4, quai Saint-Thomas


Quai Saint-Thomas n° 4 – VII 362 (Blondel), P 1123 puis section 12 parcelle 13 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Bernhard, marchand (1737)

Saint-Thomas (quai) 3, 4, nov. 2012
Maison Bernhard à droite, maison Weitz à gauche
Cour (2004, photo Fabien Romary)

Frédéric de Müllenheim acquiert la maison au Rheineckel en 1578. Il règle un droit de manance à la Ville pour pouvoir y séjourner plusieurs fois l’an. Il accepte en 1607 de devenir bourgeois et meurt trois ans plus tard. La maison revient à sa fille Anne, femme du gentilhomme Georges Baumann, d’Offenbourg, puis à Anne Baumann qui épouse en 1631 Jean Louis de Schmidbourg, au service du comte palatin de Veldence. Le marchand réformé Jean Botzon l’achète en 1680. Le marchand Jean Helmus loue en 1699 les bâtiments au marchand genevois Isaac Le Fort, en en exceptant la fabrique de tabac qui sera active pendant tout le XVIII° siècle. Marchand réformé originaire de Hesse, Jean Bernhard exploite la fabrique à partir de 1705. Il reconstruit sa maison en 1737 en même temps que son voisin Jean Sigismond Weitz mais sans la mettre au goût du jour comme lui. L’escalier intérieur en bois figure à l’inventaire des Monuments historiques. Son fils Jean Christophe Bernhard est l’un des représentants de la paroisse réformée lors de l’achat de la maison rue du Bouclier où sera établi le temple.

153 Elévations c-d-e
153 cour Q
Elévations, plan-relief de 1830, îlot 153 (Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. La façade sur quai de la maison Bernhard s’étend de part et d’autre du repère (c) qui marque une incurvation de la façade. Le repère (d) forme l’angle de la ruelle de l’Esprit, la façade sur la ruelle s’étend au-delà du repère (e). Les différents bâtiments de la parcelle entourent la cour Q : bâtiment ouest (vers la maison Weitz) entre 1 et 2, nord entre 2 et 3, est (vers la ruelle de l’Esprit) entre 3 et 4 et sud (arrière de la façade) entre 4, 5, 6 et 1.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 4.

Arthur Schützenberger fait surélever le bâtiment latéral le long de la ruelle de l’Esprit d’un deuxième étage en pans de bois en 1876. En 1944 pendant l’occupation, le bureau des habitations populaires a l’intention de transformer trois grands appartements et sept logements mais le projet n’aboutit pas. Solange Schützenberger fait réparer en 1960 le pignon arrière dégagé par la démolition d’une maison endommagée par les bombardements.


Vestibule, escalier (2004, photo Fabien Romary)
Plan du rez-de-chaussée (1904, dossier de la Police du Bâtiment)
Dessin de Jean Jacques Arhardt, 1673. La maison est la deuxième à partir de la gauche.

septembre 2012
mis à jour (1587-1635) novembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1578 Frédéric de Müllenheim (de Hüttenheim)
1610* h Salomé de Müllenheim et (1592) Georges Baumann d’Offenbourg, marié (1579) avec Ursule Wurmser – luthériens
1635* h Jean Louis de Schmidbourg et (1631) Anne Baumann – luthériens
1667* h Frédéric Louis de Schmidbourg et (1662) Marguerite Madeleine de Waldmannshaussen – luthériens
1680 v Jean Botzon, marchand et teinturier d’art, et (1675) Marie Elisabeth Pistorius veuve de Samuel de Barry – réformés
1689 v Jean Helmus, marchand et (1686) Jeanne Elisabeth Clignet – réformés
1700 v Jean Charles Fesel, marchand épicier, et (1680) Ursule Dreher veuve de Jacques Karcher, (1682) Anne Marguerite Fischer puis (1709) Salomé Madeleine Naundorff veuve de Jean Georges Schœnherr, notaire – luthériens
1700 v Isaac Le Fort, marchand genevois, et (1675) Elisabeth Baulacre – manants, réformés
1705 v Jean Bernhard, marchand et fabricant de tabac, et (1698) Marie Elisabeth Heusch – réformés
1748 h Jean Christophe Bernhard, marchand, fabricant de tabac et banquier, et (1736) Hélène Dufay – réformés
1783 v Jacques Willibald Wachter, marchand et banquier, et (1756) Elisabeth Büchel – luthériens
1822 h Frédéric Lauth, docteur en médecine, et (1834) Susanne Frédérique Hemmet
1875 v Arthur Schützenberger, rentier, et (1867) Anne Fessenmeyer
1925* h Georges Maurice Schützenberger
1945* v Ville de Strasbourg
1948* h Solange Schützenberger

(1765, Liste Blondel) VII 362, Jean Bernard
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bernhart, 30 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Lauth, Frédéric, docteur – maison, sol, cour, 8,05 are

Locations

1699, Isaac Le Fort, ensuite propriétaire

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 244-v
Le gentilhomme Frédéric de Müllenheim l’aîné de Hüttenheim règle 1 sol pour sa maison ruelle de l’Abreuvoir, à savoir pour une marche en pierre (4 pieds de long, saillie d’un pied) devant la petite porte arrière

Anderseitt des Trenckgeßlins
Junckher Friderich von Müllenheim der Elter zu Huttenheim wonhafft, hatt im Drenckgeßlin, vor dem hindern Thüerlin seines hoffs, ein steinerin Tritt iiij schu lang, j schu herauß, Bessert & j ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Jean Bernhard est autorisé à occuper le communal pour y établir une fosse à chaux, y poser du bois et des tuiles. Quelques mois plus tard, il est autorisé à faire passer sous la rue un conduit d’écoulement jusqu’à la Bruche

(f° 102) Dienstags den 12. ejusdem [Februarÿ 1737] Zacharias Maÿ – Zacharias Maÿ der Maurer bittet um erlaubnus Zu erbauung des Bernhardischen Hauß am Rheineckel, eine Kalckpfänn in selbige gegend Zumachen, und mit diehlen Zubedecken. Erkannt willfahrt doch daß Niemand Zu Klagen Ursach Gebe

(f° 116) Dienstags den 26. Martÿ 1737. H. Johannes Bernhard – H. Johannes Bernhard der Handelsmann bittet umb erlaubnus, das Holtz Von seinem abbrechenden Haus am Rheineckel, und die Hohlziegel Vom dach auf das Allmendt Zulegen, biß er selbige könne laßen Hinweg führe, welches Ohne Anstandt Geschehen solle. Erkannt Willfahrt, in soweit es dem Publico und der nachbarschafft nicht hinderlich, und mit Condition selbige fördersambst wieder hinweg Zuschaffen.

(f° 141) Montags den 8. jusdem [Julÿ 1737] H. Johannes Bernhard – An Herrn Johannes Bernhard des Banquier Hauß am Rheineckel Oberhalb der Geistbruck, welcher umb erlaubnus gebetten einen dohlen Von seinem: SV. Secret, unter der Erden in die Breüsch zuführen, wie H. Weitz sein Nachbar auch einen hat, der bißhero Zwischen jhnen Gemeinschafftlich Geweßenen, Erkannt Erlaubt.

(traduction) Mardi 12 février 1737. Zacharie May – Le maçon Zacharie May demande l’autorisation de faire une fosse à chaux qu’il recouvrira de planches à proximité de la maison Bernhard pour la construire. Décision, autorisation, à condition que personne n’ait lieu de se plaindre.

Mardi le 26 mars 1737. Sieur Jean Bernhard – Le marchand Jean Bernhard demande l’autorisation de poser sur le communal le bois et les tuiles creuses provenant de sa maison qu’il est en train de démolir jusqu’à ce qu’il puisse les faire enlever, ce qu’il fera sans faute. Décision, accord, dans la mesure où ni les passants ni les voisins ne soient incommodés et à condition de les faire enlever rapidement.

Lundi le 8 juillet 1737. Sieur Jean Bernhard – Propriétaire d’une maison au Rheineckel en amont du pont de l’Esprit, le banquier Jean Bernhard demande l’autorisation de faire passer sous terre un conduit depuis ses latrines jusqu’à la Bruche comme l’a fait son voisin le sieur Weitz avec lequel il était commun jusqu’à présent. Décision, autorisation.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Jean Bernard est autorisé à faire réparer la maison

(f° 92) Montags den 22. Julii 1776. Hr. Joh. Bernhard Handelsmann – Mr Christoph Freisinger, der Maurer nôe. H. Johann Bernhard, des handelsmanns bittet zu erlauben deßen ane dem Rheineckel gelegene behausung unten her verwerfen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Lundi le 22 juillet 1776. sieur Jean Bernhard, marchand – Le maçon Christophe Freisinger demande au nom du marchand Jean Bernhard l’autorisation de rejointoyer sa maison. Décision, accord.

Atlas des alignements, 1829 (AMS, cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai St Thomas
nouveau N° / ancien N° : 12 / 12
veuve Wachter
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois bon état
(Légende)

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) 1733 La maison à bâtiment latéral et à bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée et à marchandises, boutique, bureau, pièce à apprêter le tabac, cuisine, vestibule dallé en pierre, cendrier, buanderie, cave voûtée et cave solivée, galerie, écurie, remise à carrosse, bûcher, puits et cour avec toutes ses appartenances

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 376 case 3

Lauth Frédéric Docteur

maison, sol
Contenance : 8,05
Revenu total : 585
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 71 puis 57
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 puis 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 415 case 1

Lauth Frédéric docteur
1877 Schützenberger Arthur

maison, sol
Contenance : 8,05
Revenu total : 585
Folio de provenance : (376)
Folio de destination : Gb.
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 71
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 29 p. 144 case 1

Parcelle, section, 12 n° 13 – autrefois P 1123
Canton : St. Thomasstaden Nr. 4 – Quai Saint-Thomas – St. Thomasstaden – Quai Saint-Thomas
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 8,20
Revenu : 4600 – 6000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1945), compte 1128
Schützenberger Anton / Arthur – und Ehefrau / Wittwe
1925 Schützenberger Georges Maurice, rentier
1948 Schützenberger Denise Jeanne Solange, s. prof.

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 578

4 quai Saint-Thomas. Immeuble : escalier à balustres en bois et cage d’escalier (Inv. M.H., 9 mai 1988)
A l’emplacement d’un immeuble médiéval, le Hapmacherhof, qui s’étendait jusqu’à la rue de l’Ail s’élève un hôtel entre cour et quai dont l’aile sur rue n’est pas antérieure au XVIII° siècle. Sa façade principale, sept travées sur trois niveaux crépis, est réduite à sa plus simple expression architecturale, avec au rez-de-chaussée une porte cochère en arc surbaissé décalée vers la gauche. Elle dessert un passage menant à la cour et la grande cage d’escalier, partiellement hors-œuvre, preuve d’un certain archaïsme. Monumental toutefois, l’escalier à limon porteur et balustres en bois dessert trois étages, interrompu par des paliers et des repos intermédiaires : les départs successifs, en consoles renversées, s’ornent d’un délicat réseau de rinceaux sculptés mêlés à des motifs géométriques.
Les pièces en enfilade à l’étage noble conservent des éléments de décor intérieur contemporains.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 246 Quai de l’Esprit dt. Rheineckel, Enclos de St Thomas (p. 399)
Près de St. Thomas

(maison n°) 12
Pr. Bernard J. Christophe, Négt. – Miroir
loc. Deucher Marg. Barbe, séparée de son mari

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

(p. 180) St. Thomasstaden, n° 4

Glasser, Pförtner 0
Schützenberger, Rentn. E 1
Boecker, Rentnerin 2
Horst, Wwe H 1
Petri, Rentnerin H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 430)

Quai Saint-Thomas 4 (1876-1996)

Arthur Schützenberger fait surélever d’un deuxième étage en pans de bois le bâtiment latéral le long de la ruelle de l’Esprit en 1876. Il fait aménager un cabinet d’aisance au rez-de-chaussée et un autre au premier étage en 1904. La nouvelle ouverture à percer au deuxième étage vers la ruelle de l’Esprit reste un projet non réalisé (1904).
Pendant la guerre, le bureau des habitations populaires a l’intention de transformer trois grands appartements et sept logements mais le projet n’aboutit pas, bien qu’il ait reçu les autorisations nécessaires. Solange Schützenberger fait réparer en 1960 le pignon arrière dégagé par la démolition d’une maison endommagée par les bombardements. La société civile immobilière Herolast fait refaire la toiture du bâtiment avant en 1995.

