9, rue des Pucelles


Rue des Pucelles n° 9 – VI 78 (Blondel), O 368 puis section 25 parcelle 24 (cadastre)

Pucelles 9 - 2016-02-05-3159 (c).resized
Le n° 9, de la devanture à la porte cochère (février 2016)

Les maisons VI 56 (aujourd’hui partie du 8, rue du Faisan) et VI 78 (actuel 9, rue des Pucelles) forment jusqu’en 1713 une seule propriété qui appartient au directeur de mines Jean Jacques Dahler (1646-1667), au greffier Jacques Simon Georgi jusqu’à ce qu’il quitte Strasbourg en 1691 puis au directeur de la fourniture des lits militaires Joseph Michel Petin. Les actes parlent de deux maisons (bâtiment avant et bâtiment arrière) jusqu’en 1667 puis de trois (bâtiment avant, bâtiment arrière et bâtiment du milieu). En 1713, le docteur en médecine Jean Heckler et le maître maçon Jean Quirin Berga achètent ensemble la propriété qu’ils se partagent aussitôt. La maison rue du Faisan et la maison du milieu reviennent à Jean Heckler, la maison rue des Pucelles à Jean Quirin Berga qui y habite jusqu’à sa mort. Elle appartient ensuite à des administrateurs de la halle (Douane), le roulier Martin Quellet (1744-1766) et le directeur Michel Hanrard (1781-1809). Sidonie Dorothée de Kirchheim y fait faire des améliorations en 1774. Le plan Blondel représente des limites inexactes puisque la maison s’étend de part et d’autre du léger angle qui figure en (x) aux élévations du plan-relief de 1830, les limites de la parcelle n’ayant pas changé depuis le partage de 1713.

77 Elévations u-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et un premier étage en maçonnerie et deux étages en bois, ce qui ne correspond pas aux élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1) qui représentent la façade actuelle entre les repères (v), (x) et (y)  : un rez-de-chaussée à porte cochère et des fenêtres, deux étages aux fenêtres réparties régulièrement de part et d’autre de l’angle (x). La cour (H’) représente la façade arrière (5-6) du bâtiment sur rue, un bâtiment en forme de remise (6-1) du côté sud, deux bâtiments (1-2-3-4) au fond de la cour, le deuxième ravançant légèrement par rapport au premier et le mur (4-5) qui sépare la cour de celle du voisin au nord. Le bâtiment latéral est déjà cité à l’estimation de 1727. Les bâtiments arrière qui ne figurent pas sur le plan Blondel doivent donc avoir été édifiés entre 1765 et 1830.

77 Cour H'Pucelles 9 (1900, bâtiment arrière)
Cour H’
Bâtiment arrière construit en 1900 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le farinier Louis Schmitt transforme l’extrémité droite de la façade en 1876 en réunissant deux croisées pour former une grande fenêtre. Il démolit en 1900 le bâtiment arrière et le remplace par un nouveau dont le rez-de-chaussée sert d’atelier de boulangerie et le premier étage de pâtisserie, la terrasse est en partie occupée par une buanderie. Son successeur en 1902 est Antoine Langenmeyer qui tient une boulangerie et pâtisserie autrichienne. Sa veuve fait aménager un logement de deux pièces dans l’étage sous combles du bâtiment avant et construire un deuxième étage servant d’habitation dans le bâtiment arrière. Les architectes Krebs aménagent en 1924 le local sur la droite de la façade en atelier de tricotage (Einhorn et Grossmann) La maison appartient depuis 1984 à un syndicat de copropriétaires. L’un d’eux modifie des lanterneaux en vasistas en 1989.

Pucelles 9 (1900, plan)
Plan du bâtiment avant en 1900 (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2016, janvier 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1638 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Propriété composée de la maison rue du Faisan et de celle rue des Pucelles

Jean Saltzmann, greffier au Grand Sénat, et (1609) Apollonie Œlinger, veuve de l’orfèvre Guillaume von Mey – luthériens
Régnard von Auenheim et (1607) Marie Gœtz – luthériens
1646 v Jean Jacques Dahler, administrateur de mines († 1665), et Anne Marie Hopffenstœck puis Anne Commerell – luthériens
1667 v Jacques Simon Georgi, notaire et greffier, et (v. 1657) Eve Jeanne Stenger – luthériens
1691 v Joseph Michel Petin, directeur de la fourniture des lits militaires, et Anatoile Picard puis (v. 1695) Catherine Diane de la Tour, celle-ci seule propriétaire à partir de 1707 – catholiques
1713 v Jean Heckhler, docteur en médecine, et Jean Quirin Berga, maître maçon

Maison rue des Pucelles

1713 v Jean Quirin Berga, maître maçon, et (1703) Marie Madeleine Hand puis (1728) Marie Eve Meyer – catholiques
1744 v Georges Jacques Schaitter, bailli de Binzburg, et (1733) Marie Madeleine Volmar – catholiques
1744 v Martin Quellet, commissionnaire de roulage, et (1743) Marie Catherine Zickel – catholiques
1766 v Sidonie Dorothée de Kirchheim – catholique
1781 v Michel Léon Hanrard, directeur de la halle commerciale, et (1765) Marie Henriette Euphémie Geiger – catholiques
1809 v Jean Hickel, tailleur, et (1795) Marie Madeleine Saltzmann puis (1805) Marie Marguerite Günther
1843 h Jean Frédéric Hickel, avocat, et Sophie Amélie Hickel
1861 h Sophie Amélie Hickel, rentière
1877* Louis Schmitt, farinier
1902* v Antoine Langenmayer, boulanger pâtissier, et Elise Dötterl
1938* Emile Reibel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1662, 1 500 livres en 1727, 1 500 livres en 1742, 1 100 livres en 1761

(1765, Liste Blondel) VI 78, au Sr Quellet
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 368, Hickel, Jean Frédéric – rue des Pucelles 5 – maison, sol – 3,6 ares

Locations

1675, Matthias Gœtz et Catherine Klipffel, ancien bourgeois de Plobsheim
1678, Marie Salomé Hænel, née baronne de Croneck (mobilier)
1703, François César Niceron, employé aux affaires du Roi (bâtiment du milieu)
1703, Jean Richard, menuisier (maison rue des Pucelles)
1704, Jean Baptiste Dulac, commissaire des vivres
1746, Philippe Pierre Brobeque, secrétaire du Directoire de la Noblesse de Basse-Alsace
1811, Marie Madeleine Vetter, veuve du négociant Jean Daniel Ehrlen
1818, Pierre François Marie Dessoliers, commissaire des guerres

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1774, Directeurs fonciers (VII 1416)
Mademoiselle de Kirchheim demande l’autorisation de faire des améliorations à sa maison rue de Pucelles. Les préposés donnent leur accord à condition que l’alignement que devra déterminer le chef de chantier s’y prête

(f° 81) Dienstags den 26. Julii 1774. Fr. von Kirchheim – Mr Johann Michael Meÿer, nôe. Fräulein von Kirchheim bittet zu erlauben dero in der Jungfrauen Gaß gelegene behausung auszubeßern. Erkannt, Seÿe Hr. Striedbeck abzuordnen, das dasige allignement zu examiniren, und wann keine hindernus vorhanden Zu willfahren.

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral, plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée, cuisines, vestibules, écurie, cave voûtée, cour et puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Pucelles

Hückel
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages bons en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 134 case 1

Hickel, Jean, rue des pucelles N° 5
Hickel, Jean Frédéric, avocat & Hickel Sophie Amélie (subst. pr. 1845)

O 368, maison, sol, R. des pucelles 5
Contenance : 3,60
Revenu total : 243 (244,87)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 120 case 1

Hickel, Jean Frédéric, Avocat
1861, Hickel, Sophie Amélie, rentière
1877, Schmitt Ludwig Mehlhändler, $hmidegasse 15
1902, Langenmayer, Anton, Hofbäckermeister Ehefrau, Elise geb. Dötterl

O 368, maison, sol, Rue des Pucelles 9
Contenance : 3,60
Revenu total : 243 (244,87)
Folio de provenance : (134)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

Cadastre allemand, registre 30 p. 327 case 3

Parcelle, section 25, n° 24 – autrefois O 368
Canton : Jungferngasse Hs. N° 9 – rue des Pucelles
Désignation : Hf Whs u. N.G. / Hf Whs u. Bäckerei
Contenance : 3,45
Revenu : 3600 – 3100 – 2500
Remarques :

(Propriétaire), compte 727
Langenmayer Anton Ehefrau, Elise geb. Dötterl
1938 Reibel Emile et son épouse
(3301)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (197) Rue des Pucelles
(maison n°) 5

Propr. Hanrard, cidevant chef du Bureau de la douane – Pecheurs

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 197 Des Pucelles (p. 283)
(maison n°) 5

Pro. Hanrard, ci devant Chef du Bureau de la douane – Pecheurs

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Pucelles N° 5 N° 16 (registre 600 MW 7) – légende

Mrie. Henriette Hanrard, 50, Veuve, Strasb
M. Anne Valburge Hanrard, 15, fille, id.
F. M.el Xavier Hanrard, 14, fils, id
Me. Salomé Geiger, 32, sa soeur, id
M. Anne Stephan, 49, Servante, Flecksbourg, 1786
fr: Michel Lagorce, 28, rentier gendre, Strasb
Me. Therese Hanrard, 25, Epouse, id
Me. Salomé Netzer, 20, Servante, id
Jn Louis Schlick, 61, Marchand, Waldfischbach, 1766
Madeleine Schlick, 25 sa fille, Strasbourg
Xavier Schlick, 19, fils, id
J. Bte. Schlick, 14, fils, id
M. Therese Schlick, 13, fille, id
M. Louise Schlick, 12, fille, id
M. Anne Dieboldt, 22, Servante, Steinbourg, 1795
Pierre Parizot, 25, Emploïé des fourrages, Brisack, 4 mois
Philippine Dielle, 21, Epouse, Selestatt, 3 mois
Sophie Parizot, 64, Sa mere, Brisack, 4 mois
Madeleine Schweÿ, 21, Servante, Selestat, 3 mois
Jn Marie Baudinot, 29, Contrôleur payeur de Relais, Charolle, 1794
Catherine Buchét, 20, Epouse, Strasb
Marie Gubert, 17, Servante, Strasb

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Jungferngasse (Seite 69)

(Haus Nr.) 9
Langenmeyer, Bäckerm. 0
Claß, Installateur. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 872 W 140)

Le propriétaire Schmitt convertit en 1876 deux croisées au rez-de-chaussée en une grande fenêtre. Il démolit en 1900 le bâtiment arrière et le remplace par un nouveau dont le rez-de-chaussée sert d’atelier de boulangerie et le premier étage de pâtisserie. Le projet initial du mois de mai est modifié le mois suivant en transférant la buanderie sur la terrasse. Les travaux sont terminés en octobre. La boulangerie est exploitée en 1902 par Antoine Langenmeyer (boulangerie et pâtisserie autrichienne). Le voisinage se plaint à plusieurs reprises des fumées qui s’échappent de la cheminée qui est rehaussée de trois mètres en 1902. La maison est raccordée aux canalisations en 1904. Les biens de la veuve Langenmayer qui bénéficiera ensuite d’un permis de séjour sont mis sous séquestre après la guerre. Elle charge l’architecte Zache d’aménager un logement de deux pièces dans l’étage sous combles du bâtiment avant et de construire un deuxième étage à des fins d’habitation dans le bâtiment arrière en obtenant des dérogations. Les architectes Krebs aménagent en 1924 un atelier de tricotage pour le compte de MM. Einhorn et Grossmann dans la partie avant du bâtiment sur rue, à côté du n° 11. Le magasin de fournitures électriques en gros Rieger et Compagnie fait poser une enseigne en 1935, les éditions musicales Helbling (musique d’accordéon) occupent les locaux de 1951 à 1958. Le rapport de visite en mai 1972 décrit les différents bâtiments qui comprennent une aile latérale et un bâtiment arrière (locaux industriels) à rez-de-chaussée et deux étages en briques peintes. La maison appartient depuis 1984 à un syndicat de copropriétaires. L’un d’eux modifie des lanterneaux en vasistas en 1989.

