25, rue des Orphelins


Rue des Orphelins n° 25 – X 300 (Blondel), O 801 et 802 puis section 22 parcelle 60 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Jacques Demuth, brasseur, 1731)


Les bâtiments en août 2013
Linteau de fenêtre, rez-de-chaussée du bâtiment oriental, façade sur cour

Le terrain communal où des particuliers ont déjà construit des bâtiments légers au siècle précédent est loué (1725) puis vendu (1729) au tonnelier Jean Jacques Demuth qui y construit une maison dans laquelle il ouvre l’auberge aux Quatre-Vents (zu den Vier Winden). Le propriétaire suivant y transporte en 1742 un droit de brasserie. Les bâtiments serviront régulièrement de brasserie jusqu’à ce qu’ils soient aménagés à partir de 1920 au profit des établissements Saint frères (fabrique de lin, chanvre et jute). Après la fermeture des ateliers industriels, la maison est réaménagée en 1982.
La maison n’est pas terminée en 1733 lors de l’inventaire après décès qui y est dressé. Un linteau de fenêtre porte la date de 1731. Les bâtiments sont construits en U autour d’une cour. L’aile occidentale a servi à la fabrication de la bière, l’aile orientale de salle de brasserie.



Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 212 (© Musée des Plans-relief)

L’élévation sur la rue des Orphelins se trouve à gauche du repère (b), la façade orientale entre les repères (b) et (c) et la façade septentrionale vers le fossé des Orphelins au-delà du repère (c). Le dessin d’architecte de 1982 montre que c’est cette façade qui a été la plus transformée, comme en témoigne d’ailleurs le dossier de la Police du Bâtiment. Autour de la cour (G) s’ouvrent le bâtiment occidental entre (1) et (2), le bâtiment arrière à rez-de-chaussée ouvert entre (2) et (3), la bâtiment oriental symétrique au bâtiment occidental entre (3) et (4) et l’entrée en forme d’appentis entre (4) et (1). Tous les bâtiments ont un étage.


Plan d’architecte (1982), façade vers la rue du Fossé-des-Orphelins

La maison est transformée en 1865 (augmentation signalée par le cadastre). Le mur des mansardes est redressé en 1872 et en 1873 dans le bâtiment oriental. Les fenêtres de ces mansardes vers la rue des Orphelins sont agrandies en 1887 et garnies d’un balcon. Les locaux servent à partir de 1941 au bureau de Protection anti-aérienne qui fait ouvrir dans le bâtiment occidental une porte cochère identique à la porte cochère centrale.

septembre 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1729 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile signale une date donnée par les registres du cadastre.

Ville
1729 v Jean Jacques Demuth, tonnelier et marchand de vins puis brasseur, et (1708) Anne Elisabeth Schurer puis (1735) Anne Marguerite Gœbel, veuve de Nicolas von der Mühl – luthériens
1740 adj Philippe Guillaume Milius, brasseur, et (1729) Anne Marie Riebel puis (1736) Catherine Goll veuve de Jérôme Hatt
1753 Philippe Guillaume Milius seul propriétaire – luthériens
1760 h Philippe Guillaume Milius, brasseur, et (1761) Marie Salomé Federreuth – luthériens. Veuve, elle épouse (1784) le catholique Jean Henri Pauli
1783 h Jean Daniel Edel, brasseur, et (1784) Marie Salomé Milius – luthériens
1803 adj 1803 Jean Burger, tonnelier puis brasseur, et (1788) Madeleine Salomé Lindauer – luthériens
1828 h Geofroi Burger, brasseur, et (1825) Marguerite Salomé Flach
1864* h Charles Guillaume Burger, brasseur
1934 Auguste Gerval, la veuve et cohéritiers

(1765, Liste Blondel) X 300, Philippe Guillaume Milius
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Millius, 30 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 801, Burger, Geoffroi, rue des Orphelins 5 – brasserie – 1,5 are
O 802, Burger, Geoffroi – maison, sol – 3,6 ares

Locations

1735, Jean Daniel Bahmeyer, aubergiste
1739, André Millbauer, aubergiste, et Eléonore Toussot
1740-1746, Jean Daniel Hatt, brasseur, et Susanne Marie Kammerer
1814 Jean Georges Ehrhard, brasseur, et Frédérique Burger

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Le marchand de vins Jacques Demuth est inscrit pour un loyer assis sur un terrain destiné à des distilleries en face de l’orphelinat, d’après une décision des préposés au bâtiment (voir plus loin). Le loyer en partie racheté est réduit à deux sous, réglés ultérieurement par Philippe Guillaume Milius
VII 1465 (1673-1741), f° 265-v

Jacob Demuth der Weinhändler, soll von zweÿen bäncken unter dem Überhang Seiner am Metzgergießen liegenden behaußung, Jahrs auf Ann: Mariæ und l. Prot. de 1725. folio 119. a° 1726. i.mo, 7 ß 6 d
Ferner solle Er von einem 5130. quadrat schuh großen Allmend platz gegen dem Weÿßenhauß, umb einige brennhütten darauf bawen zu laßen, Jahrs auff Martini und laut Prot: de 1725. fol: 181-b a° 1726. i.mo, 5 lb 2 ß

1728-1741
[in margine :] Jetzt H. Johannes Saum p. 1734. i.mo
dießer post der 5 lb ist den 25. Junÿ 1729. l. der HH. XV. Erk. mit 100 lb d baar geld erkaufft und baar bezahlt word.also zu cassiren
Hingegen 2 ß so jährlich in recognitionem dominÿ Directi zu bezahlen einzutragen
jetzt Philipp Wilhelm Milius diese 2 ß auf Martini
Neuzb fol 735 und 814

VII 1472 (1741-1802) f° 814
Même loyer, maintenu jusqu’à la clôture du registre en l’an X

alzb. 265-b
Joh: Wilhelm Milius solle von einem 5130 quadrat sch großen Allmend platz gegen dem Weÿßenhauß umb einige brennhütten darauf bauen zu laßen, auff Martini (id est 11. Nov.), 2 ß
[in margine :] 21. Brumaire
[in margine :] Rente foncière

(Quittungen, 1741-an 10)
Johann Daniel Edel biersied. uxor. noê

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Jean Jacques Demuth sollicite un terrain pour y construire six distilleries. Après s’être rendus sur les lieux, les préposés au bâtiment chargent le maître de chantier Pflug de dresser un plan. Les préposés approuvent le projet à condition que le terrain serve uniquement à des distilleries et non à des habitations puis demandent au maître des travaux de délimiter le terrain. Le loyer est fixé à cinq livres, assorti du droit d’établir un égout souterrain jusqu’au fossé des Orphelins

(f° 140-v) Dienstags den 10. Ejusd. [Aprilis 1725.]. Herr Johann Jacob Demuth umb einen platz zur brenn hütten beÿ St. Catharinen thurn – H. Johann Jacob Demuth der Weinhändler, berichtet Mghh. daß Er gesinnet seÿe nahe beÿ dem Catharinenthurn Eine brennhütten bawen zu laßen, weilen nun solcher hierzu destinirt, als bittet Er gantz unterth. Ihme einen platz alda anzuweißen. Erk. Solle der Verlangte ort examinirt werden.
(f° 144 v°) Donnerstags den 19. Ejusd. [Apr: 1725] Augenschein eingenommen
Herr Johann Jacob Demuth wegen einiger brennhütten – Von dar Verfügten sie Sich Zu dem Catharinenthurn gegen dem Weißenhauß, allwo Herr Johann Jacob Demuth, der Weinhändler, vf den allda befindlichen platz, Sechs brenn hütten bawen laßen will, Erk. Solle Herr Pflug der Maurer ein formlichen Grundriß machen und biß Dienstag denselben Mghh. vorlegen

(f° 146) Dienstag den 24. Ejusd. [Aprilis 1725] Herr Johann Jacob Demuth pt° bawens – Herr Johann Jacob Demuth, der Weinhändler, laßt durch herrn Peter Pflug den Maurer ein Grundriß produciren, vermög deßen der Allmend platz gegen dem Weÿsenhauß, Zu Sechß brennhütten gerichtet, 90 schuh lang, die breite deßelben aber nach proportion des platzes gerichtet werden solle, damit der ablauff der Trusen und anderen unraht hinten in das weißengräblein Kan gerichtet werden. Erk. weilen dießer platz schon lang zu brennhütten destinirt, alß Könte Ihme den mit dießer Condition willfahrt werden, daß es brennhütten verbleiben und Keine andere wohnungen darauß gemacht auch der zinß wann Sie gebawen seind, regulirt werden solle
(f° 155) Dienstags den 15. Ejusd. [Maÿ 1725] Johann Jacob Demuth wegen bawens – Johann Jacob Demuth, der Weinhändler, producirt einen durch herrn Peter Pflug, den Maurer, gemachten Aufriß, wie die Sechß brennhütten, welche Er vf dem gegen dem Weÿsenhauß hierzu destinirten Allmend aufzubawen willens ist, bittet anbeÿ daß Ihme vergönnet werden möchte, Zweÿ Stöckiche gebäw dahin bawen Zu laßen. Erk. wird Johann Jacob demuthen erlaubt angebrachten maßen dieße Sechs brennhütten bawen Zulaßen, und solle der platz durch der herrn Statt Lohner förderlich außgesteckt, abgemeßen und wann alles im stand sein wird, der Zinnß davon ordentlich regulirt werden.
(f° 181 v°) Dienstags den 11. Sept. 1725. Joh: Jacob Demuth wegen Allmendts – Johann Jacob Demuth, der Weinhändler, ersucht Mghh. unterth. daß der boden zinnß, wegen des platzes gegen dem Weÿsenhauß warauf Er einige brennhütten, bawen laßen wolle, und welcher in allem 5130. quadrat schuh Groß ist, möchte regulirt werden. Erk. Sollen demselben 6 lb. d. gefordert werden, welche nachgehends auff 5. lb d moderirt worden, und wird Ihme zugleich erlaubt einen Verdeckten dohlen über das Uttengänglein Zum ablauff des waßers in den graben richten zulaßen

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Jean Jacques Demuth fait des difficultés pour payer le loyer. Les préposés décident qu’il devra soit régler le loyer soit remettre les lieux dans leur état initial.

(f° 220-v) Dienstags den 21. Ejusd. [20. Octobr. 1727] H. Johann Jacob Demuth wegen allmend Zinßes – Ego proponire, daß herr Johann Jacob Demuth der weinhändler, difficultæten mache, den jenigen zinnß, welcher den 11. Sept: 1725. wegen des gegen dem Weÿsenhauß liegenden und von Ihme würcklich eingezäunten Allmend platzes regulirt worden, Zubezahlen, mit bitt Ihne dazu Obrigkeitlich anzuhalten. Erk. Solle herr Johann Jacob Demuth schuldig sein, entweder den hievor schuldigen Allmend Zinnß zubezahlen, oder unverzüglich das außgeworffene außfüllen: und alles in den vorigen stand setzen.
(f° 224-v) Dienstags den 4. Ejusd. [Nov: 1727] H. Johann Jacob Demuth, weg. Allmend Zinßes – Herr Johann Jacob Demuth, der Weinhändler, wurde vorbeschienen und Ihme angezeigt, daß Er fürderlich die beede pro Martini 1726. und 1727. außständige Allmend Zinnß, wegen des gegen dem Weÿsenhauß eingezäunten Allmend platzes bezahlen, oder aber solchen wieder in den vorigen stand setzen und quittiren, welcher die Bezahlung Zu thun versprochen.

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jean Jacques Demuth demande que le chantier municipal lui fournisse contre rétribution du bois de construction. Les préposés refusent.

(f° 199-v) Dienstags den 30. Octobris 1731. H. Johann Jacob Demuth – H. Johann Jacob Demuth der Weinhändler ersucht MGHh. jhme 8. Stämm 60. schuhige Gefriembte Hötzer Zu seinem baw auf dem Weÿßengräbel, ab der Statt Zimmerhoff zukommen zulaßen. Offerirt solch in natura wieder Zugeben, oder in Geld zubezahlen. Erkannt, begehren ab gelaint.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
La veuve Milius est autorisée à ouvrir une croisée vers le fossé des Orphelins

(f° 103) Dienstags den 18. Maÿ 1784. Weiland N. Milius des Bierbrauers Wittib – Idem [Mr Osterrieth der Maurer] nôe. N. Milius, des bierbrauers Wittib, bittet zu erlauben an dero behausung bei dem Waÿsenhaus gelegen, Zu den Vier Winden genannt, gegen dem Waÿsengräbel einen Kreutzstock einsetzen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le brasseur Edel est autorisé à poser des appuis et des encadrements de fenêtre

(f° 285-v) Dienstags den 22. Maÿ 1787. Hr Edel bierbrauer – Mr Schrötter, der Maurer, nôe. Hrn Edel des bierbrauers, bittet zu erlauben an deßen bei dem Waisenhaus gelegenen zu den Vier Winden geschildeten behausung N° 5. zween Fenster bänck und ein Sturtz einsetzen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Protocole de tribus

1732, Maçons (XI 236)
Un paysan a livré une charrette de chaux destinée à la maison Demuth. Le priseur adjoint délivre un certificat pour six quarts de chaux alors qu’il n’y en a que quatre. Le maître maçon se retourne contre le priseur adjoint

Donnerstags den 25.ten Septembris 1732
Mr Zacharias Meÿ Contra Mr Zeller, wäre ein baur zu einem Krempen gekommen und Ihme ein Karch voll Kalck vor sechs fiertel ohngemeßen verkauffte, warüber der Käuffer Ihne gefragt, Vor wie Viel ers schatze deme er geantwortet, daß es nicht so viel müße es meßen laßen, Mr Zeller seÿe der ordinari meßer, Und er der Spötter nachgehends fande sich im maßen, daß es nur Vier fiertel geweßen, Und Zeller habe einen schein von sich gegeben, daß es sechs fiertel wären, ohngeachtet er den Kalckh nicht gesehen, wardurch dann der Gremp umb Zweÿ fiertel betrogen worden, der baur aber ware würcklich fort, dahero er Meÿ gesagt, das stunde Keinen rechtschaffenen Mann Zu, widere er darurch seinen eÿd Kein genugen thue warüber Zeller Ihn Vor ein Löblich Policeÿ gericht citiren Laßen, und er allda umb 1. fl. gestrafft worden, wegen des überrests aber wann Zeller seinem eÿd Kein genügen geleistet, die sach an E.E. Zunfft gericht verwießen worden, bitte dahero umb ein reglment.
Beklagter sagt, der baur seÿe Zu Ihme in H. Demuths hauß allwo er gearbeitet, gekommen, Und Ihne beditten, daß Er einen wagen mit Kalck anhero gebracht welchen er überhaupt Vor sechs fiertel verkaufft, mit bitte Ihnen einen schein darüber Zu geben Und weilen er Ihne dann Versichert daß der bauherr damit Zufrieden gewesenen, habe er solchen schein Unterschrieben, und wäre den Spötter nicht erlaubt Zu meßen, wan der Vollkommene in der Statt an Zutreffen ist.
Erkannt, soll sich der Zeller noch der jeweilige Kalckmeßer nimmermehr Unterstehen seinen schein Zu Unterschreiben, er habe dann den Kalck selbsten gesehen, und den Käuffer daßelben außdrucklichen befragt, ob er derselben Vor soviel ohngemeßen, annehmen Und behalten wolle, Und dann solle, wan der Vollkommene meßer nicht Zu hauß ist, dem Spötte ohne anstand erlaubt seÿn den Kalck Zu meßen masen man den Kalck in specie beÿ regenwetter niht Lang stehen Laßen kan, und waß der Spötter meßt, davon solle er auch die Belohnung Ziehen.

1737, Fribourgeois (XI 166)
Le tonnelier Jean Jacques Demuth cotise à la tribu des Fribourgeois (aubergistes) pour pouvoir exploiter l’auberge aux Quatre Vents. Il paie une taxe supplémentaire parce qu’il n’a pas appris le métier d’aubergiste

Dienstags den 19.ten Nov: 1737
(f° 49) Neu Zünfftiger – Johann Jacob Demut der Schöff beÿ E.E. Zunfft der Kieffer so Zu solch. Gn. Herrn der XV erhaltener Erlaubnuß aux quatres Vents würcklichen Würtschafft treibet Citiret umb sich vermög der Ortnung dießorts Zünfftig Zu Machen.
Ille bittet, weilen Er den Weinschanck solchergestalten dispensando gn. Erhalten daß er beÿ obgedachter Ehrs: Zunfft der Kieffer allwo er Schöff ist, Leibzünfftig Verbleiben, hiengegen aber dießorts alß Zudiener sich Zünfftig machen sollen Ihne Zu solch Hochermeldter Erkandtnuß alß Zudiener Zu recipiren, Warauff
Erkannt worden, weilen der Implorant gleich anderen Würthen die Würtschafft treibet solche aber nicht Erlernet, daß Er derentwegen 12. lb 10. ß d Vor die Zunfft Gebühr Abzustatten, undt nicht desto weniger beÿnächstem Gericht Gn. Hh. der XV. in sachen ergangene Erkanttnuß in Copia beÿ Verlust des Zunfftrechtens Ein Zu lüffern, schuldig seÿn solle, promisit eod. ext. [in margine :] Zunfftr. 6 lb, Diespens. 6 lb, zusammen 12 lb 10 ß10 ß
(f° 52) Dienstags den 3.ten Dec. A° 1737. Nota. Hr Johann Jacob Demuth de Jetzige würth aux quatres Vents und dißorths Zudiener, hat die Ihme den 19.ten Nov. a.c. angesetzte Zunfftgebühr der 12. lb 10. ß durch den büttel dem Herrn Zunfftmeister dato baar Entrichtet und bezahlen Laßen. Zum Bericht.