Sommaire
  • 1876 – L’entrepreneur Schlagdenhauffen demande au nom du propriétaire Arthur Schützenberger l’autorisation de surélever d’un deuxième étage en pans de bois le bâtiment latéral le long de la ruelle de l’Esprit sur sept mètres de long. La hauteur totale atteindra 11,08 mètres. Croquis – L’agent voyer note que la bâtiment qui dépasse de l’alignement a un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en pans de bois. Le bâtiment pourra avoir la hauteur demandée sur les 15 premiers mètres de la ruelle mais pas plus de 9,75 mètres au-delà.
  • 1885 – Le maire notifie Arthur Schützenberger de faire ravaler le 4, quai Saint-Thomas. – Le locataire J. J. Bronner, directeur honoraire de la fondation Saint-Thomas, demande de reporter les travaux d’un an à cause de la maladie de sa fille, certificat médical à l’appui. – Rappel, avril 1886 – Nouvelle injonction, nouveau report – Travaux terminés, août 1886 – Suite au rapport d’un agent de police, l’agent voyer fait remarquer que l’alignement légal n’est pas fixé dans la ruelle de l’Esprit.
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Arthur Schützenberger l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs. – Autorisation – Travaux terminés
  • 1893 – Le maire notifie Arthur Schützenberger de faire ravaler le 4, quai Saint-Thomas. – La façade sur le quai peut attendre mais non celle ruelle de l’Esprit
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Rappel en 1898 – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1900 – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler les façades – Autorisation – Le crépi n’a pas été réparé mais remplacé.
  • 1904 – L’entrepreneur Widmann transmet les plans des deux cabinets d’aisance qu’Arthur Schützenberger a l’intention d’aménager au rez-de-chaussée et au premier étage. Plan – La Police du Bâtiment objecte qu’une pièce sera privée de lumière. L’entrepreneur déclare que la pièce au rez-de-chaussée sert seulement de passage et de débarras. – Autorisation – Travaux terminés, avril 1904.
    1904 – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation de percer une ouverture au deuxième étage vers la ruelle de l’Esprit – Autorisation accordée à Arthur Schützenberger – Plan – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient eu lieu.
  • 1909 – Le maire notifie Arthur Schützenberger de faire ravaler les façades – Il accorde un délai jusqu’au printemps suivant
    1910 – L’entrepreneur Emile Widmann demande l’autorisation de ravaler les façades – Autorisation – Le soubassement a aussi été réparé
    1910 – Le même demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
    1910 – Le peintre en bâtiment E. Bieth fait la même demande – Autorisation
  • 1916 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1943 – Demande de déroger à l’interdiction de construire. Le bureau des habitations populaires (Volkswohnungsbauanstalt) auquel l’administrateur fiduciaire de la Ville a cédé l’immeuble vide depuis quatre ans demande l’autorisation de transformer 3 grands appartements de 8 à 10 pièces en 7 logements de 3 à 4 pièces. L’estimation des travaux est revu à la baisse (8000 marks au lieu de 14.500) – Plan intitulé Ancien hôtel de l’Esprit [sic]. Les matériaux (300 kg de fer, 1 mètre cube de bois, 5000 briques) seront fournies par le directeur de la construction (Baubevollmächtigter) – Les travaux n’ont pas commencé, mai 1944
  • 1960 (novembre) – Le délégué départemental du Ministère de la construction demande à l’architecte Widmann (1, place Saint-Louis), représentant de la famille Schützenberger de faire en sorte d’éviter l’écroulement du pignon lézardé mis à jour par la démolition de la propriété Vonderweidt. – L’architecte de la Police du Bâtiment se rend sur place et fait son rapport. La partie nord des bâtiments (ruelle de l’’Esprit) qui appartiennent à Solange Schützenberger, demeurant à Chambéry, présente d’importantes lézardes, des travaux sont indispensables pour éviter l’écroulement.
    1960 (décembre) – Le maire prend un arrêté concernant l’immeuble menaçant partiellement ruine sis 4, quai Saint-Thomas. Le propriétaire devra faire faire les travaux nécessaires dans le délai d’un mois. – Les architectes Emile et Paul Widmann déclarent qu’ils les commenceront dès que le Crédit Foncier de France et le Fonds National de l’amélioration de l’habitat auront accordé les crédits. Les travaux confiés à l’entreprise Schell, adjudicataire, commenceront dès qu’il ne gèlera plus.
    1961 (avril) – Le mur a été démoli et reconstruit. La réception finale a eu lieu, août 1961.
  • 1965 – Le maire notifie le clerc de notaire Antoine Schmeltz, gérant, de faire ravaler les façades. Les architectes Widmann répondent que la propriétaire Solange Schützenberger n’est pas en mesure de faire faire les travaux. Ils informent en février 1967 la Police du Bâtiment que la propriétaire doit engager des sommes importantes pour réparer un des appartements. La Police du Bâtiment constate en deux 1968 que l’appartement a été réparé. Solange Schützenberger promet de faire ravaler la maison mais rien n’est fait en septembre 1968
    1968 (octobre) – Solange Schützenberger est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, décembre 1968 – Le maire soutient la demande du propriétaire pour éviter de devoir fournir des plans au Fonds National d’Amélioration de l’Habitat qui répond que de simples croquis suffiront du moment qu’ils permettent de contrôler les factures
  • 1990 – Le notaire Martin Diener demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Sylcie Flandrin née Schützenberger, à l’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), immeuble cadastré section 12 parcelle 13, contenant 8,20 ares
  • 1991 – La Police du Bâtiment constate qu’une cheminée vers la rue de l’Esprit est fissurée. Les sapeurs pompiers estiment que la cheminée peut s’écrouler à tout moment et la démontent après s’être assurés qu’elle ne servait plus. Le maire répond aux objections du propriétaire
  • 1995 – La société civile immobilière Herolast, représentée par Jacques Lacroix, demande l’autorisation de refaire la toiture du bâtiment avant – Plan de situation – Dessin, photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les tuiles Saint-Thomas – Le maire ne s’oppose pas aux travaux déclarés, mai 1995 – Travaux terminés, janvier 1996

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1625 W 151)

2004 – Réfection de terrasse. Le syndicat des copropriétaires, représenté par l’immobilière Zimmermann, demande l’autorisation de refaire la terrasse. Décision du syndicat. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire ne s’oppose pas aux travaux – Travaux terminés, août 2005. – Photographies. Plan de la terrasse (balcon qui longe les bâtiments dans la partie orientale) par l’architecte Jean-Claude Gœpp, à Bischheim


Relevé d’actes

Frédéric de Müllenheim acquiert la maison au Rheineckel en 1578. Elle est isncrite à son nom (Frédéric de Müllenheim l’aîné de Hüttenheim) dans le Livre des communaux de 1587.

1580, Protocole des Quinze (2 R 10)
Jean Conrad Bœcklin qui est en litige avec son voisin Frédéric de Müllenheim à propos de leurs maisons demande l’appui du Magistrat qui l’éconduit.
(f° 25) Sambstag den XIII Februarÿ – Friderich v. Mülnheim.
H Hanß Conrad Bocklin p. D. Georg Christoff Geyß. Er hab mit Friedrich von Mülnheim ein nachburlich. spann Irer heußer halben, da Vonnöthen d. derselbig alls alhie komme, den augenschein ein Zu nemmen, dieweyll aber der von Mülnheim sich vernemmen laßt, vnd sich verweigert alhie Zu kommen, es werd. Ime dan von mein herrn erlaubt Inn sein behaußung alhie ein Zu Ziehen vnd dar Inne Zusein, So pitte er Böcklin, mein h. wöllen Ime Zu gunstig gefallen, dem von Mülnheim vergonnen, d. er ein tag od. vier In seinem hauß alhie ein vnd pleyben möge, mitt erbieth
Erkandt, Ime sein begeren frd. ableleynen, vnd setzen, seye dem von Mülnheim ettwas angelegen, möge er selber bey mein herren anstehen.

1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
Frédéric de Müllenheim demande le montant du droit de manance à régler pour pouvoir séjourner en ville plusieurs fois par an. Les Quinze se réfèrent à la décision qu’ils ont prise peu de temps avant.
(f° 176-v) Mittwoch den XXI. Septembris – Rittersch. Burgkrecht, J Frid. v. Mülnheim.
Vonweg. J. Frid. von Mülnheim erscheint Niclaus Spengler sein schaffner vnd beuelchhaber p. d. Geÿß. dnl. er vihl geuell hie vnd vmb dise Statt, darumb sein gelegenheit erfordert, durchs Jahr Zu Zeitten alhie Zusein, damitt er nuhn, wann er hie Ist, möge eygen feür vnd Rauch halttenn, so wer sein meynung, sich mitt mein h. vmb ein benants, was er Jahrs vff den Stall geben solt Zu vergleichen, Bitt Ime daselb. g. Zubewillig. vnd Zubestimmen, was er geb. solt. wer er vrbüttig Jährlich ab Zurichten vnd vmb gemeine Statt Zuuerdrin* begert fürderlich anttworth.
Erkandt, Man solls geg. Ime Zu bedacht Ziehen, vnd wann der bedacht Referirt würdt so Zinßt (3 ppl.* sup. 166) beuohten, alß dann weither davon Reden. – J. Precht. vnd J Mösinger als Mr.

Les Quinze demandent à la vieille femme qui habite la maison de Frédéric de Müllenheim au Reineckel de les avertir quand son propriétaire viendra en ville pour s’entendre sur le droit de manance qu’ils ont fixé à 12 livres ou à 10 livres en cas de chicane. Le registre mentionne le 14 août que Frédéric de Müllenheim réglera dix livres.
1591, Protocole des Quinze (2 R 20)
(f° 101 -v) Sambstag den Vlti Iuglio – Friderich von Mülnheim.
Es ist Auch auff angeregten Sextern verlesen, was Friderich von Mülnheims halben erkundiget werden, beÿ d. Alten frawen, so Inn seinem hauß Am Reÿneck wohnet.
Erkandt d. Zeitt erwartten bitz Adolffi (.da d. Juncker wider härkommen solle.) vnd d. Frauwen p. den xv. knecht laßen Anzeig., wann d. Juncker hierhär komme, das sÿs Inn d. Cantzleÿ (.xv schreiber, od. Englern.) anzeige, so sol man Ihnen beschicken, vnd procediren wie mitt andern geschehen.

(f° 104) Montag den IX. Augusti – J. Friderich von Mülnheim.
Alß sich Friderich von Mülnheim heütt morgens durch seinen schaffner beÿ mit Anzeig. laßen, daß er Jetzo hie, vnd begere sich mitt mein herren Zuuergleichen, welches Ich dem xv meister Angezeigt, seind die Hn Zusammen kommen, daruon Zureden, was man Ime vffleg. wölle, weÿl Ime noch nichts bestimpt.
Erkandt man soll Ime xij lib fürschlag. wa er sich beschwert beÿ x lib pleiben. Sollens J. Prechter (.in ab.ntia J. Böcklins.) vnd H Rhat. quasi Mr verrichten.

(f°106) Sambstag den XIIII August – – J. Friderich von Mülnheim.
J. Prechter Zeigt an, das Jr. Friderich von Mülnheim sich denselben tag auch verglichen vff 10. lib. Wie Im Ritterschafft sextern, Bleibt dabeÿ.

Frédéric de Müllenheim souhaite prolonger son droit de manance bien que les Conseillers et les Vingt-et-Un lui demandent de devenir bourgeois. Il argue qu’il est âgé, manant depuis quinze ans et qu’il règle des contributions pour la fondation de la Toussaint. Frédéric de Müllenheim donne son accord pour devenir bourgeois le 31 mai mais demande un délai jusqu’à la Noël pour avoir le temps de faire dresser un inventaire.
1606, Conseillers et XXI (1 R 85)
Friderich von Mülnheim das er beim Schutz pleiben mag. 110. biß Weinacht Zugelassen, Rhatsitz erlassen. 121.
(f° 110) Sambstag den X Maÿ – Friderich v° Mülnheim soll sich verburgern
Friderich v° Mülnheim schbt. vnd beschwert sich d. Ime auferlegt von den Hn XV d. er sich verburgern soll da er doch nun* 15 Jar im Schutz vnd Schirm gewessen, auch durch ein patent Zu end nechstverwichenen Jars ermahnt word. zuercleren ob er sich des Ritterstands p.teôn anhangig mach.* od. bey seinem schutz verpleiben woll derwegen vermeint es wurde bey seiner erclärung verpleiben. Zu dem er auch weg. Stifftlins zu allen Heilig mehr dan vber flossige contribution etlich abrichten müssen seines hohen alters Zugeschwig. d. er sich* erst in beschwerd u. ungelegenheit begeben solt Bit also bey dem Schutz verpleiben Zulassen.
Erk. soll bey vorigem bescheid d. er sich verburgern soll verpleiben. Jr Berstet, H Grasseck

(f° 121) Sambstag den XXXI. Maÿ – Friderich v° Mülnheim erlaubt biß weinachten im Schirm zupleiben. Rhatsitz erlassen
Friderich v° Mülnheim schbt. vnd beschwert sich d. er beim Schirm nitt mög. gelassen werd. Nun woll er sich gern verburgern, allein weil er noch in ohnuertheiltem guett sitzt vnd nie Inventirt, musse er Zuuor inventiren vnd seine gutter sondern, sonderlich aber auch seiner Schaffner rechnung abhören, welches aber vor weihachten nit wol sein kan. Bitt derwegen so lang beim Schirm Zulassen, wie auch wegen seines hohen alters des Rhatsitzen Zubefreyen.
Erk. Ist dem Junckern in beeden puncten willfahrt. H. Adam Zorn

Même affaire que les Quinze renvoient aux Conseillers et Vingt-et-Un
1606, Protocole des Quinze (2 R 34)
(f° 53-v) Samstag den 26. Aprilis) J. Friderich von Mülnheim.
Ein schreiben von J. Friderich von Mülnheim an meine herren xv verlesen darinn bitt er Ihne Inn seinem hohen alter beÿ dem verglichenen schutz vnd schirm Zu laßen vnd nicht Zutringen, das er erst müß burger werden.
Erkandt Ihne für die xxj weißen, kan er daselbst ettwas erlangen, mög mans Ime gönnen.

Frédéric de Müllenheim devient bourgeois le 28 avril 1607 en s’inscrivant à la Haute-Montée
1607, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 725
Friderich Von Müllenheim Kaufft daß Burgerrecht, vnd wull Zu dem Hoh. stäg dienen Actum Zünstag den 28. Aprilis Aô 1607.

Inventaire des biens dressé après la mort de Frédéric de Müllenheim. La dénomination des héritiers est incomplète, il manque en effet le deuxième folio. Seuls les deux fils sont nommés, les autres héritiers figurent ci-dessous dans le registre des Quinze de 1613. L’inventaire énumère les titres de propriété, les biens meubles dont la plupart se trouvent dans la maison sise à Strasbourg au Reineckel et enfin les biens immeubles.

1610 (6.6.), E 1081
Inventarium über Aller Haab und Gütter ligender vnd Vahrender, So weiland der Edel und Vest Friedrich von Mülnheim geweßner Burger Zu Straßburg nach seinem Zeitlichen auß diser welt hinscheiden Verlaßen, Vnnd nachbenanter deßelben nachgelaßene Söhnen vnd Döchter, Allß nechsten erben, Erblichen Zu vnnd Angefallen, Welche verlaßenschafft vff derselben erfordern vnd vff beschehenes eugens vnd Zeigen durch mich vnderschribnen Notarium Inuentirt vnd beschrieben, Die vahrnuß durch Meÿster Gabriel Muttschlern den geschwornen der Statt Straßburg Keüfflern gewürdiget vnd Angeschlagen (…) Inn der Statt Straßburg den 6. Monats tag Junÿ Im Jar Vnsers Herrn 1610
Vnnd seindt deß die Adenlichen Personen allß des Junckheren seelihen Söhn, Döchter vnd nechsten Erben Benantlich. Erstlichen die Edlen Vesten 1. Hannß Christoff von Mülnheim, wohnhaft zu Bennfelden oder Hüttenheim vnd 2. Hannß Burckhardt von Mülnheim, wohnhaft zu Lahr beede gebrudere für sich selbsten [manque f° 2]

(f° 3) Registratur der Brieff (f° 12-v) Hoff zu Straßburg. Item ein Brieff mit Jr Egenolffen von Bößernhoffen, Item Jr Philips Truckseßen von Reinfelden vnnd Juncker Hannßen von Ruest Insigeln datirt den 5. Julÿ Anno 1578 Besagt über hauß vnnd hoff In der Statt Straßburg am Reineckell neben dem drenckgeßel beÿ der Breüsch gelegen So erkaufft von dem Junckhern selliger vmb 2300 fl. bezeichnet mit lit. A.
(f° 14-v) Brieff so befunden Aber Vermutlich nicht In dise Erbschafft gehörig
(f° 20) Ane hausrath, Inn einer des Junckern seligen Behausung inn Straßburg vffm Reineckel gelegen. Uff der Obern Bühnen, Uff dem mittlern Boden in deß Junckern seeligen Kammer, Inn der Mägt Kammer neben doran, Inn der Obern Vordern Kammer, Vor der Erstbemeltten Kammer, Im Haußöhren vor der vordern Stuben, In der Obern Vordern Stuben, Inn der Kuchen,
Im Mittelsten Stock Im Hauß, Uff der Hewbühnen, vor bemelter Bühnen, Uff der Bünen uber der hew Bühnen, Uff der Ober Bühnen, Uff dem Obersten Stock In der großen gast Kammer, Vor dieser Kammer, In einem Stübel daselbsten, In der Kammer darneben, In der Vordern großen Stuben des Mittelsten Stockhs, In der Newen Kammer neben diser Stuben, Inn der Knecht kammer darneben, In dem Undern Stüblin Im hinder hauß, Inn der Kuchen, Im großen Saal unden Im vordern hauß, In disem kasten so nicht in dise erbschafft gehörig, Unden Im hoff, Im Speiß Keller, Im andern Keller, Summarum Anschlag Haußraths v C Lxiii lb
(f° 65) Silbergeschirr iiii C xviii lb – (f° 70-v) Guldener Ketten, Ring und Cleinodien iiii C Lxxvii lb – (f° 73) Ane Baarschafft iiii M iiii C xxx lb – (f° 75) Haubtgutt der Pfenning Zinnß xiii M i C xlvv lb – (f° 81) Zweiffelhaffte Haubtgutt der Pfenning zinnß j C xx lb – (81-v) Jährlichen Frucht Gültten viii C Lxxxiii lb
(f° 85) Behausung und Liegende güther. Item Ein Hauß oder Hoff mitt allen seinen begriffen, Weitten, Rechten vnnd Zugehörden gelegen Inn der Statt Straßburg, am Reineckh beÿ der Breusch, neben dem Trenck geßlin, ist ein Eckhauß, Anderseit neben Junckher Hannß Ludwig Böcklin hinten uff weilandt Hannß Jacob Müegens seeligen Erben stoßendt vnnd Hannß Schmaltzes Erben für freÿ, ledig eigen, Hierin angeschlagen, p. j M lb, Darüber der Brieff mit lit. A
Behausung zu Bennfelden, liegende güther zu Scherweiler, j M iii C Lxxxiii lb – (f° 89) Ane Wein Zinnßen zu Dieffenthal xxvii Omen, Summa j C Lxxii lb
(f° 91) Vorrath ane Kasten iiii C xii lb, Wein xxxvi lb

