21, rue d’Or


Rue d’Or n° 21 – IX 2 (Blondel), P 1393 puis section 15 parcelle 59 (cadastre)

Maître d’ouvrage Jean Paul Grucker, maréchal ferrant (1769), maître d’œuvre sans doute Georges Christophe Freysinger


Façade à avant-corps central (1769). Le rez-de-chaussée a été refait par la suite
Pignon sud le long de la ruelle de la Farine (avril et octobre 2014)
Angle sud-ouest de la cour, l’arcade fait pendant à la porte cochère au milieu de la façade d’origine (septembre 2017)

La maison fait l’angle de la ruelle qui longe le grenier de l’Œuvre Notre Dame (Grüneck, au XIX° siècle bibliothèque puis archives). Elle a plusieurs encorbellements d’après le Livre des communaux de 1587. Elle appartient alors à la veuve du tonnelier Adam Müller et restera jusqu’en 1754 propriété de ses ayants-droit, tous maréchaux ferrants : Gaspard Graser père et fils, Frédéric Rebmann père et fils et enfin Jean Paul Grucker qui reconstruira la façade. La maison a un étage vers la rue d’Or d’après le plan-relief de 1727. L’atelier de maréchal occupe le rez-de-chaussée. Les préposés approuvent en 1769 le plan que Samuel Werner établit pour la rue d’Or d’après Blondel et autorisent Jean Paul Grucker à avancer sa maison en acquérant un terrain communal. Le maître maçon Georges Christophe Freisinger expose quelques mois plus tard aux préposés aux feux les transformations apportées aux cheminées dans les différents bâtiments. Les étages de la nouvelle façade sont séparés par des bandeaux. La fenêtre au premier étage de l’avant-corps est surmontée d’une moulure arquée. L’encadrement des deux fenêtres latérales au premier étage et la fenêtre centrale au deuxième étage comportent des moulures contrairement aux deux fenêtres latérales au deuxième étage.
Les préposés autorisent en 1780 le maître maçon Jean Régnard Pfauth au nom du maréchal Jean Paul Grucker à ouvrir une porte dans son pignon ruelle de la Farine à condition de la murer si le voisin souhaitait avancer sa maison. Le charron Jean Jacques Schnitzler acquiert en 1795 la maison qui revient en 1839 à son fils serrurier Jean Louis Schnitzler.


Au premier plan, les bâtiments du Grüneck. La maison se trouve sur la gauche, au coin de la ruelle
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 250 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (t’’) et (v’’) : porte d’entrée à droite, porte cochère au milieu puis une fenêtre, trois fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes régulièrement distribuées. Les repères (s’-t’’) marquent l’avance du côté nord. Le pignon (v », y », x ») vers la ruelle comprend une porte (celle ouverte en 1780), une fenêtre au rez-de-chaussée et trois fenêtres à chacun des deux étages. La cour A montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (5-6), le côté nord (2-3-4-5) de la cour en partie occupé par un édicule, enfin le côté sud (6-7-1).
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 21.


Cour A – Angle sud-est de la cour (septembre 2017)
Le bâtiment pendant les travaux (1987, dossier de la Police du Bâtiment)

Le propriétaire fait percer en 1870 une fenêtre au rez-de-chaussée dans la ruelle de la Farine, en 1913 une fenêtre à fermer d’une vitre dormante dans le bâtiment arrière qui donne sur la propriété communale. Le service municipal d’architecture et l’architecte des Bâtiments de France estiment en 1980 qu’il faut conserver le bâtiment frappé d’alignement. L’autorisation accordée par l’architecte des Bâtiments de France en 1984 est complétée en 1986 par un permis de construire quand un des copropriétaires fait aménager des combles sous la direction de l’architecte Charles Englender et fermer l’escalier en bois qui donne accès aux étages. Les photographies prises pendant les travaux montrent que le remplissage des murs de façade est fait de pierres alors que le pignon est en briques.



Elévations de la cour – Façade et pignon
(1986, dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Graser, maréchal ferrant, et (1620) Ursule Müller puis (1622) Marguerite Schilling – luthériens
Jean Schmidt, maréchal ferrant, et (1635) Marguerite Schilling veuve de Gaspard Graser puis (1641) Marguerite Warmuth – luthériens
1650 h Gaspard Graser, maréchal ferrant, et (1650) Marguerite Krug puis (1680) Anne Barbe Schertzer – luthériens
1684 h Frédéric Reebmann, maréchal ferrant, et (1685) Anne Barbe Schertzer veuve de Gaspard Graser – luthériens
Léonard Schlauchmann, maréchal ferrant, et (1698) Anne Barbe Schertzer veuve de Gaspard Graser et de Frédéric Reebmann – luthériens
1717 h Frédéric Reebmann, maréchal ferrant, et (1715) Susanne Marie Kirschlæger – luthériens
1754 v Jean Georges Vix, maréchal ferrant, et (1754) Catherine Salomé Hetzel, remariée (1758) au tonnelier Jean Joachim Gerold – luthériens
1758 v Jean Paul Grucker, maréchal ferrant, et (1758) Anne Ursule Wild – luthériens
1795 v Jean Jacques Schnitzler, charron, et (1784) Marie Madeleine Rœsch – luthériens
1839 h Louis Schnitzler, serrurier, et (1822) Sophie Elisabeth Nitschel puis (1833) Anne Barbe Walter
1864 v Henri Noll, maréchal ferrant, et (1854) Albertine Arbogast
1871 v Amélie Müntz et Sophie Müntz
François Joseph Scherrer, peintre en bâtiment, et (1872) Sophie Muntz
1907 v Louis Reiner
h François Joseph Reiner

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1754, 600 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) IX 2, Fréderic Rebmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Paul Grucker, 3 toises, 5 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1393, Schnitzler, Jean Jacques, ex charron – maison, sol, cour – 1,44 are / Schnitzler Louis

Locations

1689, Jean Jacques Metzger, maréchal ferrant, et (1670) Marie Elisabeth Graser
1786, Jean Frédéric Jost, maréchal ferrant
1807, Jean Georges Wurtz, cordonnier, et Marie Elisabeth Huffschmidt
1841, Joseph Houssemann, quincaillier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (f° 363-v)
La maison qui appartient à la veuve du tonnelier Adam Müller a du côté du grenier de l’Œuvre Notre Dame un encorbellement de 20 pieds en saillie de trois pieds, à l’avant un encorbellement de 27 pieds d’un côté en saillie de deux pieds de l’autre d’un pied. Il y a en outre un petit encorbellement de 7 pieds ½ d’un côté en saillie d’un pied de l’autre d’un pied ½, un auvent de 33 pieds entoure la maison en dépassant de 9 pouces.

Im Goldtgießen die Ander seitten vonn dem Spitthalthor widerumb hieneinwerths nach der Statt dem Wasser Zu.
Adam Müller des Küffers Wittwin hatt an Ihrem Hauß vff der seiten gegen Vnser Frawen Speicher ein Vsstoß xx schu lang, iiij schu herauß, Vornen an dem selben Hauß aber ein Vsstoß xxvij schu lang, am Eckh ij schu, Vnd am Andern Ortt j schu Herauß, Weÿter hatt sie auch an disem Hauß noch ein Kleines ausstößlin vii= schu lang, An eim ortt ein schu vnd am Andern i= schu herauß, Vornen an disem Hauß Zeücht auch Rings herumb ein Wettertach xxxiiii= schu lang vj schu ix Zoll herauß, Bessert & xviij ß d.
Und hatt auch vnder dem gemeldten Wettertach ettliche Vaß vnd Taugen vff der Allmendt stehen, bessert & ij ß d.

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
L’inspecteur Werner présente un plan de la rue d’Or d’après lequel le maréchal ferrant Jean Paul Krucker pourra avancer son bâtiment jusqu’à la ligne (a-e) en acquérant le terrain de 12 toises à raison 12 florins la toise carrée.

(f° 66-v) Dienstags den 14.ten Martÿ 1769. Joh. Paul Krucker, v. dem plan f. 71-b
H. Werner der baw: Inspector producirt beÿliegenden plan vom Goldtgießen, nach welchem Johann Paul Krucker dem huffschmidt Könnte erlaubt werden sein hauß am Meelgäßel nach der mit a e bezeichneten flucht Vorzubauen, solches Mghh. decision anheimstellendt, Erkannt, wird das Allignement a e guth geheißen, und Krucker erlaubt herauß zu fahren, dem H. Bau Insp.ri aber auffgetragen die flucht auß zustecken und das einzuziehende Allmendt außzumeßen, damit der dafür zu bezahlenden preiß regulirt werden könne.

(f° 71-v) Dienstags den 2. Maÿ 1769 – Joh. Paul Krucker, dt. d. 4. 8.br: 1769. 144 fl
Derselbe [H Werner d. baw: Inspector] producirt ferner einen abriß über den Platz Allmend im Goldgießen, welcher Johann Paul Krucker den Schmidt zu seinem hauß einzuziehen und vergönnet worden, vermög deßen solcher 12 quadrat Claffter in sich haltet und à 12 fl. zu bezahlen hatt 144 fl.

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Le maître maçon Jean Régnard Pfauth est autorisé au nom du maréchal Jean Paul Krucker à ouvrir une porte dans son pignon ruelle de la Farine à condition de la murer si le voisin souhaitait avancer sa maison.

(f° 122-v) Dienstags den 22. Augusti 1781. Joh. Paul Krucker, Huefschmidt
Idem [Johann Reinhard Pfauth Maurer] nôe. Joh. Paul Krucker, des Huefschmidts bittet zu erlauben an deßen im Gold Giesen gelegenen Behausung am Giebel eine Thür ausbrechen zu laßen.
Erkannt : Mit dem Anhang Willfahrt, daß im Fall sein Nachbar bauen und mit seiner Behausung dem Alignement nach gleich des Imploranten behausung heraus fahren wird, diese Thür sogleich wieder zugemaurt werden, und er deßelben sich niemalen ein Recht darzu an zu masen haben solle, dahero dem Nachbar ein Extract von dieser Erkanntnus zu zu stellen

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Freisinger expose aux préposés aux feux les transformations que va faire le maréchal Jean Paul Krucker dans sa maison rue d’Or : établir vers la rue un atelier de maréchal pourvu d’une forge et d’un âtre, dans le bâtiment à gauche au fond de la cour un chaudron à lessive, dans le bâtiment arrière un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages, dans le bâtiment avant un poêle et une cheminée à chacun des deux étages, une cuisine à l’arrière.

1769, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
(p. 200) Sambstags den 25.ten Novembris 1769. – Mr Johann Paul Krucker der Hufschmid will in seiner im Goldgießen gelegenen behaußung eine schmid werkstatt gegen dem gießen, mit einer Eß und Camin schoß wohl versehen setzen, das rohr am steineren gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Hinden im hoff lincker hand einen Bauchkeßel mit einem Camin schoß wohl versehen setzen, das Caminrohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im hindern gebäu in der rez de chaussée, ersten und Zweÿten stock, jedes mal eine stube gegen dem hof, darneben eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf, von allem holtz entfernt.
Im ersten und Zweÿten stock im Vordern gebäu jedes mal eine stube gegen der gaß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im ersten und Zweÿten stock nemlichen gebäudes lincker hand jedes mal ein Vor Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkanndt, willfahrt.
[unterzeichnet] Mr Freÿßinger

Description de la maison

  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de maréchal à côté de l’entrée, aux étages deux poêles, trois chambres et une cuisine, le comble est couvert partie de tuiles plates partie de tuiles creuses, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres appartenances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue d’Or

nouveau N° / ancien N° : 21 / 11
Schnitzler
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 440 case 3

Schnitzler Louis

P 1393, maison bât. et cour, sol, rue d’or 11
Contenance : 1,44
Revenu total : 126,75 (126 et 0,75)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 809 case 1

Schnitzler Louis
1865 Noll, Henri
1872 Muntz Amélie et Sophie rentières à Strasbourg
1874 Scherrer Joseph, Maler und Müntz Amalie Goldgießen 21
1891/92 Scherrer Joseph, Eigentümer

P 1393, maison, sol, Rue d’or 21
Contenance : 1,44
Revenu total : 126,75 (126 et 0,75)
Folio de provenance : (440)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 175 case 7

Parcelle, section 15, n° 59 – autrefois P 1393
Canton : Goldgießen Hs N° 21 – Rue d’Or
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,38
Revenu : 1400 – 1900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1065
Scherrer Joseph
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1502
Reiner Louis und Ehefr
Reiner François Joseph, sa veuve
(3315)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 294 Quartier des Charrons dt. Goldgiessen (p. 460)

Pr. Grucker, Jean Paul – Maréchaux
Loc. Widt, Jean Henri – Maréchaux
Loc. Jost, Jean Frédéric – Maréchaux
Loc. Reedlich, Victoire veuve – Manante
Loc. Besserer, Martin – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldgiessen (Seite 50)

(Haus Nr.) 21
Heintz, Friseurgeschäft. 0
Mary, Spezereihändl. 0
Mary, Kaufmann. 1
Bühler, Bankbeamter. 2
Berndt, Sprachlehrerin. 3
Moebs, Tagnerin. H 1
Wolf, Waschschiffbesitzer. H 2
Kraenker, Wäscherin. H 3
Wachter, Wäscherin. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 86)

21, rue d’Or (1870-1987)

Le propriétaire fait percer en 1870 une fenêtre au rez-de-chaussée dans la ruelle de la Farine. Le pavé inégal dans la cour empêche les eaux usées de s’écouler dans la rue en 1884. Joseph Reiner est autorisé en 1913 à ouvrir une fenêtre à fermer d’une vitre dormante dans le bâtiment arrière qui donne sur la propriété communale. Le service municipal d’architecture et l’architecte des Bâtiments de France estiment en 1980 qu’il faut conserver le bâtiment frappé d’alignement. Le propriétaire refuse de faire toute réparation tant que l’alignement ne sera pas modifié (1984). L’autorisation accordée par l’architecte des Bâtiments de France en 1984 est complétée en 1986 par un permis de construire plus puisque l’aspect est modifié, tant sur rue que sur cour, quand un des copropriétaires fait aménager des combles sous la direction de l’architecte Charles Englender et fermer l’escalier en bois qui donne accès aux étages. Les travaux sont terminés en octobre 1987
Commerces au rez-de-chaussée : épicier Emile Mary (1904), coiffeur Guillaume Heintz (1905), marchand de cycles Eugène Diebold (1911), pompes funèbres (1920), marchand de meubles Jacques Silberstein (1924), tailleur Joseph Parra (1968), antiquaire Schmidt (1986).