1740, Charpentiers (XI 31)
Le représentant des charpentiers accuse l’apprêteur de tabac Jean Georges Weber d’exercer sans droit le métier de charpentier parce qu’il construit avec son beau-frère le compagnon Jean Adam Kieffer une cloison en planches dans la cave de l’auberge aux Quatre-Vents qu’il a louée. Le plaignant répond que les travaux ont continué malgré l’ordre de l’ammestre.

Dienstags den 27.ten 7.bris 1740 (f° 295-v) Meister Johann Martin Burger Zimmermann und Eines Ehrsamen handwercks der Zimmerleuthe Obermeister Klagt nomine Eines Ehrsahmen handwercks, Contra Johann Georg Weber den tabackmacher und Johann Adam Kieffer den Zimmergesellen, daß Sie in dem würths hauß zu den Vier winden einen gehobelten Unterschlag Gemacht auch so forth einen Keller unterschlagen, bitt weilen solches wieder articul, abstrafung, Ref. Exp.
Beklagter Johann Georg Weber zugegen sagt in Antworth, Er habe das würthß hauß Zu den Vier Winden abgelehnt, und weilen Ihme eine Stub Zu groß, alß habe Er diehlen gekaufft und benebst dem andern beklagten, alß seinem Schwager einen Unterschlag gemacht, welches Adam Kieffer der andere beklagte auch geständig, verhoffe aber weilen es sein Schwager nicht gefehlt zu haben, bitt absol. Ref. Exp. Zumahlen Er keinen Lohn davon gehabt.
Kläger replicirt, die arbeith seÿe den beklagten Von dem regierenden Herrn Ammeister Verbotten worden, deme aber ohngeachtet, hätten Sie dan noch fortgearbeitet.
Erkandt, es habe ein Jeeder der beklagten den Articul Vom 11.ten Februarÿ 1702. mit 3. lb. zu beßern, Ref. Exp. auf gebettene gnad wurde Eines Jeeden straff vf 1 lb 20 ß d gesetzt.

1760, Fribourgeois (XI 168)
Les Fribourgeois demandent à Philippe Guillaume Milius de cotiser à la tribu pour pouvoir servir du poisson dans son auberge. Il est reçu au titre de cotisant.

6.te Gericht de 1760. Donnerstags den 11.ten deß Monaths Decembris in Anno 1760.
6.te Gericht de 1760. Donnerstags den 11.ten deß Monaths Decembris in Anno 1760. (f° 104) Philipp Wilhelm Milius der Zeit bierbrauer Zu denen vier Windten Undt burger allhier, citiret, Solle wegen Speißung Häring Undt Bückling wie auch brat wurst Zu folg Art: dedato 14. Dec: 1643. sich dießorths Geldt Zünfftig machen, Und derhalben die Reception: Gebühr Und Jährlichen 4 ß ahne Stuben geldt entrichten. Ille præsens bittet pro Receptione, cum oblato deme parition Zu leisten.
Hierauff Erkandt worden, daß derßelbe gegen Erlag der 2 lb 4 ß alß Geld Zünfftig Zu recipiren, Undt Ihme obbesagter Articul Abzuleßen, undt von demeselben darauff anzugeloben seÿe. ded. et præstit eodem.
[in margine :] GeldZ. biersieder dt. 2 lb 4 ß

1781, Charpentiers (XI 29)
Le compagnon Christophe Knœpfel rapporte que les compagnons charpentiers tiennent une assemblée illicite à l’auberge des Quatre-Vents

(f° 54-v) Donnerstag den 8. Novembris 1781 – Erschienen Christoph Knöpfel, der verheurathete Gesell und Schürmer alhier, und hat auf befragen declarirt, daß die Zimmer Gesellschaft wider Ordnung und Verbott eine kleine Herrberg in der bier-behausung zu den Vier Winden genannt, halte, und mit einem Schlüßel, welchen die Gastwürtin daselbst den jeweiligen Altgesellen Zustellet, aufklopfen laße, auch sogar die Gesellen unter einander straffe, und sogleich die angesetzte und eingezogene Straf mit einander verzehren wie dann verwichenen Sonntag vor 14 Tagen die Versamlung obermalen daselbst gehalten worden, da sechs Zugetragen, daß ein gesell Namens Jacob Haller, Von Steinburg, ein Wort aus Scherz zu ihme Comparenten gefragt, woraufhin die Gesellschaft sogleich denselben um 30. s. vor fünf Maas bier gestraft, die er auch sogleich bezalt und von der Gesellschaft verzehrt worden, als sich aber Comparent darwider opponirt und gesagt, daß man hier keinen Gesellen strafen könne, so habe die frau Würtin geschrien, ja sie thun recht, daß sie ihn strafen und benanntem Heller einen backenstreich gegeben, so weiters seÿe auf ein anderere Gesell, Namens Johannes Scheitel, welcher sich würcklich in alhiesigem Hospital befindet, um 12. ß gestraft worden, woran er bereits 5 ß bezahlt, den Rest aber annoch schuldig und an der Tafel aufgezeichnet ist.
Christian Volckmeÿer der Junggesell zugegen ist der Anklag geständig, sagt aber quæstionirter Gesell habe sich nicht, wie es einem recht schaffenen Zimmer Gesellen zukommt, aufgeführt, deswegen sie denselben vor 30. zur buse gezogen, dazumalen aber seÿe er nich zuegen gewesen.
Johann Georg Schock der Altgesell und Schürmer alhier, auch zugegen, sagt deß ihme von solchem betragen gar nichts bewußt, indem er solchen verbottenen Versammlungen nie malen beigewohnt, welche Declaration comparirender Christoph Knöpfel und Jacob Haller auch vor wahrhaft erklärt. Frau Mühliußin, die Gast: Würtin zugegen sagt nachdem der Schild aus ihrem haus weg genommen worden, habe sie denenselben kein besondern Zimmer mehr, noch einen Schlüßel Zum Aufklopgen gegeben außer damalen haben einige Gesellen sie als frau Mutter gebetten, ihnen doch ein besonders Zimmer zu geben, indeme sie sich mit einander vertragen wollen, hierauf habe sie denenselen den Schlüßel Zur Zimmer nebst einem licht gegeben, übrigens halten sie keine Versamlung, auch seÿe es die Unwahrheit, daß die geschrien haben solle, es seÿe recht daß die den Gesellen quæstionis gestraft haben noch viel weniger habe sie Jacob Heller einen backenstreich gegeben.
Christoph Knöpfel replicirt, daß seithero schon verschiedenen Versammlungen gehalten werden, auch seÿe es der Wahrheit gemäs daß sie ausgeschrieen, es seÿ recht, daß man den Gesellen gestraft, wie auch, daß sie demselben einen backenstreich gegeben, wie er solches durch Zeigen zu erweisen, in Stand. Hr. Milius, der biersieder Zu denen 4. Winden, welcher nochmalen zu erscheinen beschickt worden und sodann erschienen, sagt, daß nachdeme ihm von gnädigen Herren den XV.en verbotten worden, denen Zimmergesellen in seiner behausung eine kleine Herberg zu gestatten, der Schild auch vor dem XV. botten daselbst abgeholt ware, so habe Er seiner Fraun und allen seinen Leuten verbotten, gedachter Zimmer Gesellschaft fernerhin in seiner behausung eine Versammlung und herrberg zuzulaßen, deswegen ihme von des Comparenten Vertrag im geringsten nichts bewußt.
Hierauf wurde nach gehaltener Umfrag Erkannt,
Seÿen Vorstehende Declarationen gnädigen herren den XV.en zu genauerer der Sach Untersuchung und Decision zu übergeben, bis dahin aber Christian Volckmeÿer der Jung gesell, in Verhaft zu laßen, idque ref. omnibus expensis.

Protocole des Quinze

1729, XV (2 R 135) f° 218
Jean Jacques Demuth a apporté les matériaux pour construire une maison et des distilleries sur le terrain qu’il loue à la Ville. Comme il engage des frais importants pour construire une maison dans un quartier excentré, il demande que la Ville lui cède la propriété du terrain. Les députés à l’affaire estiment que la Ville pourrait céder le terrain moyennant 200 florins et un loyer perpétuel de deux sous. Les Quinze approuvent la proposition.

(p. 218) Sambstags d. 11. Junÿ 1729. pt° Allmendplatzes – Moss. noê Joh. Jacob Demuth burgers und Weinhändlers prod. Undth. Mem. mit bitten, mit beylag Lit. A pt° platzes Zu einem newen gebaw bitt demuthig nach deßen jnhalt . Erk Oberbawherrn.
(p. 237) Joh: Jacob Demuth pt° Allmendplatzes – Iidem laßen ferner per Eundem referiren, daß Johann Jacob Demuth der burger undt weinhändler allhier den 11. hujus ein Undthg. Memorial mit beÿlag lit. A. producirt, darinnen er Vorstellet, es würden Mgh. auß Ged. Beylag Lit. A. so ein Grundriß, ersehen, welcher gestalten, die hoch Verordnete Oberhauherren und Hrn dreÿen des Pfenningthurns Ihme einen lehren platz auff dem sogenanten Weißengraben gegen dem allhießigen Weÿßenhauß über Zu erbauung eines Haußes und darzu erforderten brennhütten, Zu hießiger Statt Gemeinen diensten, gegen abrichtung eines jährlichen Zinßes Von acht guld. gnädig angewießen, worzu er auch holtz und ander Materialien bereits mit großen Lasten Zur hand gebracht, in dem überschlag aber befindet er daß solchen baw in rechten stand Zu setzte, wenigstens 7000. fl. erfordert würde, wann Ihme aber bedenckhlich fallen wollen ein so großes Capital auff einen grund und boden so nicht eigen anzulegen, Zumahlen da die Tertz der Interesse wan gleich solch gebäw in seinen stand gesetzt sein würde, darauß Zu Ziehen er nicht getraue, alß bäthe Er Ihme solchen platz in consideration deßen Weitentlegenheit undt übler Scituation außer der Statt, auch erforderten großen bawcosten gegen erlag eines proportionirt und billimäßigen Kauffschillings [p. 238] vor eigen Zu erkennen, Auf geschehene Remission habe er einen Extract auß der Oberbauhern undt dreÿer des Pfenningthurns Memorial von 11. Sept. 1725. Vorgelegt daraus erhelle, daß auff sein, Demuths, ersuchen daß der bodenzinß wegen des Platzes gegen dem Waÿßenhauß worauff er einige brenn Hütten bawen laßen wolle, undt welcher in allem 5130. quadrat schuh groß seyen möchte regulirt werden, Erkandt, daß demselben 6. lb gefordert Werden, Welche nachgehendts auff 5. pfund moderirt word. wobeÿ Ihme Zugleich erlaubt einen Verdeckhten dohlen über das Uttengänglein Zum ablauff deß Waßers in den Graben richten zu laßen. Wobeÿ Er, Demuth, das in seinen Memorial enthaltene petitum wiederhohlet. Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß demselben mit dem Verlangten eigenthumb gegen einmahliger Bezahlung 200. fl. Zu willfahren, jedoch mit dem anhang daß er jährlich Gemeiner Statt Pfenningthurn, von diesem platz zweÿ schilling bodenzinß in recognitonem Dominÿ Directi Zu entrichten, den Ihme erlaubten dohlen in allen Zeiten auff seinen Kosten in guthem stand Zu unterhalten, auch die allda Zu erbauen Vorhandene brennhütten, so lang er das Hauß behalten wied, zu laßen schuldig sein solle. Die genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkandt bedacht gefolgt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) la maison qui vient d’être construite comprend un bâtiment accessoire, poêle, chambres, chambres à cheminée qui ne sont pas terminées, cellier, cave solivée, cour et puits, estimée avec ses appartenances 5 000 florins
  • 1735 auberge aux Quatre-Vents formée de deux corps de logis autour d’une cour
  • 1753 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble a une double couverture de tuiles plates, en outre une brasserie et sécherie, une cave solivée, une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances 5 000 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) la maison comprend deux salles de brasserie, plusieurs poêles, une cuisine et plusieurs chambres, en outre une brasserie où se trouve un chaudron et un séchoir, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a encore une cave solivée, une cour et un puits, estimée avec ses appartenances à 6 000 florins

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Orphelins (p. 49)

nouveau N° / ancien N° : 21 / 5
Burger
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Le cadastre de 1838 distingue l’aile occidentale (brasserie) et les autres bâtiments, parcelles O 801 et 802

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 249 case 4

Burger Geoffroi, rue des Orphelins N° 5

O 801, R. des Orphelins 5, brasserie, sol
Contenance : 1,50
Revenu total : 121,78 (121 et 0,78)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 997 case 1

Burger Geoffroi
1864 Burger Charles Guillaume, brasseur

O 801, Rue des orphelins 25, brasserie, sol
Contenance : 1,50
Revenu total : 121,78 (121 et 0,78)
Folio de provenance : (249)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 250 case 1

Burger Geoffroi, rue des Orphelins N° 5

O 802, R. des Orphelins 5, brasserie, sol
Contenance : 3,60
Revenu total : 181,87 (181 et 0,87)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 58 / 43
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 997 case 2

Burger Geoffroi
1864 Burger Charles Guillaume, brasseur

O 802, Rue des orphelins 25, maison, sol
Contenance : 3,60
Revenu total : 181,87 (180 et 1,87)
Folio de provenance : (249)
Folio de destination : 997. aug. de C.on de 1865
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 43
fenêtres du 3° et au-dessus :

maison
Revenu total : 221,87 (220 et 1,87)
Folio de provenance : 997. aug. de C.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre, 3 P 243, 26 (année 1868), Augmentations et diminutions
Burger Charles Guillaume f° 997, O 802, Maison, revenu 220, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Burger Charles Guillaume f° 997, O 802, Maison, revenu 180, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 30 p. 284 case 9

Parcelle, section 22, n° 60 – autrefois O 801, 802
Canton : Waisengasse Hs. Nr. 25 – rue des Orphelins – Waisengasse – rue des Orphelins
Désignation : Hf Whs. u. Bierbrauerei
Contenance : 4,79
Revenu : 4200 – 1500 – 4800
Remarques : 1910 Berufung

compte 266
Burger Karl Wilhelm, d. Erben u. Ww
1934 Gerval Auguste sa veuve & cohéritiers

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339 Rue des Orphelins et Passage d’Uton ou Quai de Ste Magdeleine (p. 478)
(maison n°) 5

Pr. Edel, Jean Daniel, Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisengasse , p. 189

(Haus Nr.) 25
Mayer, Wirt zu den vier Winden. 0
Burger, Rentnerin. E 1
Hoh, Drogen en gros. 01

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 273)

En 1872, le mur des mansardes dans le bâtiment oriental est redressé. Celui des mansardes sur l’autre façade (rue rue du Fossé des Orphelins) l’est à son tour en 1873. Le brasseur propriétaire des lieux fait faire la même année un passage souterrain qui relie le bâtiment arrière à celui qui se trouve dans la rue du Fossé des Orphelins. On perce peu après une porte et deux fenêtres rue du Fossé des Orphelins (ancienne porte proche de l’angle). Les fenêtres des mansardes modifiées en 1872 vers la rue des Orphelins sont agrandies en 1887 et on ajoute un balcon devant les nouvelles ouvertures. On agrandit en 1893 une fenêtre et on perce deux portes rue du Fossé des Orphelins où des travaux comparables ont lieu en 1904. Aloïse Dietrich ouvre un débit de boissons en 1913, une fabrique de munitions s’installe au premier étage en 1917. A partir de 1920. la maison entière est aménagée au profit des établissements Saint frères (fabrique de lin, chanvre et jute, siège social à Paris). La réception finale a lieu en avril 1926. Les locaux servent à partir de 1941 au bureau de Protection anti-aérienne qui fait ouvrir dans le bâtiment occidental une porte cochère identique à la porte cochère centrale. Après avoir changé de propriétaire, la maison est réaménagée en 1982. On fait une deuxième ouverture au rez-de-chaussée dans l’aile occidentale vers la rue du Fossé des Orphelins.

