8, rue des Pucelles


Rue des Pucelles n° 8 – VI 22 (Blondel), O 377 puis section 25 n° 55 (cadastre)

Cour Büchsner, XVII° siècle (voir aussi le n° 10), hôtel de Gail (deuxième moitié du XVIII° siècle)
Sauf entre 1798 et 1853, le propriétaire est le même que le 13, rue de l’Arc-en-Ciel


Portail et cour (vers 1910, B.N.U. Strasbourg) – Façade principale (image Fabien Romary, Archi-wiki) – Entrée (février 2009)

L’actuel n° 8 et le 13, rue de l’Arc-en-Ciel forment une même propriété avec le 10, rue des Pucelles avant le partage de 1733. La partie sud (bâtiment principal à oriel jusqu’à l’entrée de la cour sur la droite, tel que le représente le plan-relief de 1727) échoit alors à la femme du baron François Ernest Reich de Platz, bailli de Benfeld et grand veneur de l’évêché. Le marchand et aubergiste Jean Martin Loos l’achète en 1748 après en avoir été locataire pendant dix ans. Les ayants-droit du baron Jacques-André de Gail qui en devient ensuite propriétaire la conservent jusqu’en 1839.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), rue des Pucelles – Vue des cours (le n° 8 se trouve au milieu de l’image)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 78

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (g) : rez-de-chaussée à porte d’entrée, deux étages (les fenêtres du haut sur la gauche représentent l’oriel), bâtiment en prolongement jusqu’à (h), mur de clôture (h-i) pourvu d’un porche. La cour K représente le même mur de clôture (1-2), le bâtiment (2-3) à tourelle derrière lequel s’élève la toiture du bâtiment principal, le bâtiment (3-4) à l’est de la cour et la remise (4-1) au sud. La cour S représente le pignon (1-2) dont le pendant sur la rue porte l’oriel, le mur (2-3) qui sépare la cour de celle du n° 8, le bâtiment (3-4) à l’arrière de la maison donnant sur la rue de l’Arc-en-Ciel puis en (4-1) le sud dont le bâtiment d’angle (4-5-6).
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 8.


Cours K et S

Devenu propriétaire en 1839, le serrurier François Antoine Laugel fait reconstruire un bâtiment en 1844. Il revend la maison en 1849 à la veuve du capitaine Jean Jacques Sattler qui achète en 1853 le 13, rue de l’Arc-en-Ciel, détaché en 1798, puis en 1863 le 10, rue des Pucelles, en réunissant ainsi presque toute l’ancienne cour Büchsner. La maison appartient à partir de 1872 à Julie Fabry puis en 1882 à sa nièce Louise Ehrmann qui la loue à l’Association catholique des compagnons. La propriété passe (exercice 1932) à l’Aide sociale aux Jeunes.


Plan du rez-de-chaussée – Coupe a-f (dessins de Jean Stockreisser 1911, dossier de la Police du Bâtiment)

Les architectes entrepreneurs Petiti et Klotz ouvrent en 1872 une fenêtre au rez-de-chaussée. L’entrepreneur Charles Voltz modifie en 1889 la partie gauche du rez-de-chaussée. L’architecte Jean Stockreisser supprime des cloisons intérieures, modifie une fenêtre et une porte dans la partie qui dépasse de l’alignement et construit une remise en prolongement de la loge du portier en 1911. La société Cocafé y exploite un atelier de torréfaction de café de 1954 à 1976. Jacques Martzolf fait transformer en 1991 un bureau en garage à l’angle sud-ouest de la parcelle sous la direction de l’architecte Henri Moratille.


Rez-de-chaussée, deuxième étage, 1950 – Garage, 1991 (dossier de la Police du Bâtiment)

Oriel (avril 2016) – Vers 1911 (Hartmann, image B.N.U.)

janvier 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

1733 h François Ernest, baron Reich de Platz, grand veneur de l’évêché, et (1690) Marie Chrétienne de Falckenberg – catholiques
1748 v Jean Martin Loos, aubergiste, maître de la Grue, et (1727) Anne Catherine Rapp veuve de Jean Adam Zeltner puis (1756) Anne Marie Madeleine Besnard – catholiques
v. 1758 v Jacques-André baron de Gail et (1738) Louise Charlotte de Cointet de Filain puis (1788) Jean François Antoine de Faverolles, veuf de Perinne Adrienne Elisabeth de Breda et de Louise Camille Morede Rey – catholiques
1785 h Denis Joseph André de Gail et (1788) Marie Catherine Walburge Badani – catholiques
1797 h François Xavier de Christen et (v. 1798) Marie Catherine Walburge Badani veuve de Denis Joseph André de Gail
1822 h Joseph Bartholet, lieutenant colonel, et (1811) Marie Auguste Elisabeth Badany, d’abord (1800) femme du capitaine Jean François Ransonnet
1839 v François Antoine Laugel, serrurier, et (1816) Marie Adélaïde Anne Apffel
1849 v Catherine Eve Hebensperger, femme (1823) de Jean Jacques Sattler, capitaine
1863 h Hippolyte Momy, notaire, et (1850) Catherine Antoinette Ernestine Sattler
1872 v Julie Marie Madeleine Fabry, célibataire († 1882)
1882 h Marie Joséphine Louise Ehrmann, célibataire († 1905)
1905* h Marie Ehrmann
1932* v Aide sociale aux Jeunes, association

Valeur vénale de la maison en 1743, 4 150 livres

(1765, Liste Blondel) VI 22, M. de Gail
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Geÿl (Noblesse), 23 toises, 3 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 377, Bartholet, Joseph – rue des Pucelles 10 – maison, sol – 5,9 ares / Laugel serrurier

Locations

1738, François Joseph de Horben Ringenberg
1738, Jean Martin Loos, marchand, futur propriétaire
1751, Jean Geoffroi Zeiss, juge
1752, Catherine Mourgue, veuve du marchand Jean Georges Klentsch dit Hausser
1786, Marie Philippine Françoise Walburge de Bernhausen née de Freyberg
1786, François Joseph Huvelin de Bavilliers, aide major
1787, baron Louis Charles de Berckheim et Françoise Louise de Glaubitz
1837, Jean Martin Auguste Goupil, docteur en médecine et professeur à la faculté de médecine

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Le maître charpentier (et non maçon) Jean Sundheim demande au nom du sieur de Gail l’autorisation de construire une mansarde sur une petite maison à droite de l’entrée. Les préposés donnent leur autorisation après visite des lieux.

(f° 91) Dienstags den 4. Augustu 1767 – H. von Gail
H. von Gail Läst durch Johann Sundheim den Maurermeister Mhh. ersuchen ihm zu erlauben auf seine behausung in der Jungfrauengaß bauen zu laßen, Erk. Augenschein.

(f° 93-v) Dienstags den 18. Aug. 1767. Seÿndt folgende den 11. hujus eingenommenen dreÿ Augenscheine abgehandelt worden , als – H. von Gail
Augenschein eingenommen, in H. von Gail behaußung auff der seithe von der Jungfrawengaß, welcher umb erlaubnus gebetten eine mansarde auff d. häußlein so lincker hand des eingangs stehet zu bawen. Erkannt willfahrt, unter dem beding daß die maur der behaußung in statu quo bleiben und nichts daran geändert werden solle.

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon (Georges Michel) Müller demande au nom du sieur de Gail l’autorisation de déplacer deux croisées dans la rue de l’Arc-en-Ciel. Les préposés sollicitent l’avis du préteur royal qui propose d’autoriser les travaux si le propriétaire supprime l’oriel.

(f° 203) Dienstags den 18. Maji 1773. – Hr von Gail
Hr. Rathh. Müller, der Maurer nôe. Herrn von Gail bittet ihme Zu erlauben an deßen Behausung in der Regenbogen gaß zween Creutzstöck Zu versetzen. Erkannt, Augenschein.

(f° 207) Dienstags den 22. Maji 1773 wurden folgende Augenschein eingenommen. – Hr von Gail
In der Regenbogen Gaß an Herrn von Gail Behausung, woselbsten einige Creutzstöck versetzt werden sollen. Erkannt Weilen berührte Behausung einen Ercker hat, als seÿe sein Hrn von Gail gethanes Ansuchen J. E. Hrn Prætori Regio zu berichten um deßen Gutachten Zu vernehmen.

(f° 212) Dienstags den 8. Junii 1773 – Schreiben von J. E. hrn Præt: Reg: pt° Hrn von Gail
Lectum Schreiben J. E. Herrn Prætoris Regii d. d. 3. Junii 1773. an Hrn. Stättmr. von Hafner addressirt, inhaltend, Wie dieselben nicht davor halten, daß Hrn. von Gail erlaubt werden könte an seiner in der Regenbogengaß gelegenen Behausung die begehrte Reparationen machen zu laßen, es seÿe dann daß der Ercker abgebrochen werde.

1773 (AMS, cote AA 2089)
Monsieur
Il a été demandé par M. de Gail la permission de transposer quelques Croisées de sa maison située dans La Rüe de L’arc en Ciel, mais comme Il se trouve une avance en forme de Lanterne attachée à Cette maison et que M. de Gail n’entend point à la voulloir otter M M les Directeurs des Bâtiments n’ont pas voulû prendre sur Eux de permettre ce Changement avant de Vous en prevenir et Ils attendent la dessus, Monsieur, que vous daigniés communiquer votre avis à la Chambre.
Le Sr Osterriedt (…)
J’ay l’honneur d’etre avec un attachement aussi sincere que respectueus
Monsieur
Votre très humble et très obéissant serviteur
(signé) Haffner

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom de la dame de Gail à faire une nouvelle croisée rue de l’Arc-en-Ciel

(f° 97) Dienstags den 11. Maji 1784. – Mad° de Gail
Mr Marx Sporer, der Maurer, nôe Mad° de Gail bittet zu erlauben an dero Behausung in der Regenbogen Gaß gelegen, einen Kreutzstock einsetzen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom de la dame de Gail à faire une nouvelle croisée rue des Pucelles

(f° 173-v) Dienstags den 31. Octobris 1784. – Weil. Hrn von Gail Frau Wittib
Mr. Schrötter, der Maurer, nôe Weiland Herrn von Gail Frau Wittib, bittet zu erlauben an dero Behausung in der Jungfrauen Gaß gelegen, eine kleinen Kreutzstock einsetzen Zu laße. Erkannt, Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Pucelles

nouveau N° / ancien N° : 8 / 10
Barthelot
Mur de clôture
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 135 case 2

Laugel, serrurier, rue des pucelles n° 10
Sattler, Jacques, veuve

O 377, maison, sol, R. des pucelles 10
Contenance : 5,90
Revenu total : 435,07 (432 et 3,07)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 69
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 377, maison
Revenu total : 445,07 (442 et 3,07)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 56
fenêtres du 3° et au-dessus :
1847 – Augmentations – Laugel serrurier f° 135, O 418 [sic], maison, revenu 442, nlle. construction, achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847
Diminutions – Laugel serrurier f° 135, O 377, maison, revenu 432, démolie en 1847

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 122 case 1

Sattler, Jacques, veuve
p. 1866 Momy, Hippolyte
(1873) Fabry Julie Maria Magdalena, Rentnerin / in Straßburg in der Krautenau vis à vis der Brauerei du bas Rhin
1884/85 Ehrmann Maria Josephine, Rentnerin