Sommaire
  • 1876 – Dans un courrier rédigé en français, l’entrepreneur Th. Wagner demande au nom du propriétaire Schmitt l’autorisation de convertir deux croisées au rez-de-chaussée en une devanture (corrigé en fenêtre sans devanture) suivant un croquis joint – Rapport de l’agent voyer
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Schmitt de se conformer au nouveau règlement en supprimant les cinq volets qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Schmitt l’autorisation de faire une prise pour environ 15 becs – Autorisation
  • 1900 – Dossier ouvert suite à la demande de L. Schmitt de construire un nouveau bâtiment arrière servant de boulangerie. Le propriétaire expose en avril 1900 son projet qui consiste à démolir l’aile sur cour et à la remplacer par un nouveau bâtiment composé d’un rez-de-chaussée où se trouvera le four à pain et une réserve, d’un premier étage servant de pâtisserie surmonté d’un toit en pâte de bois. La cheminée qui aura 15 mètres de haut empêchera que la fumée incommode les voisins. L’inspection du travail donne son accord. Dessins signés par l’architecte Albert Nadler (10, place Saint-Etienne). L’architecte décrit le projet en mai 1900 – Autorisation de construire un nouveau bâtiment arrière sur le terrain du sieur Schmitt, sis 9, rue des Pucelles, accompagnée d’un autre jeu de dessins (mai 1900).
    L’architecte présente en juin des modifications. L’ancienne buanderie du rez-de-chaussée servira aux employés, la nouvelle sera établie sur la terrasse. Avenant à l’autorisation précédente (juin 1900), nouveaux plans
    Suivi des travaux. Le gros œuvre est terminé (juillet). Les plâtriers travaillent (août). Les travaux sont terminés (octobre)
  • 1902 – La principale locataire du 34, rue des Juifs se plaint que les habitants de la maison sont incommodés par les fumées provenant de la boulangerie. Les habitants du voisinage signent une pétition. Après visite des lieux, la Police du Bâtiment propose que le propriétaire Langenmeyer rehausse de trois mètres la cheminée de 22 mètres – Travaux terminés, septembre 1902
  • 1904 – L’entrepreneur Georges Class (8, rue du Faisan) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique devant le 9, rue des Pucelles pour poser une canalisation – La préfecture donne son accord – Autorisation – Travaux terminés, décembre
  • 1904 – Le maire notifie le propriétaire Antoine Langenmeyer de faire ravaler la façade. Il demande de reporter les travaux après que les canalisations auront été posées. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Antoine Langenmeyer demande un nouveau délai pour des raisons financières en octobre 1905 (papier à lettres, Erste österreichische Fein- und Brodbäckerei A. Langenmayer, Jungferngasse 9, Hoher Steg 25, soit Première boulangerie pâtisserie autrichienne A. Langenmayer, rue des Pucelles n° 9 et rue de la Haute-Montée n° 25) puis en juillet 1906 – Le ravalement est terminé, décembre 1907
  • 1907 – Rapport d’incendie de cheminée. Après visite des lieux, la Police du Bâtiment demande à Antoine Langenmayer de faire réparer la cheminée pour en supprimer les fissures. Le propriétaire fait expertiser la cheminée, il en ressort que la maçonnerie n’est pas fissurée mais seulement le plâtre du revêtement extérieur. La Police du Bâtiment en informe la préfecture. Une enquête du commissariat constate que la suie se dépose dans le voisinage. La Police du Bâtiment fait observer que les fumées en question peuvent provenir d’autres cheminées que celle du n° 9, elle invite le propriétaire à faire ramoner plus souvent la cheminée. Le dossier est classé en avril 1908, le four à pain étant désormais chauffé par des briquettes qui ne produisent pas de suie
  • 1910 – Emile Richert (14, rue des Charpentiers) se plaint de la suie qui proviendrait de la boulangerie
    1910 – Dossier ouvert après que le conseiller à la cour Riff s’est plaint pour les mêmes raisons. L’enquête constate que la quantité de suie justifie de ramoner la cheminée une fois par mois
  • 1920 – F. Zeiss se plaint que des pierres provenant du 9, rue des Pucelles géré par l’administrateur de biens sous séquestre Henri Müller (domicilié 2, rue Schweighäuser) tombent dans sa propriété sise 32, rue des Juifs. La Police du Bâtiment constate que la cheminée de la boulangerie est défectueuse. Henri Müller dont la mission est terminée renvoie en juin 1921 l’affaire à Mme Langenmayer qui bénéficie d’un permis de séjour. Le propriétaire demande un délai jusqu’en mars 1922 – Travaux terminés, juin 1922
  • 1921 – La veuve Langenmeyer présente son projet de construire un deuxième étage et un étage mansardé sur le bâtiment arrière (janvier). L’architecte Zache transmet les plans. Un rapport intérieur estime que l’étage dans lequel il n’y aura qu’une cuisine peut être autorisé de même que l’étage mansardé qui ne dépassera pas la hauteur d’une partie déjà existante. La décision finale autorise à titre révocable les mansardes à cause de la largeur de la cour (5 mètres) compte tenu de la pénurie de logements
    1922 – L’architecte Berst signale que la toiture du bâtiment arrière est pourrie par un champignon. Une visite des lieux constate que le toit n’est pas étanche.
    1922 (mars) – Mme Langenmayer est autorisée à aménager un logement de deux pièces dans l’étage sous combles du bâtiment avant et de construire un deuxième étage à des fins d’habitation dans le bâtiment arrière en dérogeant au règlement, la cuisine et les cabinets d’aisance du bâtiment arrière ne recevant qu’une lumière indirecte, la hauteur des pièces du bâtiment avant n’étant que de 2,35 au lieu de 2,50 mètres – Dessin – La ville demande de déposer une caution qui représente le montant des travaux. Les travaux sont terminés en mai
  • 1924 – Les architectes Krebs demandent au nom de MM. Einhorn et Grossmann l’autorisation d’aménager un atelier de tricotage. L’inspection du travail n’a pas d’objection à formuler. Autorisation d’installer des machines à moteur électriques dans l’atelier de tricotage (janvier 1920) – Description du projet – Dessin (l’atelier se trouve dans la partie avant du bâtiment sur rue, à côté du n° 11)
  • 1935 – Rieger et Compagnie (fournitures électriques en gros, 9, rue des Pucelles demande au nom du fabricant de radios Ariane (119, rue de Montreuil à Paris) l’autorisation de poser une enseigne (Agence Ariane le bon poste français) – Autorisation. Le bénéficiaire proteste en 1938 contre le nouveau tarif qui fait passer le droit de 5,60 francs à 50 francs
  • 1938 – Joseph Seybold (9, rue du Faubourg National) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Autorisation
  • 1946 – Un locataire se plaint d’être incommodé par la fumée après avoir fait en vain des démarches auprès du propriétaire. L’affaire se règle d’elle-même quand les fumées disparaissent
  • 1951 – Les éditions musicales Helbling demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Edition Helbling Musique d’accordéon diatonique et chromatique) – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes mobiles
  • 1957 (novembre) – Rapport de feu de cheminée. Le propriétaire fait immédiatement remettre la cheminée en état – Une locataire se plaint de fumées en décembre, comme la cheminée semble être en bon état, la Police du Bâtiment propose une révision générale. Le maître ramoneur Emile Schleifer (6, rue de l’Epine) établit un certificat, le propriétaire de la maison est M. Reibel, le gérant MM. Steiner et Martin
  • 1958 – Les éditions musicales Helbling retirent l’enseigne après avoir cessé leur activité
  • 1960 – Miland Belhadj, locataire au deuxième étage, se plaint que son logement est en mauvais état (plafond, chasse d’eau) et que le gérant ne répond pas à des demandes. La Police du Bâtiment constate que le logement ne correspond pas à la description. Les gérants déclarent qu’ils détiennent un jugement d’expulsion non exécuté faute de logements disponibles
  • 1961 – M. Ambiel, mandataire du propriétaire, demande à la Police du Bâtiment si le logement vide au troisième étage doit être considéré comme insalubre. Elle conclut que le logement (deux pièces et cuisine) pourra de nouveau être habité après réparation de la toiture
  • 1964 – L’entreprise Geissler (13, rue de Gottenhouse à Saverne) est autorisée à occuper la voie publique pour poser un échafaudage
  • 1972 – Le notaire Henri Haumesser (5, quai Desaix) demande un certificat d’urbanisme concernant le 9, rue des Pucelles qui appartient pour trois quarts à Lucie Alice Nuss veuve de Louis Hirschler, demeurant à Saverne, et pour un quart à sa fille Marie-Madeleine Eugénie Lucie Hirschler épouse de Charles Eugène Bohn en vue de le démolir et de reconstruire un bâtiment collectif – Extrait du plan cadastral.
    La descente sur les lieux a été effectuée le 2. V. 72. Il a été constaté que l’immeuble 9 Rue des Pucelles était une construction en R + 2 + ch. sous combles en maçonnerie enduite avec toit en tuiles plates, porche d’entrée arrondi et encadrements & barres en ferré. Dans la cour intérieure se trouve une aile latérale contenant un escalier cote n° 7 et un bâtiment arrière en R + 2 avec locaux industriels en R. de ch. et 1° ét. et logement au 2° en briques peintes. L’ensemble des locaux ne présente aucune caractéristique intéressante mais sa situation vis à vis du n° 8 qui est l’ancien hôtel de Furstenberg (Inv. des M.H.) maison Renaissance avec oriel demande une attention toute particulière.
    L’architecte des bâtiments de France ne formule pas d’objection à un bâtiment de remplacement à condition que sa hauteur ne dépasse pas celle du voisin (n° 7)
  • 1973 – Le peintre en bâtiment Kling et fils (21, rue du Château à Schweighouse-sur-Moder) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1984 – Le notaire Debes (30, rue de la République à Hoenheim) demande un certificat d’urbanisme concernant le 9, rue des Pucelles qui appartient à Paul Utzschneider
  • 1984 – L’entreprise Lutz (à Schiltigheim) agissant pour le compte du syndic Bernard Lobstein) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture en accord avec l’architecte des Bâtiments de France et ravaler la façade. Le syndic demande une subvention, accordée au Syndicat des copropriétaires sur présentation des factures
  • 1986 – Le notaire Pierre Gouraud (à Belfort) demande des renseignements d’urbanisme concernant le 9, rue des Pucelles – Extrait du plan cadastral rapproché
  • 1988 – Le notaire Jean-Paul Richard (30, rue de la République à Hoenheim) demande des renseignements d’urbanisme concernant le 9, rue des Pucelles – Extrait du plan cadastral rapproché
  • 1989 – Le copropriétaire Alain Bertrand demande l’autorisation de remplacer des lanterneaux par des vasistas dans les combles. Il présente son projet d’agrandir son appartement vers le haut. Photographies des combles au cours du nettoyage. Procès verbal de réunion des copropriétaires – Extrait du plan qui représente les monuments historiques – Esquisse de l’appartement établie par le géomètre expert Pierre Schramm – Photographies des toitures avant réfection – Accord du préfet pour modification d’aspect (septembre) – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1990
  • 1990 – Le notaire François-Xavier Seyller (10, place Kleber) demande des renseignements d’urbanisme concernant le 9, rue des Pucelles, propriétaire Nicole Domenjoud femme de Guy Molinié – Extrait du plan cadastral
    1990 – Les notaires Pierre Krantz et Chrétien Gieneisen (rue de la Gare à la Wantzenau) demandent des renseignements d’urbanisme concernant le 9, rue des Pucelles, propriétaire Henri Brehm – Extrait du plan cadastral
    1991 – Les notaires Pierre Layle et Jacques Garnier (square du Château à Schiltigheim) demandent des renseignements d’urbanisme concernant le 9, rue des Pucelles (dossier Zeh-Sauveur) – Extrait du plan cadastral

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1630 à Régnard von Auenheim qui épouse en 1607 Marie Gœtz

Mariage, cathédrale (luth. p. 189)
1607. Dominica Quadragesima den 22. Februarÿ. Reinhardt von Auenheim vnd Maria Niclauß Götzen tochter (i 98)

D’après la description de la maison voisine en 1628, la maison au Bâton rue du Faisan appartient aux créanciers de feu Jean Saltzmann, greffier au Grand Sénat (Chambre des Contrats, vol. 462 f° 441, neben weÿ: H Joh: Saltzmann Alten rhatsschreiber, see. ietz deßelben Creditoren, so Zum Stab genannt).

Le greffier au Grand Sénat Jean Saltzmann se (re)marie en 1609 avec Apollonie Œlinger, veuve de l’orfèvre Guillaume von Mey
Mariage, cathédrale (luth. p. 216)
Mehr diß Jahr 1609. Johan : Saltzman Radschreiber des großen Rades vnd Apolonia Wilhelm meÿ des goldschmides nachgelaßene witwe (s.d. i 112)

Guillaume von Mey épouse en 1571 Apollonie Œlinger, fille du docteur en médecine Paul Œlinger
Mariage, cathédrale (luth. p. 209)
1571. Sonntag den 25. Hornung. Wilhelm von May, Goldschmit, Jungfr. Apolonia weiland deß hochgelerten Herrn Paulus Ölingers der recht. doctor hinderlaßene dochter. Eingesegnet 12. Mertzens (i 107)

Marie Gœtz veuve de Régnard von Auenheim rembourse le capital d’une obligation passée en 1571 garantie sur une propriété composée de deux maisons, l’une donnant sur la rue du Faisan (zum goldenen Stab) et l’autre dans la rue des Pucelles.

1646 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 265-v
Erschienen H Mathæus Bachstadius, der Notarius, alß von Frawen Priorin und Convent deß Closters St. Johannis Baptistæ in Vndern Linden Prediger Ordens Zu Collmar (…) hierzu gevollmächtigter Befelchhaber, mit beÿstand H. Bartholomæi Nägelins gemelts Closters Landschaffners
hatt in gegensein frawen Mariæ Götzin, weÿl. Reinhard Auenheims, geweßenen Burgers alhie sel. hind.laßener Wittibin, alß ietziger Innhaberin nachbeschriebenen underpfandts mit beÿstand H Ruprecht Reichardts Schaffners zu Alheilig bekannt
daß Sie Maria Götzin, diejenige 20. R. Jährlich vff Purificationis Mariæ gefallenden Vnd mit 500. R. widerlößig Zinnßes, so dieselbe, Vermög eines pergamentinen am 2. Februarÿ Anno 1571. mit Weÿl. H Johann Saltzmanns geweßenen Notarÿ für sich selbsten Und Eberhardts Gerlachen im nahmen seiner Schwester Fr. Annæ Brodbeckhin, Vorernannts Saltzmanns ehelicher Haußfrawen, anhangeden Insigel gefertigten zinnßbrieffs Von, Vff und abe einem Hoff, mit deßen Zween Vnderschiedlich. Behaußung, deren die eine Zum guldinen stab genannt, Vnd. in die Faßant gaß, d. and. Zur Jungfrawen genant Vnd in die Jungfrawen gaß Ziehet, Zu raich schuldig geweßen Zusambt denen de Anno 1626. biß dato dauon Verfallenen Zinnßen Vnd Marzahl transigirter vnd verglichener maßen mit 600. Gulden bahrem gelt widergekaufft

Marie Gœtz veuve de Régnard von Auenheim vend quelques jours plus tard la propriété à Jean Jacques Dahler, commissaire et administrateur des mines pour le roi de France à Delémont (Jura suisse)

1646 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 358
(Prot. fol. 87) Erschienen Fraw Maria Götzin, weÿl. H Rheinhard Avenheim geweßenen Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Daniel Hasen deß Küeffers ihres Vogts und H Ruprecht Reicharts Schaffners Zu Allenheilig alhie
in gegensein H Johann Conrad Rauch der Müntz Anwald, alß Befelchhabers H Johann Jacob Dalers der Königl. Maÿt. Zu Franckhreich höchstbestellten Commissario und Berg Vogt. Zu Delsperg im Bistumb Basell, mit beÿstand Frantz Jacob Riede von Basell sein H. Dalers Scribenten, bekannt, daß Sie Maria Götzin, ihme H Dalern, vff daß von vnsern Herrn Rhät und xxi. am 20. Xbr. nechstverwichenen 1645. Jahrs ertheiltes obrigkeitliches Indultum (verkaufft)
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten, Zweÿen höffen, einem Gärtlin und allen deren Gebäwen, deren daß vorderhauß in der Faßaner: daß hinderhauß aber in der Jungfrawen Gaß., alhie und beÿde häußer neben H Johann Wenckhern alt. Ammaÿstern ein: und Georg Reinbold. dem Nachtfourier anderseit gelegen, und hind. vff einand. stoß. davon gehnd iahrs vff d 1. martÿ 5. lib lößig mit 100. lib H Georg Wilten Not. Zu Molßheim, und dann 3. lb 5 ß erschätzigs Zinnßes vf weÿhenachten, denen Hh Deputat. deß Chors hoh. Stifft Straßburg (vff sich genohmen) – umb 877 Pfund