Le fils aîné Jean Christophe Frédéric de Müllenheim épouse en 1598 Marguerite, fille de Jean Frédéric de Rathsamhausen à la Pierre
Mariage, Saint-Nicolas
(luth. f° 41-v n° 6) 1598. den 20. Febr. sind Ehelich eingesegnet worden d. Edel vnnd vest Johann Christoffel von Müllenheim deß Edlen vnd vesten Fridrich von Müllenheims Ehelich. sohn, vnnd die Edel vnd Tugendreiche Jungfrau Margaretha von Rathsamhausen zum Stein, weiland deß Edlen vnd vesten Hans Fridrichs von Rathsamhausen zum Stein nachgelaßene Eheliche dochter (i 49)

Jean Bourcart de Müllenheim épouse en 1605 Madeleine d’Endingen, veuve de Richard Rohr de Neuenstein
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 66 n° 17)
1605. den 28. Maÿ seind ehelich eingesegnet worden der Edel vnndt vest Johann Burckhart von Mülnheÿms, deß Edlen vnndt vesten Fridrich von Mülnheÿmbs ehelichrt Sohn, vnndt die Edele vnndt Tugendreiche Fraw Magdalena gebohren vonn Endingen, wÿland des Edlen vndt Vesten Reichardt Rohr vonn Newenstein gewesenen Margrävischen Amptmanns seeligen Zu Lohr nachgelaßene witbe (i 73)

Les héritiers de Frédéric de Müllenheim sont les enfants de Jean Christophe de Müllenheim, bourgeois de Strasbourg, Jean Bourcart de Müllenheim demeurant à Lahr, tous deux fils du défunt, Conrad Thierry Truchsess de Rheinfelden demeurant à Sélestat et Jean Philippe de Müllenheim bourgeois d’Offenbourg ses gendres et sa fille Salomé épouse Baumann, bourgeoise à Offenbourg. Aucun n’est soumis au droit de détraction sauf Jean Bourcard qui demande à en être dispensé ; il argue notamment qu’il acquitte le droit de manance et qu’il est habituel d’en exempter les habitants de Lahr. Les Quinze maintiennent leur décision.

1613, Protocole des Quinze (2 R 41)
(f° 162-v) Sambstag den 17. Julÿ – Stall Ca. Jr Friderich von Mülnheim erben. Jr Hans Burckhrdt von Mülnheim.
Ein Zettel ist abgelesen worden volgenden Inhalts Vff unserer Herren der Statt Straßburg Stall, sollen weÿland des Edlen vnd Vesten Friderich von Müllenheim, den 10. Julÿ Anno 1610. eingesetzte erben, benantlichen Jr Hannß Christoph von Mülnheim, desen wittib vnnd Kinder an Jetzo alhie verburgert, Jr Hanns Burckhardt von Mülenheim wohnhaft Zu Lahr, Jr Conrad Dieterich Truchseß vonn Rheinfelden burger Zu Schlettstatt, vnnd Hannß Philips von Müllenheim burger Zu Offenburg, beede ehevögtlicher Weiß, So dann Fr. Salome Bauwmännin geborne von Müllenheim burgerin Zu Offenburg erscheinen, sich vermög Inventarÿ, da Jeden erben Zu seinem fünfften theil gebüren 4626. lib. 6 ß 16. d. angeben der vonn Lohr den Zehenden pfenning, die vberigen aber abzugs freÿ gelassen werden, vnnd sonsten die gebüer abrichten. SIgnatum Sambstag den 14. Novembris Anno a 1612. Rupertus Reichardus Kleinen Rhats Subst. darbeÿ thutt der h. Funffzehenmeister bericht, das der dissen Zettul heüth morgen vonn den dreÿen des Stalls empfangen, die begehren bescheÿdt, Wessen sie sich Zuverhalten, dann vorgedachter Hans Burckhardt von Mülenheim wohnhaft Zu Lohr, der wolle auch abzugs freÿ sein, ohnangesehen des Kleinen Rhats Zettul, wie vorstehet, außweißt, das er den Zehenden pfenning abrichten soll, vnnd sie die dreÿ des Stalls es auch allß darfür halten daruff ein Ritterschaft Protocoll nachgeschlagen, befündet sich das er im schutz vnnd schirm. Ob er aber darumb auch abzugs freÿ oder nicht würdt gezweÿffelt. Erkant Mann solls bedencken vnnd vffsuchen, wie ettwann sonsten gehalten verordnet. H. Widt, H. Heldt.

(f° 168) Sambstag den 24. Julÿ – Jr Hans Burckhardt von Mülnheim. Jr Friderich von Mülnheim erben Ca. Stall.
Rupertus Reichardi alß Schaffner Jr Hans Burckhrdt von Mülnheim erscheint, vnd p. Trommers vbergibt er ein dienstlich anpring. vnnd begehren, bitt solches abzuhören, ist verleßen, deß Inhalts. Demnach in Anno & 1610 sein lieber Jr vnd Vatter seelige Friderich von Mülnheim allhier Zeÿttlichenn todts verfahren, vnd daruff neben seinen geschwistrigen auch er desselben verlaßenschafft, dißer Statt gebrauch nach der gebüer inventiren, darüber ein ordentlich Inventarium außferttigen, den verordneten des Stalls vorlegen, das stallgeldt völliglich abgelegen, vnd endlich auch die gesambte außgesessenen Interessenten, mitt leistung gewohnlicher Caution, vor einem Ersamen Kleinen Rhat sich Zu erben immittiren vnd einsetzen laßen, da dann neben anderen seinen mitterben, auch der, alß der vnder gemeiner Herrschafft Lohr haußhäblich wohnet, freÿ Zügig gesprochen, dahero er für sein Persohn, deßer sachen kein ferner nachdencken gehapt, biß allererst Inen gemeinen erben, vff Montag den 12. dißes Monats Julÿ, vff der Statt Stall Verkündet vnd vonn Ihren Junckeren vnd Vattern absterben dreÿ Jar Stallgeldt, Ime aber insonderheit noch auch der abzug gefordert worden, Wann aber fürs ein, beÿ disser Statt Kund vnd notori, das Jeder Zeÿtt nach begebenen fällen, Collmar, Schlettstatt, Offenburg vnd Lohr freÿzügig gehalten worden, wie auch fürs andere, das Stallgeldt belangend, sich dasselbig nachmals von obbemelts seines lieben Junckern vnnd Vattern seeligen todt, biß vff gegenwerttige Zeÿtt continuirt, allso dardurch sein burgerrecht erhalten, vnd consequenter auch vff Ihn (.der sonsten nirgends, dann beÿ dißer Statt schirm, vnd so weith sich derselb erstreckt, verpflicht.) transmittirt werden sein solte. So möchte doch der billigkeit nach auch der abzug zusampt dem Stall vnd schirmgeldt (.welches er gleichfalls nuhn von Zweÿen Jaren hero abgericht.) von den dreÿen des Stalls, ahn Ihn nicht erfordert, oder Vil mehr er dergestalt inn dreÿerleÿ weiß Zum höchsten beschwert werden, angesehen in andere weg gemeiner Statt vnnd deroselben burgerschafft, mit dem Stifft allheÿligen alhie, durch gemeinen Iren Stammen, biß anhero vilfelttig gratificirt, vnd fürohien auch ferner lang vff begebenheit willfahrt werden khan, darumb an mein Herren sein dienst freündlich bitt, die geruhen in erwegung eingeführter Ursachen dahien großgünstig Zuerkennen, damitt er beÿ einmahl gestattetem vnd gewohnlichem freÿen abzug, wie auch entrichtung Järlichen schirmgelts gelassen werde Hiengegen aber, da Ir die offgenante gemeine Müllenheimische erben berührten dreÿ Jerigen nachtrag des Stallgelts, Zuentrichten schuldig, Woll er sich auch darzu der gebüer bequemen.
Erkant Mann solls bedencken, verrichtens die allbereitt Zu diesem geschäfft verodneten Herren. H. Widt, H. Heldt.

(f° 194) Sambstag den 21. Augusti. – Jr Hanns Burckhardt von Mülnheim. Jr Friderich von Mülnheim erben Ca. Stall. J Conrad Dieterich Truchseßen auch J. Albrecht Besoldt
Was H. Widt vnd H. Heldt Wegen Jr Hanns Burckhardt von Mülnheim und Jr Conrad Dieterichen Druchseßen auch J. Besolts begerten nachlaß halb, deß abzugs vnd Stallgelts, bedacht, daß ist abgelesen vnd referirt, Beruhet daruff, Was den vom Mülnheim anlangt, Weÿl der Clein Rhat schreiber bericht thut das der Juncker deß abzugs nitt freÿ, So soll man Ime anzeigen, er soll den abzug geben, Waß es sich anlauffen Würdt, deß Stallgelts halb, so noch von seines Junckern vnd vatters seligen Verlaßenschafft außstehet, soll er sich auch mitt den dreÿern deß Stalls vermög Ihrer habenden ordnung Vergleichen vnd soll daßelbig bitz vff den 24. Julÿ da der Juncker sein s.plon beÿ Mein herrn übergeben, mitt Ime als gerechnet Werden. Beÿ dem schirmgelt laßt man Ihne pleiben, Waß Ime bestimpt vnd vfferlegt, das ers abrichten solle.
Waß dann J. Jr Conrad Dieterich Druchseß belangt dem soll man auch anzeigen, er soll sich mitt den dreÿern deß Stalls vermög Ihrer ordnung vergleich. beÿ dem Schirmgelt laß man Ihne pleiben Wie er mitt Meinen herrn verglichen aber daß austendig Stallgeltt von seinem Schweher seligen herrührend, solles Waß sein ratum antrifft, erlegen, da Wüße man keinen Nachlass Zubewilligen. Also auch J. Besolden oder seinem Schaffner Andreß Pfitzern soll man anzeigen, daß er sich mitt den dreÿern deß Stalls deß abzugs halb vergleichen solle &
Erkandt der herren bedencken gevolgt.

La propriété ultérieure montre que la maison revient à Salomé de Müllenheim qui épouse en 1592 le gentilhomme Georges Baumann d’Offenbourg, marié en premières noces en 1579 avec Ursule, fille de Loup Sigismond Wurmser, ancien préteur.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 127-v n° 13)
1579. den 24 Nouemb sind ehelich eingesegnet worden der Edel vnd vhest Jungker Geörg Bawman vnd Jungf: Ursula Würmserin weÿland Jungker Wolf Sÿgmund wurmser selig. den Stedtmeister hinderlaßene tochter (i 143)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 21 n° 19)
1592. den 25 Junÿ sind Ehelich eingesegnet worden der Edle vnd vest Jungker Georg Bawman von offenburgk vnd die Edle vnd Tugentsame Jungfrau Salome des Edlen vnd vhesten Jungker Friderich von Mülnheim Eheliche Tochter (i 24)

La maison revient à leur fille Anne qui épouse en 1631 Jean Louis de Schmidbourg
(Lehr, L’Alsace noble, p. 127) Jean Louis de Schmidbourg qui arriva le premier en Alsace, comme grand-veneur et administrateur des forêts du comte palatin de Veldenz, au Ban-de-la-Roche, et qui mourut en 1667, se maria, en 1631, avec Anne, fille de George Baumann et de sa seconde femme, Salomé de Müllenheim-Reichenbourg.

Anne Baumann, femme de Jean Louis de Schmidbourg, hypothèque la maison au profit d’Anne Ringler, fille du pharmacien Charles Ringler

1640 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 426-v
Erschienen die Wol Edel, Vil Ehren Und Tugendreiche Frauw Hanna von Schmidburg gebohrne Bauwmännin, mit beÿstand Ihres Ehevogts des auch wol Edlen und Gestreng. hannß Ludwig Von Schmidburg bekante
in gegensein Jungfr. Annæ Weÿl. Carlen Ringlers des Apoteckhers seel: tochter Vogts H Ruprecht Reinharden Schaffners alhie – schuldig seÿen 290. Lib. Straßburger
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt sampt allen deren gebäwen & gelegen alhie Vffm Reineck neben H Daniel Ringlern Alt Ammeister, && Ein Eckh am dränckhgäßel hinden Vff H N. Stemblers Erben stoßend gelegen

La maison revient à leur fils Frédéric Louis de Schmidbourg qui hypothèque la maison au profit de Jacques Wencker

1663 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 406
Erschienen H. Friderich Ludwig Von Schmidtburg mit assistentz H. Claus Conrad Schachen E.E. Kleinen rhats Beÿsitzers
in gegensein H. Jacob Wenckhers – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll Hauß, hoff, hoffstatt Gärten mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie am Rhein Eckhel neben der Spielmännischen Wittibin und Kindern, anderseit neben dem Tränckhgäßlein, hinden uf – Rumetschen stoßend gelegen

Frédéric Louis de Schmidbourg hypothèque la maison au profit du fondeur de caractères Wolfgang Daniel Winckelmeyer

1679 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 135-v
der Reichs Freÿ hoch Edelgebohrne Herr Friderich Ludwig von Schmidberg
in gegensein Wolffgang Daniel Winckelmeÿers des buchstaben gießers im nahmen des Edlen und hochgelehrten herrn Johann Carl Hammerers Medicinæ Doctoris und Practici – schuldig seÿe 125. lb
unterpfand, der Schmidbergische hoff mit all seinem begriff, weiten rechten und Gerechtigkeiten allhier am Rheineck beÿ der Preuschen einseit neben dem Tränckhgäßlein ist ein Eckh, anderseit neben Herrn Jacob Spielmann XXI.ern hinden auff Johann Gollen den handelßmann stoßend gelegen

Frédéric Louis de Schmidbourg vend la maison au marchand Jean Botzon pour 1 600 livres. Un acte de début février est annulé avant que la vente ait lieu à la fin du même mois.

1680 (2-3. feb.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 96-v
([in margine :] nicht zum stand kommen) der freÿ Reichß hoch Edelgebohrne Herr Friderich Ludwig Von Schmidburg
in gegensein Johann Bozons deß handelsmanns mit beÿstand Johann Gollen auch handelßmanns
Hauß, hoff, hoffstatt, garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Rheineckh einseit ist ein Eckh am Tränckh Gäßlein, anderseit neben Herrn Jacob Spielmann Fünffzehnern hinden uff obgedachten Gollen stoßend gelegen – umb 1600 lb

1680 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 112
Herr Friderich Ludwig Von Schmidburg
in gegensein Herrn Johann Bozons deß handelsmanns, mit beÿstand H. Dietrich Rosa deß Contrafaiters
Hauß, hoff, hoffstatt, garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten alhier am Rheineckh, einseit ist ein Eckh, anderseit neben Herrn Jacob Spielmann Fünffzehnern, hinden uff Johann Gollen den handelßmann stoßend gelegen – umb 3200 fl.