O 377, maison, sol, Rue des pucelles 8
Contenance : 5,90
Revenu total : 445,07 (442 et 3,07)
Folio de provenance : (135)
Folio de destination : 122 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 56
fenêtres du 3° et au-dessus :
1876, Zugang – Fabry Julia f° 122, O 377, maison, revenu 500, Vergroesserung, achevée en 1873, imposable en 1873, imposée en 1876
1876, Abgang – Fabry Julia f° 122, O 377, maison, revenu 442, Vergroesserung, suppr. 1876

O 377, maison,
Revenu total : 503,07 (500 et 3,07)
Folio de provenance : 122
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 86 / 69
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 330 case 2

Parcelle, section 25, n° 55 – autrefois O 377, 590, 2740
Canton : Jungferngasse N° 8 (und Regenbogengasse N° 13)
Désignation : Hf, 3 Whs u. NG / sol 2 maisons et bat. acc.
Contenance : 7,88 / 5,69
Revenu : 3400 – 4600
Remarques : à p. 336 c. 4 [Rue de l’Arc en Ciel N° 13)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1942), compte 343
Ehrmann Luise
1905 Ehrmann Maria
1932 L’aide sociale aux Jeunes association
1942 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1942), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1948), compte 6411
Aide sociale aux Jeunes, association inscrite

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, voir le n° 10

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 197 Des Pucelles p. 283

10
pro. – de Faverole, De
loc. – Preyer, Michel, Secretaire du Bailli de la Nobl. – Privilégié
loc. – de Bergheim, B.on – Noblesse

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Pucelles N° 10 (registre 600 MW 7) – légende

Franç: Michel Dreÿer, 81, Rentier, Selestatt, 1733
M Catherine Hodel, 59, Cuisiniere, Soultz, 1781
M Françoise Guyot, 32, Servante, Phalsbourg, 1778
Franc: Paul Acker, 36, Conservateur des hypothèques, Strasb
Anne Marie Reiner, 36, Epouse, id
Clemetine Hanong, 16, Cousine, id
M. Anne Fritsch, 27, Servante, Gugenheim, 1778

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Jungferngasse (Seite 69)

(Haus Nr.) 8
Dietrich, Speisewirt. 01
Spinner, Schuhmmstr. 03
Spinner, Lehrer. 03
Adam, Rentnerin. 1
Jittkuhn, Univers.-Pedell. 1
v.d. Hoeven, Univers.-Pedell. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 872 W 138)

8, rue des Pucelles et 13, rue de l’Arc-en-Ciel (1872-1992)

Les architectes entrepreneurs Petiti et Klotz ouvrent en 1872 une fenêtre au rez-de-chaussée. Louise Ehrmann loue la maison à l’Association catholique des compagnons en la chargeant de toutes les réparations, notamment de ravaler la façade. L’entrepreneur Charles Voltz modifie en 1889 la partie gauche du rez-de-chaussée. Joseph Ehrmann et l’architecte Jean Stockreisser transforment la maison en 1911 en supprimant des cloisons intérieures, en modifiant une fenêtre et une porte dans la partie qui dépasse de l’alignement et en construisant une remise en prolongement de la loge du portier.
La mairie émet en 1949 un avis défavorable à la demande de désaffecter des logements au foyer Daniel Legrand pour exploiter un débit de boissons. Principale locataire, Mathilde Freyburger qui occupe elle-même le premier étage dont une partie sert de logement et une autre d’atelier de couture fait aménager en 1950 des appartements au deuxième étage. En mai 1950, le préfet n’autorise pas le restaurateur Lucien Oberst à transférer un débit de boissons au 8, rue des Pucelles parce que des locaux d’habitation seraient désaffectés. La Police du Bâtiment émet en septembre 1950 un avis défavorable au projet de Mathilde Freyburger d’employer les indemnités d’un l’immeuble sinistré sis à Gérardmer pour aménager une dizaine de logements qui ne pourraient pas répondre aux règlements en vigueur.
Le préfet autorise en 1954 la société Cocafé (domiciliée 5, rue des Francs-Bourgeois) à exploiter un atelier de torréfaction de café. Ils sont transférés au 5, rue du Parchemin en 1976.
L’architecte Kutkiewicz soumet en 1974 un avant-projet pour aménager un café restaurant. Jacques Martzolf fait transformer en 1991 sous la direction de l’architecte Henri Moratille un bureau en garage à l’angle sud-ouest de la parcelle.

Sommaire
  • 1872 – Les architectes entrepreneurs Petiti et Klotz demandent au nom de la dame Fabry, propriétaire, l’autorisation d’ouvrir une fenêtre au rez-de-chaussée du 8, rue des Pucelles. L’agent voyer note que le bâtiment fait saillie sur l’alignement et que la largeur de la voie publique est fixée à 12 mètres.
  • 1872 (22 avril) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de la dame Fabry, propriétaire du 8, rue des Pucelles, que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs.
    1872 (14 mai) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire de Sury que le plombier Thomann soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au 8, rue des Pucelles.
  • 1885 – Les services municipaux constatent que le cordonnier Edouard Spinner a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1888 – Les architectes entrepreneurs Petiti et Klotz (17, place Saint-Etienne) demandent au nom de l’Association des Compagnons (Gesellen Verein) l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation
  • 1889 – Les services municipaux constatent que l’entrepreneur Charles Voltz (4, rue des Sœurs) fait des travaux sans autorisation – Charles Voltz demande l’autorisation de refaire une partie de la façade après avoir agrandi une pièce. – Il est autorisé à modifier la partie gauche du rez-de-chaussée. – Travaux terminés, mai 1889 – Dessin (porte flanquée de deux fenêtres à encadrement en briques, élévation, vue de dessus). – Droits payés pour des transformations intérieures.
  • 1891 – Le maire notifie la rentière Marie Ehrmann (demeurant 2, rue Ehrmann) de faire ravaler la façade aux 8, rue des Pucelles et 13, rue de l’Arc-en-Ciel – L’entrepreneur Charles Voltz demande un délai puisque l’Association catholique des compagnons, locataire chargée des réparations, a fait réaménagé des chambres et la salle de bibliothèque qui ont épuisé ses ressources. – Le maire estime que le ravalement rue de l’Arc-en-Ciel peut attendre mais que celui de la rue des Pucelles est urgent. Il accorde un délai jusqu’en juin 1892 – Travaux terminés, juillet 1892
  • 1895 – Le maire notifie le gérant Voltz de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant un volet de soupirail qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique au 8, rue des Pucelles – Travaux terminés, décembre 1896
    1895 – Le maire notifie le gérant Charles Voltz (4, rue des Pontonniers) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence quatre au rez-de-chaussée et 3 au sous-sol (soupiraux). L’Association catholique des compagnons obtient un an de délai en 1898 – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1897 – Le maire notifie la rentière Marie Ehrmann (demeurant 2, rue Ehrmann) de faire ravaler la façade au 8, rue des Pucelles. En marge, travaux à la charge de l’Association catholique des compagnons (Katholischer Gesellenverein). Le président de l’association (V. Bock, demeurant 23, rue des Veaux) demande un an de délai. Le maire accorde le délai puis un nouveau l’année suivante parce que le président a dû faire réparer la fosse d’aisances. – Les façades extérieures et intérieures ont été repeintes à l’huile, novembre 1899.
    1896 – Le maire notifie la rentière Marie Ehrmann (demeurant 2, rue Ehrmann) de faire ravaler la façade au 13, rue de l’Arc-en-Ciel. Le plâtrier et stucateur Charles Voltz demande un délai, puis le président de l’association en 1898. Renvoi au dossier du 8, rue des Pucelles
  • 1905 – Le maire notifie la rentière Marie Ehrmann (demeurant 2, rue Ehrmann) de faire ravaler la façade au 8, rue des Pucelles. Le président de l’association demande un an de délai – Travaux terminés, novembre 1907.
    1907 – Le peintre Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation
  • 1907 – Le maire notifie Joseph Ehrmann (demeurant 8, rue des Pucelles) de faire ravaler la façade au 13, rue de l’Arc-en-Ciel. En marge, le propriétaire est invité à s’adresser au conservateur des monuments historiques puisque la maison présente un intérêt artistique. – Le président de l’association demande un an de délai – La façade a été lavée, octobre 1909.
  • 1909 – Le président de l’Association catholique des compagnons, locataire des lieux depuis 49 ans, et le propriétaire J. Ehrmann demandent le concours de la Police du Bâtiment après que le nouveau propriétaire de la maison voisine (Lepain, demeurant 14, rue des Cordonniers) a exigé de fermer les ouvertures de cave et de remise vers sa propriété. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que la fenêtre (55 sur 80 centimètres à 1,10 mètre du sol) éclaire un entrepôt et que le soupirail est grillagé (croquis). Elle renvoie les pétitionnaires aux tribunaux.
  • 1911 – L’architecte Stockreisser demande l’autorisation de faire des transformations intérieures et extérieures – Le service d’architecture note que la façade rue des Pucelles suit en partie l’alignement et en dépasse en partie, celle rue de l’Arc-en-Ciel est alignée. Il est prévu de transformer une fenêtre et une porte dans la partie qui dépasse de l’alignement. Comme le dépassement n’est que de 10 centimètres, l’autorisation pourra être accordée à titre exceptionnel.
    Le propriétaire J. Ehrmann (demeurant 8, rue des Pucelles) et l’architecte J. Stockreisser (demeurant 55, route de Colmar au Neudorf) sont autorisés à transformer les bâtiments sis 8, rue des Pucelles et 13, rue de l’Arc-en-Ciel. – Dessins. Les travaux consistent à supprimer des cloisons intérieures et les escaliers dans la cour, à construire une remise en prolongeant la loge du portier. Les fenêtres seront transformées à côté de la porte d’entrée – Travaux terminés, janvier 1912.
  • Commission contre les logements insalubres. 8, rue des Pucelles (Association catholique des compagnons, Caisse de maladie) 1903, remarques en quatre points puis en sept points
    1905, travaux à faire pour éviter l’humidité provenant des écuries de la maison voisine, 15, rue de l’Arc-en-Ciel
    1903, plainte de François Gœltzenlichter qui occupe une chambre à cause du cabinet d’aisance
    1909, 1911, rien à signaler
    1912, E. Bertsch (2, rue du Brochet) déclare qu’il va réparer le plancher de la cuisine
    Commission des logements militaires, 1914, remarques en neuf points
    1916, la maison sous séquestre appartient au prêtre J. Ehrmann
  • 1949 – Le service du logement et la Police du Bâtiment émettent un avis défavorable à la demande de désaffecter des logements au foyer Daniel Legrand pour exploiter un débit de boissons.
  • 1950 – Locataire du 8, rue des Pucelles qui appartient à Marie Freyburger, P. J. de Valmigère informe la Police du Bâtiment que les portes de ramonage rongées par la rouille laissent échapper des étincelles. – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit à la propriétaire – Travaux terminés, mai 1950.
    1952 – Le même locataire expose que le propriétaire a fait diviser son logement qui occupait tout le deuxième étage sans autorisation de la Police du Bâtiment – Croquis – La Police du Bâtiment déclare qu’elle ne peut intervenir
  • 1953 – L’entreprise de construction Œsch (6, rue Saglio à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 8, rue des Pucelles pour crépir la façade
  • 1954 – Le préfet transmet au maire l’autorisation accordée à la société Cocafé (domiciliée 5, rue des Francs-Bourgeois) d’exploiter un atelier de torréfaction de café au 8, rue des Pucelles
  • 1950 – La Police du Bâtiment constate que Mathilde Freyburger qui occupe elle-même le premier étage dont une partie sert de logement et une autre d’atelier de couture a fait faire sans autorisation des travaux au deuxième étage
    1950 – Mathilde Freyburger, locataire principale, dépose une demande de permis de construire pour aménager des appartements au deuxième étage (8, rue des Pucelles, section 25 parcelle 55) sous la direction de Fernand Vasseur (demeurant 8, rue des Pucelles) – Plan de situation, plan du deuxième étage (ancien et nouvel état)
  • 1950 – Extrait de presse, Honneur et Patrie du 10 mars 1950. La maison qui était occupée par les Jésuites est passée vingt ans auparavant au foyer protestant Daniel Legrand qui vient de déménager 7, rue Finkmatt. La locataire principale, ancienne exploitante du Monaco Bar, loue des appartements à des prix élevés.
  • 1950 (mai) – Le restaurateur Lucien Oberst et sa femme (locataires, demeurant 75, rue de la Musau) déposent une demande de permis de construire pour percer une porte et aménager de nouveaux cabinets d’aisance sous la direction de l’architecte décorateur Langer (demeurant 8, rue Charles de Foucauld à la Robertsau) – Plan de situation, plans du rez-de-chaussée pour aménager un restaurant
    Les mêmes demandent l’autorisation de transférer le débit de boissons du 7-9, rue du Fossé des Tanneurs au 8, rue des Pucelles. Le préfet la refuse parce que des locaux d’habitation seraient désaffectés et qu’ils ne répondent pas aux dispositions du 24 mars 1890.
  • 1950 (septembre) – Mme Freyburger envisage d’employer les indemnités de l’immeuble sinistré sis 40, Faubourg de Saint-Dié à Gérardmer pour aménager une dizaine de logements. La Police du Bâtiment qui estime que les logements en question ne peuvent répondre aux règlements en vigueur émet un avis défavorable, d’autant que la pétitionnaire a fait faire sans autorisation au deuxième étage des logements qui ne répondent pas aux règlements.
  • 1958 – Le locataire V. Erbs informe la Police du Bâtiment qu’un incendie s’est déclaré dans l’atelier de torréfaction Cocafé. La Police du Bâtiment répond que le préfet a autorisé l’établissement en 1954.
  • 1965 – La Fédération des locataires, agissant au nom de Pierre Valmigère, informe la Police du Bâtiment que l’eau de pluie s’infiltre par le plafond. – Le locataire écrit lui-même à la Police du Bâtiment. La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire Victor Erbs, demeurant 64, boulevard Clémenceau. – Travaux terminés (entretien des cheminées), octobre 1965
    1965 (octobre) – Le même se plaint de fumées. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire – Certificat du ramoneur Waltzinger (7, rue de Dannemarie au Neudorf), certificat du couvreur René Stein (32, allée Reuss au Neuhof)
  • 1968 – Le maire invite Victor Erbs à faire ravaler la façade du 8, rue des Pucelles
    1969 – Le maire invite Henri Raskowsky (demeurant 53, Gaertnerstrasse à Sarrebruck) à faire ravaler la façade du 8, rue des Pucelles
    1968 – Le maire invite l’agence Simon (17, rue de la Haute- Montée) à faire ravaler la façade du 8, rue des Pucelles. L’agence répond que le ravalement sera fait dès que le prêt sollicité auprès du F.N.A.H. aura été accordé – Travaux terminés, avril 1969
  • 1970 – Le pasteur Emile Figuière (demeurant 3, rue Ohmacht) informe la Police du Bâtiment que l’eau s’infiltre dans sa salle de bains – La Police du Bâtiment répond que l’agence Simon assure qu’elle a chargé une entreprise de faire les travaux. – Nouvelle plainte du même qui quitte les lieux en septembre.
  • 1974 – L’architecte Kutkiewicz soumet un avant-projet pour aménager un café restaurant
    1975 – Le notaire Eugène Schneider (quai Rouget-de-l’Isle) sollicite un certificat d’urbanisme. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’ancien hôtel de Furstenberg est inscrit à l’inventaire par arrêté du 13 juin 1929. – Les bâtiments devront conserver leur aspect actuel
  • 1976 – Les ateliers de torréfaction Cocafé sont transférés au 5, rue du Parchemin
  • 1982 – L’entreprise Leonardo Pezzimenti (rue de la Doller à la Robertsau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade du 8, rue des Pucelles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mars 1983
  • 1988 – L’architecte des Bâtiments de France autorise Jacques Martzolf à faire des travaux (maçonnerie, couverture, restauration extérieure)
  • 1989 – L’entreprise André Mansching (rue du Mont-Sainte-Odile à Grendelbruch) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1991 – Jacques Martzolf (demeurant sur place) dépose une demande de permis de construire pour transformer un bureau en garage sous la direction de l’architecte Henri Moratille (31. avenue de la Forêt-Noire) – Dessins (le garage se trouve à l’angle sud-ouest de la parcelle) – Le maire autorise les travaux, juin 1991 – Travaux terminés, décembre 1992
    1991 (février) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux de couverture
  • 1992 – L’entreprise André Nonnenmacher (24, avenue de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique

Relevé d’actes

Le partage de 1733 attribue la partie sud de la cour Büchsner à François Ernest, baron Reich de Platz, grand veneur de l’évêché. Il épouse Marie Chrétienne de Falckenberg en 1690 : contrat de mariage, célébration.

1690 (30.11), Not. Contz (6 E 41, 26)
Heÿraths: Notul Fräw. Maria Christina Von Falckenberg H. Peter Ludwig Von Falckenberg geweßenen Sÿndici der Statt Cöllzn Vndt Frawen Anna Catharina Von Falckenberg Gebohrner Von Honthumb Ehelichen dochter Vndt H. Frantz Ernsten Reich Von Platz Vndt Zu Dienstein. Nota bemelte fr. Anna Catharina hatt nach H. V. Falckenbergs Todt, H. Philipp Von Joosten gehäuret.
Warauff Zweÿtens obwohlgemeldte freÿlein Hochzeiterin Ihrem Herrn hochzeiteren Ihre nach Inhalt auffgerichteten Inuentarÿ anheimb gefallene vndt mitt Ihren herren Bruderen undt Einiger freÿlein Schwesteren biß dahin in Gemeinschafft beseßene Vätterliche Erbs portion Vndt ahntheÿl pro dote, Vndt Zur Ehesteür Zue gebracht undt Zupring. thuet, (…)
Worüber annoch ferners der auch hoch Edelgebohrne, Vndt gestrenge herr H Philipp Von Joosten Ihrer Königl. Maÿ. Rath beÿm Parlement Zu Metz undt des bistumbs Straßburg Cantzler Vndt hoffraths Præsident Ihrer der freÿlein Stieff herr Vatter in fauorem gegenwärtigen Heÿraths undt Zu bessern außführung Ihrer ahnfangendter Haußhaltung Vier Tausent R.thlr Von seinen besitz undt Gütheren schencken.
Recognosciret Vor mir Königl. Not. Zu Straßb. den 30. 9.bris 1690, Gegenwärtige abschrifft ist dem Verbißenen Original gleich. Test. Contz
NB. die hundt haben das Erste Vndt Letste blatt an dem Pergamenen original gefressen.

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 12-v)
Hodie 30 Novembris 1690. (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Prænobilis Dnûs Franciscus Ernestus Reich de Plats Episcopatus argentinensis Venatorum præfectus et sauerni et cocheberti Magnus præpositus, et Nobilis Domina Maria Christina de Falkemberg (signé) Franciscus Ernestus Reich de Platz e durmstein, Marie Christina de falckenberg, Anna Catharina von Joosten gebohrene von Hunthum, maria ursula de bock née de boulach, Maria Ellisadetha Reichin Von Platz (i 14)

Jean Philippe Reich de Platz, François Antoine Reich de Platz, François Conrad Reich de Platz, François Louis Reich de Platz et Henriette Reich de Platz constituent une rente au profit du Grand Chapitre en hypothéquant la maison appelée hôtel de Reich

1735 (27.6.), E 767
Noble Sr Messire Jean Philippe Reich de Platz seigneur de Still tant pour lui et comme ayant charge et plein pouvoir de Noble Sr Mre François Antoine Reich de Platz conseiller Doyen du Directoire de la Noblesse de Basse Alsace, du Noble Mess. François Conrad Reich de Platz, de la Noble Dlle Henriette Reich de Platz ses père, frère et sœur, et par un autre acte du Noble Mre François Louis Reich de Platz capitaine au régiment de Picardie aussi son frère (devoir)
à Messeigneurs les Grand Prévot, Grand Doyen, Chanoine et Grand Chapitre de l’Eglise Cathedale de Strasbourg pour lesquels le Sr François Antoine Metzger, receveur général dudit Grand Chapitre, une rente annuelle et perpétuelle de 480 livres tournois
hypothèquent une maison appelé l’hôtel de Reich avec les deux corps de logis dont celluy du devant est situé dans la rue des Pucelles et celuy du derrière dans la rue de l’Arc en Ciel avec tous les autres bâtiments, droits, appartenances et dépendances, estimée 9600 livres tournois

François Ernest Reich de Platz loue une partie de la maison à François Joseph de Horben Ringenberg

1738 (20.6.), E 768
der freÿ wohlgebohrne H. Frantz Ernst Reich von Platz beÿ E. löbl. Unterellsäßischen Ritter Directorio hoch ansehnlicher Directorial Rath und außschuß, hernach beschriebener lehnung
dem freÿ wohlgebohrnen H. Frantz Joseph von Horben auff Ringenberg, getroffen
auff ein jahr lang welches von nechst künfftigen Johannis Baptistæ ihren anfang nehmen, in seiner ihme eigenthümlich zugehörigen ane der Jungfrawen gaß gelegenen wohnbehausung befindlichen ersten und andern* stock /:maßen der verlehner H Reich von Platz sich die unter denenselben auff dem boden befindlichen und newer dingen angelegte wohnung zu seiner eigenen gebrauch vorbehaltet hat:/ sambt einen platz im keller, item dem zweÿten frucht kasten in vorbemeltter behausung und einer kammer über den eingang in dem hintern hoff, solche stück sämtlich und in sonderheit die in denen vorgemelten beeden stöcken befindliche küchen, stuben und cammern auch dem großen haußehren dem holtz hauß hinten dem thor und dem gemeischaftlichen gebrauch vor deren hoffs – um einen jährlichen Zinß nemlich 175 gulden

François Ernest Reich de Platz loue la maison au marchand Jean Martin Loos

1738 (18.7.), E 768
der freÿ wohlgebohrne H. Frantz Ernst Reich von Platz beÿ E. löbl Unterellsäßischen Ritter Directorio hoch ansehnlicher Directorial Rath und außschuß hochfürstl. bischöffl. Straßburgischer Ober jägermeister und Oberambtmann des ambts Benfelden
an H. Johann Martin Loos, burger und handelsmanns, 9 jährige lehnung auff 9 jahr lang welche auff hierunten gesetztes datum ihr anfang nehmen
benantlichen sein des hochadelischen H. locatoris Reich von Platz ihme eigenthümlich zuständige gantze hintern wohnbehausung ane der Regenbogengaß allhier gelegen samt allen darinnen sich befindlichen, stuben, cammern, küchen, frucht kästen und stallungen, item die an die stallung sich befindliche remise, die auß und ein farth und eingang sowohl des hintern als vordern thors, den gantzen hintern hoff, wie auch den großen keller unter dem vorderen hauß, wie nicht weniger den gebrauch der bauch küchen und des ersten und dritten fruchtkastens in dem vorder hauß ane der Jungfrauen gaß gelegen und dann endlichen die cammern, bühnen, gang und haußöhren und dem auff der seithen zwischen dem vorden und hintern hauß gelegenen nebens haußel
Jedoch hat der H. locator von Reich zu seinem und der seinigen gemeinschafflichen gebrauch hier mit expresse reservirt den großen keller davon ein theil dem H. von Horben verlehnt die stallung, den hoff die zweÿ zimmen in dem nebens häußel von seinen hochadelichen kindern dann die frucht kasten in dem vorder hauß – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Jean Philippe Reich de Platz, François Louis Reich de Platz, François Conrad Reich de Platz et Elisabeth Henriette d’Eptingen née Reich de Platz vendent la maison au vice-préposé de la Grue Jean Martin Loos

