9, rue Prechter


Rue Prechter n° 9 – X 62 (Blondel), O 1063 puis section 28 parcelle 38 (cadastre)

Nouvelle maison vers 1802, démolie en 1959

Prechter 7-11 (1003 W 2, n° 1003)Prechter, bains (déc. 2015)
Le n° 9 est la maison du milieu (vers 1943, AMS cote 1003 W 2, n° 1003)
La maison est la même qu’en 1830, l’étage sous toiture a été aménagé en 1898
Même endroit en décembre 2015. La cheminée est sur la gauche de l’image de 1943

La maison se trouve entre la rue et les grands terrains qui dépendent de l’auberge à la Cannette, remplacée en 1730 par la caserne des Pêcheurs et au début du XX° siècle par l’établissement des bains. Après avoir appartenu au marchand Jean Paul Kolb qui habite au Vieux-Marché-aux-Poissons, elle revient à des artisans. Certains d’entre eux habitent une autre maison qui leur appartient comme le tailleur Jean Georges Thaler rue Sainte-Elisabeth ou le maçon André Schrœder quai aux Chevaux. D’après les rapports d’experts (1742, 1762 et 1769), la maison comprend un logement au rez-de-chaussée, un autre à l’étage et un comble aménagé. Les registres de population montrent qu’au cours de la première moitié du XIX° siècle la maison n’est plus habitée par son propriétaire depuis l’acquisition par l’aubergiste Jean Jacques Wendling qui semble avoir reconstruit la maison puisque son prix de vente passe de 1 300 francs en 1802 à 5 000 francs en 1813 et que son aspect sur les dessins de 1830 correspond non pas aux descriptions du XIX° siècle mais à la photographie de 1943.

85, élévations a-b85, élévations y-a'
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 85

Le rapport d’experts joint à la vente par adjudication judiciaire de 1819 décrit la façade que représentent les dessins de 1830 : trois fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages. Les matériaux sont ceux que signale l’Atlas des alignements, rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (a). La palissade à l’arrière de la cour se trouve au milieu du dessin, entre les repères (z) et (a’). La façade qui donne sur la cour C ne semble pas correspondre à celle sur rue. L’édicule (3-4-5) se trouve à gauche au fond de la cour, le mur (7-1) est celui de la maison voisine. Le cadastre signale une augmentation de construction terminée en 1865 qui porte le revenu de 45 à 86 francs et le nombre de fenêtres imposables de 19 à 24, ce qui correspond au deuxième bâtiment construit au fond de la cour. Suite à un incendie qui s’est déclaré dans les combles, l’entrepreneur Klein rehausse en 1898 l’étage sous la toiture. Des filles publiques habitent la maison au début du XX° siècle (voir les listes). La Ville acquiert la maison en 1922 puis la fait démolir en 1959.

85 plan (c)85 cour C
Prechter (1896, section 28 n° 37-39)Prechter 9 (1898) 865 W 223
Plan et cour C (1830) – Plan cadastral de 1896 (parcelle 38, nouvelle maison au fond de la cour, ADBR, cote 3 P 243, 354)
Combles aménagés, dessin de 1898 (avant et après travaux, dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Adam Roth, maître maçon, et (1635) Catherine Meyer – luthériens
1675 v Pierre Benoit, mousquetaire, et Elisabeth
1679 v Jean Paul Kolb, passementier, et (1646) Salomé Spener, (1659) Marie Reuter, (1675) Marie Salomé Schilling veuve du diacre Loup (Wolffgang) Paul Gnilius, (1678) Anne Salomé Schœttler, veuve du marchand de toile Georges Langrettger – luthériens
1708 v Jean Charles Schœttler, passementier, et (1683) Odile Glœckler, auparavant femme (1681) du batelier Michel Kieffer, puis (1720) Anne Barbe Kappel – luthériens
1715 v Daniel Becker, chaussetier, et (1715) Marie Barbe Streng – luthériens
1719 v Martin Karch, tisserand, et (1715) Marie Elisabeth Farr – luthériens
1731 adj Jean Pierre Avenarius, tisserand, et (1688) Anne Ursule Saladin – luthériens
1735 v Jean Georges Thaler, tisserand, et (1709) Anne Holstein, puis (1711) Marguerite Weber veuve du journalier et manant Thierry Müller – catholiques
1744 h Charles Frédéric Wilhelm, tailleur, et (1745) Rosalie Regin – catholiques
1757 v André Schrœder, maître maçon, et (1737) Marie Catherine Beyer – catholiques
1769 h Paul Joseph Schrœder, maître maçon, et (1766) Claire Gross – catholiques
1777 v Jean Bieth, tisserand, et (1760) Auguste Egerter – catholiques
1801 h Jean Michel Müller, tisserand, et (1796) Anne Madeleine Humann, puis (1801) Anne Marie Reinbold
1802 v Jean Jacques Wendling, cocher, aubergiste puis courrier, et (1787) Christine Louise Schwab – luthériens
1808 h Augustin Joseph Brienne, casernier, et (1809) Christine Louise Schwab veuve de Jean Jacques Wendling ci-dessus
1813 v François Witte, casernier, et Marie Joseph Félicité Demoulin
1819 adj Ignace Weinborn, domestique puis aubergiste, et (1791) Marie Eve Kaltenbach – catholique et luthérienne
1828 v Jean Chrétien Goll, garçon imprimeur, et (1824) Madeleine Gilg
1844 v Auguste Jules Adrien Pozzo, cordonnier, et (1838) Marie Anne Hertlé
1845 v Geofroi Jacques Ludwig, menuisier, et (1843) Julienne Caroline Fünffrock, veuve du pelletier Jean Frédéric Sauer
1851 v Anne Lisette Ulrich, modiste de Paris
1861* Louis Prosper Cremers
1895* Sophie Liebermann
1902* Gustave Schmidt et Sophie Guillaumette Liebermann
1905* Guillaume Horber
1913* Chrétien Willm
1922 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1741, 125 livres en 1762, 150 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) X 62, le nommé Schneider [par assimilation au nom du voisin, X 61]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bieth, 6 toises, 1 pied et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1063, Goll, Chrétien – maison, sol – 0,78 are

Locations

1732, Anne Marie Knobloch, veuve du tonnelier Jean Georges Rauch
1742, Jean Jacques Ammann, tisserand
1812, Jean Dissler, sommelier

Localisation sur le plan Blondel (1765) et le cadastre (1836)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1719, Préposés aux affaires foncières (VII 1388)
Martin Karch est autorisé à poser sur le communal devant sa maison deux marches en pierre de deux pieds de large et trois pieds six pouces de long. Il n’y a aucune mention du loyer que les Trois de la Tour aux deniers sont chargés d’établir.

(f° 218-v) Mittwochs den 9. Aug. 1719. Martin Karch pt° Zweÿer steinern Staffeln – Martin Karch, der Leinenweber will Vor seine in der newen gaß liegende behaußung, Zwo Zweÿ schuh breite Vnd dreÿ schuh Sechs Zoll lang steinerne staffeln leg. laßen. Erk. willfahrt, und solle durch die Herren dreÿ der bodenzinß regulirt werden.

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre, un vestibule où se trouve le fourneau, le premier comprend aussi un poêle, une chambre et un vestibule, le comble ancien est aménagé en deux chambres dont l’une est la chambre à soldats, les greniers sont dallés, le toit couvert de tuiles simples, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 500 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux chambres, deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 250 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre, deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 300 florins
  • 1819, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Neuve (quai des Pêcheurs)

nouveau N° / ancien N° : 13 / 28
Müller
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage bon en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 357 case 2

Goll Chrétien rue du jeu des enfants N° 20
Botzo Jules (Place d’armes 27 (Subst. pr. 1845)
Ludwig Geofroi Jacques rue neuve quai des pecheurs 28
Ulrich Marie Anne Lisette modiste à Paris (1852)

O 1063, maison, sol, Rue neuve 28
Contenance : 0,78
Revenu total : 45,41 (45 et 0,41)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1208 case 2

Ulrich, Marie Anne Lisette, modiste
1861, Cremers Louis Prosper, rue des Pêcheurs 9
1895/96, Liebermann Sophie wittwe
1902, Schmidt Gustav Wittwe, Sophie Wilhelmina geb. Liebermann, Hebamme in Strassburg

O 1063, maison, sol, Rue des pêcheurs 9
Contenance : 0,78
Revenu total : 45,41 (45 et 0,41)
Folio de provenance : (357)
Folio de destination : 1208 aug. de c.on de 1865
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 1063, maison, Rue des pêcheurs 9
Revenu total : 86,41 (86 et 0,41)
Folio de provenance : 1208 aug. de c.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus :
Année 1868, Augmentations – Crémers Louis Philippe f° 1208, O 1063, Maison, revenu 86, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Crémers Louis Philippe f° 1208, O 1063, Maison, revenu 45, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 30 p. 362 case 8

Parcelle, section 28, n° 38 – autrefois O 1063
Canton : Fischergasse Hs N° 9
Désignation : Hf, 2 Whs – sol, deux maisons
Contenance : 0,75
Revenu : 2500 – 1900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1913), compte 1083
Schmidt Gustav Ww.
1905 Horber Wilhelm u. Miterben
rayé 1925

(Propriétaire à partir de l’exercice 1913), compte 1480
Willm Christian und Ehefrau
rayé 1924

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (3366) Rue Neugass
(maison n°) 28

Prop. Biet Jean, tisserand – Tr. des drapiers
loc. Schard George, employé à la fonderie royale – privilégié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 356, Neuve de. Neugass (p. 553)
(maison n°) 28

pr. Biet Jean, tisserand – Drapiers
loc. Schard Georges, Empl. à la fonderie Roy. – privilégié

Registres de population

(1795) Section VII, rue Neuve quay des Pêcheurs n° 28, p. 253 (registre 600 MW 19)légende

Müller, Michel – Tisserand, 34 ans, né à Niderenheim – depuis 7 ans
Humann, Madeleine, sa femme, 35, Ernoltzheim – depuis 23 ans
Müller, Michel, fils, 4 mois, Strasbourg
Eckert, Auguste, tante, 72, Durlach – depuis 42 ans
Hugler, Carolus, G.on tisserand, 41, dudit lieu – depuis 19 ans
Humann, George, apprenti, 15, Ernoltzheim – depuis 2 ans

(1808-1815) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 61)
Rue neuve quay des Pêcheurs n° 28 (p. 451)

Hoff, Louise, 35 ans, ouvrière – (de) Niderbronn, (arrivée en) 1803, auparavant Rue neuve quai des pêcheurs 30 – E. 11 8.br 1813 del. même Rue N° 34
Hoff, Adèle, 5 ans – (de) Strasbourg, auparavant idem – id.
Murr, André Louis, 43, Journalier – (de) Ribauwiler, (arrivé en) 1811, auparavant rue des Veaux 13 – E. 11. dt. del. Rue N. N° 67
Murr née Buchmüller, Madeleine, 58 – (de) Honneweyer, (arrivée en) idem, auparavant idem – id.
Murr, Catherine, 17 – (de) Ribauwiler, (arrivée en) idem, auparavant idem – id.
Dissler, Jean, 30, du premier lit – (de) Honneweyer, (arrivé en) idem, auparavant idem – id.
Eckert, Antoine, 32 – (de) Strasbourg, auparavant Quai des Pêcheurs 67 – E. del. même rue 34
Steinhilbert, Jacques, 53, maréchal ferrant – (de) Brischwickersh., (arrivé en) 1806, auparavant R. Guillaume 12 – E. 2° Janv. 1815
Steinhilbert née Goltzinger, Eve, 51 – (de) Ittenheim, (arrivée en) idem, auparavant idem – id.
Steinhilbert, Georges, 17 – (de) Mundolsheim, (arrivé en) idem, auparavant idem – id.
Steinhilbert, Jacques 13 – (de) idem, (arrivé en) idem – id.
Frennier née André, Marie, 1773, femme séparée – (de) Metz, (arrivée en) 1797, auparavant Q. St Nicolas 60 – E. Janv. 1816
Frennier, Laurent, 1803 – (de) Strasbourg, auparavant idem – id.
Bosser née Lesur, Guillemine, 1786, femme abandonnée – (de) Cochen, (arrivée en) 1803, auparavant Q. St Nicolas 60 – id.

Rue neuve quay des Pêcheurs n° 28 (p. 452)

600 MW 63, Registre de population (1815-1840)
Rue neuve quay des Pêcheurs n° 28 (p. 728)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Fischergasse (Seite 38)

(Haus Nr.) 9
Wilms, Zimmervermiet. 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 865 W 223)

Suite à un incendie qui s’est déclaré dans les combles, l’entrepreneur Klein rehausse en 1898 l’étage sous la toiture. Le dossier comprend des rapports, établis en 1910, sur les fenêtres non grillagées des maisons n° 9 et 15 qui s’ouvrent sur la cour des Bains municipaux après que la ruelle du rempart Saint-Nicolas a été supprimée en 1900 lors de la construction des Bains. La Ville qui a acquis la maison lors d’une liquidation en 1922 projette d’y faire des travaux après que le bail en cours aura expiré. Voir le dossier du n° 11 qui signale la démolition en 1959.