Jean Botzon hypothèque la maison au profit de Christophe Güntzer, secrétaire des Treize et administrateur de la fondation ottonienne, pour pouvoir payer la maison, en poursuivre la construction et l’améliorer.

1680 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 604-v
Herr Johann Bozon der handelsmann
in gegensein des Edel, hochgelehrten Herrn Christoph Güntzer V.I. Ddj und XIII. Secretarÿ, alß Administratoris des Ottonischen Stifftung – schuldig seÿe 750. lb, daß Er damit nachbeschriebene erkauffte behaußung vollendts bezahlen, freÿ, ledig undt eÿgen machen, auch solche ferners erbawen undt melioriren können
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen und Zugehördten alhier auff dem Rheineckel, einseit ist ein Eckh anderseit neben herrn Jacob Spielmann XV. hinden uff herrn Johann Gollen den handelsmann stoßend gelegen

Jean Botzon, marchand réformé, épouse Marie Elisabeth Pistorius originaire de Worms veuve de Jean Samuel de Barry marchand de Strasbourg. Elle devient bourgeoise peu après son mariage.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 9-v, n° 43) 1675 – Zum 2. mal, Hr Johann Bozon der handelßmann Weiland Hr. David Bozon Geweßenen Weidtferbers und Burgers nachgel. ehl. S. Fr. Maria Elisabeth Weiland hr. Johann Samuel de Barry gewesenen Handelßmanns alhier nachgelaß. Wittib, Donnerstags den 16.ten 7.bris Münster (i 11)

1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 423
Fr Maria Elisabetha H. Johann Ludwig Pistorÿ des handelßmanns zu wormbs eheliche dochter und weÿl. H. Samuel de Barrÿ handelßmanns alhie seel. nachgelaßene wittib, empfangt das burger recht von ihrem ietzigen Ehemann H. Johann Bozon dem handelßmann p. 8. goltR. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt word. seind, bringt mit sich ein Söhnlein, nammens Joh: Samuel de Barry, promis. d. 16. eiusd. [9.br. 1675].

Le marchand et teinturier d’art Jean Bozon meurt en 1683 en délaissant une fille. L’inventaire dressé dans la maison énumère les biens que la femme a hérités de ses parents à Worms. La masse propre à la veuve s’élève à 2892 livres, celle de l’héritière à 79 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 722 livres, le passif à 6 358 livres.

1683 (19. 8.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 5) n° 25
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, liegender und Vahrender, veränderter Und Unveränderter, Weÿl. der Wohl Ehrenveste, Kunstreiche und Vorgeachte Herr Johann Bozon, Handelßmann und berühmter Kunstferber auch Burger in Straßburg, nach seinem festâ Joh. Bapt: den 24. Junÿ dießes 1683.gsten Jahrs beschehenem Seel. ableiben Zeitlichen verlaßen, so auf freundliches ansuch. und begehren deß Ehrenvesten v. großachtbaren Herrn Johann Gollen Vornehmen handelßmanns, alß geschwornen Tutoris Johannæ Mariæ des Verstorbenenn H. Seel. mit nachgemelter seiner hinder bliebener Fr. Wittib ehelich erzeugten Töchterleins, und ab intestato hinderlaßenen einzig. Erbin, inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fr. Mariam Elisabetham Bozonin gebohrne Pistoriußin die hinderlaßene fr. Wittib mit assitentz deß Edel Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Georg Deüchers auch vornehmen Handelßmanns b. b. in Straßburg Ihres geschwornen herrn Curatoris – Actum und angetung. in d. Königlich. freÿ. Statt Straßburg dienstags den 19. 8.bris Anno 1683.

In einer In der statt Straßburg, ane dem sogenanden Rein Eckel vnd. der Preusch gelegenen in diße Verlassenschafft gehörig. behauß. ist befund. word. alß volgt
Hültzen und Schrein werckh, Vf dem obern Kasten, Vf dem and. Kasten, In der ober, Wohnstuben, In der Stub Cammer, Imm haußöhren, In der Magd Cammer, In der Cammer, A, In der Cammer B (…)
Eigenthumb ane Einer behaußung (T.) It. hauß, hoff, hoffstatt und Garten mit allen andern Ihren Gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörd. Und gerechtigkeiten allhier am Rheineckh einseit ist ein Eckh 2.seit neben frawen Jacob Spielmann Marchand Banquier und beÿ löbl. Statt Straßburg beständig. Geheimen Regiment der Herren XIII.ern hohansehnlich beÿsitzern, hind. Vfherrn Johann Gollen den handelßmann Stoßend gelegen, davon gehet Jahrs 8 lb 5 ß geldt auf Johannis Baptistæ Herrn Jacob Wenckern der statt Straßburg hochmeritirt. Amstrn. lößig in Hauptgut mit 175. lb. ferner 37. lb der Ottonischen Stiftung Jahrs mit d. 18. lb Ewigen Capital 750. sonsten wie der bericht beschehen freÿ ledig und eig. und nach abzug dießer beschwerd. d. 26. 8.br 1683. dh. der Statt geschwornen Werckhleuth angeschlagen hiehero per 675. lb. Hierüber sagt i. perg. Kauffbrieff in allhieß. CC. gefertigt und anhangendem Contract Innsigel v.wahrt datirt d. 13. Febr. ao. 1680. Darbeÿ noch ferner 4 Alte Pergamentene Kauffbrieff alles mit lit. A. notirt.
– Abschatzung dinstags d 16/26. 8.bris 1683. Weillant deß Ehrenhafften Vnd bescheid.nen herrn Johann Botzem deß Kunst Und Weidferbers See: hinderlaßene fraw Witib Und Erben behaußung auff dem Rein Eckhell ist eine Eckh behaußung an dem so genanten Geistgeßlein ander seitzs Neben herrn XIII.er Spill Man, hinden auff herrn Johann Gollen Stoßent Welche forder Vnd Neben behaußung Wie auch die ferb Stett Sampt brunen hoff und gertlein durch die geordnet Werckleut woll besichtiget Und in acht genommen dem Jetzigen preiß Und Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Dreÿ Taußent Zweÿ hundert Gulden. Bezeignus der Statt Straßburg Werckleite, Joseph Lauttenschlager alter Werck Meister deß Münsters, Andres Schmidt Werckmeister des Maurhoffs. Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der Frau Wittiben unveränderten Guets. Vermög Theilungs Inventarÿ und Verzeichnus über alles daß jenige so der frau Wittib vf absterben fraun Marien, weÿland Herrn Johann Ludwig Pistorÿ Handelßmanns Zu Wormbs gelaßene Wittiben der fr. Wittib Mutter seel. ane Vätter und Mütterlichem Erb zugefallen, welches durch H: – Rathschreibern daselbst den 3.en Julÿ 1678. gefertigt (…) Erstlich den Sibenden Theil an einer behaußung Zu Wormbs in der Crämer gaß (…), An Güethern Zu Osthoffen
Vermög der über die Von der Frau Wittib dem H. Seel. in den Ehestand zugehörige Nahrung, durch weÿl. H. Notarium Johann Georg Redtsloben in Anno 1675. gefertigten Summarischen Inventarÿ hat mann deroselben ferner Zu ergänzen wie folgt. Ane haußrath, Laut Eines durch gemelten H. Notarium Johann Georg Redtsloben seel. über weÿland H. Johann Samuel de Barrÿ geweßenen Handelsmann der fr: W. ersten Eheherrns seel. Verlassenschafft gefertigten Inventarÿ
Abzug Bozonischen Inventarÿ. Der Frau Wittib Guet, Sa. Haußraths 113, Silber Geschirr und Geschmeidts 74, Guldiner Ring, Halßkettlin und dergleichen Geschmeidts 121, Baarschafft 41, Activ Schuldent 19, Ergäntzung (4510, Abzug 274, Rest) 4235, Summa summarum 4606 lb – Passiv Schulden 1713, Compensando Verbleibt 2892 lb
Der Erbin Gueth, Sa. Haußraths 40, silbers 13, Guldiner Ring 25, Ergäntzungs bericht, Summa summarum 79 lb
Theilbare Nahrung, Sa. Hausraths 181, Siff und Geschirrs 24, Wahren 1903, Frucht 3, Wein und Vaß 28, Silber Geschirr und Geschmeidts 41, Baarschafft 401, Behaußung 675, Activ Schulden 462 lb, Summa summarum 3722 lb
Pro Nota. Auff dieße Theilbare wie auch der Erbin unveränderte Rubrices were Zwar die gewohnliche beßerung welche ungefehr 1116 lb außwirfft Zusetzen, denach aber der Inventier Nots. Waß die Wahren als welche Zwar dem einkauff nach doch hoch angeschlagen auch deß hauß weiters ertragen so aigentlich nicht weiß, alß hat Er solches aufsetzen deßen allein hier gedencken die sach aber mehrern Verständigen überlaßen wollen. Summarum der Schulden 6358 lb, die Theilbare Passiva das theilb. Vermögen übertreffen umb 2636. lb
(…) Waß nun hierauff die beschluß Summam Inventarÿ betrifft welche Vermuetlich In der Fr: W. hier Vorstehendem unverändertem Guet Wie auch, waß Sie ihrem Söhnlein wie fol: Zu sehen ane Vätterlichem Vermögen, So Sie theils ad dies vitæ theils biß solches Zu seinen Jahren kombt Zu genißen hat schuldig bestehen wird, Ist beÿ dießen umbständen kein gewißes Zu setzen geweßenen, sondern man hat solches biß Zu E.E. Raths Decision außsetzen wollen, demnach mann die Conclusionem Finalem zu formiren nicht underlaßen wird.
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehren Vesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Bozon, Weÿland des Ehren Vesten undt Vorachtbarn Herrn David Bozons geweßenen Weÿdfärbers und burgers allhier Zu Straßburg seel: nachgelaßenem Eheleiblichen Sohn, alß dem Herrn Braütigamb an einem, So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen frauen Mariæ Elisabethæ Pistoriusin Weÿland des Ehren Vesten undt Großachtbaren Herrn Johann Samuel de Barrÿ Handelßmann und Schirms Verwanthens zu ermeltem Straßburg seel. hinderbliebene fraw Wittibin alß der frau Hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Verhandelt in des Heÿligen Reichs Freÿen statt Straßburg, Montags den 6. Monatstag Septembris Anno 1775, [unterzeichnet] Johann Bozo, als Hochzeiter, Elisabeth Chandeneill, Johann Goll alß des herrn Hochzeiters Schwager, Maria Elisabetha Pistoriussin als hochzeiterin, Maria Hignetin alß Mutter, Peter Pistorius alß bruder, Friderich Pistorius als bruder, Johann Georg Redtslob Notarius requisitus
Copia Codicilli (sur parchemin) 1685 den 29. Monaths tag Augusti Stÿli novi nachmittags (…) in einer gegen der Zunfft Stub Zur Lucernen gelegenen Herrn Johann Georg Deüchern dem handelsmann und burger in Straßburg gehörigen behaußung in einem deroselben obern Stübleib auf dem Gang, mit den fenstern in den hoff sehend (…) die Viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Elisabetha Bozonin gebohrne Pistoriußin, Weÿland herrn Johann Bozons des Jüngern Handelsmanns Weith: und Kunstfärbers, burgers in Straßburg seeligen nachgelaßene fraw wittib, Zwar wegen zugestandener leibs blödigkeit und engbrüstigkeit (…), Zum andern meldete Sie Fraw Codicillererin Ihro Herr Mr Alexander Wolleb Prediger beÿ der Reformirten Gemeindt Zu Wolffisheim, Vor Kurtzen Tagen entdecket habe welcher gestalt Er und andere fried liebende gemüthern dahier treühlich gearbeitet hätten, daß der Zwischen Ihro und derrn Johann Gollen Ihres Jüngn Töchterlins Vogten noch ohnerörtete sehr beschwehrliche Rechts Process seine Endschafft (…) Zum dritten legirt Sie in den armen Säckel bey der Reformirten Kirchen zu Wolffisheim (…) – Stephanus Cornelius Saltzmann
(Documenta) Exception Rechnung wider daß von botzonischer Frai wittib auffgesetzteß Project
Theilungs Inventarium und Verzeuchnuß Alles des jenigen vff Absterben frawen Marien, weÿl. H. Johann Ludwig Pistorÿ handelsmanns allhier wittiben, Actum Wormbß den 3.ten Julÿ 1678

Les héritiers de Jean Botzon vendent pour 1 350 livres la maison au marchand Jean Helmès

1689 (31.3), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 195
H. Johann Jacob Saltzmann, der Ältere handelßmann im nahmen H. Caspar de Beÿers, auch handelßmanns, seines tochtermanns, alß Vogts weÿl. Hn Johann Bozons, auch gewesenen handelßmanns hind.laßenen Kind. I. Ehe, welcher H. d. Beÿer nicht allhier, so dann H. Johannes Goll, auch handelßmann, alß Vogt vorged. Bozons nachgelaßener Tochter 2. ehe, beeden mit beÿstand Hn Christoph Kellermanns und Hn Johann Georg Ehrlen, beed. E.E. Großen Raths beÿsitzer und hierzu insond.heit deputierter
in gegensein H. Johann Helmes, auch handelßmanns
Hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier am Rhein eck, einseit ist ein Eck am Geist gäßlein, anderseit neben weÿl. Hn Jacob Spielmanns gewes. XIII.ers nachgelaßenen Erben, hinden auff obged. H. Johann Gollen stoßend geleg., welche behaußung annoch umb 175 Pfund (So dann umb 750 Pfund verhafftet), geschehen umb 425 Pfund

Jean Helmus, réformé originaire de Franckenthal en Palatinat, épouse en 1686 Jeanne Elisabeth Clignet, fille d’un teinturier de Strasbourg, cousine de Jean Botzon.
Mariage, Strasbourg (réf. f° 103-v) 1686. den 29.ten Julÿ seins eingesegnet worden, Herr Johannes Helmus burger und Handelßmann von Franckenthal, herrn Laurentz Helmus auch handelßmann allda ehelicher Sohn, Jfr. Johanna Elisabetha Clignet Herrn Peter Clignet sel. geweßenen Burger und Weidfärbers Zu Straßburg nach tod hinterlaßene eheliche Tochter (i 113)

Jean Helmès loue la maison au manant Isaac Le Fort en exceptant la fabrique de tabac

1699 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 204
le Sr Jean Helmes marchand
bail au Sr Isaac le fort, marchand de Geneve et manant de cette ville
Une maison Scize en cette ville à la place appellée Rhineckel, tenant d’un costé à celle des heritiers de feu Sr Jacques Spielmann vivant Assesseur du Conseil privé de Mess. les Treize, faisant de l’autre le coin de la petite rüe appellée Geistgässel, aboutissant par derriere à Mons. Jean Goll, marchand, avec tous ses batiments, places, appartenances et dependances, sans en rien excepter ny reserver que cela qui en suit, Sçavoir que le susd. Sr Helmes jouira et se servira du poëlle de la fabricque de tabac, d’une chambre et d’un appartement voudé, Ce présent bail fait pour quatre années suivantes et consécutives, à commencer au premier jour de juillet de l’année courrante, moyennant un loyer annuel Sçavoir 400 livres tournois faisants 100 livres de Strasbourg