1748 (10.5.), E 771 (transcrit Chambre des Contrats, vol. 625 F° 315, 25 juin 1751)
der freÿwohlgeborne H. Johann Philipp Reich von Platz hochfürst. bischoffl. Straßburgisch Oberjägermeister, Ober Ambtmann des Ambts Benfelden und bailly des allhießigen hochfürtsl. bischoffl. Pallasts und der freÿwohlgeborne H. Franz Ludwig Reich von Platz königl. commandant des fort de Pierre alhier, beede gebrüdere sowie vor sich selbsten als auch vermög zweÿ hierbeÿ producirten procurationen, die einte von dem freÿwohlgebornen H. Franz Conrad Reich von Platz, beÿ ihro hochfürstl. Eminentz H. Cardinalen von Rohan Ober Stallmeister ihrem geliebten H. Bruder, die andere von der gleichfalls freÿwohlgebornen Fr. Elisabetha Henrietta von Eptingen geb. Reichin von Platz ihrer geliebten Fr. Schwester
H. Johann Martin Loos unter Cranmeister
ihre theils an der Jungfrawen gaß theils an Regenbogen gaß alhier in der statt Strassburg gelegene wohnbehausung samt hof, hoffstatt, bronnen im hof, allen und jeden dazu gehörigen gebäu, stallungen, remise, keller, küchen, einseit neben weÿland H. N. Horrers seel. erben, anderseit neben Mons. Antoine Loustau brigadier des armées du roy et capitaine d’une compagnie d’ouvriers, vornen die Jungfraweb gaß, hinten auff besagte Regenbogengaß, auch übriges was nehmlich würcklich eingemaurt und nagelvest ist, von weÿl. dem freÿwohlgebornen HH Franz Ernst Reich von Platz gewesten hochfürstl. bischofflich straßburgischen Ober Jägermeister und Oberambtmann des Amts Benfeld wie auch eines hochlöbl. freÿ ohnmittelbahr Ritterschafft im Unterm Ellsaß hochmeritierten ältisten Directorial Rath ihrem H. vatter ererbt – um 8300 gulden

Jean Martin Loos loue une partie de la maison au juge Jean Geoffroi Zeiss

1751 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 74-v
H. Johann Martin Looß de unter:Cranmeister
in gegensein H. Johann Gottfried Zeÿß des Stadtrichters
entlehnt, in einer ane der Reegenbogen und Jungfrauen gaß gelegenen behausung den gantzen mittleren stock des in die Jungfrauengaß sehenden haußes, den halben kleinen keller am bronnen einen beschlüßigen platz zum holtz, so dann den gemeinschafftlichen gebrauch der bauch kuchen und trockneÿ – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff künfftigen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 132 gulden

Jean Martin Loos et Catherine Rapp hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Georges Wolff

1752 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 52
H. Johann Martin Looß der Unter: Cranmeister und Catharina geb. Rappin mit beÿstand ihres sohns H. Lt. Frantz Ludwig Looß und ihres tochtermanns H. Lt. Johann Ludwig Rame
in gegensein Johann Georg Wolf des metzgers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane der Reegen:bogen gaß, einseit neben den Horrerischen erben anderseit neben denen adelischen Haindelischen erben, hinten auff die Jungfrauen: gaß und einen außgang dahin habend

Jean Martin Loos et Catherine Rapp hypothèquent la maison au profit de Paul Geoffroi Gambs

1752 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 544-v
H. Johann Martin Looß der unter:Cranmeister und Catharina geb. Rappin mit beÿstand ihres sohns Georg Nicolaus Looß des scribenten und ihres tochtermanns H. Lt. Johann Ludwig Rame
in gegensein S.T. H. Paul Gottfried Gams – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane der Reegen:bogen gaß, einseit neben den Horrerischen erben anderseit neben denen adelischen Haindelischen erben, hinten auff die Jungfrauen: gaß und einen außgang dahin habend

Jean Martin Loos loue une partie de la maison à Catherine Mourgue, veuve du marchand Jean Georges Klentsch dit Hausser

1752 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 606
H. Johann Martin Looß der unter:Cranmeister
in gegensein H. Lt. Johann Daniel Ehrmann geschwornen courtier als gewalthabers Fr. Catharinæ geb. Mourgue weÿl. H. Johann Georg Klentsch genannt Haußer des handelsmanns wittib
entlehnt, in der dem verlehner eigenthümlich gehörig ane der Reegenbogen und Jungfrauen gaß gelegen behausung den grosen keller biß ane den vordern unterschlag ; auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangen auff instehenden Weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jean Martin Loos et Catherine Rapp hypothèquent la maison au profit de Susanne Marguerite Bemberg

1753 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 459-v
H. Johann Martin Looß unter Cranmeister und Catharina geb. Rappin mit beÿstand ihres sohns H. Georg Nicolaus Looß des scribenten und ihres tochtermanns H. Lt. Johann Ludwig Rame
in gegensein H. Johann Daniel Engelhard des handelsmanns als vogts Jfr. Susannæ Margaretha Bembergin – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt ad Reegen:bogengaß, einseit neben den Horrerischen erben, anderseit neben denen adelischen Haindelischen erben hinten auff die Jungfrauengaß

La maison appartient ensuite à Jacques-André de Gail (1705-1784). Fils du baron André François de Gail, il épouse le 2 novembre 1738 à Cernay Louise Charlotte de Cointet de Filain, fille du baron Charles Ferdinand Emanuel de Cointet de Filain
Jacques-André de Gail loue une partie de la maison au baron Philippe Auguste de Haindel

1761 (28.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 105)
Bail de 5 années qui commencent à la St Jean Baptiste 25. juin prochain – Messire Jacques André Baron de Gail Seigneur de Mühlhausen demeurant en cette ville d’une part
et Sr Jean Charles hüttel receveur de différentes familles nobles de cette province demeurant en ladite ville en qualité de receveur de Messire Philippe Auguste baron de Haindel
les appartemens du second étage du corps de logis de la maison de mond. Sr de Gail lequel et attenant a la maison de mond. Sr de Haindel qui en a connoissance pour les avoir vûs et visités – moyennant un loyer annuel de 100 livres
et consent que M de Haindel fasse une ou a l’une des croisées dud: appartement pour y établir une porte par laquelle il puisse au moyen d’une gallerie communiquer de sa maison dans led. appartement, le tout aux frais de M de Haindel lequel à l’expiration du présent bail remettra aussi a ses frais les choses en l’Etat où elles sont présentement

Louise Charlotte de Cointet de Filain se remarie avec le marquis Jean François Antoine de Faverolles, successivement veuf de Perinne Adrienne Elisabeth de Breda et de Louise Camille Morede Rey : contrat de mariage, célébration
1785 (28.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 198) n° 62
Mariage du 28 May 1785 – furent present Seigneur Messyre Jean François Antoine Marquis de Faverolles, Chevalier né Ancien officier des Carabiniers, Chevalier de l’ordre Royal et Militaire de St Louis demeurant ordinairement à Paray en Charolois, fils de feu haut et puissance Seigneur Antoine François Marquis de Faverolles, Seigneur de Domecy sur le Vaud et de la Grande Isle Darbe, lieutenant Colonel au Regiment des Normandie, Commandant le Bataillon de Dijon, Chevalier de l’ordre Royal et Militaire de St Louis et de feüe Dame Madame Marie Anne Magdelaine de Quene fille de feu Mre de Quene Chevalier Seigneur de Malcour, lieutenant Colonet du Regiment de Chartres Cavallerie, Commandeur de Vernon ses pere et mere, Veuf en premières noces de Madame Perinne Adrienne Elisabeth de Breda Creolle de St Domingue et en secondes noces de Madame Louise Camille Morede Rey, d’une part
Et Haute et puissante Dame Madame Louise Charlotte Baronne de Cointet de Filain, Dame de Staffelfelden en Haute Alsace, fille de feu Messire Charles Ferdinand Emanuel Baron de Cointet de Filain, Grand Bailly d’Ensisheim, Seigneur de Meyenheim et autres lieux, ancien lieutenant Colonel du Regiment de Rosen Cavallerie allemande Chevalier de l’ordre Royal et Militaire de St Louis, demeurante à Strasbourg, douairiere de Mre Jacques André Egon Baron de Gail, vivant Seigneur d’Altorff et de Mühlhausen, Directeur de la Nobless jmmediate du St Empire du Canton des Suabes, Chevalier d’honneur de Epée de la Régence des Evechés de Strasbourg, assistée de de Mre Jean Georges Albert, avocat aud. Directoire de la Noblesse immediate de la Basse Alsace demeurant à Strasbourg qu’elle en a requis cy present, d’autre part
(signé) doiriertert de gail née Baronne Cointet de fikainre, mq. De fauerolle

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 73)
Anno domini 1785 die 31 Maÿ (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonÿ vinculo conjuncti fuerunt prænobilis Dnus Joannes Franciscus Antonius de faverolles Eques Ordinis Regÿ et militaris quondam Officialis in legione Regia Equestri carabiniers dicta Viduus defunctæ dnæ Ludovicæ Camillæ Morede Rey et Prænobilis Dna Ludovica carola Baronissa de Cointet de filain, Vidua defuncti prænobilis D Jacobi Andreæ Egonis Liberi Baronis de Gail domini dum viveret in Altorff et Mülhausen parochiana nostra (signé) mqs de fauerolle, de Gointet de filain (i 77)

François de Faverolles (13 mars 1719, L’Isle-sous-Montréal) fils d’Antoine François de Faverolles, seigneur de Domecy, et de Marie Madeleine Anne de Quesse de Valcourt, marié en 1749 avec Elisabeth de Bréda (27 décembre 1706, Saint-Jacques, Le Morne-Rouge, Cap Nord, Martinique, † 1754), fille de Pantaléon de Bréda et d’Elisabeth Bodin de Vaux (fiche généalogique)

Louise Charlotte de Cointet, femme du marquis Jean François Antoine de Faverolles, loue une partie de la maison à la baronne de Bernhausen née baronne de Freyberg (Marie Philippine Françoise Walburge de Freyberg)

1786 (9.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 201) n° 14
Bail de 6 années qui commencent à courir à la Notre Dame de Mars prochaine – Mde Marie Louise Charlotte Baronne de Cointet épouse de Mre Jean François Antoine Marquis de Faverolles, Chevalier de l’Ordre militaire de St Louis et ancien Capitaine de Carabiniers
à Madame la baronne de Bernhausen douairière née baronne de Freÿberg et à M le baron de Bernhausen son fils seigneur de Hirtlinguer, Klingenstein et autres lieux
la petite maison en entier qui appartient a la Dame Bailleuse en cette ville rue de l’ Arc en ciel, d’un côté M de Neuenstein, d’autre Mr de Marabail – moyennant un loyer annuel de 700 livres