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur Reiner (15, rue de l’Ail) demande au nom de la demoiselle Muntz, propriétaire, l’autorisation de percer une fenêtre au rez-de-chaussée dans la ruelle de la Farine. Rapport de l’ingénieur municipal (la maison est en retrait de l’alignement, la largeur de la ruelle est inférieure à six mètres)
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Mommaire soit autorisé au nom du locataire Creutzberg à faire une prise de 5 mètres pour environ un bec.
  • 1884 – Le maire écrit au commissaire de police que le pavé inégal dans la cour empêche les eaux usées de s’écouler dans la rue
  • 1889 – Le maire enjoint le propriétaire F. Scherrer de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1889
    188 (juillet) – L’entrepreneur P. Dürr (17, rue de Bouchers) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1889
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à une fenêtre et des soupiraux, ainsi qu’une trappe
    1896 (décembre) – Les volets sont modifiés, pas la trappe
    1898 – Rappel – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1900 – L’entrepreneur G. Mayer demande au nom du propriétaire J. Scherrer l’autorisation de ravaler la façade au 1, ruelle de la Farine – Autorisation – Travaux terminés, juin
  • 1910 – Dossier sur l’alignement à modifier. propriétaire, Joseph Reiner, ferblantier demeurant 13, rue d’Or. Les pièces sont versées aux dossiers concernant les rues – Plan de l’alignement légal
  • 1913 – Le maire est informé par une lettre que Joseph Reiner a encore un volet qui s’ouvre vers la voie publique ruelle de la Farine – Courrier au propriétaire – Travaux terminés, mai 1913
  • 1904 – Emile Mary (épicerie, vins et spiritueux) demande l’autorisation de poser une machine automatique au commissaire de police qui transmet au maire. – Croquis. La machine fait une saillie de 25 centimètres sur le côté du bâtiment vers le n° 19 – Autorisation – La machine est posée, octobre
  • 1905 – Le maire enjoint le propriétaire François Scherrer (demeurant 45-g route de Colmar au Neudorf) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1905
  • 1905 – Le coiffeur Guillaume Heintz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Croquis, le magasin de gauche est occupé par Mary, celui de droite par le pétitionnaire. L’autorisation est refusée parce que les dimensions et la hauteur contreviennent au règlement. Le pétitionnaire réitère sa demande en arguant que son enseigne serait la plus belle enseigne de coiffeur à Strasbourg et cite d’autres exemples qui contreviennent au règlement. Il ne conserve que l’enseigne à l’angle de la ruelle – Autorisation
  • 1907 – Le maire enjoint le propriétaire François Scherrer (demeurant 45-g route de Colmar au Neudorf) de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare qu’il a vendu la maison au ferblantier Joseph Reiner et qu’il a fait ravaler la façade deux ans plus tôt par Joseph Gallus – Le maire écrit à Joseph Reiner que les premier et deuxième étage sont sales – Dossier classé
    1909 – Nouvelle injonction – Le propriétaire propose d’attendre que les canalisations soient posées et demande un délai jusqu’en 1914. – Le maire accorde un délai
  • 1911 – Le marchand de cycles Eugène Diebold pose une enseigne perpendiculaire en saillie de 65 centimètres sans autorisation au 21, rue d’Or – Demande (libellé Kaiserl. Automobilklub Stellinstallation, réglage du club automobile impérial) – Autorisation accordée au 22, rue d’Or, la saillie ne devra pas dépasser 45 centimètres puisque le trottoir a 95 centimètres de large
    Eugène Diebold (agréé pour donner des cours aux conducteurs d’automobile) demande à conserver son enseigne en arguant qu’il a obtenu de la Ville l’autorisation d’installer un support pour cycles de 4 mètres sur trois sur la voie publique – Le maire accorde l’autorisation à titre révocable
  • 1913 – Un sieur Finck informe la Police du Bâtiment que les poutres sont abîmées par l’humidité et les champignons – Après visite des lieux, la Police du Bâtiment établit que les poutres dans la cave du bâtiment arrière ne sont pas endommagées mais que le propriétaire devra poser une rambarde autour de l’escalier du grenier et y faire d’autres aménagements – Travaux terminés, mars 1913
  • 1912 – Le maire enjoint le propriétaire Joseph Reiner (demeurant 13, rue d’Or) de faire ravaler la façade – En marge, le ravalement n’est pas nécessaire
  • 1913 – Joseph Reiner demande l’autorisation de faire une ouverture de 50 sur 60 centimètres à fermer d’une vitre dormante dans le bâtiment arrière. La Police du Bâtiment constate qu’il y a trois ouvertures à verre dormant au rez-de-chaussée et au premier étage donnant vers la propriété de la Ville, en l’occurrence le 3, ruelle de la Farine qui a été démoli. L’autorisation peut être accordée à titre révocable jusqu’à ce que la Ville construise sur le terrain.
  • 1914 – Th. Ruthart demande l’autorisation d’apposer une inscription sur la devanture et le pignon – Les inscriptions sont faites
    1914 – Auguste Herrmann demande sur papier à lettre illustré l’autorisation de poser une enseigne pour son atelier de réparation sis 4, rue des Bouchers. L’autorisation est refusée puisque l’atelier ne se trouve pas dans la maison. L’inscription se trouve à l’endroit de celle d’Auguste Diebold qui a quitté son magasin – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police – L’inscription est en partie supprimée, janvier 1916.
    1920 – MM. Reiner et Vonthron demandent l’autorisation de poser une inscription. La Police du Bâtiment refuse parce que le bénéficiaire n’habite pas sur place – Joseph Reiner déclare qu’il est propriétaire de la maison et qu’il y transportera son commerce quand le n° 13 où il se trouve sera démoli. Il est autorisé à conserver l’inscription. Maquette (Electricité Force motrice Sonneries – Installations hygiéniques – Ferblanterie pour bâtiments – Reiner & Vonthron)
  • 1920 – Georges Isler, directeur de la succursale de la société anonyme Pompes funèbres générales, demande l’autorisation de poser une enseigne en bois au-dessus de la porte et plusieurs inscriptions ruelle de la Farine. L’enseigne et l’inscription du haut (raison sociale) sont autorisées – Georges Isler présente une nouvelle maquette pour l’inscription dans la ruelle. Accord à condition que les lettres ne dépassent pas 37 centimètres
    Le peintre en bâtiment Jean Strub (23, rue des Capucins à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de peindre des inscriptions – Maquette – A la demande de l’administration de l’hôpital, l’inscription Bureau de l’hôpital devient Bureau pour l’hôpital. Le maire demande que cette nouvelle inscription soit supprimée pour éviter toute confusion. Georges Isler proteste, toutes les autorisations ayant été délivrées. Le dossier est classé après plusieurs échanges de courrier.
    1920 – Le marchand de cycles Sontag (4, rue des Bouchers) demande l’autorisation de poser une enseigne sur le mur vers la ruelle de la Farine. Le maire demande au pétitionnaire de supprimer l’inscription qu’il a déjà fait faire.
    1921 – Georges Isler demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Couronnes mortuaires) – Autorisation – L’enseigne est posée – Croquis
  • 1924 – Le marchand de meubles Jacques Silberstein demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Accord
  • 1934 – Le tailleur J. Breitbarth demande l’autorisation de poser une enseigne plate Tailleur parisien en français au-dessus de son magasin – Autorisation
  • 1936 – Le locataire Feist est incommodé par la fumée. Le propriétaire déclare que le locataire ne paie plus son loyer et que l’affaire est portée devant le tribunal
  • 1942 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Reiner (demeurant 9, rue des Mineurs) de supprimer les enseignes en français. La facture du peintre en bâtiment Mathieu devra être adressée au propriétaire
    1942 – Le locataire Aloïse Untrau signale qu’un volet menace de tomber sur la voie publique. Le gérant Joseph Bintz déclare que le locataire ne s’est pas adressé au propriétaire et qu’il ne paie pas son loyer bien qu’il ait été recommandé par le Bureau de bienfaisance – Travaux terminés, novembre 1942
  • 1968 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Joseph Parra a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Etienne Vonthron (9, rue des Mineurs) autorise son locataire à poser une enseigne – Demande, maquette (texte Mon tailleur, Dames, Hommes) – Autorisation
    1967 – La société Teintvit (23, rue du Moulin à Bischwiller) déclare plusieurs enseignes lumineuses, dont celle posée chez le tailleur Parra – Autorisation – L’enseigne est déposée en juillet 1969 selon le courrier envoyé en août 1970.
    1972 – Joseph Parra demande l’autorisation de poser une enseigne en trois parties au-dessus des devantures et de la porte (Hommes, Mon tailleur, Dames), la partie centrale étant lumineuse. – Photographie – Il déclare que le bâtiment sera démoli à courte échéance. – Autorisation valable jusqu’au 31 décembre 1974. – L’enseigne est enlevée, mai 1975
  • 1979 – Rapport sur le bâtiment qui est mal entretenu. Le chéneau déborde lors des pluies importantes, le pignon est décrépit
    1980 (février) – Les réparations urgentes sont faites (chenal débouché, maçonnerie jointoyée)
  • 1980 – Demande de certificat d’urbanisme. L’immeuble est frappé d’alignement. Dans le cas où cette servitude serait maintenue, le propriétaire Vonthron souhaiterait acquérir en compensation la parcelle entre sa propriété et l’alignement de la ruelle de la Farine.
    Le service d’architecture estime qu’il faut conserver le bâtiment. La conférence du permis de construire adopte cet avis, de même que l’architecte des Bâtiments de France.
    1982 – Le maire écrit au propriétaire après que des tuiles sont tombées sur la voie publique. Les services municipaux barrent la ruelle de la Farine
    1983 – Le service des incendies constate qu’une cheminée menace ruine – Une visite des lieux établit que des fragments de crépi se détachent – Le maire demande au propriétaire de faire des réparations – Note. Il faut inciter le propriétaire à demander de modifier l’alignement ou que l’administration engage une procédure dans ce sens.
    1984 – Le propriétaire refuse de faire toute réparation tant que l’alignement ne sera pas modifié
    1984 – Le notaire Jean-Marie Ohnet, de Rœschwoog, demande des renseignements d’urbanisme pour une mutation sans modification d’état
    1985 – Rapport de l’assistante sociale en chef sur les conditions de logement de la famille Klein, Bantz, Bruckmann, seuls occupants de la maison depuis sa vente en mars 1984. Les nouveaux propriétaires font remplacer un mur fissuré qui soutient les escaliers – Le rapport de la Police du Bâtiment (ébauche puis version définitive) conclut qu’elle n’est pas habilitée à intervenir puisque les locataires ne courent pas de danger. – L’assistante sociale écrit que la famille a accepté un logement dans une HLM à Cronenbourg.
  • 1984 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable à la demande de Henri Bieber, demeurant à Illkirch, de restaurer les bâtiments sis 21, rue d’Or
    1985 (novembre) – L’autorisation accordée par l’architecte des Bâtiments de France ne suffit plus puisque l’aspect est modifié, tant sur rue que sur cour. Les travaux ne doivent pas continuer avant d’avoir obtenu un permis de construire
    1986 (mars) – Roland Mallo (17, rue du Jura) dépose une demande pour aménager les combles sous la direction de Charles Englender, de la Wantzenau. Nouvelle surface habitable, 37,21 m², dessins, plans (demande annulée) – Nouvelle demande, avril 1986, dessins, plan, détail des lucarnes et de la toiture. Devis. Propriétaires, Rolant Mallo à l’avant, Marcel Pini à l’arrière. L’escalier en bois qui donne accès aux étages, jusqu’à présent ouvert, sera fermé par des fenêtres en sapin à double battant garnis de petits-bois – Plan cadastral de situation – Photographies prises pendant les travaux de restauration
    1986 (mai) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable au directeur départemental de l’équipement
    1986 (juin) – Le préfet accorde le permis de construire
    1986 (juillet) – Le panneau de chantier n’est pas affiché – L’ancienne couverture est déposée, la nouvelle charpente est en cours, septembre 1986. Le gros œuvre est terminé, novembre 1986. Les travaux sont terminés, octobre 1987
    1984 – La société A. H. A. (8, rue des Francs-Bourgeois) est autorisée à poser un échafaudage au 21, rue d’Or
    1985 – L’entreprise Isiki est autorisée à déposer des matériaux dans la ruelle de la Farine
    1986 – Avis de paiement à l’entreprise Isiki (25, rue des Frères) pour avoir occupé la voie publique
    1987 – La même est autorisée à poser un échafaudage au 21, rue d’Or
    1985 – Le maire écrit à l’agence Stragand que l’entreprise chargée de la restauration a posé des matériaux hors d’usage – Rapport
  • 1986 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire J.-P. Schmidt a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation
    1987 – Demande de poser trois enseignes – L’agence Stragand, syndic de copropriété, autorise son locataire à poser l’enseigne – Maquette sur photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en février pour l’enseigne peinte et défavorable pour les autres puis en mars pour celle sur le mur latéral nord – Autorisation

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du tonnelier Adam Müller.
Ursule, fille d’Adam Müller, épouse en 1620 le maréchal ferrant Gaspard Graser originaire de Neumarkt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 122-v n° 12)
1620.den 22. Maÿ seind ehelich eingesegnet worden Caspar Graßer von Newmarckh, der Huffschmid weÿland hanß Graßer, des baaursmanns vnd burgers seligen daselbst nachgelaßener Sohn, vnd Jungfraw Vrsula Müllerin, weÿland Adam Müllers des Kieffers vnd burgers seligen alhie nachgelaßene eheliche dochter (i 133)

Gaspard Graser devient bourgeois quelques mois après son mariage
1620, 4° Livre de bourgeoisie p. 24
Caspar Graßern der schmidt Empfangt d. Burg. recht Von Vrsula weÿland Adam Müllers deß Küffers seellig tochter seiner hußfrawen vnd wüll Zu den Schneidern dienen Actum den 29. Maÿ 1620.