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur Falckner demande au nom du propriétaire Burger l’autorisation d’établir trois soupiraux 12 rue du fossé des Orphelins – Accord
  • (toutes correspondances en français jusque fin avril 1873)
    1872 (août) – L’entrepreneur Dietz demande au nom du propriétaire Guillaume Burger, brasseur aux Quatre-Vents l’autorisation de transformer le deuxième étage (redresser une partie de la mansarde pour la mettre au nu du mur du premier étage) en agrandissant la touraille. Coupes jointes – Accord de l’agent voyer (La façade de cette maison est alignée et sans avance, elle se compose d’un rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et la coupe dessinée au dos de la pétition indique en rouge la surélévation d’un demi étage également en maçonnerie)
    1872 (octobre) – Le même demande l’autorisation d’établir un passage souterrain sous la rue du Fossé des Orphelins pour relier la brasserie aux caves en construction dans la propriété Falckner. – Autorisation à titre précaire
    1873 (janvier) – Guillaume Burger demande l’autorisation de jeter occasionnellement un pont volant à hauteur du toit au-dessus de la rue du Fossé des Orphelins, entre sa brasserie et le bâtiment en face. – Autorisation à titre précaire
    1873 (février) – L’entrepreneur Bausinger au nom du propriétaire Guillaume Burger, brasseur aux Quatre-Vents, demande l’autorisation de rehausser le mur du bâtiment qui donne sur le Fossé des Orphelins, Schéma (identique à celui d’août 1872)
    1873 (avril) – L’entrepreneur Dietz et Haussmann demande au nom du propriétaire Guillaume Burger, brasseur aux Quatre-Vents l’autorisation de percer une porte de la salle de débit donnant sur la rue du Fossé des Orphelins entre la fenêtre de la cuisine et celle du coin. Accord
    1873 (fin avril) – L’entrepreneur Dietz et Haussmann demande au nom du propriétaire Guillaume Burger, brasseur aux Quatre-Vents l’autorisation de murer la façade sur la rue du Fossé des Orphelins – Accord
  • 1887 (16 février) – L’entrepreneur Paul Dürr (17 rue des Bouchers) demande au nom du brasseur G. Burger l’autorisation d’agrandir les fenêtres de quatre mansardes dans l’aile gauche vers la rue des Orphelins – Autorisation du 21 février
    1887 (28 février) – Le même demande en outre l’autorisation de construire un balcon garni d’une grille en fer devant les quatre fenêtres agrandies. Schéma – Autorisation – Travaux terminés, mars 1887
  • 1891 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Burger de faire ravaler les façades – Nouvelle notification, avril 1892 – Octobre, les façades ont été lavées
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que le brasseur Burger a fait faire des travaux sans autorisation (agrandissement d’une fenêtre) – Demande déposée par l’entrepreneur J. et E. Klein (9 rue Fritz) – Autorisation d’agrandir une fenêtre sur la rue des Orphelins de percer deux portes sur la rue du Fossé des Orphelins – Travaux terminés, juillet 1893 – Plan
  • 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire J. Burger l’autorisation de faire une prise pour 10 becs – Autorisation
  • 1895 – Conformément au nouveau règlement, la Police du Bâtiment demande au rentier Burger de faire en sorte que 14 volets aux fenêtres du rez-de-chaussée et 11 soupiraux ne s’ouvrent plus vers la voie publique – La veuve Burger, propriétaire, est en voyage. Le gérant et locataire principal est son parent le sieur Burger, conseiller municipal, brasseur à la Ville de Paris rue des Frères – Rappel, juillet 1898 – Travaux terminés, décembre 1898
  • 1900 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Burger (27 rue des Orphelins) de faire ravaler les façades – Délai accordé jusqu’en avril 1901 – Travaux terminés, juillet 1901
  • 1904 – L’entrepreneur A. Wieger (30 Faubourg de Pierre) demande au nom de la veuve Burger l’autorisation de murer une ancienne porte et d’en ouvrir une nouvelle vers la rue des Orphelins – Travaux terminés, juillet 1904 – Plan, dessin
  • 1904 – Dossier. A. Hoh demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables pour exploiter sa droguerie – Conditions de l’autorisation
  • 1907 – L’entrepreneur Büsscher et Hoffmann (asphaltes, à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte dans la maison – Autorisation
  • 1913 – Dossier. Aloïse Dietrich demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – Conditions de l’autorisation (la hauteur de la salle de débit a 3,20 au lieu des 3,50 réglementaires)
  • 1908 – La Police du Bâtiment notifie Caroline Burger née Lauth (domiciliée sur place) de faire ravaler les façades – La propriétaire fait observer que les façades ont été salies quand les canalisations ont été posées juste après le précédent ravalement et que la démolition prévue des casernes de l’Artillerie rend inutile un nouveau ravalement. La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Nouveau délai jusqu’en juillet 1912. La propriétaire demande un délai d’un an parce que le bail de ses deux locataires viendra à échéance et qu’elle prévoit des réparations dans la maison – Avril 1914, l’entrepreneur Auguste Schuler demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Dessin
  • 1917 – K.W. Mick informe la Police du Bâtiment qu’il a établi dans la maison ses ateliers de constructions mécaniques (fabrique de munitions) – Demande de renseignements – Autorisation d’établir un atelier de tournage mécanique au premier étage, juillet 1918 – Liste de matériel. Croquis des lieux
  • 1922 – L’entreprise Guri et Meyer (4 rue des Balayeurs) demande l’autorisation de faire des travaux dans la maison. Il est prévu que l’aile droite soit occupée par les ateliers des établissements Saint frères (fabrication du lin, du chanvre et du jute, rue du Louvre à Paris, succursale à Strasbourg 15 rue de la Douane) – Autorisation – Plans : plan de situation, coupe A-B, plan du rez-de-chaussée, du premier étage
    Août 1922. Die Mauerarbeiten des Neubaus sind fast fertiggestellt. Der Hof ist mit einem neuerstellten Glasdach vollständig überdeckt, wozu keine Genehmigung erteilt ist und noch nicht um eine solche nachgesucht wurde. Die Firma ist aufzufordern ein Gesuch einzureichen das Glasdach einzurichten. Ferner ist Ziffer 4 des Bauscheines noch zu erfüllen. (Das Auflager der 25 cm starken Treppenhauswand ist rechnerisch nachzuweisen)
    L’entreprise Guri et Meyer fournit les calculs statiques et demande à pouvoir conserver le toit vitré d’autant que le seul logement prévu dans la maison se trouve au premier étage – Autorisation accordée à titre exceptionnel (attendu que la maison donne sur trois rues et que les locaux auront un usage industriel) – Plans
    Octobre 1922. Certificat de réception reporté jusqu’à ce que les conditions de l’article 2 soient remplies (l’escalier principal devra donner directement sur la rue) – Les établissements Saint Frères répondent que cet escalier donne sur la rue du Fossé des Orphelins mais la Police du Bâtiment objecte que cette solution n’est pas acceptable. Saint Frères relève que les prescriptions sur la sorte de l’escalier se trouvent dans l’autorisation concernant le toit vitré et non les transformations principales. « Il existe dans notre immeuble 2 escaliers, un en béton armé conduisant dans la cour, de la seconde cage d’escalier on a accès soit dans la cour directe, soit au bureau du rez-de-chaussée et de là sur la rue. La cour elle-même a deux sorties, une porte cochère vers la rue des Orphelins et l’autre vers le fossé des Orphelins ». Nouveau refus de la Police du Bâtiment
  • 1922 (décembre) – Le peintre en bâtiment Charles Dick (16 rue de Molsheim) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Accord
  • 1924 – Rapport après visite des lieux et la demande de rehausser le bâtiment. Il sera possible de construire des étages supplémentaires sur la rue des Orphelins mais pas sur la rue du fossé des Orphelins.
  • 1923 (mai) – Demande d’accord pour l’ouverture des ateliers (trois repriseuses à moteur, 3 surjeteuses et deux ourleuses à moteur, une machine à bâche à moteur) – L’inspection du travail n’a pas d’objections à faire – Autorisation d’installer des machines pour exploiter un atelier de couture, assortie de conditions – Plan des ateliers – Autorisation d’établir un corridor de communication pour assurer la sécurité des ouvriers en cas d’incendie – Plans – La Police du Bâtiment confirme qu’aucune dérogation n’est possible – Juillet 1925; Suite à une visite des lieux, les services municipaux estiment qu’une dérogation est possible et ouvrant une porte vers la terrasse – Réception finale, avril 1926
  • 1906 – Commission contre les logements insalubres. Les cabinets d’aisances sont installés
    1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1937 – L’entrepreneur Guri et Meyer demande l’autorisation de poser un échafaudage pour ravaler la façade – Autorisation, propriétaire veuve Wieger
  • 1941 – Travaux à exécuter pour aménager des abris anti-aériens dans la maison – 1942 Travaux complémentaires à exécuter suite à la réception finale. Correspondance entre la Police du Bâtiment et le bureau de Protection anti-aérienne (Städtische Luftschutzamt) – Plans, façade rue des Orphelins, plan du rez-de-chaussée, coupe
    Demande d’exécuter des travaux de construction, décembre 1941. Maître d’ouvrage, Luftgaukommando VIII München (Etat-major de l’Air VII, Munich) durch Polizei Präsidt. Straßburg, Blauwolkengasse 11, Nature, percer une ouverture pour un garage à voitures du S.H.D.
    Demande de permis de construire déposée par la Protection anti-aérienne pour le compte de l’Etat-major de l’Air VII, Munich – Dessin (porte cochère dans l’aile ouest, identique à la porte cochère centrale)
  • 1945 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les établissements Saint Frères à mettre le bâtiment hors eau
  • 1946 – La Police du Bâtiment écrit à la société Saint Frères qu’elle a fait poser sans autorisation une enseigne qui ne s’harmonise pas à la couleur de la façade – Demande de peindre une enseigne vert foncé à lettres rouges – La société argue que la même enseigne sert à de nombreuses autres usines. Le maire répond que non seulement l’enseigne contrevient aux prescriptions mais que la Commission des Beaux-Arts s’est prononcée contre elle – Janvier 1947, le fond vert a été supprimé
  • 1962 – M. Kieffer, propriétaire, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1978 (juin) – Courrier de la Division II au Secrétariat général. La Ville souhaite acquérir la maison de la société Saint Frères qui semble avoir trouvé un autre acheteur. Le vendeur demande 375 000 francs de plus que les 550 000 offerts par la Ville.
    (juillet) – Visite des lieux (bâtiment XVIII°). Le bâtiment est bien fermé, la toiture en bon état Autres vérifications (1979, 1980)
  • 1980 – Demande de renseignements d’urbanisme. Demandeur, Service immobilier, S.S. Boussac Saint Frères (12 rue du Vieux Faubourg à Lille) – Réponse, « l’immeuble doit être conservé et restauré  »
    1980 – Demande de renseignements d’urbanisme. Demandeur, Me Francis Hoffmann à Wasselonne
  • 1981 – L’entreprise SAPEM (100.a route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les façades – Travaux terminés, juin 1982
  • 1982 – Modification de la façade sur la rue du Fossé des Orphelins. Les architectes Anselm et Attal (4 quai Turckheim) transmettent des plans où figure une nouvelle ouverture identique à celle qui existe déjà – Plans – Demande de permis de construire déposée par la société Fidetta (9 place du Maréchal Foch à Châlons-sur-Marne) – Autorisation préalable délivrée par l’architecte des Bâtiments de France – Permis de construire, septembre 1982 – Travaux terminés, mars 1983 – La société en nom collectif Montréal S.F.G.C. et Compagnie (37 boulevard des Capucines à Paris II) transmet à la Police du Bâtiment la déclaration d’achèvement des travaux

Relevé d’actes

Les héritiers Carol cèdent à la ville une baraque en bois assise sur un terrain communal

1687 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 83
H. Johann Christoph Städel, der ältere, alß ehevogt Frauen Barbaræ gebohrner Carolin, wie auch im Nahmen Fr. Mariæ Dorotheæ, auch gebohrner Carolin, H. M. David Schlachtmanns, Pfarrherrs zu Röder Freÿh. Fleckensteinischer Herrschafft eheliche haußfr.
in gegensein deß Edel Fromm Fürs. und wolweißen Herrn Johann Philipß Schmiden deß beständigen Regiments der H. XV. beÿsitzers, alß Oberbauherrn, wie auch Hn Johann Georg Rosenzweig alß dreÿers und H. Johann Philip Ursini, alß Secretari der Statt Pfenningthurns – in nahmen deß ged. Pfenningthurns und für Gemeine Statt und Zwar auff die beÿ Herrn räth und XXI. am 7.ten Jul. 1685. ergangen und hierbeÿ vorgelegte Erkandnuß
Eine holtzhütte ohnweit S. Catharinæ bruck, zwischen dem Weg und dem Graben, rings umb auffs allmend stoßend gelegen, welche Siebenzig und ein halben Schuh in die länge hat, in die breÿte aber oben gegen den Waißenhauß Zwanzig unden geg. d. brucken aber Sieben Zehn schuh – der grund und boden aber Gemeiner statt zu vor und Zuständig seÿe – umb 50 pfund pfenning welche bereits am 3.ten 8.bris A° 1685. da der Kauff geschehen

Jean Jacques Demuth hypothèque la maison qu’il vient de construire au profit de Jérémie Evrard Linck et de Jean Jacques Sachs, tous deux professeurs et chanoines à Saint-Thomas,

1732 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 249
H. Johann Jacob Demuth weinhändler
in gegensein S.T. H. Jeremiæ Eberhard Linck J.V.D. et Prof. Publ. Ord: Cap: Thom. Canonici und S.T. H. Johann Jacob Sachs Med: Doct: Phys: Prof. Publ. Ord: und ged. Cap: Thom. canonici – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, Eine neuerbaute in zweÿen gebäuden bestehende Behausung hoff bronnen und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, weithen und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau außerhalb dem Uttengängel beÿm weÿßenhauß, einseit neben Johannes Saum dem kieffer anderseit neben dem Allmend vornen gegen dem weÿßenhauß über gelegen hinten am Uttengängel gegen dem innern Stattgraben – hiesigen Stadt Pfenning Thurn in recognitionem pristini domini grund und bodens 2 ß ane bodenzinß

Jean Jacques Demuth a obtenu les félicitations pour son chef-d’œuvre en 1705
1705, Tonneliers (XI 392)
Montags den 7. Septembris Anno 1705
ließ Johann Jacob Demuth der Ledige Kieffer Herrn Anthoni Demuths deß Kieffers und Weinhändlers burgers alhier Zu Straßburg ehelicher Sohn sein Verfertigtes Kieffer Meisterstückh zum drittenmahl schawen, und referirten die dreÿ herren Schawer, daß Sie solch. Vaß in allen dreÿen Schawen just und Guth befunden derowegen Sie Ihme in deinen Meisterstandt gratulirt haben, allermaßen dann Er von dem Herrn XV.er alß obmann auch solcher gestalten confirmirt worden.