Jean François Antoine de Faverolles et Louise Charlotte de Cointet louent la maison à l’aide major François Joseph Huvelin de Bavilliers

1786 (28.9.), Not. Lacombe (6 E 41, 203) n° 68
Bail du 28. 7.bre 1786. fut present Mr. Caspard Félix Lex, Avocat aud. Conseil [souverain d’Alsace] demeurant à Strasbourg, en qualité de Mandataire de Messyre Jean François Antoine Marquis de Faverolles, Chevalier de l’ordre Royal et Militaire de St Louis, ancien Capitaine des Carabiniers et de Madame Louise Charlotte née Baronne du Cointet, Son Epose (…) donne à bail et loyer d’argent pour 3 années qui commencent a Courir à la St Michel prochaine, et finiront à pareille fete lesdittes trois années revolues
à Mre François Joseph Huvelin de Bavilliers, ancien aide Major des Cent suisses de la Garde du Roy, demeurant à Strasbourg cy present et preneur
scavoir la Maison appartenante à la Dame bailleuse en Cette ville rue des Pucelles, sans en rien excepter ny reserver si ce n’est le logement de Mr. Dreyer Secretaire de la Noblesse et la Grande Cave donnant sur la Cour de derrière louée à l’hopital Militaire de cette ville de tout quoi le S Preneur declare avoir bonne et prfaite Connoissance et s’en contenter. Le présent bail et fait pour et moyennant le loyer anuel de 1000 Livres
les parties sont en outre convenû (…) 4° Le Sr Lex en qualité ditte consent a ce que le Sr preneur fasse pratiquer une écurie dans l’une des Remises de lad. Maison attendu que Celle qui existe n’est pas assés vaste
(Joint) Etat des meubles et tapisseries qui se trouvent dans le logement Loué à Mr e Bavillier suivant bail passé devant M Lacombe notaire Royal en cette ville le 28. 7.bre 1786. par M. et Mde de faverolles. Scavoir au premier étage, cuisine, poele des domestiques, a Gauchen a droite, 2.de chambre, Cabinet donnant sur la rue, Sale d’entrée, Salon de compagnie, Chambre a alcove, Garde robe derrière, Chambre à côté de l’alcove donnant sur la galerie, vis à vis sur la cour, a droite en descendant les marches, Petite chambre à côté
Au second étage, dans la hollandoise, au coridor a gauche sur la rue, a droire vis à vis, Chambre a côté, une suivante vis à vis, dans la cave donnant sur la cour, cave de derrière – le 28 7.bre 1786

Jean François Antoine de Faverolles et Louise Charlotte de Cointet louent la maison au baron Louis Charles de Berckheim et à sa femme Françoise Louise baronne de Glaubitz

1787 (28.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 207) n° 42
Bail de 9 années qui commenceront à courir à la St Michel prochaine – M Gaspard Felix Lex avocat au Conseil souverain d’Alsace, mandataire de Messire Jean François Antoine de Faverolles, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis ancien Capitaine des Carabiniers, et de Madame Louise Charlotte née Baronne de Cointet
à Mre Louis Charles Baron de Berckheim seigneur de Krautergersheim, Innlenheim et autres lieux conseiller intime de S.A.S. Monseigneur le Margrave de Baden et son grand baillif a Alberrach et Mde Françoise Louise Baronne de Glaubitz
sçavoir la maison appartenant à la De bailleuse en cette ville Rue des Pucelles sans rien excepter ny reserver si ce n’est le logement de M Dreÿer secrétaire de la noblesse et la grande cave donnant sur la cour de derrière, moyennant un loyer annuel de 1000 livres
[in fine] 18 décembre 1787 (entre les mêmes) la grande cave donnant sur la cour de derrière de la maison mentionnée au même bail avec les deux fruitiers y attenant, moyennant 150 livres
(joint) Etat des meubles et tapisseries, Scavoir au premier étage ; cuisine ; poele des domestiques, deuxième chambre, cabinet donnant sur la rue, sale d’entrée, salon de compagnie, chambre à alcove, garde robe derrière, chambre a côté de l’alcove donnant sur la galerie, vis à vis sur la cour, à droite en descendant trois marches, petite chambre à côté, au second étage dans la hollandoise, au corridor, chambre sur la rue, à droite vis à vis une chambre, chambre a côté, suivante vis à vis, dans la cave sur le derrière, un petit fruitier

La maison revient au baron Denis Joseph André de Gail, fils de Jacques André, qui devient bourgeois à titre gratuit en 1762

1762, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 1-v
Jr. Dionysius Josephus Andreas von Gail erhalt das hochadel. burgerrecht durchaus gratis. Juravit den 18.t X.bris 1762.

Denis Joseph André de Gail épouse en 1788 Marie Catherine Walburge Badani : contrat de mariage, célébration
1788 (12.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 210) n° 15
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Messire Denis Joseph André Baron de Gail Seigneur d’Altorff, Mülhausen ancien Capitaine commandant au Régiment d’alsace demeurant ordinairement à Ensheim, fils majeur de 45 ans de feu François Egon Jacques André Baron de Gail, Directeur au Directoire de la noblesse directe en Suabe au canton de l’Ortenau et Chevalier d’épée a la regence de l’eveché de Strasbourg, et de Louise Charlotte De Cointet
Mlle Marie Catherine Walburge Badani, fille mineure de M François Clément Badani, Chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, Capitaine commandant au Régiment d’alsace demeurant à Strasbourg, et de Marie Elisabeth de Quaita

Mariage, Rosheim, Saint-Etienne (cath. p. 36)
Hodie 23 Junii anni 1788 duabus proclamationibus cum legitima dispensatione super tertiam tum in Ecclesia nostra parochialio tum in Ecclesia parochiali in geispoltzheim publice facta (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus Dionÿsius Josephus Andreas liber Baro de Gail Dominus in Altdorff et Mühlhausen et dominicella Maria Catharina Walburga de Badani filia domini Francisci Clementis de Badani Legionis Alsaticæ Centurionis et Dominæ Elisabethæ de Quaita Conjugum in hac Parochia commorantium (signé) Denis Joseph André Baron de Gail, Marie Catherine Walburge de Badanÿ

Denis Joseph André de Gail meurt en 1797 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens

1797 (15 frimaire. 6), Rosheim 7 E 45-1, 8, Not. Nicolas n° 64
Inventaire de deffunt le Cit. Denis Joseph André Gail résidant à Obernai – est comparu la Cit. Catherine Walburge Badany veuve de deffunt le Cit. Denis Joseph André Gail résidant à Obernai, assistée du Cit. Nicolas Schauffler huissier public dudit Obernai laquelle a declaré que par deux Contrats passés devant led. Notaire les 5 prairial 5 et 5 frimaire présent mois la succession de tout ce que le défunt a délaissé qui est obvenue en propriété, Inventaire après la mort dudit deffunt arrivée le 8 du Courant

biens immeubles au ban de Bischoffsheim, ban d’Obernai (64 articles)
biens situés outre rhin, lieu dit Hornbach margravat de Bade
(f° 68) Une maison sise a Strasbourg rue de l’Arc en ciel ou des Pucelles provenante du pere du défunt sise a Côté de la petite maison provenant de la même succession, cette derniere vendue au Cit. Dreÿer le j. par enchere devant le Cit. Laquiante le 7 du courant mais le prix d’jcelle maison est encore du par le deffunt
meubles 1009, en la maison mortuaire a Obernay, passif 5996
– An 5, 5 frimaire, le Cit. Denis Joseph André Gail résidant présentement à Obernay et la Cit. Walburge Catherine Badany son épouse, supplement au Contrat de mariage devant Me Lacombe le 12. juin 1788, 1. Le C. Gail au cas qu’il n’y ait pas d’enfants nés ou a naitre de son mariage avec lad. Cit. Badany son épouse et qu’il survive cette derniere aurat conservera la propriété absolue de la généralité de tous les biens meubles et immeubles qu’elle delaissera a son deces

Les héritiers de Louise Charlotte de Cointet, veuve d’André Egon de Gail, vendent la maison à Marie Catherine Walburge Badani

1797 (7 frimaire 6), Strasbourg 6 (17), Not. Laquiante n° 23
cit henry François Gail demeurant a Niederhergheim, cit. Louise Gail veuve de feu le cit. Joseph Vaudrin Cordoze demeurant a Strasbourg, La cit. Valburge Badany Epouse du cit. andrés Denis Gail demeurant a Oberenheim fondée par son pouvoir et procuration agissante encore en qualité de mandataire du cit. Louis Gail demeurant a Muhlhausen, de la cit. felicité Gail demeurant a Colmar Laquelle est majeure d’age, jointes au premier procès verbal d’enchere le 6 thermidor 5, tous fils filles et Cohéritiers ayant droit a la succession de feue la cit. Louise Charlotte Cointet vivante veuve de feu le Cit. André Egon Gail de Strasbourg
à la Cit. Gail née badany
derniere vente par enchere d’une belle maison Située en cette ville et dépendante de la succession de leur mere et ce en Bloc ou séparement au gré des amateurs laquelle maison consiste Savoir size rue des Pucelles N° 10 au Rez de chaussée premier et second étage Cours Grande écurie Belle cave voutée un beau grenier avec tous ses autres aisances appartenances et dépendances comme pompe Bucher Buanderie dans laquelle maison se trouvent fourneaux leurs tuyeaux quelques tapisseries des tringles de rideaux et un fourneau de fonte sans tuyeau – moyennant 24.000 livres
Enregistrement, acp 56 F° 19 du 8 frim. 6

Marie Catherine Walburge Badani se remarie avec François Xavier de Christen, fils de Sébastien Joseph de Christen