Gaspard Graser se remarie en 1622 avec Marguerite Schilling, originaire de Durbach en Bade. Le pasteur note en marge que la rumeur qui court sur les origines de la mariée est confirmée par le registre de baptême
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 130 n° 27)
1622. den 21. Octob. sind ehelich eingesegnet word. Caspar Graser der Huffschmidt vnd burg. alhie, Vndt Margreta, Weiland Sebastian Schillings deß Baursmannn Im Durbach hinderlaßene eheliche tochter. deßweg. sie beÿde von mir dem pfarrer beschickt Word: gestund. Nichts. NB Mitt diser Braut, so eine Jungfrauw sein sollen, ist nicht recht vndt christlich hergang. wie die sag gieng. Et verum fuit Besihen d. tauffbuch .(i 140)

Marguerite Schilling se remarie en 1635 avec le maréchal ferrant Jean Schmidt, originaire de Hindelang en Allgäu

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 181-v) n° 28)
1635. iisdem diebus [Dom. 17. Trin. 20. 7.bris primâ, Dom. 18. Trin 3. 27 Ejusdem 2.da vice] Hans Schmidt Von Hindenlang auß dem Algeÿ der Huoffschmidt Martin Schmid des Weißbecken Und Burgers daselbst Ehelicher Sohn, Vnd Margaretha Schüllingerin, weÿland Caspar Graßer des Huoffschmidts vnd Burgers alhie hinderlaßene Wittib (i 195)

Jean Schmidt devient bourgeois par sa femme en octobre 1635
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 152
Hannß Schmidt Von Hindenlangen auß del Alltzgauw, der Huffschmidt Empfangt das Burgerrecht von Seiner Hauß fr. Margaretha weÿl. Caspar Graßers deß Huffschmidts alhie seelig. wittib, vnd gegen erlegung vier goldgulden, ist beÿ den Schmiden Zünfftig Geschehen den 10. 8.bris 1635.

Jean Schmidt se remarie en 1641 avec Marguerite, fille du prévôt de Deux-Ponts Philippe Warmuth
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 219-v, n° 18)
1641. iisdem diebus [Dom. 14. Trin. 26. 7.bris prâ vice, Dom. 15. Trin 3. 8.bris A. vice] Hans Schmidt der Huoffschmidt Und Burger alhie, Und J. Margretha Philipps Warmuth gewesenen Schultheißen Zu Zweÿbrücken hinderlaßene Tochter. Mont. 4. Octobris zu S. Claus (i 235)

Le tuteur des enfants issus des deux mariages de Jean Schmidt et celui de sa veuve Marguerite Warmuth vendent la maison au maréchal ferrant Gaspard Graser. Une partie du prix d’achat revient aux deux frères de l’acquéreur, Christophe Graser et Jean Jacques Graser, ainsi qu’aux deux enfants issus du premier mariage de Jean Schmidt pour bien maternel

1650 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 116-v
(Prot. fol. 34.) Erschienen Peter Gÿsel der hueffschmid und hannß Georg Stenger der hueffschmid beede alß Vögte weÿl. hannß Schmidts deß hueffschmidts in erster und anderer Ehe erziehlter und nachgelaßener Kinder, mit beÿstand Matheß Kernen deß hueffschmidts alß Vogts Margarethæ Warmuthin sein hannß Schmidts hinterbliebener wittibin
haben in gegensein Caspar Grasers deß hueffschmidts mit beÿstand hannß Schwagers deß Schloßers
hauß, hoffstatt, höfflin, werckstatt, gemeinschafft deß Bronnens mit allen dren Gebäwen, alhie im goltgieß. neben weÿl. Michael Schreibeisen deß hueffschmidts seel. Erben ein: und anderseit neben der Allmend, hind. vff Weÿl. H. Andreß Schötterlins seel. Erben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Johannis Baptistæ 2. lib der Carthaußen alhie, welchen Zinnß Er seÿ erb lehnung, bodenzinßig, erschätzig, lößig od. anderst, wie es die darüber sagende Brieff bescheinen werd. also hatt ihn d. Käuffer übernohmen, Item 5. fl. Wehr. vff Weÿhenachten lößig mit 100. fl. Wehr. weÿl. H Georg Obrechts seel. Erben – Und were dißer Verkauff und Kauff, darinn auch d. Zum huffschmid handwerck gehörige und im Schmidtisch. Inventario beschriebene werckzeug begriffen ist (übernohmen) – umb 295. lib
(…) Ferners um 74 lib so mann Christoph Graßern deß Käuffers Brudern schuldig, Item umb 37 lib so mann ebenmäßig hannß Jacob Graßern deßelben Brudern zu zahlen hat, Item umb 64. lib so hannß und Christin die Schmidische Geschwisterd erster Ehe für Mütterlich Gut Zu erfordern haben

Fils de Gaspard Graser (voir plus haut), Gaspard Graser épouse en 1650 Marguerite Krug, fille de boucher
Mariage, cathédrale (luth. f° 525-v)
1650. den 13. Januarÿ. Caspar Graser d. Huff Schmidt, Caspar Graser, deß geweßenen Huffschmidts Vnd Burgers allhier Nachgelaßener ehelicher Sohn, J. Margaretha, Martin Krugin deß geweßenen Metzgers Vnd Burgers allhier Nachgelaßene Eheliche Tochter. Im Münster, Mont. (i 274)

Gaspard Graser se remarie en 1680 avec Anne Barbe Schertzer, fille de fripier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8-v n° 6)
1680. domin. Sexages. et Quinquages. Caspar Graßer der Burger und Huffschmidt alhier vnd Jungfr. Anna Barbara weÿland Michel Schertzers des Burgers und Altgewænders alhier nachgelaßene Eheliche tochter. Copul. Zu St Niclaus Mittw. 26. Feb. (i 10)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les titres allégués sont l’acte d’achat ci-dessus et une hypothèque de 1569. Les apports du mari s’élèvent à 175 livres, ceux de la femme à 110 livres.
1680 (14.4.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 14) n° 10
Inventarium undt Beschreibung aller: undt Jeder Ligendter vndt Vahrender Haab, Nahrung vndt Güethere, So der Ehrengeachte Meister Caspar Graßer burger vndt Huffschmidt allhier In des Heÿl. reichs: freÿen Statt Straßburg undt die tugendsame fraw Anna Barbara, weÿl. Hannß Michel Schertzers geweßenen Schneiders undt burgers allhier nachgelaßene Eheleibliche Tochter, beede Ehegemächte als ein unverändert guth zusammen In den Ehestand gebracht, welches alles vndt Jedtes auff erstbenanter beeder Ehepersohnen ansuchen, erfordern vnd begehren In dero beÿsein vndt Zwar der Ehemann mit assistentz Herrn Hannß Georg Hölbecken burgers und Vöchhändlers allhier deßen aus Erster Ehe erzeugter Kinder geschwornen Vogts, auf Ihr selbst beschehenes angeben eigen und Zeügen Inventirt – So beschehen vnd angefangen d. 14. Aprilis A° 1680.

In Einer In der Statt Straßburg Im goldtießen gelegenen vndt hieher gehörigen behaußung hat sich befunden
Vff der obern Bühn Ahne hültzenwerckh, vor dißer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im Haußöhrn, Im Hindern Stübel, Im Keller
Eugenthumb Ahne Einer behaußung. Ein hauß, Hoffstatt, Höfflein, werkstatt, Gemeinschafft deß Bronnens mit allen deren gebewen, begriffen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg In dem Goldtgießen, I. s neben weÿl. Daniel Fiedels deß Metzgers Erben, 2.s neben der Allmendt, hinden vff Georg Mehlen den Metzgern stoßend gelegen, davon gehen Jahrs vff Johannis Baptistæ 2. lb d der Carthauß allhier abzulößen In Capital dem Zinß nach gerechnet mit 40 lb d Item 1 lb d Jährlichen Zinnßes d. 30. Decembris H. Mr. Johann Jacob Schnitzlern Diacono Zu St. Thoma, ablößig In Capital mit 20. lb d sonsten allerdings freÿ ledig und eigen Vnd ist solche nach der geschwornen Werckmeister der alten A° 1679 beschehener æstimation hiehero angeschlagen worden pro 112. lb 10. ß th. lasi nach abzug obiger darafff hafftender beschwerdten pro 52. lb 10. ß. Hierüber sagt ein teutscher Pergamentener In allhießiger Cantzleÿ Contractstuben d. 31. tag deß Monaths Jan: 1650. datirter Kauffbrieff mit dero anhangendem Innsigel verwahrt sign: mit Nro 1. darbeÿ noch ferners vorhanden ein teutsche Perg; Zinß verschreibung mit deß bischofflichen Hoffs Innsigel becrefftiget vndt datirt d. 12.ren Aug: Anno 1569. sig. mit altem Nro 17. et 20.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Erstlichen deß Ehemanns zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 147, Sa. Wahren So zur huffschmidt handwerck gehörig 74, Sa. Weins und Lährer vaßen 44, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. Guldener Ring 1, Sa. baarschafft 216, Sa. Eigenthums ahne dißer behaußung 52, Sa. Schulden 113, Summa summarum 685 lb – Schulden 510 lb, Nach deren Abzug 175 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 72, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. Guldene Ring 9, Sa. bahrschafft 10, Sa. Schuld 11, Summa summarum 110 lb

Anne Barbe Schertzer se remarie en 1685 avec le maréchal ferrant Frédéric Reebmann, originaire de Rötteln dans le margraviat de Bade

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32 n° 16)
1685. Domin. XIV et XV. Trinit. Friderich Reebmann der ledige Hueffschmidt von Rötels aus der Obern Margraffschafft gebürtig Friderich Rebmann deß Burgers Und Reebmanns daselbst ehelicher Sohn Vnd Anna Barbara Wÿland Caspar Graßers deß Burgers vnd Huffschmidts alhie nachgelaßene Wittib. Copul. Zu St. Niclaus 3. 8.br. st. N. (i 33)

Frédéric Reebmann devient bourgeois trois mois après son mariage
1685, 4° Livre de bourgeoisie p. 515
Friderich Rebmann d. Schmied von Röttlen empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Barbara Schertzerin p. 4. golt fl. so beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledig. standts geweßen, und wird Zu den Schmiden dienen Jur: eodem [24. 8.bris 1685]

Inventaire après décès d’un locataire, le maréchal ferrant Jean Jacques Metzger qui a épousé Marie Elisabeth, fille de Christophe Graser. La masse propre à la veuve est de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 30 livres et le passif à 24 livres.

1689 (30.8.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6352) n° 260
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder haab und Nahrung, v.ändert undt Unveränd.ter Haab und Nahrung, so weÿland d. Ehrsame undt bescheidene Meister Hannß Jacob Metzger Hueffschmidt so inn d. Ruprechtsaw wohnhaft gewesen burg. alhier Zu Straßburg, nach seinem d. 9. 9.bris Vorig. abgewich.en 1688.ten Jahres hind. Ihme verlaß. welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafft. Meister Hanß Bernhardt Rutilÿ, hueffschmidts burgers zu gerührtem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Hannß Friederichs undt Hannß Jacobs, beed. deß v.storbenen mit d. hind.laß.en Wittib ehelich erzeugter Söhn u. ab intestato nachgelaß.en Erb. durch die Ehren und tugendsahme Mariam Elisabetham Graßerin, die hind.bliebene Wittib, mit assistentz deß Ehrsamen undt bescheidenen Meister Friderich Reebmanns, eb.mäßig. hueffschmidts burgers zu gerührten Straßburg d.oselben geordnet und geschworenen Vogts (…) welches bescheh. inn Straßb. u. inn der Ruprechtsau Dienstags den 30. Augusti Anno 1789.

Inn einer im Goldgieß. geleg.en von Frid.ich Reebmann dem hueffschmidt vorgedacht bewohnend. in dieße V.laß.chafft nicht gehörig. behaußung sich befund. wie volgt
Copia d. Zwischen den verstorb. und seiner hind.blieb.en Wittib Zu Zeit Ihrer V.heurathung mit einander auffgerichteten Eheberedung (…) daß in unserer Cancelleÿ Contract stuben persönlich erschienen Hanß Jacob Metzger d. huffschmidt Von Altenheim gebürtig alß hochzeiter an einem, So dann Jgfr. Maria Elisabetha, unsers burgers Christoph Grasers deß huffschmidts Seel. nachgelaßene eheliche Tochter alß hochzeiterin, mit assistentz unßers alten Rathsverwanthen herrn Sebastian Gerlachs am andern theil (…) so geschehen den 10. tag deß monats Aprilis in Jahr deß herrn als man Zahlte 1670
anfänglich d. wittib ohnverändert eÿgthumblich Vermög., Sa. haußraths 1, Sa. Silb. 3, Sa. Guld. ring 1, Summa summarum 5 lb
Auf solches u. endtlich wirdt nun auch d. gemein v.andert u. theilbahr guth beschrieben, Sa. haußraths 19, Sa. Werckzeug Zum hueffschmidt handwerck gehörig 8, Sa. Schuld 1, Summa summarum 30 lb – Schulden 24 lb, Nach deren Abzug 6 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 11 lb

Compte que rend le charron Raoul Schmidt de la tutelle des biens appartenant à son pupille Jean Gaspard Graser, fils de Gaspard Graser et de sa première femme Marguerite Krug, sa deuxième femme Anne Barbe Schertzer s’étant remariée avec Frédéric Reebmann
1692 (6.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 23
Rechnung Mein Rudolph Schmidts Wagners vnd burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Hannß Caspar Graßers des Leedigen Hueffschmidts, Weÿl. Herrn Caspar Graßers geweßenen Hueffschmidts vnd burgers allhier Zu Straßburg, mit auch Weÿl. frawen Margaretha gebohrner Krugin in Erster Ehe ehelich erzeugten Sohns, Inhaltendt und außweißend alles dasjenige, was ich vom 30. Julÿ Anno 1687. als da diese Curatel übernommen, biß den 6. Julÿ 1692 im Nahmen ermelts meines Vogts Sohns, so wohl empfangen Und eingenommen, als auch dargegen Wider Außgeben Undt bezahlt, oder sonsten in ein und andere Weege Vögtlicher Weiße, Verrichtet undt Verhandelt habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ.