Il s’inscrit à la tribu des tonneliers en payant aussitôt une amende pour avoir exercé son métier avant sa réception à la Tribu.
1708, Tonneliers (XI 393)
Donnerstags den 2. Februarÿ Anno 1708 ist Kauffgericht gehalten
Meister hannß Jacob Demuth Kieffer Zahlte Zu Vorderist für das Kauffgericht 12. ß 6. d alß dann prod. Er Schein Von der Statt Stall sub dato 1. Februarÿ dießes Jahrs bathe mit hien Ihme das Zunfft und stuben recht gegen gewohnlicher gebühr Zu Conferiren. Erkannt willfahrt Zahlt alß eines Zünfftigen Sohn 10. ß d Unnd für die Zu denen fewer Eÿmeren Geordnete 10. ß d Undt pro Zunfft schreiber und Bittel 2. ß 6 d.
Erstgedachtem Meister hannß Jacob Demuth wurde Vorgehalten, daß Er Ehe undt bevor Er Zünfftig worden Knecht eingestellet gehandelt und gewandert Gleich alß Wann Er Zünfftig wäre. Ille respondiret sein Vatter habe beÿ dem Vorigen Herrn Zunfftmeister solches zu thun erlaubnus erhalten biß auff nechtes Gericht. Erk. Weilen Er hierinnen deß H Zunfftmeisters güthe außbrauchet und sich beÿ letsterem Gericht umb das Zunfftrecht nicht angemeldet, daß Er 2. lb d Straff erlegen solle auf gesuchte moderation Verblieb es beÿ 4. pieces de 33. sols so machen 1 lb 13. ß

Il se marie la même année avec Anne Elisabeth Schurer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après le décès, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Meister Johann Jacob Demuth leedigem Kieffer und burger allhier zu Straßburg, Hn Anthoni Demuths auch Kieffers und weinhändlers und Frauen Barbarä gebohrner Wagenmännin ehelich erzeugtem sohn als bräutigam ane einem und dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annä Elisabethä Schuhrerin Hn Johann Jacob Schuheres Sattlers und burgers allhier mit Frauen Maria Magdalena gebohrner Kleinin ehelich erzeugten Tochter als hochzeiterin – den 9. Januarÿ im Jahr Christi 1708, Johann Ludwig Scherer, Notarius jur: publ:

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 111)
Mittwochs den 2. Hornung 1708 seind nach zweÿmahliger außruffung (…) copulirt und eingesegnet worden Hanß Jacob Demuth der ledige Kieffer und burger alhier H. Anthoni Demuth, deß Küffers und weinhändlers auch burgers alhier ehel. Sohn und Jfr. Anna Elisabetha Schurerin, H. Johann Jacob Schurers deß Sattlerß und burgerß ehel. tochter [unterzeichnet] hans Jacob demuth alß hochzeitter, Anna Elisabetha Schurerin alß hochzeiterin

Anne Elisabeth Schurer meurt en 1733 en délaissant six enfants. L’inventaire mentionne la maison mortuaire rue du Bétail (actuelle rue d’Austerlitz), la nouvelle maison en face de l’orphelinat, une maison devant l’orphelinat, une distillerie au passage d’Uton (actuelle place des Orphelins) et une auberge au fort de Kehl. La masse propre au veuf s’élève à 2 503 livres, celle de la défunte à 3 044 livres et la masse de la communauté à 2 192 livres (6 152 livres avant déduction du passif)

1733 (18.3.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 464) n° 4
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehr: und Tugendbegabten Frauen Annä Elisabethä Demuthin gebohrner Schuhrerin, des Wohl Ehrenvesten Hn. Johann Jacob Demuths, Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlassenschafft – nach ihrem Sonntags d. 25.ten Jan: dieses angefangenen 1733.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, hie zeitlichen verlaßen
Nach deme ich der Notarius dem H. wittiber und Erben sowohl die Eheberedung, als auch das codicillum reciprocum vom 3.ten Jan: und d. Test: Nunc: vom 23.ten ej: 1733 vorgeleßen und erklährt, und sofort befragt, ob sie allerseits mit denen selben zu frieden oder ob sie etwas darwider ein zu wenden hätten, so haben sie allerseits declarirt daß sie damit zu frieden und nichts darwider ein zu wenden hätten, wobeÿ (…)
(f° 2) Die Verstorbene frau seel. hat sowohl ab intestato als per Test. Nuncup: zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Frau Annam Elisabetham Saumin gebohrne Demuthin, H. Johann Saumen des Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier Ehefrau, 2. Frau Susannam Barbaram Schottin gebohrne Demuthin, H. Johann Jacob Schotten des Sattlers und burgers allhier Ehefrau, 3. Johann Friderich leedigen Kieffer, 4. Jungfer Mariam Magdalenam, 5. Philipp Jacob 4.tæ Classis Discipulum und 6. Johannem, Welche Vier letztete annoch minorennes derowegen obgedachter H. Johann Jacob Schott der Sattler und dißorths Tochtermann dero geordnet und geschworener Vogt hierbeÿ erschienen, Weilen aber derselbe uxorio nomine selbst interessirt, als ist auch S.T. Herr Joh: Jacob Schuhrer Med: doct: und berühmter pract. dero geschworner Theilvogt hierbeÿ zugegen geweßen

In einer allhier zu Straßburg ane der Viehgaß gelegenen, hiehero Eigenthümlich gehörigen behaußung, ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In d. Cammer A, In der Cammer B, Im obern vordern Stübel, In d. Stub Cammer, In d. Cammer C, Im obern Hauß Ehren, Im hintern Stübel, Im Mittlern hauß Ehren, In der Untern stub
(f° 21-v) Eigenthum ane Häußern (W.) in der Viehgaß (…)
(W.) It: eine behaußung und Scheur allhier in der Vorstatt Krautenau (…)
(W.) It: eine brennhütt mit deren Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg auff dem Uttengängel (…)
It: ein neu auffgebauen Hauß, hoff, Hoffstatt, mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Vorstatt Crautenau auff dem Uttengängel, eins. neben dem Allmend, 2.s neben H. Joh: Saumen dem weinhändler und dißorths Tochtermann vornen auff d. Allmend und hinten auff den graben stoßend gelegen, davon man Jährl. 2. ß d. bodenzinß gemeiner statt Pfenningthurn in recongitionem domini directi zu geben schuldig, sonsten leedig und eigen und laut mehrged. Abschatzungs Zeduls über solche beschwerde annoch angeschlagen um 2492. Über den erkaufften Platz auff welchem solche behaußung erbauet, besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff auff allhieseigem Pfenningthurn gefertiget mit deßen anhangendem Insiegel verwahret datirt d. 25. Jun: 1729
It. eine würths behaußung in der Vestung Kehl zum Blumen Korb genandt (…)
– Abschatzung d. 13.ten Martÿ Ao. 1733. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren H: Johann Jacob Demuth weinhändler ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Viehgaßen gelegen (…)
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Krautenau beÿ dem Waÿenhauß über Gelegen, ein Eckhauß Einseit Neben Hr. Johannes Saum Weinhändler anderseits und hinden auf Gemeiner statt allmendt stoßend, Welche behausung Neugebauet, Nebens gebäu Stuben, Kammern, Camin Kammern, so noch nicht ausgebauen, fruchtboden, Gebälckter Käller, hoff und bronnen, sambt aller gerechtigkeit, Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuth sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen Wird Vor und Umb 5000 Gulden

Der 3.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Krautenau beÿ dem Waÿsenhauß gelegen, bestehet in einer Kieffer werckstatt (…)
Der 4.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg auf dem Rutten gängel gelegen (…) bestehet in einem brennhäusel (…) [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs
– Heutt tato dem 16: octob: 1733 haben wier geschworne wërckleuth, auff begehren herrn Johann Jackob Demuht und seine Erben, Seine behausung auff dem rutten gänglein (…)
Der 2.te begrieff ist auch in der Statt Straßburg am weißen hauß (…) [unterzeichnet] Johann Quirinus Berga, Baltzer Faÿ*, Johann Jackob Biermeÿer, Johann Peter Pflug
Ergäntzung, Vermög Inventarii durch Weÿl. H. Johann Ludwig Scherer A° 1708 gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des H: wittibers Nahrung betreffend, Sa. hausraths 97, Sa. lährer Faß 113, Sa. Schiff und geschirr zum Kieffer handwerck gehörig 2, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 10, Sa. Eigenthums ane Häußern 2342, Sa. Activ Schulden 1, Summa summarum 2578, Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 2503 lb
Der Erben Vermögen, Sa. hausraths 25, Sa. Faß 6, Sa. Schiff und geschirr Zum Fuhr Werck gehörig 13, Sa. silbers 6, Sa. Goldener Ring 18, Sa. baarschafft 7, Sa. Activ Schulden 72, Sa. der Ergäntzung (5832, Abzug 2944, Rest) 2888, Summa summarum 3044 lb
Das theilbare Guth, Sa. hausraths 285, Sa. Wein, Brandenwein, eßig v. Lährer Faß 418, Sa. Pferdts 12, Sa. Schiff und geschirr zum Kieffer handwerck gehörig 25, Sa. Schiff und geschirr zum Fuhrwerck gehörig 50, Sa. Häu und Habern 23, Sa. Silbers 39, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane Haüßern 2817, Sa. der Activ Schulden 266, Summa summarum 3959 lb, Sa. der Schulden 6152 lb, Conferendu übertreffen die theilbahre passiva die samtliche Vorhandene T. Activ Nahrung dem Stall Tax nach um 2192 lb
Copia der Eheberedung – (…) den 9. Januarÿ im Jahr Christi 1708, Johann Ludwig Scherer, Notarius jur: publ:

Le veuf se remarie en 1735 à Illkirch avec Anne Marguerite Gœbel, veuve de Nicolas von der Mühl
Mariage, Illkirch (luth.)

MDCCXXXV – d. 22. Junÿ sind alhier auf Erlaubnus Hochadelich Obrigkeit alhier H. Prætoris Regÿ aus geruffen ehl. copulirt und eingesegnet worden H. Johann Jacob Demuth der burg. und Weinhändler in Strasb. und Fr. Anna Margaretha gebohrne Göblerin weÿl. Nicolai Von der Mühl des burg. und waßerbrenners in Strasb. hinterl. wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Demuth alß hochzeitter, Anna Margaretha Göblerin als hochzeiterin, Tobias Braun alß stieff Vater (i 119)

Jean Jacques Demuth hypothèque la maison qu’il a construite durant la communauté au profit de Jean Kien, maître des rentes

1733 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 520
H. Johann Jacob Demuth der weinhändler
in gegensein H. Johann Kiehn JVLti und hiesigen Rentmeister – schuldig seÿe 420 gulden
unterpfand, Eine neu erbaute Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der vorstatt Krauttenau auff dem Uttengängel, einseit neben Johannes Saum dem weinhändler anderseit am allmend vornen denselben, gegen dem weÿßenhauß über hinten auff das Uttengängel – hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane bodenzinß – als ein währender seiner ehe erbautes hauß

Jean Jacques Demuth et Anne Marguerite Gœbel hypothèquent leurs différentes maisons au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1735 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 521-v
H. Johann Jacob Demuth der kieffer und weinhändler und Anna Margaretha geb. Göbelin mit beÿstand H. Rathh. Philipp Friedrich Oeßinger und H. Rathh. Johannes Specht Beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Jacob Dorsner J.V.Lti und Schaffners des hiesigen stiffts zu St Nicolai in Vndis als mandatarÿ dasiger H. Pflegern – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, Eine Behausung ahne der Viehgaß (…)
Item eine Behausung und Scheur cum appertinentis in der Vorstatt Krauttenau beÿ dem weÿßenhauß (…)
Weither eine neu aufferbaute Behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden, Rechten in ged. Vorstatt Krauttenau auff dem Uttengängel, einseit neben dem Allmend anderseit neben H. Johann Saum dem weinhändler des schuldeners tochtermann vornen auf das Allmend hinten auff den graben – (davon reicht man) hiesigen Stadt Pfenning Thurn in recognitionem dominÿ directi 2 ß ane bodenzinß
auf hievor beschriebene gebäude gehören seinen mit weÿl. Fr. Anna Elisabetha geb. Schurerin in erster Ehe erzeugte 6 Kindern krafft durch H. Notario Mathias Koch am 1. sept. 1734 gezogen von den Parten unterschriebenen Calculi umb 3097 pfund ahne mütterlichen guth – ihme Demuth theils als von seinen eltern ererbt theils währender erster Ehe erkaufft

Jean Jacques Demuth loue à Jean Daniel Bahmeyer, aubergiste célibataire l’auberge aux Quatre-Vents formée de deux corps de logis autour d’une cour

1735 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 617
H. Johann Jacob Demuth der weinhändler
in gegensein Johann Daniel Bahmeÿer des ledigen ohnbevögtigten gastgebers beÿständlich Johann Georg Rieffel des Metzgers und Samuel Keßelmeÿer des gastgebers zu denen dreÿen caminern vor dem Metzger thor
entlehnt, Eine dem verlehner eigenthümlich zuständig zu denen Vier winden genannte gastbehausung in zweÿen Corps de Logis in einem hoff bestehend, sambt hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau auff dem Uttengängel gegen dem weÿßenhauß über, einseit neben Johann Saum dem weinhändtler anderseit und hinten eben diesem und auff das almend stoßend, nichts davon als den dritten theil des Kellers ausgenommen, welchen der velehner umb seine Faß dahin legen zu könen sich vorbehaltet – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten fürwärenden jahrs – in dem ersten und zweÿten jahr 100 pfund und für jedes der übrigen vier jahr 125 pfund
So dann hat der verlehner sich anheischig gemacht, den Tantzplatz noch vor antritt der lehnung gäntzlich fertigen zu laßen

Jean Jacques Demuth et Anne Marguerite Gœbel hypothèquent leurs deux maisons proches de l’orphelinat au profit de Jean Daniel Walther, marchand de toiles de lin

1737 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 704-v
H. Johann Jacob Demuth der weinhändler und Anna Margaretha geb. Göbelin mit beÿstand ihrer brüdern Johann Friedrich Göbel des Schloßers und Frantz Michael Göblel des Musici
in gegensein H. Johann Daniel Walther weißleinwandhändlers – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Eine neu auffgebaute Behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstatt Krauttenau auff dem Uttengängel, einseit neben H. Johann Saum dem weinhändler des schuldners tochtermann anderseit neben dem Allmend vornen auf das allmend gegen dem weÿsenhauß über hinden den Graben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn in recognione domini directi 2 ß ane bodenzinß
Ferner eine Behausung, keller und hoffstatt cum appertinentis in ged. Krauttenau beÿ dem Weÿsenhauß, einseit neben Johann Michael Demuth weinhändler des schuldners bruders anderseit neben H. Johann Silberrad dem Schaffner der Schenckbecherischen Stifftungen und Alten dreÿer hiesiger Pfenningthurn hinten auff ged. Weÿsenhauß gartten – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 ß 6 pfenning ane bodenzinß – ihme Demuth theils von seinen Elteren ererbt theils von ihm neu erbaut

Le marchand de vin Jean Jacques Demuth et Anne Marguerite Gœbel hypothèquent leur nouvelle maison d’auberge aux Quatre-Vents au profit de Benoît Villars

1738 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 261-v
H. Johann Jacob Demuth der weinhändler und Anna Margaretha geb. Göbelin mit beÿstand ihrer brüder Johann Friedrich Göbel des schloßers und Frantz Michael Göbel des musici
in gegensein H. Benedict Villars huetmachers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine neu auffgebaute zu den Vier winden genannte gastbehausung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstadt Krauttenau auff dem Uttengängel – einseit neben Johann Saum dem weinhändler des schuldners tochtermann anderseit neben Allmend gegen dem weÿßenhauß über hinten auff den graben – hiesiger Stadt Pfenning Thurn in recognitione domini directii zweÿ ß ane bodenzinß – ihme H. Demuth als von ihme neu erbaut eigenthümlich zuständig

L’aubergiste Jean Jacques Demuth et Anne Marguerite Gœbel hypothèquent leur nouvelle maison d’auberge aux Quatre-Vents au profit du médecin François Balthasar von Lindern

1738 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 583
H. Johann Jacob Demuth der gastgeber zu denen vier winden und Anna Margaretha geb. Göbelin mit beÿstand ihres bruders Johann Friedrich Göbel des schloßers und ihres schwagers Johann Daniel Keller des schloßers
in gegensein H. Frantz Balthasar von Lindern Med. D. und Pract. – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine neu auff gebaute zu den Vier winden genannte gastbehausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau auff dem Uttengängel, einseit neben Johannes Saum weinhändler des schuldners tochtermann, anderseit neben Allmend gegen dem weÿßenhauß über hinten auff den graben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn in recognitionem Dominÿ Directi 2 ß ane bodenzinß – ihme H. Demuth der selbige neu erbaut hat

L’aubergiste Jean Jacques Demuth loue l’auberge et ses billards à l’aubergiste André Millbauer et à sa femme Eléonore Toussot

1739 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 68-v
H. Johann Jacob Demuth der gastgeber
in gegensein Andreas Millbaur des gastgebers und Eleonoræ geb. Toussot mit beÿstand ihres vatters Claude Toussot archer de la maréchaussée d’Alsace und ihres bruders Charles Toussot des würths
entlehnt, Eine zu denen vier winden genannt alhier in der Vorstatt Krautenau beÿ dem Uttengängel gegen dem waÿßenhauß über, einseit neben Johannes Saum dem weinhändler des verlehners tochtermann, anderseit ist ein eck am allmend hinten auff das Uttengängel gelegen behausung, vier darinn befindliche Billards und denen zugehörden, nichts von besagtem hauß als die helffte des kellers und die darinn befindliche Faß so sich der verlehner vorbehaltet ausgenommen – auff 9 nacheinander kommende jahr nächstbevorstehenden Annunciationis Mariæ angerechnet, um einen jährlichen zinß nemlich 125 pfund

Jean Jacques Demuth, tonnelier et marchand de vins, échevin à la tribu des Tonneliers, meurt en 1743 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et deux du second, dont un est mort après son père. La masse propre à la veuve s’élève à 128 livres. L’actif de la communauté et du défunt est de 1364 livres, inférieur au passif de 1584 livres.