Sommaire
  • 1880 – Arnold Hess demande l’autorisation de réparer le pignon vers la maison voisine n° 7 qui appartient au sieur Schmied – Annulé
  • 1898 – Dossier sur le feu de toit dans la propriété de la veuve Schmitt – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur E. Klein (5 rue des Bestiaux) fait des travaux sans autorisation – Autorisation de reconstruire les combles endommagées par le feu – Plan
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, le sieur Bazlen, que trois volets du rez de chaussée ne s’ouvrent plus vers la rue – Travaux en partie terminés, décembre 1896 – Rappel, 1898 – Travaux terminés, juin 1899
  • 1910 – Copie de communication. Des fenêtres non grillagées aux n° 9 et 15 permettent d’accéder à la cour des Bains municipaux – Commentaire, comme les ouvertures en question s’ouvraient sur la ruelle du rempart Saint-Nicolas, supprimée en 1900 lors de la construction des Bains, la ville ne doit pas importuner les propriétaires – Tractations relatives à ces ouvertures
    Rapport sur la situation administrative
  • 1922 – La Ville a acquis la maison lors d’une liquidation. Aussitôt que le bail en cours aura expiré, il faudra aménager les lieux pour pouvoir les louer. La cour est recouverte d’un toit vitré à supprimer – La maison restaurée est louée comme logement
  • 1950 – Rapport de feu de cheminée dans le logement de Mme Rose Goldstein

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants de la maison voisine (n° 7) en 1639, la maison appartient au maçon Jean Adam Roth. Fils de maçon, il épouse en 1635 Catherine Meyer, elle aussi fille de maçon

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 360)
1635. Doîca Cantate 26 Aprilis. Hans Adam Roth der Maurer, Hans Rothen des maurers e. sohn, vnd J. Cätharin Hans Meyers des maurers e. tochter (eingesegnet Montag 4 maÿ) i 185

Jean Adam Roth est nommé chef du chantier des maçons en 1646
1646, Préposés aux affaires foncières (VII 1350
(f° 21) Mittwoch den 1. Julÿ – Werckmeister vff dem maurhoff Hanns Adam Roth – Mr Hanns Adam Rothen Zum Werckmeister vff den mauerhoff erwohlt. doch soll Er steinmetz werd.

Catherine veuve de Jean Adam Roth, son fils et ses trois filles hypothèquent trois maisons au profit de Georges Basile Geyer, assesseur des Quinze

1669 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 655-v
Erschienen Catharina weÿl. H Hannß Adam Rothen geweßenen Werckhmaÿsters vff dem Maurhoff nunmehr seel. hinderlaßener wittib, mit assistentz hannß Jacob Rempffers deß Maurers und Steinmetzen ihres Curatoris wie auch hannß Adam Roth deß Maurers und Steinmetzen ihres eheleiblich. Sohns Ferners Mariæ Magdalenæ Keulin ihrer eheleiblich. dochter und Michael Keulen deß huotmachers ihres Ehevogts, Evæ und Jacobæ der Rothisch. Schwestern ihrer eheleiblich. döchter und David Zinnßners deß Büttels der Maurer Zunfft stuben ihres Vogts
in gegensein deß Edel- From- und wohlweÿsen herrn Georg Basilÿ Geÿers deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehnern – schuldig seÿen 250 Pfund pfenning
vff H Füffzehnern Geÿern transferirter Unterpfandts Gerechtigkeit dem H Creditori in spe. verhafftet sein sollen, hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie am Roßmarckh in der Krebßgaß einseit neben Jacob Häckhlern dem Steinmetzen anderseit neben H Johann Kümmerell dem handelsmann und alten groß. Rhats Verwanthen, hind. uff ein Gäßlin stoßend gelegen,
Item hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen p alhier in gemelter Krebßgaß einseit neben vorgemelten Häckhlern, anderseit neben den wolffischen Erben, hind. vff St. Marx Behaußung stoßend gelegen, davon gehen iahrs term° Mich. 4. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. erstermelter wehr. dem Stifft zum alten St. Peter,
Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in Krautenau in der Newen Gaßen einseit neben H Jacob Baldner, alten groß. Raths Verwanthen, anderseit neben der Prechterischen wittibin, hind. vff den Meÿerisch. Garten stoßend geleg.

Nouvelle hypothèque au profit de la veuve Anne Marie Rœderer

1673 (11. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 571-v
Catharina, weÿl. Herren Hannß Adam Rothen geweßenen Werckhmaÿsters uff dem Maurhoff nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz Hannß Jacob Renffers deß Maurers und Steinmetzen ihres Curatoris wie auch hannß Adam Rothen deß Maurers und Steinmetzen ihres eheleiblichen Sohns, Michael Keulen deß Huetmachers ihres dochtermanns, so dann Eva und Jacobeæ der Rothischen Schwestern ihrer eheleiblichen Döchter und David Zinßners deß Büttels uf der Maurer Zunfftstuben ihres Vogts
in gegensein deß Ehrenvest, fürsichtig- weÿden herren Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats beÿsitzers alß Curatoris frawen Annæ Mariæ Rödererin, Wittibin – schuldig seÿe 250. Pfund pfenning
Unterpfand, hauß hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh in der Krebß Gaß, einseit neben Jacob Häckhler dem Steinmetzen, anderseit neben herren Johann Kummerell dem Handelßmann und alten Groß. Raths Verwanthen, hinden uff ein Gäßlein stoßend geleg.
Item hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in gemelter Krebßgaß, einseit neben Vorgemeltem Häckhlern, anderseit neben den Wolffischen Erben, hinden uff St. Marx behaußung stoßend gelegen, davon gehend iahrs term. Mich. 4. fl. straßb. Wehrung lößig mit 100. fl. ersternannter Wehrung dem Stifft alten St. Peter
Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenau in der Newen Gaßen, einseit neben herren Jacob Baldnern altem Großen Rhats Verwanthen anderseit neben der Prechterischen Wittibin, hinden uff den Meÿerischen Garten stoßend gelegen

La veuve et les héritiers Roth vendent la maison 225 livres à la manante Elisabeth, femme du mousquetaire Pierre Benoit

1675 (21. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 803
Catharina, weÿl. Hannß Adam Rothen geweßenen Werckmaÿsters auff dem Maurhoff nunmehr seel. hinderlaßene Wittib, mit beÿstand hannß Jacob Renffers deß Maurers und Steinhawers ihres Vogts, und hannß Adam Zieglers deß Küblers ihres dochtermanns
in gegensein Elisabethæ Peter Benois deß Mußquetirers Eheweibs mit beÿstand erstgedachts ihres Ehemanns – und Zwar uff unsere gnädig. Herren Rhät und XXI. Gestrigen tags Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Vorstatt Krautenau in der newen Gaß, einseit neben Daniel Weÿsen dem Leinenweber, anderseit neben (-) hinden uff herrn Mathæum Meÿern Med. Doct. et Practicum stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 2. lb. 10. ß widerlößig mit 50. lb H. Sebastian Röderern Stattgerichts Beÿsitzern – umb 175. fl.
[in margine :] Erschienen hierinngemelter hannß Adam Ziegler für sich selbsten und herr Johann Hartmann Wörth alß Schaffner deß Waÿsenhaußes ahne statt und von wegen Michael Kaÿlen deß Huetmachers zweÿer Kinder, so in daß waÿsenhauß uffgenohmen worden (quittung) Act. den 20. 7.br a° 1679

L’acquéreuse vend la maison 100 livres au marchand Jean Paul Kolb

1679 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 687-v
(Prot. fol. 43.) Elisabetha, Peter Benois deß Mußquetirers under herrn Haubtmann Viatis compagnie Eheweib mit beÿstand ietzt gemelts ihres Ehevogts
in gegensein herrn Johann Paul Kolben deß Handelßmanns
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Vorstatt Krautenau in der Newen gaß, einseit neben Daniel Weißen dem Leinenweber, anderseit neben – hinden uff herrn Mathæum Meÿer Med. Doctorem & Practicum stoßend gelegen – umb 100. lb

Fils de passementier, Jean Paul Kolb épouse en 1646 Salomé Spener, fille de revendeur. Il se remarie en 1659 avec Marie Reuter puis en 1675 avec Marie Salomé Schilling veuve du diacre Loup (Wolffgang) Paul Gnilius
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 20) 1646. Dominica XXIII post trinit. Johannes Paul Kolb der handelßmann hrn hanß Blickhard Kolben des Baßmentmachers vnd burgers allhier ehelicher Son, vnd Jungf. Salome hrn David Speners des weiß Krämers und burgers allhie eheliche tochter (i 251)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 30-v) 1646. Dominica XXIII Trinitatis. Johannes Paulus Kolb der handelßmann allhier H Johann Pleicard Kolb des handelßmann v. burgers nachgel. Sohn Vnd Jgf. Salome hr David Späners deß handelßmanns v. burgers Eheliche Tochter. Copul. Mont. 9. 8.bris. S Claus (i 40)

Mariage, cathédrale (luth. f° 112-v, n° 67)
1659. Zum 2. mahl hr Johann Paulus Kolb der handelßmann u. Burger alhier, und Jfr. Maria Weilandt hr Heinrich Reuters gewesenen handelsmanns u. Burgers alhier hinderlaßene ehel: Tochter. Montags den 5.ten 10.bris Spiegel, Münster (i 114)

Mariage, cathédrale (luth. f° 17-v, n° 80)
1675. Zum 2. mahl Johann Paul Kolb der handelßmann und Burgers alhier, Fr. Maria Salome Weiland Hr M. Wolffgang Paul Gnilÿ gewesenen Diaconi bei hiesiger Prediger nachgelaß. W. (i 19)

Marie Salomé Schilling meurt en 1677 en délaissant trois enfants de son premier mariage. L’actif de la succession s’élève à 1 145 livres, le passif à 517 livres.
1677 (29.8.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 16) n° 18 (758)
Inventarium undt beschreibung Aller haab v. Nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendreiche fr. Maria Salome Kolbin, gebohrne Schillingin des Ehrenvesten vndt Vorgeachten H. Johann Paul Kolben, handelßmann v. burgers in str. geweßene haußfr nunmehr seel., welche den 16. tag Julÿ Instehenden Jahrs todlichen Verblichen hinderlaßen, so vff erfordern undt begehren des Ehrenhafften H Johann Gnilÿ Glaßers und dießer Zeit Sigristen Zu St. Thomæ, burgers Zu Straßb. alß geordnet und geschworenen Vogts Pauli, welcher zu dem Barbierer handwerck besprochen, Petri, So dann Maria Salome der in Gott ruhenden frawen seel. In erster Ehe mit weÿlandt dem wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten H M. Wolffgang Paulo Gnilio, geweßenen Diacono in dem Münster seel. ehelich erzeugter Kinder auch ab intestato nachgelaßener Erben inventirt – So beschehen in Straßburg Mittwochs den 29. Augusti Anno 1677.