Marie Gœtz cède aux enfants de sa sœur Jacqueline Gœtz et de Jean Neudœrffer, marchand à Nuremberg, une partie de la somme due par l’acquéreur de la maison

1649 (4. Decemb.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 877
Erschienen Fraw Maria Götzin Weÿl. Reinhard Von Avenheim geweßenen Gerichtschreibers Zu Dettweiler seel. nachgelaßene wittib, seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Daniel Hasen deß Küeffers ihres Vogst wie auch Gottfried Von Avenheim deß wullenwebers ihres Sohns
hatt in gegensein H Johann Jacob Redwitzen deß Notarÿ Und Burgers alhie im nahmen weÿl. Hannß Newdörffers deß handelßmanns Zu Nürnberg mit auch weÿl. Jacobea Götzin ihr Mariæ Götzin eheleibliche Schwester nunmehr seel. ehelich. erziehlter Vier Kinder – schuldig seÿen die jenige 200. lb so weÿl. fraw Salome Götzin auch weÿl. H Johann Caspar Köners deßen Statt Gerichts Actuarÿ et referendarÿ seel. eheliche haußfrau seel. ihnen denen Newendörfferisch. nach innhalt deß durch weÿl. H Peter Gündeln den Notarium und Kleinen Rhats Verwanth. in A° 1639. instrumentirten Testaments verschafft hatt (…)
91. lib Welche Sie Fr. Maria Götzin nach innhalt der in der Cancellleÿ Contractstuben am 21. Julÿ A° 1646. vffgerichteter Verschreibung so lang hinderlegt Vnd von denen alhie in der Faßant Gaßen ahne H. Johann Jacob Dalen der Königl. Meÿt. Zu Franckhreich höchst bestellten Commissario Vnd Berg Vogten Zu Delsperg im Basell Verlauffen Häußern erlößt hatt, biß die Enderlische, Butzmännische Vnd Saltzmännische Vff erstgerührter Behaußung angemäßte prætensiones werd. erörtet sein
Mehr vff Ihr Mariæ Vierten theil ahne einer alhier in der Schiltzgaß. neben H Obrist Mosern Commendanten Zu Benfelden neben H. Joh: Theodosio Monacho E.E. Sÿbner Gerichts Procuratori gelegener Behaußung, welche gantze Behaußung noch Verhafftet Vmb 300. lib. dem stifft Zu St Thoman

Jean Jacques Dahler engage sa maison en caution pour un office de prévôt à Sultzburg au profit de son fils Jean Balthasar

1662 (ult. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 319
Erschienen H Johann Jacob Daler geweßener Comissarius
hatt bekandt, dEmnach der durchleuchtigst Fürst und Herr, Herr Friderich Marggraven Zu Baden und Hochberg, Landgrav Zu Sausenberg, Grav Zu Sponheim und Eberstein, Herr Zu Rötel, Badenweÿler, Lahr und Mahlberg, sich, vff sein H Dalers underthänigst supplicirend Andeng. daßelben Sohn H Johann Balthasaren, In dem damahlß vacirten Schultheißen und geistlich Verwaltungß: dienst zu Sultzburg gnädigst Zu befördern, beraÿts em 13. Jan. dießes Jahrs der gestalten resoluirt, demselben solche Stell so sein* vorderist von Ihm dem Vatter, die, in dißer Statt Zuthun underthänigst offensats Caution pro 500 Guld (…) Vnd aber Er H Johann Jacob Daler, weg. seines leibßblödigkeit in Zwisch: nicht dißorts sich persönlich einfinden können (…)
Zumahlen solche Caution in Spe. mit einer alhie in der Fasanen Gaß, einseit neben H Dominico Dietrich dießer Statt altem Ammeÿstern und Treÿ Zehenen anderseit neben H Georg Reinbold Kirchenschaffnern Zu Bischoffsheim Zum hohen Steg gelegener Behaußung /:so über 3. lib:/ iährlich vff Weihenachten in den Gürtlerhoff alhier gefallend. Zinnßes

Amodiateur des mines des comtes de Linange à Zinswiller, Jean Jacques Dahler meurt en 1665 à Oberbronn en délaissant quatre enfants de son premier mariage avec Anne Marie Hopffenstœck et quatre de son deuxième avec Anne Commerell. Les experts estiment la maison 800 livres. La masse propre à la veuve est de 3 369 livres. L’actif des héritiers est de 1 392 livres, le passif de 5 791 livres

1665 (27. 7.br), Me Oesinger (David, 37 Not 18) n° 16
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab Nahrung vndt Güettere, Liegend: vnd vahrender, so weÿl. der Ehrenvest vndt Hochgelehrte Herr Johann Jacob Thaler, deß hoch Gräfflich. Leiningischen Berckwercks Zu Zinnßweÿler geweßener Admodiator nunmehr seel., nach seinem dienstags den 15.t Augusti Jüngsthin dießes 1665.ten Jahrs Zu Ober Bronn, alwo er haußhäblichen gewohnt, aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihme alhie Zu Straßburg verlaßen, Welche vff freündtliches ansuchen erfordern vndt begehren, hernach benambster deß abgeleibten herrn seel. in Zwohen ehen ehelich erzeugter Söhn, döchter vndt deren Ehe vögten auch deputirter herren, wie dießelbe am volgendem blatt alle beschrieben, durch die Edle, Wohl Ehren undt viel tugendreiche fraw Annam Thalerin, gebohrne Kummerellin deß verstorbenen herrn seel. hinderpliebenen fraw wittib, mit Rath, hülff vndt Beÿstandt deß Edlen, Vesten vndt hochgelehrten herrn Jacob Eberhardt Bechten, J. V. Ddi. deß freÿen Reichts Ritterstandts Ortenauisch. wolbestelten Syndici undt Burgers allhier Ihres herrn Schwagers v. Assistenten, vermittelst deß zu Oberbronn bereits geleisteten Aÿdts eiges vndt Zeigens, geeügt vndt gezeigt – So beschehen in beÿ[seÿn] der Ehrenvesten fürsichtig vndt weÿße, auch fürgeachten herrn Johann Henrich Metzgers E. Ers. Großen Raths alhie Beÿsitzers, so mitt vndt neben H Joh: Wolffgang Häßlers /.welcher d. Zeitt nicht in der Statt./ auß E. Ers. Großen Raths mittel wegen d. v.streterung* vndt appertur dieß. verlaßenschafft neben H Joh: Christoph Diebold Cancelleÿ v.wanthen, hierzu sond.lich deputirt ; auff dinstaf den 27. 7.bris A° 1665.
Herr Johann Jacob Thaler selig eingangs vermeltt hatt Zwahr sowohl ab intestato als auch p. Testamentum Zu Erben v.laßen, wie volgt, welche aber sampt vndt sonders benebens deren herren Eheuögten vndt Beÿstanden p. expressum dahin erclärt, daß Sie dieße Erb: vndt verlaßenschafft, ratione Ihres Zum guthen theil noch vnbezahten mütterlichen Erben erster Ehe, Vnd als heredes Vätterlicher übriger Verlaßenschafft iedoch andergestalt nicht als cum beneficio Inventarÿ et Legis angetretten haben sich derentwegen Zum Zierlichste protestirendt.
1. Die Edle wohl Ehren vndt Viel tugendreiche Fraw Reginam Stotzin, gebohrne Thalerin, deß Edlen vesten vndt Hochgelehrten herren Joh: Thomann Stotzen, freÿ Gräffl. Rappoltzsteinisch. wohl v.ordneten Rahts eheliche hfr.
2. die Edle Wohl Ehren: vndt viel tugendreiche fraw Mariam Salome Stirnin, gebohrne Thalerin, deß Edlen vesten vndt Hochgelehrten herrn Georg Christoph Stirnen J. V. Dris vndt Hochgr. Hanaw. wohlverordneten Raths Zu Buchßweÿler Ehegemahlin,
3. den Edlen vndt Hochachtbahren Johann Balthasar Thalern, Hochfürst. Marggr. Baden. Schultheÿßen vndt Geistlichen v.walttern Zu Sultzburg mit Assistentz vndt Beÿstandt deß Edlen vndt hochgelehrt. H Daniel Ößingers, Hoffgerichts vnd Cancelleÿ Zu Buchßweÿler,
4. die Edlen wohl Ehren und viel tugendreiche Jfraw. Catharinam gebohrne Thalerin, so noch ledigen standts, derentwegen der Ehrenvest fürsichtig vndt Waÿß auch hochachtbahr H Jacob Kärcher Handelßmann vndt E. Ers. Großer Raths alhie Zu Straßburg Beÿsitzer, auß wohlermeltts Großen Raths mittel hier Zu deputirt vndt erbetten.
Dieße 4. deß ietz abgeleibten Herrn seel. mit weÿlandt der Edlen wohl Ehren vnd viel tugendreichen fraw Anna Maria Thalerin gebohrner Hopffenstöckin seiner ersten hfren seel. ehelich erzeugter Sohn Vndt döchter
5. Johann Jacoben, 6. Jfr. Annam Sabinam, 7. Jfr. Mariam Julianam, undt 8. Agatham Loysam die Thaler, Nechstgemelte 4. deß ietz verstorbenen herrren seel. mitt eingangs ernanten fraw Anna Thalerin gebohrner Kummerellin, seiner ietz hind:plibenen fr. wittiben ehelich erzeugte Kinder, in deren nahmen die Ehrenvest, fürsichtig weÿß und hochachtbahr herr Johann Peter Schmidt, vnd H Johann Lienhardt Fröreÿßen, beede E. Ers. Groß. Rhats alhie Beÿsitzer, vnd Zu den Kind. v.trägen deputirte Herren

Publicatio et Resolutio Testamenti. Zuwißen, daß nach dem deß herrn seel. Testamentum nuncupativum durch herrn Jacob Simon Georgÿ Notm. Publ. Immatriculatum undt der zeitt wachtschreibern vndt Burgern alhie in beÿsein aller Interessente publicirt vndt abgeleßen worden, daß Zuvorderist fr. Regina vnd Maria Salomeen Herrn Ehe vögt sich dergestaldt erclärt, d. dießem Testamento wegen aus erster Ehe, als inofficios vndt contra leges contraplicirt werde, auß ursachen, weilen darinnen bemeltten Kind. Ihr mütterlich guth (so crafft des 5.t articuls der den 21. Jun. 1651. auffgerichteten heurathspacten anderer Ehe hette separirt werden sollen) entzogen werden dahero Sie es nicht gülttig sein laßen Können, vndt deßwegen solennissime darwid. protestiren, vndt solchen nach ane die letztere Kind begehrt werde, d. separatio bonorum maternorum prioris matrimonÿ vor allen dingen geschehe, H Rathh. Kärcher resoluirt sich im nahmen seiner principalin Jfr. Catharinæ Thalerin dahin (…)
In einer In der Statt Straßburg in der Vaßengaßen gelegenen behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschrieben ist befunden word. wie volgt.
In der Cammer A, In der Cammer B, Im Vndern Hauß Öhren, In der Vndern Stuben, In der Obern Stuben, Im Eißen Cämmerlin, In der Cammer C, In der Cammer D – Bücher
Eigenthümlichb ahne häußern. Item 2. häußer ein Vorders, v. i. hinders mit dero hoffstätten, 2. höffen, Gärtlin v. allen Ihren Gebäwen, begriffen, rechten, Zugehördten v. Gerechtigkeiten, deren, daß Vorder hauß in der Vaßant daß hinder hauß aber in der Jungfraw Gaßen dießer Statt v. beÿde häußer neben dem Wohl Edlen Vest Fürsichtig v: hochweÿsen H Dominico dietrich alten Ammeistern ein, and. s neben H. N. Reinbolden hochgräffl. hanawisch. Amptschaffnern zu bischheim Zum hoh. steeg gelegen, hinden aber vff einander stoßendt, davon gehen Jahrs vff Weÿhenachten 3. lb 5 ß d Ehrschätziges Gelts den H. Deputaten deß Chors hoher Stifft Straßburg v. dann vff den 1. Martÿ 5. lb. d lößig mit 100. lb d H Geörg Willen Proto Notario zu Molßheim sonst aller dings vnverhafftet freÿ ledig v. Eig. Vndt Zwar dise 2 häußer seÿnt über Jetzt gehördte beschwerdt. in A° 1646. erkaufft word. vmb 877. lb. 10. ß aber den 30. septemb. dißes Zu ende lauffenden 1660.ten Jahrs durch die v.ordnete Werckmeister allhie geschätzt worden vmb 800. Darüber weißer i. teutsch. Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangd. Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt, deßen datum d. 21. Junÿ A° 1646.
Abzug In dießes Inventarium, Sa. haußrath vnd kleÿdung 372, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 180, Sa. Guldenen Ring. 284. Sa. baarschafft 45, Sa. Schuldt 2513, Summa summarum der Fr. wittiben gantzen unverändert. Guths 3369 lb
Sa. haußraths 241, Sa. Lähren Faß 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 258, Sa. der bücher 4, Sa. Eigenthumb ahne haüßern 800, Summa summarum der beneficial Erben gantzen Nahrung 1392. lb – Passiv Schulden 5791 lb, Passiv Schulden übertreffen beneficial der Erben Guth 4398. lb

La veuve Anne Cummerell fait vendre du mobilier au poêle des Boulangers
1679 (25. 9.br), Me Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 534
Verkauff: und Lohß Register Innhaltendt alles daß Jenige, waß abe Weÿlandt der Edlen, hoch Ehren Vnd Viel tugendreichen Frawen Annæ Thalerin, gebohrner Cummerellin, auch Weÿlandt deß wohl Edel Vesten und hochgeachten Herrn Johann Jacob Thalers, geweßenen Königl. Schwedischen Kriegs Commissari fraw wittwen, nunmehr seelig hinderlaßenen haußrath, welcher Vff d. Becker Zunfftstuben durch herrn hanß Peter Müllern den geschwornen Keüffler Zu offenem Marck feÿl gethan vnd Verkaufft, Ist erlößt worden, wie nun diße Lohßung, welche durch den Wohl Ehrenuesten vnd großachtbahren herrn Johann Cummerell, Vornehmen handelßmann und burgern alhier alß nahen An Verwanthen zu handen genommen (…)
Actum Straßb. in fernerer geg.warth d. Viel Ehren: vnd tugendreichen Jungfrawen Annæ Sabinæ und Agathæ Louysen, beeder d. Verstorbenen fraw sehl. eheleiblicher döchtern den 25. et 26. 9.bris A° 1679.