1743 (25. 9.bris), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 474) n° 236
Inventarium über Weÿl. deß Ehrenvest v. Großachtbaren herrn Johann Jacob Demuth, geweßenen Kieffers v. weinhändlers, auch beÿ E. E. Zunfft der Kieffer wohlverdienten Schöffen v. burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem dienstags d. 17. 8.br dieses lauffenden 1743.sten Jahrs beschehenen tödl. ableiben zur zeit verlaßen – durch die Ehren v. tugendsame Frau Annam Margaretham Demuthin gebohrne Göbelin die hinterbliebene wittib, beystandl. des Ehren v. vorgeachten herrn Johann Samuel Scholl des Sattlers v. burgers allhier dero anstatt eines geschwornen Vogts erbettenen assistenten
Der Verstorbene seel. hab ab intestato zu Erben velaßen als folgt, 1. Fr. Annam Elisabetham Saumin gebohrne Demuthin, Hn Johann Saum des Weinhändlers v. burgers allhier Eheliebste, 2. Weÿl. Frauen Susannä Barbarä Schottin, gebohrner Demuthin, seel mit H. Johann Jacob Schott dem Sattler v. burger alhier ehel. erzeugte dreÿ Kinder, Nahmentlich Johann Jacob, Johannes v. Sebastian, 3. Frau Mariam Magdalenam Föltzelin, gebohrne Deulthin Hn Joh: Heinrich Föltzel des Würths v. gastgebers zum Raaben in bischweiler Ehefrau, welche allhier ohnverburgert, In dero Nahmen ferner zugegen geweßenen S.T. Herr Joh: Georg Hammerer, der Kieffer v. Weinhändler auch Es. En. Kleinen Raths beÿsizer, 4. Hn Philipp Jacob Demuth, der Kieffer v. bierbrauer auch burger allhier, 5. Johann Demuth, den ledigen Sattler gesellen so dermahlen sich in der Frembde auffhält, In deßen nahmen wie auch obgedachter Fr. Schottin seel. Kinder, obgedachter H. Johannes Saum als dero geordnet und geschworenen Vogt, Vorhergemelte 5. Kinder hat der Verstorbene seel. mit weÿl. Fr. Anna Elisabetha gebohrner Schuhrerin seel. in Erster ehe erzeugt,
6. Maria Salome Demuthin, so ohngefehr 8. Jahr alt, In dero Nahmen S.T. H. Andreas Schaaff J.U. Ltum als dero geordnet und geschworene Vogt, 7. Dorothea Sÿbilla Demuthin, welche aber ohngefehr 8. Tag nach ihrem H. Vatter seel. gestorben v. v. dero Mutter geerbt Word. Vorgedachte beede Töchter hat der Verstorbene seel. mit eingangs gedachter seiner nunmehr hinterl. Wittib ehel. erzeugt
Alle 7. deß Verstorbenen Hn seel. in zweÿen Ehen erzeugte Kinder v. Erben zu gleichen antheilen

In einer allhier zu Straßburg ane der Viehgaß gelegenen, der Fr. Wittib Eigenthümlich gehörigen behaußung, ist befunden worden als folgt
Eigenthum ane Einer behaußung. Neml. eine behaus. v. hintergebäu ane d. Viehgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ,. Bericht über gegenwärtige Verlassenschafft (keine Eheberedung), zum theil aus dero Ersten ehemanns seel. Verlassenschafft Inv. dargethan, was ihro und ihren Kindern Erster Ehe gehörig
Der Wittib eigenthümliches Vermögen, Sa. Hausraths 89, Sa. Silbers 30, Sa. Goldener Ring 38 Sa. Eigenthums ane einer behaußung 457, Summa summarum 616 lb, Sa. der Schulden 487 lb, Detrahendo 128 lb
der Erben v. theilbar Guth unter einer Massa beschrieben, Maßen die Wittib auff die theilbare Nahrung renuncirt v. solche denen Erben active et passive überlaßen hat, Sa. hausraths 155, Sa. Silbers 8, Sa. Goldengeschmeids 17, Sa. baarschafft 5, Sa. Schuld 1176, Summa summarum 1364, Sa. Schulden 1584 lb, In Compensatione ergibt sich daß die Schulden aus der Erben unverändert v. theilbahren Nahrung zugeltend diese beede Nahrungen dem billigen werth nach übertreffen um 220 lb – Verstallungs Summa 954 lb – Zweiffelhaffte Schulden in d. Erben unverändert v. theilbarer Nahrung zugeltend 143 lb
Bericht ane statt Wÿdums. Zufolg der über weÿl. Frauen annä Elisabethä Demuthin gebohrner Schurerin des Verstorbenen Ersten Ehefrauen seel. Verlassenschafft A° 1733 aufgerichteten Summarischen ohnvergreifflichen Calculi hat der Verstorbene seel. Lebenslang zu genießen gehabt 1336 lb. Hierbeÿ berichtete H. Johannes Saum, der Tochtermann eingangsgedacht, daß die Wÿdums Erben zur Sicherheit solchen Capitals auff eine gleiche Summ Capital so auff einer an der Viehgaß allhuier gelegenen an . T. herrn Johann Silberrad, der Schenckbecherischen Stifftung Schaffner verkauffte behaußung gesatnd. ungewießen worden, v. hätten bereits einige der wÿdums Erben das ihrige davon erhalten

La maison de Jean Jacques Demuth est vendue par enchères judiciaires au brasseur Philippe Guillaume Milius. L’acte est transcrit deux fois dans le registre

1740, Chambre des Contrats, vol. 614 f° 213
Ganth: Kauff – Mittwoch d. 13. jan. 1740, Inn Sachen weÿl. Thomas Nicker des gewesten zimmermanns Erben, klägern, C. H. Johann Jacob Demuth weinhändler, Beklagten
Philipp Willhelm Milius dem Biersieder zum Vogelgesang
Ist des Bekl. eigenthümlich zu denen Vier winden genannte Würths behausung, hofff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen und zugehörden, Schildt: und andern gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau auff dem Uttengängel, einseit neben H. Johannes Saum dem weinhändler anderseit neben dem Allmend hinten auff den waÿßen graben – (davon reicht man) hiesiger Stadt Pfenning Thurn in recognitione domini directi 2 ß ahne ane bodenzinß und zufolg der Obern Bauherren unter dem 26. junÿ 1729 ertheilten kaufbrieff den unter dem graben hin zum ablauff des waßers geführten dohlen in eigenen cösten zu erhalten pflichtig – um 7100 gulden adjudicirt worden

1740 [29.1.], Chambre des Contrats, vol. 614 f° 55
Ganthkauffbrieff, Mittwoch d. 13. jan. 1740, Inn Sachen weÿl. Thomas Nicker des zimmermanns erben Contra Johann Jacob Demuth den weinhändler
in gegensein H. Philipp Willhelm Milius dem Bierbrauer zum Vogelgesang
Ist die zu denen Vier winden genannte allhier in der Vorstatt Krauttenau auff dem Uttengänglein gegen dem Weÿßenhauß über, einseit neben H. Johannes Saum dem weinhändler anderseit neben dem Allmend hinten auff den waÿßen: graben stoßend gelegenen Gastbehaußung, hoff und hoffstatt mit allen deren weithen und gerechtigkeiten – hiesiger Stadt Pfenning Thurn in recognitione dominÿ Directÿ 2 ß ane bodenzinß und anbeÿ vermög der Ober Bauherrn am 25. junÿ 1729 ertheilten Kauffbrieffs den unter dem graben hin zum ablauff des waßers geführten dohlen in eigenen costen zu erhalten pflichtig ist – (um 1750, 250, 350 und 2350 capitalien verhafftet), um 3550 pfund adjudicirt worden

Le tonnelier Philippe Guillaume Milius, originaire de Berstett, épouse en 1729 Anne Marie Riebel

Philippe Guillaume Milius hypothèque la maison au profit du médecin François Balthasar von Lindern

1740 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 54
H. Philipp Willhelm Milius der Bierbrauer zum Vogelgesang
in gegensein H. Frantz Balthaßar von Lindern Medicinæ Doctoris und Practici – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, einer zu denen Vier winden genannt Behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau auff dem Uttengänglein gegen dem Weÿßenhauß über, einseit neben H. Johannes Saum dem weinhändler anderseit neben dem Allmend hinten auff den waÿßen: graben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn in recognitionem pristinj dominj 2 ß ane bodenzinß – als ein d. 13. hujus umb 355 lt ane hiesiger ganth erkaufftes guth

Lors du contrat de mariage passé entre Jean Daniel Hatt, beau-fils de Philippe Guillaume Milius qui exploite l’auberge au Chant des Oiseaux provenant de sa femme, mère du marié, donne à loyer l’auberge aux Quatre-Vents dont il est propriétaire au nouveau marié

1740 (27. 8.bris), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 425) n° 30
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeacht, Herrn Johann Daniel Hatt dem Ledigen bierbrauer und dermahligen Gastgebern, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorgeacht, Herrn Hÿeronÿmi Hatten des gewesenen bierbrauers zum Vogelgesang und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem, mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Catharina, gebohrner Gollin so nunmehr ane dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Philipp Wilhelm Mÿlium auch bierbrauern Zum Vogelgesang und burgern allhier Verheurathet, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn bräutgamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Maria Kammererin, des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Weißen Herrn Johann Ulrich Kammerers des Seÿlers und E.E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Maria Salome gebohrner Guthmännin ehelich erziehlter Jungfer tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil

Siebendens, haben Eingangs wohl Ehrengeachte Herr Philipp Wilhelm Mÿlius der bierbrauer Zum Vogelgesang und Frau Catharina gebohrne Gollin, beede Eheleuth, des Herrn Hochzeiters Viel geliebten Herr Stieff Vatter und eheleibliche Frau Mutter Ihme dem herrn bräutigamb Ihre eigenthümliche Wehrender Ihrer Ehe erkauffte Gast behausung zu denen Vier Winden genand, mit allen deren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg gegen dem Waÿßenhauß hinüber gelegen /:außerhalb derjenigen Wohnung, so dermahlen an seinen tabackmacher verlehnt und Warvon Sie sich den jeweiligen Zinnß Vor sich aparté reserviren:/ um einen jährlichen Zinß Von 140 Gulden in Lehnung übergeben, Welche Lehnung so lang dauren und beede Verlehnende Eltern binden soll, biß der Allerhöchste Gott nach seinem ohnerforschlichen Rath und Willen, über des Herrn Bräutigams eheleiblich Frau Mutter gebieten und dieselbe durch einen seeligen Todt von dießer Welth abfordern Wird – so beschehen und Verhandelt in der königlichenen Statt Straßburg auf Donnerstag den 27. tah des Monats Octobris im Jahr 1740.

Inventaire des apports dressé à l’auberge aux Quatre Vents

1740 (3.12.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 359) n° 83
Inventarium über des Ehren: und Wohl vorgeachten herrn Johann Daniel Hatten des Gastgebers zu denen Vier Winden und der Viel Ehren: und tugendgezierten Frauen Susannä Mariä gebohrner Kammererin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – der ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander aufgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein S.is T.is Herrn Philipp Wilhelm Mÿlÿ, bierbrauers Zum Vogelgesang und Frauen Catharinä Mÿliußin gebohrner Gollin, beeder Eheleuth, des Eheherrn geliebten Herrn Stieffvatters und Eheleuthe Frau Mutter wie auch Herrn Johann Michael Schweighäußers, Vornehmen handelsmanns deßelben noch ohnentledigten Herrn Vogts in gleichem Herrn Johann Ulrich Kammerers Seÿlers und E.E. Kleinen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers und Frauen Mariä Salome Kammererin beeder Eheleuth der Ehefrauen geliebter Eltern auf Sambstag en 3.ten Decembris Anno 1740.

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gegen dem Waÿßenhauß hinüber gelegenen Zu denen Vier Winden genanden und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörign behaußung, befunden wie folgt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Catharina Mÿliußin gebohrne Gollin Herrn Philipp Wilhelm Mÿlÿ des bierbrauers Zum Vogelgesang und burgers alhier Frau Eheliebste des Eheherrn eheleiblichem Vatter nunmehr seel. Zeit lebens Zu usufruiren hat (die Gast behaußung zum Vogelgesang)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 67, Sa. Wein und Lehrer Vaß 166, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 50, Sa. Goldenen Ring 3, Sa. baarschafft 249, Summa summarum 537 lb – Schulden aus des herrn in d. Ehe gebrachter Nahrung 51 lb, Detrahendo verbleiben 485 lb – Halben theil ane denen haussteuren 92 – des Eheherrn Nahrung 578 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 113, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. Goldener Ring 43, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 327 lb – helffte ane denen haussteuren 92, der Ehefrauen Nahrung 420 lb

Philippe Jacques Milius qui vient d’acheter près de la porte Saint-Elisabeth une maison qui a droit de brasserie transporte ce droit sur son auberge aux Quatre-Vents

1742 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 178
H. Philipp Wilhelm Milius der bierbrauer zum Vogelgesang und Catharina geb. Gollin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Daniel Goll des handelsmanns und ihres schwagers H. Johann Michael Schweighäußers des handelsmanns
in gegensein H. Georg Friedrich Bemberg des handelsmanns als mandatarii seiner Fr. Mutter Fr. Annæ Margarethæ geb. Miville H. Johann Heinrich Böcklers gewesten J.U.D. et Prof. Fr. wittib so dann als geschwornen Vogts Jfr. Mariæ Elisabethæ Richßhofferin in fernerer gegenwart Johann Georg Busch – schuldig seÿen 2500 pfund, der Böcklerischen wittib 750, Jgfr. Richßhofferin 750 und Busch 1000 pfund
unterpfand, eine am heutigen tag erkaufft und aus jetzigem vorschuß grösten theils bezalte behausung, hoff, zween gärten und hoffstatt cum appertinentis außerhalb St Elisabethä thor zwischen dem innern stadt: Wall und stadt graben, einseit neben der bruck und dem Weeg da man von ged. thor ausgehet, anderseit ane dem Wall, vornen gegen eben selbigem ane dem dahin leitenden weeg, hinten auff den Stadt: graben, der eine garten aber in dem Stadt: graben ane die Stadt: Maur stoßend
Ferner hypotheciren sie in specie eine zu den Vier Winden genannte Wirths behausung, hoff und hoffstatt samt zugehörden und der gerechtigkeit so gnädige H. der XV. accordirt ein bierbrauereÿ und den bierschanck allda aufzurichten und zu treiben, welche behausung gelegen in der Vorstatt Krautenau auff dem Uttengängel, einseit neben H. Johann Saum dem weinhändler anderseit neben dem Allmend hinten auff den Waÿßengraben – hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lt ane bodenzinß – als ein am 30. jan. 1740 ane der ganth erkaufftes guth

Les Quinze autorisent Philippe Guillaume Milius à transférer le droit de brasserie sur l’auberge aux Quatre Vents

1742 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 161-v
der hochverordnete H. Deputirte in der Einquartierungs stub Salv. ubique Tit. H. Johann Jacob von Müllenheim stättmeister und XIII., H Johann Heinrich Faber Ammeister, H. Friedrich Lang XIII, H. Johann Christoph Richßhoffer XV und H. Georg Friedrich Lemp XXI
in gegensein Philipp Wilhelm Milius des bierbrauers, am 3. hujus vorgenommenen lt. producirten erkanntnus vom 7. ejusdem obrigkeitlich confirmirte versteigerung
eine behausung, hoff, zween gärten und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in sonderheit der von gnädigen H. denen XV ertheilten gerechtigkeit ein bierhauß und bierbrauereÿ daselbst auffzurichten, welche gerechtigkeit aber zufolg auch producirter Erkanntnus vom heutigen tag auff des käuffers eigenthümlich gegen dem Waÿßenhauß gelegen zu den vier winden genandte behausung zu transferiren demselben accordirt worden, und ist jetzt verkauffe behausung gelegen außerhalb St Elisabethä thor zwischen dem innern stadt: Wall und stadt graben, einseit neben der bruck und dem Weeg da man von ged. thor ausgehet, anderseit ane dem Wall, vornen gegen den selbigen ane dem dahin leitenden weeg, hinten auff den Stadt: graben – der eine garten aber in dem Stadt: graben ane die Stadt: Maur stoßend, Welche behausung und gärten der Einquartirungs Cassæ als ein am 16. junÿ 1733 erkaufftes guth – um 3290 pfund

Accord entre Philippe Guillaume Milius et son beau-fils Jean Daniel Hatt qui exploitera l’auberge au Chant des Oiseaux tandis que son beau-père occupera l’auberge aux Quatre-Vents où il va établir une brasserie