Inn einer In der Statt Straßb. an dem Underm Fischmarckt gelegenen dem H Wittiber eigenthümlich gehörigen behausung ist befunden worden wie volgt.
(f° 32) Ergäntzung der Erben Unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ Vber der abgeleibten frawen seel. Zu dem H Wittiber in den Ehestand zugebrachten Nahrung durch Christoph Schüblern Not. in A° 1676. den 5. tag Junÿ vffgerichtet
(f° 43) Abzug der fe. seel. Inventarium. Sa. haußraths 115, Sa. Bibliothec 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 27, Sa. der Guldenen Ring 46, Sa. der Pfenningz. gütter 780, Sa. d. Gülthen von liegenden Güttern 6, Sa. der Schuld 160, Sa. der Ergäntzung (25, zahlt worden 210, Compensando 185), Summa summarum 1145 lb – Schulden 517, Nach solchem abzug 627 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 960. lb

Compte que rend Jean Adolphe Offenbecher de la tutelle des deux fils issus du deuxième mariage de Jean Paul Kolb avec Marie Reuter. Les deux mineurs sont propriétaires de deux cinquièmes de la maison sise rue Neuve à la Krutenau qui est louée mais le tuteur a des difficultés à encaisser les loyers

1687 (Joh: Bapt.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 21)
Rechnung Inhaltend Was Herr Johann Adolph Offenbecher, handelsmann und burger Zu Straßburg, als Vogt Philippi Jacobi und Johann Daniel Kolben, beeder weÿland Herrn Johann Paul Kolben des ältern handelßmanns mit auch weÿland Frawen Maria Kolbin, gebohrner Reütterin, in Zweÿter Ehe erziehlter Söhn, von dem 24. Augusti Anno 1681. da Er dieße Vogteÿ übernommen biß Joh. Baptistæ Anno 1687. berührter seiner Vogts Söhn halben vögtlicher weiße eingenommen und hinwiederumb außgegeben auch sonsten in andere weege verhandelt hat. Erste und letßte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. (…) theils von Herrn Elia Wincklern, Notario /:welch. Fr. Ottiliæ Schallerin gebohrner Öhlingerin Inventations und Abtheÿlungs Geschäft gehabt:/ und letstlichen beÿ sein herrn Offenbechers zurück Kunfft von Franckfurt, von selbigem selbsten (…). Es ist herr Johann Adolph Offenbecher, handelsmann und burger alhie Zu Straßburg auff weÿland herrn Samuel Reuthers, auch geweßenen handelsmanns und burgers daselbsten als anfangs ernandt beed. Kolbisch. Söhne vormahlig Curatoris nunmehr seelig, tödliches Ableiben in Anno 1681. beschehen, denenselben zu einem anderwerthig. vogt ernennt und geordnet auch den 24.ten Augusto berührt. 1681.t Jahrs beÿ E. Löblich. Vogteÿ Gericht vorgestellt ingleichem darauffhin beÿ E. E. hochweißen Großen Raht darzu confirmiret (…)
Eigenthumb ane einer Gewerbs behaußung. Die den Vogts Söhnen nach außweiß dero Vätterlich. Theilbuchs fol: 44. et 45. über abzug der in zwoen posten darauff stehend 7. lb 6. ß 4 d Allmendgelt, per 2325. lb überlaßene Vätterliche behaußung ane dem Fischmarck alhier geleg. so vätterlich Inventarÿ fol. 44. (…)
Behaußung in der Krauttenaw geleg. betreffend. Soviel die in der Vorstatt Krautenaw, in der Newen Gaß gelegene fol. 112. fac. 1. Theilbuchs gedachte behaußung, waran den beeden Curand. zween fünffte theil gebühren, berühret, seind dieselbe von dero beed. eltiste Herrn Gebrüdern seithero ane verschiedene Personen verlehnet, von denen man theils die Zinß erlanget, theils aber auch ohnerachtet mann deßhalben Obrigkeitliche hülff und Zwangsmittel gesucht, nichts oder doch gar wenig bekommen können, was aber von Ihnen der Vogts Söhne Herren Gebrüderen jeweilen ane Zinßen empfangen und eigenommen, hingegen aber auch ane baw Gerichts und anderen Uncösten wid. bezahlt und übergeben
Eÿgenthumb ane häußern. Anlangend die Schallerische in der Münstergaßen gelegener behaußung, ist selbige wie in der Berzeichnus fol: 22 fec. 2.da Zuersel. Zwischen allerseits Erben ohnvertheilt außgesetzt und Frauen Catharinæ Kresein der Vogts Söhne baaß (…)
Berührend abder die fol: 23. fac: 2.da et seqq. der Verzeugnus dießes Vogts Personen allein Zugefallene behaußung am Schneider Graben alhier ligend (…)

Jean Paul Kolb se marie en quatrièmes noces avec Anne Salomé Schœttler, veuve du marchand de toile Georges Langrettger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 59-v, n° 40)
1678. Zum 2. mahl hr Paulus Kolb der handelßmann und burger alhier, Fr. Anna Salome Weiland H. Georg Langrettgers geweßten Weißlen Wad händlers und burgers aljie nachgelaßener Wittib. Donnerstags den 12.t. 7.bris M[ünster] (i 61)

Anne Salomé Schœttler veuve de Jean Paul Kolb meurt en 1689 en délaissant quatre filles issues de son premier mariage. Les biens que son deuxième mari lui avait donnés en jouissance viagère reviennent à ses cinq fils. L’actif de la succession s’élève à 2 094 livres, le passif à 1 687 livres.
1689 (2.5.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 12) n° 12
Inventarium und Beschreibung aller und jeder Haab, Nahrung und Gütter, so Weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche fraw Anna Salome Kolbin gebohrne Schöttlerin Weÿl. deß Wohl Ehren Vesten und Hochachtbahren herrn Johann Paul Kolben Vornehmen handelsmanns V. burgers allhier seel. hinterlaßene fr. Wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem den 25. Januarÿ dießes 1689.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, Welche auf erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendreichen frawen Catharinæ Margarethæ Sattlerin gebohrner Langrötgerin deß Wohl Ehren Vesten V. großachtbahren herrn Johann Balthasar Sattlers allhießig Postbeamptens V. Vornehme burgers Eheliebste, ferner deß Wohl Ehrenvesten Und Großachtbahren herrn Dionyßÿ Schöpffen auch Vornehmen handelsmanns und burgers alhie alß geschwornen Curatoris der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena, Maria Cleophe Und Maria Dorothea, dieße Vier Schwestern der Verstorbenen frau seel. mit auch weÿl. H. Georg Langrötgen Weiß Leinwath händler Und Vornehmen burgern alhie Ihrem Eheherrn seel. in erster Ehe eigenthümlich zuständiger und nachgelaßener fraw und Jungfr. töchter und ab intestato Erb. – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßb. Montags den 2. Maÿ Anno 1689.

In einer in der Statt Straßburg auf dem Fischmarckh gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung ist befunden Worden wie Volgt
Höltzin und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Stuben, Vor dießer Stuben, In der Cammer C, In der Mitlern fordern Cammer, Vor dießer Cammer, In dem hinder Stübel, In der Wohnstuben, In der Küchen, In dem Laden
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. ein Hauß, höfflein hoffstatt ane dem Undern Fischmarckh (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, So die verstorbene fr. seelig von weÿl. H Georg Lang rötgers gewesenen weißleinwanth händlers und burgers allhier Ihres ersten haußwürth seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ Zu genießen gehabt
Wÿdembs Verfangenschaft, So die verstorbene fr. seel. von weÿl. Herrn Johann Paul Kolben gewesenen vornehmen handelßmanns v. b. alhie Ihres Zweÿten und letzten Eheherrens nun see. verlaßenschafft in handen behalten und ad dies vitæ genoßen. Vermög Inventarÿ über erstermelts Herrn Kolben seel. Verlaßenschafft in A° 1680. durch H Christoph Schüblern Notm. (…) denen participiren jeder pro 1/5. theil H Johann Paul Kolb, H Abraham Kolb, beede Seidenhändler burger alhier, H Johann David Kolb buchtrucker burger zu Eißenach, H Philipp Jacob und Johann Daniel Kolb, bede ledig. Standts deren Curator H Andreas Kauffmann, alter dreÿer in der St. Straßb. Stalln Zu fünff gleichen Stammtheilen.
Abzug in dieses Inventarium. Sa. hausraths 153, Frucht 10, Wein und lähren Vaßen 9, Wahren 983, Silber 60, Goldt 55, Baarschafft 203, Eigenthum ane einer Behaußung 600, Activ Schulden 15, Summa summarum 2094 lb – Schulden 1987, Nach deren Abzug 106 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2179 lb
Weÿland Frawen Annæ Salome Kolbin gebohrner Schöttlerin seel. mit auch weÿl. herrn Georg Langrötgen geweßenen weißleinwath händlern sel. in erster Ehe erzeugte noch unverheÿrathete dreÿ Jgfr. Töchter nahmentlich Jfr. Maria Magdalena, Jfr. Maria Cleophe und Maria Dorothea die langrötgerische Schwestern haben zu erfordern, Erstlich Innhalt Inventarÿ über die jenige Nahrung, so die fr. seel. Zu Hn Johann Paul Kolben dem ältern handelßmann in A° 1679. in den Ehestand zugebracht

Le fils cadet Jean Daniel Kolb, docteur en médecine, fait dresser l’inventaire de ses apports après s’être marié avec Esther Kauffmann. Il habite une maison de location devant les Petites Boucheries. Il est propriétaire de deux cinquièmes de la maison rue Neuve quai des Bateliers

1704 (7.4.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 25) n° 15
Inventarium und beschreibung allerder Jenigen Haab, Nahrung Und Güttere, so der Wohl Edelvest und hochgelehrte Herr Johann Daniel Kolb Med: Doctor, und die Edel Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Ester Kolbin, gebohrne Kauffmännin beede Eheleuth und burgere alhier Zue Straßburg einnander Crafft der Zwischen Ihnen auffgerichteten Heüraths Verschreibung für unverändert in den Ehestand zugebracht – Actum Montags d. 7.ten Aprilis 1704.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kleÿnen Metzig Gelegener und in dieße Nahrung nicht gehöriger behaußung befund. Word., wie Volgt
Eÿgenthumb an einer behaußung (M.) Item 2/5.te theil für ungetheilt Von und ane Hauß Vnd hoffstatt mit allen dero Gebäwen begriffen Zugehörden v. Gerechtigkeit, Geleg. in der St. St. Vorstatt Crautenaw in der Newen Gaß, ist neben Daniel Wirts dem Leinenweber, 2.s neben Weÿl. H. Johann Schilling Med: Dris seel. hinder. fr. wittib hind. auff H. Dr. Meÿers seel. Erben stoßend, so freÿ Ledig eigen. Es ist aber dieße behauß. hiehero nicht Zu æstimiren, sondern wann selbige Verkaufft werden solte, künfftig dem Kauffß. nach Zuergäntzen verglichen worden. Darüber sagt i. perg. Kbr. mit d. St. St. S.S. Insigel Verw. deßen datum den 20. 7.br A° 1679. so sich aber beÿ dießer Inventation nicht befund. Die übrige Interessenten seind deß H. Dris Geschwisterd Und Geschwüster Kind.
[in margine :] A° 1708. Verk: und von die hiehero Gehörige 2/5.te theil erhalten 80. lb d
Series rubricarum hujus Inventarÿ, deß Herrn Doctoris unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 389, Sa. der früchten 150, Sa. silber geschirr und Geschmeids 126, Sa. Guldener Ring und Geschmeids 135, Sa. Baarschafft 625, Summa summarum 1425 lb
der Ehefrauen unverändert Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 352, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldener Ring 167, Sa. baarschafft 526, Summa summarum 1076 lb
Haussteuren 222 lb

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 118)
1703 – Dominica XX et XXI post Trinit. proclamati sunt Herr Johann Daniel Kolb Medicinæ Ddus weÿl. H. Johann Paul Kolb gewesenen handelsmanns und Burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn, und Jfr. Esther H. Andreas Kauffmanns ietzmahligen dreÿers in allhiesigem Umgelt ehl. Tochter. Copulti sunt Mittw. d. 31.ten Octobr. [unterzeichnet] Joh: Daniel Kolb Med. Lic. als hochzeiter, Ester Kaufmännin als hochzeiterin (i 122)

Les héritiers Kolb vendent 200 livres la maison au passementier Jean Charles Schœttler et à sa femme Odile Glœckler

1708 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 266
(200) hr Johann Paul Kolb handelsmann, Item hr Friedrich Lerße auch handelsmann alß vogt weÿl. H. Abraham Kolben 3 KK, Item hr Joh: Daniel Kolb Med. D. u. Practicus
in gegensein Joh: Carl Schöttlers paßm: und Ottilia geb. Glöcklerin
Hauß hoffstatt mit allen begriffen allhier in der Krautenau in der neuen gass, einseit neben Joh: Georg Marggraff schiffbauren anderseit neben H. Joh: Bechtold Schaffnern zu St Nicolai in Undis hinten auff d. Gasthauß zuer Kanten garten stoßend – um 200 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de la fondation Ottonienne pour en régler le prix d’achat

1708 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 267
obige Käuffere [Joh: Carl Schöttlers paßm: und Ottilia geb. Glöcklerin] beÿständlich Joh: Jacob Inckels büttels beÿ E.E. Zunft der Fischer u. Joh: Melchior Entlings leinenwebers
in gegensein S.T. H. Francisci Reißeißen altesten Ammeister und XIII.ners als mit Pfleger der Ottonischen Stiftung beneben H. Jacob Wenkers U.J. Ddu Archiv: alß Schaffners daßelbst – schuldig seÿen 150 pfund zu erkauffung hernach versetzten behaußung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eÿgen

Fils de boucher, Jean Charles Schœttler se marie en 1683 avec Anne Odile Glœckler, veuve du batelier Michel Kieffer qu’elle avait épousé en 1681
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 117)
1683. Dom. 16. post Trinit. Zum 2. mahl hanß Carl Schädler der Paßmentmacher und (-) Metzgers u. burgers alhie nachgel. ehl. Sohn, Anna Ottilia Weiland hanß Michel Küfers gewesenen (-)s und Burgers alhie nachgelaß. W. Mont. den 11. 8.bris Zu Predigern (i 118)