Bericht Zu dieser Rechnung gehörig. Zuwißen demnach in A° 1679. die Ehren und tugendsame Margaretha Krugin auch Weÿl. H. Caspar Graßers geweßenen hueffschmidts vnd burgers allhier Zu Straßburg seel. erster haußfraw, verstordben vnd darauffhin H Hannß Georg Hellbeckh geweßenen Föchhändler v. burger allhier anjetzo aver Zu Studtgardt wohnhaft, deroselben hinderlaßenen Zweÿen Kindern Nahmentlich Jgfr Anna Margaretha und Hannß Casparn vogt nominirt und bestättiget worden (…, die Verlaßenschafft) dem damahligen Wittiber Vnd Vatter gegen gebührender alimentation vnd education biß Zu jeden Kindts 18. Jährigem alter nießleichen in handen gelaßen worden, Weilen aber darauffhin in A° 1684 dieser Vogts persohnen Vatter verschieden, nachdeme derselbe Zuvor vnd Zwahr in Anno 1680. sich wider anderwertlich mit jetzmahlig. frawen Anna Barbara Rebmännin gebohrner Schertzerin, Mstr Friderich Rebmanns deß hueffschmidts vnd burgers allhier ehelicher haußwürthin verheürathet und in solch seiner Zweÿten Ehe auch 2 lieben Kinder erzeugt und dahero deßelben Verlaßenschafft ordentlich beschrieben worden, hat sich vermög beÿgehenden darüber Verfertigten Inventarÿ Sub Lit. B ereügnet, daß die Kinder wegen allzuvieler Passivorum sich keines Vätterlichen Guths Zugetrösten gehabt (…)

Les héritiers de Gaspard Graser (Raoul Schmidt en qualité de mari de Marguerite Graser et de tuteur de Gaspard Graser) font enregistrer à la Chambre des Contrats une vente et accord d’après lesquels sa veuve, femme de Frédéric Reebmann, devient propriétaire de la maison

1693 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 341
Rudolph Schmidt, der Wagner alß Ehevogt Margarethæ gebohrner Graserin und alß Vogt Caspar Graßers, deß ledig. huffschmidts, welcher in der Frembd, So dann H. Caspar Graßers d. ältere geweßenen huffschmids sel. nachgelaßener Zweÿ Kind. letzter Ehe an einem, So dann Anna Barbara gebohrne Schertzerin, ged. Caspar Graßers deß ältern sel. nachgelaßene Wittib, modo Friderich Rebmann des hueffschmids Eheliche haußfrau mit beÿstand ihres Ehevogts, wie auch H. Johann Conrad Werners, deß Statt schmids, Ihres gewesenen Vogts am andern theil
haben angezeigt und bekandt, demnach auff absterben obged. Caspar Graßers beÿ deßen Verlaßenschaffts abtheÿlung Sie obged. deßen Kinder 1. und 2. Ehe und in deren Nahm. deren damahlige Vögte Ihro der Wittib und Mutter die in dem Inventario fol. 48. beschriebene Behaußung nach inhalt deß in Inventaôn und theilungs Concept fol. 29.a. befindlichen Vergleichs, sambt denen wahren und werckzeug und 305 lb baaren geldts überlaßen und eÿgenthümblich cedirt haben, welcher Vergleich und Kauff Contract aber biß dato nicht in der Contractstub verschrieben word. Alß wolten Sie solchen hiermit anietzo angegeb. und insonderheit soviel die behausung betrifft, zu verzeichnen Gebetten haben,

Ist demnach dieß die Behaußung darvon oben meldung geschieht, Nemblich hauß, hoffstatt, höfflein, werckstatt, Gemeinschafft deß bronnens, mit alen deren Gebäuen, Recht. Und Zugehördt, allhier im Goldgießen, einseit neben hans Georg Magnus, dem Metzger, and. Seit neben dem Allmend ist ein Eck geg. d. Frauen hauß scheur an einem Gäßlein, hind. auff Weil. Georg Mehlen gewesenen Metzgers sel. Erben stoßend geleg., darvon gehend jährlich termino Johannis Bapt. der Carthauß allhier 2 lb ablösig in haubtguth nach inhalt deß Inventarÿ mit 40 lb seithero erhalteten bericht nach aber mit 50 lb d. Capital, So seÿe dieselbe behaußung Zur Zeit beschehehnen vergleichs verhafftet gewesen umb 20 lb Capital weil. H. M. Joh: Jacob Schnitzlers gewesenen Pfarrherrs zu St. Aurelien nachgelaß. Erben welche 320 lb Capital aber bereits seithero A° 1687 abgelößet word., Und habe Sie Graßerische Wittib modo Rebmännische haußfr. mit übernehmung dießer beed. Schuldposten im übrigen für die Behaußung /:nach abzug deß im Vergleich mit begriffenen werckzeugs und waahren:/ versproch. und Zugesagt 238 Pfund, daran gebühret obged. Rudolph Schmidts haußfrau Erstlich 100 lb und ihrem Bruder Caspar Graser 75 lb beedes weg. ihren angewiesenen Mütterlich. Guths, und ane restirenden 63 lb ged. Schmidtische haußfr. ¼. theil nemblich 16 lb, Caspar Graßern ¼ nemblich 16 lb, und ¼. theil Mariæ Salome d. Käufferin leiblich töchterlein auch 16 lb, der übrige ¼. theil ist von Ihr d. Mutter weg. ihres verstorbenen töchterleins Annæ Barbaræ geerbt word.

Anne Barbe Schertzer se marie en troisièmes noces avec le maréchal ferrant Léonard Schlauchmann, originaire de Weissenkirchberg (Brunst) près d’Anspach
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 53 n° 13)
Mittwochs den 12. Novemb. st. n. 1698. seind nach zweymahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Leonhard Schlauchman, der ledige Huffschmid und burger alhier gebürtig von Weissen Kirchberg beÿ Anspach, weÿl. Adam Schlauchmannß gewesenen Ackermannß daselbsten nachgelaßener ehelicher Sohn, und fraw Anna Barbara weÿl. Friderich Reebmanß geweßenen huffschmids und burgers alhie nachgelaßene Wittwe – [unterzeichnet] + ist das Zeichen Leonhard Schlauchmans, Anna barbra Rebmenin Als hochzedterin (i 56)

Léonard Schlauchmann devient bourgeois en septembre 1698 par sa fiancée, veuve de « Frédéric Grassmann »
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 703
Leonhard Schlauffmann der schmidt von Bronß beÿ Anspach, weÿl. Adam Schlauffmanns gew: ackermann alda hint: Ehl: sohn, empfangt das Burgerrecht, Von Barbara, weÿl. Friedrich Graßmanns gew. huffschmidts hint: Wittib seiner Verlobten gratis Vnd Will beÿ E. E. Zunfft der schmid dienen. Jur. d. 3. 7.bris 1698.

Léonard Schlauchmann et Anne Barbe Schertzer hypothèquent la maison au profit de Jean Bechtold, receveur de la Chartreuse

1706 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 854
Leonhard Schlauchmann huefschmidt u. Anna Barb: geb. Schertzerin beÿständlich Michel Sigfrids wagners u. Joh. Daniel Ott kiefers
in gegensein H. Joh. Bechtolds Schaffners der Carthaus – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung im goldgießen, einseit neben neben Lorentz Guldenmund messerschmidt anderseit ist ein eck hinten auf die frauenhauß scheur stoßend

Léonard Schlauchmann et Anne Barbe Schertzer hypothèquent la maison au profit de Georges Christophe Meeg

1711 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 711
Leonhard Schlauchmann huefschmidt und Anna Barb: geb. Schertzerin beÿständlich Joh: Daniel Otto Kiefers und Lorenz Reichardt auch Kiefers
in gegensein H. Joh: Winters oberschreibers auf dem frauenhauß als vogts Georg Christoph Meegen – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. im goldgießen, einseit neben Lorentz Guldenmundts wittib anderseit neben Joh: Wolff Keller hinten auff Joh: Leiboldt

Anne Barbe Schertzer meurt en 1721 en délaissant une fille de son premier mariage avec Christophe Graser et deux enfants de son deuxième mariage avec Frédéric Reebmann. L’inventaire est dressé dans la maison qu’elle a cédée à son fils rue d’Or. La succession s’élève à 163 livres

1721 (1.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 49) f° 1629
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren und Tugendsahme Frau Anna Barbara Schlauchmännin geb. Schertzerin auch weÿl. Meister Leonhard Schlauchmann gewesenen Huffschmid und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib nun auch seel. nach Ihrem den 19. Januarÿ dießen angehenden 1721. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿn Statt Straßburg in fernerem gegensein H Joh: Peter Immendörffer Krempen und burgers allh. der Verstorbenen seel. gewesenen Curatoris auff Sambstag den 1. Februarÿ A° 1721.
Die verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fr. Mariam Salome Ottoin geb. Kraßerin, H. Joh: Daniel Otto des Kieffers und burgers allhier eheliche haußfrau Welche beÿde dem Geschäfft beÿgewohnet. 2. Fr. Annam Barbaram Reichardin geb. Reebmännin, Meister Lorentz Reichard Kieffer und burgers allhier Ehewürthin die auch neben Ihrem Ehemann in persohn dem Geschäfft abgewarth. 3. Hrn Friderich Reebmann den Hueff Schmid und burgern allhier so ebenfalls anwesend war, Alle dreÿ der abgeleibten seel. auß erst und anderer Ehe erzeugte Kinder und Zugleichen portionen und Stammtheilen Erben
Copia Codicilli

In einer allhier zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen, H. Friderich Reebmann vorgedachten einen Erben und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Eigenthumb ane Einem Garthen. Nembl. ein platz Lehr grund ohngefehr Zween acker groß außerhalb dem Spittal thor (…)
Wÿdumb So die verstorbene seel. biß Zu Ihrem Endt genoßen. Frau Anna Margaretha Siegfridtin geb. Kraßerin dißorths Stieff Tochter hat ane Vätterlichem Guth Zu deren Antheil Zuerfordern (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einerm Garthen o, Activ Schulden 148, Summa summarum 163. lb
Davon seind wieder weg. Zu rechnen die von der Verstorbenen seel. Verordnete Præ undt Legaten
52 lb Nach deren Abzug 110 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 214 lb
Copia Codicilli (…)

Anne Barbe Schertzer vend la maison pour 333 livres à (son fils) maréchal ferrant Frédéric Reebmann et à Susanne Marie Kirschlæger

1717 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 141
(333) Anna Barb: geb. Schertzerin weÿl. Friedrich Rebmann huefschmidts wittib beÿständlich Joh: Peter Immendörfers gremp ihres Curatoris
in gegensein Friedrich Rebmann huefschmieds und Susannæ Mariæ geb. Kirschlägerin
hauß hoffstatt höfflein werckstatt Gemeinschaft des brunnens und allen deren Gebäuden, rechten und zugehörden im goldtgießen, einseit neben der Guldenmundischen wittib und EE. anderseit neben dem allmend ist ein eck hinten auff Joh: Koller – davon soll man termio Joh. Bapt. der Carthaus allhier 2 lb ablößig mit 50 lb – die Verkäuferin reserviret sich ein Cämmerlein in solchen hauß lebtägig gratis – verhafftet um 34, 17, 34, 17 und 150 pfund, geschehen um 197 pfund

Frédéric Reebmann épouse Susanne Marie Kirschlæger, fille de fabricant de pâtés : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 129
Eheberedung – Friderich Reebmann, Hueffschmidts
und Jungfrauen Susannä Mariä Kirschlägerin

Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Friderich Reebmann dem Ledigen Huffschmid und burgern alhier alß bräutigam ane einem, Sodann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Susannæ Mariæ des auch Ehren und Vorgeachten H Johann Georg Kirschlägern Pastetenbecks und burgers allhier ehelich erzeugter Tochter, alß der Jungfer Hochzeiterin am andern Theil. Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg den 10. Septembris Anno 1715, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 149 n° 863)
Anno 1715. den 2. Octobr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelichen eingesegnet worden Friederich Reebmann der ledige Huffschmid weiland Friederich Reebmann deß gewesenen burgers und Huffschmids alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Susanna Maria Joh: Georg Kirschläger, deß burgers und Pastetenbecks alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Friederich Reebmann alß hoch Zeider, Susana Maria Kirschlägrin Alß hoch Zeitrin (i 152)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1716 (10.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 3) n° 170
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Friderich Reebmanns des Huffschmids und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Kirschlägerin, beeder Eheleuthe und bürgere alhier zu Straßburg, einander für unverändert in die ehe zusammen gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1716. – und Crafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung ihnen und ihren Erben alß ein unverändert und Vorbehalten Guth, mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expressé conditionirt und Bedungen (…) So beschehen in fernerm beÿseÿn auff seithen des Ehemanns Annæ Barbaræ Schlauchmännin gebohrner Schertzerin dero leiblichen Mutter, ane der fraw seithen frauwen Susannæ Kirschlägerin gebohrner Schertzerin auch leiblicher Mutter Straßburg den 10. Februarÿ Anno 1716.
Sa. Haußraths (M 70, F 153) Sa. Silbers, Sa. baarschafft (M 9, F 111) Summa summarum (M 91, F 285)
Haussteuren 32 lb