Jean Helmès vend pour 2 000 livres la maison au marchand Jean Charles Fesel

1700 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 429
H. Johannes Helmes, der Handelßmann
in gegensein Hn Johann Carl Fesel deß Handelßmanns
Eine behaußung, bestehend in einem vorder, hinder, und zweÿen Nebens haüßern, sambt dero hoff und hoffstätten auch allen andern deren Gebaüen, recht. Und Zugehördt. allhier am Rhein Eckel, einseit ist Ein Eck am Geist Gäßel, ane Weÿl. Hn Jacob Spielmann gewesenen XIII.ers sel. hind. laßenen Erb. hind. auff H. Johann Gollen, den handelßmann stoßend geleg. welche behaußung umb 175 lb Capital, und 750 lb Capital verhafftet, geschehen umb 1075 pfund – Darbeÿ ferner Verglich. daß dem H. Isaac lefort, welcher d. hauß bewohnt, die lehnung annoch biß i. Januarÿ 1701 continuirt werd. solle, ohne einige Zinß reichung

Actes concernant Jean Charles Fesel

Jean Charles Fesel revend quelques mois plus tard la maison pour 2 150 livres à son locataire Isaac Le Fort, marchand genevois et manant de Strasbourg, et à sa femme Elisabeth Baulacre

1700 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 532-v
H. Johann Carl Fesel, der Handelsmann
in gegensein H. Isaac Le fort, deß handelsmanns und Fr. Elisabethæ geb. Baulacre
Eine behaußung, bestehend in einen Vorder, hinder und zweÿ Nebens haüßer, sambt der hoff und hoffstätten, auch allen andern deren Gebäuen, rechten und Zugehördt. allhier am Rhein Eckel einseit ist ein Eck am Geistgäßel, anderseit neben weÿl. Hn Jacob Spielmann gewesenen XIII.ers sel. hinterlaßenen Erben, hind. auff Johann Gollen, den handelsmann stoßend gelegen, welchen behaußung umb 175 lb Capital (und 750 lb Capital) geschehen umb 1225 pfund
auff die am 10.7.br. jüngst von Vns. Gn. Herrn Räth und XXI. darüber ertheilt permission

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Charles Fessel à vendre la maison au manant Isaac le Fort après avoir entendu le rapport de la commission chargée de la visiter. La maison comprend quatre vastes bâtiments dans lesquels la plupart des pièces sont petites. Le grenier peut contenir 900 quartauts de grain, la cave environ soixante foudres. L’acte devra être passé à la Chambre des Contrats avec réserve de retrait par un bourgeois.

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Johann Carlen Feßel pt° eines hauß Verkauffs. 178. relation der Hh. Deputirten. 181.
(p. 178) Montag den 6. Septembris 1700. – Johann Carlen Feßel pt° hauß Verkauffs.
G. Ersch Herr Johann Carln Feßel der handelßmann vnd burger allhier, der ist willens an Isaac le Fort den Schirmbs Verwanthen eine auff dem Rheineckel gelegene behaußung vmb 4000 fl. Zuverkauffen, bittet Ewer Gnaden vnderth. vmb gn. Obrigkeitliche permission.
Erk. H. XV Reineri vnd Herr Bosch deputirt.

(p. 181) relation der Hh. Deputirten wegen hauß Verkauffs Johann Carln Feßel
H. XV Reineri vnd Herr Rhatherr Bosch referiren, daß sie am 16. hujus ihnen auffgetragenen commission Zufolge nicht ermangelt haben den augenschein in dem auff dem Rheineck gelegenen hauß, welches herr H. Carln Feßel der allhießige burger und handelsmann an herr Isaac le Fort den handelßmann von Genff vnd Schirmbs Verwanth. allhier vmb 4000 fl. Zuverkauffen willens ist, einzunehmen vnd darinn befunden haben, daß ged. hauß 4 stöck vnd Zimlich großen platz hette allein die gemach weren meistentheils Klein, die fruchtschütte könten beÿ 900 frl. vnd die Keller beÿ 60 fuder wein placiren, vnd hette sich auch der Käuffer dahin erklärt daß Er in allen stucken den allhießigen ordnung. sich submittiren wolle.
Erkandt Würdt Zwar der Obrigkeitliche Consens in den vorhabenden Verkauff ertheilt, es solle aber der Contract in der allhießigen Contract stuben in beÿsein der herren Deputirten mit denen gewohnlichen clauseln verschrieben, vnd in specie denselben inserirt werden, daß denen burgern das einstandsrecht reservirt vnd vorbehalten verbleiben solle.

Fils de Jacques Le Fort, membre du Conseil des Deux-Cents, Isaac Le Fort épouse le 7 janvier 1675 au Petit-Saconnex (Genève) Elisabeth Baulacre, fille de Nicolas Baulacre, membre du Conseil des Deux-Cents (référence)

Convention de commerce entre les conjoints Le Fort arrivés de Genève à Strasbourg vers 1699
1701 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 7-v
A la demande de Mon. Isaac le Fort, Negociant et Manant de cette ville et de Madame Elisabeth Baulacre sa femme fut enregistré le Contrat de Société suivant
Nous soussignez Isaac le fort d’une part & Elisabeth Baulcare d’autre part Mariez conjoints establis soubs le bon plaisir de Messieurs les Magistrats de cette ville de Strasbourg pour y negotier suiuant leurs loix et statuts, avons trouvé à propos pour le bien de nos affaires et pour nostre negoce qui a esté commencé des environ deux années soubs le nom d’Isaaac le fort tant seulement quoy que le fond d’iceluy appartienne à la dite Elisabeth Baulacre dame et maistresse de ses droits en vertu de son acte d’assecuration en datte du 24 Juin 1697 (…)
2. les proffits et pertes qu’il plaira à Dieu nous donner seront partagées par moitié dieu y donnant sa benediction en proffi après touttes les charges et depences levées en quoy quelles puissent consister, et aussi celes de nostre fils Jean pour son entretien et pour cet effet sera fait inventaire touttes les années des effets dudt. negoce (…)
5. avons aussy convenu que la maison qu’avons achepté par ensemble de Monsr. Charles Fesel nous voulont que celuy qui survivra a l’autre aye la jouyssance de ladite maison sa vie durant Et après le deceds de tous deux qu’elle appartienne a nostre fils Jean le fort, les charges levées.
6. (…) que le survivant se soumettra aux avis et conseils de Monsr. Jacques Hoser lequel aura la bonté de prendre ceux de Mons. Jean Daniel Perdriaux de Geneve nostre cher cousin et Parein de nostre fils Jean – le 28. dec. 1700

Isaac Le Fort vend la maison et les outils servant à la fabrication du tabac pour 4 000 livres au marchand Jean Bernhard

1705 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 616
(4000) Hr Isaac Le Fort handelsmann
in gegensein H. Joh: Bernhards auch handelsmanns
eine behausung bestehend in einem vorder hinter u. zweÿ nebens Häußern sambt dero Hoff u. Hoffstätten auch allen anderen deren Gebäuen rechten u. Zugehörden allhier ahm Rhein Eckel eins. ist ein eck ahm Geistgäßlein as. neben weÿl. H. Jacob Spielmanns XIII.ners EE. hinten auf Johann Gollen handelsmann stoßend gelegen
Worbeÿ verglichen daß alles was nagel vest wie auch d. handroß in der wohnstub sambt denen darneben stehenden u. darzu gehörigen kästen so dann auch schiff u. geschirr sambt schäften im keller u. Magazin so zu der Tabacfabric u. Handlung gehörig nebenst wagen u. Gewicht in dießem Kauf begriffen seÿn solle – umb 175, 750, 1000 Capitalien verhafftet und 2075 pfund

Jean Bernhard, marchand réformé originaire d’Altenmorschen en Hesse, épouse Marie Elisabeth Heusch, fille d’un marchand de Strasbourg. Il est inscrit au livre de bourgeoisie en août 1701.
Mariage, Strasbourg (réf. f° 116) 1698 – den 9. dito [Aprilis] seind eingesegne worden 1. Herr Johannes Bernhard handelßmann weÿl. Johann Bernhard von Altenmorschen in der Landgraffschafft Hessen nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Maria Elisabetha Heüschin weÿl. hern Abraham Heüschen gewes. Burgers und handelßmanns in Straßburg nachgel. ehel. tochter (i 125)

1701, 4° Livre de bourgeoisie, f° 732
Johann Bernhard der handelsmann auß Heßen, weÿl. Johann Bernhards gew: huffschmidts d. h. sohn empfangt das burgerrecht Von Maria Elisabetha Heischin seiner Verlobtin p. 2. gold fl. 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d 27. Dito [aug.] 1701.

Inventaire après le décès de Jean Bernhard qui délaisse sept enfants issus de sa veuve. Il a légué par testament la maison à son fils cadet Jean Christophe qui habite Strasbourg pour entrer en jouissance après la mort de ses père et mère, les deux aînés établis en comté de Nassau étant brouillés avec leurs parents et un autre fils s’étant établi à Francfort. La somme finale de la succession s’élève à la somme considérable de 10 049 livres

1733 (29.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 63)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland der Wohl Ehren Vest und Großachtbahre Herr Johann Bernhard, gewesene Handelsmann und burger allhier zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 4.ten Aprilis jüngsthien aus dießem mühesamben Leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Verstorbenen herrn seel. hinderlaßener resp. Herren Söhne und Frauen tochter (…) ersucht durch die hoch Ehren u. tugendbegabte Frau Mariam Elisabetham Bernhardin geb. Heischin, die hinterlaßene Frau Wittib, mit beÿstand des Wohl ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Jacob Pasquay, vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, als ane Vogtsstatt hierzu in specie erbettenen H Assistenten ersucht – So beschehen in Straßburg Mittwochs den 29. Aprilis Anno 1733.
Der abgeleibte Herr seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. die Hoch Edle und Tugendreiche Frau Mariam Salome Hartmannisin geb. Bernhardin des hoch Edel Gestrengen Herrn Johann Fortunati de Hartmannis, wohlbestellten Majors in Königl. Frantzösischen diensten Frau Ehegemahlin, so beede abweßend, 2. Herrn Johann Jacob Bernhard, Handelsmann Zu Hottemer, hoch Gräffl. Naßau Siegischer Jurisdiction, so daselbsten verheÿrathet und diß orts abwesend, In dießer Zweÿer unverburgerter Erben Nahmen der Ordnung gemäß Persönlich zugegen waren der Wohl Edel Vest und Wohlweiße Herr Ernst Friderich Mollinger alter großer Raths Verwanther und der Zeit E.E. Kleinen Raths beÿsitzer, als aus deßen Mittel hierzu insonderheit Verordneter H Deputatus, 3. Herrn Andream Bernhard, noch ledigen handelsmann, so beÿ ersterwehntem seinem H. Bruder in diensten und ebenmäßig abweßend, 4. Herr, Johannem Bernhard noch ledigen Handelsmanns der Zeit Zu Franckfort sich enthaltend, 5. Herrn Johann Christoph Bernhard, auch noch ledigen Handelsmann, so sich allhier befindet, 6. Herrn Johann Niclaus Bernhard, noch ledigen handel Verständiger gleichfalls allh. sich enthaltend, In dießer Vier letzterer, welche alle majorennes, Nahmen, erbettener maßen, Zugegen War, der Wohl Ehrenvest und Vorachtbahre Herr Johann Jacob Altenburger Vornehme handelsmann und burger Zu Straßburg, und dann 7. Johann Heinrich Bernhard, so Zu Franckfort die handlung zu erlernen begriffen, aber noch minorennis, deße, geschworner Vogt, der Wohl Edel Vest und hochachtbahr Herr Frantz Peter Crugot, vornehmer hinterlassen und burger allhier, so dießer Inventur in Persohn zugegen geweßen, Und also alle Sieben, des in Gott ruhenden hern seel. mit eingangs gedachter seiner hinterlaßener Frau Wittib ehelich erzeugte resp. Fr. tochter und herren Söhn und zugleichen ratis rechtsmäßige Erben