Mariage, Temple-Neuf (luth. 94-v, n° 42)
1681. Dom. 18. post Trinit. Zum 2. mahl hanß Michael Küfer der Schiffmann Weiland Michael Kiefers gewesenen Schiffmanns und Burgers alhier nachgelaßene ehel. W. Jfr. Anna Otilia Weiland Peter Glockers geweßenen Leinenwebers u. Burgers nachg. ehel T. Donnerst. den 4.t Aug. Münster. (i 96)

Jean Charles Schœttler et Anne Odile Glœckler passent un testament en 1705. Comme ils n’ont pas d’enfant, la femme lègue ses biens pour moitié à son demi-frère Melchior Endling et pour moitié à son neveu Jean Jacques Wolff, issu de sa sœur Anne Catherine Glœckler
1705 (25.2.), Me Weber (Christophe Philippe, 64 not 9)
(Testament) persönlich erschienen der Ehren und vorgeachte H. Johann Carl Schöttler d. Paßmentirer, und mit und beneben Ihme die Ehren und tugendsame fraw Anna Uttilia gebohrne Klöcknerin, beede Ehegemächte und burgere alhier Zu Straßburg, von den gnaden Gottes gesundten Leibes auch guter richtiger Vernunfft (…)
weilen Sie beede Eheleuth nunmehr über die 20. Jahr mit einander /:wie wohl, ohne Kinder Seegen:/ geführt einand. alle Eheliche Lieb und affection erzeigt und Erwießen (…) hiemit reciproce Zue einem lebtägigen wÿdumb und genuß verschafft und vermacht haben (…)
alß will Sie fraw Anna Uttilia die Testantin Zu Ihren rechten wahren und ohngezweiffelten Testaments Erben Ihrer Verlaßenschafft instituirt, ernent und eingesetzt haben Erstl. Mstr. Melchior Endtling den leinenweber und burger alhie ihren lieben Stieffbruder zu einem halben theil, So dann hanß Jacob Wolffen den ledig. bürstenbinder, weÿl. hanß Jacob Wolffen deß gewesenen Statt Soldaten v. Schirms Verwanthens alhie Zu Straßburg mit auch weÿl. Anna Catharina gebohrner Klöcklerin Ihrer lieben Schwester ehel. erzeugten Sohn Zu dem andern halben theil – vff Mittwoch den 25. febr. 1705 [unterzeichnet] Johann Carlen schädler, + signum fraw Anna Utilia Klöcklerin

Anne Odile Glœckler meurt en 1718. Le veuf se remarie deux ans plus tard avec Anne Barbe Kappel, fille de cordonnier
Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 11-v, n° 9)
1718. Sonnt. d. 27 Febr. Morgens etwas Vor 8. Uhr ist nach Langwiierig außgestandene blödigkeit gestorben v. Dienst. d. 1. Martÿ Zu S. Urban begraben worden fr. Anna Ottilia Gebohrne Glöcklerin, Mr Joh: Carl Schöttlers b. v. Paßmentmachers alhie ehl. haußfrau. Ihres alters 65. Jahr weniger 5. Tag [unterzeichnet] Johann Carlen schädler Als Ehman (i 14)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 332, n° 1364)
1720. Eod. [Mittw. 11. Xbr] sind gleichfalls auf erhaltene dispensation nach geschehener Außrufung Zum 1. u. 2. Mal Zugleich ehelich copulirt word. Joh: Carl Schöttler, Paßmentirer u. b. alhie v. Anna Barbara weÿl. Abraham Kappels Gewesenen b. v. schuhmachers Nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Johan Carlen schödler als hoch Zeiter, o Anna Barbara Kaooelin als hochzeiterin mit ihrem Zeich (i 331)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au marchand Frédéric Lobstein quai aux Chevaux
1721 (30.9.), Me Marbach (Jean, 34 Not 3) n° 53
Inventarium über diejenige Haab und Nahrung so Anna Barbara gebohrne Kapplerin des Ehrsahmen Joh: Carl Schöttler des Paßmentirers und burgers allhier zu Straßburg Ehefrau vor ohnverändert im Ehestand zugebracht – Actum Straßburg in gegensein Herrn Michel Martins des Einspännigers des von der Ehefrauen erbettenen beÿstands wie auch des Ehemanns Selbsten dienstags den 30. Sept. 1721.
In einer in der Statt Straßb. ohnfern dem Gaul Staden beÿ der hechten bruck gelegenen H Friederich Lobstein Seniori Handelßmann eÿgenthümblich zuständigen behaußung als Volgt befunden
Uff Understehendes datum erschiene Vor mir unterschriebenenen Notario der Ehrsame Joh: Carl Schöttler der Paßmentirer und burger allhier Zu Straßburg Krancken leibs, dießer sagte und bekante hiermit nochmahlen daß Er seiner nunmahligen haußfrauen Annæ Barbara Kapplerin in der mit Ihro auffgerichteten Eheberedung zu einem Wahren Eÿgenthumb 100 Gulden verschrieben, nunmehro aber gesonnen leibs blödigkeit halben sich in den Hospital zu begegebn und seine lebens daselbs vollends zu bringen damit nun sie die Ehefrau beÿ dießer bevorstehenden Veränderung dieser 100 Gulden auch gäntzlichen habhafft Werden möge (…), dienstags den 30. Sept. 1721 [unterzeichnet] Hanß Carlen schädler

Jean Charles Schœttler vend 300 livres la maison au chaussetier Daniel Becker et à sa femme Barbe Streng

1715 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 234-v
(300) Joh: Carl Schöttler paßm:
in gegensein Daniel Becker hoßenstrickers und Barb: geb. Strengin
hauß hoffstatt mit mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der Krautenau in der neuen gass, einseit neben Joh: Georg Margraf anderseit neben Strohm dem præceptor hinten auff das Gasthauß zuer Kanten – um 150 capital verhafftet, geschehen um 150 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de la fondation Ottonienne

1715 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 236-v
immediate supra stehende käuffer [Daniel Becker hoßenstickers und Barb: geb. Strengin] und zwar die frau beiständlich Joh: Daniel Elles hoßenstrickers und Joh: Michel Freÿ kublers
in gegensein S.T. H. Jacob Wencker alten ammeister und XIII.ners alß mitpflegers der ottonischen Stifftung beneben h. Jacob Wencker U.J.Ddi und Archivario alß Schafnern – schuldig seÿen 50 pfund zur erkaufung immediate infra verstetzter behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eigen

Fils de cordonnier, Daniel Becker épouse en 1715 Marie Barbe Streng, fille de chaussetier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 48)
Anno 1715. Eodem [13. Febr.] seind Ehelich eingesegnet word. Daniel Becker der ledige Hossenstricker weiland Johann Beckers gewesenen Burgers undt Schumachers allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Barbara Weiland Johann Michael Strengen geweßenen Burgers und Hossenstrickers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Daniel becker alls ho Zeiter, + dieses ist der hochzeiterin Zeichen (i 50)

Daniel Becker et Barbe Streng vendent 275 livres la maison au tisserand Martin Karch et à sa femme Elisabeth Farr

1719 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 290-v
(275) Daniel Becker hoßenstricker und Barb: geb. Strangin
in gegensein Martin Karch leinenwebers und Mariæ Elisabethæ geb. Farerin
hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allher in der Krautenau in der neuen gass, einseit neben Joh. Georg Margraf anderseit neben Strohm dem præceptore hinten auff d. Gasthauß zuer Kanten – um 200 capitalien verhafftet, geschehen um 75 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du tisserand Jean Pierre Avenarius

1719 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 291
immediate supra stehendte Käuffer [Martin Karch der leinenweber und Maria Elisabetha geb. Fanerin]
in gegensein Joh. Peter Avenarius leinenwebers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, perge immediate supra ibi hauß usq. ad eigen seÿe

Autre hypothèque entre les mêmes

1719 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 416-v
Martin Karch leinenweber
in gegensein Joh: Peter Avenarius leinenwebers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, sein hauß in der Krautenau in der neuen gass, einseit neben Joh. Georg Marggraff anderseit neben Strohm hinten auff d. gasthauß zuer Kanten

Fils d’un constructeur de bateaux de Diersheim en Bade, le tisserand Martin Karch épouse en 1715 Marie Elisabeth Farr, fille de tisserand : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1715, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 128
Martin Karch, leinenwebers
und Jungfrauen Mariä Elisabethä Farrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21, n° XVI)
1715. Dominica XI. et XIII. post Trinit. proclamati sunt. Martin Karch der ledige Leinenweber und Burger allhier Daniel Karch deß Schiffbäwers und Burgers Zu Thiersheim Hochgräffl. hanawische Herrschafft ehl. Sohn, und Jfr. Maria Elisabetha Weÿl. Emanuel Friderich Farrr gewesenen Leinenwebers und Burgers alhie nachgelaßene Ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 11.t Sept. [unterzeichnet] Mardin karch alß hoch Zeiter, Maria Elisbetha farin als hog eiterin (i 25)

Martin Karch est inscrit au livre de bourgeois comme originaire de Bischheim, c’est-à-dire Bischoffheim à la Haute-Montée (Bischofsheim am Hohen Steg, aujourd’hui Rheinbischofsheim), dont Diersheim fait alors partie
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 816
Martin Karch der Leinenweber Von Bischen, Daniel Karch schiffbauers daselbst sohn, empfang das burgerrecht Von seiner Fr. Elisabetha Pfarrin p. 2. goldR. 16. ß wird beÿ E.E. Zunfft der Tucher dienen. Jur. d. 5. 8.bris 1715.

Martin Karch et Elisabeth Farr passent un testament dans leur maison rue Neuve. Le mari institue pour héritier universel son frère Urbain, pêcheur à Diersheim
1728 (13. Xbr), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 160
persönlich kommen und erschienen seind der ehrsame und bescheidene Martin Karch der Leinenweber, vnd die tugends. Fr. Maria Elisabetha gebohrne Farrin, beede Eheleuthe undt burgere alhier Zu Straßb., Er der ehemann aufrecht gehendt und stehend die ehefr. aber zwar etwas ohnpäßlichen doch aber gleichfals darbeÿ hienen gehenden leibs (…)
Dritens so prælegirt die Fr. testiererin ihro leibl. Schwester Barbaræ Ehemännin geb. Farrin, Mstr. Johann Ehemanns Küblers v. b. allhier eheliche haußfr. (…)
(will der Testator) zu seinem einigen Erben seiner Künftiger Verlaßenschafft instituirt und eingesetzt haben Urban Karch burgern v. fischer Zu Dierßh. hochgräffl. hanaw lichtenberg. herrschafft seinen leiblichen bruder
Beschehen in einer alhie Zu Straßb. in der newgaß gegen denen Prechterhäuß. hienüber gelegenen behauß. beed. testirende eheleuth zuständig, deren untern Stuben mit denen fenstern vf gedachte gaß außsehend (…) Montags d. 13. Decembr. 1728 [unterzeichnet] mardin karch, ma: E: karchin

Martin Karch hypothèque la maison au profit de Jean Pierre Avenarius et de sa femme Anne Ursule Saladin qui achètent la maison par adjudication judiciaire le 5 septembre 1731 (voir l’inventaire dressé en 1734)

1729 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 232-v
Martin Karch der Leinenweber
in gegensein Johann Peter Avenarius auch Leinenweber und Annæ Ursulæ geb. Saladinin – schuldig seÿen 90 gulden [unterzeichnet] Auenarius
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn dem Fischer Staden in der Neuen: gaß beÿ denen Prechterhäußlein, einseit neben hanß Martin von Zabern dem Leinenweber anderseit neben weÿl. H. Strohm gewesten Rectors zu Wormbs hinterlassenen Erben hinten auff den sogenannten Kannen Gartten modo die neu erbaute Cazernes

Originaire d’Ungstein en Palatinat, Jean Pierre Avenarius épouse en 1688 Anne Ursule Saladin, fille de tisserand, et devient bourgeois quelques semaines plus tard : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Hannß Peter Avenarius dem leedig. Leinenweber weÿl. des Ehrsamen und bescheidenen Johann Avenarÿ gewesenen leinenwebers und burgers Zu Ungstein in der untern Pfaltz seel. hinderlaßenen ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem, sodann der Ehren und tugendsahmen Jungfr. Anna Ursula gebohrnen Salatinin des Ehrengeachten Herrn Johann Saladins leinenwebers und burgers allhier zu Straßburg mit der Ehren und tugendsahmen frauen Anna Maria gebohrner Seboldin ehelich erzielter dochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil – Sambstags den 28. aug. neuen Calenders A° 1688. Johann Philipp Schübler Not. publ.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 11)
1688 – Domin: X et XI post Trinit: seind proclamiret Und außgeruffen Worden Johann Peter Avenarius der leinenwäber gebürthig Von Vngsten auß der Vndern Pfaltz, Weÿl. Johann Avenarÿ geweßenen leinen Wäbers V. burgers in gemeltem Vngesten nachgel. ehl. Sohn Vndt Jfr. Anna Ursula, Joh: Saladin deß leinenwäbers V. burgers alhier ehl: tochter, Copulati sunt Mittwoch d. 1 7. bris [unterzeichnet] Johann Petter auenarius der hoch Zeÿder, ana Ursula salatinin hoch Zeiterin (i 12)

1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 548
Johann Peter Avenarius der Leinenweber von Ungstern in der Undern Pfaltz gebürtig Weÿland Johann Avenarÿ gewesenen Leinenwebers daselbst ehelicher Sohn, empfangt das burger Recht Von anna Ursula Saladinin seiner nunmahliger haußfr: umn Zwoen goldgulden und 16. ß d. welche Er beÿ erhebung der hochzeit ordnung in der Cancelleÿ erlegt, ist Zuvor ledigen standts gewesen und würd Zu E.E. Zunfft der thucher dienen. Juravit den 4. 8.bris 1688.