Frédéric Reebmann meurt en 1753 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 594 livres, le passif à 65 livres

1754 (7.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 380) n° 568
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohl Vorachtbahren Herrn Friedrich Rebmanns des geweßenen Hueffschmids und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1754. – als derselbe Mittwochs den 10.ten 8.bris des Zurückgelegten 1753.sten Jahrs dieße Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Susannä Mariä Reebmännin gebohrner Kirschlägerin, der hinterbliebenen Wittib, mit assistentz des Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Johann Schätzels, des Weinhändlers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstandts (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 7.te, Martÿ Anno 1754.
Der Abgelebte seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt. 1.mo Frau Margaretham Barbaram Wittmännin gebohrner Reebmännin H Johann Daniel Wittmann des Bürstenbinders und burgers allhier Ehegattin, welche dermahlen in der Kindbett sich befindet, dahero in Ihrem Nahmen besagter Ihr geliebter Ehemann dem Geschäfft abwartete, 2.do Herrn Friderich Rebmann, Medicinæ Licentiatum, welcher Majorennis und ohnbevögtigt mithien in selbst eigener Persohn beÿ diesem Geschäfft sich eingefunden, So dann 3.tio Frau Susannam Mariam Bößwilwaldin gebohrne Reebmännin, H. Johann Michael Bößwilwald des Schwartzbecken und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhilff gedachten Ihres Ehemanns in Persohn zugegen ware, Alßo alle dreÿ des seelig Verstorbenen, mit eingangs gedachter seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erziehlen herrn Sohn und Frauen Töchtere und ab intestato zu dreÿen gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung, Eine Behaußung, Höfflin und Hoffstatt sampt der Gemeinschafft eines Bronnens mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane dem Goldgießen einseit neben Mstr Andreas Recke, dem Schloßer anderseit neben dem Allmend, so ein Eck gegen der Frauenhauß scheur an einem Gäßlein, hinden auf Mstr Johann Martin Bähr den Schloßer stoßend, so Vor freÿ, ledig und eigen, durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schriffticher Abschatzung vom 21.ten Januarÿ Anno 1754. angeschlagen pro 450. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben auffgerichtet und mit dero anhangenden Insiegel corroboriret de dato 1.ten Martÿ 1717.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Hierauff Folgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft Zufolg vorher eingetragenen Berichts und respectivé Vergleichs unter einer Massa und vor sich selbsten, Sa. haußraths 76, Sa. Werckzeugs und Gemachter Arbeit zum huffschmid handwerck gehörig 23, Sa. Lährer Faß 4, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Schulden 26, Summa summarum 594 lb – Schulden 65 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 529 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 10. Septembris Anno 1715, Christoph Michael Hoffmann Notarius
Abschatzung Vom 24.ten Januarÿ. 1754. Auff begehren Weÿland Herrn Friderich Rebmann deß geweßenen Huffschmidts seel. hinterlaßene Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Goldgießen, einseits neben Meister Röcke dem Schloßer, anderseits neben Martin bähr dem Schloßer, und hinten an Friderich Oberdörffer den Metzger stoßend gelegen, Solche behaußung hat neben dem Eingang eine Huffschmidts Werckstatt, Ferner oben Zwo Stuben dreÿ Kammer, und eine Kuche, darüber ist der Tachstul, so mit breit und hohl Ziegeln belegt, hat auch einen geträhmten Keller Kleines Höfflein und gemeinschafftlichen bronnen, Von uns den unterschriebenen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Neun Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Susanne Marie Kirschlæger meurt en 1770 en délaissant deux filles. La succession s’élève à 345 livres.
1770 (24.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 412) n° 1194
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susannä Mariä Reebmännin, gebohrner Kirschlägerin, auch Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Friderich Reebmanns des geweßenen hueffschmiedts und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1770. – nachdeme dießelbe Donnerstags den 11. dießes Monats Januarÿ durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordert worden (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 24. Januarÿ Anno 1770.
Die seelig Verstorbene hat Zu Ihren Erben ab intestato verlaßen als folgt. 1. Frau Margaretham Barbaram Willmännin gebohrner Reebmännin H. Johann Daniel Wittmann des Bürstenbinders und burgers allhier Ehegattin, welche mit Beÿhülff Ihres Ehevogts in Persohn dem Geschäfft abwartete, so dann 2. Frau Susannam Mariam Bößwilwaldin gebohrne Reebmännin, H. Johann Michael Bößwilwald des Schwartzbecken und burgers allhier Ehegattin, welche mit Zuziehung gedachten Ihres Ehemanns in Persohn zugegen ware, Alßo beede der Abgelebten Frauen seeligen mit Eingangs gedachtem H. Friderich Reebmann Ihren geweßenen Ehemann ehelich erziehlte Frauen töchtere und ab intestato zu zweÿen gleichen Portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtsmäßige Erben.
In einer allhier Zu Straßburg ae dem Spithamgäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behausung befunden worden wie fogt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schulden 300, Summa summarum 345 lb

Susanne Marie Kirschlæger vend la maison 1 250 livres au maréchal ferrant Jean Georges Vix

1754 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 151-v
weÿl. Fr. Susanna Maria geb. Kürschlägerin weÿl. Friedrich Reebmanns des huffschmidts beÿständlich H. Friedrich Reebmann des Med. Lti. ihres sohns
in gegensein Johann Georg Vix des huffschmidts beÿständlich seines vogts David Klein des huffschmidts
eine behausung, hoffstatt, höflein, werckstatt, gemeinschafft des bronnens mit allen deren gebäu und rechten im Goldgießen einseit neben N. Recke dem schloßer, anderseit über dem Allmend ist ein eck gegen dem Frauenhauß speicher zum Grüneck genannt, hinten auff Johann Georg Oberdörffer dem metzger – auff Johann Baptistæ gibr man der Carthauß 2 lb alblößig mit 50 lb capital – geschehen um 1250 pfund

Fils de maréchal ferrant, Jean Georges Vix épouse en 1754 Catherine Salomé Hetzel, fille de corroyeur : contrat de mariage, célébration
1754 (6.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 32
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren: und wohl Vorgeachte Mr Johann Georg Vix, der hueffschmid und burger allhier als hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendsame Jungfrau Catharina Salome Hetzelin, Weÿl. Hn Johann Georg Hetzels des geweßenen Lederbereiters und burgers allhier nun seel. hinterlaßene Jungfer Tochter, als hochzeiterin
(in beysein) auf Ihro des Jungfer hochzeiterin seithen Hn Johann Jacob Gerold des Caminfegers dero Stieff Vatters, H. Johann Theobald Hetzels des Rothgerbers und Lederbereiters dero Vogts und H. Jacob Friderich Hetzels des Lederhändlers dero H. Oncle aller burgere allhier Zu Straßburg – auf Dienstag den 6. Augusti 1754. [unterzeichnet] Johann Georg Vix, Catharina Salome Hetzelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113)
Mittwochs d. 28. Aug. 1754 sind nach vorhergescheher zweÿmahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Vix der ledige Huffschmidt, weÿl. Joh: Georg Vix gewes. Huffschmidts und burgers alher nachgel. ehel. Sohn und Jgfr. Catharina Salome weÿl. H. Joh: Georg Hetzels gewes. Rothgerbers und burgers allhier achgel. ehel. tochter wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Georg Vix als hohzeyter, Catharina Salome Hetzelin als Hochzeiterin (i 61)

Jean Georges Vix est reçu maître chez les maréchaux le 12 mars 1754
Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 15) Dienstags den 12. Martÿ 1754 – Meisterrecht (dt 3 lb 10 ß)
Johann Georg Vix, weÿland Mr Johann Georg Vix des gewesenen hueffschmidts und burgers allhier nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt man möge Ihme das Meisterrecht Zukommen laßen, mithin ihme vor einen ehrlichen Meister auf: und annehmen legte auf handwercks Gebühr 1 lb 7 ß d. Erkandt, willfahrt (Aufflaggeld dt 1 lb 7 ß)

Jean Georges Vix est reçu tributaire chez les Maréchaux en mai 1754
1754, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 8) Mittwochs den 29.ten maÿ 1754 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Mr Johann Georg Vix, der Hueffschmid, weÿland Mr Georg Vix, des auch geweßenen Hueffschmids und burgers allhier nachgelaßener Sohn, stehet vor und producirt Stall schein de dato 24.ten Aprilis 1754. bitt man wolle Ihne dißorths vor einem Leibzünfftigen auf: und annehmen.
Erkandt, willfahrt, dt. 1. lb 16 ß d

Le maréchal ferrant Jean Weber se plaint que Jean Georges Vix ne lui ait pas demandé d’autorisation avant de travailler chez un de ses clients. Jean Georges Vix nie les allégations. Le conseil des maréchaux demande des preuves au plaignant
Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 24) Sambstags den 13. Martii 1756 – Herr Johannes Werner, der Huffschmid und burger allhier, stehet Vor und clagt wieder Mr Johann Georg Vix, daß Er Hn Knotterer dem Sattler gearbeitet, und Ihme Cläger nicht darumb gefragt, ob Er nichts darwieder einzuwenden habe, weilen nun solches Wieder Ordnung, als bittet Er, Beklagten an den Articul zu halten isque refusis expensis.
Ille zugegen sagt, Er habe Mr Knotterer dem Sattler nicht gearbeitet, sondern dem Herrn von Dettlingen, bittet dahero umb absolutionem.
Erkannt, Soll Cläger beweißen, daß Beklagter die Arbeith für den Sattler verfertiget, alsdann soll ferner ergehen was Rechtens, reservatis expensis, und ist Beklagtem expressé injungirt worden, strcité E: E: Meisterschafft Articuln nachzugeleben.

Jean Georges Vix se plaint de son ancien employé le compagnon Jean Georges Engelhard qui dort à l’auberge. Le défendeur convient des faits. Le conseil fait saisir le salaire dû au compagnon pour garantir l’amende qu’il lui inflige.
(p. 26) Montags den 15. Martii – Mr Johann Georg Vix, der Hueffschmid und burger allhier stehet vor und clagt wider Johann Georg Engelhard, den Huffschmid Gesellen von Greffensteinwerth aus dem Anspachischen gebürtig, daß Er beÿ Ile i Arbeith eingestanden, nachgehends aber Keine Arbeith thun, sondern auf der Herberg habe über Nacht bleiben wollen, auch sonsten sich gröblich aufgeführt, weilen nun solches wieder Ordnung als bittet Er umb Abstraffung.
Ille Kan die Anclag nicht läugnen, sagt aber Er habe nicht erwarthert, einem Kühndörffer die Pferd aufzuheben hat sich anbeÿ annoch gröblichen aufgeführt, bitt umb absolutionem.
Erkannt, Soll derselbe die auffgeloffene Handwercks Unkösten entrichten und Zum thor hinaus zu wandern obligirt seÿn, auch soll, weilen Er das Aufflag Geld nicht bezahlt, beÿ Mr Johann Jacob Vetter, als wo Er dermahlen arbeitet, deßen Bündel arrestirt werden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue d’Or propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 926 livres, ceux de la femme à 450 livres.

1754 (29.10.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 787) n° 49
Inventarium über Des Ehren: und Wohlgeachten Mr Johann Georg Vix, des hueffschmids und der Viel Ehren und Tugendsahmen Fraun Catharinä Salome gebohrner Hetzelin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1754. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander Vor mir Notario den 6.ten Augusti hujus Annj errichteten heuraths Verschreibung § 3° expressé enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt vnd ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen allhier zu Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwarth Mr David Klein des hueffschmidts des Ehemanns annoch ohnentledigten Vogts, Hr Johann theobald Hetzels des Rothgerbers und lederbereiters der Ehefrauen geschwornen Curatoris und Hn Johann Jacob Gerolds des Caminfegers dero Stieff Vatters, aller burgere allhier zu Straßburg auf Dienstag den 29.ten Octobris 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen und in des Ehemanns ohnveränderte Nahrung gehörigen Behaußung befunden worden, wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) Nembl. Eine Behaußung, hoffstatt, hofflein, Werckstatt, gemeinschafft des bronnens, mit allen deren Gebäuden, Rechten und Zugehörden, gelegen allhie Zu Straßburg, ane dem Goldgießen eins. neben Mr Joh. Andrea Recke, dem Schloßer, 2. s. ist ein Eck neben dem allmend, gegen dem Frauenhauß Speicher zum Grüneck genand, hinten auf Johann Georg Oberdörffer den Metzger stoßend gelegen, so auser hernach beschriebenen Passiv: Capitalien gegen männig. freÿ, leedig, eigen und hier ohnpræjudicirl. gewürdiget pro 1300. Hierüber meldet ein in allhießiger löbl. C.C. Stub gefertigter pergamentener Kauffbrieff, weißend wie Er der Ehemann solche behaußung den 21. Martÿ 1754. Von weÿl. Mr Johann Friedrich Reebmanns, des geweßenen Hueffschmidts und b. allh. seel. nachgelaßener Wittib ane sich erkaufft hat, mit jetzigem N° 1 notirt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 19 lb, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar zur hueffschmid Profession 112 lb, Sa. des Silbers 26 lb, Sa. der baarschafft 140 lb, Sa. des Eigenthums ane einer Behausung 1300 lb, Summa summarum 1598 lb – Schulden 715 lb, Nach solchem abzug 883 lb, Adde die Ihme an hernach beschriebenen haussteuren gebührige helffte 43 lb, summa 926 lb
Der Fraun in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 106 lb, Sa. Silbers 20 lb, Sa. goldener ring und geschmeids 31 lb, Sa. baarschafft 218 lb, Summa summarum 406 lb – Dazugelegt die helffte ane denen hernach beschriebenen Haussteuren 43 lb, summa 450 lb

Jean Georges Vix meurt en 1758 en délaissant deux sœurs. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 405 livres. L’actif de la communauté et des héritiers s’élève 892 livres et le passif à 1 115 livres.