1746 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 349-v, d. 10 mai 1746, Not. Johann Rudolph Dinckel
auff ansuchen H. Philipp Wilhelm Milius des bierbrauers und H. Johann Daniel Hatt dermaligen gastgeber; vergleich, erbs Cession und lehnung
H. Philipp Wilhelm Milius bierbrauer zum Vogelgesang und Catharina geb. Gollin ane einem
so dann H. Johann Daniel Hatt dermalige gastgeber zu denen vier Winden und H. Johannes Hatt der biersider zur Hoffnung ihren söhnen ane dem andern theil, folgendes Vergleich, Lehnung und respective cession
nemlichen und zum ersten so verlehnen vorgedachte Miliusische Eheleuthe H. Johann Daniel Hatt ihrem ältesten respe. eheleiblichen und stieffsohn, das bierbehausung zum Vogelgesang genannt samt deßen beeden Nebens Häußer auch deren hoffstätten, hoff, gärtlein und übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseit an den Staden zwischen der Schind: und Neuen brucken, einseit neben H Jacob Friedrich Hetzel dem bierbrauer anderseit neben hernach gemelter behausung zum theil H. Johann Jacob Rothen des weißbecken erben zum theil neben weÿl. Fr. Anna Salome Langin erben und zum theil großen kuppelhoff hinten auff die Kohlische behausung, beneben die zum bierbrauen gehörigen samtlichen schiff und geschirr – zusamt der behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäu, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten an den Staden zwischen der Schind: und Neuen brucken einseit neben vorbeschriebener bierhauß zum Vogelgesang anderseit neben H. Johann Jacob Rothen dem weißbecken erben hinten auff weÿl. Fr. Anna Salome Langin erben, welche ihnen Hattischen brüdern beÿ dem vätterlichen verlassenschafft käuffich überlassen worden alles miteinader aber ihro Fr. mutter der mitverlehenden Fr. Miliußin mit lebtägigen wÿdem verfangen, von Michaelis dieses 1746. jahr angehend bis an ihro Fr. Miliußin der mutter und wÿdembs nießerin der eins nach dem willen gottes erfoldgendes seel. absterben, um einen jährlichen Zinß nemlich 300 gulden
und dafern 3.tens der allerhöchste Gott über mit verlehenden H. Milium vor seiner Fr. Eheliebstin gebieten und denselben zu erst von dieser welt abfordern, einfolglich sie Fr. Miliuß wiederum im wittwenstand gesetzt würde, so solle deroselben als dan mit und neben dem stipulirten jährlichen zinß auch noch die freÿe bequeme wohnung im verlehnten bierhauß zum Vogelgesang vornen auf die gaß herauß ohne entgeld zukommen oder an dernen statt ihro annoch 50 gulden in geld à parte jährlich (…) gericht werden ;
4.tens hat H. Johannes Hatt der jüngere Sohn ane vorgemeltem bierhauß zum Vogelgesang und deßen beeden nebens häußern auch deren hoffstätten, hoff, gärtlein und alle übrige deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten über 2 pfund 5 sch. davon in dem Gürtlern hoff und der löbl: Stadt Pfenning Thurn abzurichten jährlichen zinß, auff 500 gulden habendes capital (mit schiff und geschirr) so alles von weÿl. Hieronÿmo Hatten gewesten bierbrauer zum Vogelgesang seinem H. vatter seel. beeden Hattischen gebrüdern zum prælegat geordnet, so dann ane obgemelter ihnen beÿ der verlassenschafft separation käufflich überlaßenen Nebens behausung samt hoffstatt und allen dero gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten über 900 gulden mit dem annoch hafftenden Wÿdembs onere seinem älteren bruder H. Johann Daniel Hatt im onhnvertheilt vätterlichen Erb anjetzo würcklich eigenthümlich käufflich cedirt und überlassen, angenommen (um) 5300 gulden
6.tens (ist) verglichen worden daß H. Milio seiner in währender dieser Ehe erkauffte gastbehausung zu denen vier Winden samt hoff, hoffstatt und allen übrigen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem Waÿßenhauß beneben denen samtlichen ihme gehörigen auch darinn befindlichen Mobilien (…) dem in solche behausung sich annoch neu anschaffenden zum bierbrauen gehörigen schiff und geschirr – solle inmaßen deßen Fr. Catharina Miliußin geb. Gollin mit assistentz H. Jacob Düringers des jüngern handelsmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers auch dreÿers der stadt stall ihres H. schwagers und H. Isaac Hanßmetzgers des metzgers und H. tochtermanns, daß sie und ihre erben zu keiner zeit einigen antheil daran in natura fordern solle,
7. haben H. Johann Daniel Hatt und deßen eheliebstin Fr. Susanna Maria geb. Kammererin mit assistentz H. Johann Ulrich Kammerer des seÿlers und E.E. großen Raths beÿsitzers ihres vatters und H. Johann Jacob Kammerer des metzgers ihres bruders die in ihrer am 27. oct. 1740 errichtete Eheberedung und deren 7.ten paragrapho enthaltene lehnung von der zu denen vier Winden genanten gastbehausung (…) cassirt und weilen 8.ten er H. Milius in solcher behausung anjetzo ein brauhauß zu erbauen und selbig zu einem bierhauß einzurichten vorhabens als solle er an solche bau keines weegs verhindet werden – ein reukauff von 1500 gulden stipulirt worden

Catherine Goll femme de Philippe Guillaume Milius meurt en 1752 en délaissant trois enfants issus de son premier mari. L’inventaire est dressé dans la brasserie aux Quatre-Vents que les experts estiment 2 500 livres

Les héritiers cèdent l’auberge aux Quatre-Vents au veuf, Philippe Guillaume Milius

1753 (31.8.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 378) Joint au n° 546 du 27 août 1783
Vergleich und Abtheilung über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharinä Miliußin gebohrner Gollin des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Philipp Wilhelm Milius des bierbrauers zu denen Vier Winden und burgers allhier geweßener geliebter Ehegattin nunmehr seeligen Verlassenschafft
(f° 2) Vergleich Cession und Überlaßung des Eigenthumbs ane einer behaußung, so Theilbahr. Die bierbehaußung sambt hoff, hoffstatt und übrigen gebäuden, auch Schilds und bierbrauer gerechtigkeit nicht Weniger allen andern deren Zugehörden und Rechten zu denen Vier Winden genand gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau auf dem Uttengängel, ohnfern dem Catharinen thurn, einseit neben Herrn Johannes Saum dem Weinhändler, anderseit neben dem allmend, Vornen auch auf das Allmend gegen dem Weÿßenhauß hinüber und hinden auf den graben stoßend, davon mann Jährlichen auf Martini der Statt Straßburg Pfenningthurn in recognitionem Domini Directi 2 ß d. ane bodenzinß zureichen hat, ist zwar in Wehrender dießer Ehe erkaufft worden.
Demnach aber die seelige verstorbene Frau Miliusin mit zuziehung Zweÿer nechsten Anverwanthen Vermög eines den 10.ten Maji Anno 1746. Vor mit Notario errichteten und nachgehends in allhießiger Cancelleÿ contract stub enregistrirten Vergleich sich expresse erkläret und declarieret, daß Sie und Ihre Erben zu Keiner Zeit einigen antheil ane solcher behaußung cum appertinentiis in natura fordern sollen noch wollen, sondern daßelbige Ihrem Ehemann nunmahlig hinterbliebenem wittiber Vor sich und seine Erben als ohnverändert und eigen Verbleiben, hingegen derselbe davor den belauff des ankauffs und derern aufgegangenen Uncösten beneben deme Was etwan noch ferner nach solcher Zeit darin gebauet werden möchte, Vollkommen in gemeine theilbare Nahrung zu bonificiren und einschießen verbunden seÿn solle. Als haben dermahlen die sambtliche Erben mit consens Ihres respectivé Ehevogts beÿ solchem Vergleich zu acquiesciren mithin
Ihme dem herrn wittiber
obgedachte bier behausung mit allen deren Zugehörden Rechen und Gerechtigkeiten sambt denen eingamaurten Kupffernen bauch brau: und brandenwein Kößel beneben der zu dießer letztern gehörigen Kühl Thonn, Schlang und huth, allen zum bierbrauen gehörigen bütten Canällen, jähr Kantel, Schopff Faß, Kühl Schiff, Maltz Feg, Fiertel maß allen biertischen und bäncken höltzenen bier Kannen, dem eißernen Waagbalcken sambt bretten und allem darzu gehörigen eißernen gewicht, nicht weniger derer zweÿen runden gegoßenen eißernen öffen, auch einem auißenen deckel im Camin und allem denen was nied: band: wand: und nagel Vest ist, Worzu auch der trenckstein am bronnen gehörig, für ohnverändert und eigen zu überlaßen Versprochen – um 5000 gulden – So geschehen Straßburg den 31. augusti Anni 1753.

Philippe Guillaume Milius meurt en 1760. Il délaisse trois enfants issus de son premier mariage. Le prix d’estimation de la maison porté à l’inventaire est repris de l’inventaire précédent

Les deux filles du défunt cèdent leurs part à la brasserie à leur frère Philippe Guillaume Milius

1760 (23.11.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 745) joint au n° 100 du 14 nov. 1760
(f° 9) Cessio und übergaab der Vätterlichen behaußung – So haben Frau Maria Salome Baÿerin gebohrne Miliusin, Hn Johann Georg Beÿers des bierbrauers und burgers allhier Eheliebstin und Frau Maria Magdalena Thennin gebohrne Miliusin mit assistentz dero Ehemanns Hn Johann Jacob Thenn auch bierbrauers und burgers dahier
ihrem bruder H. Philipp Wilhelm Milio leedigem bierbrauer [unterzeichnet] Philipp Wilhelm Mÿlius
ihro zween dritte theil vor ohnvertheilt von und ane der in Vätterlich Verlassenschafft gehörigen bierbrauer behaußung zu denen Vier Winden genand sambt hoff, hoffstatt und übrigen Zugehörden auch Schild: und bierbrauer gerechtigkeit nicht weniger allen andern deren Zugehörden und Rechten die in dem Inventarÿ Concepto mit mehrrem beschrieben davon man Jährlichen auf Martini der Statt Straßburg Pfenningthurn in recognitionem Domini directi zween schilling bodenzinnß zu lieffern, mit übernahm solcher beschwerd nebst Keßel, Schiff dreÿ darzu gehörigen großen bütten, alß gerstenbütt, waßerbütt und mastbütt, einem brand Keßel, bauch Keßel, zweÿ steinernen gieß canäl, maltzfeeg, Fiertel Meß, Sester, Neun Maltzsäcken, Pump, biercanäle und schöpff faß zum bierbrauen gehörig, wie auch dreÿzehen biertisch sambt davon zugehörigen bäncken un beeden biestuben dem großen eißenen waagbalcken mit zweÿ brettern, 188 lb eißenen gewicht so dann einen gegoßenen eißenen offen in der hintersten bierstub – umb 7000 Pfund – Straßburg Freÿtags den 28. Novembris Anno 1760

Philippe Guillaume Milius se marie l’année suivante avec Marie Salomé Federreuth : contrat de mariage, célébration
1761 (24.8), Me Dinckel (6 E 41, 426) n° 358
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Philipp Wilhelm Milius, dem Ledigen bierbrauer, Weÿland des ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Philipp Wilhelm Milius, des geweßenen bierbrauers und burgers allhier zu Straßburg mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Maria gebohrner Riebelin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem sohn als dem herrn brautigam ane einem,
So dann der wohl Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Maria Salome Federreuterin, des Wohl Edlen und großachtbahren herrn Andreä Federreuters, Vornehmen handelsmanns und burgers allhier mit der wohl Edlen und tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha gebohrner Vierlingin ehelich erzeugter tochter als der Jungfrau hochzeiterin ehelich erziehlter tochter
[unterzeichnet] Philipp Wilhelm Mÿlius, Maria Salome Feereutherin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 108-v, n° 695)
Anno 1761. Mitwoch den 16. Sept. seind nach zweÿmahliger ordentl. proclamation u. außruffung zu St. Thomæ u. Nicolai, zu St. Thomæ copulirt worden Herr Philipp Wilhelm Millius Lediger biersieder, weil. Hrn Philipp Wilhelm Millius gewesenen biersieders u. burgers allhier hinterl. ehel. Sohn und Jungfrau Maria Salome Federreutherin, herrn Andreas Federreuther handelsmanns und burgers allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Philipp Wilhelm Mÿlius als hochzeter, Maria Salome Federreutherin als braut, Johann Jacob Thenn Alß schwager (i 264, procl St Nic. 169)

Inventaire des apports dressé dans la brasserie aux Quatre-Vents

1761 (24.9.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 399) n° 911
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Philipp Wilhelm Milius, des bierbrauers und der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Salome Miliußin gebohrner Federreuterin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen – alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander aufgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Andreä Federreuters, des handelsmanns und der Wohl Edlen und tugendbegabten Frauen Mariä Elisabethä Federreuterin gebohrner Vierlingin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier der Ehefrauen Vielgeliebter Eltern auf Donnerstag den 24. Septembris anno 1761.

In einer allhier ane der Vorstatt beÿ dem Waÿßenhauß gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Eine bierbehaußung sambt Hoff, Hoffstatt, bronnen und allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, beneben der Schild: und bierbrauer gerechtigkeit zu denen Vier Winden genand gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau auf dem Uttengänglein gegen dem Waÿßenhauß hinüber, einseit neben Weÿland H. Joh. Saum des Weinhändlers Erben, anderseit neben dem Allmend, hinden auf den Graben stoßend, davon gibt mann Jährlichen auf Martini der Stadt Straßburg Pfenningthurn 2 ß ane bodenzinß, sonsten aber wie dieselbe dißorths vor freÿ ledig und eigen ohnpræjudicirlich angeschlagen wie selbige dem Eheh. beÿ deßen Vätterlicher Verlassenschaffts Abtheilung /:beneben dem darzu gehörigen Schiff und geschirr:/ von seinen Mit Erben im ohnvertheilten Erb kaüfflichen cedirt und überlaßen worden pro 7000. Über dieße behausung so Vormahls ein Würthshauß gewesen und Joh. Jacob Demuth dem Weinhändler gehörig ware, aber durch des Eheh. H. Vatter seel. in allhießiger Ganth ersteigert worden, sagt ein teutscher pergamentener Ganthkauffbrieff mit eines E. Kl. Raths allhier anhangendem Insiegel verwahret de dato 13.ten Januarÿ A. 1740. Ferner sagt über die Gerechtigkeit ein bierhauß und bierbrauereÿ aufzurichten, so mit und beneben einer behaußung außerhalb St. Elisabethæ Thor zwischen dem innern Statt Wall und Stattgraben gelegen erkaufft aber auf dieße zu denen 4. winden genande behaußung zu transferiren accordiret und Vorgemelte behaußung aber außerhalb St: Elisabethæ thor wiederumb anderwerts verkaufft worden, ein teutscher pergamentenerer Kauffbrieff in allhießiger CC Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 19.ten Aprilis Anno 1742. So dann meldet über den leeren Allmend platz welchen vorgedachter H. Johann Jacob Demuth der Weinhändler von denen hoch verordneten Oberbauherrn und H. dreÿern des Pfenningthurns erkaufft ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit des Pfenningthurns anhangenden gewohnlichen Innsiegel verwahret datirt den 25.ten Junÿ A. 1729.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 200, Sa. Schiff und geschirr zur bier sieder Profession gehörig 82, Sa. Wein bier brandenweins und lährer Faß 455, Sa. Maltzes und hopffen 272, Sa. brennholtzes 78, Sa. Meels 6, Sa. Silbergeschmeids 30, Sa. baarschafft 270, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 7000, Summa summarum 8396 lb – Schulden 6235 lb, Detrahendo verbleibt 2160 lb, halbe theil denen haussteuren 73, Summa 2253 lb
der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 111, Sa. Silbergeschmeid 14, Sa. Goldener Ring 65, Sa. Baarschafft 158, Summa summarum 349 lb, halbe theil denen haussteuren 73, Summa 422 lb – Beschluß summa 2656 lb

Philippe Guillaume Milius meurt en 1783. Il délaisse une fille. Les experts estiment la maison 3 000 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 441 livres, celle du défunt à 2134 livres et la masse de la communauté à 1 299 livres après déduction des dettes (1 095 livres)