In einer allhier zu Straßburg ane dem Rheineckel gelegener und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt.
Holtzen: und Schreinerwerckh. In der Kuchen, Vor der Kuchen, In der Vordern Eckstuben, In der langen Cammer, In der Großen Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In dem Contoir, Im Keller, Im vordern Gewölb
(f° 6) Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung bestehend in I. Vorder, hinter und 2. nebens häusern, samt dero hoff u. hoffstatt auch allen andern dero Gebäuen, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an dem so genandten Rheineckhel, i.seit ist i. Eck ane dem Geist Gäßlein, 2.s neben weÿl. H. Jacob Spielmanns gewesenen XIII.rs alh. hinterlaßenen Erben, hinten auff Johann Pfeffingers den handelsmann stoßend. Davon gehen Jährl. 12. lb. d. Zinß à 4 pro Cento dem Stifft St. Thomæ allhier tempore I.ma Aprilis in Capital ablößig mit 300. lb. It. 18. lb d. Zinß, auch à 4. pro Cento Jahrs auff den 28 febr. H. Sigmund Falckenhauer, dem Statt Schloßer allg. in hauptguth redimibel mit 450. lb. It. 40. lb. d. gelds gleichfalls à 4 pro Cento Herrn Major der Harmannis dißorts H. Tochtermann Jahrs auff den 4.ten Octobris, in Capital widerlösig mit 1000. lb, Sonsten freÿ ledig u. eigen durch der Statt Straßburg geschworne Werck Meistere vermög über schickten den 24.ten Aprilis 1733 datirten beÿ des Notary Concept liegenden Scheins, über vorstehende beschwerden annoch æstimirt pro 500 lb. Darüber besagt i. teutsch. perg. Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhang. Insieg. Verwahrt, datirt d. 17. Julÿ 1705. Darbeÿ noch verschiedene alte perg. Kauffbrieff und andere Scripturen mehr zu befinden so zu specificiren allzuweit läuffig erachtet word.
Abschatzung d. 24.ten april ao. 1733. Auf begehren Weÿl. des Ehren Vesten und großachtbahren H. Johann Bernhard gewesenen Handelsmann seel: hinterlaßene Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg am Rhein Eckel gelegen, einseits ein Eck gegen der Küffer stube über geleg. neben der frau XIII. Spielmännin, hinden im Geistgäßel Neben Hn Pfeffing handelsmann, welche behausung Nebens und hinter gebaw Stuben, Kammer, Camin und Waaren Kammer Laden, Contor, taback bereiter Stube, Kuchen, hauß Ehren mit steinnen platten belegt, Esch Kasten, bauch Küche, gewölbter und gebalckter Keller, Altan, stallung, Kutschen schopff, holtz: Kammer, bronne und hoff, sambt aller gerechtig Keit Wie solches durch sie Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preis Nach angeschlagen wird Vor und Um Vier Tausendt und Fünff hundert Gulden. bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworenne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug werck Meister deß Maurhoffs.
(f° 26) Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch mich und. schriebenem Notarium den 24. Decembris. 1699. auffgerichtet
(f° 30) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 45, Sa. Silbers 3, Sa. der Schuld 225, Sa. der Ergäntzung 471, Summa summarum 745 lb
der Erben unverändert Guth, ane Kleÿdern 43 lb
Endlichen würd auch das Gemein verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. Haußraths 326, Sa. Wein und faß 512, Sa. wahren 3431, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung und resp. taback Fabrique gehörig 329, Sa. der Pferd wie auch Gutsch und rollwag. 140, Sa. des Silbers 136, Sa. der guldenen ring 63, Sa. der baarschafft 700, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Schulden in das Erbe Zugeltend 22 010, Summa summarum 25 970 lb – Schulden 17 882 lb, Nach deren Abzug wie auch 15. ln so der Fraw wittib vermög der Statt Straßburg Municipal Statuti wor ihre gehörige Liebthat und voraus gebühret, so verbleibt 8072 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 10 049 lb
Copia Testamenti, in dem Jahr 1732, den 13. Monatgs tag Decembris, erschienen der Wohl Ehren Vest und Großachtbahre Herr Johann Bernhard, Vornehmer Handelsmann und mit und neben Ihme die Viel Ehren und hoch Tugendbegabte Frau Maria Elisabetha gebohrne Heüschin beede Eheleuthe und burgere zu Straßburg, er der Herr wegen langwüriger Podagrischer blödigkeit etwas schwachen auff einem bette liegenden leibes, Sie die Frau aber ebener maßen unpäßlich, gleichfalls auff einem bette sich enthaltend (…) weilen Ihre Zweÿ ältiste Söhnen, nemlichen Johann Jacob, und Andreas Ihnen den Eltern durch ihre üble conduite viel Verdruß und fastidien gemacht (…), Endlichen und Zum fünfften in Consideration Ihr einer Sohn Johannes Bernhard sich würcklichen in Franckfurt établirt, allwo er bereits seine eigene handlung hat, und vermittelst Göttlichen beÿstandes seine fortun daselbst machen und sich nicht allhier setzen wird, alß haben sie aus sonderbahrer Vorbetrachtung der getreüen dienste, so Ihnen Ihr Sohn Johann Christoph Bernhard bis dato geleistet, und noch ferners dergleichen Zu thun kindlichen und auffrichtig Versprochen, demselben Ihr beeder Eheleuth habendes eigenthümliches Wohn : und handels Hauß allhier zu Straßburg auff dem Rheineck gelegen samt darzu gehörigem Schiff und geschirr für und umb einen gewißen Preiß von 9000 Gulden zuerkannt und vermacht, damit er von keinem seiner Geschwister daraus kan vertrieben werden, Jedoch mit dem Anhang und sonderbahren beding, daß er hieoben gemelte seine Schwester Frau Maria Salome Hartmannisin dafern Sie Göttlichem Willen nach Solte in den Wittwenstand gerathen, und so lang sie darinnen Verharren wird, in ihrem jederzeit ingehabten und bewohnten Logement ohnvertrieben und Zinßfreÿ wohnen Zu laßen, obligirt und verbunden seÿn solle, im übrigen solle ihme der besitz des Haußes nicht ehender Zu kommen, biß nach beÿder lieber Eltern tödlichen hinscheiden – Geschehen auff dem Rheineckel gelegener beeden disponirenden Eheleuthen Zuständiger behaußung, deren oberen Vorderen Stuben mit den Fenstern auff die Preüsch sehend – Jacob Christoph Pantrion Not.
(Copia des Eheberedung) zwischen dem Ehrenvesten und Vorgeachten Herrn Johann Bernharden dem Ledigen Handelsmann Von Altyen Morschen In hochfürstl. Landgraff: Heßischer Jurisdiction gelegen, Weÿland deß Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herren Johann Bernhards Handelsmanns seeligen, mit auch Weÿland der Viel Ehren und Tugendreichen frauen Elisabetha Grauns nunmehr auch Seel. beeder Eheleuthe undt burgere daselbsten Ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Sohn, alß dem Herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Maria Elisabetha Heüschin, Weÿlandt deß Wohl Ehrenvesten undt Hochachtbahren Herrn Abraham Heüschen Vornehmen handelßmanns undt burgers in Straßburg seeligen mit auch Weÿland der Viel Ehren und Tugendreichen frauen Maria Elisabetha Heüschin gebohrner Saltzmännin nunmehr auch seeliger Ehelich erzeugten und hinterlaßenen Jungfrauen Tochter alß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – So beschehen undt Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Montags den 13. Monats tag Januarÿ Neüen Calenders In dem Jahr deß Herrn, Alß mann Zahlte 1698. [unterzeichnet] Johann Bernhardt alß hochzeiter, Maria Elisabeths Heuschin als hochzeiterin, Matern Melcker alß Der Jungfer Hochzeiterin vogt – Stephan Cornelius Saltzmann Notarius Regius publ. et Academ.

Elisabeth Heusch, la veuve de Jean Bernhard, meurt en 1748. Son fils Jean Christophe entre alors en possession de la maison d’après les stipulations du testament. Jean Christophe Bernhard a épousé en 1736 à Francfort Hélène Dufay, fille de marchand, qui devient bourgeoise de Strasbourg quelques mois plus tard. L’inventaire des apports est dressé dans la maison paternelle

Sépulture, Strasbourg (réf. f° 17-v)
Fr. Elisabetha Bernhardin (Heuschin) begr. St. Hel. 19. Oct. 1748 (i 21)

Mariage, Strasbourg (réf. f° 144-v)
1736. May, d. 13. und 20. Seÿnd Proclamirt und d. 13. Junÿ Zu francfort am Maÿn eingesegnet worden H. Christoph Bernhard d. Ledige handelßmann burger z. Straßb. und Diaconus unsern Gemeind, weÿl. Hn Johann Bernhard burgers und handelßmanns z. Straßburg auch Eltisten unsern Kirchen Ehel. Sohn, Jgfr. Helena Dufay weÿl. Hn Friderich Dufay gew. burgers und handelßmanns z. Franckfort hinterlaßen Ehel. tochter (i 157)

1736, 4° Livre de bourgeoisie f° 1038
fr: Helena Dufay Von franckfurt ahm Maÿn geb. erhalt d b. Von ihrem ehemann H. Johann Christoph Bernard b. und handelsmann allhier umb d. alt. b. will bey E: E Zunfft Zum spiegel dienen Prom: d: 24.ten Sept: 1736.

Inventaire des apports

1737 (5.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 301) n° 89
Inventarium des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Christoph Bernard, Vornehmen Handelsmanns, und der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Helenæ Bernardin gebohrne Dufay, beeder Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen – Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert Guth einander in den Ehestand zugebracht, welche auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren Ihr beeder Wohl Ehrengedachter Ehe Persohnen in der Bernardischen ane dem so genandten Reÿn Eckel gelegener behaußung inventirt – So = beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Bernardin gebohrnee Heischin, Weÿl. S.T. H Johann Bernhards, gewesenen berühmten Handelsmanns und burgers allhier hinterbliebener Frau Wittib des Eheherrn leiblicher Frau Mutter, wie auch des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Johann Jacob Suadon, Vornehmen Handelsmanns hierzu in specie erbettenen Herren Assistenten, Freÿtags den 5. Aprilis Anno 1737.

Eigenthumb ane einer behaußung (F.) zu Franckfurt am Maÿn in der buch Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eheherrn in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 35, Sa. goldener Ring 413, Sa. baarschafft 3600, Summa summarum 4048 lb
der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Silbers 73, Sa. goldener Ring 986, Sa. baarschafft 1218, Eigenthum ane einer behausung – Sa. Pfenningzinß hauptgüter 38, Summa summarum 2317 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6365 lb

Jacques Willibald Wachter s’abonne à la Taille en versant chaque année 7 500 livres

VII 1180 – Livres de la Taille
(f° 133-v) 1771 – Mittwoch den 25. Ejusdem [decembris]. In Sachen H. Jacob Willibald Wachter des burgers und handelsmanns allhier jmploranten auff übergebenes unterthäniges memoriale sambt beÿ. sub Litera A. juncto petito, Wie geruheten unter seinem anerbieten Jährlichen die summ von 12 000 fl. zu verstallen Eine mit einem abonnement für 10. jahr auff Löbl. Statt stall gnädig Zu Willfahren verordnete und beßeßene Deputation, des H. jmploranten ferneres anerbieten vermög deßen Er sein Ersteres oblatum auff 1000. fl. erhöhet, mit bitten solches hiereichend anzurechnen. Unserer Deputirten abgelegte relation alles wohlerwogen, Ist Erkannt daß dem jmploranten mit gebettenem abonnement auff dem herren Stall gegen Jährlicher Verstallung eine Summ von 13 000 fl. auff Zehen nach einander folgende Jahre und ohne einige auff erfolgenden todtesfall Von seiten gemeiner Statt zu beförchtende recherches oder Nachtrags abforderung, und Zwar der gestalten zu willfahren, daß das Convenirte quantum nach abzug des bis dahin verstallten Summ so gleich baar erlegt, auch wann dem H. jmploranten während solchem abonnement, etwas Erb, legat, donation oder Wÿumbs weiße zu fallen solte, der belauff deßen auff löbl. Statt Stall angegeben und das Stallgeldt davon obig Einerten Summæ beigesetzet, wie nicht weniger auff des jmploranten tödlichen hintritt deßen Verlassenschafft ordnungs maßig jnventirt, und das darüber zu errichtende jnventarium denen Hn. dreÿ der Statt Stall eingelüffert werden, unterschrieben Widt XV. Secretarium mit handzug.

Les Quinze dispensent Jean Christophe Bernhard de faire dresser l’Inventaire après décès de sa femme à condition qu’il fournisse un calcul sommaire de la succession.

VII 1180 – Livres de la Taille
(f° 271) 1780 – Erkanntnus Gnad. Hhn der XV. vom 27. Maÿ 1780. In Sachen H. Joh: Christoph Bernhard des burgers und Handelsmanns producirtes unterthäniges memoriale juncto petito et oblato dispensation jnventario bitt ableßung und wie darinn facta lectione und auff die Von den oberen Stallherren hierauff abgestattete relation Ist Erkanndt, daß der H. jmplorant Von auffrichtung und Vorlegung der nach ordnung erforderlichen Jnventarÿ, Jedoch ohne Præjuditz der desfalls schuldigen abhandlungs gebühren in soweit dispensando Zu befreÿen, daß derßelbe nach ordentlich untersuchter Verlassenschafft seinem oblato gemäß eine durch den notarium gefertigte und unterschriebene gemaßenhaffte designation oder Summarischen Calculum über seine und seiner Verstorbenenn fr. Eheliebstin so wohl zugebrachte als errungene nahrung auff der Statt Stall vorzulegen gehalten seÿn solle. unterschrieben Zäpffel XV. Secretarium

Calcul sommaire de la succession d’Hélène Bernhard. La masse de la communauté s’élève à 8 761 livres après les différentes déductions.

1780 (1.6.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 632) n° 119
Summarische Berechnung ane statt Inventariums Über Weiland Frauen Helenæ Bernard gebohrner du Fay herrn Johann Christoph Bernard vornehmen Handelsmanns und burgers alhie zu Straßburg geweßener aber den 23.ten Aprilis 1780 verstorbenen Ehegattin seel. Vermögens Nachlaßenschafft nach deme man dißorths Kraft Gnädiger Herrn der XV.ers unterm 27.ten May jüngsthien erhaltener Erkanntnuß von Erricht und beÿgebung eines Verlassenschaffts Inventarii dispensirt worden, mit Zuziehung Frauen Margaretha Barbara gebohrner Bernard Herrn Johann Heinrich Deucher E.E. großen Raths in Basel wohlverdienten Mitglieds und vornehmen Handelsmanns in Nantes frauen Eheliebstin unter assistentz Herrn Thomas Wachters Banquier und burgers dahier, sodann Herrn Jacob Willibald Wachters Handelsmanns und burgers hieselbst als vermög Privat Vollmacht dedato Hanau den 6. Maÿ 1780. bestellten herrn Gewalthabers Frauen Amaliæ Elisabethæ gebohrner Bernard S.T. Herrn Friderich Ludwig Motz Ihro hochfürstl. Durchlaucht des herren Erb Printzen Von Heßen Caßel und Regierenden fürsten in Hanau hochverdientenn Herrn Cammer Policeÿ und Kriegs Raths Frauen Ehegattin beÿder der frauen Defunctæ mit obbesagtem herrn Wittiber ehelich erziehlte frauen Töchter und Erbinnen

Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen
des Herrn Wittibers in die Ehe gebrachtes kraft der Heuraths Abrede dedato Franckfurth am Maÿn den 8.ten Juny 1736. Paragr° 2° für ohnverändert Vorbehaltenes Vermögen belaufet sich Inhalt des durch herrn Not. Johann Friderich Lichtenberger den 5. Apriliqs 1737 errichteten Invent. fol: 11.b auff 4048. lb
dazu kommt deßen wehrender Ehe ererbtes Elterliches Vermögen, worunter auch das Hauß am Rheineckel begriffen, Vermög einer Vor Herrn Notario Dautel den 30.ten Martÿ 1751. gethaner durch frau Defunctam anerkanndten obigem Ehe Inventario angehängter Declaration, bestehend in 28 402 liv. oder 7100 lb
da aber die behaußung am Rheineckel annoch Vorhanden ist, als wird solche besonders ausgeworffen hingegen von letzterer Summ abgezogen mit 3000 lb
Nach deren abzug wäre dem Herrn Wittiber annoch vor anerstorben Elterlich Guth zu ergäntzen 4100. lb
Summa des Herrn Wittibers gesamten ohnveränderten Vermögens ist 11 148 lb
Der Frauen Erbinin ohnverändert Guth
das durch die Verstorbene seel. in die ehe gebrachtes Vermögen erstreckt sich Inhalt oben angeregten Inventarii Illatorum fol: 22.a auff 2317 lb
dazu gelegt der Kauffschilling einer Zu Franckfurth am Maÿn gelegenen wehrender Ehe aber Verkaufften behaußung in der Buch Gaß, Krafft einer den 16.den febr: 1745. gethane obigen Invent° inserirter déclaration und respectivé berechnung, Zu der Frauen Defunctæ 4.ten Antheil betragebd 2550.
Summa der Frauen Erbinnen ohnveränderten mütterl. Guth und allein in dero Ergäntzung bestehden 4867 lb
Die theilbare Verlassenschafft belangend
de der Hausrath vermög des dißortigen Abbonnement der Verstallung meist unterworffen, als haben der Hr. Wittiber und die anwesende frau Mit Erbin auch der Abwesenden Herr Mandatarius denselben anzugeben noch in berechnung bringen zu laßen für ohnnöthig gefunden.
Sa. Weins und der Faßr 60, Sa. Silbers 54, Sa. golden geschmeids 163, Sa. Vorraths ane Taback in blättern und Waaran 10 000, Sa. der baarschafft und Vor gut geachteter Schulden 10 900, Sa. Eigenthum ane einem Häußlein ane dem bocks Gäßlein alhier 600. Summa summarum 21 776 lb
Schulden aus der theilbaren Nahrung Zu schöpffend
der Herr Wittiber hat wegen seinem wehrender ehe abgegangenen ohnverändert Guth wie vorher zu sehen in Zween Sumen bestehend, ane Ergäntzung zufordern 8148,
Und die Frauen Erbinin ane dergleichen 4867, Summa 13 015 lb – Nach deren Abzug bleibt an dem theilbaren Vermögen annoch vorräthig 8761. lb

Jean Christophe Bernhard cède son industrie de fabrication du tabac au négociant Jacques Willibald Wachter