1758 (29.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 153
Inventarium über Weÿland des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Vix, geweßenen Hueffschmidts und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1758. – nach seinem Sonntags den 19.ten Hornung dieses lauffenden 1758.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren Frauen Catharinä Salome Vixin geb. Hetzelin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Hn. Johann Theobald Hetzels, des Rothgerbers und Lederbereithers auch Burgers allhier, dero ohnentledigten Vogts, und Hn. Johann Jacob Gerold des Caminfegers und Burgers allhier, dero Stieffvatters, wie auch des seel. Verstorbenen Verlaßener frauen Schwestern (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, Mittwochs den 29.ten Martii Anno 1758.
Der abgeleibte seeliger hat ab intestato zu seinen Erben verlaßen wie folgt, 1. Frau Mariam Elisabetham geb. Vixin H. Joh. Reinhard Otto, des Kieffers und burgers allhier ehel. Haußfrau, welche nebst ihrem Ehemann dießer Verlaßenschafft Inventur beÿgewohnt, in den Ersten Zweÿten Stammtheil, Und dann 2.do Frau Margaretham geb. Vixin H. Johann Daniel Lipp des Weißbecken und Burgers allhier Ehefrau, welche gleichfalls beneben diesem ihrem Ehemann dieser Verlaßenschafft Inventation zugegen geweßen, in den Andern zweÿten Stammtheil, Alßo alle beÿde des Verstorbenen seeligen im Leben geweßene Schwesteren und nach deßen Absterben zu zweÿen gleichlingen portionen und Antheileren ab intestato hinterlaßene Erben
Copia der Heuraths: Verschreibung
Bericht und respectivé Vergleich wegen dießer Verlaßenschafft. Es Zeigte nemblichen die hinterbliebene Wittib mit Zueiehung Ihres ohnentledigten herrn Vogts und Herr Stieff Vatters beede im Eingang gedacht an, wie daß Sie auf die Vorhandene theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzl. Verzug thue, und sich mit demjenigen Vergnüg. was Ihro sowohl die Eheberedung als der Zugebracht Nahrung Inventarium, sowohl für eigen als in Wÿdem bewieße Zueignet (…)

In einer allhier zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
(f° 8) Werckzeug und gemachte Waar Zur Huffschmid Profession gehörig
(f° 9) Eigenthumb an einer behaußung (E.T.), Nembl. eine behaußung, Hoffstatt, Höffl., Weckstatt, Gemeinschafft des Bronnens, mit allen deren Gebäuden, Rechten und Zugehörden gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen, 1.s neben Mr Joh. Andrea Recke dem Schloßer, 2.s. ist ein Eck neben dem Allmend gegen dem Frauenhauß Speicher über, zum Grüneck genant, hinten auf Johann Georg Oberdörffer, den Metzger stoßend, so außer hernach beschriebener passiv Capitalien gegen männig. freÿ leedig eigen und durch löbl. Statt Straßburg geschwohrner Werckhleuthe vermög Abschatzung Zeduls vom 12. Aprilis hujus anni gewürdiget p. 600, lb. Hierüber meldet ein in allhießiger löbl. C. Contract Stub gefertigter pergamentener Kauffbrieff, weissend, wie der Verstorbene seel. solche Behausung d. 21. Martii 1754 von w. Mr Johann Friderich Reebmanns, des geweßeneb Huffschmids und Burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib erkaufft hat, so mit altem N° 1 notirt und dermahlen wieder dabeÿ gelaßen worden.
Ergäntzung der hinterbliebeneen Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch mich in A° 1754 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 31 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. goldener Ring 11 lb, Sa. baarschafft 5 lb, Sa. Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzungs rests 273 lb, Summa summarum 405 lb
der Erben ohnverändert und theilbahr Guth, Sa. Hausraths 43 lb, Sa. Werckzeugs und gemachte Waar zur Hueffschmid Profession gehörig 99 lb, Sa. lährer Vaß 1 lb, Sa. Chaise 25 lb, Sa. Silbers 8 lb, Sa. der Baarschafft 10 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 600 lb, Sa. Schulden 104 lb, Summa summarum 892 lb – Schulden 1115 lb, In Vergleichung 223 lb – Stall summ 180 lb
Wÿdems Verfangenschafft So Fr. Maria Elisabetha geb. Hetzelin weÿl. Johann Georg Hetzel des ältern Rothgerbers lederbeteithers Wittib so dermahlen an H. Johann Jacob Gerold den Caminfeger Verehelichet ist ad dies vitæ zu usufruiren hat, Vermög des durch Not. Johann Philipp Lichtenberger den 12. junÿ 1737 errichteten in C.C. Stub enregistrirten Kinder Vertrags
Wÿdems Verfangenschafft Welche Fr. Anna Barbara geb. Hattin H. Johann Daniel Häß des Schiffmanns Ehefrau Von längst weÿl. Mr Johann Georg Vix dem hueffschmid Ihrem Ehemann als des Verstorbenen seeligen Vatter längst seel. ad dies vitæ zu genießen hat, wovon aber finito usufructu in der dißortigen Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung ein dritte theil gehörig ist, vor Not. Johann Lobstein den 30. Augusti 1735 errichtete Heuraths Verschreibung – nach deme Mr Johann Georg Vix der Vatter d. 24. julÿ 1740 seel. Verschieden wurde beÿ deßen Verlaßenschafft Eröretrung den 12. 8.br 1740
Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden 27 lb

Les deux sœurs Vix vendent la maison 900 livres au maréchal ferrant Jean Paul Grucker

1758 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 632 n° 159
Fr. Maria Elisabetha geb. Vixin Johann Reinhard Otto des kieffers Ehefrau und dero schwester Fr. Margaretha geb. Vixin Johann Daniel Lipp des weißbecken
in gegensein Johann Paul Grucker des huffschmidts
eine behausung, höfflein und hoffstatt, gemeinschafft des bronnens mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten im Goldgießen einseit neben Johann Andreas Recke dem schloßer, anderseit ist ein eck am Allmend dem Frauenhauß speicher über zum grünen eck genandt, hinten auff Johann Georg Oberdörffer dem metzger – als ein von ihrem bruder weÿl. Johann Georg Vix des huffschmidts ererbtes guth – um 50 lb und 650 lb verhafftet, geschehen um 200 pfund

Catherine Salomé Hetzel se remarie avec le tonnelier Jean Joachim Gerold, fils de ramoneur : contrat de mariage, célébration
1758 (31. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 373
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenachtbaren herrn Johann Joachim Gerold, dem ledigen Kübler, herrn Johann Joachim Gerolds des Caminfegers und frauen Mariæ Salome gebohrner Hennischin beeder Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg ehelich erzeugtem sohn, als hochzeitern ane Einem
Sodann der Viel Ehren und tugendsamen frauen Catharinæ Salome gebohrner Hetzelin weÿl. herrn Johann Georg Vixen des geweßenen Huffschmids und burgers allhier seel. nachgelaßeneer Wittib als der hochzeiterin am andern theil
auff der frauen hochzeiterin seithen Johann Jacob Gerolds des Stadt Caminfegers ihres geehrten Stieff Vatters, ferner S.T. Herrn Friderich Wolffgang Reineri bestverdienten Schaffners des Gotteshauses St. Margarethæ und Agneßen allhier ihres Schwagers, und dann herrn Johann theobald Hetzels des Rothgerbers und lederbereiters auch burgers allhier ihres Vettern
[unterzeichnet] Joh: Joachim Gerold Als hochzeiter, Catharina Salome Vixin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 151, n° 2)
1759. Mittwoch d. 24. Jan. wurden, nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai Ehelich eingesegnet Johann Joachim Gerold Kübler v. burger allhier H. Johann Joachim Gerold Statt Camin Fegers v. burgers allhier Ehelicher Sohn, Fr. Catharina Salome Vixin weÿl. Johann Georg Vix gew. Huttschmidts v. burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Joh: Joachim Gerold als Hochzeiter, Catharina Salomea Viÿin als hochzeiterin (i 153)

Jean Paul Grucker et Anne Susanne Wild hypothèquent la maison au profit du vitrier Jean Michel Fügner

1770 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 171
Johann Paul Grucker der hufschmidt und Anna Susanna geb. Wildin mit beÿstand Johann Wild des kieffers und Johann Michael Fiegner des glaßers
in gegensein David Hieber des lehnkutschers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane dem Goldgießen, einseit neben Andreas Recke dem schloßer, anderseit neben Jacob Bär dem schloßer, hinten auff N. Oberdörfer dem metzger

Jean Paul Grucker loue la forge et une partie de la maison au garçon maréchal ferrant Jean Frédéric Jost

1786 (7.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 201) n° 9
Sr Jean Paul Grucker maréchal ferrant, bail de 9 années à commencer des qu’il sera reçu maitre
au Sr Jean Frédéric Jost garçon maréchal ferrant
La forge de marechal avec les deux soufflets ensemble deux soufflets et une voute derrière pour les charbons de pierre, plus une cave pour des charbons de bois et une cave a côté pour du vin, le tout dans la maison qui lui appartient en cette ville a l’Egou dit Goldgießen près la Pomme d’or, Plus un poel, chambre a côté autre petit poel et cuisine au premier étage sur le devant, Plus trois chambres aux mansardes aussi sur le devant, Plus une place au rez de chaussée et aux mansardes pour mettre le bois, Plus l’usage commun du Puit, de la buanderie et des greniers pour la lessive – moyennant un loyer annuel de 300 livres

Jean Paul Grucker vend aux enchères la maison. Jean Jacques Schnitzler et Marie Madeleine Rœsch s’en portent acquéreurs

1795 (23 nivose 3), Strasbourg, Not. Saltzmann (minutes en déficit) n° 215
N° 215 Enchère de la maison de Jean Paul Grucker maréchal ferrant le 24 Vend. – Deux surmises à la maison de Grucker le 27 Vend: ad 215 – Vente de maison par Grucker à Jean Jacques Schnitzler charron du 1. Pluviose ad. Nm. 215
Jean Paul Grucker et Ursule Wild
à Jean Jacques Schnitzler et Marie Madeleine née Roesch
maison n° 11 rue des fetes nationales, moyennant 18.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 135 du 26 nivose 3

Fils de maréchal ferrant, le charron Jean Jacques Schnitzler épouse en 1784 Marie Madeleine Rœsch, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration. La mère du marié fait donation de sa maison rue d’Or à son fils
1784 (6.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 250
Eheberedung – Erschienen der ehrengeachte Herr Johann Jacob Schnitzler, lediger Wagnermeister, des H Joh: Daniel Schnitzler, hiesigen burgers und Hufschmidts, mit weil. Frau Maria Salome gebohrner Dürrin ehelich erzeugte mittlere anjetzt großjährige Sohn, als Hochzeiter an einem Teil
So dann die ehren- und tugend- begabte Maria Magdalena Roeschin, des weil. H. Johannes Rösch, gew. Kiefers u. b. alhie mit seiner hinterbliebenen Wittwer Maria Sara geb. Braunin ehelich erzielte jüngste nunmehr majorenne Tochter, als Hochzeiterin, beiständlich ihres Schwagers H Johannes Haÿnoldt des Metzgers u. b. dahier an dem andern Teil.
Fünftens übergibt der Jgfr. Hochzeiterin Eingangs genannte geliebte Mutter mit Beihilfe ihres einbändigen Bruders H. Joh: Georg Volck, des hies: b: u. vormaligen Schwarzbäckers, die derselben nach ihres Ehegatten Absterben von den Kindern überlaßene, in hiesiger Stadt an dem Goldgiesen (…)
unterschrieben in Straßburg den 6. Aprill des Jahres 1784. [unterzeichnet] Johann Jacob Schnitzler als Hochzeiter, Maria Magdalena Röschin als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 93 n° 18)
1784. Dienstag den 20. Julÿ sind nach ordentlich geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St Nicolai ehel. eingesegnet worden Johann Jacob Schnitzler der ledige Wagner, H. Johann Daniel Schnitzler des huffschmidts u. burgers allh. mit Weil. Fr. Maria Salome Dürrin ehel. erzeugter Sohn u. Jgfr. Maria Magdalena Röschin weil. H. Johannes Rösch geweßenen Kieffers u. burgers allh. mit Fr. Maria Sara gebohrner Braunin ehel. erzeugte tochter, [unterzeichnet] Joh: Jacob Schnitzler als hochzeiter, Maria Magdalena Röschin als Hochzeitterin (i 97)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison rue d’Or. Ceux du mari s’élèvent à 927 livres, ceux de la femme à 1 005 livres.
1784 (9.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 606) n° 491
Inventarium über Herrn Johann Jacob Schnitzler, Wagners und Fraun Maria Magdalena geborner Roeschin, beder Eheleut und burger alhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachtes Vermögen, auffgerichtet In A° 1784 – in ihren den letztverfloßenen 20. Julius mit einander angetrettenen Ehestand gebracht, und laut des dritten Articuls der den 6. Aprill kurz vorher vor mir Notario errichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an dem Goldgiesen gelegenen Behausung in fernerm beiseÿn bederseitigen geliebter Eltern, ingleichem H. Joh: Georg Volck des hiesigen burgers und vormaligen Schwartzbäckers als der Ehefrau Beistandts und von ihr hierzu erbetenen beistandts, auf Montag den 9. Augstmonats Vormittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1784.