Jean Pierre Avenarius loue la maison à Anne Marie Knobloch, veuve du tonnelier Jean Georges Rauch

1732 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 393
Johann Peter Avenarius der Leinenweber und Anna Ursula geb. Saladinin
in gegensein Fr: Annæ Mariæ geb. Knoblochin weÿl. hannß Georg Rauch Kieffers ohnbevögtigten wittib beÿständlich ihres tochtermanns Georg Zinck des leinenwebers
entlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in der Neuen: gaß gegen denen Prechterhäußlein über, einseit neben Martin von Zabern dem Leinenweber, anderseit neben NN dem glaßer hinten auff die Neue Cazernes – auff 6 nacheinander folgenden jahren von nächstkünfftigen Michaelis ihren anfang nehmen – um einen jährlichen zinß nemlich 19 pfund

Jean Pierre Avenarius meurt en 1734 après avoir institué Marie Barbe Farr pour son héritière universelle. La maison rue Neuve est estimée d’après son prix d’acquisition, c’est-à-dire 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 613 livres, le passif à 12 livres.

1734 (29. 9.br), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 37) n° 320 (1897)
Inventarium undt beschreibung all derjenig. Haab undt Nahrung, Schulden undt gegenschuld., überall nichts davon außgenommen, so weÿl. der Ehrsahme und bescheidene H. Johann Peter Avenarius, geweßener leinenweber und burger alhier zu Straßb. nunmehr seel. nach seinem den 3. Octobr. Jüngst aus dießer Zeith undt welt genommenen tödl. hintritt hie Zeit. verlaßen, auf freundliches ansuch. undt begehren fr. Mariæ Barbaræ Ehemännin gebohrner Farrin, Mstr. Johann Ehemann deß Küblers vnndt burg. alhier Eheliebstin alß von dem verstorb. seel. per Testamentum instituirter eintziger Erbin ersucht undt inventirt, nach deme dieße beede Eheleuthe vnd fraw Anna Ursula Avenariusin gebohrne Saladinin die hinterbliebene wittib ein solches alles auff die zu vorhero und Sie beschehene erinner: undt Verleßung articuli gewohnlich. eÿdnes, augens undt zeugens – Actum Straßb. in fernerem beÿseÿn Mr Johann Michael Haaßen leinen web. undt burger alhier alß ane Vogtsstatt von der wb. hierzu erbett. beÿstandß, d. 29. Novembr. 1734

In einer alhier zu Straßburg auf der burggaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung hat sich befund. als
Eigenthumb ane Häußern. i. behaußung auff der burg gaßen geleg. (…)
i. behaußung gelegn alhier Zu Straßb: in der newen gaß ane dem fischer stad. i.s neben Martin von Zabern dem leinen weber, 2.s neben denen Strohmischen Erben, hint auff der almend oder vormahligen Kanden garth. vnd vornen geg. denen brechterhäußlein auff die Straß Ziehend d.von gibt man Jahrs H. Dr Wencker alh. noe. der Ottonianischen Stifftung ablößig in Capit. mit 200. lb. sonsten aber freÿ ledig undt eig. undt gelaß. beÿ den preÿß anschlag wie solche der Verstorb. seel. vermög hernach allegirt: steig brieffs in der ganth erhalten hat, so ist 300 lb. bleibt also noch abzug obiger darauff hafftender Capit. hiehero annoch außzuwerff. 100. Darüber bes. i. teutsch. Perg. Gant Kauffbr. von E.E. Kleinen Rath ertheilt, v. deßen anhang. Innsiegel verwahrt datirt d. 5. 7.br 1731.
Bericht wegen dießer Verlassenschafft
Series rubricarum, Sa. hausraths 90, Garn und werckzeug zum && 12, Sa. Silbergesch. und geschmeid 3, Goldener Ring 7, Eigenthumb ane häußern 500, Summa summarum 613 lb, Schulden 12 lb, Nach deren Abzug, Concl. final. 601 lb
Copia der Eheberedung (…) Sambstags den 28. aug. neuen Calenders A° 1688. Johann Philipp Schübler Not. publ.
Copia Test. Nunc. recipr. vide mein des Notarÿ Extensions protocoll N° 2.
Copia Nach Disposition

Anne Ursule Saladin meurt en 1738. Son héritière est aussi Marie Barbe Farr femme du baquetier Jean Ehemann d’après le testament passé en 1720. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Fort. L’actif de la succession s’élève à 422 livres.
1738 (28.5.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 10) n° 490
Inventarium über Weÿl. der Ehren und Tugendsahmen Fr. Annæ Ursulæ gebohrner Salatinin weÿl. Joh: Peter Avenarius geweßenen Leinenwebers und burgers allhier hinterbliebener Wittib nunmehr auch seel. Verlassenschafft – nach ihrem d. 21.ten aprilis lauffenden Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, wor unter zugleich auch daßjenige begriffen, so Sie Von besagtem Ihrem Ehemann seelig ad dies vitæ Wÿdumbs weiße genoßen, welche Verlassenschafft nun auf freund und bittliches begehren und ansuchen Fr. Mariæ Barbaræ Ehemännin gebohrner Farrin, beÿständlich Meister Joh. Ehemann deß Küblers und burgers alhier dero Ehegatten, als von ersterwehnten Avenariusisch. Eheleuthen zufolg des hernach inserirten Extractus aus dem Von deneselben in A° 1720. Vor mir Notario auffgerichteten Test. nuncupativi auch d. 3.ten Januarÿ 1733 erfolgte Nach Disposition instituirt V. eingesetzter universal Erben ersucht und inventirt – So beschehen auf Mittwoch d. 28.ten May 1738.
In einer alhier zu Straßburg auff der burggaß gelegenen hiehero gehörigen Und hernach beschriebenen behaußung befunden worden als volgt
Eigenthumb ane einer behaußung (…)
Sa. hausraths 39, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 6, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 375, Summa summarum 422 lb – Hat die Erbin zu bezahlen und außzulüffern 127 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 422 lb

Anne Ursule Saladin et Marie Barbe Farr femme du baquetier Jean Ehemann vendent la maison 125 livres au tisserand Jean Georges Thaler

1735 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 454
Fr. Anna Ursula Saladinin weÿl. Johann Peter Avenarius des Leinenwebers ohnbevögtigte wittib mit beÿstand Johann Michael Haaß des leinenwebers, Ferner ged. Avenarÿ und deßen vor H. Not. Johannes Brackenhoffer am 29. dec. 1729 und 3. jan. 1733 errichten Testamento Nuncupativo und Nach disposition instituirte universal erbin Maria Barbara geb. Farrin Johannes Ehemann des küblers eheweib
in gegensein H. Johann Georg Thaler des leinenwebers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Fischerstaden in der Neuen gaß gegen denen Prechterhäußlein über, einseit neben Martin von Zabern dem Leinenweber anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer hinten auff das Allmend oder den vormaligen Kandten gartten – freÿ ledig und eigen außer dem lebtägigen wÿdumb mit dem selbige Avenariusicher wittib verfangen – als ein währender Avenariusicher Ehegatten Ehestand am 5. sept. 1731 ahne hiesiger ganth erkaufftes guth zu einem und Ehemannischer ehefrau zu zween dritten theilen – um 125 pfund

Jean Georges Thaler hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit du tisserand Jean Georges Meyer

1735 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 681-v
H. Johann Georg Dahler der leinenweber
in gegensein Johann Georg Meÿer des leinenwebers
verlühen, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren zugehörden und Rechten am Fischerstaden in der Neuen: gaß, einseit neben wendtling Schneider dem glaßer anderseit neben Martin von Zabern dem leinenweber gelegen – auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend von weÿnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen zinnß nemlich 19 pfund
[in margine :] cassirt d. 5. maÿ 1742

Les experts estiment la maison à 250 livres lors de l’inventaire dressé en 1740 après la mort de Marguerite Weber, femme de Jean Georges Thaler.
Jean Georges Thaler loue la maison au tisserand Jean Jacques Ammann

1742 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 213-v
H. Johann Georg Dahler der leinenweber
in gegensein Johann Jacob Ammann des leinenwebers
entlehnt, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis am Fischerstaden in der Neuen gaß, einseit neben Wendling Schneider dem glaßer anderseit neben Martin von Zabern dem leinenweber – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 19 pfund

Jean Georges Thaler meurt en octobre 1744. La maison revient alors à son légataire Charles Frédéric Wilhelm selon le testament de 1734

Le tailleur Frédéric Charles Wilhelm originaire de Strasbourg acquiert le droit de bourgeoisie
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 187
Friederich Carl Wilhelm der ledige schneider Von hier gebürtig, erhalt das burgerrecht um den neuen burger schilling, u. will beÿ E. E. Zunft der schneider dienen jur. eod: [28. 9.br 1744]

Le tailleur Charles Frédéric Wilhelm épouse en 1745 Rosalie Regin, originaire de Horb sur le Neckar en Wurtemberg : contrat de mariage, célébration

1745 (28.1), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 148
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbaren Carl Friederich Willhelm dem ledigen Schneidern und burgern allhier, als dem Hochzeitern, mit beÿstand H. Johann Jacob Trehers des Schneiders und burgers allhier ane Einem,
So dann der Tugendsamen Rosaliæ Reginin, weÿ: herrn Johann Georg Regin, des gewesenen metzgers und burgers zu Horb am Neckar, Östergischer herrschafft, hinderlaßener ehelich erzeugter Tochter, als der hochzeiterin, mit beÿstand herrn Johann Friderich Schlitzers des meelmanns und burgers allhier am andern theil – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 28.ten Januarÿ Anno 1745. [unterzeichnet] + Carl Friederich Willhelms des hochzeiters hand Zeichen, + Jungfrauen rosaliæ reginin der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 15)
hodie 26 Mensis Aprilis anni 1745 (…) sacro Matrimonii Vinculo In facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt fridericus Carolus Wilhelm Ciuis et Sartor argentinensis friderici Wilhelm Carl et Susannæ thalerin filius et Maria Rosalia Reihingin Horbæ ad Niccarum In Constantiensi Diœcesis Nata, Joannis Georgi Reihing et Annæ Barbaræ Schlagerin Conjugum filia ambo Commorantes Intra Parochia (signé) signum sponsi +, signum sponsæ + (i 16)

Marie Rosalie Reiching devient bourgeoise par son mari Frédéric Charles Wilhelm
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 211
Maria Rosalia Reichingin Von Horb in Schwaben gebürtig Fried. Carl Wilhelm des burgers und Schneiders Ehefr. erhalt das burgerrecht um die tertz des alten burger schillings und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schneider. promis. eod. [8. Maÿ 1745]

Les Quinze autorisent Charles Frédéric Wilhelm à présenter son chef d’œuvre (l’acte est inscrit sur des pages abîmées)
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 378) Sambstags d. 21. Maÿ – Roemer nôe Carl Friderich Wilhelm des burgers und Schneiders Ca. eundem weilen der ppalis als 2.ter supernumerarius vor dießes Jahr geschrieben ist, als bitt ut ante. Freund quoque. Erkandt admittirt.