Les héritiers Dahler issus du premier mariage vendent 700 livres la propriété, maintenant composée de trois maisons (un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment de milieu) à Jacques Simon Georgi, notaire et greffier de garnison (Wachtschreiber)

1667 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 50-v
(Prot. fol. 3.) Erschienen der Edel Vest hochgelehrt Herr Georg Christoph Stirnen V.I.D. hochgräv. Hanaw. geheimer Rhat alß Ehevogt Fr. Mariæ Salomeen Stirnin gebohrne Dahlerin, Ferners H Johann Balthasar Dahler Fürstl. Marggräv. Baden Durlachischer Schultheiß und geistlich Verwalther Zu Sultzburg, Sodann Jfr Catharina Dahlerin, mit assistentz erstermelter H Stirnen und H Dahlers ihres resp: H Schwagers und H Bruders
in gegensein H Jacob Simon Georgÿ Notarÿ immatriculati und der Statt bestellten Wachtschreibers mit beÿstand H Hannß Georg Häckhlers der Fabric deß Münsters werckhmaÿsters
treÿ häußer ein vorder: mittler: und hinders mit dero hoffstätten zwen höffen einem Bronnen stallung Gärttlin auch allen übrig. Gebäwen Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten deren die vordere Behaußung in der Fasanthgaßen d. hinder Behaußung aber in der Jungfrawen Gaß. ihren Ein: und Außgang haben, einseit neben H Dominico dietrich dißer Statt alten ammaÿstern und Treÿzehnern, anderseit neben H Georg Reinbold Gräv. hanaw. Vormundschafft Amptschaffnern geleg. davon gehen iahrs vff weÿhenachten treÿ pfund fünff schilling pfenning den Herrn Deputaten deß Chors hoher Stifft Straßburg (übernohmen), Ferners Fünff hundert ein und sechzig ohmen lährer faß im neun um mittlern Keller ligenden stuckhfaß – umb 1300 Guld.

Relevé du baptême des cinq premiers enfants de Jacques Simon Georgi et d’Eve Jeanne Stenger. D’après ces actes, le notaire Jacques Simon Georgi est d’abord employé à la Chancellerie (1658), greffier au bureau des mariages (1659-1664) puis greffier de garnison (Wachtschreiber, 1667)
Baptême, cathédrale (luth. f° 62-v) 1658. den 8. Julÿ, H Jacob Simon Georgÿ Notar. Immatric. d. Cantzleÿ v.wandter, Eva [-] – Joh: Martinus (i 65)
Baptême, cathédrale (luth. f° 92 n° 210) 1659. den 30. 10.bris, Hr Jacob Simon Georgi Not: Immatriculatus u. Ehegerichtschreiber, Eva Johanna Stengerin – Maria Johanna (i 94)
Baptême, cathédrale (luth. f° 137, n° 39) 1662. den 1. Maji, Hr Jacob Simon Georgi Ehegerichtschreiber, Eva Johanna Stengerin – Jacob Simon (i 140)
Baptême, cathédrale (luth. f° 170-v, n° 29) 1664. Eodem im hauß [19. Febr.], Hr Jacob Simon Georgi Ehegerichtschreiber, Eva Johanna Stengerin – Samson (i 175)
Baptême, cathédrale (luth. f° 240, n° 71) 1667. den 5. Maji im hauß, Hr Jacob Simon Georgi Wachtschreiber, Eva Johanna – Maria Martha (i 243)

Inventaire après décès de locataires de la maison qui donne sur la rue des Pucelles, Matthias Gœtz et Catherine Klipffel, ancien bourgeois de Plobsheim. La femme est héritière partiaire du tuilier Balthasar Klipffel

1675 (3.7.), Me Oesinger (David le jeune, 38 Not 9) n° 61
Inventarium und beschreibung, aller undt Jeeder Haab Nahrung, vndt güethere, So weÿl. der Ehrsame Vndt bescheidene Matthias Götz, Vndt die tugendsame Catharina Klipfflerin beede Ehegemächte, undt geweßene Burgere Zu Plobßheim, nachdeme dieselbe sond.lich die Ehefrau im Februario der Ehemann aber den 26.ten Junÿ dieses fortlauffenden 1675.ten Jahrs in Gott seel. verschieden, verlaßen, welche auff gebührliches Ansuchen, erfordern und begehren, des auch Ehrsamen vnd bescheidenen Hanß Adolff Baders des Müllers Zu besagtem Plobßheim, alß geordnet und geschworenen Vogts Evæ, Melchioris, Margarethæ, Elisabethæ vnd Theobaldts, Aller 5 mit einander ehelich erzeügter Kinder, und ab intestato hinderlaßener Erben inventirt
So beschehen Vnd angefang. alhier Zu Straßburg in beÿsein des Ehrenhafften vndt Vornehmen H Ulrich Erhardts Schultheüßen Zu Plobß. Christmann Götzen, holtzlegers, Vnd Burg. alhier Zu Straßburg der verstorbenen brud.s Peter Trommeters Müllers Zu Hangenbietheim seines Schwag.s Sambstags den 3. Julÿ A° 1675.

In Einer In der Statt Straßburg In der Jungfrawen Gaßen Gelegenen vndt H Jacob Simon Georgi Wachtschreibern alhier eigenthümlichen Behaußung, Ist befunden word. alß Volgt
eügenthumb ahn Einer Behaußung (…) gelegen Zu Plobßh. in die Rittergaß
Pro nota. die in dem über weÿl. Balthasar Klipffels gewesten Zieglers alhie seel. Verlaßenschafft auffgericht. Inventario fol. (-) usq. ad fol (-) beschriebene Güether Zu Stotzh. gelegen betreffendt Seind selbige beÿ deßelb. Verlaßenschafft abtheillung vnd gesambt.Erb. außgesetzt worde. wavon diese Kind. Ein füffter theil gehörig.

Inventaire de mobilier déposé dans la maison du notaire Jacques Simon Georgi par Marie Salomé Hænel, née baronne de Croneck

1678, Me Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 1) n° 2.c
Revision und Ersuchung, Ettwelcher Mobiliern Und Vahrender Haab, Welche der Hochgebohrner Freÿ Frawen Frawen Mariæ Salome Hänelin, gebohrner Freÿin Von Croneck, eÿgenthümblich zuständig Wahren, Und Fraw Rosina Meÿerhofferin gebohrner Fügnerin, In Herrn Simon Georgÿ Notarÿ Cameræ Immatriculati Wohn behaußung alhier, in Ihrer beschloßener gewahrsame Vnd Administration gehabt, Item Was Sie davon verkaufft, Vnd Verrechnet, So dann Was durch dieselbe noch würcklich gelüffert, mithien auch was daran ermangllend seÿe

Jacques Simon Georgi passe une obligation au profit d’Henriette Marguerite Frid née Bicci. L’acte a été dressé par le greffier mais n’est pas ratifié par les parties

1691 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 243-v
[in margine :] ist ncht zum Stand kommen – H. Jacob Simon Georgÿ E.E. großen Rhats Alter beÿsitzer
hatt in gegensein H. Ulrich Friden XV. Secretarÿ im nahmen und Von wegen fr. Heinricæ Margarethæ Fridin gebohrner Bickin Wittib – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behaußung, hoff, hoffstatt, allhier in der faßanen Gaß einseit neben H. Christoph Storren Not. Amtschreiber zu Barr, anderseit neben H. Abraham Kochen Ambtmann Zu Waßlen: und Marlenheim gelegen

Les syndics des biens de Jacques Simon Georgi qui a quitté la ville vendent 1 100 livres la maison à Joseph Michel Petin, directeur de la fourniture des lits militaires, avec la permission du Magistrat puisque l’acquéreur n’est pas bourgeois

1691 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 584-v
H. Daniel Leonhard und H. Daniel Dietrich beede E.E. großen Raths beÿsitzer und auß deßen mittel zu distraction H. Jacob Simon Georgÿ Exsenatoris so von hier gezogen hernach beschriebener behaußung Vermög bescheids vom i. hus: in specie deputirte, mit beÿstand H. Andreä Schmids Not. Publ. sein Georgÿ constituirten mandatarÿ
in gegensein H. Joseph Michel ([biffé] Bedun) Petin Directeur de la fourniture mit beÿstand H. Niclauß Herffen deß handelßmanns – und zwar uff die am 9.ten huius beÿ Unsern Hh. Rhät und XXI. Obeigkeitlich ertheÿlte permission
dreÿ häußer Ein vorder, Mittel und hinderhauß mit dero hoffstätten, zween höffen Einem bronnen, Stallung Gärttlein auch allen übrigen deren Gebäwen begriffen, weithen, zugehördt. und Gerechtigkeiten deren die Vordere behaußung in der Faßanen Gaß, die Hindere behaußung aber in der Jungfrawen gaß Ihren Ein und Außgang haben, einseit neben H. Abraham Koch, Amptmann zu Waßlenheim anderseit neben denen Eberhardischen Kindern gelegen, Darvon gehen Jahrs auff Weÿhnachten dreÿ pfund fünff Schilling pfund denen deputaten deß Chors hoher Stifft Straßburg, Ehrschäzigs Zinß – geschehen umb 1150 pfund

Anatoile Picard, femme de Joseph Michel Petin, avocat au Parlement de Metz et directeur de la fourniture des lits militaires, rédige son testament dans la maison rue du Faisan en instituant pour héritières ses deux filles et meurt quelques jours plus tard
1693 (17. Xbre), Me Contz (6 E 41, 28)
Testament – Cejourd’huy 17. Decembre 1693 (…) est Comparuë Damle Anatolie Piccard Epouse du Sr Joseph Michel Pettin Auocat au Parlement de Metz Directeur de la fourniture des Lits pour le Service du Roy aud. Strasbourg, gisante malade au Lit dans une Chambre à Costé dun Poile supérieur dans le Corps du mitant de la Maison dud. Sr Pettin assise dans La Rüe du phaisan, paroisse de St Estienne, toute fois saine d’Esprit et d’Entendement, suiuant qu’il est apparu d’abondant à Moy le Notaire et Les temoins
En Trois. Lieu Elle a nommé, declaré et institué, Nomme, declare et instituë pour herihtiers universels de tous ses biens (…) ses tres Chers Enfans Nommememnt Jeanne Ursule et Anne Therese ses filles

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 83-v)
Hodie 21 Decembris anno 1693 (…) sepulta est spectabilis foemina D. Anatolia Picard uxor honesti viri Dni D. (-) Petin J supremâ metensi Curia [-]oni, sac.is Ecclesiæ munita sacramentis, testis fuere [blanc] (i 111)

Sa fille Anne Thérèse Petin entre au couvent des Annonciades de Nancy en 1701 en instituant son père héritier universel

1701 (11. 7.br), Me Contz (6 E 41, 32)
Disposition – fut presente en personne Delle Anne Therese Pettin aagée de pres de dix huit ans usant de son plein droit en cette partie conformement au droit escrit, fille du sieur Joseph Michel Pettin Conseiller secretaire du Roy, Maison & Couronne de France dans la Chancelerie pres le Parlement de Metz, demeurant en cette ville de Strasbourg, et de deffunte Dame Anatoile Piccard sa mere
a exposé et declaré publiquement de sa pour bouche de Vive voix qu’elle rendoit grace au bon dieu son createur de luy auoir inspiré par son St Esprit d’entrer en Religion et de prendre L’habit aux Annonciates Celestes a Nancy, Cependant et au prealable pour regler ses affaires temporelles elle vouloit faire dicter et nommer de sa franche pure & absolue et libre volonté (…)
En second lieu, La susditte Dlle se souuenant de son deuoir et de ses obligations filiales enuers son Pere, ledit sieur Joseph Michel Pettin pour toutes ses bontés soins & bienfaits qu’elle a receu de Luy et d’ailleurs par une obligation naturelle a fait nommé crée et Institué ledit Sieur Petin son Pere, son héritier universel

Joseph Michel Petin loue le bâtiment du milieu à François César Niceron, employé aux affaires du Roi

1703 (27.8.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 14), enreg. Chambre des Contrats, vol. 577 f° 82-v le 15 fev. 1704
Bail. 27 aoust 1703 – furent present sieur Joseph Michel petin con.er Secrétaire du Roy au parlement de Metz estant depresent en cetted. ville de Strasbourg (…)
avoir donné à loyer a François Cesar Niseron Employé aux affaires du Roy (signé) J francois Niceron
Le corps du Logis du milieu de La maison appartenante aud. Sr petin scituéé en cetted° ville rue iungfrengaße, Lequel corps de Logis est actuellement occupé par led. Sr niseron qui en iouit depuis une annéé Le tout comme jl se contient et comme jl en a ouiu cydeuant et jusques a present auec Le iardin et la cour de derriere et l’escurie Lequel iardin doit estre fermé de costé de l’alléé et par le bout du costé de la cour par Jean richard me menuisier qui occupe le corps de Logis de derriere suiuant bail passé ce iourd’hui par led. Sr petin aud. Richard Et outre ce qui est porté au present bail led. Sr Niseron doit iouir en commun de la cour depuis le puis ou iusqu’au quel puis va ce qu’il doibt occuper auec les locataires qui occuperont le premier corps de Logis. Ce present bail fait pour le temps et espace d’une annéé a commancer a la St michel prochain Et a finit a pereil iour au bout de led. annéé Et moyennant le prix et somme de 200 livres tournois

Il loue le même jour la maison qui donne sur la rue des Pucelles au menuisier Jean Richard qui l’occupe déjà depuis quatre ans, en se réservant le colombier

1703 (27.8.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 14)
Bail. 27 aoust 1703 – furent present Sr Joseph Michel petin con.er Secrétaire du Roy au parlement de Metz estant depresent en cetted. ville de Strasbourg (…)
avoir donné à loyer a Jean Richard Me Menuisier aud. Strasbourg
un arrière corps de logis de la maison appartenante aud. Sr Petin scituéé en cette ville de Strasbourg rue jungfrengass Lequel corps de logis est actuellement occupé par led. jean Richard qui en jouit depuis quatre annéés Le tout comme jl se contient et comme jl en a jouit cydeuant et jusques a present auec une petite alléé joignante le jardin qui va jusques au coin de la Cour Laquelle alléé le Sr Richard s’oblige de fermer de planches du costé du jardin en du côté de la cour, Bien entendu que le collombier qui est Scitué dans led. corps de logis restera ainsy qu’il a restée cy deuant aud. Sr Petin qui se l’est expressement reservé et sous condition qu’il ne le pourra louer a personne mais quil en jouira par lui mesme. Ce present bail fait pour le temps et espace de trois annéés consécutives a commancer a la St michel prochain Et a finir a pareil jour au bout desd. trois annéés Et moyennant le prix et somme de 100 livres tournois