Eigenthümlicher Anteil an einem Garten. (M.) Näml. ein 24.ter Theil a 1. Garten gel: innerhalb hies. St. in dem Quartier der gedeckten Brucken, gegen derer Hh. von St Louis ihrem hinüber, f. d. Wall stosend. Dieser gz. Gart, wird ohnnachteil. massen geschätzt vor 300 fl wovon der hieher gehör: Anteil ausmacht 12. fl., Die übrige 23/24 sind des Ehemanns großelterl: Dürrischen Miterben eigenthümlich zuständ.
Nachricht wegen der Ehefrau Behausung, Es hat zwar der Ehefrau geliebte Mutter ihre an dem Goldgiesen gel: Beh: in dem 5. abschnitt d. Eheb. eigentuml. verschrieb., daß dieselbe solche Summ dermaleins in die mütterl. Verlt. einzuschiesen verbunden u. ihren Antheil wieder davon beziehen soll (…)
Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. Kommods 18, Sa. silbers 50, Sa. baarschaft 673, Sa. Eigentum. Anteils ane i. Garten 12, Summa summarum 754 fl. – Rechnet man die ihm zuständige Hälfte von nachbeschriebenen Haussteuren 172, des Ehemanns Gut 927 fl.
Diesemnach wird der Ehefrau Zugebrachtes Vermoegen verzeichnet, Sa. hausraths 337, Sa. silbernen Geschmeids 39, Sa. goldener Ringe 36, Sa. baarschafft 418, Summa summarum 831 fl. – Dazugelegt die ihr gebührige Hälfte von nachstehenden Haussteuren mit 173 fl, der Ehefrau Vermögen 1005 fl.

Jean Jacques Schnitzler devient tributaire chez les Charpentiers en septembre 1784
1784, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 54) Dienstags den 21. Septembris 1784. – Neuzünfftiger E: R:
Erschienen Mr Joh: Jacob Schnitzler der Wagner und burger alhier produciret Stall : Schein, de dato 21.ten Septembris 1784. bittend, ihne Zufolg deßelben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen auf: und anzunehmen unter dem Anerbieten, præstanda zu præstiren und die Gebühr abzurichten.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr willfahrt, Juravit.

Jean Jacques Schnitzler verse à Jean Paul Grucker un supplément de prix (afin de couper court à l’action en justice pour lésion d’outre moitié, voir l’acte de 1871)

1798 (11 frimaire 7), Strasbourg, Not. Lex
Supplément de prix – Jean Jacques Schnitzler
à Jean Paul Grucker
2200 francs, pour une maison sise quartier des Bouchers acquise le 23 nivôse 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 113 du 12 frimaire 7

Inventaire après décès d’un locataire, le cordonnier Jean Georges Wurtz

1807 (15.5.), Strasbourg 3 (30), Not. Übersaal n°
1007, 3752
Inventaire de la succession de Jean Georges Wurtz cordonnier décédé le 3 avril dernier – à la requête de Marie Elisabeth Huffschmidt la veuve héritière universelle instituée par testament public 10 mars courant
demeurant rue d’Or n° 11
meubles 253 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 148-v du 16.5.

Marie Madeleine Rœsch meurt en 1731 en délaissant quatre enfants

1831 (26.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 62), Me Hickel n° 3892
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Roesch épouse de Jean Jacques Schnitzler, ancien charron, décédée le 12 mai dernier – à la requête de 1. le veuf, commun en biens suivant contrat de mariage passé devant Saltzmann le 10 avril 1784, 2. Frédéric Daniel Schnitzler, charron, 3. Jean Louis Schnitzler, maréchal ferrant, 3. Philippe Charles Schnitzler, commis négociant, 4. Marie Madeleine Schnitzler épouse de Pierre Frédéric Ehmann, négociant, héritiers pour un quart de leur mère

dans le logement que la défunte occupait dans une maison dépendant de la communauté rue d’Or n° 11
Titres et papiers. Contrat de mariage reçu Saltzmann le 6 avril 1784, art. 5, Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, mère de De Schnitzler a cédé à cette dernière une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg dans la rue d’Or marquée aujourd’hui du n° 20 ainsi que les requérants le déclarent
Par acte passé à la Chambre des Contrats le 25 février 1715, Jean Jacques Roesch père de la défunte est devenu propriétaire de la maison ci dessus désignée
Par acte reçu Saltzmann le 23 nivose 3, Jean Paul Grucker, maréchal ferrant, et Anne Ursule Wild vendent à Jean Jacques Schnitzler et son épouse la maison où il est présentement procédé sise à Strasbourg rue d’Or n° 6 autrefois rue des Fêtes nationales n° 11 chargée d’une rente foncière de 8 francs par an due à la ville, ssp 17 février 1830 quittance de rachat de la rente foncière
garde robe 127 fr, communauté meubles 761 fr, argenterie 43 fr, argent 200 fr, ensemble 1005 fr
apports inexistants du veuf 1832 fr, de la défunte 1875 fr, indemnités dues à la communauté 5102 fr, rapports à faire à la succession de 4780 fr – dettes actives 112 fr et 2000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 168-v du 3.10.

Lors de la liquidation, la maison rue d’Or revient au veuf

1834 (10.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 67), Me Hickel n° 4881
Liquidation et partage dressé à la requête de 1. Jean Jacques Schnitzler père, comme ayant été commun en biens avec Marie Madeleine Roesch décédée le 12 mai 1831, suivant contrat de mariage passé devant Me Saltzmann le 6 avril 1784, partageables à 1 et 2 tiers et héritier pour un quart se son fils Pierre Charles, 2. Frédéric Daniel Schnitzler, charron, 3. Jean Louis Schnitzler, maréchal ferrant, 4. Marie Madeleine Schnitzler épouse de Pierre Frédéric Ehmann, négociant, Inventaire soussigne le. 26. 7.bre 1831
communauté, art. 3. une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 11 d’un côté M. Tauflieb, d’autre côté et derrière M. Exel – acquis de Jean Paul Grucker, maréchal ferrant, et Anne Ursule Wild, par acte reçu Saltzmann le 23 nivôse 3, évaluée à 9000 fr
abandonnement au veuf, art. 2, 3, 4
succession de la défunte, art. 2. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 20, d’un côté M. Leyder, d’autre M. Weltz, derrière la rue St Nicolas, dont le veuf à l’usufruit par contrat de mariage laissé en commun
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 185 du 20.10.

Jean Jacques Schnitzler meurt en 1838. La maison sise 11, rue d’Or revient à son fils Jean Louis

1839 (30.3.), Strasbourg 9 (75), Me Becker n° 230
Liquidation et Partage, dressé à la requête de Frédéric Daniel Schnitzler, charron, Jean Louis Schnitzler, maréchal ferrant, Marie Madeleine Schnitzler épouse de Pierre Frédéric Ehmann, négociant, les enfants ayant droit à un tiers, héritiers pour un quart de Marie Madeleine Roesch leur mère décédée épouse de Jean Jacques Schnitzler, ancien charron, suivant inventaire dressé par Me Hickel le 26 septembre 1831 et héritiers pour un quart de Philippe Charles Schnitzler, commis négociant leur frère germain, tous trois héritiers pour un tiers de Jean Jacques Schnitzler leur père. Il n’a pas été fait d’Inventaire après le décès de Jean Jacques Schnitzler décédé le 13 novembre dernier
à Frédéric Daniel : la maison rue d’Or n° 20 pour 7000 francs
à Jean Louis : la maison rue d’Or n° 11 pour 14.000 francs
Masse active Art. 8. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 11 estimée 14.000 francs, d’un côté M. Tauflieb, d’autre et derrière M Exel – acquis sur Jean Paul Grucker, maréchal ferrant, et Anne Ursule Wild, par acte reçu Me Saltzmann le 23 nivose III, chargée d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg laquelle rente a été rachetée le 17 février 1830 – les conjoints Grucker l’avaient acquis des sœurs Vix femmes de Jean Réné Ott, tonnelier, et Jean Daniel Lipp, boulanger, à la Chambre des Contrats le 15 juin 1758
Art. 9, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue d’Or n° 20 d’un côté M. Leyder, d’autre M. Waltz, derrière la rue St. Nicolas, estimée 7000 fr – le défunt a recueilli trois quarts ou 12/16 dans succession de Mme Schnitzler née Roesch et était héritier pour un quart, suivant inventairedressé par Me Hickel le 26 septembre 1831 – 2. et 3 16° dans succession de Philippe Charles leur frère, suivant liquidation et partage dressé le 10 octobre 1834, 3. le 16° restant dans la succession de Jean Jacques Schnitzler leur père héritier pour un quart de Philippe Charles Schnitzler son fils. La De Schnitzler estd evebnue propriétaire par cession de Marie Sare Braun sa mère veuve de Jean Roesch, tonnelier à Strasbourg pour 4500 florins,commune en biens suivant contrat de mariage reçu Me Saltzmann le 6 avril 1784
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 45 v du 5.4

Le serrurier Louis Schnitzler épouse en 1822 Sophie Elisabeth Nitschel, fille de sellier
1822 (11.12.), Strasbourg, Me Thurmann (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Schnitzler, serrurier fils majeur de Jean Jacques Schnitzler, charron, et de Marie Madeleine Roesch
Sophie Elisabeth Nitschel fille mineure de Sigismond Sébastien Nitschel, sellier, et de Catherine Madeleine Lauth
les père et mère du futur époux cédent pour 5 années à dater du jour de son mariage, la jouissance de la boutique et du logement au second étage de leur maison rue d’Or n° 11 pour un loyer annuel de 400 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 159-v du 23.12.

Jean Louis Schnitzler se remarie en 1833 avec Anne Barbe Walter, fille de cordonnier
Mariage, Strasbourg (n° 71)
Du deuxième jour du mois de Mars 1833. Acte de mariage de Jean Louis Schnitzler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 octobre 1790 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Maréchal ferrant veuf de Sophie Elisabeth Nitschel décédée en cette ville le 8 juin 1828, fils de Jean Jacques Schnitzler charron domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feu Marie Madeleine Roesch décédée ne cette ville le 12 mai1831 et d’Anne Barbe Walter, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 juin 1807 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Daniel Walter, Cordonnier, domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Anne Barbe Flach décédée en cette ville le 14 janvier 1828 (…) Et aussitôt lsdis époux ont dit reconnaîttre et légitimer Frédérique Caroline Walter née d’eux en cette ville le premier novembre 1830 inscrit le même jour sur les registres et Philippe Louis Walter né d’eux en cette ville le 8 juin 1832 inscrit le 9 ensuivant sur lesdits registres (signé) Jean Louis Schnitzler, Anna Barbara Walter (i 2)

Louis Schnitzler loue une partie de la maison au quincaillier Joseph Houssemann

1841 (29.7), Enregistrement de Strasbourg, ssp 81 (1870) f° 9-v, ssp du 15.3.1841
Bail du 15 mars 1841 – Entre le Sr Louis Schnitzler Maréchal ferrant demeurant rue d’Or N° 11 d’un côté
et Joseph Houssemann fabricant de quincaillerie demeurant rue Sr Jean N° 88, les deux domiciliés à Strasbourg
1° Le Sr Schnitzler loue au Sr Houssemann les parties suivantes dans sa dite maison Savoir
toute la boutique faisant le rez de chaussée telle qu’elle se comporte dans ce moment avec réserve d’une place et feu pour deux étaux pour continuer à servir sa pratique et place au milieu pour y mettre un Trein de chantier, et à condition que Mr Housseman pourra se servir des deux objets dans les intervalles ou M Schnitzler pourra en faire personnelement usage. Il est permis à Mr Houssemann d’oter l’enclos qu’occupe Mr Dreyler et d’y établir un troisième feu, pour forger avec un four pour tremper les limes et ce à ses frais
Plus dans l’arrière Maison la cave entière et le rez de chaussée avec trois chambres au troisième et le trou dans la cour comme réserve de houilles, plus le premier Etage fermé par une porte et place pour le bois de chauffage au Grenier – pour un loyer annuel de 448 francs
La présent bail commence a la St Jean prochaine et est fait pour trois, six ou 9 années avec faculté pour chacune des parties de pouvoir le dénoncer trois mois avant chacune de des trois susdites époques

Jean Louis Schnitzler hypothèque la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1862 (4 février), Strasbourg 9 (123), Not. Becker n° 9312
Obligation – A comparu M. Jean Louis Schnitzler, ancien maréchal ferrant demeurant à Strasbourg (devoir)
au sieur Frédéric Schneiter, majeur interdit demeurant à Strasbourg, pour lequel est ici présent et occupe M. Jean Henri Schnitzler, homme de lettres, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en la même ville, tuteur du dit interdit, la somme de 1500 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque spécialement Une maison sise à Strasbourg rue d’Or n° 21 marquée autrefois du Numéro 11 avec appartenances et dépendances tenant d’un côté à M. Tauflieb de l’autre à une petite place communalg et à M. Raum marchand de houblon et par derrière audit sieur Tauflieb et au dit sieur Raum précédemment à M. Exel. La maison ci-dessus désignée a été abandonnée au débiteur avec d’autres valeurs dans la succession de son père M. Jean Jacques Schnitzler en son vivant ancien charron à Strasbourg suivant partage dressé par le dit M° Becker le 30 mars 1839. Par suite de la dite attribution M. Jean Louis Schnitzler est resté devoir à ses copartageants une soulte de 8023 francs (…) Pour ce qui concerne l’établissement de propriété antérieure les parties ont déclaré se référer au partage sus mentionné. Le débiteur déclare sous les peines de la loi qu’il a dit bien connaître 1) qu’il est veuf en premières noces de De Sophie Elisabeth Nitschel, 2) qu’il est veuf en secondes noces de De Anne Barbe Walter, 3) qu’il n’est ni n’a jamais été ni tuteur ni curateur (…) 5. que ses enfants du deuxième lit qui étaient au nombre de trois n’ont rien recueilli dans la succession de leur mère qui est décédée sans laisser de fortune, que du reste l’un de ces enfants est décédé dès l’année 1842 et que les deux survivants sont majeurs

Jean Louis Schnitzler meurt en 1864 en délaissant quatre enfants

1864 (18.2.), Me Becker (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Jean Louis Schnitzler père maréchal ferrant à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1864, à la requête de 1° Jean Louis Schnitzler fils garçon charron, 2° Sophie Julie Schnitzler célibataire, 3° Philippe Louis Schnitzler instituteur, 4° Charles Auguste Schnitzler garçon charron, tous à Strasbourg
Il dépend de ladite succession, Mobilier estimé à 648
Partage d’une partie du mobilier entre les cohéritiers mais sans attribution, vu qu’ils sont tenus de faire la représentation au moment du partage
acp 530 (3 Q 30 245) f° 40 du 25.2. (succession déclarée le 25 mai 1864=
vacation du 14 avril – acp 532 (3 Q 30 247) f° 10-v du 19.4.
Il dépend de ladite succession, une maison rue d’or N° 21 à Strasbourg
description du passif

Liquidation de la succession
1864 (27.9.), Me Becker (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la succession délaissée par Jean Louis Schnitzler père vivant maréchal ferrant à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1864. Entre 1° Jean Louis Schnitzler fils garçon charron, 2° Sophie Julie Schnitzler célibataire, 3° Philippe Louis Schnitzler instituteur, 4° Charles Auguste Schnitzler garçon charron, tous à Strasbourg
Succession 1) argent 1137, 2) prix de la maison 12.500, total 13.637 francs
Masse passive 6355, reste 7282 francs – Le quart 1820 francs
Droits des parties et abandonnements (…)
acp 536 (3 Q 30 251) f° 51-v du 3.10.