1783 (24.5.), Me Schweighæuser (6 E 41, 560) n° 377
Inventarium über Weÿl. herrn Philipp Wilhelm Milius gewesten Kiefers bierbrauers Verlassenschafft, nach seinem den 26. apr. laufenden 1783.ste jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen Fraun Maria Salome Miliusin geb. Federreutherin der hinterbliebenen Wittib hierzu mit herrn Lt. Johann Gottfried Riehl Procuratori Fisci verbeistandet wie auch Jfraun Maria Salome Milius des Defuncti mit seiner ab intestato hinterlassenen einzige Erbin Großjährigen alters unter der Assistentz ihres Oncle herrn Johann Georg beÿer des biersieders

in einer zu Straßburg ohnfern dem Weisenhauß gelegenen zu denen Vier Winden geschildeten in gegenwärtigen Verlassenschafft gehörig dahero henach mit mehrerm beschriebenen bier-behausung
Eigenthum an einer Behausung. (E.) Nemlichen eine bierbrauer behausung samt hoffstatt bronnen u. allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten beneben der Schild: und Bierbrauer: Gerechtigkeit zu denen Vier winden genannt gelegen in der Vorstatt Krautenau auf den Utten: Gänglein gegen dem waisenhauß hinüber 1s. neben H. Rathherr braun dem handelsM: anderseit neben dem Allmend hinten auf den Graben stosend, davon gibt man jährlich auf Martini hiesigen Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane bodenzinß, (durch des Werckmeistern laut) abschatzungs-scheins vom 2. junÿ 1783 aestimirt und angeschlagen worden vor 3000. Zu dieser behausung ist auch gehörig das zum bierbrauer erforderliche Schif und Geschirr bestehend (…), Welches Schiff und Geschirr der Defunctus mit u. beneben vorbeschriebener behausung beÿ deßen vätterlicher Verlassenschaffts-Abteilung von seinen Miterben in ohnvertheiltem Erb per Cessione übernommen hat. Übrigens besagt über disortige behausung so vormals i. wirthshauß gewesen u. weÿl. herrn Joh: Jacob Demuth dem weinhändler allh. gehörig war aber durch des Defuncti herrn Vater seel. auf allhies. Ganth ersteigt worden ist besagt i. Ganthkaufbrief d. d. 13. jan. 1740, Ferner sagt über die Gerechtigkeit i. bierhaus u. bierbrauereÿ aufzurichten, so mit u. beneben einer behausung auserhalb St. Elisabethæ thor zwischen dem inneren Stadtwall u. Stadtgraben gelegen erkauft aber auf diese zu denen 4 winden geschildete behausung zu Transferiren accordirt u. vorgemelte behausung auserhalb St Elisabeth widerumb anderwärts verkauft worden, Kaufbrieff C.C. Stub d.d. 19. apr. 1742, So dann meldet über den leeren allmend platz welchen vorbenannter hr. demuth von denen hochverordneten Oberbauherren u. herrn dreÿern des Pfenningthurns erkauft I. Kfbrf mit des Pftenningthurns anhang. Insiegel verwahrt datirt den 25. junÿ anno 1729
– Abschatzung vom 2.t junÿ 1783, Auff begeren Weÿland Herr phillipp Willhelm Millius dem geweßenen biebrauer, ist Eine bierbehausung allhir in der statt straßburg zu den Vier Wind genannt beÿ dem Weÿsenhauß gelegen, Ein seÿts neben dem allmend anderer seÿts neben herr braun und hinten auf das Weÿsengräbel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in zweÿ bierstuben, ferner in Etlichen stuben Eine Küchen und Etlichen Kammern, ferner befindet sich die bierbrauereÿ worinnen Ein bierkeßell und Maltzderr, darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller hoff und brunen, (angeschlagen) vor und umb 6000 gulden, [unterzeichnet] Kaltner W:Mst
Ergäntzung durch weÿl. herrn Not. Joh: Rudolph Dinckel anno 1761 aufgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unveränderten Guths, hausrath 5 lb, silber 1 lb, goldene ringe 11 lb, baarschafft 1 lb, schulden 100 lb, Ergäntzung 322 lb, Summa summarum 441 lb
der einzigen Erbin unverändert. Guth, hausrath 63 lb, schiff und geschirr 12 lb, Werckzeug zur Kiefer Profession 1 lb, leeren Faß 66 lb, Silber 19 ß, behausung 3000 lb, Summa summarum 3145 lb – Schulden 5279 lb, Compensando 2134 lb
das gemein verändert u. theilbar Guth, hausrath 94 lb, Schiff und geschirr 12 lb, taugenholtzes zur Kiefer: Profession 10 ß, wein bier u. leeren Faß 187 lb, Gerst maltz u. hopfen 106 lb, brennholtzes 2 lb, Silbers 16 lb, baarschafft 44 lb, schulden 1929 lb, Summa summarum 2394 lb – Schulden 1095 lb, Nach deren Abzug 1299 lb – Passiv onus loco Stall-Summae 392 lb
Eheberedung, zwischen dem Ehrenfest u. wohlvorachtbaren herrn Philipp Wilhelm Milius dem leedigen bierbrauer weÿl. herrn Philipp Wilhelm des bierbrauers mit auch weÿl. fraun Anna Maria geb. Riebelin So dann der Wohlehren u. tugendbegabten Jfraun Maria Salome Federreutherin des herrn andreä handels-Manns mit Fraun Maria Elisabetha geb. Vierlingin – den 24. aug. 1761, Not. J. Rudolph Dinckel

Marie Salomé Milius, héritière de la maison, se marie en 1784 avec Jean Daniel Edel : contrat de mariage par lequel elle assure l’habitation de sa mère dans la maison aux Quatre-Vents, célébration, inventaire des apports

1784 (12.5.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 543
(Eheberedung) der Wohl Ehren und Wohlvorachtbahre Hr. Johann Daniel Edel, lediger bierbrauer, weil. Hn Mathäi Edels des geweßenen Stuck und Glockengießers auch Inspectoris löbl. Statt feurspritzen und burgers allhier mit Fr. Catharina Margaretha gebohrner fischerin seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter sohn, so majorennis und ohnbevögtigt als Hr Hochzeiter an einem,
und die Viel Ehren und tugendsahme Jungfer Maria Salome Miliusin, weÿl. Hn Philipp Wilhelm Milius des gewesenen ehemaligen bierbrauers und burgers alhier mit Frn Maria Salome Miliusin geb. ferderreuterin seiner hinterbliebenen Fr. wittib ehelich erziehlten Jgfr. tochter so 20 Jahr passirt und ohnbevögtigt, beiständlich Hn Johann Georg beÿers des ebenmäßigen bierbrauers und burgers allhier als Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil

Achtens, haben beede hochzeitliche Persohnen sich erklärt und respectivé Verbündlichen gemacht, der Jgfr. hochzeiterin Mutter fr. Mariam Salome Miliusin gebohrne Federreutherin gleich nach angettrettener Ehe Sie Zu sich so lang Sie in wittibstand Verweilen wird in Cost und logis ohn Entgeld zu nehmen und Ihro in der Jgfr. hochzeiterin zuständigen behaußung zu denen Vier Winden genand einzuraumen ein Stub auf dem ersten Stock über der Küchen, so vergrößert werden soll nebst zwo bühnen Cammer auf dem zweÿten Stock, wäre es auch alß die Jgfr. hochzeiterin Vor ihme dem hochzeiter mit tod abgehen solte
[unterzeichnet] Johann Daniel Edel, Maria Salome Mÿliusin, Johann Georg beÿer als Oncle

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 90-v, n° 13)
1784, Montag den 7. Junÿ sind nach ordentl. geschehene Außruffungen in der Kirche zu St. Nicolai eingesegnet worden, H. Johann Daniel Edel der Ledige bierbrauer u. burger allh. weil. H. Matthäus Edel geweßenen Glockengießers u. burgers allh. mit Fr. Catharina Margaretha gebohrner Fischerin ehel. erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Salome Milius weil. H. Philipp Wilhelm Milius gewesenen bierbrauers u. burgers allh. mit Fr. Maria Salome Federreutherin ehel. erzeugte tochter, [unterzeichnet] Johann Daniel Edel als hochzeiter, Maria Salome Mÿliusin als hochzeiterin (i 95)

Inventaire des apports. Ceux du mari s’élèvent à 602 livres et ceux de la femme à 4 393 livres

1784 (23.7.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 831) n° 1011
Inventarium über des Wohl Ehren und wohl Vorachtbahren H. Joh: Daniel Edel des bierbrauers und die Viel Ehren und Tugendgezierten Fr. Mariä Salome Edelin gebohrner Miliußin, beeder Eheleuthe und burgere alh. einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen – welche der Ursachen alldieweilen in ihr beeder Eheleuthe Vor mir Not° den 12. Maÿ dieses Jahrs errichteter Eheberedung §° 3° expresse enthalten, daß eines jeden in die ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert eÿgen und bleiben solle – So beschehen zu Straßburg in fernerem beÿseÿn fr. Mariä Salome Miliußin geb. Federreuterin der Ehefr. geliebter fr. Mutter beÿständ. S.T. Hn. Johann Gottfried Riehl J.V. Lti löbl. Stadt wohlbestellten H Procuratoris fisci (…), Donnerstag den 22. Julÿ anno 1784.

In einer zu Straßburg ane der Vorstadt Crautenau ohnfern der Lichter Magazin am sogenannten Uttengängel gelegenen und in der Ehefr. zugebrachte Nahrung gehörigen Wohn bßung
(f° 3) Eigenthum an einer Behausung. (F. Vätterl. Guth) Nemlichen eine bierbehausung samt hoffstatt bronnen und allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten beneben der Schild: und Bierbrauer: Gerechtigkeit zu denen Vier winden genannt, gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau auf den Utten Gängel gegen dem Weÿßenhauß hinüber 1. seith neben H. Rathh. braun dem Banquier 2.s dem Allmend hinten auf den Graben stosend, davon gibt man jährl. auf Martini löbl. Stadt Pfenning Thurn 2 ß d. bodenzinß, sonsten aber ist die besagte behaußung außer hernach inventirten darauf hafftenden passiv Capitalien freÿ leedig eigen und in der über weil. H. Philipp Wilhelm Milius des geweßenen bierbrauers und burgers allhier der Ehefrauen Hn Vatters seeligen Verlassenschafft gefertigten und approbierten summarischen berechnung gewürdiget, dabeÿ es auch dermahlen ohnpræjudicirlich gelaßen worden pro 8000. Darzu gehörig (…) dießes Schiff und Geschirr hat der Ehefrauen Hn Vatter seel. benebst Vorbeschriebenen bier behaußung bei deßen Vätterl. Verlassenschafft abtheilung Von seinen Mit erben in ohnvertheiltem Erb per Cessionem übernommen und ist solches alles nach deßen absterben der dißortigen Ehefrauen als deßen fr. tochter und ab intestato Verlaßene Fr. Erbin universal eigenthümlichen zugekommen. Über dieße behausung, so ehehin ein Wirthshauß gewesen und weil. H. Johann Jacob Demuth, dem Weinhändler gehörig war, aber durch des dißorthigen Ehefraun H. Großvatter seelig auf allhiesiger Ganth ersteigt worden ist, besagt ein teutscher pergamentener Ganthkauffbrief mit E.E. Kleinen Raths allhier anhangendem Insiegel Verwahret de dato 13. Januarÿ Anno 1740. Ferner sagt über die Gerechtigkeit ein bierhauß und bierbrauereÿ aufzurichten, so mit und beneben einer behaußung außerhalb St. Elisabethä thor zwischen dem innern Stadtwall und Graben gelegen erkaufft, aber auf dieße zu denen Vier Winden geschildete behaußung zu Transferiren accordiret und Vorgemelte behaußung außerhalb St: Elisabethä thor widerumb anderwärts Verkaufft worden, ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C.C. Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Versehen, Vom 19.ten Aprilis 1742. So dann meldet über den lähren Allmend Platz, welchen vorbemelder H. Demuth von denen hochverordneten Oberbauherrn und Hn dreÿern löbl. statt Pfenningthurns erkaufft ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit des Pfenningthurns anhangenden Insiegel verwahret, d.d. 25.ten Junÿ Anno 1729.
Abhandlung zwischen Fr. Maria Salome Miliußin geb. Federreuterin (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 120, Sa. Silbers 31, Sa. Goldener Rings 7, Sa. baarschafft 324, Summa summarum 483 lb – helfte der haussteuren 119 lb, Summa 602 lb
der Ehefr. in die ehe gebracht Guth, Sa. hausraths 606, Sa. Schiff und geschirr zum bierbrauen gehörig 82, Sa. Werckzeugs zum Kiefer handwerck gehörig 4, Sa. leeren Faß 224, Sa. biers, brandenweins und kirschenwaßers 411, Sa. Hopff und Maltz 345, Sa. brennholtzes 11, Sa. Silbers 14, Sa. Goldener Ring 85, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 8000, Summa summarum 9798 lb – Sa. Schulden 5524 lb, Compensando 4274 lb, helfte der haussteuren 119 lb, summa 4393 lb

La veuve de Philippe Guillaume Milius se remarie avec le brasseur catholique Jean Henri Pauli : contrat de mariage, célébration à Bischheim, inventaire des apports dressé dans la brasserie aux Quatre Vents

1784 (18.11.), Me Kiechel (6 E 41, 1491) Eheb. 8
Herr Johann Heinrich Pauli ledige bierbrauer weÿl. Philipp Pauli Wagnermeisters und burgers zu Walff am Rhein mit auch weÿl. Fr. Margaretha geb. Kelschin erzeugter volljähriger sohn gebürtig von Walff am Rhein Churmainzischer Herrschafft
So dann Fr. Maria Salome geb. Federreuter weÿl. H. Philipp Wilhelm Milius burgers und bierbrauers zu den vier Winden wittwe

Mariage, Bischheim (cath. p. 141)
Hodie 23. die Mensis Novembris Anni 1784. unâ tantium proclamatione, Accedente super duabus aliis Legitima dispensatione, in Eccelsiâ parochiali Ad Sanctum Stephanum intra Argentinam et totidem in parochia d Sanctum Nicolaum Confessionis Augustanæ publice factâ (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Henricus Pauli professione Suâ Cerevisarius ex Waluff in Rhingovia Diœcesis Moguntinæ Oriundus filius legitimus defunctorum Philippi Pauli et Annæ Margaritæ Kelsch Conjugum et Civium olim ibidem, Catholicus, et Joanna Maria Salomea Federreuther Confessionis Augustanæ Vidua Philippi Guilhelmi Millius Civis quondam et Cerevisii Argentinensis, Ambo intra Argentinam Commorantes (signé) H nota sponsi, Maria Salome Mÿloisin gebohrne Federreutherin (i 74-75)
Proclamation, Saint-Etienne (cath. f° 66) 1784 die 24. Novembris (…) dimisimus ad R.D. Kuntz Parochum in Bischoffsheim ad Zonemam Hujus Diœcesis (i 70)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 101-v, n° 36), 1784, Dom. XXIV. p. Trinit. sind mit Gnäd. Erlaubnus des Reg. H. Ammeisters in der Kirche zu St. Nicol. als eheverlobte zu ersten und andernmal Zugleich ausgerufen worden Heinrich Pauli der ledige bierbrauer von Walluff am Rhein, weil. Philipp Pauli gewesen Wagners u. burgers allda nachgelaßener ehel.Sohn, Röm. Cathol. Religion und fr. Maria Salome gebohrne Federreuthin weÿl. H. Philipp Mÿlius gewesenen bierbrauers und burgers allh. nachgelaßene Wittib Evangel. Luth. Religion. (i 106)

Inventaire des apports
1784 (19.11.), Me Kiechel (6 E 41, 1491) n° 11
Inventarium über Fraun Maria Salome Milius geb. Federreuter weÿl. Herrn Philipp Wilhelm Milius des bierbrauers hinterlassenen Wittwe dem Herrn Johann Heinrich Pauli dem bierbrauer von Maÿntz ihrem jetzigen bräutigam und künfftiger ehegatten für unveränderte in die ehe zu bringenden vermögens, d. 18. hujus vor mir Notario aufgerichteten Ehe Contracts
in der zu den 4. Winden genanten an dem Waisengraben gelegen in Fr. Edelin ihrer Tochter zuständigen bierbehausung
hausrath 469 R, Silbers 52 R, gold 100 R, schulden 3200 R, summa summarum 3821 R

Marie Salomé Milius, femme du brasseur Jean Daniel Edel meurt en 1800. Elle délaisse 4 enfants

1801 (6 floreal 9), Strasbourg 3 (23), Me Übersaal n° 690, 833 – Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 22 du 7 flor. 9
Inventarium über der weÿl. bürgerin Maria Salome Edel geb. Milius des bürgers Johann Daniel Edel bierbrauers Ehegattin Vermögens: Nachlassenschafft nach ihrer den 19. brumaire IX. erfolgten absterben
die Verstorbene hat mit dem Wittwer erzeugt und ab intestato zu ihren Erben hinterlassen 1. Johann Daniel so 16 Jahr alt, 2. Friderica Wilhelmine 9 Jahr alt, 3. Sophia Carolina ihres alters 4 ½ Jahr und 4. Louisa Amalia 2 ¾ Jahr alt zum surbrogirten Vogt der br. Joh. Daniel Weber Seiden Knopffmacher

in einer ohnfern dem Waisenhaus gelegenen zu denen vier Winden genannten denen Kindern und erben als unverändert zuständig und hernach eingetragenen behausung N° 5
(f° 11) Eigenthum an einer bierbehausung so denen Kindern und Erben als unverändert gehörig. (E.) Nämlich eine bierbehausung samt hof hoffstatt bronnen auch allen übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu denen vier Winden geschildet mit N° 5 bezeichnet zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau an dem Uttengängel gegen dem Weisenhaus hinüber einseit neben dem br. braun handelsmann anderseit neben dem Allmend hinten auff den Graben, davon gibt man jährlich auf d: 21 brumair ehemals dem Pfenningthurn nunmehr aber in die alhiesige Gemeinde Cassam 40 centimes an bodenzinß – von der Wittwe selbst bewohnet, der jährliche hauszins ohnpræjudicirlich evaluirt ad 300 in Capital 12 000 fr, [und bierbrauerei geschirr], darüber lautet Ganth: Kaufbrieff vom 13. jan. 1740, Ein pergam: Kaufbrieff C.C. Stube vom 19. apr. 1742 So dann über einen Allmend platz ein Kaufbrieff mit des ehemaligen Pfenningthurns Insiegel versehen vom 25. junÿ 1729
Ergäntzung, Not. Lobstein den 22. julÿ 1784 aufgerichtet [sans additions]
Verkauf und Erloes Register, Recapitulatio des Erloeses 1992 fr
Copia des Ehe Contracts (…), den 12. maÿ 1784 Not. Lobstein