Joseph Michel Petin loue le bâtiment du milieu au commissaire des vivres Jean Baptiste Dulac

1704 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 251
le Sr Louis Petin garde magazin des batteaux du Roy sur le Rhin pour et au nom du Sr Joseph Michel Petin Conseiller Secretaire du Roy au parlement de Metz
au Sr Jean Baptiste Du Lac Commissaire des vivres de cette ville
le corps de logis du milieu de la maison appartenante au Sr Constituant scituée en cette ville ruë jungfrengasse à la reserue de la grande sale d’embas ou grand poele, avec la cuisine joignante, le tout pour deux annés prochaines et consecutives à commençer à la St Jean prochaine – Les parties sont tombées d’accord que le jardin et les cours seront communs entre les Srs Bailleur et Prenneur, Le Sr Propriétaire se reserue encore un grenier dans le corps loué – Le Sr Constituant se reserue finalement la moitié de la cloison faite de blanches dans le vestibule, moyennant un loyer annuel de 140 livres tournois

Enregistrement d’un bail passé à Paris par Joseph Michel Petin au profit du même Jean Baptiste Dulac. La maison appartient au bailleur moitié à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa femme Anne Anatoille Picard moitié par donation faite par sa fille à son entrée en religion

1705 (20. Nov:), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 915
Pardeuant Nous Conseillers du Roy No.re gardes sçel à Paris, soussignez fut présent Mr Joseph Michel Petin avocat en La Cour demeurant à paris ruë du cigne parroisse St Lustache, Lequel a donné à loyer pour trois années Consecutiures qui Commençeront au jour et feste de St Remy prochain
au Sr Jean Baptiste Dulac Commissaire general des Viures en La ville de Strasbourg acceptant pour luy par noble homme Philippe Nicolas Vallme* Serignant Conseiller du Roy tresorier reçeueur general et payeur des rentes assignées sur les aides et gabelles demeurant sur Le quay de Bourbon Isle notre Dame paroisse St Louis
sçauoir une maison située en La dte. ville de Strasbourg ruë fasse gasse Consistante en trois Corps de logis separez ainsi qu’elle se poursuit et compote sans aucune reserue dont le dt Sr. de Serignant a dit le le dt. Sieur dulac bonne Connoissançe comme y etant demeurant, apartenante au dt. Sr Petin, sauoir moitié à Cause de La Communauté qui a été entre Luy et deffunte Delle Anne Anatoille Picard son epouse et l’autre moitié Comme Legataire de Dame Anne Therese petin sa fille a présent religieuse au monastere des annonciades de Nancy – moiennant La somme de 500 liures – passé à Paris es etudes comme dessous L’an 1705 le 22 Sept.

Joseph Michel Petin vend la maison à sa femme Catherine Diane de la Tour dont il est séparé quant aux biens : vente devant un des notaires royaux de Strasbourg et acte à la Chambre des Contrats

1707 (26.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Vente 26 mars 1707. fut present Sieur Jean Adam de Sommericourt employé aux affaires du Roy en cette prouince d’alsace au nom et comme fondé de procuration du Sr Michel Petin aduocat en parlement en datte du 9 Feurier dernier passé devant Antoine Bouzelier notaire a Dole
à Dam.lle Catherine Diane de la Tour Epouze dud. Sr Petin de luy séparéé quant aux biens
c’est a scauoir la maison appartenante audit Sr Petin scituéé en cette ville de Strasbourg rue du faisan autreffois occupée par ledit Sr Petin et par laditte dam.elle son epouze et a present occupée par le Sr Dulac commissaire des viures – laditte maison franche de toutes debtes et hypothèques et chargée seulement de 13 livres de cense annuelle et eprpetuelle envers le chapitre de la grande eglise de cette ville – moyennant 8000 Liures d’alsace
en présence de noel Bidier estudiant es droits

1707 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 628
(2000) Sr Jean Adam de Sommerecour employé aux affaires du Roy pour et au nom du Sr Michel Joseph Petin Advocat en parlement en vertu d’une procuration passée à Dole
à Dlle Catherine Diane De la Tour epouse du dt. Sr Petin separée d’auec Luy quand aux biens assistée du Sr Charles Linard marchand d’icy
sa maison etant composée de trois corps de Logis auec sa place deux cours puits ecurie jardin tous ses droits appartenances et dependances située icy par devant à la ruë des faisans par derrière à la ruë nommée Jungfr: gass tenant d’un côté aux héritiers de feu Storr de l’autre à Dlle Hennebergerin – moyennant 8000 livres tournois

Joseph Michel Petin vend au nom de Catherine Diane de la Tour la maison au docteur en médecine Jean Heckhler et au maître maçon Jean Quirin Berga moyennant 2 000 livres. Les deux acquéreurs se partagent la propriété, le bâtiment sur la rue du Faisan et le bâtiment du milieu revenant à Jean Heckler, le bâtiment qui donne dans la rue des Pucelles à Jean Quirin Berga

1713 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 138
(1750) hr Joseph Michel Petin Advocat au parlement à Metz nahmens frn Cath: Diane de La Tour seiner haußfrauen
in gegensein H. Joh: Heckelers Med: Dris und Practici wie auch H Johann Berga maurers [unterzeichnet] Joannes Quirinus berga
dreÿ häußer, ein vorder: mitter und hinteres, mit dero hoff hoffstätten, zween höffen einem brunnen, Gärtlein auch allen übrigen gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten deren die vordere behaußung in der Faßantgass, die hintere behaußung aber in der Jungfrauen gassen ihren ein und außgang haben, einseit neben H. Joh: Leonh: Faber secretario beÿ löbl. Ritterschafft, anderseit neben Profin Cantinier à la Porte de Pierre,
d. hintere hauß einseit neben fraun Christin anderseit neben dem Rathsamhaußerischen hauß gelegen, darvon gehen jahrs auf weÿhn: 3 pfund 5 ß denen deputaten deß Chors hoher Stifft Straßburg
worbeÿ verglichen, daß dem H. Dr., seinen EE nachkommenden, der vorder und mittlere Stock sambt dem Garten auch allen rechten und Gerechtigkeiten, der hintere stock aber sambt seinen rechten u. Gerechtigkeiten, ihm Berga seinen EE und Nach Kommenden eÿgen verbleiben solle u. soll Er Berga die schiedmaur auf seinen costen machen – um 1750 pfund

Les parties passent quelques jours plus pard un accord par lequel le cens qui repose sur la maison sera entièrement à la charge de Jean Heckhler et le mur qui sépare les deux propriétés sera mitoyen

1713 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 151
hr Johannes Heckheler Medicinæ Dr. und Practicus wie auch hr. Joseph Michel Petin Advocat au Parlement de Metz haben in gegensein Johannes Quiring Berga maurers und Steimetzes
daß Er Berga ahn dem Kauffsch: deß ahm 6.ten erkaufften haußes 450 pfund d beÿgetragen und bereiths bezahlt habe u. seÿe das d. pretium seines erkaufften theil deß haußes auch will Er hr Dr. ihn Berga seine E.E. u. Nachkommende wegen deß auf dem hauß hafftenden bodenzinß gäntzlichen hiermit befreÿen und ihn allen übernehmen, die scheid maur soll im fundament zween schue und außer dem fundament ein schue dick seÿn auch in der höhe nicht höher alß 25 schue hoch seÿn sambt dem tach solche maur soll zwischen ihm H Dr. u. Berga zu gleichen theilen gemein seÿn

Jean Quirin Berga hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Frédéric Stædel

1713 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 148
Joh: Quiring Berga maurer und Steinmetz
in gegensein H. Joh: Friedrich Städel Med. Dris und Practici auch Dreÿers der Stadt Stalls – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier c. appert: in der Jungfrauen gass, einseit neben H. Joh: Leonhard fabern Secretario beÿ löbl. Ritterschafft anderseit neben Profin Cantinier hinten auff H. Dr Heckheler

Autre hypothèque entre les mêmes parties

1714 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 517-v
Johann Quirinus Berga Maurer und Steinmetz
in gegensein herrn Johann Friedrich Städels Med. Doct. Und Practicj auch dreÿers der Statt Stalls – schuldig seÿe 300 pfund zu völligen ausbauung hiernach beschriebenen haußes
unterpfand, seine behaußung cum appertinentÿs in der Jungfrauen Gaß, einseit neben fr. Pfarrh. Christin anderseit neben d. hochadel. Fr. Von Rathsamhaußen hinten auff Hn Dr Heckheler

Jean Quirin Berga hypothèque la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Daniel Ernest Braun

1714 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 646-v
Joh: Quiring Berga maurer und Steinmetz
in gegensein H. Daniel Ernst Braun E.E. Großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿe 550 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: in der Jungfrauen gass, einseit neben frauen Christin anderseit neben der adelichen frauen von Rathsamhaußen hinten auff H Dr Heckler

Jean Quirin Berga et Marie Madeleine Hand hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs Blanck

1719 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 491
hr Joh: Quiring Berga Steinmetz und Maria Magdalena geb. handin seine hausfrau und zwar dieße beÿständlich Joh. Eißenbrandt schneiders und Joh. Gaul auch Schneiders
in gegensein Joh. Jacob Wagner grempen alß vogts Blanckischer Kinder – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Jungfraun gass, einseit neben Gori dem Kiefer anderseit neben S. T. Frauen von Rathsamhaußen hinten auf H. Dr Heckler

Nouvelle hypothèque au profit de Daniel Ernest Braun

1722 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 596, f° 301-v
H. Joh. Quirin Berga Steinhauer und Maurer auch EE. kleinen Raths beÿsitzer
H. Daniel Ernst Braun E. E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Jfraun: gaß einseit neben den Christischen erben anderseit neben der adelischen Fr: von Rathsamhaußen hinten auff H. Dr. Heckler

Marie Madeleine Hand meurt en juin 1727. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment la maison 1 150 livres.

Jean Quirin Berga hypothèque la maison au profit du couvent des Repentantes de Sainte-Madeleine

1728 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 445
H. Johann Quirinus Berga Maurer und Steinhauer auch EE. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Johann Frantz Antoni Kellermann Schaffners des Stiffts und Closters zu St Maria Magdalena zu denen Reuerinnen genannt – schuldig seÿen 150 pfund erwehntem Stifft
unterpfand, zwenn dritte theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Jungfrauen gaß, einseit neben david Gori dem Kieffer anderseit neben der wohledelgeb. Fr. v. Rathsamhaußen der wittib geb. von Venningen hinten auff H. Heckler – seinen kindern aber zur übrigen tertz

Jean Quirin Berga hypothèque la maison au profit de la veuve de l’ammestre Daniel André Kœnig

1740 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 324
H. Johann Quirin Berga der Steinhauer Maurer und EE. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Johann Daniel Braun E. E. großen Raths beÿsitzers und Banquier als mandatarÿ Fr. Mariæ Salome geb. Braunin weÿl. S. T. H Ammeisters Daniel Andreæ König hinterbliebenen ohnbevögtigten wittib – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, zween dritten theil für ohnabegetheilt ahne Einer behausung, hoff, nebens gebäude, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Jungfrauen gaß, einseit neben David Gori dem kieffer, anderseit neben weÿl. Fr. Eleonora geb. von Venningen verwittibter von Rathsamhaußen zum Stein seel. adelischen Erben, hinten auff H. Johann Heckheler Med. D. und Pract. – als ein in erster ehe mit weÿl. Maria Magdalena Bergain geb. Handin am 6. mart. 1713 erkaufft, mithin theilbares guth und ihme zu zwo terzten und seinen 7 kindern zu einer tertz

Après la mort de Jean Quirin Berga en 1742, la maison est portée pour 1 500 livres à son inventaire après décès.
Les héritiers vendent la maison 2 750 livres à Georges Jacques Schaitter, bailli de Binzburg près d’Offenbourg

1744 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 276
H. Johann Wilhelm Berga der greffier de la justice Royale de la Citadelle et forts de Strasbourg, mehr H. Not. Johann Adam Clauß haagschreiber als mandatarius Antony Ignaty Berga des ledigen schwerdtfegers, mehr H. Rathh. Johannes Loger als gerichtlich constituirter negotiorum gestor Fr. Mariæ Catharinæ geb. Berga H. Jacob Gallay des Maurermeisters Ehefrau und H. Herrmann Rauch E. E. Kleinen raths beÿsitzer als vogt weÿl. H. Quirinus Berga des Maurermeisters dreÿ minorennen kinder Jfr. Salome, Francisci und Johann Adam der Berga
in gegensein H. Georg Jacob Schaitter des Ambtmanns der Herrschafft Bintzburg und hiesigen burgers, laut erkanntnus vom 10. feb. jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung
eine behausung, nebens gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Jungfrauen gaß einseit neben David Gori dem kieffer, anderseit neben der Wohlgeb. Fr. de la Pailleterie, hinten auff dieselbe zum theil theils weÿl. H. D. Johannes Hecker wb. und erben – als ein vätterliches erbguth – um 2750 pfund

Le Grand Sénat confirme l’adjudication de la maison au plus offrant au profit de Georges Jacques Scheidter
1744, 94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkandtnuß Es. En. Großen Raths der Statt Straßburg Vom 10.ten Februarii 1744. Ist die weÿl. Hn Johann Quirin Berga gewesenen Maurers hinterlaßenen Erben Zuständige, allhier in der Jungfrauen Gaß gelegene behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Hn Georg Jacob Scheidter dem Schaffner und burger alhier alß plus offerenti umb 5510. R. mit übernahmb allen unkosten obgrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht Tagen in der Contract Stub solle Verschrieben werden. publicatum d. 15.t ejusdem mensis et anni [unterzeichnet] Kien Raths schreiber

L’acquéreur revend le même jour la maison à Martin Quellet, commissionnaire de roulage à la halle commerciale

1744 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 278-v
H. Georg Jacob Schaitter der Ambtmanns der Herrschafft Bintzburg
in gegensein H. Martin Quellet des bestätters im Kaufhauß [unterzeichnet] Jean Martin Quellet
eine behausung, nebens gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Jungfrauen gaß einseit neben David Gori dem kieffer, anderseit neben der Wohlgeb. Fr. de la Pailleterie, hinten auff dieselbe zum theil theils weÿl. H. D. Johannes Hecker wb. und erben – als ein heutigen tags erkaufftes guth – um 1500 pfund capital verhafftet, geschehen um 1250 pfund

Jean Martin Quellet hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Chrétien Ehrmann

1746 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 834
Sr Jean Martin Quelet der bestätter in kauffhauß
in gegensein H. Johann Christian Ehrmann, Medicinæ Doctoris und Practici – zu bezalung des kauffschillings erst auff hiernach beschriebener behausung schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Jungfrauen gaß, einseit neben David Gori dem kieffer, anderseit neben Wohlgeb. De de la Pailleterie, hinten auff dieselbe zum theil und theils Joseph Guerant den wirth – als ein am 13. maÿ 1744 erkaufftes guth

Jean Martin Quellet devient cotisant à la tribu des Fribourgeois
1743 (19.2.), Protocole des Fribourgeois (XI 166)
(f° 169) 1.te Gericht de 1743. Dienstags den 19. Febr: A° 1743. Neu Z. – Hr Johann Martin Quellet, der bestätter in dem Kauffhauß, Hn Jacob Quellet, auch bestätters allda undt burgers allhier, ehelicher Sohn, producirt Statt stall Schein de dato 14.ten Jan: 1743. undt bittet Ihme das Stuben Recht Zu Conferiren.
Erkandt, wirdt demeselben ins einem begehren gegen Erlag 2 ln 4 ß d Zunfftgebühr Willfahrt, mithin er alß Zudiener recipirt. dedit nebst 6 ß d Stubeng. et jur. auff die Ordn.