1781 (23.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 181) n° 74
M Jean Christophe Bernard négociant et M Jacob Willibald Wachter négociant, traité et arrangement qui suit savoir
1. led. Sr Bernard étant déterminé de se retirer entièrement des affaires (…) tant son commerce que la fabrication de tabac qui ont eu lieu jusqu’ici et été régie sous le nom de Jean Bernard à compter du 1. février 1781
2. tous les ustensiles et outils servant a ladite fabrique de tabac, presses, tonneaux, balances, poids en dépendant tant dans sa maison rue de l’esprit que de celle rue du Bouc
4. tous les tabacs fabriqués ou non fabriqués, feuilles en outre de toutes les marchandises qui se trouvent exister au 1. février prochain dans les magasins sur les greniers et au moulin de la gansau (…)
6. à titre de loyer La maison entière qui lui appartient rue du bouc ainsy que le comptoir magazin chambres caves grenier et Emplacemnts destinés aud. commerce dans sa maison quai de l’esprit comme lesd. objets et lieux existent et qu’ils ont jusqu’icy servi a la manutention de la fabrication de tabac. Le Sr Bernard se réserve néanmoins les greniers du devant de sa maison quai de l’esprit de même que ceux le long de la petite ruelle – moyennant 1000 livres

Jean Christophe Bernhard meurt dans la maison qu’il a vendue entre temps en laissant deux filles établies l’une à Bâle et l’autre à Hanau. La succession, en livres tournois cette fois, s’élève à 286 797 livres. C’est lui qui est l’un des deux représentants de la paroisse réformée lors de l’achat de la maison rue de Bouclier, acquise en 1788 pour établir le lieu de culte réformé à Strasbourg et non plus à Wolfisheim.
1794 (18 floreal 2), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 395 – acp 23 f° 32 du 21 flo. 2
Inventarium über Abtheilung und Erörterung Weiland des bürgers Johann Christoph Bernard gewesenen Wittibers und Handelsmanns zu Straßburg Vermögens Nachlassenschafft, auf sein den 1.ten Pluviose dieses Jahrs erfolgtes Absterben, in beÿseÿn seines mit längst Weiland der bürgerin Helena geb. Dufay ehelich erzeugter hinterlaßener Tochter Margaretha Barbara geb. Bernard bürgerin zu Basel, Johann Heinrich Deuscher bürgers zu besagten Basel Ehegattin alhier zu Straßburg wohnhaft, durch Johann Rudolph Fansch des Stands und der Republique Basel als Curatorem besagten Johann Heinrich Deuscher so blödsinnig wie auch Johann Jacob Bischoff Mitglied des großen Raths zu Basel als curatorem Ihr der bürgerin Deuscher ernannten beistands, als zur einen hälfte Mit Erbin, ferner auf Ansuchen und in Gegenwart bürgers Philipp Übersaal Notarii publici alhier als zu gegenwärtigen Abtheilung und Erörterung ernannten Commissarii um auf die andere Hälfte dieses Vermögens welche weiland fraun Amaliæ Elisabethæ geb. Bernard der dißortigen andern tochter mit Friedrich Ludwig Motz in Hanau erziehlten 6 minderjährigen Kindern Namentlich Helena Amalia Magdalena, Gerhard Heinrich, Johann Christian, Jacob Philipp, Maria Magdalena Henrietta und Helena Friderica dißortigen Encklen anerstorben ist, Namens des Francken-Republick ein wachsames Augen zu haben und der National-Administration Rechenschaft darüber zu geben

in dem ehemaligen bernard’schen Hauß ane dem Rheineckel den 2. floreal im 2. Jahr
(f° 17) General Abrechnung über gegenwärtige Verlassenschafft, Einnahm in dem durch Citoyenne Deucher angenommenen Silber anlangend 1825 li, in dem durch sie übernommenen Wein 1915 li, in dem durch eben dieselbe angenommenen Caffée 550 li, Weiter in der über Abzug der bestrittenen Außgaben übrig gebliebenen baarschafft 69 123 li, außstehenden Capitalien 213 382 li, die gantze Verlassenschafft 286 797 li
Copie du testament déposé le 13. dec. 1786 devant M° Lacombe – Je soussigné Jean Christophe Bernard Bourgeois de Négociant de la Ville de Strasbourg déclare que pour ajouter à mes premières Dispositions de Dernières Volontés retenües en mon testament du 19. oct. 1776 déposé à Mr Lacombe, le 13. dec. 1786 – Testament du 19. oct. 1776

Quelques années plus tard, Jean Christophe Bernhard vend la maison au même Jacques Willibald Wachter, banquier, pour 30 000 livres tournois, soit 7 500 livres strasbourgeoises. Il continuera à y habiter jusqu’à sa mort comme l’indiquent l’Etat des habitants de 1789 et son Inventaire après décès.

1788 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 662 n° 338-v
H. Johann Christoph Bernard der banquier
in gegensein H. Jacob Willibald Wachter des banquier
die dem H. cedenten eigenthümlich zuständig ane dem sogenannten Rheineckel, gelegene behausung mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit ist ein Eck ane dem Geistgäßlein anderseit neben H. Johann Daniel Saum dem handelsmann hinten auff H. Robert den handelsmann – er H. Wachter allererst nach des H. cedenten tödlichen hintritt und ehender nicht in besitz und eigenthum zu nehmen – um 30  000 livres tournois

Jacques Willibald Wachter, orininaire de Nuremberg, a épousé en 1756 Elisabeth Büchel, fille de marchand strasbourgeois. L’inventaire des apports est dressé dans la maison paternelle de l’épouse.
Contrat de mariage

1756 (21.7), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 273
(Eheberedung) zwischen dem Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahrn herrn Jacob Willibald Wachter, dem Ledigen handelsmann, Weÿland des Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Georg Wachters geweßenen Vornehmen handelsmanns in Nürnberg mit auch Weÿland der Edlen, und Wohl tugendbegabten Frauen Margaretha Barbara gebohrner Gutenbergerin, beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als dem herrn bräutigam ane einem
So dann der Edlen und Wohl tugendgezierten Jungfrauen Elisabetha Büchelin, Weÿland des Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Joseph Büchels geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenen mit der Edlen und Wohl tugendbegabten Frauen Elisabetha gebohrner Wachterin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielhter Jungfer tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 21. tag des Monats Julÿ 1756. [unterzeichnet] Jacob Willebald Wachter als Hochzeiter, Elisabetha Büchelin als Hochzeiterin, Thomas Wachter alß großvatter, Johann Jacob Haug als Stieffgroß Vatter und Vogt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 138, n° 23)
1756. Mittwoch d. 4. Aug. Sind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischer Pfarr Kirche Zu St. Nicolai in den Ehelichn Stand eingesegnet worden, Herr Jacob Willibald Wachter der Ledige Handels Mann v. burger allhier weÿl. heren Georg Wachters geweßten Handels Manns v. Burgers in Nürnberg hinterlassener Ehelicher Sohn, und Jfr. Elisabetha Büchelin weÿl. Herrn Joseph Büchels geweßten Handels Manns v. burgers allhier hinterlaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Jacob Willebamd Wachter alß Hochzeitern Elisabetha Büchelin als Hochzeiterin, Joh: frid. Büchel Pfarrer Zu Barr als Oncle (i 140)

Inventaire des apports
1756 (28.9.), Not. Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 387) n° 682
Inventarium über des Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Jacob Willibald Wachters, Vornhemen Handelsmanns und der Edlen und Wohl tugendbegabten Frauen Elisabethä Wachterin gebohrner Büchelin, beeder Ehe Persohnen und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – welche der ursachen, alldieweilen in Ihrer mit einander aufgerichteten heuraths Verschreibung expressé Versehen, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein der Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Jacob Haug Vornehmen handelsmanns und burgers allhier der Ehefrauen geschwornen noch ohnentledigtenn Vogts, ingleichem der Wohl Edlen und Wohl tugendbegabten Frauen Elisabethä Büchelin gebohrner Wachterin, Weÿland des Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Joseph Büchels geweßenen vornehmen handelsmanns und burgers allhier seeligen nachgelaßener Frau Wittib, der Ehefrauen Wertgeehrter Frau Mutter auf dienstag den 28. Septembris Anno 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen in der Ehefrauen Vätterliche Succession gehörige und dero Werthgeschätzter Frau Mutter mit Lebtägigen Wÿdumb Verfangenen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 32, Sa. Silbergeschmeids 36, Sa. Goldener Ring 108, Sa. baarschafft 1650, Summa summarum 1828 lb – helffte ane denen Verehrten haussteuren 200 lb, Summa 2028 lb
der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 186, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. Goldener Ring Peerlein 302, Sa. baarschafft 1182, Summa summarum 1687 – helffte ane denen Verehrten haussteuren 200 lb, Summa 1887 lb
Beschluß summa 3916 lb
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Elisabetha Büchelin gebohrne Wachterin, Weÿland herrn Johann Büchels geweßenen vornehmen handelßmanns und burgers allhier seeligen nachgelaßenee Fraw Wittib, der Ehefrauen werthgeehrte Frau Mutter von wohlernanntem Ihren geliebten Ehehern seeligen Lebtägig zugenißen hat. (…) vor mir Notario den 16.ten octobris Anno 1749 aufgerichteten Codicillo §° 2.do

Jacques Willibald Wachter meurt en 1807 en laissant un fils qui meut peu après lui et ses petits-enfants issus de sa fille Elisabeth Wachter (actes concernant Elisabeth Wachter, épouse de Thomas Gochnat puis de Jean Frédéric Lauth)

1807 (17.9.), Strasbourg 3 (31,1), M° Übersaal n° 1032, 3929 – Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 140-v du 19.9.
Inventaire de la succession de Jacques Willibald Wachter père négociant décédé le 31 mars 1807 – à la requête de la veuve Elisabeth Büchel, du Sr Gochnat petit fils, des tuteur et subrogé tuteur des héritiers
dans une maison située a Strasbourg au coin appellé Rheineckel quai St Thomas n° 12 que le défunt habitoit et où il est décédé délaissant pour ses héritiers I. feu Jacques Willibald Wachter négociant son fils décédé sans postérité le 21 juillet 1807, II. les cinq enfants procréés d’Elisabeth Wachter, fille du défunt procréée avec la veuve, 1) Frédéric Charles Gochnat homme de lettres majeur qu’elle a procréés en son premier mariage de Jacques Jean Thomas Gochnat Banquier, les 4 enfants de son second mariage avec Jean Frédéric Lauth Jursiconsulte et Avocat audit Tribunal de Première Instance 2. Frédéric 14 ans, 3. Guillaume 13 ans, 4. Caroline 11 ans, 5. Henriette 9 ans, subrogé tuteur leur oncle le Sr Wachter fils puis Thomas Lauth Docteur et professeur de l’Ecole de medecine de Strasbourg

apports de la veuve, Inventaire des apports M° Dinckel 28 sept. 1756, remplois 55 241 fr, apports du défunt 22 931 fr
propre, mobilier 1596 fr
communauté, marchandises dans un magasin derrière St Nicolas, dans un magasin rue de l’ail, dans la maison mortuaire au quai St Thomas n° 12, 16 408 fr, numéraire 9547 fr, capitaux 10 407 fr, dettes actives 105 630 fr
Propriété de maisons faisant partie de la communauté, Premièrement une maison avec tous bâtiments appartenances et dépendances située à Strasbourg au quai St Thomas coin appelé Rheineckel n° 12, d’un côté Jean Daniel Saum Négociant d’autre coin de la ruelle de l’esprit derrière Sr Robet négociant
Plus une maison avec appartenances et dépendances située aud. Strasbourg ruelle du bouc n° 5 d’un côté la veuve Kempfer d’autre le Cit. Beyerlé matelassier derrière la maison de la veuve Kemffer – acquis pendant le mariage, estimée 30 000 francs
Plus une maison avec cour jardinet appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du puis n° 1 d’un côté Sr Trawitz fabricant de tabac d’autre formant le coin de la rue de l’ail derrière une maison appartenante à la fondation de St Thomas, louée au Sr Duprat Négociant, 600 fr de revenu en capital 12 000 francs – Propriété constatée contrat de vente Chambre des Contrats le 22 juin 1765
Propriété de biens rentiers à Batzendorf, Knoersheim, Lipsheim
passif 23 048 fr
garde robe de Wachter fils 1226 fr, numéraire 883 fr, capitaux 14 015 fr
Contrat de mariage devant M° Jean Rodolphe Dinckel le 21 juillet 1756, Codicille holographe le 13 avril 1807

Inventaire de la succession d’une locataire, Marguerite Riehl

1811 (8.4.), Strasbourg 8 (1), M° Roessel n° 130 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 194 du 9.4.
Inventaire de la succession de Marguerite Riehl fille majeure décédée le 2 du présent moise – à la requête de Brigitte Riehl fille majeure héritière universelle de sa sœur par testament souss. 1 courant
dans une maison quai St Thomas n° 12 appartenant aux héritiers Wachter
mobilier 269 francs

Inventaire de la succession d’une locataire, Marie Dorothée Lang veuve de Jean Jacques Coehorn

1814 (7.5.), Strasbourg 12 (54), M° Wengler n° 8125 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 121 du 17.5.
Inventaire de la succession de Madeleine Dorothée née Lang veuve de Jean Jacques Coehorn colonel d’infanterie au Service de France domiciliée à Strasbourg décédée le 12 sept. 1813 à Berne en Suisse et de Louis Jacques de Coehorn son fils unique seul héritier, baron de l’Empire, commandeur de la Légion d’Honneur et de l’ordre du mérite militaire de Bavière, général de brigade de l’armée française décédé en Allemagne le 29 oct. 1813 – à la requête de Marie Marguerite Sophie née Debeyer veuve de Louis Jacques de Coehorn décédé en Allemagne par suite des blessures reçues à la baitaille de Leipsic le 29 oct. 1813 ladite Dame demeurant en cette ville quai St Thomas n° 12 – tutrice légitime de 1. Sophie Adélaïde née le 14 avril 1800, 2. Louis Eugène né le 2 mai 1801, 3. Louise Mélanie née le 11 juin 1802, 4. Gustave Edmond né le 21 juin 1803, 5. Sophie Louise Félicité Matilde née le 1 nov. 1810, 6. Sophie Louise Adèle Eugénie née le 4 sept. 1813 – en présence de Jean Frédéric Hermann membre de la Légion d’Honneur doyen de l’école de droit demeurant rue de la Douane n° 16 subrogé tuteur

1. succession de la D° Coehorn meubles 7615 fr, rente en grains 600 fr, dettes actives 49 043 fr ; immeubles à Wiversheim 23 362 francs
succession du baron de Coehorn meubles 7468 fr, dettes actives 21 975 fr, passif 13 823 fr, immeubles à Saint Pierre non affermés 12 500 fr affermée 24 000 fr, reprises 40 954 francs
Contrat de mariage pardevant M° Lacombe le 19 messidor 7 (7 juillet 1799)

Lors de son mariage avec François Schweighæuser, Henriette Lauth apporte une partie de la maison

1817 (1.12.), Strasbourg 8 (21), M° Roessel n° 4904 – Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 159 du 2.12.
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – François Schweighaeuser, négociant fils majeur de Jean Schweighaeuser, professeur à l’académie de Strasbourg et de Catherine Salomé Haering
Henriette Lauth fille mineure de Jean Frédéric Lauth, avocat avoué au Tribunal de Première Instance, et d’Elisabeth Wachter

art. 7, Ies apports de la future épouse, I. immeubles 1. le 8° de la maison sise à Strasbourg quai St Thomas n° 12 au coin de la ruelle de l’esprit dont la propriété lui est acquise par le décès de Jacques Willibald Wacher fils son oncle et Frédéric Charles Gochnat son frère utérin
2. 7/48 de la maison sise en cette ville rue du Puits n° 13 laquelle portion lui appartient tant du chef desdits défunt que de celui de Jacques Willibald Wachter père
corps de biens à Batzendorf, Knoersheim et Westhausen, Bouxwiller
5. le quart de la maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° – provenant du Sr Weber coutelier,
6. le quart de la maison située en cette ville derrière St Nicolas n° 26 d’un côté maison Franck
le quart d’un corps de biens à Mommenheim
II. créances 37 802 fr, meubles 2378 fr, argenterie 2617 fr
apports du futur époux meubles 1444 fr, vins 3080 fr, bijoux 588 fr, créances 17 045 francs

Inventaire après le décès d’Elisabeth Büchel veuve de Jacques Willibald Wachter, négociant. Elle délaisse ses petit-enfants issus du deuxième mariage de sa fille Elisabeth. La succession s’élève à 243 506 francs.