Fils du peintre et manant du même nom, Charles Frédéric Wilhelm fait son apprentissage chez le tailleur Jean Jacques Dreher de 1727 à 1731
1746, Protocole des Tailleurs XI 345, 346 (1724-1735-1753)
Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 178) Dienstag den 4.ten Novembris 1727 – Johann Jacob Dreher der Schneider nimbt in die Lehr an Carl Friderich Wilhelm, Weÿl. Carl Friderich Wilhelms geweßenen Schirmers und mahlers alhier hinterlassenen Ehelichen sohn, ihn das schneider handwerckh Innerhalb vier Jahren, Wovon die lehrzeit den 14.ten Octobr. Jüngst angegangen und auff gleiche Zeit 1731. sich Endigen soll, Zulehren, weegen des lehrgelts ist verglichen Worden Zwischen denen Wohlverordneten herren des allmoßens, daß darauß dem lehrmeister 36. fl. bezahlt werden sollen dahin gegen solle der meister schuldig sein, dem Jungen täglich eine stundt in die lehr zue gehen zuezuelaßen (dt. 10. ß)

(p. 349) Donnerstags den 6.ten ejusdem [Septemb. 1731] – Johann Jacob Dreher spricht Carl Friderich Wilhelm seiner ahngedingten 4. Lehrjahr freÿ und ledig (dt. 10 ß)

Charles Frédéric Wilhelm s’inscrit pour faire son chef d’œuvre
Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 261) Mittwochs den 3. Januarÿ 1742. Carl Friderich Wilhelm weÿl. Carl Friderich Wilhelm des geweßenen tagners dahier ehel. Sohn laßet sich Zur Zeit und meisterstück einschreiben (dt. 4 lb 5 ß)

Après que les Quinze ont autorisé Charles Frédéric Wilhelm inscrit sur une liste supplémentaire à faire son chef d’œuvre, il se présente avec son maître Michel Chillet aux examinateurs qui lui donnent son sujet. Il devient maître le 4 juin 1746
(p. 405) Sambstags d. 4. Junÿ 1746. Erscheind unter Hn Michel Chillet seinem Informatore Carl Friderich Wilhelm burger und gebürtig Von hier, welcher Vermög Extractus von gn. Hh. denen XV.n Memorialis Von 21.ten Maÿ Letzthin dispensando Zum Meisterstück alß zweiter Supernumerarius admittirt word. bittet ihme Zu seinem Completen manß Kleÿd für ihnen so Er Von droquete zu machen Verfertigen wolle, daß quantum beneben denen rißen auff Zu geben.
Ist Imploranten mit 10 ½ Staab droquete und mit folgend. Rißen willfahrt worden. N° 14, Ein rathsbotten rock, N° 20 Ein normen Kuth, N° 18 Ein Kurtzer Mandel, N° 4 Ein Rodingotte.
Facta relatione et Examinatione dreÿ geschwornenn Hr meister Stück schauer daß der Implorant Sein Martin Stuck wohl Verfertiget und auffgerißen, alß wird derselbe Zu Einem mit meister auff und angenommen.

Charles Frédéric Wilhelm et Rosine Reichard hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Sigfrid, veuve du tailleur Jean Jacques Schmidt

1747 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 56-v
Carl Friedrich Wilhelm der schneider und Rosina geb. Reichardin mit beÿstand Philipp Heinrich Hügel des hänfffers und Johann Daniel Maurer des bennenmacher beede ihrer vettern
in gegensein Maria Salome geb. Sigfridin weÿl. Johann Jacob Schmidt des schneiders wittib mit beÿstand ihres bruders und vogts Johann Friedrich Sigfrid des pflästerers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt beÿm Fischerstaden in der neuen gaß, einseit neben Wendling Schneider des glaßers erben anderseit neben Martin von Zabern dem leinenweber hinten auff das allmend

Charles Frédéric Wilhelm et Rosine Reichard hypothèquent la maison au profit du passementier Jean Daniel Bær

1750 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 230-v
Carl Friedrich Wilhelm der schneider und Rosina geb. Reichard mit beÿstand ihres bruders Joseph Reichard des schuhmachers und ihres vettern Johann Friedrich Sigfrid des pflästerers
in gegensein Johann Daniel Bär des paßmentirers- schuldig seÿen 200 lt
unterpfand, eine behausung und hoffstatt beÿm Fischerstaden in der Neuen: gaß, einseit neben Wendling Schneider des glaßers erben, anderseit neben Martin von Zabern dem leinenweber hinten auff das allmend

Charles Frédéric Wilhelm et Rosine Reichard hypothèquent la maison au profit du maître maçon André Schrœder

1755 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 143-v
Carl Friedrich Wilhelm der schneider und Rosina geb. Reichardin mit beÿstand ihres bruders Joseph Reichard des schuhmachers ihres vetters und Johann Jacob Schöpff des metzgers
in gegensein Andreas Schröder des maurers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung, hoffstatt beÿm Fischerstaden in die Neuengaß, einseit neben Wendling Schneider anderseit neben Martin von Zabern dem leinenweber hinten auff das allmend

Charles Frédéric Wilhelm et Rosine Reichard vendent la maison 310 livres au maître maçon André Schrœder

1757 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 256-v
Carl Friedrich Wilhelm der schneider
in gegensein H. Andreas Schröder des maurers und Maria Catharina geb. Bäÿerin
eine behausung und hoffstatt samt deren rechten gerechtigkeit beÿm Fischerstaden in der Neuengaß, einseit neben der Hartschmidtischen wittib, anderseit neben weÿl. Martin von Zabern des leinenwebers Erben, hinten auff das Allmend – als ein von seinem vetter Johann Georg Thaler leinenweber ererbten guth – um 150 lb capital verpfändet, geschehen um 140 pfund

Les experts estiment la maison 125 livres à l’inventaire dressé après la mort d’André Schrœder en 1762 et à 150 livres à l’inventaire dressé après la mort de sa veuve. Le partage joint à l’acte de 1769 attribue la maison rue Neuve au fils Paul Joseph Schrœder

Le maître maçon Paul Joseph Schrœder vend la maison 250 livres au tisserand Jean Bieth et à sa femme Auguste Ehegeitter

1777 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 269
H. Paul Joseph Schrötter der maurer meister
in gegensein Mr Johannes Bieth des leinenwebers und Augustæ geb. Ehegeitterin unter assistentz Johann Anne des leinenwebers und H. Heinrich Wilhelm Sebastian des gastgebers
eine behausung mit all deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Neuengaß gegen denen Prechterhäußlein über, einseit neben N. Kolb dem paßmentirer, anderseit neben Martin Spiegel dem leinenweber, hinten auff das Allmend – um 500 gulden

Originaire d’Offenheim en Kochersberg, Jean Bieth épouse en 1760 Auguste Egerter, fille d’un journalier de Durlach : contrat de mariage, célébration. Les livres de bourgeoisie manquent à cette époque
1760 (9.4), Me Haering (6 E 41, 1376) n° 205
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Meister Johannes Bieth leediger leinenweber, weiland Simon Bieth geweßenen Ackersmanns Zu Offenheim mit auch weiland Frau Maria gebohrner Brantzin beed. seelig ehelich erzeugter Sohn, beiständl. M. Joh: Martin Reichard Lwbrs. u. b. alhier,
So dann Jungfrau Augusta Egerterin Joseph Egeters tagners in Durlach mit weiland frau Francisca gebohrner N. N. seelig ehelich erzeugte tochter beÿständlich Mr Justus Friderich Oehlhüters ebenmäßig Lwbrs und burgers alhie – So beschehen Straßburg den 9.ten Aprilis 1760. [unterzeichnet] Johannes bieth alls hochzeider, x Jnfr. Augusta Egeterin hdz.

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 242 v°)
Hodie 14 aprilis anni 1760 tribus proclamationibus in hac ecclesiâ parochiali ac totidem in Behlen hujus diœcesis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Bieth lini textor in Behlen natus filus defunctorum (Simonis) Bieth operarii in vivis et cives in dicto loco et Mariæ Michelin conjugum et Augusta Egetern in Durlach nata, filia Josephi egetern operarii in dicat civitate et Franciscæ * conjugum, ambo in hac parochiâ commorantes (signé) Johanneß beith, x signum sponsæ (i 245)

Quand le tisserand Jean Michel Müller se remarie en 1801 avec Anne Marie Reinbold originaire de Wingersheim, Auguste Egeter veuve de Jean Bieth lui cède sa maison rue Neuve à condition que les donataires l’entretiennent sa vie durant et lui assurent un droit viager d’habitation.

1801 (21 brumaire 10), Strasbourg, Me Übersaal – Enregistrement de Strasbourg, acp 82 F° 40 du 22 brum. 10
Eheberedung – der bürger Johann Michael Müller, Leinenweber alhier wohnhaft, Wittwer, der weiland bürgerin Annæ Magdalenæ gebohrner Humann als bräutigam an einem
und Jungfrau Anna Maria Reinbold des weiland brs. Joseph Reinbold gewesenen Wagners zu Wingersheim mit weiland Anna Maria gebohrner Wedel ehelich erzeugte und hinterlassene großjährige Tochter, beiständlich des brs. Johann Lahire alhier wohnhaft ihres Schwagers, als braut am andern theil
Fünftens, ist hierbei erschienen die bürgerin Augusta gebohrne Egeter, des weiland brs. Johann Bieth gewesenen Leinenwebers alhier hinterbliebene Wittib, beiständlich des brs. Johann Georg Schuster alhier wohnhaft, dieselbe hat freiwillig angezeigt und bekant, daß Sie für sich und ihre Erben eigenthümlich cedirt berkauft abgetreten und überlaßen hat
denen obgenanten beiden verlobten Personen und zwar einer jeden derselben in das besondere zur hälfte
die ihr der Cedentin biethischer wittib eigenthümlich zuständige behausung samt zugehörden und Rechten, gelegen alhier zu Straßburg an der neuen Gaß mit N° 88 bezeichnet gegen denen Prechter häuslein über, einseit neben dem br. Simbert Schneider, anderseit neben Xaver Oelhüter, beeden Leinenwebern hinten auf das Allmend stosend für frei ledig und eigen, samt allen und jeden ihr der biethischen Wittib zuständigen Mobilien und Effecten ohne einige Ausnahm, für die Summe von 1000 Francs. Weshalben zwischen der cedentin und denen beÿden Cessionariis abgeredet und verglichen worden, daß die biethische Wittib berechtiget seÿn solle, solange Sie bei Leben seÿn wird, die völlige obere Wohnung, ohne einigen Zinns zu besitzen und zu geniesen, ferner sind die beÿde Verlobte und ein jedes derselben in das besondere verpflichtet, Sie die biethische Wittib bis an das Ende ihres Lebens sowohl in gesund als krancken Tagen zu ernähren, zu kleiden, zu verpflegen und zu versorgen, auch derselben das benöthigte bett, Getüch und übrige nothwendige effecten zu ihrem Gebrauch und Genuß bis auf ihr absterben in handen und besitz zu lassen, besagte obere Wohnung evaluirt auf eine jährliche zinns von 24 Francs.
[unterzeichnet] Johann Michael Müller, Anna Maria Renbot, + der bin. Augusta bieth gebohrne Egeter Wittib handzeichen

Originaire de Nidernai, le tisserand épouse en premières noces en 1796 Anne Madeleine Humann originaire d’Ernolsheim, parente de Jean Bieth : contrat de mariage, célébration
1796 (10 messidor 4), Strasbourg 3 (38), Me Übersaal n° 205
(Eheberedung) erschienen der bürger Johann Michael Müller, lediger Leinenweber alhier wohnhaft des weiland Johann Georg Müller, gewesenen Schirmers Zu Niederehenheim, mit auch weiland Anna Maria gebohrener Brauneisen ehelich erzeugt und hinterlaßener Sohn, als Hochzeiter an einem
Und Jungfrau Anna Magdalena Humann, des weiland Johann Humann, gewesenen Schneiders Zu Ernolsheim mit auch weiland Anna gebohrner biet ehelich erzeugt und hinterlassene tochter, beiständlich des burgers Johann Jakob Humann, Vorsteher der öffentlichen Wage in dem ehemaligen Zollkeller dahier ihres Oncle als hochzeiterin an dem andern theil – den 10. Messidor Nachmittag in dem vierten Jahre der einen und unzertrennlichen Franken Republik [unterzeichnet] Michael Müller, + Annæ Magdalenæ Humann handzeichen

Mariage, Strasbourg (n° 520)
Cejourd’hui 24 Messidor l’an IV de la République française une et indivisible – d’une part Jean Michel Müller, âgé de 33 ans, tisserand domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Niederehnheim, département du Bas Rhin, fils de feu Jean Georges Müller, menuisier au dit lieu, et de feüe Anne Marie Brunissen, de l’autre part Anne Madeleine Humann, agée de 34 ans, domiciliés en cette commune depuis 20 ans, native d’Ernolsheim, département susdit, fille de feu Jean Humann, tailleur audit lieu, et de feüe Anne Bieth (…), l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 20 juin 1763 (…) de la future, portant qu’elle est née le 26 mai 1762 (signé) jean Michel Müller, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 66)