1788 (12.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 243
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Sebastian Joseph de Christen, des gewesten Ritters des hohen königlichen St. Ludwig Ordens und ehemaligen Grenadier hauptmann bei dem Löblichen schweitzer Regiment Sonnenberg mit dem Rang eines Lieutenant-Colonel, welcher alhier zu Straßburg wohnhaft gewesen, verlassenschafft – nach deme derselbe den 31 Decembris des Jahrs 1787 das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, hinterlassen hat. Solche wurden auf Ansuchen Hn Notarii Johann Christian Sebastian Maÿer, welcher den 1. hujus von Em. En. Grosen Rath Zum Curatore Massæ ernennet – So geschehen alhier Zu Straßburg in Gegenwart S.T. Herrn Lit. Anton Cölestin Weinborn, Ritterschaftlichen Amtmann Es. En. Grosen Raths alten und Eines Ehrsamen Kleinen Raths dermaligen wolverdienten beisitzers, als von Ihro Gnaden dem regirenden Herrn Ammeister hierzu abgeordneten Herrn Deputati und Zwar in der dem Hn Deputato Zuständigen an dem Schubladen Gäßlein gelegenen behausung auf Freitag den 12. Decembris im Jahr 1788.
Der Herr Defunctus hat mit weiland S.T. Frau Maria Theresia gebohrne Seitz, seiner Vor Ihme abgelebten Frau Eheliebstin nachbenamste sieben Kinder ehelich erzeugt und ab intestato zu Beneficial Erben hinterlassen, als, Salvis ubisque Titulis, 1. Frau Mariam Elisabetham Röttlin gebohrne de Christen, Herrn Ulrich Emanuel Röttlin, Ancien Officier du Regiment Monin Suisse zu Issenheim in dem obern Elsaß wohnhafft, Frau Eheliebstin, welche Er vermög einer von Ihme Hn Gast, dem Greffier-Tabellion der herrschafft Issenheim den 9. Decembris 1788. ausgestellten Vollmacht hierzu genugsam authorisirt und bevollmächtigtern auch hiebei gegenwärtig
2. Herrn Anton Aloisius Joseph de Christen, Officier au Regiment de Salis Samade, so majorennis und bei dieser Inventur erschienen ist.
3. Herrn Ignatius Carl de Christen, Officier unter erstbemelten Regiment, welcher sich bei demselben in der Stadt Arras in Artois in Garnson befindet und grosjährig ist
4. Herrn Frantz Xaverius de Christen, auch Officier bei diesem Regiment, so majorennis und sich bei demselben befindet
5. Jungfrau Mariam Josepham de Christen, so 21 Jahr alt und dieser Inventur unter assistentz Hn Joh. Chrisostomus Tiran, des Employé des Ponts et chaussées d’Alsace zu Colmar wonhaft und dermalen hier anwesend, beigewohnt hat
6. Jungfrau Sophiam de Chrsiten, so ohngefähr 19 Jahr alt und sich wirklich in dem Noviciat des Klosters zur Visitation zu Wien in Osterreich befindet
7. Herrn Frantz Anton de Christen, den Officier bei dem Regiment Salis Samade, so 17 Jahr alt und sich bei dem Regiment zu Arras in garnison befindet.
Innamen der drei jüngern und abwesenden Herren Söhne ist obgedachter Hr Anton Aloisius de Christen der älteste Herr Sohn bei dieser Inventur als Mandatarius erschienen (…) die dreÿ jüngern Kinder geschworener Vogt ist Hr Xaverius Seitz, Lieutenant du Roi in der Stadt Marckolsheim wonhafft zu Wintzenheim derselben oncle in deßen Namen obgedachter H Tiran zugegen gewesen.
Hiebei habe die Erbs-Interessenten alsbald declarirt, daß dieselbe und der Herr Vogt ins gesamt bereits nach Ausweis eines vor Hn Laquiante dem Königlichen Notario alhie den 26. februarii 1788 passirten Renunciatoins-Acte auf die vätterliche Erbschaft gäntzlich Verzug gethan haben
Sa. kleidung 79 fl., Sa. activ schuld 1018 fl., Summa summarum 1097 fl. – Sa. schulden 2859 fl., In Vergleichung beeder Summen weiset sich daß die Activ-Massa den wahren Werth nach von denen Passiv Schulden übertroffen werden um 1761 fl.

Registre de population 600 MW 59, 1808 sqq – Rue des Pucelles N° 10, f° 12 (i 15)
Christen, Xavier, 38, off. suise retiré, demt. Obernai, Entré 11 Brum 8.
idem née Baudouin / née Badany Walburge, 24, son épouse, demt. Obernai

Walburge Catherine Badany meurt en 1817 en délaissant pour héritiers sa mère, son frère et sa sœur

1817 (20.1.), Strasbourg 15 (22), Not. Lacombe n° 4496
Inventaire de la succession de Valburge Catherine Badany femme de François Xavier Christen, chevalier de l’ordre militaire de St Louis, capitaine d’Infanterie suisse retaité, décédée à Steinbach Grand Duché de Baden le 6 janvier 1817 – à la requête du veuf, de Marie Elisabeth Guaita veuve de Clément Badany capitaine d’infanterie retraité chevalier de St Louis, Marie Auguste Elisabeth Badany épouse de Joseph Bartholé, ancien major d’infanterie officier Chevalier de la Légion d’Honneur, Reinhard Antoine Clément Badany chef d’escadron en non activité Chevalier de la Légion d’Honneur – la veuve de Badany comme mère et héritière pour un quart et les autres héritiers frères et sœurs de la défunte pour ¾
dans la maison appartenant à la succession rue des Pucelles n° 10
meubles : sallon au premier étage, cuisine, 2758 fr, linge, logement de l’ébéniste au rez de chaussée, logement du second étage, grenier, cave, buanderie et petite cave, total 3369 fr
Titres et papiers, 1. Inventaire de Denis Joseph de Gail premier mari de la défunte le 15 frimaire 6 par Me Nicolas à Rosheim, 9. Contrat de mariage de Gail Badany devant M° Lacombe le 12 juin 1788
Enregistrement, acp 132 F° 179 du 29.1.

Régnard Antoine Clément Badany cède ses droits à sa sœur Marie Auguste Elisabeth Badany, femme du lieutenant colonel Joseph Bartholet

1822 (13.7.), Strasbourg, M° Thurmann
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 152, n° 6 du 20.7. Echange
Reinhard Antoine Clément Badany, ancien chef d’escadron de cavalerie en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié à Strasbourg d’une part
Marie Auguste Elisabeth Badany épouse de Joseph Bartholet, ancien lieutenant colonel d’infanterie officier de la Légion d’Honneur d’autre part, lesquels ont dit que la succession de D° Walburge Catherine Badany leur sœur décédée épouse de M François Antoine Xavier de Christen était dévolue savoir 2/8 à feue D° Marie Elisabeth Quaita leur mère pour 3/8 audit M Badany, 3/8 à la D° Bartholet, inventaire Me Lacombe le 20 janvier 1817 – Madame veuve Badany mère des comparants étant décédée D° Bartholet ayant par déclaration au greffe en date de ce jour renoncé à la succession de sa mère les droits et charges de cette dernière sont avenus à son fils Sr Badany comparant
Sr Badany à De Bartolet sa sœur
1. 5/8 indivis de la maison rue des Pucelles n° 10 avec cour, aisances, droits et dépendances, d’un côté la maison St Hilaire, d’autre la maison du Sr Schott serrurier, derrière en partie le Sr Malapert et celle du Sr Dreyher – avec 5/8 des deux fourneaux dont un en fayence et l’autre de fonte acheté par la masse qui se trouvent au premier étage, M. Badany se réservant d’enlever de son logement les deux fourneaux qu’il y a placés – estimée 28 000 francs – moyennant 17 500 francs
Enregistrement, acp 158 F° 115 du 17.7.

Marie Auguste Elisabeth Badany épouse en 1800 le capitaine Jean François Ransonnet : contrat de mariage, célébration
1800 (16 fructidor 8), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer
Contrat de mariage – le cit. Jean François Ransonnet, Capitaine au 25° Reg. de Chasseurs à Cheval, Aide de Camp du General de Division Klein à l’Armée du Rhin, de présent à Strasbourg d’une part
Et la Citoyenne Marie Louise Auguste Badany Epouse dud. Cit. Ransonnet demeurant ordinairement à rosheim de présent à Strasbourg, assistée du cit. Phil. Frederic Heus, ancien Notaire demeurant en cette ville
Lesquels après avoir justifié de leurs noms, Prenoms, âges, qualité et Légitimité de Mariage, par la production de leur promesse de mariage passée devant Nicolas Notaire à Rosheim le 17. Messid. 8 et de leur acte de mariage passé devant Ulmer l’officier public de Rosheim le 20. Messidor d.er, ont dit et déclaré que pour supléer à l’insuffisance de leur premier contrat de mariage (…)
Le 16 fructidor l’an Huit (signé) F. Ransonnet, Auguste Badany femme Ransonnet
Enregistrement, acp 75 F° 58 du 17 fru 8

Mariage, Rosheim (n° 2)
Cejourd’hui decadie le 20 Messidor L’an huit de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part le Citoyen Jean François Ransonnet Capitaine au 25° Regiment de Chasseurs à Cheval, adjoint à l’Etat major général de L’armée du Rhin, né à Liege le 9 septembre 1776 y domicilié département de l’ourte fils du Légitime mariage de défunt Jean Pierre Ransonnet vivant Général et dame Marie Josephe magnée cette derniète presentement domiciliée à paris, d’autre part la Citoyenne Marie Louise Auguste Badany, Domiciliée à Rosheim, fille Légitime du défunt Citoyen François Clement Badany vivant Capitaine retiré du Cidevant Regt.d’autun* et de Marie Elisabeth quaita, née à Rosheim le 21 juin 1775, tous Domiciliés en Cette commune, Lesquels futur époux Etaient accompagnés du Citoyen Xavier Christen agé de 38 ans Capitaine retiré domicilié à obernay Beau-frère de la future Conjointe (i 3)

Jean François Ransonnet meurt en 1809
1809 (25.8.), Strasbourg 15 (10), Not. Lacombe
Déclaration de la succession Jean François Rensonnet
déclarent avoir bien connu M Jean François Ransonnet adjudant commandant employé à la grande armée en Allemagne où il est décédé, époux de Marie Louise Auguste Badany, sans avoir délaissé d’enfant mais que Mde sa mère Anne Marie Joseph Magnée veuve de Jean Pierre Ransonnet Général de brigade demeurant à Liege est encore existante, qu’il n’a pas été fait d’inventaire
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 37 du 30.8.
Notoriété n° 1150, 5 octobre 1809, enreg. 5.10. F° 80

Marie Louise Auguste Badany se remarie en 1811 avec le chef d’escadron Joseph Bartholet
1811 (16.11.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 468, 5200
Mariage – Joseph Bartholet chef d’escadron retiré Chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Jean Bartholet ; propriétaire à Schlettenbach canton de Dahn arrondissement de Wissembourg, et de Catherine Doeringer femme actuelle de Jean Müller maire de ladite commune de Schlettenbach
Marie Louise Auguste Badany, veuve sans enfant de Jean François Ransonnet, officier de la Légion d’Honneur adjudant commandant Chef de l’Etat Major de Division de cavalerie décédé sur le champ de bataille a Aspern en Autriche le 21 mai 1809
Enregistrement, acp 118 f° 89 du 18.11.

Marie Louise Auguste Elisabeth Badani meurt en 1832

1832 (28.3.), Strasbourg 12 (124), Me Noetinger n° 3907
Inventaire de la succession de Marie Louise Auguste Elisabeth Badani veuve en premières noces de Jean François Ransonnet, adjudant commandant chef d’Etat Major à la division de cavalerie légère de la Grande armée, femme de Joseph Bartholet, lieutenant colonel en retraite officier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, décédée à Strasbourg rue des Pucelles n° 10 le 15 février dernier Contrat de mariage Me Zimmer le 16 novembre 1811

immeubles. ban du Neuhoff, 60. un bien de campagne composé d une maison de maitre, deux granges, trois écuries, grande cour, buanderie, remise, toit à porcs, deux jardins potager et anglais, verger, vigne le tout formant en un enclos de la contenance superficielle de 3 ha 60 (18 arpents) délimité par des pierres bornes, des fossés et des haies, d’un côté la propriété de Mde Kieffer, M Marchal et Hetzel de tous les autres côtés entouré par des chemins. Ce bien est exploité par M. Bartholet, évalué à 8000 francs
(autres terres au Neuhoff) estimées 10.270 fr et 1470 francs
Succession. Immeubles, 2. une maison sise à Strasbourg rue des Pucelles n° 10, d’un côté la maison de M de St Hilaire, d’autre le Sr Schott serrurier, devant la rue derrière M. Louis et autres, évaluée à 24.000 francs – dépendait de la succession de Walburge Catherine Badany épouse de François Antoine Xavier de Christen de laquelle Mde Bartholet était héritière pour 3/8 suivant inventaire reçu M° Lacombe le 20 janvier 1817, par échange reçu M°Thurmann le 13 juillet 1822 Reinhard Antoine Clément Badany, ancien chef d’escadron de cavalerie héritier également de 5/8 de Mde de Christen a cédé à Mde Bartholet ses droits
meubles meublants 1404 fr ; pension 147 fr, récompenses de la communauté 10.000 fr, totalité de la masse active 31.364 fr, prélévement de M Bartholet 36.000 fr
succession, garde robe 279 fr, corps de biens à Obernai 15.388 fr, actif de la succession de 39.667 fr, passif 39.677 fr
Enregistrement, acp 209 du 28.5.