Les héritiers Schnitzler vendent la maison par enchère au forgeron Henri Noll

Me Becker (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 983 (3147) n° 58
Ont comparu 1. Monsieur Jean Louis Schnitzler fils garçon charron et Madame Catherine Moog sa femme qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, 2. Mademoiselle Sophie Julie Schnitzler fille majeure sans état, 3. Monsieur Philippe Louis Schnitzler instituteur communal et Madame Marie Wilhelmine Meyer son épouse agissant sous son autorisation, 4. Et Monsieur Charles Auguste Schnitzler, garçon charron et Madame Adeline Geller sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes tous demeurant à Strasbourg, lesquels comparans ont déclaré qu’ils sont intentionnés de faire procéder par le ministère dudit Me Becker à la vente par adjudication publique de l’immeuble ci après désigné, En conséquence ils ont requis le dit notaire de dresser de la manière suivant le cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles il sera procédé à l’adjudication sont s’agit.
Désignation. Une maison consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière avec cour, puits commun entre les propriétaires de la maison voisine, cave, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue d’or N° 21 autrefois n° 11, tirant d’un côté à Monsieur Frantz précédemment à Monsieur Tauflieb, de l’autre en partie à la ruelle de la farine où elle porte le numéro 1 et en partie au Sieur Raum et par derrière à différents particuliers.
Au sujet de l’établissement de la propriété de l’immeuble à vendre, les comparants ont fait la déclaration suivante. Cet immeuble qui dépend de la succession de Monsieur Jean Louis Schnitzler père en son vivant maréchal ferrant demeurant à Strasbourg est échu aux dits Jean Louis Schnitzler fils, demoiselle Schnitzler, sieur Philippe Louis Schnitzler et sieur Charles Auguste Schnitzler, seuls héritiers du défunt chacun de pour un quart ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de Monsieur Schnitzler père par ledit M° Becker en date au commencement du 18 février dernier. Feu Monsieur Schnitzler père était devenu propriétaire dudit immeuble pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs par le partage de la succession de son père Monsieur Jean Jacques Schnitzler en son vivant ancien charron à Strasbourg suivant acte dressé par le dit M° Becker le 30 mars 1839. Par suite de la dite attribution Monsieur Jean Louis Schnitzler père susnommé est resté devoir à ses copartageants une soulte de 8023 francs (…) Pour ce qui concerne l’établissement de propriété antérieure, ledit partage énonce que la maison ci-dessus désignée a été attribuée à feu ledit Sr Jean Jacques Schnitzler par le partage de la communauté d’entre lui et De Marie Madeleine Roesch de femme défunte dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 2 octobre 1834. Les dits époux Schnitzler Reosch avaient acquis le dit immeuble du Sieur Jean Paul Grucker maréchal ferrant à Strasbourg et de De Anne Ursule Wild sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Saltzmann notaire à Strasbourg le 23 nivôse an III, enregistré contenant quittance du prix y stipulé. Les comparants font observer que les époux Grucker ayant été sur le point d’intenter une action au dit Sr Jean Jacques Schnitzler et à son épouse défunte pour lésion d’outre moitié dans le prix, il a été convenu entre les vendeurs et les acquéreurs par acte passé devant ledit Me Saltzmann le 5 frimaire an VII que les acquéreurs paieroient aux époux Grucker à titre de transaction, un supplément de prix de 2200 francs dont ledit contrat contient quittance et se chargeraient dorénavant du service d’une rente foncière et perpétuelle de 8 francs par an dont l’immeuble était grevé et qui était due à la Ville de Strasbourg, laquelle rente a été rachetée le 17 février 1830. Ladite maison appartenait auxdits époux Grucker ainsi que le porte littéralement le contrat de vente dont il vient d’être question. Au moyen de la vente à eux fait par les sœurs Fix femmes de Jean René Ott tonnelier et de Jean Daniel Lipp boulanger passée en la Chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 15 juin 1748. (…) Fait et passé à Strasbourg l’an 1864 le 19 avril
Adjudication provisoire. Et le jeudi 19 mai 1864 (…) sur la mise à prix de 16.000 francs, différentes mises dont la dernière faite par M Jean Daniel Michel serrurier demeurant à Strasbourg place Saint Etienne N° 9 pour le prix de 22.000 francs (…) attendu que le prix offert ne leur paraît pas suffisant, les vendeurs ou leur mandataire se sont décidés à recevoir der surmises jusqu’au jeudi 26 mai courant (…) Déclaration de command, 20 mai, Monsieur Michel déclare par ces présentes avoir fait l’acquisition dudit immeuble pour le compte de Monsieur Henri Noll forgeron demeurant à Strasbourg rue d’Or n° 14 auquel il n’a fait que prêter son nom
Adjudication définitive. Et le jeudi 26 mai 1864 (…) que pendant ledit délai il n’a été fait aucune surmise sur ledit immeuble, Dans cette position les comparans outre que Monsieur Noll jugeant que ledit prix d’adjudication provisoire offert par Monsieur Michel au nom de ce dernier est assez élevé, se sont décidés à adjuger et ont en effet adjugé définitivement la maison (…) auit sieur Noll pour ledit prix de 22.000 francs
Cahier des charges du 19 avril – acp 532 (3 Q 30 247) f° 27-v du 25.4. – acp 533 (3 Q 30 248) f° 21-v du 27.5.

Originaire de Hertlingshausen près de Bad Dürkheim, Henri Noll épouse en 1854 Albertine Arbogast, fille d’un loueur de carrosses
1854 (27.9.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.740
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Henri Noll, maréchal ferrant demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Hertlingshausen (Bavière rhénane) le 20 mars 1821, du légitime mariage de M. Frédéric Noll et de feue dame Christine Schub son épouse défunte, futur époux d’une part
Mlle Albertine Arbogast, en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 31 janvier 1819 du légitime mariage des conjoints Arbogast ci après nommés, future épouse d’autre part
Mr Jean Daniel Arbogast, loueur de carrosses et De Marie Catherine Mürsch son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause dela constitution de dot
acp 433 (3 Q 30 148) f° 56-v du 28.9. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Les apports du futur consistent en une valeur de 5732 francs le tout grevé d’un passif de 1157 (reste) 4575
Donation par les conjoints Arbogast à la future épouse leur fille, ce acceptant 1) d’un mobilier estimé 1857, 2) argent comptant 2400 (ensemble 4267)
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible en cas d’existence d’enfants

Henri Noll et Albertine Arbogast revendent en 1871 la maison à Amélie Müntz et à Sophie Müntz

1871 (27.7.), Strasbourg 3 (114), Not. Emile Weiss n° 3401
Ont comparu M. Henri Noll, maréchal ferrant demeurant et domicilié à Strasbourg & De Albertine Arbogast son épouse qu’il autorise, demeurant avec lui (avoir vendu)
à Mesd. Amélie Müntz & Sophie Müntz les deux rentières demeurant et domiciliées à Strasbourg les deux à ce présentes & acceptant indivisément chacune pour moitié
L’immeuble dont la désignation suit, Une maison avec cour & bâtiment de derrière, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue d’or N° 21, entre M. Frantz & une ruelle dite rue de la farine où elle porte le N° 1, derrière M. Braun & devant la rue d’or
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent avoir acquis l’immeuble présentement vendu de 1° M. Jean Louis Schnitzler fils charron & Mad. Catherine Moog sa femme, 2° Mad. Sophie Julie Schnitzler fille majeure sans état, 3° M. Philippe Louis Schnitzler instituteur communal & Mad. Marie Wilhelmine Meyer son épousen 4° M. Charles Auguste Schnitzler garçon charron & Mad. Adeline Giller son épouse, tous de Strasbourg, aux termes a) d’un cahier des charges dressé par M. Becker notaire à Strasbourg le 19 avril 1864, b) d’un procès verbal d’adjudication dressé par le même notaire le 9 mai de la même année, c) d’une déclaration de command reçue par ledit Me Becker le 20 du même mois de mai, d) d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Becker notaire susdit le 26 mai 1844, tous ces actes transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 8 juin 1864 volume 983 N° 58. cette acquisition a eu lieu pour le prix de 22.000 francs (…). Le même immeuble dépendait de la succession de M. Jean Louis Schnitzler père en son vivant maréchal ferrant demeurant à Strasbourg & est échu aux dits Jean Louis Schnitzler fils, Dlle Schnitzler, Philippe Louis Schnitzler et Charles Auguste Schnitzler, seuls héritiers du défunt chacun de pour un quart ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de M. Schnitzler père par ledit M° Becker en date au commencement du 18 février 1864. Feu M. Schnitzler père était devenu propriétaire dudit immeuble pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs dans le partage de la succession de son père M. Jean Jacques Schnitzler en son vivant ancien charron à Strasbourg suivant acte dressé par le dit M° Becker le 30 mars 1839. Par suite de la dite attribution M. Jean Louis Schnitzler est resté devoir à ses copartageants une soulte de 8023 francs (…) Pour ce qui concerne l’établissement de propriété antérieure, ledit partage énonce que la Maison ci-dessus désignée a été attribuée à feu ledit Sr Jean Jacques Schnitzler par le partage de la communauté d’entre lui & De Marie Madeleine Roesch de femme défunte dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 2 octobre 1834. Lesdits époux Schnitzler avaient acquis le dit immeuble du Sr Jean Paul Grucker, maréchal ferrant à Strasbourg & de De Anne Ursule Wild sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Saltzmann notaire à Strasbourg le 23 nivôse an III, enregistré contenant quittance du prix y stipulé. Les époux Grucker ayant été sur le point d’intenter une action au dit Sr Jean Jacques Schnitzler & à son épouse défunte pour lésion d’outre moitié dans le prix il a été convenu entre les vendeurs et les acquéreurs par acte passé devant ledit Me Saltzmann le 5 frimaire an VII que les acquéreurs paieroient aux époux Grucker à titre de transaction, un supplément de prix de 2200 francs dont ledit contrat contient quittance & se chargeraient dorénavant du service d’une rente foncière & perpétuelle de 8 francs par an dont l’immeuble était grevé & qui était due à la Ville de Strasbourg, laquelle rente a été rachetée le 17 février 1830. Ladite maison appartenait auxdits époux Grucker ainsi que le porte littéralement le contrat de vente à eux fait par les sœurs Vix femmes de Jean René Ott tonnelier & de Jean Daniel Lipp boulanger passée en la Chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 15 juin 1748.
Situation hypothécaire. Les vendeurs déclarent & affirment sous les peines de droit que l’immeuble présentement vendu est franc & libre de toutes dettes, droits, rentes, privilège & hypothèque
Prix, 25.000 francs (…) Etat-civil des vendeurs. Les vendeurs déclarent sous les peines de droit, 1° Qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Zimmer notaire à Strasbourg le 27 septembre 1854, 2° Qu’ils n’ont jamais été chargés d’aucune tutelle (…)
acp 599 (3 Q 30 314) f° 79-v du 28.7.

Fils de journalier, le peintre en bâtiment François Joseph Scherrer épouse en 1872 Sophie Muntz, fille d’imprimeur : contrat de mariage, célébration
1872 (25.5.), Auguste Weiss
Ehevertrag – Frantz Joseph Scherrer, Maler in Straßburg
Sophie Muntz, Spitzen Wascherin
Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C., Rücknahme des mit gebrachten und ererbten
der Bräutigam bringt in die Ehe eine Summe von 3000 Franken
die Braut bringt in die Ehe 1) Mobilien 1800, 2) Hälfte eines Hauses Goldgiessen N° 21, 3) 58 a. Feld Bann von Strassburg
Gegenseitige Schenkung von der Nutzniesung des ganzen Nachlasses des jüngst versterbenden
acp 605 (3 Q 30 320) f° 49-v n° 1944 du 1.6

Mariage, Strasbourg (n° 420)
Du 28° jour du mois de Mai l’an 1872. Acte de mariage de François Joseph Scherrer, majeur dans, né en légitime mariage le 12 août 1842 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fils de feu François Joseph Scherrer, journalier décédé à Strasbourg le 10 janvier 1870 et de feu Cécile Huber, décédée à Strasbourg le 15 mai 1852, et de Sophie Muntz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Frédéric Daniel Muntz, imprimeur décédé à Strasbourg le 3 juin 1837 et de feu Barbe Kützel décédée à Strasbourg le 13 août 1852 (…) il a été passé le 25 de ce mois un contrat de mariage devant Me Emile Weiss notaire à Strasbourg substituant Me Auguste Weiss (signé) Scherrer, S. Muntz (i 49)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.