Jean Martin Quellet épouse à Rouffach Marie Catherine Zickel, fille du directeur de la poste : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation à Strasbourg
Copia der Heuraths Verschreibung – entzwischen dem Ehrenvesten und hochachtbaren Herrn Johann Martin Quellet Expediteur de la douane Zu Straßburg Herrn Jacob Moritz Quellet, geweßten Expediteur à la douane v. b. zu Straßburg v. Fr. Anna Margaretha Streit seel. geweßten Ehefrau mit einander ehelich erziehlten Sohn, alß hochzeiter, an einem, So dann der Viel Ehr und tugendsamen Maria Catharina Zickel, herr Johann Simon Zickel, Postdirectoren v. des Raths allhier Zu Ruffach v. Maria Elisabetha Ruellin sein eheliche haußfrau mit einander ehelich erziehlte tochter alß hochzeiterin andern theils – Zu Ruffach den 23. Mertz 1743 – (Procuration) le sieur Jaque morice quellet ancien facteur de la douane Bourgeois de cette ville, elquel a fait et constitué son procureur géneral et spécial au sieur leon Cagnon, directeur des Communaux et bourgeois de la ville de Strasbourg (…), Strasbourg le 21 mars 1743, Humbourg notaire royal

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 247)
Anno domini 1743 die 17 Aprilis duabus proclamationibus in Ecclesia nostra cum dispensatione unius a Rdmo Et Illmo ordinario publice factis ac nullo detecto impedimento Jannes Martinus quellet argentinensi parochianus noster dimissus est ad Rdm Dnm Münck parochum in Ruffach quatenus per eum matrimonio jungi valeat cum Anna Maria Zickelin ejus parochiana (i 129)

Anne Marie Zickel devient bourgeoise en novembre 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 241
Fr. Anna Maria Zickelin von Ruffach gebürtig erhalt das burgerrecht Von ihrem Ehemann Johann Martin Quellet burger und bestätter an dem Kauffhauß allhier um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger. promisit d. 29.ten 9.bris 1745

Martin Quellet loue une partie de la maison à Philippe Pierre Brobeque, secrétaire du Directoire de la Noblesse de Basse-Alsace

1746 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 253
H. Martin Quelet dem bestätter
in gegensein H. Philipp Peter Brobeque J.U.L. und secretarÿ beÿ Löbl. Ritter Cantzleÿ
verlühen, in einer dem H. verlehner eigenthümlich gehörigen ane der Jungfrauengaß einseit neben David Gori dem kieffer anderseit neben der wohlgebornen Fr. de la Pailleterie gelegenen behausung, den ersten gantzen stock ohne ausnahm, auff dem zweÿten stock des officier zimmer, die oberste bühn, im hoff platz zum holtz so dann einen unterschlagenen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff erst abgewichenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden

Jean Martin Quellet meurt en 1761 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 1 250 livres, celle des héritiers présente un passif de 616 livres. L’actif de la communauté est de 2 063 livres, le passif de 1 900 livres.

1761 (6.7.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 799) n° 245
Inventarium über Weiland Herrn Johann Martin Quellet geweßenen Expediteur des allhießigen Kauffhauß und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlassenschafft, errichtet in Anno 1761.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, nahrung und Güethere, so weiland gerr Johann Martin Quellet geweßener Expediteur des allhießigen Kauffhauß und wohlangesehener burger allhier Zu Straßburg nun seeliger nach seinem Sambstags den 23.ten Maÿ dießes lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariä Catharinä Quellet geb. Zickelin der hinterbliebenen Fr. Wittib beiständlich H. Dominique Dickh* Commis de l’Entreprise des Lits allhier Zu Straßburg, wie auch Hn Jean Baptiste Deldono des Schweizters beÿ Hn Maréchal de Broglio und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts des Verstorbenen Hn seel. mit Vorbenahmbßter seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter 4. Kkr. und nach tod ab intestato Verlaßener Erben, Nahmentlichen Jgfr. Maria Elisabetha, Franciscus Ludovicus, Ludovicus und Philippus Martinus der Quellet – Actum allhier Zu Straßburg angefangen auf Montag den 6.ten Julÿ Anno 1761.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Jungfrauen Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft zugehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 13) Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nemlichen eine behaußung, Nebens, Gebäu, Hof, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Jungfrauen Gaß, 1.s neben weÿl. David Gorj des geweßenen Kieffers v. b. dahier nachgelaßenen beeden Erben, 2. neben Mad. de la Pailleterie, hinden wider Zum theil auf dießelbe und Zum theil auf Weil. Hn Dr Hecklers seel. nachgelaßene Erben stoßend, so gegen männiglichen freÿ leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög Abschatzung Zeduls Vom 17° Julÿ h. A. gewürdiget umb 1100. Über dieße behaußung meldet ein in allhießiger Löbl. C. C. stub gefertigter Pergamentener Kauffbrieff, mit dem anhandenem Insigel Verwahret, Vom 13.ten Maÿ 1744. weißend, wie der Def. seel. solche behaußung Von H Georg Jacob Scheitter ehemaligen Amtmann der herrschafft Bintzburg ane sich erkaufft hat, mit jetzigem N° 1 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib ohnverändert Guth, Schuld 750, Ergäntzung 500, Summa summarum 1250. lb
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Manns Kleÿdung 133, Hievon aber solte wider abgezogen werden (die) Schulden 750, Passiv onus 616 lb
Das theilbahre Guth. Sa. haußraths 565, Sa. Wein und lährer Vaß 71, Sa. silber geschirr und Geschmeid 150, Sa. goldener Ring 41, Sa. baarschafft 102, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1100, Sa. Schulden 31, Summa summarum 2063 lb – Schulden 1900, Nach solchem abzug 163 lb
Stall Summ 796. lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 300, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 1154 lb
Copia der Heuraths Verschreibung (…) Zu Ruffach den 23. Mertz 1743

Marie Catherine Zickel meurt en 1787 dans la maison du confiseur Jean Frédéric Clady rue des Orfèvres. Elle délaisse trois enfants
1787 (11.9.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 889) n° 368
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Catharinä Quellet, gebohrner Zickelin, auch Weiland Herrn Johann Martin Quellet, geweßenen bestätters in dem Kaufhauß und bürgers allhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib seel. Verlassenschafft, errichtet Anno 1787 – nach ihrem den 9.ten Augusti jüngst erfolgten Absterben hinterlaßen hat – Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an der Goldschmidgaß gelegenen Hn. Johann Friedrich Clady dem Zuckerbeck und burgern allhier ehe Vögtlicher Weis Zuständigen behausung, Dienstags den Eilften Septembris Anno 1787.
Der Defunctæ ab intestato verlaßene Erben sind, 1° Jungfer Maria Elisabetha Quellet, so majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbsteigener Person, unter assistentz herrn Johann Friedrich Clady, des Zuckerbecks und burgers allhier, diesem Verlaßenschafft Geschäfft beÿwohnte, in dem Ersten dritten Stammtheil, 2° Herr Ludovicus Quellet, leediger handlungs Commis Zu Büllin in Böhmen dermalen sich aufhaltend, in den Zweÿten dritten Stammtheil, So dann 3° herr Philipp Martin Quellet, leediger Handlungs Commis, dermalen zu Augspurg sich aufhaltend, in den letzten dritten Stammtheil. Diese beede Quellet’sche herrn Söhn sind zwar majorennes, jedannoch aber mit Herrn Johann Wilhelm Berga, Cancellariæ Secretario und burgern allhier dermalen annoch bevögtiget, dahero derselbe in solcher beeder Söhne Namen dieser Verlaßenschafft Inventur abwartete und ihren Nutzen besorgte. Alle dreÿ der Defunctæ mit Eingangs benahmßten ihrem längst Verstorbenenn Ehemann ehelich erzeugte Kinder
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 133 lb, Sa. Silbergeschirr 24 lb, Sa. Schulden 800 lb, Summa summarum 957 lb – Schulden 328 lb, Nach deren Abzug 629 lb (Stall summ)
Verlohrne Schulden in dieße Verlassenschafft zugeltend 500 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres). Ils accordent une réduction de l’ajustement
1787 (12. Dec.), VII 1181 – Livres de la Taille f° 54
Freÿburger N° 1135 – Weÿland Fr. Mariä Catharinä gebohrner Zickelin, auch Weÿland H. Johann Martin Quellet, des gewesenen Bestäters im Kaufhaus und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschaft inventirt Hr. Not. Greiß.
Conclusio finalis Inventarÿ ist fol: 629. lb 15 ß 6 d, diemachen 1200. R. vestalt 1000. R. also Zuwenig 200. R.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 12. ß, 4 lb 15 ß
und sechs Jahr in simplo, à 6 ß, 1. lb 16 ß
Ext: Stallgeld pro 1787. et 1788. à 1 lb 10. ß, 3. lb
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung 1 lb ß, Summa 10 lb 10 ß 4 d
Auf fürgebrachte motiva ist aen dem gantzen Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden mit 3 lb 6 ß, Restirt 7 lb 10 ß 6 s
dt. 12 Dec. 1787

Les héritiers de Jean Martin Quellet vendent la maison 4 000 livres à Sidonie Dorothée de Kirchheim

1766 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 285-v, Not. roy. Humbourg, 5 mai 1766 (6 E 41, 122)
auf Ansuchen Maria Catharina Quellet deb. Zickelin
De Marie Catherine Quellet née Zickel veuve du Sr Jean Martin Quellet, Expéditeur des roulliers françois à la Douane de cette ville, Et le S. Guillaume Berga secrétaire à la Chancellerie et des audiences de M. le Consul régent de cette ville en qualité de tuteur des 4 enfants mineurs
à Sidonie Dorothée de Kirchheim Demoiselle majeure
Sçavoir la maison de lad. De Quellet et de sesd. Enfans Scituée rue des pucelles, d’un côté le nommé Bickelhaub tonnelier, d’autre la De de la Pailleterie, derrière le Sr Guerand et De de la Pailleterie, avec toutes ses appartenances droits et dependances – pour la somme de 16 000 livres

La maison de Sidonie Dorothée de Kirchheim est vendue par adjudication judiciaire. Le directeur de la halle commerciale Michel Léon Hanrard s’en rend acquéreur moyennant 4 412 livres

1782 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 27, Adjudication
auff ansuchen H. Michael Leon Hanrard des kauff hauß herren, adjudications proces verbal die in Fräul. von Kirchheim credit mass gehörig ane der Jungfrauengaß dahier gelegene behausung betreffend
7 janvier 1782, par devant moi Jean Georges Lydi, avocat et greffier de la juridiction royale de la Citadelle et fortifications de la vile de Strasbourg et de la commission établie en exécution de l’arret du Conseil souverain d’Alsace le 12 janvier de l’année dernière, sont comparus Sr Jean Joseph Bronner, receveur des Prébendiers de l’Oratoire de la Toussaint, qu’en exécution du procès verbal d’enchère du 31 décembre dernier dressé par Me Laquiante (..) pour forcer les dernières mises savoir 17 650 livres sur les maisons et dépendances et 8100 livres sur les portions de seigneurie
audit Sr Bronner, pour Michel Léon Hanrard, directeur de la douane

Fils de l’ancien directeur de la halle commerciale, Michel Hanrard épouse en 1765 Marie Henriette Euphémie Geiger, fille du bailli de la Wantzenau : contrat de mariage, célébration
1765 (31.7.), Me Laquiante (6 E 41, 1018)
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M Michel Hanrard Directeur de la Douane de cette ville y demeurant, fils majeur de M Michel Hanrard, ancien directeur de la même douane et Conseiller au Grand Senat de ladite ville, et de feue De Marie Marguerite Drosson
Damoiselle Marie Henriette Euphémie Geiger, Dlle mineure de M François Xavier Ignace Geiger, Conseiller de la Regence de l’Eveche de Strasbourg et Bailli du Baillage de la Wantzenau demeurant à Strasbourg, et de Marie Thérèse Geppert

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 301)
Hodie 6 Augusti Anno 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dns Michael Hanrard, argentinensis, filius Dni Michaelis Hanrard, Portorii Civitatis argentinensis Direcoris veterani Et Dæ Mariæ Margarethæ Drosson defunctæ ejus uxoris legitimæ, ejusdem portorii Director modernus, parochianus ad S.Ludovicum, Et Dlla Maria Henrica Euphemia Geiger, quoque argentinensis, filia Nobilis ac Consultissimi Dni Francisci Xavrii Ignatii Geiger, Satrapæ in wantzenau, aliisque Locis, Et Dæ Mariæ Theresiæ Geppert ejus uxoris legitimæ parochiana nostra – (signé) Hanrard, M. h. geiger (i 156) – Proclamation, Saint-Louis (cath. p. 202) Anno domini 1765 die 6. mensis Augusti (…) dimisi ad dnum Leonardum Sigrist plebanum Sti petri junioris (i 104)