1819 (20.12.), Strasbourg 3 (65), M° Schreider n° 356 (vacation du 10.1, acp 145 F° 186-v du 15.1.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 126 du 21.12.
Inventaire de la succession d’Elisabeth Wachter née Büchel veuve de Jacques Willibald Wachter, négociant, décédée le 14 juillet dernier – à la requête de 1. Frédéric Lauth, docteur en médecine, 2. Guillaume Lauth, négociant, 3. Caroline Lauth, 4. Henriette Lauth épouse de François Schweighaeuser négociant par représentation de Marie Elisabeth Wachter épouse de Jean Frédéric Lauth, avocat au Tribunal de Première Instance

dans une maison quai St Thomas n° 12
immeubles, savoir 5/12 pour indivis dans une maison avec tous bâtiments, appartenances et dépendances situés à Strasbourg au quai St Thomas n° 12 coin appelé Rheineckel n° 12, d’un côté les héritiers de M. Jean Daniel Saum négociant, d’autre le coin de la ruelle de l’Esprit, derrière ci devant Sr Robert aujourd’hui frères Klimrath – la maison entière est louée 2000 fr, en capital 40 000 fr, la portion 16 666 francs
plus 5/12 pour indivis dans une maison avec cour, jardinet, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Puits n° 13 d’un côté le Sr Trawitz ci devant fabricant de tabac, d’autre le coin de la rue de l’Ail, derrière une maison appartenant à la Fondation St Thomas, louée 1400 francs estimée 11 666 francs
garde robe 341 fr, boiserie 2028 fr, linge 1241 fr, literie 309 fr,cuisine 126 fr, fayence 212 fr, argenterie 2714 fr, numéraire 900 fr, capitaux 79 261 fr, dettes actives 36 020 fr, dettes douteuses 120 352 fr, ensemble 243 506 francs
5/12 de corps de biens à Batzendorf, Knoersheim & Westhausen

Les héritiers se partagent la succession. La maison au Rheineckel revient à Frédéric Lauth, docteur en médecine.

1822 (24.12.), Strasbourg 3 (69), M° Schreider n° 1365 – Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 183-v du 31.12.
Partage – 1. Frédéric Lauth, docteur en médecine, 2. Guillaume Lauth, négociant, 3. Henriette Lauth femme de François Schweighæusser, négociant, que conjointement avec Caroline Lauth épouse de Charles Lauth, docteur en droit avocat, leur sœur germaine il leur est échu les successions ci après mentionnées a) celle de Jacques Willibald Wachter père négociant décédé le 30 mars 1807 leur grand père, b) celle Jacques Willibald Wachter fils, négociant décédé en juillet 1807 leur oncle, c) celle de Frédéric Charles Gochnat, docteur en médecine décédé le 28 feb. 1816, d) celle d’Elisabeth Büchel décédée veuve dudit Sr Wachter le 14 juillet 1819 leur grand mère

1° le lot appartenant à Frédéric Lauth consiste savoir en immeubles, une maison avec tous bâtiments, appartenances et dépendances situé à Strasbourg quai St Thomas coin appelé Rheineckel n° 12, d’un côté les héritiers de feu Sr Saum négociant, d’autre le coin de la ruelle de l’Esprit, derrière ci devant Sr Robert aujourd’hui MM frères Klimrath, estimée 40 000 francs
le second lot à la De Schweighaeusser, une maison avec cour, jardinet, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Puits n° 13, d’un côté le Sr Trawitz ci devant fabricant de tabac, d’autre le coin de la rue de l’Ail, derrière maison appartenant à la Fondation St Thomas, estimée 30 000 francs
le 3° lot à Guillaume Lauth, une maison sise à Strasbourg derrière l’église St Nicolas n° 26, des deux côtés la veuve Franck, derrière S -, estimée 13 000 francs

Frédéric Lauth, docteur en médecine, épouse Susanne Frédérique Hemmet, de Bergzabern

1834 (29.8.), Strasbourg 3 (85), M° Kratz n° 293 – Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 175 du 1.9.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Frédéric Lauth, docteur en médecine né le 22 juillet 1792 de feu Jean Frédéric Lauth, jurisconsulte auprès du Tribunal Civil, et de feu Elisabeth Wachter
Susanne Frédérique Hemmet de Bergzabern (Bavière Rhénane) née le 25 février 1812 de Jean Jacques Hemmet, notaire, et de feue Charlotte Kern

art. 4 apports du futur époux, 2. immeubles a) dans une maison sise à Strasbourg quai St Thomas n° 12, d’un côté faisant le coin de la ruelle de l’Esprit d’autre la maison Debilly Saum derrière la maison Klimrath
b) corps de biens à Hochfelden, à Furchhausen

Inventaire après le décès de Henriette Lauth femme de François Schweighæuser qui habite la maison

1835 (31.12.), Strasbourg 3 (85), M° Kratz n° 393 – Enregistrement de Strasbourg, acp 237 F° 34 du 6.1.
Inventaire de la succession de Henriette Lauth épouse de François Schweighaeuser, négociant décédée le 1 avril 1833 – à la requête de de François Scheighaeuser commun en biens par le contrat de mariage passé devant M° Roessel le 1 dec. 1817, père et tuteur légal de 1. Gustave né le 14 sept. 1821, 2. Alfred né le 11 sept. 1823, 3. Henriette née le 17 dec. 1825 – de Guillaume Lauth, négociant, subrogé tuteur
dans une maison quai St Thomas n° 12 – garde robe, 432 fr

Convention de servitude précaire au profit de la maison voisine, actuel n° 3

1843 (15.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 88, ssp du 11.2.1843
Consentement à l’établissement d’une Servitude précaire – Mr Edouard de Billy, Ingenieur en Chef des mines, en qualité de propriétaire de la Maison sise à Strasbourg quai St Thomas n° 11, au sujet d’une tolérance accordée par M. Frédéric Lauth docteur en medecine propriétaire de la maison sise même quai N° 12.

Le vingt septembre 1842. M. Frédéric Lauth sus-dénommé sollicité par M. de Billy lui accorde l’autorisation d’établir une fenêtre a chassis mobile dans le mur septentional de la maison quai St. Thomas N° 11 donnant sur le coin d’un Bâtiment Latéral de la maison Lauth, Cette fenêtre qui éclaire une pièce du second Etage de la maison de Mr de Billy devra être conformément à l’art. 676 du Code civil, garnie d’un treillis en der, La concession accordée par M° Lauth qui consiste dans la mobilité du chassis de la fenêtre a été faite à titre de Complaisance et de bon voisinage. C’est pour le soussigné déclare pour lui et ses ayant droit qu’à la première réquisition de M. Frédéric Lauth audit futur propriétaire de la maison les choses seront rétablies dans l’Etat légal

Les héritiers de Frédéric Lauth, veuf de Susanne Frédérique Hemmet, exposent la maison aux enchères. Arthur Schützenberger se porte acquéreur

1875, Strasbourg 10 (177), Jean Théodore Kœrttgé n° 5116
Lastenheft. Im Jahre 1875 den 27. August, sind erschienen 1) Herr Wilhelm Ernest Lauth, Kaufmann ehemaliger Maire der Stadt Straßburg wohnhaft in derselben Stadt, handelnd A) in seinem persönlichen Namen, B) im Namen und als Bevollmächtigter von a) Herrn Johannes Zuber genannt Joan Zuber, Manufakturist, Ritter der Ehrenlegion, wohnhaft in Rixheim, in seiner Eigenschaft als gesetzlicher Vormund von Fräulein Clemence Cécile Zuber geboren den 3. Juli 1859 in Rixheim wohnhaft und Johann Zuber geboren den 23. Dezember 1861 in Paris wohnhaft, b) der Frau Marie Jenny Zuber in Nanzig wohnhaft, Wittwe des Herrn Friderich Adolph Schaaff im Leben gewesener Doktor der Medizin, laut Vollmacht durch Notar Michael Diemer in Mühlhausen (…), c) der Frau Fanny Zuber noch minderjährig da dieselbe den 8. Oktober 1855 geboren ist, aber durch die Heirath emancipirte Ehefrau des Hern Albert Scheurer, Manufakturist beide mit einander in Thann wohnhaft, laut Vollmacht (…) d) des Herrn Alfred Schweighaeuser, Eigenthümer wirklich in Paris früher in Straßburg wohnhaft, laut Vollmacht (…) e) der Fräulein Henriette Elise Schweighaeuser Eigenthümerin wirklich in Paris früher in Straßburg wohnhaft, laut Vollmacht (…)
II) Herrn Karl Friedrich Kammerer, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft, handelnd im Namen und als Bevollmächtigter von a) Herrn Max Lauth, Rath an dem appellations Gerichtshof in Algier, dasselbsten wohnhaft, laut Vollmacht (…) b) Frau Pauline Lauth, Wittwe des Herrn Georg Ludwig Friedrich Meyer, im Leben geweßener protestantischer Pfarrer in Paris wo dieselbe wohnhaft ist, laut Vollmacht (…) Welche Komparenten in ihren genannten Eigenschaften erklärt haben, um aus der Unventheiltheit zu kommen, welche zwischen herrn Wilhelm Ernst Lauth, Max Lauth den beiden minderjährigen Zuber, der Wittwe Schaaff, der Frau Scheurer, dem Herrn und der Fräulein Schweighaeuser und Wittwe Meyer hinsichtlich des hernach beschiebenen Hauses besteht, so haben die Comparenten laut Vereinbarungs act durch den unterschriebenen Notar den 28. Juli gegenwärtigen Jahres errichtet, beschlossen Zum Verkauf durch offentliche Steigerung des genannten Hauses zu schreiten

Beschreibung des zu verkaufenden Hauses. ein Haus mit Hof, Brunnen, Stallungen, Vorder, Seiten und Hintergebäuden in Straßburg gelegen Thomassstaden (quai St Thomas) N° 4, einseits bildet dieses Haus das Eck des Geist gäßchens, anderseits stößt dasselbe an Eigenthum des Herrn Karl de Billy, vornen genannter Staden und hinten Eigenthum des H. Kern, alles von einem Flächeninhalt von 805 Quadratmeyer, in dem Kadaster eingeschrieben unter section P. N. 1123. Dieses Haus wird auf den durch oberwähnten Vereinbarungs act Erst gesetzten Anschlagpreis von 64.000 Mark oder 80.000 Franken zur Versteigerung ausgesetzt.
Eigenthums-Recht. Dieses Haus gehörte früher dem Herrn Friderich Lauth im Leben gewesener Doktor der Medizin in Straßburg, wo derselbe Kinderlos, ohne Testament als Wittwer von Frau Susanne Friederike Hemmet den 26. April 1875 gestorben ist, indem er dasselbe ererbt hat in den Verlaßenschafften von 1) Herr Jacob Willibald Wachter und Freu Elisabeth Büchel seine Großeltern mütterlicher Seits, gestorben der erste den 31. März 1807 und letztere den 14. Juli 1819, 2) Herrn Jacob Willibald Wachter Sohn, sein Oheim mütterlicher Seits gestorben den 21. Juli 1807 und 3) des Herrn Friedrich Karl Gerhardt sein Halbbruder gestorben den 28. Februar 1816, so wie dieses bestätigt ist durch einen Theilungs act durch Notar Schreider in Straßburg den 24. Dezember 1822 errichtet.
Nach dem Tode des Herrn Friedrich Lauth fiel diese Liegenschaft dem Herrn Wilhelm Ernst Lauth, Frau Wittwe Schaaff, Frau Scheurer, den beiden minderjährigen Zuber, dem Herrn und der Fräulein Schweighaeuser, dem Herrn Max Lauth und der Wittwe Meyer alle schon oben geannt, zu, und zwar in ihrer Eigenschaften als einzige Erben des verstorbenen Herrn Friedrich Lauth, sowie diese Eigenschaften bestätigt sind durch das obenerwähnten Inventar und zwar in folgenden theilen
dem Herrn Wilhelm Ernst Lauth, Neffen des Verstorbenen für 3/16. und daß in seiner Eigenschaft als Erbe für eine Hälfte seines verstorbenen Vaters Herr Wilhelm Lauth leiblicher Bruder des verstorbenen Herrn Friderich Lauth,
der Frau Wittwe Schaaff, der Frau Scheurer und den beiden minderjährigen Zuber zusammen für 3/16. und daß in ihrer Eigenschaft als einzige Kinder und Erben jedes für einen 4. theil der Frau Jenny Lauth als Ehegattin des obgenannten Herrn Zuber gestorbene Tochter des obenngenannten Herrn Wilhelm Lauth und seine Erbin für die andere Hälfte,
dem Herrn Alfred Schweighaeuser und seiner Schwester Fräulein Henriette Elise Schweighaeuser zusammen für 6/16 oder jedes für drei 16.tel, und daß in ihrer Eigenschaft als einzige Kinder und Erben ihrer Mutter Henriette Lauth im Leben geweßene Ehegattin des Herrn Franz Schweighaeuser, leibliche Schwester des verstorbenen Herrn Friedrich Lauth,
dem Herrn Max Lauth Halbbruder des verstorbenen Herrn Friderich Lauth für 2/16
und der Wittwe Meyer, Halbschwester des verstorbenen Herrn Friedrich Lauth für 2/16
Hypothekenstand Die Komparenten erklären dß das zu verkaufende Haus dem obengenannten Erben Lauth noch in vollem Eigenthum angehört und mit keiner Rente, Schuld, Privileg noch Hypotheck belastet ist – Lasten, Clauseln und Bedingungen (…)
acp 643 (3 Q 30 358) f° 34 n° 3022 du 28.8.
Und im Jahr 1875 Donnerstag den 23. September um zwei Uhr Nachmittaggs in der Schreibstube des Notars Körtgé (…) sind erschienen (…) Nach dem mehrere Kerzen angezündet worden sind mehrere Gebote gemacht worden, woran das letzte durch Herrn Arthur Schützenberger, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft durch welchen der Preis dieses Hauses auf 81.200 Mark oder 101.500 Franken gebracht wurde
acp 644 (3 Q 30 359) f° 30-v n° 3057 du 24.9.
Vereinbarung, 28 Juli, acp 640 (3 Q 30 355) f° 101-v du 28.7.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.