Joseph Bartholet expose infructueusement les immeubles aux enchères

1832 (8.3.), Strasbourg 12 (124), M° Noetinger n° 3842
Cahier des Charges – Joseph Bartholet, lieutenant colonel en retraite officier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, veuf de Marie Louise Auguste Elisabeth Badani
Description des immeubles à vendre, une maison composée de différents corps de bâtiment avec deux cours, écurie pour trois chevaux, remise, deux caves voutées, cinq buchers, basse cour, buanderie avec son chaudron en cuivre appartenances, droits & dépendances située à Strasbourg rue des Pucelles n° 10, d’un côté la maison de M. de St Hilaire, d’autre celle du Se Schott serrurier, devant la rue, derrière M. Louis & l’ancienne maison Lex et Malapert
ban du Neuhoff, un bien de campagne composé d’une maison de maitre, deux granges, trois écuries, grande cour, buanderie avec four & alambics, remise, toit à porcs, deux jardins potager et anglais & verger garnis de beaucoup d’arbres & vignes le tout formant en un enclos de la contenance d’environ 3 ha 60 (18 arpents) délimité par des pierres bornes, des fossés et des haies, d’un côté la propriété de Mde Kieffer, d’autre M Marchal et Hetzel de tous les autres côtés entouré par des chemins
Etablissement de la propriété, maison à Strasbourg. Cette maison dépendait de la succession de Walburge Catherine Badany épouse de François Antoine Xavier de Christen de la quelle Mde Bertholet était héritière pour 3/8 suivant inventaire dressé par M° Lacombe le 20 janvier 1817, par Echange reçu M° Thurmann le 13 juillet 1822 Reinhard Antoine Clément Badany, ancien chef d’escadron de cavalerie, héritier également de 5/8 de Mde de Christen a cédé à Mde Bertholet ses droits
campagne & immeubles au Neuhoff, M Bertholet a acquis la campagne et une partie des terres de Jean Baptiste Dauphiné, propriétaire & consorts par contrat reçu M°Lacombe le 2 juillet 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume 76 n° 33
mise à prix la maison à Strasbourg, 40.000 francs, la campagne au Neuhoff 16.000 francs
adjudication préparatoire n° 3988, 5 avril, personne ne s’est présenté

Joseph Bartholet hypothèque les immeubles au profit de Justine de Bary Léamlari, femme du capitaine Hilaire Bernazais

1833 (30.4.), Strasbourg 6 (56, nouv. cote 58), Not. Triponé n° 2841
Obligation du 30 avril 1833 – A comparu Monsieur Joseph Bartholet, Lieutenant Colonel en retraite, demeurant à Strasbourg, lequel, sur la représentation d’un billet ainsi conçu
Strasbourg le 7 janvier 1830. Bon pour 4535 francs. Nous soussignée Joseph Bartholet, lieutenant colonel retraité, Auguste Bartholet née Badany, son épouse autorisée de son mari, domiciliés à Strasbourg, promettent payer solidairement à Mr Bernazais, officier au 7° de ligne (…)
hypothèque 1° Une maison avec dépendances sise à Strasbourg, rue des pucelles n° 10 entre MM St Hilaire, Malapert & Schott
2° Neuf hectares 80 ares de terre et pré, jardin potager et anglais, verger, maison de maître, maison pour le fermier, grange, écuries, remises et dépendances, situées au ban du Neuhoff dépendance de Strasbourg canton Neufeld à côté de la route du Polygone, entourées de haies et de fossés
3° Un hectare 20 ares en sept pièces, ban du Neuhoff, canton Klebsau
Aux présentes est intervenue Madame Justine de Bary Léamlari, veuve en premières noces de Mr François Louis Schauffler, huissier, & épouse en secondes noces de M. Hilaire Bernazais capitaine du 7° régiment d’infanterie demeurante à Strasbourg, agissant au nom de Mond. S Bernazais son mari

Joseph Bartholet vend la maison au maître serrurier François Antoine Laugel

1835 (7.4.), Strasbourg 12 (136), Me Noetinger
Cahier des Charges n° 7205 du 7 avril – Antoine Schmitt, commis négociant, mandataire de Joseph Bartholet, lieutenant colonel retraité officier de l’Ordre royal de la Légion d’Honneur à Strasbourg autrefois & actuellement à Marlenheim
Description de la maison à vendre, une maison composée de différents corps de bâtiment avec deux cours, écurie pour trois chevaux, remise, deux caves voutées, cinq buchers, basse cour, buanderie avec son chaudron en cuivre appartenances, droits & dépendances située à Strasbourg rue des Pucelles n° 10, d’un côté la maison de M. de St Hilaire, d’autre celle du Sr Schott serrurier, devant la rue, derrière M. Louis & l’ancienne maison Lex et Malapert
Etablissement de la propriété, le vendeur est propriétaire de l’immeuble à vendre suivant donation contenue au contrat de mariage avec feu Marie Louise Auguste Elisabeth Badani, veuve en premières noces de Jean François Ransonnet, reçu M° Zimmer. Mde Badani a recueilli 2/8 de sa sœur Walburge Catherine Badany épouse de François Antoine Xavier de Christen, suivant inventaire reçu M° Lacombe le 20 janvier 1817 et par échange reçu M° Thurmann le 13 juillet 1822 Reinhard Antoine Clément Badani ancien chef d’escadron à Strasbourg céda à Mde Badani les 5/8 restants – mise à prix 28.000 francs
Adjudication préparatoire n° 7255, 29 avril sans mise
n° 11.266, le 23 avril 1839, pour 28.100 francs à Placide Constantin Vaccari, maire de la commune de Dorlisheim
n° 11.288, le 29 avril 1839 surmise, 28.400 francs
Adjudication définitive n° 11.328 le 14 mai 1839 à François Antoine Laugel, maître serrurier

Inventaire dressé dans la maison après la mort du docteur en médecine Jean Martin Auguste Goupil

1837 (30.9.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9593
Inventaire de la succession de Jean Martin Auguste Goupil, docteur en médecine professeur à la faculté de Médecine, décédé à St Didier près de Lons le Saunier (Jura) le 19.7.bre courant – à la requête d’Emilie Adélaïde Ensfelder, mère et tutrice légale Paul Emile âgé de 10 ans, Gustave Adolphe âgé de 8 ans, en présence de Jean Baptiste Rozier Coze, doyen de la Faculté de médecine, subrogé tuteur desdits mineurs – Contrat de mariage reçu M° Schreider le 31 mai 1823
dans une demeure rue des Pucelles n° 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 f° 53-v du 7.10.

Georges Balthasar Huber, propriétaire de l’actuel n° 10, autorise François Antoine Laugel à ouvrir des jours vers sa propriété

1847 (9.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 100 (1879) f° 62-r du 2 8.bre
du 9 septembre 1847. Cession gratuite ainsi conçue
Je soussigné François Antoine Laugel père, domicilié à Strasbourg quai des bateliers N° 9, reconnais et déclare que c’est uniquement à titre de bon voisinage & par simple tolérance que Georges Balthasar Huber propriétaire de la maison rue des pucelles N° 9, consent à je fasse poser des doubles fenêtres au premier et au second étage de ma Maison rue des pucelles N° 10 à la façade donnant dans sa cour, ouvrant sur son sol, au dessus de son jardin, à la condition expresse formelle et absolue de les faire oter et de faire disparaitre complètement les trous aux croisées de ces doubles fenêtres dans la huitaine d’une simlpe réquisition faite hors la justice à mes frais, soit de la part dudit Sr Huber soit de cemme de son successeur ou de ses héritiers.
Je promets et m’engage d’exécuter cette condition, san laquelle cette concession n’aurait pas eu lieu, avec loyauté et la plus grande exactitude dans toute sa teneur, sans aucune réserve ni condition.

François Antoine Laugel vend la maison à Catherine Eve Hebensperger, veuve de Jean Jacques Sattler

1849 (23.6.), Strasbourg 10 (114), Not. Zimmer n° 7904
Vente 23 juin 1849. – a comparu Le sieur François Antoine Laugel, serrurier demeurant & domicilié à Strasbourg, lequel déclaré avoir vendu (…)
à Dame Catherine Eve Hebensperger veuve de Mr Jean Jacques Sattler, rentière, demeurant et domiciliée à Strasbourg présente et acceptant
Une maison avec ses dépendances, sise à Strasbourg rue des pucelles n° 10, et composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière, d’un bâtiment latéral, de deux cours et au fond d’un bâtiment contenant écurie et logement, entre M.M Huber et Wenger d’une part et Mr Dipper d’autre part, Mr Louis par derrière et la rue par devant. Sont compris dans cette vente tous objets qui de droit ou par destination ont nature immobilière dans la maison vendue particulièrement 12 glaces, 15 fourneaux dont 13 en fayence et deux en fonte, la chaudière à lessive et les doubles fenêtres des deux étages.
Origine de la propriété..Mr Laugem est devenu propriétaire de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition du Sr Joseph Berthelot, lieutenant colonel en retraite à Strasbourg aux terms d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 14 mai 1829. Ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 mai 1839 volume 347 numéro 61. Le prix d’acquisition stipulé en ce contrat a été régulièrement quittancé (…). M. Bertholey était devenu propriétaire du dit immeuble par suite d’une donation contenue au contrat de mariage passé entre lui et feu Dame Marguerite Elisabeth Auguste Elisabeth Badany son épouse veuve en premières noces de M. Jean François Ransonnet, vivant adjudant d’état major, devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 16 novembre 1811. Mme Bertholet avait recueilli trois 8° par indivis dudit immeuble de feue sa sœur Dame Walburge Catherine Badany en son vivant épouse de M. François Antoine Xavier de Christen, ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de cette dernière dressé par M° Lacomne, notaire à Strasbourg le 20 janvier 1817 et par acte d’échange fait devant M° Thurmann, notaire en ladite ville le 13 juillet 1822, Mr Reinhard Antoine Clément Badany ancien chef d’escadton à Strasbourg a cédé à Mme Bertholet les cinq 8° restant dudit immeuble qu’il possédait au même titre contre d’autres immeubles moyennant une soulte de 3500 francs laquelle fut intégralement acquittée – Prix, 36.000 francs
acp 384 (3 Q 30 099) f° 81

Voir la maison voisine (n° 10) pour les actes ultérieurs (1849-1872).
Catherine Antoinette Ernestine Sattler, femme du notaire Hyppolite Momy, vend la maison à Julie Marie Madeleine Fabry en se réservant un droit de rachat

1871 (28.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 35 du 18.1.1872
28 December 1871. Verkauf zwischen Julia Maria Magdalena Fabry, Rentnerin in Straßburg und
Catharina Antoinette Ernestine Sattler, Ehefrau Joseph Antonius Hypolite Momy Notar in Straßburg
Mde Momy verkauft an Fräulein Fabry annehmend Ein Haus in Straßburg Jungfrauen Strasse N° 8 und Regenbogen strasse n° 13 vom Nachlass von Catharina Eva Hebersperger Wittwe von Johann Jakob Sattler herrührend. Im Kaufe sind inbegriffen verschiedenen Mobilien in einem Verzeichniß heute registrirt, dieser Kauf gemacht für 100.000 Franken baar bezahlt wovon 97.545 für das Haus und 2455 für die Mobilien. Nutzniesung vom 25. December 1871
Uebereinkunft zwischen der Käuferin und der Verkäuferin daß von während der Zeit von heuth und zwanzig Jahren das Haus von der Dlle Fabry sollte verkauft werden, Mde Momy das Recht hat es um den nehmlichen Preis anzukaufen
N° 101. 28. december 1871. Verzeichnß der Mobilien welche mit obgenantem Hause verkauft sind, abgeschätzt zu 2455 Fr.

