalier, et de Thérèse Bremond conjoints domiciliés à Marseille, et de Catherine Caroline Haering, mineurs d’ans, née en légitime mariage le 7 janvier 1827 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Georges Haering Cordonnier décédé en cette ville le 4 mai 1833 et de Catherine Brückmann domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Mchl Reynur, C C Haerrig (i 4)

Catherine Caroline Hærrig meurt en 1864 en délaissant trois enfants. La maison fait partie de la succession

1864 (29.9.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Marius Reynier, ancien militaire, et Catherine Caroline Haerrig sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 6 août 1864, dressé à la requête du veuf, comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Becker Nre. le 6 janvier 1845 et comme père et tuteur de Catherine Eugénie, Charles Eugène et Gustave Adolphe Reynier
Communauté, mobilier 266, indemnité due par la succession 513, argent 60, reprises du veuf 2748
Succession, garde robe 27
Une maison au quartier Finckwiller rue St Marc N° 17
Passif 577 francs
acp 535 (3 Q 30 250) f° 85-v du 5.9. (succession déclarée le 7. 7.bre 1864)

Michel Marius Reynier vend au nom de ses trois enfants la maison au coiffeur Jean Charles Danner moyennant 7 000 francs

1866 (5.7.), Me Noetinger
Le 5 juillet 1866. Cahier des charges portant clauses et conditions de la vente d’une maison sise à Strasbourg rue St Marc n° 17. Déposé par Michel Marius Reynier, rentier à Strasbourg
acp 551 (3 Q 30 266) f° 107-v du 13.7.
Le 27 juillet. Adjudication définitive, à la requête de Michel Marius Reynier, ancien militaire à Strasbourg, comme père et tuteur légal de 1) Catherine Eugénie, 2) Charles Eugène, 3) Gustave Adolphe Reynier ses enfants issus du mariage avec feu Catherine Caroline Haerig sa femme
une maison sise à Strasbourg rue St Marc n° 17
au profit d’Etienne Reboul, militaire en retraite et Anne Marie Reiff sa femme à Obernai, avec faculté de nommer command, moyennant 7000 francs
Déclaration de command par le Sr Reboul, qu’il a enchéri ladite maison pour le compte de Jean Charles Danner, coiffeur à Strasbourg
acp 555 (3 Q 30 270) f° 83-v du 28.7.

Fils de perruquier, Jean Charles Danner épouse en 1855 Anne Marie Grepin, originaire de Schweighouse
Mariage, Strasbourg (n° 413)
Du 11° jour du mois d’octobre 1855. Acte de mariage de Jean Charles Danner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 novembre 1831 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Coeffeur, fils de Jean Danner, perruquier, et de Caroline Busch, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présente et consentante et de Anne Marie Grepin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 septembre 1828 à Schweighausen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, repasseuse, fille de feu Joseph Grepin, cordonnier décédé à Schweighausen le 27 octobre 1852 et de feu Elisabeth Zentz décédée à Schweighausen le 2 février 1847 – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) J. Danner, Marie grebin (i 37)

600 MW 357 Registre domiciliaire (i 115)
Danner, Jean Charles, né à Strasbourg 29 9.b 1831, h. m., perruquier, luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. née Grépin, Anne Marie, née à Schweighausen 2 7.br 1828, sa femme, catholique, française (à Strasbourg depuis) 1846
id. Charles Albert, 1856, fils, catholique
id. Emile, 1858, fils, catholique


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.