Jean Michel Hanrard devient tributaire à la tribu du Miroir
(f° 177) Donnerstags den 19. Septembris 1754. Leibzünfftiger – Herr Michel Hanrard Kauffhauß Verwalther, Herrn Rathh. Michel Hanrard, Schöffen beÿ dieser Ehrs. Zunfft Ehelicher Sohn ist zufolg producirten Stallscheins vom 11. dießes gegen Erlag Ein Pfund Leibzünfftig auff und angenommen worden

Jean Michel Hanrard quitte la tribu du Miroir
1766, Protocoles du Miroir (XI 278)
(f° 236-v) Donnerstags den 18. Decembris 1766. Resignans – Hr Joh: Michael Hanrard jun. der Kaufhausverwalter, ist auf sein geziemendes Ansuchen des dißortigen zunftrechts gegen Erlag fünf Schilling erlassen worden

Sa fille Marie Thérèse Walburge épouse François Michel de la Gorce
1790 (12.5.), Me Lacombe (6 E 41, 218) n° 19
Contrat de mariage – M. François Michel de la Gorce, fils de M Jean Etienne de la Gorce, Chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, ancien capitaine d’infanterie retiré à Maubeuge, et De Marie Ursule Hanrard
Dlle Marie Thérèse Walburge Hanrard, fille mineure de M Michel Leon Hanrard, ancien directeur de la Douane de Strasbourg, et De Marie Euphémie Henriette Geiger

Michel Léon Hanrard meurt en 1791 en délaissant quatre enfants

1794 (13 fruct. 2 ou 30 août 1794)
Strasbourg 6 (9), Me Laquiante n° 41 – Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 89-v du 28 brum. 3
Inventaire à la requête de la Cit. Henriette Euphemie Geiger veuve du Cit. Michel Leon Hanrard Directeur de La douane de cette commune décédé le 11. juin 1791, 2. du Cit. Lazare Zay, chef au bureau du Bien public de ladite commune, comme poursuivant les droits de la C. Marie Marguerite Henriette Hanrard son épouse, 3. Marie Walburge Thérèse Hanrard épouse du Cit. Michel Lagorce, 4. Cit Louis Schenckbecher, homme de loi, tuteur établi par la justice a Marie Anne Walburge Hanrard et François Michel Xavier Hanrard enfants mineurs, 5. Cit. Daniel Ferdinand Funck, homme de Lettres commissaire nommé par arreté du directoire du district de cette commune à cause de la Cit. Marie Salomé Hanrard, fille majeure ci devant religieuse du Cidevant couvent de la visitation actuellement a Vienne, sortie en vertu de permission et passeport, enfants et héritiers Michel Leon Hanrard

Meubles meublants. Dans le poele a manger du premier étage, Dans le cabinet de la droite, Dans la chambre a cheminée de la Gauche, Dans la chambre a coucher attenant, Dans le cabinet attenant, Dans le vestibule, Au retz de chaussée Dans la salle a manger, Dans la chambre a cheminée, Dans la chambre a coucher, Dans le cabinet attenant, Dans un autre cabinet derrière la salle donnant sur la cour, Dans une autre pièce attenante, au second étage Dans un petit garde meuble, Dans le vestibule, Batterie de cuisine, Dans la cave
Biens immeubles, une maison cour et dépendances scize en cette commune rue des pucelles N° 5 aboutissant d’un côté a la veuve Dettling d’autre au Cit. Munich tonnelier, derrière aux héritiers Engesser devant lad. rue, estimée par le C. Osterried et Vogt 20 000 livres (procès verbal joint)
meubles 4809 fr, actif 13 546 fr, immeuble 20 000 fr, passif 19 336 fr – le 24 brumaire 3
Contrat de mariage, le 31.juil. 1765

Le juge de paix appose des scellés dans la maison rue des Pucelles après la mort d’Henriette Euphémie Geiger

1802 (3 brumaire 11), Justice de paix, cote U 1917 (canton est) f° 25
Apposition de scellés a la succession de feue De Henriette Euphemie Hanrard née Geiger
Cejourd’hui troisième Brumaire l’an XI de la République (…) est comparu le citoyen François Michel Xavier Hanrard, étudiant en philosophie demeurant en cette ville, lequel nous déclaré que Dame Henriette Euphemie Hanrard née Geiger, veuve de feu Michel Léon Hanrard cidevant directeur de la douane de cette ville, sa mère est décédée le premier du courant, délaissant entre autres une héritiere absente et non représentée, dans la personne de Dle Walpurge Thérèse Hanrard, épouse du citoyen François Michel Lagorse, rentier, tous deux domiciliés à Maubeuge département du Nord, et nous a requis de porter sous nos scellés la succession mobiliere de lad. Dame sa mère pour la conservation des droits tant de ses cohéritiers présens que ce deux de ladite sœur absente.
Sur quoi nous juge de paix en déférant à la réquisition susdite nous sommes de suite et accompagnés de notre greffier transporté en la maison appartenante à la succession desdits conjoints Hanrard et où est décédée ladite Dame veuve Hanrard, Scise rue des pucelles N° 5 ou étant arrivés nous avons trouvé à droite de l’entrée dans un appartement au rez de chaussée le corps de la défunte déjà renfermé dans une biere pour être enterré avant midi de ce jour, delà nous sommes montés dans un appartement au premier étage ayant vüe par deux croisées sur ladite rue, où nous avons trouvé 1° Dame Henriette Hanrard épouse du citoyen Paul Lazare Zay, receveur de la loterie nationale en cette ville, 2° Dlle Marie Anne Walpurge Hanrard, majeure, ey 3° le citoyen François Michel Xavier Hanrard susdénommé âgé de 21 ans, tous trois héritiers de la susdite Dame leur mère défunte (…)
nous avons pris et reçu tant des Cohéritiers susdits que de la Dame Walpurge Pettmesser née Geiger leur tante maternelle demeurante en ladite maison et d’Elisabeth Schaeffer, domestique de la défunte, le serment qu’ils ont tous prêté entre nos mains de n’avoir rien pris ni détourné (…) nois avons procédé à l’apposition de nos scellés ainsi qu’il suit Sçavoir
Primo. Dans le susdit appartement au premier étage (…)
Secundo. Dans la chambre à côté du poêle susdit ayant aussi vüe par deux croisées sur ladite rue (…), dans une chambre attenante à celle-ci-dessus occupée par la Dame Pettmesser (…)
Tertio. Dans le vestibule su premier appartement susdit (…), dans la cuisine attenant audit vestibule nous avons laissé en évidence (…)
Quarto. Avons apposé une bande avec deux sceaux à la fermeture de la porte de la chambre au linge sale au grenier. Dans un appartement au second étage occupé par la Dame Mignot avons laissé en évidence (…). Dans un appartement de la petite maison avant vue sur la rue et son entrée par le derrière de la cour, occupé par le Cit. Moyau nous avons laissé en évidence (…)
Enregistré à Strasbourg le 4 Brumaire an XI, f° 133 r° C. 3

Les héritiers Hanrard vendent par enchère volontaire la maison à Jean Hickel, autorisé de sa femme Marie Marguerite Güntzer

1809 (27.9.), Strasbourg 10 (50), Me Zimmer n° 2727, 3714 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 75-v du 2.10.
Cahier des charges du 23 septembre 1808 – 1. M François de Sales Michel Xavier Hanrard, pretre et Directeur du Séminaire de Mayence, 2. Paul Lazare Zay, Receveur de la loterie impériale demeurant à Strasbourg, au nom de Marie Anne Walburge Hanrard, épouse de Jean Baptiste Trecourt chef de service des lits militaires de la 26° division a Mayence, 3. Henriette Hanrard épouse du Sr Zay comparant, 4. Jacques Eintz, huissier audiencier près le tribunal civil de première instance, au nom de Marie Thérèse Walburge Hanrard épouse de François Michel Lagorce, Juge de paix résidant a Maubeuge département Nord
à Jean Hickel propriétaire, du consentement de Marie Marguerite Güntzer son épouse – pour 16 000 francs
possèdent en commun indivisement une maison construite en pierres ayant porte cochere deux cours, Ecurie pour quatre chevaux, caves voutées, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Pucelles n° 5, entre M Knobloch, négociant, et la succession du Sr Münch, tonnelier, derrière Sr Kreiter, rentier en partie M Magnière, directeur des douanes impériales – dépendant de la succession de Michel Léon Hanrard, Directeur de la Douane à Strasbourg, et De Henriette Geiger, acquise dans la masse abandonnée de Dlle Sidonie Dorothée de Kirchheim, de Strasbourg, par procès verbal d’enchère passé devant Me Laquiante le 31 décembre 1781 enregistré à la Chambre des Contrats le 22 dud. mois – exposé 23 500 francs
n° 3726 du 28 septembre, personne ne s’est présenté
n° 4141 – remis le contrat d’enchère devant Me Laquiante en date du 31 décembre 1781, deux contrats de vente au profit de Sidonie Dorothée de Kirchheim devant Me Humbourg le 5 mai 1766 et à la Chambre des Contrats le 23 juin 1769, contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 13 mai 1744, une maison ayant porte cochère, deux cours, écurie, puits, Caves voutes appartenances et dépendances sise à Strasbourg (…)

Originaire de Niederhausbergen, Jean Hickel épouse en 1795 Marie Madeleine Saltzmann
1795 (16 frimaire 4), Strasbourg 5 (7), Me Grimmer n° 261 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 61-v du 17 frim. 4
Eheberedung – bürger Johannes Hickel der leedige Schneider dahier wohnhaft, weÿl. des bürgers Georg Hickel, Schneiders zu Niederhausbergen mit weÿl. bürgerin Christine geb. Mähn ehelich erzeugter Sohn
Jungfrau Maria Magdalena Saltzmann des bürgers Johann Michael Saltzmann Schumachers mit Margaretha Salome geb. Würz erzeugte Tochter
(enregistrement, revenu industriel, 600 livres)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont ils sont propriétaires place d’Armes
1796 (22 fruct. 4), Strasbourg 5 (7), Me Grimmer n° 330 – Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 109-v du 28 fruct. 4
Inventarium über des burgers Johann Hickel des Schneiders und der burgerin Maria Magdalena geb. Saltzmann beeder Eheleute einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, (die ehefrau) unter beÿständung des bürgers Johann Michael Saltzmann des Schumachers ihres Vaters – in ihrer den 16. frimaire letzthin vor mir errichteten Eheberedung
in der hernach beschriebenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung, den 22. fructidor 4
Eigenthum ane einer behaußung. (M.) Neml. I. behaußung hof hoffstatt bronnen samt allen deren gebäuden, weithen, begriffen, rechten und Gerechtigkeiten gelegen ane dem parade platz N° 2 einseit neben b. bogner Meßerschmidt 2.s neben b. Maské chirurgus und hinten auf die Wittib Ehrlenholtz stosend, angeschlagen pro 3000, Hierüber besagt C.C. Stb Kauffverschreibung vom 11. frimair 3
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, hausrath 171 lb, silbergeschmeid 8 lb, Goldengeschmeid 72 lb, behaußung 3000 lb, Summa summarum 3251 lb – haussteur 36 lb, Summa 3287 lb
der Ehefraun vermögen, hausrath 929 lb, silbergeschmeid 43 lb, goldengeschmeid 39 lb, baarschafft 2758 lb, Summa summarum 3769 lb – haussteur 36 lb, Summa 3805 lb

Marie Madeleine Hickel meurt en 1802 en délaissant deux enfants
1803 (2 floreal 11), Strasbourg 10 (16), Me Zimmer n° 253, 1544 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 f° 140-v du 3 flo. 11
Inventarium über Weÿl. Fraun Maria Magdalena geb. Saltzmann des bürgers Johannes Hickel Eigenthümers Ehegattin, nach ihrem den 11. brumaire jüngst mit tod abgegangen
Die verstorbene Fr. hickel hat zu ihren einigen natürlichen Erben ab intestato hinterlassen, 1. Johann Friedrich Hickel geb. den 13 nivose 6.t Jahr, 2. Sophia Amalia geb. den 20 mess. 10.t jahr, deren geordneter und geschworener vormund der Vater, als theilvogt gesetzt bürger Johann Michael Saltzmann Schuemacher
in der dißortigem Wittiber vor unverändert eigenthümlich zuständigen behausung an dem Paradeplaz N° 2
des wittwers unveränderten vermögen, hausrath 394 fr, silber und gold 86 fr
Eigenthum an einer behausung so dem wittwer unverändert. Nemlich eine behausung, hof, hoffstatt und bronnen, samt allen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an dem Paradenplatz N° 2, einseit neben bürger bogner dem Meßerschmidt, 2.s. neben br. Maßke dem Wundarzt und hinten auff die Wittib Ehrlenholtz, 12 000 fr – hieüber besagt C.C. Stb. den 11. frimaire 3
Ergäntzung, Inventarium illatorum Not. Grimmer am 22. fructidor 4, haussteur 36 fr, Summa summarum 12 516 fr – morgengaab 1200 fr, Nach deren Abzg 11 316 fr
Der erben unveränderte vermögen, kleidung 946 fr, hausrath 842 fr, silber und gold 120 fr, schulden 1200 fr, ergäntzung 2794 fr, Summa summarum 5903 fr
Theilbares vermögen, hausrath 1194 fr, silber und gold 131 fr, Wein 300 fr, frucht 380 fr, heu 150 fr, baarschafft 1200 fr, schulden 22 247 fr,
Liegende güther Im Straßburger bann. Erstlich ein Garten gelegen vor dem hießigen Fischerthor einseit neben dem Schlutfeld, 2.s. neben dem Spithalfeld oben bürgerin Marion Garten und unten auf ein Gegenstoß samt allen in deselben befindlichen Gebäuden, bäumen, Reben, hecken auch übrigen zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, angeschlagen 16 000 fr, von br. Lacombe hießige Notario an sich gebracht, Not. Anrich 5 vendemiaire 9 überschrieben vol. 4 Nr 106, Ferner ein an br. Johann Peter Augustin Rigaud Gartenmann und Catharina Dorothea geb. Frantz vor unterschriebenen Notario den 5 nivose 9. Jahr 9. jährige lehnung
mattwachts 2000 fr, bann Niederhausbergen, In den bännern Schaffhausen, Hochfelden, In den bännern Wittersheim, Keffendorf und Ohlungen summa liegende güther 29 130 fr, summa summarum 54 653 fr, schulden 14 230 fr, Nach deren Abzug 40 423 fr
Eheberedung, vor Not. Grimmer den 16 frimaire 4 (…)