Julie Marie Madeleine Fabry renonce au droit de rachat

1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659) f° 29-v n° 557 du 7.3.
1. Juli 1873. Verzicht wie folgt
Ich unterschriebene Julie Maria Magdalena Fabry, Rentnerin, Eigenthümerin zu Straßburg, erkläre hiermit keinen Gebrauch von dem Verkaufsrechte machen zu wollen welches mir zusteht auf Grund eines Vertrags unter Privatunterschrift zwischen Frau Momy geb. Sattler & mir vom 28. Dezember 1871. registrirt den folgenden 18. Januar, wodurch wie die Befugniss zukommt mit Vorzug vor einer andern Person das Anwesen Zu Straßburg Jungferngasse N° 10 Eigenthum der Frau Momy & an mein eigenes Anwesen N° 8 stoßent an welche Person & um welchen Preis u* Frau Momy das Haus verkaufen wollte

Testament par lequel Julie Marie Madeleine Fabry institue sa nièce Marie Joséphine Louise Ehrmann légataire universelle de ses biens
1882 (11.11.), M° Pierron
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Julie Maria Magdalena Fabry
acp 729 (3 Q 30 444) f° 91 du 14.11.
acp 729 (3 Q 30 444) f° 94-v n° 2902 du 16.11. Pierron 16 November
Offenkunde daß Julie Maria Magdalena Fabry zu Straßburg am 9. November 1882 ledigen Standes starb und Zufolge ihres eigenhändigen Testaments vom 19. April 1882 ihre Nichte Maria Josephine Luise Ehrmann Zur Erbin eingesetzt (Serbefall erklärt 9-6 83 Bd. 141 N° 62)

Fille du négociant Claude Pierre Fabry et de sa femme Charlotte Françoise Fabry, Julie Marie Madeleine Fabry meurt célibataire à l’âge de 71 ans le 9 novembre 1882
Décès, Strasbourg (n° 2686) Strassburg am 10. November 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Pfarrer Joseph Ehrmann, wohnhaft zu Nancy (Frankreich) zur Zeit sich hier aufhaltend, und zeigte an, daß seine Tante die ledige Rentnerin Julie Maria Magdalena Fabry, 71 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Claudius Peter Fabry, Kaufmann und der Charlotte Franziska Eleonore geb. Fabry, zu Straßburg Catharinenstrasse 10 am 9. November des Jahrs 1882 Morges um vier Uhr verstorben sei (i 29)

Inventaire dressé après sa mort

1883 (8.5.), Strasbourg 10 (202), M° Frédéric Antoine François Pierron n° 5628
Erbverzeichnis über den Nachlass der ledigen Standes verlebten Julie Maria Magdalena Fabry
Ist erschienen Maria-Josephine-Luise Ehrmann, Rentnerin zu Strassburg, Katharinenstrasse N° 10 wohnhaft, Handelnd als Universalllegatarin in vollem Eigenthum des Fräuleins Julie-Maria-Magdalena Fabry, ihrer Tante, bei Lebzeiten ledig, volljährig, Rentnerin Zu Straßburg wohnhaft Zufolge eigenhändigen Testaments datirt aus Strassburg vom 19. April 1882 & nach Erfüllung gesetzlichen Förmlichkeiten auf der Amtstsube des unterschriebenen Notars hinterlegt & in die Reihenfolge dessen Urkunden aufgenommen laut Akt vom elften November 1882.

Vorbemerkungen. Fräulein Julie-Maria-Magdalena Fabry verstarb zu Straßburg den 9. November 1882. Dieselbe war nie verheurathet. Dieselbe hatte wie gesagt ein eigenhändiges Testament gamacht welches folgender lautet
Je soussignée Marie Madeleine Fabry, rentière demeurant à Strasbourg, fais mon testament comme suit. J’institue ma légataire universelle Marie Joséphine Louise Ehrmann ma nièce chez laquelle je demeure. En conséquence de quoi je lui lègue la pleine propriété de toute ma succession.
Ein Notorietätsakt aufgenommen durch unterschriebenen Notar den 16. November 1875 bestätigt, daß die Erblasserin Pflichterben nicht hinterlassen hat & desshalben dem Vollzug gedachten Testaments nichts im Wege stehet. Zufolge Verfügung erlassen durch den Kaiserlichen Landgerichts Präsidenten zu Straßburg den 24. November 1872 & wovon ein Abschrift auf der Amtsstube des unterfertigten Notars hinterlegt & in die Reihenfolge dessen Urkunden aufgenommen laut Akt vom 29. November 1872 ist genanntes Fräulein Ehrmann auf Grund des Artikels 1008 des bürgeren Gesetzbuchs in Besitz ihres Universallegates eingewiesen worden.
IV. Liegenschaften. 1. Ein Wohnhaus gelegen zu Strassburg Regenbogengasse N° 13 früher N° 7 und Jungferngasse N° 8, ehemals N° 10. Dieses Haus ist vermiethet um ein jährlichen Miethzins von 2880 Mark. Die Ergäntzung dieses Verzeichnisses bezüglich des Eigenthums-Nachweises deß vorbeschriebenen Hauses sowie sonstiger Nachträge ist auf einem später zu bestimmenden Tag verlegt worden.
Den 30. November. Eigenthumsnachweis. Ausführlichere Beschreibung des unter Artickel eins eingetragenen Hauses. Ein Anwesen gelegen in der Stadt Strassburg stoßend von vorn auf die Jungferngasse wo diesselbe die Nummer 8 trägt, von hinten auf die Regenbogengasse & tragend dasselbst den Nummer 13. Dieses Anwesen ist eingetragen im Kataster der Stadt Straßburg auf den Namen der Erblasserin Blatt 122 section O N° 377 & 377 Jungferngasse mit einer Fläche von 2 Aren 10 Quadratmeter. Dasselbe bestehet aus verschiedenen Gebäulichkeiten, zwei Höfen, zwei Pumpen, gewölbten Kellern unter dem Hause Jungferngasse & unter einem Gebäude das Retour bildet, Keller unter Deckenbalken unter dem Hause Regenbogengasse, Holtzschuppen, Waschküchen Rechten & Zugehörden, Alles grenzend einseits am Eigenthum der Frau Momy mit Eingang mittellst Hofthor auf die Jungferngasse wo diesselbe die Nummer 10 trägt von das Eigenthum des Herrn Joseph Wenger, welches sein Eingang in der Regenbogengasse hat & dortselbst mit Nummer 15 bezeichnet ist, anderseits an Eigenthum des Herrn Dipper Schlossermeister & an das*ige der Frau Kuhner vormals Schwaederle, Musick Professoe
Bezüglich des Eigenthumsnachweises vorverzeichneten Liegenschaften gibt Comparentin folgende Erklärungen ab. Die Behausung Artikel eins erkaufte de Erblasserin von Frau Catharina Antoinette Ernestine Sattler, Ehegattin des Herrn Joseph Anton Hippolytus Momy, damals Notar Zu Straßburg wohnhaft auf Grund eines Kaufvertrages unter Privatunterschrift datirt aus Strassburg vom 18. Dezember 1781, welcher mit folgenden Vermerken versehen ist, N° 100 Registrirt zu Straßburg den 18. Januat 1872 folio 25 Case 1 und folgende (…) Frau Momy ererbte dieses Immöbel ehemals in zwei gleichen Theilen getheilt, in der Verlaßenschaft ihrer Mutter Frau Catharina Hebensperger, Wittwe des Herrn Johann Jacob Sattler, Artillerie Hauptmann in frantzösischem deisnten, von welcher sie einzige und alleinige Erbin war, sowie dies bestätiget ist durch das Inventar errichtet nach dem Ableben der Frau Wittwe Sattler durch Notar Keller in Strassburg Angfang den 5. Novembris 1863.
Frau Wittwe Sattler erkaufte das Haus in der Jungferngasse N° 8 von Herr Frantz Anton Laugel, Schlossermeister in Strassburg wohnhaft laut Kaufakt enthaltend Quittung über den Erwerbpreis errichtet durch Notar Zimmer damals zu Straßburg den 23. Junÿ 1849 transcribirt den 5. Juli nachhin auf dem Hypothekenamt Strassburg Band 495 N° 18. (…) Was das Haus in der Regenbogengaß betrifft, so hatte Frau Wittwe Sattler dieslebe erworben won Herrn Ludwig Sebastian Louis Eigenthümer in Ebersheim wohnhaft, gemäß Kaufakt errichtet durch genannten Notar Keller den 30. Dezember 1853 transcribirt auf dem Hypothekenamt Strassburg den 10. Januar 1854 Band 580 N° 20.
acp 737 (3 Q 30 452) f° 43-v n° 616 du 9.5. (sterbefall Erklärung 9.5.83 Bd 141 N° 62) I) Mobilien geschätzt 145, an solchen an den sich weiter vor am Todestag in der Wohnung der Erblaßerin zu Boersch befindlich 156, II) baares Geld 2120, III) Hypothekarforderungen 2400 und Zinsen 423, 3360 und Zinsen 2, 2400 und Zinsen 68, 56.000 und Zinsen 663, 7200 und Zinsen 849, und Zinsen 756 und Zinsen 3, 12.000 und Zinsen 65, 1440 und Zinsen 58, 1452 und Zinsen 69, 1920 und Zinsen 74, 607, 480 und Zinsen 69, 2000 und Zinsen 22, 8448, 4461 und Zinsen 1701, 560 und Zinsen 86, 1960 und Zinsen 44, 413 und Zinsen 90, 96.000 und Zinsen 1306, 24.000
Ein Haus in der Regenbogefasse 13 und Jungferngase 8, verfallene Mietzins 350
acp 743 (3 Q 30 458) f° 61-v n° 3227 du 5.12. (vacation du 30 novembre) 42 Parzellen in den Bännen Boersch, Griesheim, Bischofsheim, Rosheim, Düttlenheim
Zweifelhafte Forderungen 800, 960, 320, 960, 480, 480, 1280, 800, 640 (zusammen) 6720

Fille du négociant François Ehrmann et d’Eléonore Françoise Joséphine Fabry, Marie Joséphine Louise Ehrmann meurt célibataire le 24 mai 1905

Décès, Strasbourg (n° 1479)
Strassburg am 24. Mai 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Priester Joseph Ehrmann, wohnhaft in Strassburg, Ehrmannstraße 2, und zeigte an, daß die ledige Rentnerin Maria Josephine Luise Ehrmann, 60 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Frantz Ehrmann, Kaufmann und Eleonore Franziska Josephine gebohre Fabry, zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 24. Mai des Jahres 1905 Vormittags um sieben ein halb Uhr verstorben sei (i 94)


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