Anne Madeleine Humann meurt en 1801 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartiendra ensuite au mari
1801 (29 brumaire 10), Strasbourg 3 (24), Me Übersaal n° 716, 1117 – Enregistrement de Strasbourg, acp 82 F° 68 du 2 frim. 10
Inventarium über der weÿl. bürgerin Anna Magdalena geb. Humann des brs Johann Michael Müller Ehefrau Verlassenschafft, nach ihrem den 25. messidor IX erfolgten Absterben hinterlassenen hat, auf Ansuchen des Wittwers Vogts seines mit der Verstorbenen erzeugten Kindts als Universal Erbin Barbara Magdalena so 15 Monat alt wie auch deroselben Streitvogts br. Joh. Georg Humann Schneiders zu Ernolsheim wohnhaft
Eheberedung, vor mir Notario den 10. mess. IV
in einer an der neuen Gaß gegen denen Prechterhäuslein über gelegenen behausung N° 28
verlassenschafft, Kleidung 108 fr
Theilbare Massa, hausrath 208 fr, Werckzeug 30 fr, silber 7 lb, baarschafft 1137 lb, Reebstück (Ernolsheimer banns) 120 lb, summa summarum 1503 fr

Jean Michel Müller et Anne Marie Reinbold vendent la maison à l’aubergiste Jacques Wendling, domicilié place des Moulins

1802 (3 frimaire 11), Strasbourg 13 (15), Me Bremsinger n° 809 – Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 55 du 9 fri 11
burger Johann Michael Müller Leinenweber in der Steinstraß N° 64 und Fr. Anna Maria Reinbold
burger Jacob Wendling dem hiesigen wirth auf dem Plänel N° 11 wohnhaft
Eine Behausung hof hoffstatt Weiten, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Neugaß bei dem Fischerthor gegen dem brechter häußer über gelegen mit N° 28 bezeichnet, einseit neben bürger Simbert Schneider dem weißbeck anderseit neben Xaveri Oehlhüther dem Weeber hinten auff Allmend vornen auf gedachte Neugas – Und da Frau Augusta geb. Egeter weÿl. bürgers Johann Biet Leinenwebers Wittib vorgemelten Müllerischen Eheleuthen gedachte verkaufte vorbenannte behausung besag vor Notario Übersaal den 21 brumaire lezthin passirten zwischen ged. Eheleuthen getroffene Eheberedung (…) ihres in demelben stipulirten ohnendgeldlichen Wohnsitzes verkauft und cedirt hat (…) renuncirt Und umb widerherstellung dieses der gedachten biethischen Wittwe gebührenden rechts haben die Müllerische eheleuthe gedachte Wohnungs gerechtigkeit auf die Ihnen zugehörigen allhier in der Steinstraß N° 64 gelegenen behausung einseit neben Jacob Sieffert anderseit theils neben diebold Lix und theils neben Georg Sieffert vornen auf ermelte Straß und hinten gemelte Siefert und Lix stoßend transportirt – um 1300 francs

Originaire d’Entzheim, le cocher Jean Jacques Wendling épouse en 1787 Christine Louise Schwab originaire de Pirmasens. Le mariage ne se trouve pas dans les registres de Niederbronn
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 11)

Im Jahr christi 1787 Dominica 8. post Trinitatis sind in der Prediger Kirche alhier auf Obrigkeitliche Erlaubnus zum esten und andern mal zugleich proclamirt und hernach zu Niederbronn copulirt worden Johann Jacob Wendling der leedige Kutscher von Ensisheim, Johann Daniel Wendlings Innwohners und Obrigkeitlichen Meÿers in Ensisheim und weÿland Susanna Margaretha geborner N.N. ehelicher Sohn, und Christina Ludovica Schwabin von Pirmasens, Johann Heinrich Schwab des Hof-Gärters nun in Brumath und Frau Regina Salome gebohrner Schultzin eheliche Tochter (i 12)

Courrier au service de l’empereur, Jacques Wendling meurt à Berlin en 1808 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs

1808 (12.7.), Strasbourg 13 (28), Me Bremsinger n° 4419 b – Enregistrement de Strasbourg, acp 107 F° 23 du 13.7.
Inventaire de la succession de Jacques Wendling courrier de l’Empereur demeurant ordinairement à Strasbourg décédé à Berlin le 22 mars dernier – à la requête de Louise Schwab la veuve – pas d’enfants, succession collatérale 1. Salomé Wendling sa sœur majeure, 2. Martin Wendling cordier majeur, 4. Jacques Wendling majeur, 5. Daniel Wendling majeur, 6. Gothfroid mineur ces trois derniers comme représentant Daniel Wendling leur père frère du défunt, pour Gothfroid est présente Marguerite Heim sa mère et tutrice naturelle de Abraham Gantzhirth subrogé tuteur – pas de Contrat de mariage
dans la maison du defunt rue Neuve n° 28
meubles, chambre au rez de chaussée, dans la cuisine, chambre au premier étage sur le devant dans la cave (non additionnés) dettes actives 600 fr, effets à Berlin 300 fr, passif 1978 francs
Maison, une maison circonstances & dépendances situé à Strasbourg rue Neuve Marquée du n° 28, d’un côté le Sr Ellhutter d’autre le Sr Schneider devant la rue derrière le quartier des pêcheurs – hérité pendant le mariage

Les héritiers de Jean Jacques Wendling cèdent leurs droits successifs à la veuve Louise Schwab

1808 (9.8.), Strasbourg 13 (29), Me Bremsinger n° 4450 – Enregistrement de Strasbourg, acp 107 F° 70 du 19.8.
Cession – Martin Wendling cordier majeur, Salomé Wendling, Jacques Wendling, Jean Daniel Wendling majeurs aussi cordiers et Abraham Genshirt cordier en qualité de tuteur de Goefroi Wendling tous en qualité d’héritiers de feu Jacques Wendling courier de Sa Majesté l’Empereur des français
à Louise Schwab veuve dudit défunt, Inventaire de la succession souss. 12 juillet dernier sur la succession du défunt leur frère et oncle
leurs parts et portions sur la succession tant mobilière qu’immobilière délaissée par ledit défunt notamment sur une maison appartenant par moitié et par indivis aux cedans sise en cette ville rue neuve n° 28, d’un côté le Sr Ewhalter d’autre le Sr Schneider devant ladite rue derrière le quartier des pecheurs

La veuve se remarie en 1809 avec Augustin Joseph Brienne, portier des bâtiments militaires originaire de Mouchin dans le Nord
1809 (8.2.), Strasbourg 5 (27), Me F. Grimmer n° 5431 – Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 43 du 17.2.
Contrat de mariage – Augustin Joseph Brienne Portier des Bâtiments Militaires demeurant en cette ville au Pavillon du génie quartier des Juifs près la porte des Pêcheurs veuf Marie Geneviève née Lussigny natif de Mouchin département du Nord
Louise Christine Schwaab veuve de Jean Jacques Wendling aubergiste et Courrier des armées françaises demeurant rue dite Neugass près la porte des Pecheurs sous n° 28 native de Pirmasens

Mariage, Strasbourg (n° 113, f° 58)
L’an 1809 le 5° jour du mois d’avril sont comparus Augustin Joseph Brienne, agé de 42 ans, portier des bâtiments militaires, domicilié en cette ville depuis treize ans, né à Mouchin département du Nord le 27 mai 1766 majeur, fils de Nicolas Brienne, charpentier, et de Marie Thérèse Defesnain, veuf de Marie Anne Geneviève Lussigny, décédée à Niederschaeffolsheim le 20 mars 1806 (…) et Louise Christine Schwab agée de 43 ans, domiciliée en cette ville depuis 24 ans, née à Pirmasens département du Mont Tonnerre le 17 mai 1765, majeure, fille de feu Jean Henri Schwab, jardinier décédé à Brumath le 29 ventôse an VIII, et de Reine Salomé Schultz, consentant ainsi qu’il résulte de son acte de consentement passé à Darmstadt, Grand Duché de Hesse le 2 mars dernier, veuve de Jacques Vendeling, courrier de la grande armée décédé à Berlin en Prusse le 22 mars de l’année dernière (signé) augustin Joseph Brienne, louise cristin schwab (i 26)

Le casernier Augustin Brienne loue la maison au sommelier Jean Dissler (originaire de Hunawihr d’après le registre de population)

1812 (4.7.), Strasbourg 14 (49), Me Lex n° 6296 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 43 du 14.7.
Bail de 4 ans à commencer à Noel prochain – Augustin Brienne casernier au quartier des Juifs et Louise Schwab
à Jean Dissler sommelier à la ville de Colmar
la maison a eux appartenant en cette ville rue Neuve n° 28 avec ses aisances et dépendances, d’un côté le quartier des Pêcheurs d’autre les maisons connues sous la dénomination de Braechterhaeuslein ancienne fondation devant la rue derrière ledit quartier – pour 500 francs

Héritier de sa femme Louise Christine Schwab, Augustin Brienne vend la maison à François Witte, maréchal ferrant aux armées, et à Marie Joseph Félicité Demoulin

1813 (29.3.), Strasbourg 5 (37), Me F. Grimmer n° 8185 – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 18-v du 30.3.
Augustin Joseph Brienne portier dans bataillon militaire demeurant à Strasbourg au pavillon du Génie quartier des juifs près de la porte des pêcheurs veuf unique héritier de son épouse Louise Christine Schwab selon l’art. 5 du Contrat de mariage souss. le 8 fev. 1809
à François Vidte maréchal ferrant au troisième régiment d’artillerie a cheval et Marie Joseph Félicité née Demoulin demeurant à la caserne du Quartier St Nicolas
une maison avec toutes des appartenances, fonds très fonds et dépendances le tout situé en cette ville rue neuve près la porte des Pêcheurs vis à vis les maisons de la fondation Brechter sous n° 28, d’un côté Xavier Oelhüter tisserand d’autre Simbert Schneider tisserand devant la rue derrière le communal – payement à Etienne Augustin Briene fils mineur du vendeur pour ses héritages provenant de sa mère, Me Hallez à Haguenau le 9 mai 1806 – acquis du Sr Wendling devant Me Bremsinger le 3 frimaire 11 – pour 5000 francs

Créancier de François Witte, le marchand Ignace Weinborn acquiert la maison par expropriation forcée

1819 (4.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 113, n° 16 – Tribunal Civil de Première Instance
Tribunal Civil de Première Instance – Cahier des Charges, Me Munschina avoué près le Tribunal Civil de Première Instance, qu’Ignace Weinborn, marchand graissier, est créancier de François Witte, maréchal ferrant au 3° régiment d’artillerie à cheval et Marie Joseph Félicité née Demoulin de 3000 fr de principal par obligation devant Me Wengler le 21 juin 1810 et contrat de vente devant Me Grimmer le 29 mars 1813
adjudication sur surenchère du 17 dec., Me Valentin avoué susbtitué à Me Munschina décédé, surenchère par Xavier Wetzel maître maçon – pour 1500 francs à M Wetzel – Déclaration de command du 3 dec. à Ignace Weinborn, graissier – 1700 francs
Désignation de l’immeuble telle qu’elle a été insérée dans le procès verbal [de saisie], une maison d’habitation sise à Strasbourg rue Neuve près le quartier des Pêcheurs n° 28, laquelle consiste en un premier deuxième étage dont chacun a quatre croisées prenant jour sur ladite rue, un rez de chaussée ayant deux chambres et trois croisées prenant jour sur ladite rue avec la porte d’entrée donnant sur la même rue, au dessus de ladite maison est une petite cave non voutée derrière une petite cour, cette maison est construite moitié en bois et moitié en pierres, d’un côté Xavier Ohlmüller tisserand d’autre Louis Schneider aussi tisserand devant la rue derrière à la cour du quartier des Pêcheurs, avec ses appartenances sur une étendue superficielle d’environ 3 ares
mise à prix 426 fr, en la demeure de M Munschina rue des Hallebardes n° 28, le 31 juil. 1818
adjudication préparatoire du 1 oct., Adjudication définitive du 3 dec. à Me Valenrtin avoué pour 1200 francs (déclaration de command au profit d’Ignace Weinborn)

Originaire d’Ensisheim en Haute-Alsace, le domestique Ignace Weinborn épouse en 1791 une luthérienne, Marie Eve Kaltenbach de Strasbourg native de Schmieheim près de Lahr en Bade (voir l’acte de 1829)
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 49)
Anno Dni. 1791 die 10 mensis Octobris (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt franciscus jgnatius Weinborn, Domesticus hac in urbe, Oriundus ex Ensisheim Alsatiæ superioris, filius Joseph Weinborn et Annæ Mariæ Lüchschinn et Maria Eva Kaldebach Lutherana filia minorennis Jacobi Kaldebach in vita Civis argentoratorensis et Christinæ Schmittin (signé) weinborn, Caltenbächin (i 53)