Jean Hickel se remarie en 1805 avec Marie Marguerite Günther
1805 (5 nivose 14), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 348, 2576 – Enregistrement de Strasbourg, acp 98 f° 61 du 6 niv.
Contrat de mariage – Sr Jean Hickel Propriétaire demeurant à Strasbourg veuf De Marie Madeleine née Saltzmann décédée le 22 brumaire 11
Dame Marie Marguerite née Günther demeurant à Strasbourg veuve de Jean Jacques Boch, brasseur a l’Etoile rouge, décédé le 19 germinal 13, assistée de Jean Nicolas Günther huilier son frere

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1807 (25.5.), Strasbourg 10 (19), Me Zimmer n° 355, 3181 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 158-v du 25.5.
Inventaire des apports de Jean Hickel, propriétaire, et de Marie Marguerite née Günther assitée de Jean Nicolas Günther son frère marchand huilier, Contrat de mariage sousigné le 5 nivose 14, mariés le 10 février 1806
garde robe de la femme du premier lit 946 fr, meubles 2448 fr, vins 8238 fr, grains 560 fr, voiture 500 fr, argenterie 1087 fr, numéraire 3600 fr, créances 35 108 fr, rentes fixes en vins 5750 fr
Immeuble, maison a Strasbourg. Savoir une Maison avec cour Pompe appartenances et dépendances sise a Strasbourg Place d’armes N° 2 entre M Bogner marchand coutelier et M Maské Chirurgien, derrière veuve Ehrlenholtz estimée 12 000 fr, propriété acquise par acte passé à la Chambre des Contrats le 11 fructidor 3
Banlieue de Strasbourg. Premièrement la moitié par indivis dans un jardin scis hors la porte des Pêcheurs de cette ville d’un côté le canton dit Schlutfeld, d’autre le canton dit Spitalfeld devant le jardin de madame Marion derrière un aboutissant, ensemble tous les bâtiments arbres, arbrisseaux, vignes, appartenances et dépendances, dont l’autre moitié par indivis appartient aux enfants du premier lit de M Hickel, estimé 8000 francs, titres à l’Inventaire de la succession de Marie Madeleine Saltzmann épouse en premières noces, dressé par le soussigné le 2 floréal 11
pré à Strasbourg, Niederhausbergen, Schaffhausen, Hochfelden, Wittersheim Kessendorf [sic] et Ohlungen, total 85 402 fr, passif 28 549 fr, reste 56 852 fr, Douaire a vie, assuré par contrat de mariage Me Grimmer 16 frimaire 4
la femme : meubles 1080 fr, argenterie 513 fr, numéraire 1200 fr, créances 3000 fr, total 5793 fr, passif 2611 fr, reste 3181 fr

Inventaire de la succession d’une locataire, Marie Madeleine Vetter, veuve du négociant Jean Daniel Ehrlen

1811 (26.2.), Strasbourg 8 (1), Me Roessel n° 78 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 130 du 27.2.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Ehrlen née Vetter décédée veuve de Jean Daniel Ehrlen négociant décédée le 3 du présent mois – à la requête de 1. Marie Madeleine Ehrlen fille majeure, 2. Louis Daniel Ehrlen commissionnaire de marchandises tant en son nom et mandataire de Jean Jacques Ehrlen négociant à Beaune, 3. Charles Auguste Ehrlen commissionnaire de marchandises, héritiers pour un quart de leur mère

dans une maison sise rue des pucelles n° 5 appartenant au Sr Frédéric Hickel propriétaire
Propriété de la moitié dans une maison située à Strasbourg, Savoir la moitié indivise dans une maison avec tous droits, appartenances et dépendances sise vis à vis la Douane n° 27, d’un côté formant un coin de la rue des tonneliers, d’autre celle du Sr Greiner marchand de vin, derrière sur la propriété de Brucker baquetier – grevée d’une rente annuelle et laudémiale envers l’hospice civil de 14 francs, occupée par Charles Auguste Ehrlen, estimée à 500 fr de revenu en capital 5000 fr – l’autre moitié appartient aux enfants pour bien paternel – acquis par adjudication des héritiers Jean Michel Riff, sellier, et Marie Salomé Detar devant la justice de paix du troisième arrondissement de Strasbourg le 4 vendémiaire 9 homologué au tribunal civil le 16 du même mois, Jean Michel Riff l’avat acquis de Jean Jacques Klein ecuyer à la Chambre des Contrats le 4 octobre 1763
meubles 4271 fr, garde robe 729 fr, bijoux 738 fr, argenterie 557 fr, objets en vermeil 76 fr, moitié de maison 5000 fr, total 11 357 fr

Inventaire de la succession d’un locataire, le commissaire des guerres Pierre François Marie Dessoliers

1818 (9.3.), Strasbourg 8 (22), Me Roessel n° 5260 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 63 du 18.3.
Inventaire de la succession de Pierre François Marie Dessoliers, commissaire des guerres décédé à Paris le 24 mai dernier – à la requête de Marie Cunégonde Marchand la veuve, mère et tutrice légale de Paul Charles François, et de Marie Sophie Geneviève Dessoliers majeure – en présence de Philippe Jacques Strohl, marchand pelletier, subrogé tuteur
mariés à Strasbourg le 14 thermidor an 3 sans contrat de mariage
demeurant à Strasbourg rue des Pucelles n° 5
mobilier 10 090 fr, passif 9248 fr
vacation du (acp 138 F° 71-v du 24.3.)

Jean Hickel meurt en 1838 en délaissant deux enfants de son premier mariage et trois du deuxième

1838 (2.10.), Strasbourg 9 (74), Me Becker n° 23, 27, 987 du 4.12.1840 et n° 1070 & 1080 – Enregistrement de Strasbourg, acp 262 F° 95-v du 10.10.
Inventaire de la succession de Jean Hickel, propriétaire décédé le 6 juin dernier – à la requête de 1. Marie Marguerite Günther la veuve, 2. Jean Frédéric Hickel, avocat, 3 Sophie Amélie Hickel, majeure, 4. Marie Louise Caroline Hickel, majeure, 5. Jean Louis Auguste Hickel, ci devant employé à la mairie de Strasbourg, héritiers pour un quart, savoir Jean Frédéric et Sophie Amélie issus du mariage avec Marie Madeleine née Saltzmann son épouse en premières noces, Marie Louise Caroline et Jean Louis Auguste avec la veuve

dans une maison dépendant de la communauté rue des Pucelles n°5 où le Sr Hickel est décédé
Apports immobiliers, 1. une maison à Strasbourg place d’Armes
3. la moitié indivise des immeubles suivants, une autre moitié avec les enfants du premier lit, 1. un jardin avec les bâtiments en dépendant hors la porte des Pêcheurs
Acte de mariage à Strasbourg 10 février 1806
II. immeubles faisant partie des propres du défunt. Cote 5, une maison à Strasbourg rue des Pucelles n° 5, grosse Me Zimmer, acquise sur les héritiers Michel Léon Hanrard, directeur de la douane de Strasbourg, et Henriette Geiger, une maison, dépendances sise rue des Pucelles n° 5 pour 16 000 – 5° pièce, un rapport à une contestation qui s’était élevée au sujet d’un droit de servitude que l’un des voisins de ladite maison prétendait sur la cour dépendance de cet immeuble – la maison en partie louée à des tiers
Cote 7, immeubles appartenant en partie au défunt en partie aux enfants du premier lit, un Jardin banlieue de Strasbourg, acquia par contrat passé devant Me Anrich à Strasbourg le 5 vendémiaire 9 transcrit au bureau des hypothèques volume 4 n° 106 par les héritiers François Antoine Lacombe, un jardin avec ses bâtiments situé hors la porte des Pêcheurs près du canton Schluthfeld, pour 10 000 fr – ledit Lacombe s’est rendu propriétaire par acte reçu Me Ubersaal le 30 fructidor 5 – Bail, Me Becker le 27 février 1840 à Jean Müll fils, jardinier hors la porte des Pêcheurs, et Sophie Zimmermann
Immeubles à Niederhausbergen, Schaffhausen, Hochfelden, Wittersheim, Ohlungen, Keffendorf
V. immeubles de la communauté. Cote 16, une maison à Strasbourg rue des Meuniers n° 3, acquise par acte Me Zimmer le 16 mars 1820 transcrit au bureau des hypothèques volume 128 n° 7, de Catherine Marguerite Horchheiler veuve de Jean Daniel Günther, huilier, pour 3000 fr
Inventaire de Mad. Saltzmann, Me Zimmer 22 août 1820 de Jean Michel Saltzmann et et Marguerite Salomé Würtz

Compte de la succession de Jean Hickel

1841 (28.12.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1465
Compte de la succession de Jean Hickel – Furent présents 1° Mme Marie Marguerite Günther, veuve de Mr Jean Hickel, vivant propriétaire à Strasbourg y demeurante, agissant 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et feu sondit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Zimmer notaire à Strasbourg le 5 nivose an XIV ou 16 décembre 1805, communauté qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier suivant qu’elle avisera par la suite, 2) comme donataire en vertu du même contrat d’une partie de la succession de feu M Hickel
2° Melle Marie Louise Caroline Hickel, majeure,
3° Mr Jean Louis Auguste Hickel, cidevant employé à la mairie de Strasbourg,
4° Mr Jean Frédéric Hickel, avocat,
5° Et Melle Sophie Amélie Hickel, majeure, Ces quatre demeurant également à Strasbourg (…) héritiers chacun pour un quart de feu Mr Jean Hickel leur père ainsi qu’il résulte de l’inventaire après son décès commencé par ledit Me Becker le 2 octobre 1838. Lesquels comparans, voulant procéder à la reddition du compte que Mme veuve Hickel comme ayant droit à ladite communauté et les quatre enfants dudit défunt en qualité d’héritiers de leur père ont à rendre à M Hickel, avocat et à Melle Sophie Amélie Hickel (…)
1° Observation. Entrée en fonction de feu Me Hickel. Durée de sa gestion
M. Hickel étant né le 2 janvier 1790, Mlle Hickel le 9 juillet 1802. Cette administration avait pour objet 1° Les biens que les ayans avaient recueilli dans la succession de feu Mme Hickel leur mère (…) détaillés dans l’inventaire après son décès dressé par Me Zimmer notaire à Strasbourg le 2 floréal an XI
2° Et ceux qui leur étaient échus dans les successions des sieur Jean Michel Saltzmann en son vivant propriétaire à Strasbourg et dame Marguerite Salomé Wurtz sa femme leurs ayeuls maternels, tous deux décédés à Strasbourg, savoir la femme le 23 janvier 1817 et le mari le 24 février 1820, ainsi que’il résulte de l’inventaire de ces successions dressé par ledit Me Zimmer le 22 février 1820 (…) Il n’a pas été fait d’inventaire particulier de la succession de la Dame Saltzmann (…)
2° Observation. Biens recueillis par les ayans dans la succession de leur mère
3° Observation. Biens recueillis par les ayans dans la succession de leurs ayeuls maternels

Les enfants issus du deuxième mariage cèdent à ceux issus du premier leurs parts à différents immeubles dont la maison rue des Pucelles

1843 (9.8.), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2031
Dation en paiement – ont comparu 1° Me Jean Frédéric Hickel, avocat demeurant à Strasbourg, 2° Melle Sophie Amélie Hickel, majeur, demeurant en la même ville, 3° Melle Marie Louise Caroline Hickel, aussi majeure, 4° Et Mr Jean Louis Auguste Hickel, ci devant employé à la mairie de Strasbourg, ces deux derniers demeurant à Barr.
Lesdits sieur Jean Frédéric Hickel & Delle Sophie Amélie Hickel étant les deux enfants issus du mariage de feu Jean Hickel en son vivant propriétaire à Strasbourg, avec défunte Mme Marie Madeleine Saltzmann son épouse en premières noces, & Mlle Marie Louise Caroline Hickel & Mr Jean Louis Auguste Hickel étant nés du mariage du même Sr Hickel avec Mad. Marie Marguerite Günther sa veuve. Lesquels comparans, voulant procéder à la dation en paiement dont il sera parlé ci après ont préliminairement exposé ce qui suit.
Fixation de la somme à payer (…) – Dation en paiement. Désirant s’aquitter de cette dette, Melle Marie Louise Caroline Hickel & Mr Jean Louis Auguste Hickel ont déclaré par les présentes vendre, céder & abandonner en toute propriété à titre d’abandonnement entre copartageants
à Mr Jean Frédéric Hickel & à Melle Sophie Amélie Hickel acceptant concurrent pour moitié, les parts et portions indivises des immeubles sont la désignation suit
Désignation. 1° Le quart d’un enclos hors la porte des pêcheurs près du canton appelé Schluthfeld section D n° 2756, 3757, 2758 & 2759 (…)
8° La moitié d’une maison, cours, écurie, puits, caves voûtées, appartenances & dépendances, tenant d’un côté à Mr Guichard, de l’autre à M Waghette & à Mr Caillot, par derrière à MM Caillot & Chevalier
Sont compris dans la vente les parts appartenantes aux vendeurs dans les objets mobiliers se trouvant placé à perpétuelle demeure dans les bâtiments vendus & sont réputés immeubles par destination, mais il est bien entendu que les outils & ustensiles servant à l’exploitation du jardin ne font pas partie de la vente qui précède
Etablissement de la propriété. Les immeubles dont le quart est présentement vendu à Mr Jean Frédéric Hickel et à Melle Sophie Amélie Hickel dépendent de la communauté qui a subsisté entre leurs auteurs. Mr Hickel défunt en est devenu propriétaire, Savoir (…)
Prix. Cette vente est faite moyennant le prix de 32 186 francs

Liquidation et partage de la succession de Jean Hickel

1855 (21.8.), Me Becker
Dépôt d’un acte s.s.p. en date du 21 août 1855, contenant liquidation et partage de la succession de Jean Hickel, vivant propriétaire à Strasbourg, ledit acte enregistré aujourd’hui
[in margine :] Vu l’acte annexé à l’acte de dépôt. M. Auguste Hickel co héritier reste débiteur sans titre antérieur enregistré d’une somme de 4622 francs qu’il paiera à un de ses co-héritiers. Il lui a été en outre attribué à valoir sur sa part civile la nue-propriété d’une somme de 5000
acp 442 (3 Q 30 157) f° 75-v du 29.8.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.