Délibération des parents devant le juge de paix. Le tuteur des enfants souhaite éviter une vente judiciaire

1802 (25 frimaire 11), U 1917 (canton est) f° 71
Délibération des parents, J. Da.l Weber Curateur & Jean Daniel Edel pere et tuteur p. vente d’une brasserie app. à ses enfants
Par devant nous Jean Ferdinand Berger juge de paix du quatrieme arrondissement de la ville de Strasbourg est comparu le cit. Jean Daniel Weber, passementier en cette ville en qualité de Curateur établi par justice aux enfants mineurs de feu Marie Salomé Milius procréés avec le cit. Jean Daniel Edel brasseur en cette dite ville leur pere et tuteur, Lequel nous a exposé que dans la succession de ladite defunte se trouve une brasserie portant l’enseigne aux quatre vents, Scise en cette ville, près de la maison des Orphelins N° 5 aboutissant d’un côté au cit. Daniel Braun de cette dite ville et des trois autres côtés sur la rue, Sur laquelle maison il y a une somme de 27 150 francs desus en principal a divers particuliers de cette ville et affectée en inscriptions hypothécaires plus 2056 francs de rentes arriérées de divers capitaux compris dans ladite somme formant ensemble (…) une somme totalle de 30 600 francs, que plusieurs de ces créanciers ont déjà fait des poursuites pour le remboursement de leurs capitaux, que deux d’entre eux ont même déjà obtenu près le tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg un jugement qui ordonne la vente de ladite brasserie par expropriation forcée, et que si cette expropriation forcée obtenait son exécution, non seulement les mineurs et leur pere resteraient absolument sans ressources mais qu’une bonne partie des créanciers hypothécaires risqueraient de ne rien obtenir de leurs créances, que d’après les renseignements qu’il a pris au sujet, luy exposant auroit trouvé qu’il serait infiniment plus avantageux auxdits mineurs et aux créanciers qui ont les dernieres inscriptions d’hypothèque, si ladite brasserie pouvait être louée contre un loyer qui suffirait pour acquitter les contributions et les rentes annuelles (…)
sur quoi Nous juge de paix (…) après avoir pris inspection tant de l’inventaire de mariage de feu Philippe Guillaume Milius, Grandpere des pupilles dans lequel ladite maison a été évaluée à la somme de 28 000 francs, Que de la liquidation de sa succession de par laquellle ledit immeuble est avenu à la mere des mineurs pour le prix de 32 000 francs, Considérant, qu’a ces diverses époques la brasserie en question étoit éloignée à une distance considérable de toute autre brasserie, Qu’alors le nombre des brasseries n’était pas à beaucoup aussi fort qu’il ne l’est depuis l’établissement des patentes, Qu’alors de droit de brasserie valait par lui-même une somme considérable, que par conséquent celle dont s’agit doit naturellement avoir perdu de sa valeur estimative de ces époques reculées, qu’enfin elle se vendrait encore beaucoup audessous de sa valeur réelle si elle devait être vendue par expropriation forcée, Se sont réunis unaniment à emettre leur vœu à ce que la brasserie aux quatre vents en cette ville, si les créanciers ne vouloient ou ne pouvoient consentir à la maintenir pour les mineurs susdits, en la louant pour l’avantage commun, soit aliénée avec toutes ses appartenances et dépendances, dans la forme usitée pour la vente des biens immeubles

La maison est adjugée par expropriation forcée au Tribunal civil le 3 germinal 11 au profit de Jean Burger (référence à l’inventaire ci-dessous) qui a épousé en 1788 Madeleine Salomé Lindauer ; contrat de mariage, célébration, inventaire des apports

1788 (16.5.), Me Bremsinger (6 E 41, 1534)
Eheberedung – der Ehrsame herr Johannes Burger ledige großjährige Kiefermeister von Eckbolsheim gebürtig weÿl. Johannes Burger mit auch weÿl. der tugendsamen brigitha Schott ehelicher Sohn, unter verbeÿstandung herrn Joh: Christian Schott des bierbrauers
so dann die Ehren und tugendbegabten Jungfrau Magdalena Salome Lindauer herrn Johann Daniel Lindauer der Kiefermeisters mit Fr. Catharina Salome geb. Ackermann eheliche tochter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 6-v)
Im Jahr 1788 Dienstag den 29. Julii wurden (…) ehelich eingesegnet Johannes Burger, der ledige Kiefer und burger allhier, des Weÿl. Johannis Burger gewesenen Ackersmanns und burgers in Eckbolsheim mit weÿl. Frau Brigitta Burgerin gebohrner Schottin ehelich erzeugter Sohn, 29. Jahr alt, und Jungfrau Magdalena Salome Lindauerin des Johann Daniel Lindauer Kiefers und burgers allhier mit Frau Catharina Elisabetha gebohrner Ackermännin ehelich erzeugte tochter 24 Jahr alt [unterzeichnet] Johannes Burger als Hochzeiterer, Magdalena Salomea Lindauerin Als Hochzeiterin (i 10) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 2, n° 3) i 4

Inventaire des apports dressé dans la maison qui appartient au mari, quai des Chevaux
1788 (6. Xbr), Me Bremsinger (6 E 41, 1534) n° 26
Inventarium über des Ehren und achtbaren herrn Johannes Burgers der burgers und Kiefermeisters und der Ehren und tugendsamen Fraun Magdalena Salome geb. Lindauerin einander in die Ehe gebrachte Nahrung, in ihrem vor etlichen Monathen angetrettenen Ehestand vermög der vor mir unterschriebenen Notario zwischen ihnen den 16. maÿ 1788 errichteten Eheberedung in beÿsein H. Joh: Daniel Lindauers des Ehegattin Vaters

In einer ane der Krauttenau am Gaulstaden gelegenen dem hierorts Ehemann zugebracht behausung
des Ehemanns ohnverändert, hausrath 71 lb, silbers 30 lb, Kiefer geschirr 3 lb, baarschafft 1895 lb, activ schulden 451 lb, Liegenthe Güthere Hangenbiethenheimer banns 187 lb
Behausung, der Ehemann hat zwar die vorbemelte am Gaulstaden 1.s NN anderseit neben Hn bödiger dem Tabacbereiter fornen auf den Gaulstaden und hinten auf Johannes hügel den haffner gelegenen behaußung hof bronnen und hoffstatt mit allen Rechten, gebäuden und Zugehörden in die Ehe gebracht, da aber derselbe den besag vorgewesener in allhies. C.C. Stub untem 19. julÿ letsthin passirten Kaufverschreibung stipulirten Kaufpreis ihn in die Ehe gabrachte und vor eingetragener baarschafft abbezahlt, so declarirte und bekandte derselbe, daß Er diese behaußung cum appertinentiis nicht alß ein ohnverändert Guth hier inventiren Lasen könne, sondern daß er wolle daß dieselbe als ein errungen erkauft und gleich unter beden Eheleuthen und dero Erben theilbahres Guth angesehen werden solle
Summa summarum 2639 lb – haussteur 54 lb, summa 2694 lb
der Ehefrauen ohnverändert Nahrung, hausrath 253 lb, silbers 17 lb, Gold 54 lb, baarschafft 330 lb, Summa summarum 655 lb – haussteur 54 lb, summ 709 lb

Jean Burger et Madeleine Salomé Lindauer hypothèquent la maison au profit du boulanger Jonathan Feilmetzger

1803 (2 compl. 11), Strasbourg 7 (43), Me Stoeber n° 4846 (1451)
burger Johannes Burger, bierbrauer alhier und deßen Ehegattin Salome gebohrne Lindauer
schuldig worden seÿen dem burger Jonathan Feilmetzger dem bek in der Krautenau numéro 118 wohnhaft, die Summ von 3000 francs
Unterpfand, ihr alhier zu Straßburg an der Waÿßengaß N° 5 zu den Vier Winden geschildete bierbrauer behaußung samt Zugehörde

Jean Burger meurt en 1804. Il délaisse cinq enfants

1804 (10 nivose 13), Strasbourg 7 (20), Me Stoeber n° 2006, 6249 – Enregistrement de Strasbourg, acp 95 F° 82 du 12 niv. 13
Inventaire de la succession de Jean Burger brasseur décédé de 12 messidor dernier – Dénomination des héritiers, 1. Jean Geofroi né le 7 frimaire 4, 2. Frédérique née le 20 fructidor 5, 3. Jean Frédéric né le 19 fructidor 7, 4. Madeleine Salomé née le 25 messidor 9, 5. Jean 11 brumaire 13, les cinq enfants procréés par Madeleine Salomé née Lindauer sa veuve, subrogé tuteur Jean Schaeffler – Inventaire des apports Me Bremsinger le 6 dec. 1788

(f° 15 v) Propriété d’une brasserie, Une Brasserie portante l’enseigne aux quatre vente avec tous ses aisances appartenances et dépendances située en cette ville près de la maison des Orphelins N° 5 aboutissant sur Daniel Braun Négociant en cette ville, des trois autres côtés sur la rue communale qui l’entoure, dont on paye une rente foncière de 4 c. a la trésorerie de la commune, adjugée par expropriation forcée au Tribunal Civil le 3 germinal 11, 22 300 fr
terres labourables à Hangenbiethen
propres de la veuve : meubles 496 fr, dettes actives 400 fr, or argenterie 94 fr, remplacement 4226 fr, total 5217 fr
propres des héritiers, meubles 353 fr, argenterie 48 fr, terres labourables 400 fr, remplacement 9828 fr, total 10 629 fr, don matutinal 400 fr, reste 10 229 fr
communauté, meubles 1032 fr, ustensiles de brasserie 5349 fr, numéraire 1320 fr, dettes actives 50 fr, brasserie 22 300 fr, total 30 352 fr, passif 32 817 fr, déficit 2764 fr

Madeleine Salomé Lindauer veuve de Jean Burger et ses enfants louent la brasserie à leurs fille et sœur respective Frédérique Burger fiancée au brasseur Jean Georges Ehrhard

1814 (15.12.), Strasbourg 7 (52), Me Stoeber jeune n° 992 – enreg. manquant F° 156 du 23.12.
Madeleine Salomé née Lindauer veuve de Jean Burger brasseur aux quatre Vents tant en son nom et comme propriétaire pour moitié qu’en qualité de mère mère et tutrice légale de Geoffroi, Madeleine Salomé et Jean les Burger ses deux [sic] enfants mineurs
à Jean Georges Ehrhard brasseur et à sa future Frédérique Burger fille mineure de la De bailleresse pour laquelle son tuteur subrogé Michel Schott laboureur à Eckbolsheim
Bail pour 6 années consécutives qui commencent à courir le 25 du présent mois – La brasserie ayant pour enseigne les Quatre Vents sise à Strasbourg rue des Orphelins n° 5, d’un côté le communal, d’autre inconnu, devant la rue, derrière le fossé des Orphelins – avec tous les emplacements, greniers, caves & autres servant à l’exercice de l’état de brasseur, la De Bailleresse ne se réservant à son usage personnel que les deux pièces au premier étage donnant sur la rue au dessus de la chambre de débit de Bierre et cabinet y attenant, de plus la cuisine a côté dudit logement et le poël au grenier a côté de la chambre des soldats de la place suffisante pour serrer le bois et le vin à l’usage de la veuve Burger et de sa famille, ustensiles servant à l’état de brasseur (décrits) – pour un loyer annuel de 1560 francs

Jean Georges Ehrhardt originaire d’Eckbolsheim épouse Frédérique Burger : contrat de mariage, inventaire des apports

1814 (13.12.), Strasbourg 7 (52), Me Stoeber jeune n° 981 – enreg. manquant F° 138 du 14.12.
Contrat de mariage – Jean Georges Ehrhardt brasseur natif d’Eckbolsheim demeurant à Strasbourg fils majeur de feu Michel Ehrhardt farininier et laboureur et de feu Marie Burger
Frédérique Burger fille mineure de feu Jean Burger brasseur aux Quatre vents et de Madeleine Salomé née Lindauer

Inventaire des apports
1815 (16.8.), Strasbourg 7 (54), Me Stoeber jeune n° 1482 – enreg. manquant F° 152 du 26.8.
Inventaire des apports de Jean Georges Ehrhardt brasseur et de Frédérique née Burger – Contrat de mariage le 5 janvier courant

en la demeure des requérants rue des Orphelins n° 5
la femme meubles 1517 fr, bijoux 216 fr, numéraire 1200 fr
part de maison, Le 8° par indivis d’une maison, cour, appartenances & dépendances servant de brasserie portant l’enseigne aux quatre Vents sise à Strasbourg rue des Orphelins n° 3, formant un coin des deux côtés d’autre propriété du Sr NN – La maison entière appartient par 4/8 à la mère et 3/8 aux frères et sœurs de la De Ehrhardt
dette 1541
le mari, meubles 169 fr, bijoux 150 fr, numéraire 3200 fr, Immeubles terres à Eckbolsheim et Strasbourg de la succession de Marie née Burger veuve de Jean Michel Ehrhardt farinier à Eckbolsheim sa mère, dettes actives 259 fr

Geofroi Burger apporte sa part de maison à son mariage avec Marguerite Salomé Flach

1825 (29.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 171 F° 168 du 5.2.
Inventaire des apports de Geofroi Burger, brasseur, et de Marguerite Salomé Flach assitée de son père Jean Jacques Flach propriétaire Ittenheim en exécution du contrat de mariage du 5 octobre dernier
de l’épouse 6276 fr, de l’époux 4226 fr
l’époux se constitue 1/8 indivis d’une brasserie rue des Orphelins n° 5 non estimée

Madeleine Salomé Lindauer veuve de Jean Burger, brasseur, fait donation de la maison à son fils Jean Geoffroi Burger

1828 (15.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 149 du 22. 8.br
Donation entre vifs – Madeleine Salomé Lindauer veuve de Jean Burger, brasseur
à ses 4 enfants Jean Geoffroi Burger, brasseur, Frédérique Burger femme de Georges Ehrhard, brasseur, Marguerite Salomé Burger, majeure, Jean Burger, compagnon brasseur
à Jean Geoffroi Burger, pour 35 000 francs
84/164 dans une maison brasserie à Strasbourg rue des Orphelins n° 5 à l’enseigne des Quatre Vents appartenant par indivis à la donataire et aux et donateurs évaluée à un revenu annuel de 1750 fr ou un capital de 35 000 fr, la part donnée 10 375 fr

L’acte de partage des biens qui dépendent de la communauté Jean Georges Ehrhardt et Frédérique Burger rappelle l’aliénation de la brasserie aux Quatre Vents

1847 (31.5.), Strasbourg 10 (109), Me Zimmer n° 6617
Partage et donation Erhart – 1° Frédérique Burger, veuve de Monsieur Jean Georges Erhardt père brasseur, agissant 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entr’elle & feu son mari, 2) à cause de ses droits reprises & avantages matrimoniaux, le tout résultant de son contrat de mariage passé devant Me Théophile Stoeber le 13 décembre 1814 et de l’inventaire des apports dressé par le même Notaire le 16 août 1815,
2° Dame Wilhelmine Frédérique Erhardt, épouse de Monsieur Michel Lobstein, rentier, 3° Monsieur Gustave Erhardt, brasseur, 4° Monsieur Jean Georges Erhardt, commis Négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les Dame Lobstein, Sieurs Gustave & Jean Georges Erhardt, seuls enfans issus du mariage d’entre la première comparante & ledit sieur Jean Georges Erhardt père duquel ils sont habites à se dire les seuls héritiers chacun pour un tiers.
Lesquels comparans ont exposé, Que Mr Erhardt père est décédé le 24 octobre 1842, qu’après sont décès il n’a point été fait d’inventaire, que depuis ce décès la fortune dépendant de la communauté sus mentionnée & de la succession de Mr Erhardt est restée indivise entre les comparans & a été gérée indivisément jusqu’à ce jour par Madame Erhardt comparante, que depuis la même époque il a été fait des constructions nouvelles dans la brasserie avec des fonds provenant de la masse commune mais qu’ils veulent pour faciliter la liquidation & le partage des biens dépendant metre dans les présentes les opérations intermédiaires qui ont été faites depuis le décès de Mr Erhardt jusqu ce jour, surtout puisqu’elles ont eu lieu pour le compte commun & prendes pour base des présentes la consistance de toute la fortune telle qu’elle existe en ce moment

apports de M Erhardt, 8293 francs
apports de Mme Erhardt, 3) en un huitième indivis dans une maison brasserie portant l’enseigne aux quatre vents sise rue des Orphelins N° 5 à Strasbourg. Cette part de maison a été aliénée pendant le mariage & il résulte d’un acte de partage anticipé fait par Dame Madeleine Salomé Lindauer devant Me Louis Frédéric Grimmer le 15 octobre 1828, qu’il est avenu en raison de cette aliénation 4286 francs
total 7003 francs
II° La communauté se compose a) des valeurs mobilières ci après indiquées
b) d’une maison brasserie portant l’enseigne du chant des oiseaux sise quai des Bateliers n° 44 & 45 à Strasbourg ci après plus amplement désignée


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.