Ignace Weinborn alors marchand et Marie Eve Kaltenbach Weinborn passent un contrat de mariage en 1802
1802 (29 floreal 10), Strasbourg 11 (5), Me Anrich n° 353 (346) – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 111-v du 1 pr. 10
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen der bürger Ignatz Weinborn, handelsmann allhier eines,
So dann die bürgerin Maria Eva geborne Kaltenbach sein Ignatz Weinborne Ehefrau
(…) wie daß beÿ ihrer Verehelichung sie zwar ihres Vermögens halben, wie es damit auf begebenden Fall gehalten werden sollen Unterredung gepflogen, darüber aber bißhero Keinen Ehe Contract passiren laßen [unterzeichnet] Ignatius Weinborn, Maria Eva Kaltenbächin

Le revendeur Ignace Weinborn et Marie Eve Kaltenbach vendent la maison au garçon imprimeur Jean Chrétien Goll et à Madeleine Gilg

1829 (8.1.), Strasbourg 10 (80), Me Zimmer n° 479 – Enregistrement de Strasbourg, acp 192 f° 193-v du 10.1.
Ignace Weinborn, graissier, né à Ensisheim (Haut Rhin) le 12 décembre 1764 et Marie Eve Kaltenbach née à Schmiegenheim près de Lahr (Grand Duché de Bade) le 3 avril 1758
Jean Chrétien Goll, garçon imprimeur, et Madeleine Gilg
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Neuve n° 28 auprès du quartier des Pêcheurs n° 28 vis à vis les maisons de la fondation Prechter, d’un côté la propriété de Michel Lentz débitant de vin, d’autre celle de Louis Simphorien Schneider tisserand, derrière le communal du quartier des Pêcheurs – adjugée au Sr Weinborn dans la vente par expropriation forcée à sa requête à la barre du Tribunal Civil sur François Witté, maréchal ferrant au 3° régiment d’artillerie à cheval, et Marie Josephe Félicité née Demoulin le 17 dec. 1818 trans. vol. 113 n° 16, Witté acquis d’Augustin Joseph Brienne, casernier, Me Grimmer 29 mars 1813 – grevé d’une rente viagère annuelle de 300 fr qui au denier donne en capital 3000 francs

Chrétien Goll épouse de 1824 Madeleine Gilg originaire e Friesenheim en Bade
1824 (8.10.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 2003 – Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 31-v du 11.10.
Contrat de mariage – Chrétien Goll, imprimeur, fils majeur de Philippe Jacques Goll, frippier, et de Catherine Reiser
Madeleine Gilg fille majeure de Michel Gilg et de Marie Hummel à Friesenheim (Grand Duché de Bade)

Jean Chrétien Goll et Madeleine Gilg vendent la maison au cordonnier Auguste Jules Adrien Pozzo et à sa femme Marie Anne Hertlé domiciliés place Kléber

1844 (24.2.), Strasbourg 7 (100), Me Boersch n° 4597
Vente – Le sieur Jean Chrétien Goll, ouvrier imprimeur, et de Dame Madeleine Gilg Madeleine Gilg, sa femme de lui à ce dûment autorisés, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 20
Au sieur Auguste Jules Adrien Pozzo, cordonnier, et Dame Marie Anne Hertlé, sa femme de lui à ce dûment autorisés, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, place Kléber N° 27
Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue neuve (quai des pêcheurs) n° 28, vis-à-vis les maisons de la fondation Prechter, tenant d’un côté à la propriété du sieur Michel Lentz, débitant de vin, de l’autre à celle du sieur Louis Simphorien Schneider, tisserand, donnant par derrière sur communal du quartier des pêcheurs. (…) Les vendeurs étaient propriétaires de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis du sieur Ignace Weinborn, graissier, et Dame Marie Eve Kaltenbach, a femme demeurant ensemble à Strasbourg, selon contrat de vente passé devant Me Louis Frédéric Zimmer le 8 janvier 1829, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 janvier du même mois volume 219 n° 25. Le prix stipulé en ce contrat était une rente annuelle et viagère de 300 francs créée sur la tête et au profit des dits conjoints Weinborn et du survivant d’entre eux. Les vendeurs déclarent que lesdits conjoints Weinborn sont décédés depuis, qu’ainsi la dite rente se trouvait entièrement éteinte et amortie. Quant aux arrérages antérieurs au décès des conjoints Weinborn, ils sont aussi à considérer comme soldés et régulièrement quittancés, attendu que la veuve Weinborn survivante des deux époux a institué ladite femme Goll pour son héritière et légataire universellle par son testament passé devant Me Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg en 2 mars 1838. Cette maison avait été adjugée au sieur Weinborn dans la vente par expropriation forcée qui a eu lieu à sa requête à la barre du tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg sur le sieur François Witté maréchal ferrant au troisième régiment d’artillerie à cheval et sur dame Marie Josephe Félicité Demoulin conjoints demeurant alors à Strasbourg suivant jugement d’adjudication définitive sur surenchère rendu par ledit tribunal le 17 décembre 1818 dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 janvier 1819 volume 113 N° 16 (…). Lesdits conjoints Witté avaient eux-mêmes acqus ladite maison du sieur Augustin Joseph Brienne, casernier à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant Me Grimmer père le 29 mars 1813. Dans cet acte l’origine de la propriété antérieure dudit immeuble se trouve établie – pour 4000 francs (…) Les acquéreurs se réservent la faculté de nommer dans les vingt quatre heures et de désigner tout autre personne pour et au nom de laquelle ils ont acquis ladite maison

Auguste Jules Adrien Pozzo et sa femme Marie Anne Hertlé hypothèquent peu après la maison au profit de Sophie Charlotte Schatz veuve du pasteur Chrétien Geoffroi Frantz

1844 (3.4.), Strasbourg 7 (100), Me Boersch n° 4679
Obligation – Le sieur Auguste Jules Adrien Pozzo, cordonnier, et Dame Marie Anne Hertlé, sa femme de lui à ce dûment autorisés, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, placé Kléber N° 27 (devoir)
à Madame Sophie Charlotte Schatz vivant de ses revenus veuve de M. Chrétien Geoffroi Frantz, en son vivant pasteur à l’église de St Guillaume de Strasbourg, la comme principale de 4000 francs. Les conjoints Pozzo déclarent avoir contracté le présent emprunt à l’effet de payer pareille somme de 4000 francs qu’ils doivent au sieur Jean Chrétien Goll, ouvrier imprimeur, et à Dame Madeleine Gilg, sa femme de lui à ce dûment autorisés, demeurant ensemble à Strasbourg pour prix de vente de la maison ci après hypothéquée selon contrat passé devant Me Boersch le 24 février dernier enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 du même mois volume 413 n° 77
hypothèquent, Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue neuve (quai des pêcheurs) n° 28, vis-à-vis les maisons de la fondation Prechter, tenant d’un côté à la propriété du sieur Michel Lentz, débitant de vin, de l’autre à celle du sieur Louis Simphorien Schneider, tisserand, donnant par derrière sur communal du quartier des pêcheurs. (…) Les conjoints Pozzo déclarent que ledit immeuble leur appartient en toute propriété par suite d’acquisition qu’ils en ont faite des conjoints Goll susnommés en vertu du contrat de vente passée devant Me Boersch

Originaire de Strasbourg, le cordonnier Auguste Jules Adrien Pozzo épouse en 1838 Marie Anne Hertlé originaire de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 61)
Du 6° jour du mois de février 1838. Acte de mariage d’Auguste Jules Adrien Pozzo, majeur d’ans, né en légitime mariage le 6 mars 1806 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de feu Mathieu Simon Pozzo passementier décédé en cette ville le 22 décembre 1813, et de feu Marie Susanne Madeleine Müller, décédée en cette ville le 3 octobre 1833, et Marie Anne Hertly, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 février 1813 à Saverne (Bas Rhin) domiciliée à Saverne, fille de feu Florent Martin Hertly, Cordonnier décédé à Saverne le 13 avril 1814, et de feu Barbe Eckert,décédée à Saverne le 9 décembre 1813. (signé) augouste Jules aderien Pozzo. L’épouse a dit ne savoir signer (i 33)

Auguste Jules Adrien Pozzo et Marie Anne Hertlé vendent la maison au menuisier Geofroi Jacques Ludwig et à Julienne Caroline Fünffrock

1845 (21.4.), Strasbourg 7 (101), Me Boersch n° 5319
Vente – Le sieur Auguste Jules Adrien Pozzo, cordonnier, et Dame Marie Anne Hertlé, sa femme de lui à ce dûment autorisés, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg
Au sieur Geofroy Jacques Ludwig, menuisier, et à Dame Julienne Caroline Fünffrock, sa femme de lui à ce dûment autorisés, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, rue du vieux marché aux poissons N° 113
Une maison avec appartenances, droits & dépendancess sise à Strasbourg rue neuve (quai des pêcheurs) n° 28, vis-à-vis les maisons de la fondation Prechter, tenant d’un côté à la propriété du sieur Michel Lentz, débitant de vin, de l’autre à celle du sieur Louis Simphorien Schneider, tisserand, donnant par devant sur ladite rue et par derrière sur communal du quartier des pêcheurs. (…) Les vendeurs étaient propriétaires de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis du sieur Jean Chrétien Goll, ouvrier imprimeur et de Dame Madeleine Gilg conjoints demeurant à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant ledit Me Boersch le 24 février 1844, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 du même mois vol. 415 n° 77. Les conjoints Goll étaient propriétaire du dit immeuble pour l’avoir acquis du sieur Ignace Weinborn, graissier, et de Dame Marie Eve Kaltenbach, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg, selon contrat de vente passé devant Me Louis Frédéric Zimmer le 8 janvier 1829, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois vol. 219 n° 25. Le prix stipulé en ce contrat était une rente annuelle et viagère de 300 francs créée sur la tête et au profit des dits conjoints Weinborn et du survivant d’entre eux. Les conjoints Goll ont déclaré lors de la vente par eux faite dudit immeuble que lesdits conjoints Weinborn étaient décédés depuis ainsi la dite rente se trouvait entièrement éteinte et amortie. Quant aux arrérages antérieurs au décès des conjoints Weinborn, ils sont aussi à considérer comme soldés et régulièrement quittancés, attendu que la veuve Weinborn survivante des deux époux a institué ladite femme Goll pour son héritière et légataire universellle par son testament passé devant Me Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg en 2 mars 1838. Cette maison avait été adjugée au sieur Weinborn dans la vente par expropriation forcée qui a eu lieu à sa requête à la barre du tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg sur le sieur François Witté maréchal ferrant au troisième régiment d’artillerie à cheval et sur dame Marie Josephe Félicité Demoulin conjoints demeurant alors à Strasbourg suivant jugement d’adjudication définitive sur surenchère rendu par ledit tribunal le 17 décembre 1818 dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 janvier 1819 vol. 113 N° 16 (…). Lesdits conjoints Witté avaient eux-mêmes acqus ladite maison du sieur Augustin Joseph Brienne, casernier à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant Me Grimmer père le 29 mars 1813. Dans cet acte l’origine de la propriété antérieure dudit immeuble se trouve établie – pour 5400 francs

Geofroi Jacques Ludwig épouse en 1843 Julienne Caroline Fünffrock, veuve du pelletier Jean Frédéric Sauer, de vingt ans son aînée
Mariage, Strasbourg (n° 543)
Du 23° jour du mois de décembre 1843. Acte de mariage de Geoffroi Jacques Ludwig, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 mai 1812 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils de Jean Jacques Ludwig, tricoteur de bas, et de Sabine Frédérique Bruder, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Julienne Caroline Fünfrock, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 juillet 1792 à Strasbourg, veuve de Jean Frédéric Sauer, pelletier décédé en cette ville le 19 août 1832, fille de feu Jean Georges Fünfrock, menuisier décédé en cette ville le 25 mars 1839 et de feu Julienne Salomé Blum décédée en cette ville le 27 janvier 1829. (signé) G J Ludwig, J C fünffrock (i 32)

Geoffroi Jacques Ludwig et Julienne Caroline Fünfrock vendent la maison à Marie Anne Lisette Ulrich, modiste de Paris

1851 (13.3.), Strasbourg 9 (déficit), Me Becker
Vente par Geoffroi Jacques Ludwig, menuisier, et Julienne Caroline Fünfrock son épouse à Strasbourg
à Marie Anne Lisette Ulrich, Modiste à Paris
une maison sise à Strasbourg rue neuve quai des pêcheurs N° 28, moyennant 5500 francs – origine, vente Boersch du 21. avril 1845
acp 399 (3 Q 30 114) f° 59 du 14.3.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.